DD0000011

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Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

1

Chapitre
1

LE
CADRE
DE
L’IMAGE

1. Dynamique
du
cadre

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

2. La
forme
du
cadre

3. Assemblage
et
Extension
 4. Recadrage

5. Remplir
le
cadre

6. Placement

7. Division
du
cadre
 8. Horizon

9. Cadre
dans
le
cadre

"L 'oe


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

2

INTRODUCTION
 Les
photographies

se
créent
à
l’intérieur
d’un
espace
bien
délimité
:
celui
du
 viseur.
 Ce
cadre
est
la
plupart
du
temps
rectangulaire
et
détermine
en
grande
partie
la
 façon
dont
on
compose
l’image.
 Cf.
:
format
24x36
et
autres
(carré
et
grands
formats
10x12
=
4x5
pouces,
20x25
 =
8x10
pouces)

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Remarque
:
liberté
que
donnent
les
grands
formats
et
sur
le
stitching
en
 numérique.

Plus
qu’en
peinture,
ce
cadre
joue
un
rôle
dynamique
très
important
dans
la
 composition
de
l’image
:
 •
 En
peinture
l’image
nait
directement
de
l’imagination,

•
 En
revanche,
en
photographie,
le
processus
de
création
passe
par
la
 sélection
d’éléments
et
de
scènes
réelles.

Dès
l’instant
où
le
photographe
met
l’œil
dans
le
viseur,
tout
ce
qu’il
voit
est
une
 photographie
potentielle.

Dans
la
rue
par
exemple,
le
cadre
du
viseur
représente
la
scène
dans
laquelle
 l’image
évolue.
Dans
cette
situation,
l’objectif
de
l’appareil
se
substitue
à
l’œil
du
 photographe.
 Rien
ne
compte
plus
alors
que
l’INTERACTION
entre
les
ELEMENTS
DU
REEL
et
 les
LIMITES
DU
CADRE
dans
lesquelles
ceux‐ci
évoluent.
 DEUX
CAS
TRES
DIFFERENTS
 • •

LE
SUJET
EST

STATIQUE
:
Il
laisse
alors
tout
le
temps
au
photographe
de
 choisir
son
cadrage.
 LE
SUJET
EST
EN
MOUVEMENT
:
Il
faut
alors
au
photographe
des
notions
 de
composition
ET
une
maîtrise
suffisante
pour
pouvoir

les
appliquer
 presque
sans
y
penser.

CELA
REQUIERT

DES
CONNAISSANCES
 DE
L’EXPERIENCE

"L 'oe

• •

La
combinaison
des
deux,
forment
ce
que
l’on
appelle
l’œil
du
photographe,
 Cette
façon
de
déceler
dans
chaque
chose
vue,

une
image
potentielle.


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

3

1
‐
DYNAMIQUE
DU
CADRE
 EN
PHOTOGRAPHIE
LE
CADRE
CONSTITUE
LA
BASE
DE
L’IMAGE.
Le
format
de
 ce
cadre
est
déterminé
au
moment
de
la
prise
de
vue,
bien
qu’il
soit
toujours
 possible
de
le
retravailler
une
fois
la
photo
faite.
 Quelque
soit
les
possibilités
de
retouche,
il
ne
faut
jamais
sous‐estimer
 l’influence
du
cadre
du
viseur
sur
la
photographie.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Avec
la
plupart
des
appareils
photo,
on
voit
le
monde
à
travers
un
rectangle
 lumineux
encadré
de
noir.
La
présence
de
ce
cadre
est
ressentie
de
manière
 assez
forte,
même
si
c’est
de
manière
inconsciente.

Même
si
l’expérience
peut
permettre
d’ignorer
les
limites
du
viseur
afin
de
 composer
un
cadrage
différent,
l’intuition
sera
toujours
là
pour
vous
inciter
à
 composer
dans
le
cadre
de
base.

Le
cadre
le
plus
courant
est
de
format
rectangulaire
horizontal
aux
proportions
 3/2.

C’est
le
plus
utilisé
surtout
en
horizontal
car
il
se
rapproche
du
champ
de
vision
 humain.
 MEME
VIDE
CE
CADRE
IMPLIQUE
UNE
DYNAMIQUE

La
lecture
se
fait
depuis
le
centre,
puis
de
façon
circulaire.
Tandis
que
la
vision
 périphérique
enregistre
la
présence
de
chaque
coin
du
cadre.

De
la
même
manière
le
cadre
noir
du
viseur
met
en
valeur
les
coins
et
les
bords
 de
l’image

On
retrouve
ce
phénomène
dans
les
images
de
tonalité
très
douce
ou
très
pâles.

Mais
le
plus
souvent
ces
dynamiques
subtiles
sont
balayées
par
les
éléments
qui
 composent
l’image
:
lignes,
formes,
couleurs
dont
l’agencement
crée
ce
que
l’on
 appelle
LIGNES
DE
FORCE
ou
LIGNES
DIRECTRICES.

"L 'oe


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Séquence
1
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Principes
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de
la
composition.

4

2‐
LA
FORME
DU
CADRE
 La
forme
du
cadre
du
viseur
influe
énormément
sur
la
composition
de
l’image.
 Il
faut
des
années
d’expérience
pour
s’en
affranchir.

Certains
photographes
ne
 s’en
détachent
jamais.
 Contrairement
aux
productions
des
autres
arts
graphiques,
la
plupart
des
photos
 sont
réalisées
sur
la
base
de
formats
fixes
ayant
un
rapport
de
surface
déterminé.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Le
format
3/2
:
format
le
plus
courant
avec
le
24x36
(avant
apparition
du
 numérique).
Il
induit,
par
rapport
au
4/3,
une
forte
sensation
d’horizontalité

 Le
format
4/3
:
Donne
une
image
plus
ronde.
En
terme
de
composition,
 l’influence
du
cadre
sur
la
dynamique

de
l’image
est
moins
forte
que
dans
le
 format
3/2
qui
est
moins
équilibré.

Le
format
carré
(réservé
à
des
cas
particuliers)
est
le
plus
perturbant
pour
l’œil
 qui
a
besoin
de
repères
spatiaux
pour
appréhender
l’orientation
de
l’image.

Remarque
:
Vision
humaine
seulement
comparable
parce
qu’elle
est
horizontale.
 On
ne
peut
pas
vraiment
comparer
l’œil
humain
et
l’appareil
photo.

La
vision
humaine
est
nette
sur
un
très
petit
angle
(1,5°).
C’est
par
balayage
très
 rapide
et
reconstruction
par
le
cerveau
que
l’image
perçue
parait
nette
sur
toute
 sa
surface

 Notre
vision
binoculaire
est
naturellement
horizontale.
Une
zone
nette
centrale
 et
les
zones
périphériques
floues.
 REFLEXIONS
SUR
LE
FORMAT
CARRE

Si
tous
les
formats
ont
des
proportions
variées
UN
SEUL
a
des
proportions
fixes
:
 le
format
carré
!

Peu
de
matériel
utilise
ce
format
et
pour
cause
:
peu
de
sujets
se
prêtent
à
ce
type
 de
cadrage.
 POURQUOI

est‐il
difficile
de
travailler
en
format
carré
?

"L 'oe

Par
le
fait
que
peu
de
choses
que
nous
photographions
ont
des
formes
assez
 “ramassées”
“compactes”
au
point
qu’on
ne
puisse
leur
définir
un
axe
principal
:
 o Un
paysage,
un
bateau,
seront
trop
serrés
en
largeur,
 o Un
personnage,
une
bouteille,
seront
trop
serrés
dans
la
hauteur
!

Il
est
donc
difficile
d’obtenir
une
composition
qui
s’accommode
à
cet
équilibre
 1/1.

L’absence
de
ligne
directrice
fait
que
le
format
carré
est
bien
adapté
à
des
 photographies
de
motifs,
de
sujets
ronds,
carrés,
des
compositions
informelles…


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Séquence
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Principes
de
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de
la
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5

POURQUOI
peut‐il
être
préféré
en
dehors
de
ce
qui
précède
?
Parce
que
souvent
 de
grande
taille
(ex
:
6x6)
on
peut
se
libérer
des
limites
du
viseur
et
travailler
en
 recadrage
en
postproduction.
 
 3‐
ASSEMBLAGE
&
EXTENSION

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

L’assemblage
est
devenu
une
pratique
courante.

Les
logiciels
d’assemblage
ou
 de
stitching
permettent
de
créer
des
images
plus
grandes,
plus
larges
 (panoramiques
=
quand
la
proportion
dépasse
2/1)

"L 'oe


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6

4‐
LE
RECADRAGE
 Il
est
toujours
possible

mais
il
ne
doit
pas
être
prétexte
à
oublier
de
réfléchir
sur
 le
cadrage
au
moment
de
la
prise
de
vue.
 En
effet
il
n’est
envisageable
sans
perte
rédhibitoire
de
qualité
que
:
 Si
le
recadrage
n’est
pas
trop
important,
 Et/ou
si
le
négatif
est
de
grande
taille
ou
le
fichier
numérique
de
très
 haute
résolution.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

• •

Il
semble
plus
approprié
à
parfaire
une
composition
qu’à
la
faire
!

