DUNKL
Magazine Photographique Eclectique Avril 2019/ Edition 04
UN PHÉNOMÈNE NOCTURNE
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SOMMAIRE THEMATIQUE
1.7/2.8/4
P.10 – 15
PHOTOGRAPHES
5.8/8
P.16 – 31
HISTOIRE
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P.34 – 39
SHWDSAHJSD
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P.40 – 41
REVES, CAUCHEMARS ET FANTASMES ARTHUR TRESS, RAY METZKER 11.06.1963
MISE AU POINT
METAPHYSIQUE
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MORPHEUS
P.42 – 47
ANALYSE 22 P.50 – 57
ART ET SOMMEIL
SAVE THE DATE
AGENDA
%&*
P.58 – 59
EDITO
Pourquoi rêvons-nous ? Quelle est l’utilité du rêve ? Le cauchemar, une aubaine ou un fléau ? Ce sont les questions que beaucoup d’êtres humains se posent. Entre le mysticisme et la belle endormie, le subconscient humain dans sa complexité ne pouvait que devenir source d’inspiration. La société se reflète différement dans les bras de Morphée. Cette thématique, choisie pour la 4e édition de DUNKL, met en valeur des artistes qui se sont subconsciemment inspirés du subconscient et du monde du rêve. C’est le cas de Ray Metzker qui était un photographe de rue, mais qui nous montre une tout autre manière d’appréhender son envrionnement de par ses photos jouant des limites entre abstrait et concret à la fois, ou encore Arthur Tress qui a dédié 2 livres à ce monde prisé des surréalistes. Cette édition, comme toutes celles du magazine DUNKL, vous projettera dans un univers éclectique sur ces phénomènes nocturnes ; certains articles ont un lien direct avec la thématique, d’autres vous feront peut-être plisser les yeux. Tel un négatif, DUNKL vous donne une compréhension nouvelle et retourne votre vision.
PADOU Rédacteur en chef de DUNKL MAGAZINE
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1.7 Le rêve est une «disposition de l’esprit généralement nocturne, survenant au cours du sommeil, et qui procure à l’individu éveillé des souvenirs nommés eux aussi rêves». Au cours de l’histoire et des civilisations, le rêve a été un moyen de s’affranchir du temps et de l’espace ordinaire, pour accéder au surnaturel, aux ancêtres, au divin, ou encore comme un moyen de guérison, de connaissance et de révélation. L’approche rationnelle et scientifique en fait un processus ancré dans le corps et lié à l’activité cérébrale au cours du sommeil. Le rêve pose toujours la question de son sens et de sa signification, ou de son rôle et de sa fonction (approches philosophique, psychodynamique, neurobiologique...).
RÊVES Dans les arts et la littérature, le rêve représente la « vie rêvée » au sens de projet chimérique ou de représentation d’un autre possible. Ce peut être aussi bien de l’agir (espoir, recherche...) que du pâtir (errance, déception...). Etymologie: Le mot « rêve » apparaît en 1674 chez Malebranche dans De la recherche de la vérité, comme déverbal dérivé de rêver1. Le verbe « rêver », anciennement orthographié « resver » (vers 1130) ou « reever » (1240) signifiait « radoter, divaguer ». Son origine est discutée. Il viendrait de l’ancien français desver perdre le sens, d’un gallo-roman esvovagabond, du latin tardif exvagus de même sens2, et enfin du latin classique vagus qui a donné aussi l’adjectif vague et le verbe divaguer3. Selon Pierre Guiraud, le terme « rêver » serait à rattacher d’un hypothétique latin populaire reexvadere (re- et exvadare évader), d’où plusieurs significations sur le thème de l’évasion répétée (imaginer, méditer, souhaiter fortement…). Jusqu’au xviie siècle, « rêver » a eu le sens de radoter, délirer, déraisonner (ce sens a été repris au xxe siècle dans le langage familier). Il perd alors son sens péjoratif pour entrer en concurrence avec « songer » qu’il finit par remplacer au xixe siècle, pour désigner l’activité psychique du sommeil. Le phénomène: Le terme « rêve » est rare avant le xixe siècle, il garde plus longtemps une connotation négative (délire) tout en prenant aussi une valeur poétique au xviiie siècle avec Rousseau1 dans Les Rêveries du promeneur solitaire. Le rêve est un fait vécu qui se caractérise par une suite, organisée ou non, d’images et de représentations mentales qui se présentent à l’esprit au cours du sommeil4. Commun à de nombreuses espèces animales, il est également perceptible par ses manifestations physiques externes. Chez l’être humain, le rêve se distingue de certaines hallucinations (comme l’état de rêve ou onirisme) et de la rêverie qui, eux, sont vécus à l’état éveillé. Vécu avec émotions et sensations par le psy-
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chisme, le rêve est aussi une disposition de l’esprit qui « procure à l’individu éveillé des souvenirs nommés eux-aussi rêves »5. Ainsi, lorsque l’on parle de rêve il s’agit souvent du souvenir du rêve dont il est question. Dès lors, il s’agit de distinguer le rêve (fait biologique objectivable), du rêve vécu subjectivement , (fait intra-psychique), de son souvenir (fait mémoriel plus ou moins clair et précis, souvent déformé), et du récit qui en est fait au réveil (fait langagier), le récit du rêve, qui, lui-même, peut être transcrit ou non sous formes de textes écrits (fait scripturaire, voire littéraire)6. Du rêve « en soi » aux traces écrites (ou dessinées) il y aurait cinq étapes à ne pas confondre entre elles. L’ensemble des savoirs sur le rêve est appelé « onirologie », terme repris par le neurobiologiste Michel Jouvet De la Science et des rêves, mémoires d’un onirologue ; l’étude scientifique du sommeil et de ses perturbations étant l’hypnologie. Il convient de distinguer le rêve, fait neurobiologique, des différents sens, représentations ou significations du rêve selon les cultures et civilisations au cours des siècles4 ; ou encore la pratique interprétative (interprétation des rêves) traditionnelle (oniromancie) aussi bien que moderne des récits de rêve (onirocritique).
