Orienter Former Réussir SUPPLÉMENT
Spectacles à Strasbourg
Février 2019
Sommaire PRÉPARER SON AVENIR
Les écoles d’ingénieurs ..................................................................... 10
La vie d’étudiant en pratique .............................................................. 2
Métiers des arts plastiques .............................................................. 12
Parcoursup en 2019 .. ............................................................................ 3
Danse, musique, chant, théâtre, cinéma ........................................ 12
Se former sans le Bac ........................................................................ 4
Les métiers de la Gendarmerie-Armée, Police ............................. 14
Se former tout au long de sa vie ....................................................... 5
Les métiers de bouche . . .................................................................... 15
Apprenti ? Tout sauf sorcier ! ............................................................. 6
Les métiers de l’automobile ............................................................. 14
Les études qui ont le vent en poupe côté employabilité . . ............. 7
Les métiers du Bâtiment et Travaux Publics . . ................................ 16
Se réorienter quand on s’est trompé de voie................................... 8
Les métiers du corps médical et paramédical . . ............................ 16 Les métiers d’artisanat d’art ............................................................ 17
FILIÉRES MÉTIERS
Les métiers de la logistique et du transport ................................. 18
Les métiers en demande .................................................................... 8
Les métiers agricoles .. ....................................................................... 18
Les métiers de l’informatique et du numérique . . ............................ 9
Les écoles de commerce . . ................................................................ 19
Les métiers de l’Intelligence Artificielle . . ........................................ 10
Les métiers du sport ........................................................................ 20
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PRÉPARER SON AVENIR
La vie d’étudiant en pratique
Étudier en toute sérénité
Allez, c’est parti, à vous la vie estudiantine ! Pour que tout se déroule bien (en dehors des salles de cours, aussi !), de nombreux dispositifs sont mis en place pour vous faciliter le quotidien : santé, alimentation, sorties, logement, réductions de tous ordres etc., car un bon étudiant est un étudiant heureux. Voici une énumération, non exhaustive, de ce qui vous attend et à quoi vous avez droit.
Sécurité sociale et complémentaire santé
Demande de bourse et/ou de logement via le DSE
À la rentrée 2019, les nouveaux étudiants restent affiliés à leur régime actuel de sécurité sociale. Si vous êtes déjà étudiant, vous demeurerez affilié à votre mutuelle étudiante. Dans un cas comme dans l’autre, la démarche annuelle d’affiliation n’est plus nécessaire et la cotisation de 217 € a été supprimée. Si vous souhaitez compléter les remboursements de la sécurité sociale, vous pouvez adhérer à la complémentaire santé de votre choix. Si votre budget ne vous permet pas de souscrire une complémentaire santé facultative, des aides sont possibles. Pour toute aide, sachez que chaque université dispose d’un service de santé universitaire (Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé SUMPS) qui est à votre disposition pour des conseils (administratifs et santé) et consultations individuelles (maladies, arrêt du tabac, addictions et toxicomanies, contraception, sexualité, etc.).
La demande de bourse et de logement est formulée par l’intermédiaire du Dossier Social Étudiant (DSE). La procédure s’effectue en ligne via le portail unique : www.messervices.etudiant.gouv.fr. En tout, vous pourrez formuler 4 vœux, dans la même académie ou dans des académies différentes (un vœu par formation). Après votre admission dans un établissement d’enseignement supérieur, si vos vœux DSE et Parcoursup (voir pages concernées) ne sont pas en correspondance et concernent des demandes dans des académies différentes de votre CROUS d’accueil, rapprochez-vous de ce dernier et votre dossier sera simplement transféré. Côté logement, vous pouvez faire le choix de la résidence universitaire ou d’un logement à part. La résidence universitaire est à un prix accessible, car subventionnée. Pour un logement ailleurs, et afin de mettre toutes les chances de votre côté, préparez votre dossier en amont afin de fournir tous les éléments nécessaires au proprié-
Coordonnées en Alsace Centres d’Information et d’Orientation
Toutes les adresses en Alsace : www.ac-strasbourg.fr/orientation-formation/trouver-un-cio/
Rectorat de l’académie de Strasbourg 6 rue de la Toussaint - 67000 Strasbourg 03 88 23 37 23 - www.ac-strasbourg.fr Horaires : 8h30-12h / 13h30-17h
Services Universitaires d’Information et d’Orientation * Université de Strasbourg Espace Avenir orientation - stage - emploi 20a, rue René Descartes - CS 90032 67081 Strasbourg Cédex 03 68 85 63 00 espace-avenir@unistra.fr * Université de Haute Alsace Site de Mulhouse : Maison de l’Etudiant - Bât. Q - RDC 1 rue Alfred Werner 68093 Mulhouse Cédex 03 89 33 64 40 sio@uha.fr - www.uha.fr Horaires : Lundi, mardi et jeudi 9h-12h / 13h-17h - Mecredi 9h-12h Vendredi 9h-12h / 13h-17h
Site de Colmar : 34 rue du Grillenbreit Maison de l’étudiant - 1er étage 68008 Colmar Cedex sio@uha.fr Horaires (sur RDV) : www.rdv-sio-colmar.uha.fr
Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires 1 quai du Maire Dietrich CS 50168 - 67004 Strasbourg 03 88 21 28 00 www.crous-strasbourg.fr
Bureau Information Jeunesse de Colmar 32 cours Sainte-Anne - 68000 Colmar 03 89 20 67 91 - bij.info@colmar.fr www.colmar.fr/bureau-information-jeunesse Horaires : Lundi, mardi 9h-12h / 14h-16h30 - Mercredi, jeudi, vendredi 9h-12h / 14h-17h30
Bureau Information Jeunesse de Mulhouse 7-9 rue du Moulin - 68100 Mulhouse 03 89 66 33 13 espaceinfojeunes@semaphore.asso.fr www.crij-alsace.fr
taire ou à l’agence dès la fin de la visite. Bien entendu, pour alléger les charges, pensez à la colocation… si toutefois cette dernière est envisageable dans le cadre de vos études et compatible avec vos choix de vie personnels.
dans le domaine des féculents ; bannissez les plats préparés, chips, bonbons et autres sodas ; faites le stock de surgelés et de conserves ; préparez vos plats vous-mêmes, congelez et accommodez les restes !
Privilégier une bonne alimentation
Trouver un job
On ne travaille pas bien le ventre vide ou sans une alimentation équilibrée. Le Resto U du CROUS veille à votre hygiène alimentaire (à petit prix) et propose un large choix pour déjeuner attablé, sur le pouce, ou pour profiter d’une pause gourmande entre deux cours. Des menus équilibrés composés d’un large choix d’offres sont proposés à 3,25 € seulement (prix du ticket restaurant). Pour ceux qui se restaurent à l’extérieur, il existe les AMAP, groupes de consommateurs et de producteurs qui s’engagent dans un échange équitable à un prix juste. Le groupe établit un contrat pour une période donnée durant laquelle le producteur s’engage à livrer aux partenaires des produits frais : fruits, légumes, œufs, fromage, etc., qui constituent votre “panier”. Vous fixez le prix de ce dernier (dont le contenu varie très souvent) en accord avec le producteur. Sinon, quelques petits trucs pour bien se nourrir pas cher : faites vos courses le ventre plein pour ne pas succomber à n’importe quelle envie ; inutile de vous ruer sur les marques
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Arrondir ses fins de mois ou financer ses études, ses loisirs, ses vacances ? C’est possible grâce à un emploi qui, par ailleurs, vous permettra de bénéficier d’une première expérience professionnelle dans le monde du travail, de développer de nouvelles compétences et ainsi valoriser votre future insertion professionnelle. Attention cependant, il vous faudra faire preuve d’organisation et de rigueur pour cumuler études et emploi. Si vous le pouvez, privilégiez les emplois de faible amplitude horaire et compatibles avec votre emploi du temps. Pour vous aider, l’application Jobaviz est un outil dédié aux jobs étudiants, utilisé par les employeurs pour déposer quotidiennement leurs offres.
Sortir, bouger, s’amuser... décompresser !
de votre ville et son agglomération. Dans toute l’Union européenne, les jeunes citoyens ou résidents de l’UE âgés de 18 à 25 ans peuvent accéder gratuitement à des musées et autres lieux culturels. Pour un coût de 10€, la Carte jeune européenne vous permet de profiter de bons plans dans 37 pays européens. Voyages, sorties culturelles, activités sportives... plus de 60 000 avantages pendant un an !
Envie d’aller au cinéma, à un concert, à un spectacle ou une expo ? Que ce soit sur votre campus ou en ville, il existe une offre culturelle très variée. Le service culturel de votre établissement vous propose des billets à tarif réduit ou des passeports culturels, qui vous permettent d’avoir accès à une offre riche, variée et pas chère dans les Pour tout savoir sur principaux lieux culturels la vie estudiantine, rendez-vous sur etudiant.gouv.fr
Préparer sOn avenir
Parcoursup en 2019
Parcoursup est devenue la plateforme d’admission dans le supérieur. Mise en place début 2018, elle venait en remplacement de l’APB - Admission Post Bac. En 2019, quelles sont les améliorations qui seront opérées la concernant ?
Pourquoi utiliser la plateforme Parcoursup ? Parcoursup s’adresse aux élèves de Terminale qui préparent leur bac (mais aussi aux étudiants souhaitant se réorienter ou aux jeunes non scolarisés) et réfléchissent à une orientation vers l’enseignement supérieur : BTS, DUT, Licence, classe préparatoire aux grandes écoles, etc. Et c’est via la plateforme qu’ils doivent effectuer leurs voeux et démarches (www.parcoursup.fr). Sans avoir à les classer, les futurs étudiants listent, à compter du 22 janvier et jusqu’au 14 mars 2019, les formations désirées et complètent leur dossier. À la suite des commissions de sélection, ils reçoivent à partir de mi-mai, via Parcoursup, les propositions d’admission qui leur sont faites, sachant que la plateforme regroupe près de 13 000 formations du supérieur et propose, pour chacune d’entre elles, des informations précises sur les connaissances et compétences attendues, leur contenu, les débouchés et les taux de réussite.
Calendrier Parcoursup 2019 Visant à faciliter le parcours des jeunes à travers Parcoursup, le ministère de l’enseignement supérieur a annoncé, début janvier, plusieurs mesures, notamment relatives au calendrier. Ainsi, la phase principale de Parcoursup ne s’étendra plus jusqu’à début septembre mais s’achèvera le 19 juillet. Ensuite, le délai de réponse des candidats passera à 5 jours - au lieu d’une semaine en 2018 - lors de l’ouverture de la phase d’affectation (du 15 mai au 19 mai), puis 3 jours à compter du 20 mai. Pour que les jeunes qui hésitent encore sur leurs voeux bénéficient d’un regard extérieur pour les aider à trancher plus vite, les candidats recevront, via Parcoursup, une « demande de bilan » à 3 dates : le 25 juin, le 6 juillet (au lendemain des résultats du baccalauréat) et à la fin de la phase principale (du 17
au 19 juillet). Il sera alors demandé aux élèves de statuer sur le mûrissement de leur projet. Concrètement, à chacun des 2 premiers points d’étape, les jeunes auront 3 jours pour confirmer l’intérêt qu’ils ont pour leurs différents vœux en attente, et, le cas échéant, pour maintenir la proposition acceptée provisoirement. Les candidats pourront surtout solliciter un entretien, de visu ou par téléphone, avec des intervenants mobilisés pour leur répondre. Au 3e point d’étape, les candidats toujours indécis devront confirmer leur choix d’inscription dans la formation qu’ils auront acceptée, avant la fin de la phase principale de Parcoursup.
À vos voeux ! En cas de manquement, et malgré les rappels et notifications qui seront envoyés, les vœux en attente puis les propositions d’admission non confirmés aux points de bilan seront supprimés des dossiers des candidats silencieux. Avec ce dispositif, il s’agit bien d’accélérer le processus d’affectation, en aidant les candidats hésitants à répondre favorablement à la proposition qui leur convient le mieux, et à renoncer à des vœux qui ne les intéressent plus.
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PARCOURSUP Mode d’emploi www.parcoursup.fr
INSCRIPTION ET FORMULATION. DES VŒUX SUR PARCOURSUP.
Z Jusqu’au 14 mars : Je poursuis ma réflexion, je m’inscris sur Parcoursup et je formule mes voeux • Je consolide mon projet d’orientation en participant aux Journées Portes Ouvertes dans les établissements (carte des JPO disponible sur parcoursup.fr) et à la semaine de l’orientation dans mon lycée • Je m’inscris sur Parcoursup • Je saisis mes voeux en consultant le moteur de recherche des formations
CONFIRMATION DES VŒUX.
Z Du 15 mars au 3 avril : Je confirme ma liste de vœux finale • Je finalise mon dossier avec les éléments demandés par certaines formations • Après mon conseil de classe, je vérifie que mes bulletins scolaires et ma fiche Avenir sont bien renseignés dans mon dossier. Chaque vœu que je formule fait l’objet d’une fiche Avenir comprenant les appréciations de mes professeurs et l’avis du chef d’établissement.
• Je confirme ma liste de voeux finale
PHASE D’ADMISSION.
Z Du 15 mai au 19 juillet : Je reçois les réponses des formations et je décide • Je consulte les réponses des formations à partir du 15 mai Je reçois les propositions d’admission en continu et au fur et à mesure
• Je réponds à toutes les propositions dans les délais indiqués
• Si je reçois plusieurs propositions, j’accepte celle qui me convient le mieux • Si j’ai des vœux en attente, je maintiens ceux qui m’intéressent toujours et je renonce aux autres.
• Je confirme mon choix de formation avant le 19 juillet
Les modalités d’inscription pour chaque formation seront indiquées sur Parcoursup
Z De mai à septembre
si je n’ai pas reçu de proposition d’admission et que je souhaite trouver une place dans une formation Parcoursup : • Je peux demander un accompagnement dans mon lycée ou au Centre d’Information et d’Orientation (CIO) si je n’ai reçu que des réponses négatives de la part de formations sélectives (BTS, DUT...) • Je peux formuler de nouveaux voeux dans des formations disposant de places pendant la phase complémentaire du 25 juin au 14 septembre • Je peux solliciter, après les résultats du baccalauréat, l’accompagnement de la Commission d’Accès à l’Enseignement Supérieur de mon académie pour m’aider à trouver une formation qui me convient.
PRÉPARER SON AVENIR
Se FOrmer sans le BaC
Bac raté ? Rebondissez !
Vous avez échoué une fois, ou plus, à l’obtention de votre bac ? L’échec s’avère parfois être source de meilleure connaissance de soi, de ses limites et aspirations professionnelles profondes. Il s’agit donc de positiver cette expérience, de rassembler son énergie pour trouver une formation épanouissante qui vous conviendra, sans pour autant avoir décroché le bac. Et si votre motivation, alliée à vos compétences, est suffisamment forte, le bagage scolaire ne sera pas forcément un critère de recrutement.
Formations aux métiers du numérique En 2018, les taux de réussite au baccalauréat se sont élevés à 91,1 % pour le bac général (+ 0,4 point), à 88,9 % pour le bac technologique (- 1,6 point) et à 88,6 % pour le bac professionnel. Mais, partout en France, de nombreux centres de formation, écoles privées ou encore universités, ouvrent leurs portes aux non-bacheliers. Dans le domaine du numérique, les compétences sont très recherchées par des entreprises qui ont des besoins immenses, et il existe des formations qui n’exigent pas de prérequis scolaires : certaines sont même gratuites (la web@académie, labellisée, comme 400 autres formations partout en France, par la Grande École du numérique) pour les 18-25 ans passionnés d’informatique. Quand on sait que (selon le Conseil d’orientation de l’emploi), 80 000 emplois seraient vacants sur notre territoire dans le domaine des technologies de l’information et de l’électronique, faute de profils adaptés, on est en droit de tenter sa chance sans le bac et sans diplôme académique.
