Christine Vander Borght les cahiers critiques de thérapie familiale et de réseaux, 2017

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Le soin psychique passe par l’accès aux émotions Christine Vander Borght1

Résumé L’auteure propose l’utilisation d’objets métaphoriques pour favoriser l’expression d’évènements traumatiques. L’installation d’un cadre sécurisant et le choix des propositions créatives sont deux éléments essentiels dans ces modalités de travail. Abstract: The psychic care through access to the emotions The author proposes the use of metaphorical objects to encourage the expres­sion of traumatic events. The installation of a safe environment and the choice of creative proposals are both essential in these working arrangements. Mots-clés Objets métaphoriques – Evénements traumatiques. Keywords Metaphorical Objects – Traumatic events.

L’approche psychothérapeutique des enfants et des adultes s’enrichit des apports récents inspirés du développement des neurosciences et des avancées en psychotraumatologie. L’intégration des aspects cognitifs, émotionnels et sensorimoteurs dans les traitements permet l’articulation de nos fonctions cérébrales et le travail avec la mémoire traumatique (Ogden et al., 2015). En cherchant à identifier et associer les cinq composantes d’une expérience vécues, telles que les perceptions, les émotions, les réponses viscérales et autonomes, les mouvements et impulsons, ainsi que les croyances et les pensées, des changements structurels très fins peuvent être observés. Maintenir la cohésion du groupe familial constitue la base de la sécurité affective dont chacun de nous a besoin pour traverser les épreuves 1

Psychologue clinicienne, psychothérapeute et formatrice, membre du “Groupe Institutions”.

DOI: 10.3917/ctf.057.0119


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quotidiennes. La vie des familles, telle qu’elle se vit aujourd’hui, nous oblige à une grande souplesse psychique. Pouvons-nous apprendre à nous séparer sans trop souffrir ou faire souffrir ? Quelle vigilance, quelles attitudes développer pour que chacun trouve sa juste place dans le ballet des séparations et recompositions familiales ? Comment réagir et accompagner les maladies des personnes qui nous sont proches ? Comment aider à élaborer les traumatismes psychologiques ? Comment, dans la prise en charge thérapeutique, peut-on faciliter l’accès à la douleur inhérente au trauma ? Le rapport à l’autre est constitutif de la subjectivité, du vécu, de la santé mentale. Sans « l’autre », je ne suis rien. L’état dans lequel je me trouve dépend de moi, bien sûr, mais il n’est pas réductible à moi, il dépend aussi des interactions qui me relient à mon entourage. Toutes les expériences que nous traversons peuvent être décomposées en comportements, (l’agir), les émotions et les sensations (le ressenti corporel), et les pensées (le rationnel). Nous devons en expérimenter toutes les formes pour en retirer une leçon complète. Les travaux de Damasio ont mis en évidence combien les processus émotionnels sont parties prenantes de nos actions et de nos décisions. Le corps et le cerveau sont intimement partenaires de notre vécu. Toutes nos expériences engrangées ont à voir avec notre hémisphère droit, celui des images, de la perception globale et simultanée, des sensations et du ressenti émotionnel, c’est-à-dire avec notre cerveau « holistique » – celui qui nous permet d’apprendre en regardant – et avec notre cerveau gauche (inversement pour les gaucher), analytique, structuré, référentiel et séquentiel – celui qui nous permet d’apprendre en lisant, en utilisant les symboles linguistiques, en raisonnant. Notre cerveau conscient ne représenterait que 20 % de notre système nerveux. Réfléchir ne suffit pas pour apprendre à bouger, à se mouvoir, à mener sa vie. Déclenchée par un stimulus, l’émotion provoque une collection complète de réponses chimiques et neuronales automatiques qui forment alors une structure distinctive, dont la tristesse, la joie, la surprise, le dégoût, la honte, la peur et la colère, en sont les formes de base. Un sentiment est la traduction de cette émotion dans un ressenti subjectif et singulier, c’est la perception du corps modifié par l’émotion. Face à une menace physique, par exemple, nous ressentons la mobilisation involontaire de certains de nos muscles, de la variation de notre pouls ou de notre respiration, avant même de prendre conscience de notre peur. L’intensité de notre émotion nous indique l’importance qu’une expérience a eue pour nous. Et quand on élabore des expériences, par exemple


