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Orienter Former Réussir
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Consultez les dossiers Formation sur les régions Lorraine et Alsace sur notre site internet www.spectacles-publications.com
édito
sommaire
Dans les années 90, la société Spectacles Publications éditait chaque début d’année un magazine appelé "Un étudiant à Nancy". Puis à l'approche de l'an 2000, faute d'une rentabilité suffisante, ce supplément annuel a été abandonné au profit d'un développement des magazines "Spectacles" sur d'autres villes. Notre assise inter-régionale étant maintenant terminée, nous avons en 2013 dans l’édition de Nancy mis en place un supplément “Formation”. Cette année, nous l’étendons à toutes les éditions. Je profite de ce petit édito pour remercier les annonceurs sur ce projet. En espérant que celui-ci répondra à leur attente et à celle de nos lecteurs. PS : la rédaction de ce cahier a été assurée par l’agence Mg2a
Préparez votre avenir • Etudier à Dijon ................................................................................... 3 • Admission Post-Bac ......................................................................... 4 • Les métiers qui recrutent ............................................................... 5 • Que faire quand on ne sait pas quoi faire ? ................................ 5 • Différents cursus pour différentes formations ......................... 6 • Erreur de casting .............................................................................. 6 • Les écoles d’ingénieurs .................................................................. 7 • L’apprentissage ................................................................................. 8 • Les écoles de commerce ................................................................. 8
En pratique • Où s’informer ? ................................................................................. 9 • Quelques conseils ............................................................................ 9 • Bien mener sa vie étudiante .......................................................... 9
Focus sur… • Les écoles d’art en Bourgogne-Franche-Comté ................ 10-11 • Les écoles d’ingénieurs en Bourgogne-Franche-Comté ....... 12 • Le lycée Edgar-Faure à Morteau ................................................. 13 • L’Agrale à Dijon ............................................................................... 13
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Sur son campus universitaire et dans ses grandes écoles, Dijon accueille plus de 30 000 étudiants. La diversité et la qualité des formations proposées, la facilité d’accès et de logement dans une ville à taille humaine, les équipements culturels et sportifs de haut niveau et l’offre de transport digne d’une métropole permettent aujourd’hui à la capitale de la Bourgogne de se positionner comme une véritable destination pour mener ses études. Dijon, numéro 1 (dans sa catégorie de taille) des villes où il fait bon étudier ! C’est la conclusion de l’enquête menée par le magazine L’Étudiant, en septembre. Une véritable reconnaissance pour la capitale bourguignonne, qui ne ménage pas ses efforts depuis plusieurs années pour séduire et fidéliser les étudiants. L’offre de formation, riche et de qualité, constitue un atout majeur pour attirer les étudiants après leur bac. Mais l’environnement favorable qui leur est proposé est déterminant : les équipements sportifs, l’offre culturelle, la qualité des transports en commun, les perspectives de stages et d’emplois jouent un rôle déterminant auprès des familles et des jeunes ! Et en la matière, Dijon a de bonnes cartes en mains… La majorité des étudiants de l’agglomération sont inscrits à l’université de Bourgogne, qui compte près de 27 000 étudiants, dont plus de 3000 étrangers, et 1400 enseignants-chercheurs. Un rapprochement est en cours avec l’université de Franche-Comté : l’université fédérale qui réunit les cursus des deux régions va permettre de constituer un ensemble d’enseignement supérieur et de recherche dépassant les 50 000 étudiants, ce qui lui garantira une bonne visibilité à l’international et lui permettra d’atteindre la taille critique permettant de mener des programmes de recherche de très haut niveau. L’université de Bourgogne est un vivier de compétences qui rayonne sur le territoire, bien audelà des frontières de la région : les entreprises par exemple s’appuient sur ses laboratoires pour conduire des projets innovants, par le biais de Welience, la filiale de transfert de technologies de l’université de Bourgogne. Plusieurs grandes écoles de notoriété largement nationale sont implantées à Dijon. C’est le cas d’AgroSup, école d’ingénieurs en agronomie et agroalimentaire, une des plus importantes en France avec 1000 étudiants. L’école supérieure de commerce de Dijon forme chaque année 2000 étudiants, du niveau bac jusqu’au master, avec des spécialités reconnues
dans le domaine du vin et de l’alimentation – la création de la School of Wine and Spirits vient d’être annoncée par la direction de l’ESC. L’école de commerce a noué un partenariat unique en son genre avec la "business school" de l’université d’Oxford, en Angleterre. Cet inventaire ne serait pas complet sans que l’on ne cite l’Ecole nationale supérieure d’art de Dijon, où enseignent des artistes prestigieux tels que Yan Peï-Ming, l’antenne de Sciences Po dédiée aux pays d’Europe de l’Est (200 étudiants dont la moitié sont issus de ces pays), l’École supérieure d’ingénieurs de recherche en matériaux ou encore l’École nationale supérieure des greffes, qui est l’un des deux seuls établissements de formation du ministère de la Justice.
Les vrais + de la vie d’étudiant à Dijon
Aux étudiants qui choisissent l’un de ces établissements, Dijon propose un cadre de vie remarquable : dans cette agglomération à taille humaine, les étudiants sont assurés de trouver les cinémas, les spectacles, les cafés-concerts, les boutiques, les salles de sport, les restaurants, les discothèques et les bars branchés qu’ils recherchent. Autant de lieux accessibles facilement par un réseau de transport en commun qui figure parmi les moins chers de France.
une ligne de bus, joliment baptisée "Pleine lune", permet aux couche-tard de rejoindre les quartiers animés la nuit. - Sortir le soir, en sérénité ! En quelques années, le nombre de terrasses de cafés a été multiplié par six à Dijon. La ville et la chambre de commerce et d’industrie ont mis en place un programme baptisé "Harmonuits", ou comment rendre compatibles l’envie de sortir des noctambules et la légitime aspiration au calme des riverains.
- Une sacrée offre culturelle, à tout petits prix ! À Dijon, les musées sont gratuits, tous les jours, ainsi que les bibliothèques municipales… Le Grand Dijon propose aux étudiants une "CarteCulture" d’une valeur de 5 euros, qui permet ensuite d’acheter des places de spectacle à 5,50 euros. Une offre culturelle pareille, c’est rare ! - Des transports publics 24 heures sur 24 ! Les deux lignes de tramway (dont une assure la liaison directe entre la gare et le campus) fonctionnent tous les jours de 5 h à 1 h du matin. Et du jeudi soir au dimanche matin, après le dernier tram,
- Voyager malin au départ de Dijon ! Depuis Dijon, les étudiants apprécient de découvrir la France ! En 1 h 40, ils sont à Paris ou à Lyon, en 2 h à Strasbourg… Le week-end, le trajet en train vers la capitale ne leur coûtera que 18 euros l’aller-retour ! Et pour le ski, le massif du Jura est tout près, accessible à petit prix, par train spécial ("La Gentiane bleue"), les week-ends d’hiver.
