Nsew NORTH SOUTH EAST WEST
G-Star dévoile sa campagne avec Liv Tyler Le jeanneur hollandais a décidé pour sa nouvelle campagne printemps-été 2010 de faire appel à l’actrice Liv Tyler. La fille du chanteur d’Aerosmith a été photographiée par Anton Corbijn, photographe célèbre de la scène rock, avec à son actif des photos et des pochettes d’album de U2, Nick Cave, Travis ou encore REM et Eddie Vedder. Au passage, quelques modèles de la collection ont été co-dessinées avec Liv Tyler. Alors que l’information sur cette nouvelle ambassadrice circulait au dernier Bread&Butter, G-Star a attendu son défilé new-yorkais pour en dévoiler les contours.
NE PERDEZ PAS LE NORTH
STAND UP PADDLE, Le Sport Attitude de l’été !
Le lancement du parfum North de la marque NSEW (pour North South East West) a créé le buzz dans le milieu de la mode parisienne. Son créateur Yannick Flageul (designer des sacs Paul K et Les petites...) l’a voulu comme une invitation au voyage vers le Grand Nord. Un parfum fruité, épicé, à effet glacé. Notes de tête Galbanum/Menthe/Feuilles de Shiso, notes de cœur feuilles de bouleau/figue sur un fond de musc/bois blanc. Pour filles ou garçons.
Sur les côtes de Californie, Cindy Crawford, Ben Harper ou Pierce Brosnan « 007 » ne jurent plus que par ça ! Sur nos côtes Françaises, les frères Lizarazu, Peyo et Bixente ou encore Guy Forget sont accrocs ! Ce nouveau phénomène c’est le « Stand Up Paddle » (S.U.P). Discipline ancestrale remise au gout du jour par Laird Hamilton, la pratique du « SUP » se fait debout sur une grosse planche de surf à l’aide d’une pagaie. Cette variante du surf,
Au rayon Homme, Philippe Alvergne, très casual chic… Campagne G-Star réalisée par Anton Corbijn.
la classe intemporelle Au rayon chaussures
d’un apprentissage très simple, permet aussi de découvrir les sensations de la glisse en balade, sur un lac ou une rivière. Surf, balade, ou fitness, ce sport complet connaît un essor fulgurant depuis deux ans aux États Unis. Cet été, avoir un corps de rêve et un beau bronzage, sera aussi possible sur nos plages grâce au « surf debout à la rame » des beach boys de Waikiki ! Cet été vous devriez trouver du matériel en location sur les meilleures plages.
PAIA Fashion General Store
Nocturne du 08 décembre 2009
25 rue Louis Lumière - Lattes
PAIA Men 1991
Ex bras droit de Vanessa Bruno, Philippe Alvergne vient de lancer sa propre marque. Pour la collection printemps été 2010, il a travaillé une mode à son image avec des vêtements de qualité, faciles à porter, et dans la pure tradition de la fabrication made in France. Les tee-shirts sont en fil d’écosse, les chemises en voile de coton, les cardigans en cashmere et les jeans en coton japonais. Matières et coupes sont privilégiées, les classiques revisités avec talent comme les costumes ajustés en lin irlandais. Une esprit casual chic pour une marque peu distribuée en France mais présente dans les principales métropoles : Londres, Berlin, Tokyo, New York. Et Lattes…
Place du forum - La Grande Motte
PAIA JR Dept
Av. Frédéric Mistral - La Grande Motte
PAIA Girls
25 quai d’Honneur - La Grande Motte
PAIA Outlet-Destockage
Av. des Moussaillons - Le Grau-du-Roi
CHAPEAU GOORIN !
Si Paia a selectionné, depuis quelques années, la marque n.d.c, ce n’est pas un hasard ; considérés comme des œuvres d’art, les produits de la société de maroquinerie de luxe – créée en Belgique en 2001 – brillent par leur simplicité, leur qualité, leur originalité et le savoir faire de leur fabrication. À l’origine, deux amis, un espagnol Enrique Corbi (service marketing de Kicker’s) et un français, Arnaud Zannier (designer chez Paul Smith) qui décident de créer leur propre marque : n.d .c pour « nom de code ». Cuirs haut de gamme, tannage végétal, savoir-faire artisanal et classe intemporelle… en moins d’une dizaine d’années, la marque va devenir un grand classique dans la garde-robe de tous les amoureux de la chaussure. Pour ce printemps, au rayon hommes, c’est le grand retour de la chaussure bateau avec l’intemporel modèle Alithia, créé en 2002 mais qui se décline aujourd’hui dans un arc en ciel de couleurs. À mi chemin entre la dockside et le mocassin, la chaussure de pont arbore un look sympa (notamment l’édition limitée avec sa bande de trois couleurs) pour un confort optimal. Loin des dernières tendances ultra « fashion », n.d.c se démarque par son style. Une philosophie qui a séduit Paia et propulse désormais la marque sur le devant de la scène internationale.
En 1895, Cassel Goorin vend son premier chapeau à Pittsburgh, Pensylvanie. Quatre générations plus tard, l’entreprise Goorin Brothers – installée à San Francisco et dirigée par l’arrière petit fils Ben – perpétue la tradition et le savoir faire familial à travers sa fabrication de chapeaux. Loin des modes et pourtant furieusement tendance, les chapeaux Goorin s’inspirent de la riche communauté artistique de San Francisco. Car pour Goorin, ce qui fait le charme d’un chapeau, c’est avant tout la façon dont on le porte. Décalé mais dans l’air du temps, la marque américaine assume ses contradictions. Revisitant des modèles vintage (casquette plate esprit golf inspirée de la middle class anglaise) la marque surfe sur l’intemporel. Avec son sens des détails, sa Royal Collection est un hommage direct au fondateur qui s’efforçait de faire de chaque chapeau une pièce unique. Et Goorin s’offre même le luxe de rendre furieusement tendance la casquette de cycliste. Ancrée dans la tradition, tout en appelant au changement.
LES DATES À RETENIR Jeudi 1er avril 2010 :
Toute l’équipe Paia est très heureuse de vous donner rendez-vous le 1er avril entre 17h et 20h à Paia fashion general store (Lattes) pour fêter ce tout premier numéro de PAIA FASHION STORIES et découvrir nos coups de cœur de la nouvelle collection printemps-été 2010 autour d’un verre. Venez nombreux !
Mercredi 12 Mai 2010 :
Paia FASHION General Store fête ses 7 ans ! Nocturne jusqu’à 22h pour l’occasion avec le groupe « Las Vegas Wedding » en Live. Pleins de surprises à découvrir mais n’en disons pas plus...
Dimanche 20 juin 2010 :
La plus longue journée de l’année s’apprécie à sa juste valeur ! Rendez-vous à « la Paillotte BAMBOU » (plage privée, route du grand travers à la Grande Motte). Ce sera le moment idéal pour s’initier au STAND UP Paddle, le sport attitude de l’été et déguster le rosé de l’été jusqu’à la nuit tombée...
Dimanche 04 juillet 2010 :
In&Out et le Prose renouvellent leur fiesta brunch... Paia sera présent un mojito à la main.