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menaçantes, on passe de l’émotion à la construction d’une croyance, à la fois sur l’autre et sur soi-même : « j’ai peur » devient « c’est dangereux », et peut être aussi « je me sens incapable de me défendre » ou « je ne peux supporter cette situation ». Plus importante est la gravité de la menace, plus élevé sera le degré de détresse et le niveau de soins nécessaires. Autrement dit, l’intensité de la perturbation émotionnelle nous indique la gravité et la profondeur de l’expérience vécue. La persistance de la douleur nous informe qu’un traumatisme n’est pas résolu. En étant attentifs à nos émotions, nous allons apprendre de chaque expérience, et cela nous sera profitable. En psycho-traumatologie, nous mesurons combien le traumatisme offre l’occasion d’augmenter nos connaissances sur nous-mêmes et de résister aux éventuelles menaces à venir. La gestion des émotions constitue une dimension essentielle du travail centré sur le soin de l’autre. Que ce soit lors d’un processus psycho­ thérapeutique, en famille ou en groupe, le partage des émotions contribue à renforcer les liens d’attachement. En effet, le point de vue de chacun est irrempla­çable pour créer le tissu relationnel et intersubjectif d’une famille, d’un couple, d’une équipe.

Utilisation d’objets métaphoriques pour le travail avec les patents, les couples, les familles Selon le dictionnaire Robert, la métaphore est « un procédé du langage qui consiste à employer un terme concret dans un contexte abstrait par substitution analogique sans qu’il y ait d’élément introduisant formellement une comparaison ». « La forêt de la mémoire » ou «… une chanson pieds nus traverse la maison… », sont deux exemples de métaphores qui nous permettent de citer Prévert et sa manière, à nulle autre pareille, de décliner les vérités de la vie. Au-delà de sa fonction purement linguistique, la métaphore a également une fonction cognitive. En quelque sorte, par l’effet même de ces métaphores, nous évoluons du connu vers ce qui n’est pas encore connu (cf. Goldbeter-Merinfeld, 2012 et 2014). Elle nous permet de bénéficier de toutes les richesses de notre passé. Sans passé, pourrions-nous penser ? La métaphore met en relation notre présent et notre passé et provoque un effet créatif surprenant et révélateur de quelque chose que l’on ne savait pas encore et que l’on découvre. Voici donc une présentation de quelques outils médiateurs pour favoriser l’accès aux représentations métaphoriques. Le choix de ces outils


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implique que le professionnel qui les propose en ait préalablement fait l’expérience pour lui-même. Ceci est une condition essentielle pour qu’il soit en mesure d’accompagner et d’adapter éventuellement les consignes à la situation particulière qu’il cherche à mettre au travail. Ces « objets flottants », pour reprendre la dénomination initiée par Caillé & Rey (1994/2004), permettent d’ouvrir une aire de jeu, un espace de création, grâce auxquels une personne, un couple, une famille, les membres d’un groupe, auront accès à une situation d’apprentissage inédite. Chacun y trouvera de nouvelles capacités soignantes, car ces objets nomades ouvrent un champ partagé d’expérimentation et de découvertes. 1. Le génogramme Réaliser son propre génogramme est un des objectifs poursuivi dans le travail avec les couples et les familles, en suivant les consignes telles qu’elles sont classiquement décrites dans les dictionnaires de Thérapie Familiale. Nous recommandons de travailler trois aspects : en premier lieu, les faits, informations et dates utiles, noms, prénoms, métiers, maladies, ou tout autre élément significatif, déménagements, alliances, ruptures, etc., sur trois générations. C’est ce qui constitue le génogramme structurel. Un diagramme de l’état des relations peut alors compléter la présentation, c’est un deuxième aspect important. Il s’agit de qualifier les relations entre les membres de la famille, faire apparaître la proximité/distance, les réseaux de soutien (sollicitude, empathie, engagement et responsabilité), la qualité des relations et leur souplesse éventuelle, les modalités de communication, le niveau de cohésion, les règles explicites et implicites qui modulent les relations interpersonnelles. Enfin, il est indispensable de partir d’une ou plusieurs questions que se pose celui qui présente son génogramme : questionner les répétitions, incompréhension de certains aspects, manière d’appréhender un événement récent, nouveau cycle de vie, étapes identitaires, maladies, changements de configuration familiale, malaises persistants face à un problème, etc. Le génogramme se centre sur les relations intergénérationnelles et transgénérationnelles, et produit une succession d’images/photos des rela­ tions telles qu’elles ont évolué, ou non, à travers le temps. Il mobilise notre mémoire corporelle, sensori-motrice, émotionnelle et cognitive. Le travail d’élaboration, d’énonciation, de recherche de sens, transforme notre


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mémoire et nous permet ainsi de sortir de nos répétitions, d’affronter l’imprévu et l’aléatoire qui surgissent. 2. La ligne du temps C’est une manière plus légère dans sa forme de représentation, pour explorer l’histoire d’un groupe ou d’une famille. On se base sur une ligne temporelle, du passé vers l’avenir, à partir de laquelle on propose de faire apparaître les moments clés, en positif et en négatif, de sa propre histoire, de celle de sa famille, ou de son groupe d’appartenance. Les éléments peuvent être factuels, liés à un changement de structure, ou encore reliés à des valeurs et des choix qui nous sont personnels. Voici un exemple d’utilisation de cet outil en intervention avec une équipe de soins ambulatoires. Cette équipe a connu les bouleversements inhérents à la mise en place d’un nouveau projet en partie lié à une structure hospitalière. La demande formulée consiste à rassembler et fédérer les membres de l’équipe pour mobiliser l’appartenance collective aux fins de créer un moment réflexif sur le chemin parcouru. En effet, les responsables du projet s’inquiètent de la fréquence des absences pour raison de maladies. Nous commencerons par retracer ensemble l’histoire de ce groupe. Nous utilisons alors de grandes feuilles assemblées sur le sol et à l’aide de feutres de couleur, chacun est invité à venir s’inscrire dans le récit qui se construit en rappelant de quelle manière il a rejoint le projet, avec quelles motivations et sur base de quelle expérience antérieure. Chacun se situe également par rapport aux personnages ou évènements marquants de son cheminement dans le projet, ainsi que par les éléments de structure qui ont été déterminants pour lui. Un espace particulier sur la feuille est réservé aux valeurs dont chacun des professionnels se reconnaît porteur dans sa pratique. Ces narrations successives permettent d’articuler les récits individuels en un récit pluriel qui intègre à la fois des éléments subjectifs, c’est-à-dire incontestables dans leur expression émotionnelle, et des éléments de sens et de structure. Le croisement de ces témoignages construit un récit collectif extrêmement riche et fédérateur. Il s’agira ensuite de prendre en compte les difficultés traversées, les tensions et les blessures non cicatrisées. Que peut-on en faire ? Que peut-on retenir de ces/ses difficultés ?


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3. Les sculptures Appelées aussi sculpting ou sculpturations, les sculptures sont définies dans le Dictionnaire des thérapies familiales (Miermont, 1987), comme « Une forme d’art thérapeutique à l’intérieur duquel chaque membre de la famille dispose les autres membres en une sculpture qui symbolise physiquement leurs relations interpersonnelles. Chacun crée un portrait en plaçant les membres ensemble, en termes de posture et de relations spatiales qui représentent action et sentiment. L’essentiel du vécu familial est projeté en tableau vivant. » La mise en sculpture suscite de nouvelles significations qui n’auraient pu être rendues apparentes à travers le langage. Onnis (Onnis et al., 2012) nous a montré comment la succession des représentations différenciées dans le temps (présent, passé et futur) permettait d’accéder à la verbalisation et à l’élaboration d’éléments restés cachés jusque-là. La sculpturation peut être proposée à un couple, une famille, ou dans un contexte de supervision professionnelle. 4. Le génogramme paysager (Pluymaekers & Nève, 2000) Utilisé avec un groupe ou en séance de thérapie individuelle, chacun est sollicité pour réaliser un « génogramme paysager » c’est-à-dire qu’il est invité à représenter quelque chose de son histoire, et à laisser, sur la feuille mise à sa disposition, quelque chose de ce qui fait traces en lui. Voici la consigne : « Que vous voulez dire, aujourd’hui, de vous et de votre histoire familiale ? Faites-le de manière créative. » Selon les questions ouvertes en consultation, le travail se poursuit ensuite par l’exploration du dessin et des différents éléments qui sont mis en évidence. Les représentations sont condensées, comme dans une image. Nous ne sommes pas, ici, dans la reproduction fidèle de la réalité, mais dans un fragment de vécu, à l’interface entre différents systèmes d’appartenance : le système thérapeutique, le système familial en thérapie, le système familial du thérapeute. Les résonances peuvent s’amplifier et permettre de découvrir de nouvelles manières de voir et de comprendre la famille qui nous préoccupe. Nous réagissons et commentons ce que la représentation graphique nous évoque. Un jeu psychodramatique peut être suggéré à partir des


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interactions. Il s’agit de déployer ce qui va permettre de voir autrement, de percevoir et ressentir différemment, et changer des croyances bien ancrées. Sans avoir trop à se dévoiler, l’auteur du dessin est invité à faire un travail sur lui-même à travers ses résonances, en parlant de la place qu’il s’est choisie dans son dessin. 5. Le blason familial Cette proposition est utilisée avec différentes consignes selon les contextes. Il est pertinent, aussi bien dans un contexte de travail individuel, familial, de couple, en sous-groupe professionnel. C’est un outil bien connu des pratiques de l’Éducation Permanente, par exemple pour faciliter un ­bilan de formation. Il consiste à associer une devise avec un symbole, et ensuite définir un contenu pour trois cases à remplir : l’une est située dans le passé : « un événement et/ou un personnage remarquable » ; la suivante fait référence au présent : « Qui est ressource pour qui ? À qui puis-je parler de mes difficultés ? » ; la troisième case permet d’énoncer un souhait pour le futur, selon les deux dimensions vitales, soulignées par Minuchin, l’appartenance et la différenciation : « Comment puis-je renforcer mon appartenance à ma famille ? Qu’est-ce que je souhaite développer pour faciliter mon processus de différenciation ? » 6. Le dessin, le collage ou la création d’une affiche (de Bernart et l’école de Florence) Prenons l’exemple du travail avec un couple : chacun peut être invité à construire une affiche 50/70cm, à partir de la consigne « Recherchez tout ce qui, pour vous, évoque la vie de couple ». Ceci est un travail individuel et secret. En séance, chacun sera amené à en faire le récit et sera invité à interpréter le collage de l’autre ; à choisir l’image préférée et la moins aimée. Y a-t-il une image que vous voudriez voler à l’autre ? Donner à l’autre ? Supprimer parce qu’elle vous dérange ? 7. Le collage conjoint Par exemple : « représentez votre famille en train de faire quelque chose ensemble ». Très utile en contexte familial ou professionnel, il permet de réaliser un collage, un dessin, ou une affiche sur un thème choisi


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ensemble. Par exemple, en présence de parents divorcés, la consigne peut porter sur la représentation de leurs fonctions parentales respectives et néanmoins partagées : fonction maternelle, fonction paternelle, et fonction parentale « neutre ». 8. Les jeux de rôles On les appelle aussi des mises en situation. Nous faisons ici référence à la technicité des jeux dits « psychodramatiques » : le choix des rôles à jouer, le choix des protagonistes et des antagonistes, le scénario, l’utilisation des doublages, des changements de rôles, et l’utilisation des chaises vides, etc.

Poser le cadre Il s’agit d’énoncer ce qui va contribuer à faire sécurité pour les personnes dans l’expérimentation de certains « outils » d’expression en prenant appui sur quelques règles et présupposés. Le sens des règles n’est pas d’interdire. Il s’agit de proposer un cadre sécurisant qui permettra d’ouvrir à l’élaboration des choix et des priorités. Les règles sont à moduler en fonction du contexte : un travail individuel, avec un couple, ou avec un groupe. 1) Accepter d’être spontané, accepter la liberté d’être soi pour favoriser l’énonciation des émotions et de ce qui vient à l’esprit. C’est fondamental pour favoriser l’émergence du travail psychique, individuellement ou en groupe. 2) La confidentialité : tout ce qui est personnel appartient au secret professionnel dans l’espace thérapeutique ; chacun y est en quelque sorte aidant pour l’autre. Un groupe co-construit ses productions dans l’espace groupal. 3) Le respect et le non jugement garantissent la sécurité de parole et de création. 4) Une attention particulière sera donnée à la connexion sécurisante, consciente et graduelle à l’égard des signes corporels, du rythme, et du respect des limites personnelles du patient. 5) Le renforcement positif d’expériences agréables (légèreté, confort, sécurité, force) permet de se confronter aux expériences douloureuses, difficiles.


