Pays Dolois 235

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N°235 Avril 2021 Tavaux - Face aéroport

Pays Dolois Journal GRATUIT d’informations

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Pays Dolois n°235 - avril 2021

Déplacements

C’est décidé, cette année on se met au vélo... La ville de Dole a présenté dernièrement son plan vélo pour les années à venir. Un plan ambitieux et une réelle volonté de laisser une plus large place aux déplacements doux… Qu’en sera-t-il réellement des usagers ? Et si on se mettait au vélo ? Il serait peut­être temps car force est de constater qu’il n’y a tout de même pas foule sur les pistes cyclables doloises... mais pourquoi donc ? La première raison évoquée semble être la sécurité. En effet, les cyclistes, même sur une piste cyclable, ne se sentiraient pas en sécurité, surtout dans les carrefours ou dans les ronds points... et bien entendu c’est de la faute des voitures et des automobilistes qui ne respectent pas suffisamment les adeptes des déplacements doux. Un peu facile tout de même, même s’il faut reconnaître que c’est parfois un peu vrai... Donc une belle excuse pour ne pas avouer un manque évident de volonté, de reconnaître qu’il est bien plus simple de prendre la voiture et ainsi d’éviter de faire face aux légers dénivelés dolois, aux intempéries qui parfois refroidissent les meilleures intentions, et aussi d’éviter d’arriver en sueur au travail et d’infecter ainsi son bureau pour la jour­ née... Reconnaissons par ailleurs, que la volonté de protéger la planète ne semble pas une priorité et que nous verrons, à n’en pas douter, bientôt plus de voitures électriques que de vélos. Bon, on ne va pas interdir les voitures et encore moins obliger les habitants à faire du vélo... alors pourquoi ne pas inciter plus encore la pratique au moment où le vélo à assistance électrique facilite la pratique et où les déplacements doux semblent progresser, tant pour les loisirs, que pour se rendre au travail ou en ville.

A Dole, le vélo passe à la vitesse supérieure Développer pour inciter, telle est l’option prise par la municipalité doloise qui a dernièrement pré­ senté son plan vélo pour les cinq années à venir jusqu’en 2026. Un plan qui propose de tracer ou d’équiper en pistes cyclables nombres de rues pour compléter les 43 km d’aménagements déjà existants. Un vaste chantier pas toujours facilité par la configuration même de la ville et des rues parfois très étroites. Mais bon avec un peu de bonnes volontés... Pour résumer, disons que l’an­ née 2021 sera consacrée à équiper de pistes cycla­ bles les grandes artères ou entrées de ville pour l’heure non tracées : les avenues Jacques Duha­ mel, Léon Jouhaux, Eisenhower, Georges Pompi­ dou... Par la suite, l’objectif est de raccorder les espaces ludiques et structurants tels que les accès à l’Aquaparc, DoleExpo, La Commanderie, l’espace aquatique et sportif Pierre Talagrand, le parc urbain... et d’assurer le lien avec l’Eurovéloroute et la nouvelle voie Grévy dont les travaux ont débuté (voir par ailleurs). Côté pratique, la municipalité et l’agglomération du Grand Dole s’attachent à déve­ lopper des services complémentaires comme par exemple des SAS vélos dans les carrefours à feux, des stationnements dédiés, des abris, un service de location...

Une offre de loisirs qui se développe... Au­delà d’une utilisation quotidienne du vélo qui ne demande qu’à évoluer et à se développer, les Dolois et les touristes bénéficient de beaux itiné­ raires pour les sorties loisirs en vélo. L’Eurovelo­ route bien sûr qui rejoint Nantes à Budapest et qui passe au pied de la vielle ville de Dole le long du Canal du Rhône au Rhin. Un chemin de halage, maintenant voie verte, qui nous mène en toute sécurité tout à la fois en direction de Besançon via Rochefort­sur­Nenon et le Nord Jura et en direc­ tion de la Bourgogne, via Tavaux, Saint­Aubin, Saint­Jean de Losne... une bien belle opportunité.

Et que dire de la toute nouvelle voie Grévy qui se dessine ? Cette voie qui au départ de Dole, avenue Einseihower, vous mènera en direction du Val d’Amour via Parcey et la Loue avant de rejoindre Mont­Sous­Vaudrey le fief de Jules Grévy. Une nouvelle voie verte qui favorisera sur 4 km de beaux accès dans la ville de Dole : le camping, La Commanderie, DoleExpo, l’Aquaparc, la rive gauche... Une nouvelle piste sécurisée et aborda­ ble qui ne manquera de satisfaire nombre de familles et contribuera, à n’en pas douter, au déve­ loppement de la petite reine et du tourisme.

Passion

Charles Pernot : toute une vie en vélo… Charles Pernot est né à Dole en 1949. Aujourd’hui, il roule encore en vélo et ce depuis l’âge de 12 ans… « Je suis né aux Minimes, dans le quartier d’Azans, derrière La commanderie. Je suis allé à l’école d’Azans, ensuite j’ai passé le certificat d’étude et un CAP d’électricien à l’ASUS, en face du musée. Les locaux techniques étaient alors dans l’ancienne prison devenue la mairie actuelle. J’ai travaillé à la SAFAC dans la confection féminine, ensuite chez Jeunet la fabrique de vélo, juste un an avant la faillite. Je suis alors entré à la mairie de Dole en 1976, le maire était alors Armand Truchot et la mairie était située avenue Aristide Briand, je suis entré directement au service comptabilté et j’y suis resté jusqu’à la retraite, dans la nouvelle mairie, après 38 années de service. J’ai toujours été un passionné de nature, dès mon plus jeune âge. Pour ma communion solennelle, à douze ans, au lieu de la traditionnelle montre, mon père, qui travaillait aux Radias, m’a offert un vélo. Pour moi le début

E TAT C I V I L

Elena de Cédric MARLIN et de Manon MUTIN, Choisey NAISSANCES Télio de Augustin CREMONA Kastyel de Cédric BELLE et et de Océane DUPRÉ, Damparis de Ludivine BATAILLARD, Bans Diane de Quentin DELOR et Adela de Jason MASE et de de Seraphine YANG, Damparis Alicia DIAZ SERRANO, Brevans Ezechiel de Guillaume CHARVIN et Alexia LAVAIL, Paul de Geoffrey MILLER Damparis AND et de Caroline MAGNIN, Chamblay Maida­Bushra de Léo de Julien MALEC et de Abdichakour HUSSAIN MALIN et de Amina YUSUF Sandra BELHADDAD, MUSE, Dole Chaussin Nélia de Ersan FAZLI et de Agathe de Michaël VILLANCHER et de Charlyne Senada ISMAIL, Dole BONNIN, Chaussin Elia de Elidon ZANAJ et de Zoé de Stéphane FICHET et Klodjana DALIPI, Dole de Laetitia RIGAUD, Nino de Tonny CEFARIELLO Chaussin et de Joyce DI GREGORIO, Timélio de Thibault POULET Dole Lya de Adrian LATOUCHE et et de Sandy FERREIRA, de Pauline DUBOIS, Dole Chaussin

d’une longue passion. C’était pour moi l’occasion de m’évader pour de belles sorties en forêt de chaux, j’adorais cette liberté, je connaissais toutes les routes et les sommières... Ensuite, pour aller au travail, j’utilisai le vélo depuis mon domicile dolois, deux allers-retours par jour pendant vingt ans. En 2011, déménagement à Falletans, entre le Doubs et la forêt de Chaux, à 15 km de la mairie de Dole par la Corne des épiciers, une route magique ! J’ai continué mes deux allers-retours par jour, par tous les temps pendant treize ans ! J’allais aussi vite en vélo qu’en voiture entre 22 et 25 minutes quatre fois par jour, sans stress. J’étais devenu une horloge pour certains... Et puis c’est bon pour la santé, on profite de la nature, des senteurs, on s’arrête pour aller aux champignons... Je suis malheureux quand je ne peux pas prendre le vélo. Aujourd’hui je roule en électrique, ça facilite les trajets. C’est très agréable, il faut encourager ! Cela va me permettre de faire du vélo encore longtemps...

Honoré de Thibaut JUSSEY et de Gwladys DEROUSSIAUX, Dole Azra de Taner YASAR et de Selvinaz SEN, Foucherans Emilen de Fabian PICARD et de Aurélie SIMON, Gatey Aaron de William REYNAUD et de Florence MILLET, Les Essards­Taignevaux Mahé de Anthony ECOIFFIER et de Alicia BARTHELEMY, Rahon Aaron de Tony CRETIAUX et de Justine VALCHER, Rochefort sur Nenon Mila de Mathieu JUNOD et de Mélissa BOUCHARD RODRIGUES, Saint­Aubin Léo de Jean­François AUBERT et de Charlotte FLEURY, Tavaux Jade de Jun FANG et de Léa WANG, Tavaux

Hugo de Denis POURET et e Roger DOREY, Dole, 95 ans Lucie SOUBRIER, Villers­ Marguerite GRIFFOND Farlay épouse CRETIN­MAITENAZ, Dole, 83 ans Marcel CHALON, Dole, 79 ans DÉCÈS Gülsüm BARLASÇEKI veuve Georges SOUBRIER, UYGUN, Dole, 77 ans Authume, 95 ans Denise BALDENWECK veuve Jeanne BÉCOULET veuve VILLET, Dole, 88 ans BOICHUT, Champdivers , Michel CLOSSON, Dole, 96 ans 97 ans Yolande VANOTTI épouse André CLERGUE, SALVI, Dole, 76 ans Champvans, 84 ans Léone GONTHIER veuve Thérèse COINE épouse LAGORSE, Dole, 94 ans MICHAUD, Champvans , Jacqueline MALNIS veuve 93 ans GEISS, Dole, 73 ans Henri COUTERET, Choisey, Germaine GARNIER veuve 85 ans ATHIAS, Dole, 100 ans Gilbert JACQUOT, Cramans, Claude GARDIEN, Dole , 67 ans 93 ans Yvette CHAMPION veuve DELANOË, Dole , 91 ans Cécile HUGON ROUSSEY Elisabeth JAVOUREZ veuve veuve BOURREAU, CABIRON, Dole , 100 ans Damparis, 94 ans

Marie­Josèphe MORIZOT veuve GROS, Falletans, 80 ans Michel MELIN, Fraisans, 63 ans Geneviève TROTIN veuve BARRAUX, Les hays, 88 ans Lydie DI COSTANZO veuve VIENNOT, Malange, 88 ans Eliane GIRARD veuve TRONCIN, Moissey , 86 ans Paul PETITJEAN, Neublans­ Abergement, 76 ans Jean­Marie BERTHELIER, Petit­Noir, 61 ans Juan TORRÈS MUNOZ, Petit­Noir, 79 ans Michel MOINDROT, Rochefort sur Nenon , 63 ans Armand ALVES, Sampans , 75 ans Mejra HERCEGOVAC veuve KËRQELI, Tavaux, 78 ans

13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France Rédaction redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 72 77 70 44 studio@paoh.fr


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Pays Dolois n°235 - avril 2021

Cyclisme

Le Tour du Jura, en direct sur la Chaîne L’Equipe ! Des pros et la TV ! Grande révolution pour la 15e édition du Tour du Jura. Avec un classement en Classe 1, ce sont que des équipes pro qui seront en lice pour une course en ligne d’un jour retransmise en direct sur la Chaîne L’Equipe… Explications avec Laurent Monrolin directeur de la course… Pour l’heure les courses cyclistes sont maintenues ? Oui en effet pour l’heure, ça roule. Des grandes épreuves ont lieu ce début de saison. Les protocoles sont importants autour les équipes. C’est une question de confiance. On va être concerné par ce protocole, avec un huis clos au départ et à l’arrivée et le respect des gestes barrière. Cela nous oblige à une forte vigilance, on va tout faire pour respecter les consignes afin que la course ait lieu. Le Tour du Jura évolue encore, en quoi ? Les nouveautés, ce sont deux éléments importants. Au niveau sportif, on passe en catégorie supérieure en classe 1 avec uniquement des équipes professionnelles. Au-dessus de cette catégorie, on trouve le Word Tour et le Pro tour. Au niveau de l’épreuve, on passe d’un Tour du Jura par étapes à une course en ligne d’un jour. Elle aura lieu le samedi 17 avril. Elle sera précédée par la Classic Grand Besançon Doubs qui aura lieu la veille le vendredi 16. Cela permet aux équipes de se déplacer pour deux courses et de rester plusieurs jours. On accueillera 21 équipes de sept coureurs. C’est une organisation conséquente. Le Tour du Jura en ligne, c’est une belle progression ? Oui on le souhaitait, c’était un de nos objectifs après quatorze Tours du Jura organisés. De régional, nous sommes passés en Classe 1. Nous avons progressé année après année pour s’attacher la confiance des instances nationales. C’est une belle consécration pour nous, une reconnaissance pour notre équipe d’organisation. On savait

aussi que nous laisserions tomber notre course par étapes qui nous a fait vivre de si belles épreuves. La course sera retransmise en direct sur la chaîne L’équipe... C’est énorme, c’est une exceptionnelle couverture médiatique pour la course et les coureurs mais aussi pour le département du Jura qui sera mis en valeur. On estime entre 500 000 et 800 000 spectateurs. On entre dans une autre dimension. Nous apportons une contribution grâce à nos partenaires institutionnels, ECLA Lons agglomération, la ville de Lons, le Conseil départemental... et nos partenaires privés. L’antenne sera prise 2 h 30 avant l’arrivée, de quoi bien profiter du spectacle et des paysages du Jura. On invite donc cette année à regarder le Tour du Jura à la TV ! Un beau parcours sur les routes du Jura Oui une course très sélective de 164 km de Lons-le-Saunier à Lons-le-Saunier en passant par Conliège, le lac de Chalain, Château Chalon, Perrigny, Vermantois... et pour finir, la côte de Montciel (17 %) et la côte de Mancy (20 %) juste avant l’arrivée avenue Paul Seguin à Lons. On peut s’attendre à un beau spectacle, avec les plus belles équipes pro du moment. Avant cette course, nous organisons une course féminine nationale avec une centaine de coureuses. Là aussi avec un beau plateau.

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Pays Dolois n°235 - avril 2021

Salins-les-Bains MICHEL CÊTRE, MAIRE DE SALINS-LES-BAINS

“Avec de tels atouts, nous pouvons avoir confiance en lʼavenir...” Michel Cêtre est maire de Salins-les-Bains depuis juin 2020. Depuis son arrivée, il fait face à une situation délicate avec la fermeture au public de deux établissements gérés par la municipalité : les thermes et la Grande Saline. Une situation qui met à mal les finances de la ville. Rencontre… Quel retour sur votre élection ? Ce fut une longue campagne ! Nous avons vécu une campagne animée mais de bonne tenue. Chacun a défendu sa position, nous étions les challengers. Une première pour moi d'accéder à une si belle fonction avec une équipe. Nous n’avons guère eu le temps de fêter cela dans la convivialité, ce n'était pas une priorité, il y avait tant de sujets urgents. Ensuite on prend vite la mesure de la difficulté qui nous attendait au cœur d’une situation sanitaire compliquée à gérer. L'équipe s'est rapidement mise au travail. Chacune et chacun a trouvé son rôle et s’est investi dans sa mission. Une équipe au travaille sur les urgences, mais aussi sur le fond, sur l'avenir, les perspectives, les difficultés budgétaires… Les finances de la ville sont compliquées ? Oui la ville est en difficulté, pourquoi ne pas le reconnaître ? C'est une réalité. Mieux vaut l’évoquer et avancer que de se cacher et laisser la situation décliner. La ville de Salins gère en direct deux établissements publics qui sont fermés au public, les thermes et la Grande saline. Les dépenses restent les mêmes sans les recettes... En tant que collectivité, nous ne percevons aucune compensation sur la perte d’exploitation, nous n’avons pas accès au chômage partiel pour nos agents, ni à aucune aide pour nos charges fixes. Ce sont des pertes sèches et le déficit se creuse. Salins qui ne mérite pas cela. On mène un vrai combat pour faire reconnaître nos difficultés. On est pourtant une activité économique à part entière je regrette que nous ne soyons pas reconnus ainsi.

La gestion même des thermes est en question ? Rien que pour les thermes, le déficit est de 1,2 million d'euros pour la seule année 2020 alors que les années précédentes étaient équilibrées voire bénéficiaires. Un bel exploit pour ce jeune établissement. Avec la réouverture pour les cures entre juillet et octobre, on perdait moins et cela donnait de la vie à l’établissement. Il est clair que la gestion d’un tel outil peut mettre la collectivité en difficulté. Nous ne sommes pas en mesure de répondre aux aléas de type pandémie comme c’est les cas actuellement. Nous sommes à la limite de nos possibilités dans le cadre d’une gestion municipale. On travaille bien entendu sur l’avenir et dans ce sens nous avons lancé une étude de marché, nous sommes accompagnés, nous sommes ouverts à des propositions, réflexions et à toutes solutions favorables pour assurer à l’avenir les finances de la ville. Nous avons un bel outil qui a prouvé sa pertinence et son efficacité, on peut croire en son avenir. Je souhaite que l'on avance rapidement sur ce sujet, nous ne pouvons pas rester dans une telle situation. Salins a besoin de plus de certitudes pour avancer, déjà des pistes se dessinent.

La Communauté de communes va vous soutenir ? Oui, aujourd'hui on note un véritable esprit communautaire, une réelle solidarité de l’ensemble des communes pour soutenir Salins et son équipe. Un fonds de concours spécifique nous sera prochainement attribué. Quelque part ce sont tous les habitants du territoire qui nous viendront en aide. Cela nous aidera à passer ce cap et finaliser un budget pour 2021 sans avoir à augmenter les impôts. C’est rassurant, c'est important, ça fait du bien.

blissements publics, des restaurants... pour mieux les accueillir. Dans ce sens, après deux ans de fermeture, le camping ouvrira ses portes dès le 1er avril et un nouveau délégataire pour l’accrobranche sera validé par le prochain conseil municipal. Son ouverture est prévue pour le 14 juillet. Par ailleurs, la revitalisation et les rénovations du centre-ville se poursuivent, notre classement comme “petite ville de demain” nous apportera de nouveaux financements. Il y a encore beaucoup de travail.

Une situation qui pèse sur la ville ? Oui cela joue sur l'image de Salins et sur la vie économique. Nous sommes liés aux thermes, à la Grande saline, au Casino qui souffre également. Cela pèse, mais je reste confiant et optimiste. Nous vaincrons la pandémie et je crois fortement à la vaccination pour nous libérer de cette situation. Dès que l'on ouvrira, Salins repartira à fond ! On y travaille du matin au soir. Salins a encore un bel avenir, c’est une épreuve à passer.

Vous avez de bonnes raisons d’espérer ? La vie salinoise au quotidien se poursuit, les services fonctionnent, les investissements se précisent comme l’îlot Princey, la Grande saline, Notre Dame libératrice et le programme d’assainissement prévu pour le printemps. Les commerces font preuve d’un dynamisme remarquable, il y a du mouvement. De nouvelles familles s’installent, l’immobilier se porte bien, Salins attire... Les touristes seront à nouveau là cet été, nous espérons vivement l’ouverture des éta-

Que souhaitez-vous aujourd’hui ? Nous vivons une situation hors-normes, je souhaite simplement que la vie reprenne normalement, que l’on se projette à nouveau. Nous travaillons à trouver des solutions, nous menons un combat pour une meilleure reconnaissance, pour une prise en compte de nos difficultés. Je reste confiant pour l’avenir, nous avons tant d’atouts...

Michel Cêtre, Maire de Salins-les-Bains

La montée du Poupet - 23 mai 2021

Pour lui, on pourrait écrire “mon Poupet” Il découvre l’athlétisme assez tard, rencontre le fameux entraîneur Gaston Prétot lors d’un stage de formation d’animateur sportif. La fièvre de la course à pied s’installe en lui et contamine vite son épouse. Ensemble, ils parcourent le monde pour participer à des marathons et autres courses sur route et en profitent pour parler de la montée du Poupet. Saga. Une aventure qui commence en 1986 « Et si on s’inscrivait à cette deuxième montée du Poupet ? » Paroles en l’air ? Absolument pas. Paul Jeandot ne plaisantait pas lorsqu’il se lançait ce défi. Sportif, il renouvellera l’expérience plusieurs fois et ira assouvir sa passion dans de nombreuses pays où sont organisées des courses « hors le stade ». Sportif et aussi généreux et bénévole pour la cause du sport. Il devient très vite un membre actif de l’organisation de cette « Montée du Poupet ». Où il arrive que des bénévole s’épuisent eux aussi à « La montée du Poupet » A l’origine de cette manifestation aujourd’hui d’enver­ gure internationale une équipe de L’O.M.S (Office Municipal des Sports) de Salins avec aux commandes un athlète de demi fond de haut niveau Jacky Faivre qui veut « faire quelque chose » pour son sport de prédilection. Qu’à cela ne tienne, un site est là tout près, tout prêt pour une belle et dure course à pied, le Mont Poupet, Alt : 853 mètres. Début modestes avec trente­cinq participants mais la machine est sur les rails et la renommée se crée au fil des différentes éditions qui se succèdent pour atteindre un record de coureurs (1384) en 1984. Cela implique une organisa­ tion lourde. Les bénévoles de l’Entente Jura Centre Athlétisme qui a succédé à l’OMS pour la gestion de cet événement sportif jettent l’éponge en 2014 tout en fournissant bon nombre de bénévoles. L’Associa­ tion VOLODALEN lui succède mais ne tiendra que cinq ans. Durant cette période la baisse des effectifs (760 en 2019) et du niveau est flagrante. L’Entente Jura Centre Athlétisme reprend du service en 2020 mais doit annuler la course pour cause de pandémie. Alors vive la trente­sixième édition cuvée 2021 !

Une montée de plus en plus courue ! Jacky-Faivre et quelques passionnés d’athlétisme se disent, tout en s’entrainant « Y a un coup à faire avec ce Poupet qui nous regarde ». Ainsi est née la course de côte qui cette année soufflera ses trentesix bougies ! Retour en arrière.