Edito
Reves
Cauchemars
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2.8
CAUCHEMARS Un cauchemar est un rêve causant une forte émotion négative, le plus communément de la peur ou de l’horreur, mais également du désespoir, de l’anxiété ou une grande tristesse. Ce type de rêve peut impliquer des situations de danger, de mal-être psychologiques ou physiques, de terreur. Les rêveurs se réveillent souvent dans un état de détresse, et peuvent avoir du mal à retrouver le sommeil durant un certain temps1. « Cauchemar » dérive de cauquemaire, utilisé au xve siècle. Il est formé de caucher et de mare. Caucher dérive de cauchier (« presser »), qui est un probable croisement entre l’ancien français chauchier (« fouler », « presser ») xiie siècle, le latin calcare (« talonner », « fouler aux pieds »), et la forme picarde cauquer. Mare provient du mot picard mare, emprunté au moyen néerlandais mare (« fantôme »), avec le même sens en allemand et en anglais. La mara ou mare est un type de spectre femelle malveillant dans le folklore scandinave4. « Cauchemar » a eu une orthographe différente en fonction des localités et des époques : « cochemare » 1694, « cochemar » 1718, « cauchemare », « cauquemare » (Picardie), cauquevieille (Lyon), « chauchi-vieilli » (Isère), « chauche-vieille » (Rhône), « chaouche-vielio » (Languedoc), « cauquemare », « quauquemaire » (sorcière), « cochemar »3. La définition et les caractéristiques communes du cauchemar, en fonction des sources et des époques sont celle d’une oppression sur la poitrine ou l’estomac, pendant le sommeil, et parfois, par extension, un rêve effrayant. Les
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caractères divergents et l’attribution des causes du cauchemar sont étudiés plus bas. En latin, il n’existe pas de terme pour désigner le cauchemar. Par contre, il existe le terme incubus qui se traduit par « couché sur ». Le mot « incube » apparaît vers 1372. Le terme incube est à l’origine utilisé spécialement par le monde ecclésiastique. Il désigne un démon de sexe masculin qui a des relations sexuelles avec les femmes endormies6. Cette notion est en rapport direct avec Genèse VI, 1-14, dont saint Augustin a fait un commentaire dans La Cité de Dieu. Ce commentaire a d’ailleurs été repris pendant l’inquisition par Henri Institoris et Jacques Sprenger dans le Malleus Maleficarum, traité d’Inquisition en 1486. Ce thème de l’enfantement à partir des anges ou des démons n’est pas le seul : il en est question dans Le livre d’Enoch - chapître dans l’ouvrage de Balthazar Bekker en 1948. L’incube a une connotation sexuelle très forte. Mais le produit de ces unions est tout aussi important. Des considérations théologiques, le terme incube est passé dans le domaine médical progressivement, pour désigner le cauchemar : « que donne le peuple à une certaine maladie ou oppression d’estomac, qui fait croire à ceux qui dorment que quelqu’un est couché sur eux : ce que les ignorans croyent estre causé par le malin Esprit. En Latin Incubus, Ephialtis en Grec. In Dictionnaire Furetière édition 1690. » Et encore Martín Antonio Delrío au xve siècle, en parlant des incubes, succubes et démons : « l’oppression toutefois, et quasi-suffocation ne provient pas toujours de la part de ces démons, aussi bien souvent d’une espèce de maladie mélancolique que les Flamands appellent Mare, les Français Coquemare et les Grecs Ephialtes, lorsque le malade a opinion d’un pesant fardeau sur la poitrine, ou d’un Démon qui veut faire force à sa pudicité. » De même pour Ambroise Paré. C’est Dubosquet Louis en 1815 qui va s’attacher, dans sa thèse de médecine, à faire remplacer le terme incubus par cauchemar, et à sa suite, les dictionnaires de médecine utiliseront cauchemar11. Deux thèmes s’entremêlent de différentes façons autour de la notion de cauchemar : celui
Reves
de la mort et celui de la chevauchée infernale. Ces deux thématiques, illustrées la plupart du temps par le sentiment d’oppression sur la poitrine, sont ressenties par le rêveur comme une association d’une angoisse extrême et d’un sentiment d’impuissance. Selon des croyances antiques (Pline l’Ancien, Histoire naturelle ; Ovide, Les Métamorphoses), joindre les mains ou serrer les poings est un moyen efficace pour se prémunir contre la magie. Caelius Aurelianus rapporte des traditions populaires selon lesquelles attraper l’Alpe par les doigts le fait fuir, conceptions retrouvées aussi en Allemagne et chez les Slaves, selon Wuttke et Laistner. Selon Wilhelm Rosher « toutes ces suppositions sont bien entendu basées sur l’expérience que le cauchemar disparaît aussitôt que le dormeur récupère, par un petit mouvement des extrémités (doigts et orteils), sa capacité de bouger »13.