Bienvenue sur le “grand campus” ! Dijon présente l’avantage de regrouper dans un quartier la plupart de ses établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Ce "grand campus" regroupe l’ensemble des facultés de l’université de Bourgogne, le nouveau centre hospitalier universitaire, les laboratoires de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), l’Institut régional du travail éducatif et social (Irtess), deux écoles d’ingénieurs (AgroSup et Esirem), le Centre des sciences du goût et de l’alimentation, le centre anticancéreux régional Georges-François Leclerc ainsi que l’Espace régional de l’innovation et de l’entrepreneuriat (Erie) et le technopôle Mazen-Sully, zone d’activités économiques dédiée aux biotechnologies. Le tout est desservi par le tramway, qui emprunte l’esplanade René-Berthaut, immense mail piéton arboré où étudiants, enseignants et chercheurs se croisent et prennent le temps de se détendre autour d’œuvres d’art contemporain.
© V.Arbelet
Qu’il fait bon étudier à Dijon !
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Préparez maintenant
Collégien, lycéen ou étudiant, chacun se pose des questions sur son avenir, sa formation et son emploi. Il y a toujours des réponses si l’on est motivé. Trouver son orientation scolaire et professionnelle peut s’avérer difficile pour certains. La peur de se tromper, la peur de ne pas y arriver. Mûrir son projet d’orientation demande bien évidement du temps, il faut réfléchir à ce que l’on souhaite faire et surtout réussir à se projeter dans l’avenir. Pour cela, dans chaque collège, un conseiller d'orientation-psychologue s'occupe particulièrement des classes de 3e dès le premier trimestre. Il renseigne et guide chaque élève en fonction de ses goûts, de ses envies, de son intérêt envers un métier, en relation avec ses idées d'objectifs et son dossier scolaire. Les lycées disposent aussi d'un conseiller d'orientation qui guide les lycéens selon leur profil.
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Admission post-bac : comment ça marche ? Les demandes d’inscription dans les écoles supérieures ou les universités ont commencé le 20 janvier sur internet. Il convient de bien respecter le calendrier des différentes étapes à suivre pour mettre toutes les chances de son côté.
Mieux se connaître Il existe plusieurs types de parcours pour atteindre un métier. Universités, grandes écoles, classes préparatoires... De nombreux choix qui peuvent désorienter. Outre les conseillers d’orientation au sein des établissements (ou en cabinets privés), les solutions sont nombreuses pour trouver sa voie : salons divers, magazines, sites internet, entourage (parents, professeurs). Il s'agit de ne pas se laisser submerger par la peur de rater son orientation. Trouver son avenir implique d’apprendre à mieux se connaître pour réfléchir à ses envies. Il est important d’écouter les conseils, sans oublier, qu’au final, se sera sa propre orientation. Il est nécessaire de tenir compte de ses goûts, l’essentiel est de faire ce pour quoi on se sent réellement motivé. Le tout en gardant confiance en soi, car il n’y a pas de bonne ou de mauvaise orientation. Ce qui compte, c’est de suivre la voie dans laquelle on se sent attiré. Aimer ce que l'on fera, sera un facteur de réussite professionnelle.
En juin, dernière ligne droite. Les admissions se déroulent en trois phases. A chacune d'entre elles, lorsqu'une proposition est formulée, le candidat doit y répondre sur son dossier électronique avant la date limite spécifiée, sous peine d'élimination. Si la transition entre collège et lycée est relativement aisée, celle entre le lycée et l'enseignement supérieur l'est moins. Pour la plupart des formations, elle passe obligatoirement par le portail d'admission post-bac (www.admissionpostbac.fr) mis en place par le ministère de l'Education Nationale. Sur ce site, la démarche débute le 20 janvier par son inscription et la formulation de ses vœux par ordre de préférence. Si les lycéens doivent se prononcer jusqu’au 20 mars, il est possible de modifier les vœux jusqu'au 31 mai. Ensuite, jusqu'au 2 avril, il s'agit d'envoyer les dossiers papier aux établissements choisis. Ces derniers informent le candidat de la bonne réception de son dossier entre le 6 et le 9 mai.
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- La première phase de propositions d'admission a lieu entre le 12 juin à 14 h et le 17 juin à 14 h. - La deuxième phase se déroule du 26 juin à 14 h au 1er juillet à 14 h. - La troisième phase s’étend du 14 juillet à 14 h au 19 juillet à 14 h. Lorsque l'on a répondu un « oui définitif » à la proposition d'admission reçue via Internet, il s'agit d'effectuer l'inscription au sein de l'établissement, en respectant les délais impartis. Si les demandes restent vaines, la « procédure complémentaire » du dossier numérique permet de postuler aux places vacantes, entre le 27 juin et le 15 septembre. S'il est important de chercher dès maintenant sa filière, rien n'est complètement arrêté. Il est encore possible de changer d'avis en cours de route et bifurquer vers une autre orientation. L'objectif principal est finalement de s'investir dans une formation qui permet d'accéder à un métier que l'on souhaite exercer.
Les métiers qui recrutent Si l’orientation doit répondre à ses propres envies et ses goûts personnels, le choix d’un métier peut aussi se déterminer en fonction des besoins futurs du marché du travail. D'après les récentes études, l'emploi va augmenter en 2014-2015 pour des postes très qualifiés de cadres (niveau bac + 2 et au-delà) : dans l'informatique, le secteur bancaire, les assurances, les administrations et dans de nombreuses entreprises privées où il y aura de gros besoins de cadres commerciaux, administratifs, juridiques, financiers, technico-commerciaux, etc. L’industrie reste toujours pourvoyeuse de postes d’ingénieurs, notamment dans le domaine des énergies. Elle recherchera aussi des techniciens, principalement dans les transports et la logistique, dans les filières mécaniques et métallurgiques ou encore dans la maintenance. L'emploi qualifié se développera aussi fortement dans le conseil en recrutement, la formation professionnelle et la communication. L’Education Nationale aura besoin de remplacer ses professeurs des écoles, de collège, de lycée, mais aussi ses conseillers d'éducation partis à la retraite. Le secteur des métiers « verts » recrutera des techniciens environnement, particulièrement dans le traitement de l’eau et la gestion des déchets. De son côté, le secteur de la santé manque terriblement de professionnels à tous les niveaux : dans les hôpitaux, les cliniques, les maisons de retraite, les cabinets médicaux.
