12 minute read

CHAPITRE IV : L’OPÉRA, L’ÉCOLE ET SA COMPAGNIE DE BALLET

Leschaussons - Danseclassique

Pour la ballerine débutante, il peut être utile, de disposer du coton cardé à l'extrémité du chausson pour éviter les ampoules et amortir le choc duchausson sur les orteils. Cette pratique sera plus tard abandonnée lorsque la danseuse se sera familiarisée avec les pointes et sera remplacée par différentes astuces visant à maintenir les orteils réunis entre eux.

Advertisement

Désormais, il existe aussi des embouts en silicone ou en tissu pour protéger les pieds de la douleur. Il est raisonnable de faire réaliser les chaussons sur mesure par un spécialiste expérimenté et de demander avis à son maître d'école.

Il faut savoir qu'il existe différents moyens de protection des pieds de même que des « gels » médicaux pour atténuer la douleur et éviter des phlyctènes dans la mesure du possible.

Protection despieds

Néanmoins, il existe des solutions pour minimiser les « dégâts » causés aux pieds ou, du moins, leur symptôme principal, la douleur.

Différents moyens de protection

• Embouts en silicone • Embouts en tissu et en mousse • Écarteurs d’orteils • Coton cardé

Rarement les chaussons de pointe sont portés tels qu'acquis. La plupart du temps, il est nécessaire d'y coudre des rubans en satin afin de les

maintenir chaussés convenablement aux pieds et d'empêcher le

déchaussement, notamment lors du passage sur les demi-pointes.

Certaines danseuses ressentent le besoin de briser leurs chaussons. Cette pratique, très controversée, permet à la danseuse de se sentir mieux dans ses pointes.

Briser ou casser ses pointes permet aussi de mieux « monter » dessus. Par « bien monter sur pointes », on entend que seule laplateforme du chausson est en contact avec le sol lors de dégagés et que lacambrure du pied (union entre les petits os du tarse et les métatarses) est développée gracieusement.

Le ballet contemporain

Afin de réaliser les numéros de danse les plus exigeants, le danseur se doit de sembler défier les lois de la pesanteur. Un haut niveau de forme physiqueest exigé dans ce but.

Par exemple, au cours du grand jeté, le danseur (ou la danseuse) peut paraître planer. Physiquement son centre de gravité décrit une parabole comme le ferait un projectile. La capacité d'un observateur à estimer le centre de gravité lorsqu'un projectile change de trajectoire est limité. Pour donner cette illusion de flotter, le danseur allonge bras et jambes au maximum ce qui masque sa chute et donne au spectateur l'illusion qu'il vole, le saut du chat donne également l'impression que le danseur est suspendu dans les airs. Le contact avec le sol doit être parfaitement programmé. Le danseur plie les genoux et touche le sol sur la pointe des pieds. Il déroule alors son extrémité en direction du talon.

Cette technique doit impérativement être enseignée par un maître expérimenté pour des raisons artistiques aussi bien que par mesure de sécurité.

Depuis la fin du XVIIème siècle, le ballet est organisé de façon hiérarchique, eu égard à la qualité technique et à l'ancienneté du danseur dans la troupe. Chacun y tient un rang déterminé, une fonction particulière. La hiérarchie qui suit est celle adoptée par le Ballet de l'Opéra de Paris ; elle n'est pas universelle, bien qu'appliquée dans d'autres compagnies de ballet.

• Maître de ballet : directeur de la troupe des danseurs, chargé de la chorégraphie, des répétitions, de l'organisation de la troupe, parfois même de la musique des ballets. Cette fonction a considérablement changé puisque, de nos jours, le terme ne désigne plus que le répétiteur quotidien, le reste du travail étant souvent confié à un « directeur artistique ».

• Danseuse (danseur) étoile : titre suprême accordé aux meilleurs premiers danseurs de l'Opéra de Paris depuis 1938 ; dans les grandes compagnies étrangères, on préfère le terme de soliste principal.