Cauchemars
Fantasmes
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FANTASMES
Le fantasme — ou phantasme — est une manifestation, consciente ou inconsciente, d’un désir ou encore une fixation mentale pouvant, dans certains cas, conduire à des actes excessifs. Fantasme vient du grec phantasma qui signifie apparition, fantôme, hallucination visuelle et qui est dérivé de phainein signifiant rendre visible, faire briller. En français avant les découvertes de la psychanalyse deux mots existaient : phantasme, synonyme d’hallucinations, et fantaisie, qui signifiaient entre autres la capacité à imaginer. Les premiers traducteurs des textes de Sigmund Freud ont choisi de traduire le mot allemand « Phantasie » par un mélange de ces deux termes : « phantasme » (hallucination) et « fantaisie » (imagination débridée). Le fantasme se comprend comme une élaboration dérivée de plusieurs éléments, mettant en jeu différentes pulsions inscrites dans l’histoire du sujet. Le fantasme est la formation de compromis, il élabore différents matériels, dont certains sont conscients et d’autres non. Mais certains fantasmes demeurent inconscients.
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Le fantasme peut témoigner d’une fixation de la sexualité à un stade psychosexuel, comme le stade oral ou le stade anal. De ce point de vue, il est résultat d’une régression. La capacité à fantasmer signe une certaine normalité psychique : on peut soupçonner chez les patients psychosomatiques une défaillance de la fonction fantasmatique, repérée sous forme de pensée opératoire. Le fantasme permet ainsi une régulation psychique des désirs inconscients, nécessaire à la bonne santé mentale.
Cauchemars
Fantasmes
Arthur Tress
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ARTHUR TRESS
La photographie a depuis ses prémices argumentée de multiples débats : doitelle être réaliste ? Est-elle une vérité absolue et prend-elle le pas sur le mot ? Dans les années 60, le photographe Arthur Tress mène une guerre de front à la tendance de la réalité transposée à son point d’acmé sur négatif et décide de mettre en scène une des séries de clichés désormais les plus connues de l’histoire de la photographie. Premier en son genre, Tress questionne des enfants autour de leur imaginaire et représente sur pellicule leurs plus épouvantables cauchemars. Forts en ressortent ces clichés qui démontrent qu’effroyable fantasme chez l’enfant n’est jamais loin de cette réalité que les photographes de rue de l’époque se risquaient de prendre dans sa plus grande «spontanéité». Avec son livre «The Dream Collector» il célèbre le rêve comme les cauchemars et l’enfance, et amène le spectateur dans un monde intemporel, angoissant, mais en même temps envoûtant. Les photos illustrées dans ce portfolio sont majoritairement tirées de ce livre paru en 1972. 16
Fantasmes
Arthur Tress
Ray Metzker
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1/ Boy in Flood Dream, Ocean City, New Jersey,1972 2/ Office Workers Returning Home New York City, 1966
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3/ Boy in TV Set, Boston, 1972
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4/ Eddie Berman and his mother, 1972
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5/ Boy with giant ball, 1969
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Ray Metzker
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RAY METZKER
Ray K. Metzker tient une place singulière dans l’histoire de la photographie américaine. Son oeuvre exclusivement en noir et blanc, présente dans les plus grandes institutions, est tout à fait représentative de toute une génération de photographes pour lesquels l’expérimentation est le maître mot. Né en 1931, ses études à l’Institute of Design à Chicago l’influencent profondément. Pendant plus de cinquante ans, il ne cesse d’inventer, souvent dans sa chambre noire, guidé par sa seule intuition. Au prix d’une lente gestation, son travail sur les négatifs évolue au fil des années. Montages, juxtapositions, multiples expositions, surimpressions, Ray K. Metzker ne fixera aucune limite à sa créativité.