Conception graphique : Éric Pol-Simon Photographie de couverture : Éric Pol-Simon Textes : Valentine Ducrot Réaménagement du magasin Paia Fashion General Store à Lattes : Création de nouveaux corners entremêlant le Vintage, le Contemporain et les Arts Graphiques : Agence d’Architecture Synopsis à Nîmes. Conception architecturale et design - Yann Roubeau Architecte. Design Graphique : Éric Pol-Simon. Impression sur papier recyclé : Imprimerie Imp’Act - St Gély du Fesc (34) L’équipe PAIA remercie tout particulièrement pour leur participation, les marques représentées. Prochaine parution PAIA Fashion Stories N°2 Automne/Hiver 2010, en septembre. See you soon !
PAIA Fashion General Store PAIA Men Since 1991 PAIA Girls Face cinéma CGR - Derrière Jardiland 25 rue Louis Lumière - Lattes
Place du forum La Grande Motte
25 quai d’Honneur La Grande Motte
PAIA JR Dept
PAIA Outlet-Destockage
INFOLINE 04 67 990 000
OUVERT LE DIMANCHE
OUVERT LE DIMANCHE
OUVERT LE DIMANCHE
INFOLINE 04 66 531 915
Av. Frédéric Mistral La Grande Motte
Av. des Moussaillons Le Grau-du-Roi
Paul & Joe See by Chloe Paul Smith M+F Girbaud Iro FRED PERRY SYLVIA RIELLE Swildens G Star Adriano Goldschmied Pablo de Gerard Darel I Code American Vintage LA MAISON SCOTCH LES PETITES... Edwin Veja YMC WE ARE Bray Steve Alan PHILIPPE ALVERGNE ANDREW MACKENZIE NSEW RARE NoLiTa Scoth&Soda Diesel Black Gold JB Rautureau Santoni IKKS Franklin Marshall Bill Tornade Goorin NDC
PAUL & JOE ® FRED PERRY
UN SIÈCLE DE mode urbaine indémodable
voyages autour de la mode
Paia Fashion General Store s’est refait une beauté. Privilégiant les petites séries, le nouvel aménagement clair et lumineux offre, sur 500 m², des atmosphères différentes pour mieux découvrir les nouveautés de la saison. Le rez de chaussée est réservé à l’homme, à tous les hommes. L’ entrée est dédiée aux collections sobres et efficaces venues des pays scandinaves à des prix très sympas avec en nouveauté Cold Method. Les ambiances se succèdent et changent de décor en fonction des styles et des marques. L’espace carré tout en bois propose des vêtements hyper trendy et très travaillés avec les créateurs Marithé+François Girbaud, Bray Steve Alan, RaRe, We Are et Adriano Goldschmied. L’espace rond Around the Corner, présente l’esprit chic de Paul & Joe, Bill Tornade et la grande nouveauté, Philippe Alvergne (ex styliste de Vanessa Bruno). Les accessoires sont aussi de la partie avec le retour du chapeau – dont la marque Goorin, furieusement tendance –, et les chaussures bien sûr, présentes dans tous les espaces : NDC pour du cousu main, Santoni dont les peausseries italiennes sont remarquables et les baskets Paul Smith pour un esprit sport chic. Le plus grand espace Hall of Frame est réservé aux jeans, un large choix de plus de 5 000 pièces pour retrouver des marques fétiches et les incontournables G-Star, Diesel, le japonais Edwin... L’étage, entièrement relooké, est consacré à l’univers féminin. Au fil des ambiances, chacune peut choisir son style : I Code, Swildens, Pablo de Gérard Darel, Iro, American Vintage… Trois nouvelles marques craquantes font leur apparition : Sylvia Rielle, La Maison Scotch et les Petites... Très intimiste, avec son mobilier vintage et son lustre en plumes, le nouvel espace Secret Garden, fait la part belle aux créateurs avec Paul Smith, See by Chloé, Paul & Joe et NDC.
À l’origine de la marque anglaise identifiable à sa couronne de lauriers, il y a un joueur de tennis, Fred Perry, considéré comme l’un des meilleurs de tous les temps. Né au début du siècle, en 1909, il se fait d’abord remarquer par un titre de champion du monde de ping pong. Il n’a que 20 ans. Quatre ans plus tard, reconverti dans le tennis, il remporte son premier tournoi de grand chelem à Forest Hills, puis enchaîne avec l’Open d’Australie et Wimbledon. Il devient le premier joueur à gagner les quatre tournois du Grand Chelem. À 27 ans, il passe professionnel et poursuit sa carrière aux Etats-Unis. Des années de gloire jusqu’à une vilaine fracture du coude qui l’oblige à tout arrêter. Le joueur de football australien Tibby Wegner lui propose alors de créer une marque de vêtement à son nom. Le premier produit à voir le jour est un poignet en éponge siglé Fred Perry. La marque est lancée et va connaître un démarrage fulgurant avec le fameux polo à manche courtes et ouverture boutonnée en piquée de coton. Visionnaire du marketing, Fred Perry offre ses produits aux joueurs de Wimbledon. Coup d’essai, coup de maître, l’effet médiatique est assuré. Le polo blanc orné de sa couronne fait alors l’objet de toutes les convoitises. Chez les jeunes anglais du mouvement très chic des Mods, il devient un emblème, et outre atlantique John F. Kennedy en fait un des vêtements préférés de sa garde robe. La vague du streetwear déferle, le polo prend de la couleur, col et manches sont tricotées de fines rayures. Au fil des décennies, les tribus urbaines vont continuer à s’approprier le polo : les Rudes Boys, d’origine jamaïcaines influencés par Bob Marley, les Suedeheads, adeptes des cheveux longs, les Perry Boys de Manchester fans de sneakers et des jeans de marques… jusqu’à, récemment, l’arrivée de la pop avec Oasis et Blur. Avec sa coupe slim fit, le polo Fred Perry, sobre et élégant, est indétrônable.
UN STYLE PÉTILLANT Paul&Joe porte le nom des deux petits garçons de la créatrice Sophie Albou. Diplômée de l’Institut Français de la Mode, Sophie intègre l’équipe d’Azzédine Alaïa avant de devenir styliste pour les chemises Le Garage. En 1995, elle lance la première ligne pour Homme, une mode jeune, fraîche, rétro et colorée. Ses premiers clients adorent et, encouragée, elle crée un an plus tard une collection femme. Au fil du temps, elle affirme son style : de la couleur, des imprimés flamboyants et des matières féminines. La femme Paul&Joe ressemble a sa créatrice, active, pétillante, elle voyage beaucoup et aime avoir le luxe d’associer à sa guise son look, sa garde-robe, qu’elle accessoirise selon son humeur et son agenda. Pour cet été 2010, elle nous offre une collection très country, un chapeau, des jolies bottines, des besaces à franges, des petits foulards, des bustiers. Les blouses en broderie évoquent le style british, quelques pièces à sequins, de jolis imprimés sur de longues robes, des shorts. Les couleurs sont plutôt noir ou blanc, du bleu, quelques touches de kaki et des teintes pastel. Beaucoup plus colorée, la collection Homme affiche ses couleurs vives et rafraîchissantes l’été. Les tissus sont légers, presque aériens.