"L 'oe


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Séquence
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Principes
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7

5‐
LE
REMPLISSAGE
DU
CADRE
 • •

Cadrages
larges
ou
cadrages
serrés
?
 Quels
éléments
peuvent
influencer
notre
choix
?

Même
dans
le
cas
d’un
sujet
unique
face
à
l’appareil
plusieurs
options
se
 présentent
:
 •

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Se
rapprocher
pour
qu’il
remplisse
le
cadre
pour
voir
au
mieux
tous
les
 détails
du
sujet,
 S’éloigner
pour
prendre
en
compte
l’environnement
du
sujet.

En
studio
les
sujets
sont
souvent
photographiés
sur
fond
neutre,
 L’environnement
ne
contribuent
donc
qu’à
la
composition,

En
extérieur

le
contexte
va
donner
en
plus
des
repères
d’échelle
:
par
exemple
 cas
de
l’alpiniste
par
rapport
à
la
face
rocheuse
qu’il
escalade…

Un
troisième
facteur
sera
celui
de
la
relation
subjective
que
le
photographe
 choisit
de
créer
entre
le
sujet
et
l’observateur
:
Il
rendra
très
imposant
un
grand
 sujet
remplissant
le
cadre
en
le
photographiant
avec
un
grand
angle.

 DANGER
DES
CADRAGES
SERRES

La
correspondance
entre
la
forme
du
sujet
et
celle
du
cadre
n’est
pas
 insignifiante,

Rarement
la
forme
du
sujet
principal
correspond
avec
celle
du
cadre.
 Donc
deux
solutions
se
présentent
:
 • •

Le
recadrage
en
post
production
mais
il
rejoint
rarement
l’idée
de
départ
 du
photographe,
 Laisser
un
peu
de
marge
autour
du
sujet
à
la
prise
de
vue.

Laisser
de
la
marge
à
la
prise
de
vue
a
pour
avantage
de
laisser
l’œil
du
 spectateur
plus
libre
de
traverser
l’image.
Remarque
étant
ici
faite
en
plus
que
 l’œil
néglige
souvent
les
détails
situés
en
bordure
d’image…

"L 'oe


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Principes
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de
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6‐
PLACEMENT
DU
SUJET

Si
le
photographe
n’opte
pas
pour
un
cadrage
serré,
 • •

OU
placer
le
sujet
principal
?
 QUEL
ESPACE
laisser
autour
?

LE
PLUS
SIMPLE
:
on
pourrait
penser
qu’on
peut
logiquement
le
placer
au
centre.
 C’est
quelques
fois
la
solution
mais
le
plus
souvent
cela
donne
des
images
plates
 et
ennuyeuses.
 L’AUTRE
SOLUTION
:
L’EXCENTRER

Mais
dans
ce
cas
ce
choix
doit
s’expliquer,
se
justifier,

"L 'oe

La
relation
entre
le
sujet
et
son
contexte
doit
apparaitre
clairement
en
créant
une
 tension
dynamique,
qui
va
orienter
l’œil,
augmenter
une
sensation
(d’isolement,
 de
mouvement,
etc.)
 Exemples
simples
:
 • •

Un
véhicule
en
mouvement,
 Un
personnage,
son
orientation,
son
regard


9

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

7‐
LA
DIVISION
DU
CADRE
 Une
image
quelle
qu’elle
soit,
induit
une
division
particulière
du
cadre.
 Une
ligne
d’horizon
sera
une
division
flagrante,

Mais
un
point
seulement
sur
un
fond
uni
peut
impliquer
une
division
de
l’espace.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Les
divisions
possibles
sont
infinies,
mais
les
plus
intéressantes
sont
celles
qui
 ont
une
relation
construite.
C’est
une
affaire
de
PROPORTIONS
dont
la
maîtrise
a
 préoccupé
beaucoup
d’artistes
au
cours
de
l’histoire.
 Beaucoup
de
règles
de
composition
utilisées
en
photographie
sont
héritées
de
la
 peinture,
 A
la
différence
que
le
photographe
ne
part
pas
d’une
toile
vierge,

il
construit
ses
 proportions
à
l’intérieur
d’un
cadre
donné
et
compose
une
image
avec
des
 éléments
existants.
 LES
PRINCIPALES
PROPORTIONS

Durant
la
Renaissance,
certains
peintres
se
sont
aperçus
que
les
divisions
basées
 sur
les
nombres
entiers
(1/1,
2/1,
3/2)
produisaient
des
compositions
trop
 statiques.
 On
expérimenta
alors
d’autres
ratios
plus
subtils
pour
donner
des
compositions
 plus
dynamiques.
 • • • •

Nombre
d’Or,
 Suite
de
Fibonacci
:
suite
mathématique
selon
laquelle
chaque
nombre
est
 égal
à
la
somme
des
deux
précédents
(1,
2,
3,
5,
8,
13,
21…)
 Division
axiale
 Règle
des
tiers…

En
principe
toute
division
cohérente
d’une
image
est
synonyme
d’équilibre
et
 d’harmonie.
Mais
encore
une
fois
il
n’est
pas
nécessaire
d’avoir
une
calculette
 en
main
pour
faire
de
la
photographie.
Mais
on
doit
être
conscient
et
éduqué
 à
ces
règles
ou
au
moins
connaitre
leurs
effets.
 Le
NOMBRE
D’OR

"L 'oe

Connu
déjà
par
les
Grecs,
est
encore
à
ce
jour
la
division
la
plus
harmonieuse
 qui
soit.
 Ce
nombre

est
tel
que
:

En
photo
cela
se
traduit
par
le
fait
que
la
proportion
entre
la
plus
petite
 partie
de
l’image
et
la
plus
grande
est
la
même
que
la
plus
grande
partie
sur
 l’ensemble

de
l’image.


"L 'oe

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Principes
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base
de
la
composition.

10

REGLE
DES
TIERS
ET
POINT
FORTS


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THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

11

8‐
HORIZON
 Lorsque
l’horizon
intervient
dans
une
prise
de
vue,
il
faut
y
porter
une
attention
 particulière.

 Car
une
ligne
d’horizon
claire,
est
en
soi
une
forte
ligne
de
séparation
de
l’espace
 sur
laquelle
repose
l’équilibre
de
l’image
(surtout
s’il
n’y
a
pas
d’autres
éléments
 importants)

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

On
placera
par
convention
(plus
que
par
une
règle
établie)
la
ligne
d’horizon
en
 bas.
Cela
confère
une
certaine
stabilité
à
l’ensemble.
 Mais
on
peut
aussi
composer
autrement
en
fonction
de
l’importance
qu’on
veut
 donner
au
ciel
 9‐
CADRE
DANS
LE
CADRE

Une
recette
efficace
pour
réussir
une
composition
est
d’ajouter
un
cadre
dans
le
 cadre.
 Exploitée
avec
imagination
elle
peut‐être
très
efficace.
 D’un
point
de
vue
strictement
graphique
les
cadres
ont
la
propriété
de
 concentrer
l’attention
du
spectateur
en
diminuant
progressivement
la
taille
de
 l’espace
observé.
 Les
effets
des
cadres
:

Ils
créent
des
fenêtres
qui
multiplient
les
dimensions
d’une
photographie,
 Ils
plongent
le
spectateur
à
l’intérieur
de
la
réalité
capturée,
 Ces
cadres
rapprochent
le
spectateur
de
l’expérience
du
photographe
 regardant
à
travers
son
viseur,
 Ils
donnent
l’impression
d’une
fuite
en
avant
dans
l’image,
 Ils
sont
également
synonymes
d’organisation,
c’est
un
instrument
de
 contrôle
qui
s’insinue
dans
l’image,
empêchant
celle‐ci
de
déborder
le
 cadre,

"L 'oe

• • • • •


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

12

CHAPITRE
2
 PRINCIPE
DE
BASE
DE
LA
COMPOSITION
 1. Le
Contraste

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

2. La
théorie
de
la
Gestalt
 3. Equilibre

4. Tension
dynamique
 5. Figure
et
Fond
 6. Rythme

7. Perspective
et
profondeur
 8. Impact
visuel

9. Regard
et
Intérêt

"L 'oe


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

13

INTRODUCTION
 La
composition
est
essentiellement
une
affaire
d’organisation.

 C’est
l’organisation
de
l’ensemble
des
éléments
à
l’intérieur
d’un
cadre.
En
 photographie,
comme
dans
tous
les
arts
graphiques.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

MAIS
 Il
ne
s’agit
pas
de
dogmes,
de
règles,
mais
d’un
condensé
d’outils
à
disposition
du
 photographe.

Et
si
l’on
ne
peut
parler
de
règles
en
photographie
il
faut
néanmoins
considérer
le
 caractère
objectif
des
principes
de
composition
qui
les
rend
indépendants
des
gouts
de
 chacun.
 C’est
cette
objectivité
qui
permet
d’expliquer
et
d’analyser
les
différents
types
de
 compositions.

LES
DEUX
PRINCIPES
LES
PLUS
IMPORTANTS
en
photographie
 CONTRASTE
 &

EQUILIBRE

Le
contraste
:

met
en
valeur
les
différents
éléments
graphiques
d’une
image
:
 Contraste
de
tons,
de
formes,
de
couleurs.

"L 'oe

Deux
éléments
contrastés
se
renforcent
l’un
l’autre.

