Supplément Spectacles en Bourgogne Franche-Comté Février 2016
Orienter Former
SOMMAIRE
Préparez votre avenir Edito .................................................................................................. 2 Généralités sur l’orientation ..................................................... 2 Faire ses études à Dijon ............................................................ 3 La vie d’étudiant en pratique .................................................. 4 Auprès de qui se renseigner ? ................................................ 5 La procédure APB ....................................................................... 6 Quand on a raté le bac .............................................................. 7 L’apprentissage ............................................................................. 8 Comment se réorienter ............................................................ 10 Les formations tout au long de la vie ................................ 10
Les différentes filières
Réussir
Les classes préparatoires ......................................................... 11 Perspectives professionnelles à terme ............................... 11 Les métiers qui recrutent maintenant ................................ 12 Les écoles de commerce ........................................................ 12 Les métiers de la banque ........................................................ 13 Les métiers du spectacle ........................................................ 14 Les études d’art plastique ...................................................... 14 Les métiers du web .............................................................. 16 Les écoles d’ingénieurs .................................................... 16 Les formations médicales ............................................. 19 Les filières agricoles ...................................................... 19 Les métiers du bois ...................................................... 19 Les métiers de l’automobile ...................................... 19 Les métiers de bouche ............................................... 20 Armée, police, gendarmerie ..................................... 20
Index des sigles ........................................ 21
Choisir ses études Construire son avenir www.onisep.fr/dijon
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Edito Pour nos élèves de Terminale, le 2e trimestre marque le début des démarches à réaliser pour s’inscrire dans l’enseignement supérieur via le portail APB.
Préparez votre avenir Généralités sur l’orientation
Le tableau noir et la grande échelle Choisir son orientation, c’est combiner ce que l’on veut à ce que l’on peut. Encore faut-il être sûr de bien estimer l’un et l’autre. Pour cela, il faut s’informer, se faire conseiller, se faire accompagner et trouver les bons interlocuteurs. Raccommodeurs de rêves
L’une des plus grandes difficultés pour les élèves soucieux d’élaborer leur projet d’orientation est de faire le tri dans la masse d’information qui s’offre à eux afin de pouvoir effectuer le meilleur choix possible par rapport à leurs intérêts et à leurs compétences scolaires et extra-scolaires. C’est le temps du dialogue avec les parents et les équipes
© contrastwerkstatt / Fotolia
pédagogiques. C’est aussi le moment pour eux de se rendre dans les salons, aux journées portes ouvertes, d’effectuer des stages d’immersion, de prendre contact avec les conseillers d’orientation psychologues et les professeurs principaux afin d’affiner leur réflexion et d’aboutir à un projet concret. Anne de Rozario Cheffe du service académique d’information et d’orientation, rectorat de Dijon
Vous avez également intérêt à consulter des professionnels de l’orientation. En lisant les publications spécialisées vous apprendrez, par exemple, que les filles font d’excellents ingénieurs, qu’on peut devenir policier sans le bac et qu’il y a des débouchés au terme d’une licence. Mais le mieux est encore de rencontrer un conseiller d’orientation psychologue qui vous conseillera, aidera et vous accompagnera dans la mise en œuvre du parcours que vous envisagez. À condition que vous jouiez francjeu, bien sûr ; les COP ne sont pas là pour casser vos rêves, mais plutôt pour éviter que vos rêves ne vous cassent, et pour vous rappeler qu’il y a plusieurs manières d’approcher un sujet. Ils ont même le pouvoir d’en faire naître de nouveaux. En vous aidant à prendre confiance en vous et en vos possibilités, ou en imaginant des stratégies détournées pour arriver à atteindre un objectif que vous pensiez irréalisable. Au moment de se lancer dans la procédure de l’Admission Post Bac, on peut avoir le vertige en se disant qu’on décide de son avenir. Face à la paralysie qui menace, rappelez-vous que la vie est pleine de surprises et que rien de ce que nous entreprenons n’est gravé dans le marbre. Aujourd’hui, tout est fait pour que les échecs ne soient pas définitifs. Vous avez le droit à l’erreur et de nombreuses mesures ont été mises en place à cet effet (passerelles, réorientation possible…). Vous avez même le droit de persévérer et de prouver que vous êtes capable d’éteindre les incendies.
Si chacun décidait définitivement dès son plus jeune âge quel métier il exercerait plus tard, la société se diviserait entre pompiers et maîtresses. Heureusement, ça ne marche pas comme ça. D’abord parce que tout le monde ne garde pas en grandissant l’envie d’enseigner ou d’éteindre des feux, et qu’on se découvre d’autres centres d’intérêt. Également parce que certains d’entre nous ne sont pas capables de monter tout en haut de la grande échelle ou de faire de longues études. Car voilà à quoi se résument les choses : un tableau à double entrée, avec la ligne de ce qu’on aimerait faire au dessus de celle de ce qu’on n’aimerait pas, croisant toutes deux la colonne de ce qu’on peut arriver à faire, et celle de ce qui est trop dur pour nous. Dans l’idéal, il ne resterait plus qu’à se décider entre les métiers placés dans la case où se conjuguent le souhaité et le possible. Mais, pour que ça
fonctionne, il faut travailler un peu. Première étape : vérifier le classement opéré. Est-ce que ce boulot correspond vraiment à ce que j’en perçois ? Est-ce que les études qui y mènent sont ce que je crois ? Pour aller au delà des préjugés, il est bon de s’adresser à ceux qui vivent les choses. C’est à cela que servent les stages de découverte, les portes ouvertes, les forums sur internet. Grâce à eux vous pourrez savoir si l’esprit qui règne dans une école est compatible avec votre façon d’être, voir s’il est possible de travailler dans l’industrie sans être soumis au vacarme et à la saleté, vérifier si un bon coup de crayon suffit pour devenir artiste.
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Faire ses études à Dijon : le bon plan ! Comme 30.000 étudiants dont plus de 3000 venus du monde entier, choisissez Dijon pour faire vos études ! Voici pourquoi...
La culture à la portée de toutes les bourses Avec la CarteCulture, l’entrée au spectacle ne coûte plus que… 5,50 euros ! Opéras, concerts, théâtre, festivals… Vous n’aurez que l’embarras du choix. Le cinéma d’art et essai est même à 3,50 euros seulement pour les étudiants détenteurs de la CarteCulture du Grand Dijon. Une vie culturelle riche et intense, c’est bien ; pouvoir en profiter, c’est mieux !
Dijon, c’est déjà un campus. En se rapprochant de celle de Franche-Comté, l’université de Bourgogne constitue un établissement d’enseignement supérieur de dimension internationale, avec plus de 50.000 étudiants, 6.000 enseignants-chercheurs, 60 laboratoires et 6 écoles doctorales ! Mais Dijon, c’est aussi une école supérieure de commerce et sa prestigieuse School of Wine et Spirits Business, deux écoles d’ingénieurs (AgroSup et l’Esirem), l’antenne de Sciences Po dédiée à l’Europe de l’Est, l’École nationale supérieure d’art ou encore l’École nationale des greffes du ministère de la Justice. Bref, le choix est là !
Place du Théâtre Campus Grand Stade
Place Darcy
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Projet La Vapeur
Les étudiants bénéficient d’un tarif préférentiel, sous conditions de ressources, pour leur abonnement au réseau bus et tram du Grand Dijon, qui est, par ailleurs, l’un des moins chers de France. Deux lignes de tramway et une vingtaine de lignes de bus sillonnent l’agglomération. Aux heures de pointe, sur les principales lignes du réseau, la fréquence est digne d’un métro. Et une ligne de bus circule toute la nuit du jeudi au dimanche : retours de fiesta en toute sécurité garantis !
Le bus et le tram, pas cher !
Le tram de la COP 21
Choisir Dijon, c’est aussi opter pour une agglomération à taille humaine, une ville où l’on se sent chez soi. Logement étudiant, transports en commun, sorties culturelles, équipements sportifs, shopping, des tas d’endroits pour faire la fête, une nature préservée tout près et les stations de ski du Jura à 1h30… Une fois sorti de l’amphi, on ne s’ennuie jamais ! Le magazine L’Étudiant, qui fait référence, a classé à plusieurs reprises Dijon en tête des villes de sa taille pour la qualité de vie étudiante. Décidément, la capitale de la nouvelle région BourgogneFranche-Comté - une des 13 capitales régionales françaises - a tout d’une grande.
La gare de Dijon, au cœur de la ville, est fréquentée par plus de 20.000 passagers par jour ! Elle est desservie par 5 lignes TGV (Paris, Lille, Lyon, Marseille, Strasbourg, Mulhouse, Nice, Montpellier, Toulon, Nancy, Metz en direct, tous les jours…) et par le réseau TER Bourgogne-Franche-Comté. Ajoutez les lignes de cars qui font désormais étape à Dijon, l’étoile autoroutière connectée à la rocade… et vous obtenez une ville ultra-accessible pour venir faire ses études !
Heu... c’est facile de venir à Dijon ?
Parvis de la gare
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Préparez votre avenir La vie d’étudiant en pratique
Parce qu’il y a une vie en dehors des cours Pour pouvoir étudier dans de bonnes conditions, les étudiants doivent se soigner, se nourrir, financer leurs dépenses et, souvent, trouver un logement. Partenaire principal de ce quotidien : le CROUS.
A noter que la CLE, Caution Locative Etudiante, le système dans lequel l’Etat fournit une caution aux étudiants dépourvus de garant, est maintenant généralisée à toutes les académies.
Mérite ou critères sociaux Autre coup de main possible, celui de la Caisse d’Allocation Familiale, avec l’Allocation de Logement à caractère social, l’Allocation de Logement à caractère familial ou l’Allocation Personnalisée au Logement. Toujours sous condition de ressources. C’est encore l’étude du DES qui permettra de vous attribuer une Bourse sur Critères Sociaux et d’en fixer le montant annuel, entre 1 008 € et 5 545 €. Pour la conserver, il faudra être assidu et ne pas redoubler (sauf raison médicale). Comme les critères d’attribution sont différents de ceux du secondaire, vous pourrez être boursier dans le supérieur sans avoir été boursier au lycée. Il est possible de cumuler une bourse avec un travail. D’autres existent pour des situations spécifiques : mobilité internationale, diversité dans la fonction publique, aide d’urgence pour les étudiants en rupture avec leur famille. Quant à la bourse annuelle au mérite pour les bacheliers mention très bien, supprimée un temps, elle a été rétablie, mais réduite de moitié :
900 €. Côté santé, à moins d’être salarié ou conjoint d’un assuré social non étudiant, vous devez obligatoirement être affilié à la Sécurité Sociale Etudiante, et ce par l’intermédiaire d’une mutuelle. Vous avez le choix entre la Mutuelle des Etudiants (www.lmde.com) qui couvre toute la France ou l’une des mutuelles du réseau national des mutuelles étudiantes de proximité (www.emevia.com) : la SMEREB en Bourgogne-Franche-Comté (http://smereb.fr). Les étudiants ayant dépassé ou atteignant 20 ans au cours de l’année scolaire doivent verser une cotisation de 215 €. Les boursiers ainsi que les moins de 20 ans en sont dispensés mais ils doivent néanmoins être inscrits à titre individuel à la SSE. Tous peuvent compléter le remboursement de leurs frais médicaux en souscrivant la part complémentaire de la mutuelle ; c’est recommandé mais pas obligatoire.
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N’attendez pas d’avoir eu votre bac ou validé votre année pour déposer votre Dossier Social Etudiant (DES) auprès du Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires de votre académie (etudiant.gouv.fr). Il vous permet de demander à la fois logement et bourse (même s’il n’est pas besoin d’être boursier pour être logé). La démarche se fait chaque année, du 15 janvier au 31 mai. Vous obtiendrez rapidement un avis conditionnel mais ça n’est qu’au vu de votre justificatif d’inscription, de juin à octobre, que vous aurez la réponse définitive. Selon les ressources de vos parents, le nombre d’enfants à leur charge, la distance entre leur domicile et votre lieu d’études, votre âge et votre parcours, vous aurez peut-être le droit d’habiter en Résidence Universitaire. On y trouve la traditionnelle chambre de 9 m2 avec sanitaires collectifs pour environ 200 € mensuels, mais aussi d’autres formules plus modernes. Jusqu’aux T3 en résidence conventionnée pour quelque 400 €. Attention, ces moyennes masquent de grosses différences d’une académie à l’autre et selon les résidences. Reste que les 165 000 places proposées ne suffisent pas à satisfaire toutes les demandes. Alors les CROUS vous offrent des listes de studios ou de chambres chez les particuliers. Tout comme les Centres Régionaux d’Information Jeunesse (www.cidj.com) et la Centrale de Logement Etudiant (www.lokaviz.fr). Sans oublier l’Union Nationale pour l’Habitat des Jeunes (www.unhaj.org) et ses foyers étudiants.
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Bien dans votre assiette Autre nécessité pour rester en forme : bien se nourrir. Traditionnellement moqués, les Restaurants Universitaires classiques vous permettent de manger un repas comprenant entrée, plat et dessert, au tarif imbattable de 3,25 €. Et ils n’ont plus rien à envier à des cafétérias de chaînes. Pour les étudiants difficiles, les CROUS proposent même des RU thématiques, plus chers bien évidemment. Dernier charme du CROUS : il délivre la carte d’étudiant qui ouvre droit à des tas d’avantages, dans les services publics comme auprès de nombreuses entreprises et commerces : cinémas, enseignes culturelles, fabriquants d’ordinateurs, etc. De petits privilèges dont vous aurez bien du mal à vous passer au terme de votre vie étudiante…
Auprès de qui se renseigner ?
