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ANIMAUX DANS LA VILLE
from Paris Mômes n°141
by Paris Mômes
Le passé d’une ville comme Paris est plein d’animaux – qu’ils soient domestiques ou sauvages, réels ou symboliques. En témoignent les nombreuses représentations de créatures à poils ou à plumes qui décorent les fontaines, les places ou certaines façades d’immeubles. Mais qu’en est-il, pour aujourd’hui et pour demain, de la faune sauvage, du vivant, de la biodiversité urbaine ? Des réponses avec une expo, une interview, et quelques idées de sorties naturalistes.
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Jusqu’au 3 septembre Bestiaire parisien
La nouvelle exposition du Pavillon de l’Arsenal propose une plongée en 47 chapitres sur la place de l’animal dans Paris, de l’époque gallo-romaine à aujourd’hui… et même à demain.
C’est bien connu, Paris ne s’est pas fait en un jour. Et justement, la ville s’est constituée au fil des siècles avec d’innombrables habitants, dont beaucoup n’étaient pas humains : cette histoire de la cohabitation entre hommes et animaux, qu’elle soit souhaitée ou fortuite, le Pavillon de l’Arsenal l’explore en 47 chapitres, illustrés par différentes œuvres d’artistes, cartographies, documents…
« L’idée de cette exposition, explique Léa Mosconi, l’une des deux commissaires, est née d’une thèse sur l’écologie dans l’architecture – écologie qui, au départ, reposait surtout sur la notion d’économie d’énergie, mais qui a évolué depuis. Ce qui nous a intéressés, c’est de constater, justement, comment on est passé de quelque chose de très technique et quantitatif – la quête de bâtiments économes énergétiquement – à des recherches sur la manière dont l’architecture peut intégrer de la biodiversité. » En remontant à l’Antiquité jusqu’à nos jours, la faune parisienne est explorée sous de multiples angles, qu’elle soit symbolique et sous forme de représentations, ou bien réelle – du pilier des Nautes aux trames vertes d’aujourd’hui, de la ménagerie du Jardin des plantes au cimetière du PèreLachaise photographié par Benoît Gallot, de la question de l’usage des parcs au cimetière animalier d’Asnières. L’exposition propose aussi des pistes pour plus tard, comme la renaturation des sols, le maintien des friches, la beauté des anfractuosités où se nichent oiseaux et chauves-souris. Bref, Paris et l’animal, c’est une longue histoire, et cela promet de durer. n u
Toute l’année
SOS faune en détresse
Fondée dans les années 1980 par des étudiants de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, l’association Faune Alfort a bien grandi et soigne les animaux sauvages blessés.
Que faire si vous trouvez une chouette à terre, un bébé chevreuil tout seul, un hérisson en détresse ?
Avant toute chose, consultez le site de l’association Faune Alfort, qui donne de précieux conseils sur ce qu’il faut faire et ne pas faire – dans certains cas, comme le bébé chevreuil, il vaut mieux ne pas tenter de le capturer, sa mère n’est sûrement pas loin et reviendra le chercher. Mais si l’animal paraît vraiment mal en point, contactez Faune Alfort ! Cette association, créée au départ par des étudiants de l’école vétérinaire passionnés d’ornithologie, recueille la faune sauvage en danger en Ile-de-France et la remet sur pattes – plus de 50 000 animaux y ont été soignés depuis sa création ! Pour en savoir plus, l’association organise des réunions d’information chaque mois : prochaine date le dimanche 30 avril. n u Association Faune Alfort. Toute l’année. Faune-Alfort.org.