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Un petit chêne…

JOURNAL D’INFORMATION MADE IN JURA - LUNDI 12 NOVEMBRE - N°6

CAHIER CENTRAL

Dole

La maison relais ■

Village

Rochefort sur Nenon ■

Edition

P12

Politique

Et voilà l’agglo…

Après “la légende du petit pommier”, le conteur Alain Goy, véritable

P3

P14

Sports

La Fontaine des arbres poursuit sa saga forestière avec son nouveau

livre “Un chêne d’ombre et de lumière”. L’histoire d’une lutte entre

Toutes les infos

P30

les arbres pour obtenir la lumière, précieux sésame nécessaire à leur

Culture

croissance. Une manière ludique pour Alain Goy de transmettre sa

passion forestière aux enfants et aux adultes.

Tous les spectacles de la région

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attentes ! Les groupes musculaires des cuisses, des abdominaux, des fessiers et des bras peuvent tous être renforcés avec cet appareil.

“Lors d’une séance complète d’une demi-heure, mes clientes et clients alternent environ 14 exercices de 45 secondes chacun. La

séance se termine par un massage sur la Power Plate qui favorise la circulation. Utilisée régulièrement, la Power Plate détend le corps et permet de se sentir mieux” nous explique Anne-Catherine Bruno, responsable du studio Silhouette.

“Tonification” : se muscler

plus vite et sans risque La Power Plate muscle sans effort, tonifie et raffermit votre peau sans crème, affine votre silhouette sans régime, et tout cela en un minimum de temps pour un maximum de résultats. En effet, avec sa plate-forme vibrante, une console et un écran programmable, cette machine utilise notre propre résistance corporelle et mobilise tous les muscles du corps, pendant les exercices. “Mais cela n’a rien à voir avec les séances de gym traditionnelles. 30 minutes sur la Power Plate, c’est comme si vous aviez effectué 1 h 30 de sport intensif… La Power Plate stimule 98 % de la masse musculaire, contre 35 % avec de la gymnastique classique. Vous obtenez donc rapidement un maximum de résultats en un minimum de temps !” ajoute AnneCatherine.

Anti-âge : réveillez son corps et se détendre Chez Silhouette, le bien-être et la détente de chaque cliente et client sont très importants. L’accueil est chaleureux, les séances personnalisées, une salle de détente est à disposition. Anne-Catherine, votre coach Power Plate s’occupe de tout et de vous en particulier ! Elle vous accompagne à chacune de vos

Qui n’a pas rêvé de choisir l’endroit où il souhaite perdre des centimètres ? La méthode Power [517] permet d’éliminer les graisses d’une zone bien précise de votre corps ! Cette nouvelle technique combine une fréquence et une intensité spécifique d’ultrasons, qui permet de libérer les acides gras qui sont ensuite consommés par la Power Plate. Au fil des séances, les graisses sous-cutanées et les graisses viscérales sont déstockées puis éliminées. Ce qui donne une réduction significative des graisses viscérales, à un endroit précis de votre corps, tel que la ceinture abdominale. séances : après vous avoir correctement positionné sur la Power Plate, elle détermine le rythme et la durée des vibrations, afin d’obtenir une efficacité maximum ! “Je connais tous mes clients par leur prénom, car ils ont toujours eu affaire à moi au studio. Lors de la première séance, nous faisons le point sur les besoins et attentes de chacun et de chacune. A partir de ce bilan, un programme personnalisé est mis en place. Ce suivi, avec un seul et unique coach, permet d’avancer encore plus vite. Mais c’est comme tout ! Pour obtenir des résultats durables, environ 10 séances régulières sont nécessaires, à raison de deux séances d’une demi-heure par semaine. C’est pourquoi je ne fais pas de tarification à la séance, mais sous forme de forfait de 10 ou 20 séances. Je propose même à mes clients les plus fidèles d’opter pour une formule adhérent d’au minimum six mois, ce qui leur permet de bénéficier de remises sur les séances, sur les produits naturels, les cures en vente au studio et de recevoir des cadeaux tout au long de l’année…” déclare Anne-Catherine.

Amincissement : agir de l’intérieur et de l’extérieur La Power Plate peut également être associée : A la technologie d’enveloppement Power Wrap, qui permet de mincir encore

plus vite. En effet, cette méthode, innovante et brevetée, permet de lutter contre l’accumulation des toxines, la rétention d’eau, la cellulite, d’améliorer la circulation sanguine… Avec un raffermissement de l’intérieur, vous retrouverez toute votre énergie et votre joie de vivre, avec quelques centimètres en moins. Au Power 517, cette nouvelle technique combine une fréquence et une intensité spécifique d’ultra-sons, qui permet de libérer les acides gras qui sont ensuite consommés par la Power Plate. Au fil des séances, les graisses sous-cutanées et viscérales sont déstockées puis éliminées. Ce qui donne une réduction significative à un endroit précis de votre corps, tel que la ceinture abdominale. Selon vos attentes, AnneCatherine peut également vous donner quelques conseils alimentaires, vous proposer un régime amincissant avec des produits Power Plate Nutrition hypocaloriques et des compléments alimentaires à base de plantes, tels que draineurs, purifiants…

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I N A U G U R AT I O N

Après le succès de “La légende du Petit Pommier”

Paroles de résidents

■ DOLE/ AVENUE DE LANDON/ SOCIAL

Solidarité et équité, deux piliers de la nouvelle maison-relais A la fois projet social visant à assurer un hébergement durable aux personnes seules les plus démunies en termes financiers et de lien social, projet immobilier à travers l’achat et la réhabilitation d’une maison appropriée et projet architectural par le biais d’une décoration et d’un aménagement soignés, la maison-relais située avenue de Landon, qui a ouvert ses portes le 1er septembre 2007 reflète les différentes facettes de l’implication des partenaires, s’insérant ainsi dans le cadre d’une éthique de la solidarité et de l’équité. Un projet social “Créer du lien social à travers un hébergement durable” telle est l’ambition de la maison-relais établie avenue de Landon, ouverte depuis le 1er septembre 2007. Une maison-relais qui accueille désormais “16 résidents, hommes et femmes seuls, âgés de 20 à 60 ans” précise Sylvie Laroche, directrice du CHRS Parenthèse. Ce projet de maisonrelais s’inscrit dans un cadre législatif. La maison-relais est en effet une des déclinaisons du plan de cohésion sociale lancé en janvier 2005 par Jean-François Borloo. Dans ce cadre, dès avril 2005, la DDASS du Jura a lancé un appel à projets pour l’ouverture d’une maison-relais dans le Jura. Une volonté amplifiée par le mouvement en 2006 de l’association des Don Quichotte soulevant la problématique de l’hébergement des personnes en situation de faible revenu et inaptes à construire du lien social.

Une maison-relais, fruit de plusieurs facteurs Un projet certes nécessaire en termes de besoins sociaux, estiment Sylvie Laroche et

Danièle Bavoux, présidente de l’association Laissez-vous fer, mais qui pour être mené à terme a dû réunir un certain nombre de conditions : une structure porteuse du projet social, (le CHRS Parenthèse) un investisseur immobilier, (la SA HLM doloise) un site (avenue de Landon) et une adéquation entre la configuration du bâtiment et le nombre de résidents pouvant être accueillis, autant d’ingrédients sine qua non de la réalisation de cette maison-relais. Une réalisation résultant de l’efficacité et de la performance de tous les acteurs “Nous avons eu de la chance de réunir ces conditions assez rapidement en rencontrant les bonnes personnes au bon moment” constate Danièle Bavoux avec enthousiasme. Tout s’est alors enchaîné très rapidement entre le mois d’avril et fin septembre 2007.

Une philosophie de l’intégration Respecter l’intimité à travers l’habitat individuel tout en travaillant sur l’intégration sociale, affective, culturelle et citoyenne par le biais d’es-

Convivialité et bonne humeur entre les résidents autour d’un café.

La nouvelle maison-relais

paces collectifs, misant sur la convivialité, le partage, telle est l’intention de cette maison-relais. “Nous avons été obligés d’ouvrir en deux temps, provisoirement dans un gîte à Montbarrey pour accueillir une dizaine de personnes courant 2006-2007. Une étape qui a d’ailleurs permis d’ajuster le projet et d’observer les réactions de chacun des résidents, et puis une ouverture of ficielle depuis le 1er septembre” explique Sylvie Laroche. La mise en place d’une commission d’admission qui intègre différents prestataires sociaux permet désormais de sélectionner les dossiers d’inscription. Des personnes locataires qui au sein de cette maison bénéficient de tout un panel de prestations en terme de services (buanderie, animations diverses, repas collectifs) ainsi que d’un accompagnement individualisé. Une mai-

son, un relais, une parenthèse, le temps de reprendre confiance en soi, d’apprendre à vivre avec les autres. “Hébergement durable ne veut pas dire hébergement à vie. Certaines personnes peuvent éprouver le désir de mener une vie de couple, d’avoir des enfants. Nous sommes une maison-relais, notre mission consiste à aider ces personnes à s’intégrer dans le tissu social” conclut Danièle Bavoux. Chloé Chamouton

Inauguration de la maison-relais au 11 avenue de Landon le mercredi 14 novembre à 17 h

Quelques chiffres 17 résidents peuvent être accueillis au sein de cette maison-relais 2 hôtes de maison s’occupent de cette maison. 4 appartements où les gens vivent en colocation constituent la maison-relais

Une éthique de la solidarité “Si cette maison-relais a pu voir le jour, c’est grâce à l’implication de tous les partenaires” souligne Danièle Bavoux. Une implication qui s’est déclinée à plusieurs niveaux et a contribué à faire de cette maison un projet à dimension humaine et humaniste. Immobilier, équipement intérieur et décoration, autant de facettes de cet investissement de la part des partenaires. “La SA HLM doloise a investi sur le bâti. Mais il restait à financer les meubles. Nous avons eu la chance d’obtenir deux conventions : Ikéa France pour les équipements mobiliers et une subvention de la fondation de France pour les équipements plus lourds, tels que la réalisation d’une véranda et

“Pour moi, la maison relais est un tremplin. Je ne compte pas y rester” affirme Angélique, âgée de 26 ans. Pour beaucoup de résidents, la maison-relais procure un sentiment de sécurité avant tout, une manière de renouer avec les autres et de retrouver une vie sociale. “Je ne supportais plus la solitude. Ici, on a toujours quelqu’un sur qui compter” explique Frédéric. De même pour Catherine qui reconnaît que “la maison-relais lui apporte un toit et la sécurité”. Pour Gégé, “il s’agit d’un nouveau départ, pour rencontrer des gens.” Un concept qui avenue de Landon fonctionne bien. “Certains ont noué des amitiés solides. Marie-Noëlle et Catherine sont devenues inséparables” affirme Séverine. Une sécurité confirmée par Christine qui recherche au sein de la maison-relais une “vie de groupe pour lutter contre la solitude. La maison-relais m’apporte aussi une certaine autonomie”.

Séverine, hôtesse de maison, conseillère en économie sociale et solidaire : “En tant qu’hôtesse de maison, mon rôle consiste à réguler la vie quotidienne, à organiser différentes sorties, à proposer des animations pour favoriser la vie en commun et la sociabilité. Ainsi, nous prenons des repas en commun préparés par les résidents. La véranda reste le lieu convivial où les résidents se retrouvent pour boire un café. Je les accompagne au quotidien, je les écoute, les oriente, les guide dans les papiers administratifs. L’ambiance est assez conviviale et les personnes se respectent.

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Pays Dolois - Novembre 2007 - 3


A L’ H O N N E U R ■ ECOLE DE DOLE WILSON

A travers les statues Le jour de la rentrée, le maître nous a dit que nous allions écrire dans le journal “Pays Dolois”. Nous avons choisi de raconter l’un de nos premiers projets de l’année : la visite au Musée de Dole.

Sculptures du XVe siècle Dans les jours qui ont précédé, nous avons effectué des recherches, soit à la maison, soit sur les ordinateurs de l’école. “La visite va être très longue, mais très instr uctive.” (Florentin) “Est-ce qu’il y aura des hommes du XVe siècle ?” (Nolwenn)

Une visite guidée

Parcours au royaume des statues

Le mardi 11 septembre, nous nous sommes déplacés au Musée, accompagnés par Mme Bédiot, assistante de vie scolaire. Nous avons été accueillis par Mme Colombier qui nous a guidés au travers de toute

l’exposition. D’abord, elle nous a aidés à la situer dans le temps : le Moyen Age, “Le Duc de Bourgogne Jean Sans Peur était plus riche que le roi de France” (Clément), puis géographiquement, devant une carte, dans le hall du Musée ; “On a vu des pays situés à des endroits qui ne sont plus maintenant”. (Pauline)

Près de 100 statues exposées Les premières salles nous ont placés en présence de “vierges à l’enfant”. “Elles sont très bien sculptées, tellement bien qu’on voit les plis de la cape ; on dirait des

mères ordinaires. Les sculpteurs changent leurs expressions”. (Théo) “Les vierges tiennent toutes leur enfant différemment”. (Daphné) Les salles suivantes étaient consacrées à des personnages appelés “les saints”, représentés avec leurs “attributs”. “Saint Jean avec une coupe pleine de poison, Saint Antoine avec un sanglier (ou un cochon) au milieu des flammes” (Maxence). Les dernières statues nous racontaient l’histoire des “martyrs”. “Des images impressionnantes” (Nadjim). “Cruel, le Moyen Age !” (Louis).

Les 25 petits journalistes en herbe de l’école Wilson : Maxence Bataillard, Solène Bediot, Clément Bourquin, Solène Brantus, Louis Card, Pauline Chaboisseau, Charlotte Claude, Guilhem Dejean, Louise Dodin, Guillaume Dufour, Thé Gigant, Stéphanie Goutte, Axelle Guillaumin, Raphaël Héritier, Rémi Joachim, Kenza Khalfouni, Florentin Lardy, Charlotte Linssolas, Nolwenn Neyrat, Athéose Nicolas, Valentin Picard, Sylvain roy, Sibel Sen, Nadjim Taïar, Daphné Valance, Maéva Vienney

Laurence Collombier, service des publics et service pédagogique : Les enfants se sont parfaitement bien adaptés à cette exposition malgré son côté sérieux, sacré et solennel. Ils ont pu découvrir le réalisme de certains personnages et le magnifique travail réalisé par les artistes du Moyen-Âge. Un livret pédagogique leur a été donné pour conserver une trace de leur visite avec les mots de vocabulaire importants et des questions souvent ludiques concernant les œuvres. Les P’tites Plumes Atelier d’écriture, fruit d’un partenariat entre l’Education Nationale et le journal “Pays Dolois”. Le mois prochain La classe de M. Rabah Bouaouli de l’école élémentaire à Dampierre.

Christian Durand, professeur de la classe : L’apprentissage de l’histoire ainsi conduit a permis à ces sculptures de recréer un lien presque humain avec les enfants. Ils les ont approchées, les ont contournées : elles leur ont parlé.

■ SAINT-AUBIN – MAISON DE RETRAITE LES IRIS / SEMAINE BLEUE

PRODESSA RÉORGANISE SES SERVICES

Le partage au cœur des échanges intergénérationnels

Mardi 16 octobre 2007, Prodessa, association départementale d’Aide à Domicile a inauguré en présence des représentants de la municipalité doloise, de nouveaux locaux, mis à disposition de l’Association par la municipalité de Dole. Les locaux situés 3 avenue Aristide Briand, jouxtant les services déjà existants de l’Association, permettent de loger le Service de Soins Infirmiers A Domicile (S.S.I.A.D). Cette extension permet une réorganisation des services, garantissant une meilleure qualité de l’accueil des clients et des salariés. La discrétion des échanges, des informations est améliorée, tout comme les conditions de travail du personnel de l’accueil et de l’encadrement intermédiaire. Ces aménagements s’inscrivent dans la démarche de certification qualité “NF Services aux personnes à domicile” qu’entreprend Prodessa. Prodessa ne peut que remercier la municipalité et particulièrement Mme Dejeux, d’avoir été sensible et d’avoir répondu favorablement à notre souhait d’offrir des locaux à nos salariés afin de garantir une meilleure qualité de service. Prodessa (service aide à domicile, aide à la famille – handicap, mandataire, soins infirmiers à domicile, garde d’enfants à domicile, services ménagers…) sera heureuse de vous renseigner, en vous accueillant au 3 avenue Aristide Briand à Dole ou par téléphone au 03 84 82 30 02

Dans le cadre de la semaine bleue consacrée aux personnes âgées, les pensionnaires de la maison de retraite les Iris à Saint Aubin ont pu se plonger dans leurs souvenirs d’enfance à travers une évocation de leurs maisons, le temps d’un échange avec les élèves de CM2 de l’école communale du village, sous la houlette de leur instituteur M. Daubigney. Emotion, humanité, bonne humeur, autant d’ingrédients qui ont ponctué ces rencontres intergénérationnelles fondées sur l’échange et le respect des Anciens. Un partenariat pédagogique “Tous les ans, nous participons à la semaine bleue, afin de marquer l’évènement. Cette année, nous avions envie d’élaborer un projet à plus long terme, permettant d’instaurer des liens entre la jeune génération et les personnes âgées, d’où l’idée d’un partenariat avec l’école du village” explique Valérie Tavares en charge de la manifestation, en collaboration avec Florence Lefèvre, animatrice. Autour du thème “habitez ma maison”, les résidents ont raconté à travers un récit écrit leur maison, celle de leur enfance, celle dont ils conser-

vent les traces au plus profond de leur cœur. Les enfants dessinent ou peignent à partir de ce support littéraire la maison telle qu’ils se l’imaginent. Un gros travail de collecte effectuée par l’animatrice, qui a d’abord recueilli les informations auprès des résidents à l’aide d’un dictaphone avant de les retranscrire par écrit pour constituer un livret remis aux enfants par la suite. “Cette manifestation permet d’effectuer un travail sur la mémoire. Tout ce qui est très ancien reste conservé dans la mémoire, alors que le présent s’effiloche” note Christiane

Tavarès. Outre un intérêt thérapeutique, visant à réactiver les strates de la mémoire, cet échange se double d’un intérêt patrimonial, à travers la transmission des souvenirs.

Un partage culturel et intergénérationnel Un partenariat école-maison de retraite qui permet à la fois aux enfants de mieux connaître l’univers dans lequel vivent les personnes âgées et à ces dernières de mieux comprendre le langage parfois crypté des enfants, à travers les descriptions des plans de chambres et de maisons effectués par ceux-ci

Enfants et personnes âgés réunis en une même assemblée, l’image d’une communauté intergénérationnelle qui a noué des liens autour de la thématique de la maison d’enfance

devant une assemblée ravie de retrouver un peu de leur jeunesse. Dressing, MP3, playstation, ordinateur, autant d’éléments de leurs chambres que les enfants ont fait partager aux personnes âgées avant que celles-ci ne lisent à leur tour leur récit. “une dizaine de résidents ont participé à l’élaboration du livret pédagogique” explique Valérie Tavarès. Un beau moment d’émotion où sous les yeux attentifs des enfants, plusieurs résidents ont effectué un retour dans le passé pour retranscrire la maison

de leurs souvenirs, exposer les différences au sein de l’habitat, les matériaux utilisés. Une remémoration d’une époque révolue qui a parfois fait couler les larmes des pensionnaires, émus de revivre leur enfance à travers ces récits. Et comme l’a fait remarquer l’un des résidents, “ça me rajeunit d’être entouré par tous ces enfants. Ils sont tous très gentils.” Un partenariat au parfum de bouffée d’oxygène et de bain de jouvence pour ces pensionnaires. Chloé Chamouton

Mme ROTA – Directrice Générale de Prodessa, Mme DEJEUX – Mairie de Dole, Mme PIGOT – Présidente de Prodessa

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L’innovation sur toute la ligne de jeu Ouvert depuis le 24 août le Strike, gigantesque complexe de loisirs de 1 450 mètres carrés mise sur la nouveauté avec une palette d’activités ludiques : bowling, billard, laser game, jeux vidéos.

Un complexe de loisirs à la pointe du dynamisme Une offre qui faisait défaut sur le secteur dolois. Jusqu’à présent, il fallait se rendre à Besançon ou à Dijon pour pouvoir passer un moment de détente sym-

pathique. Sept pistes de bowling, huit billards, une salle de loisirs avec jeux électroniques, un labyrinthe laser game sont autant de manières conviviales de se retrouver. Une convivialité renforcée par le coin bar et brasserie. Modernité et dynamisme sont les maîtres

mots qui définissent cette ambiance de jeux, autant de valeurs véhiculées par le Strike et son équipe de jeunes salariés.

Le bowling, plus qu’un phénomène de mode ? Un phénomène de société, un loisir qui tend à devenir un sport. En projet, d’ailleurs, souligne Madame Christine von Gunten, “l’homologation du bowling pour pouvoir accueillir des concours inter départementaux et régionaux.” Pour jouer au bowling, pas

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besoin d’être un as. “On joue au bowling comme on lit Tintin, de 7 à 77 ans. Mais pour pouvoir décrocher un strike, adresse, assiduité et patience demeureront toutefois nécessaires, le tout étant de se faire plaisir et de s’amuser.”

Le Strike à la pointe de la technologie innovante Le Strike surfe sur la tendance. Avec le Laser Game et ses 350 mètres carrés de terrain de jeu où le virtuel flirte avec le réel - technologie à la mode et en plein essor - le complexe impose son image d’espace jeune et familial, en affichant cette volonté de se situer dans une démarche novatrice. Ce jeu basé sur le style open ball utilise en effet la reconnaissance laser. Le principe ? Les joueurs de tous âges, revêtus de gilets dotés de détecteurs et d’une

armure électronique, se défient dans un labyrinthe aménagé sur plusieurs niveaux, où précision, rapidité et stratégie, permettent au meilleur joueur de remporter la partie. Le Laser Game ? plus qu’un jeu : une aventure virtuelle, un challenge à relever dans une ambiance mystérieuse.

Le client au centre du complexe La priorité du strike : être à l’écoute des envies de sa clientèle individuelle, familiale ou de groupe pour pouvoir instaurer des évène-

Bowling

Laser Game

ments sur mesure ou à la carte. Des packagings peuvent être mis en place pour l’organisation d’une journée de loisirs destinée aux entreprises, clubs, associations… Côté tarifs, la palette reste également très souple en fonction des jours et des heures. Au royaume du Strike, les clients sont rois. Alors si vous avez chanté ou dansé tout l’été, n’hésitez désormais plus à striker… pour des journées qui ne manqueront pas d’être animées.

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te La Rou ges des Villa Dampierre Loto Des éducateurs de football à la salle polyvalente. Vente des cartes à partir de 12 h 30. Début des jeux à 14 h Dimanche 18 novembre

Orchamps Loto De Saint-Vincent-de-Paul à la salle des fêtes. Vente des cartes à partir de 12 h 30. Début des jeux à 14 h. Dimanche 25 novembre

Loto de l’UNC A la salle des fêtes. Mercredi 28 novembre

Marché de Noël Organisé par l’association des parents d’élèves à l’école et derrière le monuments aux morts. Samedi 8 décembre

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■ DOLE/ INAUGURATION COLLEGE DE L’ARC/ 26 OCTOBRE

Collège de l’Arc : l’alliance de la fête et de l’histoire Après 30 mois de travaux, le collège de l’Arc arbore un nouveau visage. Une inauguration “historique”, placée sous le signe de la fête et des animations diverses. Au menu, démonstrations de clarinettes et chants folkloriques assurés par la maîtrise de Dole. Une infrastructure historique à vocation pédagogique A la fois bâtiment architectural et outil de travail regroupant en son sein corps enseignant et élèves, le collège de l’Arc a pu dévoiler son nouveau visage au bout de 30 mois de travaux. “Un dossier certes compliqué” n’ont pas manqué de faire remarquer les élus, notamment le sénateur maire Gilbert Barbier et le député maire JeanMarie Sermier, “mais qui n’a pas entravé la réhabilitation de ce monument auquel les Dolois demeurent attachés”. Un monument qui appartient au patrimoine architectural du centre ville dolois et qui

témoigne d’une longue histoire pédagogique, pendant laquelle des enfants au cours de quatre siècles vont recevoir un enseignement. C’est dire l’implantation pédagogique et historique de ce collège dont la restructuration permet d’accueillir en un seul site tous les élèves, la ville ayant récupéré l’Arc 2, facilitant ainsi la vie du collège. Plutôt que de construire un collège neuf, le Conseil général a privilégié le bâti existant. Une inauguration bien orchestrée qui grâce au savoir-faire des artisans a pu être réalisée avec 10 mois d’avance sur le programme des travaux prévisionnels. Au

Repas des cheveux blancs A la maison des associations. Samedi 1er décembre à midi

Monnières Beaujolais nouveau Le foyer rural fête l’arrivée du beaujolais nouveau. Vendredi 16 novembre

Jouhe Week-end de chant choral Samedi 17 et dimanche 18 novembre

Villette-les-Dole Repas Le club du temps libre de l’Espérance fête ses 30 ans. Repas ouvert au public. Samedi 17 novembre

Assemblée générale du club de l’Espérance A la salle des activités. Lundi 19 novembre à 15 h

Brocante A la salle des fêtes organisée par le comité des fêtes. Dimanche 2 décembre

425 ans d’histoire… sous le signe de la pédagogie Le collège de l’Arc a 425 ans d’existence : de 1582 à 2007, depuis 4 siècles, le collège a fait l’objet de nombreuses restructurations. D’abord maison d’instruction établie par les Jésuites, les bâtiments ont abrité au fil du temps un collège royal, l’école centrale du Jura puis le collège municipal en 1950. En 1986, le collège de l’Arc est géré par le Conseil Général, avec la loi de décentralisation avec 27 autres collèges jurassiens. Une ancienneté qui fait la fierté des Dolois.

Un collège dynamique “Parmi les images que je conserve à l’esprit, ce sont celles de la grue plantée au milieu de la cour et des pelles mécaniques croisées dans l’escalier…” se souvient non sans émotion Jean-Paul Moine, le nouveau principal du collège de l’Arc qui a pris la suite de Jean Repessé. Un collège qui à l’image du bâtiment rénové s’impose comme le fer de lance de multiples activités et revendique un certain dynamisme. Dynamisme sportif avec une AS très impliquée, et plus de 40 % d’élèves licenciés, participant à de multiples championnats (aviron, athlétisme, rugby). Dynamisme multi culturel et pédagogique avec des

Le ruban tricolore a été coupé par les élus qui en ont remis un bout à chacun des enfants présents. Une manière symbolique de s’approprier le lieu.

démonstrations proposées dans chacune des salles de classe à l’occasion de cette inauguration festive. Démonstrations de clarinettes, chants folkloriques, ateliers de sciences physiques, exposition de dessins en arts plastiques, autant d’ingrédients qui ont contribué à faire de cette inauguration un moment “historique” et convivial. Squelettes, manipulations en tout genre n’ont d’ailleurs pas manqué d’enchanter les élus, qui le temps d’un atelier ont pu expérimenter leurs connaissances.

Au programme de cette inauguration, découverte des multiples salles, du CDI entièrement rénové. Un collège moderne et agréable à vivre. Une restructuration réussie soulignée par Roland Franiatte inspecteur d’académie, Gérard Bailly, président du Conseil général et Jean-Marie Sermier. “Une opération exemplaire dans sa réalisation qui au delà de la dimension patrimoniale témoigne de la dimension intellectuelle du lieu”. Chloé Chamouton

Repères en chiffres 6 300 m2 rénovés 450 élèves sont accueillis au sein de ce collège. 11 millions d’euros investis pour conserver ce bâtiment classé patrimoine historique. 20 entreprises ont concourru à la réussite de l’inauguration de ce bâtiment. 13 salles banalisées de cours ont été rénovées 11 salles spécialisées, dont 2 salles d’informatique, 2 de technologies, 2 de sciences et vie de la terre, 2 de sciences physiques, 1 de musique, 1 d’arts plastiques, 1 unité pédagogique d’intégration composent le nouveau collège de l’Arc.

■ DOLE / LYCEE PASTEUR MONT-ROLAND

Au cœur de la civilisation péruvienne Après un échange de trois semaines au Pérou en avril dernier, c’était au tour des élèves du lycée Pasteur Mont-Roland d’accueillir leurs camarades et leurs professeurs à Dole. Au programme de ces trois semaines, découverte du Jura, de la gastronomie, visite des monuments.

Fondue savoyarde

Un choc culturel

Organisée par le comité des fêtes dans le cadre du Téléthon. Vendredi 30 novembre à 19 h 30. Organisation d’une brocante en salle et en extérieur le dimanche 2 déc. de 7 h à 18 h.

Impressionnant, c’est en tout cas la sensation inspirée par la découverte du paysage péruvien. “je ne m’attendais pas à une telle vue. 3 volcans entourent la ville d’Ariquipa, c’est magnifique” confie Anne-Lucie. Une confrontation culturelle pour ces élèves français du lycée Pasteur Mont-Roland partis en avril dernier à l’assaut du Machu Pichu, pour une plongée au cœur de la civilisation Inca.

