Pauline Gillet Architecte Portfolio 2015 by Pauline Gillet

PAULINE GILLET ARCHITECTE HMONP

PORTFOLIO 2015

PARCOURS

2014

ENSA-VERSAILLES Habilitation à exercer la maîtrise d’oeuvre en son nom propre

2013 - 2014

STUDIO VINCENT ESCHALIER, chef de projets 1 an Conception + Chantier, marchés privés Aménagement d’un restaurant Construction de maisons individuelles Rénovation d’école, de maison et de bureaux

2013

ENSA-VERSAILLES Diplôme d’Architecte d’Etat, mention bien

2012

ARCHI 3, stagiaire architecte 3 mois Conception + Chantier, marchés publics et privés Construction de logements collectifs Construction d’un EHPAD

2010

GROUPE AAUP, stagiaire architecte 2 mois Conception, marchés publics et privés Construction de logements collectifs Rénovation d’un EHPAD

SOMMAIRE

UNE CITÉ DES ARTS ET DES SCIENCES À LA POINTE DE LA JONCTION 8 LA SURÉLÉVATION : NOUVELLE FORME DE DENSIFICATION (?) 23 RESTAURANT 52 FAUBOURG SAINT DENIS 25 HÔTEL BASTILLE 32 MAISON INDIVIDUELLE ET BUREAUX SAINT NOM LA BRETÈCHE 42 TÉLÉPHÉRIQUE URBAIN ORSAY 47

UNE CITÉ DES ARTS ET DES SCIENCES

MAQUETTE 1/100e Vue de la cité des arts et des sciences depuis le viaduc

À LA POINTE DE LA JONCTION

Le projet se base sur l’intention de la ville de Genève de réorganiser ses pôles universitaires de façon cohérente, et de favoriser les liens entre les enseignements. Depuis quelques années, le nombre d’étudiants augmente, les institutions sont saturées, et leur répartition territoriale entrave les relations interdisciplinaires. La proposition est de créer un ensemble formé d’un complexe universitaire, de salles d’expositions, de spectacles et des équipements sportifs au sein d’un parc urbain de 60 000 m², s’adressant à toutes les populations genevoises. Les caractéristiques très particulières de la pointe de la Jonction en font un lieu propice pour la Cité des Arts et des Sciences. Entre ville et nature et proche du centre-ville, cette ancienne zone industrielle accueille jusqu’en 2016 le dépôt des Transports Publics Genevois. Située dans une cuvette, elle est entourée par deux cours d’eau, le Rhône qui descend du lac Léman, et l’Arve, rivière provenant du Mont Blanc. Son patrimoine industriel et le paysage de la vallée du Rhône sont des composantes essentielles dans le développement du projet. L’université regroupe la HEAD (Haute Ecole d’Arts et de Design) et la HEM (Haute Ecole de

PROJET DE DIPLÔME Collaboration Marine Girault Mention bien Genève, Suisse ensa-v, Printemps 2013

Musique) avec le pôle des neurosciences de l’université de Genève. Des ponts existent déjà entre ces disciplines, avec des travaux croisés sur le cerveau et l’expérimentation artistique. Un regroupement géographique permet de renforcer leurs liens et de nourrir la recherche autant que l’enseignement. La répartition très simple des composantes du programme de l’université donne une grande lisibilité de l’organisation du bâtiment et allie fonctionnalité et symbolique : les plots de béton sont répartis de façon très simple sur une trame qui reprend le gabarit des îlots existants, structurant l’Avenue de la Jonction. Ils abritent des salles de cours, des ateliers de travail, des bureaux de chercheurs et des laboratoires. Leur distribution a pour objectif d’exprimer l’identité de chaque spécialité.

Publication HUIT - Yearbook de l’ensa-v Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles janvier 2014

Une grande galerie se déploie comme un ruban de béton détaché du sol, permettant de créer une rue intérieure reliant chacun des blocs. C’est l’accès principal de l’université, ses quatre circulations verticales marquent chacune des entrées du côté des quais du Rhône et de l’Avenue de la Jonction. Elle favorise les ponts entre les filières et le dialogue entre enseignement et recherche. Accueillant des programmes destinés au public tels qu’une médiathèque, des auditoires et des espaces d’exposition, elle représente aussi un lieu d’interaction entre savoir et public. Une partie de la toiture est appropriée par des installations sportives et par un belvédère accessible au public. Cette terrasse connecte visuellement le paysage urbain des falaises de St Jean et le site de la Jonction, profitant ainsi du paysage exceptionnel de la vallée du Rhône. 10