BTP, services à la personne, hôtellerie Maçons et autres ouvriers du BTP, conducteurs de bus, conducteurs d’engins, manutentionnaires… les débouchés sont larges pour ces métiers qui requièrent une qualification. Il existe aussi de gros besoins dans certaines activités, peut-être moins qualifiées, mais très spécialisées. Ainsi, on devra recruter massivement des travailleurs dans le secteur des « services à la personne » : garde d'enfants, propreté, soins et aide auprès des personnes âgées… Toujours dans le palmarès des métiers à fort taux d’embauches : l’hôtellerie, la restauration et les métiers de bouche. Pour y voir plus clair, le Centre d'Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ) publie le « Guide des secteurs qui recrutent 2013/2014 ». Vingt-deux fiches-secteurs donnent les chiffres-clés, les perspectives de recrutement selon les niveaux de qualifications recherchés (diplômé, sans diplôme, expérimenté, cadre, travailleur handicapé), 200 métiers porteurs et plus de 200 entreprises qui embauchent (www.cidj.com).
Que faire quand on ne sait pas quoi faire ? Si vous ne savez pas où aller l'année prochaine, voici quelques conseils qui pourront vous aider à trouver votre chemin. Université, école, BTS, apprentissage… que choisir ? Tout dépend du temps que vous voulez consacrer à vos études, de vos aptitudes personnelles pour y réussir, du diplôme que vous visez, du niveau de qualification que vous envisagez ou de votre envie d’entrer plus rapidement dans la vie active. Les formations sont plus ou moins longues selon les cursus et les filières. Les plus courtes aboutiront au niveau CAP, les plus longues jusqu’au niveau ingénieur, voire plus loin encore pour les études de médecine par exemple. Pour ne pas se tromper dans son choix, il est préférable de bien se renseigner avant de s'engager dans une voie. Pour cela de nombreuses solutions répondent à vos questions. Rencontrer un conseiller d’orientation-psychologue en est une. Celui-ci pourra en effet vous proposer un entretien personnalisé au cours duquel vous bénéficierez d'une information fiable pour la construction de votre projet d'orientation ainsi que divers outils d'investigation : bilan de vos intérêts professionnels, suivi rapproché
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de votre projet dans le cadre d'un bilan d'orientation approfondi, rencontre d'un spécialiste de la formation continue, etc. En parallèle, les Centres d'Informations et d'Orientation disposent de questionnaires d'intérêts et de personnalité ; de brochures et d’ouvrages récents sur les études, les formations professionnelles, les qualifications et les professions ; d’ordinateurs et de ressources web dédiées à la construction de votre projet d'orientation scolaire ou professionnelle.
Faites le point Il est aussi intéressant de visiter les salons sur les formations, les forums de métiers, les journées portes ouvertes dans les établissements susceptibles de vous intéresser. Et globalement, de dialoguer avec son entourage, des professeurs, des documentalistes, des professionnels... Ils peuvent vous aider à faire un choix pour l'avenir. Si vous n'êtes finalement pas très sûr de vos envies, optez pour une orientation assez large (bac S ou ES) qui laissera un maximum d'ouvertures et de passerelles entre filières. Enfin, si vous n’avez aucune idée du métier que vous voulez faire, réfléchissez à vos centres d’intérêts en dehors de l’école, faites le point sur vos qualités, vos atouts et vos activités préférées. Si vous aimez le sport, pourquoi pas en faire votre métier (professeur, coach, moniteur…) ? Si vous aimez les animaux, pourquoi pas devenir soigneur, éleveur, lad… Vous aimez les langues étrangères, pensez au commerce international, à la traduction, au tourisme… Si vous aimez la nature, les métiers liés à l’environnement, l’agriculture, le paysagisme peuvent vous convenir. Il y a toujours une profession qui correspond à vos goûts. Et pas de panique si vous vous êtes trompés, car tout au long de la vie, on peut changer d’orientation grâce à la formation continue.
Plus d'informations : Centre d'information et de documentation jeunesse : www.cidj.com Onisep : www.onisep.fr et www.monorientationenligne.fr Information et orientation sur les métiers et les formations : www.orientation-pour-tous.fr
Préparez maintenant Différents cursus pour différentes formations Les itinéraires conduisant au diplôme sont multiples et variés. Voici, dans les grandes lignes, les principales routes à emprunter.
Au lycée : Le lycée d’enseignement général conduit les élèves jusqu’au bac généraliste. C’est en 1ère que se fait le choix de la filière (L, ES ou S). Ce choix se détermine par les aptitudes dans certaines disciplines et par les formations futures envisagées pour préparer un métier.
Après le bac : A la sortie du collège : Après la 3e, si vous souhaitez préparer tout de suite un métier et entrer rapidement dans la vie active, optez pour la voie professionnelle via un CAP, un bac professionnel ou l'apprentissage. Ce dernier fournit un enseignement très axé sur la pratique permettant de se professionnaliser très tôt.
La poursuite des études emprunte des chemins très variés. - Faculté : Les formations universitaires amènent en trois ans à une licence. Après son obtention, il est possible d’entrer dans la vie professionnelle, d’intégrer une école de commerce ou d’ingénieurs (généralement sur concours) ou encore une école spécialisée. L’étudiant peut également poursuivre en master (en deux ans) pour obtenir le niveau
bac +5. Un master se décline en parcours « recherche » visant l’inscription au doctorat, ou « professionnel » préparant une entrée dans la vie active. - La voie professionnelle : Tout de suite après le bac, il est possible d’entamer des études qui préparent à des formations plus professionnalisées. L’étudiant peut choisir entre un Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) dans une université ou un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) dans un lycée professionnel. Ces deux diplômes se préparent en deux ans. Ils permettent d'acquérir rapidement des compétences dans le domaine d’activité choisi, pour une insertion rapide dans le monde du travail. Il est toutefois possible de poursuivre ses études vers une licence professionnelle afin de se spécialiser, en un an, dans un secteur d’activité bien défini.
Erreur de casting Tout le monde peut se tromper. Pas grave. Car il est toujours possible de se réorienter, même en cours d’année.
Très nombreux sont les étudiants à se tromper d'orientation après le bac. En France, près d'un sur cinq ne termine pas sa première année universitaire. La raison ? Bien souvent une erreur de parcours. Si vous souhaitez revoir votre projet, quelles que soient vos motivations, vous avez la possibilité de vous réorienter en fin de premier semestre, au sein de votre université ou dans un autre établissement. Renseignez-vous le plus tôt possible pour ne pas perdre une année entière. Des passerelles entre filières se dessinent souvent en fonction de la proximité entre les disciplines. En revanche, si vous voulez changer radicalement de domaine, vous devrez sans doute repartir de zéro. Là encore, des solutions existent. Difficile d’être exhaustif à ce sujet : chaque université fait sa propre cuisine. Au service d’orientation et d’information de votre établissement, vous trouverez tous les conseils et informations utiles. Sachez aussi que des centres de formation d’apprentis recrutent aussi parfois en cours d’année, mais en fonction des besoins. Quant aux élèves de classes prépas qui désirent bifurquer, il leur est nécessaire de procéder à une inscription administrative à l’université.
