Pays Dolois 234

N°234 Mars 2021

Pays Dolois Journal GRATUIT d’informations

Gevry

“Un petit village où il fait bon vivre…”

p. 6-8

Portrait

“L’Gaston” restaurateur vagabond p. 2

Maison du Comté

Visite de la nouvelle p. 9 exposition

Dossier spécial p. 16 à 28

Des journalistes en herbe à Chaussin

p. 10

NOUVEAU PROGRAMME

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2 Portrait

Pays Dolois n°234 - mars 2021

C’est “L’Gaston”, le restaurateur vagabond…

Pas facile de le suivre le “Gaston” ! 36 années de cuisine depuis son premier camion à pizzas à Choisey et toujours présent, maintenant à “l’iDOLE déjeune” Grande rue à Dole. Un beau parcours…

Le “Gaston”, alias Thierry Journot est né à Dole en 1963. En sortant du collège Ledoux, il part en apprentissage dans la restauration à Gevingey et au Chalet Bel Air, chez Bruno Gatto à Mouchard.

Au service en salle dans un premier temps, jusqu’à 19 ans et un autre service qui l’appelle, deux ans à l’ONF en tant qu’objecteur de conscience. A son retour, le service en salle ne l’attire plus vraiment. Il opte alors pour la restau­ ration, la restauration nouvelle, dans un camion à Pizzas sur la zone commerciale de Choisey : “Le camion à pizzas”. “C’est simple il n’y en avait qu’un ! C’était nouveau. Quelques mois avec un patron et ensuite j’ai acheté le camion en 1985.

J’avais vu un camion similaire lors de mes vacances à La Ciotat, ce fut une révélation pour moi ! Ça marchait du tonnerre, sans concur­ rences. En 1990, j’ai ajouté une remorque sand­ wicherie et embauché mon premier employé.

C’était nos sandwichs à nous avec nos propres recettes et des produits locaux, des produits frais. En 1994, j’ai ouvert avec mon épouse le “Chat’Laid” sur la N5 à Nevy­lès­Dole, le chat des Aristochats.”

Enfin dans du dur !

“J’ai réussi à obtenir un emplacement fixe sur la zone de Cora après beaucoup de palabres et de

E TAT C I V I L NAISSANCES Eli de Yannick BOUVET et de Sarah FOISSOTE, Archelange Elise de Cyril CHIPEAUX et de Stéphanie ZITOUN, Aumur Noah de Allan CASALE et de Aurore JARDON, Aumur Chloé de Charles GARNIER et de Morgane FORÊT, Champvans Théo de Anthony CHARPIOT et de Aurore CHERADAME, domicilié à Champvans Alicia de Mathieu FRANON et de Elodie FAIVRE­PIERRET, Champvans Arthur de Sébastien GUIBOUX et de Pauline LANCE, Châtenois Manaé de Cyrille BENARD et de Ophélie MORAND, Chaussin Leslie de Valentin DURIEZ et de Sabrina JUNIER, Chaussin Jules de Jérémy BONNIN et de Morgane CHOQUET, Chaussin

patience. J’ai enfin pu construire mon restaurant et en 2004 nous avons ouvert la Tour de Pize. Un gros investissement pour moi, mais ça marchait très bien. On bossait beaucoup ! On avait un beau slogan : « Le plus grand choix de pizzas et sandwichs de la région », on était huit. Après une expérience rue Pasteur au Prélot, j’ai vendu la Tour de Pize en 2008. La fin d’une époque, d’une aventure.”

La folie du poker…

“Viennent ensuite mes années Poker dans les plus grands tournois professionnels du monde.

J’ai rencontré beaucoup de stars, c’était la grande vie dans les palaces. Là aussi j’étais heu­ reux, j’ai beaucoup gagné au début, moins sur la fin suite à une longue période de malchance.

Une vie incroyable, une expérience que chaque joueur de poker rêve de vivre !"

Le camion à pizzas du Gaston à Choisey en 1990

vendu début 2020, une opportunité. Et me voila de retour dans la Grande rue à Dole. Je voulais revenir à une petite affaire, seul. C’est “L’iDOLE déjeune” encore un jeu de mots ! Que de la res­ tauration à emporter et de la livraison à domi­ cile avec Uber Eats et mes propres livreurs. C’est une autre évolution, ça se passe très bien. La énième aventure ! Impossible pour moi de m’ar­ rêter. J’aime ce métier. C’est de la cuisine, tout

Retour aux fourneaux à Parcey “En 2012, c’est le retour à Parcey sans regret. Un nouveau restaurant Chez L’Gaston mon surnom depuis que j’ai 14 ans pour mon côté un peu gaffeur. Je reste sept ans dans ce restaurant guinguette style brocante. Belle expérience, belle clientèle, belle ambiance, trois salariés, c’était ouvert toute l’année… Finalement j’ai

Pablo de Sébastien de KERLEAU et de Laurie LESCALIER, Choisey Salomé de Ludovic BRUNEAU et de Laura JOLY, Dole Louna de Maxime LEPEUT et de Océane HENZL, Dole Wassim de Khalid KLILI et de Ghizlane EL GHOUJDAMI, Dole Raphaêl de Yoann GUYON et de Laëtitia ROBELIN, Dole Léandre de Ludovic SÈVE et de Morgan BOURGEOIS, Dole Paul de Aurélien VACHERET et de Sonia VAUTRIN, Falletans Sofia de Arnaud LACROIX et de Aïcha BYHY, Foucherans Emma de Samuel RISPAL et de Emilie CROZAT, La Châtelaine Yaniss de Jawad LABNI et de Dounia THALA, Saint­Aubin Charly de Allan MATHEZ et de Alexa PARDON, Saint­ Aubin Aaron de Lilian BOULNOIS et de Laura MISITI, Sampans

Paul de Jean GONTHIER et de Manon STORTI, Tavaux

DÉCÈS Lucette BAUD veuve HUGONNAUX, Abergement le Grand, 81 ans Marie­Thérèse DUCHÊNE veuve BOIVIN, Arbois, 84 ans Dominique JOLLIET, Asnans­ Beauvoisin, 57 ans Patricia THOMAS, Authume, 66 ans Françoise DUROS épouse BRODAT, Baverans , 78 ans Colette SPAUDO épouse MARTIRE, Baverans, 79 ans Christian WEBER, Chaînée des Coupis , 63 ans Pierre MONIOTTE, Champagney, 92 ans Arlette LEMIEUX épouse DORNIER, Champvans, 77 ans Maurice GUERRIN, Chaussin, 75 ans Fernand ATHIAS, Dammartin­Marpain, 96 ans Camille BELLENEY, Dammartin­Marpain, 85 ans Marie MOREL veuve GAUDRON, Dampierre , 91 ans

Marie­Thérèse CÊTRE veuve VINCENT, Dole , 98 ans Michelle MARTIN épouse BONNIN, Dole , 83 ans Micheline BERTHIER veuve BULABOIS, Dole , 95 ans Liliane METROT épouse LISSARRE, Dole , 85 ans Marie­Thérèse JACQUEMARD veuve RAHON, Dole , 101 ans Patrick PIERRE, Dole , 64 ans Ernest GELEY, Dole , 84 ans Marcelle CHAUVIN veuve DEBOT, Dole, 89 ans Andrée MUTSCHLER veuve RENAUD, Dole, 87 ans Brigitte ROUX, Dole, 61 ans Danielle DARCQ épouse GROS, Dole, 82 ans Abdelouahi OUKASSOU, Dole, 50 ans Guy CESAR, Dole, 86 ans Gisèle PUGET veuve CASSOULET, Dole, 93 ans Paolina SARTINI veuve SAINTHOT, Dole, 87 ans Gaël TETU, Dole, 48 ans Fernande GRESSET veuve PARIS, Dole, 97 ans Rémi BERTHIER, Dole, 88 ans

est préparé sur place avec des produits frais sauf les steaks hachés. Je fais mêne mes propres sauces et j’ai gardé des recettes de Choisey, des souvenirs qui datent... c’est tout de même trente­six ans de cuisine !

L’iDOLE déjeune 5, Grande rue Dole - Tél 07 83 80 40 67 Facebook : L’iDOLE déjeune / chez L’Gaston Ouvert du lundi au Samedi midi et soir de 11 h à 14 h et 18 h à 22 h

Le “Gaston” aujourd’hui dans sa sandwicherie saladerie Grande rue à Dole

Claude POUTHIER, Dole, 72 ans Daniel ROY, Dole, 91 ans Daniel LINANT, Dole, 53 ans Odette ROPIOT veuve GRUET, Foucherans, 95 ans Anne­Marie COINE veuve DUCORDEAUX, Foucherans, 83 ans Gérard DONZÉ, Fraisans, 88 ans Rolande LESAULNIER veuve ALBERGE, Lavangeot, 88 ans Anne DELARCHE veuve CHÂLONS, Les Essards­ Taignevaux, 90 ans Marie COURDEROT veuve GUIBELIN, Malange, 91 ans Gérard VANDROUX, Moissey, 88 ans Jeanine TERRIER veuve MAIGNAN, Moissey, 91 ans Bernard VACHERET, Moissey, 90 ans Robert GENERET, Moissey, 89 ans Elisabeth AUGÉ veuve BON, Monnières, 87 ans Denise PERRIN veuve VIVERGE, Monnières, 98 ans

André GUYON, Mouchard, 95 ans Maurice BONGAIN, Nevy les Dole , 91 ans Fernande BEY épouse PERROT, Orchamps, 88 ans Emile FAVIER, Petit­Noir , 81 ans Marcel GRAND, Petit­Noir, 83 ans Simon NOIROT, Pleure, 78 ans Geneviève LESTOUT veuve THOMAS, Ranchot, 100 ans Monique LANÇON veuve VIGNOT, Rochefort sur Nenon , 85 ans Berthe MARMET veuve RAVEROT, Saint­Aubin , 87 ans Louis PERROT, Santans , 92 ans Michel CARREY, Tavaux , 87 ans Bernard CHATEAUX, Tavaux , 86 ans Marie POMMIER veuve FRANCESCHINI, Tavaux, 90 ans René THIOLIÈRE, Vadans , 84 ans Michel FOURNIER, Villette les Dole , 90 ans

13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France Rédaction redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 72 77 70 44 studio@paoh.fr

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4 vivre ici

Pays Dolois n°234 - mars 2021

Portrait

En Arbois, Patrice Gouttefanjat maintient vivant l’art de la lithographie Du temps, beaucoup de temps, de la patience et de la précision.

Pour produire des lithographies, c’est tout un art qui prend beaucoup de temps et requiert un grand savoir-faire.

Au départ, Patrice Gouttefanjat est dessinateur.

Depuis sa prime jeunesse, il adore noircir des feuilles de papier au crayon. Pas de sujet de prédi­ lection, Quand on est enfant, on dessine tout. La rencontre avec la technique de la lithographie qu’il apprend, en Alsace, chez un maître lithographe, Tom Borroco scellera son destin. Il en fera son métier.

Du dessin mais à l’envers “Depuis tout petit, je dessine. Mais à l’époque c’était sur du papier. Maintenant, c’est sur une pierre calcaire bien préparée. Le plaisir est le même. Toutefois, c’est un peu plus compliqué. Car on va poser une feuille sur le dessin qu’on a encré à même la pierre. (Voir ci­dessous) donc pour que le dessin restitué sur cette feuille ressorte à l’en­ droit, il faut le tracer à l’envers. C’est toute une gymnastique de l’esprit.” précise Patrice qui venu de son Auvergne natale, a posé ses valises à Arbois où il a installé son atelier­salle d’exposition dans la Tour Gloriette.

Un atelier et en même temps une salle d’exposition Patrice travaille de deux façons différentes depuis qu’il a ouvert son atelier arboisien. Chaque année, il se fixe un thème qu’il décline en une vingtaine de lithographies différentes qu’il tire en vingt à trente exemplaires chacune, qu’il expose et vend.

En plus de cette production, il traite les sujets qui l’inspirent. Il reconnaît qu’il a un petit faible pour les forêts et le bois. Mais dans sa salle d’exposi­ tion, on peut voir des portraits, des animaux, des paysages des natures mortes et bien sûr la Tour gloriette. Tout cela est disponible en différents for­ mats et donc à des prix variant de vingt à cent­ quatre­vingt euros. Son site internet présente ses lithographies que l’on peut ainsi voir et comman­ der. La livraison est rapide. Chaque litho est numé­ rotée et une fois la série réalisée, le dessin est effacé de la pierre.

La garantie de séries limitées et numérotées

Des modèles mais aussi beaucoup d’imagination “C’est difficile de savoir ce que recherchent les acheteurs quand, ils se « décident pour une litho ».

Certainement pour les petits formats, un souvenir de leur visite. Pour les plus grands formats, c’est pour offrir ou pour décorer leur intérieur. J’ai choisi de ne faire que des lithos en noir. En fait donc en noir et blanc. C’est plus sobre mais, je crois que je vous l’ai dit, je suis avant tout dessinateur et pas trop coloriste. Le rendu du noir et blanc me plaît

Patrice Gouttefanjat dans son atelier

beaucoup. Je pars d’un modèle que j’ai vu et mémorisé, d’une photo ou d’une gravure dans un livre et j’en réalise une interprétation très libre. Je commence toujours par un détail. Si j’en suis satis­ fait, je continue et j’achève mon dessin sur la pierre. Sinon j’arrête tout et je repars sur de nou­ velles bases. Par exemple pour un portrait, je débute par un œil et s’il me convient je dessine le

La lithographie : une technique illustrée par Henri Toulouse Lautrec En lithographie, on n’enlève pas de matière, on fait de la chimie.

Différents systèmes permettaient, avant les procédés modernes, de reproduire des œuvres par des méthodes qui commençaient en gravant du bois ou une plaque de cuivre. On enlevait de la matière et l’alternance de creux et de relief permettant un encrage par les parties creuses où l’encre se dépose. On plaquait une feuille de papier et le dessin s’y reportait. Une fois utilisés, ces supports ne pouvaient plus servir pour d’autres dessins.

La lithographie est un procédé basé sur l’incompatibilité de l’eau et de la graisse.

L’artiste dessine sur une pierre calcaire avec un crayon gras généralement à base de savon et de cire d’abeille. Ensuite, il recouvre cette pierre avec de l’eau qui, incompatible avec la graisse occupera les parties non dessinées. Puis il passe un rouleau d’encre grasse qui ne se répandra pas sur les parties mouillées mais uniquement sur le dessin gras qui donc sera le seul encré.

Du feuille à feuille et à la presse Pas de rotative pour les impressions. Une fois la pierre bien encrée, il faut déposer la feuille sur celle-ci. En général il s’agit du papier vélin, c’est-à-dire confectionné à base de chiffons de lin, de chanvre ou de coton broyés, et dilué dans l'eau d'une cuve à ouvrer. A l’aide d’un bras de levier, on plaque cette feuille sur la pierre et grâce à un système de courroie, on tire la pierre sous cette presse. On recommence pour chaque nouvelle lithographie. Pour une lithographie monochrome en fait noir et blanc, un seul passage est nécessaire.

Par contre, pour une lithographie polychrome, on prépare autant de pierres que de couleurs. Sur chacune de ces pierres figure la partie du dessin qui correspond à sa couler d’encrage. Toutes ces opérations imposent un calage très rigoureux, très précis.

second et je terminerai mon projet.” explique Patrice qui invite à visiter sa salle d’exposition et son atelier où il propose des démonstrations de son travail.

La Pierre Qui Encre 1 Bis rue de la Tour Gloriette 39600 Arbois Patrice Gouttefanjat 06 89 37 14 30 - lapierrequiencre.com

lithogravure, les artistes « gomment » les pierres utilisées avec lesquelles ils ne souhaitent plus effectuer de tirages. Pour cela, ils frottent deux pierres l’une contre l’autre sous un léger filet d’eau drainant un sable extrêmement fin. Il faut compter deux bonnes heures pour ce travail. Ensuite, il convient de dessiner à l’envers sur la pierre qui a subi un petit traitement pour posséder une porosité souhaitée. Cette étape franchie, on recouvre le dessin une fois sec d’un produit qui évitera tout dépôt et en particulier ceux que les doigts pourraient laisser.

Car même très propres, des mains sont toujours un peu grasses et donc entraîneraient des taches sur la lithographie. Il s’agit d’un travail très méticuleux.

Enfin, on passe les feuilles une à une à la presse et on laisse sécher.

Du travail d’artiste Cette technique a été popularisée et même rendue célèbre par les œuvres de Toulouse Lautrec, très influencé par les artistes japonais en vogue dès la seconde moitié du XIXe siècle, tels Hokusai, Hiroshige, Utamaro Sharaku. Ce sont Théodore Duret et Gemuski qui, de retour, d’un voyage au Japon avaient mis à la mode les estampes japonaises. Lautrec appréciait de pouvoir rendre de grands aplats de couleur. En effet, il est très difficile d’obtenir des nuances de couleurs avec tous les passages sur les différentes pierres que cela impose et avec des calages extrêmement précis.

Du temps, beaucoup de temps Comme il difficile actuellement de trouver des pierres calcaires utilisables pour la

50 c %

om pa tib de r le é CE duc SU tio pr n d éfi na ’im nc pô és ts , .

“L’avantage d’une pierre lithographique, contraire­ ment aux systèmes de gravures, c’est qu’elle peut être « gommée » et donc réutilisée. C’est important car on a de grandes difficultés à se procurer de nouvelles pierres. Quand j’ai terminé tous mes tirages pour une lithographie, je détruis le dessin

qui l’a rendue possible. J’en ai déposé un exem­ plaire à la Bibliothèque nationale mais l’acheteur est certain que je n’en reproduirai plus d’autres.”

