Portfolio Paloma Girard 2024

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PORTFOLIO 2024

ARCHITECTURE. ENSA NANTES

PALOMA GIRARD

Coupe-collage conceptuelle pour un projet d’habitation, licence.

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« S PECTRE »

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C o - H o USIN g

« A PPARTE m ENTS SATE ll ITES à A j U d A »

U R b ANIS m E

« À TRA v ERS l ES PEUP l IERS » S C é N og RAPHIE

l og E m ENT C oll ECTI f

« d EPUIS l A v I ll E v ERS l A S A mb RE »

R é HA b I l ITATI o N

« É C olog IE ET PARTA g E AUT o UR d E l A vo IE v ERTE »

C o NSTRUCTI o N

T ERRE C RUE

P H o T og RAPHIE

I ll USTRATI o N

S C é N og RAPHIE

S PECTRE

(NANTES, fRANCE)

CoNCEPTUAlISATIoN ET RéAlISATIoN d’UN déCoR SCéNogRAPHIqUE

PoUR lE dUo mUSICAl KoSImA. lE SPECTAClE d’UNE HEURE

EST UNE Co-CRéATIoN dU gRoUPE KoSImA ET dE lA ComPAgNIE

NgC25, ET ARTICUlE mUSIqUE TECHNo ET dANSE CoNTEmPoRAINE.

Le projet «Spectre» est une performance totale : le spectacle combine musique, danse, mapping et un décor évolutif. Le décor a été conçu par 15 étudiant·es pour refléter l’intrigue du spectacle : un monde individualiste, vide de sens, mécanique, où la musique conduit à un état de transe collective. Ainsi, le rideau s’ouvre sur des structures fermées, des cages séparant danseurs et musiciens. Au fil du spectacle, les danseurs eux-mêmes déploient les cages qui les séparent, jusqu’à former un grand écran cyclo, symbolisant la cohésion et l’état de transe final.

L’objectif du projet était de produire un décor léger, stable, facilement démontable et transportable, pouvant être adapté à différentes tailles de scène et aussi peu coûteux que possible. Nous avons réussi à combiner les contraintes de créer un décor évolutif tout en permettant d’avoir des points fixes pour le mapping, grâce à la structure du décor. Une semelle en forme de puzzle au sol nous permet de calibrer exactement chaque position d’ouverture des panneaux du cyclo.

Le décor a été conçu avec des tasseaux de bois, du tissu de projection et de tulle - pour les panneaux - et des plaques de contreplaqué - pour le socle. Comme le décor devait être amovible, nous avons utilisé des charnières américaines, qui permettaient de détacher les panneaux les uns des autres. La transparence des matériaux de projection utilisés pour le mapping nous a permis d’amplifier les jeux d’ombre et de lumière. Le design des contreventements joue un rôle important dans l’univers du décor.

1. Montage de la semelle 2. Fixation des béquilles 3. Accrochage des panneaux 4. Assemblage des modules

Assemblage de l’ensemble.

Mapping sur les panneaux en position fermée et ouverte.

1. Assemblage semelle 2. Fixation des béquilles 4. Assemblage des modules 3. Accrochage des panneaux fixes 1. Assemblage semelle
Fixation des béquilles
Accrochage des panneaux fixes
Assemblage des modules
3. Accrochage des panneaux fixes

Fonctionnement de la semelle.

6 mètres 0.96 m

6 mètres

7 mètres

7 mètres

8 mètres

8 mètres

10 mètres avec jambes de force

10 mètres Jambe de force

10 mètres Câble

10 mètres avec câble

Adaptation du décor à différentes tailles de scène.

Construction du décor : découpe des tasseaux et ponçage, collage des plaques de contreplaqué, application de la peinture noire.

Tournage d’un clip vidéo au Stereolux.

Lien video: https://www.youtube.com/watch?v=DIkDJnpOZUk

C o - H o USIN g

S PECTRE

m ENTS SATE ll ITES à A j U d A

(AjUdA, PoRTUgAl)

dévEloPPEmENT

Le site donné dans la rue d’Armador à Ajuda est situé entre une pépinière et des jardins communaux dans un quartier de barres d’habitation modernes et de maisons ouvrières. La ville d’Ajuda près de Lisbonne est une ville vieillissante, mais c’est aussi le lieu d’implantation de nombreuses universités. Comment faire cohabiter ces deux types de population (étudiants et retraités) qui ont peu de moyens d’entrer vraiment en contact dans la ville d’Ajuda ? Sur le principe des «plans en satellite» des coopératives suisses, le projet consiste à implanter deux bâtiments de part et d’autre de la rue. Un premier bâtiment à l’ouest est conçu pour un mode de vie des habitants en colocation. De l’autre côté de la rue, un bâtiment pour des familles est connecté aux jardins collectifs à l’est du site. Un grand espace public en relation avec les bâtiments, la rue et les jardins est également dessiné pour rassembler une diversité de personnes. La place située sous le toit de l’immeuble collectif est reliée à une salle de spectacle pour des associations. La place à l’est est directement reliée à un atelier de réparation de vélos et à une place de marché de légumes.