Rien d’insurmontable Dans tous les cas, pour réussire sa réorientation, il est indispensable de bien réfléchir à son projet professionnel et de comprendre pourquoi on s’est trompé. Et ne pas hésiter à se faire aider par un conseiller d'orientation. Pour bien rebondir, il faut adopter une démarche active : faire preuve de pro-activité, trouver le bon tempo, participer à un atelier de réorientation, se renseigner sur l’offre de son établissement, se poser les bonnes questions, confronter ses choix, mener une enquête minutieuse et suivre un planning précis. L'erreur à éviter est de se lancer précipitemment dans une autre voie, sans prendre le temps de vraiment réfléchir à ce que l'on veut faire. Finalement, ne culpabilisez pas. Revoir son orientation est une difficulté momentanée qui n'a rien d'insurmontable : le système français offre beaucoup de possibilités, à vous de trouver celle qui vous convient.
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- Les écoles spécialisées post-bac : Elles mènent à un diplôme d’Etat bien précis (architecture, art, commerce, paramédical, social, juridique…). Leur accès se fait sur dossier ou sur concours, aussi faut-il être sûr de sa motivation. Ces écoles sont nombreuses. Avant de faire son choix, il convient de se renseigner sur le taux de réussite aux examens, le diplôme délivré et l’image que les entreprises en ont. De plus en plus de formations se font sur le principe de l’alternance. Une formule très exigeante qui permet de préparer un diplôme « classique » tout en passant du temps en entreprise. - Prépa : les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (littéraires, économiques ou scientifiques) sont pertinentes si vous visez une école d’ingénieurs et, surtout, si votre dossier scolaire est excellent !
Écoles d'ingénieurs : généralistes ou spécialisées ? Les uns sont polyvalents, les autres experts dans leur domaine. Qu’ils soient généralistes ou spécialistes, les ingénieurs sont facilement recrutés. Il existe deux types d'écoles d'ingénieurs. Celles dites « généralistes », qui fournissent un enseignement théorique et pratique dans les grandes disciplines, notamment scientifiques. Elles offrent une bonne formation de base et des connaissances pluridisciplinaires qui permettent à l’étudiant, sur le marché du travail, de s’adapter à différents secteurs d’activité. Ces écoles « généralistes » proposent toutefois des choix d'options dans les dernières années du cursus. Ces options s’appliquent, elles aussi, à plusieurs environnements de travail. S’il n’a pas de spécificité particulière, l’ingénieur généraliste possède un atout très convoité, sa polyvalence. Les écoles spécialisées, quant à elles, préparent davantage à un métier en procurant des compétences pointues relatives à un secteur particulier. Elles supposent que l’étudiant ait déjà une idée précise du métier qu’il veut exercer ou de la filière dans laquelle il veut travailler. Répondant à la demande croissante des employeurs dans certains domaines précis (industrie, automobile, technologie de l’information, bureaux d’études, bois, géologie...) ces écoles se développent aussi avec l’émergence de nouveaux marché, tels les énergies renouvelables, les véhicules électriques, les nanotechnologies, etc. Des secteurs qui ont besoin de nouvelles compétences, tant pour la recherche et le développement (R&D) qu'au niveau technique.
Réorientation ou formation sur le terrain Les écoles spécialisées ont un léger désavantage, en terme de diversité de choix dans la recherche d’un emploi. Mais cet inconvénient s'estompe devant le « côté » expert des ingénieurs formés. De part leur socle de connaissances, ces spécialistes ont des facilités à se réorienter, en cours de carrière, vers d’autres secteurs d’activité. Pour mettre en adéquation l’offre d’ingénieurs spécialisés aux demandes des employeurs, se sont multipliés des accords écoles-entreprises et se sont développés des programmes d'enseignement spécifiques, répondant aux besoins de l'industrie. Quant aux ingénieurs généralistes, le champ d’investigation sur le marché du travail est plus large. Dans certains domaines d'activité (informatique, industrie chimique...), les entreprises ont tendance à recruter ces généralistes, puis à les former en quelques semaines ou mois. Quelle que soit la formation d’ingénieur choisie, le diplôme reste une valeur sûre et l’assurance d’un emploi à la fin du cursus.
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Préparez Du CAP à l'école d'ingénieur : se former par l'apprentissage Il a un pied dans l’entreprise, l’autre à l’école. L’apprenti alterne sa formation entre la théorie et la pratique, une formule qui plaît aux entreprises. En commençant par un CAP, il peut poursuivre jusqu’au diplôme d’ingénieur. Choisir l’apprentissage, c’est s’orienter vers une formation qualifiante et sanctionnée par un diplôme professionnel. Elle est destinée aux jeunes de 16 à 25 ans (voire aussi à partir de 15 ans en préapprentissage), on y accède depuis la fin du collège, mais aussi après le bac et à chaque niveau de l’enseignement supérieur ou universitaire. L’apprentissage alterne une période chez un employeur à des enseignements dispensés dans un centre de formation d'apprentis (CFA), dans un lycée professionnel, dans un lycée technologique ou dans une université. Ces établissements délivrent une connaissance générale, technologique, pratique et, en relation avec le monde professionnel, développent une pédagogie spécifique à chaque métier. Nombreux sont les secteurs professionnels accessibles par l’apprentissage. Certains recrutent davantage, du CAP à Bac +5, notamment les secteurs de : l’agroalimentaire, du commerce de détail, du bâtiment et travaux publics, de l’hôtellerie-tourisme, des services à la personne, de l’automobile, de l’assurance, de la banque, de l’électronique, de l’industrie…
Salarié de l’entreprise
Au sein de l'entreprise où il bénéficie d'un contrat de travail, l'apprenti est placé sous la responsabilité d'un maître d'apprentissage qui l'accompagne tout au long de sa formation et lui transmet ses connaissances et savoir-faire en relation avec le CFA ou le lycée. Le jeune y possède le statut de salarié d'entreprise, acquiert les droits de tous les salariés et est soumis aux mêmes obligations. Sa rémunération, calculée sur la base du SMIC, varie selon son âge et l’année de sa formation. Plus il est âgé et plus il avance dans sa formation, plus son salaire augmente. A noter que des aides financières existent pour les apprentis et leur famille. Fondé sur le transfert de compétences des tuteurs et maîtres d'apprentissage, cette voie de formation offre un itinéraire concret pour acquérir à la fois connaissances théoriques et aptitudes pratiques. A la fin de son parcours, l’apprenti maîtrise son métier, comprend le monde de l’entreprise… des qualités qui facilitent son intégration dans la vie active. Reste toutefois une ombre au tableau : c’est au futur apprenti de rechercher une entreprise d’accueil. Une démarche qui s’avère parfois compliquée. Il se trouve alors dans la même situation qu’un demandeur d’emploi. Il doit donc s’y prendre le plus tôt possible (six mois avant le début de la formation) et se montrer convaincant, dynamique et motivé.