L’ÉMOTION DANS LE VÊTEMENT Indissociable de la ligne Bill Tornade enfant qu’elle a lancée en 1988 après la naissance de son premier enfant, Sylvia Riele a bouleversé les codes vestimentaires en créant un univers très personnel. Sollicitée par une clientèle très féminine, la créatrice décide de lancer, en 1997, sa ligne Sylvia Riele. Ses collections alternent entre basic (jeans, pulls en mailles) et modèles plus élaborés pour les tenues de soirée. Mais le temps lui manque pour mener à bien les deux marques et en 2003, elle choisit de se consacrer entièrement à Bill Tornade enfant, son projet d’origine. Une simple pause puisque que quatre ans plus tard, la ligne Sylvia Riele revient sur le devant de la scène, jouant sur le subtil mélange d’une mode urbaine, romantique et art. Qu’elle soit androgyne, enfant ou romantique, Sylvia aime le côté fragile et séductrice des femmes. Ses collections sont une recherche permanente d’émotion dans le vêtement, un vêtement à caractère sentimental. Rien n’est figé, les mouvements accompagnent la silhouette, le travail se fait sur la recherche des volumes, la force des détails, la douceur des matières (soie, voile de coton…), l’univers poétique et créatif s’inspire de la délicatesse des années 20, du raffinement des détails dans la lingerie, la fripe et le mélange des cultures. Les pièces se mélangent, assument leurs contradictions et habillent la femme selon ses envies, de jour comme de nuit.
conscience écolo avec le Watt Wash Tout file doux dans la nouvelle collection printemps été 2010, surtout les lacets, ganses, brides cordons, rubans qui ornent les vêtements. Ces entrelacs font apparaître médaille, blason, brandebourgs…, le dos et le devant sont bousculés, le haut et le bas se confondent, sont inversés. Depuis plus de quarante ans, Marithé et François Girbaud s’amusent à raconter des histoires. Leur domaine, le streetwear, là où la mode devient expression libre comme dans le bateau ! L’ambiance marine, on la retrouve dans des bleus, dans des blancs, coordonnés ensemble, le temps d’un tailleur pantalon en coton aux formes déstructurées. Précurseur dans leur recherche des matières, Marithé+François Girbaud brouillent une nouvelle fois les pistes. À la fin des années 60, dans une laverie de Saint Germain des Près, ils avaient effectué les premiers lavages de jean visant à éliminer les raides apprêts et à fixer la taille du pantalon. Dans les années 70, ils industrialisaient le procédé stonewash en utilisant des cailloux légers, la pierre de Lipari (Italie). Cette année, leur démarche se veut encore plus proche de l’environnement avec leur procédé Watt Wash, qui utilise la technologie laser. Le jean ne rencontre plus l’eau mais la lumière - 97,5% waterfree jean-, soit environ 195 litres d’eau économisés par pièce traitée et, à contrario du stonewash, aucun rejet de polluants chimiques. La brûlure maîtrisée, grave précisément la surface de la toile pour une multiplicité d’effets d’usure, de motifs ou de reliefs. Le premier jean – conçu à partir d’Armalith, un tissu ultra résistant, composite breveté permettant de combiner coton et fibres hautes performances UHMWPE –, à recevoir le procédé Watt Wash, a été baptisé symboliquement 10 Watt. Ou comment passer de la pierre à la lumière.
SO BRITISH
LE DENIM RÉINVENTÉ
Paul Smith se destinait à une carrière de cycliste professionnel. À la suite d’un accident qui l’envoie six mois à l’hôpital à l’âge de 17 ans, son projet est compromis. Il se fait quand même pas mal d’amis et, avec eux, découvre l’art – Piet Mondrian, Kokoshka, Andy Warhol –, et écoute de la musique – les Rolling Stones, Miles Davis. C’est en rencontrant une jeune femme diplômée du Royal Collège of Arts, Pauline Denyer (aujourd’hui son épouse), qu’il entreprend des cours de stylisme. Il ouvre son premier magasin, modeste, à Nottingham, en 1970, et y vend, à côté d’articles de marque, quelques modèles qu’il a créés. Dans la foulée, il fonde sa marque en 1976 et des collections pour messieurs : couleurs chatoyantes, imprimés, fleurs, rayures et pois y ont la part belle. La touche de Sir Paul Smith est british, naturellement, mais fait quand même place à l’inattendu, l’humour et à l’espièglerie. Aujourd’hui, la marque, présente dans 35 pays, se décline sous plusieurs lignes. Chez la Femme, la collection printemps été 2010 de Paul by Paul Smith est dans la lignée de la sensibilité du créateur : de la couleur, de la fraîcheur et un style très british. Des tee-shirts en trompe l’œil, des rayures marines assemblées à des impressions florales, la garde robe se veut facile à mixer avec des pièces plus classiques ou du denim. Les silhouettes gagnent en fluidité et se permettent d’audacieuses combinaisons dans des teintes lumineuses : des roses et du pourpre associé au bleu denim ou du kaki illuminé par des rayures multicolores.
Parce qu’il était passionné de jeans en denim et que le japon n’en produisait pas, KK Tsunemi décide, en 1947, d’importer des vêtements de travail américains. Il commande des jeans sales, usés, abîmés qu’il nettoie à la main et remet en état pour les vendre à ses clients. En 1951, la première usine de fabrication de jeans voit le jour au Japon mais les produits sont de piètre qualité et de surcroît très onéreux. Mr Tsunemi veut faire mieux, il lance sa propre marque avec pour philosophie l’exigence en terme de qualité, d’innovation et d’esthétisme. Le premier jean EDWIN (mélange des lettres de Denim et M inversé) voit le jour en 1961, et deux ans plus tard, la société met au point les jeans les plus épais du marché (16 oz soit environ 453 g). Un mythe est né car le produit va figurer dans l’histoire comme le jean qui tient debout même après lavage. Au fil du temps, la marque japonaise va se forger une excellente réputation grâce à ses innovations en terme de délavage – stonewash, new vintage –, ainsi que ses jeans bruts avec leur selvage arc-en-ciel breveté, très tendances et qui combinent la culture occidentale et orientale. Un demi siècle après sa création, la marque a fait un retour en force. La collection été 2010 puise son inspiration dans la mer, esprit sailing boat, avec des coupes qui ont fait leur preuve et une qualité irréprochable.
GLAMOUR À L’ITALIENNE DANS NOS ALLÉES AVEC BRAY STEVE ALAN La marque italienne la plus trendy a ouvert la voie aux jeans « fashion » très couture et hyper travaillés. Né en 2000 du groupe Einstein, Bray a très vite su prendre un marché sur le secteur de la mode urbaine en sortant des diktats du classicisme. Ses pièces multiplient les détails, des broderies, des empiècements de cuir, de soie, le style est là, les poches arrière très basses, l’entrejambe marqué. Mais Bray se défend d’être une simple marque de jeans, même si le denim reste la pièce centrale de ses collections. Son style, très personnel et quelquefois exubérant, véhicule une image très forte, qui rend chaque article unique.