L’usine Kugler, ancienne usine de robinetterie du XIXe siècle, vient perturber et interrompre le système. Au-delà de sa qualité patrimoniale qui pourrait être discutée, le choix de sa conservation s’appuie sur sa valeur de mémoire et l’attachement que lui porte la population. Avec sa cheminée en briques rouges, elle se présente comme un symbole dans la ville et dans l’esprit des genevois. Seuls ses éléments de structure sont conservés, créant ainsi une rue intérieure qui relie le parvis central de la Cité aux quais du Rhône. Les espaces intérieurs restés le plus libre possible permettent d’aménager des espaces d’expositions permanentes et temporaires, appropriables par la HEAD et par les associations d’artistes genevoises. Ces lieux accueillent aussi des expositions à la confluence entre les arts et les neurosciences. Dans l’une des extrémités de l’usine se trouve un espace de restauration ouvert vers le parc de la

PLANS (p. de gauche) rez de chaussée (p. de droite) étage galerie

pointe. Il permet de relier la promenade des quais du Rhône aux programmes culturels de l’usine. Un autre bâtiment du XIXe siècle est conservé sur le site. Il s’agit du bâtiment de l’Horloge, bâtiment administratif construit au moment du développement des TPG à la pointe de la Jonction, qui accueille l’administration de l’université. Les logements étudiants et de chercheurs ainsi que la salle de spectacle viennent renforcer la structure de l’avenue de la Jonction et la perspective ouverte vers la vallée du Rhône. Les logements ferment l’îlot existant. Par sa géométrie particulière et son implantation, la salle marque le parvis central de la Cité des Arts et des Sciences. Elle vient terminer la ville et s’ouvre vers le paysage naturel de l’Arve par une large terrasse. 11

13 (en haut) COUPE LONGITUDINALE (en bas) ÉLÉVATION EST OUEST

15 PERSPECTIVE Parc de l’université

MAQUETTE 1/500e (en haut) Vue de l’université depuis le Rhône (en bas) Vue de la cité des arts et des sciences depuis le viaduc

PERSPECTIVE Galerie de l’université

Par le choix des matériaux, essentiellement le béton et le verre, on oppose le côté monolithique des blocs de l’université à la transparence et la légèreté de la galerie qui les traverse. Les façades, plus fermées sur l’Avenue de la Jonction, soulignent cet axe : elles s’inscrivent dans le rythme des façades des bâtiments d’habitation et privatisent l’université. Le rythme des ouvertures est perturbé au niveau de la galerie et indique sa présence.

18 COUPE TRANSVERSALE (en haut) Détail A (en bas) Générale

19 COUPE TRANSVERSALE (en haut) Détail B

PERSPECTIVE Depuis l’ avenue de la jonction

L’angle de l’université est marqué grâce à une loggia ouverte sur la rue. Les façades se déclinent progressivement pour s’ouvrir largement vers le parc et le Rhône.

21 MAQUETTE 1/50E

Le choix structurel vient renforcer cette opposition entre la galerie horizontale et les blocs verticaux. Les bâtiments sont calés sur une trame de 7m divisée pour constituer la trame structurelle du projet. Les plots sont portés par leurs façades et par leur noyau central. La galerie est portée par un système de poteaux avec des poutres treillis, et une partie de sa portée est reprise par les blocs. Ce système structurel permet d’avoir cet aspect massif des blocs tout en conservant une fluidité dans l’espace de la galerie. (EN HAUT ET EN BAS) MAQUETTE 1/50E

LA SURÉLÉVATION : NOUVELLE FORME DE DENSIFICATION (?)

CE MÉMOIRE A ÉTÉ RÉALISÉ DANS LE CADRE DE LA VALIDATION DE MON HMONP. IL S’EST BASÉ SUR UN PROJET DU STUDIO VINCENT ESCHALIER, AGENCE D’ARCHITECTURE DANS LAQUELLE J’AI EFFECTUÉ MA MISE EN SITUATION PROFESSIONNELLE DE NOVEMBRE 2013 À OCTOBRE 2014.