Une nouvelle ambition à la hauteur de cet « Olympe du bas Jura » Paul Jeandot laisse parler son enthousiasme « Nous voulons recréer l’esprit « Poupet » qui a fait les beaux jours des trente premières éditions. Refaire du Poupet une grande journée de sport, de découverte et de tourisme, faire connaître aux visiteurs la richesse et la beauté de notre pays, faire participer aux nom­ breuses activités sur notre territoire, retrouver une participation aux mille coureurs. « Le Poupet » pos­ sède également un impact économique pour la ville et la région. Alors tous à Salins le 23 mai ! » Entente Jura Centre Athlétisme 20, chemin des Roussets d’Arelle 39110 Salins-les-Bains Paul Jeandot Tél. 03 84 73 08 68 - Mob : 06 72 35 89 74 Paul.jeandot@wanadoo.fr

Un homme de pointes et de feu Après son bachot scientifique Jacques que tout le monde appelle Jacky suit des études pour devenir professeur de gymnastique et de sport. Il exercera dans plusieurs établissements Franc-comtois avant d’entreprendre une formation complémentaire pour devenir spécialiste en éducation sportive adaptée. Il pratiquera ce nouveau métier au Centre de réadaptation de Salins. En parallèle, il est un athlète du DAC-Salins (Dole Athlétique Club section de Salins.) Là, il chausse les pointes, se mesure aux plus grands noms du demi-fond français et ferraille avec son club contre les athlètes de Sochaux, Vesoul, Paris, Strasbourg. Généreux, il devient sapeur-pompier et prendra le commandement de la caserne de Salins et du district. Il gagnera les championnats de France du 1000 mètres dans le cadre de son activité de soldat du feu. Tant de dévouement pour les autres - il sera, en plus de toutes ses activités, élu municipal pendant quarante-trois ans dont vingt en tant que maire - lui valent de recevoir la médaille d’or de la Jeunesse, des sports et de la vie associative. C’est cet homme avec quatre de ses copains athlètes qui se lanceront dans l’aventure de « La montée du Poupet ». « Avec La Poupet y a un truc à faire » « A l’époque c’était beaucoup plus facile d’organi-

ser des courses qu’aujourd’hui où l’on croule sous les règlements et les autorisations de toutes sortes. On s’est dit que le site était exceptionnel pour une course de côte. Alors les cinq copains que nous étions à pratiquer du demi-fond dans le cadre de l’OMS de Salins, Dominique Gavignet, Philippe Meule, Claude Linotte, Jean-Pierre Moureau et moi, nous avons battu le rappel des « potes » et on a organisé le truc. Au départ nous avons tout créé. Les engagements couvraient les frais car c’était l’époque où les bénévoles répondaient présents en grand nombre, les commerçants étaient généreux pour les récompenses et les athlètes pas très gourmands. On a même réalisé un tout petit bénéfice. Il y a eu trente-cinq inscrits mais on était contents. Nous avions gagné notre pari et pour cette première édition c’est un américain, Steve Gallagher, qui a emporté la victoire. Cela nous a fait un beau coup de pub. L’affaire était lancée et dans les éditions suivantes les effectifs n’ont cessé d’augmenter. On a même accueilli des athlètes olympiques comme, Abdeslam Radi médaille d’argent derrière Abebe Bikila au marathon des Jeux de Rome en 1964, excusez du peu. L’aventure continue. Merci à tous les bénévoles qui la rende possible. Bonne grimpe à toutes et à tous. Longue vive à cette belle épreuve sportive et très conviviale. »


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8 actus

Pays Dolois n°235 - avril 2021

Sécurité

Plus de caméras pour surveiller Dole Dole développe son dispositif de vidéoprotection avec l’installation de 17 nouvelles caméras en quatre ans, mais aussi des dispositifs dans les écoles et des bornes anti-béliers fixes. Initié en 2015, le dispositif de vidéoprotection de la ville de Dole s’est progressivement développé au fil du temps. Dix­sept nouvelles caméras vont être installées dans la Ville. “Chaque année, la com­ mune subit entre 20 000 € à 35 000 € de préju­ dices”, suite à des dégradations diverses, sans oublier les agressions, vols, cambriolages... La vidéoprotection a permis “plus de 350 réquisitions et a montré son utilité” explique Jean­Baptiste Gagoux, maire de Dole. Si actuellement 131 camé­ ras composent le réseau, dont 66 en extérieur, ce déploiement de nouvelles caméras, dont 6 nou­ velles avant fin 2021, doit permettre de sécuriser davantage la Ville.

Une sécurité faisant figure d’exemple Le maire tient à rappeler que le dispositif vidéo et son centre de supervision ne s’apparentent pas à de la vidéosurveillance, mais à de la “vidéoprotec­

tion” pour assurer la sécurité des individus. En liai­ son directe avec le Centre de Surveillance Urbain, la Police Municipale peut demander ces vidéos pour constater des infractions et identifier des auteurs. Plus de 350 réquisitions ont déjà été ini­ tiées depuis le lancement du dispositif. Stéphane Champanhet, adjoint en charge de la sécurité, explique que d'autres villes veulent s’inspirer de ce modèle et viennent régulièrement visiter le Centre de Surveillance Urbain.

Une sécurisation des écoles Et les écoles ne sont pas oubliées… La sécurité des établissements scolaires primaires – maternelles ou élémentaires – relève de la compétence de la Ville. Avec l’ajout de ces nouvelles caméras, toutes les écoles seront désormais surveillées, afin que les intrusions ou conflits entre parents soient par exemple mieux repérés. Et pour répondre au Plan

Particulier de Mise en Sûreté (PPMS), d’autres tra­ vaux de sécurisation sont programmés : visio­ phones, alarmes et films opacifiants sur les fenê­ tres pour protéger élèves et enseignants d’éventuels individus malveillants.

Sécurisation des espaces publics Ces aménagements de sécurité comportent un troisième volet, avec la sécurisation des espaces publics pour les grands rassemblements, comme Cirque et Fanfares ou le Week­end Gourmand du Chat Perché. Des bornes anti­béliers – escamota­ bles ou rétractables – seront installées aux abords du centre­ville pour éviter aux services techniques de déplacer à chaque fois des blocs de béton. Déjà en place rue de l’Orveau et Place Nationale, ces bornes vont se déployer dans les rues Sauria, Attiret, rue de la Bière, Grilleton, Grande rue et Marcel­ Aymé. F.P

Au Groupe scolaire Les Sorbiers, une des six caméras installées en 2021

Dole - Musée des Beaux arts

Un musée à emporter ! La culture a dû s’adapter à la crise sanitaire. Le musée des Beaux-Arts de Dole se réinvente et ajuste au mieux ses propositions en cette période si particulière. Pour découvrir ce que le musée a mis en place et ce qui se prépare, Amélie Lavin, conservatrice du musée, s’est prêtée au jeu des questions-réponses. Comment vivez-vous cette fermeture ? Que s’est-il passé depuis le premier confinement ?

LES COMMERÇANTS DOLOIS FÊTENT LE PRINTEMPS Le printemps fleuri chez les commerçants adhérents à l’association des commerçants dolois. 8 000 euros à gagner en Unika’Dole et à dépenser ensuite chez les commerçants participants soit 4 tirages de 2000 euros. C’est très simple, à chaque achat le commerçant tamponne votre carte et une fois 4 tampons différents atteints, vous pouvez participez au tirage au sort… Bonne chance à vous !

Dossier spécial p. 24 à 35

“Je n’ai jamais connu le musée fermé. Si des musées peuvent fermer le temps d’un chantier, cette fermeture pour crise sanitaire a été très brutale, et dure désormais trop longtemps. Nous avons réouvert après le premier confine­ ment, au mois de mai, avec un protocole très strict. Le public a bien joué le jeu. Nous avons pu ouvrir l’exposition Cueco le 16 octobre der­ nier, sans vernissage mais avec une journée d’ouverture en continu. Nous avons reçu 160 personnes et vu l’appétit du public pour le musée, tout en restant sur une affluence rai­ sonnable et facile à gérer pour notre structure. Et puis nous avons dû refermer nos portes dès le 1er novembre… Comme tous les acteurs du milieu culturel, nous attendons la réouverture. Nous avons un rôle à jouer, la culture est un élément de bien­être essentiel…”. Comment vit un musée fermé ? Qu’avez-vous mis en place ?

“Le musée est vide de public en permanence, mais il faut que l’on avance. Nous faisons par­ tie du projet “Y’a plus de saison”, impulsé par Jean­Philippe Lefèvre, élu en charge des affaires culturelles, projet qui nous permet d’être présents autrement. Nous avons ainsi fait sortir des œuvres de Cueco sur les grilles du musée. Je n’ai jamais vu autant de gens s’arrêter en passant devant le bâtiment. Nous avons aussi proposé aux commerçants de mar­ rainer/parrainer une œuvre de la collection du

musée ou de l’exposition actuelle. Le projet, porté par Laurence Collombier et Camille Caron, a permis de reproduire les œuvres choi­ sies pour les exposer en vitrine ou à l’intérieur des magasins. Les gens ont répondu présents, avec un vrai engouement. Par ailleurs, l’asso­ ciation des amis du musée, grâce à un mécé­ nat privé, nous a permis de produire une visite virtuelle de l’exposition Cueco. Avec Laurence Collombier, responsable des publics, et son équipe, un dispositif pour faire venir le musée dans les écoles a été mis en place. Il propose de découvrir la reproduction d’œuvres de la collection permanente à travers un conte écrit par Laurence. Les éléments sont prêtés pour jouer et créer un petit musée en classe. Nous ne nous laissons pas abattre, en remplissant au mieux notre mission de service public. Les restaurateurs ont développé les repas à emporter, nous avons développé le musée à emporter !” Qu’en est-il de l’exposition Cueco ? Vous fêtez aussi cette année les 200 ans du musée, que prévoyez-vous ?

“L’exposition Cueco, programmée depuis trois ans et sur laquelle nous travaillons depuis deux ans, est prolongée jusqu’au 12 septembre. Nous préparons actuellement l’exposition d’automne sur le bicentenaire du musée, né en 1821. Nous devons être prêts pour la réouverture des musées. L’exposition raconte comment le musée s’est bâti et a évolué en 200 ans. Elle va montrer l’évolution, du XIXe au XXIe siècle, avec des rup­ tures et un déménagement car le musée était

avant installé dans l’ancien collège de l’Arc, pour arriver ici en 1980. Nous allons raconter l’his­ toire des collections et comment, dans les années 80, on recommence à regarder l’art de son temps, avec une collection d’art contempo­ rain propre au musée, en plus du FRAC. La col­ lection s’attache aussi à la restauration, à l’his­ toire des expositions et à l’équipe. Nous aurons également un grand cabinet de curiosités, avec toutes les « bizarreries » de la collection, comme une dent de mammouth, une copie de la Joconde... Le travail de scénographie est réalisé avec l’artiste Olivier Vadrot, installé à Beaune. Nous travaillons aussi sur des événements fes­ tifs, avec différentes jauges, selon l’évolution des F.P mesures sanitaires.” Pendant la période de fermeture, l’exposition Cueco est visible virtuellement et gratuitement sur : https://urlz.fr/exDo Prolongement de l’exposition physique jusqu’au 12 septembre, avec une ouverture dès que les mesures sanitaires le permettront.

LE SAVIEZ-VOUS ? L’équipe du musée des Beaux-Arts de Dole compte une quinzaine de personnes. Elle s’attache à l’accueil du public, mais aussi à la gestion des collections avec tout le travail d’enrichissement, le suivi des restaurations, la préparation des expositions, l’accrochage des œuvres, l’administration du site, la gestion du budget… Une vraie structure à part entière !


MISE A DISPOSITION DE PERSONNEL EN MILIEU RURAL Comment définir Tempo ? Tempo est une association qui apporte des services et des solutions aux habitants. C'est d’une grande utilité sociale qui contribue à l'activité et à l'animation du territoire. Sans Tempo, il nous manquerait quelque chose, tant pour les habitants que les acteurs du territoire

PATRICK REVILLOUD PRÉSIDENT

Tempo est très utile…

Quelles sont les missions de Tempo ? Tempo, c'est un prêt de main-d’œuvre, "c'est le coup de main" auprès des collectivités, des associations, des entreprises et des particuliers en milieu rural. Et ce de manière importante, c’est une association qui prouve au quotidien toute son importance et son efficacité. Dans quels domaines ? Pour les particuliers, ce sont des activités de ménage, d'entretien, de petits jardinages, de petits travaux... Pour les collectivités ce sont plutôt des remplacements pour les services à la population, pour les entreprises c'est du complément de maind’œuvre plus technique, plus varié. Cela représente environ 70 feuilles de paies par mois pour environ 120 personnes suivies

socialement. Les personnes sont salariées, c'est une activité rémunératrice et sociale. Ce sont des personnes parfois en difficulté, on les accompagne, on les forme, on leur propose des missions à proximité dans le Val d'Amour, La Plaine Jurassienne, Jura Nord. Le Grand Dole (hors Dole), Arbois, Poligny… Est-il possible de postuler ? On manque parfois de personnel mais nos équipes font le nécessaire pour répondre avec beaucoup de réactivité. Donc, on recrute, il ne faut pas hésiter à nous joindre pour postuler à certaines missions en fonction des compétences de chacun. Avec le temps il y a une fidélisation qui se crée avec les clients et parfois cela débouche sur des emplois pérennes. ■

AU SECOURS ! LES SALARIÉS SE FORMENT… Huit salariés, 4 hommes et 4 femmes ont suivi une formation à la prévention et aux gestes de secours les 9 et 10 février. Une formation assurée par la Croix Rouge Française au sein du tiers lieu de la Communauté de communes du Val dʼAmour. Ce sont des personnes qui interviennent pour la plupart auprès dʼenfants.

UN PEU DE BIEN-ÊTRE… 2021, année du bien-être pour nos activités collectives : en pleine nature avec une sortie découverte des végétaux et leurs bienfaits en avril, un atelier « bien être » par lʼestime de soi en septembre et une journée chez un maraîcher bio pour le bien-être au travers de lʼalimentation et du travail de la terre. Ça fait du bien…

PORTRAIT

PHILIPPE BARBE

La sculpture… et Tempo Philippe Barbe est sculpteur. Originaire de Monay non loin de Sellières, il habite et sculpte à La Cartonnerie de Mesnay près dʼArbois, un espace de création. Cʼest là que Philippe Barbe sʼest posé voilà 4 ans après avoir beaucoup voyagé et occupé de nombreux et divers métiers : électronicien de formation au départ, puis guide de montagne dans le Jura, dans les Alpes... puis jardinier paysagiste, chauffeur de bus aussi au lycee agricole de Montmorot... mais aujourdʼhui il est sculpteur, activité quʼil a découvert au Canada du côté de Vancouver. Philippe sculpte le bois, une matière quʼil travaille minutieusement. Il aime les belles formes... « Ici à La Cartonnerie je me sens bien, cʼest une ambiance dʼartistes, je ne me sens jamais seul » explique Philippe. En complément de la sculpture Philippe Barbe exerce une activité régulière chez Tempo. « Jʼaime travailler pour Tempo qui me confie régulièrement des missions. Je travaille essentiellement pour de lʼentretien extérieur, cela me permet de garder la main ! Cʼest aussi un apport financier en plus de la sculpture. On me fait confiance, on est respecté, cʼest appréciable. Ce côté social est intéressant, je rends service à des personnes, on discute, on échange... Cette relation me plaît beaucoup, sans Tempo ma vie ne serait pas la même, cʼest bien quʼil y ait cela à la campagne... » conclut Philippe.

COMMUNAUTÉ DE COMMUNES JURA NORD GÉRÔME FASSENET - PRÉSIDENT “C’est un service que l'on utilise beaucoup à la Communauté de communes Jura Nord. Nous faisons régulièrement appel à Tempo pour nos activités scolaires et périscolaires. Cela permet de trouver du personnel en remplacement, l’association est très réactive, ça fonctionne très bien. De plus, ce sont souvent des personnes de nos villages et il arrive même parfois que nous les embauchions à l’issue de plusieurs remplacements. C’est un véritable levier social en milieu rural. Pour Jura Nord cela représente une centaine d’heures par mois, ce n’est pas négligeable...” Philippe Barbe aime le travail exterieur…

et la sculpture…

Siège social : 11, route de Salins - 39380 OUNANS Tél. 03 84 37 77 42 contact@tempo-ai.fr - www.compserpro.com


HYBRIDE ET ELECTRIQUE

L’hybride rechargeable prend une ampleur spectaculaire On l’appelle PHEV ou Plug-In en anglais, hybride rechargeable en français. Cette technologie qui associe un moteur essence à un ou plusieurs moteurs électriques rencontre, depuis plusieurs mois, un succès aussi soudain que spectaculaire. L’hybride rechargeable connaît un engouement incroyable. Selon les chiffres de l’Association natio­ nale pour le développement de la mobilité élec­ trique (Avere), il se serait écoulé 74 993 véhicules neufs hybrides rechargeables au cours de l’année 2020. Un sursaut considérable qui correspond à quatre fois plus de ventes qu’en 2019 (18 582 uni­ tés) à six fois le volume d’immatriculations de 2018 (13 439 unités) et à quatorze fois celui de 2015 (5 040 unités). Ce succès repose d’une part sur le retour, le 1er juin 2020, d’un bonus écologique de 2 000 euros des­ tiné à encourager les Français à opter pour des voi­ tures équipées de ces motorisations. Une réussite qui s’explique, d’autre part, par une offre de modèles désormais dense. Depuis un an en effet, presque tous les grands constructeurs, de Renault à PSA en passant par Volkswagen, BMW, Volvo, Mercedes et Mitsubishi disposent à leur catalogue de variantes plug­in hybrid.

Un bon ratio puissance/autonomie Ces versions électrifiées présentent l’avantage d’être généralement très performantes, à la fois en termes de puissance et surtout en termes d’auto­ nomie 100 % électrique. Beaucoup d’entre elles peuvent ainsi parcourir jusqu’à 60 voire 70 kilomè­ tres sans avoir recours au bloc thermique. Cela signifie, sur ces intervalles, une conduite silen­ cieuse et sans le moindre gramme de CO². Cela signifie aussi une facture de carburant forcément moins lourde. Les observateurs du segment s’accordent sur le fait que le niveau d’autonomie 100 % électrique actuellement proposé sur ces modèles à motorisa­ tion mixte correspond à la moyenne des trajets quotidiens domicile­travail effectués par les Fran­ çais. L’intérêt des hybrides rechargeables, parallè­ lement, est de profiter pleinement de leur moteur thermique lorsque c’est utile. Des blocs souvent dotés à eux seuls de 150 à 200 chevaux minimum,

Bornes de recharge : état des lieux du réseau On se souvient du cap fixé en juin 2020 par Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports : installer 100 000 points de charge ouverts au public d’ici la fin 2021. Qu’en est-il neuf mois plus tard ? Quel est le maillage actuel du réseau et comment se dessine le déploiement futur ? Même si l’année 2021 est encore longue, force est de constater que la promesse de l’Etat sera très dif­ ficile à tenir. Les chiffres actuels, en effet, sont élo­ quents. Au 1er février, selon l’Avere (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique), la France comptait 31 206 bornes de recharge pour véhicules électriques. Cela corres­

pond certes à 2 000 bornes de plus qu’en mars 2020 mais on est encore bien loin de l’objectif des 100 000 points de charge. Ce retard en équipements pourrait rapidement s’avérer préjudiciable pour le marché et les utilisa­ teurs. D’autant plus que les particuliers et les entreprises n’ont jamais autant acheté de modèles

qui sont donc garants d’ac­ célérations franches lorsque l’on quitte la ville pour s’engager sur auto­ route par exemple. Visiblement, la vague hybride rechargeable ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. En janvier, cette catégorie de voi­ tures a enregistré une nouvelle percée : + 115 % par rapport à janvier 2020. Cela correspond à 8 220 exemplaires distribués et à une part qui dépasse doréna­ vant les 5 % du marché automo­ bile particulier.

100 % électriques et hybrides rechargeables que depuis un an. Et bien que 90 % des conducteurs de voitures zéro ou à faibles émissions disent se bran­ cher à domicile ou sur leur lieu de travail, le manque de bornes publiques constitue à présent un véritable obstacle au plein essor du segment. Un plan spécial pour les trajets longues distances La situation est notamment problématique sur les routes et les autoroutes, où le nombre de points de charge actuel n’est clairement pas en adéquation avec les trajets longues distances et le nombre de voitures et utilitaires en circulation. Le ministère des Transports entend corriger le tir sur ce point. Le 14 février, il a en effet publié un décret au Journal officiel stipulant que l’ensemble des 440 aires de service sur autoroutes et autres grands axes que compte le pays seraient équipées d’ici le 1er janvier 2023 en stations de recharge “très rapides”. Ces infrastructures devront disposer d’une majo­ rité de points de charge garantissant une puissance minimale de 150 kW. La puissance de la charge et la maintenance des bornes est un enjeu tout aussi essentiel que l’installation massive, rappelle Cécile Goubet, Déléguée générale de l’Avere, pour qui “la qualité du réseau doit primer”.

L’Etat en soutien L’Etat s’engage à soutenir à hauteur de 10 à 40 % les concessionnaires des aires de service concer­ nées dans l’installation de ces stations. Le raccor­ dement sera quant à lui financé à hauteur de 30 % du reste à charge lorsque celui­ci sera supérieur à 30 000 euros. Le gouvernement évalue à environ 100 millions d’euros le montant des aides accor­ dées pour ce déploiement à venir. Reste à savoir si cet engagement, comme celui plus global des 100 000 points de charge ouverts au public d’ici la fin 2021, pourra être tenu dans les délais. A vrai dire, la dynamique actuelle des immatriculations ne laisse au gouvernement et aux partenaires concernés par ces aménagements pas franchement d’autre choix que celui de s’adapter au plus vite. APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux © Pictures news ­ stock.adobe.com

© Patrick P. Palej ­ stock.adobe.com

APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux

BON A SAVOIR Prise domestique Prise classique située à domicile. Recharger une voiture électrique sur une prise domestique est possible mais pas idéal. Ces prises qui équipent nos maisons ne peuvent délivrer davantage que 2,4 kW, une puissance très faible pour un véhicule électrique. Y faire le plein nécessite beaucoup de temps : entre 10 et 40 heures selon la capacité de batterie. Une prise domestique n’est d’ailleurs pas toujours correctement reliée à la terre ni suffisamment calibrée ou reliée au tableau pour satisfaire les exigences de sécurité d’une voiture électrique. Certains véhicules peuvent tout simplement refuser de lancer la recharge par précaution. D’autres l’acceptent, mais risquent de provoquer une surchauffe de l’installation. Si vous ne connaissez pas ou avez des doutes sur la qualité de votre installation électrique, évitez donc d’y recharger un véhicule et sollicitez un spécialiste.