Vocations dans l’animation Un autre secteur qui forme et recrute sans le bac, en particulier si vous avez un bon relationnel, c’est celui de l’animation. Les diplômes de l’animation sportive et socioculturelle sont obtenus via le brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien de la jeunesse et des sports (le BAPAA, équivalent du BEP/CAP, qui comprend les loisirs du jeune et de l’enfant, de tous publics dans les sites et structures d’accueil collectif et de loisirs en pleine nature) ou le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS). Ce dernier se prépare dans des centres de formation agréés par les Directions régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale (DRJSCS). Il permet d’accéder aux métiers d’animateur, de moniteur ou d’éducateur sportif, sachant qu’il existe 25 spécialités sportives ou socioculturelles (activités équestres, sports collectifs, basket-ball, animation sociale...) ! Le choix est vaste et propre à susciter de nombreuses vocations.
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BTS sans bac Oui, le BTS peut se préparer sans bac. En effet, si, lors de votre passage en terminale, vous aviez une moyenne honorable, cette dernière sera suffisante pour être accepté sur dossier en BTS. Il faudra tout de même décrocher votre bac par la suite pour valider le diplôme. Certaines écoles privées accueillent également des non bacheliers, et dispensent une formation uniquement pour le diplôme spécialisé de l’école, mais attention, pas forcément reconnue par l’État ou les fédérations professionnelles.
Droit devant La capacité en droit se décroche via une formation dispensée sur 2 ans, en faculté (ou par correspondance, pour les plus courageux), ouverte aux étudiants de 17 ans minimum. C’est un diplôme d’État dont le niveau est équivalent à celui du bac. Ce cursus, destiné aux non bacheliers, permet de poursuivre ses études en licence de droit, en DUT de carrières juridiques, en BTS notariat ou encore de passer les concours de la fonction publique. Aussi, les métiers de juriste, notaire et même avocat deviennent accessibles.
Les formations médicales et paramédicales Pour certains concours, le bac n’est pas considéré comme nécessaire, notamment pour devenir infirmier. Pour cela, il suffit de réussir les épreuves de présélection organisées par l’ARS (Agence Régionale de Santé), qui ne vous dispense cependant pas du concours de l’IFSI (Institut de formation en soins infirmiers), lequel exige une expérience professionnelle de 3 ans dans le secteur sanitaire ou médico-social, ou de 5 ans dans tout autre domaine. Pour les métiers d’aide-soignant, ambulancier ou auxiliaire de puériculture, un CAP suffit.
Les formations artistiques Les détenteurs d’un bac STD2A ne sont pas les seuls à pouvoir se lancer dans des études artistiques ! Art floral, décoratif ou graphique... de prestigieuses écoles, comme les Beaux Arts de Paris (ENSBA), ouvrent leurs portes aux non titulaires du bac, mais avec une dérogation accordée par le directeur. Pour accéder à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD), il faudra faire preuve d’une grande détermination. Cependant, et sans viser les grandes écoles, vous pouvez aussi vous tourner vers les CAP artistiques.
Se FOrmer tOut au lOnG de sa vie
Atteindre ses objectifs professionnels à tout âge Quel que soit son âge, se former permet de s’adapter aux évolutions du monde du travail, d’autant que les nouvelles technologies ont profondément changé les habitudes. L’apprentissage tout au long de la vie est une nécessité pour l’individu qui lui permet de se développer et découvrir toutes ses potentialités. Selon son statut - salarié ou demandeur d’emploi - différents dispositifs, publics et privés, ont été mis en place.
Continuer à se former, pourquoi ? La formation permet de faire un point sur ses compétences et de les améliorer. Apprendre, se perfectionner, découvrir de nouveaux outils, modifier ses habitudes de travail et adopter de nouveaux réflexes feront de chacun un professionnel plus compétitif sur le marché du travail. Et intellectuellement, c’est enrichissant, valorisant et cela permet d’acquérir estime et confiance en soi. Que ce soit pour changer de métier ou booster sa carrière, la formation est “la” réponse.
Intégrer l’université Même avec le bac, il est parfois difficile d’intégrer une université… mais sans, ce n’est pas impossible. Pour mettre toutes les chances de votre côté, le Diplôme d’Accès aux Études Universitaires (DAEU), qui se prépare en 2 ans, vous permet d’entreprendre une licence au même titre que les bacheliers. À vous de redoubler d’efforts pour pouvoir rejoindre la licence de votre choix : LEA, psychologie, gestion, biologie, DUT techniques de commercialisation etc. Attention cependant, ce cursus s’adresse exclusivement aux jeunes de 20 ans révolus ayant une expérience professionnelle d’au moins 2 ans et à ceux âgés de 24 ans minimum.
Les bachelors Valables pour les métiers du management, du tourisme, du graphisme, des jeux vidéo, ce sont des formations équivalentes à un niveau bac+3. Les bachelors sont professionnalisants et permettent une insertion directe dans le monde du travail. De plus, en raison de leur dimension internationale, les bachelors séduisent les employeurs. Tout comme pour les BTS, certains établissements vous accepteront sans le bac. Certaines écoles vous demanderont peut-être de le repasser au cours de la formation afin de pouvoir valider le diplôme. Pour ce faire, sachez que vous pouvez faire une seconde tentative de décrocher votre bac sans refaire une année de terminale, en optant pour une préparation en tant que candidat libre, une formation à distance, en redoublant dans le privé ou encore en repassant l’examen hors du système classique, via l’alternance.
Les dispositifs mis à jour en 2019 En 2019, le CPF - compte personnel de formation - est rénové et sera comptabilisé en euros, permettant d’accéder à plus de formations et de financer des projets de transition professionnelle pour changer de métier ou de profession. Toute personne peut décider de se former en utilisant les heures CPF (salarié à temps complet, à temps partiel, demandeur d’emploi). Pour être éligible, les formations doivent figurer sur une liste de formations sélectionnées par des représentants des branches professionnelles et de la Région. Quant au CIF - congé individuel de formation - est remplacé depuis ce début d’année par le dispositif appelé “projet de transition professionnelle” (PTP), validé et financé par une nouvelle commission, la commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR). Cette commission sera progressivement mise en place dans chaque région d’ici le 1er janvier 2020. Avant de se lancer dans une demande de changement de métier ou de fonction, le salarié doit justifier d’une ancienneté minimale en qualité de salarié. Ensuite, son projet est présenté auprès de la commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR) qui appréciera la pertinence du projet et du positionnement préalable.
Période de professionnalisation et personnes peu qualifiées Très prisée des salariés en CDD ou CDI, la période de professionnalisation leur permettait d’acquérir une qualification tout en restant en poste. C’est désormais l’employeur qui reprend la main sur la qualification de ses salariés les
moins qualifiés, avec la mise en place de la «reconversion ou promotion par alternance». Les moins qualifiés seront par conséquent plus soutenus. Comme dans le précédent dispositif, la loi prévoit des aménagements accessibles aux moins qualifiés. Grâce à l’application mobile promise par Murielle Pénicaud, ministre du Travail, les salariés pourront accéder directement aux organismes de formation et au choix de leur formation, sans intermédiaires. Depuis l’application, chaque salarié pourra à loisir consulter son solde CPF, choisir sa formation, s’y inscrire, la régler, et même laisser un commentaire.
Les solutions Pôle Emploi Pôle Emploi propose différentes possibilités de formation telles que la Préparation Opérationnelle à l’Emploi individuelle (POE Individuelle), dispositif de formation qui permet à un demandeur d’emploi de bénéficier d’une formation nécessaire à l’acquisition des compétences requises pour répondre à une offre d’emploi déposée par une entreprise ; l’Action de Formation Conventionnée (AFC) qui vise à faciliter le retour rapide à l’emploi. Sa mise en œuvre permet de combler l’écart entre les compétences détenues par le demandeur d’emploi et les exigences du marché du travail ; l’Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR), destinée à combler l’écart entre les compétences détenues par un demandeur d’emploi et celles que requiert l’emploi visé. Et enfin, l’Aide Individuelle à la Formation (AIF), possiblement attribuable par Pôle Emploi, qui est une aide pour contribuer au financement des frais pédagogiques d’une formation professionnelle nécessaire à la reprise d’un emploi ou à la création d’une entreprise.
Organismes privés diplômants La France n’est pas en reste en matière d’organismes de formation privés. Le CNED - centre national d’enseignement à distance - propose une offre adressée aux adultes, laquelle reprend largement l’offre étudiante tout en se trouvant complétée de cursus spécifiques comme de la remise à niveau dans certains domaines qui favoriseront un retour à l’emploi. Le CNAM s’adresse à trois principaux profils : le salarié cherchant à acquérir de nouvelles connaissances pour développer sa carrière, les
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jeunes et les adultes en quête d’une nouvelle formation mieux adaptée à leurs souhaits, enfin les étudiants de l’enseignement supérieur en situation de décrochage. L’AFPA - association pour la formation professionnelle des adultes - vient en aide à 150 000 personnes chaque année dont 60 000 salariés et indépendants via des modules de formation très nombreux. Les GRETA quant à eux, sont des organismes relevant de l’Education nationale qui proposent des parcours depuis le CAP jusqu’au BTS. Ils s’adressent aux salariés d’entreprises issus de l’industrie ou des services mais aussi aux collectivités pour des cursus s’inscrivant dans le cadre du plan de formation et autres dispositifs de formation professionnelle. Autres publics, les demandeurs d’emploi, les jeunes adultes en réinsertion professionnelle et bien sûr tout particulier souhaitant mettre à jour ses compétences dans des domaines couverts par les Greta. Certains Greta sont spécialisés dans des domaines comme le secteur santé/social, l’hôtellerie/restauration, les métiers d’art etc. Enfin, l’APEC, pour les cadres, propose diverses formations continues pour les demandeurs d’emploi.
Bilan de compétences Si vous êtes en reconversion professionnelle, vous pouvez faire appel au bilan de compétences qui peut vous aider à définir votre projet professionnel. Le bilan de compétences peut se révéler utile pour changer de cap professionnel ou entamer une formation. Les salariés peuvent obtenir un congé pour le suivre, ainsi qu’un financement, par exemple du Fongecif. Les bilans de compétences sont accessibles sous conditions aux salariés du secteur privé en CDI et en CDD, aux salariés du secteur public, ainsi qu’aux demandeurs d’emploi. Les coûts peuvent être pris en charge par les différents organismes financeurs.
PRÉPARER SON AVENIR
L’apprentissage APPRENTI ? TOUT, SAUF SORCIER ! L’apprentissage est réservé aux jeunes de 16 à 25 ans. Depuis 2017 et jusqu’au 31 décembre 2019, il est expérimenté en Bourgogne-Franche-Comté et dans le Grand Est pour les adultes de 25 à 30 ans. Facilitateur de l’accès à l’emploi, l’apprentissage permet d’acquérir un métier tout en bénéficiant d’une expérience professionnelle rémunérée en fonction de l’âge, mais aussi du niveau d’études de l’apprenti. Pour 2019, le Premier ministre et la ministre du Travail ont annoncé les principaux axes de la réforme de l’apprentissage.
Les conditions d’admission L’apprentissage repose sur le principe de l’alternance entre, d’une part, l’enseignement théorique en centre de formation des apprentis (CFA) et d’autre part, la formation au métier chez l’employeur avec qui l’apprenti a signé un contrat. Les jeunes âgés d’au moins 15
ans peuvent souscrire un contrat d’apprentissage s’ils ont accompli la scolarité du premier cycle de l’enseignement secondaire (3e). Les plus de 25 ans peuvent entrer en apprentissage sous certaines conditions, notamment les personnes en situation de handicap. Certaines dérogations sont possibles, par exemple pour les apprentis prépa-
rant un diplôme ou un titre supérieur à celui obtenu ou encore pour les personnes ayant un projet de création/ reprise d’entreprise nécessitant le diplôme ou titre visé.
à l’employeur, il doit permettre à l’apprenti de suivre les cours théoriques professionnels et le temps de formation en CFA est compris dans le temps de travail effectif. Gagner de l’argent en étant apprenti permet d’être autonome, de voyager en se formant et en se construisant un réseau professionnel.
Tous les métiers sont représentés
L’apprenti, un salarié à part entière Toute entreprise du secteur privé, y compris une association, peut embaucher un apprenti. Dans le cadre du contrat d’apprentissage, l’apprenti bénéficie d’une rémunération qui varie en fonction de son âge et avec chaque nouvelle année de renouvellement du contrat. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle et celle de l’entreprise sont applicables à l’apprenti dans les mêmes conditions que les autres salariés. Actuellement, un apprenti gagne en moyenne 869 € par mois, selon CHAMBRE son secteur d’activité. Le Premier D’AGRICULTURE ministre a annonDE LA RÉGION ALSACE cé une augmenwww.alsace.chambagri.fr tation de 30 € nets par mois, en Siège social moyenne, pour et site Bas-Rhin les apprentis Espace Européen de l’Entreprise âgés de 16 à 20 2 rue de Rome ans. Pour les ap67300 Schiltigheim prentis majeurs, 03 88 19 17 17 cette augmentation sera acSite Haut-Rhin compagnée d’une 11 rue Jean Mermoz aide forfaitaire 68127 Sainte-Croix-en-Plaine de 500 € pour 03 83 20 97 00 passer leur permis de conduire. Quant aux nouveaux apprentis de plus 26 ans, ils ne pourront pas être rémunérés en dessous du Smic. Quant
Apprentissage : les adresses en Alsace www.apprentissage-alsace.eu
LES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE
LES CHAMBRES DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT
Bas-Rhin
CMA d’Alsace et section Bas-Rhin
10 place Gutenberg 67000 Strasbourg 03 90 20 67 68 campus67@alsace.cci.fr www.alsace-eurometropole.cci.fr
Centre-Alsace
1 place de la Gare 68000 Colmar 03 89 20 20 12 campus68@alsace.cci.fr www.alsace-eurometropole.cci.fr
Sud-Alsace
8 rue du 17 Novembre 68100 Mulhouse 03 89 66 71 71 campus68@alsace.cci.fr www.alsace-eurometropole.cci.fr
Espace Européen de l’Entreprise 30, avenue de l’Europe 67300 Schiltigheim 03 88 19 79 79 www.cm-alsace.fr * Section de Colmar 13, avenue de la République CS 20044 - 68025 Colmar Cédex 03 89 20 84 50 www.cm-alsace.fr * Section de Mulhouse 12, boulevard de l’Europe BP 3007 - 68061 Mulhouse Cédex 03 89 46 89 00 www.cm-alsace.fr
Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 6
La réforme prévoit d’autoriser les entreprises à recruter des jeunes à tout moment. Pour satisfaire plus facilement leurs besoins, les entreprises pourront allonger le temps de travail des apprentis à 40 heures par semaine, au lieu de 35 heures, notamment pour les secteurs comme le bâtiment, les travaux publics ou la boulangerie-pâtisserie. L’apprentissage représente tous les corps de métiers et tous les secteurs : coiffure, fleuriste en passant par l’automobile, l’aéronautique, la finance, l’agriculture… Contrairement aux idées reçues, l’apprenti peut donc suivre des longues études afin de préparer un master ou un diplôme d’ingénieur en apprentissage. Bien entendu, l’apprenti peut débuter par un CAP et poursuivre ses études en faisant un brevet professionnel (BTS, DUT, master 2) à son rythme, tout en étant rémunéré. Par ailleurs, le gouvernement doublera le nombre de jeunes apprentis bénéficiant du programme Erasmus chaque année. Ainsi, les jeunes pourront partir un semestre à l’étranger au cours de leur formation.