Dans le cadre de notre rubrique "Route des villages" ouverte à toutes les communes et manifestations, faites-nous parvenir vos évènements à chloe.paoh@orange.fr

terme de ces travaux, le collège bénéficie d’un aménagement optimisé, la ville de Dole s’étant engagée à construire un gymnase vers l’hôtel de ville. Parmi les aménagements effectués, le nouveau collège dispose désormais d’une entrée sécurisée côté Treige de la Cordière.

“Les élèves sont revenus ravis de ce voyage” souligne Christiane Debouclans, professeur d’espagnol, en charge de l’échange. Des échanges avec le Pérou qui existent depuis 2004, le lycée étant le premier de l’académie à avoir initié des échanges avec le Pérou. De ce périple en terre péruvienne, les vingt-cinq lycéens ont retenu un décalage culturel et beaucoup de misère. “Là-bas, il n’y a pas de classe

moyenne. Les gens sont soit pauvres soit riches. Les paysages sont d’ailleurs le reflet de cette dualité avec la présence de bidonvilles ou de villas” constate Anne-Lucie. Paysages grandioses avec les montagnes du Machu Pichu, le lac Titikaka, les lieux phares du Pérou, lieux de culte découverts lors des excursions, accueil chaleureux, gastronomie locale un peu atypique qui a parfois surpris les papilles des élèves,

Les élèves péruviens ont été accueillis par leurs camarades français jeudi 18 octobre pour une aventure de trois semaines

autant d’éléments qui ont rythmé ces trois semaines d’échanges. “Les familles nous ont très bien accueillis. Les gens ont cette mentalité conviviale du Sud”; poursuit Anne-Lucie.

Des spécificités locales Côté gastronomie en revanche, rien à voir avec la tradition franc-comtoise. Au menu, hamster, poisson cru,

viande bouillie. Des mets qui ont laissé les élèves un peu “sur leur faim”. “La gestion de la vie quotidienne reste différente de la nôtre. Les gens prennent beaucoup de taxis, les rues sont animées très tard le soir”, souligne AnneLucie. Cette découverte d’une autre culture s’est également traduite par le rythme très strict et rigide de l’école. “Les élèves portent l’uniforme. Le

lundi, il y a une levée de drapeau et les élèves chantent l’hymne national”, souligne Anne-Lucie. Sans oublier “le brossage de dents. On ne va pas au self si on n’a pas sa brosse à dents.” Un dépaysement assuré également par la musique (la flûte péruvienne), les costumes et l’artisanat local (bijoux, pulls et chaussettes en alpaga). Chloé Chamouton

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Publirédactionnel

Territoire d’homme,

le triomphe de l’élégance A 42 ans, Grégory Salustro, fortement impliqué dans la vie doloise incarne le dynamisme du magasin Territoire d’homme. Un retour aux sources pour ce jeune quadra, propriétaire du magasin depuis septembre 2007 qui a fait ses armes sous la houlette de l’ancien propriétaire et s’investit avec enthousiasme pour promouvoir l’image de “Territoire d’homme”.

Territoire d’homme : une institution doloise Un magasin qui depuis une cinquantaine d’années ne cesse d’évoluer pour devenir la référence incontournable doloise en matière de vêtements masculins. De l’enseigne “La ville de Roubaix” encore ancrée dans l’esprit des Dolois à Terri-

toire d’homme en passant par laville, le magasin a su devenir la vitrine de la mode masculine et se forger une véritable identité en disposant d’un ser vice de retouches inégalé sur toute la région. Un succès qui se traduit d’ailleurs par un rythme de progression régulier et une

clientèle fidélisée ancrée dans le bassin dolois.

L’élégance de tous les possibles Des vêtements qui se déclinent dans des gammes diversifiées pour un large choix de possibilités multimarques. De quoi satisfaire tous les goûts et toutes les

envies. La priorité majeure demeure la satisfaction du client avec comme credo une palette de marques pour un panel de prix. Territoire d’homme mise en effet sur l’accessibilité des tarifs, pour que plaisir de s’habiller demeure synonyme de qualité et ceci pour une garderobe à tous les prix. Elégance sportive avec Eden Park, style chic et classe avec Boss, tendance jeunes avec Cardin, fraîcheur de style avec les pulls à empiècements de Chevignon, puissance avec la ligne Lacoste qui se démarque par ses coloris, son piqué de tissu, technicité avec les vêtements résistant au froissage de la marque Saint Hilaire, Territoire d’homme demeure la seule offre au niveau régional à proposer ces marques en exclusivité et ne cesse d’attirer une clientèle des environs d’Auxonne, de Dijon et de Besançon. Mais l’atout choc de Territoire d’homme reste la marque du groupement : Griffe Noire. Une marque qui allie la qualité des tissus sélectionnés, le style des coupes et l’attractivité des prix et témoigne de cette volonté de s’adresser à tout type de clientèle. Pas d’élitisme ni d’uniformisation chez Territoire d’homme, mais de la diversité avant tout pour que le vêtement

fasse du client un homme unique.

Spécialistes des mariés et des grandes tailles Figurant au hit-parade de la diversité des marques proposées, Territoire d’homme séduit aussi la clientèle des mariés en proposant au printemps la panoplie complète des costumes de cérémonie. Une spécialité qui fait la différence sur le secteur dolois. Un plus qui se traduit également par un espace réser vé aux hommes de forte corpulence qui peuvent choisir en toute tranquillité pantalons, vestes et chemises. Une mode qui fait rimer corpulence avec élégance et permet d’adapter des vêtements à la carrure des hommes forts.

Mise en valeur du magasin à travers une extension significative Cette gamme de vêtements se trouve sublimée par une superficie spacieuse de 300 mètres carrés entièrement dédiée aux hommes. L’extension réalisée change la morphologie du magasin et confère davantage de lisibilité aux divers produits. “Cet agrandissement a permis également de renforcer nos marques” souligne Grégor y Salustro. Un cadre chaleureux, un espace plus large, plus agréable, clair et moderne, autant d’ingré-

dients qui incitent le client à se sentir à l’aise. Territoire d’homme se veut le reflet de l’élégance et de la beauté des vêtements.

La performance humaine. Si Territoire d’homme fait figure de pilier et a acquis ses galons dans le prêt à porter masculin, au fil des années, c’est également en raison de l’équipe de vente performante dont le métier et le savoir-faire consistent à prodiguer des conseils aux clients, à trouver le look qui correspond à chacun, à harmoniser les couleurs et les

styles. Performance dans le panel de marques proposée, mais également performance humaine qui repose sur le professionnalisme des vendeurs, autant d’atouts qui positionnent Territoire d’homme comme leader de la mode masculine sur Dole. Alors Messieurs n’hésitez pas à pousser la porte de Territoire d’homme pour découvrir un espace raffiné, où l’élégance s’épanouit en une multitude de marques. Un territoire d’homme, pour les hommes, à la conquête des hommes.

TERRITOIRE D’HOMME - LAVILLE 46 Grande Rue - Dole - Tél. 03 84 82 00 95


EDITIONS JEUNESSE EDITION / UN CHENE D’OMBRE ET DE LUMIERE

Histoire d’un petit chêne qui cherchait la lumière… Après “la légende du petit pommier”, le conteur Alain Goy, véritable La Fontaine des arbres poursuit sa saga forestière avec son nouveau livre “un chêne d’ombre et de lumière”. L’histoire d’une lutte entre les arbres pour obtenir la lumière, précieux sésame nécessaire à leur croissance. Une manière ludique pour Alain Goy de transmettre sa passion forestière aux enfants et aux adultes.

Quel est le concept littéraire ? Mon idée de départ consiste à rendre pérennes ces contes que je dis depuis plus de 20 ans et qui traitent des arbres. Des contes glanés dans tous les pays mais que je retranscris à la sauce locale. Le premier tome faisait référence à un pommier avec comme cadre la forêt de Chaux. Quant au deuxième, consacré au chêne, il s’agit d’une histoire plus générale sans régionalisme particulier mais toujours enraciné dans un décor forestier. 6 tomes sont prévus pour le moment, une sorte de saga des arbres. Quel est le sujet de ce deuxième livre ? La trame de l’histoire repose sur la lutte que les arbres se font pour l’obtention de la lumière. Au cours de cette histoire, et sur ce parcours, le lecteur rencontre le hêtre, le frêne, et un petit chêne qui n’a jamais bénéficié du moindre coin de ciel bleu. Tous ces arbres parlent, ce sont des personnages à part entière avec leurs bassesses, leurs qualités, ils ont un côté anthropomorphique. D’autres personnages interviennent, notamment des sorcières qui donnent une touche magique à l’atmosphère forestière. Cette coloration plaît d’ailleurs beaucoup aux enfants. Justement à qui s’adresse ce type de livres ? Ce livre s’adresse au jeune public, dans une tranche d’âge 5-10 ans, mais il s’agit d’histoires que je raconte à la fois aux adultes et aux enfants. Ce sont des

histoires déjà bien rôdées. De par mon passé de conteur, je sais que l’histoire plaît, fonctionne bien auprès du public, qu’elle s’est posée avec ses mots. Je ne doute pas du succès de l’histoire. Là où j’ai le plus d’inquiétude, c’est dans l’interprétation graphique que je réalise. Les images que je me forge sont-elles les bonnes, vont-elles plaire au public ?

Où puisez-vous l’inspiration des histoires ? Pour le premier tome, il s’agissait d’une histoire entendue dans la bouche d’un conteur traditionnel. Quant au Petit chêne, j’ai récupéré la trame dans un ouvrage publié chez Gründ intitulé “Le Roi des Arbres”. Je suis forestier de profession. Ma sensibilité forestière m’a incité naturellement à choisir des thèmes en relation avec la nature. Quel plaisir vous procure l’écriture ? Mon plus grand plaisir, c’est le moment où je ren-

contre le public. Pendant 6 mois, j’éprouve un grand moment de solitude lorsque je me retrouve seul devant ma page blanche à devoir dessiner. On est tout seul avec son livre et enfin, on va rencontrer ses lecteurs qui écarquillent des yeux remplis de rêve. Je suis content de prolonger leur rêve à travers ces livres, de voir leur regard et leur sourire.

A côté de la dimension onirique, vos livres apportent des informations sur les arbres. Les enfants sont-ils plus sensibles à ce type de support ?

Le petit chêne est élaboré sur le même principe que “le pommier”, avec un dossier, un CD audio en deux versions, une version intégrale et une autre avec le “tourne-page”. Il est vrai que le côté didactique est présent dans mes livres avec notamment une partie dossier- leçon de choses à la fin qui permet d’en apprendre davantage sur les caractéristiques des arbres. Ces livres connaissent un grand succès dans le monde enseignant, ce sont de bons supports pédagogiques avec une dimension ludique. J’ai

d’ailleurs eu le plaisir de travailler avec des enfants et d’élaborer un jeu de piste dont la trame était l’histoire du chêne d’ombre et de lumière. Ce qui a permis de sensibiliser les enfants à la reconnaissance des essences forestières, au mécanisme du duo ombre et lumière.

Quel sera le héros du troisième tome ? Le troisième livre ne fera intervenir que deux personnages. Un seul arbre, le chêne et un tout petit oiseau de nos régions, le billecul. Ce troisième tome s’intitulera d’ailleurs “le chêne et le billecul” Propos recueillis par Chloé Chamouton

Un chêne d’ombre et de lumière Aux éditions DMODMO. Prix : 19 euros

Toujours autant de précision dans le dessin de la part d’Amlain Goy.

Yvon Amiot - Editeur

“Ce petit chêne est très attachant !” a sortie d’un album d’Alain Goy reste toujours un véritable moment de plaisir. Ce n’est pas un scoop que de reconnaître que “La légende du petit pommier”, premier album d’Alain Goy a connu un vrai succès. Le style “Goy” plaît ! Je pense que cette reconnaissance est dû aux dessins d’une grande précision qui sont

L

enchanteurs pour les enfants. Le tout accompagné de belles “histoires” comme les enfants les aiment. L’histoire de ce petit chêne est très attachante. Au final, on est heureux pour lui ! Ah, la féerie des contes ! Un Cd “lecture tourne page” accompagne cet album, une possibilité pour les enfants de parcourir le livre seuls.

Alain Goy dédicace “Un chêne d’ombre et de lumière” et “La légende du petit pommier”

Alain Chestier auteur du livre “Amour Parcours” DMODMO éditions

Samedi 24 novembre “Espace Loisirs” Librairie Jacques” – Dole à 14 h Samedi 8 décembre, Cora - Choisey de 14 h 30 à 18 h 30

Cycles de conférence de l’Université ouverte Jeudi 15 novembre 18 h “Les passions fatales dans la littérature” – Dole, salle Edgar Faure

“Jules Grévy, un Jurassien Président” orchestré par JeanClaude Charnoz

Jeudi 22 novembre 18 h “Les suicidés de la littérature” – Dole, salle Edgar Faure

Samedi 24 novembre “La Passerelle” – Dole à partir de 14 h 30

Jeudi 29 novembre 18 h “Boris Vian” – Dole, salle Edgar Faur

Entreprise JAM’S JEAN MICHEL ET SILVIA PEQUEGNOT

Dépannage ouverture de porte Pose serrurerie, Revêtement de sol - Parquet flottant Papier peint - Peinture

37 AVENUE BOULLOCHE - DOLE - TÉL : 03 84 82 21 78 - FAX : 03 84 72 45 87 - PORTABLE : 06 81 57 15 64 Pays Dolois - Novembre 2007 - 8


VIVRE ICI I DOLE- CENTRE HOSPITALIER SPECIALISE / ASSOCIATION CROIX MARINE

“Nous essayons de donner des points de repère” Aider les patients à retrouver confiance en eux par le biais d’ateliers culturels pratiques, telles sont les ambitions de Maurice Pallegoix et Jean-Pierre Gateau, respectivement président et secrétaire de l’association Croix Marine.

Quand ces ateliers ont-ils fait leur apparition ? A l’époque, l’hôpital était démuni de thérapeutique efficace. Les patients arrivaient ici pour des raisons de santé, effectuant des séjours d’hospitalisation longue durée. Dans les années 50, des ateliers ont fait leur apparition. Il s’agissait à vrai dire d’ateliers productifs, rythmés par un travail répétitif, peu intéressant. Ces ateliers ont été néanmoins un premier pas vers l’ouverture avec dans les années 60 la mise en place d’ateliers créateurs, à visée socio-thérapeutique.

Quels sont les différents ateliers auxquels les patients participent ? L’atelier phare reste le centre ménager avec des cours de cuisine. Ce centre a une fonction de réinsertion, permettant de préparer les patients à la sortie de l’hôpital. A côté figure une pluralité d’ateliers spécialisés,

L’association en quelques chiffres 9 500 personnes par an dont 1 800 enfants et adolescents, c’est le nombre de personnes prises en charge par l’association 250 adhérents composent l’association 3,50 euros : c’est le tarif de la carte d’adhérent en vente au secrétariat de l’association Croix Marine.

Une caverne d’Ali Baba

Maurice Pallegoix et Jean-Pierre Gateau, au service de la vie culturelle des gens hospitalisés

notamment l’imprimerie, où les gens s’occupent de plier le papier. Certaines personnes décident même de revenir travailler ici après leur sortie. Des ateliers bois. fer/ cuir/ encadrement favorisent aussi l’expression artistique de chacun des patients. Et un atelier sport a été mis en place avec du tir à l’arc. Aujourd’hui, l’aspect culturel de ces ateliers est primordial, qu’il s’agisse de l’écriture, de la musique, de la lecture.

Comment fonctionne l’association ?

Nous avons une convention avec l’hôpital. L’association accompagne la vie culturelle des gens hospitalisés. Nous organisons les ateliers, nous fournissons la matière première, quant à l’hôpital, il fournit le personnel spécialisé. L’association accompagne les gens, nous essayons de donner des occupations et des points de repère. Nous donnons de l’argent (environ 20 000 euros par an) à chacun des secteurs sur le département, soit une dizaine de secteurs répartis entre les

L’association Croix Marine située au centre hospitalier spécialisé Saint Ylie dispose également d’une boutique, entièrement approvisionnée en œuvres réalisées par les patients dans les différents ateliers. Colliers, cadres, cartes, peintures, objets de toutes sortes, coffrets en bois, meubles en carton et même des confitures, autant d’éléments qui reflètent la créativité à l’œuvre au sein de ces ateliers. Des objets qui se déclinent suivant diverses thématiques : fête des mères, des pères, Noël, ou encore Halloween. Dans cette caverne d’Ali Baba, tout ce qui est réalisé peut être acheté. Le magasin est ouvert toute l’année de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30.

Exposition-vente de la Croix Marine du Jura : “il ne s’agit pas d’une vente de charité” L’association Croix Marine du Jura organise son exposition-vente à la salle des fêtes du centre hospitalier spécialisé du Jura le vendredi 7 décembre de 9 h à 18 h et le samedi 8 décembre de 10 h à 17 h. L’ambition de cette association consiste à œuvrer pour le bien des patients, familles et amis du centre hospitalier spécialisé du Jura par le biais d’organisation d’activités thérapeutiques diverses concourant à la réinsertion sociale et au mieux être des malades. Ateliers médicaux d’ergothérapie (broderie, tricot, bois, cuir, vannerie, peinture…), organisation des loisirs (activités sportives, séjours thérapeutiques), gestion du fonds de solidarité, aide à la réinsertion sociale et professionnelle, telle est la palette d’activités proposée par l’association Croix Marine. Une expositionvente qui s’impose comme une institution. “Dès les années 60, cette exposition a été mise en place. Auparavant, il y avait des brodeuses merveilleuses qui réalisaient de magnifiques services de table. Les gens se précipitaient pour acheter ce travail de qua-

adultes, les enfants, les personnes âgées, le foyer occupationnel. Si les enfants veulent faire une sortie piscine, ou bénéficier d’un atelier photo, nous répondons présents.

lité. Aujourd’hui, cette exposition demeure avant tout l’aboutissement des efforts des patients, fiers de voir leurs objets exposés. Il ne s’agit pas d’une vente de charité. L’intérêt majeur de cette exposition consiste à faire connaître notre association surtout” explique Maurice Pallegoix. Association Croix Marine située sous le bâtiment de la salle des fêtes au CHS du Jura à proximité de la cafétéria - Tel. 03 84 82 98 18

Propos recueillis par Chloé Chamouton

I RADIO

RCF Jura au cœur des ondes jurassiennes Proximité, dynamisme, palette variée d’émissions, telle est la recette du succès de la radio associative RCF Jura qui se veut un reflet de la vie locale sous toutes ses facettes (culturelle, politique, associative) sur 103,2 FM RCF mise sur la polyvalence “Ecoutez-nous, écoutez-vous” tel est le slogan de RCF Jura, (radio chrétiennes en France), “seule radio associative du Jura” souligne Philippe Maire, directeur de la radio. Une petite structure où œuvrent dans la bonne humeur trois salariés “polyvalents” (Aline, Christelle et Philippe) comme le fait remarquer ce dernier. “Nous sommes à la fois journalistes, techniciens et animateurs”. Une polyvalence qui leur permet d’être réactifs et de suivre l’évolution des nouvelles technologies. “Dès le début, nous avons misé sur les outils de communication

comme internet qui favorise à la fois l’échange d’émissions entre radios du réseau RCF, et permet une diffusion dans toute la France”.

Une vitrine de la vie locale Côté programmation, RCF Jura mise sur le local avec plus de quatre heures de programme par jour. “Nous souhaitons donner la parole aux Jurassiens sur différents sujets, d’où une large palette d’émissions aux thématiques très diversifiées. Nous travaillons beaucoup avec les associations, le conseil général, les chambres consulaires, la préfecture, certaines personnes nous sollicitent égale-

ment pour passer sur notre antenne.” Pour répondre à la demande des gens friands d’informations locales, les salariés de RCF Jura n’hésitent pas à s’impliquer pour dénicher des intervenants du cru, et coller à la vie jurassienne. Un travail au quotidien qui témoigne de cette volonté de la part de la radio d’être la vitrine de ce qui se passe dans le Jura. Avec trois bulletins d’informations locales réparties entre le flash jurassien le matin, le journal du Jura à midi et le soir à 18 h 50, la mise en place d’un bloc-notes, rendezvous des manifestations jurassiennes, RCF s’impose comme un pilier de la vie locale à tra-

RCF Jura au service des livres pour enfants En réalisant l’enregistrement du CD audio accompagnant le deuxième livre d’Alain Goy “Un chêne d’ombre et de lumière” (Editions DMODMO, Dole), RCF Jura a contribué à la pérennité orale de cette saga des arbres. “C’est la deuxième fois que nous réalisons ce type de produit. C’était une bonne expérience initiée avec “La légende du petit pommier”, premier tome d’Alain Goy, d’autant que nous ne sommes pas un studio d’enregistrement” explique Philippe Maire, directeur de RCF Jura. Côté fonctionnement, l’enregistrement audio s’est bien déroulé. “Alain Goy qui a l’habitude d’intervenir à l’antenne”

est arrivé avec ce qu’il devait dire. Enregistrer la voix ne prend pas énormément de temps. Le plus complexe reste la recherche de la musique, des différents bruits sonores et le travail de montage”. Une expérience qui a donné naissance à l’enregistrement de deux versions, une pour “les enfants avec un tourne-page” et une autre “pour les grands enfants” souligne avec humour Philippe Maire qui garde un excellent souvenir de cette aventure. “Cet enregistrement nous a changé des infos, ou des interviews. C’était vraiment une ambiance sympathique” conclut le directeur.

vers de multiples émissions, orchestrées savamment par Philippe Maire à travers une grille de programmation pour conserver une certaine cohérence. “Nous essayons toujours de trouver des chansons qui sont en adéquation avec la thématique de l’émission pour donner un peu de légèreté et inciter les auditeurs à écouter Rigueur, gestion du temps, autant de qualités nécessaires pour mener à bien une émission.

Une vision humaniste des sujets Si RCF fête ses 17 ans d’existence, c’est également grâce à l’implication et à l’autonomie des nombreux bénévoles qui contribuent au succès de cette pérennité. “Les bénévoles ont carte blanche. Ils proposent une émission lors de la mise en place de la grille, et s’engagent à la réaliser jusqu’au bout. Nous leur distribuons un calendrier de dates de diffusion des émissions à respecter. Quant au contenu, nous leur faisons confiance, nous ne pratiquons pas la censure”. Confiance, c’est bien là le fil conducteur qui relie les bénévoles à la radio. La philosophie de RCF Jura ? Philippe Maire aime à la définir comme étant humaniste et

positive. “Le regard chrétien se traduit par le contenu des émissions qui apportent une lumière toujours optimiste sur un sujet même dramatique. Nous sommes là pour montrer qu’il y a de l’espoir.” RCF reste toujours associée à cette image parfois négative de “radio catho”. A côté des émissions religieuses, la pluralité permet à chaque auditeur de trouver émission à son pied, comme le prouve l’augmentation constante du nombre d’auditeurs, de toutes générations et de tous bords politiques et religieux. “nous sommes toujours surpris de la fidélité de notre auditorat et des réactions des gens qui considèrent RCF comme enrichissante”. Chloé Chamouton

Une diffusion 24 h/24 sur internet : www.rcf.fr

Zoom sur les sources de financement La radio fonctionne avec trois sources de financement, une aide de l’état aux radios associatives. “Tous les ans, il faut élaborer un dossier pour recevoir cette aide qui n’est pas acquise” insiste Philippe Maire. Une aide du diocèse et enfin les donateurs qui “se sentent impliqués dans cette radio et ont envie qu’elle vive”.

Lorsque les jingles annoncent le début des émissions, les journalistes animateurs se doivent d’être au rendez-vous.

RCF Jura en quelques chiffres

17 RCF Jura emet depuis 17 ans.

6 fréquences FM (Dole, Lons- le-Saunier, Champagnole, Morez, Saint Claude et Nozeroy) permettent d’écouter RCF

90 bénévoles œuvrent au sein de la radio RCF Jura

3 studios dont 2 à Dole (un studio d’enregistrement et un studio de montage) et 1 à Lons permettent de procéder

à l’enregistrement des émissions.

3 salariés travaillent à RCF Jura

60 émissions locales consacrées à la vie jurssienne politique, sociale, culturelle et économique composent la grille de RCF Jura (Personnages du Jura, Echos du plateau de Nozeroy, paroles d’agriculteurs ou d’artisans, le Jura, aujourd’hui… demain)

600 intervenants jurassiens sont interviewés tous les ans Pays Dolois - Novembre 2007 - 9


A L’ H O N N E U R

te La Rou ges des Villa Gevry Loto Organisé par l’association de pêche communale. Samedi 24 novembre à 20 h

Molay Repas du foot A la salle des fêtes. Samedi 17 novembre

Loto du club de la gaieté A la salle des fêtes. Dimanche 25 novembre

Téléthon A la salle des fêtes, vendredi 7 décembre : Soirée spectacle avec danses, chants, majorettes et marché de Noël, samedi 8 décembre : Vente de croissants le matin et repas dansant le soir.

Saint-Aubin Choucroute Au foyer rural organisée par l’association des parents d’élèves de l’école publique. Samedi 17 novembre

Téléthon Au foyer rural à partir de 14 h. Jeux divers, spectacle de majorettes, pâtisseries… Samedi 8 décembre

Rahon

I TAVAUX - ASSOCIATION ALTER EGO

Portrait d’un participant : Jacques Roux

A nous deux Paris !

Le leitmotiv scandé en final de chaque spectacle “Bonjour M. Courbet A nous deux Paris” est enfin devenu réalité. Les participants, acteurs amateurs se sont enfin rendus à la capitale dimanche 28 octobre pour jouer ce spectacle dans les jardins du théâtre Marigny à cent mètres des mythiques champs Elysées. Ce fut l’aboutissement d’une année que la plupart avait consacré à Courbet dont l’écrivain et metteur en scène Patrice Ducordeaux.

U

ne soixantaine de personnes ont participé à cette belle aventure culturelle née du cerveau toujours en ébullition de l’auteur. En effet, celui-ci en visite au Musée Courbet d’Ornans avec des amis pendant l’été 2006 est saisi par la reproduction en miniature de “l’Enterrement à Ornans”, une idée germe alors : reconstituer à l’identique avec des personnages actuels la fameuse toile ! Il se lance donc dans la création d’un spectacle avec l’écriture d’un scénario, une fiction réaliste du peintre Courbet renaissant de ses cendres et retournant à Ornans quarante-deux ans après sa mort. Il va retrouver ses amis et converser avec certains à travers coups de gueule et plaisanteries sur les années écoulées.

Si l’auteur Patrice Ducordeaux avait déjà tout imaginé, il restait à tout mettre en place ! Une annonce était donc faite dans la presse afin de trouver

les participants qui feraient partie de cette troupe de gens laids tant décriés par les parisiens, qui rentreraient dans la peau des personnages du tableau : curé, porte-croix, pleureuses, fossoyeur… Le 17 mars voyait donc la première rencontre des acteurs amateurs entourant certains artistes plus aguerris à ce type de prestation : Pascal Vaubourgeix qui incarnera le rôle de Gustave Courbet et Flora Mercier, conteuse qui interprétera Noémie. Six répétitions plus tard, les néo-

phytes se prenaient à rêver au succès naissant : on commençait à parler d’eux et les premiers spectacles débutaient à Tavaux ville de création, un peu timide, hésitant mal assuré, chacun s’essayait à cet exercice de la scène et y prenait un certain plaisir. D’autres dates s’annonçaient et chacun des personnages voulait y participer, on y était, sans nous : plus de spectacle : chacun en était conscient, chaque place devait être occupée et le metteur en scène jonglait avec les

quelques remplaçants de la troupe. Les acteurs puisqu’ils avaient fait le premier pas, amateurs certes, prenaient cette expérience à cœur, jouant avec les congés, les gardes d’enfants… Parfois quelques répliques mal assurées, un rideau qui résiste, un problème de son, d’acoustique modifiait l’ambiance mais le spectacle finissait toujours avec bonheur sous des applaudissements fournis lors de la reconstitution de la toile du Maître Courbet.

Tous à Paris pour l’apothéose du spectacle sur les Champs Elysées Le spectacle a déjà été joué huit fois en divers endroits : Tavaux, Dole, Mont-SousVaudrey, Moissey, Ornans et le 28 octobre à Paris dans un square proche du théâtre Marigny à cent mètres de la plus belle avenue du monde les Champs Elysées (après un passage télévisuel le 10 octobre chez M. Laurent Ruquier avec des souvenirs mitigés). Même si toutes les

“Tout a commencé à l’école, le “ah” de joie que poussait toute la classe, quand j’étais appelé au tableau, influençait mes notes dans le mauvais sens, mais comblait de joie mes camarades. J’étais l’idole des récréations, ma mémoire me permettait d’enregistrer un nombre incalculable de blagues, jeux de mots, anecdotes en tout genre. Mais la vie est ce qu’elle est et je n’ai pas tenté ma chance dans le spectacle, mais le métier de commercial vous offre un rôle permanent, et c’est plusieurs représentations que vous avez à donner chaque jour. Ma vraie “carrière” démarra à Moissey où j’ai fait partie de la section théâtre du Foyer Rural. Enfin je réalisais ce que j’avais toujours désiré, faire rire. Ensuite j’ai rejoint

représentations furent spéciales, “Paname” bien sûr a marqué l’ensemble de la troupe. Deux représentations seront jouées après une procession effectuée sur les champs avec la traversée devant les automobilistes surpris de cette déambulation par ces miteux costumés se rendant “Au grand palais” à

l’Atelier Théâtre à Dole où j’ai eu des rôles dans des pièces classiques. Ah Molière ! Mais c’est avec les jongleurs de Notre Dame et Roby Faivre que j’ai connu le succès et mes plus grands rôles. Que de joie, que de bonheur, quand on a, comme moi, une âme de comédien et un cœur de bénévole. Maintenant que je suis en retraite, je peux donner toute la mesure de mes possibilités et me consacrer entièrement à ma passion. l’exposition Courbet, la troupe y sera d’ailleurs refoulée, comme quoi l’histoire est un éternel recommencement ! La troupe "Alter Ego" se produira pour la dernière fois dans le cadre du Téléthon le vendredi 30 novembre à 20 h 30 salle Gérard Philipe à Tavaux.

