Chef de Secteurs – Forum Centrale Marseille Entreprises – FOCEEN
Istituto Marxer
Produire après l’Olivetti
Mouvement, Rencontre, Abris
Habiter l’espace géométrique
L'espace théâtral
Vers une stratégie climatique à Fontenay-sous-Bois
Rendre l’eau au parc
Istituto Marxer
Produire après l’Olivetti
Projet M1, Politecnico di Milano - Atelier Christian Campanella, Stefano Guidarini & Lorenzo Jurina
Réalisé a vec Margherita Costanza
Corradini & Laura Cremaschini
À quelques kilomètres de Torino, Ivrea accueille le plus impressionnant patrimoine architectural de la société italienne Olivetti. L’istituto Marxer, centre de recherche et de production pharmaceutique, en fait partie. Réalisé dans les années 60, il est un témoignage de l’architecture moderne et de l’épopée industrielle et productive d’après-guerre. Les brise-soleils, gargouilles et dessins de coffrage nous rappellent les travaux de Le Corbusier à Chandigarh et Ronchamp. Plongé au cœur des vignes et des montagnes, le bâtiment est une transcription du projet social d’Adriano Olivetti pour les travailleurs. Abandonné depuis 1987, ce complexe est aujourd’hui victime de la difficile conservation du nouveau patrimoine de béton.
Notre projet s’initie avec une analyse de l’existant : étude historique, relevés sur site et diagnostic.
Le complexe reprend vie autour des atouts du projet initial : recherche, production, formation et qualité de vie des travailleurs. Il devient un acteur du développement des activités viticoles locales par la transformation des résidus de la vigne en produits pharmaceutiques.
Le site, ouvert au public, accueille un centre de formation. Pour cela, nous greffons un auditorium. En atteignant la hauteur du centre de production et en brisant la trame, il se confronte à l’existant. Placé sur un saut topographique, il profite des apports géothermiques du sol. La masse centrale, le noyau, accueille la salle de conférence, tandis que les services se développent en périphérie, sous une structure en bois, et en sous-sol. Enfin, la cheminée permet la mise en marche d’une ventilation naturelle.
Mouvement, Rencontre, Abris
Projet L3 - Atelier Emeric Lambert
Cette transformation d'une barre de bureaux en immeuble de logements génère le mouvement dans le bâtiment.
L’architecture met en mouvement. Les corps, les objets, l’organisation des intérieurs, l’eau, l’air et l’énergie sont mobiles.
L’architecture fait se rencontrer. Les lieux construisent le commun à la ville, au bâtiment, au voisinage, au logement.
L’architecture abrite. Les logements s’adaptent à tous par 8 scénarios d’habitat, les plans libres traversants, les dispositions des meubles et des rideaux
Scn(Etudiant)=Violet; Scn(Artiste)=Brun;
Scn(Retraité)=Orange;
Scn(Colocataire)=Vert;
Scn(Couple)=Beige;
Scn(Famille)=Bleu;
Scn(Réfugié)=Rose;
Scn(Solitaire)=Cerise
Habiter l’espace géométrique
Projet L3 travail préliminaire - Atelier Emeric Lambert
L’espace théâtral
Projet L3 - Atelier Erwan Bonduelle & Petra Jossen
Réalisé a vec Anna Craig
En articulant le sol, les parois et la toiture, la structure distingue trois typologies d’espace.
Au coeur du socle, la scène est blottie entre les éléments verticaux et massifs.
Aux extrémités de cet espace clos, le pisé se prolonge pour abriter les programmes ayant besoin de plus d’intimité. Enfin, les espaces techniques et publics gravitent autour de ce noyau central. Le plan est libéré, seuls les meubles indiquent les usages.
Une large toiture abrite l’ensemble du théâtre. Il s’agit d’habiter ce toit, ce pli. Pour cela, le language de la ferme n’est pas exprimée. Cette structure souligne la longitudinalité du bâtiment.
Les chevrons en bois trament le plan. Depuis l’extérieur, la partition est clairement lisible. Les élévations alternent entre vides et pleins.
L’intérieur est présenté au dehors, nous sommes presque déjà dans le théâtre.
L’environnement s’insère dans le projet. Le théâtre est enveloppé par une nature libérée. L’eau récupérée par la large toiture est dirigée vers le canal au travers de ce jardin. La cheminée, totem du passé industriel du site, prend une fonction regénétrice par le puit canadien. Alors que les façades vitrées font entrer la lumière et réchauffent la théâtre, la masse du pisé équilibrent la thermodynamique du bâtiment par l’apport d’inertie.