Apprendre en faisant L’apprentissage est un choix qui exige la passion du métier, appris sur le terrain, dans des conditions bien réelles. Travailler auprès de professionnels représente une chance unique de connaître la réalité concrète d’une profession, mais aussi d’être sûr que cette vocation correspond à un projet de vie.
Les études qui ont le vent en poupe côté employabilité Selon une enquête du ministère
BESOIN D’AIDE POUR VOTRE ORIENTATION ? LES PROFESSIONNELS VOUS PARLENT DE LEUR MÉTIER !
de l'Enseignement supérieur parue mi-décembre 2018, l'insertion professionnelle des diplômés de l'université est bonne et s'est même améliorée ces dernières années. En voici les principaux enseignements : > Les jeunes titulaires d'un DUT sont très prisés sur le marché du travail ; le meilleur taux d'insertion professionnelle concerne les formations à des postes techniques, de conception, d'ingénierie, très demandés et qui résistent à la transformation numérique. Autre clé de la réussite de ces enseignements : le poids de l'alternance. > Les licences professionnelles qui accueillent des titulaires de BTS ou de DUT dans 173 mentions ont le vent en poupe. Cela s'explique par la bonne adaptation de ces diplômes aux exigences des entreprises. D'ailleurs, ces formations très ciblées font l'objet d'une remise à plat tous les 5 ans. > Les diplômés de masters ne galèrent pas trop longtemps pour trouver leur premier emploi. Les conditions sont de bonne qualité : 75 % des diplômés ont un emploi stable et 86 % occupent un emploi de catégorie cadre ou profession intermédiaire. Il existe cependant des disparités entre disciplines : le taux d'insertion à 30 mois des diplômés de master atteint 93 % en droit-économie-gestion (DEG), 92 % en sciences-technologie-santé (STS) tandis qu'il s'élève à 87 % en sciences humaines et sociales (SHS) et en lettres-langues-arts (LLA). De même, le taux d'emplois stables varie de 59 % à 81 % selon la discipline. Pour tous les diplômes, les emplois de cadres ou professions intermédiaires sont nettement plus fréquents en STS (94 % pour les diplômes de master) que pour les autres disciplines.
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PRÉPARER SON AVENIR
Filières métiers
Les atouts d’un second choix
Les métiers en demande TROUVER SA VOIE DANS LES SECTEURS QUI EMBAUCHENT
Se réOrienter quand On s’est trOmpé de vOie Comme chaque fois que l’on fait un choix , on est susceptible de se tromper. Et quand on a 17 ou 18 ans, s’engager sur une voie ou une autre qui déterminera son futur professionnel n’a rien d’une évidence ! C’est pour cela que nombre d’élèves se trompent en s’orientant vers une formation qui ne leur convient pas et qui les déçoit. Heureusement, pour rectifier le tir, des dispositifs sont mis en place par les écoles.
Ne pas perdre son temps, ni son année
Changement de filière ou rentrée décalée
Selon les chiffres 2017 du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, 14 % des étudiants ne s’estiment pas satisfaits de leur première année d’études. Par conséquent, nombre d’entre eux décrochent de leur cursus en cours d’année. À cela, plusieurs raisons. Tout d’abord la multitude de choix d’orientation qui se présente aux jeunes et qui les fait se perdre ou douter, la pression familiale ou encore le fait de n’avoir pas réussi à identifier son projet professionnel. Comment être certain de bien choisir ? Surtout quand, par définition, un étudiant est jeune et n’a pas forcément la maturité et l’expérience nécessaires pour prendre des décisions éclairées quant à son avenir. Or, avant de choisir une orientation (ou une réorientation), il faut être conscient qu’il ne s’agit pas de savoir quelles matières nous plaisent, mais quel type de projet l’on veut bâtir.
L’étudiant peut avoir envie de changer de cursus mais aussi de cadre. S’il se rend compte suffisamment tôt (quelques jours à quelques semaines maximum, et avant Noël surtout) que la filière qu’il a choisie ne lui convient pas, il peut prétendre à une admission tardive dans une autre filière. Si la prise de conscience est trop tardive, il existe la rentrée décalée que de nombreuses écoles proposent en janvier ou février. Les rentrées décalées sont accessibles dans tous les cursus : écoles de commerce et d’ingénieurs, universités, BTS, DUT, etc., car ces établissements ne considèrent pas que se tromper soit un échec. Au contraire, accueillir des élèves très motivés, plus sûrs d’eux, plus matures, constitue souvent pour eux un gage de sérieux. Il faut savoir cependant qu’intégrer un établissement via une rentrée décalée signifie des mois de travail intense pour rattraper le retard. Dans certaines écoles, l’étudiant rejoint le groupe initial et comble ses lacunes par son travail personnel. Et, à l’heure des plateformes internet dédiées, il peut facilement accéder aux cours en ligne et ainsi réussir à prendre “le train en marche”. Enfin, il existe des classes dédiées, créées pour les nouveaux arrivants, avec un programme condensé qui leur permet une intégration rapide.
Certains corps de métiers ne nous viennent pas à l’esprit spontanément, peut-être parce qu’ils sont trop présents dans notre quotidien, et que nous n’imaginons pas qu’ils recrutent. Et pourtant… d’ici à 5 ans, 800 000 emplois seront à pourvoir chaque année (1), pour remplacer de nombreux départs en retraite ou bien pour créer des emplois. Il est temps de se préparer et de se former, dès maintenant, à des métiers qui nous entourent déjà où qui vont être créés.
Recherche cadres supérieurs D’une manière générale, l’emploi de cadres très qualifiés va augmenter, notamment dans le secteur de l’informatique, de la digitalisation de l’économie, dans l’étude et la recherche et dans l’administration. Dans le privé, les entreprises vont créer des besoins en cadres commerciaux, administratifs, comptables, financiers et exerçant dans le conseil, la formation professionnelle et la communication. Un diplôme de niveau bac + 5, obtenu dans une école de commerce, une école d’ingénieurs, un IAE, ou un master universitaire à dominante finance ou gestion est une bonne carte pour ces postes. Mais il y aura aussi de la place pour les jeunes avec de plus légers bagages. Ainsi, les étudiants de niveau bac+3 à bac+5 seront bien placés pour être embauchés dans des secteurs tels que l’informatique et la communication.
Métiers du service Les recrutements avec peu ou pas de qualifications ne sont pas en reste. Comme l’avait prévu le rapport de la DARES, les métiers des services à la personne (où les formations sont concrètes et de courte durée), se développent de plus en plus : services de garde d’enfants, de ménage, de soins et d’aide aux personnes âgées, assistantes maternelles, aides-soignants mais aussi vendeurs, agents d’entretien ou conducteurs de véhicules. Pour les métiers liés aux aides à domicile, il s’agirait d’une “niche” qui créerait le plus de postes sur les dix années à venir, aussi bien en termes de taux de croissance qu’en nombre de postes (près de 160 000 postes créés d’ici 2022, soit une hausse de 2,6 % en moyenne chaque année (1). Dans les métiers de la santé, on cherche des infirmiers et des sages-femmes, qui font partie des métiers qui devraient également bénéficier du plus grand nombre de créations d’emplois. En effet, dans
les hôpitaux, cliniques, maisons de retraite et cabinets médicaux on manque déjà cruellement de professionnels de santé. Parmi les formations, le diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale, le CAP Petite enfance (pour les assistantes maternelles), les bac pro Accompagnement, soins et services à la personne (ASSP), SPVL (service de proximité de vie locale), le bac pro SMR (service en milieu rural) et techno ST2S (Sciences et techniques de la santé et du social, ancien bac SMS). Le métier d’infirmier(e), est accessible en 3 ans d’études après le bac, tandis que le diplôme d’aide-soignant s’obtient via une formation de 12 mois ouverte aux titulaires d’un bac pro, mais aussi aux personnes sans le bac, titulaires par exemple d’un CAP petite enfance. Par ailleurs, depuis 2018, la formation pour des infirmiers “en pratique avancée” -IPA- a été mise en place (voir encadré par ailleurs). À noter également, la fin de l’«écrémage» de fin de première année en médecine.
Toujours des débouchés dans le commerce ! Le secteur du commerce continuera à être tiré «par la prolongation des horaires d’ouverture, la hausse de la qualité des prestations et les préférences des consommateurs pour les commerces de proximité, malgré le développement continu des nouvelles technologies et du commerce électronique» (1). Les diplômés de niveau bac+2 à orientation commerciale trouveront des débouchés là où le niveau d’exigence devient plus élevé et où les entreprises recherchent des professionnels de plus en plus opérationnels. Les diplômes à présenter sont le DUT Techniques de commercialisation, les BTS Négociation et relation client (NRC) ou Management des unités commerciales (Muc), ces formations pouvant être complétées par une licence professionnelle ou un bachelor (bac+3).
Le secteur des services est le plus demandeur d’emplois représentant à lui seul près des deux tiers des intentions d’embauche (38% dans les services aux particuliers et 25% dans les services aux entreprises). Les besoins en main d’oeuvre progressent nettement dans la construction (+37% par rapport à 2017) ainsi que dans l’industrie (+27,4% de plus qu’en 2017). Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 8
Informatique et technologie L’informatique et les métiers de l’Intelligence Artificielle -AI- (voir par ailleurs) vont plus que jamais avoir besoin de personnel qualifié de niveau bac+2 à bac+5. Et, si vous avez la fibre scientifique et technologique, vous trouverez facilement un emploi. Pour cela, il vous faudra avoir en poche un DUT, un BTS, une licence professionnelle, un master ou un diplôme d’une école d’informatique. Bon à savoir, pour les “heureux élus”, la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) cherche activement des profils techniques. Car comme ailleurs, le numérique a pris une place primordiale et les besoins en talents sont grandissants pour collecter, traiter et rendre interprétables les informations qui arrivent en masse ; le service recherche tous types de métiers liés à l’informatique : cryptographie, architecture réseau, développement web, sécurité, hébergement, et même des mathématiciens. Ces métiers représenteront deux tiers des 600 postes recrutés en 2019.
Industrie du futur... déjà aujourd’hui L’industrie réserve des postes pour les techniciens et les ouvriers, pour peu qu’ils possèdent le niveau de qualification exigé. Aujourd’hui, contrairement à hier, l’usine est un lieu où l’on peut trouver aisément un emploi, mais seulement si l’on a reçu une formation : ouvriers qualifiés (avec un CAP et un bac professionnel) notamment dans des secteurs de pointe comme l’aéronautique, l’énergie ou la mécanique. Dans le bâtiment, on recrutera des ouvriers qualifiés du second œuvre (électriciens, plombiers, menuisiers). Les besoins se feront sentir également au niveau des techniciens supérieurs, des agents de maîtrise au service de la maintenance automobile et de machines où l’automatisation nécessite des spécialistes capables d’entretenir les installations. Grâce à un BTS ou un des DUT de l’industrie (et avec la possibilité de poursuivre en licence professionnelle), des postes se présenteront.
Des vocations, des métiers Cuisiniers, employés de l’hôtellerie et de la restauration et des métiers de l’animation culturelle et sportive sont également attendus. Dans ces secteurs, les recrutements resteront nombreux du fait d’un important turnover. Enfin, on recrutera dans des métiers tels qu’assistant de direction polyvalent, agent d’accueil, conseiller de clientèle en banque, commercial en assurances collectives, gestionnaire de la relation client, analyste de données, développeur informatique et dans l’immobilier de la construction. Marqué par de massifs départs à la retraite, l’enseignement libérera également de nombreux postes. (1) Source Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) “Les métiers en 2022.
Les métiers de l’informatique et du numérique ASCENSION FULGURANTE ET EMPLOIS À LA CLÉ Depuis des décennies, le secteur de l’informatique et du numérique ne cesse de muter et d’évoluer, offrant de larges perspectives de formations qui débouchent sur des métiers passionnants, au coeur de l’évolution de notre société. Et l’informatique va avoir plus que jamais besoin de personnel qualifié du niveau bac +2 à bac+5 !
De multiples formations, même sans bac ! Les professionnels de l’informatique sont recherchés dans les entreprises qui produisent des logiciels, vendent des produits sur internet ou spécialisées dans l’assurance et la banque. Secteur extrêmement dynamique, on estimait, en 2018, qu’il recruterait plus de 150 000 informaticiens chaque année ! Et en 2017, 85 % des offres d’emploi du secteur proposaient des contrats en CDI, dont 66 % aboutissaient à une création de poste, ce qui s’explique par l’essor de ces technologies. Pour accéder à ces métiers, les DUT, BTS, licences professionnelles, masters ou diplômes d’écoles d’informatique sont très nombreux. Il existe même des formations accessibles aux jeunes qui n’ont pas le bac. En effet, face à la demande des entreprises, les écoles veulent répondre à la demande, notamment en formant des développeurs web.
écrire des contenus entre autres) pointues et une parfaite connaissance des langages informatiques est indispensable. Le webmaster doit avoir la fibre plus créative que matheuse car, parmi d’autres fonctions, il est chargé de créer l’identité visuelle des sites internet et donc élaborer les éléments graphiques de l’entreprise ou de la marque, comme les illustrations, les bannières, les animations flash, les fonds d’écran et les logos. Le webdesigner peut suivre une formation artistique et de design (écoles spécialisées, BTS, DUT MMI-Métiers du multimédia et de l’Internet), et il est particulièrement recruté dans le secteur du e-commerce.
Précision et rigueur de mise Cela ne vous aura pas échappé : des centaines d’applications sont créées chaque jour pour nos smartphones et tablettes, mais aussi pour les réseaux sociaux. Le monde du web a donc besoin de techniciens pour fonctionner et se développer et propose des métiers basés sur la précision et la rigueur. Ainsi, le développeur web et logiciel est chargé d’analyser les besoins de ses clients tout en étant capable de concevoir un logiciel dans sa totalité, pour créer des programmes informatiques et des applications. Il est parfois amené à effectuer le suivi technique du programme. Les aspects techniques sont donc étroitement liés aux relations humaines.
Compétences pointues, techniques et artistiques Le chef de projet web technique, quant à lui, encadre l’équipe de développeurs en veillant à respecter le cahier des charges et en trouvant les solutions en cas de problème. Pour devenir chef de projet web technique, il faut avoir une formation de niveau Bac+3 ou Bac+5 en informatique et, au préalable, bénéficier d’une expérience de plusieurs années comme développeur informatique. En charge du bon fonctionnement quotidien des sites ou des blogs, le webmaster a des compétences techniques et rédactionnelles (pour
Être visible sur le net, l’enjeu majeur de l’entreprises L’expert en référencement a pour mission d’analyser les statistiques des sites internet et d’accroître leur visibilité et leur présence sur le web. Dédié aux entreprises, il conçoit et exécute leur stratégie de visibilité sur le net visant à générer des sources de revenus importantes pour de nombreuses sociétés. Pour devenir expert en référencement, il est conseillé d’avoir un diplôme de niveau Bac+3 en informatique, couplé avec une spécialisation en marketing. Métier méconnu des étudiants (et très recherché), le traffic manager oeuvre au sein d’entreprises de e-business, e-commerce ou e-marketing, commercialisant des produits ou des services sur internet. Il organise la stratégie webmarketing et les campagnes de communication et de publicité afin d’accroître la rentabilité, la visibilité et donc les ventes du site internet. Les formations concer-
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nées sont le Master marketing, commerce et publicité, ou encore un diplôme d’école de commerce avec une spécialisation dans le webmarketing ou le e-commerce.