Des portes auxquelles frapper Pour faire votre choix en toute connaissance de cause, vous devez d’abord être bien informé. Heureusement, les ressources et les interlocuteurs ne manquent pas. N’hésitez pas à aller les solliciter. ONISEP Dijon Celui qui est censé vous connaître le mieux, au lycée, c’est votre professeur principal. Mais vous êtes peut-être plus à l’aise avec un autre enseignant : le prof qui vous a aidé en seconde, celui qui anime le club informatique ou entraîne l’équipe de rugby... Demandez-lui conseil. En lycée professionnel, voyez le chef de travaux. Ancien professionnel toujours en lien avec les entreprises, il vous parlera du monde du travail et vous aidera à trouver un stage ou un contrat d’apprentissage. Quel que soit votre établissement, le professeur documentaliste dispose dans son CDI de documents en rapport avec l’orientation. Et s’il ne dispose pas de l’information sur ses étagères, il vous aidera à la trouver.
L’expert, c’est le Conseiller d’Orientation-Psychologue. Vous pouvez le rencontrer au Centre d’Information et d’Orientation dont dépend votre lycée, mais pour avoir le temps d’étudier soigneusement votre situation, prenez rendez-vous avec lui. Ou avec son confrère du SOIP, Service d’Orientation et d’Insertion Professionnelle, spécialisé dans les filières du supérieur. Voire par téléphone, chat ou courriel sur le site de l’ONISEP (www.monorientationenligne.fr).
Enquête tous azimuts L’ONISEP, sous tutelle du Ministère de l’Education Nationale, tient soigneusement à jour sa gamme de brochures traitant de tous les secteurs et de toutes les filières. L’Office national d’information sur les enseignements et les professions sort pour chaque académie un guide annuel « Après le bac choisir ses études supérieures », téléchargeable comme la plupart de ses publications sur www.onisep.fr. Doté d’une base de données unique en France, on y trouve aussi des actualités, des dossiers ainsi qu’un outil de recherche permettant de trouver établissements et formations selon de multiples critères. Pour é l a rg i r votre prospection au logement, à la santé, à l’aide sociale, à la recherche d ’e m p l o i , voire au départ à l’étranger, p a s s e z au Centre Régional d’Information Jeunesse ou au Point Information Jeunesse le plus proche. Il est important de rencontrer des étudiants qui ont suivi le parcours qui vous intéresse ainsi que les professeurs qui vous encadreraient. Allez dans les salons et participez aux portes ouvertes ; vous pourrez découvrir les locaux et les équipements. Et peut-être même assister à des cours. Mais pour éviter l’aspect « vitrine », jouez les détectives. Utilisez votre carnet d’adresses, cherchez des témoignages sur les forums, consultez les groupes d’élèves, actuels ou anciens, sur les réseaux sociaux ; c’est la meilleure façon de voir l’envers du décor. Et puis consultez la presse spécialisée.
2 G rue Général Delaborde 21019 Dijon cedex 03 45 62 75 88 - drodijon@onisep.fr Bourgogne - Onisep
Rectorat de l’académie de Dijon 2G rue Général Delaborde BP 81921 - 21019 Dijon Cedex 03 80 44 84 00 - www.ac-dijon.fr * Service Académique d’Information et d’Orientation 03 45 62 75 76 / 03 45 62 75 75 ce.saio@ac-dijon.fr www.ac-dijon.fr/cid69244/s.a.i.o.html * Délégation Académique aux Formations Professionnelles Initiale et Continue - Service Académique d’Inspection de l’Apprentissage (DAFPIC-SAIA) 2G rue Général Delaborde 21000 Dijon 03 80 44 86 94 ce.dafpic@ac-dijon.fr Service académique d’inspection de l’apprentissage * Centres d’Information et d’Orientation en Bourgogne www.ac-dijon.fr/pid29155/les-centresinformation-orientation.html
Pôle formation et vie universitaire Esplanade Erasme 21078 Dijon cedex 03 80 39 39 80 poleformation@u-bourgogne.fr/sio www.u-bourgogne.fr/sio * Pour les sites d’Auxerre, Le Creusot, Mâcon, Nevers 03 80 39 39 80 poleformation@u-bourgogne.fr/sio * Antenne de Chalon/Saône 1 allée des Granges Forestier 71100 Chalon/Saône 03 85 42 43 52 Sio.chalon@u-bourgogne.fr
CROUS Dijon Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires 3 rue docteur Maret BP 51250 - 21012 Dijon Cedex 03 45 34 84 00 - www.crous-dijon.fr * Pôle Vie étudiante 6B rue recteur Marcel Bouchard 21000 Dijon - 03 45 34 84 43
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les coordonnées en Bourgogne Franche-Comté Centre régional d’Information Jeunesse de Bourgogne Maison des associations 2 rue des Corroyeurs - 21000 Dijon 03 80 44 18 35 http://www.ijbourgogne.com
ONISEP Besançon 45, avenue Carnot 25030 Besançon Cedex 03 81 65 74 90 drobesancon@onisep.fr www.onisep.fr
Rectorat de l’académie de Besançon 10 rue de la Convention / 45 avenue Carnot 25030 Besançon cedex 03 81 65 47 00 www.ac-besancon.fr * Service Académique d’Information et d’Orientation ce.saio@ac-besancon.fr www.ac-besancon.fr/spip.php?article99 * Services Académiques de l’Inspection de l’Apprentissage 03 81 65 74 50 ce.S.A.I.A.@ac-besancon.fr * Centres d’Information et d’Orientation en Franche-Comté www.ac-besancon.fr/spip.php?article98
Pôle info-orientation de l’Université de Franche-Comté Maison des étudiants 36A avenue de l’Observatoire 25030 Besançon Cedex 03 81 66 50 65 poleinfo@univ-fcomte.fr pole-info.univ-fcomte.fr
Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires 19 rue de l’Epitaphe - 25000 Besançon 03 81 48 47 00 www.crous-besancon.fr * Division de la vie étudiante 40 avenue de l’Observatoire BP 91107 - 25002 Besançon Cedex 3 03 81 48 46 62 aides-etudiantes@crous-besancon.fr
Centre Régional d’Information Jeunesse Franche-Comté 27 rue de la République 25000 Besançon 03 81 21 16 16 www.jeunes-fc.com
Préparez votre avenir La procédure APB
APB : comme trois lettres à la Poste
les nouveautés 2016 La ministre vient d’annoncer plusieurs mesures visant à éviter que des lycéens soient sans affectation ou affectés par défaut. Elles entrent en vigueur immédiatement.
Admission Post Bac : une procédure permettant aux lycéens de préparer efficacement la suite de leur parcours. L’apprentissage ajouté au système En revanche, le système ne vous permet pas de savoir si les établissements placés juste plus bas dans votre liste (entre lesquels votre cœur balançait) sont prêts à vous accueillir. Ce qui n’est pas un problème dès lors que vous avez clairement défini vos priorités dès le classement de vos vœux ! Et vous avez jusqu’au mardi 31 mai pour modifier vos vœux. L’année dernière, 60 % des néobacheliers se plaignaient de la complexité de la procédure APB. Ils seraient sans doute moins sévères s’ils avaient connu la situation précédente. Jusqu’en 2009, les lycéens devaient déposer un dossier auprès de chaque établissement qu’ils visaient puis choisir entre les propositions positives tard, vite, et le plus souvent sans avoir eu toutes les réponses. Premier avantage d’APB : numérisé, le cœur de votre dossier de candidature est visible par tous les établissements auprès desquels vous postulez. Pour les sélectionner, vous avez jusqu’au dimanche 20 mars 18h.
Troisième avantage : vous pouvez néanmoins changer d’avis, en refusant l’inscription proposée, voire en demandant qu’on vous garde votre place au chaud. Il se peut en effet que, suite aux refus d’autres postulants, un établissement mieux classé dans votre liste accepte votre candidature. Trois propositions vous sont ainsi faites (mercredi 8 juin, samedi 25 juin et jeudi 14 juillet) avec à chaque fois 5 jours pour vous décider.
La première nouveauté concerne les filières universitaires en tension (forte demande dépassant les capacités d’accueil et absence de sélection sur dossier) : Droit, PACES, Psycho et STAPS. Les lycéens peuvent désormais faire un vœu groupé pour l’ensemble d’une académie. Par exemple toutes les UFR de Psychologie en Lorraine. Le système proposera alors de classer en « sous-vœux » les différents sites d’enseignement. Nancy et Metz dans notre exemple. Une façon de multiplier les chances d’avoir une place quelque part pour suivre sa formation préférée.
A noter que tous les établissements ne sont pas sur cette plateforme. Cela concerne quelques écoles de commerce post-bac, certaines écoles d’ingénieurs post-bac, certaines écoles privées, les écoles du social, du paramédical, la plupart des écoles d’art, les instituts politiques (IEP), les formations complémentairesd’initiative locale (FCIL). Pour toutes ces formations, il faut faire une demande d’inscription en dehors d’APB. Adressez-vous aux établissements concernés. Mais chaque année l’offre s’étoffe ; on y trouve désormais des formations en apprentissage. En tous cas, quelles que soient les critiques, l’année dernière 89 % des néo-bacheliers se sont dits satisfaits de l’inscription qu’ils avaient obtenue.
Lorraine et Bourgogne en pointe Toujours par sécurité, tous les lycéens doivent dorénavant formuler au moins un vœu concernant une filière non sélective sans limitation de capacité. Une précaution essentielle pour ceux qui ne postulaient que dans des filières sélectives. Ainsi, un étudiant dont le dossier aura été refusé partout ne sera pas affecté en licence par défaut. Attention : ce vœu doit être dernier de la liste, sinon il prendra le pas sur tous les suivants.
Vous pouvez aussi prendre le risque de refuser la dernière proposition et vous inscrire à la « procédure complémentaire » afin de vous porter candidat sur les places qui seront laissées vacantes, par exemple suite à des désistements.
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Les écoles à la porte desquelles vous frappez ne savent pas où vous les avez placées sur votre liste de vœux, en tête ou en queue. Vous pouvez donc l’ordonner sans craindre de les froisser. Après examen de votre dossier, elles indiquent à APB si elles retiennent votre candidature. Parmi les établissements qui vous acceptent, le système vous transmet ensuite la proposition du plus haut classé sur cette liste ; vous en déduisez que ceux qui y étaient mieux placés ne vous acceptent pas. C’est le second avantage : vous risquez moins de dire non à une école parce que vous attendez la réponse d’une autre qui se révélera négative.
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Pour pouvoir alerter leurs élèves en cas de situation problématique (absence de vœux, incohérence avec le profil ou le potentiel...), les enseignants accéderont plus facilement à leurs dossiers APB. Dans 5 académies, dont Nancy-Metz et Dijon , le lycée pourra même convoquer une commission académique d’orientation pour proposer une solution alternative. L’élève restera cependant maître de son choix...
Ce qu’on peut faire quand on a raté le bac
Bac : il faut repêcher les recalés
On peut réussir sans le bac
Leur donner le droit de garder leurs notes supérieures ou égales à la moyenne pendant 5 ans et celui de redoubler dans leur lycée d’origine, des mesures qui visent à encourager les candidats malheureux à persévérer.
Pas besoin du baccalauréat pour trouver un emploi. Ni même pour continuer ses études, y compris dans le supérieur.
Première mise en conserve effectuée L’autre réforme a provoqué beaucoup d’émoi lors de sa présentation : la possibilité de conserver les notes égales ou supérieures à 10. Cette option existait déjà pour les candidats libres et pour les bacs pro, elle est étendue à tous les autres recalés. Et ce pour les 5 années suivantes, de façon à encourager les décrocheurs à tenter à nouveau leur chance en dépit d’une « pause ». Les aspirants bacheliers qui estiment pouvoir améliorer une note supérieure ou égale à la moyenne peuvent néanmoins prendre le risque de repasser la matière ; voilà pourquoi il est nécessaire d’indiquer son choix dès l’inscription aux épreuves. A noter que les recalés de 2015 ont déjà pu bénéficier de ce droit. 2 bémols toutefois : cette option n’est donnée qu’aux élèves restés dans la même série et elle ne les dispense pas d’assister aux cours concernés. D’où les inquiétudes des enseignants qui craignent le manque d’assiduité et de sérieux dans ces matières. Le ministère essaie de rassurer en soulignant que le contrôle continu y sera maintenu et que les candidats auront tout intérêt à pouvoir présenter un dossier exemplaire en cas d’oral. Dernier point : les bacheliers ayant bénéficié de ce dispositif pourront, comme les autres, recevoir une mention.