Soirées théâtrales

LE LION COMTOIS RUGIT TOUJOURS… LE LION

Du foyer rural les 16, 17, 18, 23 et 24 novembre.

I DOLE/ ESPACE SANTE

Marché de Noël

La santé au cœur d’un espace unique

Organisé par le foyer rural. Dimanche 2 décembre

Neublans Loto De l’amicale du Guilleron à la salle polyvalente. Dimanche 25 novembre

Chaussin Spectacle “Hypnose” A 21 h à la salle des fêtes. Organisé par l’association Evendis. Samedi 17 novembre

Exposition artistique A la salle des fêtes. Dimanche 18 novembre

Thé dansant De l’école de musique à partir de 15 h à la salle de fêtes. Orchestre “Brin d’musette”. Dimanche 25 novembre

Téléthon A la salle des fêtes de 9 h à 18 h – Marché de Noël. Samedi 8 décembre

The dansant De l’ADMR à partir de 15 h à la salle des fêtes. Dimanche 9 décembre

Romain Loto Loto au profit du Téléthon le dimanche 2 décembre 2007 à partir de 13 h à la salle des fêtes de Romain (3 km de Gendrey), organisé par les 14 communes du canton de Gendrey. Nombreux lots et bons d’achats à gagner. Renseignements auprès de Christine VIOLET : 03.84.81.05.27 (après 19h) ou 06.30.22.32.07 Pays Dolois - Novembre 2007 - 10

Regrouper en un lieu unique à Dole tous les professionnels de la santé (réseaux, associations) de Dole et du Nord Jura, tel est le projet de l’Espace Santé Dole-Nord Jura, initié par le docteur Etienne Mollet, président de l’association du même nom.

L’espace santé en chiffres

Une démarche d’éducation thérapeutique “Avoir un lieu à Dole où l’ensemble des organisations qui travaillent sur l’éducation pour la santé puisse être rassemblé”, telle est l’idée générale du projet Espace Santé Dole Jura Nord, explique le docteur Etienne Mollet. Un projet qui repose sur deux volets. Un volet “informatif” consistant à communiquer et à apporter des renseignements sur la nutrition, l’alimentation à la population générale et un volet d’éducation thérapeutique qui s’adresse aux personnes malades atteintes de maladies chroniques (asthme, maladies cardiovasulaires). “Ce type de maladie nécessite une bonne connaissance pour pouvoir les gérer au mieux dans la vie quotidienne et acquérir un maximum d’autonomie pour bénéficier d’une qualité de vie correcte, de traitements efficaces.” Cette démarche d’éducation thérapeutique se traduit par la volonté de mettre en place un guichet unique de type multi-professionnel, multidisciplinaire et transversal, réunissant des professionnels de santé et du champ social ainsi que des usagers, des associations de patients.

Une politique de mutualisation des moyens “Cet espace santé se donne

Le docteur Etienne Mollet a lancé l’idée du guichet unique “Espace Santé Dole-Nord Jura” (ESDNJ)

comme vocation de développer des actions d’éducation pour la santé en fournissant des moyens, en mettant en lien des partenaires, en mutualisant ce qui peut être partagé” poursuit Etienne Mollet. “Plutôt que de travailler chacun dans son coin, nous proposons à tous ces professionnels d’être rassemblés au même endroit. L’objectif consiste à éviter de perdre du temps en axant sur l’efficacité et la performance”. Une idée qui a trouvé sa source il y a deux ans dans le cadre du schéma régional d’organisation sanitaire numéro 3. “Tous les acteurs de santé mobilisés ont proposé une réflexion sur l’éducation thérapeutique. C’est dans ce cadre que le projet d’un espace santé s’est enraciné. Pour créer une dynamique, nous avons créé une association intitulée Espace Santé

Dole Nord Jura”. Afin de faciliter cette politique de mutualisation, l’association disposera d’un budget de fonctionnement qui permettra de recruter des professionnels à la vacation (psychologues, éducateurs médico-sportifs, infirmières, diététiciennes, médecins libéraux). Un espace santé qui n’a rien à voir avec un “hôpital bis” tient à faire remarquer Etienne Mollet.

Une localisation délicate Qui dit guichet unique dit locaux. “Nous avons sollicité un partenariat avec la ville de Dole qui nous a proposé l’ancienne école désaffectée Rockfeller” précise Etienne Mollet. Un lieu qui pour répondre aux besoins des différents organismes adhérents nécessite un réaménagement pour un coût de 20 000 euros. “Nous avions effectué une enquête auprès de chacun des partenaires pour connaître

25 réseaux de santé existent en Franche-Comté dans différents domaines (diabète, neurologie, addictions). 26 partenaires font partie de l’association Espace Santé, répartis en partenaires institutionnels, établissements de santé, réseaux de santé, associations de patients, associations diverses, organismes associés. 500 m2, c’est la superficie nécessaire pour créer l’espace santé. leurs besoins en termes de locaux et de personnel et nous avions nos plans. Mais les travaux nécessaires demeurent trop chers”. Une problématique financière qui a conduit l’association à envisager une autre solution. “Parmi les hypothèses figure la construction de locaux neufs” souligne Etienne Mollet. Côté équipement, bureaux polyvalents, salles de réunions, espace accueil, cuisine pédagogique, salles de sport, autant d’espaces sollicités par les partenaires. Un espace santé financé par l’assurancemaladie, l’ARH (agence régionale de l’hospitalisation), les collectivités locales, les communautés territoriales. Un projet bien ficelé qui devrait voir le jour d’ici fin 2009. Chloé Chamouton

COMTOIS NE RESTERA PAS À CÔTÉ DE LA PLAQUE. Promouvoir et défendre l’emblème historique de la Franche-Comté, telle est l’ambition de l’équipe du site www.cancoillotte.net, qui a décidé de diffuser l’image du lion comtois en éditant un autocollant, refusant le logo sans âme prévu sur les futures plaques minéralogiques à paraître en 2009. Pour défendre fièrement les racines de la Franche-Comté, deux personnalités du paysage musical comtois s’engagent dans ce comité de soutien : Christian Descamps, le leader du groupe Ange et Henri Meunier, le responsable du groupe de musique traditionnelle comtoise “les Alwatis”. Un adhésif qui présente l’emblème historique respectant le blasonnement historique à savoir “d’azur semé de billettes d’or, au lion couronné de même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout”. Le lion apparaît au centre d’un cercle blanc dans lequel se révèle le slogan : “Immatriculation. Pour le lion comtois”. Pour plus de renseignements www.cancoillotte.net

CHAUSSIN - LA SANTÉ DES JEUNES EN QUESTION : LES CONDUITES À RISQUE Dans le cadre de son animation du territoire le Pôle d’Accueil et de Services souhaite apporter une attention particulière aux jeunes de la Plaine Jurassienne. Il organise une action qui aura pour but d’évoquer les conduites à risque telles que le malêtre, la sécurité routière, les conduites toxicomaniaques… Plusieurs partenaires interviendront lors de cette journée afin de sensibiliser les jeunes, de discuter et d’échanger avec eux sur le sujet. Deux temps sont prévus :

Un forum ayant pour thème “Les conduites à risque” organisée à la Maison des Services de Chaussin le 24 novembre 2007 de 14 h à 18 h lors duquel les participants pourront échanger avec les professionnelles. Une soirée d’échange pour les parents, professeurs et adultes intervenant auprès de jeunes le 26 novembre à 20 h 30 à la salle de conférence de la Maison des Services de Chaussin : le thème “la consommation des drogues”


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Atelier d’Arlequin

Partenaire de vos émotions ou l’art d’être unique

Grande exposition contemporains les de 300 tableaux 23, 24 et 25 novemb re

Vous avez une peinture, une gravure, une tapisserie ou encore un objet que vous appréciez particulièrement et que vous souhaiteriez mettre en valeur ? Vous avez envie de vous offrir ou d’offrir une œuvre d’art ? Vous trouverez sans aucun doute, votre bonheur à l’Atelier d’Arlequin, place Nationale à Dole.

A

rtisans encadreurs depuis une trentaine d’années Martine et Jacques Péchinot ont développé leur talent et leurs compétences en tenant compte des différents types de sujets qui leur sont confiés : peintures, gravures, photos, affiches, broderies… et des différents styles : traditionnels, classiques, décoratifs, ethniques, contemporains…

Qualité et créativité Leur expérience professionnelle et leur sensibilité les amènent à sélectionner les meilleurs modèles chez les meilleurs fabricants et à proposer un choix très important de moulures : environ 3 000 modèles dont 300 nouveautés chaque année, et une

multitude de couleurs, de passe-partout… L’écoute de vos souhaits et l’attention portée au sujet à encadrer les amènent intuitivement à proposer des combinaisons judicieuses, simples ou élaborées, des montages originaux qui permettent à chaque réalisation d’être différente et unique.

Le conseil personnalisé “La décision d’encadrer un sujet n’est jamais anodine ;

c’est un témoignage d’affection, d’émotion, d’un lieu, des personnes, des couleurs, des histoires, des souvenirs. Notre rôle consiste alors, à sublimer cette décision pour perpétuer des émotions. C’est pour cela que chaque réalisation doit être unique”.

Une galerie d’exposition Ces émotions sont suscitées également à la galerie d’exposition, où sont présentées en permanence des œuvres ori-

ginales d’artistes locaux et d’autres horizons (peintres, graveurs, sculpteurs, œuvres uniques ou éditées). Nous avons été, il y a deux ans, la première galerie en France et en Europe à exposer de nouveaux talents, des peintres professionnels confirmés, très appréciés, et nous continuons de les présenter avec beaucoup de succès, ce qui a contribué à nous positionner comme une des plus importantes galeries de la région.

La porte du bonheur Installé place Nationale sur une surface de 170 m2, l’Atelier d’Arlequin vous convie au meilleur accompagnement professionnel pour réaliser vos envies et décorer votre intérieur. N’hésitez pas à lui confier en toute confiance les

tableaux qui vous tiennent à cœur, ils seront entre de bonnes mains dans cet atelier d’Arlequin ou comme son nom l’indique, foisonnent les couleurs.

ATELIER D’ARLEQUIN 22 place Nationale Charles de Gaulle 39100 Dole - Tél. 03 84 72 42 19 - Fax 03 84 72 78 41 Ouvert du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h


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PERSONNAGES

CÉLÈBRES • GUILLAUME DE ROCHEFORT (1433 – 1492) : Né à Rochefort, il fut d'abord au service des ducs de Bourgogne et quitta ce service peu après la mort de Charles le Téméraire. Nommé chancelier de France en 1483. GUY DE ROCHEFORT ( vers 1448 - 1507) : Né à Rochefort, il fut nommé président du parlement de Dijon en 1482. Comme son frère Guillaume, il devint chancelier de France en 1497. Il créa le Grand Conseil. JEAN-FRANÇOIS THOMASSIN (1750 – 1828) : Né à Rochefort, il fut chirurgien en chef des armées. Membre de l’académie impériale de médecine et auteur de plusieurs ouvrages dédiés à la médecine et à la chirurgie. ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE : Douze en 1914/1918 – Six en 1939/1945 – Deux en AFN

A Rochefort sur Nenon, la mère Clochette a fait son trou Avec le « Trou de la mère Clochette » et le « saut de la Pucelle », le village de Rochefort-sur-Nenon soigne son image de cité touristique. Si les berges verdoyantes du Doubs, de la Vèze et du canal du Rhône au Rhin attirent les vacanciers, de magnifiques vestiges, de l’époque médiévale telle la porte du pont donnent un cachet particulier au centre historique, alors que, à quelques centaines de mètres, un parc industriel moderne est devenu le nouveau fleuron. Quand Rochefort rayonnait de sa splendeur Des siècles durant, les historiens et archéologues n’ont pas caché leur étonnement en visitant Rochefort. De ville importante où s’élevaient les plus beaux édifices, il n’en demeure qu’un village de quelques centaines d’habitants. Alphonse Rousset affirme qu’à l’époque gauloise, la ville d’Aibe (ou Hèbe) se trouvait à proximité (bois des Ruppes aujourd’hui), mais ses habitants furent victimes des grandes épidémies de peste. En 1789, Claude-Joseph Perreciot de Roulans effectua de sérieuses recherches sur le territoire qui, sur de grandes étendues, conserve encore des tuileaux d’époque romaine, de très grandes longueurs de fondations d’édifices, des puits et surtout, d’in-

Un village aux multiples facettes.

nombrables médailles frappées à l’effigie des différents empereurs romains, d’Auguste à Constantin. Il déduisit alors qu’il s’agissait de la ville de Crusinie mentionnée sur la carte de Peutinger et qu’elle fut détruite au e IV siècle, sous le règne de Constantin 1er, ou de l’un de ses descendants. Dans ce carrefour de grandes voies de circulation, un « castellum », petit fort, fut édifié au tout début de notre ère. Au e XIV siècle, cette petite construction militaire fut transformée en château et une chapelle castrale fut érigée. A proximité, quelques nobles familles firent construire leur demeure, formant le Bourg -Dessus, alors qu’un véritable village, le Bourg-Dessous se développa en bas, en bordure du Doubs.

Clos de murs avec quatre portes et plusieurs tours, il était parfaitement protégé. Son nom, « Rochefort », s’inspire directement du fort historique perché sur le rocher. Une église, des halles et un hôpital furent édifiés.

Le Pays des grands seigneurs La seigneurie de Rochefort qui avait le titre de baronnie, comprenait de nombreux villages des alentours. De Etienne III de Bourgogne au e XIII siècle, à son entrée dans le domaine royal de Philippe II d’Espagne en 1597, avant d’intégrer le royaume de France en 1678, cette terre fut propriété des comtes de Chalon jusque vers 1370. En 1368, Jean III de Chalon se retrancha dans son château de Rochefort pour y soutenir un siège à l’encontre de la comtesse Marguerite de France et de son frère Tristan. Fait prisonnier, il fut emprisonné. Marguerite fit alors prononcer à son profit, la confiscation du domaine de Rochefort qui quitta ainsi le giron de la famille de Chalon. En 1477, Marie de Bourgogne, propriétaire de Rochefort, épouse Maximilien 1er de Habsbourg, futur empereur germanique. La seigneurie et le château de Rochefort sont vendus en 1479 avec réserve de souveraineté, à Claude de Vaudrey. Marié à Marie de Chalans, il n’a pas d’héritiers. Cette dernière reçoit une partie des biens, parmi lesquels Rochefort. Son deuxième mariage avec

Philibert de Châteauvieux lui permet d’avoir un fils, Claude de Chalans, lequel hérite de la seigneurie en 1547. Marié à Laurence de Perrenot de Granvelle, fille du garde des sceaux de l’empereur Charles Quint, il mourra sans avoir d’enfants, laissant ses biens à son épouse qui se remariera avec Pierre de Montluel. Plusieurs membres de la famille Perrenot deviennent héritiers de Laurence. En 1597, le roi d’Espagne Philippe II qui, en 1555, avait reçu la FrancheComté de son père Charles Quint, décide de reprendre la seigneurie de Rochefort. La somme de 10 000 francs déboursée en 1479 est alors intégralement remboursée et Rochefort rejoint le domaine royal.

Curieuses légendes ! La grande forêt de Chaux et les villages installés tout autour sont des terres de légendes toutes aussi surprenantes les unes que les autres. Quelques conteurs s’emploient à les raconter et ainsi se transmettent-elles de génération en génération. A Rochefort, elles sont certes aussi plaisantes qu’ailleurs, mais de certaines sont restées des lieux-dits. Ainsi ce rocher dominant le Doubs, point culminant du territoire communal sur lequel s’élève une chapelle, a pour nom “saut de la Pucelle”. On raconte que, lors des guerres qui dévastèrent le pays, des soldats apercevant une jeune fille, se seraient lancés à sa poursuite. Apeurée, elle

Gérard Fernoux-Coutenet

arriva au bord du précipice et, pour échapper à leur fureur, elle n’eut d’autres solutions que de se jeter dans le vide, non sans avoir imploré la Madone. Elle tomba délicatement dans l’eau de la rivière et pu regagner la berge sans aucun mal. C’est ce miracle qui a baptisé ce rocher. De même, on peut s’interroger sur “le trou de la mère Clochette” ! Grotte préhistorique de l’époque magdalénienne, elle s’enfonce au pied de la falaise. Son entrée cachée derrière une maison d’habitation s’ouvrait autrefois sur la rivière, suffisamment élevée pour éviter les inondations. Longtemps, les jeunes mariés y effectuèrent un pique-nique. Fut-elle un porte-bonheur ? Mais qui était donc cette mère Clochette ? Les historiens et archéologues sont restés muets sur l’origine de ce nom. “Il est probable qu’à une certaine époque, une dame nommée “mère Clochette” ait habité en ce lieu”

imagine Gérard Fernoux Coutenet, maire du village. Dans ce pays de légendes, tout peut s’expliquer ! Il est même vraisemblable que, le mot “clocharde” soit devenu “clochette”, beaucoup plus romantique.

Le château disparu A lui seul, le château de Rochefort peut générer un récit qui ne laisse place à aucune légende. Seule aujourd’hui, quelques fondations de murailles et un donjon témoignent de l’importance de l’édifice. Reconstruit en 1595 après la destruction complète de l’ancien château fort par l’armée de Louis de Beauvau Tremblecourt, mercenaire lorrain à la solde du roi de France Henri IV, il dominait la vallée du Doubs jusqu’à Besançon. Sa destruction complète en 1640 par les troupes du marquis de Villeroy, sonna le glas de cette place forte historique. Seule une petite chapelle dédiée à la Vierge Marie, Notre-Dame

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de la Consolation, fondée en 1620 par Nicolas Patenôtre, reste un lieu de pèlerinage. Elle est la seule survivante de l’ermitage construit sur l’esplanade autrefois appelée “montagne du château”. En 1680, trois religieux de l’ordre de Saint-Jean-Baptiste en avaient pris possession. En 1374, après s’être appropriée la seigneurie, Marguerite de France s’installa en ce lieu avec sa cour. En 1407, Jean sans Peur y envoya son fils, futur Philippe le Bon et ses quatre filles pour respirer l’air pur. Lui-même vint régulièrement y passer quelques jours de repos. Mais la forteresse équipée de longs souterrains descendant jusqu’à la rivière, abrita quelques prisonniers de renom, tels Jean Stuart, connétable d’Ecosse en 1423, René d’Anjou, duc de Bar en 1431, ou encore Yolande de France, duchesse de Savoie en 1476. Comme le château, l’église du village dédiée à Saint Laurent fut très endommagée. Elle abritait plusieurs chapelles financées par de grandes familles nobles. En 1792, après trois années de construction, un nouvel édifice remplaça l’ancien et on lui ajouta un clocher surmonté d’un dôme à l’impériale. Ce dernier a été restauré en 2000 et sa couverture de tuiles vernissées et colorées a conservé son aspect original. Quelques dalles funéraires gravées rappellent la présence de grandes familles en ce lieu.

Gérard Fernoux Coutenet : 30 ans à la tête de la commune C’est un escalier de dalles de pierre lisses très anciennes qui nous conduit dans le coquet bureau de Gérard Fernoux Coutenet, maire de la commune depuis 30 ans. Dans cette mairie moderne, agréablement restaurée, des poutres de quelque 300 années nous contemplent. En effet divers matériaux témoignent de l’ancienneté du bâtiment. Pur Rochefortain, cet hôtelier restaurateur retraité né en


Après le succès de “La légende du Petit Pommier”

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Plaisancier sous les roches.

Le saut de la pucelle.

1943, gère sa commune depuis 30 ans. “Sans être le plus âgé, je fais partie des plus anciens maires du secteur” avoue-t-il, ne cachant pas son désir de poursuivre en 2008 pour un sixième mandat…, “si les habitants le souhaitent” ajoute-t-il ! Elu au conseil municipal en 1977, il s’installe immédiatement dans le fauteuil de maire. Si de nombreuses réalisations ont été effectuées en 30 ans, les dernières les plus importantes sont certainement la construction d’une maison des associations, la commune en comptant une quinzaine. “La création de onze logements sociaux, de deux cabinets médicaux et d’un cabinet d’infirmières est pour moi une satisfaction”. La restauration du clocher, l’aménagement du centre, la création d’un lotissement de dix parcelles et la rénovation des

anciens remparts en cours sont d’autres travaux qui transforment et embellissent le village. Parmi les projets : “Dès 2008, il y aura création et aménagement de voirie, une étude pour un autre cimetière et un nouveau quartier Ouest. A plus long terme, création de quatre logements sociaux et d’un établissement EHPAD”. Un gros effort pour le fleurissement est réalisé chaque année dans cette commune qui a conservé quelques commerces : hôtel-restaurant de Thierry Janssens, épicerie de Hervé Abramosky, tabacpresse Eric Treff, pizzas Vesna Manic. “Côté artisanat, il y a le salon de coiffure de Lydie Fertier, Lionel Décombe (chauffagiste), une station-service, un bureau des autocars ADL, une entreprise de travaux publics (Oudet), taxi Fourquet, Didier Gounand (bûche-

ron-débardeur) et Serge Honnegger (laboratoire Grange Vannand)”. Enfin, Rochefort possède son bureau de poste, un cabinet de médecins et un autre de soins infirmiers. “D’autres entreprises sont sur la zone industrielle” ajoute le maire. Si un groupement scolaire rassemblant 170 élèves a été effectué avec Falletans et Eclans, l’école est à Rochefort. Son directeur est Denis Jeunet. Quatre agriculteurs pratiquent la polyculture, le lait et l’élevage : Edouard Occler, Denis Petit, Michel Oudet et Dominique Guillemin. Le remembrement des terres a été réalisé en 1985.

Plaisanciers au pied des roches Dans ce village où le canal du Rhône au Rhin se marie avec le Doubs, chaque jour, des plaisanciers naviguent au pied des roches. Certains font escale et visitent la petite cité médiévale. C’est le cas de M. et Mme Giraud qui, six mois de l’année, occupent leur nouvelle vie de retraités en sillonnant les canaux de France. Partis du Cher en mai, ils sont sur le chemin du retour, non sans avoir visité Rochefort avant de mettre le cap sur Saint-Jean-de-Losne.

Cette cité médiévale de Rochefort qui, en 1894, est devenue “Rochefort-surNenon” pour ne plus être confondue avec une vingtaine d’autres du même nom, ne manque pas d’attraits. Avec son hameau Grosbuisson qui compte quelque 70 habitants, elle conser ve le souvenir d’une époque faste, lorsque son château dominant le Doubs et sa plaine, était une place forte. Certains noms de rues, un donjon, une ancienne porte et quelques ruines rappellent ce temps lointain. En intégrant, dès sa création, l’intercommunalité du Jura Dolois, la commune a souhaité poursuivre son développement industriel commencé en 1970. Le passage en agglomération de communes est une satisfaction pour le maire qui attend de bénéficier de nouveaux avantages. En attendant, Rochefort-sur-Nenon vit paisiblement à l’ombre de ses vieilles pierres, au pied du saut de la Pucelle, sans trop se soucier de cette intrigante mère Clochette. Jeanne Pisson née en 1909 et Marcel Brocard de huit ans son cadet sont les doyens de ce village qui tend les bras aux voyageurs passant sur la RN 73.

Une zone industrielle de 250 ha Dans les années 60, de vastes étendues de terres furent dédiées à l’installation d’entreprises. Dès 1970, les « Ciments de Champagnole » (Holcim aujourd’hui) construisent une usine, occupant 36 ha. D’autres sociétés sont intéressées et aujourd’hui, elles sont quatorze à travailler dans cette zone industrielle qui occupe quelque 900 salariés. La menuiserie Aubertin (SCI Armand) et Pégase informatique se sont installés en 2006. MA Construction a ouvert un atelier tout récemment. Entreprises présentes sur la zone : Chazal SA, Codifrance, Demetis, Environnement médical, Euraulet SAS, Gros-Méca, Holcim ciments, ITM Logistique International, Jura Poids lourds, MA Construction, Menuiserie Aubertin, Pegase Informatique, Rochefort automobiles, Sogédo

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Rochefort-sur-Nenon (39700) Altitude : 201/256m Superficie : 1020 ha dont 83 ha de forêts Population : 668 habitants (les Rochefortains) Chef-lieu du Canton de Rochefort-sur-Nenon Communauté de communes : Jura Dolois Conseil municipal G. Fernoux Coutenet : Maire Pascal Viverge : Adjoint René Lance : Adjoint Jean Hubert : Adjoint Sylvie Treff : Adjoint Fabrice Bellorgie Catherine Bressanelli Nicole Brevot-Choplin Stéphane Cretiaux Fabien David Jacques Laporte Claude Minoux Christelle Perlo Gérard Vacheret Claude Beuret (dém. en 2002)

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Les derniers maires Pierre Vautey : 1935 - 1936 Pierre Thibert : 1936 - 1959 François Préau : 1959 - 1961 Auguste Perrot : 1961 - 1977 Gérard Fernoux Coutenet : 1977 Erratum : Dans le dernier numéro de notre journal “Pays Dolois”, nous avons publié une liste erronée des derniers maires de la commune. Voici la liste des derniers maires. Nous nous excusons auprès des Offlangeois pour cette erreur bien évidemment involontaire. Les derniers maires d’Offlanges Georges Namy : 1929 - 1935 Joseph Barbier : 1935 - 1947 Armand Lormet : 1947 - 1953 Henri Bonotaux : 1953 - 1959 Armand Lormet : 1959 - 1977 Jean Thabard : 1977 - 1995 Jean-Marie Guelle : 1995 - 2001 Marc Barbier : 2001 -

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La future agglomération en bref

Fusion du “Jura Dolois” et de “Serre et Chaux”

L’agglomération sur les rails Il fallait au moins 50 000 habitants pour former une agglomération sur le bassin dolois, avec les “noces” des communautés de communes du Jura Dolois et de Serre et Chaux, c’est aujourd’hui possible. Au 1er janvier 2008, la future agglomération sera officialisée.

Jean-Pascal Fichère

“La fusion est une étape nécessaire mais provisoire en vue de l’agglomération” Vous avez été élu président de la nouvelle entité regroupant “Le Jura Dolois” et “Le Jura Entre Serre et Chaux”. Etait-ce dans l’ordre des choses ? Cela avait été convenu comme cela. Le Jura Dolois était la communauté de communes la plus importante dans cette fusion. Mon élection à la présidence faisait partie d’une logique, d’un principe de continuité. En quoi cette fusion s’avérait-elle nécessaire ? Ce rapprochement est une étape provisoire sur le chemin de l’agglomération, une sorte d’intermédiaire technique. Nous additionnons les compétences de chacun avec

une volonté de maintenir les compétences de chacun (la petite enfance notamment du côté de Serre et Chaux). L’agglomération se dotera ensuite de compétences supplémentaires tels la politique de la ville, les transports… L’agglomération représentera un vrai poids politique pour exister entre Besançon et Dijon. L’agglomération nous permettra d’avoir accès au contrat d’état et de mener des réflexions dans tous les grands débats actuels.

L’agglomération intégrera le réseau métropolitain RhinRhône ? Quel rôle y jouera la nouvelle structure ? Le réseau métropolitain, créé en 2005, est une association

d’agglomérations qui s’étend de Mulhouse à Dijon en passant par Belfort, Montbeliard et Besançon. L’objectif est de voir quelles synergies nous allons pouvoir trouver à l’intérieur de cette structure afin d’être le plus performant possible. Cela concerne le développement des transports rapides, la mise en synergie des pôles de compétitivité, le développement des atouts culturels et patrimoniaux au profit du tourisme…

avoir le label agglo ou la dotation de l’état, mais pour changer de braquet dans notre vision et notre ambition. Notre objet, c’est désormais de nous inscrire dans la bataille quasi-mondiale du territoire. On ne peut pas en rester à des querelles locales sans fondement. Mon engagement s’inscrit dans cet esprit.