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Arthur Tress
Ray Metzker
11.06.1963
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1/ Ray Metzker, Philadelphia, 1963 2/ Ray Metzker, Philadelphia, 1962 3/ Ray Metzker, Car, 1962
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4/ Chicago, 1957
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5/ Chicago, 1962
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1/ Malcolm W. Brown, Saigon, 1963 {A voir dans 4 Pages}
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Le 11 juin 1963, Thích Quảng Đức se rendit à Saigon dans une Austin bleu ciel. Il rejoignit une manifestation bouddhiste d’environ 350 religieux. Entouré de nombreux bonzes et disciples, il s’assit et fut recouvert d’essence par un fidèle avant de s’enflammer comme une torche. L’acte se déroula au carrefour des rues Phan Đình Phùng (aujourd’hui Nguyễn Đình Chiểu) et Lê Văn Duyệt (aujourd’hui Cách Mạng Tháng Tám). Le photographe américain Malcolm W. Browne sur place lors de l’immolation a pris une série de clichés qui témoignent du processus de cette immolation5.
L’auto-immolation de Thích Quảng Đức est largement considérée comme le point tournant de la crise bouddhiste au Viêt Nam qui a conduit à la période dite de la « Deuxième phase » dans la République du Viêt Nam de 1963 à 1973.
Une des photographies de cet événement a fait le tour du monde et suscité l’émoi de la communauté internationale. Malcolm Browne a gagné le prix Pulitzer pour son cliché de la mort du moine. On raconte que durant sa combustion, Thích Quảng Đức n’aurait ni bougé ni émis le moindre son. Après son décès, son corps a été incinéré. Son cœur a résisté aux flammes et fut conservé dans un reliquaire6, ce qui fut interprété comme le symbole de la compassion et a conduit les bouddhistes à le vénérer comme un bodhisattva, augmentant l’incidence de sa mort sur la conscience collective. Le geste du vénérable Quảng Đức augmenta la pression internationale sur le président Ngô Đình Diệm et le conduisit à des réformes ayant pour but d’apaiser les relations avec la communauté bouddhiste. Cependant, les réformes promises ont été mises en œuvre lentement, voire pas du tout, conduisant à une détérioration de la situation. Avec la poursuite des manifestations, les Forces spéciales de l’ARVN fidèles au frère de Diệm, Ngô Đình Nhu, lancèrent des raids sur les pagodes, s’emparèrent du cœur de Thích Quảng Đức et causèrent de nombreux morts. Plusieurs moines bouddhistes ont suivi l’exemple de Thích Quảng Đức en s’immolant. Finalement, un coup d’État de l’armée renversa Ngô Đình Diệm, assassiné à Cholon le 2 novembre 1963.
Ray Metzker
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Entouré de bonzes et il s’assit recouvert par un avant de s’e comme un 36
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mise miseau aupoint point
Une chambre noire (en latin « camera obscura ») est un instrument optique objectif qui permet d’obteUne chambre noire (en latin « camera obscura ») est un instrument optique objectif qui permet d’obtenir une projection de la lumière sur une surface plane, c’est-à-dire d’obtenir une vue en deux dimennir une projection de la lumière sur une surface plane, c’est-à-dire d’obtenir une vue en deux dimensions très proche de la vision humaine. Elle servait aux peintres avant que la découverte des procédés sions très proche de la vision humaine. Elle servait aux peintres avant que la découverte des procédés de fixation de l’image conduise à l’invention de la photographie. de fixation de l’image conduise à l’invention de la photographie. Le principe de base est très simple : comme la lumière est réfléchie par les objets dans toutes les direcLe principe de base est très simple : comme la lumière est réfléchie par les objets dans toutes les directions suivant leurs qualités propres d’absorption, de réflexion, de diffusion, chaque point de la surface tions suivant leurs qualités propres d’absorption, de réflexion, de diffusion, chaque point de la surface d’un écran reçoit des rayons lumineux issus de tous les objets alentour ; ces rayons se mélangent et se d’un écran reçoit des rayons lumineux issus de tous les objets alentour ; ces rayons se mélangent et se combinent (synthèse additive). L’écran apparaît blanc (ou de la teinte majeure éclairant le décor). combinent (synthèse additive). L’écran apparaît blanc (ou de la teinte majeure éclairant le décor).