Prise renforcée Prise domestique spécifiquement conçue pour la recharge d’une voiture électrique. Elle est parfois appelée prise Green’Up. Très peu coûteuse (entre 60 et 200 € selon les options), la prise renforcée peut être installée simplement et presque partout où l’électricité est disponible. C’est une solution très économique pour recharger chez soi au quotidien. La prise renforcée est toutefois limitée par sa faible puissance : 3,7 kW au maximum. Les véhicules s’y rechargent ainsi très lentement. Il faut compter environ 13 heures pour le plein complet d’une voiture comme la Peugeot e-208 et plus de 27 heures pour une Tesla Model S P100D. Une nuit de recharge suffit cependant à récupérer assez d’énergie pour la plupart des trajets classiques de la journée. automobile­propre.com

Alexandre DEBROT - © Pays de Lons / Pays Dolois

Dossier spécial



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Avril 2021 - Pays dolois

Les SUV et crossovers surfent sur la vague verte Parmi les voitures hybrides et 100 % électriques qui font l’actualité ces dernières semaines ou la feront dans les mois à venir, figurent quelques citadines et surtout une majorité de SUV et crossovers. Une omniprésence qui correspond en fait à la dominante actuelle du marché automobile toutes énergies confondues. Voici un aperçu de cette vague verte version 2021.

LES MODÈLES ÉLECTRIQUES

FORD MUSTANG MACH-E

Touché par la foudre La firme à l’ovale bleu gratifie ses fans et ses futurs clients d’une proposition originale. Il s’agit du (ou de la) Ford Mustang Mach-E, un SUV de 4,71 mètres au profil de coupé et aux lignes nervurées, hyper vitaminé de surcroît, comme toute Mustang, à ceci près qu’il fonctionne sur source exclusivement électrique. Aussi silencieux que sculpté, aussi économe que fougueux, le digne héritier des Pony Cars multiplie d’emblée les bonnes notes. Sous le capot d’abord, avec une puissance de feu, 350 chevaux sous la pédale. Cela donne 3,7 secondes sur le 0 à 100 km/h au volant de la version GT. Tout cela avec le concours éventuel de la transmission intégrale. Sous le plancher, une même ingéniosité. Les batteries lithium-Ion offrent de 75 à 98 kW de potentiel et peuvent délivrer entre 400 et 610 kilomètres d’autonomie sans avoir à passer par la case recharge. Sans compter la possibilité, dans certaines stations de charge rapide sur autoroute, de régénérer en seulement 10 minutes l’énergie suffisante pour rouler 120 kilomètres de plus. Pendant ce temps, dans l’habitacle, le Mustang Mach-E incarne avec tout autant d’aplomb et d’authenticité la nouvelle vague des véhicules premiums de Ford : tout n’est ici que luxe et connectivité exacerbée. Illustration au travers de l’immense dalle numérique de 15,5 pouces taillée dans la verticale de la planche de bord. © Ford Media


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Avril 2021 - Pays dolois

VOLKSWAGEN ID.4

Elève modèle

VÉHICULES PROPRES L’ETAT DEMANDE À SES TROUPES L’EXEMPLARITÉ

Ce devoir d’exemplarité passe notamment par l’adoption, dès 2021, de véhicules 100 % électriques et hybrides rechargeables au sein des flottes, sous la coordination de référents mobilités. “La réduction de l’empreinte environnementale des transports est l’un des objectifs majeurs de l’action du Gouvernement en faveur de la transition écologique”, souligne le locataire de Matignon dans une circulaire relative à la nouvelle gestion des mobilités de l’Etat. Il souhaite dès lors et sans attendre que les acteurs publics soient proactifs, engagés et que “cette démarche de sobriété écologique franchisse rapidement un cap”.

Ministres et préfets en première ligne Pour y parvenir, Jean Castex veut contraindre, dès cette année, les flottes de l’Etat récalcitrantes à s’équiper conformément aux objectifs préalablement fixés par le Code de l’Environnement et notamment par la loi LOM de décembre 2019. “Le parc automobile de l’État et des établissements publics de l’État doit respecter un seuil minimum de 50 % de véhicules à faibles émissions lors du renouvellement annuel (acquisition ou location longue durée)”, rappelle-t-il à ses effectifs. Une consigne qui devrait s’appliquer d’abord, et drastiquement, au plus haut sommet de la pyramide. Dès 2021 en effet, tous les nouveaux véhicules des ministres, des ministres délégués, des secrétaires d’État et des préfets devront obligatoirement être associés à des motorisations 100 % électriques ou hybrides rechargeables (à l’exception des véhicules blindés). Plus largement, les administrations centrales mais aussi les parcs automobiles des établissements publics de l’Etat (tels que la Société du Grand Paris, l’Inra ou Pôle Emploi) sont tenus de faire l’impasse, sans délai, sur toute les commandes de citadines thermiques. “Les citadines disponibles au catalogue UGAP* (Union des Groupements d’Achats Publics) seront désormais des véhicules électriques”, prévient le Premier ministre qui indique que les exceptions s’annoncent d’ores et déjà rares.

Le rôle des “référents mobilités” Jean Castex compte beaucoup sur les référents mobilités pour faire appliquer les directives. Ces coordinateurs internes sont censés avoir été désignés depuis le 31 décembre dernier au sein de chaque établissement public de l’État dont le parc automobile est supérieur à 100 véhicules. Plusieurs missions les attendent… Chaque 31 mars, les référents devront entre autres avoir établi un bilan annuel du plan de mobilités (gestion de la flotte automobile, inventaire des parcs, moyens alternatifs de mobilité, etc.) pour le service public qu’ils coordonnent. Ils auront également pour mission permanente d’encourager l’autopartage et le covoiturage des véhicules de service ainsi que l’usage des moyens de transport alternatifs à la voiture de fonction individuelle. La question des bornes de recharge les concerne également. “Chaque référent mobilités aura la responsabilité d’établir une programmation des besoins en bornes de recharge et de veiller à ce que l’équipement adapté de tous les sites soit finalisé avant le 1er juillet 2021”, annonce Jean Castex. A noter que les collectivités territoriales (exemple des Conseils départementaux) et les entreprises nationales (SNCF et EDF pour ne citer qu’elles) ne sont pas soumises à cette réglementation. En effet, les quotas de véhicules à faibles émissions exigibles dans ces flottes sont moins drastiques et plus étalés dans le temps : 30 % du parc à compter du 1er juillet prochain, et 37 % d’ici à 2026. APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux

© Malp ­ stock.adobe.com

L’ID.4, et ses 4,58 mètres d’envergure, s’installe dans les concessions. Il marque une étape supplémentaire dans la stratégie d’électrification de la flotte Volkswagen. Le SUV allemand zéro émission est un produit à ambition mondiale, d’abord destiné à l’Europe, puis aux clients chinois et américains. Le constructeur prévoit d’en livrer 100 000 rien que cette année ! L’ID.4 s’illustre par son caractère premium, par son design raffiné comme par sa puissance. Il délivre entre 148 et 204 chevaux et son autonomie peut culminer à 520 kilomètres en finition Life grâce à une batterie de 77 kW. Le nouvel emblème de Volkswagen se montre par ailleurs capable d’embarquer 540 litres dans son coffre et de tracter jusqu’à 1 200 kg de chargement. Il se décrit ainsi comme un compagnon de route idéal pour les familles, les accompagnant à pas de velours et en toutes circonstances dans leurs déplacements quotidiens ou sur la route des vacances. A l’image du toit panoramique vitré, les passagers pourront apprécier un degré de confort intérieur de premier plan, alliant qualité des matières et technologies innovantes. Les aides à la conduite tels que l’affichage tête haute à réalité augmentée et l’info-divertissement piloté par commande vocale intuitive, font © Volkswagen Media partie du package.

© CC BY SA Florian David

Le Premier ministre Jean Castex a récemment rappelé à ses ministres, à l’ensemble du corps préfectoral ainsi qu’aux établissements publics leur devoir d’exemplarité en matière de solutions de transport écoresponsables…


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Avril 2021 - Pays dolois

VOLKSWAGEN ID.4

Elève modèle

VÉHICULES PROPRES L’ETAT DEMANDE À SES TROUPES L’EXEMPLARITÉ

L’ID.4, et ses 4,58 mètres d’envergure, s’installe dans les concessions. Il marque une étape supplémentaire dans la stratégie d’électrification de la flotte Volkswagen. Le SUV allemand zéro émission est un produit à ambition mondiale, d’abord destiné à l’Europe, puis aux clients chinois et américains. Le constructeur prévoit d’en livrer 100 000 rien que cette année ! L’ID.4 s’illustre par son caractère premium, par son design raffiné comme par sa puissance. Il délivre entre 148 et 204 chevaux et son autonomie peut culminer à 520 kilomètres en finition Life grâce à une batterie de 77 kW. Le nouvel emblème de Volkswagen se montre par ailleurs capable d’embarquer 540 litres dans son coffre et de tracter jusqu’à 1 200 kg de chargement. Il se décrit ainsi comme un compagnon de route idéal pour les familles, les accompagnant à pas de velours et en toutes circonstances dans leurs déplacements quotidiens ou sur la route des vacances. A l’image du toit panoramique vitré, les passagers pourront apprécier un degré de confort intérieur de premier plan, alliant qualité des matières et technologies innovantes. Les aides à la conduite tels que l’affichage tête haute à réalité augmentée et l’info-divertissement piloté par commande vocale intuitive, font © Volkswagen Media partie du package.

© CC BY SA Florian David

Le Premier ministre Jean Castex a récemment rappelé à ses ministres, à l’ensemble du corps préfectoral ainsi qu’aux établissements publics leur devoir d’exemplarité en matière de solutions de transport écoresponsables… Ce devoir d’exemplarité passe notamment par l’adoption, dès 2021, de véhicules 100 % électriques et hybrides rechargeables au sein des flottes, sous la coordination de référents mobilités. “La réduction de l’empreinte environnementale des transports est l’un des objectifs majeurs de l’action du Gouvernement en faveur de la transition écologique”, souligne le locataire de Matignon dans une circulaire relative à la nouvelle gestion des mobilités de l’Etat. Il souhaite dès lors et sans attendre que les acteurs publics soient proactifs, engagés et que “cette démarche de sobriété écologique franchisse rapidement un cap”.

Ministres et préfets en première ligne Pour y parvenir, Jean Castex veut contraindre, dès cette année, les flottes de l’Etat récalcitrantes à s’équiper conformément aux objectifs préalablement fixés par le Code de l’Environnement et notamment par la loi LOM de décembre 2019. “Le parc automobile de l’État et des établissements publics de l’État doit respecter un seuil minimum de 50 % de véhicules à faibles émissions lors du renouvellement annuel (acquisition ou location longue durée)”, rappelle-t-il à ses effectifs. Une consigne qui devrait s’appliquer d’abord, et drastiquement, au plus haut sommet de la pyramide. Dès 2021 en effet, tous les nouveaux véhicules des ministres, des ministres délégués, des secrétaires d’État et des préfets devront obligatoirement être associés à des motorisations 100 % électriques ou hybrides rechargeables (à l’exception des véhicules blindés). Plus largement, les administrations centrales mais aussi les parcs automobiles des établissements publics de l’Etat (tels que la Société du Grand Paris, l’Inra ou Pôle Emploi) sont tenus de faire l’impasse, sans délai, sur toute les commandes de citadines thermiques. “Les citadines disponibles au catalogue UGAP* (Union des Groupements d’Achats Publics) seront désormais des véhicules électriques”, prévient le Premier ministre qui indique que les exceptions s’annoncent d’ores et déjà rares.

Le rôle des “référents mobilités” Jean Castex compte beaucoup sur les référents mobilités pour faire appliquer les directives. Ces coordinateurs internes sont censés avoir été désignés depuis le 31 décembre dernier au sein de chaque établissement public de l’État dont le parc automobile est supérieur à 100 véhicules. Plusieurs missions les attendent… Chaque 31 mars, les référents devront entre autres avoir établi un bilan annuel du plan de mobilités (gestion de la flotte automobile, inventaire des parcs, moyens alternatifs de mobilité, etc.) pour le service public qu’ils coordonnent. Ils auront également pour mission permanente d’encourager l’autopartage et le covoiturage des véhicules de service ainsi que l’usage des moyens de transport alternatifs à la voiture de fonction individuelle. La question des bornes de recharge les concerne également. “Chaque référent mobilités aura la responsabilité d’établir une programmation des besoins en bornes de recharge et de veiller à ce que l’équipement adapté de tous les sites soit finalisé avant le 1er juillet 2021”, annonce Jean Castex. A noter que les collectivités territoriales (exemple des Conseils départementaux) et les entreprises nationales (SNCF et EDF pour ne citer qu’elles) ne sont pas soumises à cette réglementation. En effet, les quotas de véhicules à faibles émissions exigibles dans ces flottes sont moins drastiques et plus étalés dans le temps : 30 % du parc à compter du 1er juillet prochain, et 37 % d’ici à 2026.

Le SUV 100 % électrique

© Malp ­ stock.adobe.com

APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux


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Avril 2021 - Pays dolois

LES MODÈLES HYBRIDES CITROEN C5 AIRCROSS HYBRID

Bon compromis 15e du classement général des ventes de voitures en 2020 avec 26 500 immatriculations au compteur, le C5 Aircross fait surtout partie des six SUV les plus en vue sur le marché français. Le succès semble encore plus vif depuis que ce baroudeur de 4,50 mètres a adopté l’hybridation il y a six mois. Et pas sous n’importe quelle forme puisqu’il s’agit d’une déclinaison rechargeable, dans la lignée d’autres confrères d’écurie ou partenaires du groupe Stellantis (ex PSA). Le C5 Aircross Hybrid est assemblé sur le site Citroën de Rennes-Le Janais. Il ajoute un peu de sel aux variantes thermiques déjà disponibles. Ainsi, désormais, il ne se distingue plus seulement par ses suspensions à butées hydrauliques progressives, par ses trois sièges arrière indépendants et coulissants ou par sa vingtaine d’aides au volant. Non, à présent, il s’illustre aussi par ses phases de roulage silencieuses. Une prouesse rendue évidemment possible grâce à l’entremise du 100 % électrique. Le fleuron aux chevrons possède 225 chevaux de puissance cumulée, sur base PureTech essence de 180 chevaux. En parallèle, il gratifie ses clients d’une autonomie de 55 kilomètres et de consom© Citroën France mations infimes en carburation mixte.

© Fiat Media

NOUVELLE FIAT 500

Fiat démarre 2021 avec une gamme entièrement rafraîchie La Nouvelle 500 “France Edition” met sous son capot une motorisation électrique de 87 kW et dispose de batteries lithium-ion d’une capacité de 42 kWh assurant ainsi une autonomie allant jusqu’à 320 km en cycle mixte WLTP. Sa vitesse maximale autolimitée ressort à 150 km/h, avec une accélération de 0 à 100 km/h en 9”. La prise, située à l’arrière droit de la voiture, permet de recharger en courant alternatif jusqu’à 11 kW ou via le chargeur rapide de série (courant continu) jusqu’à 85 kw, soit une recharge pour une utilisation quotidienne moyenne (50 km) en 5 minutes et une recharge à 80 % en 35 minutes. Extérieurement, la Nouvelle 500 “France Edition” se distingue par ses coloris exclusifs noir pastel et blanc pastel, ses jantes en alliage 16 pouces, des inserts de calandre et vitres latérales chromés. En outre, elle bénéficie d’un toit vitré panoramique en verre ou d’une capote noire pour la version cabriolet. Elle offre, de série, un niveau complet d’aides à la conduite, la navigation, le nouveau système d’infodivertissement Uconnect 5 avec écran 10,25” ainsi qu’une sellerie inédite intégrant du fil en “seaqual” à base de plastique récupéré en mer.

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L’historique Fiat 500… un modèle mythique aux multiples déclinaisons.

Nathalie et Frédéric Colin

VOUS ALLEZ AIMER LʼÉLECTRIQUE… Le garage Est Automobiles à Dole est une référence, un garage historique et familial aujourd’hui dirigé par Nathalie et Frédéric Colin. Alors que l’automobile évolue vers l’électrique et l’hybride, ici la passion reste intacte et se transmets… Rencontre avec Frédéric Colin… Entre vous et Est automobiles, c’est toute une histoire ? En effet, je suis présent au garage depuis 1991, ça fait 30 ans ! J’ai commencé ici comme apprenti avec mon père et je dirige le garage depuis 2005. J’aime les voitures, la vente, le contact... donc je me sens très bien ici, j’y passe beaucoup temps ! Nous sommes un garage indépendant, un des derniers, une exception dans le monde de l’automobile, on perpétue ainsi l’histoire du garage. C’est un challenge, un atout, une force aussi. Cela permet plus de réactivité et plus de proximité avec nos clients, on se connaît et souvent depuis longtemps ! Que pensez-vous de la nouvelle génération de véhicules ? Pour vous répondre franchement, les véhicules électriques et hybrides, c’est l’évolution la plus importante que j’ai

connue. C’est un défi technologique et environnemental, c’est énorme. C’est une transformation dans nos relations avec les clients mais aussi dans nos ateliers où il faut s’adapter. Comme pour toutes nouveautés, nos clients ont des a prioris, à nous de bien expliquer et de rassurer. L’électrique, c’est toute une éducation, c’est bien, c’est aussi parfois des contraintes. L’hybride permet une transition, c’est plutôt intéressant. Qu’en pensent les clients ? Ils s’interrogent. Que faire ? Nous les conseillons en fonction de leurs habitudes de vie, de leurs déplacements, de leur capacité à recharger. Nos clients s’inquiètent sur l’autonomie, craignent la panne... l’électrique c’est un budget, il faut peser les avantages et les inconvénients, on explique tout cela avec sincérité.

Les aides de l’état sont appréciables ? Oui, elles incitent à franchir le pas. Jusqu’à 9 500 ¤ d’aide, c’est plutôt intéressant. Là aussi l’évolution est importante, la voiture électrique se loue avec ses batteries. Nous étudions alors les différentes solutions avec nos clients. Ii faut se renseigner... Quels sont vos véhicules électriques « phares » ? La Fiat 500 électrique c’est la reine ! Une petite merveille avec de belles déclinaisons ! C’est la citadine, la référence, l’achat coup de cœur, l’accessoire de mode... la Fiat 500 c’est émotionnel... Elle est accessible en location à partir de 129 euros par mois. La Fiat Panda hybride connaît aussi un beau succès. Ce sont des voitures à essayer...

L’élégante Fiat Tipo

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Avril 2021 - Pays dolois

RENAULT CAPTUR E-TECH

Vraie signature

PEUGEOT 3008 HYBRID 4

Formule gagnante Le dernier volet du Peugeot 3008 a débarqué sur le marché à l’automne avec l’ambition de rester parmi les 10 voitures les plus vendues en France et de garder, dans le même temps, la pole position sur le segment des hybrides rechargeables. L’an passé en effet, le 3008 a clairement dominé les débats sur le territoire avec 6 400 unités écoulées sous badge PHEV. Le cru 2021 pourrait s’annoncer aussi fructueux pour le SUV de la marque au lion. D’autant que Peugeot hausse encore le niveau de jeu hybride rechargeable de son protégé en amplifiant la vitalité de ses combinaisons essence-électrique. La première déploie jusqu’à 300 chevaux. Elle est entraînée par un bloc essence de 200 chevaux pleinement soutenu par deux moteurs électriques, l’un disposé sur le train avant, l’autre sur le train arrière du véhicule. L’ensemble est assorti de la transmission intégrale. La seconde variante, à deux roues motrices, embarque 225 chevaux et fait travailler de concert un bloc essence et un bloc électrique. Dans les deux cas, près de 60 kilomètres d’autonomie en vue sur ce 3008. Le modèle produit à Sochaux a profité de son passage au stand pour valoriser sa signature visuelle (calandre sans cadre, feux arrière Full LED, etc.) et étoffer son © Peugeot Media pack d’équipements (aide à la conduite de nuit, entre autres).

“La technologie hybride E-TECH associe deux moteurs électriques, un moteur thermique et une ingénieuse transmission inspirée de la Formule 1, sans embrayage et sans synchroniseur”, communique le groupe Renault. Dès le milieu de l’année dernière, le Captur a fait partie des premiers modèles équipés au sein de la marque au losange, à la fois en hybride classique, hybride léger et en hybride rechargeable. Dans cette version Plug-in Hybrid justement, le SUV à succès dispose d’une autonomie 100 % électrique allant de 50 à 65 kilomètres selon la nature du parcours. Depuis quelques jours, l’actuel numéro 2 du segment hybride rechargeable et numéro 5 des ventes de voitures en France (toutes motorisations confondues en 2020) associe précisément cette mécanique E-Tech de 160 chevaux avec la finition RS Line, une variante à l’accent sport qui n’avait jusqu’alors jamais rejoint la gamme Captur. La voiture adopte pour l’occasion une panoplie extérieure des plus saisissantes : un bouclier avant avec lame typé formule 1, un diffuseur arrière gris, une double canule d’échappement chromée et des jantes en alliage de 18 pouces, entre autres. De quoi accroître encore un peu plus l’aura du Captur E-Tech, disponible en finitions © Renault Media Intens et Initiale Paris.

