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objectif terre

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cinéma / 8 mars

Guerre intime

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Un film d’animation poignant sur les ravages de la guerre civile en Angola, du point de vue de trois générations de femmes.

De l’héroïsme

Une exposition autour d’une BD qui met en lumière, à travers la fiction, des personnages réels et lumineux, qui sauvèrent des Juifs en Belgique durant l’Occupation.

Soixante-dix ans après la naissance de Spirou, le bédéiste Emile Bravo redonne vie au jeune groom en costume rouge et à son ami Fantasio, dans une série de quatre tomes intitulée Spirou, l’espoir malgré tout, qui se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. Il y raconte la vie en Belgique durant l’Occupation, la persécution des Juifs, les rafles et la résistance. Ce sont ses planches, complétées de nombreux documents d’époque, que l’on découvre dans l’exposition Spirou dans la tourmente de la Shoah, au mémorial de la Shoah, qu’on recommande dès le collège. L’occasion de redécouvrir la figure du peintre juif allemand Felix Nussbaum, assassiné à Auschwitz, dont les œuvres apparaissent dans la BD. L’exposition retrace aussi le destin du rédacteur en chef du magazine Spirou, Jean Doisy, figure humaniste qui créa, quand son journal fut interdit, un théâtre de marionnettes ambulant – en réalité une couverture pour de nombreuses actions de résistance et de sauvetage. u Spirou dans la tourmente de la Shoah. A partir de 12 ans. Tlj sf sam, de 10 h à 18 h, nocturne le jeu jusqu’à 22 h. Entrée libre. Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy-l’Asnier, Paris IVe. M° Pont-Marie. Memorialdelashoah.org. O.C.

Il y a Yara, jeune chanteuse de rap dont les textes subversifs lui valent d’être traquée sans pitié par les autorités ; Lelena, sa grand-mère, usée par vingt-cinq années de guerre civile, qui tente tant bien que mal de préserver le peu de famille qui lui reste ; et enfin Nayola, mère de Yara et fille de Lelena, dont on suit la quête sans fin – elle cherche son mari disparu sur le champ de bataille, au risque de se perdre elle-même. Ne vous fiez pas aux couleurs chatoyantes des images de ce film : il se destine plutôt aux ados et adultes car il possède, sous la poignante beauté graphique de sa réalisation, une mélancolie tenace qui prend à la gorge : la guerre, semble-t-il dire, continue à l’intérieur des êtres, même quand les armes se sont tues. A souligner, la force poétique des textes, ceux des chansons et des dialogues qui portent ce récit. u Nayola. A partir de 14 ans. De José Miguel Ribeiro. En salles le 8 mars. O.C.

théâtre / 6-15 mars

Le vrai du faux

Un huis clos qui brouille drôlement les pistes. Est-ce du théâtre documentaire sur les banlieues ? Une dystopie familiale en temps de confinement ? Une réécriture du réel ? Jana Klein et Stéphane Schoukroun pratiquent un théâtre carte sur table. Ils jouent avec ce qu’ils sont, à la rencontre des autres, en contact direct avec les habitants des quartiers qu’ils arpentent. Rattrapés en plein vol par l’obligation de rester chez soi, ils ont imaginé Se construire comme un subtil jeu de ping-pong entre le réel et le fantasmé, qui déjoue les clichés et tend à nos angoisses contemporaines un miroir troublant et drôle. Comment faire quand il n’y a plus de café, que l’ado se cloître dans sa chambre et que le dehors n’est plus qu’une lointaine rumeur ? Bien malin qui ne s’y reconnaît pas. u Se construire. A partir de 11 ans. Les 6, 13 et 14 mars à 19 h, les 10 et 11 à 20 h, le 12 mars à 16 h et le 15 mars à 10 h. Tarif : 16 €, 10 €. Théâtre Dunois, rue Louise-Weiss. Paris XIIIe. M° Chevaleret. Theatredunois.org. M.B.

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