L’équilibre
:

est
lié
au
contraste
en
cela
qu’il
est
le
produit
de
la
relation
entre
deux
éléments
 graphiques
opposés.

Si
l’équilibre
est
réglé
entre
les
deux
blocs
de
couleur
par
exemple,
l’équilibre
de
 l’image
est
réglé.

 Sinon
il
reste
une
tension
visuelle
et
l’image
peut
paraitre
bancale.


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

14

Mais
la
recherche
de
l’harmonie
de
la
majorité
n’en
fait
pas
une
règle
de
composition.
 La
composition
est
un
outil
à
disposition
du
photographe
qui
peut
avoir
un
tout
autre
 objectif
que
de
montrer
une
belle
image
aux
proportions
gracieuses…

 Néanmoins
il
existe
des
normes,
des
méthodes
de
composition
considérées
comme
 standards.
Le
photographe
peut
décider
d’aller
à
l’encontre
de
ces
conventions
mais
il
 peut
difficilement
les
ignorer.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

PRINCIPES
DE
BASE
DE
LA
COMPOSITION

La
composition
est
essentiellement
une
affaire
d’organisation
:
celle
des
éléments
à
 l’intérieur
d’un
cadre.
La
photographie
a
donc
les
mêmes
nécessités
fondamentales
 que
les
autres
arts
graphiques.

"L 'oe

Les
principes
de
composition


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

15

LE
CONTRASTE
 Dans
l’Allemagne
des
années
1920
les
théories
développées
par
l’école
Bauhaus
 comptent,
dans
le
domaine
du
design,

parmi
les
plus
influente
du
XX°
siècle.
 Johannes
ITTEN
y
dirigeait
les
enseignements
sur
la
forme.
 Ses
théories
sur
la
composition
reposaient
sur
un
simple
concept
:

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

LES
CONTRASTES

L’un
des
premiers
exercices
qu’il
proposait
à
ses
élèves
consistait
à
découvrir
et
 illustrer
les
différents
types
de
contrastes.
 • EXERCICE
1
 Produire
plusieurs
couples
de
photographies
illustrant
ces
contrastes
 • EXERCICE
2
 Combinaison
de
plusieurs
de
ces
contrastes
dans
une
même
photographie

"L 'oe

L’objectif
est
d’abord
de
trouver
une
approche
sensitive
de
ces
contrastes
avant
de
les
 intellectualiser
et
de
les
synthétiser…
 Point/Ligne

Immobile/Mobile

Plan/Volume

Léger/Lourd

Grand/Petit

Transparent/Opaque

Haut/Bas

Continu/Intermittent

Long/Court

Liquide/Solide

Epais/Fin

Fort/Faible

Lumineux/Sombre

Bruyant/Calme

Noir/Blanc

Chaud/Froid

Droit/Courbe

Ombragé/Ensoleillé

Pointu/Rond

Apaisant/Excitant

Horizontal/vertical

Aérien/Terreux

Lisse/Rugueux

Lointain/Proche

Dur/Doux

Humide/Sec

Nombre
de
ces
contrastes
s’appliquent
à
la
photographie


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

16

LA
THEORIE
DE
LA
GESTALT
 Remarque
:
Gestallen
=
mettre
en
forme,
donner
une
structure
signifiante.
On
 voit
bien
le
rapport
qu’il
y
a
avec
la
composition.
 
 La
psychologie
de
la
forme
est
née
en
Autriche
et
en
Allemagne
au
début
du
XX°
 siècle.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

La
Gestalt
moderne
pose
une
approche
globale
des
phénomènes
de
perception,
 partant
du
principe
que
 LE
TOUT
est
DIFFERENT
de
la
SOMME
DES
PARTIES.

Théorie
:
Lorsque
nous
regardons
une
photographie
nous
la
percevons
 d’abord
comme
un
ensemble
avant
d’en
considérer
les
détails.

Nos
perceptions
obéissent
à
un
certain
nombre
de
lois
:
ainsi,
une
totalité
ne
peut
 se
réduire
à
la
simple
somme
des
stimuli
perçus

 •

l’eau
est
autre
chose
que
de
l’oxygène
et
de
l’hydrogène,

une
symphonie
est
autre
chose
qu’une
succession
de
notes,

un
cri
au
cours
d’un
jeu
est
autre
chose
qu’un
cri
dans
une
rue
 déserte
,

être
nu
sous
la
douche
n’a
pas
le
même
sens
que
de
se
promener
 nu
sur
les
Champs‐Élysées.

La
théorie
souligne
aussi
qu’une
partie
dans
un
tout
est
autre
chose
que
cette
 même
partie
isolée
ou
incluse
dans
un
autre
tout
‐
puisqu’elle
tire
des
propriétés
 particulières
de
sa
place
et
de
sa
fonction
dans
chacun
d’entre
eux
:
ainsi,
un
cri
 au
cours
d’un
jeu
est
autre
chose
qu’un
cri
dans
une
rue
déserte
;
être
nu
sous
la
 douche
n’a
pas
le
même
sens
que
de
se
promener
nu
sur
les
Champs‐Élysées.

"L 'oe

Pour
comprendre
un
comportement
ou
une
situation,
il
importe
donc,
non
 seulement
de
les
analyser,
mais
surtout,
d’en
avoir
une
vue
synthétique,
de
les
 percevoir
dans
l’ensemble
plus
vaste
du
contexte
global,
avoir
un
regard
non
pas
 plus
«
pointu
»
mais
plus
large
:
le
«
contexte
»
est
souvent
plus
signifiant
que
le
 «
texte
».
«
Com‐prendre
»
c’est
prendre
ensemble.
 Ces
deux
concepts
de
voir
une
image
comme
un
tout
et
considérer
celui‐ci
 comme
une
forme
structurante
et
signifiante
semble
assez
éloigné
de
l’idée
 habituelle
que
nous
construisons
une
image
à
partir
d’une
série
de
coups
d’œil
 jetés
sur
les
principaux
points
d’intérêt
de
celle‐ci.

 Cependant
la
théorie
de
la
Gestalt
offre
quelques
analyses
valides
sur
le
 fonctionnement
complexe
de
notre
perception.


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

17

NOTRE
PERCEPTION
suivant
la
Gestalt
est
régie
par
une
série
de
lois
que
l’on
 retrouve
en
substance
dans
la
plupart
des
principes
de
composition
 photographiques.
 
 La
théorie
de
la
Gestalt
établit
notre
capacité
à

Regrouper

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

&

Structurer

des
éléments
visuels
en
un
tout
intelligible.

 (effet
Phi
en
psychophysiologie)

Mais
si
les
principes
de
la
Gestalt
sont
systématiquement

exploités
dans
le
 design,
ils
peuvent
quelques
fois
desservir
la
photographie.

Il
peut
être
préférable
de
ralentir
le
regard
de
l’observateur
soit
pour
créer
un
 effet
de
surprise
soit
pour
l’impliquer
plus
intensément
dans
l’image.

 (cf
:
la
part
du
spectateur
de
Gombrich)

"L 'oe


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

18

LOIS
et
PRINCIPES
DE
LA
GESTALT
 LES
LOIS
DE
STRUCTURATION
PERCEPTIVE

L’Emergence
:
les
parties
d’une
image
qui
ne
 contiennent
pas
suffisamment
d’information
 pour
être
comprises
seules
prennent
 soudainement
sens
lorsqu’elles
sont
intégrées
à
 un
tout
structurant.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Loi
de
Proximité
:
les
éléments
visuels
sont
 regroupés
par
l’œil
en
fonction
des
distances
 qui
les
séparent
les

uns
des
autres.

LES
PRINCIPES
DE
BASE
DE
LA
GESTALT

Loi
de
similitude
:
les
éléments
qui
présentent
 des
similitudes
de
forme
ou
de
contenu
 tendent
à
être
regroupés.

Loi
de
clôture
:
L’esprit
complète
les
choses
 perçues.

Loi
de
simplicité
:
L’esprit
recherche
la
 simplicité.
Une
meilleure
lecture
passera
par
la
 présence
de
lignes,
de
courbes
et
de
formes
 simples
ainsi
que
par
des
qualités
de
symétrie
 et
d’équilibre.
 Loi
de
destin
commun
:
des
éléments
se
 déplaçant
dans
la
même
trajectoire
sont
 considérés
comme
faisant
partie
de
la
même
 forme.
 Loi
de
bonne
continuité
:
L’esprit
tend
à
 interpréter
les
éléments
perçus
dans
une
 continuité,
un
prolongement
des
uns
par
 rapport
aux
autres.
 Loi
 de
 ségrégation
 :
 pour
 qu’une
 figure
 soit
 perçue,
 elle
 doit
 se
 détacher
 de
 son
 environnement

La
réification
:
l’esprit
comble
les
informations
 manquantes
d’une
forme
ou
d’un
contour
 parasité
par
d’autres
données
visuelles
pour
 aboutir
à
un
percept
signifiant.
La
loi
de
clôture
 repose
sur
ce
principe.

Multistabilité
:
dans
certains
cas
quand
il
n’y
a
 pas
suffisamment
d’indices
de
profondeur
et
de
 perspective,
les
objets
peuvent
être
perçus
sous
 une
forme
inverse.
(cf
Eischer,
Dali).
 