Guy Dumélie insiste sur la triple facette du développement économique, social et environnemental.

potentiel de ressources. Nous voulons le choix d’un territoire qui ne brade pas sa démocratie locale mais s’appuie sur ses communes. Nous avons d’ailleurs prévu qu’un fond financier serait annuellement dédié à l’accompagnement du développement des plus petites communes. Dans cette optique, nous avons créé une conférence des maires qui se réunira régulièrement pour donner son avis sur les grandes orientations et le budget de l’agglomération. Il est important de préciser que le passage en agglomération par un système de compensation se traduira par aucune augmentation en termes d’impôts. Autre point important, l’ensemble du personnel y compris les vacataires a été intégrée dans la nouvelle entité : il n’y a eu personne laissée de côté.

nous ne voulions pas tirer un trait sur les communes qui sont une chance, un véritable

Que représente cette fusion ? C’était une nécessité absolue. Ce n’est pas uniquement pour

“L’environnement, l’économie et le social, sont les trois facettes du développement” La présidence de Jean-Pascal Fichère était-elle logique ? Depuis que nous avons relancé les négociations, nous avons cherché à obtenir un accord afin de construire les bases de la future agglomération. Nous ne voulions pas changer les équilibres politiques avant les élections. Nous avons décidé de conserver les mêmes élus et délégués. Ce qui est important surtout, c’est de construire. Pourquoi l’agglomération ? Le développement doit être au cœur de l’agglomération. Je tenais à l’instauration d’une commission développement durable et équité territoriale qui affiche une volonté de construire un mode de développement harmonieux entre l’économie, le social et l’en-

vironnement. Ce sont les trois facettes du développement. Equité territoriale signifie respect de chacun et de chacune. Les communes sont placées dans une situation de participation à la construction territoriale qui passe par une prise en compte des impacts environnementaux et financiers. Il faut inventer un mode de développement qui prend en compte tous ces aspects. Le développement, ce n’est pas que de l’industrie, c’est un tout. Je n’oppose pas l’environnement, l’économie et le social.

Les communes de Serre et Chaux ont-elles éprouvé la crainte d’être happées au moment de la fusion ? Bien sûr. C’était la crainte essentielle. A Serre et Chaux,

Jean-Pascal Fichère, a été élu président de la nouvelle entité qui regroupe les communautés de communes du Jura Dolois et du Jura entre Serre et Chaux

La fusion entre le Jura Dolois et Serre et Chaux s’est-elle faite facilement ? Nous avons eu des négociations longues avec toujours cette même ligne directrice de s’insérer dans une démarche constructive. Grâce à cela, le projet est mieux finalisé. Pour l’instant, nous sommes dans une phase transitoire. Tout se met en place.

Guy Dumélie

Le pouls a été pris lors du conseil communautaire du jeudi 11 octobre. Cinq pistes se dessinaient pour baptiser cette future agglo : “Pays de Dole”, “Grand Dole”, de “Dole”, “Dole Agglo”, “Jura Dolois” avec cette priorité de conserver le nom de Dole, à savoir la ville-centre pour communiquer à l’extérieur. Un vote d’opinion et de sensibilité a placé le nom “Grand Dole” en tête de liste.

Les missions de l’agglomération

table atout dont il faut savoir tirer parti. Il faut que nous gagnions la bataille économique, maintenir la richesse, favoriser la création d’entreprises, les aménagements nouveaux. C’est l’ambition du pôle Innovia. Il faut conserver les jeunes sur le territoire en le rendant attractif et dynamique.

Quel est le véritable enjeu de l’agglomération ? La véritable finalité de l’agglo reste le développement économique. Nous possédons, de par notre situation entre Besançon et Dijon, un véri-

Quel nom pour la future agglomération ?

Le passage à l’agglomération n’est pas qu’un simple changement de statut. L’agglomération va permettre de renforcer une politique de mutualisation des moyens pour accentuer l’attractivité du bassin dolois et de son économie. Concrètement, les communes devront transférer certaines charges à l’intercommunalité. L’agglomération se voit donc attribuer la politique de la ville, les transports urbains et la gestion du péri et de l’extra scolaire (les centres de loisirs et les garderies).

Quoi ? La communauté d’agglomération sera officiellement créée le 1er janvier 2008 et viendra

remplacer les communautés de communes du “Jura Dolois” et du “Jura entre Serre et Chaux”.

Combien ? 41 communes composeront le nouveau visage de l’agglomération, soit 29 communes du “Jura Dolois” sauf Champagney qui rejoint “NordOuest Jura”, et 10 communes du Jura entre Serre et Chaux ainsi que 2 communes indépendantes (Abergement-la Ronce et Villers Robert) soit 52 281 habitants.

Qui ? 97 délégués siègeront au conseil de communauté de l’agglomération. En attendant les élections de mars 2008, une phase transitoire sera mise en place avec 107 délégués. 14 vices-présidents et 2 conseillers communautaires délégués ont été élus au conseil communautaire. 16 commissions de travail ont été mises en place pour cette phase transitoire.

Quel financement ? 2,175 millions d’euros de dotation globale de fonctionnement de la part de l’état, soit 1,340 million de plus que ce que touchent les deux communautés de communes actuellement.

Propos recueillis par Chloé Chamouton

Le Noël des enfants cadeaux Accueil chaleureux-Conseil généreux

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PAY S D O L O I S

Après le succès de “La légende du Petit Pommier”

L’immeuble en chiffres :

“Une politique du logement social”

220 730 euros, c’est le coût global de l’opération 2 logements sociaux (un T2 de 55,62 m2 et un T3 de 75, 53 m2) ont été aménagés dans l’immeuble 7 lots d’entreprises ont participé à l’aménagement de cet immeuble

Qualité du bâti, confort de vie des futurs locataires ont été les maîtres mots lors de l’inauguration de l’immeuble “le Fournil” à Menotey, qui accueillera ses futurs occupants fin novembre au plus tard. Favoriser la mixité sociale “Une politique du logement social” qui mise avant tout sur la qualité de l’architecture et le confort de vie, telle a été la volonté de l’office de l’habitat de Dole, a insisté Christian Degrange, maire de Menotey. Dans ce cadre, après des démarches longues et complexes, l’immeuble “le fournil” a pu voir le jour, “début d’un aboutissement d’un très long processus” a souligné le maire, témoignant de ce souci de recréer du lien social ainsi qu’un espace de convivialité. “Cet immeuble a été bâti à la place de l’ancienne boulangerie “le Fournil”, lieu fédérateur, pôle de convivialité du

village, où les gens venaient se retrouver pour acheter leur pain et discuter” n’a pas manqué de rappeler Christian Degrange. Par ailleurs, cette réalisation de logements sociaux à usage locatif s’inscrit dans cette volonté de diversifier l’offre de logements au village, permettant de rendre compte d’une mixité sociale. “Toutes les catégories sociales de l’agriculteur au cadre sont en effet représentées à Menotey” a constaté le maire.

Un bâtiment bien intégré Souffrant de cette image péjorative du logement HLM, l’office présidé par Raymond

Christian Degrange, maire de Menotey, au centre, Gilbert Barbier, maire de Dole, Raymond Métra, président de l’office de l’habitat de Dole et Guy Dumélie ont tous insisté sur la qualité architecturale du bâti.

Historique

L’immeuble s’intègre parfaitement dans l’environnement spécifique de Menotey, respectant le charme des pierres architectural de ce village.

Métra a souhaité prouver qu’il “n’avait pas à rougir de ses constructions”. Des constructions qui dans le cadre du Fournil respectent la typicité du village. Une typicité qui se traduit à la fois par le respect des trames architecturales des bâtiments du village : tuiles et encadrement de fenêtres ont donc fait l’objet d’un soin particulier par l’architecte dans un souci d’intégration, afin de valoriser le patrimoine communal. “Cette inauguration repré-

sente un moment symbolique important pour l’office de l’habitat.” a souligné Raymond Métra. Une opération exemplaire à plus d’un titre, architectural tout d’abord mais surtout sociale. “Ces logements permettent à la fois de répondre à des situations d’urgence. Ainsi, la future locataire du logement situé au rez-de-chaussée est une dame âgée de 93 ans de Menotey dont la ferme a brûlé il y a quelques mois. Et d’accueillir des familles de

Léna de Isaias FERREIRA DA COSTA et de Laetitia NIVALLE, à Dole. Ismaïl de Florian ETIENNE et de Kelly ASTASIE, à Dole. Mïcke de Khédija TOUIL, Archelange. Kévin de Ludovic TEPINIER et de Bernadette STÉPHAN, à Tavaux. Leilane de Jacky DE OLIVEIRA et de Amélie PERNOT, à Menotey. Alec de John BOARDMAN et de Maud LAISSUE, à Champvans. Léonie de Benjamin ROUSSEAU et de Lucile COMMARET, Foucherans. Lorenzo de Antonio DA SILVA NUNES et de Elodie DORNIER, Saint-Baraing. Pauline de Bruno CHAUDRON et de Séverine RENARD, Champagney. Etienne de Alain PETITBOULANGER et de Nelly PEYRARD, Dole. Samuel de Christophe GAILLARD et de Florence TRUCHOT, Rochefort/Nenon. Tilouan de Sabrina PILLOT, Dole Cécilia de Nicolas DUPUIS et de Valérie ANGONIN, Tavaux. Lino de Fabrice SALIGNY et de Magali COURTOIS, Tavaux. Gabriel de Stéphane BILLARD et de Natacha GUDELOT, Montmirey le Château.

Maéva de Pierre-Marie EME et de Véronique GOUACHON, Dole. Thanya de Essaïd SAAD et de Lynda BEREGREG, Dole. Océlina de Sylvain VALADE et de Emma SORET, Dole. Carla de Yannick CURREAUX et de Gaëlle JOVIGNOT, Foucherans. Elie de Amaury GUILLEMIN et de Amélie BILLEY, Dole. Maëlle et Noéline de Patrice REVERCHON et de Catherine DIMANCHE, Dole. Marie de Thierry DE HARO et de Alexandra BONIN, Annoire.

1995 : l’idée de créer des logements sociaux date de 1995 suite à la question du devenir de la boulangerie en état de vétusté. 20 juillet 2001 : la démarche d’acquisition du bâtiment aboutit. La mairie se rend propriétaire du site. 2003 : étude de l’aménagement du centre du village 28 juin 2004 : sollicitation de l’office HLM janvier- février 2006 : début des travaux 10 octobre 2007 : inauguration de l’immeuble “le Fournil” qui s’inscrit dans une politique de mise en valeur “de la place centrale” l’extérieur venant ainsi renforcer les effectifs scolaires des classes”, a expliqué Christian Degrange. Un apport de sang neuf qui contribue au maintien des classes en milieu rural. Une politique sociale et architecturale qui a suscité l’unanimité.

“Un Chêne d’ombre et de lumière”

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Camille de Mikaël MARTIN et de Nadège DUPUYS, Dole. Aurélien de Nicolas BOSDURE et de Sandra BADEY, Chatenois. Anass de Lolita MEUGIN, Dole. Johana de Kolson GASPARD et de Aline FOYET, Authume. Arthur de Nicolas CHEVRIAUX et de Nathalie FOURNERET, Dole. Maëva de Steven BONNET et de Tiphaine CANOVA, Damparis. Erynne de Cyril KOEHL et de Claudine PEIFFER, Dole. Manon de Nicolas PERROT et de Mélanie PORCHEREL, Ounans. Léa de Alexandre NOIROT et de Anne-Sophie LEVÉZIER, Tavaux. Yannis de Sarah ANGONIN Crissey. Axelle de Arnaud LIMAT et de Virginie MARCHAL, Ounans. Hugo de Daniel BAUDOUIN et de Mariama ZAKOU HALIDOU, Orchamps. Oliana de Alexis PERRIN et de Julie DESRAY, Romange. Adrien de Sébastien VAGNE et de Christelle MASSON, Biefmorin. Thaïs de Yannick GUYON et de Aline VIENOT, Champvans.

Kim-Anh de Nicolas MENETRIER et de Jessica GENTY, Dole. Maïlys de Ludovic SAUCE et de Marina BABET, Abergement la Ronce. Eline de Fabien GILLOT et de Stéphanie LAUBIER, Jouhe. Victor de Julie GRAND, Dole. Mathis de Michel BLANC et de Sandrine ZILLI, Sampans. Clara de David CHALUMEAU et de Caroline NOIROT, Dole. Tony de Yves BISCH et de Laura BLONDEAU, Goux. Maélyss de Yannic MARTIN et de Emily COMBATTELLI, La Loye. Rafaël de Guillaume ZANELLA et de Jennifer LEDEUIL, Dole. Lohan de Julien MILLE et de Sarah MOINE, Biarne. Loris de Frédéric MONAMY et de Sabine GUILLAMIN, à Biarne. Loris de Arnaud BEAULIEU et de Christelle MARECHAL, à Villers Farlay. Lucas de Michaël GROUD et de Emilie TYRODE, à Le Deschaux. Maxime de Philippe COLLIN et de Murielle JACQUOT, à Chêne-Bernard. Florine de Philippe BRENET et de Delphine SCHMITT, à Menotey.

DECES

CANCY Marie-Claude, Dole - 61 ans WASZAK Walter, Dole - 88 ans ROBERT Suzanne veuve DELOIRE, Dole - 93 ans JACQUIOT Chantalle, Dole - 68 ans MIDOL-MONNET Paulette veuve GALLOT, Dole - 88 ans GUENON Clément, Dole - 61 ans PANSARD Denise veuve GUY, Aiglepierre -85 ans PAUVRET Sylvianne veuve HUMBLOT, Dole -87 ans AUZOLLE Gilbert, Molay - 71 ans PERRIER Marcelle, Fraisans - 73 ans TISSIER Jean, Annoire - 81 ans

GIRARD René, Dole - 64 ans COULON Solange, Dole - 79 ans VON KÄNEL Serge, Foucherans - 78 ans CARBONNAUX Juliette veuve ROBLIN, Montbarrey - 97 ans BARBIER Bernard, Dole - 82 ans ROTH Ralph, Chemin - 70 ans ROUBLIN Joseph, Dole - 93 ans JORBAINE Andrée veuve CHATILLON, Frasne les Meulières - 81 ans DAUBIGNEY Marcel, Dole - 79 ans GUYON Robert, Monnières - 87 ans VAUCHET Maurice, Longwy sur le Doubs - 87 ans TOURNIER Julienne veuve CALINON, Falletans - 96 ans GUYARD Renée veuve VELUT, Moissey -90 ans BOILLOT Robert, La Loye - 78 ans SIRI Maurice, Fraisans - 73 ans DURAND Alfred, Damparis - 84 ans MOREAU Edith veuve CHEVAUX, Dole - 93 ans MAIGNAN Robert, Dole - 75 ans ARNAUD Yves, Molay - 65 ans DESPOIS Marcelle épouse TISSOT, Monnières - 90 ans PIERRE-LOUIS Francisque, Dole - 83 ans BLANC-PATIN Paul, Dole - 83 ans BARBELENET Michel, Petit-Noir - 58 ans

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VIVRE ICI

te La Rou ges des Villa Vaudrey Souper dansant A la salle des fêtes organisé par le foyer rural. Samedi 24 novembre

Dole Exposition Raymonde Aubry, artiste peintre exposera du 9 novembre au 2 décembre inclus au caveau de la mairie tous les jours de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h sur le thème “Paysages du Jura d’hier et d’aujourd’hui et fleurs”.

Arbois Exposition “Les droits de l’homme en Chine” MJC d’Arbois, 13 Grande Rue à Arbois. Du 19 au 22 novembre. Tél. 03 84 66 01 83. mjc.arbois@wanadoo.fr

Exposition sur les 20 ans d’amitié avec le Burkina Faso Portraits photographiques d’anciens tirailleurs burkinabés. MJC d’Arbois, 13 Grande Rue à Arbois. Du 23 novembre au 8 décembre 2007. Tél. 03 84 66 01 83. mjc.arbois@wanadoo.fr

Choisey Exposition artisanale A la salle des fêtes. Dimanche 18 novembre

Salon des auteurs jurassiens Organisé par l’association jurassienne des auteurs à la salle des fêtes de Choisey. 40 écrivains inscrits. Invitée d’honneur: Françoise De Menthon. Ouverture de 9 h 30 à 18 h. Entrée gratuite. Animation pour les enfants. Récital de poèmes le dimanche de 10 h à 11 h. A la salle des fêtes. 1er et 2 décembre

Villette-les-Dole Repas Le club du temps libre de l’Espérance fête ses 30 ans. Repas ouvert au public. Samedi 17 novembre

■ DOLE / AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

L’îlot Cordienne au cœur de la recomposition de la Rive Gauche Dans le cadre du projet d’aménagement de la Rive Gauche, après la Commanderie et l’îlot des Templiers, c’est au tour de l’îlot Cordienne de prendre place au sein de cette recomposition urbaine, sur l’emplacement des Anciens Abattoirs. L’ïlot au cœur de l’aménagement de la Rive Gauche L’aménagement de l’îlot Cordienne fait suite à la construction de la Commanderie et au réaménagement de l’îlot des Templiers, s’intégrant dans ce vaste projet de recomposition de la Rive Gauche. “Ce projet d’aménagement a fait l’objet de consultations auprès de promoteurs et maîtres d’œuvre privés. L’engagement de la vente est inter venu le 13 novembre 2006 au moment où s’inaugurait la Commanderie. Une opération se terminait, une autre s’enchaînait dans une logique de continuité” explique Pierre Chevassu, ingénieur-urbaniste, à la mairie de Dole. Après un examen des candidatures, le choix s’est arrêté le 25 juin 2007 sur la société immobilière Nexity Georges V avec Gilles Ferreux et Reichardt comme architectes. “La société doit

Côté projet architectural, la qualité a été l’un des critères

vassu. Un projet à la fois original par sa modernité et son inscription dans le XXIe siècle et vernaculaire, qui évoque le bâti traditionnel de la ville, notamment la trame de la rue Pasteur, estime Pierre Che-

Chloé Chamouton

Gilles Reichardt et Ferreux, architectes lédoniens : “Un projet architectural évolutif” “Nous avons conçu un projet architectural évolutif, afin de nous adapter aux opportunités de commercialisation. Les programmes concernent des activités commerciales, implantées en rez-de-chaussée sur la rue Général de Bethouart (commerces, cabinet de consultations médicales, agent d’assurance) ou localisées en dégagements sur le jardin en berge pour une activité commerciale liée à son animation (restaurant avec terrasse, buvette, activité sportive). Le programme comprend également des activités tertiaires, des logements collectifs distribués en appartements superposés.”

Zoom sur… Innovia, le succès des Innovations

PRO-JET EMPLOI : UN FORUM DÉDIÉ À L’EMPLOI Offrir aux demandeurs d’emploi une meilleure lisibilité des propositions professionnelles du bassin, en facilitant les

Public au rendez-vous pour le salon Innovia qui pendant trois jours a mis le cap sur une multitude d’innovations à la Commanderie. Présentation du mécanisme de l’éolienne, solex électroniques, ateliers ludiques à travers le calcul de l’empreinte écologique qui a permis à plus d’un curieux de connaître le nombre de planètes nécessaires à sa consommation en termes d’habitat, de transport et de nourriture, autant d’ingrédients innovants qui ont assuré le succès de cette édition.

L

’environnement

fil

conducteur

ce

de

salon décliné sous

toutes les facettes (économique, culturelle avec les

A la salle des activités. Lundi 19 novembre à 15 h

sur toutes les lèvres. “Nous

Pays Dolois - Novembre 2007 - 16

Une architecture moderne et vernaculaire

de la sélection. Dans ce cadre, Nexity a proposé à la fois “un projet réalisable d’un point de vue réglementaire, reprenant les composantes et les orientations du projet Rive Gauche” précise Pierre Che-

4 500 mètres carrés, c’est la superficie de la parcelle vendue à Nexity Georges V 7 maîtres d’ouvrage potentiels ont répondu à l’appel d’offres de la ville. 3 sociétés avaient été retenues par la ville dans un premier temps, à savoir Bouwfonds Marignan, Alter Immo et Nexity Georges V, le lauréat. 2 ans pour élaborer ce projet d’aménagement qui devrait s’achever pour l’automne 2009

■ DOLE-SALLE DES FETES

stands

A la salle des fêtes organisée par le comité des fêtes. Dimanche 2 décembre

déposer son permis de construire cet automne”.

Quelques chiffres

■ DOLE / SALON INNOVIA LES 19, 20 ET 21 OCTOBRE À LA COMMANDERIE

Assemblée générale du club de l’Espérance

Brocante

La physionomie de l’îlot Cordienne.

vassu. “Avec ce projet, nous nous situons à la fois sur du contemporain s’intégrant dans le tissu urbain. Quant à la forme, elle se décline en deux parties, un espace sur quatre niveaux qui ferme bien la place des Templiers et un bâti qui se décline sur un étage de moins. L’avantage de ce projet reste sa souplesse en termes de volumes. A la différence des deux autres projets à la volumétrie prononcée, celui-ci ne créait pas de contrainte forte pour la suite des aménagements” souligne Pierre Chevassu. Un projet qui outre ces volumes décalés ouvrant sur une certaine diversité intègre une démarche HQE (haute qualité environnementale) Quant au contenu et à la physionomie, cet îlot offrira un programme mixte, à la fois logements, commerces, un espace de ser vices et de bureaux côté place des Templiers. “Nous attendons que le promoteur Nexity finalise sa programmation en vue du dépôt du permis de construire” soulignent les architectes.

consacrés

à

la

musique et au bruit…) était venons nous renseigner car nous avons l’intention de construire en utilisant des énergies renouvelables et des

matériaux écologiques. Ce salon tombe à pic” a confié ce jeune couple. Un salon informatif à vocation pédagogique, de nombreux scolaires ayant visité les stands dans la journée du vendredi 19 octobre. “Ce salon a des applications concrètes et facilite la compréhension de certains mécanismes physiques ou chimiques” n’ont pas manqué de

souligner les élèves, particulièrement impressionnés par

rencontres avec les structures, telle est l’ambition de cette quatrième édition du forum “Pro-jet Emploi”, qui cette année sera organisé à la salle des fêtes de Dole le 20 novembre de 10 h à 17 h. Le forum

le Solar Impulse, l’avion

n’est pas une bourse à l’emploi mais plutôt

solaire de Solvay.

un rassemblement le plus exhaustif

Parmi les innovations en pro-

possible de tous les acteurs locaux de

jet et originales, le dodo-coccinelle sorte de tente destinée à

l’insertion professionnelle. Orientation,

être placée sur les autoroutes,

accompagnement, formations, création

visant à réduire le nombre

d’entreprise, autant de thématiques

d’accidents causés par la fatigue. Chloé Chamouton

abordées par la cinquantaine de structures présentes sur le forum, à savoir des

organismes de formation, des structures d’accompagnement social et professionnel, des établissements de service public (ANPE, ASSEDIC, CIO). Hôtellerierestauration, bâtiment-travaux publics, service aux personnes, IndustrieMétallurgie, transports, autant de secteurs d’activités sur lesquels l’accent sera mis cette année. Un forum piloté par l’Espace Jeunes de Dole soutenu par l’implication de diverses structures (CIO-Greta, Jura Services, Forget Formation, Association Interface, MJC, Laissez-Vous Fer, Entreprendre et Réussir). Ouvert aux jeunes et adultes en recherche de situation professionnelle Entrée gratuite - Salle des fêtes de Dole Mardi 20 novembre de 10 h-17 h


JOURNAL D’INFORMATION MADE IN JURA - LUNDI 12 NOVEMBRE - N° 6

Rencontre Sommaire

Gérard Bailly, Président du Conseil général du Jura :

“Le label “Made in Jura” : un gage de qualité” Après deux salons, le concept "Made in Jura" a dévoilé son potentiel, se révélant porteur à trois niveaux : à la fois en termes de mise en valeur des savoir-faire jurassiens, en termes d’identité avec comme credo, une meilleure connaissance de la diversité des filières jurassiennes, et en matière de communication pour le Jura. “Un bilan satisfaisant” estime Gérard Bailly, président du Conseil général, “un concept qui ne demande qu’à se développer davantage à l’extérieur”.

© Photo François Portet

Page 2 LE JURA MARQUE SA MARQUE Les entreprises adhèrent et plébiscitent le label “Made in Jura”

Page 3

TOUR DU JURA CYCLISTE 2008 nouveau tour, nouvelles conquêtes ! Page 4

BREVES Les entreprises adhèrent et plébiscitent le label “Made in Jura”

2 7

5 Les chiffres

3

après deux éditions de Made in jura en 2003 et 2006, le troisième acte devrait se dérouler en 2009.

110 entreprises ont participé au premier salon Made in Jura en 2003.

350

Il y a cinq ans, vous avez souhaité promouvoir les savoir-faire jurassiens à travers un salon départemental. Comment est née cette envie ? Au fil des années, en parcourant les différents secteurs du département, j’ai été surpris de par la grande diversité de savoir-faire d’entreprises et d’artisans méconnus des Jurassiens euxmêmes. De là, est née cette envie de réunir tout ce savoir-faire jurassien et de le partager. Je rêvais de pouvoir exposer et dévoiler toutes les richesses de notre département, les mettre en valeurs, faire connaître et se rencontrer les diverses filières jurassiennes, mettre en relation la tournerie, la lunetterie… d’où l’idée de concevoir un salon en 2003. Un deuxième salon fut organisé en 2006, quel regard portez-vous sur le travail accompli au cours de ces deux salons ? Le premier salon a rencontré un fort engouement de par la représentation des entreprises. Un succès qui ne pouvait pas rester sans lendemain. Nous avons donc décidé d’un second acte en 2006 en insistant sur les nouvelles créations, les nouvelles entreprises. En termes d’exposants, ce salon était trois fois plus important que le premier, avec un plus large panel d’entreprises. Si ces salons ont rencontré un tel succès, c’est aussi grâce à une organisation bien orchestrée. Après ces deux éditions, le bilan s’avère positif à plusieurs niveaux, en termes de participation des entreprises et des institutionnels (chambre des métiers, chambre du commerce, Jura Initiatives) mais également en termes d’identité. Les Jurassiens se sont appropriés le concept "Made in jura". N’oublions pas l’impact en matière de communication, avec les diverses actions réali-

sées sous le label "Made in Jura", comme l’arrivée du Tour de France, la présence sur les salons, le Tour du Jura, des expositions à l’Aire du Jura… Pourquoi avoir choisi le nom “Made in Jura” ? Dès 2003, s’est immédiatement posée la question du nom de baptême de ce mouvement de promotion du savoir faire jurassiens. "Produit ou fabriqué dans le Jura" demeurait trop réducteur. “Made in Jura” avait l’avantage de regrouper le Jura sous toutes les facettes de son savoir-faire (gastronomie, tourisme, artisanat…). Quel est l’impact du label Made in Jura à l’extérieur ? L’impact s’est déjà fait sentir au niveau du département. Notre objectif était de faire que les Jurassiens connaissent mieux leurs filières et par conséquent leur département. Maintenant, il nous faut développer encore plus ce concept à l’extérieur. Le Jura plaît de par ses paysages, sa gastronomie… c’est une évidence. Il faudrait maintenant parvenir à dynamiser ce concept économique au delà de nos frontières, sur des salons extérieurs, permettant ainsi de faire découvrir le panel des savoir-faire jurassiens avec des volets tourisme, agricole, industriel… Un stand qui soit une mini-vitrine du “Made in Jura”, un reflet de tout ce que le Jura sait produire… pour le vendre ! La campagne “le Jura marque sa marque” vise cet objectif en incitant les entreprises locales à signer leurs productions sous le label “Made in Jura”. Quelles sont les raisons d’une telle action ? Des raisons qualitatives tout d’abord. Il faut que les consomateurs qui achètent un produit sachent d’où il vient, où il a été produit. La prove-

nance et l’origine s’affirment comme un atout porteur de valeurs et un gage de qualité. Des raisons “communicationnelles” ensuite. Il faut véhiculer à l’extérieur ce concept. Le site internet et le livre sur les entreprises réactualisé à la fin de l’année demeurent deux vecteurs de communication très importants. Il faut continuer à motiver les entreprises sur ce concept, maintenir le lien entre elles en dehors des salons. Il faut à travers cette campagne que les entreprises nous fassent des propositions et s’expriment. Vous avez lancé la “mode du made in…” “Made In Jura” tend en effet à être copié… Certes “Made in jura” tend à être copié, mais il est rarement égalé. Nous avons de l’avance sur les autres avec des opérations significatives comme le Tour du Jura par exemple. Un tel concept nécessite des départements à forte personnalité. Mais trouveront-ils la même motivation que nous ? Cela reste à voir. Mais bien entendu nous n’aimons pas être copiés. C’est pour cette raison qu’il faut sans cesse innover. Comment se dessine l’avenir de Made in Jura ? Envisagez-vous un troisième salon? Nous avons deux axes à développer, dynamiser le concept à l’extérieur pour vendre l’image du Jura dans toute sa diversité, et travailler en partenariat avec les chambres consulaires. L’idée d’un troisième acte est dans la logique des choses, mais nous ne voulons pas de bis repetita ou d’un salon "minimum". Il faut réfléchir à l’orientation de ce troisième salon, avec peutêtre la mise en avant de ceux qui ont ralliè le concept “Made in Jura”.