Les écoles de commerce, pour qui et pour quoi ? Quel profil faut-il avoir pour entrer dans une école de commerce, que préparent ces établissements et quels sont les débouchés ? Voici un résumé de ce qu’il faut savoir sur les business schools. Ils sont destinés à travailler au cœur des entreprises, tous secteurs d’activité confondus. Les diplômés des écoles de commerce ont acquis durant leur cursus toutes les bases nécessaires à la compréhension, le management et la gestion des entreprises. A cette formation généraliste, s’ajouteront des spécialités tels que le marketing, la comptabilité, la négociation commerciale, la finance, la comptabilité, l’export, le droit des affaires, la stratégie, etc. Le champ conduisant aux expertises est large. Les études de commerce ouvrent également aux métiers de la communication, des ressources humaines, des achats… Les cours, souvent dispensés par des professionnels, laissent davantage de place aux exercices pratiques que théoriques. A cet enseignement s’ajoutent des périodes en entreprise. La finalité de ces écoles est d’amener ses étudiants à être directement opérationnels dès leur entrée dans le monde du travail.
Plus de détails et de renseignements sur : www.education.gouv.fr ; www.lapprenti.com
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Bachelor et grade master Avant d’entrer dans une de ces écoles, privées ou publiques, il convient tout d’abord de s’interroger sur son intérêt et sa curiosité au monde de l’entreprise. Le candidat devra aussi pratiquer des langues étrangères, principalement l’anglais, et ne pas avoir peur de voyager car de nombreuses formations sont assorties de stages à l’étranger, en entreprise ou dans une université. A prendre aussi en compte les frais de scolarité, élevés dans les écoles privées et à multiplier par autant d’années d’études ! Quant au niveau d’admission, le bac ES est le plus conseillé, suivi des bacs S et STG. Le bac L est également apprécié car ses titulaires ont une bonne connaissance des langues étrangères. Certaines écoles accueillent les candidats dès le bac et généralement sur concours, d’autres après deux années de prépa « économique et commerciale » et là aussi sur concours. Après trois années d’études, elles délivrent le titre de « bachelor » (bac+3). Le cursus peut se poursuivre, avec deux années supplémentaires vers l’équivalent du grade master 2 (bac+5). Ces derniers peuvent prétendre à des postes d’encadrement. Le niveau « bachelor » permet d’accéder à des postes intermédiaires, plutôt recherchés, dans de nombreux secteurs d’activité, comme la grande distribution, le commerce, les entreprises et aussi la fonction publique.
Où s’informer ? Onisep.
CDI.
SCUIO-IP.
L’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep) édite de nombreuses publications
Centre de documentation et d’information
Service commun universitaire d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle
(payantes) sur toutes les formations et filières. Ces documents sont consultables gratuitement dans les CIO et téléchargeables depuis internet. Sur son site, l’Onisep diffuse des reportages par thèmes, des conseils, des rendez-vous d'informations et des découvertes de métiers. >> 45, avenue Carnot, 25030 Besançon Cedex, tél. 03 81 65 74 90 >> 2 G rue du Général Delaborde, 21000 Dijon, tél. 03 80 44 84 00 www.onisep.fr
CIO. Centre d’information et d’orientation Dans ces centres, les conseillers d'orientation-psychologues peuvent recevoir individuellement sur rendez-vous l'élève et sa famille. Ils y tiennent également des permanences au sein des établissements scolaires. Les CIO proposent une salle de documentation en accès libre, un fonds documentaire consultable sur demande et de logiciels d'aide à l'orientation. >> En Bourgogne : toutes les adresses des CIO sur le site : www.ac-dijon.fr/pid29155/les-centres-information-orientation.html >> En Franche-Comté : toutes les adresses des CIO sur le site : www.ac-besancon.fr/spip.php?article98
Collèges et lycées disposent d'un CDI où les élèves peuvent consulter diverses sources d'informations. Les professeurs documentalistes sont à leur disposition pour les renseigner.
CRIJ. Centre régional d’information jeunesse Au sein de chaque région, le réseau national d'information jeunesse propose des publications sur les enseignements, les formations, les métiers et délivre des informations sur diverses thématiques (santé, logement, loisirs, culture, jobs d'été, stages, vacances, etc.). >> En Bourgogne : maison des Associations, 2 rue des Corroyeurs, 21000 Dijon, tél : 03 80 44 18 35 (accueil documentation) ou 03 80 44 18 29 (service administratif). E-mail : documentation@ijbourgogne.com. Sur le site www.ijbourgogne.com, tous les contacts des CRIJ de la Côte d’Or, Nièvre, Saône-et-Loire et l’Yonne. >> En Franche-Comté : 27 rue de la République, 25000 Besançon, tél : 03 81 21 16 16. E-mail : contact@jeunes-fc.com Sur le site www.jeunes-fc.com, les contacts dans le Doubs, le Jura, la HauteSaône, le Territoire de Belfort.
Des conseillers d'orientation psychologues sont à votre disposition au sein des SCUIO pour vous accompagner dans la construction de votre parcours universitaire ou de votre projet professionnel, vous aider dans votre recherche de stage, la rédaction d'un CV, la préparation à un entretien d'embauche ou pour tout autre renseignement. >> Maison des étudiants, 36 avenue de l'Observatoire, 25030 Besançon. Tél. 03 81 66 66 99. Site : www.univ-fcomte.fr >> Maison de l’université, rez-de-chaussée Est, Esplanade Erasme, BP 27877, 21078 Dijon Cedex. Tél. 03 80 39 52 40. Site : www. http://orientation.ubourgogne.fr/le-sio.html.