De hautes responsabilités Parmi les métiers du secteur, l’ingénieur informaticien est la profession la plus complète et la plus importante. Le métier est divisé en plusieurs spécialités : l’architecture de l’ordinateur, la réseautique, les logiciels et l’intelligence artificielle. Pour exercer cette profession, des études très poussées sont requises via une formation en école d’ingénieurs en informatique (Bac+5). Promis également à un bel avenir, le Cloud Computing permet aux professionnels de stocker leurs applications et toutes leurs données sur le web et non plus sur les ordinateurs. Les informaticiens spécialisés en Cloud Computing sont très recherchés. Ce sont pour la plupart des ingénieurs spécialisés dans le développement de l’architecture des réseaux. La formation recommandée est un bac+5 en école d’ingénieur informatique.
Analyser les points faibles et sécuriser Le consultant en web analytique travaille sur les statistiques des sites internet. Il étudie et mesure leur fréquentation et leurs performances tout en identifiant leurs points faibles afin de créer une stratégie performante et payante pour l’avenir. La voie pour devenir consultant en web analytique est une école de commerce qui offre une spécialité en webmarketing. L’expert en cybersécurité, comme son nom l’indique, sécurise toutes les données de l’entreprise, son site web. Il détecte toutes les failles de sécurité pour contrer les intrusions et attaques des hackers. De fait, il doit toujours être performant sur les dernières menaces visant internet. Il a également un rôle de conseil auprès de ses clients ou collègues qu’il sensibilise sur la vulnérabilité potentielle du système. Pour devenir expert en cybersécurité, un niveau bac+5 est requis en informatique.
Filières métiers
Métiers de l’Intelligence Artificielle SE FORMER ET TRAVAILLER AVEC LES ROBOTS : LA QUATRIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE Ce n’est plus de la science-fiction. L’intelligence artificielle s’est immiscée dans bien des aspects de notre vie quotidienne et, après l’arrivée de la Big Data, elle est aujourd’hui génératrice d’emplois qui demandent des qualifications très spécifiques car, avant de se substituer à l’homme, les machines doivent être conçues et programmées. Tour d’horizon des nouveaux métiers et formations à l’IA...
Quelques métiers existants et à venir Bien qu’il ne soit à ce jour pas possible de lister tous les métiers liés à l’IA (beaucoup n’existent pas encore et les débouchés sont en constante mutation), il est cependant possible d’en identifier quelques uns. On connaissait la fonction de coach, “entraîneur” de personnes désireuses de se débarrasser de certains complexes ou problèmes, ou en recherche d’un nouveau souffle dans leur carrière ou dans leur vie personnelle. Désormais, le coach existe aussi pour les robots. Sa mission ? Les améliorer constamment. Rien que cela. Car, selon le MIT (Massachusetts Institute of Technology), étant donné que les “machines-robots” sont appelées à accomplir des tâches dans les usines, bureaux, maisons ou hôpitaux, elles doivent être suivies et optimisées sans temps de latence. Dans la même veine, un rapport de la firme américaine Cognizant imagine des “agents de la diversité génétique», des «sherpas de magasin virtuel», des «conservateurs de la mémoire personnelle», des «managers homme-machine»... Le rapport estime que l’IA pourrait créer 21 millions d’emplois.
Chatbot master, traducteur, juriste, lutte contre le harcèlement... Pour les sociétés qui misent sur l’automatisation de leur relation en ligne avec leurs clients, c’est le métier de “chatbot master” qui arrive dans le paysage de l’IA. Les chatbots sont des personnages virtuels (auxquels vous avez certainement déjà eu affaire) qui vous accueillent lorsque vous visitez certains sites. Ils peuvent répondre aux questions courantes, simples et répétitives. Une fois étudiés toutes les données historiques des conversations et le parcours du client sur le site, ils sont changés en conversations. Le chatbot master coordonne tout le projet, depuis la conception jusqu’à la livraison. Pour effectuer ce travail, l’entreprise recrute des chefs de projet web aimant l’innovation. Autre application de l’IA, le métier d’ingénieur en programmation linguistique (computational linguist) qui permet la rédaction automatique de textes factuels, donnant des informations brutes dans un ordre bien précis toujours identique, rendu possible grâce au paramétrage d’un robot qui rédige les textes, une fois les données fournies analysées. Le type
de contenus ainsi produits peut être destiné par exemple aux médias, qui sont intéressés par les compte-rendus de matchs, de résultats d’élections ou des bulletins météo. Etre “juriste augmenté” vous tente ? Sous ce titre se cache une plateforme intelligente de juristes relisant et vérifiant les contrats qui leur sont confiés, grâce à un logiciel capable d’analyser et de vérifier toutes les clauses. Avantage majeur ? Un énorme gain de temps quand il s’agit de compulser des milliers de pages de textes souvent identiques. Dans un autre registre, les machines sont aussi utilisées pour détecter tout élément de harcèlement et, automatiquement signaler le contenu qui est ensuite examiné par une équipe chargée des opérations effectuées sur les (nombreux) réseaux sociaux.
Quels secteurs concernés ? L’IA permett ra de remplacer les tâches peu qualifiées par des machines. Quasiment tous les secteurs professionnels seront impactés par des applications d’intelligence artificielle. Que ce soit pour les transports avec les véhicules autonomes, la santé avec des dispositifs d’assistance aux personnes âgées ou handicapées, le commerce en ligne, les relations avec la clientèle, les relations avec les services publics, la production industrielle, la construction... Et pour accéder aux emplois générés, il faut viser un haut niveau de qualification. Aujourd’hui, l’informatique puise dans les
découvertes de la biologie, des neurosciences. Elle utilise les statistiques, les nanotechnologies et parfois même l’éthique et la philosophie. Un terrain de jeu idéal pour les chercheurs en IA !
Se former à l’IA Les écoles d’ingénieurs informatiques proposent toutes des spécialisations en IA. Beaucoup ont des laboratoires de recherche et encouragent leurs étudiants à travailler sur des projets innovants. L’ingénieur en intelligence artificielle est un métier promis à un bel avenir, avec des débouchés chez les géants du numérique mais aussi les grands groupes ou les startups. Les écoles d’ingénieurs spécialisées dans l’énergie, l’industrie, la robotique, l’automobile, le BTP forment aux outils de l’IA. Effectuer une formation de base en faisant une spécialisation (par exemple via un master spécialisé) en IA est un plus pour l’employeur potentiel. Les formations en Data Science et en statistiques sont aussi une porte d’entrée car, pour programmer une intelligence artificielle, il faut manipuler de grandes quantités de données numériques (Big Data). Dans les grandes entreprises, les Data Scientists travaillent donc avec les développeurs informatiques et les chefs de projet. Par ailleurs, à l’université, on peut, en suivant un cursus de Sciences du langage, décrocher un master «traitement automatisé des langues» (TAL). Cette formation permet de cumuler les compétences linguistiques et informatiques. Et dans une économie globalisée… ça tombe bien.
Ingénieur en intelligence artificielle : pour des lendemains qui chantent ! Il conçoit des programmes informatiques capables de raisonner comme l’homme afin de remplir des tâches complexes. C’est à la fois un chercheur et un informaticien. Il étudie le fonctionnement du cerveau humain sur un problème donné et conçoit ensuite des programmes informatiques complexes et novateurs permettant de décoder et d’analyser des données qu’aucun autre système informatique ne traitait auparavant. Les applications de l’intelligence artificielle sont multiples et quasi infinies : traitement d’image et de vidéos, applications liées au langage, analyses prédictives, jeux, automatisation, robots, santé et bio-informatique…
Les écoles d’ingénieurs INGÉNIEUR. UN MÉTIER (FORMIDABLE) POUR VOUS ? Le métier d’ingénieur est prestigieux et l’employabilité y est bonne. Cela expliquerait en partie le fait qu’il y ait chaque année près de 150 000 étudiants qui entament ces études. Chimie, informatique, biologie ou encore BTP, les ingénieurs évoluent dans de nombreux secteurs. Il existe différents chemins pour accéder à ce statut recherché : prépas, écoles post-bac, BTS, DUT, facultés. Outre les diplômes, les qualités attendues d’un ingénieur sont la rigueur, la créativité, la facilité à communiquer et à travailler en équipe.
Bien choisir sa prépa Après une classe prépa, les études d’ingénieurs durent trois ans et permettent de se spécialiser dans une thématique spécifique. La classe préparatoire scientifi que est l’une des plus prestigieuses pour les forts en maths, physique, sciences industrielles (entre autres), qui débouchent sur des concours très sélectifs. Quatre spécialités sont ouvertes aux candidats après un bac S (les fameuses « maths sup ») : le MPSI Maths, physique et sciences de l’ingénieur, le PCSI Physique, chimie, sciences de l’ingénieur, le PTSI Physique, technologie et sciences de l’ingénieur, et le BCPST Biologie, chimie, physique et sciences de la terre. D’autres classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques sont ouvertes à des bacheliers non scientifiques : le TB - Technologie et biologie, le TPC - Technologie physique et chimie et le TSI - Technologie et sciences industrielles.
Ce métier devrait poursuivre son développement grâce au big data, aux performances sans cesse accrues de nos ordinateurs et des algorithmes. Selon Statista (site d’études de marché), les investissements phares de l’IA porteront d’ici 2025 sur les applications de reconnaissance des images, l’utilisation d’algorithmes pour améliorer les performances financières et le traitement des données médicales.
Formation requise Pour devenir ingénieur en IA, une formation de base, comme une licence de maths, d’informatique ou de maths informatique est nécessaire. Il convient ensuite de poursuivre sa formation vers un master ou un diplôme d’ingénieur voire un master spécialisé ou un doctorat.
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Les écoles post-bac Si les prépas ne vous tentent pas, il y a les écoles post-bac (plus d’une centaine en France). L’intégration dans une école d’ingénieurs se fait le plus souvent sur concours durant l’année de terminale. Publiques ou privées, elles forment des ingénieurs généralistes ou spécialisés. Attention, l’école choisie devra être reconnue par la CTI (Commission des titres d’ingénieur). Au sein de ces écoles, la formation consiste en deux premières années de pré-
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pa intégrée, calquées en partie sur les prépas classiques et ce, afin d’acquérir des connaissances scientifiques de haut niveau. L’étudiant se spécialise à partir de la 3ème année de son cursus.
Pour ceux qui aiment le concret Pour ceux qui cherchent le concret, le terrain, tout en bénéficiant d’un encadrement semblable à celui du lycée, ils peuvent passer par un BTS, un BTSA ou un DUT pour intégrer une école d’ingénieur, avec un choix d’une centaine de spécialités différentes. Les BTS et les DUT ayant un lien avec l’univers scientifique dans le domaine industriel ou agricole sont à privilégier. Les candidats ayant eu d’excellents résultats durant leur BTS ou leur DUT peuvent envisager de candidater directement à des écoles une fois diplômés. Certaines écoles recrutent directement sur examen du dossier et entretien de motivation, tandis que d’autres recrutent via concours. Il est aussi possible d’effectuer la classe préparatoire ATS, d’une durée d’une année, avant de candidater en école d’ingénieurs. En effet, cette classe prépa est accessible après un BTS ou un DUT et elle permettra une remise à niveau sur les disciplines théoriques pour pouvoir intégrer des écoles sur dossier ou passer des concours.
Moscou
1ère pour son ouverture internationale Palmarès L’ Étudiant 201 des écoles d’ingénieurs en 5 ans
ZZZ HHLJP XQLY ORUUDLQH IU
Formation théorique à la fac Enfin, il y a la fac qui représente une bonne alternative à la prépa et aux écoles d’ingénieurs. Laissant du temps aux étudiants pour trouver leur voie, elle leur permet en outre de bénéficier d’une excellente formation théorique. Que ce soit pour les maths, la physique, l’électronique, il est possible d’intégrer une école d’ingénieurs à l’issue de la troisième année de licence (L3, bac+3) ou de la première année de master (M1, bac+4). Près de 300 places sont offertes, sur concours, aux étudiants. L’avantage de passer par la fac est de s’éviter la pression des classes prépa tout en acquérant un solide niveau de connaissances scientifiques.
Les écoles d’ingénieurs en Alsace EPITA (privé)
ENGEES
CESI Ecole d’Ingénieurs
ENSCMu
Ecole pour l’informatique et les techniques avancées, à Strasbourg
Ecole Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement, à Strasbourg
Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Mulhouse
www.epita.fr Forme des ingénieurs en intelligence informatique, pour construire le monde de demain.
www.engees.unistra.fr Forme des ingénieurs et cadres directement opérationnels dans les domaines de l’eau, de la protection de l’environnement, de l’équipement et de l’aménagement des territoires.
Ecole d’Ingénieurs du Centre des Etudes Supérieures Industrielles de Strasbourg 2, à Lingolsheim
ECAM Strasbourg-Europe (Privée hors contrat)
Ecole Catholique d’Arts et Métiers de Strasbourg-Europe, à Schiltigheim www.ecam-strasbourg.eu Forme des ingénieurs aptes à concevoir et à développer des produits et des systèmes mécaniques, électromécaniques et industriels.
ECPM Ecole Européenne de Chimie Polymères et Matériaux, à Strasbourg www.ecpm.unistra.fr Forme des ingénieurs chimistes trilingues dotés d’une formation pratique importante pour le secteur des industries chimiques, en particulier dans les secteurs d’activité de la santé, de l’environnement, du développement durable, de l’énergie et des matériaux émergents.
strasbourg.cesi.fr Propose deux cursus d’Ingénieur en BTP et Informatique, du cycle préparatoire au diplôme d’Ingénieur.
ESBS
EOST Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre de Strasbourg www.eost.unistra.fr Forme des ingénieurs sur l’étude approfondie des méthodes géophysiques, du milieu géologique et des outils informatiques et mathématiques pour le traitement et l’interprétation des données.
Ecole Supérieure de Biotechnologie de Strasbourg, à Illkirch-Graffenstaden esbs.unistra.fr Forme des ingénieurs en biologie moléculaire, en l’immunologie, en biophysique, en ingénierie de procédés, ainsi qu’en modélisation moléculaire et bioinformatique.
Télécom Physique Strasbourg
INSA Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg www.insa-strasbourg.fr Seule école publique à délivrer diplômes d’ingénieur et d’architecte. Prépare les ingénieurs à différentes spécialités dans 4 départements : Génie électrique et énergétique, Mécanique, Génie civil et topographique, Architecture.
à Illkirch-Graffenstaden www.telecom-physique.fr Forme des ingénieurs de recherche et développement créatifs et innovants, au sein des secteurs stratégiques de la nouvelle économie numérique, de l’ingénierie pour la santé et de l’économie des données.
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www.enscmu.uha.fr Propose des enseignements théoriques et pratiques en chimie organique, chimie inorganique, chimie physique, cosmétologie, environnement, formulation, matériaux, polymères, sécurité…
ENSISA Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs Sud Alsace, à Mulhouse www.ensisa.uha.fr Forme des ingénieurs dans 5 spécialités : Textile et fibres, Automatique et systèmes embarqués, Mécanique, Informatique et réseaux, Systèmes de production - génie industriel (en alternance).