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« Le bac, aujourd’hui ils le donnent à tout le monde ! ». Cette phrase, les lycéens la détestent, car ce qu’ils y entendent c’est : « Si tu ne l’as pas, c’est que tu es le dernier des nuls ! ». Pourtant, en juillet dernier, plus de 12 % des aspirants bacheliers ont été recalés. Et cet échec n’est pas anodin puisque, d’après les chiffres du millésime précédent, la moitié seulement d’entre eux ont persévéré. Avec de gros écarts selon les filières : de 82 % en S à moins de 18 % pour le bac pro « structures métalliques ». Encore faut-il remarquer que l’apprentissage, très répandu dans les filières professionnelles, peut offrir une porte de sortie vers la vie active à ceux qui abandonnent les études. Quoi qu’il en soit, la persévérance s’est révélée payante puisque les trois quarts des candidats qui ont fait une 2e tentative ont été reçus. Voilà pourquoi le ministère a décidé de pousser les ajournés à tenter une nouvelle fois leur chance. Par 2 mesures qui entrent en vigueur dès 2016. La 1ère a pour but de mettre un terme au problème des lycéens sans lycée. Problème certes récurrent mais qui concerne essentiellement l’Île de France. Quand on sait que le taux de réussite des candidats libres ne dépasse pas les 50 %, on comprend l’importance de permettre à chacun d’être encadré. Et bien dorénavant, leur établissement d’origine sera tenu de les reprendre, s’ils en font la demande, pour une seconde année de préparation. Notez que cette disposition s’appliquera également aux élèves ayant échoué aux brevets de techniciens, BTS et CAP.
Malgré les nouveaux dispositifs mis en place pour aider les recalés à obtenir leur bac, tous n’auront pas envie de revivre l’épreuve ou ne seront pas capables de la surmonter. Pour contourner l’obstacle, la porte la plus connue est sans doute la capacité en droit. Ce Diplôme d’Etat préparé en 2 années à la fac, souvent en cours du soir, mène à la 2e année de licence de droit, aux DUT carrières juridiques et au BTS notariat. Elle permet aussi de concourir aux postes administratifs de la catégorie B. Moins connus et réservés aux 24 ans et plus (ou 20 ans et 2 ans d’activité professionnelle), les Diplômes d’Accès aux Etudes Universitaires, option littéraire ou scientifique selon les formations visées, se préparent en une seule année.
Diplômes, alternance et fonction publique Hors du supérieur, d’autres diplômes présentent de réels débouchés : les Diplômes d’Etat du social (moniteur-éducateur, aide-médico-psychologique, auxiliaire de vie sociale) et du paramédical (ambulancier, aide-soignant, auxiliaire de puéricul-
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ture), le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport, etc. Pour les 24 ans et plus, l’examen de la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports permet de passer le concours d’entrée aux écoles d’assistant social et d’éducateur. Pour entrer rapidement dans la vie professionnelle, il y a les titres inscrits au Répertoire National des Certifications Professionnelles : Certificats de Qualification Professionnelle et Certificats de Compétence Professionnelle. Des formations proposées dans le cadre de l’alternance par le CNAM, l’AFPA, les GRETA, les CFA, les écoles des CCI et celles des grandes entreprises (SNCF, EDF, Airbus, etc). On peut même intégrer l’administration (http://concours.fonction-publique.gouv.fr). La police par le biais des cadets de la République, ou encore l’Armée et la Gendarmerie pour des contrats courts. Et puis il y a le Parcours d’Accès aux Carrières de la Fonction Publique Territoriale, hospitalière et de l’Etat : un contrat de 1 à 2 ans alternant formation et stage, qui permet aux 16-25 ans de briguer un poste de catégorie C.
Préparez votre avenir Nouveautés et fonctionnement de l’apprentissage
Plus de souplesse dans l’apprentissage Un peu plus de 400 000 jeunes sont actuellement apprentis, mais le nombre de nouveaux contrats baisse. Alors l’Etat réagit. Quand on parle « apprentissage », on pense aussitôt à des jeunes sans qualification ni diplôme. Pourtant, la majorité des apprentis sont déjà diplômés quand ils entrent en contrat. Plus d’un quart sont même bacheliers et briguent des titres du supérieur, du BTS au diplôme d’école d’ingénieurs, en passant par le master pro. Une alternance où la part des étudiants ne cesse d’augmenter, même si beaucoup ne la rejoignent qu’à la fin de leur cursus. Mais, tous niveaux confondus, le nombre de nouveaux contrats a baissé de près de 10 % depuis 2012. Car s’il a toujours été difficile de trouver un employeur, la situation économique complique encore les choses. En réaction, l’Etat met de l’huile dans les rouages du système en officialisant des exceptions. Alors plus de date butoir ; s’il n’a pas encore trouvé de contrat en novembre, un aspirant apprenti peut rester en formation et poursuivre sa recherche. Il a même le droit de signer un CDD de moins d’un an ou un CDI. Et puis l’administration, à commencer par l’Education Nationale, montre l’exemple en proposant davantage de postes dans ses services. Derrière ces modifications, le principe demeure inchangé : alterner périodes en entreprise et périodes passées en cours. Idéal pour les jeunes qui ne se satisfont pas de la théorie et veulent découvrir le terrain plus profondément que lors de stages. Avec l’avantage de perce-
voir un salaire variant, selon l’âge et l’année de formation, de 25 à 80 % du SMIC. Un apprenti est également exonéré de frais de scolarité. En contrepartie, il doit faire face aux frais de transport et de logement inhérents à des études à cheval sur deux sites parfois éloignés.
L’apprenti : un étudiant-salarié Placé sous la tutelle d’un maître d’apprentissage, il a les mêmes droits et obligations que les autres salariés : ponctualité, respect de la hiérarchie, réalisation des tâches confiées. Il doit de surcroît être assidu en cours, se présenter à l’examen et le réussir ; en cas d’échec son CDD ne peut être prolongé qu’une fois. L’étudiant renonce aux vacances universitaires mais bénéficie des congés payés, tickets restaurant, 13e mois et autres avantages (si offerts par son entreprise). Et s’il n’est pas embauché à la fin de son contrat, il peut percevoir des allocations chômage.
Mais la formule n’est pas infaillible. Bon nombre de contrats sont cassés par l’une ou l’autre partie pendant les 2 mois de la période d’essai ; certains apprentis sont déçus par la réalité du métier ou ne supportent pas les contraintes du monde du travail, d’où la nécessité, voire même l’obligationde bien se renseigner en amont sur le métier envisagé. La charge de travail (entreprise + cours) est importante et il est parfois difficile pour certains de concilier les deux univers. L’erreur la plus courante étant de privilégier l’entreprise au détriment des cours. D’autant que les apprentis déplorent souvent l’écart existant entre la théorie et le terrain. Mais ce qui peut être un handicap pour l’examen sera ensuite un avantage dans la vie active.
• Première condition pour être apprenti : avoir fini sa classe de 3e. • Deuxième condition : avoir 16 ans au 31 décembre de l’année scolaire.
L’apprentissage sans le bac : c’est possible.
Près de 3/4 des apprentis préparent un diplôme du secondaire : Certificat d’Aptitude Professionnelle en 2 ans ; bac pro en 3 ans ; Mention Complémentaire en 1 an de plus. La formation théorique se déroule au sein d’un CFA, d’un lycée agricole ou d’un lycée professionnel.
Pour devenir apprenti, il faut trouver une entreprise qui accepte de signer avec vous un contrat d’apprentissage. La démarche de prospection doit être menée assez tôt. Dans votre recherche vous pouvez être aidé par les Chambres de Commerce et d’Industrie, les Chambres de Métiers et de l’Artisanat et les Chambres d’Agriculture.
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Les mots de l’alternance L’alternance est un système de formation dans lequel se succèdent des phases pratiques en entreprise et des phases théoriques en établissement ou en organisme de formation. Ce système réunit 2 types de contrats de travail : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Le contrat d’apprentissage est réservé aux 16-25 ans ayant terminé la 3e. Il permet d’obtenir un diplôme d’Etat, CAP, bac pro, BTS, DUT, licence, master, titre d’ingénieur... Son enseignement théorique est délivré dans les CFA (centres de formation d’apprentis), ainsi que dans les établissements publics ou privés comprenant une UFA (unité de formation par l’apprentissage) ou une SA (section d’apprentissage). Le contrat de professionnalisation est destiné aux 16-25 ans ainsi qu’aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus, aux anciens contrats aidés et aux bénéficiaires de certaines allocations. Il leur permet d’obtenir une qualification professionnelle, initiale ou complémentaire, un titre ou un diplôme professionnels : CAP, bac pro, BTS, Mention Complémentaire, Diplôme des Métiers d’Art... Son enseignement théorique est délivré par les GRETA (groupements d’établissements), les AFPA (associations pour la formation professionnelle des adultes), les SUFC (services universitaires de formation continue), le CNAM (Centre national des arts et métiers), les services formation des grandes entreprises, ainsi que par des organismes privés. www.alternance.emploi.gouv. fr/portail_alternance
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Apprentissage : les adresses en Bourgogne-Franche-Comté Les Chambres de Commerce et d’Industrie CCIR de Bourgogne Place des Nations Unies - 21000 Dijon 03 80 60 40 20 ccir@bourgogne.cci.fr www.bourgogne.cci.fr
CCI de Côte-d’Or Avenue de Marbotte - BP 17440 21074 Dijon 03 80 65 91 00 contact@cci21.fr - www.cci21.fr
CCI de la Nièvre Place Carnot - 58004 Nevers 03 86 60 61 62 cci.58@nievre.cci.fr - www.nievre.cci.fr
CCI de Saône-et-Loire
33 place de la Comédie BP 377 - 39016 Lons Le Saunier Cedex 03 84 24 15 76 contact@jura.cci.fr jura.cci.fr/emploi/competences-rh-apprentissage/emploi/apprentissage
CCI de Haute-Saône 1 rue Victor Dollé Zone Technologia - 70000 Vesoul cedex 03 84 96 71 00 contact@haute-saone.cci.fr haute-saone.cci.fr/emploi/competences/rh/apprentissage/apprentissage
CCI du Territoire de Belfort 1 rue du Docteur Charles Fréry CS 50199 - 90004 Belfort Cedex 03 84 54 54 54 - cci@belfort.cci.fr
Place Gérard Genevès CS 31110 - 71010 Macon Cedex 08 20 30 30 71 www.cci71.fr - m.caradot@cci71.fr
CCI de l’Yonne
CMA de région Bourgogne
26 Rue Etienne Dolet 89015 Auxerre Cedex 03 86 49 40 00 direction@yonne.cci.fr www.yonne.cci.fr
46 boulevard de la Marne BP 56721 - 21067 Dijon Cedex contact@artisanat-bourgogne.fr www.cma-bourgogne.fr/ESPACESJEUNES/ Lecontratdapprentissage.aspx
CCIR de Franche-Comté
CMA Côte-d’Or
46 avenue Villarceau CS 31726 - 25043 Besançon Cedex 03 81 47 42 00 ccir@franche-comte.cci.fr www.franche-comte.cci.fr/formation-emploi/devenir-apprenti
CMA de la Nièvre
46 avenue Villarceau 25000 Besançon 03 81 25 25 25 www.doubs.cci.fr
CDA de Côte d’Or
185 avenue Boucicaut BP 10052 - 71103 Chalon/Saône Cedex 03 85 41 14 41 accueil-s71@artisanat-bourgogne.fr
1 rue des Coulots - 21110 Bretenière accueil@cote-dor.chambagri.fr www.cote-dor.chambagri.fr/formation-et-metiers/maitres-de-stage-ouapprentissage.html
CMA de l’Yonne
CCI du Jura
Les Chambres de Métiers et de l’Artisanat
CCI du Doubs
CMA de Saône-et-Loire
65-69 rue Daubenton BP 37451 - 21074 Dijon Cedex 03 80 63 13 53 accueil-s21@artisanat-bourgogne.fr 18 rue Albert 1er BP 40 - 58027 Nevers Cedex 03 86 71 80 60 accueil-s58@artisanat-bourgogne.fr
56-58 rue du Moulin du Président BP 337 - 89005 Auxerre Cedex 03 86 42 05 89 accueil-s89@artisanat-bourgogne.fr
CMAR de Franche-Comté Valparc, Espace Valentin Est 25045 Besançon Cedex 03 39 21 22 23 contact@artisanat-comtois.fr www.artisan-comtois.com * Antenne Doubs 21 rue de la Préfecture 25000 Besançon 03 83 21 35 35 * Antenne Jura 17 rue Jules Bury 39000 Lons-le-Saunier 03 84 35 87 00 * Antenne Haute Saône 6 rue Victor Hugo - 70200 Lure 03 84 30 59 00 www.cma-70.fr
CMA du Territoire de Belfort 6 avenue de la République 90400 Danjoutin CS 50217 - 90004 Belfort Cedex 03 84 57 30 40 contact90@artisanat-comtois.fr http://212.43.237.182/cmabelfort/Accueil.aspx
CDA de la Nièvre 25 boulevard Léon Blum CS 40080 - 58028 Nevers Cedex 03 86 93 40 00 accueil@nievre.chambagri.fr www.nievre.chambagri.fr
CDA Saône-et-Loire 59 rue du 19 mars 1962 71010 Mâcon Cedex 03 85 29 55 50 accueil@sl.chambagri.fr www.sl.chambagri.fr
CDA Yonne 62 rue Guynemer - 89000 Auxerre 03 86 94 22 22 accueil@yonne.chambagri.fr www.yonne.chambagri.fr/formations-2011/apprentissage.html
CRA Franche-Comté Valparc Espace Valentin est 25048 Besançon Cedex 03 81 54 71 71 accueil@franche-comte.chambagri.fr www.franche-comte.chambagri.fr
CIA Doubs Territoire de Belfort 130 bis rue de Belfort BP 939 - 25021 Besançon Cedex 03 81 65 52 52 chambagri.cda-25@agridoubs.com
CDA Haute-Saône
Chambres d’Agriculture CA de Bourgogne Franche-Comté 1 rue des Coulots - 21110 Bretenière 03 80 48 43 00 accueil@bourgogne.chambagri.fr
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17 quai Yves Barbier BP 20189 - 70004 Vesoul Cedex 03 84 77 14 00 accueil@haute-saone.chambagri.fr
CDA Jura 455 rue Colonel de Casteljau Maison des Agriculteurs - BP 40417 39016 Lons-Le-Saunier Cedex 03 84 35 14 14 accueil@jura.chambagri.fr
Préparez votre avenir Comment se réorienter quand on s’est trompé ?