Une chambre noire (en latin « camera obscura ») est un instrument optique objectif qui permet d’obteUne chambre noire (en latin « camera obscura ») est un instrument optique objectif qui permet d’obtenir une projection de la lumière sur une surface plane, c’est-à-dire d’obtenir une vue en deux dimennir une projection de la lumière sur une surface plane, c’est-à-dire d’obtenir une vue en deux dimensions très proche de la vision humaine. Elle servait aux peintres avant que la découverte des procédés sions très proche de la vision humaine. Elle servait aux peintres avant que la découverte des procédés de fixation de l’image conduise à l’invention de la photographie. de fixation de l’image conduise à l’invention de la photographie. Le principe de base est très simple : comme la lumière est réfléchie par les objets dans toutes les direcLe principe de base est très simple : comme la lumière est réfléchie par les objets dans toutes les directions suivant leurs qualités propres d’absorption, de réflexion, de diffusion, chaque point de la surface tions suivant leurs qualités propres d’absorption, de réflexion, de diffusion, chaque point de la surface d’un écran reçoit des rayons lumineux issus de tous les objets alentour ; ces rayons se mélangent et se d’un écran reçoit des rayons lumineux issus de tous les objets alentour ; ces rayons se mélangent et se combinent (synthèse additive). L’écran apparaît blanc (ou de la teinte majeure éclairant le décor). combinent (synthèse additive). L’écran apparaît blanc (ou de la teinte majeure éclairant le décor).
Une chambre noire (en latin « camera obscura ») est un instrument optique objectif qui permet d’obtenir une projection de la lumière sur une surface plane, c’est-à-dire d’obtenir une vue en deux dimensions très proche de la vision humaine. Elle servait aux peintres avant que la découverte des procédés de fixation de l’image conduise à l’invention de la photographie. Le principe de base est très simple : comme la lumière est réfléchie par les objets dans toutes les directions suivant leurs qualités propres d’absorption, de réflexion, de diffusion, chaque point de la surface d’un écran reçoit des rayons lumineux issus de tous les objets alentour ; ces rayons se mélangent et se combinent (synthèse additive). L’écran apparaît blanc (ou de la teinte majeure éclairant le décor).
Une chambre noire (en latin « camera obscura ») est un instrument optique objectif qui permet d’obtenir une projection de la lumière sur une surface plane, c’est-à-dire d’obtenir une vue en deux dimensions très proche de la vision humaine. Elle servait aux peintres avant que la découverte des procédés de fixation de l’image conduise à l’invention de la photographie. Le principe de base est très simple : comme la lumière est réfléchie par les objets dans toutes les directions suivant leurs qualités propres d’absorption, de réflexion, de diffusion, chaque point de la surface d’un écran reçoit des rayons lumineux issus de tous les objets alentour ; ces rayons se mélangent et se combinent (synthèse additive). L’écran apparaît blanc (ou de la teinte majeure éclairant le décor).
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Morpheus
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Morphée (en grec ancien Μορφεύς / Morpheús, de μορφή / morphế, « forme ») est, dans la mythologie grecque, une divinité des rêves prophétiques. Il est, selon certains théologiens antiques, le fils d’Hypnos (le Sommeil) et de Nyx (la Nuit).Il a pour vocation d’endormir les mortels.
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MORPHEUS
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Morpheus
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Il est souvent représenté par un jeune homme tenant un miroir à la main et des pavots soporifiques de l’autre, avec des ailes de papillon battant rapidement et silencieusement, qui lui permettent de voler. Il donne le sommeil en touchant une personne avec ses pavots. Il lui donne également des rêves pour la nuit. Pour se présenter aux mortels, il se transforme en être cher (d’où son nom signifiant « forme »)[réf. souhaitée], permettant aux mortels l’espace d’un instant de sortir des machinations des dieux. Il serait selon Ovide le plus apte de sa fratrie à prendre une apparence humaine1. On le retrouve notamment dans l’œuvre d’Ovide. Messager des dieux, il apparaît généralement dans le sommeil des rois comme un humain sous forme de fantasme. Il est peut-être le rêve envoyé par Zeus auprès d’Agamemnon dans l’Iliade, mais dans ce passage, il n’est pas explicitement nommé. Il joue un rôle important dans l’histoire d’Alcyone et Céyx : le Sommeil choisit Morphée2 pour prendre les traits de Céyx et visiter Alcyone durant son sommeil, pour lui décrire le naufrage de son époux et lui demander des funérailles. Cette apparition laisse croire à Alcyone en la réalité de ce récit3. Cependant, son rôle le plus quotidien consistait à endormir les mortels. Il était doté d’ailes légères comme des ailes de papillon qui lui permettaient de se déplacer en un instant d’un point à un autre
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1/ Ray Metzker, Chicago, 1964
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Morpheus