Filières métiers
Métiers des arts plastiques UN DOMAINE POUR TOUS LES CRÉATIFS Pierre, métal… Les artistes plasticiens se servent de ces matériaux afin de réaliser des sculptures, gravures, peintures, etc. Le plasticien est un imaginatif, un passionné d’art qui doit maîtriser différentes techniques de création qui constituent les arts plastiques, au même titre que les divers matériaux qu’il utilise au quotidien pour réaliser ses oeuvres. Toujours en veille, il reste informé des nouvelles tendances des courants artistiques sans cesse en ébullition !
Beaux Arts et autres entrées Calligraphiste, peintre, peintre mosaïste, illustrateur, portraitiste, sculpteur, dessinateur, maquettiste, le secteur comprend de nombreux métiers artistiques. Avec une formation de niveau bac, il est possible d’intégrer les écoles des beaux-arts ou encore des arts appliqués et décoratifs. Le vaste domaine des arts plastiques compte une quantité d’écoles spécialisées impressionnante à travers toute la France. Les plus connues sont évidemment les Beaux-Arts de
Paris ou d’autres grandes villes françaises comme Nancy, Metz, Strasbourg ou Dijon… Mais, pour accéder à des parcours plus simples d’accès, il existe un BTS Art et la licence Arts plastiques. Après 3 ans d’études, les étudiants ont également la possibilité d’entrer en master Arts plastiques. Par ailleurs, les écoles privées proposent des bachelors ou des formations bac +5 spécifiques à certains domaines artistiques.
Statut d’artiste Une fois sur le marché du travail, le plasticien peut se diriger vers une clientèle de particuliers ou de professionnels et ainsi répondre à des commandes spécifiques. Il peut travailler seul dans son atelier, se tourner dans l’enseignement ou la recherche, ou rejoindre un collectif d’artistes. Il a généralement le statut d’artiste. Si le talent ne nécessite aucune école, il est cependant recommandé de suivre des formations spécifiques afin d’acquérir la maîtrise des techniques essentielles au métier, tout en peaufinant son réseau-clientèle-galeries qui permettra de vivre de son art, en espérant que le succès soit au rendez-vous.
HEAR Haute Ecole des Arts du Rhin www.hear.fr BAC + 3 • Diplôme National d’Art (Option Art, Option Communication) BAC + 5 • Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (Option Art, Option Communication)
Faculté des Arts arts.unistra.fr BAC + 3 • Licence Arts (Arts plastiques, Design) BAC + 5 • Master Arts (Arts appliqués, Arts plastiques, Design, Multimedia)
ENSAS - Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg, Université de Strasbourg www.strasbourg.archi.fr/ecole BAC + 3 • Diplôme d’études en architecture (grade de licence) BAC + 5 • Diplôme d’Etat d’architecte (grade de master) • Master Génie civil • Master Histoire, archéologie, histoire de l’art • Master Urbanisme et aménagement
L’iconograf (Privé) www.liconograf.com BAC + 3 • Formation bande dessinée
Lycée polyvalent Jean Rostand www.lycee-jean-rostand.fr BAC + 2 • BTS Métiers de la mode-vêtements
•C ertificat supérieur de formation professionnelle de réalisation 3D / jeux vidéo
ILLKIRCH-GRAFFENSTADEN
Lycée ORT (Privé) www.strasbourg.ort.asso.fr BAC + 2 • BTS Design de mode, textile et environnement BAC + 3 • Diplôme National des Métiers d’Art et du Design
Lycée polyvalent Le Corbusier
LISAA - L’Institut Supérieur des Arts Appliqués (Privé)
www.lyceegutenberg.net BAC + 2 • BTS Études de Réalisation d’un Projet de Communication
www.lisaa.com BAC + 1 • Classe de mise à niveau privée pour BTS arts appliqués BAC + 2 • BTS Design graphique • BTS Design d’espace
MJM Graphic Design (Privé) www.mjm-design.com BAC + 1 • Année préparatoire à un certificat d’école d’art • Formation d’école spécialisée (Motion Design) BAC + 2 • Certificat supérieur de formation professionnelle de décorateur d’intérieur • Certificat supérieur de formation professionnelle de montage vidéo • Concepteur de supports de communication (Webdesign, Graphisme publicitaire, Print) • Styliste modéliste BAC + 3 • Agenceur d’espace intérieur
VIVRE DE SON ART Le parcours est long, difficile, et la concurrence est rude. Une motivation et une détermination sans faille sont nécessaires pour exercer les métiers du secteur artistique, même si on observe aujourd’hui une percée dans les professions ayant trait au numérique. Dans les métiers artistiques, certains arrivent à percer… Pourquoi pas vous ?
Acteurs et comédiens
Les formations d’art en Alsace STRASBOURG
Danse, Musique, Chant, Théâtre, Cinéma
www.lyceelecorbusier.eu BAC + 2 • BTS Design de produits BAC + 4 • DSAA Design (Espace, Graphisme, Produit)
Lycée Gutenberg
MULHOUSE HEAR Haute Ecole des Arts du Rhin
Site d’arts plastiques de Mulhouse www.hear.fr BAC + 3 • Diplôme National d’Art (Option Art, Option Design) BAC + 5 • Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (Option Art, Option Design)
COLMAR Ecole d’arts plastiques de Colmar www.colmar.fr/aep BAC + 1 • Année préparatoire aux concours des écoles supérieures d’art
Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 12
Le métier en fait rêver plus d’un(e), mais la carrière est incertaine. Professionnel du spectacle, il n’y a pas de «sécurité de l’emploi». Les qualités requises : polyvalence, créativité, psychologie et mémorisation. La formation peut débuter dès le lycée, dans le cadre d’un baccalauréat littéraire ou encore avec l’option théâtre, puis se poursuivre en écoles d’art dramatique (très sélectives et via une voire 2 auditions). La formation est essentiellement basée sur la pratique et le cursus se fait en 3 ans. Le Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris (CNSAD), l’École supérieure d’art dramatique du théâtre (ESAD) du Théâtre National de Strasbourg et l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre de Lyon (ENSATT) sont les références en la matière. En écoles privées, le Cours Florent, dont la formation se déroule en 3 ans, propose également des options variées (danse, chant, diction, corps en mouvement, improvisation, etc.) Il existe aussi le Cours Simon, l’École du jeu, l’École des Enfants Terribles, les Cours Cochet-Delavène… À l’université, des cursus dédiés forment à la théorie ; la pratique demeure au second plan.
Danseur ou chorégraphe ? La danse est un métier qui peut se pratiquer sous des formes multiples, mais qui exige que l’on commence jeune… d’autant plus que la carrière professionnelle du danseur se prolonge rarement au-delà de 30 ans. Que ce soit danseur dans un corps de ballet classique ou une troupe de danse contemporaine, dans une comédie musicale ou un cabaret, à travers la profession de répétiteur, chorégraphe, directeur artistique en danse et même… strip-teaseur, ces
professions sont accessibles à travers une formation passant traditionnellement par les conservatoires de musique et de danse et écoles de danse, souvent complétée par une spécialisation dans un ou plusieurs genres chorégraphiques. Les recrutements se font par audition et débouchent sur des contrats de travail à durée déterminée et parfois sur un contrat de travail à durée indéterminée pour les structures permanentes telles que les ballets et les compagnies de danse.
Musique et chant Dans ces métiers, patience, talent, pratique assidue et obstination sont les vertus à posséder. Le conservatoire est la filière de référence en matière de musique et de chant, grâce à 400 établissements publics (qui débouchent sur une insertion professionnelle), de rayonnement régional, départemental, communal ou intercommunal. Les cycles d’orientation professionnelle se déroulent sur deux à quatre ans et mènent aux DEM (Diplômes d’Etudes Musicales). Les CNSMD (Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique et de Danse) sont considérés comme la filière par excellence, mais sont, à juste titre, très sélectifs. La formation propose trois cycles d’études. Parmi les écoles privées spécialisées en musique, citons l’École Normale de Musique de Paris, les Cours Florent de Paris qui ont récemment mis en place
Devenez musicien intervenant Tests d’entrée 10 et 11 Avril 2019 Plus d’informations cfmi@unistra.fr Tel. +33 (0)3 68 85 73 80 Date limite de candidature ± 1er avril 2019 une formation de musique en trois ans, sous la forme d’ateliers de création. De plus, quelques établissements sont habilités à délivrer le DNSPM (Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien) et sont accessibles sur concours, avec le bac et le DNOP (Diplôme National d’Orientation Professionnelle) de musique. Parmi eux, le Pôle d’enseignement supérieur de la musique de Bourgogne est axé sur la sensibilisation à la pédagogie de projet.
Audiovisuel et cinéma Près de 10 000 entreprises travaillent dans le secteur de l’audiovisuel. Parmi elles, les sociétés de production pour le cinéma, la télévision et la radio, les agences de casting ou encore l’industrie technique... Le secteur de l’audiovisuel français regroupe environ 210 000 salariés, majoritairement ingénieurs du son, monteurs, techniciens d’exploitation ou cadreurs. Cependant, les professions de chef décorateur, script,
Département Centre de Formation de Musiciens Intervenants | CFMI Faculté des Arts Université de Strasbourg Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles Grand Est
accessoiriste, scénariste, maquilleur, bruiteur, ingénieur du son… sont toujours des métiers d’actualité, décrochables en université ou en établissements privés, dans l’Est et ailleurs. Mais les évolutions technologiques bouleversent le secteur et le développement du numérique et de la 3D créent de nouveaux métiers, notamment autour du tirage numérique et de la post-production, et offrent de belles perspectives en termes d’employabilité : infographiste, designer graphique, webdesigner, animation et motion picture 3D, montage, photographie, stylisme… Les établissement comme MJM Graphic Design de Strasbourg délivrent le titre, enregistré au RNCP (Répertoire national des certifications profession-
nelles) de niveau II ou III ou un CSFP (Certificat Supérieur de Formation Professionnelle - certificat d’école). Et les étudiants ont la possibilité de continuer leurs études afin d’obtenir un Bachelor ou un Master à l’international. Quant au cinéma à proprement parler, la licence en arts du spectacle de l’université de Strasbourg, par exemple, aboutit à un diplôme validant un solide bagage culturel, historique et esthétique concernant les arts de l’écran. La licence cinématographique propose une formation en histoire et esthétique de l’art cinématographique ainsi qu’en théorie et pratique de l’analyse de films, complétée par des ateliers expérimentaux (scénario, composition, découpage, montage).
Les formations à la musique, à la danse et au théâtre en Alsace Conservatoire à Rayonnement Régional de Strasbourg
Conservatoire à Rayonnement Départemental de Colmar
Faculté des Arts
www.conservatoire.strasbourg.eu
conservatoire.colmar.fr
BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Chorégraphiques • Certificat d’Etudes Musicales • Certificat d’Etudes Théâtrales • Diplôme d’Etudes Chorégraphiques • Diplôme d’Etudes Musicales • Diplôme d’Etudes Théâtrales
BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Musicales • Certificat d’Etudes Théâtrales • Diplôme d’Etudes Musicales • Diplôme d’Etudes Théâtrales
BAC + 3 • Licence Arts du spectacle (Cinéma, Danse, Théâtre) • Licence Musicologie (Composition et interprétation musicale, Musicologie, Musiques actuelles)
BAC + 2 • Classe d’Art dramatique BAC + 3 • Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (Création musicale, Direction, Interprétation)
Conservatoire à Rayonnement Départemental de Mulhouse www.mulhouse.fr/fr/conservatoire-demusique-danse-et-art-dramatique/ BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Chorégraphiques • Certificat d’Etudes Musicales • Certificat d’Etudes Théâtrales • Diplôme d’Etudes Chorégraphiques • Diplôme d’Etudes Musicales • Diplôme d’Etudes Théâtrales
HEAR Haute école des arts du Rhin Académie supérieure de musique de Strasbourg www.hear.fr BAC + 3 • Licence : Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) • Diplôme d’Etat de professeur de musique • Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (Création musicale, Interprétation)
www.arts.unistra.fr
BAC + 5 • Master Arts du spectacle et audiovisuel (Arts de l’écran, Arts de la scène) • Master Musique (Composition et interprétation musicale, Musique et musicologie) • Préparation aux concours de la fonction publique (Agrégation d’arts, Agrégation de musique)
BAC + 5 • Master Musique (Composition et interprétation musicale)
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Ecole du TNS Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg www.tns.fr BAC + 3 • Diplôme de mise en scène-dramaturgie (ESAD Strasbourg) • Diplôme de régie-création (ESAD Strasbourg) • Diplôme de scénographie costumes (ESAD Strasbourg) • Diplôme national supérieur professionnel de comédien
CFMI - Centre de Formation des Musiciens Intervenants, Université de Strasbourg (à Selestat) www.cfmi.unistra.fr BAC + 2 • Diplôme d’Université Musicien Intervenant
Filières métiers
Métiers de la Gendarmerie-Armée, Police FAIRE CORPS AVEC LA LOI La Gendarmerie et la Police ont pour vocation d’assurer la sécurité et la paix des personnes, ainsi que la protection de leurs biens. Pour la première, ceci est valable en zone périurbaine, et pour la 2e, en zone urbaine. Quant à l’Armée, elle assure des missions de protection du territoire national et de la population et participe à des opérations militaires à l’étranger. Point commun de ces trois institutions : un accès à de très nombreuses spécialités, de l’administratif aux interventions de terrain, de la cavalerie au GIGN.
Des formations accessibles avec ou sans bac
centrale du renseignement intérieur), au contrôle de l’immigration… La formation s’effectue après le bac, à savoir 18 mois à l’ENSP (École nationale supérieure de police) ou sur sur concours, accessible aux titulaires d’un bac + 3.
Pour les gendarmes, le recrutement s’effectue sur concours pour les niveaux sous-officiers et officiers. Sans diplôme, les études forment les candidats au métier de gendarme adjoint volontaire. Avec le bac et un an de formation en école, elles mènent au métier de sous-officier. Avec un bac+5 et 2 ans de formation, à celui d’officier. Ensuite, diverses spécialités se présentent aux futurs gendarmes : la Police judiciaire, le renseignement opérationnel, la Police technique et scientifique, l’enquête subaquatique, la sécurité routière, le secours en montagne, le cynotechnie, l’ordre public, les systèmes d’information et de communication et le secourisme.
Un gendarme... des métiers ! Voici quelques-unes des voies professionnelles proposées par la gendarmerie, qui comprennent plus ou moins de responsabilités étatiques. Nous croisons souvent le gendarme mobile, qui assure la sécurité publique et intervient aux côtés de la gendarmerie départementale. Le gendarme quant à lui exécute des missions de police judiciaire, administrative et militaire, à travers des opérations de dissuasion, de prévention, de protection. Un gendarme affecté en police judiciaire peut constater des crimes et des délits, collecter des preuves, et rechercher les malfaiteurs afin de les interpeller. Le gendarme de l’armement, en plus des missions traditionnelles de la gendarmerie, est amené à réaliser des opérations spécifiques de police intérieure, comme la protection d’installations prioritaires de défense.
Gendarmes et sportifs ! Pour les plus sportifs, le gendarme maritime mène des enquêtes subaquatiques, assure la sécurité des ports militaires, des bases navales et des grandes installations militaires, contrôle les bateaux et les passagers. Également au fait des dangers naturels, le gendarme de haute montagne secourt les personnes en utilisant du matériel technique, recherche les personnes disparues, blessées, et parfois décédées. Le gendarme spéléologue (GSGN) apporte une assistance technique aux unités de gendarmerie lorsqu’il faut réaliser une enquête judiciaire en milieu souterrain. Le gendarme plongeur collecte des preuves et indices en milieu subaquatique. Pour les férus d’équitation, le gendarme à cheval assure la sécurité des biens et des personnes.