• Premier danseur, première danseuse : rôles de solistes (les premiers danseurs tiennent régulièrement les rôles principaux dans les ballets du répertoire). Au XVIIIème siècle, on distingue les premiers danseurs « nobles », « demi-caractère » et « comiques » (voir Ballet d'action).

• Sujet : danseur du corps de ballet, interprétant des rôles de solistes à l'importance grandissante.

• Coryphée : terme grec désignant le chef des chœurs. Danseur ou danseuse du corps de ballet, auquel on confie momentanément un rôle de soliste, puis qui rentre dans les rangs du chœur.

• Danseur figurant : membre du corps de ballet, n'ayant aucun rôle de soliste, mais qui met en valeur celui-ci.

• Danseur surnuméraire : danseur en surnombre, c'est-à-dire qui n'est pas encore figurant titularisé.

• Quadrille : ensemble de huit ou seize danseurs figurants, ainsi que le grade le moins élevé dans la hiérarchie de l'Opéra de Paris.

Techniques duballet

La technique du ballet vise à acquérir une souplesse anatomique des articulations qui permet d'exécuter les différents mouvements du vocabulaire de la danse. L'essentiel de la technique du ballet subit peu de différences en fonction des pays. Le ballet en général et plus particulièrement le ballet romantique met l'accent sur la méthode et l'accomplissement des mouvements qui diffère physiquement et esthétiquement en fonction de la méthode d'enseignement.

Les principes fondamentaux de la technique du ballet restent les mêmes : attitude générale du corps, position adéquate, alignement de la tête et des épaules dans une verticale, silhouette longiligne, quantité et qualité des rotations jambe dirigée vers l'extérieur du corps (en dehors), danse sur les pointes et souplesse. Le but à atteindre est le parfait travail du pied, le port gracieux des bras et de la tête et une position esthétiquement correcte des différents angles.

L'école de danse est, avant tout, l'école de la rigueur et de la discipline. Les exercices développent force musculaire, équilibre, souplesse et grâce. Les futures ballerines acquièrent la force du pied et des chevilles nécessaires à la technique sur les pointes. Il est fermement conseillé aux jeunes danseurs d'acquérir de bonnes habitudes et de protéger la santé de leurs os, muscles et articulations.

Les méthodes d'enseignement de la danse du ballet sont appelées selon le nom de leur concepteur. Il existe 7 méthodes d'enseignement de la danse de ballet. Par ordre de notoriété décroissante :

• Méthode Vaganova (russe). C'est la plus connue et la plus couramment enseignée ;

• Méthode de la Royal Academy of Dance. Créée par un consortium de danseurs européens dont

Phyllis Bedells (Angleterre), Lucia Cormani (Italie), Édouard Espinosa (France), Adeline Genée (Danemark) et Tamara Karsavina (Russie), cette technique d'enseignement combine les méthodes des principales écoles de danse classique européenne (française, russe, italienne, anglaise et danoise). La méthode RAD est utilisée par 12 000 membres dans 70 pays;

• Méthode Cecchetti (italienne). Initiée par l'Italien Enrico Cecchetti (1850-1928), elle est enseignée à travers le monde par des écoles agréées de Imperial Society of Teachers of Dancing ;

• Méthode Balanchine (américaine) ;

• Méthode Legat d'après Nikolaï Legat (russe);

• Méthode Vestris du Français Auguste Vestris, enseignée à Copenhague par Auguste Bournonville (1805-1879). Cette méthode est principalement enseignée, par tradition, au Danemark, patrie de

Bournonville.

Ces techniques, fondées sur celles du ballet romantique, sont le support de bien d'autres styles de danse : hip-hop, danse moderne et contemporaine.

Bien que subissant de légères variations selon les pays, les règles et le vocabulaire de la danse classique sont les mêmes dans le monde entier. Les différentes méthodes d'enseignement de la danse de ballet visent toutes à l'esthétique du danseur. Ceci est particulièrement vrai pour les extensions et le dynamisme des rotations de l'école russe alors que l'école italienne privilégie le travail de fond et les mouvements rapides des pieds. On pense que la Tarentelle, danse traditionnelle italienne, n'est pas étrangère à l'orientation du ballet italien.