Élévation
Pisé - 2 000 kg/m 3 - 0,02 kg eq CO2
1 029 m 3
2 058 000 kg
41 160 kg eq CO2
Élévation
Béton - 2 300 kg/m 3 - 0,10 kg eq CO2
194 m 3
446 200 kg
44 620 kg eq CO2
Ferme
Acier - 7 850 kg/m 3 - 1,83 kg eq CO2 0,35 m 3
2 750 kg
5 030 kg eq CO2
Couverture
Tôle d’acier - 7 850 kg/m 3 - 1,83 kg eq CO2 2,63 m 3
20 600 kg
37 700 kg eq CO2
Poutre
Epicéa - 540 kg/m 3 - 0,13 kg eq CO2
195 m 3
105 300 kg
13 690 kg eq CO2
Panne
Epicéa - 540 kg/m 3 - 0,13 kg eq CO2
41 m 3
22 140 kg
2 880 kg eq CO2
Chevron
Epicéa - 540 kg/m 3 - 0,13 kg eq CO2
194 m 3
104 760 kg
13 620 kg eq CO2
Panneau complexe de toiture
OSB - 605 kg/m 3 - 0,61 kg eq CO2
105 m 3
63 500 kg
38 750 kg eq CO2
Base de poteau
Béton - 2 300 kg/m 3 - 0,10 kg eq CO2 1,5 m 3
3 450 kg
345 kg eq CO2
Poteau
Epicéa - 540 kg/m 3 - 0,13 kg eq CO2
7,7 m 3
4 160 kg
541 kg eq CO2
Vitrage
Verre - 2 500 kg/m 3 - 1,1 kg eq CO2
4,38 m 3
10 950 kg
12 045 kg eq CO2
Isolant
Laine végétal - 170 kg/m 3 - 0,31 kg eq CO2
677 m 3
115 000 kg
5 650 kg eq CO2
Vers une stratégie climatique à Fontenay-sous-Bois
Projet L2 - Atelier Xavier Brunnquell & Christine Leconte Réalisé a vec Alexandre Boulant
Dès 2100, 30% de la population mondiale pourrait être exposé à 20 jours de canicule mortelle par an. Face à ce défi, il est crucial de repenser nos villes pour les rendre moins vulnérables au climat.
Ce sujet peut être traité à Fontenaysous-Bois en adaptant la méthode dite des Local Climate Zones qui lie les climats locaux et l’urbanisme.
15 typologies d’urbanisme ont été définies et analysées à partir d’autant d’études de cas. Puis, à chaque îlot de la ville a été rattachée une de ces typologies afin de créer une carte permettant de localiser les quartiers susceptibles de créer des îlots de chaleur et ceux permettant de rafraîchir la ville.
Grâce à cette étude, il s’agit ensuite de proposer des solutions afin de diminuer la vulnérabilité climatique de Fontenaysous-Bois.
Ce projet consiste à diminuer la vulnérabilité climatique du quartier de la gare de Val-de-Fontenay. Il s’agit de rafraîchir l’îlot et de proposer de nouveaux usages à partir du bâti existant.
En exploitant la ventilation naturelle et la réserve d’air frais qu’ils contiennent, il présente une solution de transformation de parkings. L’accès souterrain permet l’implantation d’une carrière et d’une fabrique pour la production de briques en terre crue utilisées dans les nouveaux bâtis. Le réseau creusé envahit le plan, connecte les îlots urbains et les rafraîchit. Les deux immeubles d’habitation créés reprennent le dispositif des tours à vent avec un patio central et des ouvertures latérales qui créent une circulation de l’air. La température et l’humidité des espaces clos pouvant être facilement régulées, des espaces de stockage alimentaire ainsi que de culture sont créés.
Rendre l’eau au parc
Politecnico di Milano - Atelier Alberta Cazzani & Nicola Noè
Conservation and management of historic gardens and landscape
Réalisé a vec Julie Schölvinck, Marie Schober & Miriam Wassink
Projeté en 1772 par Giuseppe Piermarini, le complexe du parc et de la villa Cusani Tittoni de Desio est l’un des principaux palais de campagne lombards. Pourtant, le développement urbain a peu à peu grignoté les terres du jardin à l’anglaise. Aujourd’hui, du fait du peu d’entretien du site, il n’a pas été possible de sauvegarder toute sa richesse botanique et architecturale. Bien que son caractère historique ait été peu valorisé, le parc est le principal espace public de la ville. C’est dans ce contexte que la municipalité a initié ce projet de valorisation et de préservation. L’eau nous a semblé être la ressource la plus importante pour ce projet. Bien que rendue invisible, c’est grâce à l’eau, et la construction d’un canal, que le parc a pu voir le jour. Le travail se développe autour de quatre thématiques : distribution, ornementation, récréation et production.