C’est pour Patrice une question de respect de ses engagements envers les acheteurs.

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L’ACTU DU GOÛT

LETTRE D’INFORMATIONS

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INVITATION AU VOYAGE :

LA SCANDINAVIE AU MENU… Du mois de Février au mois de Juin La Grande tablée emmène chaque mois ses jeunes convives pour un voyage avec les papilles. Cette année, la Scandinavie est à l’honneur avec un menu Sué­ dois en février et un menu Danois en mars. Découverte de nouvelles saveurs et de nouveaux goûts garantie ! Voyage…

LA CUISINE SCANDINAVE Dans les pays nordiques, une journée commence très tôt par un solide petit-déjeuner sous forme de buffet : vrai repas équilibré et énergétique, la famille se régale de feuilletés, de petits gâteaux au sucre, de tartines aux œufs brouillés ou au saumon. Sur la table, le fromage côtoie la marmelade et le hareng fumé.

Le repas de midi se limite à quelques sandwichs préparés à la maison ou à un plat chaud.

Le dîner est servi vers 18 h lorsque le soleil disparaît de l’horizon. Il se compose d’un plat généralement énergétique accompagné de pommes de terre et de betteraves et se termine par un gâteau.

Poissons, sucré-salé, renne…

La tradition culinaire des pays nordiques repose sur la conservation des aliments : salage, fumage, boucanage, conserves et les Scandinaves affectionnent tout particulièrement les mélanges salés - sucrés.

Compte tenu de leur situation géographique, le poisson tient une grande place dans l’alimentation des pays scandinaves. Saumon et hareng sont les espèces les plus consommées. Mais le poisson roi demeure le hareng de la Baltique.

Porc (Suède), bœuf (Suède, Danemark) et mouton (Norvège) constituent l’essentiel du cheptel scandinave. Le renne, jusqu’à présent élevé en Laponie est désormais domestiqué et se trouve toute l’année sur les étals des bouchers. Il se prépare de la même façon que le porc.

Les fermiers des pays nordiques élèvent chèvres, vaches et brebis dont on exploite le lait sous forme de fromage.

La Suède possède 200 variétés de fromage de vache et de chèvre.

Les Scandinaves cultivent également les légumes.

Pommes de terre, choux, asperges et betteraves sont de tous les menus. Les herbes aromatiques accompagnent et enrichissent de leurs saveurs les mets les plus courants, citons : l’aneth, la mélisse, l’estragon, le cerfeuil, le cumin, l’absinthe, le coriandre et le fenouil. Les immenses forêts foisonnent de nombreuses variétés de baies (airelles, sureau, cassis, myrtilles) et de champignons qui agrémentent les recettes locales.

JUIN

FÉVRIER AVRIL MAI

Menu suédois de Février : Potage aux crevettes Saumon à l’aneth - Gratin de pommes de terre suédois Fromage de chèvre - Gâteau d’Ulla aux pommes Menu danois de mars : Hareng à la crème - Rôti de porc à la danoise - Pomme de terre et chou rouge à la groseille - Gouda - Riz au lait amande et confiture de cerise

MARS

LOI EGALIM POUR L’ANNÉE 2020

PRODUITS BIO 20% DONT BIO LOCAL

LE HARENG POISSON ROI…

8%

TAUX EXPRIMÉS EN % D’ACHAT HT

PRODUITS LABÉLISÉS

5%

PRODUITS LOCAUX

21%

Communication obligatoire de la loi EGAlim concernant les produits de qualité et durables entrant dans la composition des repas.

SUR PLACE - ACCUEIL ROMANGE ET ÉCOLE DE LA VALLÉE DES ANGES

“MIEUX ON MANGE, MOINS ON JETTE…” Au nord du Grand Dole, entre la vallée du Doubs et le massif de la Serre se trouve à Romange une très belle école au nom si doux : l’école de la vallée des anges et son accueil de loisirs. Visite…

Nouvellement construite, l’école de la vallée des anges à Romange accueille les enfants de Lavans-lès-Dole, Lavangeot, Malange, Auxange, l’Abergement-lès-Malange, Vriange et Romange. Une très belle école très fonctionnelle qui compte quatre classes de primaire et deux classes de maternelle, ce qui représente 138 enfants cette année. En parallèle, l’accueil de loisirs du Grand Dole reçoit les enfants en périscolaire (matin, midi et soir) et pendant les vacances scolaires.

Deux animatrices, ou plus en renfort en fonction des effectifs, sont présentes avec Sylvette Bailly la directrice. Le midi, une personne est chargée de la réception et de la mise en place des repas livrés par La Grande tablée et une personne assure ensuite le nettoyage de la salle. En moyenne, 80 enfants déjeunent ici le midi, des enfants instruits à la nourriture et à

la découverte de nouveaux aliments. « Nous sommes très satisfaites de La Grande tablée. Les enfants découvrent de nouveaux plats, c’est une éducation au goût. Les enfants mangent très bien et le menu végétarien fait son chemin. En fonction des menus à thème, nous organisons des animations complémentaires, tout le monde participe » explique Sylvette Bailly. Ici, le tri des déchets et la lutte contre le gaspillage alimentaire ont toute leur place, une démarche menée conjointement avec les classes et l’accueil de loisirs. Des bacs de tri sont à disposition à l’entrée de l’établissement et un espace compostage est prévu pour les déchets organiques, le pain, les épluchures… L’objectif ici est de réduire les déchets, les restes dans les assiettes. « C’est un travail quotidien que nous partageons avec les enfants, un travail de fond sur l’alimentation. Mieux on mange moins on jette. Nous aidons les enfants à goûter, à découvrir de nouveaux plats, à comprendre la nourriture grâce à une bonne connaissance des aliments et de leur origine. Au final, les élèves de CM2 mangent pratiquement de tout. C’est une satisfaction pour nous...» conclut Sylvette Bailly avec passion et détermination.

La Grande Tablée est gérée par un syndicat mixte depuis le 1er janvier 2014.

La Communauté d’agglomération du Grand Dole, le Conseil départemental du Jura, le CCAS de Dole, le CCAS de Damparis, la Communauté de communes Jura Nord, la Communauté de communes de la Plaine Jurassienne et Étapes sont adhérents du syndicat. 19 personnes composent l’équipe en place : 1 directrice, 1 assistante de direction, 1 apprentie qualité, 1 responsable des achats, 1 chef de cuisine, 3 seconds de cuisine, 8 agents de restauration, 1 magasinière, 2 livreurs Le site de production de la cuisine centrale est situé au 175, rue Pablo Picasso dans le quartier des Mesnils-Pasteur à Dole - Tél. 03 84 79 79 79

6 Villes et villages : Gevry

Gevry, un village où il fait bon vivre Petit village jurassien, Gevry possède tout ce que lui envient les plus grands. Des autoroutes à sa porte, un petit aéroport, des commerces à proximité et des commerçants ambulants, de nombreuses associations, un parc naturel en accès libre, des rivières et des étangs pour la pêche, des forêts pour la chasse et les promenades. Alors, comme le dit Joelle Oliveira, secrétaire de mairie “Il fait bon vivre à Gevry. On a tout sur place, plus le calme et la nature. Que voulez-vous de mieux ?”

ELLE EST CONNUE COMME LE LOUP BLANC MAIS POSSÈDE UN CŒUR DE SAINT BERNARD Elle, elle s’appelle Joëlle Oliveira, secrétaire de mairie depuis 2008, elle assume les tâches classiques de cette fonction, mais pendant le premier confinement, elle vole au secours de celles et ceux qui sont les plus affectés par la pandémie. Pour elle, rien d’exceptionnel ; cette générosité, c’est son ADN. Thomas Ryat et une partie de son équipe municipale

“DANS UNE PETITE COMMUNE, NOUS DEVONS TOUT RÉGLER PAR NOUS-MÊMES” Il n’a pas encore fêté ses trente années et déjà il endosse la responsabilité d’être maire du village de Gevry qui compte quelques sept cents habitants. A l’enthou­ siasme de la jeunesse, Thomas Ryat ajoute le sérieux que son mandat de premier magistrat de Gevry lui impose. Servi par une mémoire des chiffres impressionnante, il parle de son rôle à la tête de la commune avec sérénité.

Calme mais déterminé “Dans une petite commune telle Gevry, nous ne disposons pas, comme c’est le cas dans les grandes villes, de différents services pour épauler et éclairer le maire dans ses déci­ sions. Nous, le maire, ses adjoints et ses conseillers, devons tout régler par nous­mêmes.

Certes, bon nombre de compétences (Assainissement, benne à déchets, transports sco­ laires, zone artisanale, gens du voyage) ont été prises par la Communauté d’Aggloméra­ tion du Grand Dole. Malgré tout il reste de nombreux problèmes à régler et des respon­ sabilités à assumer. C’est certainement ce qui rend la tâche de maire intéressante. Cela crée du lien avec les habitants. J’aime ce contact et me sentir utile à mon village.” Toutes ces activités occupent beaucoup Thomas qui travaille en trois huit à Solvay.

Un emploi du temps chargé mais quand même du loisir Après un BTS en mécanique, Thomas Ryat s’oriente vers la chimie pour trouver un emploi en recherche et développement à l’usine Solvay tout proche. Il reconnaît que les trois huit “ça fatigue un peu mais à mon âge, c’est acceptable et il faut savoir ce que l’on veut pour occuper un poste intéressant. Et puis, j’arrive à marier cet emploi du temps avec le service de la mairie et mon passe­temps favori la pêche et la chasse.” Pour taquiner le poisson, le Doubs et la Loue coulent à proximité mais Gevry possède deux étangs nés du creuse­ ment de gravières. L’un à la suite des besoins pour la construction des cités ouvrières à Tavaux, en 1960, l’autre à la création de l’autoroute, en 1995. Gevry vit toujours en sym­ biose avec ces voies rapides de circulations et de communications. De nombreux habi­ tants travaillent à Dijon qui se trouve à une demi­heure du village. De plus le gîte, implanté au pied de l’église, profite énormément du passage des touristes qui “descen­ dent soit de Paris et de l’ouest de la France soit de l’est et des pays frontaliers du Benelux, pour se rendre au ski ou à la mer suivant les saisons”.

Un village plein d’activité où il fait bon vivre Si Dijon et Dole attirent pour les emplois qu’elles offrent, le village n’en est par pour autant une simple cité dortoir. Il existe une zone artisanale avec des activités liées au béton et à l’aviation. Proximité de l’aéroport oblige. Une Maison d’Assistantes mater­ nelles a investi les locaux de l’ancienne école et trois personnes qualifiées accueillent les enfants dès le départ de leurs parents au travail et jusqu’à leur retour. Une épicerie éphémère a vu le jour et devrait se sédentariser très bientôt avec un soutien de la mairie. L’agriculture est présente avec deux agriculteurs. Une personne s’est spéciali­ sée dans les métiers d’art en restaurant de vieux livres. La proximité de la réserve du Girard anime le village par le passage de bon nombre de visiteurs. On trouve égale­ ment des activités de loisirs très variées mais temporairement en sommeil pour cause de pandémie comme le précise Thomas “Nous comptons de nombreuses associations, foot, anciens, pétanque, chasse, un terrain multisport. Nous avons des projets comme la rénovation de la salle des pompes qui sera disponible pour des réunions et autres manifestations. La commune compte deux cents personnes de moins de trente ans ce qui représente beaucoup d’enfants alors nous allons budgétiser une aire de jeux pour les plus jeunes. La précédente équipe municipale nous a laissé des finances très saines et avait engagé la pose de la fibre qui a été achevée juste avant le premier confine­ ment et les élections municipales. Nous sommes un peu pionniers dans la région à ce niveau. Vous voyez cette petite commune vit avec son siècle et des projets intéressants, sous les yeux vigilants du Président de la République, d’une Marianne multicolore et du coq descendu de son clocher !”

L’internet tue les contacts au secrétariat de la mairie “La dématérialisation de tâches administratives me prive de nombreux contacts en mairie. Avant, beaucoup de per­ sonnes venaient au secrétariat pour un renseignement, pour un dossier. On en profitait pour discuter et avoir des nouvelles des uns et des autres. Maintenant tout se passe avec l’ordinateur. Pour moi qui adore le contact, c’est un peu frustrant. Il paraît que c’est le progrès. Vous compre­ nez, moi ici, dans le village, beaucoup de personnes me connaissent depuis que j’avais l’âge d’aller à l’école com­ munale. Alors il faut garder cette vie à Gevry où il fait bon vivre. C’est pour cela que le confinement a été très dur pour certaines personnes.”

Du travail de bureau, il en reste “Même si on a beaucoup de tâches qui sont déléguées au Grand Dole, il reste du travail en mairie. Il faut monter les dossiers de subventions, assurer le suivi des fournisseurs, de la facturation, des affouages. Ajoutez tous les actes administratifs classiques comme par exemple les actes de l’état civil, etc. Il y a de quoi s’occuper. De plus je passe un peu de mon temps libre pour le Comité des fêtes, qui tourne au ralenti en ce moment. Mais il faut être opti­ miste et il va reprendre sa vie très active dès la fin de cette pandémie.”

L’ordinateur ne remplace pas le contact humain “On ne s’en rend pas compte. On croit qu’enfermé chez soi avec son ordinateur pour travailler et passer des com­ mandes on règle tout. Mais dans le village, il y a des per­ sonnes seules, souvent âgées, qui ne savent pas trop se servir des ces moyens et qui de plus n’osent pas se faire servir à domicile. Alors je suis passée auprès d’elles et je les ai aidées. Je me suis aussi chargée de trouver des four­ nisseurs qui passent dans le village pour des livraisons à domicile et des contacts. J’ai aussi réalisé des paniers de légumes qu’on distribuait dans le village C’est peu de chose, mais cela a évité que, dans notre petite commu­ nauté, soudain, on laisse quelqu’un au bord du chemin. Je crois que c’était mon rôle et celui de l’équipe municipale de d’accomplir ces gestes de solidarité. J’ai appelé cela mon tour de rue Ca me changeait de mon travail de bureau et je reconnais que ces contacts m’ont apporté beaucoup de réconfort”.

LA CURE, LE COQ, MARIANNE ET LE PRÉSIDENT

La mairie de Gevry présente quelques particularités remar­ quables. Installée dans l’ancienne cure du village, elle demeure, après la loi de 1905, certainement une des seules mairies de France avec une croix sur son toit. L’histoire et la tolérance sont passées par là. Dans la salle du Conseil, le maire, ses adjoints et ses conseillers délibèrent sous les regards conjoints et attentifs de Marianne, de l’ancien coq de l’église et du Président de la République. Une fois encore, il faut en appeler à l’histoire mais à la petite histoire cette fois­ ci. Ce coq ayant certainement pris de l’embonpoint devenait trop lourd pour demeurer au sommet du clocher sans risque non plus de s’envoler mais de choir à terre. ll fut donc rem­ placé par un congénère moins enrobé. Il n’était pas question, pour autant, de le jeter, il fut donc entreposé dans la cure qui, par la suite, devint la mairie. Il devait s’y trouver bien puisqu’il se mit en tête d’y rester. Mireille Milavec lui trouvant certai­ nement pâle mine décida de lui redonner des couleurs. Ce volatil religieux se para donc des couleurs et des emblèmes de la République. Il gagna en notoriété et fréquenta même les plateaux de FR3. Quant à Marianne, elle aussi, quitta sa pâleur originelle et sous les pinceaux de Nadine Santina se bichonna aux couleurs de la Mère patrie. Ainsi en va­t­il de cet attelage coloré de Marianne la républicaine et du coq l’ec­ clésiastique. Ce n’est pas Don Camillo et Peppone en Franche­Comté mais cela en porte un peu les accents.

Gevry 7 UN PEU D’HISTOIRE… S’étendant entre le Doubs et l’aéroport DoleJura, Gevry a un peu perdu de sa prestance au cours des siècles, même si ce village a toujours été agréable à vivre. De par sa situation, son histoire est intéressante.

Certains historiens ont fait de Gevry l’ancienne station romaine Dubris qui était mentionnée sur la carte de Peutinger. En langue celtique, ce nom signifiait “passage d’une rivière”. D’autres ne sont pas de cet avis. Au VIIIe siècle, le village s’appelait Gueveriacum (passage de la rivière à gué), nom qui devait se transformer au cours des siècles en Gèvre, Gevrey puis Gevry. Au XVIe siècle, on parlait de Gevry-sur-le-Doubs.

Au temps des seigneurs Centre d’une vaste seigneurie comprenant le vil­ lage, mais aussi Villette­les­Dole, Abergement­la­ Ronce, L’Abbaye­Damparis et la partie ouest de Tavaux, Gevry relevait directement des comtes de Bourgogne, tout en dépendant de la châtelle­ nie de Dole. Issus des sires de Longwy, les sei­ gneurs disposaient de divers droits comme la chasse et la pêche dans la rivière. Ils pouvaient également prélever du bois en forêt de Chaux et percevaient un droit de péage pour la traversée du Doubs. Gérard, Jean et Philippe de Longwy, les trois fils de Jean de Longwy se succédèrent à la tête de la seigneurie. Philippe est le père de Claude de Longwy qui fut cardinal. Son deuxième fils Jean prit la succession, mais n’eut que trois filles. Françoise, l’aînée apporta Gevry en dot à Philippe Chabot en 1526. En épousant Charles de Lorraine, sa petite fille Marguerite apporta la sei­ gneurie à cette famille qui la conserva jusqu’en 1743, année de décès de Gaston­Jean­Baptiste de Lorraine. Mort jeune, il avait épousé Marie­ Louise de Rohan qui fut gouvernante de Louis XVI et de ses frères et sœurs. Sans enfants, la seigneurie fut léguée à Louis­Henri­Joseph de Condé et Charles­Alain­Gabriel de Rohan qui furent les derniers seigneurs. En 1793, leurs biens furent vendus nationalement.