L’initiative Made in jura sous toutes ses facettes “Made in Jura”

entreprises étaient réunies sur le deuxième salon

500 entreprises référencées sur Made in Jura .com

UN SALON permettant aux entreprises, jeunes créateurs de dévoiler leurs savoir-faire

UN LIVRE annuaire d’entreprises avec des index par secteurs ou ordres d’activités.

UN LOGO permettant aux entreprises de promouvoir leurs productions.

www.madeinjura.com UN SITE INTERNET vitrine des actions, annuaire.


Le Jura Marque sa Marque

[ Une seule signature pour tous les produits jurassiens ] Pourquoi « Marque ta Marque » ? Même si la concurrence inonde les marchés avec des produits aux prix attractifs, il apparaît qu’il faut aussi et de plus en plus conserver à ces produits un lien qui constitue un repère. Le consommateur exige ce repère et souhaite également donner un sens à son acquisition. Il a pleine conscience de l’usage qu’il peut faire de son pouvoir d’achat. C’est une histoire que souhaite entendre le client, c’est ce que porte Made in Jura. Le repère d’un territoire, le Jura, une montagne de compétences construite sur des savoir-faire qui savent s’adapter aux nouveaux marchés. Le marquage s’avère alors un élément marketing déterminant.

Télécharger le logo www.madeinjura.com Rubrique : A télécharger

Vulcano : Du Made in Jura à Nancy

Savoir-faire - Haut Jura

Le label Made in Jura “un formidable outil de communication”

Ets Robert Dalloz,

“Made in Jura, une notion qualitative” Témoignage de Gérard Jeannin, directeur de l’entreprise Bouvet Bois à Champvans

Preuve du potentiel de qualité du label “Made in Jura”, la société Vulcano basée à Nancy, dirigée par Pierre Grand-Chavin a comme particularité de faire fabriquer ses lunettes à Clairvaux dans le Jura et de les signer “Made in Jura”.

E

xigence, performance, autant de critères qui caractérisent la société Vulcano, dirigée par Pierre GrandChavin, opticien de formation d’origine jurassienne. Issu d’une famille de lunetiers, Pierre Grand-Chavin se montre attentif à la qualité de ses montures. Le label Made in Jura représente un formidable outil de communication pour ma collection de montures créative, fabriquée à CLAIRVAUX-LES-LACS. Le Jura est connu (et reconnu) dans le monde entier pour son savoir-faire dans la fabrication lunetière. Lorsque je présente ma collection à des opticiens, français et internationaux, le Made in Jura est pour eux un gage de

qualité du produit. Le label permet non seulement de mettre en lumière la qualité de nos produits, mais également de promouvoir l’industrie Jurassienne là où nous passons et à travers le monde, comme par exemple au Japon lors du salon international de la lunette (IOFT) début octobre 2007. Je suis originaire du village des ROUSSES, la lunette est pour moi un héritage familial car mon grand-père puis mon père ont été fabriquant de masques de sport. De ce fait, lorsque j’ai créé ma propre société de lunettes, il était pour moi inconcevable de faire fabriquer mes montures ailleurs que dans le Jura.

Vulcano : des lunettes made avec art Groupe S3I

Une reconnaissance pour le Jura A la tête du groupe S3I, spécialisé dans la soustraitance de pièces techniques, qui regroupe des entreprises à Dole, Arbois et Champagnole, Rémy Laurent se veut un fervent défenseur de l’initiative Made in Jura. “En termes économiques, il n’y a aucune retombée pour le groupe S3I. Néanmoins, nous avons adhéré dès le début à cette initiative, qui permet ainsi de valoriser et de mettre en avant le Jura. Ce label nous permet d’être reconnus à l’extérieur dans des salons, où nous mettons les nappes avec le label. Nous avons soutenu cette initiative par solidarité territoriale. Il s’agissait pour nous d’accompagner une initiative locale de grande envergure qui crée un réel lien autour du territoire”

Dans le hameau des Ronchaux, à Etival, non loin de Moirans-en-Montagne, la Cité du Jouet, il est un atelier qui fleure bon le bois, le jeu et l’imagination… C’est là que naissent les casse-tête Robert Dalloz, qui font la joie des spécialistes du monde entier.

D

Bouvet Bois

“J’utilise le logo pour la communication concernant mes produits fabriqués à Champvans. Il s’agit de produits en bois destinés aux aménagements extérieurs (pergolas, abris de jardin, barrières). Nous avons toute une gamme conçue et fabriquée dans le Jura. J’ai repris cette société il y a un an en janvier 2006. Adhérer à la démarche “Made in Jura” était pour moi une évidence. J’utilise ce logo pour positionner l’offre de Bouvet Bois à la fois sur le plan géographique en termes de construction et sur le plan de la ressource et de la matière. Nous utilisons une majorité de bois Franc-Comtois. Nous concevons, fabriquons notre gamme sur place. Le label Made in Jura favorise la communication sur ces trois axes, la mise en valeur de la ressource locale, la fabrication sur place dans le Jura et la construction d’une identité. Derrière cette image du “Made in Jura”, il y a une notion qualitative. Cette qualité, je la vends à l’extérieur. Le Jura a un très fort coefficient sympathique, qui ne peut que favoriser l’impact économique”.

l’art de se casser la tête

La société VULCANO a été créée en octobre 2006. Pierre GRAND-CHAVIN conçoit des montures créatives en acétate, avec des dessins et à l’aide de maquettes faites à la main. Ensuite, il décide des 4 couleurs qui viendront composer chaque modèle. En collaboration avec le fabriquant implanté dans le Jura, les dessins sont parfois retouchés pour améliorer certains aspect techniques du modèle. Les montures sont alors fabriquées, vérifiées et emballées dans le Jura par la société DPV, puis retournées à la société VULCANO, dont le siège est en Meurthe-et-moselle. "Nous assurons par la suite la commercialisation de notre collection auprès des opticiens en France et à l'international, soit directement, soit par des distributeurs comme en Italie ou en Australie. En général, la conception d’un nouveau modèle se fait en 4 mois, et nous présentons des nouveautés 2 fois par an" explique Pierre Grand-Chavin.

ifficile de trouver l’entreprise Robert Dalloz, aux Ronchaux. Le nom est indiqué en petit, sur un bâtiment qui ressemble à tout, sauf à un atelier. Il faut dire que la société dispose de plusieurs bâtiments, dont certaines anciennes habitations, qui forment comme un labyrinthe pour celui qui n’est pas guidé par un connaisseur. C’est sans doute, inconsciemment, le goût des casse-tête qui est symbolisé là. C’est ici, en effet, que sont conçus les casse-tête chinois Robert Dalloz, réputés dans le monde entier pour leur qualité et leur originalité. Richard et Philippe Dalloz, les petits-fils de Robert, tiennent les rênes de l’entreprise : « Tout a commencé avec mon grand-père, qui était tourneur, comme beaucoup de monde dans le Haut-Jura. Puis mon père, Raymond, a repris la société. Il faisait notamment du mobilier en bois pour enfants et aussi des tirelires », des boîtes à sous en bois qui sont encore fabriquées aujourd’hui. C’est du temps de Raymond que la société a commencé à fabriquer des casse-tête, par le plus grand des hasard : « Les 3 Suisses se livraient en casse-tête en Chine. Mais un jour, ils n’ont pas été livrés. Ils nous connaissaient par ailleurs et nous ont demandé si on pouvait fabriquer… ». Au fil du temps, l’entreprise Dalloz a fabriqué des casse-tête et acheté des modèles. Aujourd’hui, c’est son activité presque unique.

300 modèles différents Depuis une trentaine d’années, les objets Robert Dalloz se sont multipliés et ont charmé les spécialistes du monde entier : « on a entre 200 et 300 modèles différents (ndlr : que Richard connaît sur le bout des doigts), qu’on envoie partout sur la planète. Mais depuis quelques années, on doit faire face à la concurrence chinoise. Heureusement qu’on a des nouveautés chaque année, ça nous permet d’être toujours leader en Europe notamment ». Des nouveautés qui sont rapidement copiées. Mais la qualité Dalloz n’est pas imitable et les amateurs de casse-tête continuent à leur faire confiance. Les objets sont faits dans le Jura, avec un savoir-faire local et des bois jurassiens ou exotiques. Un vrai produit estampillé « Made in Jura », qui peut faire la fierté de tout un département. Entre objet de « déco » et jeu troublant (ne vous inquiétez pas, une notice explicative est fournie avec chaque jeu), le casse-tête Robert Dalloz est une pure merveille. Le casse-tête est finalement devenu une passion chez les Dalloz : Richard et son père Raymond en créent régulièrement : “On est assez matheux, on arrive facilement à en imaginer”. Aux Ronchaux, huit personnes travaillent là, entre le mystère d’un jeu mythique et le concret du beau bois travaillé. Hervé Bachelard

>Contact : Robert Dalloz SA, 650 route de St-Claude, Les Ronchaux, 39130 Etival – 03.84.44.87.69 courriel : contact@casse-tête-chinois.com Internet : http://casse-tete-chinois.com


Tour du Jura Cycliste Laurent Monrolin, Président du Comité d’Organisation du Tour Cycliste du Jura

Les Jurassiens se sont identifiés au Tour du Jura” Trois étapes sur deux jours les 14 et 15 avril et un moment d’intensité sportif et populaire. La seconde édition du Tour du Jura a remporté un succès au-delà des espérances des organisateurs. Entretien avec Laurent Monrolin, président du comité d’organisation du Tour cycliste du Jura pour la prochaine édition. Avec comme nouveauté 2008 un tour sur trois jours.

travail du Bois

Les « As du Bois » sont à Saint-Julien Un peu perdue dans la Petite Montagne jurassienne, à Saint-Julien, l’entreprise AS Bois met à la disposition de ses clients son savoir-faire du travail du bois. Capable de s’adapter à presque toutes les demandes, la société fourmille de projets.

N

ichée en pleine nature, l’entreprise AS Bois, à St-Julien, dans la Petite Montagne. Là, derrière un écran de verdure et de sérénité, elle est l’une des sociétés de travail du bois qui s’adapte le mieux à sa clientèle en ce moment. Tout a commencé en 1978 lorsque Denis Baillet crée la société. Au fil des ans, elle grandit en reprenant d’autres entreprises spécialisées. Désormais, elle est à la tête de nombreux savoir-faire dans le travail du bois, ce qui lui permet de pouvoir s’adapter à presque toutes les demandes en tournerie-tabletterie. Quinze personnes travaillent ici (« dont 6 femmes » précise Christine Baillet), pour un Chiffre d’Affaires d’un million d’euros, avec des produits aussi variés que la demande peut l’être. Car AS Bois est capable de concevoir d’innombrables objets : du plus simple (billes, chevilles, perles en bois) au plus spécialisé (pinces et supports en bois pour la chimie), en passant par les tabourets, les tréteaux, les énormes chevilles pour charpentes, ou encore des pièces pour des jouets ou même les petits coffrets en bois d’une célèbre liqueur d’abbaye… « Nous pouvons travailler pour les particuliers, en sous-traitance pour d’autres entreprises, en petites séries ou en grande quantité. C’est notre force, même s’il est difficile de communiquer sur toutes nos possibilités » fait remarquer Christine Baillet.

Quels ont été les temps forts de l’édition 2007 du Tour du Jura ? Cette seconde édition a-t-elle répondu à vos attentes ? Cette seconde édition a pris une nouvelle dimension. Elle nous a satisfait plus que nous ne l’avions espéré et ceci sur différents plans. Au niveau sportif tout d’abord avec une trentaine d’équipes qui ont envoyé leurs candidatures et au final 20 équipes qui ont participé. Nous avons été surpris par l’engouement populaire que les Jurassiens ont réservé à cette course, ils se sont identifiés à l’épreuve Tour du Jura. Le point fort reste la montée de la Poyat à Saint-Claude. C’était un moment fort et impressionnant, on se serait cru sur une étape alpestre du Tour de France. Nous avons d’ailleurs sorti un DVD rétrospective des meilleurs moments du Tour ainsi que des coulisses. Au niveau des satisfactions, notons que le premier vainqueur du Tour du Jura, JeanCharles Senac, vient de signer un premier contrat professionnel. Le Tour du Jura, c’est aussi une préparation bien orchestrée. Comment l’organisation s’est-elle déroulée ? Le Tour du Jura représente huit à neuf mois de travail en amont. Sur la course, 120 bénévoles étaient à pied d’œuvre. Nous travaillons par

Que représente le Tour du Jura dans le monde du cyclisme ? Seules deux épreuves par étape se déroulent en Franche-Comté, le Tour du Jura en fait partie. On a acquis une renommée favorisant une grande diversité sportive au niveau des équipes qui viennent maintenant de toute la France (Nord Pas de Calais, Ile de France…) et la prochaine édition devrait être encore plus relevée. Le Tour du Jura porte les couleurs du Made in Jura. Que vous apporte cette marque ? Il s’agit d’une stratégie gagnant gagnant. Cette marque nous apporte des réseaux et des compétences. Quant au Tour du Jura, il est la vitrine de la marque, du côté sportif. Le maillot jaune est sponsorisé par “Made in Jura”, ce qui nous permet de communiquer sur le savoir-faire jurassien. C’est une bonne occasion de mêler économie et sport. Le fait d’avoir ce label est une forme de reconnaissance.

Quelles seront les nouveautés de l’édition 2008 ? La première innovation verra la troisième édition qui se déroulera sur trois jours, au lieu de deux, les 11-12 et 13 avril. Ceci entraîne une logistique supplémentaire et aussi une augmentation du budget. Au niveau sportif, nous mettons en place une épreuve de prologue individuel le vendredi soir remplaçant le contre-la-montre par équipe. Nous élevons aussi le niveau du tour en accueillant des coureurs de première catégorie, permettant un panachage de coureurs. On espère ainsi voir encore des coureurs qui deviendront l’élite de demain. Et le visage du parcours 2008 ? En ce qui concerne le parcours, il est en cours d’élaboration. Le départ devrait s’effectuer du côté de Voiteur avec le contre-la-montre individuel le vendredi soir. Le lendemain, samedi, nous devrions repartir de l’Aire du Jura pour aller vers Foncine-le-Haut puis de Foncine arriver l’après-midi à Arbois pour fêter les dix ans de Jura Cyclisme. Dimanche, une grande étape avec une éventuelle arrivée finale à Chaussin. Le tracé de cette dernière étape devrait conduire les coureurs sur les routes du nord Jura. Il s’agira d’une édition moins difficile que la précédente, mais peut-être plus piégeuse.

Sponsors, bénévoles vous êtes intéressé : 06 87 51 65 18

Jean-Charles SENAC Maillot jaune « Made in Jura » 2006

Un premier contrat professionnel

Des projets en permanence Les dirigeants d’AS Bois (Denis et Christine Baillet, accompagnés de leur fille Marie et de son ami Grégory Bodel, les futurs repreneurs) militent pour une évolution permanente de l’entreprise, notamment en formant le personnel : « nous sommes demandeurs de formations et de consultants, parce que nous souhaitons grandir dans nos têtes aussi, tout en restant lucides sur notre métier. Notre personnel doit aussi être impliqué, cela demande la participation de chacun ». Une volonté de qualité qui permet à la société d’être performante et de lutter face à la concurrence des pays de l’Est et de l’Asie. L’entreprise se veut aussi exemplaire dans son « comportement » : elle achète du bois inscrit dans la norme européenne (PEFC) de gestion durable, prévoit de travailler avec des peintures non polluantes et s’est inscrite dans une « démarche qualité » basée sur la « roue de Deming » (visant à l’amélioration incessante de la qualité d’un produit). Par ailleurs, les dirigeants d’AS Bois sont de fervents défenseurs de l’idée du « Made in Jura » : leurs produits sont jurassiens et ils envisagent de les estampiller comme tels. Afin d’optimiser la circulation au sein de la société et de « booster » son efficience, l’année 2008 devrait voir le site se transformer, afin de proposer une seule structure, l’existant étant actuellement « coupé » par une route.

commissions pour la répartition des tâches. Des tâches très variées comme signaleur de carrefour, intendance… La renommée de l’épreuve fait que l’on arrive désormais à réunir assez de bénévoles. Deux clubs, celui de Morez et de Champagnole sont particulièrement impliqués dans l’organisation.

jusqu’au bout. Nous avons obtenu une belle victoire, sur le contre la montre, entre Pont-dePoitte et Pont-du-Navoy. C’était un groupe soudé, où tout le monde s’est pris au jeu pour obtenir la victoire de l’équipe. Un très bon souvenir. Comment avez-vous trouvé les routes du Jura ? J’ai trouvé les routes du Jura « sympas », avec leurs différentes difficultés, dont la côte de SaintChristophe à fort pourcentage, où je suis passé en tête avec mon compagnon de club, Cyril David.

A

22 ans, Jean-Charles Senac, de “Chambéry Cyclisme Formation”, vainqueur en 2006 du Premier Tour du Jura Cycliste, vient de signer son premier contrat professionnel, avec l’équipe Pro Tour AG2R Prévoyance. Ces dernières années, le jeune coureur, natif de Saint-Martin d’Hères (38), a eu une ascension prodigieuse, en qualité de grimpeur, avec de nombreuses victoires et de places d’honneur, dont le titre de champion de l’Isère (Espoir 1) en 2004, champion du Dauphiné-Savoie (Espoir 2) en 2005, vainqueur du Tour du Jura (Espoir 3) en 2006.

Que pensez-vous de l’organisation ? Du départ du Conseil général et pendant les trois étapes, la course était parfaite et en toute sécurité, organisée par une équipe compétente, digne d’une grande épreuve.

2

Où se trouve aujourd’hui votre maillot jaune “Made in Jura” ? Il est accroché dans ma chambre, dans un cadre. Pour moi, ce maillot est un symbole. J’ai obtenu ce premier résultat pour ma première année au Centre de Chambéry Formation.

équipes sélectionnées pour la deuxième édition

D’incroyables luminaires

Souvenir

Martelant qu’il faut innover pour grandir, AS Bois se lance aujourd’hui, sous la marque « Leos créations », dans la conception de luminaires au design incroyable. Des « objets de déco », recommandés par de nombreux architectes d’intérieur, qui trouveront leur place dans les endroits les plus prestigieux. Une production originale, au design impeccable, tout simplement lumineuse ! Des produits « Made in Jura », un savoir-faire reconnu, des projets innovants : AS Bois cultive son exemplarité.

Jean-Charles Senac se souvient des deux jours passés en 2006 sur le premier Tour du Jura cycliste et de ses trois étapes, dont une en ligne en équipe.

Quelle victoire ou titre vous a fait le plus plaisir ? C’est mon titre de vice-champion de France Elite obtenu en cette année 2007.

Hervé Bachelard

> Repères AS Bois, Route de St-Amour, 39320 Saint-Julien. Tél : 03.84.85.44.51. Internet : www.as-bois.fr / www.leos-creations.fr

Quel souvenir retenez-vous de votre victoire sur le Premier Tour du Jura Cycliste ? J’en ai un très bon souvenir, parce que c’était ma première victoire en Nationale et c’était ma première victoire de la saison. Je n’avais jamais porté un maillot distinctif, je suis très fier d’avoir porté le maillot jaune « Made in Jura ». Après ma victoire dans la première étape Lons-leSaunier/Clairvaux-les-Lacs, j’avais un peu peur et c’était dur à supporter, mais j’ai réussi à aller

A 22 ans, vous signez pour deux ans un contrat professionnel, que ressentez-vous ? Une grande joie, mais il ne faut pas s’arrêter là. J’ai été stagiaire et aujourd’hui, je repars à zéro. Jean-Charles Senac a débuté le cyclisme il y a seulement quatre ans. Ce talentueux grimpeur a son avenir devant lui et les hebdos du Haut-Jura et tous les Jurassiens lui souhaitent une longue et belle carrière cycliste.

7

5 Les chiffres

20 3

La 3e édition du Tour du Jura se déroulera sur trois jours les 11, 12 et 13 avril 2008.

10 Ce Tour du Jura 2008 sera l’occasion de fêter les 10 ans de l’aire du Jura, et les 10 ans de Jura Cyclisme

Dominique Piazzolla

Retrouvez tous les sponsors et l’ensemble des résultats sur www.tourdujura.com


Les brèves manifestation

Agro-alimentaire

Le Made in Jura à Verdun

Laboratoire Départemental du Jura, plus d’un siècle d’entreprise

Invité d’honneur de l’édition 2007 de la Foire Nationale de Verdun des 13 au 17 septembre derniers, le Jura était au rendez-vous. Au programme, découverte de la région, des attraits touristiques, des spécialités artisanales et culinaires. L’objectif : informer, séduire et susciter chez le visiteur l’envie de venir dans le Jura. C’est dans ce cadre que le label Made in Jura était lui aussi présent avec en charge la promotion des AOC (Appellations d’Origine Contrôlée). A travers une exposition sensorielle et sonore, les visiteurs ont pu découvrir les 10 AOC jurassiennes, vins, fromages et volailles. Cette manifestation fut plus largement l’occasion de faire connaître le concept Made in Jura, de diffuser la marque et d’effectuer une promotion globale de l’économie. Elle a bien été couverte par l’Est Républicain.

En direct du web

L

e Laboratoire Départemental d’Analyses du Jura (LDA39) est né à Poligny en 1896 et joue depuis un rôle fondamental pour la mise au point et le développement de la filière de l’agro-alimentaire dans le Jura. Les AOC jurassiennes lui doivent beaucoup. La qualité et la sécurité restent les piliers de la chaine alimentaire. Le LDA39 est une entreprise accréditée selon la Norme AFNOR 17025 au service des professionnels et des particuliers. Il propose un panel très complet d’analyses, de conseils et de formations dans les domaines de l’Hydrologie, Santé Animale, Hygiène Alimentaire, Analyses de Lait et l’Oenologie. Le Laboratoire, entreprise du Conseil Général, utilise le logo Made in Jura pour sa communication car il est de fait l’une des plus vieilles entreprises du département et cette notion de qualité sous-tend Made in Jura…

promotion

LDA39 - 59 rue du Vieil Hôpital 39802 POLIGNY Cedex 2 Tél. 03.84.73.73.40 / Fax. 03.84.24.12.14 lda39@cg39.fr

Rugby

Une information, un produit ou un événement exceptionnel, méritant une communication et une diffusion nationales voire internationales : pensez à nous faire parvenir votre communiqué de presse (en Français ou en Français et Anglais).

le F.C. Saint-Claude aux couleurs de “Made in Jura”

L www.madeinjura.com

L’économie jurassienne en quelques clics Créé en 2003 à la naissance du concept, le site internet dédié à l’économie jurassienne est aujourd’hui un outil pertinent. Il permet tout d’abord une approche globale de l’économie du département, l’internaute obtient ainsi des données sur les secteurs d’activités, les filières spécifiques du territoire, des tendances et des indicateurs comme le taux de chômage et il acquiert ainsi une vision globale de l’économie locale. Il présente le concept, l’origine du label (historique, contexte, objectifs), la description des outils mis en place et des actions permet d’appréhender le concept et de comprendre ses fondements : Pour qui ? Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ?… Il est un lieu privilégié pour le réseau qui peut s’informer sur les manifestations à venir, les actualités et les perspectives. Enfin, il s’agit d’un annuaire d’entreprises en ligne qui permet une recherche par secteurs d’activité, par filières professionnelles plus précises ou par nom. Il recense toutes les entreprises adhérentes et permet d’accéder à une fiche individuelle par entreprise : nom, descriptif de l’activité, coordonnées et lien vers leur site Internet. Un formulaire offre également la possibilité aux entreprises jurassiennes qui le souhaitent de s’inscrire gratuitement et en ligne dans le réseau Made in Jura. Cet outil permet une visibilité moderne et dynamique de l’économie jurassienne sur le web. Le visuel de la campagne “Le Jura marque sa marque” est évidemment présent sur la page d’accueil du site. Un lien sur l’image permet d’accéder facilement au téléchargement du Logo pour faciliter les démarches des entreprises désirant marquer leur production.

Télécharger le logo

“Le Jura marque sa marque” www.madeinjura.com Rubrique : A télécharger, consulter également les conditions d’utilisations.

e Club de rugby de Saint-Claude a une longue histoire derrière lui, avec ses 100 ans d’existence. Il fut nommé longtemps par les clubs du sud, “Les Basques de l’Est”. De grands entraîneurs, aujourd’hui de réputation internationale et mondiale, sont passés par le club du F.C.S.C., comme André Pagès, Roland Crancée, Nigel Horton, Nick Mallet et Bernard Herrero. Aujourd’hui bien que le club évolue en Fédérale 2, l’envie est toujours intacte de pratiquer du bon rugby avec les moyens du bord.

En effet Made in Jura, dans le cadre de la promotion économique extérieure au département, travaille en collaboration avec l’agence Newspress. Cette agence est spécialisée dans la diffusion de communiqués notamment ceux des acteurs de la vie économique, politique, culturelle et sociale. Elle diffuse et publie les communiqués de presse en partenariat avec l’AFP et sur Internet

Question à Yohan Jeunet, joueur et commercial du club.

Pourquoi le club du F.C.S.C. a-t-il voulu porter sur son short le logo “Made in Jura” ? Le logo “Made in Jura” véhicule les mêmes valeurs que nous au sein du club, la promotion du terroir, la formation interne et la promotion du département dans nos déplacements sur le territoire national. C’est pour cela que nous avions envie d’être le premier club à porter les couleurs “Made in Jura”, bonne image de notre département.

www.newspress.fr Elle relaie également les informations auprès de journalistes dans les domaines spécialisés et en langue anglaise (Reuter). Transmettez cette opportunité aux personnes concernées dans votre entreprise, et si une information méritait d’être diffusée contactez-nous au 03 84 87 33 07 ou par mail jsimon@cg39.fr

Dominique Piazzolla

publication

Cure de jouvence pour le Livre

L

Made in Jura offre aux entreprises un nouveau service gratuit

1

e nombre d’entreprises adhérentes au réseau Made in Jura n’a cessé d’augmenter, notamment pendant la période qui a précédé et suivi le Salon 2006. Aujourd’hui, le réseau compte environ 500 entreprises. A la suite de ce constat que le projet du Livre 3 est né. En effet, cet ouvrage sera une nouvelle version du livre 1 Economie et Industrie, paru en 2003. Les entreprises ne disposaient alors d’aucun outil de promotion de l’économie de leur département à diffuser auprès de leurs clients, partenaires et fournisseurs. Le Livre 3 Economie et Industrie sera composé d’un annuaire d’entreprises, avec des index permettant d’effectuer des recherches alphabétiques ou par secteurs d’activités. La seconde partie sera constituée d’un atlas de données socio-économiques relatives au département. Une traduction anglaise des textes généraux permettra une diffusion de l’ouvrage à l’étranger. L’esthétique sera particulièrement soignée. Il sera à la disposition de toutes les entreprises Made in Jura.


LIVRE HISTORIQUE

Nouveauté Noël 2007

Deux ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale en Pays Dolois A travers deux volumes, Jacques Têtu et Jean-Marie Chekhab ont allié leurs connaissances pour traiter de la Seconde Guerre mondiale en pays dolois, l’un à travers des témoignages, l’autre à partir d’archives. Une complémentarité qui permet de faire le tour de la question de cette période dans les airs et sur terre. Un coffret de deux livres qui devrait sortir fin novembre. Une manière de faire acte de mémoire.

Comment votre collaboration est-elle née ? Jacques Têtu : Jean-Marie Chekhab souhaitait faire éditer un ouvrage sur la partie aérienne de la Seconde Guerre mondiale vue dans le pays dolois. Yvon Amiot m’a alors contacté pour envisager un ouvrage sur ce qui s’était passé en parallèle sur terre. D’où l’idée d’éditer deux livres, l’un consacré à la partie terrestre : “19391945 en pays dolois, paroles d’Anciens”, l’autre à la partie aérienne, intitulé “1939-1945, le pays dolois dans la guerre aérienne”. Il est vrai qu’au départ, je n’étais pas emballé car le sujet est assez délicat et il faut rester prudent. J’ai accepté début janvier 2007 et pendant trois semaines, je ne me suis attaché à établir le fil rouge, la trame de mon volume qui mène d’avant la guerre jusqu’après la guerre. J.-M. Chekhab : Nos deux ouvrages sont très complémentaires. Je pense que nous avons fait là le tour de la question concernant la guerre même s’il reste difficile d’être exhaustif. Comment avez-vous procédé pour rédiger chacun de vos volumes ? JMC : Cela fait six ans que je travaille dessus. Un travail qui a trait à la fois au métier d’historien et à la commune où j’habite. Beaucoup de gens ignorent en effet l’existence et l’histoire du camp militaire à Foucherans. J’avais dans l’idée

Est

que ce bâtiment avait servi de centre de contrôle aérien de la chasse de nuit, mais je voulais en avoir la confirmation. A partir de 2001, j’ai mis en place des visites guidées du bâtiment tous les étés afin de recueillir des témoignages. J’ai rencontré grâce à cela des anciens soldats résidant dans les camps. Et j’ai étendu mes recherches à tout le pays dolois. A côté de Foucherans se trouve Tavaux, deux camps reliés par la même fonction, celle de l’aviationchasse de nuit. J’ai souhaité m’intéresser à tous les évènements aériens de la Seconde Guerre mondiale. Dans le domaine de l’aviation, le pays dolois a joué un rôle important avec la présence dès les années 30 de 3 camps d’aviation (Chissey, Arbois, Tavaux). JT : La seconde guerre mondiale reste un sujet qui a été traité de multiples fois. Mais il n’existait pas d’ouvrage faisant la synthèse de tout cela. Je parle des villages bombardés en faisant des renvois au volume de Jean-Marie.