 Invariance
:
les
objets
peuvent
être
reconnus
 quelque
soit
leur
orientation,
leur
échelle
ou
 leur
contexte
de
présentation

"L 'oe

loi
de
clôture


loi
de
similitude

loi
de
proximité

Motif
de
Kanizsa
(psychologue
italien)
:

Illustration
de
la
loi
de
clôture
et
du
principe
de
réification

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

"L 'oe

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

19


20

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

L’EQUILIBRE
 Quelques
éléments
basiques
de
mécanique
appliqués
à
la
photographie.
A
 manipuler
avec
précaution
si
le
cas
n’est
pas
simple.
On
peut
considérer
une
 image
comme
une
surface
équilibrée
en
un
point.
Si
on
ajoute
quoique
ce
soit
 d’un
côté
de
l’image
celle‐ci
se
trouve
déséquilibrée.
 Et
cela
vaut
autant
pour
les
couleurs
que
pour
l’agencement
des
éléments.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Le
but
est
toujours
de
trouver
un
centre
de
gravité
visuel.
 On
pourrait
distinguer
2
types
de
balances

1
)
EQUILIBRE
Statique/Symétrique

L’Equilibre
des
Forces
trouve
son
point
d’appui
au
centre
de
l’image
(voit
image
 ci‐dessous)

"L 'oe

Symétrie
bilatérale


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

21

Commentaire
:
c’est
une
symétrie
bilatérale
naturelle
du
bateau
sur
un
axe
 vertical
celui
du
mât
(comme
ce
serait
le
cas
d’un
portrait
de
face
d’ailleurs).

 Balance
et
Gravité
:
 Nous
avons
naturellement
tendance
à

appliquer
les
lois
de
gravité
aux
images,
 c’est
souvent
pour
cette
raison
que
le
sujet
principal
est
souvent
placé
en
bas.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Ici
le
bateau
donne
une
bonne
sensation
de
stabilité…
sans
doute
parce
que
le
 triangle
formé
par
le
bateau…
est
bien
«
posé
»
sur
sa
large
base
!

Commentaire
:
D’une
proue
de
bateau
de
pêche
(ci‐dessous).
Ici,
la
précision
 est
importante
car
le
moindre
déséquilibre
sera
perçu
comme
une
faute.
Et
il
n’y
 a
rien
de
plus
laid
qu’une
symétrie
approximative
!

"L 'oe


22

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

2
)
EQUILIBRE
Dynamique

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

L’équilibre
dynamique
met
en
jeu
deux
sujets
ou
deux
zones
opposées.
C’est
la
 place
des
sujets
par
rapport
au
milieu
du
fléau
qui
déterminera
équilibre
ou
 déséquilibre.

Des
Forces
Opposées
et
Inégales
s’affrontent
:
Un
petit
Objet

loin
du
centre
 équilibrant
un
gros
objet
plus
près
du
centre

"L 'oe

Mais
le
plus
souvent
les
choses
ne
sont
pas
si
simples
en
photographie.
Beaucoup
 d’éléments
interviennent
qui
rendent
l’usage
de
la
balance
impossible
sauf
par
 intuition.
 On
peut
par
ailleurs
se
demander
si
l’équilibre
est
une
chose
souhaitable.
L’œil
et
 le
cerveau
en
ont
besoin
mais
ce
n’est
pas
forcément
à
la
photographie
de
 répondre
à
ce
besoin.
 Une
photographie
expressive
est
même
rarement
harmonieuse…
 Ce
débat
est
d’ailleurs
toujours
au
centre
des
interrogations
relatives
à
la
 composition…
 Faut‐il
équilibrer
ou
augmenter
les
tensions
?
Au
final
ce
sera
toujours
un
choix
 personnel.


23

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

TENSION
DYNAMIQUE
 Certains
éléments
graphiques
de
base
comme
des
diagonales
sont
porteurs
 d’énergie
(par
rapport
aux
horizontales)…

Certains
principes
de
composition
agissent
de
même
en
créant
une
dynamique
 de
mouvement,
par
le
décalage
d’éléments
constitutifs.
Ce
décalage
crée
 une
tension
que
l’œil
essaie
de
compenser.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Donc
plutôt
que
penser
en
termes
d’équilibre
ou
de
déséquilibre
on
peut
penser
 en
terme
de
tension.

Il
s’agit
en
fait
de
tirer
partie
de
l’énergie
inhérente
à
certains
types
de
structures
 et
de
s’en
servir
pour
garder
l’œil
du
spectateur
loin
du
centre
de
l’image.
 C’est
une
approche
opposée
à
celle,
plus
formelle,
de
la
composition
symétrique
 statique.

La
technique
de
tension
dynamique
est
assez
simple,
elle
a
un
effet
immédiat
sur
 le
spectateur
mais
ne
suffit
pas
à
retenir
son
attention.

"L 'oe


24

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

Commentaire
:
Les
lignes
divergentes
et
courbées
de
l’arbre
accentuées
par
le
 Grand
angle
créent
du
mouvement.
La
maison
semble
vouloir
sortir
du
cadre
 comme
poussée
vers
la
gauche.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

"L 'oe

Commentaire
:
L’espace
est
ouvert
de
chaque
côté
du
cadre
par
l’orientation
du
 geste
des
trieuses
de
coton.
L’effet
est
augmenté
par
l’usage
du
grand
angle
qui
 augmente
la
perspective.


Commentaire
:
La
tension
visuelle
est
crée
par
les
directions
opposées
des
 regards
dans
des
directions
strictement
parallèles

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

"L 'oe

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

25


26

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

FIGURE
&
FOND

Notre
habitude
est
de
considérer
des
sujet
évoluant
sur
un
arrière
plan.

Le
sujet
se
tient
devant
le
décor,
sur
un
fond.
Ici
il
y
a
une
ambigüité
entre
fond
et
 forme
qui
nait
du
fait
le
l’extrême
contraste
des
deux
zone
de
surface
à
peu
près
 équivalente…
Ceci
fait
ressortir
l’arrière
plan
alors
que
l’inverse
est
habituel.
 En
général
nous
choisissons
le
sujet
et
le
plaçons
dans
un
cadrage
optimal
sur
le
 reste
qui
constitue
l’arrière
plan
de
manière
à
ce
que
ce
dernier
serve
la
sujet
 principal..
 Remarque
:
quand
sujet
et
fond
sont
dans
des
tons
opposés,
très
contrastés
et
 que
la
surface
de
l’un
et
l’autre
sont
les
mêmes
et
que
les
repère
spatiaux
 n’existent
plus…
se
produisent
des
effets
d’optique
qui
font
que
tantôt
c’est
le
 fon,
tantôt
la
forme
qui
apparaissent
devant.

 TEXTURE
–
MOTIF
­
MULTITUDE

Motif
:
La
composition
de
motifs
repose,
tout
comme
le
rythme,
sur
le
principe
 de
la
répétition.

"L 'oe

La
principale
qualité
du
motif
est
de
remplir
l’espace
le
photographe
va
donc
 “serrer”
son
cadrage
jusqu’à
efficacité
maximum.

 La
loi
de
la
Gestalt

de
“continuité”
fait
son
oeuvre
et
étend
l’espace
perçu
en
 dehors
du
cadre.
 Et
plus
il
y
a
d’éléments
plus
la
photographie
prend
l’apparence
d’un
motif.
 Les
motifs
peuvent
être
plus
ou
moins
réguliers.


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

27

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Et
ceci
fonctionne
jusqu’à
ce
que
le
nombre
d’éléments
soit
si
important
qu’on
ne
 les
distingue
plus
les
uns
des
autres.

 A
ce
moment
on
passe
de
l’aspect
de
motif
à
celui
de
Texture.
 Tout
est

lié
à
l’échelle.
 La
Texture
:

"L 'oe

La
texture
est
est
une
affaire
de
structure
plus
que
de
couleurs
ou
de
tons.

Elle
se
 rattache
au
sens
du
toucher.

En
photographie
la
texture
s’appréhende
par
le
biais
de
la
lumière
dont
la
 direction
et
la
qualité
sont
d’une
grande
importance.
Si
la
lumière
est
vive
et
 oblique
la
texture
apparait
mieux.


28

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

La
Multitude
:

Fonctionne
sur
les
mêmes
bases
que
textures
et
motifs.
L’importance
du
contenu
 fait
la
différence.
L’attrait
principal
de
ce
type
d’images
réside
dans
leur
aspect
 spectaculaire
:
rassemblement
de
foules
par
exemple.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Mais
là
encore
le
cadrage
qui
ne
montre
pas
les
limites
de
la
foule
est
important.
 C’est
ce
cadrage
qui
va
laisser
penser
que
cette
foule
s’étend
à
l’infini,
ou
pour
le
 moins,
beaucoup
plus
loin
que
ne
laisse
penser
la
photographie.

"L 'oe


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

29

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

PERSPECTIVE
ET
PROFONDEUR

"L 'oe

C’est
un
des
paradoxes
de
la
vision
:
alors
que
l’œil
voit
des
objets
de
tailles
 différentes
en
fonction
de
leur
éloignement,
le
cerveau,
s’il
dispose
d’indices
 suffisants,
est
capable
de
reconnaître
les
objets,
d’évaluer
leur
distance

et
de
 connaître
leurs
tailles
réelles.