Esprit couture au rayon Femme
ADRIANO GOLDSCHMIED, Investit nos espaces jeans
COLD MÉTHOD, L’ÉLÉGANCE DISCRÈTE ASSUMÉE
La marque AG est née d’un partenariat entre le gourou du denim Adriano Goldschmied (Diesel, Replay…c’est lui !), et le leader industriel innovant de Koos Manufacturing, Yul Ku. La rencontre de ces deux spécialistes du jean (Koos Manufacturing fabrique entre autres pour Gap, Calvin Klein…) ne pouvaient qu’être explosive. Après avoir débuté dans une petite boutique, la marque AG acquiert rapidement une excellente reputation : ses jeans sont d’une excellente qualité et proposent un large choix de délavages. À l’automne 2004, Adriano et Mr Ku décident de mettre un terme à leur association. Visionnaire quant au développement futur de la marque AG, Mr Ku décide de mettre en place une équipe de designers, jeunes et innovants, qui vont travailler ensemble, apportant la plus grande attention aux détails et à la qualité des produits. Un engagement 100% made in USA. Dix ans après sa création, AG Adriano Goldschmied poursuit sa croissance et son expansion dans le monde. La marque est distribuée au Canada, en Asie, en Europe. Les modèles de ses collections hommes et femmes s’adaptent aux différentes morphologies et se déclinent dans une large variété de délavages et de finitions notamment vintage/ vieilli, délavé, effiloché, troué. Très tendance pour ce printemps été 2010, la chemise façon chambray fait son grand retour.
La marque néerlandaise de prêt-à-porter masculin Cold Method, créée en 2005, connaît un véritable succès : elle est déjà présente dans 9 pays et 350 points de ventes ! Il faut dire que son fondateur/ Directeur de création, Alex Jansen, n’est pas un débutant : il travaillait déjà depuis 15 dans la mode, en tant que revendeur, puis distributeur des marques Nudie, PRPS, Denim Birds et Guru. Basé à Amsterdam, Cold Method a su trouver le juste équilibre entre une mode sobre, raffinée, à un prix raisonnable. Depuis l’automne dernier, c’est le designer Dieter de Cock – il a fait ses preuves chez le duo Viktor&Rolf – qui élabore les collections, avec toujours le même leitmotiv : de l’élégance tout en discrétion. La collection printemps été 2010 ne déroge pas à la règle. Inspirée des coupes des tailleurs professionnels, les vestes ont une finition impeccable et toujours le petit détail d’une poche, d’une doublure, qui les rendent très tendance. Les jeans et pantalons dégagent une silhouette « skinny », assez prêts du corps mais suffisamment structurés pour être confortables. Les tee-shirts col V épousent le corps dans des matières douces et soyeuses – du coton, du bambou, de l’élasthanne – et les teintes alternent entre orangé, kaki, bleu ou violet. Une collection chic et décontractée, bien dans la philosophie de la marque.
« Nous sommes toutes les petites de quelqu’un avec tout le côté affectif que cela implique ». Cadette d’une famille de sept enfants, Isabelle Benichou a lancé sa marque Les Petites... en 1992. Entrée dans la mode sans formation particulière mais avec des milliers d’idées à revendre, la créatrice a commencé sa carrière aux puces où elle dénichait des pièces vintage qu’elle relookait pour ses amis. Loin des diktats et des stéréotypes, elle propose au fil de ses collections des modèles ultra féminins mais faciles à porter comme ses petites robes aériennes en soie qu’elle décline dans sa collection printemps été 2010. De la fluidité, encore et toujours, dans les combinaisons shorts et les pantalons, tandis que les chemises jouent la transparence. Forte de sa notoriété, la marque propose aujourd’hui tous les codes du vestiaire complet. Son inspiration, Isabelle adore la puiser dans la rue en observant les femmes qu’elle rencontre. « La mode est l’affaire de toutes mais ce qui en fait sa richesse est la façon donc chacune se l’approprie ». Ses créations ne sont que l’extension d’elle-même : une femme naturelle et spontanée, bien dans son époque et dans ses baskets. Créativité, respect des matières et bon rapport qualité prix, avec Les Petites..., Paia trouve l’équation adéquate. Un nouvel esprit « couture jour » pour rester féminine en toutes circonstances.
La mode éthique de Veja nous séduit à 100% Renverser les règles du commerce mondial, la volonté clairement affichée des deux initiateurs de Veja ne pouvait que séduire Paia. Lancé sur le marché français en 2005, Veja s’inscrit en effet dans une action écologique durable et démontre qu’il est possible de fabriquer des modèles tendance de façon plus naturelle. Le projet protéiforme associe mode, commerce équitable, réinsertion et écologie. Depuis le Nordeste Brésilien, Veja a créé une chaîne solidaire qui repose sur trois principes fondamentaux : privilégier les matériaux écologiques, utiliser du coton et du caoutchouc issu du commerce équitable et fabriquer des produits dans la dignité. Ainsi, en partenariat avec une coopérative de 300 familles habitant au cœur de la forêt amazonienne, Veja s’engage à utiliser le caoutchouc récolté uniquement sur des hévéas sauvages, permettant de valoriser la forêt et de lutter contre le déboisement. Le coton est cultivé sans engrais ni pesticide, selon les principes de l’agro écologie, et le cuir tanné à l’extrait d’acacia (tanin naturel non polluant). Les baskets sont assemblées dans une usine du sud du Brésil qui respecte les droits des travailleurs et enfin, en France, le stockage et la livraison sont assurés par Ateliers Sans Frontières, une association de réinsertion par le travail. La production des baskets Veja reste encore assez limitée, en raison notamment de la faible quantité de coton biologique produite au Brésil.
Veja prouve que l’on peut créer des baskets tout en respectant des principes éthiques élevés.
Coton Biologique*
Caoutchouc d’Amazonie
Veja travaille avec une coopérative de 300 familles de seringueiros*, située dans l’état de l’Acre, au cœur de la forêt amazonienne. Utiliser ce caoutchouc, récolté uniquement sur des hévéas sauvages, permet de valoriser la forêt et de lutter contre le déboisement.
Veja travaille avec une coopérative de petits producteurs, situés au Nord du Brésil et regroupant 300 familles. Le coton est cultivé sans engrais, ni pesticide, selon les principes de l’agro-écologie, un modèle d’agriculture durable.
Fabrication dans la dignité
Les baskets sont assemblées dans une usine du Sud du Brésil qui respecte les droits des travailleurs.
*en cours de certification
*habitants de la forêt vivant de la récolte de caoutchouc.
Réinsertion par le travail Cuir écologique
Le cuir écologique est tanné à l’extrait d’acacia, un tannin naturel non-polluant, contrairement au chrome avec lequel est tanné la majorité des cuirs.
En France, le stockage et la livraison des baskets sont pris en charge par Ateliers Sans Frontières, une association de réinsertion par le travail.