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de la Terre. Quelle commodité !... D’où l’expression venue à l’époque moderne «être dans les bras de Morphée», pour indiquer un sommeil calme et profond, une sorte de bonheur par l’oubli: «Je n’ai rien entendu du vacarme, j’étais dans les bras de Morphée.» Évidemment la locution s’est teintée d’une petite connotation salace, surtout lorsqu’elle est employée par un homme, car au XVIIIe siècle les peintres ont féminisé Morphée ; il est parfois représenté sous les traits d’une jolie femme nue. Seulement ça, c’était le passé. Il se trouve qu’au début du XIXe siècle, lors du premier essor de la chimie, de graves savants étudiant les vertus de l’opium du pavot isolèrent un alcaloïde soporifique qu’ils appelèrent, pardi: morphine, à cause de leur culture classique… (Les bonnes gens écrivent «mort fine» avec quelque bon sens puisqu’on l’administre charitablement aux moribonds.) Longtemps réservée aux cas extrêmes, la morphine se trouve aujourd’hui dispensée à tire-larigot auprès des malades pour leur éviter toute douleur. Oui, mais: le vieux Morpheus n’en perd pas pour autant le nord; il veille et frétille de ses petites ailes, distribuant à tout un chacun ses surplus de rêves, des songes catastrophiques transformés pour l’occasion en cauchemars d’épouvante. Ayant moi-même bénéficié tout récemment de ces douceurs d’hôpital, j’ai pu mesurer toute l’horreur du produit antalgique au cours de plusieurs jours et plusieurs nuits de délire qui m’ont rappelé ce que m’avait raconté autrefois un camarade à la suite d’un mauvais «voyage» au LSD. Sauf que pour lui ce fut une soirée de dérèglement et, pour moi, plus de cinq jours d’hallucinations atroces, tant visuelles qu’auditives. Imaginez les murs d’une chambre d’hôpital qui ondulent et se chargent de portraits féroces, de formes épouvantables; le fauteuil qui grandit jusqu’au plafond, qui se déplace vers vous en fantôme affreux et ricanant - avec les bruits, les bribes de dialogues mystérieux au cœur de la nuit, là, tout près de votre oreille. Il y avait en particulier une sorte de claquement sur deux tons métalliques, ta-ta !, que j’avais identifiés avec mes derniers restes de lucidité terrorisée comme étant le rire de la mort. J’ai vécu ainsi des heures tragiques au milieu des sorcières de Macbeth peuplant ma chambre et mon lit… Plus jamais je n’entendrai cette expression charmante «les bras de Morphée» sans frissonner ; jamais de ma vie je ne l’emploierai. C’est que la médecine française devrait y réfléchir à deux fois
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avant de confier ses patients au soin du vieux dieu grec… Morpheus - j’en viens, je l’ai vu : il a des mains d’étrangleur.
2/ Ray Metzker, Chicago, 1964
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Morpheus
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ART ET SOMMEIL
Entre Éros et Thanatos: la représen-
tation du sommeil est marquée de dualités et de connotations variées. Dès la mythologie grecque, le sommeil était lié à la mort par sa naissance. À cela, s’ajoute l’aspect érotique de l’endormi, souvent représenté nu. On retrouve ces deux éléments dans les représentations de « Belles Endormies », présentes dans l’histoire de l’art à partir du XVe siècle. D’abord, il était pratique pour les peintres de représenter une femme assoupie : le modèle pouvait poser allongé, totalement détendu. Il s’agissait aussi d’un moyen de justifier la nudité du sujet, au corps représenté légitimement bien plus librement. Avec sa Vénus endormie, Giorgione a proposé un nu féminin qui aurait pu faire scandale à sa réalisation en 1510. On estime souvent qu’il signe l’entrée de l’érotisme dans la peinture « cultivée » : c’est grâce
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au thème tiré de la poésie nuptiale romaine, que l’œuvre a été si facilement acceptée. On retrouve ce type de représentation peu après chez Corrège, avec une Vénus à la posture très connotée et plus sensuelle encore. Plus tard, ce sont des artistes comme Fragonard qui ont usé du sommeil pour montrer le désir et l’érotisme. On le voit bien dans Le Feu aux poudres, peint en 1778. On se retrouve directement dans l’espace intime du lit, où on peut observer le sommeil d’une femme entourée de trois putti qui la regardent. La mise en scène libertine met en avant le corps et sa sensualité. Le regard des putti attire l’attention sur l’entrejambe de la femme. On retrouve le même voyeurisme, permis par le sommeil, dans certains tableaux appartenant à la série des Minotaures de Picasso. L’homme à tête de taureau y dévoile le corps d’une dormeuse et la caresse. Le rapport au sexe et à la sensualité est tout aussi évident au regard de L’Indolente de Bonnard : Marthe est nue sur un lit qui occupe presque tout l’espace pictural, les jambes écartées sur des draps en désordre. La posture et le cadrage rappellent parfaitement le Nu couché de Balthus, peint en 1977 et qui en est probablement inspiré. Aujourd’hui encore, les « Belles endormies » fascinent et inspirent les artistes. C’est le cas de Stéphanie Smalbeen, avec sa série du même nom. Ses dessins ne donnent aucune information ni détail sur les femmes représentées. Les visages sont invisibles, et les postures nous questionnent sur l’état de ces personnes : seuls les titres nous permettent d’être certains que ces femmes dorment. Mais doit-on croire l’artiste ? La question pourrait se poser pour d’autres représentations, comme celle de l’Ophélia de Millais. Ce rapport à la mort est légitime : lorsqu’il s’agit de peinture ou de photographie, comment distinguer le corps endormi du corps mort ? Les photographies de Natacha Lesueur illustrent bien ces liens, qui avaient été soulevés par le célèbre Dormeur du Val de Rimbaud. Ses clichés montrent des gros plans sur le visage de personnes endormies ou ayant dormi, qui forment un parallèle clair avec les photographies de cadavres enregistrées par Rudolf Schäfer.