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Avril 2021 - Pays dolois

PHEV

BONUS ÉCOLOGIQUE

Coup d’œil sur la technique

Quelle enveloppe pour 2021 et 2022 ?

et les origines du segment

En mai 2020, alors que le premier confinement venait d’être levé, le président de la République annonçait un plan de soutien à la filière automobile. L’un des axes principaux : le renfort des bonus écologiques et de la prime à la conversion accordés pour l’achat de véhicules propres. Qu’en est-il aujourd’hui et quel sera le montant des aides en 2022 ? Contribuer à relancer l’industrie automobile durement frappée par de longues semaines de confinement. Permet­ tre notamment aux constructeurs d’écouler leurs stocks invendus au cours du printemps 2020. Et au­delà, saisir cette occasion pour écarter peu à peu du marché automo­ bile les plus anciens modèles purement thermiques au pro­ fit de véhicules thermiques très récents et surtout au profit de véhicules à faibles émissions. Voici l’idée de fond qui a prévalu lors de l’élaboration du plan de soutien à la filière automobile présenté le 26 mai 2020.

Jusqu’au 30 juin prochain, pas de changement C’est ainsi que depuis l’été dernier et jusqu’au 30 juin pro­ chain, les particuliers optant pour un véhicule neuf 100 % électrique peuvent bénéficier d’une aide d’Etat de 7 000 euros. Parallèlement, ceux qui ont saisi cette oppor­ tunité pour s’orienter davantage vers l’achat ou la location d’une voiture hybride rechargeable peuvent profiter d’un bonus de 2 000 euros. A noter qu’un bonus de 1 000 euros est également accordé pour tout achat ou location d’une occasion récente émettant moins de 20 g/km, qu’il s’agisse d’une voiture ou d’une camionnette. Depuis le 20 janvier, l’Etat a également choisi de renforcer le bonus actuel de 1 000 euros pour les habitants des départements et territoires d’Outre­Mer. Une aide supplé­ mentaire censée compenser le prix plus élevé des véhicules dans ces collectivités. En outre, certains ménages de métropole et d’Outre­Mer parmi les plus modestes peuvent cumuler le bonus écolo­

gique avec une prime à la conversion fixée entre 3 000 et 5 000 euros selon le revenu fiscal de référence et la typo­ logie du nouveau véhicule envisagé, qu’il soit neuf ou d’oc­ casion.

Après le 1er juillet, des aides plus restreintes Neuf mois après l’annonce du plan de soutien à l’automo­ bile, ces aides ont contribué à relancer le marché. Reste à savoir si celles­ci seront maintenues ? Oui, en partie, répond le ministère des Finances mais à compter du 1er juil­ let prochain, puis à partir du 1er janvier 2022, l’enveloppe budgétaire va fondre et les conditions d’attribution se dur­ cir. Tout d’abord, le bonus accordé pour l’achat ou la location d’un véhicule 100 % électrique passera en métropole de 7 000 à 6 000 euros dès le 1er juillet, et de 6 000 à 5 000 euros dès l’an prochain. Le bonus consenti pour les hybrides rechargeables va subir, pour sa part, une première entaille de 1 000 euros le 1er juillet, puis une seconde de 1 000 euros le 1er janvier 2022. Ce qui signifie, sans être un surdoué du calcul, que l’an prochain, les acheteurs de modèles à mix essence­électrique seront privés de bonus. Enfin, côté prime à la conversion, rien ne dit que cette allo­ cation sera reconduite en 2022. Pour l’heure, le ministre de l’Economie Bruno Lemaire précise simplement que du 1er juillet au 31 décembre 2021 inclus, ce coup de pouce ne sera plus valable pour l’achat de véhicules diesel et plus globalement, pour tout véhicule portant une vignette Crit'Air 2. APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux

PHEV, entendez Plug-in Hybrid Electric Vehicle : quatre lettres qui symbolisent les motorisations hybrides rechargeables dans le langage automobile international. Retour sur la source de cette innovation et sur les pionniers du secteur. L’hybride rechargeable, également appelé Plug­In hybrid ou PHEV en anglais, désigne l’association d’un moteur thermique (généralement puissant et essence) et d’un moteur électrique, tous deux aptes à entraîner le véhicule de façon indé­ pendante. Les blocs électriques sont alimentés par des batteries de grande capa­ cité que l’on peut recharger sur borne publique ou domestique. L’autonomie en mode zéro émission atteint aujourd’hui fréquemment 50 à 70 kilomètres en moyenne, ce qui accroît de facto l’autonomie kilométrique globale et permet de réduire la facture de carburant. Si la plupart des marques se sont lancées dans l’aventure de l’hybride rechargea­ ble depuis seulement deux ans, il faut rappeler qui étaient les premiers de cordée vers 2011­2012. Il y avait Toyota avec une variante PHEV de sa célèbre Prius, déjà pionnière à l’époque d’une autre technologie, le full hybride. Il y avait aussi deux représentantes du groupe General Motors, la Chevrolet Volt d’un côté, et de l’au­ tre sa variante allemande Opel Ampera.

La Prius, la Volt ou encore l’Outlander parmi les pionnières Puis bientôt sont apparus la Volvo V60, la Volkswagen Golf GTE, l’Audi A3 e­Tron et le Mitsubishi Outlander PHEV. Celui­ci, depuis, fait figure de référence. Le crossover 4x4 nippon se caractérise par sa combinaison à trois moteurs, dont deux blocs électriques. Il reste l’une des voitures hybrides rechargeables les plus vendues en France depuis 2014, dans un contexte concurrentiel désormais très fort.Proposée sur le marché depuis environ dix ans, la mécanique Plug­In hybrid a connu l’an dernier un engouement sans précédent, notamment dans l’hexagone et en Europe. Elle aura mis certes davantage de temps que le 100 % électrique pour se faire une place dans le paysage automobile. Le faible nombre de modèles disponibles lors des premières années, associé à des niveaux d’autonomie élec­ trique longtemps sous la barre des 40 kilomètres, à des tarifs élevés et à des bonus écologiques trop rares a sans aucun doute empêché un essor plus précoce. Qu’à cela ne tienne ! Boostée par ses récents résultats (+ 304 % de croissance en 2020 en France) et la perspective d’une gamme de voitures encore plus dense d’ici à 2022, la filière PHEV pourrait bien compenser en un éclair le déficit d’image APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux de ses débuts.

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Les loueurs se calent sur le rythme de la tendance électrique A l’heure où les mesures environnementales sont défavorables à la plupart des voitures thermiques, les constructeurs ouvrent grand les bras aux motorisations alternatives. Dans leur sillage direct, on trouve les loueurs, prêts à concilier leurs formules avec les nouveaux besoins de mobilité. L’achat comptant ou le crédit auto “classique” sous­ crit auprès d’un organisme bancaire ont de moins en moins la cote auprès des Français lorsqu’il s’agit de financer l’acquisition d’une voiture neuve ou d’occasion. Depuis plusieurs années en effet, et notamment depuis un an, ce sont avant tout les formules de location qui sont privilégiées.

LES AVANTAGES DE LA VOITURE HYBRIDE RECHARGEABLE • DES ROULAGES EN ELECTRIQUE LONGS. Même si les technologies d’hybrides “simple” ont nettement progressé, elles ne permettent pas de rouler au quotidien seulement en électrique. Les hybrides rechargeables, elles, le peuvent. Il est possible de prendre des portions de route, voire d’autoroute, sans que le moteur thermique ne démarre. Evidemment, c’est en ville que cette technologie s’avère la plus pertinente, car les accélérations y sont plus faibles et les freinages régénératifs permanents. Ainsi, si vous habitez dans un rayon de 20 km autour de votre bureau, rouler une semaine entière en électrique n’est pas inenvisageable. • UN COÛT D'UTILISATION PARFOIS TRÈS INTÉRESSANT. Si l’on extrait de l’équation le prix d’achat, le coût au km d’une hybride rechargeable peut baisser drastiquement par rapport à un essence ou un diesel. En sollicitant à peine le moteur thermique, la consommation de carburant est faible. Même s’il convient de ne pas négliger l’entretien d’un modèle “plug-in”… • DES PERFORMANCES ÉTONNANTES. En ville, on retrouve avec plaisir le silence, le peps des accélérations et l’absence de vibrations propres aux “zéro émission”. Sans oublier, l’accès aux 4roues motrices lorsqu’un moteur électrique est installé sur le train arrière. C’est le cas des Peugeot 3008 Hybrid4 ou DS 7 Crossback E-Tense. • UN TEMPS DE RECHARGE ACCEPTABLE. Alors que les 100 % électriques prennent plusieurs dizaines d’heures, les “plug-in” n’ont souvent besoin que d’une nuit, ou d’une journée de travail, pour être à nouveau prêtes le lendemain. • UNE LIBERTÉ DE CIRCULER. Les restrictions de circulation étant de plus en plus nombreuses dans les grandes agglomérations, choisir l’hybride rechargeable revient en quelques sorte à se mettre à l’abri. • UN CHOIX DE MODÈLES TRÈS LARGE. Contrairement aux électriques, qui ne sont encore que peu nombreuses, les hybrides rechargeables laissent beaucoup de choix à l’achat. Tout simplement parce qu’elles ne sont que des motorisations spécifiques à des voitures “classiques”. Difficile, dans la production, de ne pas trouver chaussure à son pied. automobile­magazine.fr

Ce changement rapide de nos habitudes de consommation impose aux loueurs d’être encore plus proactifs en matière de services et de conseils sur le choix des véhicules, d’autant plus à l’heure où les constructeurs, leurs premiers partenaires, accélèrent à vive allure le verdissement de leurs catalogues, notamment en raison de normes envi­ ronnementales strictes, telles que la norme CAFE.

1/4 du parc en LLD concerné La croissance des acteurs de location sur le canal des particuliers semble justement bien se coordon­ ner avec l’essor des motorisations alternatives. Le Sesamlld, l’organisme qui fédère les sociétés de location longue durée comme Arval, ALD, BPCE Car Lease ou Diac, entre autres, souligne ainsi que la

Contrat location voiture

part des modèles hybrides, hybrides rechargeables et 100 % électriques a représenté près de 20 % du volume des immatriculations en LLD au dernier tri­ mestre 2020, soit trois fois la part que ces modèles occupaient en 2019. Une même tendance se des­ sine sur le champ de la location avec option d’achat (LOA), formule d’acquisition désormais la plus plébiscitée par les ménages. Les sociétés expertes dans le leasing de véhicules neufs, mais aussi dans le leasing d’occasion, ont en effet plei­

© Stasique ­ stock.adobe.com

nement saisi au bond la vague des motorisations alternatives pour proposer à leurs clients des loyers quasi semblables à ceux pratiqués pour l’es­ sence et le diesel. A l’image de Vivacar, l’un des leaders du secteur, qui référence actuellement sur sa plateforme en ligne plusieurs milliers de voi­ tures très récentes et toutes marques carburant à l’hybride, à l’hybride rechargeable ou au 100 % APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux électrique.

SE FORMER

Eco-conduite : sensibiliser tous les conducteurs

© Rudie ­ stock.adobe.com

L’éco-conduite, c’est rouler de façon souple, sans accélérations ni freinages trop brusques. A la clé : moins de consommation, moins de pollution mais aussi un risque d’accident diminué grâce à une meilleure prise en compte de l’usure mécanique. Après avoir coaché les pros, les constructeurs, assureurs et organismes de formation distillent aujourd’hui leurs conseils auprès du grand public.

ments en portant son regard au loin”, conseille le site d’informations du groupe Renault. Avoir le pied léger sur le frein, entre autres bons gestes, permettrait d’ “économiser jusqu’à 40 % d’énergie, donc 40 % de kilomètres en plus sur un véhicule électrique”, illustre pour sa part Caroom.fr, plateforme en ligne qui compare les mandataires automobiles.

Alors que les entreprises et les administrations sont de plus en plus nombreuses à intégrer l’éco­ conduite à leur démarche sociétale et environne­ mentale pour inciter leurs collaborateurs à lever le pied dans une logique d’économies sur le TCO* et d’amélioration de la sécurité routière au travail, plu­ sieurs organismes, centres d’apprentissage dédiés à la mobilité, auto­écoles ou compagnies d’assurance proposent aux particuliers de se familiariser, à leur tour, avec cette pratique responsable.

Démocratiser l’éco-conduite

Des bénéfices également sur les véhicules électriques La Matmut, par exemple, offre à ses adhérents 3 h 30 de cours pour découvrir les techniques de

roulage les plus vertueuses. Cet exemple de sen­ sibilisation présente un intérêt d’autant plus fort à l’heure où l’on assiste à une flambée des ventes sur le marché des véhicules électrifiés. Dans le département du Nord, en partenariat avec des concessionnaires locaux, la jeune société Conduite Eco et Sécurisée est l’une de ces enseignes qui se sont spécialisées dans la forma­ tion à la conduite sur véhicules 100 % électriques et hybrides. Apprendre à bien gérer le freinage régénératif, c’est l’une des ambitions poursuivies. Le portail Easy Electric Life le confirme. Pour bien exploiter ce système garant d’une autonomie optimale, “il faut toucher le moins possible à la pédale de frein et donc anticiper les ralentisse­

Les enjeux liés au développement durable, à l’émergence des motorisations alternatives (au thermique), sans oublier les problématiques associées à la sécurité routière, devraient contri­ buer à démocratiser l’éco­conduite auprès du grand public dans les prochaines années. Préci­ sons d’ailleurs que pour les jeunes conducteurs, cet apprentissage fait désormais partie intégrante du programme pour l’obtention du permis B. *TCO : Total cost of ownership ou Coût total de possession (des véhicules), un vocabulaire propre aux flottes. APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux


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C’EST LÉGAL !

LES INCONVÉNIENTS DE LA VOITURE HYBRIDE RECHARGEABLE

Rétrofit, ou l’art de convertir sa voiture thermique en électrique Bon pour la planète et pour l’économie circulaire, le rétrofit électrique est surtout bon pour conserver le potentiel mécanique de son vieux véhicule sans devoir le mettre à la casse pour cause de pollution. Depuis bientôt un an, la pratique est légalisée en France.

© GuruXOX ­ stock.adobe.com

Troquer son vieux bloc diesel ou essence contre un moteur électrique à batterie ou alimenté à l’hydrogène tout en gardant son véhicule d’ori­ gine, c’est possible et surtout, c’est légal en France depuis le 3 avril 2020. Cela s’appelle le rétrofit. Cette pratique répond aux enjeux de développement durable et au principe très en vogue de l’économie circulaire, qui préconise de donner une seconde vie aux équipements plutôt que les jeter. Désormais, dans l’Hexagone, les voi­

tures, les utilitaires légers mais aussi les camions, bus et cars sont éligibles. L’arrêté du ministère de la Transition écologique et solidaire prévoit cependant plusieurs conditions au rétrofit.

Une aide de 2 500 à 5 000 euros pour franchir le cap Premièrement, la mesure concerne les véhi­ cules âgés de plus de cinq ans, excepté les modèles de collection. Deuxièmement, le

moteur électrique doit être de puissance équi­ valente à celle du moteur thermique, les dimen­ sions du véhicule doivent par ailleurs rester intactes et son poids une fois la mécanique modifiée ne peut excéder 20 % de la masse ini­ tiale. Enfin, la transformation du véhicule par le biais d’un kit spécifique doit être impérative­ ment réalisée par un professionnel de l’automo­ bile sous le contrôle de l’UTAC­CERAM, orga­ nisme nommé par le ministère, spécialiste en matière d’essais techniques et d’homologation. Une fois l’échange du moteur effectué, l'instal­ lateur doit fournir au fabricant du kit une attes­ tation de transformation. Après quoi un certifi­ cat de conformité est délivré et la carte grise mise à jour. Le prix moyen d’un rétrofit est situé entre 15 000 et 20 000 euros, précise Lelynx.fr, comparateur en ligne d’assurances auto. Depuis le 1er juin 2020, l’Etat propose d’accorder une prime dédiée allant de 2 500 à 5 000 euros pour les ménages les plus modestes. Cette aide gouvernementale pourrait, si elle est maintenue sur la durée, contribuer à populariser assez rapi­ dement la démarche et à faire éclore une nou­ velle filière. Selon l’association AIRe (Acteurs de l’industrie du rétrofit électrique) fondée entre autres par les sociétés Carwatt et Rétrofuture, quelque 65 000 véhicules pourraient être “rétrofités” en France d’ici 2025 et le segment pourrait générer 42 000 emplois et 24 milliards d’euros de chiffre d’affaires d’ici dix ans. APEI­Actualités. Louis­Cyril Tharaux

• UN SURPOIDS NON-NÉGLIGEABLE. Fussent-elles petites, les batteries des “plug-in” pèsent leur poids, au même titre que le moteur électrique et tous les composants (jusqu’à 200 à 350 kg de plus). Forcément, cela se ressent sur le comportement. Le dosage de la pédale de frein est souvent problématique, avec une consistance spongieuse à laquelle il faut d’habituer. • UNE SURCONSOMMATION D'ESSENCE DANS CERTAINS CAS. Plus lourds, les hybrides rechargeables sont dans certains cas nettement plus voraces en carburant que de simples diesel. Notamment sur autoroute ou en montagne. D’une manière générale, lorsque le moteur électrique ne soutient plus le thermique, l’écart de consommation peut varier de plusieurs litres au 100 km. • UN USAGE A CALIBRER. Le choix d’une hybride rechargeable doit vraiment correspondre à un usage spécifique, c’est-à-dire lorsque votre usage de la voiture est à 80 % urbain ou périurbain, pour des petits trajets et que les grandes distances ne sont que l’exception. • UNE VRAIE DISCIPLINE A ADOPTER. Même si elles laissent la possibilité de rouler batterie vide, les “plugin” ne sont vraiment rentables que si l’on parvient à brancher la voiture dès qu’on le peut. De fait, elles posent les mêmes soucis que les électrique pures, avec la même problématique d’accès à une prise. • UN SURCOÛT DISSUASIF. Quelle que soit la marque, plusieurs milliers d’euros séparent un “plug-in” de sa version thermique toute simple. Le nouveau barème de prime à la conversion conserve bien une aide de 5 000 €, mais les conditions de revenus étant plus strictes qu’avant, c’est plutôt la petite enveloppe de 2 500 € qui concernera la majorité de Français. Cette ristourne n’est pas négligeable, mais la somme à débourser reste très élevée. Sans parler d’une éventuelle surconsommation de carburant si votre usage ne convient pas. automobile­magazine.fr

En résumé Pour que le “plug -in” soit un investissement intelligent, il faut surtout cocher deux cases : pouvoir brancher le plus souvent possible son véhicule et rouler la plupart du temps en urbain ou périurbain. Et, bien entendu, avoir le portefeuille qui permet de signer un chèque encore conséquent.


20 Villes et villages : Pretin

A Pretin, la Vache donne de l’eau, les ânes une Académie ! Etrange, non ? Aussi étrange que cela puisse paraître tout est bien vrai. Mais la “Vache” en question est la petite rivière qui traverse le village et, juste avant la Révolution de 1789, les moines ont bien fondé une Académie des plus sérieuses qui prit le nom d’Académie des ânes pour rendre hommage à ces petits quadrupèdes présents en grand nombre au village. Pretin aujourd’hui vit à l’heure de la fibre optique, du tourisme dans un cadre idyllique qui ferait rêver de nombreux citadins. Balade au cœur de ce petit paradis de verdure enchâssé dans des collines propices aux randonnées.

DE LA PASSION ET DU TEMPS POUR « SON » VILLAGE UNE ACADÉMIE PAS SI BÊTE QUE CELA Les gorges chaudes peuvent bien se gausser du sobriquet adossé au nom du petit village de Pretin “Académie des ânes”, une académie des plus sérieuses a bel et bien existé sous cette appellation. Et que nenni des mauvaises langues, elle eut bonne réputation juste après la Révolution française. Histoire Des ânes pour payer l’impôt pas bête du tout Claude Romanet maire de Pretin raconte : “Au Moyen­Age, les villageois s’étaient fait une spécialité en élevant les ânes que les sauniers de Salins utilisaient pour transporter le sel. Les habitants de Pretin pouvaient ainsi payer une partie des redevances que leur demandaient les moines du prieuré de Château­Salins. Mais, peu à peu, ces moines perdirent le pri­ vilège de lever les impôts et se trouvèrent réduits à la misère. Cherchant un moyen d’en sortir et se souvenant de l’élevage qui avait fait la renom­ mée du village, ils décidèrent, un beau jour, de créer une “Académie des ânes”. Cette association, née en 1740, avait pour but de récolter des offrandes sans que celles­ci fussent trop désagréables à la bourse des donateurs.

Une Académie de renommée qui attire la convoitise des voisins de Salins Il paraîtrait même que sous l’Empire la renommée de cette Académie était telle qu’en classe de rhétorique, au collège de Salins, la promesse d’un titre de L’Académie de Pretin avait plus de valeur aux yeux des élèves que la croix d’argent qu’ils pouvaient porter à la boutonnière comme titu­ laire d’un diplôme salinois.

L’âne, cet équidé très intelligent Tout propriétaire d’un âne aura une anecdote pour vous raconter com­ ment son animal s’est servi d’un bout de bois pour ouvrir le loquet de la barrière de sa pâture et aller voir si l’herbe était meilleure plus loin. Les exemples fourmillent de l’ingéniosité de cet animal. D’ailleurs on inter­ prète souvent la vieille pratique du port du bonnet d’âne par les mauvais élèves à contre sens. A l’origine cette “sanction” se voulait une exhorta­ tion pour que le mauvais élève acquiert des qualités de l’âne. La honte du vécu de cette situation et la crainte de son renouvellement incitaient sou­ vent le malheureux à mieux travailler. Donc le procédé était efficace !

Claude Romanet avant d’être maire de Pretin en 1983 fut conseiller municipal durant une mandature. Depuis plus de quarante années donc, la passion pour “son” village n’est plus à prouver. Comme il le dit “dans un petit village comme le nôtre le maire doit tout faire, il est de toutes les opérations avec ses conseillers. C’est prenant mais très passionnant”. “Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage… Et puis est retourné, plein d’usage et raison, vivre entre ses parents …” Claude Romanet voulait être menuisier mais “Vous savez comme c’était à cette époque, les parents décidaient et les enfants suivaient. Je ne serai pas menuisier, mais électro­ technicien. Après un BTS dans cette spécialité, j’ai trouvé un poste à Tavaux. Avec le temps, je suis passé cadre et j’ai par­ couru le monde pour suivre les implantations d’usines un peu partout sur la planète. Et, une fois en retraite, je suis revenu à Pretin où vivent de nombreuses personnes de ma famille. Je suis un peu chez moi partout dans le village. Avouez que c’est un cadre exceptionnel pour un retraité, en fait toujours en activité avec le travail à la mairie.”