PAUL & JOE ® FRED PERRY
UN SIÈCLE DE mode urbaine indémodable
voyages autour de la mode
Paia Fashion General Store s’est refait une beauté. Privilégiant les petites séries, le nouvel aménagement clair et lumineux offre, sur 500 m², des atmosphères différentes pour mieux découvrir les nouveautés de la saison. Le rez de chaussée est réservé à l’homme, à tous les hommes. L’ entrée est dédiée aux collections sobres et efficaces venues des pays scandinaves à des prix très sympas avec en nouveauté Cold Method. Les ambiances se succèdent et changent de décor en fonction des styles et des marques. L’espace carré tout en bois propose des vêtements hyper trendy et très travaillés avec les créateurs Marithé+François Girbaud, Bray Steve Alan, RaRe, We Are et Adriano Goldschmied. L’espace rond Around the Corner, présente l’esprit chic de Paul & Joe, Bill Tornade et la grande nouveauté, Philippe Alvergne (ex styliste de Vanessa Bruno). Les accessoires sont aussi de la partie avec le retour du chapeau – dont la marque Goorin, furieusement tendance –, et les chaussures bien sûr, présentes dans tous les espaces : NDC pour du cousu main, Santoni dont les peausseries italiennes sont remarquables et les baskets Paul Smith pour un esprit sport chic. Le plus grand espace Hall of Frame est réservé aux jeans, un large choix de plus de 5 000 pièces pour retrouver des marques fétiches et les incontournables G-Star, Diesel, le japonais Edwin... L’étage, entièrement relooké, est consacré à l’univers féminin. Au fil des ambiances, chacune peut choisir son style : I Code, Swildens, Pablo de Gérard Darel, Iro, American Vintage… Trois nouvelles marques craquantes font leur apparition : Sylvia Rielle, La Maison Scotch et les Petites... Très intimiste, avec son mobilier vintage et son lustre en plumes, le nouvel espace Secret Garden, fait la part belle aux créateurs avec Paul Smith, See by Chloé, Paul & Joe et NDC.
À l’origine de la marque anglaise identifiable à sa couronne de lauriers, il y a un joueur de tennis, Fred Perry, considéré comme l’un des meilleurs de tous les temps. Né au début du siècle, en 1909, il se fait d’abord remarquer par un titre de champion du monde de ping pong. Il n’a que 20 ans. Quatre ans plus tard, reconverti dans le tennis, il remporte son premier tournoi de grand chelem à Forest Hills, puis enchaîne avec l’Open d’Australie et Wimbledon. Il devient le premier joueur à gagner les quatre tournois du Grand Chelem. À 27 ans, il passe professionnel et poursuit sa carrière aux Etats-Unis. Des années de gloire jusqu’à une vilaine fracture du coude qui l’oblige à tout arrêter. Le joueur de football australien Tibby Wegner lui propose alors de créer une marque de vêtement à son nom. Le premier produit à voir le jour est un poignet en éponge siglé Fred Perry. La marque est lancée et va connaître un démarrage fulgurant avec le fameux polo à manche courtes et ouverture boutonnée en piquée de coton. Visionnaire du marketing, Fred Perry offre ses produits aux joueurs de Wimbledon. Coup d’essai, coup de maître, l’effet médiatique est assuré. Le polo blanc orné de sa couronne fait alors l’objet de toutes les convoitises. Chez les jeunes anglais du mouvement très chic des Mods, il devient un emblème, et outre atlantique John F. Kennedy en fait un des vêtements préférés de sa garde robe. La vague du streetwear déferle, le polo prend de la couleur, col et manches sont tricotées de fines rayures. Au fil des décennies, les tribus urbaines vont continuer à s’approprier le polo : les Rudes Boys, d’origine jamaïcaines influencés par Bob Marley, les Suedeheads, adeptes des cheveux longs, les Perry Boys de Manchester fans de sneakers et des jeans de marques… jusqu’à, récemment, l’arrivée de la pop avec Oasis et Blur. Avec sa coupe slim fit, le polo Fred Perry, sobre et élégant, est indétrônable.
UN STYLE PÉTILLANT Paul&Joe porte le nom des deux petits garçons de la créatrice Sophie Albou. Diplômée de l’Institut Français de la Mode, Sophie intègre l’équipe d’Azzédine Alaïa avant de devenir styliste pour les chemises Le Garage. En 1995, elle lance la première ligne pour Homme, une mode jeune, fraîche, rétro et colorée. Ses premiers clients adorent et, encouragée, elle crée un an plus tard une collection femme. Au fil du temps, elle affirme son style : de la couleur, des imprimés flamboyants et des matières féminines. La femme Paul&Joe ressemble a sa créatrice, active, pétillante, elle voyage beaucoup et aime avoir le luxe d’associer à sa guise son look, sa garde-robe, qu’elle accessoirise selon son humeur et son agenda. Pour cet été 2010, elle nous offre une collection très country, un chapeau, des jolies bottines, des besaces à franges, des petits foulards, des bustiers. Les blouses en broderie évoquent le style british, quelques pièces à sequins, de jolis imprimés sur de longues robes, des shorts. Les couleurs sont plutôt noir ou blanc, du bleu, quelques touches de kaki et des teintes pastel. Beaucoup plus colorée, la collection Homme affiche ses couleurs vives et rafraîchissantes l’été. Les tissus sont légers, presque aériens.
L’ÉMOTION DANS LE VÊTEMENT Indissociable de la ligne Bill Tornade enfant qu’elle a lancée en 1988 après la naissance de son premier enfant, Sylvia Riele a bouleversé les codes vestimentaires en créant un univers très personnel. Sollicitée par une clientèle très féminine, la créatrice décide de lancer, en 1997, sa ligne Sylvia Riele. Ses collections alternent entre basic (jeans, pulls en mailles) et modèles plus élaborés pour les tenues de soirée. Mais le temps lui manque pour mener à bien les deux marques et en 2003, elle choisit de se consacrer entièrement à Bill Tornade enfant, son projet d’origine. Une simple pause puisque que quatre ans plus tard, la ligne Sylvia Riele revient sur le devant de la scène, jouant sur le subtil mélange d’une mode urbaine, romantique et art. Qu’elle soit androgyne, enfant ou romantique, Sylvia aime le côté fragile et séductrice des femmes. Ses collections sont une recherche permanente d’émotion dans le vêtement, un vêtement à caractère sentimental. Rien n’est figé, les mouvements accompagnent la silhouette, le travail se fait sur la recherche des volumes, la force des détails, la douceur des matières (soie, voile de coton…), l’univers poétique et créatif s’inspire de la délicatesse des années 20, du raffinement des détails dans la lingerie, la fripe et le mélange des cultures. Les pièces se mélangent, assument leurs contradictions et habillent la femme selon ses envies, de jour comme de nuit.