Le droit à l’erreur Même quand on a bossé son orientation, on n’est pas à l’abri d’une fausse route. Ce n’est pas une catastrophe ; les moyens de changer de voie ne manquent pas. Y compris en cours d’année.
Confrontée régulièrement à ce genre de demandes (un quart des étudiants ratent leur L1), l’université s’est organisée en conséquence. D’abord en scindant ses années en semestres. Ensuite en donnant à des licences voisines (par exemple Droit et Histoire) des matières communes pour permettre aux étudiants de conserver le bénéfice de certaines Unités de Valeur. Afin de ne pas confondre vitesse et précipitation, prenez le temps de consulter le SOIP. Il convient avant tout d’analyser les raisons de vos problèmes. Si le domaine d’étude ne vous plaît pas du tout, à quoi bon en explorer le voisin ? Il ne faudrait pas qu’en passant de Sciences de la vie à Sciences de la terre vous tombiez de Charybde en Scylla. De même si c’est l’organisation ou l’ambiance de travail qui ne vous conviennent pas (par exemple si vous ne vous trouvez pas suffisamment encadré), un changement de filière n’y fera rien.
Des rentrées en cours d’année Idem si la prépa est trop dure, intellectuellement ou psychologiquement ; un cas de figure extrêmement douloureux puisqu’il confronte à l’échec des élèves qui jusque là ne l’avaient observé que de loin. Si vous lâchez prise dans les premières semaines, vous pouvez partir en L1. Auparavant conseillée, l’inscription simultanée dans une université est obligatoire depuis la rentrée dernière. Mais il est préférable de s’accrocher au moins un semestre de façon à engranger la moitié des ECTS (European Credit Transfer System) de l’année. L’idéal étant d’attendre si possible la fin de l’année pour n’en perdre aucun. La réorientation n’en sera d’ailleurs que plus simple, surtout vers une fac avec laquelle votre prépa a signé une convention ad hoc. De même qu’il est possible après avoir validé une L1 de rejoindre directement la 2e année d’un Brevet de Technicien Supérieur ou d’un Diplôme Universitaire de Technologie dans un domaine voisin. Les étudiants se sentant incapables de tenir plus d’un semestre peuvent se tourner vers des écoles qui pratiquent des rentrées décalées entre janvier et mars. On en trouve en particulier dans le commerce, la communication, le social et le paramédical. Mais une chose est sûre : votre réorientation aura plus de chance d’être acceptée si vous présentez un dossier prouvant que malgré vos difficultés vous avez fait preuve de sérieux et d’assiduité. © Fotolia
Premier sentiment : la déception. Parce que la formation ne correspond pas à ce qu’on en attendait ou, encore plus déstabilisant, parce qu’on n’y arrive pas ! Attention, il ne faudrait pas baisser les bras trop vite. A contrario, pas la peine de s’entêter par amour propre. D’autant qu’en s’y prenant rapidement, il y a moyen de ne pas perdre son année. Surtout si vous êtes à la fac.
Toute la vie pour se former Parce qu’on peut vouloir changer de métier ou avoir besoin de se reconvertir ; parce qu’on ne peut pas se reposer sur ses acquis quand le monde bouge si vite ; parce qu’on ne peut pas abandonner ceux qui sont sortis les mains vides du système éducatif, l’Etat encourage les Français à se former tout au long de leur existence. Pour les salariés, l’outil principal est le Compte Personnel de Formation qui, en janvier 2015, a pris le relais du Droit Individuel à la Formation. Désormais, les droits acquis les suivent tout au long de leur carrière, d’un employeur à un autre et même en cas de chômage. Les salariés peuvent compléter le CPF avec d’autres dispositifs. Il y a la période de professionnalisation, destinée aux moins qualifiés. Le Congé de Formation Individuel, qui permet de s’absenter de son poste pour une formation à sa convenance, même sans rapport avec son activité actuelle. Le plan de formation, répondant aux besoins de l’entreprise, qui est suivi sur le temps de travail. Les conditions varient de l’un à l’autre : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13516. Les salariés ont aussi la possibilité de prendre un congé pour mener une Validation d’Acquis de l’Expérience ou un bilan de compétence. Ce système de formation continue est financé par l’Etat, les entreprises, tenues de permettre à leurs salariés de se former sur leur temps de travail, et les régions qui fixent les politiques de formation en fonction des priorités économiques et sociales sur leurs territoires. Les non salariés (agriculteurs, artisans, indépendants) peuvent également se former, grâce aux contributions qu’ils versent aux organismes collecteurs.
Améliorer son employabilité On compte près de 50 000 organismes de formation. Les sociétés privées réalisent 80 % de l’activité, un marché juteux sur lequel, faute de contrôle, on ne rencontre pas que des entreprises fiables. Attention, donc. Parmi les acteurs les plus sérieux, différents organismes publics : les GRETA, dépendant de l’Education Nationale, les établissements agricoles, dépendant du ministère de l’agriculture, les SUFC et le CNAM qui préparent à des diplômes supérieurs. Sans oublier les organisations et associations parapubliques : les AFPA, relevant du ministère de l’emploi, et les services spécialisés des chambres de commerce, de métiers et d’agriculture. Ces organismes délivrent aussi leur enseignement aux plus de 25 ans éloignés du monde du travail. Principal outil pour permettre à ces populations fragiles de découvrir l’entreprise ou d’y revenir : le Contrat de Professionnalisation. Il s’adresse aux demandeurs d’emploi, aux bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active, de l’Allocation de Solidarité Spécifique ou de l’Allocation aux Adultes Handicapés, ainsi qu’aux anciens signataires d’un contrat aidé. Par le biais de l’alternance, le CP permet d’obtenir un titre professionnel, un Certificat de Qualification Professionnelle ou un diplôme professionnel. Objectif : mettre le pied à l’étrier aux personnes désarçonnées par la vie.
http://www.emploi.gouv.fr/dispositif/contrat-professionnalisation
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Les différentes filières Perspectives professionnelles à terme
CPGE : des obstacles en guise de tremplins « Prépa », c’est comme si on voulait leur donner un petit nom affectueux pour les rendre moins inquiétantes. Les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles commandent les principales voies vers l’excellence. Chaque année 40 000 élèves entrent dans une CPGE. Il en existe 17 en tout : 7 scientifiques (alliant math, physique, biologie, ingénierie ou technologie), 5 économiques (gestion ou commerce avec options sciences et technologie) et 5 littéraires, parmi lesquelles la prépa à l’école d’officier de St-Cyr et celle menant à l’Ecole des chartes. Mis à part ces deux-là, toutes les autres permettent de préparer l’entrée dans différentes « grandes écoles ». Pas de diplôme au terme d’une CPGE mais 120 ECTS, utiles pour continuer son cursus si on a échoué aux concours. Point pratique qui a son importance, les ¾ des classes préparatoires aux grandes écoles sont publiques et ne coûtent que les frais d’inscription universitaires. La prépa se fait en 2 ans. Les élèves souhaitant tenter à nouveau les concours peuvent doubler leur 2nde année ; c’est le cas pour 11 % en éco, 30 % en sciences et en khâgne. En revanche, pas de redoublement à mi-parcours, sauf motif exceptionnel. Voilà pourquoi 17 % des prépas éco, 18 % en sciences et 35 % en littéraire se réorientent à la fin de la 1ère année. Depuis cette rentrée, les élèves doivent s’inscrire simultanément à l’université, afin de pouvoir se replier en cas de difficultés pendant l’année.
Importante charge de travail et constance Si les classes préparatoires sont installées dans les lycées, l’ambiance n’y a rien à voir avec celle des Terminales. Les élèves de CPGE sont soumis à un rythme de travail et à des contrôles incessants qui ne laissent que peu de place à autre chose qu’aux études. L’enseignement est théorique, sans stage ni alternance. Dans les prépas économies
et sciences, on demande aux élèves de retenir une masse considérable de connaissances plutôt que de se montrer créatifs ou originaux. Un bachotage2 qui rebute nombre de sujets pourtant brillants. L’admission en CPGE se fait via APB. Les élèves sérieux, organisés et opiniâtres ont leurs chances ; présenter un bon dossier scolaire est donc crucial. Il faut également avoir une bonne résistance psychologique puisque, dans un contexte de compétition exacerbée, des éléments considérés jusque-là comme brillants peuvent se trouver en difficulté, voire en fin de classement. Ceux qui arrivent à tenir le rythme sortent de prépa avec un bagage considérable et des facultés de travail et d’endurance renforcées. À tel point que certains se plaignent ensuite de ne plus apprendre grand chose dans les écoles où ils sont entrés, et même de ne plus suffisamment travailler ! Reste que si les CPGE sont requises pour les Ecoles Normales Supérieures, elles ne sont plus les passages obligés pour entrer dans les autres grandes écoles. Celles-ci recrutent de plus en plus d’étudiants passés par d’autres voies, titulaires par exemple de DUT, BTS ou L2 ; une façon de diversifier les profils. A noter que les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), sur 3 ans au lieu de 2, destinées aux bacheliers professionnels de spécialités tertiaires ou industrielles, s’ajoutent depuis peu aux nombreuses prépas réservées aux meilleurs élèves issus de bacs généraux ou technologiques (pour plus d’informations : http://www.onisep.fr/ Choisir-mes-etudes/Apres-le-bac/ Que-faire-apres-le-bac/Que-faireapres-un-bac-pro/Des-classes-prepa-speciales-bacs-pros)
Horizons plus ou moins dégagés Avant de s’engager dans une voie, autant savoir où elle mène. Petit panorama des métiers qui vont recruter et de ceux qui s’apprêtent à perdre des emplois. Commençons par tordre le cou à une idée reçue : non, le commerce, le BTP, la vente et même l’industrie n’ont pas cessé de recruter. Même si certains secteurs sont en crise, l’industrie compte encore 3,5 millions de salariés. Les entreprises cherchent en particulier des candidats bac +2, +3, +5. Dans la foulée de la COP 21, plus qu’une mode, le « verdissement » de l’économie est une nécessité. Le secteur du développement durable devrait créer 600 000 postes d’ici à 2020 selon le Conseil d’Orientation pour l’Emploi. Et pas seulement dans les entreprises spécialisées comme celles de l’assainissement. La construction, par exemple, a besoin de techniciens et d’ingénieurs pour s’adapter à la demande de « durable ». Parallèlement, la numérisation de l’économie s’accélère. Le cloud, les mégadonnées, les objets connectés et la robotique s’insinuent chaque
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Les différents types de prépas, leurs fonctionnements
jour dans le quotidien et nécessitent la formation de spécialistes. Transformé par l’e-commerce, la mondialisation et les préoccupations écologiques, le secteur transport et logistique sort de la crise. Le développement des lignes intérieures de passagers devrait créer des postes de chauffeurs de car. Les entreprises du secteur prévoient de recruter à bac+2, +3, +5. Cependant, elles forment toujours leurs salariés, offrant des perspectives d’évolution de carrière aux personnels peu qualifiés.
Le revers de l’automatisation et de l’informatisation Autre secteur qui offre à ces dernières de bonnes perspectives : l’économie sociale et solidaire. Avec une démographie marquée par l’augmentation du nombre de personnes âgées et d’enfants, on aura besoin d’aides à domicile, d’auxiliaires de vie, d’aides-soignants, d’assistants maternels, de travailleurs sociaux, d’animateurs, d’éducateurs... Sans oublier les services à la personne assurés par les entreprises du secteur marchand. Le CREDOC estime à 114 000 les embauches annuelles. Un secteur soumis cependant aux variations des budgets publics... Tout comme l’enseignement et la formation qui bénéficient à la fois de la priorité donnée par le gouvernement et des très nombreux départs à la retraite qui se profilent. Après des années de res-
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triction, les places au concours sont reparties à la hausse : 25 000 postes en 2015, 30 000 prévus en 2016 et 2017, avec des conditions de formation améliorées et des promesses de revalorisation des métiers car les candidats ne se bousculent pas... En revanche certains secteurs semblent bouchés. Et malheureusement, ce sont souvent ceux qui font rêver. Par exemple le journalisme, touché par une crise de mutation, tant technologique qu’économique, génératrice de précarité. On parle même aujourd’hui de « robots » pour rédiger certains articles. Autres professionnels menacés par l’automatisation ou l’informatisation de leurs tâches, les caissiers et les secrétaires et personnels administratifs des entreprises. Comme les ouvriers sans qualification de l’industrie.