Tout ce qu’il faut savoir pour bien mener sa vie étudiante Le CROUS (Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Scolaires) fournit à tous les étudiants les moyens de réussir leurs études, en les aidant dans leur quotidien, en améliorant leurs conditions de vie et de travail et en les accompagnant dans leurs projets. Sous forme de guichet unique, le CROUS assure des missions d'accueil et d'accompagnement dans la constitution de demandes d’aides financières ou sociales, de logement, de restauration et de soutien aux initiatives étudiantes pour l'ensemble du territoire académique. Sur le site du CROUS Nancy-Metz et du CROUS Dijon, vous pourrez télécharger la dernière édition du guide de l'étudiant. Vous y trouverez l'ensemble
des informations indispensables à votre vie étudiante : les démarches pour obtenir des bourses, les services d’action sociale (aides d'urgence, assistantes sociales), comment obtenir un logement en résidence universitaire, comment solliciter une aide de la caisse d'allocation familiales. On y trouve encore les démarches administratives à suivre pour ouvrir un compte bancaire ou adhérer à une mutuelle, comment financer ses études, trouver un job étudiant, où se restaurer (Restau U, sandwicheries et cafétérias), les adresses culturelles, comment faire ses premiers pas à l'université (scolarité, inscriptions administrative et pédagogique), comment décrocher un stage, comment
poursuivre ses études à l'étranger, les adresses des bibliothèques universitaires, où se soigner, où pratiquer un sport, etc. Le tout assorti de plans et de liens utiles. Toutes ces informations sont aussi disponibles en naviguant dans les différentes rubriques des CROUS de Dijon et de Besançon. >> CROUS Besançon, 38 avenue de l’Observatoire, BP 31021, 25001 Besançon Cedex 3, Tél. 03 81 48 46 00 www.crous-besançon.fr >> CROUS Dijon, 3 rue du Docteur Maret, BP 51250, 21012 Dijon Cedex, Tél. 03 80 40 40 40 www.crous-dijon.fr
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quelques conseils
>> Rendez vous sur les salons dédiés aux métiers, à la formation et l'orientation, tel Oriaction qui se tient chaque année en novembre en Lorraine. Sur ces salons, n’hésitez pas à rencontrer les étudiants qui présentent souvent eux-mêmes leur formation et leur établissement, discutez avec les représentants des écoles, des lycées ou des universités, rencontrez des professionnels qui vous parleront leur métier… >> Participez aux Clés de la réussite, en mars. Les lycéens sont amenés à découvrir l'université en participant à des cours en amphithéâtre, en interrogeant les enseignants et les étudiants. >> Rendez vous aux journées portes ouvertes organisées dans les divers établissements scolaires. Renseignements sur www.onisep.fr >> Quand est venu le moment de faire votre choix de filière pour le bac général ou technologique, ou votre choix d’école supérieure, interrogez-vous sur le secteur d’activité dans lequel vous souhaitez exercer, quelle voie conduit le mieux à vos souhaits, quelles spécialisations l’école ou l’université offrent-elles ensuite. Et posez-vous la question : en suis-je capable ? Discutez-en avec votre famille, vos amis et professionnels, parlez-en aussi à votre professeur principal et conseiller d'orientation. >> Demandez-vous combien de temps vous êtes prêt à étudier (2, 3, 5 ans ou plus?) >> Renseignez-vous sur les débouchés de la profession que vous visez. >> Prévoyez un plan B, C ou D dans le cas où : votre inscription dans une école échoue ; d’un éventuel échec dans vos études ; d’un changement d’orientation souhaité.
Dessiner son avenir dans les arts plastiques Il faut quand même un minimum de talent artistique, un esprit créatif et imaginatif ainsi qu’une bonne dose de volonté. A partir de ces bases élémentaires, les écoles d’art feront le reste, c’est-àdire qu’elles développeront les talents et apporteront le savoir dans la maîtrise des techniques. Certaines écoles préparent en deux ans aux BTS ou DMA (diplôme des métiers d’art), d’autres à des diplômes supérieurs, parmi lesquels : le DNAT (diplôme national des arts et techniques) et le DNAP (diplôme national des arts plastiques) en trois ans ou le DNSEP en cinq ans (diplôme national supérieur d’expression plastique).
Publiques ou privées, les écoles d’arts graphiques préparent aux métiers du graphisme, du design, de la publicité, de la communication visuelle… ou simplement à devenir travailleur indépendant.
Toutes accueillent leurs élèves après le bac. Le bac STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués) est le plus approprié, car le lycéen a non seulement acquis une culture artistique mais également fourni des travaux qui constitueront son book, ce dossier personnel exigé lors des admissions dans les écoles d’arts. Les titulaires de ce bac peuvent se présenter directement aux sélections (sur dossier et entretien) dans les établissements préparant un BTS ou un DMA.
Mise à niveau ou classe prépa Toutefois, les titulaires des bacs généraux (L, ES, S) ont toutes leurs chances s’ils montrent d’intéressantes prédispositions artistiques et de la motivation. Mais avant de se porter candidats à l’entrée d’une école d’art, ces bacheliers « généraux » devront auparavant intégrer une classe MANAA (mise à niveau en arts appliqués) pendant un an. L’élève qui désire se professionnaliser très tôt privilégiera un BTS ou un DMA dans son domaine de prédilection. Puis
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il pourra, s’il le souhaite, se perfectionner en intégrant une école supérieure d’art. Celui qui n’a pas encore de projet bien défini, optera plutôt vers le diplôme plus généraliste du DNAT, puis se spécialisera avec un DNSEP. Ces deux titres sont proposés dans les écoles nationales supérieures. Certaines admettent les candidats à partir du bac, d’autres avec un bac+2 ou après une classe préparatoire. Mais la sélection se fait toujours sur concours, dossier personnel et entretien. S’il convient de bien se renseigner sur les formalités d’admission inhérentes à chaque établissement, il faut également étudier le coût des fournitures et de la scolarité, bien plus cher en école privée qu’en école publique. Quant aux débouchés, les filières, nombreuses, ouvrent sur les métiers de l’illustration, du graphisme, de la photo, du théâtre, du spectacle, de la mode, du design, de la décoration, de la publicité, de la communication visuelle…
en Bourgogne-Franche-Comté
Les différentes écoles d’art en Bourgogne - Franche-Comté Dijon. - ENSA, Ecole nationale supérieure d’art : DNAP (diplôme national d’arts plastiques) option art et design - IUT de Bourgogne, licence professionnelle aménagement du paysage, infographie paysagère
Plasticiens et designers à l’école d’art de Dijon
Quetigny. - Ecole Avenir et Réussite (privée) : MANAA, BTS design d’espace
Nevers. Au cœur de la ville historique de Dijon, dans un édifice du XVIIIe siècle, l’École Nationale Supérieure d’Art accueille plus de 200 étudiants, dont 20 % d’élèves étrangers. Elle prépare aux deux diplômes d’Etat : le DNAP (Diplôme National d’Arts Plastiques) en trois ans, et le DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) en cinq ans, conférant le grade de Master 2.