Un homme-orchestre pour une symphonie pastorale Claude Romanet, et ses sept conseillers, ne possèdent pas, comme dans les grandes agglomérations, des services spé­ cialisés pour régler les différents problèmes rencontrés par une municipalité au fil des jours. Donc “Il faut relever ses manches, pour tous les petits travaux quotidiens. Mais il y a trois grands secteurs qui nous occupent beaucoup : les bois, l’eau et les paysages. La commune s’étend sur cinq cent cinquante hectares dont trois cent quarante boisés. Nous voulons supprimer le résineux de basse altitude pour privilégier les feuillus qui sont plus à leur place dans nos reliefs. De plus, les beaux chênes se vendent bien et notre budget communal en profite. Notre petite rivière qui s’ap­ pelle La vache et qui, comme l’on dit avec humour, ne se tarit jamais, alimente la commune mais également celle d’Aiglepierre, de Marnoz, des Arsures, de Certémery. Cela nécessite plus de trente kilomètres de tuyaux c’est énorme. Enfin, les sentiers de randonnées nombreux ici sont régulièrement entretenus par des volontaires et nous

signalons les plus grands travaux à la Comcom qui a com­ pétence à ce niveau.”

Trois ou quatre centres d’activité ? “Les Trois mousquetaires étaient quatre et bien nos trois centres de travail sont quatre eux aussi car nous voulons embellir notre village. Vous avez remarqué les travaux près du domaine des Fées ? C’est superbe en arrivant de Mar­ noz. A l’autre extrémité du village, nous avons acquis une vieille bâtisse que nous avons démolie pour créer un lieu de détente pour les touristes et les villageois qui trouve­ ront tout ce qu’il faut pour une pause dans un cadre vrai­ ment magnifique. Nous sommes un petit village de soixante­deux habitants répartis dans une petite vingtaine de maisons. Il existe une douzaine de résidences secon­ daires (Suisses, Hollandais, Parisiens). Mais l’été nous dou­ blons presque cet effectif et nous comptons de très nom­ breux randonneurs. C’est un village très vivant où il fait bon vivre ou simplement s’arrêter.” mairie.pretin@wanadoo.fr Tél. 03 84 73 26 37 Horaires des permanences Tous les jours sur rendez-vous, y compris le week-end


Pretin 21 UN PEU D’HISTOIRE… Il y a deux siècles, Pretin qui s’écrivait Prestin abritait quatre fois plus d’habitants qu’aujourd’hui. Quelque soixante personnes vivent encore dans ce village blotti au fond d’une étroite vallée où coule l’eau limpide du ruisseau de la Vache qui alimente la Furieuse, et qui a la particularité de ne jamais tarir. Ce lieu était déjà habité au temps des Romains, puisqu’au sommet de la colline de Château­sur­ Salins, petite montagne s’élevant à 630 mètres d’altitude et d’une superficie d’environ 20 ha dominant le village, dont les trois­quarts appar­ tiennent au territoire de celui­ci, une imposante forteresse y fut construite pour protéger les salines de Salins, ville voisine. Elle était connue sous le nom de “Castrum Supra Salinas”. Divers matériaux remontant à cette époque et des ossements humains y furent découverts. Remplacée par un prieuré, ce lieu devint Notre­Dame de Château­ sur­Salins. L’histoire du village liée à ce prieuré Il semble que sur cet éperon rocheux, l’érection de ce prieuré par des religieux bénédictins remonte vraisemblablement au milieu du Xe siècle, mais quel souverain ou haute personnalité fut à l’initia­ tive de cette fondation ? Plusieurs noms sont avan­ cés par Alphonse Rousset dans son dictionnaire historique. Sont supposés : les rois de Bourgogne Bozon ou Rodolphe III, Gérard de Roussillon, ou peut­être le moine Bernon, premier abbé de Cluny en 909, également fondateur de l’abbaye de Gigny en l’an 880. Aucune charte n’évoque cette fonda­ tion avant l’année 1160, lorsque huit religieux y habitaient. Le prieur régnait sur le village de Pretin, mais aussi sur Mouchard et Cautaine (hameau de Marnoz). Il avait la justice haute, moyenne et basse

sur Pretin. Son influence était dominante sur toute la région. Le prieur de Gigny pouvait nommer celui de Château­sur­Salins, mais parfois, c’est le pape qui s’en chargeait. Ce prieur a droit chaque année à plusieurs charges de sel provenant des salines et il exerce des droits d’usage importants dans les forêts de Vadans et de Chamblay. De nombreux hauts dignitaires de l’église se succé­ dèrent au cours des siècles. Les plus grands seigneurs de la région apportaient leur aide financière à ce prieuré qui abrita quelques moines jusqu’au moment de la Révolution. En 1790, quatre religieux et un prieur y vivaient encore. Les locaux, l’église, les dépendances et les jardins et terrasses furent ven­ dus le 22 juin 1794. L’ensemble fut démoli peu après, laissant seulement quelques ruines. La petite église du village renferme la chaire à prêcher provenant de l’église de Château, souvenir de la grande époque de Pretin. Notons que le 1er décembre 1463, le cardinal Fran­ çois Picolomini (1439 – 1503) fut nommé prieur commendataire sous le titre de Saint­Eustache. Il bénéficiait des revenus du prieuré. 26 jours avant sa mort, souffrant de la goutte, il devint pape de l’église catholique sous le nom de Pie III. En 2011, à quelque 800 mètres du prieuré, les archéologues ont découvert un site d’occupation remontant au Haut Moyen Âge (500 à 1000 après. JC), dans un secteur appelé “Camp du Château”. Pretin, pays de “l’Académie des ânes” Au Moyen Âge, l’élevage des ânes fut longtemps une spécialité de Pretin. En effet, cet animal était très utile aux sauniers pour transporter le sel de Salins, mais aussi aux moines de ND de Château pour rejoindre le prieuré, par un chemin escarpé à travers bois, juchés sur le dos de ces animaux. En

1740, ayant perdu le privilège de lever les impôts, et se trouvant réduits à la misère, les bénédictins eurent l’idée de créer une académie afin de récol­ ter des offrandes. En souvenir des ânes d’autrefois qui rendirent de nombreux services, ils l’appelè­ rent “Académie des ânes de Pretin”. Le règlement établi stipulait qu’un examen de passage était nécessaire pour y entrer, chacun des candidats devant répondre à cinq questions au moins et, en cas d’erreur, ils étaient redevables d’une amende payable en viande ou en vin. En cas de réussite, ce qui était bien évidemment fréquent, ils devaient offrir un bon repas aux académiciens et, avant de se rouler par terre en poussant des cris, se voyaient coiffés d’un bonnet en peau de chèvre surmonté de deux oreilles d’âne. Les candidats furent nombreux et l’académie des ânes se déve­

loppa et prit une grande importance dans la région. Malheureusement, elle disparut au début du XXe siècle et aujourd’hui, seul son souvenir demeure. Mais à Pretin, village où la peste fit de nombreux ravages à plusieurs reprises, les résidents conser­ vent aussi le souvenir de la comtesse de Bour­ gogne Mahaut d’Artois qui, en l’an 1320, prit les habitants sous sa garde, moyennant une rede­ vance annuelle de vingt livres de cire. Un clin d’œil aussi à Saint­Etienne, patron de la commune.

“VILLAGE AU FOND DE LA VALLÉE, COMME ÉGARÉ, PRESQUE IGNORÉ...*” Le glaive et le goupillon

Hier déjà, comme aujourd’hui encore, un lieu de passage

Si, comme certains le pensent, Alésia se trouvait à Salins, il est fort

Par le passé, Salins, certainement à cause de la richesse et la convoitise

probable que Jules César soit passé à Pretin comme l’indique l’an­

que drainait le sel, était une ville gardée qui fermait ses portes le soir.

cienne appellation latine Castrum supra salinas du fortin qui sur­

Les “étrangers” forcés de contourner cette cité pour poursuivre leur

plombait le village. Le Moyen Age verra une organisation très

route vers la Suisse ou l’Italie passaient par Pretin. En 1815, les armées

imprégnée de la vie religieuse avec l’édification d’un monastère et

d’invasion fortes de plus de 18 000 Autrichiens, ont, elles aussi, tran­

le rôle séculier très fort de l’Eglise. “Les sujets étaient mainmorta­

sité par le village qui à cette époque comptait autour de deux cents

bles ; ils devaient trois corvées par an, des tailles en argent et une

habitants. (Le pique démographique semble atteint en 1831 avec 267

poule par feu. Ceux qui avaient des mulets ou autres bêtes de

habitants). Aujourd’hui cette vallée voit défiler des touristes attirés par

charge étaient tenus de faire un voyage à Mouchard ou dans un

le gîte ou simplement de passage sur le tracé des chemins de randon­

autre vignoble du prieuré, pour amener les vendanges des religieux

nées. Le village se trouve à la croisée de plusieurs GR dont le 59 qui

à leur grange de Cautaine. On les nourrissait ainsi que leurs bêtes,

est une des variantes du fameux GR5 qui relie la Mer du Nord à la Mer

et on leur donnait un fer de mulet ou sept deniers. La dîme des

Méditerranée.

grains et du vin appartenait pour les deux tiers aux moines et pour un tiers au curé de la paroisse”. Même la tenue, sur le plateau domi­

Plus d’académie, mais la fibre optique

nant le village, d’une foire annuelle à compter du 8 septembre, jour

Aujourd’hui le village compte soixante et un habitants (recensement

anniversaire de la nativité de notre Dame, était régie par les moines.

2018). S’il n’y a plus d’Académie ni de commerces sur place, le village

Toutes les redevances perçues sur les ventes revenaient exclusive­

est desservi par des ambulants (boucher et boulanger) et vit avec la

ment aux moines.

fibre optique depuis plusieurs années. La modernité est bien présente au fond de cette vallée très ouverte sur le monde. *Paroles et musique : Jean Villard ­ Gilles, 1945

UN VILLAGE DESSERVI PAR DES COMMERCES QUI PASSENT FRÉQUEMMENT

Deux commerçants ambulants s’arrêtent à Pretin chaque semaine. Le boulanger passe quatre fois et le boucher deux. Il s’agit de tournées d’une centaine de kilomètres à chaque fois et qui prennent presque la journée pour accueillir une soixantaine de clients par jour. C’est un service aux villageois, une présence et une activité économique assez rentable. Comme l’on dit c’est du gagnant­gagnant.

Pretin (39110) Altitude : De 346 m à 631 m Superficie : 544 ha Population : 61 habitants (les Preteniers) Canton d’Arbois Communauté de commune : Arbois – Poligny – Salins – Cœur du Jura. Conseil municipal : Claude Romanet (maire) – Pascaline Henard (1er adjoint) – Jean­Michel Cannard – Daniel Grandmaison – Sébastien Lebeau – Thierry Lebeau – Denis Marteau.


22 Villes et villages : Pretin La population de Pretin double pendant les vacances par la venue de résidants secondaires. De plus durant toute l’année, elle augmente régulièrement grâce à la présence de deux gîtes qui, coïncidence, se trouvent côte à côte à l’une des entrées de ce petit village. Il s’agit du gîte de la Chassignoles et de celui des Fées. Comptes de fées

DES CHAMBRES D’HÔTES ET UN GÎTE AUSSI BEAUX QU’UN CONTE DE FÉES

Le Domaine des fées compte cinq chambres dont une suite pour chacune deux personnes et un gîte pouvant accueillir jusqu’à neuf personnes. Les prix s’étalent entre 190 et 380 euros pour les chambres et pour deux personnes petit déjeuner roboratif compris. Celui-ci se compose essentiellement de produits régionaux. Outre les viennoiseries traditionnelles avec café, lait, thé, tisanes, beurre, miel et confitures maison, les clients pourront goûter aux produits typiquement francs-comtois comme les différents fromages dont la célèbre cancoillotte ainsi que les charcuteries avec l’inévitable saucisse de Morteau. La formule du buffet n’a pas été retenue. C’est Isabelle ellemême qui sert chaque table pour le plus grand confort de ses hôtes. En ce qui concerne le gîte, il faut débourser pour une semaine entre 200 et 550 euros suivant le nombre de personnes et la saison. Ces tarifs donnent bien sûr accès à toutes les installations dont dispose le Domaine des Fées qui est ouvert toute l’année.

Isabelle Gisler assume totalement ses souvenirs d’enfance quand, avec ses cousines, elles jouaient aux sorcières. Ces histoires terrifiantes se terminaient toujours bien grâce à l’intervention de bonnes fées. Quand elle décida de créer son gîte et ses chambres d’hôtes le nom fut tout naturellement trouvé « Domaine des fées » Pour commencer apprendre un métier et toutes ses ficelles Salinoise, Isabelle étudie au Lycée professionnel hôtelier d’Arbois en option service. Ayant obtenu son diplôme, elle part travailler vingt ans en Suisse où elle apprend tout ce qu’il faut savoir pour bien accueillir une clientèle des plus variées. Elle aime ce contact avec des personnes chaque jour différentes. Et puis c’est le retour au pays. Elle adore les chevaux, et rêve d’une vieille ferme à restaurer pour y installer des chambres d’hôtes et un gîte. Un coup de baguette magique et le rêve se réalise Avec son mari, elle part à la recherche du site idéal. Et déjà comme dans le plus beau des contes de fées, un coup de foudre magique transforme la lecture d’une petite annonce en visite d’une vieille ferme qu’ils acquièrent dans la foulée. Elle est en partie habitable ce qui permettra à Isa­ belle d’être sur place durant les travaux. Des idées, du temps et des sous Isabelle déborde d’idées pour l’aménagement du gîte et des chambres hôtes. Le fil rouge sera bien sûr la saga des fées. Chaque chambre, au style et à l’équipement spéci­ fique, en porte la marque comme Fée des rêves, Fée des étoiles, Fée Mélusine et pour donner le la à tout ce petit monde féerique l’une d’elle s’appellera Romantique, enfin petit clin d’œil à la cité voisine La salina complétera l’offre.

Les époux ont choisi de concevoir une bulle de repos, de détente de très haut de gamme. D’où un budget consé­ quent et beaucoup de travail par soi­même. « Si nous avons choisi le grand luxe pour nos installations c’est que nous souhaitons offrir un cadre non seulement accueillant dans cette vallée très bucolique, mais une vraie bulle de détente. Je dirais presque d’insouciance. Une bulle au bord de laquelle on dépose, pour un week­end ou quelques jours, ses soucis, ses tracas. Nous réalisons tout pour que nos clients se sentent bien, tout simplement heu­ reux de goûter au dépaysement. A entendre ce qu’ils nous disent de leur séjour, je crois que nous avons réussi. » Un équipement très complet Tout est là pour le repos et la détente soit dans les cham­ bres soit en plein air. On trouvera à sa guise, sauna, piscine, jacuzzi, hammam, cela dans une atmosphère d’aromathé­ rapie et de chromothérapie. Pour que chacun puisse venir avec son animal de compagnie, les cavaliers pourront offrir à leur monture le gîte et le couvert (herbe à volonté), les motards quant à eux, laisseront leurs deux roues dans un garage couvert et les chiens, « bien éduqués », sont admis. Un vrai conte de fées. Domaine des fées, 2, rue de Chassignoles 39110 Pretrin - Tél. 03 84 73 26 36 Contact@desfees.fr - www.desdees.fr

GÎTE DE LA CHASSIGNOLES UN CADRE ENCHANTEUR POUR DES JOURNÉES DE DÉTENTE ET DE TOURISME « Les personnes qui viennent dans notre gîte, arrivent essentiellement du Grand Est et un peu de Bretagne. Ils trouvent ici un cadre de tranquillité et de repos. Il y a aussi de nombreux curistes qui sont là pour trois semaines ». C’est ainsi que Pascaline Henard parle, avec passion, des occupants de son gîte sis à Pretin.

De la location d’appartement à celle du “Gîte de la Chassignoles". « Avec mon mari, nous avons acheté en 2001 cette ancienne ferme à restaurer en créant deux appartements. Apres avoir loué un des deux appartements comme habita­ tion, nous avons opté pour la location en gîte en 2017 et nous ne regrettons pas notre choix. Notre gîte peut accueillir simultanément quatre personnes et présente tous les équipements que nos clients sont en droit d’attendre dans une telle location classée trois étoiles. Autour les sentiers de randonnées offrent de nombreuses possibilités de balades et la région offre de nombreux centres d’intérêt, paysagers, culturels, histo­ riques...

Une clientèle qui se fidélise... « Suivant les saisons, les publics changent. Hors saison ce sont essentiellement des retraités qui ne sont pas tributaires des dates de congés scolaires et les curistes. A la belle saison, nous accueillons plus de familles avec leurs enfants. Certaines personnes recherchent vraiment la solitude d’un lieu loin de tout et nous ne les voyons guère, d’au­ tres au contraire aiment bien venir discuter avec nous. A chacun sa façon de vivre son séjour ici. J’aime bien ces différences. Ce n’est jamais pareil et c’est très agréable. Il nous arrive de rester en contact avec des personnes après leur séjour, ou de les accueillir plu­ sieurs années de suite. C’est certainement que le gîte leur a plu. C’est une belle récom­ pense pour nous. Ils reviennent peut­être aussi pour la qualité des produits régionaux. Quand le jardin est productif, les enfants viennent nous aider et repartent auprès de leurs parents avec un petit panier de produits écologiques. C’est du circuit extra­court et les mômes sont au paradis d’avoir jardiné et récolté. C’est souvent une vraie décou­ verte pour eux. Si, en plus, ils trouvent un œuf dans le poulailler alors, là, c’est le nir­ vana ! Gîte de la Chassignoles, 1 rue de la Chassignoles 39110 Pretin - Tél. 03 84 73 09 62 - Tél. 06 60 12 78 02

Salins-les-Bains

C’est une maison bleue adossée à la Barbarine… Il fallait une teinte flashy pour que le bâtiment se repère de loin. L’architecte a proposé plusieurs couleurs à Dominique Terraz qui a choisi le bleu pour repeindre la façade de sa nouvelle librairie sise sur la place de la Barbarine. Ouvert depuis l’automne 2019, ce lieu accueillant présente plus de quatre mille références dans un cadre chaleureux. Visite. Des métiers pas vraiment à la carte, pour commencer Géographe de formation avec une prédilection pour la topographie, Dominique Terraz travaille dans un premier temps comme attachée de Direc­ tion dans différents ministères et dans des cabi­ nets préfectoraux. Taquinée pas son envie de ran­ donner elle cherche à revenir en Franche Comté car née à Montbéliard l’air du pays lui manque. Elle sera affectée à Vesoul. Une autre passion la taraude, passion d’adolescente qui ne l’a jamais quittée mais qu’elle n’a pas réussi à assouvir à sou­ hait. Alors elle cherche une opportunité pour y remédier.

Je suis venue, j’ai vu, je suis restée « En 2019, la ville de Salins offrait, dans le cadre de la revitalisation du centre de la cité, des aides aux personnes désireuses de s’installer. J’ai pensé qu’il fallait saisir l’occasion et me lancer dans un projet qui correspondait bien à mon état d’esprit du moment. Créer ma librairie que j’appellerais Le Matachin. C’est à dire pas un simple lieu de vente, mais un endroit très convivial, un petit nid de

culture bien sûr mais également un coin de par­ tage, un truc très chaleureux » Pour cela Domi­ nique achète une vieille maison qu’elle recondi­ tionne à son idée avec l’aide d’un architecte d’intérieur.

Des livres dans un écrin bleu pour la sérénité, une cheminée pour l’ambiance, un café pour la détente, le tout dans un intérieur bois. « C’est peut­être ma formation de géographe qui me rattrape, mais je considère qu’une librairie est un moyen de voyager et dans l’espace et dans le temps. Cette balade que nous offrent les ouvrages me passionne réellement et au fil des discussions avec mes clients (ce terme ne me plaît pas vrai­ ment, je préfère les appeler mes compagnons de voyage), nous parlons beaucoup d’évasion. Par les temps qui courent c’est un besoin encore plus res­ senti. C’est pour discuter de tout cela dans une atmosphère détendue, loin des soucis personnels et de la course quotidienne, que j’ai voulu créer le petit salon où l’on peut poser ses valises et prendre son temps autour d’une petite boisson (pour l’ins­

tant suspendue). On peut commencer sa lecture ou réfléchir à sa commande. C’est un peu un art de vie que je propose à celles et ceux qui poussent la porte de ma maison aux livres.»