conscience écolo avec le Watt Wash Tout file doux dans la nouvelle collection printemps été 2010, surtout les lacets, ganses, brides cordons, rubans qui ornent les vêtements. Ces entrelacs font apparaître médaille, blason, brandebourgs…, le dos et le devant sont bousculés, le haut et le bas se confondent, sont inversés. Depuis plus de quarante ans, Marithé et François Girbaud s’amusent à raconter des histoires. Leur domaine, le streetwear, là où la mode devient expression libre comme dans le bateau ! L’ambiance marine, on la retrouve dans des bleus, dans des blancs, coordonnés ensemble, le temps d’un tailleur pantalon en coton aux formes déstructurées. Précurseur dans leur recherche des matières, Marithé+François Girbaud brouillent une nouvelle fois les pistes. À la fin des années 60, dans une laverie de Saint Germain des Près, ils avaient effectué les premiers lavages de jean visant à éliminer les raides apprêts et à fixer la taille du pantalon. Dans les années 70, ils industrialisaient le procédé stonewash en utilisant des cailloux légers, la pierre de Lipari (Italie). Cette année, leur démarche se veut encore plus proche de l’environnement avec leur procédé Watt Wash, qui utilise la technologie laser. Le jean ne rencontre plus l’eau mais la lumière - 97,5% waterfree jean-, soit environ 195 litres d’eau économisés par pièce traitée et, à contrario du stonewash, aucun rejet de polluants chimiques. La brûlure maîtrisée, grave précisément la surface de la toile pour une multiplicité d’effets d’usure, de motifs ou de reliefs. Le premier jean – conçu à partir d’Armalith, un tissu ultra résistant, composite breveté permettant de combiner coton et fibres hautes performances UHMWPE –, à recevoir le procédé Watt Wash, a été baptisé symboliquement 10 Watt. Ou comment passer de la pierre à la lumière.
SO BRITISH
LE DENIM RÉINVENTÉ
Paul Smith se destinait à une carrière de cycliste professionnel. À la suite d’un accident qui l’envoie six mois à l’hôpital à l’âge de 17 ans, son projet est compromis. Il se fait quand même pas mal d’amis et, avec eux, découvre l’art – Piet Mondrian, Kokoshka, Andy Warhol –, et écoute de la musique – les Rolling Stones, Miles Davis. C’est en rencontrant une jeune femme diplômée du Royal Collège of Arts, Pauline Denyer (aujourd’hui son épouse), qu’il entreprend des cours de stylisme. Il ouvre son premier magasin, modeste, à Nottingham, en 1970, et y vend, à côté d’articles de marque, quelques modèles qu’il a créés. Dans la foulée, il fonde sa marque en 1976 et des collections pour messieurs : couleurs chatoyantes, imprimés, fleurs, rayures et pois y ont la part belle. La touche de Sir Paul Smith est british, naturellement, mais fait quand même place à l’inattendu, l’humour et à l’espièglerie. Aujourd’hui, la marque, présente dans 35 pays, se décline sous plusieurs lignes. Chez la Femme, la collection printemps été 2010 de Paul by Paul Smith est dans la lignée de la sensibilité du créateur : de la couleur, de la fraîcheur et un style très british. Des tee-shirts en trompe l’œil, des rayures marines assemblées à des impressions florales, la garde robe se veut facile à mixer avec des pièces plus classiques ou du denim. Les silhouettes gagnent en fluidité et se permettent d’audacieuses combinaisons dans des teintes lumineuses : des roses et du pourpre associé au bleu denim ou du kaki illuminé par des rayures multicolores.
Parce qu’il était passionné de jeans en denim et que le japon n’en produisait pas, KK Tsunemi décide, en 1947, d’importer des vêtements de travail américains. Il commande des jeans sales, usés, abîmés qu’il nettoie à la main et remet en état pour les vendre à ses clients. En 1951, la première usine de fabrication de jeans voit le jour au Japon mais les produits sont de piètre qualité et de surcroît très onéreux. Mr Tsunemi veut faire mieux, il lance sa propre marque avec pour philosophie l’exigence en terme de qualité, d’innovation et d’esthétisme. Le premier jean EDWIN (mélange des lettres de Denim et M inversé) voit le jour en 1961, et deux ans plus tard, la société met au point les jeans les plus épais du marché (16 oz soit environ 453 g). Un mythe est né car le produit va figurer dans l’histoire comme le jean qui tient debout même après lavage. Au fil du temps, la marque japonaise va se forger une excellente réputation grâce à ses innovations en terme de délavage – stonewash, new vintage –, ainsi que ses jeans bruts avec leur selvage arc-en-ciel breveté, très tendances et qui combinent la culture occidentale et orientale. Un demi siècle après sa création, la marque a fait un retour en force. La collection été 2010 puise son inspiration dans la mer, esprit sailing boat, avec des coupes qui ont fait leur preuve et une qualité irréprochable.
GLAMOUR À L’ITALIENNE DANS NOS ALLÉES AVEC BRAY STEVE ALAN La marque italienne la plus trendy a ouvert la voie aux jeans « fashion » très couture et hyper travaillés. Né en 2000 du groupe Einstein, Bray a très vite su prendre un marché sur le secteur de la mode urbaine en sortant des diktats du classicisme. Ses pièces multiplient les détails, des broderies, des empiècements de cuir, de soie, le style est là, les poches arrière très basses, l’entrejambe marqué. Mais Bray se défend d’être une simple marque de jeans, même si le denim reste la pièce centrale de ses collections. Son style, très personnel et quelquefois exubérant, véhicule une image très forte, qui rend chaque article unique.
Esprit couture au rayon Femme
ADRIANO GOLDSCHMIED, Investit nos espaces jeans
COLD MÉTHOD, L’ÉLÉGANCE DISCRÈTE ASSUMÉE
La marque AG est née d’un partenariat entre le gourou du denim Adriano Goldschmied (Diesel, Replay…c’est lui !), et le leader industriel innovant de Koos Manufacturing, Yul Ku. La rencontre de ces deux spécialistes du jean (Koos Manufacturing fabrique entre autres pour Gap, Calvin Klein…) ne pouvaient qu’être explosive. Après avoir débuté dans une petite boutique, la marque AG acquiert rapidement une excellente reputation : ses jeans sont d’une excellente qualité et proposent un large choix de délavages. À l’automne 2004, Adriano et Mr Ku décident de mettre un terme à leur association. Visionnaire quant au développement futur de la marque AG, Mr Ku décide de mettre en place une équipe de designers, jeunes et innovants, qui vont travailler ensemble, apportant la plus grande attention aux détails et à la qualité des produits. Un engagement 100% made in USA. Dix ans après sa création, AG Adriano Goldschmied poursuit sa croissance et son expansion dans le monde. La marque est distribuée au Canada, en Asie, en Europe. Les modèles de ses collections hommes et femmes s’adaptent aux différentes morphologies et se déclinent dans une large variété de délavages et de finitions notamment vintage/ vieilli, délavé, effiloché, troué. Très tendance pour ce printemps été 2010, la chemise façon chambray fait son grand retour.