MÉMOIRE HMONP ensa-v, Octobre 2014

SURÉLÉVATION CHARCOT STUDIO VINCENT ESCHALIER 2014

Ce travail de recherches a été l’occasion de comprendre les mécanismes de la surélévation, tant du point de vue de l’architecte chef d’agence, que de celui du maître d’ouvrage, le client. Le contexte actuel est particulier. L’étalement urbain et le manque de logements sont des problématiques importantes. Sous ce point de vue, il a été intéressant de voir qu’à l’heure actuelle, le Gouvernement juge ce type d’agrandissement comme solution à la densification tout en permettant la conservation du bâti existant. Les documents de planification urbaine sont révisés et les possibilités de surélévation sont intégrées dans les nouvelles réglementations. Néanmoins ce type de projets présente des

caractéristiques qu’il est important de prendre en compte, que ce soit du côté de la maîtrise d’œuvre, comme de la maîtrise d’ouvrage. Il entraîne des coûts supplémentaires par rapport à des projets de constructions neuves sur terrain et la relation avec l’existant apporte une certaine complexité. La mixité programmatique qui peut se présenter peut induire sur la sécurité incendie et l’accessibilité. Le chantier en site occupé a des conséquences sur le stockage des matériaux et sur le planning de réalisation des travaux. La surélévation peut être source de travaux supplémentaires, notamment pour le renforcement de la structure du bâtiment existant, le prolongement de réseaux, ou encore la modification d’accès et d’espaces de circulation.

RESTAURANT

52 FAUBOURG SAINT DENIS RÉNOVATION D’UN RESTAURANT Studio Vincent Eschalier Surface - 190 m² Livraison Octobre 2014

Dès la rue, l’esthétique du 52 Faubourg Saint Denis affiche son programme. Que ce soit par le jeu des matériaux ou par la transparence, le restaurant invite le passant à regarder et à entrer. La salle traversante donne également sur la cour commune de l’immeuble, plus végétalisée. Plusieurs zones d’assises se développent autour du bar, élément central qui accueille les clients dès l’entrée.

Tout ce qui fait partie de l’architecture du lieu est volontairement apparent. Les murs ont été laissés tels quels après le chantier, et leurs différents aspects rythment l’espace. Cette brutalité est renforcée par la texture du plafond acoustique, le sol en ragréage vernis, les poutres métalliques non coffrées et par la

gaine de ventilation qui couronne la salle et le bar. Ce dernier, qui est un espace très technique, est intégré au reste du mobilier, qui vient en opposition avec la matérialité de la salle, par l’utilisation de matières plus nobles comme le bois clair, le marbre et le cuir. Les meubles de designer rencontrent les tables carrées et les banquettes sur mesure dessinées par l’agence. La logique de fonctionnement du restaurant s’est très bien adaptée au plan existant dont seuls les murs porteurs avaient été conservés. Les espaces de stockage, situés au sous-sol communiquent directement avec la cuisine, qui elle-même communique avec la salle de restaurant et la plonge par l’intermédiaire d’un espace de desserte.

CHEF DE PROJET Dessin des phases d’avant projet Dessin des documents et rédaction de la déclaration préalable Communication avec la maîtrise d’ouvrage Communication avec les entreprises Suivi des réunions de chantier et rédaction des comptes rendus Gestion du planning du chantier Dessin des plans d’exécution (bar, banquettes, desserte, placards et rangements) MISSIONS

RUE

28 PLAN RDC

FAUBOURG

SAINT

DENIS

Coupe AA’

Coupe DD’

Coupe BB’

Coupe EE’

Coupe CC’

Coupe FF’

D’

F’

G’

E’

A’

B’

C’ F

Coupe GG’

PLAN DÉTAIL BAR

HÔTEL BASTILLE

MAQUETTE 1/200e

Le projet se trouve sur un site particulier, au centre de plusieurs protagonistes ayant tous une forte personnalité marquée par différentes époques. Entouré par l’Opéra Bastille, l’Hôpital des 15/20, la promenade plantée et faisant face à la rue de Lyon, le bâtiment a été conçu comme un lien avec les éléments hétérogènes de cet environnement. Ce nouvel acteur de la vie du quartier organise l’ensemble, et offre une nouvelle dimension à chacun.