Quelle a été votre démarche ? JT : Mon livre est beaucoup plus orienté sur les témoignages et le vécu. Il y a de moins en moins de gens qui ont connu la guerre de 39-45. J’ai recueilli les témoignages d’au moins 70 personnes (prisonniers, résistants), parfois avec quelques difficultés. Certaines personnes prennent peur au moment

Yvon Amiot - Editeur

“Devant autant de travail et de recherche, je ne peux pas refuser d’éditer !”

L

a Seconde Guerre mondiale est un sujet, certe délicat, mais qui reste ancré dans la mémoire de nombreuses personnes qui ont vécu cette

douloureuse période. Devant le travail effectué par Jean-Marie Checkab et Jacques Tétu, je ne pouvais rester indifférent et me devais d’éditer ces deux ouvrages. Pourquoi deux ouvrages sur la deuxième mondiale ? Tout simplement parce que le Pays Dolois se trouvait au cœur des opérations, tant au sol que dans les airs. Ainsi, et ce dans le respect de tous, les auteurs se sont attachés à décrire minutieusement cette période. Je pense que ces deux ouvrages marqueront le monde de l’édition de livres historiques sur le Pays Dolois et deviendront vite indispensables à tous les passionnés d’histoire locale. n’y aura plus personne pour se rendre aux cérémonies commémoratives patriotiques locales (Saligney par exemple), il est à craindre que tout ceci s’éteindra. Tant que l’on peut recueillir des témoignages auprès des personnes vivantes, il faut le faire.

Une mise en page soignée et très illustrée.

de témoigner. Il y a aussi eu beaucoup de règlements de compte au cours de la période dite de l’épuration (juste après la guerre), ce qui explique qu’à l’heure actuelle, certaines tensions existent entre familles. JMC : Certaines personnes craignent en effet pour leur réputation. Elles ont peur qu’on les traite de collabos. J’ai moi aussi rencontré quelques difficultés. Côté démarche, à l’inverse de Jacques, je suis parti des archives historiques de Vin-

cennes, complétées par des témoignages, et j’ai procédé à la manière des archéologues. Je me suis rendu sur le terrain pour retracer l’histoire militaire des camps et des sites.

Quel message souhaitezvous véhiculer à travers ces volumes ? JMC : Je suis professeur d’histoire géographie, c’est un sujet qui me tenait à cœur. C’est un livre pour le devoir de mémoire, pour que les générations futures sachent ce qui s’est réelle-

ment passé et n’oublient pas. Par ailleurs, je souhaitais démentir certaines rumeurs, entre autres l’aviation italienne n’est jamais venue bombarder ici, le camp de Foucherans n’a jamais eu la fonction de camp de repos pour les Allemands. JT : C’est une façon de laisser une trace, de sauvegarder une partie de la mémoire. Beaucoup de personnes que j’ai rencontrées sont âgées. Parmi elles, trois sont mortes. Lorsqu’il

A quel public s’adressent ces deux volumes ? La jeune génération se sent-elle concernée par la Seconde Guerre mondiale ? JMC : Ils sont accessibles à tout public, il s’agit de vulgarisation. Et puis il faut insister sur la partie iconographique. Les illustrations, les photographies inédites, des documents de synthèse, des cartes et croquis de reconstitution, donnent du poids au texte. J’enseigne à des 3e en collège et je les sens intéressés par ce sujet. Propos recueillis par Chloé Chamouton

Jean-Marie Chekhab : “1939-1945 : le pays dolois dans la guerre aérienne” Jacques Têtu : “1939-1945 en pays dolois, paroles d’Anciens”

Automobiles 155, av. Eisenhower - DOLE - Tél. 03 84 82 19 01 - estauto@lereseaufiat.com

Pays Dolois - Novembre 2007 - 22


EDITIONS JURASSIENNES

Cœur de bois, cœur de rêve Une immersion ludique et onirique au royaume des jouets, à travers un conte initiatique, l’histoire des jouets et du savoir-faire des artisans jurassiens, telle est l’ambition du livre “Coeur de bois” aux éditions Titom. Un livre esthétique, qui allie plaisir visuel et plaisir du toucher pour renouer avec l’enfance et les rêves. Il était une fois… le jouet en bois. Au cœur du conte Un livre pour “faire rêver les gens”, c’est ainsi que l’éditeur Bruno Salvi des éditions Titom présente l’ouvrage “Cœur de bois”, fruit de deux années de travail. “L’esprit ne consiste pas à faire un livre technique. Nous avons souhaité parler du bois comme matière naturelle, matière onirique”. A la fois pédagogique, truffé d’informations sur les familles de jouets, Cœur de bois se parcourt comme une saga au pays des jouets. Une saga destinée à toute la famille. Mise en scène littéraire à travers la trame d’un conte inventé par le journaliste Frédéric Chevalier, une trame qui se distingue par une police différente et un aspect feuille d’écolier, où deux petites poupées en sapin, Lou et Câlin mènent l’enquête pour retrouver Tom, le petit garçon qui a disparu, mise en scène photographique, grâce à l’imagination de Didier Lacroix, Cœur de Bois se présente comme une invitation à découvrir les jouets sous un angle nova-

Dessinateur, passionné par la Franche-Comté, Jacques Lacoste croque les paysages, l’architecture et le patrimoine. Avec son cinquième ouvrage “Au fil de la Loue” en collaboration d’un ami photographe André Choteau, il a mis en valeur les courbes tantôt sauvages tantôt calmes de la Loue. Un périple à travers des villages pittoresques de Franche-Comté. Une embarcation, un bain de fraîcheur à travers la Franche-Comté.

teur, les trois parties de l’ouvrage (conte, historique des jeux, histoire du savoir-faire jurassien), étant imbriquées à l’image des poupées gigognes. Muni de ses deux petites poupées, le photographe s’est amusé à les “mettre en scène dans la nature avec différents jouets. La recherche du lieu pour mettre en valeur les jouets, la luminosité, autant d’ingrédients qui contribuent à la magie de l’ouvrage.”

Quelle est la genèse de ce livre ?

Un voyage pédagogique et informatif au cœur de la tradition jurassienne Ce récit demeure un prétexte ludique pour voyager dans l’univers riche et varié du jouet en bois jurassien, souligne Bruno Salvi. Les deux petites poupées en bois invitent le lecteur sur les traces d’une dizaine de familles de jouets fabriqués dans le Jura (toupies, bilboquets, jeux de société, tirelires, jeux éducatifs), suivant des techniques artisanales bien souvent ignorées : au fil des pages colorées sont dévoilées la tournerie, le laquage, la tabletterie,

Au fil de la Loue : un périple au cœur des villages franc-comtois

la sérigraphie… ainsi que le savoir-faire au sein des ateliers (Vilac, Jeujura) avec les vieux outils. Toujours guidées par les petites poupées, le lecteur s’immerge au cœur du musée du jouet en bois de Moirans en Montagne rencontrant sur son chemin d’étranges créatures, des bardes oiseaux, Rosy la Vache… des fées, des tirelires en bois, un clown, le magicien fou. La forêt, les essences de bois, l’eau, autant d’éléments naturels qui entrent dans le façonnage et le travail du jouet en bois. Un livre qui à partir du bois incite à une poétique des éléments telle que l’aurait définie Gaston Bachelard. Chloé Chamouton

Editions Titom. 39 euros 72 chemin du quart d’Amont à l’Etoile

A propos du marque-page “rien n’est truqué” insiste Bruno Salvi. Même pas le marque-page inséré dans le livre. Une anecdote qui s’est produite au cours de l’élaboration de la couverture et du marque-page et qui fait sourire l’éditeur “Nous souhaitions réaliser une photo avec une composition dans la nature reflétant l’idée du voyage. Après avoir cherché un site tout l’après-midi, nous avons fini par nous poser, nous et les jouets à Saint Maurice. C’est un lieu extraordinaire, avec des pâturages et sans clôture, dans lesquels les vaches sont en liberté. Lorsque les vaches nous ont vus, elles sont arrivées, mues par la curiosité et elles se sont collées aux jouets, d’où la photo sur le marque-page” se souvient Bruno Salvi.

DU 7 AU 22 DECEMBRE - JEU POUR ENFANTS DE 4 À 8 ANS AVEC L’UNION DES COMMERÇANTS DU CENTRE VILLE DE DOLE

“ECRIS UN POEME DE NOEL” et gagne des papillotes et 2 places (1enfant 1 adulte) pour le spectacle du “soldat rose” à La Commanderie. Si ton poème est retenu il paraitra dans le journal “LE PROGRES”. Ecris ton poème et dépose le au magasin "Madame 44 et plus" 56, rue des arènes à Dole, n'oublie pas d'ajouter ton nom, ta date de naissance ainsi que ton n° de téléphone et ton adresse.

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GLACIER

Je suis dessinateur. C’est le cinquième ouvrage que je fais sur la région, le patrimoine, l’architecture, la lecture du paysage. Pour le livre sur la Loue, je me suis associé à un ami photographe. Nous avons l’habitude de pratiquer des randonnées dans le val de la Loue. au fil des balades a germé l’idée de réaliser un livre sur le thème de la Loue. Ce livre reste le fruit du travail de trois amis, l’éditeur Serge Reverchon, André Choteau, le photographe et moi-même.

Pourquoi la Loue ? C’est un endroit où nous nous rendons régulièrement et aussi l’un des plus beaux sites du département. Bizarrement, très peu de beaux livres sont consacrés à la Loue. Cela a été une motivation supplémentaire.

Comment avez-vous procédé pour élaborer ce livre ? Nous avons suivi la Loue du fil de sa source à Ouhans jusqu’à Parcey, l’endroit où elle se jette dans le Doubs en prenant la voiture, en marchant. J’ai réalisé mes croquis sur les villages et l’architecture. Armé de mon crayon noir, j’ai parcouru les bords de Loue et les villages, immortalisant une ferme, un pont, un manoir, un moulin. Quant aux photos, elles concernent plutôt la rivière et l’environnement naturel. Ce livre nous a permis également d’aborder les thématiques de la vigne, de la pêche, du canoë-kayak. Ce périple m’a permis de découvrir des villages pleins de charme sur le RN 83 que je

ne connaissais pas (Belmont, Rennes sur loue), et de mettre en valeur les caractéristiques de la Loue à travers sa situation géographique. En effet, La Loue se scinde en deux pôles, la Haute Vallée, avec une rivière mouvementée, rapide et la basse vallée à partir de Cléron jusqu’au Val d’Amour avec une Loue beaucoup plus assagie et calme.

Et pour les textes ? Les illustrations sont accompagnées de courts textes qui resituent les lieux dans le passé et le présent. Des textes collectés à la manière de la tradition orale auprès des gens des villages, impliqués dans la vie de leurs villages. Sans oublier des clins d’œil à la légende du Val d’Amour et des radeliers. Outre sa qualité esthétique où illustrations côtoient photos, où la beauté des paysages va de

Nouveau

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iage + le livret de color e + la surpris

28 villages de caractère pittoresques apparaissent au fil de la Loue paire avec l’architecture, Ce livre a un intérêt patrimonial et touristique, il permet de faire connaître les villages qui jonchent la Loue.

Que représente le dessin pour vous ? Je suis un autodidacte. J’ai appris sur le terrain. Le dessin permet pour moi de laisser une trace. Propos recueillis par Chloé Chamouton

Livre en vente dans les librairies ou chez Jacques Lacoste Rue des Chaseaux 25360 Nancray Tél. 03 81 55 27 78 Editions Serge Reverchon, rue de la Gravière, 39140 Arlay Tél. 03 84 48 16 32

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DOLE Tél. 03 84 82 40 83 Pays Dolois - Novembre 2007 - 24

Du mardi au dimanche de 10 h à 22 h non stop Zone commerciale de Choisey - Tél. 03 84 82 77 25


Publirédactionnel

La réflexologie plantaire La nature nous a donné à portée de mains, des moyens simples, efficaces et sans danger pour nous soulager et améliorer notre bien-être.

R

encontre avec Christelle CHEVANNE, Réflexologue Plantaire, installée en libérale sur la commune de RAHON depuis 3 ans.

Qu’est ce que la réflexologie plantaire ? “La Réflexologie est un art ancestral et fait partie des médecines naturelles. Elle est basée sur le principe que le pied est la représentation miniaturisée du corps humain, à chaque zone

réflexe, cor r espond un organe, une glande ou une partie du corps correspondantes. C’est une méthode préventive et curative, elle cherche à traiter l’individu dans sa globalité physique et mentale”.

Pourquoi s’adresse-t-on à la réflexologie plantaire “Toutes les fonctions physiologiques telles que l’appareil respiratoire, digestif, hormonal, circulatoire, nerveux, lymphatique, articu-

laire et urinaire ont leur disposition précise sur les pieds. Par le biais de cette méthode naturelle et rigoureuse, cela nous permet d’anticiper et de soulager un trouble en tenant compte des circonstances de chacun et d’accéder à un bien être. La réflexologie nous offre des possibilités pour soutenir activement les fonctions de nos organes”.

A qui s’adresse-t-elle ? “La Réflexologie s’adresse à tout le monde sans restriction du bébé jusqu'à la personne du bel âge…”.

Une séance entraîne-t-elle d’éventuels effets secondaires ? “Deux personnes n’étant pas identiques, les réactions varient. Même si après la séance on peut se sentir détendu, pleins d’énergie et régénéré, cela ne va pas sans contre parti, car en activant les mécanismes pour soulager l’organisme et éliminer les toxines, ce travail entraîne inévitablement des réactions. Les plus courantes sont liées à un processus d’éliminations des toxines par les organes concernés (les reins, les intestins, la peau et les poumons). De toute manière, qu’elles que soient les réactions, elles s’inscrivent dans le processus d’amélioration et disparaîtront d’elles-mêmes”.

Le bilan de vos trois premières années d’activité ? “Suite à un Publireportage paru dans votre journal en Février 2005 j’ai démarré mon activité en libérale avec des patients qui, pour la plupart, découvraient la Réflexologie Plantaire. Au vu des résultats, le “bouche à oreille” à fait le reste…

Cette année, pour améliorer le confort de ma clientèle, nous avons agrandi le cabinet avec la création d’une salle d’attente. Courant 2008, je serais en mesure de conseiller ma clientèle sur une gamme de produits en compléments nutritionnels, en relation avec les besoins de chacun”.

Combien de temps dure une séance ?

zones sensibles, qui me permet de détecter les organes à stimuler. Par la suite, le

nombre et la fréquence des séances sont propres à chaque personne”.

Christelle CHEVANNE 16 Rue des Halles - 39120 RAHON - Tél. 03 84 81 87 73 Le cabinet est ouvert les mardi, jeudi et vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h. Le cabinet est situé de plain-pied et dispose d’un parking privatif Coût de la séance : 40 euros Travaillant uniquement sur rendez-vous, Membre agré de la Fédération Française des Reflexologues N° siret : 480 877 216 000 14

“Que ce soit à but thérapeutique ou pour de la détente, la séance dure 45 minutes. La première séance se déroule en 2 phases. Dans un premier temps j’établis avec le patient un point complet sur son état général et dans un deuxième temps je pratique une séance de détection des

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LOISIRS DOLE / EGLISE SAINT-JEAN / RECITAL 8 DECEMBRE 20 H 30

“Je rapporte toujours un peu de l’âme d’une église dans mon cœur” Jeane Manson :

Jeane Manson investira en compagnie de la chorale le Broadway’s gospel group l’église Saint Jean le 8 décembre à 20 h 30. Une manière de transmettre un message d’amour et de paix à travers des chants que Jeane Manson affectionne particulièrement : le gospel. Entretien avec une artiste animée par la passion de la musique.

Pourquoi avez-vous choisi le gospel ? Je suis américaine. J’ai grandi avec cette musique sous ses différentes formes, des négro spirituals que tout le monde connaît jusqu’au gospel plus populaire. J’ai baigné dans ce rythme et ces chansons depuis que je suis toute petite. J’aime les paroles inspirées de la Bible, empreintes de spiritualité. Le gospel a une histoire il vient des peuples d’esclavage. J’aime chanter dans les églises. Je voulais effectuer une sorte de trilogie, en réalisant deux CD avec les chœurs de l’armée Rouge et un autre de gospel.

Quelles valeurs véhicule le gospel ? Chanter dans une église n’est pas la même chose que chan-

ter dans une salle de concert. Quand je chante dans une église, je suis transportée. C’est une sorte de gloire à la vie, un peu comme si je me sentais protégée par Dieu. Je suis très croyante, et le gospel véhicule ce message de paix, d’amour et de foi que je souhaite transmettre.

Quel plaisir éprouvez-vous à chanter dans les églises ? Chaque église est différente, possède son propre charme, sa propre beauté, une spécificité et une personnalité. Il faut s’imprégner du lieu, mais cela vient tout naturellement. Certaines églises sont grandioses et inspirent beaucoup par la luminosité. C’est magique de baigner à chaque fois dans un autre lieu, une ambiance solen-

nelle différente. Certes le son n’est pas toujours très facile à régler, les loges sont dans la sacristie, il fait plus froid que dans une salle de concert, on ne bénéficie pas de tout le confort. Mais le chant demeure un moment spirituel qui me procure de la force, c’est avant tout un moment de partage et de communion avec le public. Il y a une véritable ferveur.

Justement, quel type de public vient vous écouter ? Le gospel s’adresse à tous, aussi bien aux jeunes qu’aux enfants ou aux personnes âgées. C’est vrai que je vois beaucoup de femmes qui sont seules. Ce sont des gens simples qui aiment la musique. Les gens sortent avec des larmes aux yeux, des larmes de joie qui témoignent d’une réelle intensité.

Quelle sera la formation pour le concert du 8 décembre ? Je serai accompagnée d’une dizaine de personnes de la chorale Broadway’s gospel group avec laquelle je sillonne toute la France. Cette chorale est dirigée, voire même portée par JeanPaul Goury, un musicien hors-pair. Chants classiques, chants de Noël et Gospel feront partie de mon répertoire avec “Medley Noël”, “Jericho”, “Minuit Chrétien”, Jingle Bells, Douce nuit, Ave Maria, Oh Happy Day…

Le gospel implique un travail de la voix. Comment vous préparez-vous ? Le gospel m’a permis de me libérer musicalement. Il y a une part d’invention, un peu comme dans le jazz. On

DOLE

Le mois du film documentaire à la Médiathèque : zoom sur l’architecture Cette année, dans le cadre du Mois du Film Documentaire, l’architecture est à l’honneur : nationale et internationale, et la Médiathèque de Dole fait également la part belle aux grands architectes qui ont laissé leur empreinte en Bourgogne – Franche-Comté.

E

n association avec Images en Bibliothèques, la Médiathèque de Dole propose, pour cette 8e édition, de mettre en lumière les architectes majeurs siècle par siècle : plus de 50 films documentaires consacrés à l’architecture seront librement proposées à la diffusion en salle. C’est l’occasion, selon Pascal Pinet et Nicolas Blondeau bibliothécaires chargés du département arts, “d’appréhender l’architecture dans une visée historique comme représentation politique et militaire au XIIe avec Mansart et Vauban, utopique et révolutionnaire au XVIIIe avec Ledoux et Boullée, industrielle et fonctionnelle au XIXe avec Garnier, Eiffel et Labrouste, conceptuelle et spectaculaire au XXe et au XXIe avec Wright, Gropius, Piano…”

Du documentaire à la fiction La frontière entre film documentaire et film de fiction est parfois floue. La passerelle entre les deux genres se dessine donc au fil du catalogue des œuvres à emprunter : des documentaires sur des bâtiments célèbres, leur construction, leurs fonctions… : le Centre Pompidou à Paris, la Saline d’Arc-et-

Senans, le musée Guggenheim de Bilbao, la médiathèque japonaise de Sendaï… ; la ville et l’architecture au cinéma à travers des œuvres représentatives, “My Architect” (enquête documentaire, nominée aux Oscars 2004, de Nathaniel Kahn), le chef-d’œuvre de Jacques Tati “Playtime” qui s’interroge sur le rôle de l’homme dans la société moderne, “Roma” de Fellini, “Metropolis” de Fritz Lang (1927)… “C’est aussi notre mission de proposer des grands classiques du cinéma et de les faire découvrir aux jeunes générations”. Quant à la science-fiction, mêlant architecture et urbanisme, elle se présente souvent comme une dystopie (contraire de l’utopie) : mondes cauchemardesques où l’individu est opprimé par une société totalitaire. On pourra voir ou revoir “Minority Report”, “Blade Runner”, “Brazil”, “Dark City”, “Soleil Vert”…

Pour aller plus loin Cette manifestation culturelle consacrée à l’œil de l’architecte du XVIe siècle à aujourd’hui dépasse donc le cadre du film documentaire et se présente comme multisupport : “porter un éclairage

particulier sur un domaine permet d’enrichir les collections par de nouvelles acquisitions”. Ainsi, outre les DVD, documentaires ou fiction, des Cd-rom, de nombreux livres sur l’architecture moderne et contemporaine ont été achetés pour permettre au public d’aller plus loin (bibliographie et filmographie disponible sur le site Internet). L’originalité de la Médiathèque est de proposer des séances de vidéo à la carte et à volonté aux heures d’ouverture de la structure : une vingtaine de films remarquables a été sélectionnée, il suffit de

demander, de s’installer et de regarder ! Stéphanie Chatelain

En association avec le Centre Régional de Documentation Pédagogique de Franche-Comté, la Médiathèque diffusera le film “Vauban, vagabond du roi”, projection qui permet également de compléter le cycle de conférences organisé par l’Université Ouverte : “Des Châteaux Forts à Vauban : histoire des fortifications”. “Vauban, vagabond du roi” : le 29 novembre à 20 h au Forum Marcel Aymé. Entrée gratuite. Médiathèque de l’Hôtel-Dieu : 03 84 69 01 50 www.dole.org/MEDIATHEQUE (rubrique événements)

invente les notes, on donne du poids à certains silences. Le gospel favorise l’expression de soi. Il m’a donné une plus grande force dans la voix. Et puis, nous répétons en Normandie, plusieurs fois par semaine.

Quels sont vos projets ? Je vais aller au théâtre au printemps. Je continue avec le gospel. C’est quelque chose de nécessaire et vital. Et le public apprécie ce genre de musique. De mon côté j’aime m’entourer de voix qui ont des harmonies merveilleuses.

Et le Jura, vous connaissez ?

Quelques repères

Je voyage dans toute la France, et à chaque fois je me réjouis de découvrir ou redécouvrir des villes. C’est très enrichissant de profiter du patrimoine, il y a un aspect historique dans ma tournée. Je rapporte toujours un peu de l’âme d’une église dans mon cœur et j’en reviens grandie.

En 2000, Jeane Manson a commencé à se produire avec le groupe de gospel “le Broadway’s Gospel Group” puis a enregistré un album “Gospel” avec eux sorti en octobre 2001. Juin 2005 : nouvel album intitulé “Amour Caché” 2006 : Jeane Manson a fêté ses trente ans de carrière avec la sortie d’un coffret CD DVD chez Sony Music intitulé “En public” et un grand spectacle musical et équestre au Cirque d’Hiver Bouglione de Paris. Un DVD du spectacle est sorti début 2007.

Propos recueillis par Chloé Chamouton

Samedi 8 décembre à 20 h 30. Eglise Saint-Jean. Rés. Tél. 03 84 72 11 22 Tarifs : 30 euros (tout public), 28 euros (tarif réduit). Gratuit jusqu’à 6 ans

Mont-Sous-Vaudrey MÉDIATHÈQUE DU VAL D’AMOUR MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE Dans le cadre d’un partenariat avec l’Association Images en Bibliothèque, le Centre Régional du Livre et l’association des producteurs audiovisuels Rhin-Rhône, la Médiathèque du Val d’Amour participe pour la deuxième année consécutive au “Mois du film documentaire.” Une programmation de films de Bourgogne et de Franche-comté sera gratuitement proposée à la population tous les mercredis et vendredis soir du mois de novembre à 20 h 30 dans la salle d’exposition du site de Mont-sous-Vaudrey. Un débat pourra avoir lieu à la fin de chaque projection. Au programme : ET NOS RÊVES ? 16 novembre 2007 20 h 30 Claudine BORIES et Patrice CHAGNARD Quelques amis se retrouvent dans la maison de campagne de l’un d’entre eux. Les femmes se baladent dans la nature et conversent. Les hommes jardinent et philosophent. Un lien fort les unit. Dans les années 1970/80, ils ont été communistes, ils ont cru à un monde meilleur. LE JOURNAL DE DOMINIQUE 21 novembre 2007 Cyril MENNEGUN Dominique est gardienne de HLM dans le quartier des Glacis à Belfort. Elle fait ce qu’elle a à faire : nettoyer, s’occuper des réparations et des déménagements… Mais ce qu’elle aime surtout, c’est écrire : retranscrire la solitude, les souvenirs et les

sentiments de ses voisins dont les vies sont désormais empilées dans le béton. FILS DE SUISSE 23 novembre 2007 20 h 30 Jean-Pierre STUCKI Beaucoup de Suisses ont quitté leur pays entre 1850 et 1950, poussés par une démographie excédentaire et une situation économique difficile vers l’Amérique, l’Australie, l’Algérie, la Prusse, mais aussi la France. A Leur intégration, presque totalement oubliée aujourd’hui, ne s’est pas faite sans difficultés. BON-PAPA, UN HOMME SOUS L’OCCUPATION 28 novembre 2007 20 h 30 Leïla FÉRAULT A la recherche du passé obscur de son grand-père paternel, la réalisatrice nous plonge dans la France vichyste de la Révolution Nationale. Les CHEVAUX DE PRZEWALSKI 30 novembre 2007 20 h 30 Laurent CHARBONNIER La race de chevaux sauvages de Przewalski, survivance de la préhistoire, était considérée comme éteinte depuis environ un demi-siècle. Grâce au travail de l’association Takh, un groupe de ces chevaux issus de zoos a été mis en liberté dans les Cévennes en 1993. Dix ans plus tard. L’expérience a réussi. Pays Dolois -Novembre 2007 - 27


VIVRE ICI

Préparation du Téléthon dans un esprit convivial avec différents organisateurs.

I DOLE/ ORGANISATION TELETHON VENDREDI 7 ET SAMEDI 8 DÉCEMBRE

La solidarité au cœur des animations pour le téléthon Coordonner l’ensemble des manifestations et animations organisées dans le cadre du Téléthon les 7 et 8 décembre sur l’ensemble de la région doloise, tel est l’objectif de Pierre Rabbe, bénévole et coordinateur de l’évènement. Coordonner les manifestations “Notre rôle consiste à essayer de développer le Téléthon sur le Jura Nord” explique Pierre Rabbe, coordinateur de la manifestation. “Nous accompagnons les organisateurs de manifestations que nous accréditons au moyen d’un contrat d’engagement. Des animations qui permettent au fil des années de collecter davantage de fonds pour aider les malades et leurs familles. “L’impact de cette Force T, menée sur le terrain est capital. D’année en année, certaines associations restent fidèles” insiste Pierre Rabbe. “Mais nous regrettons de ne

pas avoir davantage de synergie entre les associations.”