Armée de terre, de l’air, marine nationale
Lutter contre le crime Au sein du GIGN (ou du GIPN pour le policier), le gendarme est incorporé à une élite spécialisée dans la gestion de crises majeures. Il prend part à la lutte contre le grand banditisme et le terrorisme, et à la protection des intérêts vitaux de la France. Le gendarme du Groupe d’Intervention Régional (GIR) lutte contre la délinquance financière sous toutes ses formes. Le gendarme de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) analyse les prélèvements réalisés sur le terrain par des agents spécialisés, mais seconde aussi les unités de terrain lors d’enquêtes difficiles.
User des technologies de pointe Le gendarme spécialisé en Systèmes d’Information et de Communication (SIC) forme ses collègues à l’environnement numérique. Le gendarme N’Tech lutte contre la cybercriminalité. L’Officier de Police Judiciaire (OPJ)
constate les infractions à la loi pénale, mène les enquêtes de flagrance, place les personnes en garde à vue, effectue des perquisitions et des saisies et est amené à travailler avec le Technicien d’Identification Criminelle (TIC) qui intervient sur les scènes de crime pour rechercher des preuves et des indices, les prélever, et les conditionner dans le but de les faire analyser.
Policier... de grandes responsabilités Tout comme la gendarmerie, la police nationale est responsable de la sécurité des personnes, des biens et des institutions, elle doit contrôler les flux migratoires et lutter contre l’immigration illégale, le crime organisé, la grande délinquance et le trafic de stupéfiants tout en assurant la protection du pays contre la menace extérieure et les actes terroristes. Fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, l’officier de police peut être affecté dans un commissariat, à la PJ, dans une CRS, à la DCRI (Direction
L’armée de Terre est aujourd’hui le quatrième employeur de France avec 46 000 recrutements en 3 ans. Elle recrute et forme toute l’année ses futurs soldats et recherche, entre autres, des profils Bac et Bac+2. Pour autant, aucun diplôme n’est exigé, mais les nouvelles recrues sont généralement titulaires d’un CAP ou d’un bac. Afin de prétendre à un certain niveau de responsabilité, les candidats sont évalués sur leurs connaissances et leurs compétences physiques, ainsi que sur leur profil psychologique et leurs qualités humaines. Les jeunes intéressés par un métier dans l’Armée doivent rencontrer un conseiller du CIRFA (Centre d’information et de recrutement des forces armées) spécialisé dans l’armée souhaitée, pour déposer un dossier de candidature. Les candidats à des postes de militaires du rang ou de sous-officiers passent ensuite des tests de sélection dans un GRS (Groupement recrutement sélection). Devenus professionnels, ils sont spécialisés dans les interventions sur terre, dans les airs et en mer, dans l’armement ou encore dans les services interarmées de santé ou de soutien pétrolier. Les militaires exercent des fonctions opérationnelles, logistiques ou administratives. Ils sont combattants de l’infanterie, mécaniciens avionique, spécialistes des opérations maritimes, ingénieurs de l’armement, infirmiers militaires. L’armée de Terre, plus gros employeur de la Défense, recrute ainsi 70 % de ses sous-officiers parmi les militaires du rang.
Les métiers du pénitentiaire Forte de ses 38 000 agents, dont 27 000 intègrent le personnel de surveillance et 5 000 travaillent en service pénitentiaire d’insertion et de probation, l’administration pénitentiaire française représente la 3e force de sécurité intérieure. Les métiers regroupent de nombreuses fonctions auxquelles on ne pense pas forcément : directeur des services pénitentiaires, lieutenant pénitentiaire, conseiller pénitentiaire d’insertion et probation, personnels techniques, moniteurs de sport et bien sûr, surveillant pénitentiaire. Pour ce dernier poste, le ministère de la Justice continue de recruter : environ 2 000 cette année. Pour ce faire, il faut passer le concours de surveillant pénitentiaire, avoir entre 19 et 42 ans, être titulaire d’un brevet des collèges et satisfaire aux conditions générales des concours de la fonction publique.
Renseignements : www.devenirsurveillant.fr / www.enap.justice.fr
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Les métiers de bouche TRANSMETTRE UN SAVOIR-FAIRE DÉLICIEUSEMENT FRANÇAIS La gastronomie française et les métiers de bouche qui gravitent autour d’elle sont reconnus dans le monde entier pour leur qualité et leur créativité. Au cœur de nos terroirs, les artisans préservent et transmettent leurs savoir-faire à qui est passionné par ces métiers (1). Que ce soit en France ou à l’étranger, les portes s’ouvrent pour les jeunes professionnels qui ont la vocation, la persévérance et le talent. (1)
Trouvez votre métier de bouche ! -F ilière viande : boucher chevalin, charcutier, tripier, volailler pour la filière viande - Filière sucrée : boulanger, chocolatier confiseur, confiseur, crêpier, pâtissier et glacier - Filière poissonnerie : écailler et poissonnier - Vendeur alimentaire et traiteur pour les trois filières.
Recrutement massif Sur notre territoire, 90 000 commerces de bouche(2) peinent à trouver du personnel qualifié. Les principales causes de ce désintérêt ? Des horaires et des journées de travail décalés, des efforts physiques, des salaires souvent assez peu élevés… Alors que la demande ne cesse de s’accroître dans ce secteur économique et qu’il existe des possibilités d’évolution au fil du temps et de l’expérience.
Des formations courtes et concrètes Le secteur recrute des boulangers, cuisiniers, commis de cuisine, pâtissiers, poissonniers (1500 postes à pourvoir chaque année), sommeliers, traiteurs, chocolatiers-confiseurs, bouchers (6000 professionnels de boucherie sont recherchés également chaque année). Les formations peuvent se préparer en apprentissage, juste après la troisième, soit en faisant un CAP en deux ans, soit un bac pro Alimentation avec une spécialité (boucher, poissonnier etc.) en trois ans. Le bac pro peut aussi se faire en formation classique dans un lycée professionnel, avec 12 à 16 semaines de stages. Et après quelques années d’expérience, certains peuvent même atteindre le titre prestigieux de «MOF», meilleur ouvrier de France !
Devenir l’artisan de sa propre réussite Les compétences requises (dextérité manuelle, connaissance du produit, créativité et sens du commerce) s’étendent de la fabrication à la vente, dans les commerces de proximité comme dans l’hôtellerie, la restauration, les brasseries, les cantines et les grandes surfaces. Les métiers s’adressent à ceux qui aiment le concret et ne souhaitent pas effectuer de lon-
gues études. Le secteur, très exigeant, est réservé aux plus motivés. En effet, les conditions de travail y sont difficiles (station debout, travail en soirée et le week-end, etc.). Mais en s’accrochant, il est possible d’obtenir rapidement des responsabilités, voire de créer sa propre entreprise. Avec le temps et l’expérience, il est tout à fait possible de devenir l’artisan de sa réussite… ! Par ailleurs, les opportunités à l’étranger sont nombreuses, du fait de la renommée de la gastronomie française. C’est pour cela que des cours d’anglais sont au programme des formations.
Où travailler ? Les commerces alimentaires de proximité sont très appréciés des consommateurs, car ils offrent des services spécifiques comme les conseils personnalisés, la qualité des produits, etc. La clientèle renoue avec le plaisir de consommer via des structures de taille humaine. Mais il est également possible de rejoindre les équipes des grandes surfaces qui intègrent des ilôts-métiers (boucherie, poissonnerie, boulanger, fromager etc.) et emploient des professionnels sachant prodiguer des conseils et ayant un sens commercial avéré. Les compétences des artisans de bouche restent très recherchées par le milieu de la grande distribution, qui recrute en permanence des professionnels de l’alimentation. Le secteur attire aussi grâce aux possibilités d’évolution qu’il offre en interne, ainsi que pour les nombreuses formations qu’il propose. Enfin, toujours en termes d’emplois, l’intérim représente un vivier fréquemment exploité par les acteurs de la grande distribution. En effet, le nombre de candidats étant insuffisant, l’intérim est souvent la solution pour recruter. (2) Chiffres INSEE, il y a en France plus de 90 000 commerces de bouche (boulangeries, pâtisseries, boucheries, traiteurs...), employant environ 330 000 personnes.
Les métiers de l’automobile UN AVENIR DURABLE POUR LE SECTEUR GRÂCE À L’IA Lors du dernier Mondial de l’Automobile, il est clairement apparu que le secteur opère une métamorphose grâce à l’intelligence artificielle -IA-, ouvrant la voie à de nouveaux métiers et opportunités de carrière, à la fois classiques mais aussi high-tech.
Une révolution des fonctions métiers Le monde de l’automobile est constitué principalement de 4 types d’entreprises qui sont les constructeurs, les équipementiers, les distributeurs et les réparateurs. Ces entreprises ont des activités liées au véhicule industriel, au cycle et à la moto. Du CAP à bac+5 en passant par les écoles d’ingénieur et de commerce, les métiers de l’automobile sont accessibles via plusieurs parcours de formation. Et, avec l’émergence de l’intelligence artificielle, c’est une nouvelle donne qui vient révolutionner les métiers de l’automobile, et de nouvelles opportunités qui se présentent aux jeunes attirés par ce secteur, résolument évolutif.
Un nouveau modèle économique Désormais, les nouveaux métiers de l’automobile s’appuient sur ceux du numérique, de l’intelligence artificielle et des services connectés. Il est en effet essentiel pour les constructeurs d’avoir accès à de nouvelles compétences, en phase avec un modèle économique qui change. Constructeurs et équipementiers revisitent donc leurs méthodes de production et misent sur la recherche et développement en recrutant des spécialistes dans des domaines spécialisés tels que l’électronique, l’éclairage, la climatisation ou les transmissions, qui sont de plus en plus étroitement associés aux travaux de R&D.
Des savoir-faire pointus Cependant, si le secteur a toujours besoin de professionnels de la mécanique (il en manque sur le marché !), d’ingénieurs et de designers, et même si les usines sont de plus en plus robotisées, le mécanicien du “futur” devra
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posséder un savoir-faire technologique et électronique pointu, constamment mis à niveau tout au long de sa carrière. Oublié le cliché du mécanicien à l’ancienne, dans son bleu de travail !
Développer des données “intelligentes” Aujourd’hui, ce sont les véhicules plus propres, plus intelligents et plus sûrs qui sont sous les feux des projecteurs. Pour les fabriquer, on recherche des ingénieurs électriciens/électroniciens, qui devront développer et améliorer des moyens de transport électriques et autonomes. Quant aux experts analystes, ils auront pour mission de créer des algorithmes permettant d’exploiter les données pour faciliter la conduite. Enfin, les designers de demain devront s’assurer que l’information et la technologie soient présentées via des interfaces intuitives, conviviales et sûres.
Experts environnementaux, 3D, commerciaux... Autres métiers recherchés : les développeurs chargés de veiller à ce que les logiciels embarqués dans les voitures soient en phase avec l’évolution du secteur. En ce qui concerne les fonctions commerciales, le secteur est également en chasse d’experts du service client, qui sauront échanger directement avec l’utilisateur en difficulté, voire se déplacer pour le tirer d’un mauvais pas. Par ailleurs, et dans l’objectif de répondre aux exigences écologiques, le secteur recherche des experts environnementaux pour produire des véhicules tout en consommant moins de matières premières. Enfin, des spécialistes de l’impression 3D et des moteurs alternatifs sont attendus pour améliorer la technologie existante (véhicules hybrides et électriques), innover et produire plus vite et en réduisant le coût des essais.
Filières métiers
Les métiers du Bâtiment et Travaux Publics LES PILIERS DE NOTRE ÉCONOMIE Ce secteur phare de notre économie poursuit ses recrutements, nouvelles compétences à la clé, qui touchent à l’écologie, les constructions basse consommation, l’éco-construction et les technologies numériques. Pôle Emploi et la Fédération Française du Bâtiment encouragent de plus en plus les jeunes à se former aux métiers du bâtiment. Cela étant, la difficulté du travail peut en effrayer plus d’un, et le secteur est en recherche de personnes motivées et courageuses.
Des métiers en phase avec notre temps Déjà en phase de redressement en 2017 avec environ 20 000 créations d’emplois, la filière BTP aura connu, en 2018, une nouvelle hausse de son activité, avec 30 000 postes à pourvoir (salariés et intérimaires en ETP -équivalent temps plein-). En revanche, 2019 et 2020 seront probablement plus difficiles, malgré les mesures structurelles positives annoncées dans le cadre de la future loi pour l’Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, dont la pleine efficacité ne se fera sentir qu’à partir de 2021. En attendant, grâce aux travaux de rénovation énergétique, au développement de nouvelles infrastructures de transport (notamment le tramway) et aux constructions prévues dans l’optique des JO 2024, l’activité du secteur du bâtiment est encourageante et il y a toujours des postes à pourvoir (1).
dozer…), recrutés après l’obtention d’un CAP ou BEP Conducteur d’engins, puis d’un BP Conducteur d’engins de chantier de travaux publics, ou encore via un bac pro Travaux publics. Quant au conducteur de travaux, il gère l’organisation d’un chantier et s’occupe des contraintes de maintenance. Un BTS Bâtiment ou DUT Génie civil est nécessaire pour obtenir les compétences techniques initiales requises. L’ingénieur BTP étudie les plans de l’architecte pour déterminer quels procédés techniques devront être mis en oeuvre pour la construction de l’ouvrage. Souvent, ils ont effectué une classe préparatoire scientifique puis une école d’ingénieur. Pour les BTS, les postulants doivent être titulaires d’un bac général S ou technologique STI2D Génie Civil ou encore d’un autre baccalauréat accompagné d’une expérience professionnelle dans le domaine concerné (bâtiment, travaux publics, géomètre topographe). Pour les formations professionnelles, les candidats doivent être titulaires d’un bac+2 ou d’un bac-
Maçons, peintres, électriciens... on en a toujours besoin ! Spécialiste de la toiture, le couvreur exerce un métier qui peut s’acquérir à travers plusieurs diplômes : le BP ou CAP Couvreur et le BP ou CAP Étanchéité du bâtiment et travaux publics (1500 postes à pourvoir chaque année). L’électricien du bâtiment, également indispensable au bon fonctionnement d’un chantier, passe un CAP Réalisation d’ouvrages électriques ou un bac pro Électrotechnique. Base du secteur de la construction, le maçon est un profil constamment recruté. Pour effectuer ce métier de la pierre, il faut un CAP Maçon et un CAP Constructeur en béton armé. Certains maçons poursuivent leurs études via un bac pro Technicien du bâtiment, option organisation et réalisation du gros œuvre ou via le bac pro Interventions sur le patrimoine bâti, option maçonnerie. Enfin, le peintre en bâtiment, s’il est très recherché, est tout aussi exigeant sur le plan physique. Un CAP Peintre applicateur de revêtements est généralement demandé. Le bac pro Aménagement et finition peut être un plus. Parmi les autres spécialités du BTP, notons les plombiers, plâtriers, mécaniciens d’engins de chantier, carreleurs… métiers accessibles via des filières courtes. (1) Selon l’Observatoire des métiers du BTP, le secteur du bâtiment en France représente aujourd’hui près de 580 000 entreprises, environ 1 200 000 salariés et quelque 165 000 apprentis. L’Ile-de-France restant la région la plus attractive, 20 % des sociétés du bâtiment y sont localisées.