PORTES OUVERTES Vendredi 21 et samedi 22 mars
Autun.
CONCOURS D’ENTRÉE Mercredi 14, jeudi 15 et vendredi 16 mai
A la sortie de l’école, leur insertion dans le monde du travail les conduit dans les métiers d’art et de création. Ils sont plasticiens, photographes, galeristes, designers, architectes d’intérieur, webmasters… ils ont aussi ouvert leur propre atelier où ils expriment leur art, en indépendant.
Beaune.
Longchamp. - Lycée professionnel Moisand, BTS concepteur en art et industrie céramique.
Chalon-sur-Saône. - EMA Fructidor, DNAP option art - IUT de Bourgogne, licence professionnelle Image et Son, création multimédia
Photo : DNSEP Art, Alexis Hayère, ENSA Dijon, 2013.
Tournus.
ENSA Dijon Art & Design École Nationale Supérieure d’Art 3, rue Michelet, bp 22566 21025 Dijon cedex, France 03 80 30 21 27 contact@ensa-dijon.fr www.ensa-dijon.fr Ministère de la Culture et de la Communication
- LPA Les Perrières, licence professionnelle aménagement du paysage, infographie paysagère
Besançon. - Lycée Louis-Pasteur : MANAA, BTS design graphique, DMA régie de spectacle - CFA Monjoux : BTS design graphique - Lycée Ledoux : BTS design d’espace - Lycée Jules-Haag : BTS métiers de la mode-vêtements - IUT Besançon : DUT communication publicité - Lycée Saint-Jean : préparation à l’entrée aux écoles d’art - ISBA : certificat d’études supérieures
d’arts plastiques
Moirans-en-Montagne. - Lycée professionnel Pierre-Vernotte : mise à niveau, DMA arts de l’habitat
Il est également possible d’intégrer l’école en cours de cursus (voir les modalités sur le site de l’ENSA Dijon).
Admission Pour être admis en 1re année, il convient d’être titulaire du bac et de réussir l’examen d’entrée. Cet examen prévoit une épreuve d’arts plastiques, une épreuve écrite de culture générale, un test d’anglais et un entretien devant un jury avec présentation des travaux personnels du candidat. Les examens se dérouleront les 14, 15 et 16 mai, de 9h à 18h. Inscriptions en ligne sur le site de l’école, rubrique admission.
- Lycée Bonaparte : mise à niveau, DMA arts de l’habitat
- Ecole des Beaux-Arts : classe préparatoire aux grandes écoles supérieures d’art
Si les arts et le design d’espaces sont les disciplines majeures de l’ENSA Dijon, des cours d’histoire, d’esthétique et de philosophie sont dispensés tout au long du cursus. Les enseignements sont également enrichis de conférences, d’ateliers de recherche et création, de voyages d’études, de stages. Les formations sont articulées sur les pratiques dites classiques (photo, dessin, sculpture, volume, peinture…) et sur les nouvelles technologies de l’informatique, l’infographie, la 3D, multimédia, etc. Des partenariats avec le monde culturel de la région enrichissent encore les connaissances et la créativité des étudiants. Ouverte à l’international, notamment via le programme Erasmus, l’ENSA Dijon a développé des conventions de séjours d’étudiants avec l’Argentine, l’Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, Israël, le Japon, le Mexique et la Tunisie. Des voyages formateurs pour l’épanouissement artistique des étudiants.
- Lycée de la communication : MANAA, BTS design de produits, BTS design d’espace, BTS design graphique option communication et médias imprimés, DSAA (diplôme supérieur d’arts appliqués) design espace, graphisme, produits.
Dôle.
Portes ouvertes ENSA Dijon Art & Design, Ecole nationale supérieure d’art 3 Rue Michelet, BP 22566, 21025 DIJON Cedex Tel. 03 80 30 21 27 E-mail : contact@ensa-dijon.fr Site : www.ensa-dijon.fr
Le vendredi 21 mars : de 10h à 17h, visite de groupes (sur rendez-vous), de 17h à 20h, ouverture au public. Le samedi 22 mars : de 11h à 20h, ouverture au public.
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- Lycée Mont-Roland (privé) : DMA costumier réalisateur - Lycée Jacques-Duhamel : BTS design produits.
Montbéliard. - Lycée Jules-Viette : BTS audiovisuel
Morteau. - Lycée Edgar-Faure, DMA Horlogerie
Belfort. - Lycée Gérard-Jacot, préparation à l’entrée aux écoles d’art.
sur quelque Les écoles d’ingénieurs en Bourgogne-Franche-Comté Après le bac ESIREM L’Ecole supérieure d'ingénieurs recherche en matériaux et infotronique de Dijon délivre deux diplômes d'ingénieur préparés en 5 ans (après bac) ou 3 ans (après bac+2). La spécialité « matériaux-développement durable » (MDD) forme des ingénieurs capables de gérer un projet de R&D ou d’industrialisation d’un produit dans le cadre du développement durable. La spécialité Infotronique forme des ingénieurs disposant à la fois d’une formation généraliste en électronique, en informatique et dans les TIC, et d’une spécialisation en systèmes embarqués (SE) ou sécurité et qualité des réseaux (SQR). Recrutement en 1ère année s’effectue sur concours GEIPI-Polytech. Ouvert aux bacheliers S. AGROSUP DIJON L’Institut national supérieur des sciences agronomiques de l’alimentation et de l’environnement est une école d’ingénieurs axée sur les formations liées aux industries agro-alimentaires et les bio-industries. Elle accueille 600 élèves ingénieurs et 500 collaborateurs. L’admission en première année est organisée sur concours. UTBM L’Université de Technologie de BelfortMontbéliard prépare les ingénieurs par l’acquisition de connaissances dans les domaines scientifiques et technologiques, complétée par une formation générale dans le domaine des sciences de l’homme et de la société. Elle délivre les diplômes d’ingénieurs en génie électrique ; informatique ; systèmes industriels ; génie mécanique et conception ; énergie et environnement. Et par apprentissage, elle forme les ingénieurs en génie électrique, informatique, logistique industrielle et mécanique.
Cinq ans d’études après le bac. C’est le minimum pour obtenir son diplôme d’ingénieur. Certaines écoles recrutent après le bac, d’autres après deux années de classes préparatoires, d’autres après une licence ou un diplôme de niveau bac+2. Mais toutes admettent les candidats, soit sur concours, dossier ou entretien.