Collaboration Marine Girault Paris, France ensa-v, Hiver 2013

PERSPECTIVE DEPUIS LA RUE DE LYON

Il s’organise le long de la rue de Lyon avec trois bâtiments traversés par une horizontale. L’espace entre les trois verticales et leur hauteur à l’échelle du site, redonnent une place à l’Hôpital des 15/20 de ce côté du quartier. Des jeux de porte-à-faux dans les volumes principaux connectent l’Opéra et la promenade plantée. Le bâtiment se développe au-dessus de cette dernière comme une toiture, créant un nouvel espace à cet endroit. Entre les deux bâtiments proches de l’Opéra, un parvis est créé, marquant l’entrée de l’hôtel et offrant aux habitants du quartier un espace de rencontres ouvert sur la rue. 1

Les programmes mixtes ont été hiérarchisés suivant le degré d’intimité dont ils ont besoin. Ce schéma se répercute sur l’organisation interne du projet. La poutre-échelle passe au travers des trois volumes et relie l’ensemble grâce aux programmes les plus publics. La salle de fitness et le restaurant de l’hôtel sont ainsi mis en vitrine sur la rue. Du côté de l’hôpital des 15/20 se trouve une bande de circulation continue. Dans les niveaux situés en dessous de cette galerie, on retrouve l’accueil, l’administration et la partie technique. Les chambres sont placées dans les niveaux supérieurs, permettant ainsi d’atténuer le vis-à-vis avec l’environnement direct et d’offrir une vue sur les toits de Paris.

LIEN ENTRE L’OPÉRA BASTILLE ET LA PROMENADE

NOUVEAU STATUT DONNÉ À L’HÔPITAL DES 15/20

CIRCULATIONS ET PROGRAMMES PUBLICS CONNECTENT L’ENSEMBLE

STRUCTURE FORMÉE PAR DES VOILES DE BÉTON CONTINUS

++ CHAMBRES LIVRAISONS - TECHNIQUE ADMINISTRATION FITNESS

HIÉRARCHISATION DES CIRCULATIONS

RESTAURANT - BAR

REZ-DE-CHAUSSÉE

Cuisines

Salle de restaurant

Salon hotel

circulation hotel

Vide sur salle de sport

Entrée restaurant Vide sur salle de fitness

Vide sur salle de sport

5e ÉTAGE

10e/ 16e ÉTAGES

COUPE LONGITUDINALE

37 A’

coupe transversale détail poutre échelle // ECHELLE 1/50e

coupe longitudinale détail poutre échelle // ECHELLE 1/50e

coupe transversale détail poutre échelle // ECHELLE 1/50e

COUPE LONGITUDINALE DANS POUTRE ÉCHELLE

COUPE TRANSVERSALE DANS POUTRE ÉCHELLE

coupe longitudinale détail poutre échelle // ECHELLE 1/50e

Les matériaux choisis ont chacun une fonction très spécifique. Le béton exprime la structure formée de voiles mise en avant et visible de l’intérieur comme de l’extérieur. Les dalles amincies sur leurs bords dépassent des façades et marquent chacun des étages, cassant ainsi le côté monolithique qu’auraient pu avoir les bâtiments. La présence des porte-à-faux et de la poutre-échelle est accentuée par un traitement colorimétrique en sous-face. 38

Le verre présent sur la majeure partie des façades, apporte une transparence mais offre également une réflexion, deux qualités intéressantes pour le projet. La première permet d’ouvrir les espaces sur la rue et la seconde permet d’intégrer le projet au quartier en reflétant l’environnement direct sur toute sa hauteur. La détermination des espaces se fait grâce à des meubles en bois qui organisent les espaces créés par la structure et qui regroupent chacune des fonctionnalités.

PERSPECTIVE DEPUIS LA RUE DE LYON

PHOTOS MAQUETTE 1/200e

COIN NUIT

SALLE DE BAIN

DRESSING

ORGANISATION DE LA CHAMBRE avoir une plus belle vue

se montrer

manger regarder la TV

A l’échelle de la chambre, le meuble a été dessiné à partir d’une étude sur les besoins primaires qui doivent être satisfaits, à savoir : dormir, se laver et ranger. Ces trois besoins ont été rassemblés dans un seul et même meuble, dont la modularité permet de générer des espaces multiples. Sa matérialité permet de faire la distinction avec l’espace libre de la chambre. Pour la suite, le schéma d’organisation reste le même, les besoins qualifiés de «tertiaires» sont regroupés au sein du meuble.

lire

dormir se prélasser

se reposer

se montrer

recevoir

ranger se laver

se détendre

écrire

boire un verre

prendre un bain

SCHÉMA DES BESOINS PRIMAIRES, SECONDAIRES ET TERTIAIRES D’UNE CHAMBRE D’HÔTEL

COUPES DANS LE MEUBLE

COMPOSITION AVEC DEUX CHAMBRES

41 MODULARITÉ DES ESPACES

PLAN DE LA SUITE

MAISON INDIVIDUELLE ET BUREAUX SAINT NOM LA BRETÈCHE

PLAN MASSE

Ce projet se divise en deux phases. D’un côté l’agrandissement et la rénovation des bureaux de la société appartenant aux clients, et de l’autre, la rénovation de leur habitation.