Des savoir-faire plus ou moins pointus Dans le BTP, ce qui est le plus important n’est pas tant le diplôme que le savoir-faire. On recherche des chefs de chantier (bac+2 ou 3 nécessaire, BTS bâtiment, DUT génie civil et construction, licence professionnelle option métier du BTP), des chefs d’équipe (bac pro technicien du bâtiment, BTS bâtiments ou travaux publics) et des chefs de projet BIM appelés aussi “BIM Manager” pour Building Information Modeling, expert dans les techniques de construction et le numérique. Ce métier relativement récent est très prisé dans les travaux publics. Le BIM est un ingénieur responsable de toute la stratégie BIM mise en place. Il est issu d’une école d’ingénieur avec une spécialisation BTP. Fortement recherchés également, les conducteurs d’engins (tractopelle, bull-
Métiers du corps médical et paramédical DU SERMENT D’HIPPOCRATE AU SERMENT MÉDICAL Les déserts médicaux, l’allongement de la durée de vie, l’apparition de nouvelles maladies… ce sont là quelques unes des raisons pour lesquelles les métiers de la santé recrutent. Pour accéder aux métiers du médical, du paramédical et de la recherche, il est nécessaire de suivre des formations allant jusqu’à bac+8 ou au-delà. Fonctionnaires ou indépendants, travaillant en hôpital ou en clinique, en cabinet, en maison de retraite ou en centre médico-social, ces professionnels si précieux s’occupent de soigner, rééduquer, accompagner des patients de tous âges et de toutes conditions.
Filière médicale pure et dure
calauréat avec une expérience professionnelle de 2 ans minimum au sein du service concerné. En général, les formations Bâtiment et Travaux Publics se composent à la fois de matières générales et spécifiques. Parmi les matières générales, on retrouve l’économie et la gestion d’entreprise, les mathématiques et les sciences physiques.
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Les métiers de la santé sont répartis en plusieurs groupes : le médical, le paramédical, la recherche. Le médical comprend les médecins, chirurgiens et chirurgiens dentistes, sages-femmes, biologistes, cardiologues, gynécologues, psychiatres, dermatologues, etc.mais aussi médecins légistes et pharmaciens. Il faut compter 9 ans d’études à l’université pour les généralistes, et 10 à 12 ans pour les autres spécialistes, comme les chirurgiens ou les pédiatres. À la clé, le DE (diplôme d’État) de docteur en médecine, obligatoire pour exercer. Et depuis la rentrée 2018, le gouvernement a initié des changements via son nouveau plan santé.
Nouveau plan santé Présenté en septembre dernier par le gouvernement, il vise la réforme d’une partie de notre système de soins. Parmi les grands changements, la suppression du numerus clausus pour les étudiants en faculté de médecine applicable à la rentrée 2020, soit une ouverture totale, avec un numerus apertus permettant à chaque université de décider combien d’étudiants elle souhaite former. Néanmoins, cette fin du numerus clausus ne signifie pas la fin de toute sélection. Actuellement, un grand nombre d’étudiants qui entrent en médecine échouent à la “Paces” (première année d’études commune aux études de santé). Dans sa version actuelle, la Paces est amenée à disparaître, ce qui ne signifie pas que la sélection sera absente du recrutement des futurs étudiants en médecine, odontologie, pharmacie, maïeutique ou paramédical. En effet, la sélection s’effectuera via un concours, mais après la licence, ce qui permettra aux étudiants de suivre leurs études de médecine pendant au moins 3 ans. Clairement, l’objectif est l’augmentation du nombre de professionnels de santé bien formés, avec des bases solides.
Le paramédical manque de bras... Dans le paramédical, on retrouve les infirmiers (voir encadré avec la nouvelle formation IPA), aides-soignants, auxiliaires de puériculture, masseurs kinésithérapeutes, podologues, pédiatres, spécialistes de l’appareillage, psychologues cliniciens… Le secteur du paramédical manque de bras. La plupart des formations paramédicales requièrent deux à cinq années d’études après le bac, avec à la clé un diplôme d’État. Beaucoup d’entre elles ne sont accessibles que via un concours. Mais
il existe quelques possibilités pour les non-bacheliers qui veulent travailler dans le secteur.
Les métiers d’artisanat d’art
Le long apprentissage des chercheurs
FAIRE DE SON ART UN MÉTIER
Dans les métiers de la recherche fondamentale ou clinique, on trouve les biologistes, biochimistes, généticiens, neurologues, cancérologues… Les chercheurs sont généralement titulaires de DUT, BTS et licences professionnelles dans le domaine de l’analyse biologique. Leur quasi totalité, quelle que soit leur discipline, est issue d’universités au niveau master, puis doctorat (Bac+8) et/ou d’une grande école d’ingénieurs. Le jeune chercheur effectue souvent un post-doctorat (bac+11, sous forme de CDD) dans un institut ou une entreprise, en France ou à l’étranger.
Vous êtes habile, manuel, créatif, passionné... le monde de l’artisanat est peut-être fait pour vous. À travers plus 198 métiers d’art répartis dans 83 spécialités répertoriées dans le secteur artisanal, une grande diversité de professions couvre des univers très variés. Mais quelles formations doit-on suivre pour les exercer ?
Des formations terrain
Médecine et numérique La médecine 4.0 est en train de bouleverser le métier des praticiens, en déployant des outils d’aide à la décision. La profession évolue avec la Data et l’IA qui sont des facilitateurs du parcours de soins, tant au niveau du patient que du médecin. De l’allégement administratif à la rapidité du diagnostic, de nombreux outils peuvent contribuer au bien-être de ceux qui travaillent dans un secteur souvent en crise (burn-out, dépression, désert médical, surcharge des urgences…). Le numérique représente donc la porte d’entrée pour un soin plus collaboratif : ainsi, les soignants peuvent échanger entre eux leurs observations respectives d’un même patient. Il est de même plus facile d’envisager le soin d’une personne âgée chez elle, grâce à un accès facilité aux comptes-rendus d’une infirmière à domicile, tant pour les professionnels que pour la famille.
L’IPA : la nouvelle formation des infirmiers en “pratique avancée” Les premières formations ont démarré à la rentrée 2018, dans le but de créer une nouvelle catégorie de professionnels de santé, située à mi-chemin entre les médecins et les infirmiers diplômés d’état et dont les diplômés effectueront des actes jusqu’ici réservés aux seuls médecins. Objectifs principaux ? L’allègement de l’emploi du temps des médecins, la lutte contre les déserts médicaux et l’amélioration de la prise en charge des patients atteints de pathologies chroniques, toujours plus nombreux. Dans une équipe de soins, l’IPA est là pour réaliser une partie du suivi clinique de certains patients à travers des actes que lui délègue le médecin. Il a par ailleurs le droit de réaliser certains examens (bilans sanguins, électrocardiogrammes, etc.), mais aussi de renouveler ou d’adapter les prescriptions médicales des patients dont il assure le suivi. Trois domaines d’intervention attendent ces nouveaux infirmiers : les « pathologies chroniques stabilisées et les polypathologies courantes en soins primaires », « l’oncologie et l’hémato-oncologie », « la maladie rénale chronique, la dialyse, la transplantation rénale ». Viendra s’y ajouter prochainement la psychiatrie. Au programme des 2 années d’études, qui peuvent se faire à temps plein ou en alternance selon les universités, une succession de stages, de travaux dirigés et de cours théoriques traitant de sémiologie, imagerie médicale, pharmacologie, physiopathologie, études de cas cliniques et même anglais. Cette formation est ouverte aux titulaires d’un diplôme d’infirmier, de niveau bac + 3, et est donc en théorie accessible directement en formation initiale une fois diplômé d’un IFSI (institut de formation en soins infirmiers).
Des métiers méconnus La plupart des 38 000 entreprises des métiers d’art sont des PME. Les spécialités sont réparties en grandes familles. À titre d’exemple, les ébénistes, tapissiers d’ameublement font partie de celle de la décoration, tandis que les fontainiers, marbriers, sculpteurs sur pierre et tailleurs de pierre appartiennent à celle de l’architecture et des jardins. Le public connaît bien certains métiers, car ils sont visibles dans notre vie quotidienne : coiffeurs, bouchers, couturiers, bijoutiers, maroquiniers, photographes, orfèvres, verriers… d’autres sont moins connus, tels les sérigraphes, gantiers, archetiers et luthiers, émailleurs sur lave, malletiers, fresquistes, guillocheurs, décorateurs, accessoiristes, feutriers, brodeurs, relieurs, vitraillistes, restaurateurs de cuirs… Ces métiers, y avez-vous pensé ? Ils ont pour point commun un savoir-faire pour transformer la matière, la restaurer, imaginer et produire des objets parfois uniques, et présentant un caractère artistique. D’une manière générale, soulignons que la France, traditionnellement, excelle dans les métiers d’art oeuvrant pour le secteur du luxe.
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Les statuts des professionnels de ce secteur sont les artisans, chefs d’entreprise, salariés, artistes et parfois fonctionnaires. Pour accéder à un métier-passion, l’INMA (Institut National des Métiers d’Art) recense de façon exhaustive les formations aux métiers d’art en France : http://www.institut-metiersdart.org. Pour les jeunes, la formation initiale est le premier programme d’études qui conduit à l’exercice d’un métier. Elle s’adresse aux élèves, étudiants ou apprentis, qui ne sont pas encore engagés dans la vie active. Concernant les diplômes, de nombreux professionnels ont commencé leur formation avec un CAP (certificat d’aptitude professionnelle qu’il est possible de passer en candidat libre), et la plupart des jeunes poursuivent leurs études en bac pro ou en BMA (brevet des métiers d’art). Puis, dans l’enseignement supérieur, il est possible de préparer un DMA (diplôme des métiers d’art) en deux ans après un BMA ou un bac pro. De nombreux diplômés choisissent d’intégrer le marché du travail, mais certains poursuivent en DSAA (diplôme supérieur d’arts appliqués). Enfin, très souvent, la formation est renforcée par divers stages d’initiation ou de perfectionnement, qui sont proposés par de nombreux organismes, associations ou artisans. Chaque année, environ 1 000 élèves choisissent la voie de l’alternance pour se former.
Filières métiers
Les métiers de la logistique et du transport LA LOGISTIQUE AU COEUR DE LA QUALITÉ DE SERVICE De plus en plus d’entreprises créent une direction logistique. Cette discipline, issue à la base des méthodes de l’armée, s’est installée au coeur de l’industrie automobile et de la grande distribution, afin de gérer les stocks, d’entreposer des pièces détachées et des produits de façon rationnelle. Aujourd’hui, si les métiers liés au secteur restent inchangés, l’IA s’est greffée au marché de la logistique, permettant d’accroître considérablement les capacités humaines, cependant irremplaçables.
5e secteur d’activité économique Le secteur du transport et de la logistique est le 5e secteur d’activité économique en France, représentant plus de 141 000 entreprises et environ 670 000 salariés dont 400 000 dans le transport routier de marchandises. L’objectif de la logistique, donc souvent liée aux activités des transporteurs, est d’organiser de manière optimale les flux de produits, déchets, matières premières qui transitent dans l’entreprise. Les retards, ruptures de stocks, problèmes de coordination sont les bêtes noires des logisticiens. Avec les délocalisations, en France comme à l’étranger, des sites de production, la logistique a pris de l’ampleur et avec elle, de nouveaux métiers ont vu le jour.
Des métiers physiques et précis Les fonctions de l’agent de magasinage et du magasinier-cariste (accessibles via un CAP Agent d’entreposage et de messagerie, BEP Logistique et commercialisation, bac pro Logistique) sont de réceptionner la marchandise et de la stocker méticuliculeusement au bon endroit ou, à l’inverse, de la déstocker en suivant les consignes du chef d’entrepôt. L’informatique est utilisée pour répertorier les mouvements de stocks. Le cariste quant à lui assure les
mêmes tâches. Son plus ? Il aura appris à conduire tout type de chariots élévateurs en respectant scrupuleusement les consignes de sécurité.
Organisation et sens commercial Le responsable d’entrepôt encadre une équipe de manutentionnaires, de caristes et de préparateurs de commandes. Il veille à optimiser les coûts en respectant les délais impartis. C’est un manager et un gestionnaire qui doit être à l’aise avec les outils informatiques. Le métier nécessite un niveau bac+2 (DUT Gestion logistique et transport, BTS Transport, ou titre professionnel de Technicien supérieur en méthodes et exploitation logistique (TSMAL). Le chef de quai exerce le même type de tâches que le responsable d’entrepôt, mais dans le cadre d’activités de messagerie ou de transport express (type FedEx ou La Poste). Formation demandée : un bac pro Exploitation des transports ou logistique ou encore un BTS Transport. Le gestionnaire de stocks gère les inventaires de produits finis, de pièces détachées ou de matières premières. Il est en contact permanent avec les services de production, les services commerciaux et la demande des clients. Organisé et ayant le sens du détail, du service et un bon relationnel, son niveau de formation requis dépendra de
Les métiers agricoles PROFESSIONNALISME, RIGUEUR ET MODERNITÉ Le secteur agricole a quelquefois mauvaise presse. En effet, les métiers de la terre sont, par certains aspects, très difficiles physiquement ou moralement. À une époque où les professionnels de tous ordres sont davantage derrière un ordinateur que dans un champ de blé ou au milieu d’un troupeau de vaches, travailler dans le monde agricole s’apparente à de la résistance ! Et pourtant, ce domaine peut s’avérer très épanouissant pour ceux qui sont proches de la nature, des grands espaces, des animaux, mais également pour ceux qui sont férus de technologies.
La robotique agricole intégrée Il faut se lever tôt et organiser ses journées avec méthode. Le secteur de l’agriculture ne souffre pas l’à peu près. Les récoltes sont là, ils faut les rentrer, les animaux ont faim, il faut les nourrir. Dans ces métiers, pas de tergiversation, il faut agir au rythme des saisons et de son activité, qu’elle soit liée aux
cultures ou aux animaux, ou les deux. Mais, si l’aspect traditionnel du secteur reste entier, il est aujourd’hui soutenu et connecté grâce aux technologies de pointe telles que le traitement des champs guidé par GPS, le suivi des cultures sous serres par ordinateur, les robots de traite, les logiciels de gestion des troupeaux et les automates assurant l’alimentation des animaux. On le sait peu, mais l’agricul-
la taille de l’entreprise. D’habitude, il s’agit d’un bac pro Logistique ou Exploitation des transports qui permet l’entrée dans une PME, un DUT Gestion logistique et transport, ou DUT Qualité, Logistique industrielle et Organisation (QLIO), ou un titre professionnel de Responsable Production transport logistique de l’ISTELI (Institut supérieur de transport et de la logistique).
Fluidifier... les flux Le responsable logistique ou supply chain manager a une fonction transversale puisqu’il s’occupe de l’intégralité de la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise, depuis la commande et l’arrivée des matières premières à la livraison du produit aux clients en passant par le processus de production, d’emballage et de stockage. Il doit faire en sorte d’éviter les retards, les surcoûts, le travail inutile,... On lui demande d’être très réactif et dynamique. Ce poste conviendra à un généraliste qui aura reçu une formation de niveau bac+2 à bac+5 : DUT QLIO (Qualité, logistique industrielle et organisation), aux licences professionnelles Logistique globale ou Management logistique (bac+3), formation Responsable en logistique CERELOG (bac+4) organisé par l’AFT-IFTIM, diplômes (bac+5) d’écoles spécialisées comme l’ESLI de Redon, l’Institut international de management pour la logistique (IML), ou diplômes de troisième cycle
ture est le deuxième marché mondial de la robotique de service professionnelle. Le boum de l’agriculture numérique, dite «de précision», est également en train de bouleverser la filière. Toutes ces avancées - de plus en plus embarquées sur les engins agricoles créent évidemment des besoins neufs en matière de compétences.