Après bac+2 ISAT Créé en 1991 à Nevers Magny-Cours, l’Institut supérieur de l'automobile et des transports est une école publique d'ingénieurs reconnue par de nombreux partenaires universitaires et industriels. Elle compte plus de 600 élèves, plus de 50 intervenants du monde de l'industrie et une équipe de près de 50 enseignants-chercheurs. L'école délivre, chaque année, 150 diplômes d'ingénieur en automobile et transports. ARTS ET METIERS L'école Arts et Métiers ParisTech a un centre à Cluny et un Institut à Chalonsur-Saône. Le centre de Cluny forme des ingénieurs généralistes, concepteurs et réalisateurs, en génie mécanique et génie industriel. Les études durent 3 ans, la dernière année s’effectuant totalement ou partiellement à Paris. Recrutement sur concours après une classe prépa scientifique. L’institut Image de Chalon forme des spécialistes à la maîtrise de la chaîne numérique.
ITII BOURGOGNE L’Institut des techniques de l’ingénieur de l’industrie de Bourgogne forme des ingénieurs en Génie industriel - pilotage des usines ou des ingénieurs Reconception pour l’innovation technologique. Les étudiants sont appelés à travailler dans les métiers liés à la production (industrialisation, maintenance, logistique, etc) ou dans l’étude et la conception de produits ou process industriels. ENSMM L’École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques à Besançon est née de la technologie horlogère. Sa formation est construite autour d’un projet original et unique alliant l’ingénierie des systèmes mécaniques et micromécaniques aux microsystèmes acousto-opto-électronique, pour concevoir et réaliser les produits du futur, dans les industries automobiles, aérospatiales, les télécommunications, le biomédical.
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ISIFC L’institut supérieur d’ingénieurs de Franche-Comté propose une formation d’ingénieurs en "Instrumentation et techniques biomédicales". L’ISIFC forme, en collaboration avec le CHU de Besançon et les entreprises du secteur biomédical, des ingénieurs à double compétence, biologique et médicale d’une part, scientifique et technique d’autre part.
s écoles en Bourgogne-Franche-Comté Morteau : L’Agrale réunit les rouages les forces vives du temps des sciences du vivant Le lycée Edgar-Faure de Morteau, dans le Doubs, délivre en deux ans un diplôme des métiers d’art (DMA) en horlogerie.
Pôle de compétences national, l’Agrale concentre sur le campus de Dijon les acteurs de la formation supérieure, de la recherche et du transfert de technologie dans les domaines des Sciences du vivant et de l’environnement.
Le métier est passionnant. Car il relève autant de la mécanique de précision que de l’histoire, des sciences et de l’art. Le titulaire d’un DMA en horlogerie est tout d’abord un spécialiste qui intervient dans la sauvegarde du patrimoine. A ce titre, il œuvre dans la restauration des appareils horaires. Ce qui le conduit à exploiter des informations auprès des personnes compétentes, à rechercher des fonds documentaires qui touchent à l’histoire et aux techniques, à entretenir une collaboration avec d’autres corps de métiers, comme des bijoutiers et autres artisans d’arts.
L’agriculture, l’environnement, l’alimentaire. Trois torat (bac+8) – se préparent à l'Université de Bourdomaines d’activité aux enjeux étroitement liés. gogne et à AgroSup Dijon (Institut national supéCette transversalité entre les savoir-faire et les com- rieur de l’agronomie, de l’alimentation et de l’envipétences des différents acteurs de ces filières s’est ronnement). Ces établissements et leurs laboratoires, constituée autour d’un Groupement d’Intérêt Scien- ainsi que ceux du centre INRA de Dijon proposent tifique, Agrale, fondé par l’INRA, l’Université de également de nombreux stages d'initiation et de formation aux lycéens et étudiants. Bourgogne et AgroSup Dijon. Le GIS Agrale - un des sept pôles de compétences nationaux en Sciences et technologies du vivant et de Pour plus de renseignements : l’environnement (STVE) reconnu par le ministère de www.agrale-dijon.fr l’Agriculture - mobilise sur le campus de Dijon, les différents organismes d’enseignement supérieur, les laboratoires de recherche et les centres de transfert de technologies. Les métiers de l’Agriculture, Outre la diffusion des connaissances, l’Alimentation et l’Environnement ont l’Agrale a pour objectif de mettre en place une offre pédagode l’avenir ! gique commune et ouverte sur l’international, de valoriser la recherche scientifique >͛hŶŝǀĞƌƐŝƚĠ ĚĞ ŽƵƌŐŽŐŶĞ͕ ŐƌŽ^ƵƉ ŝũŽŶ Ğƚ ůĞ ĐĞŶƚƌĞ /EZ ĚĞ et de favoriser le transfert de technologies. ŝũŽŶ ƉƌŽƉŽƐĞŶƚ ĚĞ ŶŽŵďƌĞƵƐĞƐ ĨŽƌŵĂƚŝŽŶƐ ĚĂŶƐ ĐĞƐ ĚŽŵĂŝŶĞƐ ĂƵ
Conception, réalisation Mais le diplômé en horlogerie de Morteau est aussi concepteur et réalisateur de nouveaux produits. Les rouages du temps, ceux des montres et des horloges, qu’elles soient simples ou sophistiquées, n’ont pas de secrets pour lui. Ses compétences en microtechniques, ses connaissances en informatique lui permettent d’assurer seul ou avec une équipe la conception, la réalisation de tout ou partie d’un produit. Il effectue la mise au point et les réglages et peut participer à la mise en œuvre d’une fabrication sérielle.
Un expert Ses compétences dans les domaines de l’histoire de l’art et des techniques horlogères en font un spécialiste tout désigné auprès des musées, des différents conservatoires du patrimoine, et des particuliers. Ses expertises et ses conseils permettent de reconstituer l’histoire d’un objet et, le cas échéant, de définir la meilleure manière de le conserver et ou de le restaurer. Et à quel prix ! Au cours de leur apprentissage, les étudiants doivent réaliser une pièce d’horlogerie qui couronne leurs six années de formation (CAP, BAC, DMA). Toutes leurs connaissances en construction, en usinage, mise au point, réglage et esthétique doivent être rassemblées pour ce projet. Lycée Edgar Faure 2 Rue du Docteur Sauze BP 97, 25503 MORTEAU Tél. 03 81 67 68 80. Site : www.lycee-morteau.org
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Tous niveaux de formation La richesse des savoirfaire fédérés par l’Agrale offre un large éventail de formations et d’outils de recherche répondant aux attentes des étudiants et des professionnels de l'agronomie, de l'agroalimentaire, du développement rural et de l'environnement. Les diplômes _ DUT ou BTS (bac+2), licence (bac+3), master, diplôme d’ingénieur (bac +5) et doc-
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