Les différentes filières Les métiers qui recrutent maintenant
Les écoles de commerce
Des places à prendre
Le business à bonne école
Vous allez arriver sur le marché de l’emploi ? Des secteurs recrutent. Certains manquent même de bras.
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Parmi les 150 écoles de commerce, vous devez d’abord trouver la bonne à faire. Ne vous fiez pas à leur dénomination, les écoles de commerce ne forment pas que des commerciaux.
560 727, c’est le nombre de CDI et de CDD de plus de 6 mois qui, selon le MEDEF, ont été proposés par les entreprises au 2e trimestre 2015. Les candidats les plus recherchés étaient alors les employés et agents de maîtrise de l’hôtellerie et de la restauration (55 000 offres), les cuisiniers (35 000) et les conduc-
teurs de véhicule (32 000). Un peu derrière, on trouvait les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie (23 800), puis les commerciaux et technico-commerciaux (23 500). 66 204 de ces postes, soit 12 %, n’ont pas été pourvus. Le bâtiment se distingue : 45 % des 7 500 offres concernant un ouvrier qualifié du gros œuvre et 20 % des 7 950 offres concernant un ouvrier qualifié du second œuvre n’ont pas trouvé de réponse adaptée. Pour les artisans et ouvriers artisanaux, ce sont 22 % des 9 200 emplois vacants qui n’ont pu être pourvus. 16 % pour les 6 450 administratifs et commerciaux des transports et du tourisme. On notera aussi que 15 % des 14 600 recherches d’un agent de gardiennage et de sécurité sont demeurées vaines. Dans ce secteur, la tension n’est pas près de baisser car après les attentats de novembre, les commerces et les grandes entreprises ont décidé de renforcer leur sécurité. Autre opportunité professionnelle liée à ces évènements : le recrutement sur 2 ans de 5 000 policiers et gendarmes, de 1 000 douaniers, et de 2 500 agents de l’administration pénitentiaire et des services judiciaires.
Elles préparent leurs élèves à occuper des postes de cadres et de dirigeants : contrôle de gestion, achats, vente, logistique, finance, RH, communication, etc. Leurs enseignements couvrent donc ces champs de compétence : économie, comptabilité, marketing, négociation, droit des affaires, finance, etc. Forcément, elles sont ouvertes sur le monde de l’entreprise. Tout d’abord par l’intermédiaire des professeurs qui sont pour nombre d’entre eux des professionnels, souvent en activité. Également grâce à des stages, parfois même des CDD. Elles sont aussi ouvertes sur « l’international » ; les élèves sont encouragés à passer les frontières pendant leur cursus. Objectif : préparer des professionnels opérationnels dès leur sortie. La plupart des écoles proposent des entrées à bac 0, pour des études de 5, 4 ou 3 ans (les Bachelors). Une vingtaine d’établissements, dont les plus renommés (HEC, ESSEC), délivrent un grade de master au terme d’un programme « grande école » en 3 ans, parfois 4. Il est accessible après une prépa économique et commerciale. Pour diversifier le profil des élèves, certains proposent une admission parallèle avec un diplôme bac+2 ou plus dans un domaine extérieur au commerce.
Dans tous les cas, le concours est obligatoire. Il comprend un test d’anglais, généralement un résumé de texte et des questions de logique, parfois de la culture générale et une autre épreuve. Parmi les reçus, quelques L et STMG, mais surtout des ES et des S, la proportion de ces derniers s’élevant avec le niveau de sélection. Attention, la plupart des concours sont payants (jusqu’à 450 €). Par ailleurs, ces établissements, privés, ont des frais de scolarité élevés : une donnée importante à étudier avant de s’engager. Notez que l’ICN Nancy, l’ESC Dijon et l’EM Strasbourg, faisant partie elles aussi des écoles supérieures de commerce, sont moitié moins chères et ont limité la hausse de leurs tarifs. Pour faire son choix entre des établissements moins renommés, il faut calculer le rapport qualité/prix. D’abord vérifier s’il est reconnu par l’Etat ; c’est d’ailleurs la condition pour percevoir sa bourse. Notez que les boursiers sont souvent exonérés de frais de concours et bénéficient parfois de réduction sur ceux de scolarité. Voir ensuite si le ministère a accordé son visa à certaines de ces formations. Le grade de master et l’appartenance à la Conférence des grandes écoles sont d’autres gages. On peut aussi consulter les labels, français et internationaux, mais ils sont de valeurs inégales. Quant aux palmarès des journaux, il se basent en général sur des données fournies par les écoles et pas toujours vérifiées. © Olivier Le Moal / Fotolia
Source : www.observatoire-tec.fr/tec/tendances-emploi
Critères de choix
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Les métiers de la banque
Banque : des métiers qui comptent A l’automne dernier, les fermetures d’agences annoncées par plusieurs enseignes connues ont fait la une des journaux. Pourtant le secteur recommence à recruter. Sonnées par la crise de 2008, les établissements bancaires avaient réduit la voilure mais ils reprennent du poil de la bête avec 31 000 embauches en 2013, 35 000 en 2014. Les banques de détail, qui représentent les gros effectifs, profitent des départs à la retraite des baby-boomers pour se restructurer : moins d’employés aux guichets, plus de commerciaux chargés de “conseiller” les clients en matière de crédit et de placements. Voire d’assurance : un segment convoité. Dans les coulisses, les techniciens du « back office » traitent les opérations bancaires et boursières, gèrent les contrats, assurent le fonctionnement des opérations en ligne et la sécurité numérique. Sur des effectifs moins importants, les banques de financement et d’investissement ont, en proportion, besoin de davantage de salariés expérimentés. Principalement pour leurs grands comptes : des commerciaux, des experts en financement structuré, en gestion des risques, ainsi que des spécialistes de la réglementation. Sans oublier les professionnels des marchés financiers :
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juristes et actuaires. Elles proposent à leurs cadres des rémunérations très attractives, proches du niveau d’avant la crise. Dans ce secteur, les nouveaux talents sont séduits par des acteurs en plein boom, fonds de private equity et jeunes pousses de crow-funding. Quant aux meilleurs élèments, l’étranger leur offre de belles perspectives.
Développer son crédit Premier niveau d’accès à l’embauche : les BTS (“banque particuliers”, “négociation et relation clients”, “informatique de gestion”). Suivent les DUT (“techniques de commercialisation”, “gestion des entreprises et des administrations”), le bachelor “banque et assurances” et les licences pro. A noter que les sociétés bancaires privilégient depuis longtemps l’alternance, il est donc relativement aisé pour les bacheliers de trouver un contrat. En la matière, le principal acteur est le Centre de Formation de la Profession Bancaire, avec ses antennes à Reims, Troyes, Dijon, Besançon, et ses délégations régionales à Nancy et Strasbourg qui proposent des formations allant jusqu’à bac+5.
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C’est d’ailleurs le niveau requis pour les postes de cadres, les fonctions de siège, le conseil aux grands comptes, la banque de financement et d’investissement. Magistere, masters et masters pro se préparent à l’université, en écoles de commerce ou d’ingénieurs, en Institut Universitaire Professionnels, voire en Institut d’Etudes Politiques. Parmi ces cursus très variés, certains sont très recherchés : les spécialistes des mathématiques financières et les doubles profils ingénieurs-finance. Pour trouver leurs nouvelles recrues, qu’elles soient juniors ou seniors, les établissements n’hésitent pas à chasser sur les réseaux sociaux, mais ils multiplient les tests et les entretiens. Un examen des candidatures aussi pointilleux et exigeant que celui des demandes de prêt...
Les différentes filières Musique, danse, chant, théâtre
Les études d’art plastique
Parce que le spectacle doit vivre !
Au doigt et à l’œil Pour vivre de son art, il faut avoir non seulement une créativité aiguisée par la connaissance de son domaine, mais aussi la sûreté du geste appuyée par la maîtrise des nouveaux outils.
A l’heure où les terroristes ont choisi de s’attaquer à des musiciens et à leur public, la pratique de l’art est promue au rang d’acte de résistance. Raison de plus pour vouloir vivre de sa passion.
Les lauréats des CNS de Musique et de Danse de Paris et de Lyon deviendront solistes, chorégraphes ou rejoindront des corps de ballets prestigieux. Le CNS des Arts Dramatiques de Paris - le fameux « Conservatoire » - délivre à 30 comédiens (pour 1 500 candidats !) un enseignement éclectique qui mêle jeux, dramaturgie, mise en scène, chant, danse et musique. Son concours est ouvert aux 18-24 ans justifiant de 2 années de cours dans une école de théâtre. Moins connue du public, l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Lyon forme des professionnels de l’écriture, de la scénographie, des costumes, de la lumière, du son, de la direction technique et même de l’administration.
Théâtre à Strasbourg et musique à Nancy Tout aussi sélectif, mais plus proche géographiquement, l’Ecole Supérieure des Arts Dramatiques de Strasbourg - formée autour du TNS - réunit au sein d’un même groupe une vingtaine d’apprentis dans ces carrières complémentaires. Attention : prochaines inscriptions pour le concours en décembre 2016. Dans ce secteur qui fait rêver, les écoles privées sont nombreuses. Beaucoup ne sont que des miroirs
DMA et BTS sont préparés dans les lycées, les Ecoles Supérieures d’Arts Appliqués et les écoles privées sous © Alexander Yakovlev / Fotolia
La plupart des comédiens, musiciens, danseurs et chanteurs font leurs débuts dans les conservatoires, petits et grands, qui maillent le territoire national. Ensuite ils pratiquent assidûment leur art au sein des troupes, chorales, fanfares et orchestres. Au delà du nécessaire talent, c’est le travail personnel et l’implication constante qui permettent d’intégrer, sur concours et sur dossier, l’un des trois Conservatoires Nationaux Supérieurs pour y préparer, en 3 à 5 ans selon les disciplines, les Diplômes Nationaux Supérieurs. Des graals presque inaccessibles.
Si vous préférez la pratique à l’abstraction et si vous cherchez à entrer rapidement dans le monde du travail, deux diplômes bac+2 sont faits pour vous. Inspiré des savoir-faire traditionnels, le Diplôme des Métiers d’Art s’articule autour de 13 spécialités : bijou et joyau, horlogerie, décor architectural, facture instrumentale... Le BTS des arts appliqués s’organise, lui, autour de 6 domaines plus actuels : design graphique, de produit, de communication, espace et volume...
aux alouettes, d’autres se reposent sur des lauriers fanés. Quelques cours demeurent cependant des valeurs sûres qui permettent de bien préparer les concours majeurs, voire de s’en passer. Parmi ces maisons « sérieuses », la Music Academy International de Nancy. La MAI s’est forgé une solide réputation grâce à ceux de ses élèves qui brillent dans les télé-crochets et à ceux, plus nombreux, qui deviennent des professionnels recherchés dans le milieu. Reste qu’on peut néanmoins percer en autodidacte talentueux. Voire à force de persévérance, car les carrières dépendent du travail, de la capacité à se créer un réseau... et de la chance. Alors les artistes professionnels doivent être prêts à endurer une galère où le statut d’intermittent, malgré son abaissement continu, représente encore une terre promise.
contrat qui tous recrutent sur dossier, entretien et présentation de travaux personnels. Les bacheliers de la série Sciences et Technologie du Design des Arts Appliqués postulent directement. Les autres, moins avancés en enseignement artistique et en histoire de l’art, doivent d’abord suivre l’année de Mise À Niveau en Arts Appliqués, mais leur bagage général les aidera par la suite. En 3 années de plus, les titulaires de BTS et DMA peuvent obtenir le Diplôme Supérieur en Arts Appliqués (graphisme, mode, produit ou espace), niveau bac+4.
De la technique à la création Pour qui souhaite une formation plus théorique, il existe deux diplômes bac+3. Le Diplôme National des Arts et Techniques, proposé par 6 établissements (dont l’Ecole Supérieure d’Art de Lorraine, site d’Epinal) vise une entrée directe dans l’entreprise. Son cousin, le Diplôme National d’Arts Plastiques, en art, ou design ou communication, préparé dans 26 établissements (dont l’Ecole Supérieure d’Art de Lorraine, site de Metz et l’Ecole Nationale Supérieure d’Art et de design de Nancy) est le plus souvent une étape vers le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique. Ce titre bac+5 est aussi accessible avec un master en art. Réunissant stages en entreprise et élaboration d’un projet personnel, le DNSEP forme des créateurs autonomes capables de diriger une équipe. Notez que DNAT et DNAP
Mais on peut aussi vivre de son art sans être une vedette : choriste, musicien d’orchestre et, surtout, enseignant. Dans un conservatoire ou dans une école, publique, associative ou privée, quoi de plus noble, en fin de compte, que d’aider les autres à réaliser leur rêve ? Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 14
autorisent à tenter les concours de professeur d’arts plastiques. Et puis il y a les 3 écoles nationales supérieures parisiennes : l’ENSBA (les « Beaux-Arts »), l’ENSAD (les « Arts déco ») et l’ENSCI (les « Ateliers de Paris ») qui délivrent chacune son diplôme bac+5. Elles sont ouvertes aux bacheliers par le filtre d’un concours, d’où le recours fréquent à une classe prépa. Les écoles publiques sélectionnent elles aussi. Quant aux écoles privées, elles présentent une large palette dans la sélection comme dans l’enseignement, avec un coût souvent élevé. Elles ne délivrent pas de diplôme national mais des brevets « maison ». Le point commun à l’ensemble de ces établissements, c’est que les candidats y sont jaugés avant tout sur leur profil : qui ils sont et ce qu’ils ont déjà réalisé. Leur talent, en quelque sorte.