Beaucoup de références en direct et tout le reste sur commande. Pour qui ne trouverait pas son bonheur parmi plus de quatre mille références présentes sur les rayons, Dominique prendra note pour une com­ mande qui sera acheminée dans de très brefs délais. Afin de rendre encore plus vivant son espace, cette libraire atypique invite des autrices et des auteurs pour des soirées dédicaces. Toutes ses activités conviviales et d’échanges repartiront dès que l’étau sanitaire se desserrera. Alors les lycéens à la sortie des cours, les curistes entre les soins et tous les afficionados de l’écrit pousseront la prote de cette maison bleue. On ne frappe pas, ceux qui sont ici ont jeté la clé. » Libraire Le Matachin 1, Place Barbarine - 39100 Salins-les-Bains Tél. 03 63 40 94 44 9 h 30 - 12 h 30 et 14 h 15 - 17 h 45


n°4 - Avril 2021

Lettre d’information du Groupe scolaire Mont Roland - Dole Déambulation dansante des premières bac pro ASSP

Benoit Maitrejean

Cours d’arts plastiques au collège

NOUVEAU - CLASSE A HORAIRES AMENAGÉS ARTS PLASTIQUES

COLLÈGE MONT-ROLAND :

EN ROUTE POUR QUATRE ANNÉES DʼIMMERSION DANS LE MONDE DE LA CULTURE... Les classes à horaires aménagés sont nombreuses au collège Mont-Roland. Elles offrent un équilibre et permettent aux élèves de sʼadonner à une activité régulière quʼils ont eux-mêmes choisie. Souvent sportives (hand, rugby, foot, gymnastique, judo, natation, self défense) ces classes sʼouvrent dorénavant à la culture. Après le cirque, place dès la rentrée prochaine à une classe à horaires aménagés en arts plastiques (CHAAP), une classe entière de sixième qui poursuivra cette expérience commune jusquʼen troisième. « Cʼest une première sur le bassin dolois. Dʼune heure dʼarts plastiques par semaine on passe à deux heures de suite, on double lʼactivité, cela ouvre de nouvelles perspectives » se réjouit Benoit Maitrejean, professeur dʼarts plastiques au collège et au lycée Mont Roland et initiateur de ce projet innovant. Cette classe, souhaitée par les élèves, sʼinscrit plus largement dans la découverte culturelle, dans lʼexpression, dans lʼouverture, dans lʼesprit critique, dans le développement personnel... cʼest vaste, quatre années pour sʼimmiscer dans la vie culturelle et pourquoi pas susciter de nouvelles vocations. En lien avec le musée de Dole Dans cette perspective, un lien privilégié avec le musée de Dole est établi. Un fil conducteur pour suivre les diverses activités qui marquent la vie dʼun tel établissement culturel. « On va bénéficier de temps spécifiques avec le musée pour renforcer la culture artistique des élèves dans le cadre dʼactions concrètes, cʼest un engagement fort. Notre champ culturel ne se limitera pas pour autant au musée Dolois et les quatre années à venir nous laisseront le temps pour de multiples découvertes au fil de lʼactualité culturelle. On évoquera le cinéma, la photographie, le théâtre, la danse, la musique, le numérique, les techniques, les métiers... les arts plastiques au sens large » conclut Benoit Maitrejean sans cacher sa réelle satisfaction de voir sʼinstaller une telle initiative : « cʼest un beau projet, on va faire de belles rencontres, cʼest une belle motivation, vivement septembre ! »

NOUVEAU

Le nouveau BAC pro AGOrA bénéficiera d’une heure supplémentaire de professionnalisation dans la langue anglaise… Le BAC pro Gestion Administration (GA) laissera place à la rentrée de septembre au BAC pro Assistance à la Gestion des Organisations et de leurs Activités (AGOra). Les élèves sont formés en 3 ans à la prise en charge de différentes activités administratives intégrant différentes opérations : opérations commerciales, de communication, de relations avec les clients ou opérations de gestion de la paie du personnel ou encore opérations support à la production dans le cadre du suivi financier des activités ou des relations avec les fournisseurs. Un beau bagage qui sera, au lycée Pasteur Mont-Roland, complété dès la rentrée par une heure hebdomadaire de professionnalisation dans la langue anglaise. En quelque sorte un perfectionnement au vocabulaire technique en anglais afin de mieux appréhender certaines tâches ou échanges avec lʼétranger. Il sʼavère que ce complément de formation offre 10 % de chance en plus de trouver un emploi. Un élément plutôt appréciable…

Cours d’automatisme avec Christian Filippi.

ORIENTATION - BAC PRO MSPC

Lycée Pasteur Mont-Roland :

La maintenance c’est maintenant... Au rythme des évolutions, le BAC pro MSPC ne cesse de former des jeunes aux métiers de la maintenance. Une formation multidisciplinaire qui offre de belles opportunités dʼemplois. Présentation… Ici au lycée Pasteur Mont-Roland, la maintenance on connaît ! Une discipline enseignée depuis 1987 soit plus de trente ans... et toujours dʼactualité si lʼon sʼen tient aux offres dʼemplois disponibles et aux difficultés des entreprises à recruter du personnel qualifié dans ce domaine. Cette formation mène à un BAC pro MSPC Maintenance des Systèmes de Production Connectés - qui a succédé au MEI - Maintenance des Equipements Industriels - et même précédemment au MSMA - Maintenance des Systèmes Mécaniques Automatisés... des appellations qui résument bien lʼévolution de ce diplôme au fil des ans.

Avec un emploi à la clé… « La maintenance est en mouvement permanent, une mise à niveau nécessaire au rythme de lʼévolution technologique des machines de productions industrielles ou de PME. Nous formons des agents de maintenance polyvalents, des techniciens spécialisés en mécanique, en électricité, en pneumatique, en hydraulique, en automatisme... pour installer, entretenir, réparer et de plus en plus pour anticiper les pannes machine. Un poste important dans lʼentreprise pour éviter de coûteux arrêts de production, on apprend lʼanticipation » explique Christian Filippi professeur de maintenance. Le recrutement des élèves sʼopère dès la 3e pour 3 ans

de formation en seconde, première et terminale. Environ 20 élèves par classe qui suivent pour moitié des cours dʼenseignement général et pour une autre moitié des formations pratiques en atelier. Les élèves partent régulièrement en stages en entreprises soit 21 semaines réparties sur les trois années afin de sʼimmerger dans le monde du travail. « Nous passons beaucoup de temps avec nos élèves, la maintenance cʼest une ambiance, un langage, une attention permanente, un travail dʼéquipe à partager. Nos élèves sortent avec un bac pro, avec un savoir faire, avec une adaptabilité aux différentes situations, avec une expérience de terrain... pour rejoindre le monde du travail ou un BTS Maintenance des Systèmes en deux ans. Dans les deux cas avec un emploi à la clé tant ces profils sont actuellement recherchés, notamment dans les entreprises jurassiennes » conclut Florent Tardivat professeur de maintenance.

Atelier soudure avec Florent Tardivat

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Piscine semi-enterrée

Rocco Suffanti responsable travaux, Patrice et Stéphanie Besançon dans le showroom avec piscine de démonstration

DÉJÀ DANS LE GRAND BAIN… Installée à Dole depuis novembre 2020, la jeune société SP piscine bénéficie déjà d’une belle expérience. L’expérience de Patrice Besançon un entrepreneur Dolois à qui l’on doit la création de belles entreprises comme IDMM ou Cylindre avec à la clé des centaines d’emplois. « J’ai 58 ans, je suis né à Dole, j’ai grandi aux Mesnils-Pasteur et je suis autodidacte...» n’hésite-t-il pas à rappeler. Un entrepreneur maintenant marchand de biens et initiateur de SP piscine, SP comme Stéphanie et Patrice Besançon qui partagent ce nouveau challenge. Rencontre... Patrice Besançon, pourquoi SP piscine ? L’activité de pisciniste est complémentaire à notre activité d’achats et de rénovations de biens. La présence d’une piscine sur un terrain s’impose aujourd’hui comme une évidence. Une opportunité de plus pour moi après de nombreuses expériences. J’aime relever de nouveaux challenges, j’ai une âme de créateur. La piscine est pour l’heure un marché porteur ? Oui en effet ! C’était le bon moment pour se lancer, on bénéficie d’une situation plutôt favorable. Dans les circonstances actuelles on ressent un besoin croissant de loisirs et de bien-être à la maison. On voyage moins et on consacre plus de temps, plus de vacances sur place à la maison. Dans ce sens, la piscine est privilégiée. Nous nous attachons simplement à répondre aux attentes et si possible rapidement. Installer des piscines, c’est un métier ? Oui c’est un métier, plusieurs métiers même, qui nécessitent des professionnels expérimentés. Ainsi, avant même d’avoir vendu la première piscine, nous avons recruté une équipe complète. Des professionnels de la maçonnerie, de la plomberie, de l’électricité, des pompes à cha-

leur... et une personne clé dotée de 10 ans d’expérience dans le domaine pour superviser l’ensemble. Aujourd’hui nous disposons de quatre personnes sur le terrain et à mes côtés d’une assistante à la vente. Par ailleurs, une nouvelle équipe se met en place pour répondre à une forte activité mais aussi à l’occasion de l’ouverture d’une antenne SP Piscines à Lons dès le mois de juin. Question qualité, il ne faut pas se tromper ? La construction d’une piscine ce n’est pas rien... c’est un projet unique et mieux vaut ne pas se tromper. En plus du recrutement de professionnels nous avons la chance de diffuser sur tout le Jura des piscines signées Unibeo. Des piscines de qualité supérieure 100 % françaises confectionnées sur mesure à Troyes dans l’Aube à raison de 1000 piscines par an, c’est du sérieux ! C’est un vecteur important pour nos clients qui aiment et favorisent la production locale. Ces piscines en béton armé, c’est du solide ! Nos piscines sont construites en béton armé et répondent à la norme BAEL attribuée par exemple pour certifier les structures de ponts ou les châteaux d’eau. Le béton armé s’adapte à tous les terrains pour une piscine enterrée, semienterrée, hors-sol et même en intérieur. C’est du travail sur mesure avec la possibilité d’adapter sa piscine à la taille du terrain. On dispose en complément d’une importante gamme de liners, d’escaliers et plages immergées qui s’installent dans la piscine en fonction du choix du client. Les systèmes de filtration sont intégrés au sol en bout de bassin ce qui permet d’économiser la construction d’un local technique. L’installation d’abris, de volets ou d’une pompe à chaleur permet de profiter d’une eau tempérée toute l’année. Vous avez ouvert rapidement un showroom...

Patrice Besançon

Piscine enterrée

Mon expérience me rappelle que l’accueil et l’image que l’on donne sont importants. D’où notre volonté de disposer rapidement d’un show-room digne de ce nom pour présenter et valoriser la qualité de nos produits. Nous présen-

Un espace produits d’entretien

tons même une piscine en fonctionnement construite à l’intérieur ! C’est un réel confort pour nos clients qui visualisent et imaginent dès le premier rendez-vous leur future piscine. Une piscine c’est une construction, un projet à planifier. Nous fixons ainsi un calendrier précis avec nos clients en fonction de leur choix mais aussi

des saisons. Cet espace fait aussi office de magasin pour tous les produits nécessaires au bon entretien d’une piscine. C’est un bel espace d’échange et de rencontre, une piscine ça se vit ! Vous êtes chaleureusement invité...

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Le jardinage, grand gagnant des confinements Lors du premier confinement, au printemps dernier, les Français se sont adonnés au jardinage avec passion. One shot ? Non ! Cette tendance semble se pérenniser... Le jardinage se développe comme jamais auparavant. Ou plutôt, il reconquiert le cœur des citadins… Les deux confine­ ments de 2020 ont eu cet avantage : exploser la pratique du jardinage. Verdir son intérieur, aménager son extérieur, le tout en lien avec la mouvance du faire soi­même et du bien manger. La météo au beau fixe à partir de mars a encouragé les pro­ priétaires de maisons avec terrain à passer plus de temps dehors. Résultat : les terreaux, supports de cultures et pail­ lages, sont les catégories de produits qui ont surperformé. Les

services drive, web ainsi que la réouverture rapide des rayons animalerie et plants potagers durant le premier confinement ont permis de répondre aux grands besoins des jardiniers, mars­avril correspondant à l’ouverture de la saison. Le site Promessedefleurs.com, leader des pépinières digitales, a d’ail­ leurs triplé son activité à ce moment­là. Puis, lors du déconfi­ nement, les clients ont continué à être au rendez­vous, de retour en magasin : “les affaires ont repris au­delà de notre espérance, témoignait alors Karine Bannwarth, chef de pro­ duit chez Truffaut, et nous avons rattrapé le retard pris au début du confinement. La tendance s’inscrit dans la durée puisque juin, juillet et août sont depuis quelques années des mois de fréquentation en jardinerie, montrant que les gens s’occupent de leur jardin même en été”.

©Alexey Fedorenko ­ stock.adobe.com

Les 25-35 ans jardinent aussi Fait encore plus nouveau : les 25­35 ans ont également mis les mains dans la terre. Et pour leur plus grand plaisir ! “Ces deux confinements ont été un véritable déclic pour le monde du végétal, souligne Samuel Bouvier, directeur de la jardinerie indépendante Floralie’s Garden à Reims. Après avoir tant encouragé les plus jeunes à jardiner et à commencer un pota­ ger, l’année 2020 est finalement l’année du végétal pour tous”. Ces jardiniers novices, reconnectés à la nature, sont particu­ lièrement exigeants sur les critères environnementaux. Gar­ der cette nouvelle clientèle, tel est l’objectif des acteurs du jardin. “Nous sommes toujours sur la lignée d’une fréquenta­ tion supérieure à la rentrée”, confirmait d’ailleurs Samuel Bou­ vier, fin novembre. Le jardin qui soigne “La pratique du jardinage devient même thérapeutique”, explique Pascal Griot lors de la conférence de presse online, organisée mi­novembre, par le site Promessedefleurs.com. Le jardinage est accueilli à la fois dans sa dimension pédago­ gique, décorative, mais aussi santé et feel good : “être bien chez soi et au jardin est primordial pour les Français actuelle­ ment. Ils y trouvent un refuge, un cocon dans une ambiance de réassurance”. Tout cela est presque régressif, enfantin mais après tout, le jardin nous procure ce sentiment vital de liberté ! APEI­Actualités. Claire Lelong­Lehoang

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C’est au jardin que les contacts entre habitants peuvent aussi se nouer. Pour développer l’entraide, le partage et le lien social, la ville de Dole lance un principe de partage de jardins. “Nous sommes partis d’un constat simple : les terrains en ville ne sont pas assez cultivés ou valorisés pour différentes rai­ sons, comme le manque de temps ou de savoir­faire” explique Maryline Mirat, adjointe en charge de la transition écolo­ gique. À Justine Gruet, adjointe en charge de la santé et des handicaps d’ajouter : “Nous voulons valoriser l’existant, sur des terrains privés, plutôt que de créer d’autres espaces”. Et c’est sous une forme associative que ce système fonctionnera. Une association locale volontaire sera choisie pour gérer le dispositif – à l’heure où nous écrivons ces lignes nous ne savons pas encore laquelle.

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Pour répondre à une demande toujours plus croissante sur l’envie de jardiner, les jardins privés dolois vont bénéficier d’un dispositif pour faciliter leur partage. Vous avez un potager non utilisé à Dole ? Vous cherchez à jardiner ? Ce nouveau dispositif devrait vous intéresser.

Un potager à prêter ? Une envie de jardiner ? Contacter la mairie de Dole à info@dole.org ou au 03 84 79 79 79.

“Nous ne faisons pas concurrence aux professionnels” Et outre l’échange de savoir­faire et le lien social, le potager apprend aussi “le goût de l’effort” et “l’alimentation bio” explique l’élue en charge de la santé. Des bonnes pratiques de jardinage pourront être échangées et un livret d’accompagne­ ment est prévu. Cet échange de jardinage sera encadré par une convention, à personnaliser entre chaque partie, notam­ ment pour définir les modalités et les jours d’accès par exem­ ple. Et pour la récolte, il sera d’usage de laisser une partie au prêteur, un quart par exemple. Des potagers de toutes tailles

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Dans les bibliothèques, il n'y a pas que des livres : depuis quelques temps, plu­ sieurs grainothèques fleurissent dans le réseau jurassien. Tour d'horizon.

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sont recherchés. Les intéressés, prêteurs ou jardiniers, sont invités à contacter la mairie. Et pour encourager le dispositif, les dix premières signatures bénéficieront d’un composteur gratuit. Maryline Mirat précise qu’il s’agit uniquement de l’en­ tretien du potager et non “de l’entretien de la pelouse ou de coupes d’arbres. Nous ne faisons pas concurrence aux profes­ sionnels !”. L’élue précise aussi que ce partage de potager peut concerner toutes les générations. Alors, à vos pioches ! F.P

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Val d’Amour “Au­delà d’un simple échange de graines à jardiner, la grainothèque veut permet­ tre un partage en créant du lien social autour de ce bien commun qu’est la bio­ diversité”. Deux grainothèques ! Car la Médiathèque du Val d'Amour, c'est en fait deux médiathèques jumelles dis­ tantes de trente kilomètres, à Mont­ sous­Vaudrey et Port­Lesney / Bel Air.

engrais chimique : le bio c'est si bon ! et de ne pas introduire de semences hybrides F1 (non reproductibles). Après, vous pouvez déposer dans la graino­ thèque toutes graines de légumes, fruits, fleurs, herbes aromatiques... Ramenons au jardin la plus grande bio­ diversité possible !”

Jura Nord “Troquer, échanger ses graines et semences. Une démarche participative et citoyenne” pour la médiathèque Jura Nord, qui vient de lancer ce tout nou­ veau service, depuis le 20 mars dernier, jour du printemps. Cette démarche se veut à la fois environnementale et sociale, dans le but de favoriser la biodi­ versité, le partage et le lien social. La boîte est accessible à tous, y compris aux non­abonnés. Plaine Jurassienne - Chaussin La Grainothèque de la Médiathèque A. Besson est actuellement en hivernation, en raison de la crise sanitaire... Chacun pourra y déposer et y prendre les graines de son choix, dès ré­installation. “Le partage est une manière écono­ mique, écologique, libre et solidaire de faire découvrir les trésors de la nature.”

Grand Dole Dans un souci de partage et d'échange libre, le réseau du Grand Dole a mis en place des grainothèques dans les médiathèques de l'Hôtel­Dieu, Albert­ Camus, Mauricette­Rafin et Tavaux. “Les semences de la boîte sont libres, vous pouvez vous servir ! Assurez­vous pour le bien­être de tous, de n'utiliser aucun

Placez vos graines dans des enveloppes où figureront le nom de la plante et la date de la récolte et déposez tout au long des saisons.

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28 JARDIN

Pourquoi greffer des fruitiers ? Presque tous les arbres fruitiers se cultivent par greffage. Au verger, ce mode de reproduction végétale est plus adapté que le semi, le bouturage ou le marcottage. D’autant que la greffe a de nombreux autres atouts ! Les fruitiers vendus en pépinières et jardine­ ries sont généralement greffés. La greffe per­ met en effet de les produire et reproduire facilement, en un temps plus court que par toute autre méthode de multiplication. Le greffon bénéficie de l’enracinement et de la vigueur du porte­greffe sur lequel il est fixé : il fructifie alors en deux à trois ans, contre environ dix ans par semis ! Au jardin, ou dans la nature, greffer participe à la revé­ gétalisation des espaces habités et profite à la biodiversité. Transformer le jardin en verger “Greffer permet donc de réaliser de petits miracles, comme l’explique l’expert Maurice

Chaudière dans son ouvrage « De greffe en greffe, la forêt fruitière », aux éditions Terran. Cette technique permet “de fortifier, de rendre productif ou d’améliorer la productivité d’un arbre, d’améliorer ses fruits, d’augmenter la résistance au froid d’une variété fragile ou exotique et d’augmenter une résistance aux parasites. Ou encore de changer sa variété. Le greffage offre également la possibilité de transformer une plante sauvage en plante cultivée et fait profiter des améliorations apportées au cours des siècles par sélection, clonage ou hybridation.” Quand un fruitier bien installé affiche une baisse de productivité, le greffage permet de le régénérer, voire même de changer sa

variété. Par ailleurs, “par greffage, on peut aussi changer le sexe d’une espèce dioïque, et favoriser une interfécondation entre variétés d’une même espèce.” Créer des forêts comestibles Cette méthode est aussi utilisée pour adapter une espèce choisie à un type de sol particulier (dans une région aride par exemple ou un ter­ rain calcaire) en lui donnant un porte­greffe accommodé à ce terrain… “Et faire alors le pari de créer un verger de garrigue ou un ver­ ger dans les Landes par exemple ! Rendre pro­ ductifs les chemins de randonnée, des friches abusives, des haies sauvages…” En 2020 plus que jamais, dans la mouvance

actuelle d’autonomie alimentaire et de reconnexion à la nature au quotidien, greffer est une technique particulièrement intéres­ sante à acquérir. D’autant que “sans défon­ çage ni labour, sans arrosage et sans engrais, on ne fait en greffant qu’inviter l’arbre à pro­ duire ce qu’il peut”, écrit encore Maurice Chaudière. APEI­Actualités

À lire De greffes en greffes, la forêt fruitière, de Maurice Chaudière, aux éditions Terran. Multiplier ses plantes, collection Les cahiers du jardinier, aux éditions Marabout. Cultiver et soigner ses fruitiers, d’Elizabeth et Jérôme Jullien, aux éditions Eyrolles.

DES LIVRES À LIRE

Les bons gestes au potager

De Isabelle Charleuf-Calmets et Gérard Sasias Sortie en février 2021 www.editions.artemis.com 19 x 24,5 cm - 192 pages – 19,90 €

Vers l’autonomie alimentaire : cueillir, cultiver, cuisiner, conserver L'autonomie alimentaire, c'est essayer de composer à la fois avec ce que la nature nous offre, et tenter de mettre en place une production pour en disposer toute l'année, au fil des saisons. Vous trouverez dans ce guide tout ce qu'il faut savoir pour avancer vers l'autonomie, en commençant par les plantes, les fruits et les légumes. n Découvrez 25 plantes comestibles à glaner dans la nature : bien que souvent considérées comme des mauvaises herbes, elles regorgent de vertus thérapeutiques et ne manquent pas d'intérêts gus­ tatifs. Des recettes de cuisine vous permettront d'expérimenter ces nouvelles saveurs. n Une sélection de plus de 20 fruits et légumes à cultiver : abondants, faciles à mettre en place et à entretenir, à récolter au fil des saisons pour ne jamais manquer. n Une partie est consacrée aux différentes méthodes de conservation pour vos produits : séchage, macération, conserves en bocaux, congélation et lactofermentation. De Chloé Chamouton Meillarec, journaliste et franc-comtoise pure souche, qui a également publié “Mon jardin malin écolo” pour initier les amoureux de la nature à ces pratiques écologiques. Sortie mars 2021 - Format : 16 x 22 cm - 128 pages - www.editions.artemis.com - 14,90 €

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Ce guide recense toutes les techniques et les méthodes pour repenser le jardin dans son envi­ ronnement et pratiquer les bons gestes du jardi­ nage bio. Bien connaître les lieux (climat, sol, exposition…), pailler, faire son compost, utiliser les associations de plantes, prévenir les mala­ dies et soigner les plantes à l’aide de méthodes naturelles, respecter les cycles lunaires… sont autant de thèmes abordés de façon claire et détaillée. 50 fiches de culture pour les légumes, les fruits et les aromates, avec tous les conseils nécessaires du semis à la récolte. Une grande richesse iconographique : de nombreux pas à pas en photos et en dessins, des schémas expli­ catifs, des photos pratiques. Isabelle Charleuf­Calmets a été jardinière aux Tuileries et aux jardins de Matignon, et partage maintenant son savoir­faire grâce à ses ouvrages de jardinage. Auteur et journaliste spécialisé dans les domaines du jardinage et des animaux de compagnie, Gérard Sasias vit dans le Gard, où il a construit sa maison écologique tout en culti­ vant son potager bio.