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1/ Ferdinando Scianna, Catholic pilgrimage, Polsi, Region of Calabria, Italy. 19714 2/ Ferdinando Scianna, People resting near the Red Castle, Benares, Uttar Pradesh. India. 1972.
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Quand l’acte fait l’œuvre: Au-delà de la mort et la sensualité, les artistes pointent les questions de l’intime, du quotidien et du privé. Après avoir passé de longues heures à observer, peindre et chercher à comprendre la torpeur, ils ont beaucoup appris à son sujet. Mais au XXe siècle, ce sont les expériences des neurobiologistes dès 1938, puis dans les années 1950, qui ont été essentielles dans l’évolution de ces représentations. Les artistes ont certainement entendu parler d’expérimentations comme celle de Randy Gardner, étudiant en sciences à San Diego, qui a défié les limites de son corps en restant éveillé 264 heures (soit 11 jours) en 1964. Tout cela a beaucoup marqué les esprits, ce qui explique le déploiement d’expérimentations qui a suivi dans le domaine de l’art. Le sommeil est alors devenu une pratique artistique à part entière, comme beaucoup d’autres éléments du quotidien et du banal. Le sommeil des autres: C’est d’abord en tant qu’observateurs que les artistes armés des techniques modernes se sont positionnés face au sommeil. Le premier, et l’un des plus connus, est Andy Warhol avec Sleep, filmé en 1963. Ce film de 5 heures et 21 minutes ne montre rien d’autre que John Giorno, son compagnon, endormi. Contrairement aux peintres, l’artiste n’ajoute ni n’enlève rien à l’endormi, qu’il montre tel qu’il est : Warhol n’a pas assisté au sommeil, laissant sa caméra tourner. C’est tout l’inverse qu’a engagé Sophie Calle avec les Dormeurs. Après avoir établi un protocole précis, elle a invité vingt-huit personnes à venir dormir dans son lit. A chaque fois, la personne ou le couple y est resté pendant huit heures, acceptant de s’y laisser regarder et photographier par l’artiste installée à côté. Son lit a donc été occupé en permanence entre le 1er et le 9 avril 1979. Elle a pris une photographie toutes les heures, dans un style documentaire neutre. Avant ou après avoir dormi, les participants ont répondu à un questionnaire qui renseignait l’artiste sur leurs habitudes de sommeil : la démarche rappelle celle de l’anthropologue ou du sociologue. Mais ici, les photographies ne peuvent pas être réduites à la simple expérience scientifique. Elles montrent une forme de plaisir esthétique, notamment avec des gros plans. Aussi, les clichés de femmes allongées captent souvent des postures qui rappellent celles de la peinture classique. On peut d’ailleurs voir au mur sur certains Plus tard,
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l’artiste Yann Toma a repris cette démarche, en la transformant. Il a photographié le sommeil de personnes venues dormir chez lui, en l’écoutant lire un livre de leur choix. Là aussi le fonctionnement était établi, puisque après avoir lu toute la nuit et pris des photos régulièrement, il partait le matin avant le réveil du sujet. En même temps, une caméra filmait toute la séance. Ainsi, il ne s’agit plus uniquement d’enregistrer le sommeil, mais d’y participer et d’engager un échange avec le dormeur. C’est la personne qui choisissait l’ouvrage lu, ainsi que la photographie qui subsistait ensuite parmi celles prises. Ici l’artiste parle de veillées, rappelant les veillées funèbres et une surveillance intime. A l’opposé du sommeil observé par Calle ou Toma comme un parent, se trouve celui montré et enregistré par Roman et Aleksandra Signer. Dans leur film intitulé Lit, on peut voir et entendre un hélicoptère miniature vrombir au dessus de la tête de quelqu’un qui tente de s’endormir. Cette fois-ci, c’est le corps en lutte contre le sommeil qui est montré. Tous ces travaux ont en commun une forte asymétrie du regard, puisque les artistes voient systématiquement sans être vus. Mais dès l’arrivée des premières performances et actions, on assiste à un renversement de point de vue.
1/ Ben, Geste : dormir, 1966-1972, Photographie noir et blanc et acrylique sur contreplaquĂŠ 76 x 76 x 1 cm.