Dans sa forme architecturale, le projet étudie particulièrement les parois mobiles et les portes coulissantes qui permettent de moduler l’espace. Un travail de seuil délimitant le public, le commun, le semi-privé et le privé a été effectué. Les références aux bâtiments ouverts m’ont permis de penser à un bâtiment où la lumière naturelle et l’air circulent librement. Pour moi, le cohabitat signifie donner la priorité aux espaces communs et aux activités de partage afin de minimiser les impacts et les coûts écologiques et financiers (comme le modèle de la cuisine partagée dans le projet par exemple).

Plan du rez-de-chaussée.

B’
A’
Coupe horizontale BB’.

U R b ANIS m E

S PECTRE

à TRA v ERS l ES PEUP l IERS

(boIS-blANCS, fRANCE)

Création d’un nouveau quartier d’environ 100 à 150 logements avec l’installation d’un petit équipement de 150M2 et de 3 cellules commerciales de 60m2 chacune.

Passant par les notions de «densité» et de «vivre ensemble», ce projet est situé sur la pointe de l’île des Bois Blancs à Lille. Face au port fluvial de la métropole lilloise, le site présente encore des éléments architecturaux et végétaux liés à son origine industrielle. La pointe de l’île est plus enclavée que le reste du quartier, notamment en raison de la présence d’un lotissement de barres, mal intégré au tissu urbain.

La composition des îlots et des espaces publics s’est appuyée sur un travail de couture avec les maisons ouvrières d’origine, les rues et les alignements de peupliers existants. Ces composantes ont servi à alimenter le projet qui visait tout d’abord à densifier la végétation présente dans le quartier afin de créer un grand parc public animé par l’ancienne usine reconvertie en restaurant. L’une des barres de la cité des aviateurs est également intégrée au projet par la création d’un îlot mixte qui combine différents types de bâtiments.

La présence de l’eau autour du site offre des perspectives lointaines de la ville vers les berges, se traduisant dans le projet sous forme de transparences au niveau des cages d’escalier à l’intérieur de l’îlot ou de points de vue depuis les cheminements piétons. Enfin, certaines parties des usines existantes ont été conservées et restaurées comme porches d’entrée des îlots collectifs.

Maquette d’analyse du site.

échelle : 1/1000

Vue d’un espace public urbain.

Maquette de l’existant (gris) et du projet (blanc). échelle : 1/500

Vue d’un espace vert public, au cœur du bois.

l og E m ENT C oll ECTI f

S PECTRE

EPUIS l A v I ll E v ERS l A S A mb RE

(mAUbEUgE, fRANCE)

Projet de création de 60 logements par groupe de 4 dans une ZAC à Maubeuge, dont 3 T1, 2 T2, 2 T3, 6 T4 et 2 T5 par personne.

Parcours de la ville à la sambre

Schémas de principe et d’implantation (1/1000E)

Les deux principaux éléments nous ayant marqués sur le site sont l’alignement de bouleaux ainsi que la descente de la ville vers la Sambre

Travaillant par équipe de quatre, nous avons porté un regard commun sur l’organisation des différents bâtiments de cette ZAC, en les organisant autour d’un espace collectif partagé.

Plan des masses ombré (1/500e)

Ambiances urbaines

Le choix de l’implantation de quatre corps de bâtiment disséminés à travers le site s’est faite en fonction de l’existant en l’intégrant afin de créer un enchaînement d’espaces amenant à un jardin public s’ouvrant vers les horizons de la Sambre. La composition avec l’existant se fait au moyen d’un jeu de vides et de pleins donnant un rythme au parcours extérieur. Nous avons travaillé par séquences certains espaces sont plus couverts, d’autres peuvent se rétrécir selon des pincements entre le sol et le ciel ou encore s’ouvrir et laisser respirer la zone recréée. Ainsi, on comprend que les vides représentent la force structurante du projet. L’interaction avec l’existant se fait également au moyen d’une canopée, le prolongement du végétal c’est à dire de l’alignement des bouleaux suivant l’axe Est-Ouest. Celle-ci rassemble les différents corps de bâtiments et marque le seuil de chacune des entrées privées. Fine et métallique, elle représente le passage d’un corps bâti à une masse végétale. Notre concept est donc d’organiser les corps bâtis des logements dans une relation de ruissellement qui découle de la ville vers la Sambre (du sud au nord), tout en ayant une rencontre avec le végétal (de l’est à l’ouest).