Un château imposant autrefois Un château relativement imposant a existé en bordure du Doubs, et ses ruines étaient encore visibles à la fin du XVIIIe siècle, peu avant leur démolition. Grand bâtiment en forme de parallé­ logramme émergeant d’une vaste plateforme de un hectare, il était encadré par quatre tours cir­ culaires, dont la plus haute constituait le donjon.

Ses murs épais étaient baignés par la rivière, laquelle alimentait en eau les douves l’entourant.

Souvent habité, le château le fut surtout par Jean de Côtebrune, second époux de Bonne de la

Trémouille après le décès de Mathé de Longwy.

Maréchal de Bourgogne, il y organisa de grandes fêtes de chevalerie jusqu’à sa mort en 1422. Plus tard, Jeanne de Vienne, veuve de Jean de Longwy y résida de 1462 à 1472. Cette forteresse résista aux attaques des troupes françaises de Louis XI en 1477 et 1479, contrairement au vil­ lage qui fut complètement dévasté, pillé et brûlé.

Françoise Chabot, veuve de Philippe Chabot l’ha­ bita à partir de 1543. En 1582, les protestants l’assaillir de nouveau. En 1636, il ne put résister lors du siège de Dole et fut complètement incen­ dié, au point de ne plus être habitable. Laissé à l’abandon, ses vieux murs délabrés durent atten­ dre l’année 1793 pour qu’ils soient vendus. Les matériaux et notamment les pierres furent récu­ pérés pour de nouvelles constructions, exceptées Place et grande rue

A la forge Boudier vers 1920. De gauche à droite : Jean Baudart – Alexandre Varlois – Gaston Boudier – Charles Pouthier – Hippolyte Boudier – Alfred Mittaine dit "Cadet".

celles longeant le Doubs destinées à protéger des inondations.

L’église En 1139, Gevry possédait déjà une chapelle qui a longtemps dépendu de la paroisse de Choisey où le prêtre résidait. En 1640, cette chapelle fut agrandie avec une nef pour devenir une petite église dédiée à Saint Rémy, le chœur constituant l’origine. Le cimetière l’entourant fut déplacé en 1900. Une restauration intérieure et extérieure a eu lieu peu après 1960. L’intérieur du clocher fut rénové en 1995 et un assainissement des murs a dû être effectué en 2008. Aujourd’hui, elle appar­ tient à la paroisse Sainte­Claire avec celles de Molay et de Tavaux.

En 1823, la commune acheta la propriété de Jean­Baptiste Bonnaventure­Mittaine, afin de loger le curé du village. Transformé en presbytère en 1828, le joli bâtiment fut surmonté d’une croix et le parc transformé en jardin de curé. Il en fut ainsi jusqu’en 1928, lorsque le dernier curé Eugène Forestier quitta Gevry. Arrivé en 1913, il fut le dernier curé résident. En 1988, la mairie fut transférée dans cet ancien presbytère et la croix ne fut pas enlevée.

La réserve naturelle de l’île du Girard Le 19 juillet 1982 était créée la réserve naturelle de l’île du Girard. Un très long parcours adminis­ tratif de près de quinze années parsemé d’em­ bûches diverses, ralenti, voire gelé à de nom­

breuses reprises fut nécessaire. Mais la détermi­ nation de quelques scientifiques finit par aboutir.

C’est ainsi que la 61e Réserve Naturelle d’Etat étai créée. C’est l’intérêt et la richesse biologique du site reconnu par tous qui a fini par déboucher sur cette création. S’étendant sur quelque 137 ha, cette vaste zone humide de la Basse Vallée du Doubs est située sur la rive droite de la rivière, au niveau de la confluence de la Clauge avec la Loue. Entre 1962 et 1965, à la suite d’importants travaux de réaménagement hydraulique et d’en­ diguement de la confluence du Doubs et de la Loue, il se forma une île temporaire entre l’an­ cien cours du Doubs à l’ouest et le nouveau creusé plus à l’est. Elle est aujourd’hui dotée d’une richesse considérable tant floristique que faunistique. Quelque 350 espèces de plantes, dont certaines très rares y sont recensées. L’as­ pect sauvage et humide des lieux et le climat plu­ tôt tempéré sont propices à l’accueil de plus de 120 espèces d’oiseaux, dont certains choisissent cet endroit de paix pour faire une halte lors de leur migration. Les mortes et bras morts de cette réserve, ainsi que leurs roselières permettent la nidification de nombreuses espèces. Chevreuils, sangliers, Renards, martres… ont compris que cette île du Girard était sans danger pour eux…

L’aéroport et la zone artisanale C’est en 1936, que l’aéroclub de Dole, alors créé au faubourg de Gray en 1930, s’installait à Tavaux. La guerre se profilant, l’armée française réquisitionnait des terrains adjacents situés sur Tavaux, certes, mais aussi sur Gevry. 45 % de la superficie de l’aéroport, soit 90 hectares se trou­ vent sur le territoire de cette commune. Une zone artisanale avec plusieurs entreprises fut créée en limite nord. Elle abrite également de vastes hangars capables d’accueillir des avions.

VOUS AVEZ DIT FOOT, MAIS PAS QUE… QUELLE PASSION CHRISTIAN LEGRAND VEUT-IL TRANSMETTRE ?

Encore plus que l’amour du football, ce que Christian Legrand, Président depuis plus de vingt ans du Football Club de Gevry cherche à transmettre c’est le plaisir d’être ensemble, de partager de bons moments d’amitié et de s’occuper des joueurs quels que soient leur âge et leurs qualités footballistiques.

Un enfant du pays depuis plus de soixante-dix ans

Clin d’œil

Né à Gevry, Christian s’y installa après son service militaire comme arti­ san peintre et chaussa à nouveau les crampons pour l’équipe de Tavaux puis pour celle de Gevry. Très rapidement, il s’implique dans la vie du club et en deviendra le président en 2002 après un intermède de quatre ans quelques années plus tôt. Cheville ouvrière de ce club, il arrive à monter de nombreuses équipes des plus petits (U7) jusqu’aux moins jeunes (vétérans) et également une équipe féminine.

Il doit ce succès à l’ambiance qu’il a su créer au sein de ce club.

Avant toute chose, la convivialité

Il fait bon vivre à Gevry et on s’y marie à tout âge.

Tous étaient très émus en la mairie de Gevry pour le mariage de Lysiane, Christelle Roussey avec Bruno, Michel Labanti. Les époux bien sûr, mais aussi Thomas Ryat le jeune nouveau maire qui officiait à un mariage pour la première fois !

“Nous avons construit un club house pour partager un petit casse­ croute après les entraînements Tous les mercredis, les enfants bénéfi­ cient d’un quatre­heures après leurs efforts. Pour les autres équipes, c’est pareil après les deux séances hebdomadaires. Tout le monde aime se retrouver autour de la table de ce club house. Nous avons tout réa­ lisé par nous­mêmes, et il est super équipé. Outre cette salle, nous dis­ posons de vestiaires avec des douches au top, d’une salle technique et du local arbitre. De plus, le stade vient de s’équiper d’un nouvel éclai­ rage qui nous autorise à organiser des matchs en nocturne. C’est un plateau pour la pratique du foot très complet avec en plus un petit stade pour le foot à sept. Ici on a donc tout ce qu’il faut.”

Bien chez soi, alors pourquoi aller voir ailleurs ?

Christian ajoute “Vu la très bonne ambiance qui règne ici, et les équi­

pements dont nous disposons, vous comprenez pourquoi nous ne cher­ chons pas à rejoindre une autre structure, si ce n’est avec Parcey qui accueille notre équipe féminine et parfois d’autres. Tout se passe bien ainsi. Un tout petit bémol à ce beau tableau : l’état des pelouses autour du stade. Il faudrait les refaire. Ce n’est que de la mauvaise herbe et encore, il n’y en a presque plus. Comme en ce moment, à cause de la Covid, on tourne au ralenti ce serait la période idéale pour ensemencer à nouveau. Je lance un appel du pied à nos financeurs institutionnels car le club n’a pas les moyens de financer cet engazonnement.”

8 Villes et villages : Gevry OÙ DORMIR CE SOIR ?

La centrale de réservation interrogée par cette question propose pour Gevry : La Bonardière Une recette semble faire mouche comme l’explique Stéphanie Chauveau qui tient le gîte et les chambres d’hôtes “La Bonadière” à Gevry. “Une grande disponibilité, la proximité des autoroutes, une cuisine à base de pro­ duits régionaux et ajoutez à cela le calme du village. Il n’en faut pas d’avantage pour que les clients adorent et activent le bouche à oreille. De plus, suivant les saisons nous n’ac­ cueillons pas les mêmes types de clientèles. Donc une bonne fréquentation et un public varié c’est très agréable.”

Des places en chambre d’hôtes ou en gîte Les clients qui souhaitent s’arrêter à Gevry se voient offrir de nombreuses possibilités. En ce qui concerne les chambres d’hôtes seize personnes peuvent se retrouver en chambres individuelles ou pour les familles, cette struc­ ture dispose d’une chambre à cinq places avec mezzanine. Le gîte lui reçoit deux per­ sonnes dans un studio entièrement équipé.

Stéphanie qui s’occupe de ce travail depuis dix ans en parle avec passion.

moins pressés. En été, nous discutons avec des familles qui “descendent en vacances”.

Là, les enfants sont un peu excités. En automne arrivent les retraités. Il faut vivre à leur rythme. C’est moins speed ! Tout ce petit monde se régale avec les produits régionaux.

Evidemment Morteau et cancoillotte sont incontournables mais aussi la viande et la charcuterie élaborées par mon mari qui est boucher. Pour les desserts : c’est “du maison”, je m’en charge. On ne peut pas mieux faire comme circuit court. Certes, c’est un gros tra­ vail mais on voit tellement de gens différents qui nous racontent souvent un peu de leur vie qu’on ne sent pas sa fatigue et qu’on ne voit pas le temps passer.”

La Bonardière 3 Rue du Puits 39100 Gevry Tél. 03 84 71 05 93

LYSIANE ROUSSEY : UNE FEMME QUI A BON DOS !

Depuis un peu plus de deux ans, Lysiane Roussey s’est installée dans un atelier de reliure à Gevry. Elle peut ainsi assouvir sa passion pour les livres anciens. Depuis très longtemps, elle fut attirée par les bibliothèques et par les documentaires sur la restauration des ouvrages anciens. Aussi décide-t-elle, en plus de son activité de soudeuse en électronique dans une entreprise de Tavaux, de suivre des formations dans cette activité de restauration.

La passion au service d’une activité manuelle de précision “Durant quatre ans en stages courts, je suis allée apprendre la vie des livres et les techniques pour les restaurer. Olivier Maupin à Tours m’a formée à ce métier. Cette pratique réclame l’habileté, beaucoup de patience et de minutie. Mais je trouve dans ce travail énormément de sérénité, d’émotion et de communication. Cela vous paraîtra certainement bizarre mais c’est toute la vie d’un livre que l’on découvre quand un client nous en apporte un dans un triste état. C’est la mémoire du monde et de ceux qui nous ont précédés qui arrivent dans mon atelier. Il existe une relation très forte, presque passionnelle avec un livre quel que soit son âge d’ail­ leurs. C’est fabuleux.”

Des livres anciens mais aussi de plus récents “Je travaille égalerment sur des livres plus récents ainsi que sur des bandes dessinées. Enfin, j’ai créé une petite collection que j’ai appelée Les précieuses miniatures d’aeternabilis qui sont des livres sans texte où chacun écrira ce qui lui semble important et pour lesquels je mets en valeur les différentes techniques qui ont été utilisées dans les époques passées pour relier des livres.”

Lysiane Roussey 26, rue de l’Oratoire 39100 Gevry - 06 78 26 27 65 contact@aeternabilis.com - www.aeternabilis.com

A longueur d’année mais jamais la même chose

LA NATURE PRÉSERVÉE AUX PORTES DU VILLAGE

“Suivant les mois de l’année, nous avons affaire à des clients qui ont des habitudes assez typées. Par exemple, les représentants de commerce sont des lèvent­tôt qui ne s’at­ tardent pas au p’tit déj. En février bien sûr, ce sont les skieurs. Ils ont déjà des étoiles dans les yeux et sont beaucoup plus expansifs et

UNE BOUTIQUE ÉPHÉMÈRE APPELÉE À DURER Rabiia Douah réside à Gevry depuis douze ans. Travaillant dans l’événementiel, elle a vu son activité stoppée par la pandémie. Qu’à cela ne tienne, elle s’est lancée dans la restau­ ration à emporter à bord d’un Food­Truck et tente une expérience en sédentarisant son activité par un magasin qui, pour l’instant, ne sert sur le pas­de­porte que quelques pro­ duits consommables à emporter. Mais ce n’est que le début de son projet…

Topin Frédéric, conservateur RNN Ile du Girard et Bernadette Begeot, présidente de l’association Dole Environnement, gestionnaire de la réserve.

“L’atelier des délices” une enseigne de rêve

Des crues à maîtriser …

Dans un local communal, Rabiia installe une boutique “L’atelier des délices” qui base son activité sur la vente de boissons et de plats à emporter. De plus, dans son magasin on trouve, outre un dépôt de pain, des produits de première nécessité alimentaire et d’autres pour l’entretien de la maison. Il s’agit de satisfaire les besoins quotidiens des personnes qui ne peuvent pas quitter le village ou d’autres qui ont oublié de réaliser un achat dans une grande surface proche. Rabiia entend observer et écouter ses clients pour connaître leurs besoins. Elle se sert ainsi de sa boutique pour effectuer une mini­étude de marché en vue d’équiper son futur magasin dans un local plus approprié qu’elle devrait ouvrir bientôt avec l’aide de la mairie.

La Loue comme le Doubs sont des rivières qui, de par leur bassin d’origine, sont sujettes à de fortes crues lorsqu’elles arrivent en plaine. Dès 1960, des travaux d’aménagement du lit et des berges de ces cours d’eau entraîne la formation d’une île au milieu des anciens lits de ces rivières dont le tracé a été remodelé. Tout cela pour protéger les habitations et les cultures.

Le food-truck pour “faire le joint” Tout en préparant son projet de pérenniser sa boutique essentiellement axée sur la res­ tauration, Rabiia travaille aussi dans son “Camion­nourriture”. La proximité de l’autoroute et le passage que cela génère lui apporte une belle activité. “Les gens de passage sont nombreux, et, comme les personnes des environs, ils veulent de l’authentique, du régional.

Je travaille en économie de proximité et donc avec des recettes à base de produits régio­ naux. Mais je n’oublie pas, et c’est mon petit plus qui, parfois, surprend la clientèle, les plats orientaux et méditerranéens comme le couscous ou les pizzas. Si on ne peut pas se rendre à mon camion, il est possible de passer commande par téléphone ou par mail. Je livre moi­ même mes clients. Donc je suis très occupée. Mais j’aime ces contacts et je commence à être connue”.

Savoir se faire connaître “Pour se faire connaître, il faut travailler avec tous les moyens de communication de notre temps. Ma précédente activité dans l’évènementiel m’a beaucoup appris à ce niveau. Ça marche assez bien et génère de l’effet boule de neige pour un coût plus acceptable. J’obtiens de bons retours. Souhaitons que cela continue.”

Rabiia DOUAH - Tél. 06 16 94 60 15 - rabiiamadjid@gmail.com

Une nouvelle vie s’installe rapidement dans cette île du Girard Ce site d’un peu plus de cent trente hectares constitue un lieu de passage et d’hivernage pour les espèces migratoires. Mais une myriade d’oiseaux s’y installent à longueur d’année. C’est un lieu de promenade rêvé où l’on profite des passages (gratuits et permanents) sur les différents sentiers et digues pour écouter la symphonie de ces volatiles. Sur les recouverts de pâturages exten­ sifs paissent des chevaux (Konik polski) et des moutons.

D’autres d’espèces ont investi les lieux comme par exemple des castors.

Une nature qui a besoin de gestion Ces espaces naturels et quelque peu sauvages nécessi­ tent malgré tout un minimum de surveillance et d’entre­ tien. C’est le rôle de l’Association Dole Environnement (Présidente Bernadette Begeot) qui consacre une partie de son temps et de son personnel aux différents travaux indispensables comme l’explique Frédéric Topin, conser­ vateur RNN Ile du Girard, “Nous appartenons à Dole Environnement, association loi 1901, qui, comme son nom l’indique, s’occupe des espaces environnementaux.

Etant donné la situation géographique de la ville de

Gevry (39100) Altitude : De 192 m à 198 m Superficie : 531 ha Population : 699 habitants (les Gevrotins) Canton de Parcey en 1793, de Dole en 1801, de Dole Sud­Ouest en 1973, de Dole 2 en 2015 Communauté de commune : Grand Dole

La Réserve Naturelle Nationale (RNN) de l’Ile du Girard est une zone humide classée Natura 2000 à la confluence du Doubs et de la Loue rivières qui prennent toutes deux leur source dans le département voisin et qui ont décidé d’unir leur destin peu après leur arrivée dans le Jura. Cette réserve jouxte la Commune de Gevry et génère un fort passage de visiteurs

Dole, nous participons à l’aménagement d’une partie de la forêt de Chaux en concertation avec l’ONF. Nous gérons aussi la Réserve Naturelle Nationale de l’Ile du Girard. Dans ce cadre, nous procédons à des fauchages tardifs et peu nombreux (pour respecter la vie animale), aux contrôles de l’état des digues et du niveau des eaux.

Nous effectuons également un comptage des oiseaux et nous veillons à la bonne santé des autres animaux.

Comme il s’agit d’une réserve nationale, nous recevons des subventions de l’Etat et nous sommes un temps plein et un tiers temps affectés à toutes ces tâches. Cette réserve est en accès libre par la commune de Gevry. Il suffit de bien respecter la nature. De nombreux pan­ neaux expliquent l’histoire des lieux et exposent de nom­ breuses espèces présentes. Idéal pour une promenade en pleine nature.”

Frédéric Topin, RNN Ile du Girard 27, rue de la Sous-Préfecture 39100 Dole Tél. 09 51 10 85 50 - girard@espaces-naturels.fr www.reserve-iledugirad.org

Cinq objectifs à long terme (OLT) ont été définis : OLT 1 : restaurer la fonctionnalité de l’hydrosystème, OLT 2 : restaurer le bon état de conservation des forêts alluviales à bois dur et à bois tendre, OLT3 : restaurer le bon état de conservation du complexe de milieux ouverts, OLT4 : poursuivre et développer l’appropriation de la réserve dans le contexte local, OLT5 : optimiser la gestion de la réserve naturelle.

(Sources : Rapport d’activités 2018)

Conseil municipal : Thomas Ryat (maire) – Patrick Milavec (1er adjoint) – Christelle Debiolle (2e adjointe) – Gilles Guérin (3e adjoint) – Claude Caty (4e adjoint) – Nathalie Ancien – Antoine Baudard – Chrystelle Daumard – Philippe Gague­ netti – Thomas Gest – Christine Lefils – Catherine Mermoz – Béatrice Pacaut – Stéphane Pâques – Sébastien Pichard.

2021

La vie du COMTÉ RENDEZ-VOUS AU PAYS DU COMTÉ - MARS N°3

La fromagerie en cours de réalisation

Rendez-vous avec le Comté...

L’ouverture de la Maison du Comté est pour bientôt. Dans l’attente, nous vous invitons à découvrir l’espace scénographique. Visite d’ambiance…

Mitia Claisse et la vache de la Maison

En arrivant devant la nouvelle maison du Comté, on repère facilement trois imposants bâtiments à la couleur du Comté. Un des bâtiments est réservé à la vie et aux activités de la filière. Le bâtiment central – avec un intérieur majestueux, une curiosité même – fait office d’accueil, de billetterie, de boutique... et ouvre sur le troisième bâtiment entièrement consacré à l’espace scénographique qui nous invite à la découverte du Comté, ce fromage authentique si prisé en France et dans le monde. Un espace qui sera l’attractivité majeure du site et dont la création a été confiée à l’agence Klapisch-Claisse basée à Paris et associée au projet des architectes Amiot-Lambert lauréat du concours pour la réalisation du bâtiment. “On nous a laissé les clefs de cet espace ! Notre idée première fut de respecter l’harmonie du bâtiment, de respecter les choix de l’architecte, de s’associer à cette ambiance boisée. Il nous fallait aussi respecter le Comté, son authenticité, son histoire et sa spécificité : un travail séculaire et une organisation commune

remarquable. En fait, beaucoup d’éléments à associer, le Comté de A à Z à la portée de tous” explique le scénariste et scénographe Mitia Claisse. On ne vous cachera pas plus longtemps que le résultat est séduisant... c’est beau, c’est lumineux, c’est varié, c’est ludique, c’est imagé, c’est détaillé, c’est moderne... et c’est boisé !

L’esprit Comté est là…

Du bois, beaucoup de bois qui représente bien à lui seul le périmètre géographique de la filière dans les départements du Jura, du Doubs, de l’Ain et de la Saône-et-Loire – un périmètre détaillé grâce à une belle maquette installée dans le hall d’accueil. On retrouve les acteurs du Comté, les mains du Comté, le savoir-faire du Comté, ces femmes et ces hommes qui le façonnent quotidiennement. Ils sont là et bien là, présents pour nous rappeler l’esprit qui les unit au sein de la filière Comté.

On traverse des paysages, on pénètre dans les fermes avec les producteurs, dans les fruitières avec les fromagers, dans les caves

avec les affineurs, tout le monde est là. On regarde des vidéos spécifiques à chaque étape, un dessin animé même, on joue, on touche, on palpe, on sent, on goûte... on échange avec le Comté, on entre dans son intimité. Une belle réussite... Et les vaches me direz-vous ? Les vaches sont finalement représentées par une seule vache, mais quelle vache ! Une vache pas comme les autres, une œuvre d’art, une prouesse en chêne. Une vache sans signe distinctif, attirante et au regard souriant. Une vache qui n’a pas fini de faire causer et qui se prépare déjà à de nombreuses caresses. “Voilà, c’est trois ans de travail en équipe, avec des artisans, des artistes et partagés avec la filière. Ce fut un beau jeu de construction, nous avons ouvert le dialogue... un espace où l’on parle le Comté. Le message se veut juste, nous avons imaginé le plaisir de visiter librement et de partager en famille, l’émotion aussi, nous souhaitons maintenant que le visiteur soit touché..” conclut Mitia Claisse.

Formations ENILBIO - Poligny

Ici “on chausse les bottes” et on apprend à faire du fromage…

Faire du fromage c’est un métier. Et un métier, ça s’apprend...

Visite des ateliers de l’ENILBIO à Poligny L’ENILBIO, école nationale des industries laitières et des biotechnologies de Poligny, fut la première école fondée pour former des fromagers.

C’était en 1889, voilà plus de 130 ans. L’Enilbio est aujourd’hui un éta­ blissement d’enseignement agricole qui relève du ministère de l’Agriculture sous tutelle de la Région Bourgogne Franche­Comté.

Un lycée qui a la particularité de disposer d’un plateau d’application technique unique de 500 m2 avec un laboratoire de génie alimentaire et un atelier de transformation et de production “pour de vrai”. En effet, le lait à Comté est collecté quotidiennement dans un rayon de 25 km chez 4 agriculteurs de la zone AOP, à Bersaillin, à Villerserine et Poligny soit 1,3 million de litres de lait par an. La production est journalière en présence des lycéens et ce toute l’année, avec un roulement pendant les vacances. Trois cents apprenants par an à bonne école car on produit ici des fromages à pâtes pressées : Comté, Morbier, Grimont, des fro­ mages à pâtes molles : Polinois, Saint­Savin, Pénitent et des produits frais : yaourt et faisselles. Ça fonctionne comme dans une fruitière avec des impératifs de fabrication stricte et des impératifs de production pour alimenter les points de vente et les grossistes qui diffusent tous les produits de l’Enilbio pour un chiffre d’affaire annuel de 1,6 million d’eu­ ros et un budget équilibré. « Nous disposons d’une chaîne complète de grande qualité. On produit, on affine, on analyse, on conditionne, on vend, on diffuse, on facture. C’est comme dans une entreprise... sauf qu’on est une école. On est là pour faire faire, pour apprendre à faire

dans des conditions réelles et profes­ sionnelles. On « chausse les bottes » comme on dit dans le milieu ! On est à l’école des fromages et donc du Comté. On en produit 10 tonnes par an soit 250 meules et voilà trente ans que ça dure... La formation est impor­ tante dans la chaîne de production fromagère et alimentaire, nous nous engageons dans ce sens...” explique Thierry Bérard, directeur de l’atelier technologique et du service R&D. Les étudiants sont, du niveau seconde à la licence pro, en formation initiale, en apprentissage ou en formation continue pour les adultes et les pro­ fessionnels. De nombreuses formations qualifiantes et variées, tant en transformation qu’en biologie, débouchent sur des emplois en froma­ geries artisanales ou en industrie agroalimentaire. L’Enilbio dispose aussi d’une cellule recherche et développement en lien avec les indus­ triels de l’agroalimentaire. Des recherches sur de nouveaux produits, sur de nouvelles tendances, en France mais aussi à l’étranger. “Nous sommes en constante évolution et sans cesse en mouvement, c’est essentiel pour nos apprenants et nos professionnels, pour maintenir l’at­ tention au quotidien...” conclut Thierry Bérard ENILBIO Poligny Rue de Versailles - Tél. 03 84 73 76 76 - enil.poligny@educagri.fr www.enil.fr

Pays Dolois Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

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Des étudiants en fabrication…

Laetitia et Frédéric Bonnot, éleveurs à Bersaillin-Le Bouchot “Nous sommes agriculteurs à Bersaillin, nous élevons 90 montbéliardes et nous livrons la totalité de notre lait à Comté à l’ENILBIO qui l’utilise pour ses diverses productions. Oui c’est une fierté pour nous, c’est notre école qui forme nos futurs fromagers. C’est un bel établissement qui est reconnu pour la qualité de son enseignement.

C’est un maillon important pour la filière...”

10 vivre ici

Pays Dolois n°234 - mars 2021

Les classes de CE2 CM1 et CM1-CM2 de Chaussin dans la peau de journalistes en herbe !

Des prix Nobel de la Paix...

Découvrons la vie en classe avec cinq personnages Nous sommes contents de vous présenter cinq personnages incroyables devenus incontournables dans notre classe. Découvrez qui ils sont et pourquoi ils restent gravés dans notre cœur…

Ces grands personnages, qui sont-ils ?

Nous avons découvert en classe cinq person­ nages importants pour l’humanité. Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela, Rigo­ berta Menchu et Malala Yousafzai. Ils se sont battus contre les discriminations (envers les Noirs, les filles, les indigènes) en utilisant la non­violence. Comme dit Gandhi, “La haine tue toujours mais l’amour ne meurt jamais”. Ils ont réussi de grandes choses pour les autres.

Martin Luther King a fait signer une loi qui déclare l’égalité entre les Noirs et les Blancs aux Etats­Unis, Mandela a mis fin à l’Apartheid en Afrique du Sud, Malala Yousafzai a permis à de plus en plus de filles d’aller à l’école dans son pays.

Leur bataille n’a pas toujours été facile. A 15 ans, la jeune fille a reçu une balle dans la tête tirée par des terroristes Talibans mais malgré tout, elle n’a pas arrêté de se battre pour les autres car pour elle “Un enfant, un professeur, un livre, un crayon peuvent changer le monde”. Quant à Martin Luther King, sa maison a été bombardée et Nelson Mandela a été emprisonné 26 ans. Gandhi a frôlé la mort lors de ses grèves de la faim. Et la famille de Rigoberta Menchu a été massacrée. Comme le dit Nelson Mandela “La plus grande victoire de l’existence ne consiste pas à ne jamais tomber, mais à se relever après chaque chute”. Tous leurs efforts ont payé : ils ont reçu chacun le prix Nobel de la Paix.

Nelson Mandela, Gandhi, Martin Luther King, Rigoberta Menchu et Malala Yousafzai

Nous, des enfants inspirés Ce sont nos plus grandes rencontres de l’année.

Tous ces personnages nous ont beaucoup inspirés et nous espérons qu’ils vont continuer à le faire pour le reste de notre vie.

Leur côté non­violent nous aide tous les jours. Par exemple, dans la cour, deux enfants se bagarraient et une d’entre nous est intervenue pour arrêter ce conflit. “Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.” (Martin Luther King).

Ils nous donnent du courage pour persévérer quand nous n’arrivons pas à faire quelque chose ou quand nous avons peur de le faire. Par exemple, quand nous devons parler ou lire devant un public et que nous avons le trac, ils nous guident parce qu’ils ont tous fait des discours devant des milliers de personnes, comme Martin Luther King dans son célèbre “I have a dream”.

Pour nous, ce qu’ils ont fait semble incroyable et pourtant, ce sont des gens comme tout le monde,

qui ont été des enfants comme nous tous. En grandissant, le destin les a menés loin et ils ont accompli de grandes choses. “Un être humain vaut beaucoup plus que ses diplômes et je veux rester toute ma vie une élève.” (Rigoberta Menchu) Ils nous donnent confiance en nous et si nous pensons que nous ne sommes pas capables de réaliser de grandes choses, il faut se dire qu’ils étaient des gens comme nous.

La classe de CM1­CM2 de Chaussin

Partenariat entre le Journal “Le Pays Dolois” et l’Éducation nationale Pour la 10e année consécutive, ce projet pédagogique est renouvelé. Après l’intervention de la journaliste du Pays Dolois dans les classes afin de faire découvrir ce métier, les enfants se mettent dans la peau de reporters en herbe et réalisent un article sur un thème de

Le Vendée Globe

leur choix.

Les élèves de Chaussin en voyage

Retrouvez en avril 2021, la classe de CM de l’école de Parcey.

Les enfants de la classe de CE2 CM1 de l’école de Chaussin ont suivi la course du Vendée Globe dès le 8 novembre 2020.

“Le Vendée Globe est une course de bateaux à voile autour du monde en solitaire et sans assistance. Les skippers sont partis des Sables d’Olonne.

Plusieurs fois par semaine, nous avons suivi la course avec le site Vendée globe junior. Nous avons regardé le classement et repéré sur la carte, les océans, les continents…

Nous avons appris des mots autour la mer, écouté des chan­ sons d’ailleurs. Nous avons même inventé des bateaux avec des moteurs imaginaires (avec des ordures, de la peinture, des écailles de dragon, …).

Nous avons appris également que les océans sont pollués, que

“Nous avons dessiné et même inventé des bateaux avec des moteurs imaginaires”

les navigateurs pouvaient entrer en collision avec des déchets au milieu des océans.

Nous avons aimé suivre la course et avons été impressionnés par le courage des skippers, surtout quand Jean Le Cam a sauvé Kevin Escoffier qui était dans un bateau de sauvetage.

Nous avons été marqués par l’abandon de Samantha Davies qui naviguait pour une association qui aidait les enfants malades.”

Cette course a donné envie aux enfants de partir en voyage en bateau mais pas forcément en solitaire et sans assistance… !

La classe de CE2­CM1 de Chaussin

>> Les écoles vous ouvrent leurs portes Centre Scolaire

Champagnole

Jeanne d’Arc PORTES OUVERTES samedi 12 juin (si les conditions sanitaires le permettent)

N'ATTENDEZ PAS, RENDEZ-VOUS SUR NOTRE SITE ! www.centrescolairejeannedarc.fr ; Les inscriptions commencent maintenant, contactez-nous dès à présent pour une rencontre personnalisée.

RESTAURATION, INTERNAT, CDI, WIFI, SALLE INFORMATIQUE…

• Filière générale et technologique : Seconde générale & technologique, découverte de nouvelles matières, pratique de stages en entreprises débouchant sur un Bac Sciences et Technologie du Management et de la Gestion (bac STMG).

Fraîchement rénové, l’internat offre 48 chambres simples ou doubles pour 76 places dans l’ancienne clinique SaintJoseph, bâtiment champagnolais incontournable s’il en est.

Au rez-de-chaussée, on trouve l’accueil, le foyer, la salle du petit-déjeuner ; au premier étage, l’internat des garçons, au second celui des filles enfin au 3e celui des étudiants de BTS.

• Filière professionnelle : Bac Pro vente, Bac Pro Gestion Administration, Bac Pro Accueil ; possibilité par apprentissage à partir de la 2ème année - NOUVEAUTÉ • Etude supérieure : BTS Négociation et Digitalisation de la Relation Client (bac +2), puis d’un bachelor Digital (bac +3) - NOUVEAUTÉ L’intervention des professionnels, les conférences, les voyages pédagogiques, les visites d’entreprises, la participation aux salons professionnels sont autant d’atouts dans leur formation que les jeunes apprécient particulièrement.

D’anciens élèves accueillent les nouveaux !

“On a passé notre jeunesse ici !”, plaisante un de ceux qui est entré à la maternelle et qui est à ce jour diplômé d’un BTS NDRC. “Embauché depuis peu dans une entreprise locale, mon témoignage auprès des nouveaux arrivants est un remerciement à tous ceux qui m’ont formé ici au lycée privé Jeanne d’Arc”, précise-t-il.

UN ETABLISSEMENT OUVERT SUR LE MONDE !

- Section Europe « Anglais Communication » dès la seconde professionnelle avec possibilité de réaliser un stage en milieu professionnel de 4 semaines en Angleterre.

- Au LGT, préparation et passage de la certification du TOEIC (test d’aptitude sur le niveau de maitrise de la langue anglaise qui est reconnu par de nombreux établissements dont les universités et les entreprises mondiales).

UN ETABLISSEMENT QUI ACCUEILLE ET ACCOMPAGNE Un lycée technologique et professionnel à taille humaine pour préparer sereinement son avenir professionnel avec ses qualités, sa volonté et sa liberté.

Du bac technologique ou professionnel au BTS, le centre scolaire Jeanne d’Arc vous propose un parcours post 3ème complet orienté vers la réussite des élèves pour leur insertion professionnelle

Centre Scolaire

Jeanne d’Arc 10 rue du Sauget 39300 CHAMPAGNOLE Tél. 03 84 52 70 70 Site : www.centrescolairejeannedarc.fr

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ‐ Reproduction interdite ‐ © Pays de Lons n° 157

S’EPANOUIR DANS LE MONDE DE LA VENTE ET DE LA COMMUNICATION (jusqu’au bac +3) !

>> Les écoles vous ouvrent leurs portes A l’Enilbio de Poligny, il y a longtemps que l’on ne brasse pas que du lait...

Les bons yaourts au lait entier, brassés aux fruits, une petite faisselle, un morceau de Polinois ou de Grimont, forcément vous connaissez sûrement.

Ces produits laitiers sont fabriqués par nos élèves, experts du lait, mais saviez-vous que nous proposons aussi d’autres formations en lien avec les sciences du vivant ?

Après une Seconde générale, il est possible d’inté­ grer un bac technologique sciences et technologies de laboratoire, spécialité biotechnologies. Les lycéens de cette section se forment entre autres aux analyses dans les domaines de la santé (analyses de sang, antibiothérapie…), l’environnement (eau, sol, climat, dépollution), pharmaceutique/ cosmétique (médicament, probiotique…) et l’industrie agroali­ mentaire (produits laitiers, boissons fermentées…).

Saviez­vous que l’école propose aussi un BTS Bioqualité par la voie scolaire ou de l’apprentissage... Les débou­ chés sont pourtant multiples dans des secteurs qui recrutent comme les bio­industries (industries agroali­ mentaires, pharmaceutiques, cosmétique, grande dis­ tribution, restauration collective…), la santé (établisse­ ment de santé, plateau d’imagerie médicale, laboratoire d’expertise judiciaire, services hygiène et propreté…) et l’environnement (entreprises de produc­ tion et de traitement des eaux, dépollution de site, pro­ tection de l’environnement…).

L’innovation alimentaire, ça vous parle ? Nous for­ mons aussi les spécialistes des aliments nouvelles tendances avec un nouveau diplôme depuis la ren­ trée de septembre 2020, une licence professionnelle Conception et production d’aliments en partenariat avec le CNAM de Franche­Comté. Au menu, ali­ ments sans additif et/ou sans gluten, enrichis en protéines et sels minéraux, à l’extrait végétal d’amande pour remplacer le lait, à base de co­ produits pour moins gaspiller (lactosérum, farine de pain sec ou de drêches), bluffant non ?

Et finalement, l’ENILBIO brasse aussi sa bière, la Poli­ noise. Nous proposons à juste titre, un titre pro de brasseur depuis novembre 2020.

Il est donc urgent de venir nous rencontrer pour découvrir toutes ces nouveautés, en présentiel en vous inscrivant directement sur les créneaux propo­ sés sur le site enil.reservio.com ou en virtuel en sui­ vant nos journées portes ouvertes sur notre chaîne YouTube Enil Enilbio le 6 mars 2021 à 10 h.

Plus d’informations sur www.enil.fr ou par mail : recrutement.poligny@educagri.fr Contact : Didier Lanquetin, chargé de communication, didier.lanquetin@educagri.fr L’ENILBIO de Poligny est présent sur les réseaux sociaux et pour suivre toutes les actualités de l’école, le blog de l’enilbio : https://blog.enil.fr/enilbio-poligny

PORTES OUVERTES Vendredi 19 et Samedi 20 mars sur rendez-vous

NOUVEAU BAC GÉNÉRAL

Formations aux métiers de l’agriculture Élevage - Cheval - Services 1, Place Cretin - 25270 Levier 03 81 89 58 58 www.lycee-lasalle-levier.org

Rendez-vous individuels d'orientation Les vendredis après-midi en dehors de la Journée Portes Ouvertes ème

de la 3 2 au Bac + ÉS NOUVEAUT

2021

Formations en voie scolaire, apprentissage et formation continue : Métiers du cheval Métiers des services à la personne

Bac Pro SAPAT

EN PRÉSENTIEL exclusivement sur rendez-vous au 03 84 47 16 77 ou epl.lons-le-saunier@educagri.fr

EN VIRTUEL sans rdv toutes les demi-heures entre 9 et 16 h 30 lien cliquable à venir sur le site du lycée

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(2nde, 1ère et Terminale) Accessible en voie scolaire ou en apprentissage. La version scolaire proposera une formation complémentaire CP JEPS Animateur de vie quotidienne pour la première année.

BTS Développement et Animation des Territoires Ruraux Ouverture en septembre 2021 en apprentissage, en plus de sa formule en voie scolaire.

3ème Prépa Professionnelle Possibilité de s'initier à la Langue des Signes Française en plus de l'équitation.

Brevet Fédéral Animateur d’Équitation (AE) Premier diplôme d'encadrement des activités équestres. Il permet aux jeunes de conforter leur projet de devenir moniteur d'équitation.

410 montée Gauthier Villars - 39015 Lons-le-Saunier 03 84 47 16 77 - epl.lons-le-saunier@educagri.fr - www.lons-mancy.fr

R I N E AV

X U A àTAV ION, LETTRE D’INFO T LU O ÉV EN LE IL V E UN

RMATION N°4

re En effet, le lotissement de La Vuillardiè ts. itan hab ux vea nou de llir uei acc à e dés...

La ville de Tavaux se prépar premiers permis de construire sont vali les et tion ula circ la à s erte ouv t son s re progresse, les premières rue d’une offre de santé de qualité. Une off aux Tav à ie éfic bén qui ion tat abi d’h La Vuillardière, un nouvel espace santé. depuis 2010 avec l’ouverture d’un espace ppe elo dév se qui et ité pal nici mu la souhaitée par

é t n a s e d e c i v r Un se … n e i b s è r t a v qui centre de soins infirmiers alors hébergé au centre social Solvay dans la cité.

C’est dans ce sens que vous avez initié un espace santé dès 2006 ?

Ici à Tavaux, la santé est importante ?

Oui, comme partout ailleurs. La santé c’est l’humain, c’est le maintien de ses capacités pour vivre normalement, c’est le bien-être, c’est prendre soin de chacun. C’est plus qu’important, c’est primordial. Nous avons depuis de longues années la volonté d’attirer de nouveaux habitants, de faire progresser la population tavelloise malgré les baisses d’effectif. Pour y parvenir, il est important que cette volonté s’accompagne de services à la hauteur des attentes de chacun et des familles. La santé, en tant que telle, n’est pas une responsabilité municipale, elle est réservée aux professionnels de santé. Notre responsabilité n’est-elle pas alors de se donner les moyens d’accueillir, ici à Tavaux, ces professionnels dans de bonnes conditions, de rendre possible une offre de santé de qualité et de proximité ?

Nous nous sommes inscrits dans une dynamique. L’hôpital de jour du CHS constituait avec le projet d’EHPAD et les nouveaux logements seniors adaptés le troisième élément constitutif d’un pole Santé qui progressivement se dessinait en plein cœur de notre ville. Dans mon esprit, le dernier espace libre de cet ensemble en cours de construction en bordure de l’avenue de la République devait contribuer à renforcer plus encore sa vocation médicale et paramédicale. C’est pourquoi, en mars 2006, j’invitais tous les acteurs exerçant sur la commune une profession de santé à s’interroger sur la pertinence de concentrer en un même endroit les services de soins offerts sur Tavaux et d’en développer de nouveaux

Finalement l’ouverture sera effective dès 2010…

Oui, plus exactement en mai 2010. Malgré les réticences et l’absence de médecins généralistes engagés dans le projet, notre ambition est restée intacte quant aux besoins d’une telle infrastructure. L’élément déclencheur fut l’assurance d’accueillir le

Aujourd’hui, déjà agrandi, l’espace santé accueille une trentaine de praticiens…

L’Espace Santé affiche complet et propose une offre paramédicale très large pour la plus grande satisfaction des usagers. La notoriété des professionnels présents conjuguée à l’accessibilité et à la centralité de cet espace en plein cœur de ville rayonne bien au-delà de notre propre commune, renforçant par là même son rôle de bourg centre. On y trouve dans cet espace de santé : infirmières, pédicure podologue, kinésithérapeute, dermatologue, ostéopathes, psychologue, psychomotriciennes, dentistes, orthophoniste, pédiatre, médecin généraliste hypnologue, audioprothésiste… Cet espace de santé est idéal au moment où la commune propose de nouveaux terrains, c’est un indéniable atout…

“Cet espace santé est devenu un marqueur important de notre commune et contribue activement à sa vitalité et son rayonnement de bourg centre. Deux nouveaux professionnels restent encore à venir dans les prochains mois, la structure affichera alors presque complet…”

Nathalie Paillot, adjointe au maire en charge de la communication

Dr Julien l’Héritier, dentiste : “une belle offre de santé…”

“C’est un espace de santé convivial et bien placé au centre du village. C’est un très bel outil de santé qui ne cesse d’évoluer. Nous sommes maintenant une trentaine de praticiens, la prise en charge du patient est ainsi très précise en un seul et même endroit. C’est plutôt confortable. Il s’installe une réelle communication entre professionnels et on s’adresse des patients en fonction de nos spécialités. L’offre est d’une grande qualité… ça fonctionne très bien.”

ence seniors sid ré e un , ie an qu Sé de in rd Ja Le au plein cœur de Tavaux… L’Ehpad Le jardin de Sequanie est situé au cœur de Tavaux, il est ouvert depuis le 1er juillet 2009. C’est un établissement géré par L’EHPAD le Jardin de Sequanie est doté d’une la Mutualité française du Jura. Cet EHPAD accueille des personnes âgées de Tavaux et des villages voisins… capacité d’accueil de 60 personnes, dont 5 en hébergement temporaire pour venir en soutien aux aidants ou répondre à une situation passachaque jour sur place avec une préparation adaptée et gère. Le jardin de Séquanie affiche complet avec des résiune quarantaine de personnes forme le personnel encadents venus de Tavaux mais aussi des villages voisins : drant. Au niveau des soins, une infirmière est présente de Damparis, Saint-Aubin, Gevry, Parcey, Dole… Les résidents 7 h à 20 h avec une équipe d’aides-soignantes, une aide sont accueillis dans un souci de préserver leur autonomie sociale et une aide à la personne. Une animatrice est préet de veiller à leur santé et à leur sécurité. “En tant normal, sente à temps complet pour des animations individuelles c’est ici un lieu de vie ouvert avec de nombreuses visites. ou en groupe : jeux, cuisine, musique, chorale… Des visites Les familles et les résidents se connaissent et échangent. sont organisées à l’extérieur pour aller au spectacle mais On se donne des nouvelles, on se rappelle des souvenirs” ce que préfèrent les résidents ce sont les sorties au resexplique Thierry Boiteux, directeur de l’établissement taurant quand cela est possible. “Certains résidents rejoidepuis son ouverture. Chaque résident dispose d’une gnent aussi régulièrement leurs familles. C’est important chambre individuelle équipée d’une salle de bain et d’un pour leur équilibre…” conclut Thierry Boiteux, plutôt rastéléviseur. Les repas, équilibrés et variés, sont cuisinés suré de voir ses résidents épargnés par la Covid 19.

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L’Étoile est sans aucun doute un des villages jurassiens où la tradition consiste à proposer des produits de haut de gamme à tel point que sa renommée dépasse largement les frontières. Avec son principe de construction en madriers pour ses MAISONS, ses CHALETS, ses AUVENTS, ses CARPORTS, ses POOL HOUSE (abris de piscine), la société LES CHALETS BOISSON devient une référence incontournable dans le domaine de la construction et poursuit son développement.

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Des bois du Jura et de FrancheComté travaillés ici à l’Etoile dans nos ateliers, tout comme les portes, escaliers… avant livraison dans tout le département et tout l’Hexagone.

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I P u b l i r é d a c t i o n n e l Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 157

Des maison bois au pays du bois…

Dossier spécial

DES ASSOCIATIONS POUR VOUS ACCOMPAGNER

Ets. LAVEAUX

Des conseils neutres et gratuits

Un marché de l’immobilier qui se maintient...

Vous voulez tout savoir sur vos droits et devoirs pour louer, acheter, construire ou encore rénover, connaître les aides financières et fiscales pour réaliser votre projet. Les services de l’ADIL vous apporte un conseil complet, neutre et objectif en établissant une étude de financement per­ sonnalisée… Maiq qu’en est­il réellement aujourd’hui du marché de l’ha­ bitat ? Le point avec Agnès Martinet, directrice de l’ADIL…

La crise sanitaire a­t­elle eu des effets sur l’activité immobilière ?

Oui, la crise sanitaire a eu des répercussions sur les comportements, sur le besoin et l’envie d’habiter dans un appartement avec terrasse ou une maison avec du terrain pour profiter de l’extérieur. Aujourd’hui, il est clair que la grande majorité des demandes concerne ce type de produits. Le désir de pos­ séder une maison individuelle avec terrain était déjà présent avant cette crise mais le phénomène s’est sensiblement amplifié, c’est un constat.

Qu’en est­il alors de l’offre et la demande ?

Il y a beaucoup de demandes mais de moins en moins d’offres. On est face à un début de pénurie de biens à vendre, de maisons individuelles avec terrain alors que les acheteurs sont là. Les biens en vente se vendent très vite.

Constate­t­on des incidences sur les prix ?

Non pas pour l’heure. Cette situation n’a pas pour autant fait sensiblement augmenter les prix de vente. La négociation est simplement plus limitée, le vendeur trouve plus facilement un acquéreur au prix qu’il souhaite. Les biens se vendent au prix du marché, la marge de négociation des acqué­ reurs est de fait moindre.

Quelle est la position des banques aujourd’hui ?

Bien qu’invitées à respecter le taux d’endettement à 35 % (assurance com­ prise) sur 25 années maximum les banques prennent en compte d’autres facteurs tels que le montant de l’apport personnel, la branche d’activités dans laquelle l’emprunteur se situe. Cette limite du taux d’endettement et de la durée des prêts a pour conséquence de limiter les capacités d’em­ prunts. Autour de 1 % hors assurance sur 25 ans, les taux restent attractifs et offrent tout de même de belles possibilités. Globalement les banques prêtent et les transactions se font.

FABRIQUE DE GRILLAGE Grand choix de Grillages Panneaux rigides Brises vue

Quel public contacte l’Adil aujourd’hui ?

Nous accueillons plutôt des jeunes ménages qui se renseignent sur les conditions pour financer un achat ou réaliser des travaux. Jusqu’en 2020, on conseillait beaucoup les personnes prévoyant des rénovations et s’in­ terrogeant sur les aides possibles. Ces aides existent toujours, bien que parfois complexes c’est le moment d’en profiter et de se renseigner. Notre travail est d’informer sur les dispositifs et d’aiguiller.

En effet, ce n’est pas toujours simple ?

Il y a de multiples dispositifs pas toujours très lisibles. Des dispositifs sous certaines conditions, pas forcément cumulables les uns avec les autres et pas octroyés par les mêmes interlocuteurs. Nous avons toutefois des réponses et des solutions.

On se perd un peu dans les aides pour la rénovation énergétique.

Pour simplifier les choses, les demandes d’information spécifiquement sur les aides pour la rénovation énergétique passent dorénavant par un gui­ chet unique porté par l’AJENA. C’est cette association qui est chargée de renseigner précisément sur les aides possibles dans ce domaine.

Bien se renseigner est important ?

Oui il faut se renseigner avant d’engager des travaux. Il ne faut pas hésiter à nous appeler pour étudier les projets. Simplement pour savoir comment deve­ nir propriétaire, pour mesurer ses capacités et ses possibilités. Pour savoir comment se projeter à l’avenir. Il ne faut pas hésiter à prendre rendez­vous, il est important de bien mesurer ses projets avant d’acheter ou de rénover.

Contactez l’Adil par téléphone au 03 84 86 19 30 du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30.

Portails Industriels et Résidentiels

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Tél. 03 80 46 14 30 www.grillages-laveaux.com

Vente et installation poêle a bois et granulé

Réception du public exclusivement sur rendez-vous pris préalablement par téléphone, soit au siège à Lons Le Saunier, soit en permanence sur Dole les 1er et 3e jeudis de 14 h 30 à 17 h à la maison du projet 41, rue des Arènes.

20 route Nationale - 39100 PARCEY 03 84 81 23 07 - 06 78 73 63 47

Rénovation énergétique

L’Ajena est spécialisée depuis 40 ans dans la promotion des énergies renouvelables et dans la rénovation énergétique des habitations et logements. Sa mission est d’aider, de conseil­ ler, d’orienter, d’accompagner... pour tout pro­ jet de rénovation énergétique chez un particu­ lier ou dans une co­propriété. Un service gratuit et indépendant depuis toujours.

Pour tenter de simplifier les choses, L’Ajena est maintenant la seule porte d’entrée pour obtenir les informations liées à la rénovation énergétique.

Pour le Jura, quatre conseillers répondent à toutes vos questions. Des conseillers qui vous informent sur les différentes énergies et sur les aides qu’il est possible de solliciter. Leur objectif est simple, c’est de faire aboutir les projets tant techniquement avec une réelle efficacité énergé­ tique que financièrement avec les meilleures aides en fonction des choix et de votre situation fiscale. C’est un ensemble qui est pris en compte pour améliorer son confort, pour réduire ses charges et l’impact environnemental, pour amé­ liorer la valeur de son patrimoine... Il suffit d’un simple appel ou d’un mail pour obtenir les pre­

miers renseignements et la marche à suivre. Les conseillers évaluent dans un premier temps le projet, donnent les premières tendances, et, si nécessaire pour poursuivre, fixe un rendez­vous téléphonique d’une heure pour établir un diag­ nostic plus précis. Le conseiller vous aura préala­ blement demandé quelques précisions sur le logement ou le bâtiment et de lui transmettre vos revenus fiscaux. Vous obtenez alors les conseils techniques pour faire un choix et les conseils financiers en lien avec ce choix. Les aides finan­ cières sont identifiées et c’est alors aux deman­ deurs de les solliciter. Un accompagnement auprès de certains publics est alors possible pour monter les dossiers d’aide. Les conseillers de l’Ajena ne se déplacent pas et si cela est néces­ saire, ils sollicitent un audit sur place avec un technicien pour approfondir le dossier. Vous pou­ vez joindre plusieurs fois les conseillers de l’Ajena qui ensuite suivent l’évolution de votre projet jusqu’à sa réalisation. C’est un service de qualité.

Les aides sont réelles et importantes. Même soumises à revenus, c’est le moment d’en pro­ fiter et de renseigner pour ne pas passer à côté. Plus que des détailler ici l’ensemble de

ces aides, nous vous invitons vivement à join­ dre les conseillers AJena. C’est un contact humain et direct qui peut vous faire économi­ ser beaucoup d’argent et surtout vous aider à developer de beaux projets.

Offre à 1 €, méfiance !