Saint Nom la Bretèche, France Studio Vincent Eschalier, Réception Novembre 2014

Entrée bureaux

Entrée logement

BUREAUX Une nouvelle entrée a été définie, desservant les espaces destinés au personnel, mais également le bureau principal des propriétaires afin d’accueillir leurs clients. Un escalier a été installé au centre de la société, à la convergence des flux

Porte de garage

Entrée bureaux

du personnel pour faciliter les circulations. Des espaces de stockage existant ont été utilisés pour créer de nouveaux bureaux et agrandir les capacités de travail. Au sous sol, la salle de réunion existante a été réaménagée et isolée du reste des bureaux.

LĂ&#x2030;GENDE Bureaux Maison principale Maison du gardien

44 (en haut) EXISTANT PLAN RDC (en bas) EXISTANT PLAN R-1

LĂ&#x2030;GENDE Bureaux Maison principale Maison du gardien

45 (en haut) PROJET PLAN RDC (en bas) PROJET PLAN R-1

MAISON Le but du projet a été de distinguer clairement les bureaux du logement. Les circulations communes ont été supprimées. De nouvelles, bien distinctes, ont été créées, et les communications entre les deux ont été réduites. Le plan général de la maison a été réorganisé, chaque fonction a son espace bien défini. Dès l’entrée, un nouvel escalier reliant le rez-dechaussée au sous sol a été installé, en prévision d’un futur aménagement. La cloison séparant le salon de la salle à manger a été supprimée, et les deux espaces s’organisent désormais autour d’une cheminée. La cuisine réaménagée est plus fonctionnelle et correspond aux besoins de ses occupants. L’îlot situé au centre de la pièce offre une surface de travail supplémentaire, mais également un coin pour prendre les repas. La chambre principale a été conservée telle quelle et rénovée. Une ouverture a été percée pour la relier aux nouveau dressing et salle de bain, et ainsi créer une vraie suite parentale.

PROJET PLAN DÉTAIL CUISINE

CHEF DE PROJET Dessin des plans et coupes d’avant projet Dessin des plans d’exécution électricité, chauffage, plomberie, VMC Dessin des plans détail mobilier Communication avec la maîtrise d’ouvrage Communication avec les entreprises Suivi des réunions de chantier et rédaction des comptes rendus Gestion du planning du chantier Gestion du budget de la maîtrise d’ouvrage et des facturations des entreprises MISSIONS

46 PROJET PLAN DÉTAIL DRESSING ET SALLE DE BAIN SUITE PARENTALE

TÉLÉPHÉRIQUE URBAIN ORSAY LÉGENDE Tracé du téléphérique + pylônes

Futur projet du pôle d’excellence

Délimitation des zones

Emplacement gare RER d’Orsay-Ville

Plateau de Saclay

Forêt

Cité universitaire

500m

Zone pavillonnaire

N Collaboration Yanis Bousbaine, Louis de Brive Orsay, France ensa-V, Hiver 2012

PLAN DU TRACÉ DU TÉLÉPHÉRIQUE

PLAN MASSE

Le projet vise à relier la vallée de l’Yvette avec le haut du plateau de Saclay, future zone d’implantation d’un cluster réunissant entreprises et grandes écoles. Cet aménagement s’inscrit dans le cadre du projet du Grand Paris et de sa volonté de reconnecter le territoire francilien. En raison de la forte déclivité du territoire, le téléphérique apparait comme le transport le plus approprié pour établir cette connexion et assurer une meilleure desserte en la diversifiant. L’étude préalable porte sur

la ville d’Orsay, la ville est dissociée de la cité universitaire par une frange verte qui délimite le plateau. Après avoir déterminé le tracé du téléphérique, le projet se porte sur la gare d’Orsay. Il semble primordial, dans la conception d’un téléphérique urbain, de se détacher de l’image de la montagne à laquelle le transport filaire est souvent associé, en vue de lui donner sa propre identité, et de le connecter aux multiples transports déjà présents sur le site.

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

COUPE DE LA GARE TÉLÉPHÉRIQUE