30 JARDIN

Quelle haie végétale choisir pour mon jardin ? Les haies sont importantes : elles régulent les vents, offrent un abri à la faune locale, compartimentent et occultent, atténuent le bruit, décorent… Et leur choix est vaste !

Semer et planter des fleurs Pour renforcer leur alimentation l’été, créez en priorité un jardin naturel, un peu sauvage même (au moins sur quelques mètres carrés) et installez des prairies fleuries contenant de la phacélie, des lavandes, de la bourrache, des campanules, cosmos, centau­ rées, asters, achillées, viornes, digitales, myrtes, bruyères, coque­ licots, bleuets, soucis, tournesols, agastaches, aromatiques, mar­ guerites, zinnias, géraniums vivaces… mais aussi des cerisiers et des arbousiers par exemple. Les abeilles adorent !

Haie de ribes © Vodolej ­ stock.adobe.com pleine terre qu’en bac, sur une terrasse (attention seule­ ment à bien doser son arrosage et son drainage). Surveil­ lez aussi les éventuelles parasites et maladies pour traiter au bon moment. Potentille arbustive : cet arbuste aussi se pare de fleurs jaunes, plus pâles cependant que le forsythia, mais res­ semblant à de charmantes roses jaunes. Floraison longue (mai à octobre), entretien ultra simple, adaptation à tous sols, résistance au gel comme à la canicule… il possède de nombreux atouts ! Réservez­lui seulement un emplace­ ment bien ensoleillé pour optimiser sa floraison. De taille moyenne (environ 1 m de hauteur), il convient bien aux petits jardins et même les balcons­terrasses. Ribes sanguineum : pensez aussi aux petits fruitiers ! Le ribes, aussi appelé “groseillier à fleurs” ou “haie de cassis fleurs”, est très florifère, de couleur rose, et forme un véritable mur de fleurs à la belle saison. Ses feuilles sont même parfumées. En revanche, elles sont caduques, comme celles de la plupart des haies vives. Ses baies noires sont non toxiques, il est résistant et facile à culti­ ver, il pousse vite. Il est également à l’aise en pleine terre comme en pot. D'autres options de haies champêtres : berbéris, spirée du Japon, noisetier, buisson­ardent, cotonéaster… Si vous avez du mal à faire votre choix, associez plusieurs variétés pour composer une haie libre qui sera unique !

Abritez des abeilles sauvages “Contrairement à l’abeille à miel, la plus connue, les abeilles sau­ vages ne vivent pas en colonie, ne fabriquent pas de miel et ne piquent pas”, informe le réseau des Dorloteurs d’abeilles. “Elles sont passionnantes à observer et complètement inoffensives pour les enfants et les animaux de compagnie”. Actuellement 40 % des abeilles sauvages sont menacées de disparition. Pour y remédier, les Dorloteurs (www.lesdorlateurs.fr) et Un Toit pour les abeilles (www.untoitpourlesabeilles.fr) proposent d’installer des nichoirs d’observation et parrainer des ruches. Un écomusée juste à côté, à Aubonne (25) N’hésitez pas à visiter l’écomusée de l’abeille du Haut Doubs, un lieu familial pour petits et grands pour découvrir la vie fascinante de ce petit pollinisateur. Vous pourrez en toute sécurité observer des abeilles dans des ruches vitrées : ponte et “nourrissement” de la reine, ventilation, danse des abeilles et peut­être des nais­ sances en direct ! Pour aller plus loin “Abeilles sauvages : les connaître, les accueillir, les protéger” de Vincent Albouy, aux éditions Delachaux et Niestlé. 14,90 €

A lire : Tailler comme un pro, aux éditions Marabout, dans la collection L’expert du jardin facile. APEI­Actualités. Claire Lelong­Lehoang

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Trois haies vives et champêtres Forsythia : le lumineux forsythia arbore de magnifiques fleurs jaunes et annonce les festivités printanières. Il fleu­ rit en mars et réveille tout le jardin. Rustique et facile, il n’a besoin que d’une taille après floraison pour refleurir l’année suivante et d’un peu d’engrais au même moment. Il aime le soleil ou la mi­ombre et se porte aussi bien en

Il est important de le rappeler… Les populations d’abeilles sont en déclin. Il en va de la survie de la faune, de la flore mais aussi de l’espèce humaine. Voici nos conseils pour protéger nos amis les abeilles. Les abeilles sont les premières sentinelles de l’environnement : 80 % des espèces végétales ont besoin des pollinisateurs pour se reproduire. Sans les abeilles, la plupart des fleurs ne se transfor­ meraient ni en fruits, ni en légumes. Or, près d’un tiers des récoltes mondiale dépend de la pollinisation. Les abeilles fabri­ quent en outre ce que l’on appelle les trésors de la ruche : miel, propolis, gelée royale, pollen… aux nombreux bienfaits pour notre santé. Mais elles souffrent gravement du changement cli­ matique, de la destruction de leur habitat naturel par l’homme ainsi que de l’utilisation des pesticides au jardin, dans les espaces verts et dans les cultures. Les aider est indispensable et urgent !

“On distingue les haies classiques des haies vives ou libres, explique le jardinier anglais Geoff Hodge, auteur de Tailler comme un pro. Les haies classiques, taillées de près, sont couvertes de feuilles jusqu'à terre, avec un feuillage compact”, il s’agit majoritairement de conifères. “Pour les haies vives, choisissez des plantes au feuillage coloré, aux jolies fleurs, portant des baies si possible pour prolonger le spectacle en automne et attirer les oiseaux par la même occasion”. Trois haies classiques Photinia Red robin : sa couleur rouge à l’automne est son grand atout esthétique. Il est classé dans les haies clas­ siques si vous le taillez deux fois par an mais peut devenir une haie plus libre si la taille annuelle est unique. Atten­ tion au gel pour les jeunes plants (adulte, il est très résis­ tant). Enfin, il demande un peu d’attention : de l’engrais au printemps durant les premières années. Lonicera nitida : excellente alternative au buis, le “chè­ vrefeuille à feuilles de buis” pousse rapidement, se cultive et se multiplie facilement. Au printemps, il se pare de petites fleurs blanches. Il a quelques exigences : il préfère les sols riches et humides mais bien drainés, et une expo­ sition ensoleillée. Toujours pour remplacer le buis, pensez aussi au fusain (Euonymus), au houx et au myrte. Viburnum tinus : chouchou des paysagistes tendances (comme Pierre­Alexandre Risser d’Horticulture&Jardins), le laurier tin fait partie des haies semi­classiques. Persis­ tant, il est facile à vivre (il ne demande aucun entretien à part un bon arrosage les deux premières années) et ravis­ sant avec ses fleurs blanches et boutons roses printa­ niers. Attention à lui choisir un endroit à la mi­ombre : pas en plein soleil l’été mais avec une bonne lumière en hiver. Il s’adapte bien à la culture en contenant, ce qui en fait un excellent choix pour les terrasses urbaines. D'autres options de haies classiques : troène, laurier­ cerise, pittosporum, rhododendron, choisya, charme, hêtre. Également le thuya et le buis mais le premier est envahissant et désuet ; le second actuellement en dan­ ger à cause du fléau de la pyrale du buis.

Pourquoi et comment protéger les abeilles

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HABITAT INTÉRIEUR

Quel mobilier pour une location meublée ? Un logement peut être considéré comme meublé si le propriétaire apporte les équipements essentiels à son locataire.

La location meublée n’est pas spécifiquement réglemen­ tée et la loi ne fixe pas de liste officielle des meubles que doivent contenir les logements meublés. Cependant, le propriétaire doit veiller à ce que l’appartement ou la mai­ son disposent des équipements indispensables à la vie quotidienne pour que les locataires puissent y emménager en n’apportant que leurs effets personnels. Un logement meublé doit contenir un mobilier de base, c’est­à­dire un couchage (lit ou canapé) avec une couette ou une couver­ ture, une table, des chaises, un placard de rangement, des luminaires. Pour les pièces destinées au couchage, des volets, rideaux ou stores doivent être installés pour assu­ rer l’occultation. En plus du mobilier de base, la cuisine doit être équipée d’un réfrigérateur, de plaques de cuisson ou cuisinière ainsi que des ustensiles (casseroles, poêles) et de la vaisselle. Certains éléments de confort tels que le four à micro­ondes, la cafetière électrique, le grille­pain, le gros électroménager (lave­vaisselle, sèche­linge), la télévi­ sion ou le lecteur DVD ne sont pas considérés comme indispensables. Tout dépend du choix du propriétaire et du standing qu’il veut apporter au logement loué. Le linge de maison (draps, serviettes de toilette, torchons) n’est pas non plus obligatoirement fourni. Toutes les pièces doivent être meublées de manière adéquate. Si une pièce reste vide, la location n’est pas considérée comme meublée. Inventaire et état du mobilier À l’arrivée du locataire, les parties rédigent un inventaire des différents éléments qui se trouvent dans le logement (meubles, vaisselle, accessoires). Cet inventaire est généra­

Sur vos murs, peinture, ou papier peint ? C’est l’éternelle question lorsqu'il s’agit de choisir un revêtement mural. Sans oublier l’option du papier à peindre ! Le revêtement mural est un élément essentiel de la décoration intérieure et c’est la peinture qui domine grâce à la multitude de possibilités qu’elle offre, avec une infinie palette de couleurs et un choix de finitions entre mat, satin et brillant. Pour un usage en intérieur, les peintures acryliques ou écologiques sont recommandées. Des peintures dites “intelligentes” sont récemment arrivées sur le marché, réduisant la pollution de l’air ambiant, les mauvaises odeurs, les ondes électromagnétiques, l’humidité. Côté pratique, la peinture a l’avantage d’être lavable, ce qui est particulièrement appréciable dans la cuisine et les chambres d’enfant. Sa capacité à créer des illusions d'optique est particulièrement utile pour agrandir une pièce, apporter de la lumière à une pièce sombre, délimiter un espace dans une grande pièce, offrir de la perspective ou créer des volumes.

Peindre ou coller

lement rempli au même moment que le formulaire d’état des lieux. Il est daté et signé par le bailleur et le locataire et annexé au contrat de location. L’inventaire montre que les meubles appartiennent bien au propriétaire et sert de preuve au caractère meublé du logement. Ce document permet aussi de savoir ce qui manque ou ce qui a pu être détérioré à la fin du bail, l’oc­ cupant des lieux devant rendre les éléments fournis en état de marche. Le propriétaire a la possibilité de deman­ der réparation si certains meubles ont été dégradés. De son côté, le bailleur doit fournir un mobilier correct. Les meubles n’ont pas besoin d’être neufs, mais doivent être en bon état. Dans le cas contraire, le propriétaire devra les remplacer. Il a donc tout intérêt à choisir pour ce type de location des équipements solides et résistants. APEI­Actualités. Marie­Sylvie Maufus

Attention toutefois à soigner sa mise en œuvre ! La peinture réclame plusieurs couches avec un délai minimum entre celles-ci. Avant, il faut bien préparer la surface et après, s’attarder sur les finitions. C’est du boulot ! Or, la pose du papier peint est désormais facilitée grâce à l’intissé, constitué de fibres textiles non-tissées et de fibres de cellulose. Ces rouleaux sont les plus vendus car la colle s’applique alors directement sur le mur et non plus sur les lés. Après des années de disgrâce, le papier peint reprend des couleurs. Une tendance portée par les passionnés de déco qui le plébiscitent pour ses motifs originaux qui permettent une grande créativité : visuels imprimés, paysage en trompel’œil, effet trois dimensions… Idéal pour personnaliser une pièce, le papier peint peut aussi être utilisé en complément de la peinture.

Pour les murs abîmés En version plus épaisse, se déclinent des toiles de rénovation pour les murs anciens et des papiers à peindre, à base de cellulose et polyester ou de fibres de verre. Ces revêtements contribuent à renforcer les murs abîmés en masquant les fissures, couvrant les imperfections et même à cacher les creux et les bosses. Résistants, ils sont recommandés pour les pièces susceptibles d’être soumises à des chocs fréquents, comme une entrée ou un couloir. Leur surface peut être lisse avec effet béton ou à motifs, en maille classique ou chevronnée. APEI­Actualités

Durée du bail et fiscalité pour un meublé Si la durée en location vide est de trois ans, celle d’une location en meublé court sur un an. À l’expiration, le bail est renouvelable par tacite reconduction dans les mêmes conditions, sauf si le congé est donné par le locataire ou le propriétaire. Par ailleurs, le contrat en meublé peut être de neuf mois non renouvelables si le locataire est un étudiant. Dès l’établissement du contrat, le propriétaire et le locataire se mettent d’accord pour signer un contrat de location meublée pour étudiant de neuf mois. Concernant la fiscalité, le régime n’est pas le même. Les revenus tirés de la location vide sont des revenus fonciers et ceux de la location meublée entrent dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux.


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34 HABITAT INTÉRIEUR

ECLAIRAGE

Cuisine : les tendances 2021 Dans l’espace de vie intérieur, la cuisine prédomine. Sa configuration, son style et sa personnalisation donnent le ton de toute l’ambiance… Surtout, on s’y sent bien. Voici les 5 tendances majeures de l’année.

Eclairage d’une chambre

© Corinne Bomont ­ stock.adobe.com

MISEZ SUR LA DIVERSITÉ Dans les pièces de vie, l’éclairage doit être à la fois fonctionnel et créateur d’ambiance. Pour créer une harmonie entre puissance et intimité, multipliez les sources lumineuses. Il y a les pièces où l’on passe et celles où l’on vit “le plus clair de son temps” ! A la lumière de leur exposition et de leur aménagement, séjour, salle à manger, salon, chambre doivent bénéficier d’un éclairage efficace pour les activités du quotidien mais également plus tamisé pour les moments de détente. Sans oublier que l’éclairage fait partie intégrante de la décoration d’une pièce. La meilleure solution pour concilier l’utilitaire et l’accessoire est de multiplier les sources lumineuses en s’appuyant sur les nombreuses options à disposition : suspensions, appliques, spots encastrés ou non, lampadaires, lampe à poser. L’idée n’est pas de les accumuler mais de bien les proportionner en évitant d’en faire trop et d’éblouir ou pas assez au risque d’évoluer dans une pièce trop sombre ! La table de la salle à manger a besoin d’un éclairage direct avec une puissance bien dosée pour un repas confortable et convivial. La suspension est privilégiée en la positionnant à la bonne hauteur. Entre le bas de la suspension et le dessus de la table, comptez au moins 80 cm et jusqu'à 1 m 40. Son diamètre doit être inférieur de 30 cm à la largeur de la table. Si la cuisine est ouverte sur le coin repas, c’est en général le plan de travail qui fait office de délimitation avec le séjour. Une ou plusieurs suspensions positionnées au-dessus ont pour effet de matérialiser la séparation des espaces. Des spots encastrés ou en saillie au plafond sont également appropriés pour faire le lien entre ces pièces.

La verrière sine qua non La verrière est en 2021 ce que l’îlot était en 2000 : impossible ou presque de s’en passer en cuisine ! “Elle correspond à l’en­ vie de recloisonner les espaces tout en gardant l’idée d’ouver­ ture apportée auparavant par l’îlot”, explique­t­on chez Socoo’C. Elle laisse passer la lumière, crée un style loft et donne une impression d’espace même dans un petit appar­ tement. Elle s’adapte aux spécificités de chaque cuisine, sans être jamais la même : noire, blanche, bois ou colorée, esprit atelier ou art­déco, version claustra… Selon les besoins, elle prend la forme d’une fenêtre, d’une porte coulissante, d’un mur ajouré, ou encore d’un “cube”. Originalité assurée. Un goût prononcé pour le green La cuisine est de plus en plus verte, au sens propre comme au figuré : d’abord, elle se pare de tonalités vertes multiples (pastel, sapin, émeraude, turquoise)… les couleurs Nature en vogue sont également le terracotta et le beige sable. On y multiplie les plantes vertes, les aromatiques et on inclut un mini­potager. La conception écologique est aussi une attente forte du consommateur, “avec des meubles fabriqués en France et des bois ou des matériaux certifiés”, explique­t­on chez Kvik. Enfin, dans les placards sont désormais intégrés des bacs de tris de déchets, y compris des déchets végétaux. Smart kitchen ou cuisine vintage Tous les looks sont possibles : industriel, moderne, vintage, classique, campagne, indus’, baroque… Mais deux grands axes se démarquent cette année : • La cuisine épurée : elle s’organise autour de grands murs de rangements ; elle est éclairée aux Leds même au­dessus des meubles, dans les niches et au niveau des plinthes. La tech­

nologie y est très présente avec un électroménager intelli­ gent et discret. C’est d’ailleurs la grande tendance des hottes appelées “dispositif aspirant de table de cuisson” (marques Bora et Elica). • La cuisine vintage : tout y est à portée de main sur des éta­ gères. Elle est appréciée par les adeptes du vrac et elle plaît pour son authenticité et son côté pratique. Les couleurs de la cuisine moderne Les deux tendances prédominantes sont le noir mat et le duo blanc & bois (qui évolue de plus en plus en marbre & bois). “La tendance 2021 reste au bois et aux matières naturelles, raconte Magali Lootvoet, la fondatrice des Cuisines Yana’oz. Les tons neutres (beige, gris clair, blanc) gardent vraiment la cote, surtout pour les cuisines intemporelles”. Mais plus que jamais, la liberté du choix de couleur n’a pas de limite : prune, rose, jaune, doré, gris béton, bleu nuit, beige­nude… La couleur et les matériaux déterminant l’éner­ gie de la pièce. L’étagère suspendue, toute nouvelle tendance C’est la nouveauté de plus en plus présente dans les cuisines à la pointe des tendances : l’étagère suspendue au­dessus de l’îlot. Généralement en métal et en bois, elle permet de camoufler la hotte, et elle offre des espaces de rangement supplémentaires. Elle finit bien cette zone centrale. “En 2021, la cuisine est belle, moderne, fonctionnelle et sur­ tout adaptée à chaque quotidien”, note­t­on chez Ixina. On le savait depuis quelques années déjà : la cuisine n’est plus uni­ quement dédiée aux repas. Désormais, on s’y réunit, on y discute, on y joue… et depuis 2020, on y travaille aussi ! APEI­Actualités. Claire Lelong­Lehoang

Éclairer sans écraser l’espace

Green et blanc-bois © Socoo'C

Dans le séjour, vous pouvez mélanger les lumières chaudes et froides avec un plafonnier complété par un éclairage d’ambiance. Fixées au mur, des appliques en font ressortir la couleur. Elles ont l’avantage d’éclairer suffisamment sans écraser l’espace. Un spot orientable met en valeur un objet d’art ou un tableau. Pour gagner en intimité dans le coin salon, un lampadaire à variateur de puissance participe à l’ambiance chaleureuse, tandis qu’une lampe posée apporte une lumière douce près du canapé. Un lampadaire apporte incontestablement une touche décorative par sa forme droite ou arquée, avec ou sans abat-jour et un grand choix de styles : contemporain, design, industriel, traditionnel, rétro, etc. Il trouve sa place aussi dans la chambre pour une alternative à l’éclairage direct d’une suspension au plafond. Cette pièce étant en général assez petite, l’envergure du luminaire doit être limitée : pas plus de 40 cm pour 15 m2. Côté pratique, les appliques au-dessus du lit sont incontournables mais les lampes de chevet confèrent une atmosphère douce au coucher. C’est l’heure d’éteindre la lumière... APEI­Actualités

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36 vivre ici

Pays Dolois n°235 - avril 2021

Découvrez la ludothèque avec les élèves de CM1 CM2 de Parcey Nous avons interviewé les ludothécaires de Tavaux. Ensuite, nous allons vous présenter quelques jeux de société à emprunter à la ludothèque.

Depuis quelques années, les ludothécaires viennent dans notre école pour nous faire découvrir des jeux que nous ne connaissions pas. Chaque fois, nous sommes ravis de pou­ voir nous amuser en classe au lieu de travail­ ler. Nous avons décidé d’en connaître plus sur la ludothèque. Nous avons donc interrogées les ludothécaires. Elles ont répondu à nos questions. Où vous situez-vous ? 43 avenue Victor Hugo à Tavaux, près de la médiathèque depuis le 2 mars 2021.

Quand peut-on venir à la ludothèque ? Y at-il un jour où il y a plus de monde ? Périodes scolaires : - Mardi - vendredi : 16 h 00 – 18 h 30 - Mercredi : 14 h 00 - 18 h 30 - Samedi : 10 h 00 - 12 h 30 Périodes de vacances scolaires : - Mardi - mercredi - jeudi - vendredi : 14 h 00 – 18 h 30 - Samedi : 10 h 00 – 12 h 30 Le mercredi est le jour où nous accueillons le plus de public !

Combien y a t-il de personnes qui viennent à la ludothèque par jour ? C’est très variable en fonction des jours, des périodes de vacances scolaires ou non, mais éga-

lement en fonction des périodes de l’année (été ou hiver). Les mercredis par exemple, nous pouvons recevoir environ 30 personnes et les soirs de semaine, une dizaine de personnes.

Combien y a-t-il de personnes inscrites ? Jusqu’alors, 120 familles, ce qui représente environ 420 personnes, adultes et enfants confondus.