Unetechnique:Letravailsurpointes

Letravailsurpointesestunetechniquedeballetdanslaquellel'artiste se positionne en pointant son pied dans le chausson.

Le travail sur pointes est rendu possible par l'utilisation de chaussures particulières dont l'extrémité aplatie est rigidifiée par une coque (que les ballerines appellent la « boîte ») actuellement en matériau composite. Les ballerines doivent posséder une force musculaire de la cheville et du pied ainsi qu'une technique suffisante avant de travailler sur pointes. L'acquisition de cette technique peut prendre entre 6 mois et 3 ans ou plus. Il est également important pour les jeunes débutantes, de ne pas aborder cette technique de ballet avant l'âge de 10 ans car cela dépend de la croissance du pied (les danseuses adultes qui viennent de commencer ne peuvent pas faire des pointes tout de suite car il faut avoir acquis une certaine préparation musculaire avant). En effet, avant cet âge, les os des pieds n'ont pas atteint la fin de leur croissance. Ils sont, en outre, insuffisamment calcifiés et peuvent être gravement endommagés par le travail sur les pointes. Les déformations qui en résultent sont définitives quelles que soient la force et l'adresse de la danseuse. De plus, ce ne sont pas que les os des pieds qui sont touchés par les déformations. Monter sur pointes avant d’avoir terminé de grandir peut déplacer le bassin et blesser les genoux. Enfin, la ballerine doit posséder des chevilles extrêmement solides. Le guide des marques et modèles de pointes : http://www.passionballet.com/chaussons-danse-classique-demi-pointes/guidedes-marques-et-modeles-de-pointes/ Le guide des chaussons de danse : pointés et demi-pointes : http://www.passionballet.com/chaussons-danse-classique-demi-pointes/

Suite : Monter sur pointes

En danse classique, la pointe des orteils pose sur le sol. En danse néoclassique, les pieds sont fortement cambrés. Ce sont alors les onglesdesorteilsquisontencontactavecl'extrémitéduchausson.

La méthode française consiste à s'élever sur la pointe en passant par la demi-pointe. C'est également la technique adoptée par la Méthode Balanchine qui a élaboré nombre d'exercices spécifiques pour permettre une forte pression du pied en demi-pointe contre la résistance du chausson de pointe, assurant le moelleux des relevés ainsi que des atterrissages. Ce genre de technique permet à la danseuse de relever exactement là où se trouvent les orteils, avec un déplacement minimal de l'axe du corps de la danseuse, ce qui est particulièrement important pour la stabilité des tours et la rapidité des changements de position. Par contre, les méthodes russe et italienne propulsent la danseuse directement sur la pointe grâce à un léger saut. Dans ce dernier cas, les muscles du mollet sont moins sollicités et l'axe du corps de la danseuse se déplace au moment du relevé sur pointe. Les ballerines expérimentées utilisent une association des 2 méthodes. Chacune d'elles apparaît très tôt dans l'historique des pointes et les cordonniers italiens élaborent des « boîtes » plus dures pour leurs ballerines afin de leur permettre des pas plus complexes et de rester en équilibre sur pointes plus longtemps. Afin d'imiter les exploits des ballerines italiennes, les ballerines russes introduisent à leur tour des semelles plus rigides pour les porter au cours de ces pas difficiles. Comme il est pratiquement impossible de passer par l'étape de la demipointe dans ces chaussons très rigides, il a fallu introduire un léger saut (Les chaussons russes actuels ont une semelle bien plus rigide que les chaussons français). L'effort nécessaire pour rester sur pointes s'exerce à partir du corps dans sa totalité et non plus uniquement par les jambes. Les muscles abdominaux sont sollicités et le dos doit rester bien droit avec des muscles du cou gardés souples. Introduction des différentes techniques d’Écoles de Danse : https://www.dansesaveclaplume.com/a-la-barre/359396-les-differentes-ecoleset-techniques/

Opéras etBallets

1. Don Giovanni (sorti en1979), film de Joseph Losey (né le 14 janvier 1909 dans le Wisconsin, décédé le 22 juin 1984 (à 75 ans) à Londres).