Il
en
va
de
même
pour
la
perspective
linéaire…
Les
côtés
d’une
route
paraissent
 converger
alors
que
notre
cerveau
sait
qu’ils
sont
parallèles
et
droits.

Les
mécanismes
cognitifs
[ce
qui
est
relatif
à
la
cognition,
c’est
à
dire
aux
grandes
 fonctions
de
l’esprit
‐
perception,
langage,
mémoire,
raisonnement,
décision,
 mouvement]
à
l’origine
de
ce
type
de
perception
permettent
à
l’esprit
de
 concevoir
une
distance.


30

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

Il
en
est
de
même
en
photographie

et
l’image
enregistrée
n’est
rien
d’autre
qu’un
 phénomène
optique
dans
lequel
les
objets
éloignés
semblent
petits
et
les
lignes
 parallèles
semblent
converger.
 Comme
en
peinture
la
photographie
dispose
de
plusieurs
stratégies
pour
 augmenter
ou
diminuer
ces
effets
c’est
à
dire
la
profondeur
de
l’image.
 Dans
son
sens
le
plus
large
la
perspective
est
la
manière
dont
les
objets
 apparaissent
dans
l’espace
en
interagissant
entre
eux.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

En
photographie
le
terme
de
perspective
est
employé
pour
décrire
le
degré
de
 profondeur
de
l’image.
 En
photographie,
les
différents
types
de
perspectives
constituent
des
outils
 d’illusion
optique.

*
ce
qui
est
relatif
à
la
cognition,
c’est
à
dire
aux
grandes
fonctions
de
l’esprit
 (perception,
langage,
mémoire,
raisonnement,
décision,
mouvement)

LES
DIFFERENTS
TYPES
DE
PERSPECTIVES

Perspectives
linéaires
:

"L 'oe

Le
phénomène
de
convergence
fait
que
toutes
les
lignes
apparaissent
comme
des
 diagonales.
La
tension
visuelle
induite
génère
une
sensation
de
mouvement
 participant
lui
aussi
à
la
profondeur
de
l’image.


31

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Perspectives
fuyantes
:
 Succession
d’éléments
identiques
fuyants

Remarque
:
la
hauteur
&
la
position
du
point
de
vue
aura
beaucoup
d’influence
 sur
la
fuite
des
lignes.

 
 

Perspectives
atmosphériques
:

Le
brouillard
atmosphérique
ou
brume
sèche
produit
un
effet
de
filtre
réduisant
 le
contraste
et
augmente
la
luminosité
des
tons.
Il
améliore
la
perception
de
 profondeur.

"L 'oe

Perspectives
tonales
:
 
 Objet
clair
placé
devant
un
fond
foncé.
 
 Perspectives
chromatiques
:

Les
couleurs
chaudes
donnent
l’impression
de
s’approcher.
Un
sujet
rouge
sur
un
 fond
bleu
ou
vert
produira
une
impression
de
profondeur.


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

32

ACCENTUATION
DE
PERSPECTIVE
 Choisir
un
point
de
vue
couvrant
une
grande
distance

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Utiliser
le
Grand
Angle
pour
augmenter
les
perspectives
linéaires
 Favoriser
les
tons
chauds
en
premier
plan
et
les
tons
froids
en
arrière‐plan
 Utiliser
une
lumière
directe,
non
diffuse

Placer
les
éléments
lumineux
en
premier
plan
et
les
plus
sombres
en
 arrière
plan.

Inclure
des
objets
identifiables
sur
différents
plans
afin
de
donner
une
 indication
d’échelle,
l’idéal
étant
de
disposer
d’objets
similaires

Jouer
sur
les
défauts
de
mise
au
point
pour
accentuer
l’effet
de
distance

DIMINUTION
DE
PERSPECTIVE

Altérer
le
point
de
vue
de
façon
à
faire
apparaître
les
différents
plans
 comme
des
espaces
indépendants.
Moins
il
y
a
de
plans
meilleur
est
le
 résultat

Utiliser
le
Téléobjectif
pour
comprimer
l’espace
et
réduire
les
perspectives
 linéaires
 Favoriser
les
tons
froids
en
premier
plan
et
les
tons
chauds
en
arrière‐plan

"L 'oe

Utiliser
une
lumière
frontale,
diffus
et
sans
ombres

Inverser
ou
égaliser
la
distribution
des
tons
afin
d’éloigner
les
objets
les
 plus
lumineux
du
premier
plan
 Inclure
des
objets
identifiables
sur
différents
plans
afin
de
donner
une
 indication
d’échelle,
l’idéal
étant
de
disposer
d’objets
similaires
 Une
grande
profondeur
de
champ
donnera
peu
de
plans
flous
qui
en
 général
augmentent
la
sensation
de
profondeur
dans
l’espace.


33

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

IMPACT
VISUEL
 
 Les
priorités
de
lecture

La
lecture
d'une
photo
se
fait
par
priorité.
On
s'attarde
sur
les
sujets
d'une
photo
 selon
cet
ordre
hiérarchique
:
 1ère
 catégorie
 d'éléments
 perçus
 :
 les
 êtres
 vivants
 (hommes,
 animaux)
et
pour
les
humains
plus
particulièrement
les
yeux
et
la
 bouche
 2ème
 catégorie
 d'éléments
 perçus
 :
 les
 choses
 en
 mouvements
 (voiture
qui
roule,
eau,
nuages,
soleil,
lune,
bateau
sur
l'eau,
sportif
 en
action...)
 3ème
 catégorie
 d'éléments
 perçus
 :
 les
 choses
 fixes
 (bâtiments,
 montagne,
arbre,
panneaux...)

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

En
 dehors
 des
 sujets
 informatifs
 d’autres
 éléments
 plus
 difficiles
 à
 cerner
 mais
 accrocheurs
:
 Attirance
sexuelle,
tendresse,
dégoût,
envie,

Etc.

 Difficile
de
hiérarchiser…

En
 composant
 votre
 photo,
 essayer
 de
 respecter
 cette
 hiérarchie
 de
 lecture,
 votre
photo
sera
d'autant
plus
expressive.

"L 'oe

Exemple
des
morceaux
de
poisson,
idéogrammes
et
plastique
bleu…

Commentaire
:
Ordre
suivi
par
le
regard

Photo
1
:
l’œil
va
droit
sur
l’œil
du
poisson
 Photo
2
:
Œil
du
poisson
puis
l’idéogramme,
 Photo
3
:
Œil
du
poisson
puis
l’idéogramme
puis
le
morceau
de
plastique
bleu.
 REGARD
ET
INTERET


34

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

Le
peintre
ou
le
photographe

ou
tout
créateur
d’image,
doit
obligatoirement
 prendre
en
compte
le
regard
de
l’observateur…
C’est
là
tout
l’intérêt
de
la
 composition
:

 SAVOIR
COMMENT
ON
PEUT
INFLUENCER
 LA
FACON
DONT
L’IMAGE
SERA
PERCUES

Les
travaux
de
Yarbus
dans
les
années
50‐60
sur
le
“eye
tracking”
ont
permis
de
 mieux
comprendre…

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

L’œil
parcourt
une
scène
par
à‐coups
rapides
(saccades)
passant
très
rapidement
 (20
à
200
millisecondes)
d’un
centre
d’intérêt
à
un
autre.
 La
science
montre
qu’il
y
a
différentes
façons
de
voir
:

⇒ Le
regard
spontané
=
simple
coup
d’œil,
sans
attention
particulière,
 ⇒ Suivi
d’un
moment
de
fixation
motivé
par
des
facteurs
divers
nouveauté,
 complexité,
incongruité).
L’œil
sera
attiré
dans
une
photographie
par
les
 parties
de
l’image
contenant
des
informations
utiles
pour
décrypter
 l’ensemble.

•L’IMPACT
VISUEL
joue
donc
un
grand
rôle
en
facilitant
la
lecture
d’une
image
en
 faisant
directement
appel
à
nos
connaissances
et
à
notre
expérience.
 •La
Lecture
d’une
photographie

est
souvent
motivée
par
un
choix
comme
 recherche
de
plaisir,
de
divertissement,
etc.
En
présence
d’élément
inhabituel
 l’exploration
visuelle
va
s’adapter
pour
recueillir
les
informations
nécessaires…

Yarbus
a
également
montré
que
nous
adaptons
notre
façon
d’explorer
une
image
 aux
différents
types
de
taches
qui
lui
sont
associés…

"L 'oe


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

35

D’autres
expériences
montrent
que
la
plupart
des
gens
s’accordent
sur
le
choix
 des
parties
les
plus
informatives
d’une
image.

 Ce
choix
étant
néanmoins
modifié
par
l’expérience
individuelle.
En
ce
sens
on
 dira
que
l’exploration
oculaire
est
idiosyncrasique.
 D’autres
expériences
ont
montré
que
la
première
trajectoire
oculaire
de
 l’observateur
occupe
30%
du
temps
global
de
lecture
de
l’image.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Or,

la
plupart
des
gens
ont
tendance
à
répéter
cette
même
trajectoire
plusieurs
 fois
de
suite
plutôt
que
d’explorer
d’autres
parties
de
l’image.

En
fait
ils
évaluent
assez
rapidement

les
parties
de
l’image
qui
leur
semble
digne
 d’intérêt
et
s’en
tiennent
là
!

Pour
mémoire

explication
de
la
tente
de
fortune
d’un
hôpital
de
la
croix
rouge
au
 Soudan

Commentaire
:
Tente
d’hôpital
militaire
de
fortune
de
la
croix
rouge
au
Soudan
 pendant
la
guerre
civile.
 Les
éléments
importants
de
cette
image
:
Le
soldat
blessé,
les
inscriptions
dont
 «le
Soudan
en
guerre
»,
puis
les
dessins
d’animaux.

"L 'oe

Le
sens
de
lecture
:


il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

"L 'oe

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

36


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

37

CHAPITRE
3
 GRAPHISME
ET
ELEMENTS
PHOTOGRAPHIQUES
 Le
Point

2.

Plusieurs
points

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

1.

3.

Lignes
Horizontales

4.

Lignes
Verticales

5.

Lignes
diagonales

6.

Les
Courbes

7.

Le
regard

8.

Les
Triangles

9.

Cercles
et
Rectangles

10. 
Vecteurs

11. 
Mise
au
point

12. 
Mouvement
 13. 
L’instant

"L 'oe

14. 
Optique

15. 
Exposition


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

38

INTRODUCTION
 Le
vocabulaire
de
la
composition
photographique
est
constitué
par
ce
que
l’on
 pourrait
appeler
les
éléments
graphiques.
 Les
points
ont
la
particularité
d’attirer
le
regard,
les
lignes
le
dirigent.
Les
formes
 organisent
les
images
en
y
apportant
une
structure.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

LE
POINT

Elément
graphique
de
base.

Par
définition
il
est
petit
par
rapport
à
la
taille
de
l’image.
Pour
être
visible
il
doit
 se
démarquer
d’une
manière
ou
d’une
autre.
 Ce
pourra
être
un
oiseau
isolé,
loin
dans
le
ciel.
Ou
un
bateau
de
même
sur
la
 mer.
 Et
le
placement
?
Quelque
soit
l’endroit
où
il
sera
placé,
le
point
sera
 immédiatement
remarqué.

Son
placement
sera
donc
plus
déterminé
par
le
désir
de
mettre
en
valeur
 l’arrière
plan
par
exemple.

Sans
vouloir
redire
ce
que
nous
avons
vu
dans
le
cours
au
Premier
Chapitre
 concernant
le
placement
:

Au
milieu
=
statique
et
souvent
ennuyeux,

Proche
du
bord
=
si
vraiment
très
excentré,
nécessite
une
explication,

Légèrement
excentré
=
modérément
dynamique.

PLUSIEURS
POINTS

"L 'oe

Au
2°
point
la
simplicité
de
l’image
se
perd.

Deux
Points
dominants
à
l’intérieur
d’un
cadre
créent
une
distance
identifiable.

La
force
de
la
relation
dépend,
naturellement,
de
leur
prédominance
par
rapport
 au
reste
des
éléments
de
l’image.

L’œil
effectue
souvent
un
va
et
vient
entre
les
deux
créant
ainsi
une
ligne
de
 liaison
entre
les
deux
éléments.
Et
c’est
cette
ligne
qui
crée
l’élément
dynamique

 dans
ce
type
d’images
à
2
points.


39

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

Elle
donne
une
direction

et
fait
le
lien
avec
les
lignes
horizontales
et
verticales
 du
cadre.
 La
direction
est
variable
mais
va
souvent
de
l’élément
le
plus
fort
au
point
le
plus
 faible
ET
vers
le
point
le
proche
du
bord.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Le
phénomène
de
continuité
donne
l’impression
que
l’espace
entre
les
deux
 points
est
occupé.
Il
y
a
donc
unification
des
zones…

"L 'oe

Les
compositions
de
points
ne
sont
pas
simples.

Si
plusieurs
objets
doivent
être
 arrangés
leur
placement
peut
être
difficile
à
réaliser.
Si
celui‐ci
est
trop
évident
le
 spectateur
le
trouvera
trop
artificiel
et
s’en
détournera…
Frederick
Sommer
 disait
«

on
peut
jeter
indéfiniment
5
cailloux,
on
aura
toujours
des
arrangements
 intéressants.
Ce
que
l’on
ne
parvient
pas
à
faire
en
les
plaçant
soit
même
!
»


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

40

LIGNES
HORIZONTALES
 Certains
alignements
de
points
donnent
parfois
l’impression,
par
l’effet
de
 continuité,
d’être
joints
et
donc
de
créer
des
lignes.
 La
ligne
est
souvent
le
1°
élément
d’un
dessin.
Elle
est
plus
rare
en
photo
et
 généralement
de
façon
implicite.
 Les
lignes
que
nous
voyons
sont
en
général
des
Bords.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Les
jeux
de
contraste
sont
souvent
les
meilleurs
moyens
de
créer
des
lignes
:
 Ombres
&
lumière,
Contraste
entre
différentes
zones
de
couleurs,
de
texture,
de
 forme,
etc.
 Les
lignes
horizontales
induisent
un
sentiment
de
quiétude,

Les
lignes
diagonales
sont
associées
à
une
plus
grande
viatlité.

Les
lignes
épaisses
et
droites
sont
synonymes
de
puissance,
tandis
que
les
 courbes
apporteront
de
la
délicatesse.
 Elles
sont
la
base
de
la
composition.

Les
lignes
horizontales
sont
dans
le
même
axe
que
la
vision
humaine.

Notre
 exploreront
a
priori
plus
facilement
une
composition
dans
cet
axe.
 L’horizontale,
c’est
l’horizon
qui
est
une
ligne
de
référence
fondamentale.

La
pesanteur
ressentie
dans
les
surfaces
horizontales
leur
donne
un
rôle
de
 socle.
Ces
lignes
sont
donc
généralement
associées
à
un
sentiment
de
stabilité,
de
 poids,
de
calme,
de
quiétude…
 LIGNES
VERTICALES

Les
verticales
font
parties
des
composants
les
plus
importants
de
l’image
de
par
 leur
rapport
au
au
format
et
aux
côtés
du
cadre.
 Une
forme
verticale
s’insère
mieux
dans
un
cadre
vertical.

Les
verticales
peuvent
avoir
un
certain
aspect
agressif
est
de
ce
fait
être
 synonyme
de
force
et
de
puissance.

"L 'oe

Remaque
:
Mais
une
suite
de
lignes
verticales
peuvent
donner
naissance
à
une
 structure
horizontale
(rameurs
debouts
les
uns
derrières
les
autres)
ce
qui
 justifiera
une
prise
de
vue
en
horizontal.
Idem
pour
une
ligne
de
soldats.
 Mais
attention
:
horizontales
et
verticales
sont
faciles
à
comparer
au
lignes
du
 cadre
et
toute
erreur
de
parallelisme
sautera
instinctivement
aux
yeux.

Les
verticales
et
horizontales
sont
complémentaires.
Leurs
énergies

créent
un
 équilibre
en
faisant
office
de
stop
l’une
pour
l’autre.


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

41

LIGNES
DIAGONALES
 Soulagées
de
ne
pas
nécessairement
être
alignées
sur
les
côtés
du
cadre
les
 diagonales

confèrent
une
grande
liberté
de
direction.
 Ce
sont
les
lignes
les
plus
dynamiques
qui
soient.

 Elles
sont
actives,
elles
apportent
de
la
vitalité
du
fait
de
leur
manque
d’équilibre.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Mais
un
grand
nombre
de
diagonales
photographiées
ne
sont
que
des
 horizontales
ou
verticales
biaisées.
Effet
de
perspective,
bien
pratique
pour
le
 photographe
!!!

Ici
une
seule
ligne
est
véritablement
diagonale
(commentaire
:
la
barrière
:
en
 fait
le
scan
a
mangé
la
partie
droite
de
l’image)
et
pourtant
tout
semble
diagonal.

"L 'oe

Le
sens
de
marche
des
piétons
et
à
l’inverse
le
sens
du
bus
et
du
cycliste
renforce
 la
dynamique
de
l’image.


42

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Voici
une
utilisation
efficace
et
simple
d’une
diagonale,
non
?

Malgré
la
différence
d’échelle
entre
la
taille
de
l’athlète
et
celle
du
stade,
le
 photographe
a
su
se
placer
et
attendre
le
passage
de
l’athlète
au
Bon
endroit
!

Ici
l’ombre
portée
placée
sur
la
diagonale
va
contribuer
à
dynamiser
les
 oppositions
:
ombre/lumière
–
Blanc/bleu
–
Texture
en
relief/texture
lisse.
 La
dynamique
naît
également
de
la
tension
entre
cette
diagonale
créée
par
 l’ombre
et
le
bloc
bleu
«bien
assis
»

du

sous
bassement
de
mur.
 LES
COURBES

"L 'oe

La
principale
particularité
d’une
courbe
par
rapport
à
une
droite
est
de
 présenter
un
changement
de
direction
progressif.

Plus
encore
que
les
diagonales,
elles
se
libèrent
des
comparaisons
avec
les
côtés
 du
cadre.
 Les
courbes
induisent
une
sensation
de
mouvement.

On
leur
associe
aussi
souvent
l’élégance,
la
fluidité.
Elles
sont
empreintes
de
 douceur
et
sont
capables
de
transporter
le
regard.
 Elles
contribuent
à
contrôler
le
regard
du
spectateur.
Elles
sont
néanmoins
plus
 difficiles
à
insérer
dans
une
image
que
des
diagonales.


43

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

Les
seules
façons
de
créer
des
courbes
pour
le
photographe
sont
:
 •

D’utiliser
le
grand
angle,
mais
dans
ce
cas
toutes
les
lignes
se
 tordent,

D’utiliser
plusieurs
éléments
suggérant
le
phénomène
de
 continuité
(vol
d’oiseaux
par
exemple).

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Cas
particulier
des
courbes
concentriques
:

elles
ont
tendance
à
se
renforcer
 mutuellement,
une
impression
prononcée
de
mouvement
peut
être
ressentie.

LE
REGARD

Les
lignes
de
force
implicites
les
plus
efficaces
que
l’on
puisse
trouver
en
photo
:
 La
ligne
du
regard.

"L 'oe

Comme
nous
l’avons
vu
nous
avons
une
attirance
toute
particulière
pour
un
 visage
humain
présent
dans
une
image.
La
moindre
tête
humaine
dans
une
image
 va
capter
notre
attention
et
si
la
tête
pointe
son
regard
dans
une
direction,
nos
 yeux
suivent
naturellement
cette
direction.
Ceci
par
simple
curiosité
!
Mais
il
y
a
 ainsi
création
d’une
ligne
directrice
constituant
souvant
un
élément
clé
dans
la
 structure
d’une
image.
 Cette
ligne
fonctionne
selon
la
loi
de
bonne
continuité
mais
doivent
surtout
leur
 bon
fonctionnement
à
l’importance
que
nous
accordons
aux
visages
et
 particulièrement
aux
yeux.


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

44

TRIANGLES
 Ce
sont
les
formes
les
plus
utiles
que
l’on
puisse
trouver
dans
les
compositions
 photographiques.
 Ils
sont
:
Courants,
simples
à
construire
et
simples
à
reproduire.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Ils
sont
très
répendus
et
surtout
lors
de
d’utilisation
de
grand
angle
du
fait
de
la
 convergence
des
lignes
due
à
la
perspective.
 Triangles
implicites
:
tout
arrangement
de
trois
objets,

Convergences
verticales
:
Une
prise
de
vue
en
contre‐plongée
au
grand
angle
va
 générer
un
triangle
par
convergence.
Idem
pour
une
convergence
(vers
le
point
 de
fuite)
engendrée
par
la
perspective
linéaire.
 Triangles
inversés
et
accentuation
:
l’attention
est
évidemment
portée
vers
le
 sommet
du
triangle.
 CERCLES
ET
RECTANGLES

Ces
formes
se
rencontrent
plus
rarement
en
photographie.

Les
cercles
:
Ils
peuvent
être
composés
par
le
hasard
des
formes
ou
bien
 artificiellement.
 Dans
la
nature
on
peut
les
retrouver
dans
les
fleurs,
les
bulles,
etc.

Les
cercles
par
un
effet
de
clôture
enferment,
contiennent…
les
éléments
 contenus
en
leur
centre
et
dirigent
donc
le
regard
vers
ceux‐ci.
Ce
qui
les
rend
 utiles.
 Leur
pouvoir
attractif
est
fort
à
tel
point
qu’ils
peuvent
éclipser
ce
qui
les
 entoure.
 Les
rectangles
:

Les
formes
rectangulaires
sont
très
souvent
l’effet
de
la
main
de
l’homme.
 Elles
permettent
des
subdivisions
simples
du
cadre.

"L 'oe

Les
rectangles
sont
souvent
associés
à
l’idée
de
pesanteur,
de
solidité,

de
 précision
et
de
limites
(voir
les
lignes
qui
les
composent).
 Ils
sont
statiques
et
rigides.

VECTEURS
 Nous
avons
vu
que
l’œil
suit
rapidement
des
lignes
ou
même
les
suggestions
de
 lignes.
 C’est
un
outil
précieux
du
photographe
pour
la
composition
de
ses
images
et
 faire
en
sorte
qu’elle
soit
regardée
comme
il
le
souhaite.


45

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

Processus
de
composition
de
l’image
:

"L 'oe

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

L’œil
du
spectateur
doit
être
accaparé
par
un
élément
prévisible
et
être
dirigé
 par
des
convergences
de
diagonales,
des
courbes
qui
induisent
une
idée
de
 mouvement.
Ce
sont
quelques
fois
les
angles
de
prise
de
vue
qui
vont
trouver
ces
 vecteurs,
pas
toujours
apparents
au
premier
coup
d’œil.

Cet
exemple
ne
reproduit
pas
exactement
le
processus
mais
montre
bien
 l’association
des
procédés
vus
plus
avant
dans
le
cours
dans
la
création,
la
 composition
d’une
image.


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

46

MISE
AU
POINT
 Malheureusement
aujourd’hui,

 •

Il
semble
tellement
évident
qu’une
photo
doit
être
nette
pour
être
bonne
;

Les
appareils
faisant
les
mises
au
point
par
défaut
souvent,
 automatiquement,

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

⇓
 On
oublie
que
un
jeu
sur
la
mise
au
point
ou
la
profondeur
de
champ
peut
 accompagner
une
composition
de
manière
efficace
et
agréable
quand
la
situation
 s’y
prête.
 N’oublions
pas
que
la
Netteté
est
la
norme
!
Donc,
de
Facto,
ce
qui
est
net
dans
 l’image
(au
milieu
du
flou)
est
le
sujet
d’attention.
 MOUVEMENT

Le
flou
dont
nous
parlions
précédemment
était
un
flou
de
mise
au
point
ou
de
 profondeur
de
champ.
 Mais
on
peut
obtenir
un
flou
par
le
mouvement.

Là
aussi
ce
qui
peut
paraître
un
défaut
peut
être
utilisé
pour
donner
de
la
force
et
 de
l’efficacité
à
l’image.

 L’INSTANT

Bien
évidemment
il
faut
déclencher
au
bon
moment
(sauf
quand
le
sujet
est
 statique
!).

Le
Cardinal
de
Retz
au
XVII°
disait
«
il
ni
a
rien
dans
ce
monde
qui
n’ait
son
 moment
décisif
»
et
Cartier‐Bresson
«
il
y
a
un
instant,
dans
une
action,
pendant
 lequel
les
éléments
en
mouvement
sont
en
équilibre...».
C’est
cet
instant
qu’il
faut
 photographier.

L’OPTIQUE

"L 'oe

Le
choix
de
l’objectif
est
essentiel.

La
focale
de
l’objectif
va
modifier
la
perception
d’une
scène.
Elle
détermine
la
 géométrie
d’une
image
et
peut
en
modifier
profondément
le
caractère.

Perception
de
Profondeur,
rapports
de
taille
des
éléments
vont
être
changés
par
 l’objectif.
 Un
téléobjectif
va
extraire
le
spectateur
de
la
scène,
le
grand
angle
le
placer
au
 milieu
de
l’action.


47

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

La
référence
standard
est

l’objectif
qui
va
reproduire
ce
que
vous
êtes
capable
 de
voir
avec
vos
yeux.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

La
vision
humaine
et
la
«
vision
»
de
l’appareil
ne
sont
que
peu
comparables
mais
 néanmoins
on
dira
qu’un
objectif
50
mm
monté
sur
un
boîtier
24x36
(35mmm)
 est
standard.
Il
couvre

à
peu
près
votre
champ
de
vision.

"L 'oe


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

48

Un
grand
angle

utilisé
avec
une
échelle
de
distance
allant
de
l’appareil
à
 l’horizon
va
donner
une
impressionnante
de
profondeur.

 Un
téléobjectif
va
«
aplatir
»
l’image
en
donnant
l’impression
que
tous
les
plans
 ont
été
disposés
face
à
l’objectif.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

EXPOSITION

Une
bonne
exposition
est
une
chose
qui
peut
être
considérée
comme
subjective.
 Nous
pourrons
donc,
un
peu
comme
pour
la
mise
au
point
constater
que

l’œil
va
 se
diriger
vers
les
zones
d’exposition
normales
surtout
si
celles‐ci
sont
 lumineuses.
 Si
le
contraste
est
élevé
le
regard
ira
de
l’ombre
vers
la
lumière.
 Un
faible
contraste
laissera
l’œil
vagabonder.

"L 'oe


1. Clair‐Obscur

2. Couleur
et
composition

3. Relations
des
couleurs

4. Couleurs
atténuées

5. Noir
&
Blanc

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

"L 'oe

Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

49

CHAPITRE
4

LUMIERE,
COULEUR
ET
COMPOSITION


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

50

INTRODUCTION
 La
distribution
des
tons
et
des
couleurs
constitue
également
une
approche
de
la
 construction
photographique.
 L’importance
des
lignes
et
des
formes
découle
aussi
de
ce
qui
les
distingue
du
 reste
de
l’image,
c’est
à
dire
entre
autres,
leurs
couleurs
et
leurs
tons.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

Bien
qu’ils
soient
liés
tons
et
couleurs
sont
deux
éléments
distincts
aux
rapports
 complexes.
 Les
outils
informatiques
d’aujourd’hui
nous
permettent
d’approcher
une
science
 difficilement
accessible
avant.