Les écoles d’art en Bourgogne-Franche-Comté Dijon Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique en Bourgogne
CRR Dijon + CRR du Grand Chalon + Université de Bourgogne
Quetigny
ChalonAvenir et réussite sur-Saône (Privé)
• MAN privée pour BTS Arts appliqués • BTS Design de mode textile et environnement, opt mode
Conservatoire à Rayonnement Régional • CEM • CET
• DE Professeur de musique
• BTS Design d’espace
• DEC
• DNSMP, spé Direction (ensemble instrumental et vocal), spé Interprétation (instrumental, vocal, musique ancienne, jazz)
• BTS Design graphique, opt Communication et médias imprimés
• DEM
• L3 Musicologie, parc Pratique musicale spécialisée
Conservatoire à Rayonnement Régional • CEM • CET • DEC • DEM • CEC
UFR Sciences humaines • L3 Musicologie, parc Musique et musicologie • M2 Musicologie, parc recherche Musicologie de la création et performance, parc pro Création et interprétation
École Nationale Supérieure d’Arts • CEAP • CESAP • DNA / DNSEP, opt Art, opt Design
IUT • L3 Pro Aménagement du paysage, spé Infographie paysagère
Beaune École des beaux-arts • Année préparatoire aux concours des ESA
Longchamp Lycée Henry Moisand • BTS Concepteur en art et industrie céramique
Nevers Conservatoire à Rayonnement Départemental • CEM • DEM (Chant, formation chant, instrumental, musiques traditionnelles)
Lycée de la communication Alain Colas • MANAA • BTS Design de produits • BTS Design graphique, opt Communication et médias imprimés • BTS Design d’espace • DSAA Design, men Espace, men Graphisme, men Produit
Le Creusot Centre universitaire Condorcet • L3 Pro Activités culturelles et artistiques, spé Développement et gestion des activités physiques artistiques (danse, arts du cirque, arts de la rue et arts martiaux)
Autun Lycée Bonaparte • MAN pour les DMA • FCIL Restauration de meubles anciens • BTS Développement et réalisation bois • DMA Arts de l’habitat, opt Décors et mobiliers
• CEC
École Média Art Fructidor • DNA/DNSEP opt Art
IUT • L3 Pro Techniques et activités de l’image et du son, spé Conception et création multimédia
Mâcon Conservatoire à Rayonnement Départemental • CEC • CEM • DEC • DEM
Auxerre Conservatoire à Rayonnement Départemental
• DNSEP opt Communication (men Arts numériques, men Communication graphique, men Design graphique et multimédia, men Didactique visuelle, men Editions, men Illustration, men Intermédias)
CFA académique Montjoux
Lycée St-Jean (Privé)
Montbéliard
• Prépa aux ESA
Lycée Pasteur
• CEC
• MANAA
• CEM • DEM
• BTS Design graphique, opt Communication et médias imprimés
Besançon
• DMA Régie de spectacle, opt Lumière
Institut Supérieur des Beaux-Arts
Conservatoire à Rayonnement Régional
• DNA opt Art (men Design graphique et multimedia, men Espaces spécifiques, men Images animées) • DNA opt Communication (men Illustration, graphisme, scénographie, men Images animées) • DNSEP opt Art (men Art céramique, men Création numérique, men Design graphique et multimédia, men Editions, men Espaces corps, men Espaces spécifiques, men Formes-langages, men Volume, peinture, moulage et gravure)
• BTS Design graphique (opt Communication et médias imprimés, opt Communication et médias numériques)
Lycée Jules Viette • BTS Métiers de l’audiovisuel (opt Métiers du son, opt Métiers du montage et de la postproduction, opt Technique d’ingénierie et exploitation des équipements, opt Gestion de la production )
Dôle
• CEM
Conservatoire départemental
• DEC
• DEM
• DEM
Lycée Pasteur Mont-Roland (Privé)
• CEC
• DET • Diplôme de cycle concert
Lycée Claude Nicolas Ledoux • BTS Agencement de l’environnement architectural • BTS Design d’espace
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• DT Métiers du spectacle, opt Techniques de l’habillage • DMA Costumier réalisateur
Moiransen-Montagne Lycée professionnel Pierre Vernotte • MAN aux DMA • DMA Arts de l’habitat, opt Décors et mobiliers, spé Ebénisterie
Morteau Lycée Edgar Faure • DMA Horlogerie
Belfort École d’art Gérard Jacot (Privée) • Prépa aux ESA
Les différentes filières Les métiers et les études pour internet
Les études pour devenir ingénieur
Ingénieur : idéal personnalisé
Peut-on continuer à apprendre comme on le faisait hier pour forger les outils du monde de demain ? Aux côtés des établissements classiques, de nouvelles écoles et de nouveaux modèles sont en pleine éclosion.
Le palmarès des écoles d’ingénieurs, c’est un peu comme celui des villes où il fait bon vivre : un “marronnier” à succès... qui ne nous apprend pas grand chose ! Car les possibilités et les aspirations de chacun sont tellement différentes qu’il faut surtout trouver le projet d’étude qui correspond aux siennes.
Dès lors, pas étonnant que le portail gouvernemental dédié (http://www. metiers.internet.gouv.fr) recense plus de 73 métiers différents, classés en 7 grandes familles : communication et marketing, conception et gestion de projet, formation et as-
sistance, infrastructure et réseaux, interface et création numérique, production et gestion de contenu, programmation et développement.
Certains sont des déclinaisons de métiers préexistants, comme journaliste en ligne ou acheteur d’espace publicitaire web, et ne nécessitent pas de bagage technique très approfondi. D’autres, en revanche, sont nés avec le réseau mondial, comme l’expert en cybersécurité, l’administrateur réseau ou l’assistant vidéoludique. Selon le niveau de technicité requis, ils ne s’adressent bien évidemment pas au même profil et impliquent des formations très différentes.
Numérique au programme Il est pratiquement impossible de trouver une formation diplômante sans le bac. Les spécialités Informatique et Sciences du Numérique, en série S, et Système d’Information et Numérique, en série STI2D, permettent une approche précoce mais ne sont pas indispensables. Pour répondre aux sollicitations actuelles, les établissements établis se sont adaptés en proposant une quantité de formations que sanctionnent des diplômes de bac+2 à bac+6, du BTS au mastère en passant par le bachelor, le DNAP et le diplôme d’ingénieur. Citons par exemple le master « création de projets numériques » de l’université de Metz et la licence pro « Cyberdéfense, anti intrusion des systèmes informatiques » de l’IUT de Maubeuge, qui forme des hackers destinés à contrer le piratage.
La demande favorise bien sûr la création de nouvelles écoles privées dont, faute de recul, il est difficile d’estimer la valeur. Mais ce bouillonnement est surtout l’occasion de voir foisonner des initiatives innovantes. Par exemple la Web@cadémie qui permet aux jeunes de 18 à 25 ans dépourvus du bac de devenir développeurs ou intégrateurs web grâce à un cursus gratuit. Ou l’Ecole 42, fondée par Xavier Niel, le médiatique patron de Free, qui propose aux 18-30 ans de se former gratuitement à la programmation durant 3 à 5 ans. Ou encore la formation rémunérée que Simplon.co offre à des jeunes des quartiers populaires pour les aider à créer leur start-up. Autant d’initiatives que l’Etat veut fédérer, avec d’autres encore, grâce au label « La grande école du numérique ».
2 mois après l’obtention de leur diplôme, 60 % des ingénieurs millésimés 2014 travaillaient déjà. 2 ans plus tard, ils étaient 80 % à avoir un emploi, les 3/4 en CDI. Voilà qui vaut la peine de faire des efforts pour arriver au bout des 5 années d’études minimum du cursus. On compte 200 écoles aux profils différents et complémentaires. Les unes organisent des formations généralistes qui ne se spécialisent qu’en 4e ou 5e année ; parfait pour les candidats qui n’ont pas un projet tout à fait précis ou qui veulent garder une approche globale. Ceux qui au contraire savent exactement quelle branche, voire quel métier ils souhaitent, trouveront des écoles spécifiques. Autre critère de choix : le coût de l’inscription annuelle. 610 € pour la plupart des écoles publiques, jusqu’à 9 000 € dans le privé. En revanche, l’étudiant peut gagner de l’argent en réalisant une partie de son parcours en tant qu’apprenti. Avec 40 000 nouveaux étudiants chaque année, l’ingéniorat n’est pas réservé à l’élite des bacheliers S, monopolisés par les établissements les plus réputés : X, Centrale, les Arts et Métiers, etc. Aux sujets irréguliers ou uniquement doués en sciences, les autres écoles privilégient les élèves sérieux avec un profil homogène. Et les têtes de classe des séries STI2D et STL, voire STAV, ont toute
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leur place. 28 % des reçus sont des filles, mais surtout parce que cellesci postulent moins que les garçons. Elles sont cependant de plus en plus nombreuses.
Des accès à tous les étages Comment accéder aux écoles ? Par la sélection, sur dossier et examen. Certaines ont organisé des concours communs (par exemple les 75 établissements du concours e3a). La moitié des écoles recrutent à bac 0, mais les « simples bacheliers » ne représentent que 30 % de tous les entrants. Ils suivent alors 2 années préparatoires, soit intégrées au sein de l’école (les ENI par exemple), soit dans un cycle commun à plusieurs établissements (notamment les Polytech et les écoles de chimie de la Fédération Gay-Lussac). 41% des aspirants ingénieurs passent 2 ou 3 ans dans une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (c’est le débouché principal des CGPE) pour tenter d’entrer en 3e année, aussi nommée “1ère année du cycle d’ingénieur”. Certains établissements acceptent en 4e année des candidats titulaires d’une licence ou d’un master, en 3e année des titulaires d’un DUT ou d’un BTS ; des classes Adaptation Techniciens Supérieurs peuvent les aider à avoir le concours. Mais il est possible d’occuper un poste d’ingénieur sans passer par une de ces écoles ; les entreprises recrutent parfois des masters scientifiques. Autre cursus atypique : 7% des ingénieurs diplômés préparent une thèse. Docteurs, ils seront chercheurs dans le privé ou le public, et pourront même enseigner à l’université. © vege / Fotolia
Il nous est difficile aujourd’hui de trouver des domaines du quotidien où n’intervient pas internet. Le web est sorti des ordinateurs et des tablettes pour gagner les smartphones et la kyrielle d’objets connectés qui se multiplient autour de nous et se proposent de nous assister dans chacune de nos activités, de la gestion de notre maison à la surveillance de notre santé, en passant par la conduite de notre automobile.
© olly / Fotolia
Web : la formation en plein foisonnement
en Bourgogne-Franche-Comté Pour devenir ingénieur, il faut au minimum 5 ans d’études supérieures. On peut intégrer certaines écoles dès leur 1ère année (1ère année du cycle préparatoire) mais la plupart ne recrutent qu’en 3e année (1ère année du cycle d’ingénieur). Plusieurs écoles proposent une formation en apprentissage, certaines s’y cantonnent.
Recrutement dès le niveau bac
UTBM
• Adm en 3e année sur concours commun polytechnique pour CPGE, dossier pour DUT et BTS, concours national math ou physique pour L2 scientifiques et technologiques.
ESIREM
• Forme à 5 spécialités : Energie, Informatique, Systèmes industriels, Mécanique, Mécanique et ergonomie.
• Adm en 4e année sur dossier pour M1.
• Adm en 1ère année sur sélection commune aux universités de technologie sur dossier et entretien pour bac S, STI2D ou STL avec mention, dossier pour math sup, L1 et PACES.
www.ens2m.fr
École supérieure d’ingénieurs de recherche en matériaux et infotronique, à Dijon • Orientation Matériaux-développement durable et Informatique et électronique. • Adm en 1ère année sur concours GEIPI Polytech pour bac S. • Adm en 3e année sur concours Polytech pour CPGE, concours ATS, banque d’épreuves DUT-BTS de l’ENSEA, dossier et entretien pour bac+2.
Université de technologie de Belfort-Montbéliard, à Belfort
• Adm en 3e année par sélection commune aux universités de technologie sur dossier et entretien de motivation pour bac+2. • Adm en 4e année par sélection commune aux universités de technologie sur dossier et entretien de motivation pour M1.
• Adm en 4e année sur dossier et entretien pour M1.
• Possible aussi en apprentissage en 3e année avec l’ITII Bourgogne
esirem.u-bourgogne.fr
• Spécialités Mécanique et Informatique.
AgroSup Dijon
• Adm sur dossier, épreuve et entretien pour L2, BTS ou DUT du domaine.
Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l’alimentation et de l’environnement, à Dijon et Pouilly • Au moment de son inscription, chaque étudiant choisit l’une des 2 spécialités (Agronomie ou Agroalimentaire) qu’il suivra durant son parcours. • Adm en 1ère année sur concours Geipi Polytech puis entretien ou épreuve écrite pour les bac S. • Adm en 3e année sur concours banque Agro-Véto pour CPGE, ENITA pour bac+2.
www.utbm.fr
Recrutement à minimum bac + 2 Arts et Métiers ParisTech Cluny Ecole nationale supérieure d’arts et métiers
www.agrosupdijon.fr
• Forme des ingénieurs généralistes, concepteurs et réalisateurs, en génie mécanique et génie industriel.