Les offres promotionnelles pour la rénovation énergétique se multiplient. Difficile de s’y retrou­ ver et d’accorder sa confiance a de si belles pers­ pectives tant les exemples d’abus, d’arnaques et de mal façon sont multiples. Là aussi, les conseil­ lers Ajena sauront vous alerter et vous renseigner sur ces différentes pratiques qui ne sont tout de même pas toutes frauduleuses...

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Choisir un constructeur : les repères à suivre Faire bâtir une maison individuelle, c’est le projet d’une vie. Alors autant prendre le maximum de précautions pour choisir son constructeur ! Voici les critères à prendre en compte pour ne pas se tromper.

Du terrain à acheter à la remise des clés, en passant par le plan de maison à choisir, l’aide pour les démarches adminis­ tratives et le suivi du chantier, le constructeur peut vous accompagner tout au long de votre projet de maison indivi­ duelle. Nouer avec lui une relation de confiance est essentiel, ce qui réclame de prendre le plus de précautions possibles dans la sélection de ce partenaire indispensable.

Proximité Mieux vaut privilégier la proximité. Il vous sera plus facile de jauger la réputation d’un constructeur exerçant habituelle­ ment dans votre région et d’aller voir sur place ses précé­ dentes réalisations en demandant leur avis aux propriétaires.

N’hésitez pas à poursuivre votre petite enquête en vérifiant le pedigree de l’entreprise via ses numéros RCS et SIREN ainsi que sa situation juridique et financière (option payante sur les sites Infogreffe ou Societe.com).

Contrat CCMI Pour profiter d’un maximum de protections, optez pour un

constructeur qui se charge des tra­ vaux de mise hors d’eau (couverture et étanchéité) et hors d’air (portes et fenêtres) car il a l’obligation de vous proposer un contrat de construction individuelle (CCMI).

Dès lors que le terrain vous appar­ tient, le CCMI peut être conclu, avec Plan construction © FrankBoston ­ stock.adobe.com ou sans fourniture de plan, mais budget, avec quelles entreprises travaille le constructeur impérativement avant le début des travaux. Il vous apporte pour mener à bien le chantier ? l’assurance que le constructeur possède les garanties néces­ saires (responsabilité professionnelle et décennale, bon fonc­ Enfin, les labels de qualité dont bénéficie le constructeur tionnement des équipements, réalisation des travaux confor­ peuvent faire la différence. Le label NF Habitat/Maison indi­ mément au plan), mentionne le délai de livraison à respecter viduelle atteste de réalisations à prix et délais convenus, dans et le prix convenu. le strict respect de la réglementation et des règles de l’art. Le Labels de qualité savoir­faire du constructeur est validé par des audits réguliers La qualité d’écoute, le dialogue et la transparence sont aussi et sa qualité technique contrôlée par un organisme indépen­ des critères de choix : vos besoins sont­ils bien pris en dant. Le label HQE valide ses compétences en matière de compte, les propositions sont­elles en adéquation avec votre APEI­Actualités performance énergétique.

Labels et certifications : comment s’y retrouver ?

Il existe de plus en plus de certifications et de labels dans le domaine de l’habitat, si bien qu’il est parfois difficile de s’y retrouver. On fait le point sur ceux qui s’appliquent à la construction de maison individuelle.

Les certifications ne sont pas obligatoires, contrairement à la réglementation thermique (RT 2012) qui doit impérativement être respec­ tée. Lorsqu’un constructeur affiche une certifi­ cation, c’est le résultat de sa démarche volon­ taire pour faire valider ses compétences qui sont supérieures aux exigences requises par la réglementation. Pour être certifié, il doit répondre aux critères des organismes certifica­ teurs lors d’une évaluation et d’audits réguliers.

Pour ses clients, c’est donc un gage de qualité.

Le principe est le même pour les labels mais ils s’appliquent plus précisément à des domaines spécifiques comme l’énergie ou le respect de l’environnement. Il existe plusieurs organismes

certificateurs, publics ou privés, mais tous sont agréés par l’organisme français d’accréditation (Cofrac), à l’image de Qualitel ou Promotelec.

BBC et HQE

RT2012

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Qualité supérieure La certification NF Habitat/Maison individuelle atteste de réalisations à prix et délais conve­ nus, dans les règles de l’art en répondant à des critères supplémentaires à la réglementation concernant les indicateurs thermique, acous­ tique, de sûreté et de durabilité. NF Habitat

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Réglementations thermiques

Maison verte

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HQE valide les compétences du constructeur en matière de performance énergétique, limi­ tant l’impact du bâtiment sur l’environnement.

Une attestation de conformité vous est remise, ce qui participe à valoriser votre maison.

La certification Promotelec Habitat Neuf atteste de la qualité globale de votre construc­ tion, de sa conception jusqu’à la qualité des matériels et des équipements utilisés : chauf­ fage, production eau chaude sanitaire, ventila­ tion, isolation, menuiseries, installation élec­ trique, etc.

© Frédéric Massard ­ stock.adobe.com

Energie positive Les certifications peuvent être complétées par des labels concernant la performance ther­ mique. Le plus connu est sans doute le fameux BBC (Bâtiment basse consommation) créé par Effinergie et réactualisé en BBC 2017 avec une hausse de son niveau d’exigence, plus élevé que celui de la réglementation actuelle. L’objectif est de garantir la sobriété énergétique. Le Bepos s’applique aux maisons à énergie positive qui produisent plus d’éner­ gie qu’elles n’en consomment. Idem pour le label E+C­ qui y ajoute la réduction de l’em­ preinte carbone du bâtiment, liée notamment au choix des matériaux.

APEI­Actualités

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“Dans l’immobilier, pour saisir les bonnes opportunités il faut être prêt, ça se prépare...”N OTTE BOUTO Catherine NONN

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“Un projet immobilier s’anticipe, il est nécessaire de savoir ce que l’on peut faire aujourd’hui ou demain.”

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Conseil en acquisition immobilière G Financement sur-mesure G Négociation ou rachat de crédit G Conseil en fiscalité Catherine NONNOTTE BOUTON

“Dans un projet immobilier tout se calcule, rien n’est à négliger, les enjeux sont importants... il faut savoir lire entre les lignes.”

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Tout savoir sur l’assainissement non collectif

ASSAINISSEMENT COLLECTIF Jura Nord investit dans un programme de travaux estimé à 12 millions d’euros.

Si vous construisez une maison sur un terrain non raccordé au réseau public d’assainissement, vous devrez prévoir un traitement autonome des eaux usées domestiques. Un dispositif réglementé et contrôlé.

15 à 20 % de la population française n’est pas raccordée à un réseau public d’assainissement. Il y a environ cinq millions d’installations d’as­ sainissement non collectif sur le territoire, concernant des habitations isolées en zone rurale. Si c’est le cas du terrain sur lequel vous allez construire votre future maison, il vous faut prévoir l’installation indivi­ duelle d’un système de traitement des eaux usées provenant des WC, de la douche, du lave­linge, de la cuisine…,

Assainissement non collectif © Graphithèque ­ stock.adobe.com

avant de les rejeter dans le milieu naturel pour éviter tout risque de contamination sanitaire et environnementale.

Une fosse et des filtres Considéré aussi efficace que le “tout­à­l’égout”, cet assainissement autonome comprend plusieurs étapes. Les eaux usées domestiques sont prétraitées dans une fosse étanche enterrée qui permet la décan­ tation des matières en suspension, la rétention des éléments flottants et une première étape de dégradation. Elles sont ensuite acheminées pour leur traitement via une micro­station d’épuration, des filtres com­ pacts (à base de fibres synthétiques ou de coquilles de fruits à coque) ou des filtres végétaux (roseaux, jacinthes d’eau) plantés dans un bas­ sin rempli de graviers ou sur un sol reconstitué avec du sable. Une fois traitées, les eaux usées s’infiltrent dans le sol.

Conformité et bon achèvement La profondeur de la canalisation de sortie des eaux usées varie d’une habitation à l’autre et conditionne le dispo­ sitif à mettre en place. Enterré, celui­ci doit être accessible via des boîtes d’installation car il est soumis à un entretien et des contrôles obliga­ toires. Réalisée par une entreprise agréée, une vidange s’impose lorsque la hauteur de boue atteint 50 % du volume utile de la fosse.

Votre projet d’installation sera soumis, avant sa réalisation, à un contrôle de conformité par le service public d’assainissement non collec­ tif (SPANC) puis à un contrôle de bon achèvement, après les travaux. Un contrôle périodique est également imposé, au moins tous les dix ans.

Un guide d’installation est disponible gratuitement sur le site www.assainissement­non­collectif.developpement­durable.gouv.fr/ APEI­Actualités

BON A SAVOIR ÉTUDE DE TERRAIN : OBLIGATOIRE OU NON ?

Vous envisagez d’acheter un terrain. Comment savoir si une étude de sol est obligatoire ou non ?

Allez-vous devoir viabiliser la parcelle de votre future maison ?

• Dans certains secteurs à risque (sismique, glissement de terrain...), une étude de sol est nécessaire. Ces zones sont concernées par un Plan de Prévention des Risques (P.P.R).

De plus, la loi ELAN (loi sur l’Evolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique), une loi de 2018 prenant la suite de la loi ALUR, rend obligatoire l’étude de sol par le vendeur d’un terrain à bâtir dans certaines zones. Il s’agit des zones présentant un risque lié à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Ces zones sont définies par arrêté ministériel. La mairie va pouvoir vous indiquer si votre terrain est concerné par l’étude de sol obligatoire ou pas.

• L’étude de sol assainissement, quant à elle, est indispensable si vous allez mettre en place un assainissement individuel dans une zone non concernée par le tout-à-l’égout.

Si votre terrain n’est pas concerné par l’étude de sol obligatoire, il est conseillé de prévoir une clause suspensive dans l’acte de vente qui va permettre une résiliation de la vente si l’étude de terrain réalisée par la suite révèle un surcoût de fondation très important lié à la qualité du terrain.

• En dehors de toute obligation, faire faire une étude de sol avant construction est une sécurité.

Si vous voulez souscrire une assurance dommages-ouvrage, une assurance finançant les travaux de réparation des désordres les plus graves pendant 10 ans, une étude géotechnique sera peut-être réclamée par les assureurs.

Concernant la viabilisation du terrain, aucune obligation n’existe en la matière. Vous pouvez donc vous voir proposer à la vente un terrain non viabilisé à un prix attractif.

EN BREF : L’étude du sol d’un terrain destiné à être construit, opération toujours rassurante pour un propriétaire, peut être même obligatoire dans certaines zones sensibles nécessitant un www.travaux.com surcoût de fondation.

Depuis le 1er janvier 2018, dans le cadre de la loi NOTRe, la com­ pétence assainissement collectif a été transférée à la Commu­ nauté de communes Jura Nord. Avant cela, les infrastructures d’assainissement collectif était gérées par les communes. Ce patri­ moine assainissement à Jura Nord est ancien et n’a plus été mis aux normes depuis de nombreuses années, faute de moyens. Afin de préserver la qualité des milieux et les ressources en eau du ter­ ritoire, la Communauté de communes a fait le choix d’investir massivement dans la réhabilitation des systèmes d’assainisse­ ment. Un programme de travaux ambitieux, estimé à 12 millions d’euros, a été planifié sur plusieurs années. Jura Nord bénéficiera d’importantes subventions (Agence de l’eau, Etat, Département du Jura), qui permettront de diminuer l’impact des travaux sur le prix de l’eau. Les travaux concerneront dans un premier temps les installations suivantes : à Louvatange, le réseau sera réhabilité, et une nouvelle station par filtres plantés de roseaux sera créée. A Vitreux, il est prévu la construction d’une station par filtres plantés de roseaux, et les réseaux unitaires de la commune passeront en séparatifs. La station d’épuration de Fraisans sera démolie, et les communes de Fraisans et Salans seront raccordées à la station de Ranchot, qui sera agrandie pour accueillir ces effluents. Les com­ munes en rive droite du Doubs sont raccordées à la station de Ranchot. A Orchamps, il est prévu une réhabilitation des réseaux (mise en séparatifs) et la création d’une nouvelle station d’épura­ tion à boues activées. Ultérieurement, d’autres travaux seront prévus à Ougney, Taxenne, Montmirey­la­Ville, Montmirey­le­Châ­ teau, Pagney, Plumont et Saligney.

Il est notamment prévu une extension de la station à boues activées de Ranchot.

Performance énergétique, domotique, garanties : les avantages du neuf Faire construire une maison neuve, c’est s’assurer une bonne isolation et une faible consommation d’énergie, profiter de connexions optimales, d’une garantie décennale et d’une exonération fiscale.

Les règles de construction d’une maison neuve sont soumises à une réglementation thermique exigeante : la RT 2012 et bientôt la RT 2020. Celle­ci assure une isolation opti­ male et une plus faible consommation d’éner­ gie, ce qui n’est souvent pas le cas dans les logements de plus de 15 ans. Les nouvelles maisons sont conçues en tenant compte de l’orientation la plus favorable et des vents dominants. La disposition des baies vitrées favorise les apports solaires en hiver, tout en s’en protégeant en été et de manière à profi­ ter au maximum d’un éclairage naturel.

L’architecture des maisons modernes privilé­ gie les volumes compacts qui facilitent la mise en œuvre d’une isolation performante, évi­ tant ainsi les déperditions de chaleur dont pâtissent souvent les maisons anciennes. Afin d’en garantir l’efficacité, une étude thermique et un test d’étanchéité à l’air sont intégrés au contrat de construction.

La réglementation thermique impose égale­ ment de faire appel à au moins une source d’énergie renouvelable dont notamment une chaudière ou un poêle à bois, des capteurs solaires thermiques pour l’eau chaude sani­ taire, un raccordement à un réseau de cha­ leur, etc.

Confort et sécurité Le confort moderne, c’est aussi l’accès à des connexions optimales pour la régulation du chauffage et de la ventilation, la variation de l’éclairage, la commande à distance des appa­

Maison neuve

© JS­Photo ­ stock.adobe.com

reils électroménagers, d’un système de sécu­ rité... En neuf, l’avantage est de pouvoir inté­ grer les câbles nécessaires à une installation domotique dès la construction, en les encas­ trant dans les murs et en les reliant au comp­ teur électrique. Une solution technique plus efficiente que le CPL ou le Wifi.

Faire construire permet aussi de bénéficier de garanties contre d’éventuels déboires grâce au contrat de construction de maisons indivi­ duelles (CCMI). Parmi elles, l’assurance décen­ nale qui couvre, pendant 10 ans après récep­ tion de la maison, les malfaçons compromet­

tant sa solidité et son utilisation normale. S’y ajoute la garantie de parfait achèvement en cas de découverte, durant la première année, de défauts de conformité ou de désordres liés à la mauvaise exécution des travaux, quelle que soit leur nature ou leur importance.

Enfin, sur le plan financier, une maison neuve ouvre droit à une exonération de taxes fon­ cières pendant deux ans. Sans oublier que les frais d’acquisition (frais de notaires) sont fixés de 2 à 3 %, un montant bien inférieur aux 7 à 8 % qui s’appliquent pour l’achat d’une mai­ son ancienne.

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Installer un système domotique : quelles solutions ?

COMMENT SÉPARER LES ESPACES POUR AMÉNAGER UN COIN TÉLÉTRAVAIL ?

Pour bien vivre l’expérience du télétravail, il est nécessaire d’aménager un coin bureau chez soi.

Quelques astuces permettent de l’intégrer au logement en séparant les espaces.

Avec la crise sanitaire, le télétravail est en plein essor, induisant une nouvelle organisation en termes d’équipements, de management mais aussi la nécessité pour les salariés exerçant à domicile de s’aménager un espace de travail confortable. Ce dernier point n’est pas à négliger. C’est d’ailleurs une des sept mesures clés identifiées par le ministère du Travail pour bien vivre cette expérience appelée à se pérenniser.

Il est essentiel de distinguer l’espace de travail et l’espace de vie. Dans l’idéal, optez pour un espace dédié dans une pièce lumineuse assurant un environnement calme, propice à la concentration. Mais ce n’est pas toujours évident dans un logement qui n’a pas été prévu pour cela ! Il faut donc être inventif pour composer avec l’existant en privilégiant l’impératif pratique sans négliger l’aspect esthétique.

Profiter d’un système domotique chez soi devient plus facilement accessible grâce à l’évolution des techniques d’installation. Zoom sur les solutions disponibles.

Cloisonner malin !

Smart home (ou maison intelligente)

Un portail qui s’ouvre ou des volets qui se ferment sur commande, une alarme qui s’actionne ou un chauffage programmable à distance, la présence d’intrus détectée dans votre maison, le réglage de l’éclairage… La domo­ tique met en œuvre un ensemble de moyens automati­ sés pour vous faciliter la vie quotidienne, gérer vos consommations d’énergie, votre communication et assu­ rer votre sécurité.

A l’ère de la maison intelligente (smart home), le marché de la domotique est en pleine expansion avec un chiffre d’affaires de 790 millions d’euros, selon la banque publique d’investissement (BPI). Les consommateurs français sont en effet de plus en plus sensibles aux objets connectés destinés à leur domicile. L’installation d’un sys­ tème domotique chez soi peut néanmoins paraître com­ plexe pour les non­initiés.

Filaire ou courant porteur Trois techniques majeures sont déployées pour faire entrer la domotique dans votre domicile. La première consiste à créer une véritable infrastructure de câbles encastrés dans les murs, reliés au compteur électrique, qui alimente les interfaces de commande et assure la transmission aux modules de contrôle du réseau domo­ tique. A terme, tous les appareils sont reliés à l’écran tac­ tile de contrôle, la communication s’effectuant via un protocole standard, tel que le KNX utilisé par de nom­

© Pixel­Shot ­ stock.adobe.com

breux fabricants à l’échelle mondiale.