2. Le Lac des Cygnes (créée le 4 mars 1877) de Piotr Ilitch Tchaïkovski (né le 25 avril 1840, décédé le 6 novembre 1893 (à 53 ans) à Saint-Pétersbourg).

3. Carmen (sorti en 1984), film de Francesco Rosi (né le 15 novembre 1922 à Naples, décédé le 10 janvier 2015 à 92 ans àRome).

4. La Mort du cygne est un ballet de Michel Fokine (né le 23 avril 1880, décédé le 22 août 1942à NewYork) créé en 1905 par Anna Pavlova (née le 12 février 1881 à Saint-Pétersbourg, décédée le 23 janvier 1931 (à 49 ans) à La Haye), inspiré du Cygne, treizième mouvement du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns (Né le 9 octobre 1835 à Paris et décédé le 16 décembre 1921 (à 86 ans) à Alger, il a écrit douze opéras, dont le plus connu est Samson et Dalila (1877)). 5. La Flûte enchantée (film d’opéra 1975) d’Ingmar Bergman (né le 14 juillet 1918 à Uppsala en Suède, décédé le 30 juillet 2007 à 89 ans à l’île de Faro en Suède).

6. Casse-Noisette (1892) de Piotr Ilitch Tchaïkovski (né le 25avril 1840, décédé le 6 novembre 1893 (à 53 ans) à Saint-Pétersbourg).

7. La Petite Danseuse de Degas (créée le 25 avril 2003) à l’opéra Garnier, ballet de Patrice Bart (né le 30 juillet 1945 à Paris, Danseur étoile, Maître de ballet , Chorégraphe , Patrice Bart est Officier des Arts et Lettres, Officier de l'Ordre national du Mérite et chevalier de la Légion d'honneur.Il reçoit le Prix Nijinski (Université de la Danse) en 1974.)

8. La Belle Hélène (1864), représentation en public, mise en scène de Jérôme Savary (né le 27 juin 1947 à Buenos Aires, décédé le 4 mars 2013 à Levallois-Perret).

Meilleures écoles de Danse

Les écoles de danse sont des écoles où la rigueur et la discipline sont les deux mots les plus importants. Le mieux est de commencer la danse assez jeune pour installer les mécanismes des muscles, que l'on garde toute la vie. On trouve des cours de danse classique dans de nombreuses villes, notamment dans les conservatoires (appelés conservatoires de musique, danse et art dramatique en France). Quelques écoles sont renommées et forment plus spécialement des danseuses et danseurs professionnels de formations diplômantes (ex. DNSPD, Diplôme National Supérieur Professionnel de Danseur, seulement 6 établissements ou pôles supérieurs sont habilités par le ministère de la Culture à délivrer le diplôme). Ce sont par exemple l'école de danse de l'Opéra de Paris, le Royal Ballet School de Londres et l’académie de ballet Vaganova à Saint-Pétersbourg. Il existe d'autres écoles de danse moins connues comme l’institut Stanlowa.

Liste écoles de Danse prestigieuses

• L'École de l’Opéra national de Paris à Nanterre (France). • La National Performing Arts School à Dublin (Irlande). • Le Bolshoï Ballet Academy à Moscou (Russie). • La Royal Ballet School à Londres (Angleterre). • La Juilliard School à New-York (États-Unis).

Plus d’informations sur :

https://bodylangage.fr/blog/les-meilleures-ecoles-de-danse-a-travers-le-monde/

Autres écoles

Kishibe Ballet Studio à Tokyo https://kishibeballet.com

Mt Eden Ballet Academy à Auckland https://www.meba.co.nz

SAS Dance Company, Mauritius https://sasdancecompany.com

Le Studio - Dance School, Mauritius https://www.lestudiodanceschool.com

This article is from: