Atelier jours LAndscape architecture and urban design

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LAURÉATS DU PRIX DE L’AMÉNAGEMENT URBAIN 2011

ATELIER JOURS

PAYSAGISTES DPLG #10


ASSOCIÉS ET ÉQUIPE Atelier jours est un atelier de paysage basé à Paris. Depuis dix ans, l’atelier travaille autant sur des études urbaines ou paysagères que sur des opérations de maîtrise d’oeuvre d’espaces publics ou des missions de programmation. L’atelier est dirigé par Julia Golovanoff et Pierre Vandenbrouck, tous deux paysagistes dplg, diplômés de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles. Pierre Vandenbrouck est également ingénieur spécialiste d’Aménagement et d’Environnement, diplômé de l’Ecole Centrale de Nantes. L’équipe est complétée par des paysagistes ou architectes dplg dont le nombre varie selon la charge de travail. Cette multiplicité de compétences graphiques, techniques et conceptuelles enrichit les solutions proposées.

APPROCHE L’atelier jours a pour objectif de proposer une approche créative, réaliste et partagée de la transformation des lieux. L’atelier travaille sur une large palette de projets : études urbaines ou paysagères en contexte rural ou urbain, espaces publics tels que places, rues ou parcs. Certains de ces projets concernent des sites emblématiques tels que le projet urbain sur l’aménagement du secteur Python-Duvernois qui dessine l’avenir de l’Est de la ceinture verte parisienne ou le projet privé qui accompagne l’aménagement public de l’opération Grand Site de la Baie du Mont-Saint-Michel. D’autres projets s’intéressent aux paysages du quotidien tels que le jardin et la place Danton au Pré-Saint-Gervais ou les aménagements d’espaces publics dans le quartier Bagatelle à Toulouse. Plusieurs projets de l’agence traitent de la relation entre des univers parfois antynomiques : c’est le cas du projet de la plaine Montjean à Rungis qui propose une rencontre entre ville et agriculture, ou du projet du boulevard de la Défense qui fait se rencontrer vie urbaine et infrstructure... L’agence développe également des projets à forte composante culturelle voire artistique, comme c’est le cas pour le parc et les fabriques contemporaines du museé d’Archéologie et du Champagne d’Epernay.


L’atelier jours opère sur la transformation des espaces en prenant en compte le contexte de l’intervention dans toute sa complexité : les qualités intrinsèques du lieu, les données économiques, sociales, écologiques, mais aussi les milieux naturels existants afin de concevoir des espaces publics sobres et de qualité, et à la programmation pertinente. La démarche particulière de l’atelier consiste en une inscription profonde dans l’histoire et dans la géographie du site, afin d’ancrer le projet dans son territoire et de lui garantir une cohérence durable. Une des questions à laquelle l’atelier cherche à répondre avant de concevoir un projet est : de quoi ce lieu est-il la conséquence? de quoi est-il fait ? Son ambition est de concevoir des paysages utiles et poétiques, plutôt que simplement décoratifs, qui soient capables de répondre aux aspirations d’une société en perpétuelle évolution. Cela conduit au questionnement suivant : quels espaces publics concevoir en ce début de XXIème siècle?

DISTINCTION L’atelier est Lauréat du prix de l’aménagement 2011 pour son projet pour le village de Gy-l’Evêque (Yonne) en Bourgogne, son premier projet livré. Chaque année, les prix de l’Aménagement urbain distinguent les projets les plus marquants achevés au cours des douze derniers mois. Ces prix s’adressent à toutes les communes de France et à leurs groupements afin d’encourager et de promouvoir les réalisations exemplaires qui contribuent à la qualité de la ville. Commentaire du jury sur le projet : « Cette distinction récompense une réalisation sensible, sans ostentation. Le jury a reconnu l’attention portée aux usages et aux matériaux locaux, le bois particulièrement».


Remise du prix de l’aménagement urbain, au Salon des Maires en novembre 2011

LOCAL Nos locaux se situent 6 rue des Jeûneurs, 75002 Paris.

MATERIEL ET EQUIPEMENT TECHNIQUE 1 serveur 5 stations de travail : 2 Core 2 Duo Dell, 1 Penthium IV Dell, 2 Pentium IV Toshiba graveurs CD-ROM / DVD 2 disques durs externes 2 To 1 imprimante / scanner HP 1 imprimante A3-A4 HP color laserjet 5550dn 1 traceur couleur AO HP DesignJet 500 connexion fibre réseau ethernet atelier de maquettes logiciels : DAO / 3D / image / montage / graphisme / mise en page / bureautique


COMPOSITION DE L'EQUIPE L’atelier jours est une SARL constituée de deux associés : Julia Golovanoff, gérante, paysagiste dplg, (Diplomée par le Gouvernement, Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles) Pierre Vandenbrouck, paysagiste dplg, ingénieur centralien, (Diplomé par le Gouvernement, Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles) (Diplôme d’ingénieur de l’école centrale de Nantes, option aménagement, environnement) et de paysagistes ou architectes dplg dont le nombre varie selon la charge de travail.

ELEMENTS ADMINISTRATIFS atelier jours paysagistes dplg SARL au capital de 10 000 € APE 7111Z SIREN 492 652 227 affilié à l’assurance professionnelle QBE (police n°0084 029-0021)


MAÎTRISES D’OEUVRE ET RÉALISATIONS (SELECTION) -

Aménagement du parc du musée Régional de l’Archéologie et du Vin de Champagne à Epernay (51) Ville d’Epernay / architectes : Frenak et Jullien

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Aménagement et construction du site Plaisance 2 au bord du canal de l’Ille à Rennes (35) Ville de Rennes, Espacil Habitat, Coop de Construction, Coop Habitat Bretagne, Habitation Familiale / urbaniste : Claire Schorter

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Aménagement du fond de vallée de la Bièvre et construction de 130 logements à Jouy-en-Josas (78) Ville de Jouy-en-Josas, Francosuisse / architecte : DLA

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Aménagement du site des Fermes Sud à Marly-la-Ville (95) Bouygues Immobilier, ville de Marly-la-ville / architectes : RDAA

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Requalification du site sportif des Blagis et création d’un parc à Sceaux (92) Ville de Sceaux / architecte : AEA

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Réaménagement d’une partie du boulevard de la Défense (RN914/RD 314) entre Nanterre et Puteaux Epadesa / bet : Artelia

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Projet de l’ilot Danton : jardin, et place Jean-Jaurès au Pré-Saint-Gervais (93) Deltaville, ville du Pré-Saint-Gervais

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Requalification du Boulevard Circulaire de la Défense à Puteaux (92), dans le cadre du projet urbain Rose de Cherbourg Epadesa / architecte: Arriola Fiol

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Aménagement du parc de Bagatelle (4 ha) à Toulouse (31) Communauté Urbaine du Grand Toulouse / architecte urbaniste : Paul Landauer

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Aménagement des rues du quartier Bagatelle à Toulouse (31) Communauté Urbaine du Grand Toulouse / architecte urbaniste : Paul Landauer

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Projet urbain pour le renouvellement urbain des quartiers Bagatelle, la Faourette, Papus et Bordelongue (143 ha) à Toulouse (31) Mairie de Toulouse / architecte urbaniste : atelier Landauer

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Aménagement des espaces extérieurs de la SODETOUR sur le site de la Caserne au Mont Saint-Michel (50) SODETOUR / architectes : DLA

2015

Aménagement d’un parvis et d’un jardin public en relation avec le futur conservatoire de Meaux (77) communauté d’agglomération du Pays de Meaux / architecte : atelier Novembre

2015

Aménagement du coeur d’îlot 2.1.2 dans la ZAC Clichy-Batignolles à Paris 17e (75) Orpéa, Vinci / architectes : BP, atelier du Pont

2015

Aménagement des espaces extérieurs de l’îlot Delessert à Nantes (44) Nantes Habitat / architectes : OS

2015

Espaces extérieurs de l’ancienne piscine à Nilvange transformée en salle de musiques actuelles (57) Communauté de communes du Val de Fensch / architectes : Chartier-Corbasson

2015

Aménagement de la place Saint Charles à Lille (59) Ville de Lille, LCMU

2013

Aménagement de la place Ronsard et du giratoire Saint-Simon à Toulouse (31) Mairie de Toulouse


2012

Création du square Schaeffer et d’un mail piétonnier à Aubervilliers (93) Communauté d’Agglomération Plaine Commune, Bouygues Immobilier

2012

Résidentialisation de 6 tours (252 logements) à la Rochelle (17) Office Public de l’Habitat de l’Agglomération de La Rochelle / architecte : A. Béraud

2012

Aménagement des espaces extérieurs d’une résidence sociale à Champigny-sur-Marne (94) Adoma / architectes : atelier Landauer, Frèrejean architectes

2012

Aménagement des espaces extérieurs d’un immeuble de logements et d’une résidence hôtelière dans la ZAC des bords de Seine à Issy-les-Moulineaux (92) SEM 92, Eiffage, Coffim / architecte : Piétri Architectes

2011

Aménagements extérieurs des lots 5,7 et 8 de la ZAC Euralille 2 Bois Habité à Lille (59) Lille Métropole, SAEM Euralille / architecte : Jacques Ferrier

2011

Aménagement des espaces extérieurs de l’îlot Sisley à Aulnay-sous-Bois (93) Constructa / architecte : Piétri Architectes

2011

Aménagement des espaces extérieurs de l’opération la Noue 1bis à Bagnolet (93) Eiffage Aménagement, Ville de Bagnolet / architectes : D. Feichtinger, PGA, Piétri architectes

2011

Aménagement des espaces extérieurs d’un ensemble de logements à Montgeron (91) I3F / architecte : Bruno Rollet

2010

Aménagement de la place et du jardin du Musée du Peigne et de la Plasturgie à Oyonnax (01) Ville d’Oyonnax / architectes : Frénak et Jullien

2010

Aménagements extérieurs du Musée d’Argenteuil (95) Ville d’Argenteuil / architectes : Frénak et Jullien

2010

Elaboration du PLU et aménagement des espaces publics de Gy-l’Evêque (89) projet lauréat du Prix de l’aménagement urbain 2011 Commune de Gy-l’Evêque / architecte : D. Borgobello

2009

Aménagements extérieurs d’un centre de loisirs à Boutigny-Prouais (28) Communauté de Communes du Pays Houdanais / architectes : Grégoire Dumont et Olivier Legrand

2009

Atelier urbain, démarche participative pour la réhabilitation du site Bolivar-Chaufourniers à Paris (75) Paris Habitat / urbaniste : la Fabrique Urbaine

2006

Jardin clos du château de Villers-en-Ouche (61) Commanditaire privé


ÉTUDES D’URBANISME ET DE PAYSAGE (SELECTION) -

Mission de maitrise d’oeuvre urbaine de l’opération Port Chemin Vert à Aubervillers (93) Plaine Commune Développement / architecte urbaniste : Babel Prado

-

Plan guide et stratégie opérationnelle de reconquête urbaine sur le secteur de la RD 14 entre Sannois et Pierrelaye (95) Communaute de Communes le Parisis / partenaires : Atelier Choiseul, SEM 92

2016

Etudes urbaines concernant l’opération d’aménagement du secteur Python-Duvernois Ville de Paris / architecte urbaniste : Babel Prado

2015

Conception urbaine et paysagère des quartiers Montjean et Malouines à Rungis (94) EPA Orsa / architecte : Claire Schorter

2015

Plan-guide pour l’aménagement des Portes du Mont Saint-Michel SODETOUR/ architectes : DLA

2014

Elaboration d’un projet urbain sur le site Saint Jacques / Arsenal à Besançon (25) ville de Besançon / architecte urbaniste : la Fabrique Urbaine

2014

Etude de programmation « Ceinture verte » enntre les Portes de Montreuil et de Bagnolet (75) Ville de Paris / architecte urbaniste : Babel

2013

Etude urbaine pour la ZAC Chanteloup à Moissy-Cramayel (77) EPA Senart, Ville de Moissy-Cramayel / architecte urbaniste : Yannick Troubat

2013

Etude pour la requalification urbaine du quartier de la gare de Lognes (77) EPAMARNE, Ville de Lognes / architecte urbaniste : Xavier Lauzeral

2011

Etude “Qualité et sûreté des espaces urbains”, site de la Villa Max à Chelles et ZAC du Centre-ville (77) PUCA, Ministère de l’Ecologie

2009

Mission d’assistance à la définition d’un programme pour la réalisation d’un parc urbain (68) Ville de Kingersheim / urbanistes : la Fabrique Urbaine

2009

Etude de programmation en vue de la réalisation d’un pôle sportif et de loisirs sur l’île Lacroix à Rouen (76) Ville de Rouen

2009

Etude pour la recomposition urbaine et le réaménagement du quartier de la Noue à Bagnolet (93) Eiffage aménagement, SEM PACT, Ville de Bagnolet / architecte : Piétri

2009

Etude de requalification de la place l’Herminier et de l’îlot urbain adjacent à Aulnay-sous-Bois (93) Ville d’Aulnay-sous-Bois

2008

Aménagement des espaces extérieurs des 117 logements de l’opération Romainville 2 (93) Nexity Apollonia / architecte : Jacques Ferrier

2007

Etude urbaine pour la conception d’un éco-quartier (aménagement de la ZAC Testut) à Béthune (62) Ville de Béthune / architecte : Jacques Ferrier

2007

Avant-projet pour l’aménagement de la place de l’école Ormeteau à Aulnay-sous-Bois (93) Ville d’Aulnay-sous-Bois

2007

Conception du jardin de la Maison des Polytechniciens à Paris (75) Maison des Polytechniciens

2006

Aménagement de la place de la mairie et de la place de l’église de Chevannes (89) Commune de Chevannes

2006

Etude de requalification paysagère de l’axe CD 115 à Aulnay-sous-Bois (93) Ville d’Aulnay-sous-Bois

2005

Aménagement du domaine de Montéclin (40 ha) à Bièvres (91) SIEAPVB


CONCOURS (SÉLECTION) 2016

Concours pour l’aménagement du quartier des activités (Lots AS1 à AS3) dans le projet Aerolians Paris à Tremblay-en-France (93) Grand Paris Aménagement, Vectura / architecte : Bernard Ropa

2016

Réalisation du plan de programmation et d’aménagement du secteur des Beauregards et des Chênes à Herblay (95) Communauté d’Agglomération du Parisis / architecte : atelier Choiseul

2015

Concours international sur le site Qasr Al Hosn à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) Abu Dhabi Tourism & Culture Authority / architectes : Chartier Corbasson

2015

Concours de maîtrise d’œuvre urbaine pour un projet de Troisième Révolution Industrielle à Mouvaux (59) Vilogia / architecte urbaniste : MGAU

2015

Réinventer Paris : site de la Poterne des peupliers (75) Mairie de Paris / Eiffage, Philippon Kalt

2013

Concours Europan 12 : Vichy-Val d’Allier (03) site Manurhin Defense – GIAT Industries

2013

Concours de maîtrise d’oeuvre d’un Parc agro-urbain, des espaces publics et ouverts de Bernex-Confignon République et canton de Genève

2012

Concours restreint de Maîtrise d’oeuvre du Grand Jardin de la ZAC Paris-Briis à Massy (91) Semmassy

2012

Concours restreint de maîtrise d’oeuvre pour l’aménagement du parc des côteaux dans le quartier Saint-Jean à Beauvais (60) Ville de Beauvais

2012

Concours restreint de maîtrise d’oeuvre pour le réaménagement de la place Fernig à Lille (59) ville de Lille, LCMU

2012

Concours restreint pour la restructuration et extension du musée Antoine Vivenel à Compiègne (60) Ville de Compiègne / architectes : Chartier-Corbasson

2011

Concours restreint pour l’aménagement du nouveau quartier durable sur la lisière Pereire à Saint-Germain-en-Laye (78) (9ha) ville de Saint-Germain-en-Laye / architectes : Saison-Menu

2011

Concours restreint de maîtrise d’oeuvre relatif à la réalisation d’une opération de l’ordre de 120 logements à Lens, Cité du 12/14 Maisons et cités Soginorpa / architectes : Saison-Menu

2010

Concours restreint pour le centre spirituel et culturel orthodoxe russe de Paris (7ème) (75) La Fédération de Russie / architectes : DLA

2010

Concours restreint pour la conception d’une scénographie pour le château médiéval de Falaise et ses cours (14) Ville de Falaise / Normandy Productions

2010

Concours restreint pour l’extension d’une école, la construction d’une crèche et l’extension de deux squares à Courbevoie (92) Ville de Courbevoie / architecte : OS architectes

2010

Concours restreint pour la construction des archives municipales de la ville de Bordeaux (33) Ville de Bordeaux / architectes : Moatti-Rivière et P. Gardera

2009

Concours restreint pour la conception et la réalisation d’un parc public de 22 000 m² (68) Ville de Wittelsheim

2009

Concours restreint pour la réalisation d’une médiathèque HQE et aménagement des abords extérieurs à Chelles (77) Communauté d’agglomération Marne et Chantereine / architecte : Jacques Ferrier

2009

Concours restreint pour la construction d’un complexe aquatique et d’un complexe sportif à Sainte-Ménéhould (51) Communauté de communes de la région de Sainte-Ménéhould / architectes : DLA


2008

Concours restreint pour l‘extension du parc des sports de la Coudoulière (terrain rugby, parc, parking) à Martigues (13) Ville de Martigues / architectes : Ligne 7

2008

Concours restreint pour la réalisation de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat à Lille (59) Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Nord / architectes : Patrick Berger et Jacques Anziutti

2007

Concours restreint pour la restructuration du Parc des Expositions à Châlons-en-Champagne (51) Ville de Châlons-en-Champagne / architecte : Paul Chemetov

2007

Concours restreint pour l’aire de jeux du jardin des Tuileries à Paris (75) Musée du Louvre

2006

Concours pour le développement du concept de réhabilitation du Parc de Champagne (parc Pommery) à Reims (51) Ville de Reims



ENSEIGNEMENT, FORMATIONS, CONFERENCES... 2016

Participation à la conférence - table ronde concernant la Plaine de Montjean organisée par le CAUE 94

2015

Participation à la présentation du projet de la plaine Montjean aux étudiants de l’Ecole Spéciale d’Architecture (Master 1 et 2 Architecture des Milieux).

2015

Participation à la présentation du projet de la plaine Montjean aux étudiants du master d’Urbanisme de la Sorbonne

2014

Conférence à l’Ecole du Renouvellement urbain lors de la carte blanche de Paul Landauer sur le thème “Les grands ensembles sont des terres d’avenir”

2013

Conférence à la Biennale d’Architecture et d’Urbanisme de Caen sur le thème “Habiter la ville aujourd’hui” “Un parc des possibles au coeur des grands ensembles”

2011-14 Julia Golovanoff, intervenante en Master à l’Ecole d’Architecture de la Ville et des Territoires de Marne-la-Vallée auprès de P. Rubin

EXPOSITIONS 2009

Habiter écologique, Quelles architectures pour une ville durable ? Cité de l’Architecture et du Patrimoine Alors que la crise écologique et économique mondiale impose un tournant dans nos modes de vie, l’objectif de cette exposition est de donner aux professionnels et aux usagers, l’envie de participer ensemble à ce challenge. Le projet de l’atelier jours exposé est le projet de construction des 117 logements de l’opération Romainville 2 (architecte : Jacques Ferrier).

2016

“Archisentier” La Loge, rue du Sentier, Paris ArchiSentier” regroupe une quinzaine d’agences d’architectures ou de concepteurs, réunis à proximité les uns des autres dans le quartier historique du Sentier à Paris. L’objectif de l’association est de tirer parti d’une exceptionnelle densité de concepteurs d’espace, architectes, paysagistes, de spécialistes divers, écologues, ingénieurs, qui observent au quotidien la vie et l’évolution du Sentier, le quartier dans lequel ils travaillent. ArchiSentier devient un observatoire des évolutions urbaines qui en partant du Sentier s’interroge sur des thématiques qui concernent de nombreux territoires. Dans le cadre des journées portes ouvertes organisées par l’Ordre des architectes, ArchiSentier a organisé une exposition présentant les différentes agences du quartier, le vendredi 3 juin 2016.


MAITRES D'OUVRAGE Abu Dhabi Tourism & Culture Authority Adoma Ville d’Aulnay-sous-Bois Ville de Bagnolet Ville de Beauvais ville de Besançon Ville de Béthune Ville de Bordeaux Bouwfonds Marignan Bouygues Immobilier Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Nord Ville de Bagnolet Ville de Châlons-en-Champagne Ville de Chelles Commune de Chevannes Coffim Constructa Ville de Courbevoie Deltaville Epadesa Eiffage Aménagement Communauté de Communes d’Epernay - Pays de Champagne Ville d’Epernay SAEM Euralille Ville de Falaise Ville de Fosses Francosuisse République et canton de Genève Grand Paris Aménagement Commune de Houdan Communauté de Communes du Pays Houdanais ICF la Sablière Ville de Jouy-en-Josas Ville de Kingersheim Ville de Laval Ville de Lille Lille Métropole Communauté Urbaine Ville de Lognes Musée du Louvre Ville de Marly-la-ville EPA Marne

Ville de Martigues Ville de Meaux Ville de Moissy-Cramayel Nexity Apollonia Oppidea Orpéa EPA Orsa Ville d’Oyonnax Ville de Paris Paris Habitat Communaute de Communes le Parisis Communauté d’Agglomération Plaine Commune Plaine Commune Développement EPA Plaine de France Maison des Polytechniciens Ville du Pré-Saint-Gervais PUCA, Ministère de l’Ecologie Ville de Rennes Ville de Reims Office Public de l’Habitat de l’Agglomération de La Rochelle Ville de Rueil-Malmaison Ville de Saint-Germain-en-Laye Ville de Sceaux Office Public de l’Habitat Seine-Saint-Denis Saem Sophia Antipolis Côte d’Azur Semmassy EPA Senart SIEAPVB SIEMP Sodetour Maisons et cités Soginorpa Universite Pierre et Marie Curie – Paris VI Ville de Toulouse Vectura Ville de Verrières-le-Buisson Ville de Versailles Ville de Wittelsheim Propriétaires du château de Villers-en-Ouche Vilogia DDE de l’Yonne


PUBLICATIONS

le Moniteur, 9 septembre 2011

le Moniteur Aménagement 2011

l’Yonne Républicaine, 7 novembre 2011

le Moniteur, 28 novembre 2011 Aménagement

La commune de Gy-l’Evêque était traversée par une route bruyante, dangereuse et ne mettant pas en valeur les atouts du site.

Afin d’exprimer tout le charme du village, le ru du Vallan, élément fondateur de la commune est remis en scène au centre de l’espace public.

Un nouveau centre pour Gy-l’Evêque ! Situé dans le département de l’Yonne, ce petit village de 461 habitants est désormais fier de la rénovation récente de son espace central. Elaboré dans le cadre du PLU de la commune et sous l’expertise de concepteurs innovants, cet aménagement est un exemple de simplicité et d’intégrité paysagère.

D

ans ce village traversé par une nationale, les seuls espaces publics étaient les trottoirs. Le projet avait donc pour objectif de briser l’hégémonie de la route. “Toute commune, quelle que soit sa taille, devrait avoir un espace public commun aux habitants et aux gens de passage” précisent Julia Golovanoff et Pierre Vandenbrouck, paysagistes. “L’étude du territoire du village à large échelle a permis de comprendre les qualités de ce site, les raisons d’implantation et la logique du village”. Cet aménagement a impliqué la mise en valeur de l’église et des résidences anciennes qui la bordent. Un aménagement au cœur du village Afin d’exprimer tout le charme du village, le ru du Vallan, élément fondateur de la commune est remis en scène au centre de l’espace public. L’aménagement généreux qui l’accompagne minimise l’importance de la route nationale dans le village. Les berges de ce cours d’eau, remodelées

28

Octobre 2011 Les cahiers du fleurissement

les Cahiers du Fleurissement, novembre 2011

le Moniteur, 23 septembre 2011

6th European Biennal of Landscape Architecture, Barcelona 2010

en pente douce pour rendre l’eau accessible et permettre de nouveaux usages, se couvrent d’une végétation sauvage composée de saules. Le ruisseau est bordé par de simples et vastes esplanades au nivellement fin, qui permettent des usages variés, jeux de ballons, brocantes, piqueniques… Le projet d’aménagement du “foirail” (nom donné dans la région à la place du village), à proximité de l’église, perpétue l’esprit des jardins vivriers qui occupaient ce site avant qu’il soit recouvert d’enrobé, en particulier dans le choix des végétaux : groseilliers à fruits, lilas, noisetiers… Les concepteurs proposent la plantation de cerisiers alignés sur l’espace public. Pour agrémenter le cadre de vie, le mobilier urbain a été conçu spécialement pour ce petit village. Bancs, tables à pique-nique, abribus et passerelle ont été dessinés avec soin et se déclinent sur le même principe de lames de bois entrecroisées. Etant donné que Gy-l’Evêque se trouve à proximité des forêts du Morvan,

Traits urbains, mai 2012

FICHE TECHNIQUE • Maîtrise d’ouvrage : commune de Gy-l’Evêque ; DDT de l’Yonne, AMO. • Maîtrise d’œuvre : Atelier Jours (J. Golavanoff, P. Vandenbrouck ; paysagistes) D. Borgobello, architecte-urbaniste. • BET : Technicité, ETCP-Massé (déplacements). • Entreprises : SCREG Est (surfaces minérales), Etic Paysage (plantations), Perche Industrie (mobilier). • Surface : 6400 m2. • Coût des travaux : 415 647 euros HT. l’essence choisie est bien évidemment le chêne. Il est indispensable d’évoquer le rôle important en amont de la DDE et de la paysagiste-conseil de l’État (PCE), Claire Laubie, qui ont participé à l’élaboration du cahier des charges de la consultation et plaidé pour qu’intervienne sur cet aménagement une équipe de paysagistes.


AMC, d’octobre 2011

le Moniteur, 21 octobre 2011

Top One Landscape, Saihan Cultural, Chine, juin 2013 MÉTROPOLE

L’Architecture d’Aujourd’hui numéro 401 — juin 2014

Jeunes générations New Generations

401

D E/B E/IT/LU X/P O RT.CO N T:29 €—T U N:45 T N D – M A RO C:29 0 M A D – G B:2 5 £– C A N:4 0$ C A D

ATELIER JOURS

Couture évolutive Progressive stitching GRAND PARC DE BAGATELLE, TOULOUSE (FRANCE), PROJET EN COURS EN

FR

L 14708 - 401 - F: 25,00 € - RD

Attentifs à la pratique, l’appropriation et l’évolution de l’espace public, les paysagistes Julia Golovanoff et Pierre Vandenbrouck, fondateurs de l’Atelier Jours, ont conçu à Toulouse « le parc des possibles ». Élaboré en collaboration avec l’Atelier Laudauer et La Condition urbaine dans le cadre du schéma directeur des quartiers de Bagatelle, La Faourette, Papus, Tabar et Bordelongue, cet espace d’initiatives de 4 ha réunit les fragments de sols restés inutilisés suite à l’urbanisation du secteur. L’équipe ainsi constituée a imaginé organiser les espaces verts vacants ou en attente d’affectation, que le plan d’exposition rendait inconstructible en une trame parcellaire de 10 mètres par 20 pouvant accueillir des activités

gérées par la ville ou par des personnes porteuses de projet. Chaque parcelle, publique comme privée, appartient à un ensemble tenu et structuré par une trame d’usage collectif. Le sol, réaffecté, réactivé, reste propriété de la ville, mais devient, pour une bonne part, autogéré. Jusqu’alors pléthoriques, les sols publics sont fédérés pour devenir la principale ressource d’un projet écrit en concertation avec les riverains. Certains espaces, plantés dans le cadre de la préfiguration du parc, permettent à chacun de tester la taille des parcelles. Et donnent une idée de ce que sera ce parc des possibles d’un genre nouveau.

Landscape designers and founders of Atelier Jours, Julia Golovanoff and Pierre Vandenbrouck, with an eye for the practicality, ownership and development of public spaces, designed the “park of the possible” in Toulouse. Developed in cooperation with Atelier Laudauer and La Condition urbaine as part of the master plan for the districts of Bagatelle, La Faourette, Papus, Tabar and Bordelongue, this 4-ha area of initiatives brings together pieces of land that remained unused following urban development in the sector. The team put together planned to organise the vacant green spaces or land pending allocation, on which building was prohibited through the exposure plan, into 10 per 20-metre plots that could be used to host activities

managed by the municipality or by project leaders. Each plot, whether public or private, belongs to a group held together and structured by a system of collective use. The reallocated, reactivated land is still owned by the municipality but most of it is now self-managed. The public land that was once in excess has now been federated to become the main resource of a project drawn up in consultation with the residents. Some spaces, planted as part of the park’s planning, enable everyone to test the size of the plots. It also gives an idea of what this new type of park will become. Irène Laplanche

ATELIER JOURS, AGENCE FONDÉE EN 2007 PAR JULIA GOLOVANOFF ET PIERRE VANDENBROUCK, À PARIS. ATELIER JOURS, FOUNDED IN 2007 BY JULIA GOLOVANOFF AND PIERRE VANDENBROUCK, IN PARIS.

L’Architecture d’Aujourd’hui nº401 125

l’Architecture d’Aujourd’hui, juin 2014

World Landscape Architecture, février 2012 Toulouse et sa région ACTU

PRATIQUE

SPORTS

LOISIRS

« Toulouse

PUBLIÉ LE 10/06/2011 08:17 | JEAN NOËL GROS

Le quartier Bagatelle bientôt désenclavé grand projet de ville Avec l'ouverture prochaine de la rue du Lot sur la route de Saint-Simon, devant l'hippodrome de La Cépière, à Toulouse, c'est tout le quartier Bagatelle qui est désenclavé.

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À l'échelle du quartier, c'est une révolution. Pas à pas, la rue du Lot, l'artère qui traverse le quartier sensible de Bagatelle, à Toulouse, est rénovée. C'est déjà le cas côté rue Henri-Desbals. Aujourd'hui, c'est l'autre extrémité qui fait l'objet d'une réfection complète. La rue est prolongée et débouchera prochainement route de Saint-Simon, devant l'hippodrome de La Cépière, où sera bâti un vaste giratoire. La nouvelle rue du Lot à Bagatelle : au premier plan la future place Ronsard, à l'arrière-plan le centre commercial et le rond-point (avec les arbres) de la route de Saint-Simon./ Image de synthèse Paul Laundauer.

Commencé en avril, ce rond-point, qui absorbera aussi les véhicules sortant du périphérique, devrait être terminé en septembre. Puis des aménagements paysagers, des arbres notamment, lui donneront son visage définitif début 2 012.

UN CENTRE COMMERCIAL À ce moment-là, ce n'est pas qu'un simple rond-point qui sera sorti de terre. Mais la porte d'entrée d'un quartier jusqu'à présent enclavé. « Notre ambition est d'ouvrir le quartier sur la ville », souligne Claude Touchefeu, adjointe au maire de Toulouse en charge de la Politique de la ville, coordinatrice du Grand projet de ville, un GPV qui inclut, précisément, ces travaux. Cette ouverture, l'élue entend aussi la décliner en matière « de transports, d'emplois, de politique culturelle et de jeunesse… »

Habiter. imaginons l’évidence : article “Un parc des possibles au coeur des grands ensembles”, octobre 2013

La Dépèche, juillet 2011


Habiter P Typologie A

Typologie D

Plan libre

Mitoyenneté intermédiaire

Typologie B

Typologie E

Palier partagé

Plot fragmenté

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Assemblage complexe de typologies simples et évolutivité

Typologie C

Terrasse habitée

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Une boucle du canal Une bulle de verdure Le point de mire des Prairies Saint Martin Une presqu’île au bout du cimetière Boucle et courbes, structure rayonnante du parc

Construire au attentif à son en particulier douce, lisse e en dit long. Et sud/est du sit particulièrem baigner ? C’es le canal est en un lieu except

Nous invento le canal dans de Plaisance, bâtiment guin du quartier. C quartier et po usages réside relais colis, es partagé) et p de la brocant sud, les tenan aussi être pas Le chemin de être un évène (ou presque), qui signale ce

Malgré la densité, nous souhaitons respecter l’échelle humaine et optons pour un sol très habité, plus d’emprise au sol, mais aussi plus de logements avec jardins.

typo

typ oC

Un nouv bord de Rennais

C’est ünalement sur une trame non orientée que nous construisons notre pièce urbaine. Elle s’appuie sur le mur du cimetière et le tracé ancien du chemin du Moulin de Saint Martin. Les lignes radiales des chemins du parc se prolongent et créent des accidents diagonaux en ouvertures vers le canal ; ce sont aussi les prairies qui rentrent dans le quartier. En volume, la trame s’habite en petits volumes variés posés sur des jardins, jusqu’au bord du canal, derrière la haie bocagère.

+ typo

S’inscrire dans les tracés anciens et proposer une pièce urbaine contemporaine

A

C’est une nouvelle pièce urbaine Rennaise nichée dans la boucle de l’Ille qui est ici composée au bord de l’eau. Ville à la campagne, campagne à la ville, elle a associe étroitement petites constructions, jardins, chemins, eau.

Le projet de seulement un un projet d’e les Rennais.

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Vivre au bord de l’Ille ! 200 logements traversants ou double exposition 2h de soleil mini le 21/12 6 îlots 60 jardins privés 140 balcons ou terrasses dont 80 avec vue sur le canal une placette, jardin bocager collectif un bosquet une terrasse publique plein sud une guinguette espace communautaire R+5 max/R+2 moyen

Donner plus de sens e rue de la Plaisance ent le nouveau quartier. C’est un seuil résident comme le prolongeme du quartier, en zone de On a la sensation que dans le quartier, les log adressent directement vie, des élargissement stationnement visiteur plantées.

zone de rencontre

cimetière

axonométrie

vue du nouveau quartier depuis le canal de l’Ille

rue de Plaisance

coupe est/ouest


NOUVEAU QUARTIER RENNES

Plaisance L

buanderie, compost, récup ep...

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EN COURS

C B A

u bord de l’eau, c’est d’abord être magnétisme auprès de tous, et des citadins. Le canal est une eau t disciplinée. Le vocable «Plaisance» t la petite contre courbe située au te est signe que c’était ici un lieu ent idéal pour s’arrêter, s’amarrer, se st aussi le seul endroit à Rennes où n façade sud sur le parc, c’est donc tionnel dont il faut proüter !

ns une rue des terrasses qui rejoint le prolongement à l’est de la rue et sur laquelle se pose un petit nguette qui fait signe à l’entrée C’est un lieu pour les habitants du our les rennais, qui regroupe des entiels (conciergerie de quartier, space de travail et de rencontre lus festifs le soir, le week end ou lors e. En attendant le nouveau pont du nciers de la guinguette pourraient sseurs pour un bac. e halage à cet endroit pourrait aussi ement : un parcours entre deux eaux , celui du «bassin» et celui du canal, e nouvel espace public.

la ZAC Plaisance 2 n’est pas n projet de logements, c’est aussi space public, un nouveau lieu pour

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S’installer avec douceur au bord du canal

Habiter Plaisance : jardiner, voisiner...

Architecture : tous pareils et tous diûérents...

Oser ne pas ünir pour passer la main à l’architectehabitant

Proximité du canal, charme des anciens jardins et champs dans lesquels l’échelle humaine et la main de l’homme sont perceptibles, inscription de l’ancien chemin des prairies Saint-Martin qui est là depuis toujours... construire la «pépite» de Plaisance est un geste sensible. Les constructions sont intégrées dans le végétal, grâce à la conservation de structures végétales existantes, mais aussi grâce à l’allégeance aux résineux du cimetière du Nord, que les constructions ne dépassent pas. Le nouveau quartier concerne ses futurs habitants, mais il concerne aussi tous les rennais qui, se promenant dans les prairies Saint-Martin, garderont comme horizon le paysage d’une anse boisée.

Habiter Plaisance, c’est l’équilibre adapté entre la proximité des grands espaces ouverts, et les petits lieux de vie ; l’avantage d’une proximité aux équipements et propositions du centre, et le confort d’une routine quotidienne ; le besoin d’une vie de voisinage variée, et d’une vie intime et créative dans un logement confortable, évolutif et appropriable. C’est cette diversité d’échelle de vie et d’ambiance qui fera de Plaisance un quartier agréable à vivre.

Dans cette pépite de verdure et de densité, nous avons fait le pari collectif d’un «assemblage complexe de typologies simples». Ici ça n’est pas la compilation de prouesses architecturales qui fait le projet, mais la richesse des assemblages de 5 pièces de lego déclinées.

On aime presque tous transformer son logement. C’est une forme d’appropriation poussée qui permet de le faire évoluer avec le temps, pousser les murs au gré du ménage qui s’agrandit, se recompose, se décompose. Le parcours résidentiel peut se faire en restant dans son logement, valorisant à chaque âge les investissements réalisés au ül du temps.

Nous imaginons que vivre à Plaisance, c’est presque vivre à la campagne, tout près du centre ville de Rennes. Comme à la campagne les bâtiments sont peu élevés, les espaces sont à échelle humaine et permettent des relations entre voisins plus conviviales. Les jardins privatifs très nombreux donnent sur les espaces collectifs ouverts à tous car sans clôtures et renforcent l’esprit champêtre. Mais surtout, comme dans un contexte rural, le projet laisse une large place à la végétation spontanée qui se glisse dans les interstices entre chemins, bâtiments et espaces communs… Cette urbanisation raisonnée engage une métamorphose de ce morceau de prairies en un écosystème maintenant les cycles naturels – de l’eau, de la biodiversité et des sols – tout en proposant un cadre de vie soutenable où la main de l’homme a encore sa place.

Un seul parking pour tout le quartier, au plus près de la rue de Plaisance qui y donne accès. Les ruelles du quartier sont donc toutes piétonnes, et la pleine terre est préservée au maximum pour les jardins, la ýore, la faune, le bioclimatique. Les cinq ascenseurs des assemblages les plus hauts desservent le parking, et sont accessibles depuis des halls qui donnent sur la placette ou le jardin bocager, à moins de 60m de tous logements.

typologie C

îlot 2

La première échelle, c’est celle de la main, celle qui façonne, et qui jardine : habiter Plaisance c’est disposer d’un espace extérieur généreux et bien exposé, et pour beaucoup un jardin en pleine terre.

jardin bocager

Les assemblages se composent en plans, rapprochés ou dilatés pour faire la ville en creux ; et en volume pour proposer une ligne de ciel variée, un cadre urbain aux volumétries chatoyantes. L’échelle de 200 logements sur un peu plus d’un hectare est parfaitement adaptée à cet exercice, mené collectivement, par approches successives, maîtres d’oeuvres et promoteurs, pour proposer la cohérence d’une pièce urbaine unique ; la richesse des volumes ; la simplicité de l’écriture architecturale ; et une mixité aþrmée.

La seconde échelle, c’est celle de l’humain, celui qui aime tisser des liens, «voisiner». Les petits immeubles rendent le collectif aimable, d’autant plus que les accès aux logements sont diûérenciés par 2, 4... Les diûérentes échelles des jardins d’îlots, de la placette ou le jardin bocager collectif permettent une sociabilisation à géométrie variable.

«Tous pareils, et tous diûérents» : les volumes s’organisent autour d’un squelette structurel uniücateur en maçonnerie blanche ; dans lequel des façades orientées en structure et remplissage bois et vitrage s’écrivent diûéremment suivant chaque type de bâtiment. Chatoiement des volumes, matérialité unique, mais diversité des écritures.

Le bon service à la bonne échelle : c’est proposer le partage de service plutôt que la consommation (machine à laver, vélos, voiture, atelier de bricolage, lieu de réunion...) pour amorcer une mutation sociale et sociétale qui fait le pari de l’en-commun.

Pascal Robert, directeur de Probimmo, appelle cela le 2ème chantier. La formule est multiple : - construction d’une serre en jardin d’hiver, d’une pièce en plus, ou d’un cellier sur son balcon ou sa terrasse - privatisation d’un espace de palier pour une chambre en plus, salle de jeu ou chambre d’ami partagée - désolidarisation d’un studio à partir d’un cinq pièces qui devient 4 pièces - surélévations ponctuelles. Elle s’applique aussi aux coeurs d’îlots dont les usages pourraient évoluer au gré des envies des habitants. La formule est aussi variée dans la façon de faire et la temporalité : transformation à l’achat du logement ou dans les premières années de garanties et d’appropriation ; auto-contruction / transformation sur la base d’un cahier des charges (minimal) pré-établi et intégré au règlement de la copropriété. La notion de «ünitude» n’ayant pas de sens pour la ville, Plaisance continuera à s’écrire au delà de la mission qui nous est proposée, pour que chaque habitant trouve sa place

La haie bocagère préservée devient un jardin pour tout le quartier, pour des usages de jardinage ou cultures collectives. C’est aussi un îlot de fraîcheur et un réservoir de biodiversité !

haie bocagère existante

Cinq types de bâtiment, étudiés ünement pour la qualité des logements, des espaces communs, des modes d’accès, et des volumes qu’ils proposent, constituent les «legos» avec lesquels la trame s’habite.

PROGRAMME AMÉNAGEMENT ET CONSTRUCTION DU SITE PLAISANCE 2 AU BORD DU CANAL DE L’ILLE À RENNES (35) MAÎTRISE D'OUVRAGE VILLE DE RENNES, ESPACIL HABITAT, COOP DE CONSTRUCTION, COOP HABITAT BRETAGNE MAÎTRISE D'OEUVRE CLAIRE SCHORTER, URBANISTE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES BUDGET ESPACES EXTERIEURS : 700 000 €

typologie B

Le chemin du Moulin Saint Martin traverse le quartier. Bordé de jardinets, il reste un parcours piéton ouvert à tous, et aux véhicules occasionnels.

Chemin du Moulin Saint Martin

îlot 3

Au bord du canal, des maisons superposées proütent de plus grands jardins ou de belles terrasses avec vues sur l’eau.

Le chemin de halage conserve son caratère champêtre. Jardins et petits immeubles se fondent dans les houpiers de la haie arborée existante.

typologie B

canal

Coupe AA’

1 :250

VIVRE (PRESQUE) À LA CAMPAGNE Le projet propose de perpétuer l’ambiance rurale et paisible du site actuel, pourtant situé à deux pas du centre ville. Les motifs paysagers et les échelles observées sur le site sont repris dans le projet : aménagements à échelle humaine, conservation des arbres existants, ambiance des jardins et chemins de campagne ourlés de végétation spontanée, présence de l’eau, mais aussi constructions limitées à une hauteur qui ne dépasse pas les grands arbres du cimetière. LA GRADATION DES ÉCHELLES VÉGÉTALE ET BÂTIE Le projet s’inscrit dans une gradation de l’échelle des arbres, allant des grands arbres présents dans le cimetière vers les petits arbres fruitiers des jardins des prairies SaintMartin. Cette attention aux échelles du site permet de générer des espaces conviviaux, à échelle humaine, mais aussi de rendre peu perceptible le nouveau quartier depuis les prairies Saint-Martin : les constructions se glissent dans la végétation du site sans vraiment la dépasser. LA PLACE LAISSÉE AU VÉGÉTAL Placette verte, jardins privatifs, ourlets de végétation spontané, noues paysagères.... Le plan de parking en sous-sol est compact afin d’assurer des sols en pleine terre à tous les espaces plantés. La diversité des milieux développés (jardins, bocage, rypisilve) participe à une richesse des lieux et à une biodiversité en lien avec la nature du site.


le canal en ligne de mire

vue sur la terrasse Sud


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prairies Saint-Martin

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DES ESPACES PUBLICS OU PRIVÉS DE NATURE DIFFÉRENTE Le caractère paisible et rural du site se retrouve aussi dans le traitement des nouvelles voies. Ce sont des espaces partagés entre véhicules, cycles et piétons. Les lieux de vie extérieurs s’organisent selon une gradation allant de l’espace public de rayonnement métropolitain (la terrasse sur le canal), à l’espace collectif de copropriété, et au jardin privatif intime. Ces espaces de diff érents statuts sont continus, puisque les espaces de copropriété ne sont pas clôturés. Ils sont de nature variée, allant de l’espace très naturel (le bassin) à l’espace légèrement aménagé (placette bocagère) ou à l’espace plus minéral (placette minérale), de manière à permettre des usages les plus ouverts et les plus variés possibles.

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cimetière pleine terre

parking en sous-sol

site de projet

echelles et strates vegetales (coupe)

pleine terre

canal

prairies SaintMartin

VIVRE À PROXIMITÉ DE L’EAU Le projet multiplie les relations avec le canal et les évocations de l’eau, qui est un élément majeur dans la constitution du paysage des prairies Saint-Martin : canal, prairies inondables, végétation typique des milieux humides... LE CANAL EN PERSPECTIVE Le nouveau quartier entretient un rapport très étroit avec le canal : toutes les circulations s’ouvrent vers le canal et offrent des vues sur l’eau. Depuis les chemins et voies, le canal est toujours le point focal, cela est vrai aussi bien pour la rue de Plaisance, que pour le chemin des prairies Saint-Martin conservé et les allées est-ouest reliant la rue de Plaisance au canal. UNE TERRASSE PLEIN SUD AU BORD DE L’EAU L’aménagement du quartier est aussi l’occasion de renouveler le rapport au canal, par la création d’une terrasse de café orientée plein sud et ouverte sur l’eau, par la création de gradins permettant de descendre et de s’asseoir au bord du canal, par la valorisation du bassin de stockage qui dépasse sa simple fonction : planté de végétaux évoquant les milieux humides, il devient un élément central du paysage du quartier Plaisance. UNE AMBIANCE PARTICULIÈRE DANS LE SILLAGE DES DISPOSITIFS DE GESTION DES EAUX PLUVIALES Le souhait de gérer les eaux pluviales au plus près du cycle naturel induit la création de noues et de bassins qui sont autant d’occasion d’introduire le vocabulaire de l’eau au coeur du projet. Les espaces collectifs principaux sont bordés de noues qui, au delà de leur fonction technique, apportent une ambiance spécifi que, une végétation et un écosystème typique des milieux humides. Ces noues induisent aussi de petites passerelles en bois pour les accès individuels aux logements : autant de signaux et de motifs qui soulignent la situation géographique du quartier.


coucou Papa !

cour d’honneur

ouhouh!

grand caveau

Fabrique jeu

NGF 78.60 NGF 77.64

avenue de Champagne

fabrique jeux

caves profondes Perrier-Jouët NGF 73.38

relation entre surface et sous-sol : caves, craie, géologie...

vue depuis le bas du parc, vers le château


PARC EPERNAY

EN COURS PROGRAMME MISSION DE MAÎTRISE D’OEUVRE DU PARC DU MUSÉE RÉGIONAL DE L’ARCHÉOLOGIE ET DU VIN DE CHAMPAGNE À EPERNAY (51) MAITRISE D’OUVRAGE VILLE D’EPERNAY MAITRISE D’OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES FRENAK ET JULLIEN, ARCHITECTES H. DUBOIS, ARCHITECTE DU PATRIMOINE BUDGET GLOBAL : 13 000 000 € PAYSAGE : 1 300 000 €

Fabrique stéréoscope

Fabrique Bassin

grotte

Essor fabrique stéréoscope

folie grotte

bassin

chemin

chemin

Fabrique jeu

chemin

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essor condamné

essor condamné

Fabrique stéréoscope

Fabrique Bassin

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Essor fabrique jeux

fabrique stéréoscope

folie grotte

bassin

chemin

chemin

chemin

parking

coupe mettant en évidence la vue sur la montagne de Reims

N

plan projet

RESTITUER UN PARC EN COHÉRENCE AVEC L’HISTOIRE DU SITE Le parti pris général du projet est de recréer face au château un parc entrant en résonnance avec son histoire et son style. Le parc originel du chateau a été fortement malmené au cours du XXème siècle. Nous conservons les éléments encore perceptibles (clairière dans l’axe du château bordée d’un ourlet arboré) et restituons certains éléments manquants : richesse botanique, allées et bassin. Le nouveau parc est composé à la manière d’un jardin pittoresque, basé sur un circuit proposant au promeneur une succession de cadrages et de tableaux variant les points de vue et les sensations. Mais le parc est aussi inscrit dans le siècle actuel : il est ponctué d’éléments imperceptibles depuis le château, qui sont autant de surprises dans la découverte du jardin.... ORGANISATION GÉNÉRALE Le jardin se compose, comme dans le jardin originel autour d’un vallon pittoresque s’ouvrant sur le vignoble de la montagne de Reims. Ce vallon est bordé d’un ourlet d’arbres aux ports, aux feuillages et aux floraisons variés, donnant au parc un réel interêt botanique. Ce vallon est entouré par une allée circulaire et deux allées latérales, qui offrent différents «tableaux» sur le chateau, le parc et son environnement. Les allées latérales sont bordées d’une collection d’arbustes venant masquer les murs et les limites du parc... Des fabriques mystèrieuses se glissent de façon furtive dans la végétation... Le nord de la parcelle est remanié et devient une pente densément boisée dans laquelle sinue un chemin en pente douce vers le parking public situé en dessous. La cour garde son aspect minéral, seul un bandeau de pavés de Reims, plus lisses, dessine le


FABRIQUE JEU D’ENFANTS Vu depuis l’extérieur, il s’agit d’un cylindre miroir. Il cache en son coeur une structure à grimper en cordages, invisible depuis l’extérieur. Le cylindre, qui s’enfonce dans le sol, propose aux enfants de descendre dans le sous-sol. Les parois intérieures du cylindre évoquent le sous-sol crayeux.

structures à grimper

la fabrique jeu d’enfants

FABRIQUE GROTTE Il s’agit d’un cylindre miroi, cachant en son coeur une grotte réalisée en craie. Cela offre un contraste saisissant entre l’intérieur rugueux et irrégulier et l’extérieur lisse et réfléchissant. La grotte est une fabrique très récurrente dans le jardin pittoresque. Elle est ici réinterprétée. Elle offre un cadrage très pittoresque sur le paysage, notamment sur l’église d’Epernay. De plus cette grotte se situe juste au-dessus d’un essor des caves Perrier-Jouët, elle peut être percue comme la manifestation en surface de ces caves souterraines...

grotte «traditionnelle» pittoresque

la fabrique grotte cadrage sur le paysage depuis la grotte

FABRIQUE STEREOSCOPE Il s’agit d’un cylindre miroir présentant en surface des trous binoculaires, à l’image des longues vues publiques que l’ontrouve parfois devant les panoramas touristiques. En s’approchant et en regardant dans ces trous, le visiteur peut découvrir des «tableaux» supplémentaires venant compléter ceux offert par le parc : paysages de Champagne, aperçu des collections, vues du sous-sol, surprises.... L’idée étant d’éveiller la curiosité et d’inviter à visiter le musée...

lunette stéréoscopique

la fabrique stéréoscope lunette publique


réseau de cordes à grimper surface miroir

périmètre de la cour et permet une accessibilité confortable pour tous aux bâtiments et au jardin. LES TABLEAUX, POUR PRIVILÉGIER CERTAINES VUES Le parc est composé à la manière d’un jardin pittoresque, c’est à dire basé sur un circuit proposant au promeneur une succession de cadrages et de tableaux variant les points de vue et les perceptions :

coupe sur la fabrique jeu d’enfants

tableau 1 : le vallon pittoresque Face au château s’ouvre un vallon paysager, offrant une scène très proche du principe du parc originel, un vallon pittoresque débouchant sur la montagne de Reims et ses coteaux viticoles. Il se présente comme une clairière étirée face au château, cette clairière est bordée d’arbres aux textures et silhouettes variées qui s’organisent en différents plans pour donner une impression de profondeur au jardin. tableau 2 : le boisement mystérieux L’entrée depuis le parking situé au nord de la passerelle se fait par un chemin sinuant sur les pentes d’un boisement dense et mystérieux. Ce boisement permet de débuter la visite par une immersion très forte dans le végétal, qui transporte le visiteur dans un espace faisant oublier totalement le contexte immédiat. Ce boisement propose une sensation de dépaysement et d’exotisme reprenant la tradition des parcs paysagers éclectiques de la fin du XIXème siècle. Ce boisement permet de mettre en scène la découverte du château qui apparait tout à coup par surprise, au sortir du boisement, en surplomb d’une clairière...

coupe sur la fabrique grotte

Fabrique stéréoscope

coupe sur la fabrique stéréoscope

tableau 3 : la vue sur le clocher de l’église Notre-Dame d’Epernay depuis l’allée circulaire bordant le vallon est une accroche au territoire tableau 4 : cadrages sur les arbres remarquables des arbres ou massifs d’arbustes nouvellement plantés LES FABRIQUES, LES SURPRISES DU JARDIN PERMETTANT DES USAGES DIFFÉRENTS Le parc est ponctué de fabriques. Ces fabriques reprennent l’idée de la présence de fabriques qui se trouvaient dans le parc originel, mais elle revêtent un aspect résolument contemporain, il s’agit de réinterprétations. Toutefois ces fabriques ne sont pas perceptibles depuis le château. Depuis le chateau le parc garde l’image d’un parc du XIXème siècle. En effet ces fabriques sont à la fois dissimulées par une végétation dense, mais aussi par leur matérialité qui joue sur un effet de reflet et de miroirs brouillant les perceptions. Ces fabriques sont conçues sur le même modèle et prennent la forme de cylindres en miroir recelant à l’intérieur un contenu différent. Elles évoquent les grandes cuves en inox servant à la vinification du champagne. Ces fabriques reprennent les thèmes principaux du jardin : jardin pittoresque, rapport au sous-sol, cadrages et vues, mais elles apportent aussi de nouveaux usages et notamment une dimension ludique.


dispositifs faisant limite entre agriculture et espace public : bandes-abri

vue aérienne générale du parc

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haies bocagères


PARC AGRO-URBAIN GENÈVE BERNEX

CONCOURS 2013 MENTION SPÉCIALE PROGRAMME CONCEPTION ET RÉALISATION D’ESPACES PUBLICS AVEC COMPOSANTE AGRICOLE MAÎTRISE D'OUVRAGE RÉPUBLIQUE ET CANTON DE GENÈVE, DÉPARTEMENT DE L’URBANISME (DU) MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES BUDGET 5 600 000 €

fossés plantés

PROGRAMMATION INNOVANTE Il s’agit d’un parc Agro-urbain où parc public et exploitation agricole privée se partagent un même espace et s’imbriquent. POLYVALENCE DES ESPACES Si certains espaces sont dédiés à un usage et un public précis (exploitant agricoles ou habitants), certains espaces sont polyvalents et accueillent plusieurs fonctions (production agricole et loisirs par exemple), tandis que d’autres espaces changent de fonctionnement selon les saisons...

route de Chancy

auto

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1

SYNTHÈSE ENTRE VILLE ET AGRICULTURE Le projet a été conçu comme un ensemble avec un vocabulaire unique. Ainsi espace publics et zones cultivées se combinent pour créer un ensemble inédit. Par exemple, les espaces publics ont été conçus pour pouvoir être entretenus avec des outils agricoles, ce qui leur donne une personnalité particulière, sans pour autant être artifi cielle. MOBILITÉS DOUCES Le parc est conçu comme une véritable plateforme d’échanges : il intègre parking relais, tram, pistes cyclables et chemins piétons. Cette problématique est pensée à l’échelle locale mais aussi à une échelle beaucoup plus large. Le parvis de la ferme a été dessiné et positionné pour créer un lieu unique où se rencontrent tous les modes de transport. DIMENSION IDENTITAIRE FORTE Le parc et son exploitation agricole sont conçus comme une vitrine de l’agriculture locale, mais aussi comme un manifeste d’une ville dépassant le clivage entre urbanisation et agriculture. Par ailleurs notre projet s’eff orce de valoriser la géographie, non pas en tant que telle, mais pour l’impression de surprise qu’elle produit : le basculement entre Jura et Alpes.


continuitĂŠ des 3 parcs et lien Ă la ville et au projet urbain

vue depuis le verger sur le plateau : paysage ouvert

plan masse

vue sur le bocage depuis la grande allĂŠe


Il est donc important, tant pour la richesse spatiale qu’elle permet que pour l’intérêt du concept du parc, que les usagers voient voire même s’immergent - dans les cultures agricoles. Nous répondons à cette intention par trois dispositifs : les bandes abri, les fossés plantés et les haies bocagères; qui délimitent sans créer de frontière trop dure ou défensive. Toutes les structures végétales ont été conçues dans le souci de sens pratique, d’intelligence et de rationalité qui caractérise le monde agricole. Elles peuvent être entretenues selon des modes agricoles plutôt que horticoles. L’intérêt de cela est double, cela permet de donner au parc un véritable caractère agricole mais aussi de faire en sorte que l’agriculteur puisse se charger de l’entretien. Les haies du bocage sont plantées de végétation typique telle que aubépines, cornouillers, noisetiers, viornes, églantiers. Ces haies dessinent des lieux intimes et sont une nourriture pour les oiseaux et insectes. Les bandes abri sont plantées de cultures emblématiques du canton (vigne, cardons) ou de fleurs et graminées (de type sorgho ou millet). Le parc est une vitrine de l’agriculture du canton de Genève, mais aussi de ses paysages. Le parc est ancré dans sa géographie, aimanté entre le Jura et le Salève, et peut proposer des “citations” des paysages locaux. Certains emplacements du parc proposent des vues choisies qui permettent de faire apparaître des «cartes postales» du paysage local : tel que «Sur le plateau, maraîchage sur fond de Jura» «Dans la descente vers le Rhône, le bocage sur fond de Jura», «Vergers». Cette démarche se rapporte à la tradition des parcs pittoresques anglais où le paysage est «construit» de manière à montrer des points de vue variés, étonnants mais artificiels. La différence est ici que ces paysages sont aussi authentiques que possible.


Site Vallée de la Bièvre

partie urbanisée

Vallon Saint Marc

Rue Oberkampf Bief

la rencontre entre milieu habité et milieu naturel

vue sur le fond de vallon ouvrert

reconquête naturelle et urbaine du fond de vallon

Rue de la Libération


PROJET URBAIN JOUY-EN-JOSAS Campus INRA

Campus HEC

Terrain 12 100m2

Centre ancien Domaine de Montcel

Parc public

Campus Thales

Simply market Gare

Campus Tecomah

EN COURS

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un nouveau morceau de ville pour ressouder un centre-ville éclaté

PROGRAMME AMÉNAGEMENT DU FOND DE VALLEE DE LA BIÈVRE ET CONSTRUCTION DE 130 LOGEMENTS À JOUY-EN-JOSAS (78) MAÎTRISE D'OUVRAGE VILLE DE JOUY-EN-JOSAS FRANCOSUISSE MAÎTRISE D'OEUVRE DLA, ARCHITECTES ATELIER JOURS, PAYSAGISTES LM, INGENIEURS BUDGET OPERATION : 16 000 000 € ESPACES EXTERIEURS : 3 100 000 €

REMETTRE LA BIÈVRE AU CENTRE : PARC DE LA BIÈVRE Le projet propose d’investir tout le fond de vallon comme un vaste parc public installé de part et d’autre des rails. Un réseau d’allées relie les différentes parties de ce parc composé de plusieurs fragments : promenade le long de la Bièvre sur l’avenue Jean Jaurès, parc Oberkampf, promenade le long du Bief de la Bièvre au sud, nouvel espace autour de l’ancienne halle ferroviaire. L’aménagement de ce parc permet aussi de dissimuler et d’amoindrir la présence des clotures de la gare SNCF. L’aménagement priviligierait les espèces évoquant les milieux humides, afin de plonger toute la zone dans un paysage assez marquant qui devienne à la fois un événement dans Jouy, mais aussi sur le parcours du RER. L’implantation des batiments permet de dégager le fond de vallée. Le projet propose d’investir ce fond de vallée par un paysage mettant en valeur la situation géographique en installant un parc lié à la Bièvre. Ce paysage s’étend des deux côtés des voies SNCF et venir donner plus d’ampleur au projet de renaturation de la Bièvre le long de l’avenue Jean Jaurès. Il offre un paysage naturel au plein coeur de la ville, aussi bien aux habitants qu’aux usager du train. Cette confi guration met aussi dans une situation singulière l’ancien hangar SCNF et permet de le valoriser pour sa nouvelle destination. L’axe de l’entrée du chateau est valorisé en créant une esplanade continue jusqu’à la gare. L’espace du parc permet de créer un filtre, grâce à quelques arbres à grand développement, entre les voies SNCF et les nouveaux logements. Cet espace permet aussi de créer de nouveaux accès à la gare côté sud, plus confortables et agréables.


BIEVRE REOUVERTE

PARC DE LA BIEVRE

PROM

ENADE

plan masse

projet

existant

axe transversal : projet et existant

DU BIE

F

AXE TRANSVERSAL CENTRAL

PARC DE LA BIEVRE


Cet espace paysger peut être perçu comme un prolongement du parc Oberkampf, mettant en avant un paysage de rivière. L’AXE TRANSVERSAL Un axe transversal est créé entre l’avenue Jean Jaurès et l’avenue de la Libération. Il s’agit d’un espace minéral depart et d’autre des voies du train, fonctionnant comme une véritable place. Il est ponctué en son centre par la halle sncf transformée en équipement. Sa situation isolée le rend très visible depuis tous les points de vue.

BIEVRE RE

OUVERTE

KAMPF

PARC OBER

E DU

NAD OME

PR

BIEF

vue axonométrique de l’axe transversal central

LA PROMENADE DE LA BIÈVRE La promenade le long de la Bièvr est conservée et est accompagnée de nouveaux aménagements : - le creux bordant la promenade est planté comme une noue, avec une végétation évoquant le milieu aquatique. - des pontons en bois traversent ce creux pour rejoindre la promenade et se prolongent jusqu’au bord de l’eau. - Les terrasses et balcons des logements semblent également fl otter au-dessus de la large noue qui en plus de valoriser la dimension aquatique du site permet une mise à distance et filtre les vues entre les logements et la promenade. (Les logements sont situés entre 12 et 23 mètres de la promenade)


1. Rungis, un territoire servant (aqueducs)

2. Rungis, un territoire servant (M.I.N)

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3. Rungis se réapproprie son territoire

2 scénarios d’occupation de la plaine agricole : agroforesterie et maraîchage


PROJET URBAIN RUNGIS

ETUDES EN COURS PROGRAMME CONCEPTION URBAINE ET PAYSAGÈRE DES QUARTIERS MONTJEAN ET MALOUINES À RUNGIS (94) MAÎTRISE D'OUVRAGE EPA ORSA MAÎTRISE D'OEUVRE CLAIRE SCHORTER, ARCHITECTE URBANISTE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES MAGEO, BET

Depuis le XVIIème siècle, le territoire de Rungis alimente Paris et le territoire métropolitain : alimentation en eau avec l’aqueduc Médicis, grande distribution alimentaire avec le Marché d’Intérêt National, centre Horticole de la Ville de Paris, aéroport d’Orly... Toutes ces fonctions font de Rungis un territoire servant. Le projet agro-urbain de la plaine Montjean ouvre un nouvel âge pour ce territoire. COMPOSER LA VILLE AVEC L’AGRICULTURE La plaine Monjean est actuellement perçue comme à l’arrière de la commune de Rungis. Le projet va remettre en scène cette plaine et sa nouvelle agriculture. La nouvelle frange bâtie est une sorte de «machine à voir» la campagne. L’implantation des pleins et des vides cadre les vues, permet de mettre en scène les caractères particuliers de la plaine: étendue, horizon, alignements d’arbres, ferme... Le passage de culture céréalière à culture maraîchère produit des «pleins» (serres, vergers, haies...) qui prennent la place de l’étendue nue des champs de céréales. Afin d’intégrer au mieux les nouveaux quartiers et les champs de maraîchage, «pleins agricoles» et «pleins architecturaux» suivent les mêmes tracés. RENOUVELER LA RELATION VILLE/CHAMPS Les motifs de l’agriculture sont un extraordinaire vocabulaire dans lequel puiser pour aménager les espaces non construits de l’intérieur du quartier et de la lisière entre ville et champs. Ces signaux spécifiques participent à donner une identité au quartier et permettent d’éviter au final la banalité d’un morceau de ville qui pourrait être partout ailleurs. METTRE LA PLAINE MONTJEAN AU CENTRE Le projet participe à l’ambition de faire de la plaine Montjean un centre d’un type nouveau (nouveau, parce que non construit et agricole), entre Rungis, Fresnes et Wissous.


plan masse : imbrication entre ville et nature


axonomĂŠtrie

coupe Nord/Sud sur la lisière, espace de transition entre espace agricole et ville



ESPACES PUBLICS RUNGIS

EN COURS PROGRAMME ESPACES PUBLICS DE L’OPERATION D’AMENAGEMENT MONTJEAN EST A RUNGIS (94) MAÎTRISE D'OUVRAGE EPA ORSA MAÎTRISE D'OEUVRE CLAIRE SCHORTER, ARCHITECTE URBANISTE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES MAGEO, BET BUDGET 2 800 000 €

vue sur le chemin des fermes et la transition agriculture et quartier

plan projet

Le quartier Montjean propose une nouvelle relation entre agriculture et ville. Il est conçu comme une lisière, c’est à dire un milieu qui naît de la rencontre de deux milieux différents : la ville constituée et la plaine agricole. Une “lisière” au sens écologique, décuple les potentiels des deux milieux en contact : ils s’enrichissement mutuellement tout en générant un milieu spécifique. De la même manière, le nouveau quartier génère une forme urbaine nouvelle mêlant ville et agriculture. Cette rencontre génère des espaces non construits spécifiques au quartier: boisements, allées prairies, et jardins. Ces trois types d’espaces remplissent simultanément plusieurs fonctions, qui peuvent être environnementales, urbaines, paysagères ou d’usages. Les allées prairie par exemple, sont des espaces publics dont l’objectif premier est d’ouvrir des vues lointaines vers la plaine. Mais par ailleurs, elles font entrer la nature en ville, mettent à distance les logements et sont le lieu d’usages atypiques en ville. De même, les boisements, plantés en limite sud, entre plaine et nouveaux logements, permettent d’intégrer les nouvelles constructions, en les rendant invisibles depuis la plaine. Mais ces boisements ont aussi des fonctions bioclimatiques car ils filtrent les vents dominants en hiver et le rayonnement solaire en été. Enfin, les jardins sont le lieu où pratiquer une agriculture de loisir, juste en vis-à-vis de l’agriculture professionnelle. Ces jardins, familiaux ou pédagogiques, proposent aux habitants d’être acteurs de la plaine, de pratiquer son sol. Tous ces aménagements se font avec un traitement le plus simple possible, en rapport avec les paysages agricoles, qui se distinguent en général par leur simplicité et leur rationalité.


vue sur une allée-prairie

la lisière boisée



Parvis : Les trois entrées du parc et du complexe sportif sont traitées de la même façon : parvis en stabilisé ou en béton, plantés d’arbres fruitiers. Ces parvis accueillent également des arceaux vélos et un portail permettant la fermeture nocturne du site

EN OPTION : Gradins Des murets en béton servent de soutènement et organisent la pente deu site. Ils servent aussi d’assises dans les différentes parties du projet. rue de la Marne

Aire de jeux : 200m² en sol souple (caoutchouc recyclé) avec 10 jeux sur catalogue. EN OPTION : mur de jeux mur de jeux mettant à profit la déclivité de la parcelle. Ce mur décline le principe de la clôture périphérique en y incluant des jeux pour enfants + 5 jeux sur catalogue.

coupe sur l’aire de jeux

plan

mur de jeux

abri vélo

coupe longitudinale du site (Sud-Nord)

WC publics

végétation dense

affichage

mur de grimpantes

assise

espaliers


Parvis

PARC SPORTIF SCEAUX

Rampe Traitement de la limite

EN COURS Escalier

Mur-jeu

PROGRAMME REQUALIFICATION DU SITE SPORTIF DES BLAGIS ET CRÉATION D’UN PARC À SCEAUX (92) MAÎTRISE D'OUVRAGE VILLE DE SCEAUX MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES AEA, ARCHITECTES BUDGET OPERATION : 4 500 000 € ESPACES EXTERIEURS : 900 000 €

Jardin Aire de jeux

mur de jeux

clôture équipée

pare vue

abri

affichage des scores

LOCAUX

03

VISITEURS

01

gradins

porte manteaux

affichage

Le parc des Blagis est une connexion entre la rue de la Marne et la rue Léo Delibes, un lien urbain qui se pose en alternative aux rues Berlioz et Jean Jaurès. Le dénivelé relativement fort est l’occasion de créer un balcon depuis le passage de la rue de la Marne, qui offre une vue très longue sur le site. C’est aussi l’occasion d’aménager un mur de jeux. Les trois entrées sur le site sont aménagées de manière identique. Ce sont des parvis bien identifiables et bien visibles. Le parc est un espace public utilisable par tous et qui propose dans un quartier relativement dense un espace public très vert, à l’écart de la rue et de l’agitation urbaine. En plus de la traversée, il propose des uages variés. Il est possible de s’y promener, s’asseoir à l’ombre ou au soleil, de jouer, mais aussi de profiter en pleine ville de la succession des saisons. Lors de la conception, nous avons cherché à nous appuyer sur les qualités du jardin existant; certains arbres bien développés, une certaine densité végétale et une certaine liberté de la végétation. Afin de gérer au mieux les relations avec les parcelles voisines, nous proposons une clôture densément végétalisée de plantes grimpantes qui préservent l’intimité. Nous proposons une clôture multifonction qui accueille des fonctions complémentaires au jardin et à l’installation sportive : gradins, affichages, porte-manteaux, abris, espaliers.... Cette clôture se compose à la fois de parties en grillage habillées de grimpantes et de parties en lattes de bois plus opaques servant de support au mobilier.


le site de Qasr al Hosn


SITE CULTUREL ABU DHABI

CONCOURS 2015 PROGRAMME CONCOURS INTERNATIONAL SUR LE SITE QASR AL HOSN À ABU DHABI (EMIRATS ARABES UNIS) MAÎTRISE D'OUVRAGE ABU DHABI TOURISM & CULTURE AUTHORITY MAÎTRISE D'OEUVRE CHARTIER CORBASSON, ARCHITECTE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES DUCKS, SCENOGRAPHE ARTELIA, BET

Qasr al hosn dans la ville

3 ECOSYSTEMES QUI PARLENT DE L’INCROYABLE EVOLUTION D’ABU DHABI Abu Dhabi a vécu une spectaculaire transformation en quelques dizaines d’années. Le noyau urbain perdu dans un paysage de désert s’est mué en une ville d’importance internationale, équipée et moderne. Notre projet de transformation du site de Qasr al Hosn a pour ambition de faire sentir cette transfiguration, de manière sensible et par l’utilisation du végétal. Ce sont trois biotopes différents qui sont créés, de manière à faire naître des ecosystèmes contrastés, et donc des ambiances, et des climats multiples pour le promeneur. Le projet expose des milieux naturels variés, des traditions ancestrales, mais aussi, ce qu’est la ville de demain, calme, apaisée, à confortable, ladaptée à l’’échelle du piéton. C’est ainsi que le sol du bloc pourra retrouver sens et de contenu.

Qasr al hosn, nouveau centre culturel de la ville

SEQUENCE 1 : LE PAYSAGE ORIGINEL Avant la deuxième moitié du XXème siècle, le fort de Qasr al Hosn était un bâtiment militaire qui se tenait isolé dans une étendue de sable, à proximité de la mer. Depuis cette époque, une ville a émergé autour du fort, qui se retrouve aujourd’hui au coeur d’une mégalopole moderne.



Au moment de l’aménagement du block, nous proposons de réinstaller autour du fort historique le paysage originel d’Abu Dhabi : un sol nu évoquant l’étendue de sable, ponctué par quelques palmiers dattiers isolés. Ce paysage est constitué de peu d’éléments : l’horizontalité d’un sol fait de sable, sable dans lequel s’impriment les traces des passants, et la présence très verticale d’arbres épars qui signalent des nappes phréatiques sous-terraines originelles... Nous considérons ce paysage immémoriel comme le chapitre 1 de l’histoire d’Abu Dhabi, et pensons qu’il est à même de mettre en valeur un fort qui émergera, comme à l’origine, d’une étendue assez nue. La démarche est donc à la fois symbolique et spatiale. Ce dégagement permet de créer des vues sur le fort depuis de nombreux points de vue, cela permet aussi le recul nécessaire pour admirer le batiment en entier. La recréation du milieu naturel originel est aussi l’occasion de constituer une collection botanique de plantes poussant dans le désert. Cette collection en plein air vient conforter la vocation culturelle du site en mettant en valeur les plantes indigènes, ainsi que les plantes utiles à l’homme qui poussent dans le desert : ghaf tree (Prosopis cineraria), desert cotton (Aerva javanica), christ’s thorn (Ziziphus spina-christi), hopbush (Dodonea viscosa) camel grass (Cymbopogon schoenanthus), toothbrush bush (Salvadora persica), cassia (Cassia italica), broom bush (Leptadenia pyrotechnica), moringa (Moringa peregrina)... SEQUENCE 2 : LA «PALM GROVE» Le projet propose de recréer autour de la Cultural

Fundation un autre paysage culturel emblématique des pays arabes : la palmeraie. Il s’agit du paysage agricole arabe traditionnel par excellence : une canopée constituée de palmiers dattiers ombrage des carrés de culture. En plus d’apporter l’ombrage nécessaire aux cultures, les dattiers offrent la récolte annuelle de dattes. La palmeraie doit son existence à la présence et à la gestion de l’eau : tout l’espace est organisé par un système de canaux d’irrigation (falaj) qui desservent gravitairement des carrés de cultures en creux. Ceuxci sont inondés à tour de rôle pour l’irrigation des cultures. La création de ce paysage sur le site comporte plusieurs points positifs : il apporte une esthétique, il est culturel, mais il est aussi favorable au confort des visiteurs qui pourront profiter de l’ombrage des arbres et de la fraicheur apportée par les cultures irriguées. Un grand bassin, à l’image des traditionnels réservoirs d’eau destinées à l’irrigation, apporte un agrément supplémentaire au site. Les terrasses des cafés s’installent tout autour du bassin, à l’ombre des palmiers tet profitent du spectacle de l’eau, des poissons, des reflets et de la fraicheur... Sous la canopée des dattiers, le projet propose de mettre en scène des carrés de cultures variés, selon un vocabulaire agricole : - des champs de fleurs pour leur couleur, leur parfum et l’agrément du site. Ainsi le promeneur longe des champs de roses de Damas, de jasmin, d’hibiscus... Rose (Rosa


Vue sur le jardin climatisĂŠ


x damscena), Hibiscus (Hibiscus rosa sinensis), Pomegranate (Punica granatum), Dusty Miller (Senecio cineraria), Moss Rose (Portulaca grandiflora), Sea purslane (Sesuvium portulacastrum)...) - des cultures traditionnelles utilitaires et alimentaires constituant une véritable ferme pédagogique. Cette ferme pédagogique pourra mettre en scène aussi bien les techniques de cultures traditionnelles que les techniques actuelles. Cette élément programmatique complétera l’attrait culturel du site en mettant en valeur les pratiques spécifiques locales. SEQUENCE 3 : «THE COOL FOREST» Alors que les deux premières séquences paysagères parlaient de la culture ancestrale traditionnelle d’Abu Dhabi, cette troisième séquence paysagère parle de

l’histoire plus récente du pays. Ainsi nous mettons en place un jardin ombragé et luxuriant frais et saturé de vert, abrité sous la grande voute. Les terrasses de cafés et les allées piétonnes se mélangent à la végétation et aux lacs pour offrir au visiteur un havre de repos et de paix au coeur de la ville : une forêt fraiche, verte et luxuriante. La structure apporte l’ombre nécessaire à la croissance harmonieuse des plantes tropicales, c’est le lieu privilégié pour faire une pause tout en pouvant admirer le Fort tout proche dans le désert. Le paysage de la cool forest est aussi une collection botanique de plantes tropicales : bananiers, papyrus, oiseau du paradis, oreilles d’éléphant, hibiscus, citronniers et toutes sortes de palmiers.


Airport road transformĂŠe en Arabic gulf avenue


UNE ROUTE TRANSFORMÉE EN AVENUE Airport road est une voirie primaire qui traverse dans sa longueur l’ile principale d’Abu Dhabi, jusqu’à la mer. Il relie des équipements et monuments emblématiques : à ce titre il doit devenir une avenue iconique et représentatif d’Abu Dhabi. La voie qui borde le block QAH ne peut être une simple autoraoute. Elle doit offrir plus et mieux, sans pour autant que la circulation n’en soit perturbée. Le projet propose une redistribution de l’espace au bénéfice du piéton. L’actuelle airport road présente une dizaine de voies, le projet propose de réduire leur nombre, ce qui permet d’aménager la route comme une voie symbolique et structurante permettant de relier Qasr Al Hosn à la mer. Ce grand axe est comparable dans son symbole, aux Champs Elysées, et dans son usage aux Ramblas de Barcelone (Rambla est d’ailleurs un mot d’origine catalane, lui-même dérivé du mot arabe « raml » signifiant « sable »). Airport road devient Airport avenue, voire même Avenue de la mer, elle participe à donner une nouvelle image à la ville d’Abu Dhabi. Cela marque l’entrée de l’échelle du piéton dans une ville où règne actuellement le tout voiture et le gigantisme. L’échelle humaine est introduite grâce à une promenade structurante ombragée. Cela permet selon nous à Abu Dhabi de se réactualiser et de répondre aux nouvelles asprations de la société. Le plan de la ville en quadrillage permet un report facile de la circulation sur des avenues voisines.


projet


ESPACE PUBLIC LA DÉFENSE

EN COURS PROGRAMME MISSION DE MAITRISE D’OEUVRE POUR LE RÉAMÉNAGEMENT D’UNE PARTIE DU BOULEVARD DE LA DÉFENSE (RN914/RD 314) ENTRE NANTERRE ET PUTEAUX MAITRISE D’OUVRAGE EPADESA MAITRISE D’OEUVRE ARTELIA, BET ATELIER JOURS, PAYSAGISTES BUDGET 6 500 000 €

L’objectif du projet est la transformation du boulevard de la Défense, qui est actuellement un axe uniquement routier, en un axe plus urbain, avec des trottoirs continus, des matériaux de qualité, des pistes cyclables, du mobilier urbain et des plantations.

existant



PROJET URBAIN MOUVAUX

CONCOURS 2015 PROGRAMME CONCOURS DE MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE POUR UN PROJET DE TROISIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE À MOUVAUX (59) MAÎTRISE D'OUVRAGE VILOGIA MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES MGAU, ARCHITECTE URBANISTE

Le quartier de l’Escalette a été conçu selon les principes de la cité jardin proposé par Ebenezer Howard il y a 60 ans. Ce modèle urbain remettait en cause l’organisation de la ville industrielle du XIXème siècle. Comment rénover ce quartier qui a vieilli, en s’appuyant sur les thèses de l’économiste Jeremy Rifkin, auteur de la Troisième Révolution Industrielle? L’économiste américain critique le système économique contemporain, et propose un nouveau modèle qui a des conséquences sur la vie quotidienne et sur le l’organisation urbaine. A l’Escalette mais aussi ailleurs, comment faire évoluer nos villes anciennes vers un nouveau modèle, qui s’appuie sur le patrimoine bâti et humain existant, et qui génère un espace urbain confortable, convivial et accueillant, respectueux de l’environnement et producteur d’énergie? Le sol doit être considéré comme la ressource non renouvelable par excellence. C’est pourquoi donner des fonctions utiles aux espaces non construits est un enjeu primordial. Mais le sol peut aussi être considéré comme une énergie renouvelable. Un quartier vivant, dans lequel les habitants sont moteurs et sont considérés comme capables de prendre en main leur quotidien nous semble pouvoir produire une énergie formidable. Or le quartier de l’Escalette est un lieu idéal pour expérimenter de nouveaux usages et une nouvelle gestion des espaces libres, qu’ils soient publics ou appartiennent à une copropriété. L’Escalette pourrait parvenir à cumuler qualité de vie exceptionnelle, transports efficaces et usages innovants. Nous avons été très marqués par les paroles des habitants, dont les demandes concernant les espaces libres ont été à la fois claires et concrètes. « On aurait besoin de squares, de lieux de rencontre », ou encore « Mouvaux devrait devenir un vrai village avec moins de solitude », « Il y avait des squares et plein de venelles, chacun avait son coin », « Les squares Mermoz et Delestrain, c’était des



terrains herbeux sans parking ». Ces habitants posent clairement une question qui intéresse tous les acteurs de la ville : comment vivre mieux dans un quartier résidentiel, comment rendre l’utilisation de la voiture moins incontournable, comment tirer parti de l’espace gagné ? Le projet dépasse la notion de cadre de vie, il cherche à lutter contre l’isolement dont nous ont parlé les habitants, mais qui touche tous les quartiers. Il cherche aussi à trouver le dénominateur commun que les habitants nous ont dit avoir perdu : « On était dans un quartier très homogène, c’était une cité pour les ouvriers de l’industrie textile. Aujourd’hui on cherche un dénominateur commun ». Nous pensons que le support de cela pourrait être l’espace non construit, le sol commun à tous, sur lequel se déploieraient des usages variés, traditionnels ou innovants, souvent tournés vers le collectif. Pour cela, nous pronons une certaine tolérance sur les espaces libres, ce qui aura pour conséquence des espaces mieux appropriés et plus vivants. Concevoir un projet dans lequel le sol est considéré comme une ressource non renouvelable conduit à recalibrer les espaces. C’est ainsi que les espaces non construits pauvres en usages sont redonnés aux parcelles privées, car elles sont un poids financier pour la collectivité sans pour autant permettre d’augmenter la qualité de vie dans le quartier. Il s’agit notamment de la rue Calmette dans laquelle la voirie est réduite de manière à être fonctionnelle sans être surdimensionnée, au bénéfice des jardins privés dont il est évident que les usagers sauront profiter. A l’inverse, les squares Delestrain et Jean Mermoz, qui sont de formidables gisements d’usages sont libérées du stationnement. En effet un sol qui autorise de nombreux usages peut être considéré comme productif, d’urbanité, de qualité de vie, de sociabilité, de mutualisation… voire même productif du point de vue économique lorsqu’il s’agit de l’installation d’un marché ou d’un food truck. Le quartier est aussi économe et productif car il mise sur l’investissement des habitants. Selon nous, dans les quartiers résidentiels moyennement denses le caractère vivant provient souvent autant de la participation habitante que des aménagements. Cet investissement n’est pas encore quantifiable, mais nous l’imaginons à des degrés différents, qui vont du jardinage spontané de pieds d’arbres, au bénévolat, voire à l’autoconstruction. De plus, nous misons sur le recyclage des matériaux. Les démolitions produiront des



quantités de matériaux non pas à envoyer en décharge mais à recycler, ce qui nous semble être dans le droit fil des idées promues par Jeremy Rifkin. Une voirie démolie puis concassée, produit de l’enrobé qui peut devenir matériau de remblai, de drainage, de paillage, voire de revêtement de surface pour les venelles piétonnes. De même, les choix végétaux ont été faits en fonction d’un objectif de productivité : les végétaux plantés produisent de l’alimentation : arbres fruitiers du verger, arbustes à fruits des bas-côtés des rues Calmette et Watteeuw… Comment inventer de nouveaux espaces libres : vivants, adaptés aux publics variés, accueillants et agréables , ayant une forte singularité, et adaptés aux évolutions de notre société ? Le projet cherche l’efficacité immédiate, dans sa programmation et dans le choix des matériaux. Le mode de vie de ce début de millénaire diffère de celui des générations précédentes, et l’évolution continue à une vitesse galopante. Pourquoi sortir de chez soi en 2040, lorsque tout pourra se faire à distance depuis un ordinateur ? Quelles seront les rues dans lesquelles nous marcherons ? Quelles conséquences sur nos lieux de vies, et en particulier en quoi la vocation des espaces non construits en sera-t-elle bouleversée ? Si la société abandonne au moins en partie l’idée de posséder une voiture individuelle à la vitesse où elle a adopté les vélos partagés, opté pour le couchsurfing et abandoné les hôtels classiques, il est important, au moment de se lancer dans la réfection de toutes les voiries d’un quartier, de propser un projet qui rend la mutation la plus facile possible. Si l’emprise des voiries a à diminuer, il sera possible de découper certaines emprises d’enrobé pour retrouver le sol naturel et réduire l’imperméabilisation du quartier…


étalement de l’agglomération toulousaine

regroupement d’espaces résiduels et sans vocation pour en faire des espaces structurants

vue aérienne du quartier Bagatelle en 2008 et périmètre d’intervention


RENOUVELLEMENT URBAIN TOULOUSE ETUDES 2014 PROGRAMME PROJET URBAIN POUR LE RENOUVELLEMENT URBAIN DES QUARTIERS BAGATELLE, LA FAOURETTE, PAPUS, TABAR ET BORDELONGUE (143 HECTARES) MAÎTRISE D'OUVRAGE COMMUNAUTÉ URBAINE DU GRAND TOULOUSE MAÎTRISE D'OEUVRE PAUL LANDAUER, ARCHITECTE URBANISTE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES ERIC AMANOU, CONSULTANT EN URBANISME

quartiers sur la plaine alluviale de la Garonne

quartiers bien desservis et proches du centre ville

Le projet concerne, au Sud Ouest de la ville de Toulouse, un large secteur (143 ha) composé de 5 quartiers : Bagatelle, La Faourette, Papus, Tabar, Bordelongue, qui regroupe environ 17 000 habitants. Urbanisé progressivement à partir des années 50, il bénéficie de la proximité immédiate du centre-ville de Toulouse, auquel il est raccordé directement par différents moyens de transport en commun. Bordé par des axes de desserte et d’entrée de ville, ce territoire souffre malgré tout d’enclavement. Ce phénomène est accentué par la présence de la rocade et de la voie ferrée qui constituent des ruptures importantes, notamment avec le Mirail. Le périmètre d’étude s’étend de l’hippodrome au nord, à la Garonne à l’est, et jusqu’au quartier de Fontaine Lestang au nord. Il intègre à l’ouest l’interface entre la ZUS de Bagatelle et le secteur GPV Reynerie – Bellefontaine - Le Mirail. La mission consiste à accompagner la ville dans l’évolution de ces quartiers, notamment par la définition d’un schéma directeur à 15 ans de l’ensemble du territoire d’étude.


installation d’activités tertiaires le long de la rocade

création d’un réseau piéton désenclavant le quartier et renouvelant son image

création de 5 centres quartier avec pour chacun un espace public emblématique


RUES TOULOUSE

PROJET EN COURS PROGRAMME MAITRISE D’OEUVRE DE RUES DANS LE QUARTIER BAGATELLE MAÎTRISE D'OUVRAGE COMMUNAUTÉ URBAINE DU GRAND TOULOUSE MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES PAUL LANDAUER, ARCHITECTE URBANISTE BUDGET 3 268 000 € profil type rue de la Charente Nous sommes en charge de la maitrise d’oeuvre de cinq rues du quartier Bagatelle. Ces rues bordent le futur parc de Bagatelle, et l’une d’entre elle fait partie du réseau vert que le projet urbain vise à établir sur l’ensemble du secteur d’étude. L’enjeu principal est bien la matérialisation du premier tronçon de ce réseau vert qui servira de référence pour la suite des aménagements.

0.20

3 MINUTES

0.76

détail type rue de la Charente

0.40

0.40

0.20

0.13

6 MINUTES

0.80

PARC DE LA FAOURETTE 0.26

0.13

0.46

0.42

0.20

0.77

0.20

7 MINUTES

0.76

signalétique : sur la rue de la Charente

0.40

0.40

0.20

0.13

14 MINUTES

0

0.13

marquage au sol du réseau vert

0.80

PARC FONTAINE-LESTANG 0.26

0.42

0.46

0 77

références de marquage du réseau vert


place Campan en chantier

la place Campan (vue aerienne 2015)

la place Campan en chantier en fĂŠvrier 2013


PLACES TOULOUSE

RÉALISÉ 2013 PROGRAMME MAITRISE D’OEUVRE DES ESPACES PUBLICS DES QUARTIERS BAGATELLE, LA FAOURETTE, PAPUS, TABAR ET BORDELONGUE MAÎTRISE D'OUVRAGE COMMUNAUTÉ URBAINE DU GRAND TOULOUSE MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES PAUL LANDAUER, ARCHITECTE URBANISTE BUDGET PLACE RONSARD : 1 200 000 € PLACE ST SIMON : 862 500 € (HORS VOIRIE)

Afin de pallier à la situation de quartier en culde-sac, une nouvelle entrée est créée au nord du quartier Bagatelle : il s’agit de la création de deux places et du prolongement de la rue du Lot, artère principale du quartier, afin de créer un nouveau débouché sur la route de SaintSimon, route d’importance métropolitaine. Malgré la proximité du périphérique, l’ambition pour l’aménagement de la place Schwarzenberg est d’en faire une véritable place où le piéton ait sa place, et non un giratoire d’entrée de ville. Pour cela, l’importance des voiries a été contrebalancée par un espace public généreux, traité avec soin et par un choix de matériaux de sol inhabituels dans ce type de situations. La place Campan, situé plus à l’intérieur du quartier a été traité avec un parti-pris formel affirmé, afin de la rendre identifiable et de créer un point de repère dans le quartier. De plus cette personnalité marquée permet d’affirmer l’unité et la cohérence de la place malgré la diversité de style, de gabarits, et d’alignements de l’architecture qui la borde.


premier temps : un espace public amĂŠnagĂŠ


PARC TOULOUSE

PROJET EN COURS PROGRAMME MAITRISE D’OEUVRE DU GRAND PARC DE BAGATELLE MAÎTRISE D'OUVRAGE COMMUNAUTÉ URBAINE DU GRAND TOULOUSE MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES PAUL LANDAUER, ARCHITECTE URBANISTE BUDGET 4 900 000 €

Le grand parc de Bagatelle est la transformation et l’amplification de deux parcs existants. Ce grand parc est une conséquence du schéma directeur. Les enjeux urbains auquel il répond sont principalement de sortir le Petit Bois et le parc de la Gironde de leur enclavement et de leur fonctionnement autonome. Ce parc doit aussi ouvrir le quartier en créant une traversée piétonne et en intégrant les pavillons attenants. Nous avons élaboré le programme en atelier mais aussi au cours de concertations : il consiste à offrir un espace public pour tous, au rayonnement large grâce à une thématique forte, ce qui suppose de s’autoriser d’être expérimental, de sortir des sentiers battus. De plus, le parc aura une dimension associative, et favorisera les initiatives des habitants, dans un cadre aménagé par la ville. La thématique retenue est celle du sol ressource, ce terme étant entendu de manière très large : Ressource, par la culture du sol mais aussi par des usages différents de ce qu’on trouve ailleurs. Un principe de trame a été proposé. Il s’agit d’une organisation en parcelles, certaines étant aménagées par la ville pour devenir des espaces publics à part entière, d’autres restant ouvertes aux initiatives des habitants ou associations, et ouvertes au changement dans le temps.

deuxième temps : les parcelles accueillent des initiatives


un quartier sous le couloir aĂŠrien

1564 : les Tuileries

1860 : les Buttes Chaumont un regroupement des espaces libres

1987 : le parc de la Villette

un parc dĂŠcoupĂŠ en parcelles selon une trame

2014 : le parc de Bagatelle


MÉTROPOLE

ATELIER JOURS

Couture évolutive Progressive stitching GRAND PARC DE BAGATELLE, TOULOUSE (FRANCE), PROJET EN COURS FR

Attentifs à la pratique, l’appropriation et l’évolution de l’espace public, les paysagistes Julia Golovanoff et Pierre Vandenbrouck, fondateurs de l’Atelier Jours, ont conçu à Toulouse « le parc des possibles ». Élaboré en collaboration avec l’Atelier Laudauer et La Condition urbaine dans le cadre du schéma directeur des quartiers de Bagatelle, La Faourette, Papus, Tabar et Bordelongue, cet espace d’initiatives de 4 ha réunit les fragments de sols restés inutilisés suite à l’urbanisation du secteur. L’équipe ainsi constituée a imaginé organiser les espaces verts vacants ou en attente d’affectation, que le plan d’exposition rendait inconstructible en une trame parcellaire de 10 mètres par 20 pouvant accueillir des activités

EN

gérées par la ville ou par des personnes porteuses de projet. Chaque parcelle, publique comme privée, appartient à un ensemble tenu et structuré par une trame d’usage collectif. Le sol, réaffecté, réactivé, reste propriété de la ville, mais devient, pour une bonne part, autogéré. Jusqu’alors pléthoriques, les sols publics sont fédérés pour devenir la principale ressource d’un projet écrit en concertation avec les riverains. Certains espaces, plantés dans le cadre de la préfiguration du parc, permettent à chacun de tester la taille des parcelles. Et donnent une idée de ce que sera ce parc des possibles d’un genre nouveau.

Landscape designers and founders of Atelier Jours, Julia Golovanoff and Pierre Vandenbrouck, with an eye for the practicality, ownership and development of public spaces, designed the “park of the possible” in Toulouse. Developed in cooperation with Atelier Laudauer and La Condition urbaine as part of the master plan for the districts of Bagatelle, La Faourette, Papus, Tabar and Bordelongue, this 4-ha area of initiatives brings together pieces of land that remained unused following urban development in the sector. The team put together planned to organise the vacant green spaces or land pending allocation, on which building was prohibited through the exposure plan, into 10 per 20-metre plots that could be used to host activities

managed by the municipality or by project leaders. Each plot, whether public or private, belongs to a group held together and structured by a system of collective use. The reallocated, reactivated land is still owned by the municipality but most of it is now self-managed. The public land that was once in excess has now been federated to become the main resource of a project drawn up in consultation with the residents. Some spaces, planted as part of the park’s planning, enable everyone to test the size of the plots. It also gives an idea of what this new type of park will become. Irène Laplanche

L’Architecture d’Aujourd’hui numéro 401 — juin 2014

Jeunes générations New Generations

L 14708 - 401 - F: 25,00 € - RD

L’Architecture d’Aujourd’hui nº401 125

D E/B E/IT/LU X/P O RT.CO N T:29 €—T U N:45 T N D – M A RO C:29 0 M A D – G B:2 5 £– C A N:4 0$ C A D

ATELIER JOURS, AGENCE FONDÉE EN 2007 PAR JULIA GOLOVANOFF ET PIERRE VANDENBROUCK, À PARIS. ATELIER JOURS, FOUNDED IN 2007 BY JULIA GOLOVANOFF AND PIERRE VANDENBROUCK, IN PARIS.

401


le bourg dans son site naturel

ru de Vallan

RN 151

cartes de l’étude paysagère

carte illustrant les centralités et les liaisons piétonnes potentielles dans le bourg

verger de cerisiers dans les hauteurs de Gy-l’Evêque


PLU + ESPACES PUBLICS GY-L'ÊVÈQUE PRIX DE L'AMÉNAGEMENT URBAIN RÉALISÉ 2010 PROGRAMME AMÉNAGEMENT DE LA TRAVERSE ET DE L’ESPACE CENTRAL, ÉLABORATION DU PLU DE GY-L'EVÊQUE (89) MAÎTRISE D'OUVRAGE COMMUNE DE GY-L'EVÊQUE MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES DAVID BORGOBELLO, URBANISTE TECHNICITÉ, BET VRD ETCP MASSE, BET CIRCULATION BUDGET 850 000 €

Dans le cadre du PLU, l’étude de paysage avait pour enjeu majeur la réflexion sur l’extension du village, qui occupait déjà tout le fond de vallon, et avait tendance à s’étendre le long de la route nationale. L’étude du territoire du village à large échelle a permis de comprendre les qualités du site, les raisons d’implantation et la logique du village. Nous avons proposé d’étendre le village sur le plateau. Pour ne pas perdre le lien avec le village ancien du fond de vallon, seront aménagées des liaisons piétonnes franchissant le coteau, unies par une promenade panoramique en rebord de plateau. L’urbanisation future prévoit de ménager et de valoriser la vue sur le clocher afin de rattacher les nouvelles maisons au centre ancien.

LE PRIX DE L’AMÉNAGEMENT URBAIN S’ADRESSE À TOUTES LES COMMUNES DE FRANCE ET À LEURS GROUPEMENTS AFIN D’ENCOURAGER ET DE PROMOUVOIR LES RÉALISATIONS EXEMPLAIRES QUI CONTRIBUENT À LA QUALITÉ DE LA VILLE. COMMENTAIRE DU JURY SUR LE PROJET : « CETTE DISTINCTION RÉCOMPENSE UNE RÉALISATION SENSIBLE, SANS OSTENTATION. LE JURY A RECONNU L’ATTENTION PORTÉE AUX USAGES ET AUX MATÉRIAUX LOCAUX, LE BOIS PARTICULIÈREMENT. »


vue de l’aménagement réalisé : les berges du ru retrouvent un aspect naturel et des pentes douces, le ru devient un élément structurant de l’espace public

vue avant travaux : le ru est totalement canalisé et encaissé


vue de l’aménagement réalisé : Le ru, malgré ses faibles dimensions devient le centre focal de l’espace public

vue avant travaux : le ru est imperceptible et écrasé par les aménagements routiers


photos en cours de chantier (avant plantations)


Le site de la future place était constitué d’anciens jardins vivriers situés au coeur du village, près du ruisseau. Le ru de Vallan, élément fondateur du village, est remis en scène au centre de l’espace public. L’aménagement généreux qui l’accompagne minimise l’importance de la route nationale dans le village. Les berges du ruisseau, remodelèes en pente douce pour rendre l’eau accessible et permettre de nouveaux usages, se couvrent d’une végétation sauvage de saules. Le ruisseau est bordé par de simples et vastes esplanades au nivellement fin, qui permettent des usages variés, jeux de ballons, brocantes, fêtes, pique-niques... Le projet d’aménagement du foirail perpétue l’esprit des jardins vivriers préexistants, en particulier dans le choix des végétaux : groseillers à fruits, lilas, noisetiers... L’aménagement propose la plantation d’un mail et d’alignements de cerisiers à fruits sur l’espace public. En effet, les vergers de cerisiers sont un élément emblématique des paysages de la commune, dont l’avenir est compromis, pour des raisons de rentabilité Le mobilier urbain a été conçu spécialement pour Gy-l’Evêque. Bancs, tables à pique-nique, abri-bus et passerelle ont été dessinés avec soin, et se déclinent sur le même principe de lames de bois entrecroisées. Il est réalisé par la combinaison d’un nombre réduit d’éléments en bois. Le site de projet se trouvant à proximité des forêts du Morvan, l’essence choisie est le chêne.




zone hauteur de chute > 1 m

longueur totale : 15,60 m

portée : 8m

ru de Vallan

passerelle

abri bus

culée béton

poutre métal galvanisé

passerelle

lambourde bois

culée béton


élément 2 : latte du banc

élément 3 : madrier horizontal

élément 1 : madrier vertical

élément 4 : tasseau supportant le banc

table et bancs


8 séquences réparties sur 5 communes sur le linéaire de la RD14 Zone industrielle des Bellevues

Gare de Saint-Ouen l’Aumône - Liesse

Zone d’activités de la Porte Ouest

Zone industrielle Nord

eM on tm ore n

Gare de Tarverny

cy

Pierrelaye Gare de Pierrelaye

Gare de Vaucelles

ZAE de la Patte d’Oie

Bois dee Boissy sy

Gare de Montigny Beauchamps

Secteur de projet les Beauregards

Gare de Gros Noyer - St Pri

Montignyles-Cormeilles Mare LLa a Ma are e Epineuse Epine E neu euse eus e

Gare de Franconville Le-Plessis-Bouchard

Bois des Eboulures

Herblay

La Seine Gare d’Herblay

Les b utte s

Franconville

du

Gare de Cernay

Pa ri

sis

Gare de La Frette Montigny

1 | Le reconfiguration de l’échangeur de la Patte d’Oie ZAE de l’Ermitage

2 | La reconquête urbaine des villes

Sannois

3 | Le renouveau des commerces 4 | L’articulation entre les secteurs Route urbaine Boulevard urbain

enjeux et objectifs sur l’ensemble du linéaire

Gare de Cormeilles-en-Parisis


ETUDE URBAINE LE PARISIS

ÉTUDE EN COURS PROGRAMME PLAN GUIDE ET STRATÉGIE OPÉRATIONNELLE DE RECONQUÊTE URBAINE SUR LE SECTEUR DE LA RD 14 AU PARISIS (95) MAITRISE D’OUVRAGE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU PARISIS EQUIPE SEM 92, MANDATAIRE ATELIER CHOISEUL ARCHITECTES ATELIER JOURS, PAYSAGISTES

CORMEILLES EN PARISIS

coupe territoriale

BEAUCHAMP

TAVERNY

BUTTE DE MONTMORE ENCY

175

150

NORD

125

100

75

RER LIGNE H

D 502

A 115

CHAUSSEE JULES CESAR

RER LIGNES C ET H

MONTIGNY LES CORMEILLES

66

75

RD 14

A15 100

175

125

175

D392

150

125

100

50

LA FRETTE SUR SEINE

75

24

50

NGF

SEINE

RER ligne J

SUD

150

BUTTES DU PARISIS

zooms sur les secteurs à enjeux prioritaires

Le territoire sur lequel porte l’étude –les rives de la D14- est hétérogène par ses occupations, fonctionnalités, typologies et échelles urbaines. La RD 14 en est le lien mais sa vocation quasi exclusivement fonctionnelle (routière et distributive) peu qualitative a mobilisé la communauté d’Agglomération pour dans un premier temps réfléchir à sa requalification en profondeur puis dans un second temps en engageant des opérations Aujourd’hui dans le cadre de cette mission les réflexions doivent combiner les exigences fonctionnelles et économiques aux impératifs urbains, architecturaux et paysagers. Il semble nécessaire de revenir aux principes fondamentaux de la structuration d’ilots, d’accroches urbaines, de travail dans l’épaisseur des tissus, d’un travail sur les franges et espaces d’interstices : aller au-delà des façades, des espaces de parkings. Ainsi la RD 14 peine à constituer une façade urbaine de référencer renvoyant la qualité urbaine et paysagère du territoire du Parisis (entre plaine agricole et coteaux boisés, centres anciens patrimoniaux, etc.) et une attractivité économique et basée sur sentiment – qualitatif - d’appartenance territoriale ». Pour autant, cette unité urbaine est riche par sa diversité et sa mixité. Elle apporte une animation et une attractivité extra territoriale. La vie générée par les commerces, la qualité des espaces naturels et agricoles sont de réels atouts et leviers pour sa recomposition et son évolution. La dynamique impulsée dans la présente mission a pour objectif de mobiliser dans un projet partagé et sa dynamique opérationnelle des acteurs multiples par leurs intérêts et leur rapport au territoire : acteurs publics (communauté de communes, communes, syndicats, etc.) ou privés (grandes enseignes commerciales, restauration, artisanat, propriétaires fonciers, riverains, etc.).


DANS UNE RÉGION VERTE ET TONIQUE Vichy appartient à un pôle métropolitain en cours de constitution. Le projet de parc d’activité doit devenir un projet phare du lancement de ce pôle. A ce titre il faut un projet innovant, attractif et inscrit dans son territoire. Nous proposons un projet qui valorise une nature généreuse et omniprésente, associée à un réseau économique industriel dynamique.

paysage emblématique de l’Auvergne

nouveau pôle métropolitain Clermont-Riom-Vichy

VICHY, UNE VILLE NÉE DES LOISIRS ET DU BIEN-ÊTRE

temps 0 Vichy, petit village au bord de l’Allier

temps 1 XIXème siècle Vichy, ville thermale : Un développement lié au bien-être et aux loisirs (thermes, parcs, opéra, casino, golf, hippodrome...)

Vichy, un village qui a cru grâce à ses sources d’eau thermale, devenue une ville de taille moyenne mais au rayonnement et aux équipement d’envergure nationale : opéra (aussi grand que l’opéra de Bordeaux), hippodrome, golf, installations sportives (les nageurs américains se sont entraînés à Vichy avant les Jeux Olympiques de Londres!) Nous proposons de continuer cette histoire avec un projet ambitieux, au rayonnement qui dépasse la ville de Vichy, avec comme fil conducteur le thème du bien être et du loisir, qui sous-tend toute l’histoire de cette ville.

temps 2 XXème siècle Vichy, ville sportive : Construction d’installations sportives d’envergure nationale (Creps, parc des sports, lac d’Allier...)

temps 3 XXIème siècle le WONAPA de Vichy : Prolongation du développement de la ville par le thème du bien- être, dans le cadre du travail : campus agro-forestier (valorisation du cadre naturel (forêt, agriculture, plaine innondable), centre de détente... Création d’une voie verte reliant les différents les 3 temps du bien-être à Vichy.


ZONE D'ACTIVITES VICHY

CONCOURS 2014 PROGRAMME TRANSFORMATION DU SITE MANURHIN DEFENSE - GIAT (03) MAÎTRISE D'OUVRAGE EUROPAN 12 Vichy-Val d’Allier MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES

BIEN ÊTRE + TRAVAIL + VICHY = TRAVAILLER AUTREMENT parc d’activités loisirs parc public

travail

WONAPA

WONAPA

vie quotidienne parc agricole

le WONAPA : une synthèse

le WONAPA, le parc du XXIeme siècle de Vichy

L’étymologie du mot travail renvoie à «tripalium», autrement dit à la «torture». L’homme est passé d’un travail physiquement pénible à un travail répétitif au moment de l’industrialisation, pour arriver à notre époque à une activité plus supportable. Parallèlement le temps de travail s’est réduit laissant plus de temps libre pour les loisirs. Actuellement, les entreprises les plus innovantes (notamment celles de la Silicon Valley et d’Europe du nord) ont compris que le bien-être au travail a des répercussions directes sur la qualité et la créativité du travail. En temps de crise la seule manière de faire plus avec moins c’est de développer le plaisir au travail, qui rend plus efficace, d’où une hausse de productivité sans hausse de moyens. Faire le pari de l’épanouissement au travail, c’est attirer des entreprises innovantes et en pleine croissance. Le WONAPA de Vichy est le lieu où se rencontrent des univers habituellement séparés : bien être, travail, loisirs, vie quotidienne.

DU TRAVAIL A L’ÉPANOUISSEMENT PERSONNEL

travail physique

travail répétitif

épanouissement au travail


1. exploitation agricole, restaurant et vente directe


UN CAMPUS ASSOCIANT TRAVAIL, AGRICULTURE, NATURE ET LOISIRS Nous proposons un espace public d’un nouveau type où les publics et fonctions se superposent, créant ainsi un parc d’activité vivant, riche d’activités, d’échanges, de rencontres et de centres d’intérêt. Le WONAPA est le parc du XXIème siècle de Vichy qui répond aux aspirations de notre société.

2. campus forestier : vitrine des entreprises


vue à vol d’oiseau de WONAPA


3. campus agricole : culture du sol et espaces de dĂŠtente


le WONAPA, un campus dans une forêt

le WONAPA, une porte d’entrée vers l’espace naturel inondable et le bois de Charmeil

3 équipements mutualisés : ferme, bâtiment 53 et équipement sportif)

3 parkings mutualisés

POUVOIRS PUBLICS Les pouvoirs publics installent la base du WONAPA, puis les entreprises pourront s’y installer, et les Vichyssois en profiter. Les pouvoirs publics gardent un contrôlesurlesfuturesconstructions et l’aménagement général du site. Les ambitions et la nouveauté du projet attireront des entreprises innovantes et créatives, prête à s’impliquer dans un projet d’un nouveau type.

AGRICULTEUR Une exploitation agricole privée s’installe sur le site : - l’agriculteur fait vivre le sol par ses cultures maraîchères - il fait vivre le site par la vente directe de produits sur place ou dans la région, c’est une vitrine de l’agriculture locale - rémunéré par les pouvoirs publics et/ou les entreprises,il entretient l’espace public - il procède par coupes successives pour transformer la forêt existante en campus forestier, en conservant les plus beaux arbres. Le produit des coupes fournit du bois de chauffage.

éléments existants réutilisés et valorisés : merlons, routes, bâtiments, arbres

terrain constructible

ENTREPRENEURS

VISITEURS

Les entreprises s’implantent entre campus et forêt, dans la zone constructible. La mutualisation des équipements et des espaces permet de bénéficier à moindre coût de nombreux services et d’un cadre de travail privilégié. Ce partage favorise aussi l’émulation et la créativité.

Le site est ouvert à tous et tout le temps. Le parc offre: - une proximité rare avec l’agriculture - un espace public naturel facilement accessible et équipé(parking,installations sportives, espaces pour se détendre et pique niquer, chemins....)


en semaine trajet à vélo

travail avec vue sur la forêt

déjeuner à la ferme- restaurant

le week-end cueillette à la ferme

pique nique

promenade dans la forêt

travail avec vue sur la forêt

sport

achat de panier de produits de la ferme lien entre travail et vie quotidienne au WONAPA Le WONAPA, proche de Vichy et du projet d’autoroute est bien desservi. Toutefois, un bus circulaire fait le tour du site, desservant toutes les entreprises, les parkings mutualisés, et les équipements (ferme, bâtiment 53...). Une voie verte est installée sur le tracé du chemin communal autrefois fermé à la population. Cette voie verte relie les trois faces de Vichy : thermalisme, sport et WONAPA.


no


ue plantée servant au stockage et à l’’infiltration des eaux pluviales

SQUARE + MAIL AUBERVILLIERS

RÉALISÉ 2013 PROGRAMME CRÉATION DU SQUARE SCHAEFFER, D’UN MAIL PIÉTONNIER ET DE JARDINS D’UNE RÉSIDENCE PRIVÉE À AUBERVILLIERS (93) MAÎTRISE D'OUVRAGE SQUARE : COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATIONS PLAINE COMMUNE MAIL ET JARDINS : BOUYGUES IMMOBILIER MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES CFI, BET VRD BUDGET SQUARE : 225 800 € MAIL ET JARDINS : 380 000 €

Le projet concerne un ensemble d’espaces aux statuts variés (public, privé) et aux fonctions différentes : square public en face d’une école, mail piéton public, mail piéton privé et jardin de copropriété privé. Le mail a été conçu comme une pause dans un quartier très passant mais peu riche en espaces publics. C’est pourquoi il se termine par une placette à chacune de ses extrémités : l’une pour accueillir l’attroupement de la sortie d’école, l’autre pour pouvoir s’arrêter sur la rue du Moutier, un axe très fréquenté et commerçant. En clin d’œil au “dragon”, œuvre collective réalisée par les habitants du quartier, les bordures du mail sont constituées de carrelages colorés. On retrouve aussi ce vocabulaire à l’intérieur de la résidence.

tables et longs bancs en bois réalisés sur mesure en chêne lamellé-collé

Le square est exposé nord, ce qui induit des ombres portées très fortes en hiver. C’est pourquoi le parc s’organise selon l’orientation solaire : au soleil, les bancs où s’installer; à l’ombre, une végétation adaptée. Des bancs sur mesure permettent à un très grand nombre de personnes de s’asseoir. Leur longueur est de 64 mètres, ce qui parait être un minimum vu la taille du groupe scolaire tout proche. Une large bande plantée permet de mettre à distance les logements et l’espace public. Elle est animée de reliefs (réalisés grâce aux terres de déblai des travaux) ce qui permet de créer un fond végétal plus élevé, minimisant l’impression d’écrasement au pied de l’immeuble. Les végétaux ont été choisis de manière à ce que les fleurissements se succèdent le long des saisons. Au pied de cette végétation, une noue peu profonde récolte les eaux pluviales et permet leur infiltration.


fossé secondaire

fossé principal polder digue

polders caserne Mont-Saint-Michel continent

Mont-Saint-Michel continent

intentions de projet

histoire et identité d’un site gagné sur la mer


PLAN GUIDE LA CASERNE MONT-SAINT-MICHEL

REALISÉ 2015

le projet repose sur l’existence de 4 niveaux : - niveau de l’eau, - sol du polder, - sol haut, - canopee

- Le niveau de l’eau : c’est le

potentiel : la porte d’entree de la caserne

PROGRAMME ÉLABORATION D’UN PLAN GUIDE POUR LA TRANSFORMATION DU SITE DE LA CASERNE AU MONT-SAINT-MICHEL (50) MAÎTRISE D'OUVRAGE SODETOUR MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES DLA, ARCHITECTES

Le site de la Caserne concerne les derniers terrains construits avant d’arriver au MontSaint-Michel. Il souffre d’une architecture peu qualitative et d’aménagement banals, très minéraux, et sans lien avec leur contexte qui est pourtant exceptionnel. nouveau fonctionnement du site (parking niveauLede public déplacé, nouvelle passerelle d’accès au Mont...) a rendu nécessaire la transformation de ces lieux. Cette transformation passe surtout par l’instauration d’un dialogue le plus intime possible entre cette Caserne et les paysages environnants. Ainsi, le projet vise à reconsidérer avec optimisme et ambition le site de la Caserne et à le considérer comme le lieu de départ de la découverte de la Baie du Mont-Saint-Michel. Le lieu se retrouve dans une double situation : - il donne à voir, c’est un poste d’observation regardant vers l’extérieur - il s’immerge et s’inscrit dans le paysage local Partant d’un diagnostic de l’état existant peu flatteur, le projet se nourrit d’un imaginaire fort reposant sur les éléments naturels, l’histoire du site, la baie, les polders, le Mont-SaintMichel... La Caserne est réinscrite dans son territoire, grâce à ces continuités de tracés et à la reprise du vocabulaire du paysage local. L’observation des différentes situations ou éléments de paysage, lisière, digues, ou boisements conduit le projet à se structurer sur ses espaces extérieurs, les volumes bâtis n’en n’étant que le prolongement.

situation du projet


plan masse du projet : les niveaux sol et eau (chemins et fossés)

30 m La canopée

10 m Le sol haut 7.40 m Le sol du polder Le niveau de l’eau

l’existence de 4 niveaux


fossé traversant la Grand-rue, s’appuyant sur les bandes en asphalte

coupe perspective : rigole ouvrage d’infiltration

is Mara blanc

fossé

colle

traversée de la Grand Rue

e lisièr

de la cteur

e (ex lisièr

t) istan

traversée de la Grand Rue

traversée de la Grand Rue

schéma de fonctionnement du réseau des fossés

le grand verger au sud


photos en cours de chantier (crĂŠdit : agence ON)


PLACE LILLE

RÉALISÉ 2014

4

rue des Bois Blancs église Saint-Charles

jardin église

1

trapèze parvis ‘ouest’ de

2

trapèze ‘po-

3

trapèze _‘est’

rue de Tourville

5

terrasse

PROGRAMME MISSION DE MAÎTRISE D’OEUVRE POUR LA REQUALIFICATION DES ESPACES PUBLICS DE LA PLACE ET DE L’ÉGLISE SAINT-CHARLES À LILLE (59) MAÎTRISE D'OUVRAGE VILLE DE LILLE, LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES REAL INFRA, BET ON, ECLAIRAGISTE BUDGET 435 000 € La place Saint-Charles est au coeur d’un quartier peu traversé du fait de sa situation insulaire,c’est une petite place agréable dans un quartier tranquille, en face d’une église et à proximité de commerces. Elle est située dans la moitié sud de l’ile, à l’écart de l’axe important qui la traverse d’est en ouest (avenue de Dunkerque). Toutefois avec la mise en place de Euratechnologie, de part et d’autre de la Deûle à l’ouest de l’île, sa situation est en train de changer : elle se trouve désormais entre un quartier nouveau, porteur d’une véritable dynamique urbaine et un axe important au nord, l’avenue de Dunkerque. La future place Saint-Charles a l’opportunité de profiter de ces changements, de saisir cette dynamique et donc de devenir un espace plus attractif, ce qui pourra lui permettre de renforcer sa vocation commerciale. Il s’agit d’accentuer les qualités de coeur de village calme, authentique et agréable aux portes d’une grande ville, pour faire en sorte que cette place puisse devenir un espace plus vivant. En effet, notre aménagement a pour objectif de favoriser la convivialité et la mise en valeur du «déjà-là» qui dans le cas présent a déjà beaucoup de charme : église, commerces, maisons au calepinage de brique soigné... tout cela afin de favoriser la vie de quartier. La majorité de l’espace est rendu piéton, sans que cela ne pose de problème particulier aux automobilistes. Outre la partie de l’espace public dévolue à la circulation fluide des piétons, nous proposons la création de différents lieux pour s’arrêter : les «trapèzes» au sol offrent des situations variées invitant à différents usages. L’un est ombragé et équipé de bancs, un autre est surélevé, un troisième permet l’installation d’une terrasse de café.


La ceinture verte, promenade sportive, naturelle (et à énergie positive ?) en jaune : équipements sportifs Bois de Vincennes

Parc de la Villette

Charlety

Parc Montsouris

Parc Brassens

Parc des Princes Hippodrome de Longchamp

Rolland Garros

Bois de Boulogne

Les quais de Seine, promenade patrimoniale, minérale et fluviale Institut de la Mode BNF

Conciergerie Notre Dame Hôtel de Ville IMA

Le Louvre

Musée d’Orsay

Trocadéro Tour Eiffel Palais de Tokyo Musée des Arts Premiers Grand Palais


ÉTUDE URBAINE PARIS

ÉTUDE 2012 PROGRAMME ÉTUDE DE PROGRAMMATION URBAINE, PAYSAGÈRE ET SPORTIVE POUR L’AMÉNAGEMENT DU SECTEUR DE LA COURONNE DE PARIS (CEINTURE VERTE) ENTRE LES PORTES DE MONTREUIL ET DE BAGNOLET. MAÎTRISE D’OUVRAGE MAIRIE DE PARIS MAÎTRISE D’OEUVRE BABEL, ARCHITECTES URBANISTES ATELIER JOURS, PAYSAGISTES RÉCRÉATION URBAINE, PROG. SPORTIVE OASIIS, BET HQE

L’étude de programmation urbaine, paysagère et sportive préalable à l’aménagement du secteur de la couronne de Paris (dite Ceinture verte), situé entre les Portes de Bagnolet et de Montreuil, à Paris 20ème arrondissement, s’inscrit dans la continuité d’un ensemble d’études et de projets conduits depuis une dizaine d’années dans la perspective de la requalification de ce morceau de quartier, et de l’ouverture de Paris audelà des limites physiques du périphérique, à l’horizon du grand Paris. Elle s’intéresse à une portion emblématique de la «ceinture verte», entre le boulevard des Maréchaux, actuellement transformé par l’extension de la ligne 3 du tramway et le boulevard périphérique, pour longtemps marqué par l’échangeur de raccordement de l’autoroute A3, ouvrage voisin remarquable par sa fonction à l’échelle intercommunale voire métropolitaine, y compris les nuisances acoustiques, olfactives et environnementales… La mission vise à proposer un plan programme d’aménagement urbain sur la section de la ceinture verte de Paris comprise entre les portes de Montreuil et de Bagnolet, site pilote sur la recomposition urbaine des installations sportives et des espaces publics.


le site dans le Val Maubuée, à l’intersection entre une géographie naturelle amplifiée et une géographie artificielle

vue sur les rives du lac

1898

1926

1972

Lognes et le secteur 2 du Val Maubuée dans une évolution : la recherche d’une synthèse entre ville et nature

1996


ETUDE URBAINE LOGNES

ETUDE 2014 PROGRAMME ETUDE POUR LA REQUALIFICATION URBAINE DU POLE GARE A LOGNES (77) MAÎTRISE D'OUVRAGE EPAMARNE MAÎTRISE D'OEUVRE XAVIER LAUZERAL, ARCHITECTE URBANISTE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES ALPHAVILLE, PROGRAMMATION URBAINE OGI, BET VRD

Le projet concerne le quartier de la gare de Lognes, ville nouvelle appartenant au secteur 2 du Val Maubuée. Cette ville nouvelle s’est installée selon une géographie, entre bois et Marne. Elle a pour base une structure très forte, faite d’une chaine de parcs et d’étangs.

schéma d’orientation sur l’espace public de Lognes

L’étude a fait émerger les coupures et discontinuités entre un coeur vert, exceptionnel et très valorisant et un tissu urbain plus ordinaire. Bâtiments indépendants les uns des autres, espaces publics et voiries sont des systèmes autonomes qui fabriquent un centre ville peu lisible, peu fonctionnel et peu vivant. Il est proposé que les espaces publics soient reconfigurés pour conduire aux lacs et y faire référence, mais aussi pour proposer des usages plus variés. Ces aménagements passent notamment par la recherche des opportunités foncières (destructions de bâtiments inadaptés ou mal positionnés, constructions de nouveaux logements ou équipements publics) permettant de redessiner un espace public capable de fédérer ce centre ville décousu.

la gare de Lognes, sur l’étang des Ibis


90 D1

14

el A

N184

tunn

N1

3

PLAN THEMATIQUE : Maillage d’espaces verts + circulations douces

ESPACE PUBLIC MAJEUR : Liaisons et séquences


AMENAGEMENT SAINT-GERMAINEN-LAYE

CONCOURS 2011 PROGRAMME ACCORD-CADRE DE MAÎTRISE D’ŒUVRE URBAINE POUR L’AMÉNAGEMENT DU NOUVEAU QUARTIER DURABLE SUR LA LISIÈRE PEREIRE À SAINT-GERMAIN-ENLAYE (78) MAÎTRISE D'OUVRAGE VILLE DE SAINT-GERMAIN-EN -LAYE MAÎTRISE D'OEUVRE SAISON MENU, ARCHITECTES ATELIER JOURS, PAYSAGISTES MAGEO, BET BUDGET ESPACES PUBLICS 3 700 000 €

84

N1

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Le site de la réserve Pereire est exceptionnel à plusieurs titres : c’est une réserve foncière importante, dans une ville pratiquement finie, mais c’est aussi « un polder en balcon sur la forêt de Saint-Germain en Laye ». Ce vaste terrain est l’unique et dernière occasion d’offrir un accès facile et généreux à la forêt. En effet toute la ville est bordée au nord par sa forêt, mais cette lisière est constituée quasi intégralement d’arrières de parcelles privées, les accès y sont donc peu nombreux et ponctuels. Nous proposons la création d’un espace public majeur : une longue terrasse en balcon sur la forêt à l’ouest du site : la « terrasse Pereire » Cette terrasse, bien orientée au soleil, plein ouest, longe la forêt sur plus de 600 mètres. C’est un balcon à mi-hauteur des arbres offrant des vues inédites sur la forêt : un espace public généreux qui valorise la situation du site ; à l’image de la terrasse de SaintGermain-en-Laye et de son panorama sans fin… Une grande descente vers la forêt et les descentes qui jouxtent la promenade sont des évènements, l’une en continuité avec la place Christiane Brahier, les autres avec la promenade en balcon. A l’image d’un bord de la mer, ces prairies en descente sont des « plages » d’espace libre, la terrasse étant comme la promenade « du littoral » de la forêt. Le site est un sol remblayé, assumé comme tel, et donc différent de la forêt. Ainsi l’ambiance au cœur du nouveau quartier tranche avec celle de la forêt qui l’entoure : il s’agit d’une véritable clairière, certes verte, mais plus ouverte, plus lumineuse, afin que logements et espaces publics bénéficient d’un ensoleillement maximum et de vues dégagées sur la forêt...


plan masse

confort en extĂŠrieur : jeux sous abri


PARC MASSY

CONCOURS 2012 PROGRAMME MISSION DE MAÎTRISE D’OEUVRE MASSY ATLANTIS ZAC PARIS-BRIIS, GRAND JARDIN (91) MAÎTRISE D'OUVRAGE SEMMASSY MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES ON, CONCEPTEUR LUMIERE OGI, BET BUDGET 1 600 000 €

placette est

Le grand jardin de la ZAC Paris-Briis est un “pont tendu” entre le vieux village de Massy et le quartier Atlantis, centralité urbaine qui sort de terre actuellement. C’est aussi le prolongement, à l’intérieur du nouveau quartier, d’une respiration “naturelle” composée des emprises plantées des voies SNCF, du parc de la Tuilerie...qui pourrait même trouver une continuité dans le parc Georges Brassens. A la fois parcours urbain reliant vieux Massy, future place du Grand-Ouest, gares RER et TGV, et promenade verte, le grand jardin doit associer connexion optimale à la ville et au quartier traversé, et évasion “hors la ville”dont rêvent les citadins... Pour cette raison, le grand jardin est comme un fleuve qui traverse le tissu construit et offre à tous le plaisir -rare en ville- de la vue au loin et la vue sur le ciel. L’espace n’est pas morcelé, mais reste grand et ample; le citadin peut profiter du lointain, sentir les saisons...Il s’agit d’un parc du XXIe siècle, son ambition est de permettre au public d’y être bien, dehors, en toute saison et quel que soit le temps. Le jardin est équipé dans sa partie centrale de deux constructions légères : un abri à jeux, permettant de se protéger de la pluie... tout en continuant à se balancer ou à faire du toboggan, et une “serre à pique nique” qui permet de s’asseoir dans l’herbe au chaud même en plein hiver. Ces éléments sont des élements déterminants, notre réflexion étant pourquoi orangers et palmiers passent traditionnellement l’hiver sous serre profitant de la chaleur du soleil, et pas les humains? Le mobilier urbain se décline sous des formes variées, afin d’offrir un confort maximal : fontaines à boire, porte-manteaux près des terrains de jeux, nombreux bancs, chaises longues, assis/debout, longue banquette, tables à pique-nique... Les mobiliers d’assise seront réalisés en bois, matériau permettant une assise agréable en toute saison.


confort en exterieur : serre à pique nique

ensoleillement

liaisons avec le quartier

axonometrie générale



pelouse panoramique s’ouvrant sur la cathédrale et le centre ville

vue à vol d’oiseau de l’aménagement du coteau

plan masse


PARC BEAUVAIS

CONCOURS 2012 PROGRAMME AMÉNAGEMENT DU PARC DES COTEAUX DU QUARTIER SAINT-JEAN MAÎTRISE D’OUVRAGE VILLE DE BEAUVAIS MAÎTRISE D’OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES OGI, BET VRD BUDGET 1 200 000 €

UN PARC DE CONNEXION Le parc du coteau connecte deux parties de la ville de Beauvais, une ville ancienne basse et une ville récente, en pleine évolution, sur un plateau qui la domine. Le coteau est le lieu où vallée et plateau, ville historique et ville en évolution se rencontrent. - connexions physiques Les connexions physiques aujourd’hui inconfortables et confidentielles sont transformées et enrichies, par des moyens variés et parfois ludiques : escaliers, chemins, ascenseur... mais aussi échelles, toboggans, mur de grimpe qui sont des manières originales de tirer parti de la pente.

centre ville (en fond de vallée)

le Thérain

coteau

grand mail

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quartier Saint-Jean (sur le plateau)

CONNEXIONS VISUELLES Dans le contexte du quartier Saint-Jean aujourd’hui véritablement coupé du centre ville, nous pensons qu’une relation visuelle entre haut et bas a une importance primordiale. Le fait de voir les bâtiments emblématiques de la ville signifie symboliquement l’appartenance à la même ville. Le projet met donc en scène le face-à-face entre le plateau et les deux églises.Pour cela nous créons une large «fenêtre» dans le coteau en abaissant la végétation sur tout le centre du parc : il s’agit d’arbustes au-dessus desquels le regard passe. UN PLATEAU DÉSIRABLE En plus de l’enjeu de liaison, il nous parait important de rendre le plateau attractif, car le quartier Saint-Jean souffre d’un déficit d’image. Nous proposons de nous appuyer pour cela sur la qualité géographique exceptionnelle du site : un balcon sur la ville. Le nouveau parc a bien pour ambition que ce balcon devienne un des plus plus beaux lieux de la ville de Beauvais... le lieu incontournable de tout pique-nique ou circuit toursitique où voir le soleil se coucher sur la façade de la cathédrale.


plan masse du projet de parc contemporain entourant le parc de 1910

cathĂŠdrale

parc de Champagne

situation du parc en limite du centre historique de Reims


GRAND PARC URBAIN REIMS

CONCOURS 2006 jardin du XIXème siècle

PROGRAMME CONCEPT POUR LA RÉHABILITATION DU PARC DE CHAMPAGNE (EX PARC POMMERY) (22 HA) À REIMS (51) MAÎTRISE D'OUVRAGE VILLE DE REIMS MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES DLA, ARCHITECTES

jardin du XVIIème siècle

2ÈME PRIX SUR 7 ÉQUIPES SÉLECTIONNÉES

Jardin du Luxembourg (Paris) Le jardin du Luxembourg est constitué d’un noyau ancien entouré d’un parc plus récent.

parc du XXIème siècle

parc du XXème siècle

Parc de Champagne (Reims) Notre démarche pour le parc de Champagne est assez similaire : garder le noyau du début du XXème siècle, et aménager le tour en parc contemporain.

Le parc de Champagne, autrefois parc des sports à la pointe de la modernité, met en scène une nature pittoresque où l’usager est spectateur et la nature très maîtrisée. Notre propos est de créer un grand parc contemporain animé par une nature ludique, colorée, utile, et gérée de façon écologique. Chaque intervention, végétale ou architecturale tire parti des éléments, pluie, vent, soleil et entre en relation avec la nature. Le projet réactualise la vocation initiale de “bien-être en extérieur” du parc de Champagne. Le parc du XXIè siècle devient un espace de loisirs, ouvert à tous, en toute saison, à toute heure, praticable par tous les temps. Il est implanté autour du chemin circulaire, à la périphérie du parc de Champagne dont le coeur est préservé. Une ombrière, promenade couverte, relie les différents équipements : restaurant, jeux sous abri, bassin de baignade, pelouse d’hiver sous serre, scène, promenade sur la canopée. Le nouveau parc s’ouvre sur la ville et son territoire et s’organise en parcelles fleuries reprenant l’orientation des parcelles viticoles voisines et changeant au fil des saisons. Architecture et paysage sont intimement liés, faisant écho à la relation qu’entretiennent la nature et les bâtiments anciens du parc.


SCÉNOGRAPHIE EXTÉRIEURE CHATEAU-FORT FALAISE CONCOURS LAUREAT 2010 PROGRAMME CONCOURS RESTREINT POUR LA SCENOGRAPHIE POUR LE CHATEAU DE FALAISE ET SES COURS MAÎTRISE D'OUVRAGE VILLE DE FALAISE MAÎTRISE D'OEUVRE NORMANDY PRODUCTIONS ATELIER JOURS, PAYSAGISTES BUDGET 363 000 €

château de Falaise : traces fantômes dans la Basse-cour et simulation 3D des bâtiments disparus

Le Donjon de Falaise est l’un des plus beaux Donjons Normands encore debout. Pour autant, peu de choses permettent de comprendre le site, et de l’apprécier à sa juste valeur. Comment faire pour pallier le vide des collections, l’absence de traces vivantes du passé et de ses habitants? De l’époque il ne reste que les murs : ni meubles, ni armes, ni outils, ni costumes, ni objets usuels… Comment redonner vie à Falaise ?

évocation du passé : traces de la Basse-cour

vues virtuelles

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base

affut 4 affut 2

affut 1

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plan des ‘Affuts Historiques’ : accès aux vues virtuelles

La scénographie se décline selon un double principe qui s’applique aussi bien dans la Basse-cour que dans les Donjons : Les ‘traces fantômes’ vont faire resurgir le passé, et donner envie de le (re)découvrir. Les ‘visites virtuelles’ vont en faciliter la lecture et la compréhension. Les ‘Traces’ de la présence d’un village médiéval dans la Basse-cour du Château, par le marquage au sol de ‘constructions fantômes’ : des dispositifs végétaux et minéraux permettent de faire resurgir le plan au sol d’un village disparu, et d’aménager autour une visite promenade. La basse-cour est aujourd’hui un espace plutôt dégagé, mais qui ne parle pas de son passé. Il s’agit de reconstituer ce passé de lieu de vie occupé par les commerces, maisons, jardins et cultures, et même animaux grâce à la présence de traces visibles : des lignes au sol permettent d’imaginer un village dense, vivant… Le visiteur peut se promener entre les traces au sol comme il le ferait dans une ville antique dont il ne resterait que les fondations. Sinuer entre les maisons, y entrer par une ouverture, imaginer toute une vie…


SCÉNOGRAPHIE EXTÉRIEURE CHAMARANDE

CONCOURS 2006 PROGRAMME CONCEPTION ET RÉALISATION DE LA SCÉNOGRAPHIE DE L’EXPOSITION “PIERRE CONTANT D’IVRY“ AU DOMAINE DE CHAMARANDE (91) MAÎTRISE D'OUVRAGE DOMAINE DE CHAMARANDE MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES DLA, ARCHITECTES BUDGET 20 000 €

scénographie du parcours dans le parc

entrée de l’exposition

palette d’ambiance

La scénographie proposée offre plusieurs lectures de l’exposition concernant l’architecte Pierre Contant d’Ivry, qui a conçu le parc et une partie du château de Chamarande : - une promenade ludique pour les enfants, qui peuvent s’amuser à suivre le chemin d’un Petit Poucet, mais aussi une promenade féerique qui évoque une fête galante dans le parc du comte Talaru, commanditaire du parc, - une promenade culturelle permettant de découvrir le travail de Contant d’Ivry à Chamarande et ailleurs, une promenade offrant un regard, des cadrages, une mise en relation de l’architecture et du paysage. Des pierres dorées, éclats de miroirs et pampilles en cristal dessinent une promenade festive et précieuse, clin d’œil à l’atmosphère du siècle de Contant d’Ivry, évoquant en extérieur la sophistication d’un décor intérieur (boiseries, ferronneries, lustres...). Les pierres dorées sont le fil directeur qui dessine un itinéraire à travers le parc, qui guide le piéton dans les lieux d’exposition et de folie en folie. Cette intervention contemporaine renvoie à l’esprit du domaine de Chamarande, à sa double vocation : «patrimoine» et «art contemporain».


flux vert traversant le site organisé en parcelles

coupe projet : mise en place d’un nivellement préservant la vue sur le Jardin des Plantes, mais escamotant la vue sur les voies SNCF


CAMPUS DE LA CHAMBRE DES METIERS ET DE L'ARTISANAT LILLE CONCOURS 2008

schéma d’organisation du site en parcelles

perspective sur le parvis de la Cité des Métiers

PROGRAMME CONSTRUCTION DE LA CITÉ DES MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT À LILLE (59) MAÎTRISE D'OUVRAGE CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L'ARTISANAT DU NORD MAÎTRISE D'OEUVRE P. BERGER ET J.ANZIUTTI, ARCHITECTES ATELIER JOURS, PAYSAGISTES BUDGET GLOBAL : 26 610 000 € ESPACES EXTÉRIEURS : 1 610 000 €

La nouvelle Cité des Métiers s’installe sur un terrain de 4 hectares, un terrain bien plus grand que nécessaire. La Cité des Métiers et de l’Artisanat est organisée de la façon la plus compacte possible afin de préserver les potentiels de ce terrain en centre ville. Pour offrir au plus vite un contexte de qualité à la Cité des Métiers et de l’Artisanat et orienter de façon positive l’avenir du site, tout le terrain est investi : une armature paysagère est mise en place sur l’ensemble du terrain. Elle est constituée d’un flux vert qui traverse le site de part en part, et qui s’appuie sur des éléments préexistants. Cette armature crée un paysage dans un site jusqu’alors malmené, mais elle est aussi fonctionnelle : le flux sert de liaison piétonne entre les parkings, le bâtiment de la Cité des Métiers et de l’Artisanat et les extensions futures. En léger creux, cet espace permet aussi de gérer facilement les eaux pluviales du site. A l’ouest, ce flux d’arbres aboutit sur le parvis de la Cité. Dans la continuité du flux d’arbres, le parvis est ponctué de groupes d’arbres de densités, d’âges et d’essences différentes, qui sont un clin d’œil à la diversité des métiers de l’artisanat.


JARDIN CLIMATISATION ROMAINVILLE

ÉTUDE 2008 PROGRAMME AMÉNAGEMENT DES ESPACES EXTÉRIEURS DES 117 LOGEMENTS DE L’OPÉRATION ROMAINVILLE 2 (93) MISSION PERMIS DE CONSTRUIRE MAÎTRISE D'OUVRAGE NEXITY APOLLONIA MAÎTRISE D'OEUVRE JACQUES FERRIER, ARCHITECTES ATELIER JOURS, PAYSAGISTES BUDGET GLOBAL : 12 600 000 € ESPACES EXTÉRIEURS : 480 000 €

vue côté sud

Les aménagements extérieurs de l’opération de logements complètent le concept architectural basé sur la climatisation et l’exploitation du rayonnement solaire : nous climatisons les espaces extérieurs. L’objectif est de rafraîchir les jardins en été, et de les réchauffer en hiver. La présence ou l’absence de végétation permet de «régler» le rayonnement solaire, ce qui influe sur la température et la luminosité. L’évapo-respiration des végétaux participe à rafraichir l’atmosphère. Par ailleurs, l’imperméabilisation a été limitée. L’objectif est de laisser la plus grande quantité possible d’eau s’infiltrer naturellement. C’est pourquoi le projet privilégie les revêtements de sol aussi perméables que possible (platelages, stabilisé, plantations en pleine terre...).

relevé des murs pignons exposés au sud et à l’ouest, abrités par la végétation en été, absorbant ou réfléchissant le rayonnement solaire en hiver

PRÉOCCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES COMPLÉTANT LE CONCEPT ARCHITECTURAL :

CLIMAT «climatiser» les espaces extérieurs PERMEABILITE limiter l’imperméabilisation


MÉDIATHÈQUE HQE CHELLES

CONCOURS 2009 PROGRAMME CONCOURS POUR LA RÉALISATION D’UNE MÉDIATHÈQUE HQE ET AMÉNAGEMENT DES ABORDS EXTÉRIEURS À CHELLES (77) MAÎTRISE D'OUVRAGE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION MARNE ET CHANTEREINE MAÎTRISE D'OEUVRE JACQUES FERRIER, ARCHITECTES ATELIER JOURS, PAYSAGISTES BUDGET GLOBAL : 8 092 500 € ESPACES EXTÉRIEURS : 1 850 000 €

plan masse du projet

Le site de projet se trouve à l’extrémité d’une suite d’espaces publics aménagés le long de l’ancienne rivière de Chelles. La nouvelle Place de la Médiathèque est aménagée dans la continuité de ces espaces : le thème de l’eau y est fortement présent. Des noues structurent les espaces de stationnement, elles apportent une forte présence végétale au parking et permettent de le compartimenter. Par ailleurs le choix de végétaux particuliers assure la phyto-épuration des eaux pluviales. Un nouveau parvis commun à la Médiathèque et au Centre Culturel est mis en place au centre de la parcelle. Le parvis créé rayonne vers tous les quartiers environnants, dans toutes les directions. Dans un contexte urbain disparate, ce parvis constitue une unité centrale, un sol commun pour tous les usages. A l’emplacement du site, se trouvait jusqu’en 1962 la Place du Poncelet, divisée en 16 parcelles plantées de mails d’espèces différentes. En clin d’œil à l’histoire, l’implantation des arbres sur la future Place de la Médiathèque suit une trame régulière. Ces arbres d’essences variées ont été choisis pour leur qualités d’ombrages, de couleurs, de floraisons, de silhouettes ... Ils sont comme une résurgence des mails de la place du Poncelet. Ces nouveaux mails sont implantés de façon à ménager des cônes de vues vers la Médiathèque et le Centre Culturel.


plan de 1844 : la place du Poncelet plantée de 16 mails réguliers d’espèces différentes

plan de plantation du projet : plantation régulières de groupes d’arbres d’essences variées

noues structurant le parking et permettant la phyto-épuration des eaux pluviales

parvis commun à la Médiathèque et au Centre Culturel, rayonnant vers tous les quartiers de Chelles


plan dĂŠtail du projet



PARC FORESTIER MONTÉCLIN

ÉTUDE 2005 PROGRAMME ÉTUDE PAYSAGÈRE, PROGRAMMATION, AMÉNAGEMENT, DU DOMAINE DE MONTÉCLIN COMPRENANT UN BOISEMENT ET LA FRICHE D'UN AÉRODROME (40 HA) MAÎTRISE D'OUVRAGE S.I.E.A.P.V.B. (SYNDICAT INTERCOMMUNAL D'ETUDE, D'AMÉNAGEMENT ET DE PROTECTION DE LA VALLÉE DE LA BIÈVRE) (91) MAÎTRISE D'OEUVRE JULIA GOLOVANOFF PIERRE VANDENBROUCK OLIVIA LEDHUY

SITE : L’objet de l’étude concernait le devenir du domaine de Montéclin. Située dans la vallée de la Bièvre, cette propriété du XIXème siècle a été rachetée par le S.I.E.A.P.V.B. pour éviter son urbanisation par un promoteur. Ce domaine de 34 hectares a connu après guerre une longue période d’abandon, mais il reste des traces du parc paysager, des arbres remarquables et un exceptionnel sous-bois de rhododendrons. ENJEUX : Les enjeux de l’étude étaient les suivants : Quelle affectation pour ce domaine devenu propriété publique ? Quel devenir pour un parc qui ne peut plus être géré dans la logique d’une propriété privée d’agrément ? MÉTHODE : La première phase de l’étude a consisté à resituer le domaine dans son contexte géographique, historique et culturel pour comprendre quelles étaient les qualités du site qui avaient présidé à l’implantation du domaine à cet endroit précis. Qualités oubliées et étouffées par l’envahissement de la végétation spontanée. Cette phase a démontré le potentiel que pourrait avoir ce domaine. Une fois sa valeur retrouvée en s’ouvrant sur le grand paysage, il serait le point de départ d’une dynamique pour les domaines attenants et pour tout un territoire : le chapelet de domaines romantiques le long de la vallée de la Bièvre. La deuxième phase de l’étude a consisté à faire différentes propositions d’aménagement, permettant de réinterpréter de façon contemporaine les traces du passé et de leur trouver une nouvelle fonction : de créer des situations nouvelles.


pavillons

agriculture

un zonage monofonctionnel : La commune de Morangis est aménagée selon un zonage monofonctionnel très marqué : des zones habitées pavillonnaires, des zones d’activité, des zones agricoles. Ces trois occupations des sols se côtoient de manière quasiment étanche, à quelques exceptions.

activités (bureaux et entrepôts)

restauration Mac Donald

commissariat de police

logements collectifs

agriculture

pavillons

une mixité possible? : à l’extrémité sud de la zone d’activité, à sa rencontre avec la zone pavillonnaire, une mixité récente s’installe à proximité immédiate du site de projet. Cette mixité déjà existante tend à montrer l’évolution en limite de la zone d’activité.


RECONVERSION MORANGIS

ÉTUDE 2013 PROGRAMME REQUALIFICATION DE L’ANCIEN SITE BANQUE POPULAIRE A MORANGIS MAÎTRISE D’OUVRAGE BREMONT EQUIPE P. RUBIN, CANAL ARCHITECTES ATELIER JOURS, PAYSAGISTES

mairie écoles

RER Chilly Mazarin parcelle de projet

supermarché

RER Gravigny Balizy

situation de la parcelle dans Morangis zone d’activité

agriculture

pavillons

zones à mutation lente et zones d’opportunités

CONTEXTE La parcelle concernée par le projet se situe dans une vaste zone d’activités, bordée de part et d’autre de zones pavillonnaires étendues et homogènes. Si la parcelle est dans une vaste zone d’activités, elle est aussi, contre toute attente, à proximité de différents équipements liés à la vie quotidienne en ville. Toutefois, l’environnement peu urbain et le paysage ne donnent pas au piéton l’impression d’être à sa place... Cette situation fabrique un déséquilibre très fort entre le monde des habitants et le monde des activités économiques, et en conséquence entre piétons et automobiles. Piétons et habitants vivent dans des espaces dimensionnés et conçus pour d’autres usages que la vie quotidienne. Le champ qui se situe à proximité représente un potentiel intéressant à préserver, quel que soit son devenir. Les zones pavillonnaires sont des zones qui sont par nature très figées, dont l’évolution ne peut être qu’extrêmement lente. Et pourtant, à l’extrémité sud de la zone d’activité, un début de mixité fonctionnelle apparaît à proximité immédiate du site de projet. EVOLUTION L’ancien site Banque Populaire à Morangis suit une évolution très courante dans les villes sous influence de grandes métropoles : Temps 1 : zone agricole Temps 2 : zone industrielle Temps 3 : zone habitée Ce processus est le même que celui qui a transformé, sous la pression foncière, les quartiers périphériques de Paris. Ces quartiers industriels ont muté en en quartiers habités à partir du milieu du XXème siècle. Dans le contexte parisien, à la différence du site qui nous occupe, le patrimoine était parfois plus riche, certains bâtiments ont parfois été conservés... Dans certains cas, la continuité entre industrie et logements s’est faite sans période de transition, celle ci étant souvent peu positive (phase où l’industrie ne fonctionne plus, désaffection, friche...).


palette végétale : cannes de Provence, arroche, tamaris, cyprès, pin parasol, albizzia

mail “parasol”

ligne “paravent”

ligne “paravent”

ligne “parasol”

mail “parasol”

ligne “parasol”


PARC DES SPORTS MARTIGUES

CONCOURS 2009 PROGRAMME EXTENSION DU PARC DES SPORTS DE LA COUDOULIÈRE (TERRAIN DE RUGBY, PARC, PARKING) À MARTIGUES (13) MAÎTRISE D'OUVRAGE VILLE DE MARTIGUES MAÎTRISE D'OEUVRE LIGNE7, ARCHITECTES ATELIER JOURS, PAYSAGISTES BUDGET GLOBAL : 6 697 600 € ESPACES EXTÉRIEURS : 2 782 600 €

plan masse du parc des sports

façade végétale du parc sportif

Le stade de la Coudoulière est aujourd’hui constitué de deux terrains de sport. Son extension est l’occasion de le repenser dans son ensemble et de le transformer en Parc des Sports. Pour cela, nous proposons d’installer une structure paysagère forte constituée de lignes d’arbres structurant l’espace. Quatre lignes de cyprès est/ouest organisent le site. Ces lignes ont par ailleurs une fonction de « paravent » : elles protégent les terrains du mistral. Arbres « parasols » Par ailleurs, nous proposons l’installation d’activités sportives sous des mails d’espèces variées, des “parasols” offrant différents degrés d’ombrage : tamaris et albizzias à l’ombre légère, oliviers, micocouliers à l’ombre plus dense. Sous ces « halles végétales » pourront s’installer des activités telles que le parcours santé et les jeux pour enfants... Enfin, nous traitons la relation aux futures voies par la plantation de cannes de Provence, de tamaris et d’arroche, créant une « façade végétale» homogène sur l’extérieur du Parc des Sports. Au sud, cette bande de végétation est plantée dans une noue, qui stocke les eaux pluviales.


A

pistes de rÊflexions sur les usages sur l’anneau


PROJET URBAIN LA DÉFENSE

PROJET EN COURS PROGRAMME MAÎTRISE D’OEUVRE EN VUE DE LA REQUALIFICATION DU BOULEVARD CIRCULAIRE DE LA DÉFENSE À PUTEAUX (92), DANS LE CADRE DU PROJET URBAIN ROSE DE CHERBOURG-AXE RN1013 MAÎTRISE D'OUVRAGE EPADESA MAÎTRISE D'OEUVRE ATELIER JOURS, PAYSAGISTES ARRIOLA & FIOL, ARCHITECTES URBANISTES BUDGET 30 0000 000 €

Le projet urbain « Rose de Cherbourg Axe RN1013» a pour objectif d’amorcer la requalification du Boulevard Circulaire de la Défense à Puteaux. Le site « Rose de Cherbourg – Axe RN1013 » fait l’interface entre la « ville traditionnelle » de Puteaux, le centre du quartier d’affaire de la Défense et sa dalle, et le quartier d’habitation Boieldieu. L’ensemble est actuellement caractérisé et identifié par la très forte présence d’infrastructures routières ainsi que par des espaces verts interstitiels peu valorisés. Le projet est très ambitieux et original car il vise à rendre en partie piéton le boulevard circulaire qui entoure le quartier d’affaires et à rendre totalement piéton l’échangeur de la Rose de Cherbourg. Le double enjeu urbain du projet est de faire de ces lieux qui ne sont aujourd’hui que des lieux de passage un morceau de ville, celle du quotidien, tout en gardant son caractère exceptionnel.

photos du site existant (Alex S. MacLean)


ATELIER JOURS PAYSAGISTES DPLG JULIA GOLOVANOFF ET PIERRE VANDENBROUCK 6 rue des jeรปneurs 75002 Paris / 01 46 33 98 87 contact@atelierjours.com / www.atelierjours.com


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