La marque néerlandaise de prêt-à-porter masculin Cold Method, créée en 2005, connaît un véritable succès : elle est déjà présente dans 9 pays et 350 points de ventes ! Il faut dire que son fondateur/ Directeur de création, Alex Jansen, n’est pas un débutant : il travaillait déjà depuis 15 dans la mode, en tant que revendeur, puis distributeur des marques Nudie, PRPS, Denim Birds et Guru. Basé à Amsterdam, Cold Method a su trouver le juste équilibre entre une mode sobre, raffinée, à un prix raisonnable. Depuis l’automne dernier, c’est le designer Dieter de Cock – il a fait ses preuves chez le duo Viktor&Rolf – qui élabore les collections, avec toujours le même leitmotiv : de l’élégance tout en discrétion. La collection printemps été 2010 ne déroge pas à la règle. Inspirée des coupes des tailleurs professionnels, les vestes ont une finition impeccable et toujours le petit détail d’une poche, d’une doublure, qui les rendent très tendance. Les jeans et pantalons dégagent une silhouette « skinny », assez prêts du corps mais suffisamment structurés pour être confortables. Les tee-shirts col V épousent le corps dans des matières douces et soyeuses – du coton, du bambou, de l’élasthanne – et les teintes alternent entre orangé, kaki, bleu ou violet. Une collection chic et décontractée, bien dans la philosophie de la marque.
« Nous sommes toutes les petites de quelqu’un avec tout le côté affectif que cela implique ». Cadette d’une famille de sept enfants, Isabelle Benichou a lancé sa marque Les Petites... en 1992. Entrée dans la mode sans formation particulière mais avec des milliers d’idées à revendre, la créatrice a commencé sa carrière aux puces où elle dénichait des pièces vintage qu’elle relookait pour ses amis. Loin des diktats et des stéréotypes, elle propose au fil de ses collections des modèles ultra féminins mais faciles à porter comme ses petites robes aériennes en soie qu’elle décline dans sa collection printemps été 2010. De la fluidité, encore et toujours, dans les combinaisons shorts et les pantalons, tandis que les chemises jouent la transparence. Forte de sa notoriété, la marque propose aujourd’hui tous les codes du vestiaire complet. Son inspiration, Isabelle adore la puiser dans la rue en observant les femmes qu’elle rencontre. « La mode est l’affaire de toutes mais ce qui en fait sa richesse est la façon donc chacune se l’approprie ». Ses créations ne sont que l’extension d’elle-même : une femme naturelle et spontanée, bien dans son époque et dans ses baskets. Créativité, respect des matières et bon rapport qualité prix, avec Les Petites..., Paia trouve l’équation adéquate. Un nouvel esprit « couture jour » pour rester féminine en toutes circonstances.
La mode éthique de Veja nous séduit à 100% Renverser les règles du commerce mondial, la volonté clairement affichée des deux initiateurs de Veja ne pouvait que séduire Paia. Lancé sur le marché français en 2005, Veja s’inscrit en effet dans une action écologique durable et démontre qu’il est possible de fabriquer des modèles tendance de façon plus naturelle. Le projet protéiforme associe mode, commerce équitable, réinsertion et écologie. Depuis le Nordeste Brésilien, Veja a créé une chaîne solidaire qui repose sur trois principes fondamentaux : privilégier les matériaux écologiques, utiliser du coton et du caoutchouc issu du commerce équitable et fabriquer des produits dans la dignité. Ainsi, en partenariat avec une coopérative de 300 familles habitant au cœur de la forêt amazonienne, Veja s’engage à utiliser le caoutchouc récolté uniquement sur des hévéas sauvages, permettant de valoriser la forêt et de lutter contre le déboisement. Le coton est cultivé sans engrais ni pesticide, selon les principes de l’agro écologie, et le cuir tanné à l’extrait d’acacia (tanin naturel non polluant). Les baskets sont assemblées dans une usine du sud du Brésil qui respecte les droits des travailleurs et enfin, en France, le stockage et la livraison sont assurés par Ateliers Sans Frontières, une association de réinsertion par le travail. La production des baskets Veja reste encore assez limitée, en raison notamment de la faible quantité de coton biologique produite au Brésil.
Veja prouve que l’on peut créer des baskets tout en respectant des principes éthiques élevés.
Coton Biologique*
Caoutchouc d’Amazonie
Veja travaille avec une coopérative de 300 familles de seringueiros*, située dans l’état de l’Acre, au cœur de la forêt amazonienne. Utiliser ce caoutchouc, récolté uniquement sur des hévéas sauvages, permet de valoriser la forêt et de lutter contre le déboisement.
Veja travaille avec une coopérative de petits producteurs, situés au Nord du Brésil et regroupant 300 familles. Le coton est cultivé sans engrais, ni pesticide, selon les principes de l’agro-écologie, un modèle d’agriculture durable.
Fabrication dans la dignité
Les baskets sont assemblées dans une usine du Sud du Brésil qui respecte les droits des travailleurs.
*en cours de certification
*habitants de la forêt vivant de la récolte de caoutchouc.
Réinsertion par le travail Cuir écologique
Le cuir écologique est tanné à l’extrait d’acacia, un tannin naturel non-polluant, contrairement au chrome avec lequel est tanné la majorité des cuirs.
En France, le stockage et la livraison des baskets sont pris en charge par Ateliers Sans Frontières, une association de réinsertion par le travail.
Nsew NORTH SOUTH EAST WEST
G-Star dévoile sa campagne avec Liv Tyler Le jeanneur hollandais a décidé pour sa nouvelle campagne printemps-été 2010 de faire appel à l’actrice Liv Tyler. La fille du chanteur d’Aerosmith a été photographiée par Anton Corbijn, photographe célèbre de la scène rock, avec à son actif des photos et des pochettes d’album de U2, Nick Cave, Travis ou encore REM et Eddie Vedder. Au passage, quelques modèles de la collection ont été co-dessinées avec Liv Tyler. Alors que l’information sur cette nouvelle ambassadrice circulait au dernier Bread&Butter, G-Star a attendu son défilé new-yorkais pour en dévoiler les contours.
NE PERDEZ PAS LE NORTH
STAND UP PADDLE, Le Sport Attitude de l’été !
Le lancement du parfum North de la marque NSEW (pour North South East West) a créé le buzz dans le milieu de la mode parisienne. Son créateur Yannick Flageul (designer des sacs Paul K et Les petites...) l’a voulu comme une invitation au voyage vers le Grand Nord. Un parfum fruité, épicé, à effet glacé. Notes de tête Galbanum/Menthe/Feuilles de Shiso, notes de cœur feuilles de bouleau/figue sur un fond de musc/bois blanc. Pour filles ou garçons.
Sur les côtes de Californie, Cindy Crawford, Ben Harper ou Pierce Brosnan « 007 » ne jurent plus que par ça ! Sur nos côtes Françaises, les frères Lizarazu, Peyo et Bixente ou encore Guy Forget sont accrocs ! Ce nouveau phénomène c’est le « Stand Up Paddle » (S.U.P). Discipline ancestrale remise au gout du jour par Laird Hamilton, la pratique du « SUP » se fait debout sur une grosse planche de surf à l’aide d’une pagaie. Cette variante du surf,
Au rayon Homme, Philippe Alvergne, très casual chic… Campagne G-Star réalisée par Anton Corbijn.
la classe intemporelle Au rayon chaussures
d’un apprentissage très simple, permet aussi de découvrir les sensations de la glisse en balade, sur un lac ou une rivière. Surf, balade, ou fitness, ce sport complet connaît un essor fulgurant depuis deux ans aux États Unis. Cet été, avoir un corps de rêve et un beau bronzage, sera aussi possible sur nos plages grâce au « surf debout à la rame » des beach boys de Waikiki ! Cet été vous devriez trouver du matériel en location sur les meilleures plages.