Diversité des manifestations Dans le cadre du Téléthon, les animations se déclinent sous de multiples facettes. Animations sportives avec le club de Triathlon pour un relais natation de 24h à la piscine Barberousse dès le vendredi à 18h jusqu’au samedi 8 décembre à 18 h 30. “L’objectif est de faire participer les gens pour qu’ils achètent un bonnet de bain à 3 euros. Chacun nage le temps et la distance qu’il veut. Des bénéfices reversés au Téléthon.” souligne le président Patrick Lacroix. Côté innovation, la Croix Rouge mise sur l’huma-

nitaire et propose des initiations de 1 h 30 aux premiers secours à la salle des fêtes le samedi dès 14 h 30. “Les gens peuvent s’inscrire auprès de la Croix Rouge dix jours avant et en contrepartie, ils donnent ce qu’ils veulent” explique Maxime. Pour d’autres associations, la gastronomie sera à l’honneur avec crêpes, gaufres et vin chaud. Le credo de ces manifestations ? La convivialité et la solidarité avant tout. Chloé Chamouton

Jusqu’au Téléthon, la permanence est ouverte tous les soirs de 17 heures à 19 heures au local 69 rue Alsace Lorraine. tel au 03 84 72 39 42

DOLE/ CENTRE HOSPITALIER SPÉCIALISÉ

SOUS LE SIGNE D’UNE INITIATIVE ARTISTIQUE ORIGINALE Les responsables de la Direction de la Communication et ceux de la Bibliothèque du Centre Hospitalier Spécialisé du Jura ont, dans le cadre d’un partenariat original de promotion artistique et culturel, proposé aux agents actifs et retraités de l’établissement de promouvoir leurs œuvres artistiques. Les créations des artistes seront exposées au travers de 6 manifestations qui se dérouleront jusqu’au 30 mai 2008. Ces expositions de peintures et d’objets décoratifs se tiendront à la Bibliothèque de l’hôpital et seront ouvertes au public, du lundi au vendredi de 10 h à 12 h et de 13 h à 15 h. Une exposition finale réunissant l’ensemble des plus belles œuvres de chacun des artistes sera organisée en fin de saison. Elle permettra en outre la réalisation de démonstrations. Au Programme :

Valérie Race – peintures acryliques Florent Picard – peintures

Alain Darcq – photographies

(le meilleur des exposants, démonstrations, rencontres…) Mai - juin 2008.

jusqu’au vendredi 16 novembre 2007

Lundi 19 novembre/vendredi 21 décembre 2007 Nelly Vorillon – photographies et macro

Lundi 7 janvier/vendredi 8 février 2008 Jean-Luc Gomez – peintures acryliques Maryse Hospital – peintures Anne Marie Guy – peintures

Lundi 11 févrie/vendredi 21 mars 2008 Odile Fournier – tapisserie, napperons aiguilles, point de croix Michèle Fromont – point de croix, broderies, patchwork

Lundi 24 mars 2008 - vendredi 26 avril 2008 Christine Gatelier – broderies sur filet Céline Freling – bijoux, modèles pâte polymore, modelages

Lundi 28 avril 2008 - vendredi 30 mai 2008 Exposition de clôture en salle des fêtes

DOLE : LE VESTIAIRE DU SECOURS POPULAIRE CHANGE DE JOURS ET D’HORAIRES D’OUVERTURE Espace de solidarité ouvert à tous où il est possible de déposer des dons (vêtements, mobiliers, vaisselle, jouets, appareils ménagers), le vestiaire de l’association secours populaire ouvrira désormais ses portes au public aux jours et horaires suivants : le mardi, le mercredi et le vendredi de 14 h 30 à 18 h, ainsi que les 2e et 4e samedi du mois de 9 h à 12 h. Vestiaire du Secours populaire français - 32 boulevard Wilson 39100 Dole Tel : 03 84 72 99 62 Pays Dolois - Novembre 2007 - 28

Caméra en main, Alain Cunin assure à la fois la prise d’images et le montage des reportages. Marie-Noëlle Cunin (en arrière plan) la mise en scène.

I SUR LE NET

Jura web TV, le Jura en images sur la toile Avec Jura Web TV, télé de proximité lancée depuis le premier septembre 2007 sur le net, Alain et Marie-Noëlle Cunin, jurassiens pure souche de Foncine le Haut, œuvrent en faveur de la promotion et de la mise en valeur du territoire jurassien. Un site attractif, qui mêle reportages et esthétisme pour faire en quelques clics un tour d’horizon des manifestations jurassiennes Une fenêtre web sur le Jura Cap sur le Jura à travers le net grâce à Jurawebtv. Une télévision de proximité lancée par Alain et Marie-Noëlle Cunin, afin de mettre en avant le patrimoine, les évènements jurassiens déclinés au travers de 4 villes : Saint Claude, Morez, Dole, SaintLaurent. Un lancement qui se révèle “une suite logique de l’activité des deux initiateurs du projet. A la base, nous avons créé une société de réalisation audiovisuelle pour promouvoir les entreprises et leurs manifestations, faire connaître le savoir-faire jurassien, bien trop ignoré” souligne Alain. Passionnés par le terroir, fervents défenseurs des traditions locales, Alain et Marie-Noëlle souhaitent étendre leur diffusion sur le Jura. Dans cette optique, “nous avons mis en place un réseau de distribution par cassette vidéo, à travers une émission, l’émission Jura. Une sorte de télé-brouette”, explique Marie-Noëlle où

sport, culture, savoir-faire permettaient d’aborder le Jura sous toutes ses facettes. “Après le développement de notre télé câblée à Saint Claude en 96, nous avons cherché à développer la télé de Dole. Nous avons été prestataires pour créer TéléDole au sens audiovisuel du terme”. Forts de leur expérience, Alain et Marie-Noêlle Cunin ont tout naturellement emprunté la voie d’internet. “C’est l’esprit du salon Made in Jura qui nous a incités à nous lancer dans l’aventure du web. Les Jurassiens ne connaissent pas leurs entreprises. Avec l’apparition du haut débit, l’anniversaire des 10 ans de notre société audiovisuelle, nous avons eu envie de passer un cap au niveau de la diffusion.”

Esthétisme et promotion Un site internet, fruit d’une alliance de compétences entre Atelier internet, orchestré par Isabelle Douchet à Chancia. Un partenariat fécond, en adé-

quation véritable avec la démarche philosophique de juraweb tv. “Isabelle a tout de suite saisi l’essence d’une télévision de proximité, une essence sublimée par le côté créatif et artistique du site insistent Alain et Marie-Noëlle. L’ergonomie du site fleure bon le Jura, entre cascades, Collégiale Notre-Dame à Dole et parade des Soufflaculs. Avec cette volonté de s’imposer comme une véritable télé sur le net, en renouvelant les reportages, les documentaires tous les quinze jours, en apportant des brèves d’informations sur les manifestations jurassiennes. “Les archives se font sur DVD qu’il est possible de commander via le site”. Régularité, construction des sujets, spontanéïté et fraîcheur de l’information autant d’ingrédients pour assurer le succès de cette télé et donner envie aux internautes de découvrir le Jura. Au total, 13 émissions réparties entre Saint-Claude, Morez, Saint-Laurent, Dole, Magicien des Saveurs, qui

Un duo complémentaire Le point fort de cette télé de proximité trouve sa source au sein de la collaboration fructueuse entre Alain et MarieNoëlle. Une collaboration qui passe par des tâches bien définies. “Alain s’occupe de la partie technique, c’est la tête penseuse, il est en relation avec l’ordinateur. Il filme et réalise le montage” explique Marie-Noëlle qui de son côté gère les relations publiques et commerciales ainsi que la préparation des sujets. “Nous sommes complémentaires dans le travail”. Une complémentarité qui va de paire avec un savoir-faire.

Quelques repères 1994 : création d’une banque d’images et d’une vidéothèque-photothèque 1995 : mise en place de l’Emission Jura 1996 : premier réseau de télé de proximité créé sous le nom regardSur. Depuis 11 ans, RegardSur réalise des émissions et assure leur diffusion sur réseau câblé urbain à Saint Claude et Dole. 2007 : lancement de jurawebtv met à l’honneur des chefs franc-comtois et leurs recettes à base de produits régionaux, et Parlons du Jura. Côté méthode de travail, les rencontres et le relationnel demeurent le fil d’Ariane pour mener à bien les reportages. “Nous travaillons beaucoup avec les associations, le Conseil général. Les villes que nous démarchons nous fournissent les budgets et les sujets”. Petite télé de proximité deviendra grande, pour une ouverture sur le territoire jurassien. Un véritable outil au service de la promotion du Jura. Chloé Chamouton

A partir du 15 novembre, Jurawebtv diffusera un reportage sur Paoh! au salon Made in Jura


Publirédactionnel

Les recycleries OASIS, ALCG… filière de revalorisation des déchets Une cafetière électrique cassée, un ordinateur, un lave-vaisselle hors d’usage relégués au garage ou à la cave ? Désormais sous l’impulsion du Sydom du Jura et de ses adhérents (SICTOM, communautés de communes), les déchèteries du Jura sont munies de conteneurs pour collecter tous vos déchets d’équipements électriques et électroniques, les DEEE.

Des DEEE collectés dans toutes les déchèteries du Jura Les quatre familles de DEEE Lave-linge, lave-vaisselle, réfrigérateurs, écrans de télévision et d’ordinateur, cafetièr es, bouilloir es, chaînes Hi-fi, jouets, outils de bricolage et de jardinage, autant d’instruments de notre vie quotidienne, qui un jour ou l’autre finissent hors d’usage, abandonnés dans un placard ou au grenier. Tous ces déchets fonctionnant aussi bien avec des piles et accumulateurs que sur le secteur font partie des DEEE (déchets des équipements électriques et électroniques) répartis en quatre familles, à savoir le GEM (gros électroménager produisant du froid, congélateur par exemple), le GEM HF (gros électroménager hors froid, tel que les

fours, les cuisinières), les PAM (petits appareils en ménage tels que les cafetières, grille-pain, consoles de jeux…) et les écrans (télévision ou ordinateur)

Une extension de la collecte à l’ensemble des déchèteries jurassiennes Depuis le 15 novembre 2006, tous ces déchets font l’objet d’une collecte séparée afin d’être traitée dans les meilleures conditions avec comme objectif le recyclage. Précurseur sur le tiers de ses déchèteries dès la fin de l’année dernière, toutes les déchèteries du Jura collectent désormais les DEEE. Stimulant la création d’une véritable filière locale du traitement de ces déchets, le Sydom du Jura et ses adhérents ont choisi

la société ERP, (Européan Recycling Plateform) pour organiser l’ensemble des opérations au départ des déchèteries du Jura. Un choix motivé par la qualité d’éco-organisme attribuée à cette entreprise, agréée par l’Etat pour la valorisation et l’élimination des DEEE au même titre que les sociétés Eco-System et Ecologic.

Le traitement des DEEE Stimulant la création d’une véritable filière locale de traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), le SYDOM du Jura et ses adhérents (SICTOM, communautés de communes) ont choisi la société ERP, agréée par l’Etat, pour organiser l’ensemble des opéra-

tions au départ des déchèteries du Jura. Le groupement JURATRI-ADLCA réalise la collecte et la “défabrication” de ces déchets pour le compte d’ERP.

• ERP : European Recycling Platform Au même titre que les sociétés Eco-système et Ecologic, ERP fait partie des 3 “écoorganismes” agréés par l’Etat au titre de la valorisation et de l’élimination des DEEE. Ces 3 sociétés sont regroupées au sein de l’OCADEEE, avec qui le SYDOM a signé la convention. • JURATRI : Société COopérative de Production La “coopérative” JURATRI,

dont le personnel est passé de 2 à 25 personnes en un an, collecte les Déchets d’Equipement Electrique et Electronique apportés dans toutes les déchèteries du Jura. Les ouvriers de JURATRI déconstruisent tous ces appareils centralisés à l’établissement de Conliège, à l’exception du “gros électroménager froid” livré chez ESKA à Frasnois. Ils permettent ainsi le recyclage des composants et matériaux recyclables et le traitement des composants potentiellement toxiques. • ADLCA : Association Départementale de Lutte Contre l’Alcoolisme Opérateur “historique” au même titre que JURATRI et en partenariat avec elle, l’ADLCA réalise une partie des opérations dans son établissement de Bletterans.

Collecte des déchets, tri, contrôle, nettoyage, récupération d’objets usés, revente de ces objets dans des bric à brac, telles sont les missions des associations ALCG (association de lutte contre le gaspillage) et Oasis, filières de revalorisation des objets qui restent dans leurs coins. A la différence de l’ALCG, Oasis intervient sur le périmètre lédonien pour débarrasser les particuliers. Allier économie solidaire et préservation de l’environnement, telle est l’ambition de ces associations qui s’insèrent dans une démarche de développement durable. Une manière de redonner une seconde vie à ces objets. Un vieux lave-vaisselle par exemple s’il est réparable peut être emmené dans l’une de ces ressourceries ALCG : Siège social : ZA les Perchées 39800 Poligny - Tél. 03 84 37 11 46 Oasis : Rue Georges Camuset 39000 Lons-le-SaunierTél. 03 84 24 20 77

Le principe du un pour un Le décret de loi du 20 juillet 2005 fixe les conditions de mise en place de la filière de collecte sélective et de valorisation des DEEE sur la base de la responsabilité élargie des producteurs (REP). En effet selon le principe du “un pour un”, les distributeurs (retour magasin, reprise livraison) doivent collecter les DEEE. Lors du renouvellement de son équipement, le particulier peut faire reprendre son appareil hors d’usage par le distributeur, qui est tenu de prendre en charge financièrement la collecte et le traitement des DEEE.

Les éclairages se recyclent aussi… Les éclairages à savoir les tubes fluorescents, les lampes basse consommation, les lampes LEDS font également partie des DEEE mais font l’objet d’une collecte spécifique. L’éco-organisme Recylum a pour objet d’organiser en France la collecte et le recyclage des lampes usagées détenues par les particuliers et les professionnels. La collecte s’effectue dans les déchèteries via des conteneurs en carton adaptés.


RUGBY SCOLAIRES 800 JEUNES RUGBYMENS AU PASQUIER Ils étaient plus de 800 jeunes rugbymens en herbe à fouler les terrains du Pasquier mercredi 10

Un saison mal

engagée…

octobre

pour participer à la fête du rugby à Dole. Cette opéra-

SPORTS

Une seule victoire en sept matchs, l’histoire se répète au Jura Dolois Basket. Les affaires sont très mal engagées pour l’équipe de Jean-Louis Cuisant et Sébastien Rollet. Il va falloir vite se reprendre rapidement…

Jean louis Cuisant, l’histoire se répète à Jura Dolois Basket que cela se passe-t-il donc ? En 2006-2007 on a eu du mal à se mettre en action, il fallait attendre la deuxième moitié de championnat pour réussir notre pari de rester en Nationale 3. Mais si l’histoire se répète à nouveau, je suis prêt à signer tout de suite. Alors il faudra se battre comme nous l’avons si bien fait samedi sur tous les ballons. Le bilan est loin d’être celui que vous espériez au début de saison ? Lors du recrutement on avait fixé la barre dans les cinq premiers avec tous nos joueurs. Ce que l’on ne savait pas, c’est qu’on allait avoir deux blessés, Guillaume Robardet et Wilfried Nema depuis le début de saison et un troisième depuis le match face

Schiltigheim Mathieu PelzFerry. Nous ne connaissions pas également le rendement de nos deux nouveaux joueurs, c’est seulement maintenant qu’ils ont trouvé leur marque. Alors on peut espérer un nouveau départ avec eux. Mais nous allons rencontrer les quatre grosses écuries du championnat : Poligny, Joeuf, Kaysersberg et CSL Dijon. Alors l’espoir est maigre.

Quelles sont les solutions maintenant pour sortir de cette ornière ? Pour nous en sortir, il faudra jouer comme samedi (3 novembre face à Schiltigheim). Comme nous ne pouvons pas recruter d’autres basketteurs, il faudra jouer avec le collectif que l’on possède. Pour sortir de ce guêpier il faudra batailler tous les matchs même les plus difficiles que l’on va rencontrer d’ici la fin de l’année.

Mes minimes féminines : Mégane Dias, Charlotte Tissot, Chloé Bourlon, Sarah Forray, Léa Pellégrini, Léa Calhonet Charline Pusset, Charlotte Todeschini, Solène Futelot, Manon Jahan et Margot Joret.

Pays Dolois - Novembre 2007 - 30

■ COURSE EN MONTAGNE

CHRISTOPHE BENAY ENCHAÎNE LES PODIUMS ■ RUGBY

C’est l’année de Tavaux-Damparis ? L’US Tavaux Damparis a connu ses heures de gloire en Nationale 2 dans les années 1990 (accession en nationale 2), depuis l’équipe a énormément évolué, c’est retrouvée au fond du gouffre, mais sous la houlette de Didier Dejean et Jacky Rol elle refait surface. Depuis le début de cette nouvelle saison il semble que l’USTD soit sur la bonne voie.

P

lus de soixante licenciés à l’entraînement, l’US Tavaux Damparis enregistre le plus grand nombre de joueurs seniors depuis de nombreuses années. L’équipe fanion évolue en honneur régionale et aimerait bien à l’issue de la saison 20072008 accéder à la Nationale 3. “Il faut avoir des ambitions et les nôtres sont l’accession en Fédérale” souligne Denis Jeanneaux le nouveau président de l’USTD. “Nous avons 61 licences pour les équipes seniors, nous allons faire tourner notre effectif.”

Didier Dejean et Jack Roll aux commandes Mais qu’est-ce qui fait courir les rugbymens au stade de la pépinière à Tavaux ? C’est certainement la bonne ambiance qui règne au club Tavellois. En effet sous la houlette, depuis cinq sai-

sons pour Didier Dejean et deux pour Jacky Roll, l’USTD gravit des échelons. Ces deux hommes mettent tout leur savoir au profit de leur club. Et cette année, l’objectif est bien entendu l’accession au niveau supérieur. “Cette saison s’annonce sous les meilleurs hospices” indique Didier Dejean. “Surtout avec l’effectif que nous avons deux fois pas semaine à l’entraînement. En effet on peut opposer deux collectifs et pourtant nous n’avons pas beaucoup recruté cette saison. Il y a seulement deux joueurs qui nous ont rejoints, Florent Picard et Nicolas Perrot qui arrive tous les deux de Dole. Mais il y a beaucoup de joueurs qui avaient arrêté de jouer, qui ont rechaussé les crampons. Ils nous ont dit qu’il se passait quelque chose d’intéressant du côté de la Pépinière. Le seul problème

Le professeur d’EPS du Lycée Nodier n’arrête pas de monter sur les podiums jurassiens. Après sa belle victoire aux championnats de Franche-Comté de course en montagne au Tour des Commères, c’est au tour du Mont-Genezet qu’il se montrait le plus fort. ■ AVIRON/CANOË

LE DERNIER PLI A ÉTÉ OUVERT Les travaux du nouveau bâtiment Canoë-Aviron vont bientôt débuter. Gilbert Barbier a confirmé au président de l’Aviron-Club Dolois Daniel Clerget que le dernier pli avait été ouvert il y a une dizaine de jours. Le président de l’aviron nous indiquait que la prochaine assemblée générale (en novembre 2008) il devrait être dans ses nouveaux locaux. Didier Dejean et Jacky Roll Didier Dejean est arrivé lors de la saison 2003-2004, il arrivait de l’US Dole. Ex-joueur de Bézier, il s’occupe plus particulièrement des trois quarts. Jacky Roll avait déjà coaché l’équipe de Tavaux lorsqu’elle avait accédé à la nationale 2 lors de la saison 1989-1990. Il est revenu depuis deux saisons pour aider Didier Dejean à un retour en Fédérale 3 c’est qu’il faudra satisfaire tout le monde, cela ne sera pas évident. Nous allons donc faire tourner notre équipe réserve. Pour l’instant cela se passe bien en réser ve

puisqu’elle

est

invaincue. La bonne santé

d’un club c’est aussi son équipe réserve.” Les prochains matchs de l’USTD 18 novembre à Tournus, le 2 décembre à Tavaux face à Autun, le 9 décembre à Sens, le 16 décembre à Tavaux face à Digoin

■ RUGBY

L’US DOLE DANS LE QUATUOR DE TÊTE Après sa défaite à Saint Apollinaire l’US Dole se situe en deuxième position à égalité de points avec Pontarlier et Chagny mais déjà à deux longueurs de Beaune. Pas de souci pour l’équipe de Patrick Marotte et Daniel Iacob, le championnat ne fait que de commencer, et l’objectif du début de saison et de se situer dans le premier tiers du championnat synonyme de qualification.


tion concernait 18 collèges et 23 lycées Franc-Comtois dans toutes

LE CHIFFRE

mes catégories d’âges. Le Collège Mont Roland (Dole) chez les benja-

753 c’est le nombre de

mins, Pré Saint Sauveur (Saint Claude) chez les cadets, Paul Emile

participants au 10 km, semi marathon et les courses jeunes du DAC le 14 octobre dernier au stade Robert Bobin.

Victor (Champagnole) chez les Juniors/Seniors et Gustave Eiffel (Fraisans) chez les filles se sont imposés sur les pelouses doloises. ■ JURA DOLOIS FOOT

“Continuons comme cela

jusqu’à la trêve !” CORRIDA DE CHAUSSIN La 16e corrida de Chaussin a connu un bel engouement une semaine après le semi-marathon de Dole. En effet les coureurs de la Bourgogne et de la Franche-Comté se sont déplacés en masse (238 concurrents sur le 10 et 5 km à l’arrivée) pour participer à cette épreuve dans les rues de la cité chaussinoise. En 2008 cette corrida sera qualificative pour les championnats de France puisqu’elle a été mesurée officiellement cette année.

Après deux mois et demi de compétition en CFA2, Jura Dolois Football pointe en 8e position, mais vient de se faire sortir du 6e tour de la coupe de France par une équipe de CFA Jura Sud. Gilles Sire son président nous livre quelques éléments sur la suite de la saison de son club

Gilles Sire avez vous réussi un début de championnat satisfaisant ? Je pense que oui puisqu’après 8 journées de championnat nous sommes situés au milieu du tableau en 8e position au général avec trois victoires, un résultat nul et quatre défaites. En plus nous n’avons pas de suspendu, l’équipe est un peu plus disciplinée que les années dernières. Ce qui pêche actuellement c’est notre milieu de terrain, Loris Catelin n’a pas été remplacé.” Qu’attendez-vous de votre équipe avant la trêve ? Si on a le même classement le 15 décembre après le match d’Echirolles je signe tout de suite car pour l’instant l’équipe souffle un peu. Certains joueurs n’ont pas l’habitude des entraînements à répétition et aux matchs un peu plus difficiles

car la saison dernière ils évoluaient à quatre voir cinq niveaux inférieurs. Pour réussir ce pari il faudra que l’on renforce notre milieu de terrain. Nous avons des pistes, mais il nous faut un joueur qui a le profil souhaité, plus de 50 km, non mercenaire…

Et les autres équipes de votre club ? Et bien l’équipe réserve pour l’instant va bien, elle est classée en seconde posi-

tion et notre objectif et de la faire accéder en division d’honneur. Si elle continue dans ce sens ce sera merveilleux.

La coupe de France était votre objectif ? Ce qui est malheureux c’est qu’on s’est fait sortir en jouant bien. C’est le plus fin qui est passé. Mais on ne peut pas dire qu’on s’est fait voler, mais simplement nous sommes frustrés de la façon que ce match s’est déroulé.

Football

Joux - 10.Vaux Saint Claude 11.Lons (C) - 12. Saint Aubin

Division Honneur

13/10 Arbois-Jura Sud (B) 1-1 Pontarlier (B)-Bresse Jura 0-1 14/10 Besançon (3)-Lons 1-2 27/10 Lons-Vesoul (B) 0-2 28/10 Jura Sud (B)-Pontarlier (B) 2-0 Bresse Jura-Pontarlier (B) 3-0 03/11 Audincourt-Lons 2-0 04/11 Besançon (C)-Jura Sud (B) 0-0 Vesoul(B)-Bresse Jura 4-1

Classement au 04/11/07

1.Vesoul (B) - 2.Audincourt - 3. Jura Sud (B) 4.Bresse Jura - 5. Ornans - 6. Roche 7.Arbois - 8.Morteau - 9.Noidans - 10. Pontarlier - 11. Lons - 12.Clémenceau - 13. Besançon (C) - 14 Fesches)

Promotion Honneur

13/10 Lons (B)-Morbier 1-0 Jura Lacs-Chatillon-2-1 21/10 Lons (B)-Aiglepierre 3-0 Rioz-Jura Lacs 1-1 27-10 Jura Lacs-Colombe/Vesoul 6-2 28/10 Orchamps Vennes-Lons (B) 1-1 04/11 Lons (B)-Jura Nord 0-2 Morbier-Jura Lacs 1-1

Classement au 04/11/07

1.Lons (B), 2.Jura Nord - 3. Morbier - 4. Jura Lacs - 5.Planoise - 6. Rioz - 7. Arc/Gray, 8.Noidans - 9.Orchamps/Venne 10.Devecey/Chatillon - 11.Colombe/Vesoul 12.Aiglepierre

Promotion de Ligue

13/10 Coteaux de Seille-Dannemarie 1-2 14/10 Poligny-Velotte 2-1 Jura Dolois-Montmorot 1-2 21/10 PS dole-Crissey-Poligny 4-1 PTT Besançon-Coteaux de Seille 1-0 Montmorot-Sirod 1-0 27/10 Coteaux de Seille - Velotte-0-0 28/10 Poligny-Montmorot 0-0 03/11 Arbois-Coteaux de Seille 2-0 04/11Maufaucon-Poligny 2-0 Montmorot-Dannemarie 1-3

Classement au 4/11/07

1.Dannemarie - 2.Maufaucon - 3.PTT Besançon - 4.Velotte - 5. Arbois (B) -, Frasne 7.Montmorot - 8. Coteaux de Seille - 9. Poligny - 10.PS Dole Crissey - 11.Jura Dolois (C) - 12. Sirod

1ère division de District

Les 13 ans Jura Dolois football

L’ É Q U I P E D U M O I S HANDBALL

CHAUSSIN FÉMININES

13/10 Sud Revermont-Jura Lacs (B) 2-2 14/10 Lons (C)-Saint Aubin 0-2 28/10 Lons (C)-Jura Lacs (B) 0-1 31/10 Jura Lacs (B)-La Joux 0-0 01/11 Serre Vèze-Lons (C) 3-1 03/11 Jura Lacs (B)-Vaux St Claude 5-1 04/11 Sud Revermont-Lons (C) 4-1

Classement au 04/11/07

1.Serre Vèze - 2. Jura Lacs (B)3. Champagnole (B) - 4.Saint Claude - 5. Bois d’Amont - 6. Foucherans - 7. Sud Revermont - 8. Mont sous Vaudrey - 9. La

2e Division de District

Poule A 07/10 Morbier-Coteaux de seille (B) 5-1 Crotenay-Macornay 1-5 13/10 Coteaux de Seille (B)Aromas 3-0 14/10 Lons PTT-Morez 0-4 Macornay-Morbier 3-4 Pont de Pyle-Bresse Jura 3-2 21/10 Morbier (B)-Lons PTT 8-0 28/10 Coteaux de Seille (B)Bresse Jura (B) 3-1 Lons PTT-Pont de Pyle 0-2 Macornay-Morez 0-2 04/11 Pont de Pyle-Coteaux de Seille 2-2 Lons PTT-Plateau 39 2-2 Bresse Jura (B)-Macornay1-2

Classement au 04/11/07

1.Morbier (B) - 2. Morez - 3.Coteaux de Seille (B) - 4.Pont de Pyle - 5. Macornay 6.Arinthod - 7.Plateau 39 - 8.Crotenay - 9. Aromas - 10.PTT Lons - 11.Andelot - 11. Bresse Jura (B) Poule B 07/10 Montbarrey-Chapelle Voland 0-1 14/10 Chapelle VolandMouchard 1-0 Archelange-Grimont 1-4 28/10 Chapelle Voland-Petit Noir 2-2 Chaussin-Grimont 2-2 01/11 Grimont-Choisey 2-4 04/11 Salins-Chapelle Voland 0-1 Grimont-PS Dole Crissey (B) 60

Classement au 04/11/07

1.Choisey (B) - 2. Jura Nord (B) - 3. Chaussin - 4. Chapelle Voland - 5. Damparis - 6. Grimont - 7.Archelange - 8. Salins - 9.Mouchard - 10.Petit Noir - 11. Montbarrey - 12.PS Dole Crissey (B)

3e division de District

Poule B 06/10 Poligny (B)-Beaufort 1-2 07/10 Perrigny-La Joux (B) 5-1 Jura Lacs (C)-Bersaillin 3-0 Montmorot (B)-Grimont (B) 5-1 13/10 Saint Julien-Jura Lacs (C) 0-3 14/10 La Joux (B)-Poligny (B) 0-1 Beaufort-Montmorot (B)-5-2 Arinthod (B)-Perrigny 2-2 Bersaillin-Saint Maur 1-2 Grimont (B)-Sud Revermont (B) (réserve) 20/10 Sud Revermont (B)Beaufort 3-3 21/10 Montmorot (B)-Poligny (B) 4-2 Perrigny-Bersaillin 1-0 Jura Lacs (C)-Grimont (B) 2-0 27/10 Poligny (B)-Sud Revermont (B) 1-4 Saint Julien-Perrigny 0-3 28/10 Beaufort-Jura Lacs (C) 2-3 Bersaillin-Arinthod (B) 1-2

A l’issue de la saison 2006-2007, Chaussin n’a pas réussi son

THIERRY GAUTHERON DANS LES STARTING-BLOCK

pari de revenir en Nationale 3. Cette saison avec un nouvel

Depuis une quinzaine de jours, Jean-Claude Canault a passé le relais de la présidence du DAC, à Thierry Gautheron. Cette passation de pouvoir s’est déroulée lors de l’assemblée générale fin octobre. Jean Claude Canault quitte le DAC car il va s’installer dans le Sud de la France. Le nouveau président va continuer sur la lancée de son prédécesseur en ouvrant en core son club vers l’extérieur, mais il n’envisage pas de fusion avec d’autres entités Jurassiennes.

entraîneur, Philippe Duhaese qui arrive de Longvic, l’équipe féminine de La Plaine du Jura survole le championnat de Prénationale avec deux points d’avance au général après seulement six journées. Si l’équipe de Philippe Dehase et Jean-Louis Ville continue sur cette lancée elle ne devrait pas avoir de souci pour jouer en N3 la saison prochaine. ◗

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Suivez vos équipes ! La Joux (B)-Montmorot (B) 0-3 Grimont (B)-Saint Maur 1-2 04/11 Jura Lacs (C)-Poligny (B) 4-1 Saint Maur-Beaufort 0-0 Perrigny-Grimont (B) 8-0 BersaillinLa Joux (B) 4-2 Sud Revermont (B)-Montmorot (B) 4-3

Classement au 04/11/07

1.Jura lacs - 2.Saint Maur - 3.Perrigny - 4. Beaufort - 5.Montmorot (B) - 6.Sud Revermont (B) - 7. Bersaillin - 8 Saint Julien 9.Arinthod (B) - 10.Grimont (B) - 11. Poligny (B) - 12.La Joux (B)

Basket Nationale 3 - poule J

06/10 Poligny-Rixheim 85-56 CSL Dijon-Lons 93-83 13/10 Lons-Jura Dolois 69-48 Haguenau-Poligny 77-62 19/10 Poligny-Belfort 70-66 20/10 Schiltigheim-Lons 70-66 27/10 Lons-Poligny 77-64 03/11 CSL Dijon-Poligny 81-76 Belfort-Lons 49-105

Classement au 3/11/07

1.Kaysersberg - 2.CSL Dijonnais - 3. Haguenau - 4.Lons - 5.Schiltigheim - 6.Joeuf - 7.Poligny - 8..DA Dijon - 9. Get Vosges (B) 10.Rixheim - 11.Jura Dolois - 12. Belfort Poule K 06/10 Salins-Tours 97-67 13/10 Issoire-Salins 77-71 20/10 Salins-Beaumarchais 11674 27/10 Montluçon-Salins 60-83 03/11 Montbrisson-Salins 98-65

Classement au 03/11/07

1.Tarare - 2.Montbrisson - 3.Issoire - 4. Salins - 5.Beaujolais - 6.Montferrand - 7.Sorbier - 8. Jeunes de Charnay et Macon - 9. Curgy - 10. Beaumarchais/Lyon Basket - 11.Montluçon 12.Tours

Rugby Fédérale 1 poule 2

14-10 Domont-Lons18-27 21/10 Lons-US Bressane 23-26 28/10 Chalon-Lons 21-6 04/11 Dijon-Lons 25-5

Classement au 04/11/07

1.US Bressane - 2.Villeurbanne - 3.Chalon 4.Dijon - 5.Domont - 6.Massy - 7. Lons - 8. Chambéry

Handball Prénational M

06/10 Auxonne-Lons 32-27 Luxeuil-Jura Sud 24-24 13/10 Lons-Torcy 32-26 Jura Sud-Varois 30-24 20/10 Vesoul-Lons 28-22 Migennes-Jura Sud 38-29

Classement au 20/10/07

1.Semur, 2.Vesoul, 3.Pontarlier, 4.Chalon, 5. Jura Sud, 6.Lons, 7.Gray, 8.Migennes, 9. Talant, 10.Luxeuil, 11.Varois, 12.Val de Saône, 13.Auxonne, 14.Torcy

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LOISIRS ■ DOLE/ LA COMMANDERIE

Mass Hysteria :

“La scène et le public, c’est notre première motivation” 10 ans, 5 albums, Mass Hystéria livrera à la Commanderie son tout dernier né de la scène rock à tendance métal. "Une somme de détails", un nom qui définit bien l'esprit du groupe qui a puisé dans différentes sources d'inspiration. Haine, amour, liberté, égalité, fraternité, autant de thématiques qui font de la vie "une somme de détails". Entretien avec Yann, guitariste de Mass Hystéria.