ISAT
• Adm en 3e année sur concours pour CPGE, ATS, DUT et BTS.
Institut supérieur de l’automobile et des transports, à Nevers • En 3e année, 2 départements : Energies et moteurs, Mécanique et ingénierie des transports. • Adm en 1ère année sur concours Geipi Polytech puis entretien ou épreuve écrite pour les bac S et STI2D. • Adm en 2e année sur dossier et entretien pour certains BTS. • Adm en 3e année sur concours Polytech pour CPGE, banque d’épreuve des concours communs polytechniques pour math spé TSI, dossier et entretien pour bac+2. • Possible en apprentissage en 3e année avec l’ITII Bourgogne • Spécialité Conception mécanique (re-conception par l’innovation technologique) • Adm sur dossier et entretien de motivation pour bac+2 technologiques. www.isat.fr
www.ensam.eu/Campus-et-instituts/Campus-Cluny
Arts et Métiers ParisTech Chalon-sur-Saône
• Adm en 5e année pour les élèves du réseau Polyméca.
ISIFC Génie bio-médical Institut supérieur d’ingénieurs de Franche-Comté, à Besançon
• Forme des ingénieurs spécialisés en dispositif médical grâce à une triple culture technique, réglementaire et médicale. • Adm en 3e année sur concours Polytech ou dossier et entretien pour CPGE, dossier et entretien pour bac+2. • Adm en 4e année sur dossier et entretien pour M1. //isifc.univ-fcomte.fr
Recrutement à bac + 2 Uniquement par apprentissage
ITII Bourgogne / UFR Sciences et techniques de l’université de Bourgogne Spécialité génie industriel, pilotage des usines à Auxerre
• Adm sur concours, dossier et entretien pour bac+2 technologique. www.itiibourgogne.com/ingenieur-gi-itiibourgogne.html
ITII Franche-Comté / ENSMM
Institut des techniques d’ingénieurs de l’industrie de Franche-Comté à Besançon
Ecole nationale supérieure d’arts et métiers
• Forme à 2 spécialités : Mécanique et Microtechniques et design.
• Forme des ingénieurs généralistes, concepteurs et réalisateurs, en génie mécanique et génie industriel.
• Adm sur dossier, épreuve et entretien pour BTS ou DUT.
• Adm en 3e année sur concours pour CPGE, ATS, DUT et BTS.
ITII Franche-Comté / UTBM
http://www.ensam.eu/Campus-et-instituts/ Institut-Chalon-sur-Saone
ENSMM
École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques de Besançon • Forme des ingénieurs dans le domaine des systèmes mécatroniques et microsystèmes.
Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 17
www.itii-franche-comte.org
Institut des techniques d’ingénieurs de l’industrie de Franche-Comté à Exaincourt et Belfort • Forme à 2 spécialités : Génie électrique et Logistique industrielle. • Adm sur dossier, épreuve et entretien pour L2, BTS ou DUT du domaine. www.itii-franche-comte.org
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Les écoles d’ingénieurs
Les différentes filières Les formations médicales
Aux grands et petits soins Les carrières médicales et paramédicales sont valorisées tant socialement que matériellement. Alors malgré la difficulté et la longueur des études, elles attirent toujours autant de candidats. Afin d’éviter que la sélection ne fasse perdre leur temps à trop de jeunes, il existe depuis 2010 une Première Année Commune aux Etudes de Santé accessible par l’APB. Les étudiants, pour la plupart bac S, préparent un ou plusieurs de ces 4 parcours : maïeutique (5 années pour être sage-femme), odontologie (6 à 10 ans d’études dentaires), pharmacie (6 à 10 ans) et médecine (9 à 13 ans). Chaque cursus est barré par son propre concours dont une première partie est organisée à mi-année. C’est l’occasion de s’évaluer,
éventuellement de recentrer ses ambitions, voire de se réorienter hors PACES. Dans un contexte de concurrence exacerbée, la grande majorité des candidats suivent une prépa privée payante ou un tutorat proposé par l’université. Encore faut-il pouvoir digérer le surcroît de travail. En 2014, 14 % seulement des inscrits ont été reçus, 9 % en médecine. Mais la sélection ne s’arrête pas là et les futurs docteurs savent que de leurs performances aux concours dépendra en grande partie leur carrière.
Plus de 30 000 élèves infirmiers La réussite à la PACES est aussi la principale voie d’accès aux Instituts de Formation de Masso-Kinésithérapie (avec la 1ère année de STAPS et la 1ère année en sciences, technologie, santé), et la seule aux IFMK de Nancy, Dijon, Strasbourg, Mulhouse et Besançon. Depuis cette rentrée, il faut 4 ans pour obtenir le DE bac+5. Numerus clausus oblige, 1% seulement des candidats sont pris. D’où le recours aux études à l’étranger, mais bien se renseigner sur l’équivalence du diplôme dès lors que l’on souhaite revenir et exercer en France (plus d’infos : http://www.euroguidance-france.org).
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PACES obligatoire également pour les concours des Instituts de Formation en Ergothérapie de Nancy et Mulhouse. En revanche, le bac S est suffisant pour briguer l’entrée aux 7 écoles d’audioprothésistes, dont celle de l’université de Nancy, aux écoles d’orthoptique et aux formations de manipulateur d’électroradiologie médicale, avec des DE bac + 3 à la clé.
A noter : 2 632, c’est le nombre d’étudiants admis en 1ère année de
préparation du DE masseur-kinésithérapeute en 2015-2016 au niveau national.
Réforme : depuis la rentrée 2015, la formation dure 4 ans. Le diplôme d’état permet d’obtenir 240 crédits européens.
A compter de la rentrée 2016, l’admission en 1ère année sera
réservée aux étudiants ayant validé la première année commune aux études de santé (PACES), la première année de licence en sciences mention «sciences et techniques des activités physiques et sportives » (STAPS), ou une première année de licence dans le domaine sciences, technologies, santé. Une dizaine d’instituts de formation continuera cependant de recruter sur concours des titulaires du baccalauréat. Se renseigner auprès des établissements. Kiné : 46 centres 1 candidat sur 100, 4 ans, DE bac+5
Exception notable, les études d’orthophonie s’adressent, elles, à des profils littéraires. Ce qui n’empêche pas la sélection d’être rude. Les admis, plus de 90 % de femmes, préparent en 5 ans un Certificat de Capacité. Tout aussi féminisée, c’est la profession d’infirmier qui comprend le plus grand nombre de soignants : 615 000. Leur DE se prépare en 3 ans dans l’un des nombreux Instituts de Formation aux Soins Infirmiers. Cette année, ils proposeront 30 844 places pour le triple de candidats. On y accède par concours, le plus souvent avec les bacs S et Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales. Les auxiliaires de puériculture et les aides-soignants bénéficient d’aménagements ; un excellent moyen de promotion offert à ces agents initialement peu qualifiés. Face à la pénurie de médecins provoquée par le numerus clausus, les infirmiers sont promis à un rôle majeur dans le système de santé. Ils font en outre partie des professionnels préférés des Français. Une incomparable satisfaction pour qui a la passion de soigner son prochain.
• Diplôme d’État ou diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique en 3 ans Institut de formation de manipulateurs d’électroradiologie médicale, 1 établissement à Nancy. • Certificat de capacité d’orthophoniste en 5 ans 18 établissements en France dont Nancy, Strasbourg et Besançon. Les candidats doivent satisfaire à un examen d’entrée comprenant des épreuves écrites (culture générale, orthographe...), des tests psychotechniques et un entretien avec un jury. Les modalités de sélection varient entre les écoles, mais toutes demandent une parfaite maîtrise de la langue française. C’est le seul examen d’entrée du secteur paramédical à privilégier les bacs littéraires. La plupart des candidats suivent une préparation (en 1 an) avant de se présenter au concours. (Pour connaître tous les établissements de formations paramédicales en grande région et/ou en France, consultez le site : http://www.onisep.fr)
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Les filières agricoles
Les métiers de l’automobile
Les agriculteurs les mieux formés d’Europe Avant, on était paysan de père en fils, comme une chance ou comme une fatalité. Aujourd’hui, on choisit de travailler dans l’agriculture et on se forme pour ça. Mais pour qui ne se sent pas l’âme d’un patron ou n’en a pas les moyens, le salariat, en plein essor, représente les 3/4 des emplois, de l’ouvrier peu qualifié au directeur de coopérative internationale. A noter que 86 % des salariés ne sont pas des enfants de la balle.
Du CAP au doctorat, l’enseignement agricole réunit près de 200 000 élèves. Il faut dire que les 2/3 des emplois du secteur requièrent l’un des Brevets de Technicien Agricole Supérieur ou l’une des licences pro. Par conséquent, la moitié des nouveaux exploitants possèdent un bac +2 ou +3. Les autres ont le bac pro Conduite et Gestion des Entreprises Agricoles, nécessaire pour toucher les aides publiques à l’installation. Chaque année, près de 12 000 jeunes créent ou reprennent une exploitation, le plus souvent en se regroupant. Il en faudra davantage pour remplacer le 500 000 exploitants qui
partiront en retraite d’ici 10 ans. Ces repreneurs devront être des professionnels polyvalents capables de faire face à des contraintes réglementaires et économiques toujours plus fortes.
Dans un secteur confronté à la concurrence internationale et aux enjeux environnementaux, la diversification des formations va de pair avec celle des activités. Face aux grandes entreprises secouées par les crises, les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à croire que l’avenir est dans le bio, les circuits courts et la valorisation touristique des terroirs.
Les métiers du bois
De la forêt au consommateur, la filière emploie près d’un demi million de professionnels. Bien évidemment, ce ne sont pas que des bûcherons ou des menuisiers.
Etapes incontournables, les scieries ont elles aussi recours à des machines et à des équipements de pointe. Pour piloter ceux-ci, les diplômés de fraîche date sont très recherchés. Les
process permettant de fabriquer des produits innovants sont élaborés et supervisés par des ingénieurs. En aval, la construction et l’ameublement. La première connaît un renouveau grâce au développement des bâtiments à ossature bois, écologiques et énergétiquement responsables. Elle manque de spécialistes pour ses bureaux d’étude. Traditionnellement plus porteur d’emplois, le second vit des heures difficiles. Le haut de gamme et l’artisanat d’art s’en sortent mieux.
Entre la production qui peine à redémarrer et des services filant à bonne allure, il existe un point commun : la place prise par les nouvelles technologies et par ceux qui les maîtrisent. Les 2 constructeurs nationaux et leurs 200 sous-traitants emploient 275 000 personnes en France. Des effectifs qui n’ont cessé de baisser, surtout au détriment des salariés les moins qualifiés ainsi que des cadres de production. En revanche, la main d’œuvre formée à l’utilisation des robots est prisée, tout comme les techniciens d’essai et les ingénieurs en recherche et développement. A eux d’imaginer et de mettre au point les véhicules de demain : plus propres et plus économes, connectés, voire autonomes. Et toujours aussi beaux grâce aux designers spécialisés.
Mécanos 2.0
Bois : une ossature en pleine transformation
A la racine, il y a la sylviculture. Protéger la forêt, l’entretenir, la faire fructifier durablement, c’est le travail qu’accomplissent les agents et les techniciens sous la direction d’ingénieurs. Pour l’exploiter, des bûcherons, mais également des opérateurs qualifiés aux commandes d’engins sophistiqués et puissants.
Automobile : en route vers l’innovation
Dans la filière, les ouvriers sont recrutés principalement parmi les titulaires d’un CAP et les techniciens possèdent un bac Pro ou un brevet Pro. Ils sont encadrés par des BTS ou des BTSA. Autant de diplômes préparés en Centre de Formation des Apprentis et en lycée professionnel ou agricole. Et c’est dans les écoles d’ingénieurs que sont formés les dirigeants et les experts recherche et développement qui plantent les graines de l’avenir du secteur.
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Les perspectives sont globalement meilleures dans les services : plus de 90 000 entreprises et près de 500 000 salariés. Même si les consommateurs se renseignent beaucoup sur le web, la transaction se finalise encore en concession ; les clients apprécient de parler à des techniciens capables de leur proposer également des plans de financement. Pour ce qui est de l’entretien et de la réparation, la part croissante des nouveaux matériaux, de l’électronique et de l’informatique a changé la donne : plus d’un tiers des jeunes formés dans le secteur préparent un diplôme équivalent ou supérieur au bac. On compte une quarantaine de formations propres aux services de l’automobile, du CAP à la licence pro, en passant par les certificats de qualification professionnelle.
Les différentes filières Les métiers de bouche
Armée, police , gendarmerie
Les talents dans l’estomac Les conditions de travail ne sont pas des plus faciles non plus au sein de nos 140 000 entreprises de bouche. Près de 460 000 personnes y exercent leurs talents, toutes structures confondues. La plupart sont artisanales, voire individuelles : charcuteries, pâtisseries, poissonneries, etc. Moins nombreuses, les grandes surfaces emploient cependant beaucoup de salariés dans leurs laboratoires. L’ambiance y est moins « familiale » mais les horaires plus simples. Il faut néanmoins rester debout toute la journée et supporter le froid des frigos et la chaleur des fours.
Les professionnels des métiers de bouche combinent travail et passion. L’un et l’autre ne manquent pas !