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Une dernière précaution : dans le cas du travail groupal, il est important que chacun s’engage à donner suite à des questions mises en chantier et non clôturées par le travail du jour.

Implication de l’intervenant Quatre aspects nous semblent essentiels pour caractériser la posture de l’intervenant. Il doit assumer la responsabilité de : • garantir la possibilité de construire un récit à plusieurs, dans une égale possibilité de participation ; • adopter une position de partialité multidirectionnelle (BoszormenyiNagy, in Michard, 2005) : cela implique de prendre successivement et systématiquement parti pour chaque membre, présent ou absent, de la famille, du groupe, du couple ; • s’engager dans un dialogue authentique, avec empathie et respect ; • assumer la part d’incertitude et de prise de risque, incontournables.

Pour conclure Dans toutes les situations émotionnellement difficiles, voire traumatisantes, il importe, pour les personnes qui les vivent : • d’être soutenues par un thérapeute qui fait confiance à leurs capacités d’apprendre à partir de leurs expériences et qui accepte leurs détresses émotionnelles ; • d’acquérir des connaissances sur les manières de gérer et de réagir au cas où quelque chose d’analogue se produirait à nouveau ; • d’oser explorer, expérimenter et ressentir ce qu’elles ressentent, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Les recherches sur les interventions en situations de crise ont montré que les personnes qui disposaient de ces trois avantages étaient celles qui s’en remettaient le plus rapidement et le plus complètement.


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Références ANCELIN SCHÜTZENBERGER A., (2013), Exercices pratiques de psycho­ généalogie, Payot, Paris. CAILLÉ P. & REY Y. (1994/2004) : Les objets flottants. Au-delà de la parole en thérapie systémique, Faber, Paris. DELAGE M. (2008) : La résilience familiale, Odile Jacob, Paris. GILBERT M. (2001), L’identité narrative. Une reprise à partir de Freud de la pensée de Ricoeur, Labor et Fides, Genève. GOLDBETER-MERINFELD E. (2012) : De la chaise à la métaphore, de la métaphore à… Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux 48 : 129-134. GOLDBETER-MERINFELD É. (2014) : La métaphore comme tiers et le tiers pesant en psycho­thérapie. Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux 53 : 67-83. McGOLDRICK M. & GERSON R. (1990) : Génogrammes et entretien familial, ESF, Paris. MICHARD P. (2005) : La thérapie contextuelle de Boszormenyi-Nagy : Une nouvelle figure de l’enfant dans la thérapie familiale, De Boeck, Bruxelles. MIERMONT J. (sous la dir.), (1987), Dictionnaire des thérapies familiales. Théories et pratiques. Payot, p.145, Paris. OGDEN P., MINTON K. & PAIN C. (2015) : Le trauma et le corps. Une approche sensorimotrice de la psychothérapie, De Boeck, Bruxelles. ONNIS L., BERNARDINI M., LEONELLI A., MULÈ A.M., VIETRI A. & ROMANO C. (2012) : Les sculptures du temps familial. Une méthode de “narration analogique”. Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux 48 : 31-57. PLUYMAEKERS J. & NÈVE C. (2000) : Richesse du génogramme paysager. Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseau 25 : 85-108. RICOEUR P. (1985) : Temps et réalité. Seuil, Points (3 volumes), Paris. VANDER BORGHT C. (2011) co-auteur avec MEYNCKENS-FOUREZ M. & KINOO P. : Éduquer et soigner en équipe. Manuel de pratiques institutionnelles, De Boeck. VANDER BORGHT C. (2013) : « Et si les institutions acceptaient de soigner leurs maux ? » Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de ­réseaux, 50 : 119-133.


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