Reprendre une exploitation ? Agriculteur, conducteur de machines, contrôleur de performances, éleveur, horticulteur, ingénieur végétal, maraîcher, viticulteur, ouvrier agricole… Quelle spécialité vous intéresse-t-elle ? Actuellement, sur environ 850 000 professionnels permanents de l’agriculture, 67 % travaillent à leur compte et des milliers d’exploitations sont à reprendre chaque année. Aussi, pour mieux sécuriser leur installation, les jeunes agriculteurs choisissent de s’as-
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de l’université (master 2 en logistique dans plusieurs universités). À la frontière entre la gestion, la technologie, et le commercial, la logistique peut en effet être abordée à partir d’une formation d’ingénieur comme d’une formation commerciale. De grandes écoles proposent de plus en plus de spécialisations «logistique» en fin de parcours comme l’ENI de Metz, les INSA, etc. Plusieurs écoles de commerce proposent également leur masters «supply chain» : l’Essec, HEC, et l’ESC-EAP.
Façonner l’avenir de la logistique avec l’AI Les responsables des chaînes d’approvisionnement peuvent désormais tirer parti de l’IA. Déjà omniprésente dans le domaine de la consommation, elle aide les prestataires logistiques dans leur quotidien. L’IA est en effet utilisée dans le secteur industriel pour aider à rationaliser la production et la maintenance grâce à la reconnaissance d’images et aux interfaces conversationnelles. Dans l’industrie automobile, l’IA est appelée à renforcer les capacités d’auto-apprentissage des véhicules autonomes. Par ailleurs, si elle accroît les capacités humaines, elle élimine par la même occasion les tâches répétitives ou de routine, permettant ainsi de faire évoluer le travail du personnel logistique vers un travail à plus grande valeur ajoutée.
socier. Mais au préalable, il faut acquérir une expérience professionnelle.
Wanted ! Aujourd’hui, sont particulièrement recherchés les conducteurs-mécaniciens d’engins agricoles, les agents d’élevages bovins et porcins, les agents et les chefs de culture en particulier en maraîchage et en horticulture, ainsi que les agents viti-vinicoles polyvalents. On recherche également des techniciens en mécanique agricole et des commerciaux en agronomie et agro-équipement qui sont promis à de belles carrières dans l’activité de vente et de conseil en agrofournitures ou machinisme agricole. À noter également pour les jeunes : environ 12 % de l’activité agricole est réalisée par des travailleurs saisonniers, offrant ainsi une formation “sur le tas” pour peaufiner son projet de formation et identifier ses goûts professionnels.
Les écoles de commerce LES FONDEMENTS D’UNE BONNE RÉPUTATION Il existe en France plus de 200 écoles de commerce. Très convoitées, elles dispensent un enseignement supérieur dans les domaines du management, du marketing, de la distribution, de la communication, de la gestion et des ressources humaines ou de la finance. Appelées également « business schools » ou écoles de management, les formations sont plus ou moins longues et peuvent se dérouler en France comme à l’étranger, après le bac ou un premier diplôme.
85 % des diplômés embauchés dans les six mois Etudes et terrain Parmi les métiers liés au secteur, les étudiants ont le choix entre des formations courtes et professionnalisantes comme le CAP, le brevet professionnel et le BEP accessibles dès la classe de troisième. Les lycées pro agricoles ont le vent en poupe auprès des jeunes qui peuvent poursuivre en BTSA (privilégiant l’apprentissage du management et de la gestion d’une exploitation agricole), certificat de qualification professionnelle, licence professionnelle, diplôme d’ingénieur. L’alternance prend souvent le pas dans le cadre des études. Cette solution est bénéfique pour l’entreprise et l’étudiant, car elle permet à ce dernier d’acquérir un diplôme et, souvent, un emploi. Pour les professions des soins aux animaux, les écoles vétérinaires proposent une spécialisation axée sur les animaux de production. À l’université et dans certaines écoles de commerce et d’ingénieurs, les étudiants peuvent acquérir l’expertise nécessaire pour accéder aux métiers commerciaux et de services rattachés à la production agricole.
La filière recrute L’agroéquipement (4000 postes sont non pourvus chaque année) est une spécialité qui recrute des ingénieurs, commerciaux, conducteurs, électroniciens, techniciens, technico-commerciaux et formateurs. Partout en France, ces métiers s’exercent après des formations allant du CAP au master (une trentaine de formations proposées). La spécialité regroupe 100 000 emplois répartis dans des petites et moyennes entreprises ou des grands groupes industriels français ou étrangers.
Se diversifier Pour augmenter leurs revenus, les agriculteurs fabriquent et vendent des produits fermiers ou louent des gîtes. Certains se convertissent dans l’agriculture biologique, sachant que dans ce secteur, les exploitations ont besoin de deux fois plus de main d’œuvre et que par conséquent des emplois sont créés.
Ce chiffre, publié en 2017 lors de la Conférence des Grandes Écoles sur l’insertion des jeunes diplômés de grande école, a de quoi séduire plus d’un étudiant. Il y a plusieurs voies pour intégrer une école de commerce : après le bac, une prépa ou en admission parallèle. Pour obtenir un bachelor en trois ans (cursus très professionnalisant qui permet d’appréhender le monde de l’entreprise directement après le bac), il faut passer un concours en terminale (1) (l’admission étant subordonnée à l’obtention du bac). L’accès à l’école de commerce après une prépa se fait également par concours pour les étudiants qui ont la volonté d’intégrer une grande école économique ou commerciale. Attention, certains établissements n’ouvrent leurs places qu’aux élèves provenant de classes préparatoires. Pour l’admission parallèle (2), elle concerne l’étudiant qui s’est déjà engagé dans un cursus, mais décide d’intégrer une école de commerce. Parmi les bachelors proposés par les écoles de commerce, on trouve les spécialisations en finance, gestion, entreprenariat, management, webmarketing, marketing, commerce et commerce international. Certaines écoles de commerce se sont cependant ouvertes à d’autres spécialités et il n’est pas rare de rencontrer leurs diplômés dans le milieu de la culture, du design ou du développement durable. Certaines écoles ont également mis en place des doubles diplômes d’ingénieur-manager et en droit. Ce dernier constitue une excellente carte de visite pour intégrer les grands cabinets d’avocats.
Après le bachelor En France, les formations après un bachelor proposées par les grandes écoles de commerce permettent d’atteindre un niveau bac+5 avec, à la clé, un diplôme visé par le ministère chargé de l’Enseignement supérieur, qui confère ainsi le grade de master. Contrairement à la fac, les professeurs permanents ont leurs propres bureaux, où ils peuvent recevoir les élèves et les conseiller. Le master spécialisé (formation minimale d’une année accessible après un bac+4 ou un bac+5 ou après une expérience professionnelle pertinente), est un diplôme créé par la Conférence des grandes écoles dotant les étudiants de compétences professionnelles pointues, ou bien une double compétence (achat, logistique, immobilier, banque…). Le Master of Science (MSc) est un diplôme axé sur la maîtrise d’un domaine spécifique (communication, commerce, finance,...), la formation étant dispensée en anglais. Quant au Master of Business Administration (MBA achat, assurance, luxe, vente...), c’est un diplôme international d’études supérieures, tremplin pour la carrière professionnelle des cadres. Évidemment, le fameux MBA est prisé à l’international.
Des enseignements orientés métiers Selon les formations en trois, quatre ou cinq ans, les cours diffèrent, mais sont articulés autour d’un tronc commun où l’on retrouve des spécialisations telles que l’audit, le conseil, la conduite de changement, le contrôle de gestion, la finance… et aujourd’hui, pour répondre aux nouveaux enjeux du monde numérique, des écoles de management dispensent des cours de programmation (code). La première année inculque les bases des métiers du commerce et de la gestion. La deuxième année approfondit les notions acquises en première année, y associant des cours de management des ressources humaines ou des cours d’analyse des coûts. En
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troisième année, il s’agit de spécialiser les étudiants, puis de mettre en pratique leur formation par le biais de stages en entreprise d’environ 6 mois. Les années suivantes visent les spécialisations. Afin d’encourager un enseignement proche de la réalité du terrain, des intervenants extérieurs prodiguent des cours et interviennent au sein des écoles afin de communiquer leurs expériences professionnelles. Par ailleurs, et toujours dans la volonté de former l’étudiant à la pratique, de longues périodes de stage sont prévues.
Aide à l’insertion professionnelle rapide et vie associative Les écoles multiplient les forums de recrutement, les ateliers CV et invitent des entreprises à présenter leurs métiers sur les campus, organisent des speed-dating avec des recruteurs et du coaching personnalisé pour les étudiants. Il n’est pas rare non plus que les associations d’anciens diplômés éditent des annuaires et organisent des rencontres régulières afin d’aider des étudiants à trouver un stage ou un emploi. La vie associative est une vieille tradition. Les grandes écoles ont toutes leur BDE (bureau des élèves), qui organise des soirées, des week-ends d’intégration, etc. Elles hébergent également souvent une Junior-Entreprise (gérée par des étudiants qui facturent à des sociétés des missions, notamment de conseil), un bureau des arts, un bureau des sports, une association humanitaire…
Études à l’étranger et coût À partir de la deuxième année, de nombreux cours sont dispensés en anglais par des professeurs non francophones et des écoles investissent même dans des antennes à l’étranger. Et pour ceux qui veulent prolonger l’expérience, la plupart des établissements offrent la possibilité de prendre une année de « césure » (3) entre la deuxième et la troisième année d’études. Enfin, les écoles de commerce ont des coûts qui varient selon la ville, leur réputation et leurs spécialités. Le coût annuel moyen se situe entre 6 000 et 16 000 euros. NB : Si vous n’avez pas pu passer les concours d’écoles de commerce pour la rentrée de septembre 2019, sachez que certaines écoles proposent des «rentrées décalées». (1) Concours ouverts aux bacheliers ES, S, STMG et L, aux bacheliers STI2D et professionnels. La majorité des places sont attribuées aux bacheliers ES et S. (2) Passerelles entre des formations à l’université, dans les lycées, écoles spécialisées, etc. vers des écoles de commerce. (3) La césure est une période facultative qui s’étend sur une durée maximale d’une année universitaire pendant laquelle l’étudiant, inscrit dans une formation d’enseignement supérieur, suspend celle-ci temporairement dans le but d’acquérir une expérience personnelle, soit de façon autonome, soit au sein d’un organisme d’accueil ou d’un établissement d’enseignement en France ou à l’étranger.
Filières métiers
Les métiers du sport SPORTEZ VOUS BIEN AU TRAVAIL ! Quels sont les métiers qui recrutent dans le secteur ? Compétition, enseignement et animation, vente de matériel sportif, gestion des installations ou suivi médical des athlètes, la palette des métiers est large et ne se limite pas à la seule pratique d’un sport. En effet, il n’est pas nécessaire de pratiquer une discipline de haut niveau pour rejoindre ce secteur et, d’une manière générale, les métiers nécessitent disponibilité, sens des responsabilités et bonne résistance au stress.
Un secteur qui emploie Côté chiffres, le secteur représente près de 300 000 emplois, notamment dans l’enseignement avec plus de 40 000 enseignants d’EPS qui encadrent les élèves de collèges et de lycées. Les principaux employeurs sont l’État, les régions, les villes, les clubs, les fédérations et autres associations sportives, les centres de vacances, les salles de remise en forme, mais aussi les enseignes spécialisées, les fabricants d’articles et d’équipement de sport, les médias, etc.
Animation sportive pour les groupes La recrudescence de l’emploi dans le sport et les métiers qui y sont associés est due à l’engouement de publics divers pour les sports de loisirs et la nature. On recherche par conséquent des animateurs sportifs, des coachs, mais aussi des experts en gestion et en management. Également en phase de développement, les activités sportives
dédiées aux seniors, aux personnes malades ou en situation de handicap. D’autres créneaux sont aussi porteurs, à savoir la fabrication et la vente d’équipements sportifs, l’événementiel (organisation de marathons, treks ou courses solidaires etc.), la gestion et la promotion de la pratique sportive professionnelle ou amateur (via les postes d’agent de développement sportif, journaliste sportif, directeur de structure, etc.), la vente de matériel (vendeur d’articles de sport, ergonome, directeur de magasin, etc.).
Transmettre une discipline sportive C’est le rôle des moniteurs et des éducateurs auprès de leurs publics (enfants, adultes, seniors, etc.). De nombreuses disciplines sont concernées, alliant technique, pédagogie et aussi sécurité : l’équitation, la gymnastique, la natation, le fitness, le tennis, etc. Face à la professionnalisation du secteur, les recruteurs cherchent des professionnels qualifiés via les brevets et
diplômes du ministère des Sports, la filière STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) ou les titres délivrés par les fédérations sportives. Aussi, de nombreuses voies de formation sont prévues, alternant pour moitié formation théorique et mise en pratique sur le terrain. Pour accéder aux métiers de l’animation ou de l’encadrement du sport (souvent une seule discipline enseignée), il faut passer par le BAPAAT (niveau CAP), le BPJEPS (niveau bac), le DEJEPS (niveau bac+2) et le DESJEPS (niveau bac+3). Si aucun diplôme scolaire n’est demandé, le niveau sportif du candidat et son expérience dans l’animation sont bien entendu déterminants.
Des formations pour chaque spécialité La filière STAPS est proposée à l’université. Théorique et généraliste, la formation se déroule en 3 ans après le bac pour la licence et 2 ans supplémentaires pour le master. Les STAPS ouvrent sur les métiers de l’enseignement, le management de structures sportives, l’entraînement, la conception d’articles de sport ou sur les activités physiques adaptées et la santé. Toujours à la fac, plusieurs DEUST (en deux ans après le bac) et de nombreuses licences professionnelles (en un an après un bac+2) permettent d’acquérir des compétences spécifiques dans les métiers de la forme, les activités adaptées aux seniors, la commercialisation des services sportifs, le tourisme sportif et la médiation sociale par le sport. À noter également, quelques fédérations sportives qui délivrent des TFP (titres à finalité professionnelle) permettant d’enseigner un sport de façon rémunérée. Cette voie est accessible pour les métiers, entre autres, de moniteur de football ou sportif, entraîneur de natation ou encore accompagnateur de tourisme équestre. Enfin, pour rejoindre des
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spécialités ( journaliste sportif, commentateur) il faut, à la base, être formé au journalisme. Idem pour la santé (médecin ou kiné du sport, préparateur physique) ou le commerce : il faut se spécialiser par le biais d’options ou de diplômes complémentaires.
Sport professionnel de haut niveau Il n’y a pas de diplôme permettant d’accéder au statut de sportif professionnel. Mais, pour les sportifs les plus prometteurs, il existe des structures permettant de concilier études et entraînement intensif, comme les sections sportives scolaires dans les collèges et les lycées, les pôles Espoirs et France, l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) ou encore les centres de formation dépendant d’un club professionnel (de football, par exemple). Attention cependant, tous les athlètes ne réussissent pas à en vivre et leur carrière reste brève.