Et
la
photo,
à
travers
son
développement
historique,
a
aidé
à
établir
la
distinction
 entre
tonalité
et
couleur.

"L 'oe


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

51

1
‐
Clair‐Obscur
 Nous
avons
vu
au
chapitre
2

que
le
contraste
sous‐tend
la
composition.
 Le
clair‐obscur
italien
se
réfère
en
particulier
au
modelé
des
sujets
par
le
 biais
de
rais
de
lumière
illuminant
des
scènes
obscures.

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

ITTEN,
à
propos
du
jeu
des
tonalités,
parlait
d’un
des
plus
expressifs
 outils
de
la
composition.

Le
Clair‐obscur
ne
détermine
pas
seulement
le
modelé
d’une
image
mais

aussi
sa
structure
et
donc
par
conséquent
la
lecture
qui
peut
en
être
faite.
 Il
est
important
de
savoir
si
on
doit
utiliser
la
gamme
complète
allant
du
 blanc
pur
au
noir
pur.

En
général
la
plupart
des
informations
contenues
dans
une
image
se
 trouvent
dans
la
gamme
des
tons
moyens.
La
production
photo
 conventionnelle
reste
dans
cette
«
zone
de
sécurité
»
tonale.

Cependant
ce
sont
les
ombres
et
les
hautes
lumières
qui
contribuent
à
 créer
l’ambiance
et
le
style
d’une
photo.

En
dehors
des
couleurs
les
variations
tonales
d’une
photo
sont
définies
 par
2
axes
:

"L 'oe

Le
Contraste,

La
luminosité.

L’AXE
CONTRASTE
:
le
clair‐obscur
occupe
par
exemple
les
zones
de
 hauts
contrastes.
 L’AXE
LUMINOSITE
:
la
luminosité
définit
l’ambiance
de
l’image.
 Si
il
ya
:


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

+
de
tons
sombres
on
dira
de
l’image
qu’elle
est
Low
key

+
de
tons
clairs
on
dira
que
l’image

est
High
key.

52

Le
choix
du
style
de
l’image
dépendra
de
3
choses
:
 1. Les
caractéristiques
de
la
scène,
 2. La
façon
dont
celle‐ci
est
éclairée,

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

3. L’interprétation
du
photographe.

Remarque
:

Le
Noir
&
blanc
peut
trouver
un
intérêt
dans
le
High
key
plus
qu’en

couleur
ou
l’effet
délavé
est
souvent
plus
plaisant
et
donne
l’impression
 d’une
photo
ratée.

Ceci
vient
du
fait
qu’en
couleur
la
comparaison
avec
la
réalité
est
plus
 facile.

2
‐
Couleur
et
composition

La
couleur
ajoute
une
dimension
différente
à
l’organisation
d’une
photo
même
 s’il
n’est
pas
toujours
possible
de
la
séparer
des
autres
dynamiques.
 Notre
perception
de
la
couleur
est
un
processus
complexe.

Nous
étudierons
ici
seulement
l’aspect
«
influence
de
la
couleur
sur
la

"L 'oe

composition
».

Nous
commencerons
par
les
couleurs
fortes
car
leur
apport
est
plus
flagrant.

La
force
d’une
couleur
est
déterminée
principalement
par
sa
saturation.

C’est
un
 des
3
paramètres
(SATURATION
–
TEINTE
–
LUMINOSITE)
celui
le
plus
utile.
 La
teinte
est
la
qualité
qui
donne
à
la
couleur
son
nom.
Le
bleu,
le
jaune,
le
vert
 sont
par
exemple
des
teintes.


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

53

La
saturation
est
l’intensité,
la
pureté
de
la
teinte.
La
saturation
minimum
sera
 un
gris
neutre.
 La
Luminosité
détermine
si
la
teinte
est
lumineuse
ou
sombre.
 On
dira
que
la
saturation
et
la
luminosité
sont
deux
modulations
possibles
de
la

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

teinte.

La
teinte
est
l’essence
de
la
couleur.

La
perception
des
teintes
dépend
plus
qe
facteurs
contextuels
et
culturels
que
 d’une
réalité
optique.

Le
Rouge
est
perçu
comme
une
des
couleurs
les
plus
fortes
et
denses.
Il
tend
à
 avancer
de
sorte
que
lorsqu’il
est
en
premier
plan
il
accentue
l’impression
de

profondeur.
Il
est
énergique,
vital,
terrestre,
fort,
chaud.
On
l
associe
a
vigueur,
 joie…

3
–
Relation
des
couleurs

Les
couleurs
doivent
être
considérées
l’une
par
rapport
à
l’autre.
Elles
sont

perçues
différemment
suivant
leur
voisinage.
Un
rouge
près
d’un
bleu
aura
un
 aspect
différent
s’il
est
près
d’un
vert.

Il
convient
donc,
de
manière
non
dogmatique
de
comprendre
comment

composer
les
couleurs
pour
que
l’ensemble
paraisse
acceptable
pour
le
plus

"L 'oe

grand
nombre.

D’un

autre
côté,
l’utilisation
créative
de
la
couleur
demande
une
certaine
 capacité
d’expression
personnelle.

Donc
certaines
techniques
fonctionnent
MAIS
il
ne
faut
pas
se
limiter
en
s’y
 tenant
systématiquement.


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

54

Si
nous
considérons
l’harmonie
comme
une
série
de
rapports
agréables
et
 acceptables,
on
pourra
considérer
deux
types
d’harmonies
:
 o L’harmonie
des
complémentaires,
 o L’harmonie
des
similitudes.
 Harmonie
complémentaire
(les
teintes
à
travers
le
cercle
chromatique)
:
cette

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

harmonie
repose
sur
un
contraste
successif
et
simultané
et
sur
l’arrangement
 des
couleurs
du
cercle
chromatique
dans
lequel
les
teintes
sont
organisées
et
 disposées
en
séquences
en
fonction
de
leurs
longueur
d’onde.
 Expérience
:

Si
on
regarde
une
tache
de
couleur
fixement
pendant
quelques
minutes
puis
que
 l’on
regarde
une
feuille
blanche,
on
va
voir
apparaître
sur
la
feuille
une
tache
 fantôme
dans
la
couleur
complémentaire
(à
l’opposé
du
cercle).

Il
y
a
un
effet
similaire
lorsqu’on
regarde
des
couleurs
côte
à
côte
:
l’œil
essaie
de
 compenser
en
mélangeant
deux
couleurs
opposées,
ce
qui
produit
une
couleur
 neutre.

Harmonie
des
similitude
:

les
couleurs
voisines
vont
bien
ensemble
car
leur
juxtaposition
ne
génère
pas
de
 conflit.

La
luminosité
relative
des
couleurs
est
aussi
un
point
important.
En
effet
les

"L 'oe

couleurs
sont
perçues
comme
ayant
des
luminosité
différentes.
Le
jaune
sera
la
 plus
lumineuse,
le
violet
la
plus
sombre.

Ainsi
Goethe
donnait
des
valeurs
aux
couleurs
:

Jaune
9,
orange
8,
rouge
et
vert
6,

bleu
4,
violet
3.
 Pour
une
bonne
harmonie
on
répartira
les
couleurs
de
manière
inversement
 proportionnelle
à
leur
luminosité.


Guy
THIMEL
–
Séquence
1
–
Principes
de
base
de
la
composition.

55

Rouge
–
Vert
:
1
–
1
/
Jaune
–
Violet
:
1
‐
3
/
Orange
–
bleu
:
1
–
2
 4‐
Couleurs
atténuées
 
 Sauf
quand
il
s’agit
d’une
création
de
l’homme
il
est
rare
de
rencontrer
des

il du G ph PO UY d l'u o M 'ap U T sa vo sa tog ich rè R HI ns tr ge ra ae s l ES ME au e u de ph l F e li DA L to til ce e e RE vr V ri is c t l E e d sa at ou 'A M e tio io rs rt A n n p es de N de er t la re so lim co pr nn ité m od el à po si uc le, tio tio n" n.

couleurs
vives.
Même
si
il
en
a,
elles
occupent
une
place
moins
importante
dans
 l’espace
visuel
que
les
couleurs
pastel.

Il
y
a
plusieurs
manière
de
qualifier
cette
majorité
de
couleurs
:
pales
,
ternes,
 désaturées,
délavées.

Techniquement
se
sont
des
teintes
pures
altérées
par
la
lumière
ou
l’obscurité.

 Les
images
High
key
et
Low
key
sont
adoucies.

Les
relations
de
complémentarité
ou
de
contraste
des
couleurs
s’obtiennent
plus
 difficilement,
mais
les
possibilités
de
travail
au
sein
d’une
même
zone
du
cercle
 chromatique
sont
plus
grandes.
En
général
les
couleurs
altérées,
plus
raffinées
 donnent
des
compositions
plus
subtiles…

5
–
Noir
et
Blanc

La
photographie
N&B
occupe
une
place
unique
dans
l’histoire
de
l’art.
Non
pas
 qu’il
soit
une
nouveauté
mais
il
a
longtemps
été
la
norme
en
photo
pour
des

"L 'oe

raisons
purement
techniques.

Et

même
avec
l’avènement
de
la
couleur
le
N&B
est
resté
une
référence
pour
 beaucoup
de
photographes.


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