© Kadmy / Fotolia
Au menu et à la carte
À voir le succès des émissions de cuisine, on dirait que les Français rêvent tous d’enfiler une toque ou un tablier. Mais « seulement » 1 100 000 d’entre eux gagnent leur vie en nourrissant leur prochain. A commencer par les 700 000 patrons et salariés des quelque 200 000 entreprises de la filière restauration. Ceux qui travaillent en cuisine, bien sûr, du chef au commis, en passant par le chef de partie, ainsi que leurs collègues qui officient en salle, chefs de rang, maîtres d’hôtels et serveurs. Mais les plus gros effectifs de la profession ne se rencontrent pas dans les étoilés ou les gastronomiques, ni même dans les brasseries. On les trouve dans les restaurants de chaîne et dans la restauration collective, en plein essor. Horaires décalés, travail le dimanche, relations hiérarchiques souvent dures, pour des rémunérations pas toujours en rapport : le turn over est important. Beaucoup de professionnels quittent le métier, d’où une pénurie chronique en personnel, palliée par le recours à des salariés sans formation. Quand celui-ci ne résulte pas d’un choix économique délibéré.
Pour ce qui est de la formation, tous les niveaux sont disponibles, des Certificats d’Aptitude Professionnelle (3e +2), aux licences professionnelles (bac +3), en passant par les bacs pro et technologiques, les Mentions Complémentaires (CAP +1), les Brevets Professionnels (CAP +2), les Brevets de Technicien Supérieur et les Brevets de maîtrise (bac +2). Il existe également des masters (bac +5) qui préparent à des postes de responsabilité. Ces formations peuvent être préparées à plein temps en lycée professionnel et lycée hôtelier, ou en alternance dans les lycées et les CFA. Il existe également des d’écoles spécialisées post bac, privées pour la plupart. Restauration ou commerce de bouche, on peut gravir rapidement les échelons, voire accrocher sa propre enseigne. Les concours de prestige, Meilleur Ouvrier de France par exemple, sont de puissants accélérateurs. Mais pour pérenniser son affaire, le chef doit joindre à la créativité le sens de la gestion. Et savoir parler aux clients s’il veut les voir revenir à sa table. Les moins casaniers peuvent tenter leur chance à l’étranger où, grâce à l’excellente réputation de la gastronomie française, ils sont particulièrement recherchés.
Engagez-nous ! De mémoire de recruteur, on n’avait jamais vu ça ! Au lendemain des attentats de novembre, les prises de contact concernant une carrière dans l’armée et les forces de l’ordre ont triplé ! Et ce avant même l’annonce du maintien des effectifs militaires et de l’embauche, sur 2 ans, de 5 000 gendarmes et policiers. La 1ère mesure concerne la police (www. lapolicenationalerecrute.fr). C’est le recrutement de plus de 2 000 gardiens de la paix grâce à un concours « exceptionnel et temporaire » dont les inscriptions se sont closes en janvier. Le concours habituel est maintenu, avec près de 3 000 places, dont la moitié en externe pour des candidats titulaires du bac au début des épreuves, à la mi-septembre. Le volet interne du concours s’adresse aux Adjoints De Sécurité, il faudra donc en recruter de nouveaux pour remplacer les lauréats. Les ADS sont choisis sur dossier et test mais sans condition de diplôme. Ils signent un CDD de 3 ans renouvelable une fois. De statut proche, les Cadets de la République bénéficient d’une année spéciale consacrée à la préparation du concours de gardien. 2 autres concours de fonctionnaires existent. Celui d’officier de police, niveau licence, et celui de commissaire, niveau master 2. Dans tous les cas il faut être Français, avoir une bonne condition physique et pouvoir satisfaire à une enquête de moralité. Pour les futurs gardiens, officiers et commissaires, le casier judiciaire doit être vierge.
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Militaire : sous contrat ou de carrière Même impératif pour les gendarmes (www.lagendarmerierecrute.fr). Ici aussi, l’accès peut se faire sans le bac : sélectionné sur épreuve, le Gendarme Adjoint-Volontaire signe un contrat de 2 ans, prolongeable 3 ans. Il peut passer en interne le concours de sous-officier. Les candidats en externe doivent, eux, avoir le bac. Pour devenir officier, 3 voies : le concours interne, le concours externe avec un M2 et celui d’Aspirant de Gendarmerie Issu du Volontariat accessible avec un bac+2. Côté défense, l’Armée de terre représente les plus gros bataillons (www.recrutement.terre.defense.gouv.fr). Elle accueille également le plus de jeunes sans diplôme ; ils ne représentent toutefois que 20 % des recrues. On peut s’engager dès 17 ans, sur tests et épreuves, puis enchaîner des contrats de 2, 3, 5, 8 ou 10 ans, jusqu’à l’âge de 29 ans. Mais impossible de demeurer simple soldat très longtemps ; l’Armée ne garde dans ses rangs que les éléments assez motivés pour gravir en se formant son « escalier social ». Les fonctions et spécialités sont multiples. Plus de la moitié des recrues ont le bac et peuvent dès lors prétendre au concours de sous-officiers. Pour celui d’officiers, il faut avoir au minimum un bac+2. Les concours ouvrent droit au statut de militaire de carrière. La seule limite au contrat est alors la limite d’âge qui croît avec le grade. Pour savoir si l’ambiance « mili » vous convient, vous pouvez dès 16 ans faire une Période Militaire d’Initiation de 3 à 10 jours, voire une PM spécialisée dans un emploi spécifique ou une PM supérieure préparant à devenir officier et sous-officier.
Index des sigles A
CIRFA : centre d’information et de recrutement des forces armées
ABIBAC : ABITUR + bac français = bac franco-allemand
CIO : centre d’orientation
ACFCI : assemblée des chambres françaises de commerces et d’industrie
CLOUS : centre local des œuvres universitaires et scolaires
AES : administration économique et sociale, filiaire universitaire APS : activités physiques et sportives ATS : année spéciale pour technicien supérieur (CPGE)
B BBA : bachelor in business administration BEP : brevet d’études professionnelles BCPST : biologie, chimie, physique et sciences de la Terre BGB : biochimie génie biologique BP : brevet professionnel BT : brevet de technicien BTA : brevet de technicien agricole BTM : brevet technique des métiers BTS : brevet de technicien supérieur BTSA : brevet de technicien supérieur agricole
C
d’information
et
CLPI : chimie de laboratoire et de procédés industriels CMA : chambre de métiers et de l’artisanat CNAM : conservatoire national des arts et métiers
CAPET : certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement technique
LMD : licence-master-doctorat
DSAA : diplôme supérieur d’arts appliqués DTS : diplôme de technicien supérieur DUT : diplôme universitaire de technologie
ECTS : système européen d’évaluation par points de la valeur d’un programme d’étude
CNPR : centre national de promotion rurale
ENC : examen national classant
COP : conseiller d’orientation psychologue
Erasmus : programme d’échange d’étudiants entre pays européens
CPA : classe préparatoire à l’apprentissage
ERUDI : études et ressources universitaires à distance
CPES : classe préparatoire aux études supérieures
ES : économique et social (filière et bac)
CPGE : classe préparatoire aux grandes écoles
ESM : études supérieures de management (UFR)
CPI : cycle préparatoire intégré (prépa) CRD : conservatoire à rayonnement départemental CROUS : centre régional des œuvres universitaires et scolaires CRPE : concours de recrutement de professeur des écoles
CS : certificat de spécialisation (agricole)
CAPESA : certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement agricole
DRT : diplôme de recherche technologique
E
CAP : certificat d’aptitude professionnelle
CAPES : certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré
LLCER : langues, littératures et civilisations étrangères et régionales
CNED : centre national d’enseignement à distance
CRR : conservatoire à rayonnement régional
CAPEPS : certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive
ral et technique
DPPE : diplôme professionnel de professeur des écoles
CNCP : commission nationale de la certification professionnelle
CAFEP : certificat d’aptitude aux fonctions de l’enseignement privé
CAPA : certificat d’aptitude agricole
DPE : diplômé par l’Etat
F FCIL : formation complémentaire d’initiative locale FES : formantion d’école spécialisée FLE : français langue étrangère FST : faculté des sciences et technologies
G
MBA : master en administration des affaires MC : mention complémentaire MDPH : maison départementale des personnes handicapées MEM : manipulateur d’électroradiologie médicale MFR : maison familiale et rurale MP : maths-physique (CPGE) MPSI : mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur (CPGE) MSG : maîtrise des sciences de gestion MST : maîtrise des sciences et techniques
ONISEP : office national d’information sur les enseignements et les professions
P PACES : Première année commune aux études de santé
H
DCG : diplôme de comptabilité et de gestion DCI : diplôme de créateur industriel DCES : diplôme d’études comptables supérieures DDI : diplôme de docteur ingénieur
HMO-NP : Habilitation à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en son nom propre
I
PT : physique (CPGE)
PTSI : physique, technologie et sciences de l’ingénieur (CPGE)
DEC : diplôme d’études chorégraphiques
CAPLPA : certificat d’aptitude au professorat de lycée professionnel agricole
DEES : diplôme européen d’études supérieures (de la Fédération Européenne des écoles)
CCI : chambre de commerce et d’industrie
DEFCS : diplôme d’études supérieures comptables et financières DEM : diplôme d’études musicales DMA : diplôme des métiers d’art DNAP : diplôme national d’arts plastiques DNAT : diplôme national d’arts et techniques DNSAD : diplôme national supérieur des arts décoratifs
CET : certificat d’études théâtrales
DNSAP : diplôme national supérieur d’arts plastiques
CESAP : certificat d’études supérieures d’arts plastiques
DNSPC : diplôme national supérieur professionnel de comédien
CFA : centre de formation d’apprentis
DNSPM : diplôme national supérieur professionnel de musicien
CFP : centre de formation pédagogique
DNTS : diplôme national de technologie spécialisée
CIEP : centre international d’études pédagogiques
DNSEP : diplôme national supérieur d’expression plastique
PC : physique-chimie (CPGE)
PLPI : physique de laboratoire et de procédés industriels
CAPLP : certificat d’aptitude au professorat de lycée professionnel
PSI : physique et sciences de l’ingénieur (CPGE) et
technologie
IFE : institut de formation en ergothérapie
R
IFMK : institut de formation en masso-kinésithérapie
RNCP : répertoire national des certifications professionnelles
IFSI : institut de formation en soins infirmiers IGE : ingénieurs d’études IGR : ingénieurs de recherche ISI : initiation aux sciences de l’ingénieur ISYS : ingénierie des systèmes IUP : institut universitaire professionnalisé IUT : institut universitaire de technologie
L L : littéraire (filiaire et bac) L1, L2 et L3 : 1ère, 2e et 3e années de licence LA : lycée agricole LEA : langues étrangères appliquées LEGT : lycée d’enseignement géné-
S S : scientifique (filière et bac) S1 et S2 : 1er et 2e semestres SBM : sciences biologiques et médicales SES : sciences économiques et sociales SCELV : service commun d’enseignement des langues vivantes SHS : sciences humaines et sociales SI : sciences de l’ingénieur / système d’information SISU : service d’intégration scolaire et universitaire SNV : sciences de la nature et de la vie SSM : sciences des structures et de la matière
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STAE : sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement STAPS : sciences et techniques des activités physiques et sportives
STBP : sciences et techniques biologiques et paramédicales STG : sciences et technologies de la gestion STI2D : sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (filière et bac) STD2A : sciences et technologies du design et des arts appliqués (filière et bac) STMS : sciences et techniques médico-sociales STMG : sciences et technologies du management et de la gestion (filière et bac) STL : sciences et technologies de laboratoire (filière et bac) STS : section de technicien supérieur STSI : service de technologie et des systèmes d’information
O
Phare : point handicap d’accueil et de renseignements des étudiants
IEP : institut d’études politiques
CEM : certificat d’études musicales
M1 et M2 : 1ère et 2e années de master
PCSI : physique, chimie et sciences de l’ingénieur (CPGE)
DEC : diplôme d’expertise comptable
CEC : certificat d’études chorégraphiques
M
GEPB : grandes écoles postbac
DCEF : diplôme d’études comptables et financières
SOIP : service d’orientation et d’insertion professionnelle
STAV : sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (filière et bac)
DAEU : diplôme d’accès aux études universitaires
DE : diplôme d’État
CEAP : certificat d’études d’arts plastiques
LV : langue vivante
GEA : gestion des entreprises et des administrations
CAPETA : certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement technique agricole
CDA : chambre départementale d’agriculture
LPA : lycée professionnel agricole
D
ICS : informatique et calcul scientifique
CCO : certificat de capacité en orthophonie
LP : lycée professionnel / licence professionnelle
ST2S : sciences et techniques sanitaires et sociales (filière et bac)
SUAPS : service universitaire des activités physiques et sportives SVT : sciences de la vie et de la terre
T TB : technologie, biologie (CPGE) TIC : technologies de l’information et de la communication TMD : techniques de la musique et de la danse (filière et bac) TOEIC : test d’anglais à visée professionnelle TOEFI : test d’anglais à visée académique TPC : technologie, physique et chimie (CPGE) TSI : technologie et sciences de l’ingénieur (CPGE) TSP : technique des sciences physiques
U UE : unité d’enseignement UFA : unité de formation par apprentissage UFR : unité de formation et de recherche