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L’art de dormir Il s’agit alors d’un tout autre type de travaux, lorsque l’artiste utilise son propre sommeil pour faire l’œuvre. Trois ans après le jalon marqué par Sleep d’Andy Warhol, l’artiste français Ben semble avoir été le premier à le faire avec son « Geste : dormir ». Il montre un acte anodin, qui interroge les fonctions vitales de l’homme dès qu’on le sort de son contexte. Cependant, il s’agissait d’un sommeil particulier, conditionné pour la performance par la prise de somnifères. L’acte n’est donc plus naturel ni nécessaire, il est provoqué : de cette manière, le sommeil est utilisé, extrait du quotidien et transformé dans un cadre artistique. Quelques années plus tard, Chris Burden a proposé au public de le voir dormir naturellement durant 22 jours. Pendant tout ce temps, il n’a pas quitté le lit dans lequel il s’était installé, au sein d’une galerie. L’idée était de réduire le fonctionnement de son corps au strict minimum, par le sommeil. Il n’existe qu’une seule photographie pour témoigner de la performance, selon le vœux de l’artiste. L’image est centrée sur le lit et l’artiste qui semble endormi, ramenant ces 22 jours de sa vie à une unique action : dormir. Ici, il offre son corps vulnérable au spectateur, tout comme l’avait fait Ben auparavant. Au même moment, les appareils d’analyse du sommeil se sont développés et sont devenus de plus en plus faciles d’accès, ouvrant à d’autres possibilités. Parmi les artistes qui s’en sont emparés, j’ai remarqué Pascal Convert avec sa Chambre du sommeil en 1991. Il a utilisé un enregistreur polygraphique, qui a analysé et enregistré son sommeil pendant toute une nuit. Les capteurs ont tracé des courbes sur plus de 1000 feuilles, qui détaillent les différentes phases de sommeil. Ce sont ces dessins qui ont ensuite été transformés et exposés. On peut donc voir le sommeil différemment, dans une retranscription scientifique qui en est le témoin et devient motif artistique. L’artiste a cependant contré l’aspect visuellement impersonnel et presque muet de ces réalisations, en les intitulant toujours « Autoportrait ». A travers tous ces exemples, on réalise que c’est bien toujours l’unilatéralité du regard provoquée par le sommeil qui fascine. De même, qu’il s’agisse de la torpeur de l’artiste, d’une entité mythologique ou d’un inconnu, les questionnements se rejoignent autour des dualités qui font son intérêt. Entre vie, veille, désir
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et mort, aujourd’hui encore tous restent intrigués par cet état primaire, mais complexe. Et au delà du sommeil, d’autres aspects apparaissent et soulèvent encore d’autres interrogations : comment représenter le rêve, le cauchemar, mais aussi le somnambulisme ou encore l’insomnie ?
2/Pascal Convert, Autoportrait, polygraphies de sommeil, 1991. (16-17 janvier 1991, page 1098, réveil), marmorite noire, 156/110/1,5cm
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Morphée est rêves prophé du Sommeil e Bienveillant, i mortels des so 58
t le dieu des hĂŠtiques, fils et de la Nuit. il accorde aux songes hereux. 59
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Magali Koenig Musée Suisse de l’ Appareil Photographique Vevey
Sebastião Salgado Genesis Museum für Gestaltung Zürich
Shades of Elegance Fashion and Fabrics in Teheran Around 1900 Museum Rietberg Zürich
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16.11.2018 23.06.2019
28.11.2018 14.04.2019
Vasantha Yogananthan A Myth of Two Souls Musée de l’ Elysée Lausanne
20.02.2019
Anne Collier Photographic Musée de l’Elysée Lausanne
20.02.2019
Matthie Gafsou Galerie C Neuchâtel
03.03.2019
05.05.2019
05.05.2019
13.04.2019
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Amen
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SOURCES
DUNKL Articles: https://fr.wikipedia.org/wiki/Rêve https://fr.wikipedia.org/wiki/Cauchemar https://fr.wikipedia.org/wiki/Fantasme_(psychologie) https://deuxieme-temps.com/2017/03/17/dossier-art-sommeil/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Morphée https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_noire https://fr.wikipedia.org/wiki/Thích_Quảng_Đức Photos: https://www.magnumphotos.com/arts-culture/ferdinando-scianna-sleep-perchance-dream/ http://www.lesdoucheslagalerie.com/fr/artistes/presentation/2218/ray-k.-metzker#oeuv-18 https://loeildelaphotographie.com/fr/ray-k-metzker-abstractions/ https://www.newtimesslo.com/sanluisobispo/dreamer-of-dreams/Content?oid=2939034 http://la-planche-contact.blogspot.com/2012/03/planche-contact-1.html http://www.vintageworks.net/common/detail.php/4096/0/1/97/16/0/15399 http://www.la-hune.com/2016/10/06/nobuyoshi-araki/planche-contact-araki2/ http://www.photojournalists.ch/calendrier-des-festivals-fr914.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Thích_Quảng_Đức#/media/File:Thích_Quảng_Đức_self-immolation.jpg P/ 11,13,15 - Patrick Khoury / Barcelona / 2019
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Date : Avril 2019 Remerciements : Mon alter ego
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