Combien y a-t-il de jeux dans la ludothèque ? Nous avons pour l’instant 2 095 jeux de société et une centaine de jeux en bois surdimensionnés. Il existe des jeux pour tous les âges, des plus jeunes jusqu'aux adultes. La ludothèque est organisée en différents espaces de jeux et chacun d’entre eux s’adressent à un public différent. Nous avons donc un espace pour les 0-5 ans, un espace 6-8 ans, un pour les 8-12 ans et un pour les ados-adultes.

animations jeux, dans les écoles maternelles et primaires du Grand Dole, ainsi qu’en ateliers jeux dans les accueils de loisirs du Grand Dole.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ? Voudriez-vous en changer ? Quelles études faut-il faire pour être ludothécaire ? C’est tout à fait par hasard que nous sommes arrivées à ce métier ! Nous ne changerions pas de métier, en tout cas, pas pour l’instant ! Notre métier est riche, divers et varié. Nous rencontrons beaucoup de monde et du public très différent (écoles maternelles et primaires, collèges, personnes handicapées, personnes âgées, ...) Il existe désormais un diplôme de ludothécaire.

Peut-on jouer sur place ? Le jeu sur place est possible et gratuit ! Mais en raison des conditions sanitaires actuelles, ce n’est plus autorisé pour l’instant. Vous pouvez cependant venir pour emprunter 5 jeux pour une durée de 1 mois. Nous continuons, néanmoins à proposer nos

Partenariat entre le Journal “Le Pays Dolois” et l’Éducation nationale Pour la 10e année consécutive, ce projet pédagogique est renouvelé. Après l’intervention de la journaliste du Pays Dolois dans les classes afin de faire découvrir ce métier, les enfants se mettent dans la peau de reporters en herbe et réalisent un article sur un thème de leur choix. Retrouvez en mai 2021, la classe de CM de l’école de Relans.

Présentation de nos jeux préférés En classe, les ludothécaires apportent une vingtaine de jeux. Nous n’avons jamais le temps de tous les tester. Voici nos jeux préférés lors de leur précédente venue. • Le jeu Pig Party peut se jouer de 2 à 4 joueurs. Chaque joueur possède une paire de cochons en plastique qu’il lance en l’air. Un cochon doit retomber de la même manière que le modèle pour pouvoir gagner la carte : sur ses quatre pattes ou sur le nez ou sur ses oreilles. • Kushi Express est un jeu rigolo et stressant à la fois. Suivez le modèle pour fabriquer le plus rapidement possible vos brochettes avec de la viande, du poisson, de la salade, de la tomate. Réalisez la recette la plus rapidement possible pour gagner un maximum de points ! Un jeu rapide pour rire avec ses amis ! • Sherlock 13 est un jeu de logique. 13 suspects ! Concentrez-vous sur les symboles que chacun possède pour démasquer le coupable en posant les bonnes questions à vos adversaires. C’est un jeu qui ne prend pas de place. Pratique pour l’emmener chez des amis ! • Blokus est un jeu de stratégie. Posez vos pièces pixellisées sur le plateau en les faisant se toucher uniquement par les coins. Mais ne vous faites pas bloquer par les autres joueurs ! • Mots mêlés : Retrouvez le plus rapidement possible les mots cachés sur le plateau et saisissez-vous du pouêt-pouêt pour placer vos jetons. • Cortex est un jeu de rapidité où il faut être concentré. Remportez des cartes identiques en résolvant des énigmes. Gagnez des cartes “cerveau”. Lorsque votre “cerveau” est reconstitué, vous avez gagné la partie.

Programme 2021 Du 2 au 30 Mars Les Ateliers du Bocal Ateliers d’initiation ou de per fe ectionnement proposés par les artisans à destination du grand public. Renseignez-vous sur les modalittés é

Du 2 au 30 3 Avril e blanche bla : Arts Graphiques des arts aph aphes, illustrateurs, Proffessionnel e ues, autres nous contacter. Renseignez-v nez- ous sur les modalittés é

u 16 au 30 Mai oles ole présentent leurs jeunes talents ation d’une sélection de travaux d’élèv é es des roffessionnelles e métiers d’art.

Let’s go to No Logo à vélo ! Grande nouveauté de 2021 : Let’s go to No Logo à Vélo. De Besançon, Dole ou même de Dijon on s’occupe de tout et vous, vous n’avez plus qu’à pédaler et profiter de la vélo route au bord du Doubs ! C’est bon pour vous et pour la planète

es 21, 22 & 23 Mai itio on du Salon ARTISART

au Fort Saint-André à Salins-les-Bains

u3 u 2 au 30 Juin Un monde nd de Papier

Un Salon & une e Place de Marché, po our un écosystème complet dédié à la promotion de l’artisanat d’art.

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Du 2 au 30 Juillet Entrée en Matière - Pluridisciplinaire ( Textures, for o mes, contours, matières, coloris…)

Inscription sur : www.salon-artisart.fr Email : contact@artisart.fr Tél. 06 59 61 25 01

Du 2 au 30 Août Les Essentiels - Pluridisciplinaire (Bois, terre, pierres naturelles / précieuses, vannerie, peau, laine, textile naturel, papier de création…)

Du 2 au 30 Septembre Maison Passion - Objets pour la maison (Luminaires, mobiliers, tapis, vaisselle, accessoires de décoration…)

Galerie Le BOCAL 8 bis, rue de la République - 39110 Salins-Les-Bains contact@galerielebocal.art - Tél. 06 74 41 21 68 www.galerielebocal.art Avec le soutien de :

Du 2 au 30 Octobre Savoir-faire + ateliers - Pluridisciplinaire Du 2 au 30 Novembre Objets sensibles - Pluridisciplinaire Du 2 au 31 Décembre Caractère - Pluridisciplinaire

Participer au “Let’s go to No Logo à vélo” c’est passer un moment de convivialité entre potes, c’est pédaler à travers la Vélo Route en toute sécurité, tout en admirant les beaux paysages de la région. Mais c’est aussi une activité physique écologique qui fait du bien à votre corps et à la planète. En effet, les transports motorisés sont les plus gros contributeurs des émissions de dioxyde de carbone, l’un des principaux gaz responsables de l’effet de serre. On vous proposait déjà grâce au groupe Facebook “Covoiturage pour le No Logo Festival” de privilégier le covoiturage ou même les navettes, mais cette année on a envie d’aller plus loin dans nos engagements écologiques en vous proposant de venir à vélo.

Comment ça marche ? Il vous suffit de réserver votre place et Ontours s’occupe de vos bagages pendant que vous effectuerez le trajet jusqu’au festival à vélo. • Etape 1. Chevauchez votre meilleur vélo et rejoignez le point de rendez-vous le vendredi 13 août au matin à Besançon, Dole et le jeudi 12 août à Dijon. (voir horaires et lieu ci-dessous) • Etape 2. Confiez toutes vos affaires à Ontours et arborez fièrement votre nouveau T-shirt offert “Let’s go to No Logo à vélo” • Etape 3. Prenez le départ, pédalez et profitez à fond des paysages magnifiques de la région et de la tranquillité de la Vélo Route • Etape 4. Profitez d’un apéro musical 4 km avant d’arriver, c’est le festival qui régale ! • Etape 5. Repartez pour la dernière ligne droite ! A l’arrivée, déposez vos vélos sur un parking surveillé et sécurisé et récupérez vos bagages (entre 12 h 30 et 14 h 00) • Etape 6. Profitez de votre festival, dansez et faites la fête sereinement • Etape 7. C’est déjà le moment de repartir, on est lundi matin ! Déposez vos bagages entre 10h00 et 11h00 à l’entrée du camping • Etape 8. Prenez le chemin du retour en vélo pour Besançon et Dole et en bus pour Dijon • Etape 9. Récupérez vos bagages entre 13 h 00 et 15 h 00 Tout renseignements sur https://nologofestival.fr/actualites/lets-go-to-no-logo-a-velo/


COLLECTE ET TRAITEMENT DES DÉCHETS

LES DÉCHETTERIES VICE PRÉSIDENT EN CHARGE DES DÉCHETTERIES

VISITE GUIDÉE AVEC ANTONY BOURCET Un service aux usagers...

Antony Bourcet Je suis maire de DammartinMarpain, situé dans le nord du Jura, depuis mai 2020 après avoir été conseiller municipal pendant 12 ans. Je suis marié, j’ai deux enfants, un garçon et une fille et je suis agriculteur. C’est mon premier mandat au Sictom et cette viceprésidence en charge des déchetteries sur l’ensemble du territoire est un grand honneur pour moi.

Protégeons nos agents…

LES MASQUES C’EST DANS LE BAC GRIS !

• J’ai visité les 10 déchetteries du territoire et j’ai rencontré des équipes motivées malgré un travail difficile. Nos gardiens de déchetteries jouent un rôle majeur, ils accueillent, renseignent, conseillent, guident et simplifient la dépose des déchets. Seize agents du Sictom sont affectés aux déchetteries et se répartissent le travail à l’année sous la responsabilité de Nathalie Meux. C’est un service important que nous rendons à la population mais aussi à notre environnement et dans ce sens, nos déchetteries sont très performantes. Afin de garder un bon niveau de services, mais aussi pour répondre aux réglementations environnementales, des investissements conséquents sont prévus annuellement. De prochains gros travaux sont à l'étude sur le secteur des déchetteries de Saint Aubin et Tavaux.

Une déchetterie à 10 mn de chez soi... • Notre territoire, plutôt rural, compte une déchetterie pour 8 640 habitants, alors que la moyenne nationale est une déchetterie pour 30 995 habitants. Ici, chaque habitant dispose d’une déchetterie à moins de 10minutes de son domicile en voiture et, à l’année, on dénombre environ 175000 passages pour 15000 tonnes de déchets déposés. On peut tout trier sauf les déchets interdits en déchetterie : ordures ménagères, bouteilles de gaz, extincteurs, produits radioactifs, produits explosifs, amiante.

gratuits, dont les déchets verts depuis le 1er janvier 2021, alors que la moyenne par badge est de 7 passages par an. Le passage supplémentaire est fixé à 5 € et des dérogations pour les grands déménagements ou pour les arrachages de haies par exemple sont possibles.

Un service utile et efficace... • L’apport en déchetterie a légèrement baissé en 2020, mais nous avons connu un afflux important à la sortie du confinement dès le 4 mai. Les déchetteries ont alors prouvé leurs utilités et leurs efficacités. Il ne faut pas oublier que le service des déchetteries est inclus dans la contribution de chaque foyer au titre des ordures ménagères. C’est un beau service rendu et merci à vous de respecter nos gardiens...

ZOOM sur Montmirey-le-Château Là-haut sur la colline... Perchée sur la colline entre Montmirey-le-Château et Montmirey-la-Ville cette déchetterie offre une très belle vue sur, d’un côté, le village d’Offlanges et la forêt de la Serre, et de l’autre, sur l’horizon et le Val de Saône. Les habitants de Mutigney, Champagney, Dammartin-Marpain, Montmirey-Le-Château, Mont-

Nathalie Meux, responsble du service déchetteries et Ludovic Jeannin, gardien de la déchetterie de Montmirey

mirey-la-Ville, Brans, Offlanges, Pointre, Peintre, Fasne-les-Meulières, Moissey et Chevigny viennent ici déposer leurs déchets soit environ 5 500 passages pour 500 tonnes de déchets par an, des chiffres qui confirment une réelle utilité en milieu rural. Cette déchetterie est ouverte deux jours par semaine les mardis et samedis sous la surveillance de Ludovic Jeannin qui assure l’accueil et délivre les bons conseils : « Il y a toujours beaucoup de pas-

La déchetterie de Montmirey

sage dans cette déchetterie, heureusement qu’elle existe. On compte en moyenne une cinquantaine de véhicules par jour, ça fait une belle activité ! Person-

Une moyenne de 7 passages par an... • À chaque passage le badge est obligatoire pour comptabiliser et améliorer le service en fonction de la fréquentation et des volumes. Chaque logement ou maison dispose d’un badge et les demandes se font directement au SICTOM de la Zone de Dole à Brevans. Chaque foyer bénéficie de 26 passages

nellement j’habite à Brans un village voisin et je garde cette déchetterie depuis deux ans maintenant. Je suis présent toute l’année par tous les temps et je vous laisse imaginer l’ambiance sur la colline les jours de grand vent et de grand froid ! C’est un poste qui me convient bien, j’aime le contact et je veille à maintenir le site propre, à ce que rien ne traîne, je fais respecter les règles de tri. Il faut parfois savoir s’im-

HORAIRES DÉCHETTERIES

poser mais toujours respecter le public, globalement l’ambiance est bonne... » explique Ludovic.

Depuis le 22 mars jusqu’au 10 octobre , les horaires d’été sont en place !

2021

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

9 h - 11 h 45 14 h - 17 h 30

9 h - 11 h 45 14 h - 17 h 30

9 h - 11 h 45 14 h - 17 h 30

9 h - 11 h 45 14 h - 17 h 30

9 h - 11 h 45 14 h - 17 h 30

9 h - 11 h 45 14 h - 17 h 30

BREVANS

8 h 30 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

8 h 30 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

8 h 30 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

8 h 30 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

8 h 30 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

8 h 30 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 45

TAVAUX

13 h 30 - 17 h 30

8 h 30 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

8 h 30 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

8 h 30 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

8 h 30 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

8 h 30 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 45

9 h - 11 h 45 -

9 h - 11 h 45 14 h - 17 h 30

9 h - 11 h 45 14 h - 17 h 30

9 h - 11 h 45 14 h - 17 h 30

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

13 h 30 - 17 h 45

9 h - 11 h 45 -

13 h 30 - 17 h 45

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 45

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 45

9 h - 11 h 45 -

13 h 30 - 17 h 45

9 h - 11 h 45 -

9 h - 11 h 45 -

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 45

DAMPIERRE

9 h 15 - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 30

MONTMIREY

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 45

DOLE

CHAUSSIN Mt-sous-VAUDREY VILLERS-FARLAY

SALIGNEY SAINT-AUBIN

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 45 9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 45

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 45

9 h - 11 h 45 -

9 h - 11 h 45 13 h 30 - 17 h 45

PARC DE 10 DECHETTERIES 2020

Tonnages en Tonne

Nombre de passage

BREVANS

4 395

36 023

DOLE

2 235

27 859

TAVAUX

1 905

28 935

CHAUSSIN

1 690

22 646

DAMPIERRE

1 607

19 897

MT SOUS VAUDREY

872

12 569

VILLERS FARLAY

674

8 658

SALIGNEY

570

6 374

MONTMIREY

494

5 513

SAINT AUBIN

479

6 207

TOTAL

14 921

174 681

Déchets interdits en déchetterie : ordures ménagères, bouteilles de gaz, extincteur, produits radioactifs, produits explosifs, amiante

SICTOM de la zone de Dole - 22, allée du Bois - 39100 BREVANS - Tél. 03 84 82 56 19 - www.sictomdole.fr


38 sport

Pays Dolois n°235 - avril 2021

Grand Dole Rugby

Rencontre… Interview de Jérôme Gence, responsable de l’école d’arbitrage au Grand Dole Rugby et du développement des écoles d'arbitrage de la ligue. Secteur 39.25.70.90 Comment vous est venue l’idée de formation de jeunes arbitres ?

gamins du jeu puisqu’ils continuent à pratiquer dans leurs catégories d’âge.

J’ai été moi-même arbitre pendant de nombreuses saisons et j’ai constaté qu’il y avait quelques difficultés de recruter des candidats arbitres, personnes indispensables pour la pratique. Concomitamment, un apprentissage des règles du jeu pour les jeunes a été mis en place dans les clubs. Cette démarche a plu à certains et sous l’impulsion du comité de Franche-Comté, nous avons engagé des séances de découverte dédiées à la pratique de l’arbitrage.

Comment évolue cette formation ? Il existe trois niveaux : découverte pour les U8 à U12, formation ensuite puis passage au statut d’arbitre après validation des capacités. Une fois validée, les jeunes arbitres ont la possibilité de diriger officiellement des rencontres de leur catégorie d’âge. Ils doivent alors arbitrer un certain nombre de rencontres fixées par la Ligue.

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Comment passer de la découverte à la formation ? Pour commencer en 2013, cinq jeunes ont souhaité en savoir d’avantage et c’est à ce moment que fut créée l’école sous ma responsabilité. La vitesse supérieure fut alors engagée. Formation théorique, avec la participation des arbitres fédéraux de la Ligue, accompagnée de tests, aide audiovisuelle pour les situations de jeu. Puis passage à la pratique de terrain d’abord pendant les entrainements, les tournois ensuite et enfin passage au statut d’arbitre en cours de formation chez les jeunes. Une évolution attrayante ne privant pas les

27 jeunes sont en formation dont 9 féminines entre U10 et U18. Aujourd’hui nous comptons 3 arbitres territoriaux, 1 arbitre stagiaire et 4 arbitres en cours de formation (ACF).

Quel est l’avenir de cette section ? Nous mettons désormais l’accent sur l’arbitrage féminin. Sa promotion est en vogue sur le plan fédéral et nous avons tout intérêt à suivre la marche en avant, des vocations peuvent survenir et nous devons être prêts à les accompagner. Nous allons également constituer une commission arbitrage au sein du club.

Ils sont partenaires du GDR…

Changement important

Stop saison, cette fois c’est sûr !

La nouvelle est venue de Brice Sarandao luimême qui a annoncé qu’il mettait un terme à sa collaboration avec le GDR. Pas de désaccord mais un choix unilatéral de la part de celui qui a su amener et maintenir le GDR à la Fédérale 2. Une prise de distance due à une promotion professionnelle précédée d’une formation rendant incompatible ce nouveau statut avec les exigences de coach principal d’un club de fédérale 2.

Ce qu’on pressentait est arrivé, la nouvelle est tombée au lendemain de notre dernière parution, la saison 2020 2021 est annulée. Plus de rencontres officielles, pas de montées ni descentes pour l’ensemble des compétions de la fédérale 1 aux séries territoriales en passant par les féminines et les jeunes. Le feu est donc au rouge pour tout le monde. Si nous sommes fixés sur ce point, l’avenir n’est pas encore défini, la fédération orientant ses souhaits de voir le jeu reprendre prône pour l’organisation de pseudos challenges sans autre enjeu que de maintenir le niveau à flot pour préparer la prochaine saison. Alors si l’empêcheur de tourner en rond veut bien nous laisser en paix, on rêve de retrouver le chemin des stades pour rencontrer nos amis régionaux de la poule sous forme officielle toutefois. Que des derbys qui, dans le cadre d’une saison normale, pourraient être qualifiés de sulfureux mais qui, même s’ils sont édulcorés, seront l’occasion de se frictionner entre adversaires de même niveau. Même sans enjeu majeur vivement qu’on se retrouve.

Antoine, autre arrivée au club !

Football

Révisons la géographie grâce au JDF

Résultats / Calendrier Les compétitions sportives sont pour lʼinstant suspendues pour toutes les catégories du club, en raison de la crise sanitaire. A ce jour, aucune reprise des championnats nʼest envisagée. Une saison « blanche » pourrait être décrétée prochainement. La Ligue de Bourgogne-Franche-Comté et le District du Jura réfléchissent cependant à une reprise sous un format de « Coupe » dès que la situation le permettra.

L'équipe 13 ans de la saison 2002/2003 du DTRC

A défaut de calendrier… un livre ? Collectionneurs, passionnés, anciens joueurs, licenciés, dirigeants, éducateurs, entraîneurs, bénévoles, partenaires, suiveurs… du DTRC et du Jura Dolois Football, c’est le moment d’ouvrir vos boîtes à souvenirs. Malgré une parenthèse “footballistique” au début de la saison, les contraintes sanitaires n’ont pas per­ mis de mener à bien l’opération photos indivi­ duelles et collectives dans le but de réaliser le tradi­ tionnel calendrier du JDF, dont la sortie marque en général le mois de décembre avant d’orner les mai­ sons de nos licenciés et partenaires. Réfléchissant à une idée singulière pour remplacer jusqu’à l’hiver prochain, cet “album calendaire” annuel, l’équipe “Communication” du JDF s’est lan­ cée dans la folle idée de réaliser un livre des 30 ans du club depuis la fusion (1991­2021).

Sous la houlette de “Monsieur Souvenir”, alias Hervé Boisson, et de sa trentaine de classeurs retra­ çant les années passées du club, plusieurs réunions de travail ont d’ores et déjà permis de dessiner les contours de ce projet ambitieux et passionnant. Sollicités par le club, plusieurs anciens licenciés du club ont d’ores et déjà rouvert leur vitrine de sou­ venirs pour transmettre à l’équipe de rédaction leurs trésors respectifs. Entre anecdotes, photos et articles, ce livre permet­ tra à toutes les générations de (re)vivre les trente dernières années de notre club, avec des interviews

exclusives, notamment des anciens joueurs profes­ sionnels du FC Metz qui s’étaient déplacés dans le Jura pour affronter le JDF en Coupe de France. Si vous aussi avez des souvenirs à nous transmettre, n’hésitez pas à nous contacter sur la boîte mail du club jura­dolois.as@lbfc­foot.fr ou par téléphone J.Luthringer 06 82 84 87 32. L’intégralité des souve­ nirs sera restituée après prise en photo, numérisa­ tion etc. J.L.

Voilà bientôt 30 ans qu’a résonné cette complexe notion de « fusion » entre le FC Dole et l’US Tavaux Damparis. Les deux clubs historiques emmenant avec eux leur passé glorieux pour faire naître le Dole Tavaux RC – qui deviendra en 2006 le Jura Dolois Football – étaient alors essentiellement composés de joueurs issus des deux villes éponymes. Le club était alors composé de Dolois, de Tavellois et de quelques rares retouches venues des contrées voisines. Au fur et à mesure de son évolution et de sa structuration, le DTRC puis le JDF ont alors progressivement commencé à rayonner sur le bassin dolois dans un premier et sur le département dans un second temps, allant même jusqu’à avoir désormais des licenciés n’ayant pas le 39 flanqué sur leur plaque d’immatriculation. En faisant un tour d’horizon du panel des licenciés du JDF pour la saison 2020/21, on s’aperçoit par exemple que le Doubs, la Côte d’Or ou encore la Haute-Saône sont représentés dans le listing des licenciés. Parmi la majorité qui reste évidemment jurassienne, on dénombre aujourd’hui 43 % de Tavello-Dolois, 42 % de licenciés issus du Grand Dole (hors Dole et Tavaux) et 15 % qui viennent de l’extérieur du Grand Dole. Si la notion de “famille” reste toujours essentielle au JDF, il n’en reste pas moins que le club rayonne au-delà de ses propres « villes d’accueil », à la fois pour sa convivialité, son ambition et son développement.




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