Le quartier de la Clouterie à Maubeuge est situé à la jonction entre la ville haute et la ville basse, séparées par le canal de la Sambre. Le site fait face au bâtiment de l’Arsenal et aux anciens remparts. L’alignement de bouleaux existants au centre du site a permis d’articuler les logements autour de celuici. Les bâtiments conçus sont néanmoins reliés par une fine pergola métallique qui marque les entrées des logements et participe au parcours de l’habitant via une gradation de seuils depuis la rue. La topographie a été retravaillée avec des rampes, des marches et des plateformes plus ou moins hautes, selon le contexte.

Le bâtiment développé sur le côté sud-ouest du site est confronté à cette logique de vides et de pleins avec des appartements qui intègrent des loggias ou un balcon selon le contexte environnant. La librairie au rez-de-chaussée de ce bâtiment permet d’organiser une partie de la vie collective, tout comme le jardin au dernier étage de l’immeuble.

Plan R+2 (1/100e)

Coupes contextuelles (1/500e)

Maquette d’implantation urbaine.

Étage 1

100 m2

90 m2

70 m2

50 m2

30 m2 espaces communs Circulation

Étage 2

Étage 3 et 4

Étage 5

Plan des logements et répartition des typologies.

Elévation Est dans l’îlot.

Plan commun des logements du niveau 2, reliés par la pergola.

R é HA b I l ITATI o N

éCologIE ET PARTAgE AUToUR dE lA voIE vERTE

S PECTRE

(fRESNES-SUR-ESCAUT, fRANCE)

Rénovation d’une ancienne gare à Fresnes-sur-l’Escaut et développement d’un programme public pour la ville.

L’objectif de ce semestre était d’explorer la relation entre le neuf et l’existant, les volumes bâtis et les volumes paysagers, ainsi que la flexibilité des usages en fonction des temporalités. Le travail sur la rénovation s’est appuyé sur un programme choisi par groupe de deux.

L’ancienne gare de Fresnes est une référence directe au passé minier de la ville.

Le manque d’équipements publics dans la ville nous a amené à développer un projet de lieu de rassemblement pour les habitants et les nouveaux arrivants autour d’un programme écologique. Ainsi, l’ancienne voie ferrée a été transformée en voie verte et adaptée en espace de pratique de la permaculture. La gare a été réhabilitée en centre écologique avec des ateliers associatifs, un restaurant et des chambres d’hôtes. Nous avons choisi d’implanter les nouveaux équipements en continuité de l’ancienne gare afin de conserver une trame bâtie et une trame végétale. L’axe bâti est composé par un jeu de pleins et de vides par rapport à la trame végétale en permaculture et comprend des patios qui renforcent les relations intérieures et extérieures. Ainsi, la voie verte est considérée comme la colonne vertébrale du projet, une ressource pour la biodiversité et un support pour l’axe bâti architectural. Cet axe est composé de volumes simples en brique avec des toits à deux pans pour s’intégrer à son environnement. Dans ce projet, l’accent est mis sur le collectif avec de nombreux espaces communs tels qu’une bibliothèque, des ateliers, des serres ou des salles de réunion d’associations.

Coupe transversale de la salle de réception.

Elévation de la gare côté jardin.

Axonométrie du projet architectural et paysager.

programatique.

Diagramme

C o NSTRUCTI o N

l E R REN d E z - vo US (lIllE), févRIER 2017

Scenographie et Construction : Paloma

Girard, Nicolas Hellou, Pauline Dubois, Mathilda Guernier, Canelle Fusin, Lambert vaucauwenberghe, Faustine Horgnies, Tarek Adda, Laura Durand

Il s’agit ici de créer une structure en tasseaux de bois pour l’école d’architecture de Lille, sur le thème du « rendez-vous ». Nous avons voulu créer une plateforme avec 3 niveaux de hauteurs différentes, associant différents degrés d’intimité. Après l’élaboration d’une maquette au 1/20ème et de plusieurs prototypes, nous avons conçu la structure en 5 jours. L’objectif était de découvrir les outils et les principes de construction liés au bois (assemblages) par un travail d’équipe poussé.

T ERRE

Cet habitat partagé pour 3 générations différentes d’une même famille s’implante sur un tumulus issu de la construction des immeubles alentour. Dans un souci de développement durable, le projet recycle la terre du site et la transforme en matière première pour le projet d’habitation. Le pisé sur les murs extérieurs apporte alors au foyer une isolation thermique naturelle. Une fine charpente en bois se déploie autour du patio : le jardin familial. Dans la construction, le projet prend en compte l’économie des matériaux en jouant sur les assemblages et la tolérance des matériaux.

Demi-portiques en bois sur murs massifs en pisé.

Coupe dans le patio.

I ll USTRATI o N

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