Comment définiriez-vous votre style et vous présenteriez-vous à des gens qui ne vous connaissent pas et qui ne connaissent pas votre musique? On fait du rock à tendance métal, avec un peu d'electro, il y a cinq musiciens, deux guitaristes, un bassiste, un batteur et un chanteur. Et quelqu'un qui s'occupe des parties elec-

Kerplunk : “la musique, un moyen d'extérioriser les choses”

tro, mais pour l'instant vu que notre ancien guitariste s'en occupait et qu'il a formé AaRON, il va bientôt falloir qu'on cherche pour composer ;-)

Une somme de détails? Pourquoi avoir choisi ce titre pour donner un nom à l'album ? UNE SOMME DE DETAILS c'est ce qui fait MASS HYSTERIA, c'est ce qui fait la vie de tous les jours, c'est ce qu'il fait que MASS HYSTERIA est toujours là aujourd'hui. Dans quel état d'esprit avez-vous composé cet

album? Et quelles ont été vos sources d'inspiration ? Nous avons exploré d'autres horizons musicaux sur l'album précédent, et ça n'a pas plus aux gens, là, on a voulu faire du MASS HYSTERIA comme on sait le faire, direct sans concession, les morceaux ont été composé en trois mois, et on l'a fait à Paris avec un pote, Fred de Watcha et on en est super content!! Côté références musicales, quels sont les artistes que vous admirez ? c'est hyper vaste, chacun écoute plein de trucs diffé-

Avec une moyenne d’âge de trente ans, Kerplunk, la “confrérie” de six jeunes Franc-Comtois de la scène “punk rock industriel" se produiront le samedi 1er décembre à la Commanderie pour une soirée "musiques amplifiées” sous le signe de la fête aux côtés de Mass Hystéria et de Young Gods.

■ DOLE/ COMMANDERIE/ MICHEL LEEB

Quel est votre style musical ? Nous faisons du punk rock industriel. Killing jokebeastie boys, MC5, The hives, Mastodon, Q.O.T.S.Adj SHADOW, demeurent nos influences. Mais nous aimons bien brasser et fusionner les styles.

“tout ce qu’on aime”

D'où vient le nom Kerplunk ? Le nom kerplunk vient d'un album de Green. Day. Quand nous avons commencé en 94, c était l'une de nos influences. Et le nom Brotherhood, que signifie-t-il ? En anglais, le mot signifie “confrérie”. Quand on a enregistré l'album on habitait tous le meme appart. Ce nom éponyme de l’album representait bien l'esprit du groupe à ce moment là.

Gros son au programme avec les Kerplunk qui font leur grand retour scénique sur la scène de La Commanderie.

Chanter avec Mass Hystéria sur la scène de la Commanderie, que cela représente t-il pour vous ? Comment vous préparezvous ? C'est la première date pour le groupe depuis 2 ans alors de remonter sur scène dans une salle comme la Commanderie avec Mass Hystéria et Young Gods ça le fait grave. Sinon pour la préparation on essaie de répéter au maximum basse, guitare, batterie sample. Notre chan-

teur vit à Londres et un de nos guitaristes habite à Paris donc pas facile de se retrouver tous, mais ça bosse.

Quels sont vos projets ? Retourner en studio faire un maximum de dates, bosser sur de nouveaux titres on en a une dizaine pas tout à fait finis, c'est au programme de Kerplunk Propos recueillis par Chloé Chamouton

Kerplunk à la Commanderie le samedi 1er décembre à 20 h avec Mass Hystéria et le trio suisse The Young Gods.

Quels conseils donnezvous à de jeunes groupes qui débutent comme kerplunk par exemple avec lesquels vous allez jouer à la Commanderie ? On a déjà joué avec eux à plusieurs reprises en 2000 et 2001 je crois. Aujourd'hui pour faire du rock en

Qu'est-ce qui vous motive et vous donne envie de poursuivre ce métier ? Le plaisir de la scène, d'aller à la rencontre de votre public ? Exactement, la scène et le public c'est notre première motivation. Propos recueillis par Chloé Chamouton

Place au rire et au swing avec le nouveau one-man show de Michel Leeb à la Commanderie le mercredi 5 décembre. A menu, tout ce que les spectateurs aiment, cocktail de sketches, parodies, mimes et chansons. Un savoureux mélange d’humour en musique

D

epuis 30 ans, Michel Leeb fait ce qu’il aime et il le clame haut et fort dans son nouveau oneman show “tout ce que j’aime”. Rire et jazz, voici les deux amours de Michel Leeb, avec comme mot d’ordre du show : le swing. Pour ce spectacle, 6 musiciens accompagnent l’humoriste qui enchaîne sketches, parodies, mimes et chansons pour un cocktail festif et jazzy. Quelques grammes de musique dans un univers de folie et d’humour, telle est la recette du spectacle de Michel Leeb. Nul doute que les spectateurs vont aimer et apprécier les talents de cet artiste polyvalent. “Je voulais faire un spectacle varié, pour favoriser une interaction avec le public” souligne

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l’humoriste, fils spirituel de Ray Charles et Jimmy Lewis. Si le spectacle s’intitule “tout ce que j’aime”, c’est parce que Michel Leeb n’hésite pas à se mettre à nu et à dévoiler la palette de ses compétences aussi bien la comédie que l’humour, le chant, les sketchs, les imitations. C’est au sein de cette polyvalence que l’artiste trouve son bonheur. “Je ne suis heureux qu’ainsi, en faisant de tout, pas en me limitant à un truc.” Surprendre, éviter l’ennui et les temps morts, par le cumul des arts scéniques, rythmer le spectacle, telle est la philosophie artistique de Michel Leeb qui plonge le spectateur dans un univers de music-hall. Chloé Chamouton

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L’humour s’invite à la table des lectures

Alcool et trous de mémoire dans “l’Affaire de la rue de Lourcine” “L’Affaire de la Rue de Lourcine” d’Eugène Labiche est l’histoire rocambolesque de deux bourgeois qui se réveillent après une nuit bien arrosée dont ils n’ont aucun souvenir… mais la fâcheuse idée d’avoir assassiner une charbonnière… Macha Makeïeff et Jérôme Deschamps présentent ce célèbre vaudeville enlevé aux accents satiriques. Entretien.

Qu’est-ce qui vous a séduit, Jérôme Deschamps et vous, dans “L’Affaire de la Rue de Lourcine” ? C’est le désordre qui s’installe dans une maison où on prépare un baptême : petit à petit la tranquillité bourgeoise est mise à mal. Labiche présente des personnages en perdition mais il n’est jamais vulgaire. Deux bons bourgeois se réveillent dans le même lit en se demandant ce qu’ils ont fait la veille et par un hasard de circonstances se persuadent qu’ils ont tué quelqu’un. Ils essaient alors de cacher tous les objets qui pourraient les faire découvrir. Il y a un vent de folie comme toujours chez Labiche : ça commence calmement puis tout à coup la mécanique s’emballe. Ça se passe au 19e siècle mais ça pourrait très bien se passer aujourd’hui. Est-ce que c’est plus difficile de mettre en scène l’un des auteurs les plus joués de ce répertoire ? Ce qui nous importait le plus avec Jérôme, c’était de rendre compte de la rythmique de Labiche. C’est un auteur dont il ne faut pas contrarier le rythme et une fois que la machine est en marche, il faut savoir la ralentir au bon moment. C’est très musical. Il faut qu’il y ait une vraie virtuosité des acteurs. Comment avez-vous intégré l’aspect musical du vaudeville ? La langue elle-même est

musicale. Il faut que le jeu soit extrêmement rythmé. Labiche a introduit des couplets musicaux qui cassaient un peu l’histoire mais ça lui était imposé par le directeur du théâtre pour faire populaire, et ça énervait beaucoup Labiche. Nous avons donc inséré des moments musicaux mais en ne contrariant pas la dramaturgie. Les personnages se mettent à chanter et à danser, mais à l’intérieur de leur histoire. Le spectacle n’est pas coupé puis repris. Le rythme n’est pas bouleversé.

Quel univers avez-vous recréé pour cette rue de Lourcine ? J’ai imaginé une représentation à l’époque et à partir de ça je me suis amusée avec les matériaux, les volumes des robes : des femmes qui prennent beaucoup d’espace et des hommes toujours sanglés dans leurs petits costumes noirs. Je joue avec cette panoplie bourgeoise de l’époque. L’intérieur bour-

geois du 19e est assez drôle : c’est plaisant d’en rendre compte mais ce n’est pas exactement la reproduction de ce qu’on faisait au 19e, c’est une rêverie autour du 19e.

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la tradition du lever de rideau ? “L’Affaire de la Rue de Lourcine” est un vaudeville assez court et nous avons voulu renouer avec la tradition du lever de rideau qui consiste à proposer une soirée théâtre avec une pièce très courte en première partie (là, ce sera “Vingt-Six” de Courteline) et qui a des correspondances avec la pièce principale : c’est aussi l’histoire de deux hommes éméchés, et certains acteurs seront dans la deuxième pièce. Du point de vue littéraire, c’est très intéressant de mettre en miroir Courteline et Labiche. Peut-on voir une correspondance entre les personnages des

Deschiens et ceux de Labiche ? Dans la série des Deschiens, on travaillait sur des personnages en perdition avec des identités fragiles et des difficultés à s’adapter au monde. Chez Labiche, ce sont des personnages qui sont perdus parce qu’ils ont bu et qui ne savent plus ce qu’ils ont fait la veille ni quel sera leur avenir. Il y a une certaine continuité. Une vie d’artiste, c’est fait de plein de rêves et on aime bien aller voir les prédécesseurs, les auteurs qu’on admire. Il y a une ressemblance entre tous ces personnages : Labiche a un goût pour l’échec, pour la débâcle. C’est ça qu’on aime raconter et qu’on se sent tenu de raconter. La perdition humaine, qu’elle soit populaire ou bourgeoise, est la même à toutes les époques. Stéphanie Chatelain

L’Affaire de la rue de Lourcine jeudi 29 et vendredi 30 novembre, 20 h 30, à La Commanderie Scènes du Jura : 03 84 82 99 19 La Commanderie : 03 84 69 07 52

RLC Spectacles reprend son cycle des lectures publiques par un voyage au pays de l’humour.

L

e pari pris par RLC poursuit son petit bonhomme de chemin. Les Dolois se sont pris au jeu de ces rendez-vous pour écouter des auteurs connus ou inconnus, pour aller à la rencontre d’un texte nouveau ou oublié et puis (surtout ?) l’entendre mis en bouche avec un regard, un parti pris étonnant, voire détonnant, et se dire : “Tiens ! Je ne l’aurais pas lu comme ça !” Moment

de rencontres, de convivialité. Pour démarrer ce nouveau cycle, RLC Spectacles axera ses lectures autour de l’humour. Peut-être parce que l’époque en manque cruellement. Ou peut-être comme ça, pour ouvrir, pour s’ouvrir. Autour de la table seront invités des auteurs de tout poil, comme Pierre Dac ou Francis Blanche, Raymond Queneau, Nasr Eddin Hodja, Jean Tardieu, par exemple, mais

aussi des gens plus “sérieux”, tel le philosophe Bergson. C’est que, c’est sérieux l’humour ! Christelle Cuinet, Christian Pageault et Jacques Pithioud prêteront leur corps et leur voix à tous ces écrivains. Alors, n’hésitez pas ! Vous pouvez même amener vos amis ! Jeudi 22 novembre, 19 h, Café de la Pomme d’Or, Grand’Rue à Dole. Entrée libre Renseignements : 06 80 89 90 65

LA COMPAGNIE 2 PIÈCES CUISINE FAIT SON CINÉMA AU THÉÂTRE !!! La prochaine création professionnelle de la compagnie 2 Pièces Cuisine, Glengarry de David Mamet, mise en scène par Christophe Vincent, est invitée par la scène nationale le Granit de Belfort en résidence de création pour finaliser son projet. Puis, ensuite, ce sera les grandes scènes régionales… 6 comédiennes et 5 musiciens seront sur scène, c’est noir, très noir, et… les femmes sont des tueuses ! Mais chut ! C’est du cinéma… au théâtre ! Théâtre de Dole le 17 janvier 2008 ■ EGLISE SAINT JEAN/ DOLE

UNE EXPOSITION À VOCATION PÉDAGOGIQUE Dans le cadre de la semaine de la solidarité, le CCFD (comité catholique contre la faim et pour le développement) en collaboration avec la plate-forme des associations doloises organise une exposition à l’église Saint-Jean pendant 3 semaines à partir du 17 novembre. Sensibiliser le public aux migrations, tel est l’objectif de cette exposition intitulée “Demain le monde, les migrations pour vivre ensemble” explique Monique Noir, membre du CCFD, dont la mission consiste à soutenir le développement dans les pays d’origine des migrants. En 10 panneaux, l’exposition révèlera des thématiques différentes, aussi bien culturelles (les migrations contribuent à l’enrichissement culturel de notre monde), que géographiques (où vivent les migrants ?) que politique (migrer, un droit pour tous, et la France comme terre de migrations). Cette exposition à vocation pédagogique a comme ambition d’interroger les gens sur la problématique des migrations. “Nous avons un rôle d’accueil envers ces migrants, il faut les regarder comme des êtres humains qui ont droit au travail, à la santé” insiste Monique Noir. En projets, le CCFD veut sensibiliser les jeunes à la notion de partage notamment au moment du Carême.

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Cocktail sucré et vague de douceur avec Laurent Voulzy Un parfum d’été et de vacances déferlera à la Commanderie le samedi 24 novembre grâce aux airs sucrés et chauds chantés par Laurent Voulzy. Une manière de s’évader et de surfer sur la septième vague pour se laisser dériver sur “une plage abandonnée”.

“B

elle île en MerMarie Galante”, “rock collection” “le cœur grenadine” autant de chansons fredonnées le temps d’un été et qui ont fait de Laurent Voulzy, chanteur et guitariste français d’origine guadeloupéenne, né en 1948. Indissociable de son compère Alain Souchon, les deux artistes en toute complémentarité enchaînent les enregistrements en commun. Avec la Septième “Vague”, album de reprises avec deux duos (The 59th street bridge song avec Alain Souchon et Yesterday once more avec Lenou, fille de Nana Mouskouri) Laurent Voulzy ne s’attendait pas à une telle déferlante de succès. Un disque de reprises pensé il y a une dizaine d’années, qui s’est

concrétisé en 2005 et dans l’intention de “se faire plaisir” avoue l’artiste étonné d’un tel engouement de la part du public. Une seule ligne de conduite pour cet album au parfum estival : “chanter ces reprises au soleil couchant, sans les dénaturer, en restant dans le tempo.” Et assurément la recette fonctionne. Des reprises qui font la part belle aux images de plage, de soleil, de sable tiède. Douceur, apaisement, l’album de Laurent Voulzy procure une sensation de bien-être et de délassement. Une sensation qu’il ne manquera pas de distiller le mardi 24 novembre à la Commanderie. Chloé Chamouton

Assis 28, 32 et 34 euros Debout 25, 27 et 29 euros selon catégorie samedi 24 novembre à 20 h 30.

A propos du nom de l’album Si Laurent Voulzy a intitulé son album “septième vague”, c’est tout d’abord en raison de la beauté du mot “vague” qui évoque l’idée d’une succession de chansons faites pour le soleil couchant au bord de la mer. Mais aussi parce qu’une amie lui a demandé un jour de lui rapporter de l’eau de la 7e vague, une eau censée porter bonheur.

■ DOLE / LA COMMANDERIE

Gulliver : un homme chez les marionnettes Librement adapté du roman de Jonathan Swift, le “Gulliver” de la compagnie chilienne Jaime Lorca est un voyage poétique et philosophique, satirique et tendre, un parcours initiatique à la découverte de l’autre où le relativisme se teinte d’humour et de sagesse. “Jonathan Swift, avec sa plume cruelle, dresse un portrait détaillé et décharné de la fragile et volubile nature humaine. Les objectifs mesquins de Gulliver transforment son voyage en un piège, son univers rêvé en une prison cauchemardesque et ses craintes en chaînes. Le travail que nous nous sommes fixé ressemble à celui d’un scientifique dans son laboratoire avec sa souris blanche. Gulliver, installé sans le savoir dans un appareil répressif implacable et parfait, traverse les différentes étapes qui se présentent sous son nez ignorant sa condition de captif. Il

avance et recule, monte et descend traînant ses chaînes à la recherche de la porte ouvrant sur son propre monde bien aimé.” La conscience de l’altérité conduit soit à la tolérance soit à la guerre… Gulliver l’apprend à ses dépens. La notion de différence apparaît dans la taille des êtres peuplant cet univers parallèle qui reflète si bien le nôtre, mais aussi dans la réflexion sur l’autre, sur la liberté de l’individu, sur ses propres limites.

Une poétique histoire de proportions Avec son “Gulliver” Jaime Lorca part “à la recherche

d’un langage développé autour de la poésie de l’image et de l’art de la prestidigitation scénique”. Colosse adulé puis rejeté par les marionnettes lilliputiennes, Gulliver devient à son tour un être minuscule face aux géants. Manipulées à vue, les poupées de chiffon prennent vie, guidées par trois habiles marionnettistes, l’originalité de cette scénographie résidant dans l’introduction d’un être vivant, de chair et d’os, au milieu des automates. L’échelle des proportions donne encore plus de véracité et de reflets à l’histoire. “Nous voulons présenter Gul-

liver dans les couloirs de son âme malade, finalement comme un miroir fidèle de la vie, un récit à la fois décharné et attendri sur notre société, tel que l’a été le texte de Swift à son époque. Nous cherchons la vérité et la beauté. L’ u n e m è n e r a - t - e l l e à l’autre ? C’est çà l’expérimentation…” Expérience scénographique inédite, insolite, ce Gulliver fera rêver les petits et réfléchir les grands… Stéphanie Chatelain

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Bénévoles infos

Rencontre avec Béatrice Hess, championne paralympique de natation, de la fédération française Handisport

Développer l’accès des personnes à mobilité réduite au sport Le « Sport et le Handicap : accompagner, se réaliser » : c’est le thème de la conférence que vous allez animer le jeudi 15 novembre prochain dans les locaux du Conseil général à Lons-le-Saunier. Qu’est-ce qui a motivé

Dimanche 18 novembre

votre présence dans le Jura ?

> 15 h,

Béatrice Hess : J’essaie d’être pré-

La Commanderie - Dole

sente en région quand c’est l’occasion.

Concert des Harmonies du Jura Rassemblement des Harmonies du Jura et de l’ensemble départemental junior. Concert gratuit.

Aujourd’hui, il y a une véritable poli-

Mercredi 5 décembre > 20 h, Juraparc

tique d’ouverture envers les personnes handicapées afin qu’elles puissent réaliser un sport au sein de clubs sportifs « valides » ou dans le cadre d’un club Handisport. Pour cela, des formations et des aides existent afin de développer l’accès des handicapés dans ces clubs, que ce soit dans le

Lons-le-Saunier

cadre des loisirs, pour suivre un

Concert final de l’Année du bénévolat Pour la Journée internationale des bénévoles, le Conseil général offre aux bénévoles jurassiens un concert exceptionnel. Trois heures de spectacle pour fêter et remercier les milliers de bénévoles. Sur réservation.

entraînement en vue de la compétition ou à l’école, dans le cadre de l’Union nationale du sport scolaire... C’est aussi en tant que bénévole que je serai là. En effet, quand j’ai arrêté la compétition, j’ai décidé de m’impliquer au niveau national, en tant que viceprésidente de la fédération française Handisport. Mais j’étais déjà bénévole au niveau local, en Alsace et dans le Haut-Rhin alors que je nageais. J’avais envie de faire avancer les choses pour

Pour toute information : Tél. 03 84 87 33 10 anneedubenevolat@cg39.fr

les personnes handicapées qui souhaitent se révéler par le sport…

Vous avez un parcours vraiment impressionnant en tant que sportive de haut niveau : vous avez participé aux Jeux Paralympiques entre 1984 et 2004, aux Championnats du monde en 1998 et 2002… et avez récolté pas moins de 46 médailles d’or… sans compter les records du monde du 50 m dos, du 200 m 4 nages… Comment en êtes-vous arrivée là ? B. H. J’ai commencé à nager à l’école c’était obligatoire. Je me suis sentie libre dans l’eau. La compétition m’a également permis de sortir, de voyager, de rencontrer d’autres personnes… En 1995, j’ai décidé de m’entraîner dans un club valide avec un entraîneur professionnel. Car je savais que pour évoluer, il fallait changer de mode d’entraînement. La clé de la réussite a été de s’entraîner comme tout sportif, en partant du principe que l’on avait les mêmes règles à suivre : entre 6 h et 8 h d’entraînement par jour dans le même club. Ce mode d’entraînement était précurseur à l’époque pour un sportif ayant mon handicap (NDLR : Béatrice Hess est atteinte d’ostéomyélite). C’était vraiment la révolution ! Une personne en fauteuil en milieu valide n’était pas chose courante. Ce qui explique le nombre de médailles remportées. C’est une vraie satisfaction et source de fierté.

Béatrice Hess

Vous faites partie de la fédération Handisport, il existe également d’autres structures pour le sport adapté. Quelle est la différence entre les deux ? B.H. En France, il existe deux fédérations de sport pour les personnes porteuses d’un handicap. La fédération française Handisport pour les handicaps physiques et sensoriels (les sourds viennent de nous rejoindre) et la fédération de Sport adapté pour les personnes avec un handicap mental. Il n’existe pas de différence pour ce qui est du loisir, mais, dans le domaine des compétitions, la fédération Handisport suit les règles établies par les fédérations internationales et ce dans les différentes disciplines. Pour certaines disciplines, des démonstrations de sports adaptés sont introduites aux Jeux Paralympiques.

ratuite Entrée g

de 400 musiciens Exceptionnel plus des harmonies du Jura en concert à Dole !

Dimanche 18 novembre, à partir de 15 h, Commanderie de Dole – Entrée libre Avec la Fédération musicale de Franche-Comté Direction MM. Llurda et Le Boucher PROGRAMME Première partie Orchestre départemental des jeunes du Jura Deuxième partie Huit harmonies du Jura rassemblées : la Lyre Chaussinoise, Jura Nord, Poligny, St Amour, St Aubin, Foncine-le-Haut St Laurent-en-Grandvaux, Tavaux Pays de Lons - Octobre 2007 - 16

• Antone Reïcha Musique pour célébrer la mémoire des grands hommes qui se sont illustrés au service de la nation française - 1799 • Meyer Beer Giacomo Extrait de l’opéra Le Prophète, La Marche du couronnement - 1849 • Bruno Herff Œuvre originale Earthquake - 1997 • Hans Zimmer Musique du film The Rock - 1996.

PAROLES

DE BÉNÉVOLES

Albert et Nicole Bougrelle, bénévoles depuis 4 ans au sein de l’ASAL (association sports adaptés et loisirs)

“Le vrai bénévolat exige des actes” A la retraite, nous sommes venus habiter à Dole et nous nous sommes impliqués au sein de l’Asal. Notre bénévolat est bien ciblé et concerne le handicap (moteur et mental légèrement). C’est une expérience formidable de s’occuper de tous ces jeunes qui ont besoin de nous. Ma femme est trésorière de l’association. De mon côté, j’encadre les jeunes lors des activités sportives. C’est une implication personnelle sur tous les fronts, à la fois financière et humaine, puisque ce type de bénévolat implique des responsabilités. Nous répondons toujours présents lorsqu’on a besoin de nous. Malheureusement, nous manquons de bénévoles surtout des jeunes. S’occuper de ces jeunes handicapés reste une satisfaction personnelle. Nos relations reposent sur la confiance et la complicité. Et puis ces moments de partage et de joie apprennent à relativiser. Nous inculquons d’ailleurs cette valeur de don

de soi et de générosité à nos deux petits-enfants. Notre petite-fille âgée de 14 ans, passionnée d’équitation nous aide déjà dans l’organisation et la préparation des chevaux. Grâce au sport, les jeunes handicapés se sentent valorisés. Il est vrai que le bénévolat auprès des handicapés nécessite une bonne connaissance du caractère de chacun, et un investissement concret, non par intermittences. Il ne suffit pas de dire “je suis bénévole” juste pour faire beau, le vrai bénévolat exige des actes. Nous sommes mariés depuis 21 ans et nous partageons tout, même le bénévolat.”

Denise Jeanneaux, Bénévole, dans diverses associations, dont Olymp’sport d’Arbois.

“Un engagement naturel” Je suis bénévole depuis plus de quinze ans. J’ai la chance d’être entourée d’un groupe de bénévoles dévoués au sein de l’association Olymp’Sport créée en 1982. Notre association regroupe 80 sportifs qui pratiquent des sports différents : (vélo, ping-pong, foot, tir à l’arc, pétanque, parcours moteur). Notre objectif n’est pas de constituer des élites mais de pouvoir créer des moments de partage et de solidarité autour du sport et des sorties de loisirs. Souvent ce sont des parents d’enfants

handicapés investis au quotidien dans le handicap. Moi-même, je suis la sœur d’un trisomique âgé de cinquante ans. Cela m’a certes incité à m’engager dans le bénévolat mais pour moi ce bénévolat demeure quelque chose de logique et de naturel. Quand on a commencé à s’investir, on ne peut plus reculer. Le bénévolat apporte un enrichissement mutuel. Quand on voit le sourire, le regard de ces jeunes sur les terrains, c’est un véritable baume au cœur, une récompense. Nous nous réjouissons de les emmener faire des sorties. C’est un réel plaisir. Le bénévolat tisse des liens très forts et procure une chaleur humaine que l’on ne retrouve pas ailleurs. Ces moments de partage sont magiques l’équipe Olymp’sport d’Arbois


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