L’installation en filaire concerne en priorité les logements neufs ou peut être réalisée à l’occasion de gros travaux de rénovation. Un autre moyen permet de profiter d’un système domotique sans casser les murs. Le X10, du nom du protocole de communication utilisé, fonctionne via le courant porteur. A l’aide d’un modem, l’information numérique passe sur le réseau électrique existant dans votre maison, les prises de courant devenant les points de commande des appareils connectés. Fonctionnelle, cette solution a l’inconvénient d’émettre un rayonne­ ment électromagnétique constant qui peut présenter des risques pour la santé.

Vous pouvez profiter de la place dégagée sous un escalier pour nicher votre coin bureau, si toutefois la lumière naturelle y est suffisante car même en disposant d’un bon éclairage, mieux vaut éviter l’effet cagibi ! Dans le séjour, pourquoi ne pas utiliser des étagères ou une bibliothèque afin de vous isoler du reste de la pièce ? Sur le même principe, l’installation d’un rideau, un paravent ou un cloisonnement en bois ajouré judicieusement positionnés peuvent suffire. Une rangée de plantes vertes peut aussi faire office de délimitation, d’autant que les vertus apaisantes de la verdure vous aideront à juguler le stress !

Il existe également des panneaux de séparation intérieure sur pied ou sur roulettes qui sont faciles à déplacer et ont des propriétés acoustiques. Vous en trouverez dans les magasins spécialisés en mobilier de bureau. Plus coûteuse mais autrement plus stylée, la pose d’une cloison verrière offrira un look atelier à votre espace de travail.

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Via une box dédiée Conçue pour un accès grand public, la box domotique simplifie le processus d’installation. Connectée au réseau Wi­Fi de la maison, elle centralise toutes les commandes grâce aux ondes radio qui la relient avec les appareils domestiques, équipés à cet effet d’une puce électro­ nique. Les différents modèles commercialisés utilisent des langages de communication ouverts, par exemple Zigbee, Z­wave, EnOcean... Vous pouvez piloter la box domotique via une application mobile ou une télécom­ mande sans fil.

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De nouvelles tendances déco

QUELLES SOLUTIONS EN RÉNOVATION ?

pour vos rideaux Ils doivent vous protéger des regards indiscrets tout en contribuant à l’ambiance du séjour et des chambres. Eléments essentiels de la décoration intérieure, les rideaux s’ouvrent aux nouvelles tendances.

De nouvelles tendances déco pour vos rideaux Ils doivent vous protéger des regards indiscrets tout en contribuant à l’ambiance du séjour et des chambres.

Eléments essentiels de la décoration intérieure, les rideaux s’ouvrent aux nouvelles tendances.

On ne change pas de rideaux aussi souvent que de che­ mise mais habiller les fenêtres ou portes­fenêtres d’une nouvelle paire participe à relooker l’intérieur de votre logement. Indispensables pour préserver votre intimité, notamment pour vous protéger du vis­à­vis avec les voi­ sins, les rideaux doivent néanmoins laisser passer la lumière dans la pièce.

© Aleksey Sergeychik ­ stock.adobe.com

Du lin Le choix des rideaux est essentiel pour créer une nou­ velle atmosphère au gré de vos envies décoratives. Côté matière, le lin est actuellement très en vogue. Il laisse filtrer la lumière avec délicatesse au salon ou dans les chambres grâce à sa légèreté et sa sobriété. Très appré­ cié dans un cadre faisant la part belle aux matériaux naturels, il s’intègre facilement à différents styles de

design : rustique, contemporain, industriel, rétro, bohème, scandinave... Certains modèles osent le contraste entre le haut du rideau dans une couleur claire et le bas arborant du rose, lavande, gris, mou­ tarde, vert ou chocolat.

Voilages et feuillages Les voilages sont toujours plébiscités pour conserver l’apport de la lumière en diminuant son intensité. Avec un aplomb harmonieux, ils déclinent leur charme et leur légèreté dans les nuances de blanc (pur, crème, rosé) mais aussi en beige, taupe, gris perle ou anthra­ cite. Leur style aérien se marie bien avec les ambiances douces. Les voilages peuvent aussi se parer de motifs.

Jacquard, fleurs et feuillages sont dans l’air du temps avec une préférence pour des imprimés en vert et notes exotiques.

Des couleurs terre et mer Les voilages peuvent tout à fait être encadrés d’une paire de rideaux plus épais à fermer en soirée pour res­ ter à l’abri des regards, une fois les luminaires allumés. La mode est aux couleurs “terre” : sable, taupe, ocre jaune, terracotta. Des teintes chaudes porteuses d’authen­ ticité mais, à l’opposé du cer­ cle chromatique, c’est le bleu qui séduit. Éternelle évoca­ tion du ciel et de la mer, il se décline en nuances de marine, ardoise, glacier, tur­ quoise, cobalt, outremer, etc.

Son intensité attire le regard et crée une sensation de pro­ fondeur. Il agrandit visuelle­ ment l’espace.

APEI­Actualités

L’aspiration centralisée facilite l’entretien de toutes les pièces de la maison. Son installation n’est pas réservée aux logements neufs, elle est aussi possible en rénovation avec un peu d’ingéniosité.

Plus besoin de traîner l’aspirateur d’une pièce à l’autre ! Avec l’aspiration centralisée, l’entretien de la maison gagne en confort et en efficacité. Cinq à six fois plus puissant qu’un aspirateur classique, ce système permet de réaliser un nettoyage plus complet et plus durable. Les personnes allergiques l’apprécient car il assure une meilleure élimination des poussières fines et des particules allergènes, d’origine animale notamment.

Son fonctionnement s’appuie sur une centrale d’aspiration reliée, par un réseau de tubes, à des prises spécifiques placées dans la maison mais pas forcément dans chaque pièce car une prise couvre une surface de 35 à 50 m2. Pour procéder à l’aspiration, il suffit de brancher sur la prise un flexible, long de 7 à 9 mètres. Les poussières aspirées sont dirigées vers la cuve de la centrale qui doit être branchée à une prise de 16 ampères provenant directement du tableau électrique.

Cacher le réseau de conduits L’idéal est de mettre en place l’aspiration centralisée lors de la construction d’un bâtiment neuf en intégrant les conduits dans les murs. Mais il est aussi possible de l’installer dans le cadre d’une rénovation, à condition de faire preuve d’ingéniosité pour dissimuler les gaines nécessaires au transport des poussières et autres éléments aspirés. La centrale qui s’accroche au mur doit, de préférence, être installée au sous-sol, dans le garage, ou dans les combles. Son emplacement est choisi afin que le tracé du réseau de conduits soit le plus direct possible et en tenant compte du niveau sonore de l’appareil afin de ne pas être gêné par le bruit. Le circuit de tuyaux peut courir au plafond du sous-sol et les prises être installées à même le sol du rez-de-chaussée. Pour monter à l’étage, il peut passer dans un placard ou sous l’escalier, être dissimulé dans un faux plafond, etc. Des kits d’installation complets avec accessoires, flexibles et brosses sont commercialisés dans une fourchette de prix de 500 € à 1 000 €, selon la puissance de la centrale qui varie en fonction de la surface de l’habitation.

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26 Comment choisir votre porte de garage ?

Il y a tant de modèles sur le marché que le choix d’une porte de garage peut virer au casse-tête. Plusieurs critères doivent vous guider : le système d’ouverture, la sécurité, l’isolation et l’esthétique.

ASTUCES COMMENT OMBRAGER SA TERRASSE ?

Pour vivre heureux, vivons… dehors ! Et pour profiter au maximum de la terrasse, un habillage est nécessaire. D’autant qu’il participe aussi à embellir le jardin.

• Le parasol est le premier équipement classique à installer sur sa terrasse. Classique ? Aujourd’hui, des innovations gain-de-place et design révolutionnent le traditionnel modèle droit planté en centre de table : le parasol moderne est déporté (avec un bras articulé) et orientable, et ses dimensions peuvent être XL. Quant au parasol de balcon, asymétrique, il s’adapte parfaitement aux contraintes de cet espace.

• Le store banne, fixé sur la façade de la maison, a l’atout de pouvoir se déployer et se résorber selon les besoins, simplement en appuyant sur un bouton pour les modèles motorisés.

Choisissez-le aux dimensions de votre terrasse et avec un lambrequin enroulable, option ingénieuse contre un soleil rasant trop ardant.

• La pergola se réinvente. La pergola, romantique ou très design, est une des solutions les plus décoratives et personnalisables. Sa structure en bois (traité autoclave) ou en métal (fer forgé, acier, aluminium) peut être végétalisée avec des plantes grimpantes, ou complétée avec des canisses ou du voile, fixe ou rétractable (on l’appelle alors aussi velum). Elle peut aussi être adossée à la maison ou indépendante, on pourra alors parler de tonnelle.

• Enfin, les modèles novateurs dits “bioclimatiques” sont même dotés de lames orientables pour varier aération et luminosité en fonction de la météo et de l’heure de la journée.

En somme, il existe de nombreuses interprétations du concept de pergola, à vous de trouver celle qui vous correspond !

• Le voile d’ombrage, toujours tendance. Le voile d’ombrage est la grande nouveauté tendance, surtout depuis deux ou trois ans.

Il s’agit de toiles triangulaires ou rectangulaires, tendues et tenues soit par des crochets fixés sur la façade, soit par des poteaux. Modulables, elles s’adaptent totalement à vos envie d’ombrage et de décoration, avec l’atout supplémentaire de protéger du soleil et du vent tout en laissant passer un peu d’air et de lumière.

Comment choisir ? Déterminez les produits qui s’adaptent au style de votre jardin. Ce sera ensuite une question de budget, en fonction de vos besoins.

APEI­Actualités. Claire Lelong­Lehoang

Porte garage PVC

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charnières coulissent verticalement et viennent se loger entre deux rails fixés au plafond. Au contraire, si vous dispo­ sez de suffisamment de place en extérieur devant le garage, vous pouvez opter pour une porte battante à deux vantaux.

Trois types de motorisation Pour une ouverture et une fermeture automatiques, toutes les portes de garage peuvent être motorisées, à l’exception des coulissantes à déplacement latéral. Il existe plusieurs types de motorisation : un moteur axial intégré dans le coffre d’enroulement ; une motorisation dite “déportée” à chaîne ou à courroie pour les portes basculantes et sectionnelles verticales ; des bras articulés pour les portes battantes. Grâce à la motorisation, un verrouillage automatique de la porte sécurise sa fermeture. Certains modèles de porte sont ren­ forcés par des dispositifs anti­intrusion.

Les portes métalliques à double paroi en acier sont particu­ lièrement adaptées aux exigences de sécurité. L’acier est robuste mais doit être doublé d’une mousse en polyuréthane pour atteindre un bon niveau d’isolation thermique. Idem pour l’aluminium, plus léger mais inoxydable et qui résiste bien aux intempéries. Moins onéreux, le PVC affiche néan­ moins de bonnes performances globales. Plus cher et plus lourd, le bois apporte son authenticité aux pavillons tradi­ tionnels mais doit être régulièrement lasuré et traité.

Quel que soit le matériau, les portes de garage soignent leur esthétique en déclinant les couleurs et les motifs décoratifs.

Vous n’aurez aucun mal à en trouver une adaptée au style de votre maison, qu’il soit contemporain ou classique. APEI­Actualités

Clôture : le grillage monte en gamme La pose d’un grillage rigide pour clôturer son jardin est une solution pratique et parmi les moins onéreuses. D’autant qu’il progresse en esthétique et en robustesse.

Oubliez le grillage souple pour l’enclos des poules ! Pour délimiter votre terrain, les clô­ tures en grillage rigide sont autrement plus robustes et plus esthétiques. Affichant un prix moyen (hors pose) entre 30 € et 50 € le mètre linéaire, elles restent une des solutions les moins chères du marché, tout en montant en gamme.

Plusieurs critères permettent de repérer la qualité des matériaux qui vont composer la clôture. A commencer par l’épaisseur du gril­ lage qui doit être au minimum de 4 millimè­ tres. Pour l’acier, plus sa teneur en carbone est élevée, plus il est de qualité. L’acier étant sensible à la rouille, il doit être galvanisé, c’est­à­dire recouvert d’une couche de zinc qui va l’en protéger grâce à ses propriétés anticorrosion. La galvanisation à chaud aug­ mente la résistance du matériau. Plus son taux de galvanisation est élevé, plus il est épais et aura une durée de vie plus longue.

Des brise-vues pour plus d’intimité Pour un panneau rigide, la maille des grilles ne doit pas être trop espacée, avec un stan­ dard à 200 x 55 mm. Les poteaux qui seront scellés dans du béton doivent être suffisam­ ment robustes pour résister au vent. Les modèles à encoches facilitent grandement la fixation des panneaux et donc la pose, notamment aux angles du jardin et lorsque le

© Hcast ­ stock.adobe.com

Premier impératif : prendre en compte la configuration du garage. Quelle est sa largeur, sa hauteur ? Existe­t­il des tuyaux au plafond ? Ces questions permettent d’opter pour le système d’ouverture le mieux adapté.

Si vous avez un petit garage bas de plafond, mieux vaut opter pour une porte à enroulement fonctionnant sur le principe des volets roulants avec un coffrage posé à l’intérieur, juste au­dessus de la porte. Si sa hauteur est suffisante, une porte basculante vous permet de conserver de l’espace disponible au sol car elle pivote et se glisse sur une ossature en acier placée sous le plafond.

En cas d’obstacle au plafond, la solution est une porte cou­ lissante (ou sectionnelle) à déplacement latéral. Constituée de panneaux articulés et guidée par des sabots sur des rails en acier perforé, elle glisse vers la droite ou la gauche en se rangeant contre le mur intérieur.

Dans le cas où votre sortie de garage donne directement dans la rue, une porte sectionnelle verticale évite tout débor­ dement sur la voie publique. Ses panneaux articulés par des

HABITAT EXTÉRIEUR

terrain est en pente. Il existe plusieurs longueurs de panneaux, la plus fré­ quente étant de 2,50 m. Des panneaux courts rendent la clôture plus résis­ tante mais en contrepartie, il faudra installer davantage de poteaux ! Les hau­ teurs fluctuent entre 0,60 cm à 1,92 m.

Sur le plan esthétique, les grillages rigides sont en général disponibles en vert, noir, gris ou blanc mais la palette des couleurs se diversifie en rouge, en beige et s’élargit même au nuancier de couleurs RAL. Afin de profiter de davantage d’intimité dans le jardin, des brise­vues peuvent habiller les panneaux. Outre des toiles imprimées, il s’agit principalement de lamelles occultantes en PVC ou en bois qui s’y insèrent verticalement ou à l’horizontale.

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Des soins bien-être à la maison de 3 000 € à 20 000 € en fonction des options.

Ils sont dotés de jets d’intensité variable, et réglables pour masser les différentes parties du corps. Certains diffusent des arômes et proposent des jets de lumière. D’autres, plus grands, permettent même de nager à contre-courant !

Le hammam arrive aussi à domicile grâce à un système de cabine qui peut être combiné avec une douche ou une baignoire équipée de jets de massage, générateur de vapeur, voire pompe pour diffuser des huiles essentielles. L’installation Spa, hammam, sauna coûte entre 2 000 € et 5 000 €. Si vous préférez Plus onéreux, les spas encastrables se déclinent le sauna, des modèles en bois à monter soiPour profiter chez soi des bienfaits de la balnéothérapie, il est nécessaire de se procurer les équipements adaptés, en installant par exemple, une colonne hydromassante dans votre douche. Pour un système fonctionnel de qualité, comptez au moins 300 €. Les spas ont de plus en plus la cote à la maison. Dans leur version gonflable, vous en trouverez à moins de 2 000 €. Livrés en kit, ils ne nécessitent pas de travaux et peuvent s’installer en intérieur comme à l’extérieur.

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Profiter de soins bien-être sans sortir de chez soi, c’est possible grâce aux installations balnéo qui se démocratisent.

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28 HABITAT EXTÉRIEUR

Travaux : les règles de bon voisinages Dans la maison comme au jardin, certains travaux entraînent des nuisances sonores. Pour autant, ils ne doivent pas porter atteinte à la tranquillité du voisinage. Que dit la loi ?

Bricoler, rénover, tondre, débroussailler… Ces activités entraînent souvent l’utilisation d’outils et d’appareils sonores : perceuse, ponceuse, compresseur, tronçonneuse, tondeuse… Sans oublier d’autres chantiers nécessitant d’abattre un mur, casser une dalle en béton, creuser une tranchée, etc.

“Le bruit est considéré comme significatif lorsque son intensité le rend perceptible sans effort particulier d’attention depuis le lieu du voisinage et lorsqu’il est de nature à durer ou à se répé­ ter, que ce bruit se propage par l’air ou par les structures des bâtiments”, précise le centre d’information du bruit. La loi impose des limites pour le niveau sonore admissible. En limite de propriété, le bruit ne doit pas dépasser 70 décibels (dB), alors qu’une tondeuse à essence émet entre 70 et 80 dB et un outillage portatif électrique 80 à 90 dB !

C’est pourquoi vos travaux de bricolage et de jardinage sont inter­ dits par la loi à certaines heures dans la mesure où ils sont sus­ ceptibles de causer une gêne pour le voisinage, en raison de leur intensité sonore, des vibrations transmises ou de leur caractère répétitif, que ce soit en intérieur ou en plein air, sur la voie publique ou dans les propriétés privées.

Des plages horaires à respecter C’est la commune ou un arrêté préfectoral couvrant le départe­ ment qui détermine les plages horaires durant lesquelles les tra­ vaux sont autorisés. En fonction des préconisations du conseil national du bruit, elles varient de 8 h 30 / 9 h à 12 h et de 13 h 30 / 14 h 30 à 19 h / 19 h 30 en semaine, de 9 h à 12 h et de 15 h à 19 h le samedi, de 10 h à 12 h les dimanches et jours fériés.