PAIA Fashion General Store
Nocturne du 08 décembre 2009
25 rue Louis Lumière - Lattes
PAIA Men 1991
Ex bras droit de Vanessa Bruno, Philippe Alvergne vient de lancer sa propre marque. Pour la collection printemps été 2010, il a travaillé une mode à son image avec des vêtements de qualité, faciles à porter, et dans la pure tradition de la fabrication made in France. Les tee-shirts sont en fil d’écosse, les chemises en voile de coton, les cardigans en cashmere et les jeans en coton japonais. Matières et coupes sont privilégiées, les classiques revisités avec talent comme les costumes ajustés en lin irlandais. Une esprit casual chic pour une marque peu distribuée en France mais présente dans les principales métropoles : Londres, Berlin, Tokyo, New York. Et Lattes…
Place du forum - La Grande Motte
PAIA JR Dept
Av. Frédéric Mistral - La Grande Motte
PAIA Girls
25 quai d’Honneur - La Grande Motte
PAIA Outlet-Destockage
Av. des Moussaillons - Le Grau-du-Roi
CHAPEAU GOORIN !
Si Paia a selectionné, depuis quelques années, la marque n.d.c, ce n’est pas un hasard ; considérés comme des œuvres d’art, les produits de la société de maroquinerie de luxe – créée en Belgique en 2001 – brillent par leur simplicité, leur qualité, leur originalité et le savoir faire de leur fabrication. À l’origine, deux amis, un espagnol Enrique Corbi (service marketing de Kicker’s) et un français, Arnaud Zannier (designer chez Paul Smith) qui décident de créer leur propre marque : n.d .c pour « nom de code ». Cuirs haut de gamme, tannage végétal, savoir-faire artisanal et classe intemporelle… en moins d’une dizaine d’années, la marque va devenir un grand classique dans la garde-robe de tous les amoureux de la chaussure. Pour ce printemps, au rayon hommes, c’est le grand retour de la chaussure bateau avec l’intemporel modèle Alithia, créé en 2002 mais qui se décline aujourd’hui dans un arc en ciel de couleurs. À mi chemin entre la dockside et le mocassin, la chaussure de pont arbore un look sympa (notamment l’édition limitée avec sa bande de trois couleurs) pour un confort optimal. Loin des dernières tendances ultra « fashion », n.d.c se démarque par son style. Une philosophie qui a séduit Paia et propulse désormais la marque sur le devant de la scène internationale.
En 1895, Cassel Goorin vend son premier chapeau à Pittsburgh, Pensylvanie. Quatre générations plus tard, l’entreprise Goorin Brothers – installée à San Francisco et dirigée par l’arrière petit fils Ben – perpétue la tradition et le savoir faire familial à travers sa fabrication de chapeaux. Loin des modes et pourtant furieusement tendance, les chapeaux Goorin s’inspirent de la riche communauté artistique de San Francisco. Car pour Goorin, ce qui fait le charme d’un chapeau, c’est avant tout la façon dont on le porte. Décalé mais dans l’air du temps, la marque américaine assume ses contradictions. Revisitant des modèles vintage (casquette plate esprit golf inspirée de la middle class anglaise) la marque surfe sur l’intemporel. Avec son sens des détails, sa Royal Collection est un hommage direct au fondateur qui s’efforçait de faire de chaque chapeau une pièce unique. Et Goorin s’offre même le luxe de rendre furieusement tendance la casquette de cycliste. Ancrée dans la tradition, tout en appelant au changement.
LES DATES À RETENIR Jeudi 1er avril 2010 :
Toute l’équipe Paia est très heureuse de vous donner rendez-vous le 1er avril entre 17h et 20h à Paia fashion general store (Lattes) pour fêter ce tout premier numéro de PAIA FASHION STORIES et découvrir nos coups de cœur de la nouvelle collection printemps-été 2010 autour d’un verre. Venez nombreux !
Mercredi 12 Mai 2010 :
Paia FASHION General Store fête ses 7 ans ! Nocturne jusqu’à 22h pour l’occasion avec le groupe « Las Vegas Wedding » en Live. Pleins de surprises à découvrir mais n’en disons pas plus...
Dimanche 20 juin 2010 :
La plus longue journée de l’année s’apprécie à sa juste valeur ! Rendez-vous à « la Paillotte BAMBOU » (plage privée, route du grand travers à la Grande Motte). Ce sera le moment idéal pour s’initier au STAND UP Paddle, le sport attitude de l’été et déguster le rosé de l’été jusqu’à la nuit tombée...
Dimanche 04 juillet 2010 :
In&Out et le Prose renouvellent leur fiesta brunch... Paia sera présent un mojito à la main.
Conception graphique : Éric Pol-Simon Photographie de couverture : Éric Pol-Simon Textes : Valentine Ducrot Réaménagement du magasin Paia Fashion General Store à Lattes : Création de nouveaux corners entremêlant le Vintage, le Contemporain et les Arts Graphiques : Agence d’Architecture Synopsis à Nîmes. Conception architecturale et design - Yann Roubeau Architecte. Design Graphique : Éric Pol-Simon. Impression sur papier recyclé : Imprimerie Imp’Act - St Gély du Fesc (34) L’équipe PAIA remercie tout particulièrement pour leur participation, les marques représentées. Prochaine parution PAIA Fashion Stories N°2 Automne/Hiver 2010, en septembre. See you soon !
PAIA Fashion General Store PAIA Men Since 1991 PAIA Girls Face cinéma CGR - Derrière Jardiland 25 rue Louis Lumière - Lattes
Place du forum La Grande Motte
25 quai d’Honneur La Grande Motte
PAIA JR Dept
PAIA Outlet-Destockage
INFOLINE 04 67 990 000
OUVERT LE DIMANCHE
OUVERT LE DIMANCHE
OUVERT LE DIMANCHE
INFOLINE 04 66 531 915
Av. Frédéric Mistral La Grande Motte
Av. des Moussaillons Le Grau-du-Roi
Paul & Joe See by Chloe Paul Smith M+F Girbaud Iro FRED PERRY SYLVIA RIELLE Swildens G Star Adriano Goldschmied Pablo de Gerard Darel I Code American Vintage LA MAISON SCOTCH LES PETITES... Edwin Veja YMC WE ARE Bray Steve Alan PHILIPPE ALVERGNE ANDREW MACKENZIE NSEW RARE NoLiTa Scoth&Soda Diesel Black Gold JB Rautureau Santoni IKKS Franklin Marshall Bill Tornade Goorin NDC