Parfois, notamment dans les grandes villes, c’est journée continue

du lundi au samedi et interdiction totale les dimanches et jours fériés.

Si vous confiez des travaux bruyants à un professionnel qui inter­ vient à votre domicile, ils doivent impérativement avoir lieu entre sept heures et vingt heures du lundi au samedi, hors jours fériés.

Si vous les réalisez vous­même sans respecter les plages horaires en vigueur dans la commune où vous habitez, vous vous exposez à une amende pouvant dépasser cent euros pour troubles de voi­ sinage ou tapage diurne. Selon la gravité des faits, des poursuites pénales ne sont pas exclues. Mieux vaut donc faire preuve de civisme et prévenir les voisins en leur précisant la nature et la durée des travaux.

APEI­Actualités

Le brasero, nouvelle tendance !

Chauffage d’extérieur, se transformant en barbecue en un tour de main… Zoom sur la nouvelle tendance : le brasero !

Le brasero, késako ?

Le brasero est un brasier, à feu ouvert, com­ posé d’une cuve métallique sur trépied dans laquelle se consume du bois ou du charbon. Il est donc à utiliser avec précautions, puisqu’il n’est pas sans danger…

Mais d’où vient-il ?

Il est tendance, et pourtant pas nouveau, puisqu’il est utilisé depuis l’Antiquité grecque et romaine. À l’époque, il se trouvait à l’inté­ rieur des habitations et faisait office de chauf­ fage dans les pièces de vie.

Parlons technique En ce qui concerne l’allumage, rien de bien sorcier. Si vous savez allumer un barbecue, vous saurez allumer un brasero puisqu’il fonc­ tionne de la même façon, il suffit d’y faire brû­ ler des buchettes.

Bruits des outils de jardin : des horaires à respecter pour le voisinage

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JOURNAL DE LA PRÉVENTION ET DU TRI DU SICTOM DE LA ZONE DE DOLE

• Le compostage individuel de vos bio-déchets Pratiquez le compostage et réalisez votre engrais 100 % naturel en faisant votre propre compost pour votre potager, vos plantations ou vos plantes d’intérieur…

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Le saviez-vous

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> Je mets quoi dans mon composteur ?

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de vos ordures ménagères sont des bio-déchets que nous transférons à l’incinérateur de Lons-le-Saunier à 50 km. C’est en moyenne 50 kg par an et par habitant, soit 4 300 tonnes dans vos poubelles et sur la route.

Au final, c’est de l’eau que l’on transporte et que l’on brûle avec vos autres déchets ! Dommage alors que l’on peut faire du Compost avec les bio-déchets.

Déchets de cuisine :

Objectif Bio-Déchet : 30 kg par an/habitant

Restes de repas : pâtes, fruits et légumes en morceaux.

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Le SICTOM vend pour 15 euros seulement un composteur en bois à retirer sur le site de Brevans.

Déchets de la maison : Essuie-tout.

Certains cartons non imprimés : boîtes d’œufs et rouleaux en carton.

G Fleurs fanées, plantes…

G G

> 448 composteurs vendus en 2020

Déchets du jardin : Feuilles mortes, tontes de gazon, tailles broyées ou fragmentées.

G Pailles, écorces…

G

D’ici le 1er janvier 2024, le SICTOM a pour mission de mettre à disposition de tous les usagers de nouveaux moyens pour mieux trier les bio-déchets afin de les valoriser.

Horaires accueil bascule pour vente compost et composteurs : lundi au vendredi : 8 h 05 à 11 h 45 et de 13 h 05 à 15 h 45.

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g k 0 0 1 s e l € 0 1 > 85,5 tonnes de compost vendues en 2020 aux particuliers et collectivités.

• Le paillage fait maison

Tontes de pelouse : laissez sécher 1 à 2 jours puis disposer sur 2 à 3 cm d’épaisseur dans les potagers, au pied des arbres... A renouveler régulièrement

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sur 5 à 10 cm contre les herbes indésirables.

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• Laissez sur place les herbes coupées (sauf par temps de pluie) = matière organique sans effort !

• Broyez les feuilles avec la tondeuse ou mettez-les dans le compost sans dépasser le volume de bio-déchets et en mélangeant. « Le paillage, c’est le compostage de la nature, il limite les déplacements en déchèterie

Les déchets verts c’est : 115 kg/habitant en 2020, soit 9 902 tonnes.

Objectif : passer de 115 kg/hab/an à 60 kg/habitant/an en 2025 Vous pouvez retrouver de la documentation sur notre site internet www.sictomdole.fr

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30 sport

Pays Dolois n°234 - mars 2021

Football

Un protocole et des espoirs…

Le but d’Adrien Decombe n’aura pas suffit au JDF pour atteindre le 7e tour de Coupe de France malgré une superbe reprise de volée.

Coupe de France, si près… si loin L’équipe fanion du Jura Dolois Football a eu le privilège de retrouver la compétition le temps d’un 6e tour de Coupe de France. Si l’affiche était connue de longue date, le match n’a pu se dérouler avant le dimanche 31 janvier 2021 ; la faute à une crise sanitaire qui a une nouvelle fois fait mettre un genou à terre aux compétitions sportives.

Afin de ne prendre aucun risque en raison des conditions météoro­ logiques changeantes pendant les mois d’hiver, le match était pro­ grammé sur le terrain synthétique Paul Martin à Tavaux – il se dérou­ lera finalement sous un beau soleil, malgré la température plutôt fraîche. Le souci de ne pas y avoir de tribune était vite solutionné : le match se tiendra à huis clos, avec un protocole sanitaire très strict.

Au­delà d’un 6ème tour de Coupe de France, cet “événement spor­ tif” était aussi et surtout un laboratoire expérimental pour les ins­ tances sportives, afin de se donner des perspectives d’une possible reprise des championnats.

Côté terrain, le technicien dolois Hervé Saclier était privé de son capitaine Huseyin Dincer, mais également de deux éléments impor­ tants dans son dispositif Yannick Gbessi et Alexandre Chatain, tous trois suspendus. Sa composition de départ avait pourtant fière allure et il martelait dans son discours d’avant­match sa pleine confiance dans le potentiel physique des joueurs à tenir 90 minutes et plus si besoin… la suite lui donnera raison sur le scénario.

Plutôt dominés en première mi­temps, les Rouges du JDF s’en remet­ tent aux parades d’Antoine Bianconi pour conserver leur cage invio­ lée et retourner au vestiaire sur un score nul et vierge 0­0. Le repos est salvateur car le JDF attaque la deuxième mi­temps sur les cha­ peaux de roue et ouvre le score sur une superbe reprise de volée

J-3 – Tout le Jura Dolois Football est sur le qui-vive pour s’assurer que le protocole sanitaire soit scrupuleusement respecté. Dans quelques minutes, tous les joueurs du groupe élargi et les membres du staff seront testés par PCR – test négatif qu’il faudra présenter le jour du match. En coulisses, le club travaille sur l’organisation du huis clos. Si aucun spectateur ne sera autorisé le jour du match, il faudra tout de même une mise en place logistique pour que le match puisse se dérouler dans de bonnes conditions. Il faudra surtout être capable de respecter la consigne fédérale de “sacraliser” toute la partie allant des vestiaires au terrain, en passant par le couloir d’accès ; où aucune personne non testée ne pourra pénétrer.

J-2 – Résultats des tests PCR : tous les membres du club testés réceptionnent un résultat négatif au test effectué la veille : c’est la bonne nouvelle de la journée.

J-1 – Un dernier test, antigénique celui-là, est organisé au club-house à l’issue de la dernière séance d’entraînement. Idem, tous les membres présents sur la feuille de match doivent obtenir un résultat négatif, ce qui sera le cas.

Jour J – Le protocole du match est strict. Toutes les attestations doivent être vérifiées par le médecin désigné pour la rencontre. Michel BRIGNOT, médecin du club, remplit cette fonction. Le JDF est scrupuleusement scruté par les délégués et élus de la Ligue pour s’assurer que le dispositif et le protocole ne comporte aucune faille.

Si l’issue du match n’est pas favorable sportivement pour le club, le JDF a certainement remporté une belle bataille en coulisses dans sa gestion de l’organisation et sa capacité à s’adapter à un protocole strict et contraignant.

C’est à ce prix-là que le sport amateur nourrit l’espoir de voir le football bientôt reprendre ses droits…

d’Adrien Decombe, totalement oublié par la défense de Cuiseaux au second poteau.

On pense alors que le plus dur est fait avec cette ouverture du score, mais c’était sans compter sur la chevauchée du capitaine louhanais Larose, qui élimine deux défenseurs jurassiens pour aller battre Bian­ coni à moins de 10 minutes du terme de la rencontre.

Les deux équipes enchaînent directement avec la cruelle phase des tirs aux buts – la prolongation ayant été supprimée jusqu’aux demi­ finales. Un échec de chaque côté sur les cinq premiers tirs, la mort subite désignera donc le qualifié pour le 7e tour. Ce n’est qu’au dixième tireur, que la loterie rend son verdict : Louhans accède au tour suivant grâce à une parade de son portier sur la tentative du capitaine Lanoix, pourtant excellent pendant la partie.

Le JDF y a cru, mais subi finalement la loi d’une équipe hiérarchique­ ment supérieure d’une division. Dans les coursives du Stade Paul Martin, la prestation reste saluée et le match nul obtenu à l’issue du temps réglementaire permet aux Rouges de ne toujours pas avoir été battus depuis le début de la saison, toutes compétitions confon­ dues.

Cette bonne prestation appelle surtout un lendemain, avec pourquoi pas, une éventuelle annonce de la reprise du championnat de Natio­ J.L. nal 3 dans les semaines à venir…

La feuille de match 6e tour de Coupe de France – JDF / Louhans-Cuiseaux

Les classements National 3 Après 5 journées de championnat, le JDF est classé 2e avec un match en retard.

Coupe de France – 6e tour 31/01/2021 – JDF 1-1 (t.a.b. 8-9) Louhans-Cuiseaux (N2)

Régional 2 Poule B

Stade Paul Martin (synthétique) – Tavaux.

Huis clos.

Score final : 1-1 (tirs aux buts 8-9) Arbitre : Maxim PLAT Assistants : Valérian THIBERT & Fabien GALLY Buts : pour le JDF, Decombe (54e) ; pour Louhans-Cuiseaux, Larose (81e).

Avertissements : pour le JDF, Lanoix (41e) et Matukondolo (67e).

Compositions : Pour le JDF : Bianconi – Matukondolo, Wagué, Lanoix ©, Dabo – Le Menn, Ouaamar, Khadda – Moulet, Decombe (puis Chahboun), Berris. Ent : H. Saclier.

Pour Louhans-Cuiseaux : Garcia – Njoh Eboa, Jean, Demdoum, Magnora – Gaye (puis Bentabet), Larose ©, François (puis Pirès) – Diagne, F. Cissé (puis S. Cissé), Etoughe (puis Roussey). Ent : F. Jay.

Après 4 journées de championnat, le JDF est classé 6e avec un match en retard.

U14R Après 5 journées de championnat, le JDF est classé 1er.

Rugby

On glisse lentement mais sûrement vers une saison blanche La FFR travaille sur le sujet, les clubs sont dans l’attente, les joueurs se contentent d’entraînements fastidieux pour garder un peu la forme, mais ils ne se font guère d’illusions. Et alors, alors Zorro n’est toujours pas arrivé, il faudra attendre le 26 février pour qu’il signe du bout de son épée REPRISE ou INTERRUPTION !

Quand ces quelques lignes seront publiées nous saurons, mais un petit doigt nous dit que l’on se dirigerait vers la saison blanche sans montées ni descentes (heureusement après une telle galère).

Le Midi Olympique bible du rugby français toujours bien informé, traite du sujet et lâche quelques infos : La fédé travaille d’arrache­ pied pour que la saison 2020/2021 puisse reprendre “le plus clas­ siquement possible en septembre prochain” dit Bernard Laporte.

D’ici là, toujours selon Laporte, “une reprise de l’activité rugby au printemps dès que ce sera possible” reste envisageable.

Pas de championnats masculins et féminins de F1, F2, F3, honneur et territoriaux, puisque interrompus. L’idée d’une coupe de France un moment envisagée est abandonnée, restera l’organisation de plateaux entre équipes voisines de même niveau. Là encore tout reste à mettre en œuvre…. A suivre donc.

Elles sont ensuite économiques, comment survivre à une période de disette aussi longue. Heureusement les partenaires soutiennent le club qui, chaque fois, qu’il le peut leur rend bien, mais quand même on ne peut pas toujours porter du vide, alors là aussi il faut suivre de près, entretenir des relations efficaces, se projeter vers un avenir plus serein. C’est bien pourquoi les décisions fédérales sont une fois de plus importantes.

Elles sont enfin administratives puisqu’il n’y a pas de possibilités de se réunir en présentiel, c’est le distanciel qui prend la place et c’est tou­ jours plus long de traiter un ordre du jour en visio, surtout que les sujets ne manquent pas, vigilance oblige. Comme il est difficile de se projeter il faut, la plupart du temps imaginer le plan B voire le Plan C.

Les conséquences au niveau du GDR Elles sont d’abord sportives, en effet il est primordial des garder la main sur l’ensemble des licenciés pour éviter des arrêts par décou­ ragement, et cela concerne toutes les catégories. Il y a bien les plus mordus, mais il y a aussi les désabusés qu’il faut suivre de près. Les dirigeants, entraîneurs et éducateurs sont sur le pied de guerre pour entretenir la flamme qui garderait toute sa vaillance si les informations claires parvenaient aux clubs, car ils veulent savoir de quoi leur lendemains de sportifs seront faits. Denis Sève référent FFR des clubs fédéraux pour la ligue sera le premier informé, nul doute qu’il transmettra dès qu’il aura connaissance de la moindre information officielle.

L’espoir de retrouver la pépinière

Ils sont partenaires du GDR…

Hommag mm e à Jean Piret, Président d Scènes des S è du Jura - Scène nationale « Nous rendons aujourd’hui hommage à Jean Piret, le Président des err. Pour nous, il a Scènes du Jura, notre président, disparu le 14 février toujourrs été bien plus que cette fo onction officielle. Si le dialogue avec les difffé érents partenaires des Scènes du Jura était une mission importante, dans laquelle il s’est beaucoup investi, il n’en a pour autant jamais oublié l’équipe. La vie d’une maison comme la nôtre comporte toujourrs des hauts et des bas, mais quelles que soient les circonstances, Jean était toujourrs là. Il a partagé avec nous chacun des moments qui ont compté dans la vie de cette structure. C’était un président présent et attentiff, qui appréciait les moments informel o s où il pouvait échanger avec chacun d’entre nous. Il franchissait à chaque fois o la porte du théâtre avec un sourire franc, et nous avons toujourrs senti à quel point il était heureux de travailler à nos côtés.

DDANSE ANSE

Jean ne manquait jamais de nous remercier pour le travail accompli collectivement. Aujourd’hui, c’est à notre tour de lui dire merci. Merci pour votre présence, votre engagement et pour nous avoir aidé à devenir ce que nous sommes aujourd’hui. » d’hui. ra ra

Après plusieurs semaines de résidence au Théâtre de Lons-le-Saunier, Frank Micheletti, danseur, chorégraphe et artiste complice des Scènes du Jura, vous invite à assister à sa toute nouvelle création NO MUNDO. Le spectacle aurait initialement dû être joué dans le cadre du temps fort Y M E T T R E D U S I E N !.

Présentation réservée aux professionnels.

Moulin de Monfleur Du pain au moyen-âge ?

Une nouvelle fois, c’est l’eau présente dans le Jura qui est à l’origine de ce lieu.

Tourne petit moulin ! De chez toi sortira un très bon pain…

MARS Lons-le-Saunier Le Théâtre • Jeu 11 15h Pour nous organiser au mieux, merci de confirmer votre présence au 03 84 86 03 03 ou contact@scenesdujura.com avant le lundi 8 mars.

Frank Micheletti animera aussi une rencontre en direct avec Oulimata Gueye (critique et commissaire d’exposition) e a Moussanang (animatrice du podcast et Marie-Yemt Afrrotopique) sur la thématique des Utopies africaines.

Ouverte à tous et accessible via notre page Facebook Les Scènes du Jurra - Scène nationale le samedi 13 mars à 18h.

MOULIN DE PONT DES VENTS 39320 Montfleur Tél. 06 06 40 79 29

On continue de croiser les doigts pour la suite !

www.juramusees.fr

03 84 86 03 03 | scenesdujura.com LES SCÈNES DU JURA SONT SUBVENTIONNÉES PAR : LE MINISTÈRE DE L A CULTURE / DRAC DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ, GRAND DOLE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION, ESPACE COMMUNAUTAIRE LONS AGGLOMÉRATION,, LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA, LE CONSEIL RÉGIONAL DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ, LA VILLE DE DOLE, LA VILLE DE LONS-LE-SAUNIER, L A COMMUNAUUTÉ DE COMMUNES CHAMPAGNOLE NOZEROY JURA, L A VILLE DE MOREZ - COMMUNE NOUVELLE DES HAUTS DE BIENNE, LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CŒUR DU JURA, LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PORTE DU JURA, LA VILLE DE POLIGNY, L A VILLE DE SALINS-LES-BAINS. AVEC LE SOUTIEN DE L’ONDA, DE L A SACEM ET DU CLUBB DES MÉCÈNES. SIRET N° 413 401 373 000 19 / APE : 9001 Z - LICENCE L.D.19.405. PHOTO : © SYLVIE FREJOUX

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