Revue de presse des pépinières d'entreprises de Toulouse Métropole - 9 décmebre 2019

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LE FIGARO mardi 3 décembre 2019

PUBLI-COMMUNIQUÉ

LES FEMMES DE L’ÉCONOMIE

Lauréates nationales 1.

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5.

3.

6.

FLORENCE ROBIN,

Co-fondatrice et Présidente de Limatech Région Occitanie Ingénieur en mécanique et industrialisation, Florence Robin a travaillé chez Airbus, Zodiac et Thalès avant de créer sa start-up en 2016 avec deux partenaires. Issue du CEA (Commissariat à l’énergie atomique), la société Limatech conçoit et industrialise des batteries Lithium qui embarquent plus d’intelligence pour le démarrage des moteurs thermiques aéronautiques. Ces batteries remplacent les batteries en plomb et nickel et augmentent la durée de remplacement de deux ans et demi à huit ans, sans aucune maintenance. Limatech est le quatrième fabricant de batteries au monde à avoir obtenu la certification EN 9100 (certification qualité aéronautique et spatiale). Dans un futur proche, la trentenaire vise le développement de ses gammes de batteries en Europe avant d’attaquer le marché américain et d’atteindre 30 millions d’euros de chiffre d’affaires à cinq ans.

6 finalistes

FEMME DIRIGEANTE

CÉLINE HOCQUET, Directrice de Metarom France (Hauts-de-France)

Cette diplômée de la Skema Business School de Lille est à la tête depuis 2012 de la filiale Metarom France, première entreprise française créatrice d’arômes dédiés à l’agroalimentaire et acteur de référence du caramel en Europe. FEMME INNOVATION SOCIALE

CAROLE ZISA-GARAT, Fondatrice et Dirigeante de Telegrafik (Occitanie)

Diplômée de l’École des Mines de Paris, elle a fondé en 2013 la plateforme intelligente Telegrafik qui fournit des solutions de Smart Care favorisant le maintien des personnes âgées à domicile, dont le service Otono-me distribué en France.

FEMME À L’INTERNATIONAL

SYLVIA VÉNUS, Directrice création et développement chez Corolle (Centre-Val de Loire)

Créatrice des collections de la marque de jouets et poupées Corolle, elle parcourt le monde pour adapter l’offre produit aux différents marchés, l’implanter à l’international et concourir à l’augmentation du CA de l’entreprise.

Artisan fleuriste à la tête de son magasin depuis 15 ans, elle a créé en 2017 la start-up Evoluflor pour numériser le métier de fleuriste et permettre aux artisans d’être acteurs de leur transition numérique plutôt que de la subir. FEMME CHEF D’ENTREPRISE PROMETTEUSE

JULIETTE FONTAINE, Directrice générale de Ker Juliette (Bretagne)

Cette diplômée de l’EDHEC Grande École a fondé le « fast good breton », de la restauration rapide au comptoir basée sur les crêpes, galettes et autres produits du terroir breton. Le concept détient trois restaurants à Paris et Nantes.

FARIHA SHAH,

Directrice générale de Golden Bees Région Île-de-France Après six ans de parcours professionnel 100% digital, Fariha Shah a choisi de mettre ses compétences au service du recrutement en ligne en appliquant les méthodes de publicités ciblées pour le sourcing de candidats. Elle crée Golden Bees en 2015, une solution adaptée aux besoins du recrutement en ligne, basée sur le concept du « recrutement programmatique ». Pionnière sur le sujet et actrice innovante de la HRTech, la plateforme permet aux recruteurs de diffuser des offres d’emploi sur l‘intégralité du web (sites d’emploi, réseaux sociaux et tous les sites web monétisés) de manière ciblée et optimisée et de générer des candidatures qualifiées pour tous types de profils, sans aucun effort. La jeune femme ambitionne de faire de sa start-up une multinationale présente en 2025 dans plusieurs pays de l’Union européenne et aux États-Unis. Elle vise également les 60 millions de chiffre d’affaires en 2025.

ÊTRE PLUS PROCHE POUR MIEUX VOUS PROTÉG ER, VOUS ET VOS SALARIÉS ENCORE UNE PREUVE DU POUVOIR DU COLLECTIF.

FEMME DIGITALE

BÉATRICE CAULA, Fondatrice d’Evoluflor (Provence-Alpes-Côte d’Azur)

4. Femme Digitale

PREUVE

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Diplômée de l’Institut Supérieur de Gestion de Paris en commerce international et titulaire d’un MBA effectué à Milan, Anne Chauder a rejoint en 2003 l’entreprise familiale pharmaceutique créée par son grand-père en 1947. Après avoir occupé successivement le poste de directrice générale dans les différentes filiales du groupe, elle devient directrice générale de la holding Dômes Pharma, puis Présidente du Directoire, en 2016. Depuis son arrivée dans le groupe, présent dans le domaine de la santé animale (80%) et humaine (20%), elle a réorganisé les filiales afin de constituer un groupe uni et complémentaire et a opéré l’ouverture à l’international, en commençant par l’Angleterre. Avec le programme « Horizon 2020 », elle s’est également donné pour défi de digitaliser Dômes Pharma et d’atteindre un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros l’année prochaine.

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Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la mutualité, n° SIREN 538 518 473, n° LEI 969500JLU5ZH89G4TD57. Crédit photo : Getty Images.

3. Femme Chef d’entreprise Prometteuse

© Presse

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Depuis 2013 à la direction du Groupe Kaporal fondé en 2004, Laurence Paganini ambitionne de faire de cette marque marseillaise de prêt-à-porter LA référence de la mode connectée et engagée. La société distribue ses produits via 120 boutiques « Kaporal », plus de 1 000 points de vente multimarques, son site internet, et divers sites distributeurs (Amazon, Zalando, La Redoute). Elle se décline également à l’international avec la création de filiales européennes en Belgique, Allemagne, Espagne et Portugal. Depuis son arrivée, la dirigeante a distillé l’innovation comme moteur de croissance, permettant au groupe d’être pionnier en France du « Ship From store », du jean connecté et du jean personnalisé en ligne. Très impliquée auprès des acteurs économiques de son territoire, elle est convaincue qu’être une femme est une chance pour devenir vecteur de changement.

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Directeur général de Kaporal Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Ex-responsable des achats chez Monoprix, elle a racheté en juillet 2017 avec deux fonds d’investissement le réseau La Vie Saine qui comprend 14 magasins de produits bio et cosmétiques. Objectif : doubler la valeur en cinq ans.

Touchée par le handicap dès l’âge de 17 ans suite à une collision entre deux trains, Patricia Gros a fait le pari qu’une personne accidentée de la vie était capable de se reconvertir et de monter en compétences si on lui en donne les moyens. Après 25 ans à occuper des fonctions de management dans de grands groupes, et riche de missions humanitaires menées en famille, elle fonde en 2011 Handishare, une entreprise adaptée qui propose une véritable assistance aux fonctions support des entreprises. De pâtissier, aide-soignante, menuisier, couturière et technicien, ses 24 salariés, presque tous en situation de handicap, sont devenus des pros des RH, des achats, de la gestion ou du marketing. Le développement de son entreprise passe avant tout par le bien-être au travail des équipes qui disposent notamment d’un fauteuil de massage, d’un hyperboard et d’interventions de réflexothérapie.

ANNE CHAUDER, Présidente du Directoire chez Dômes Pharma Région Auvergne-Rhône-Alpes

LAURENCE PAGANINI,

PASCALE CARTIER, Présidente de la Vie Saine (Bourgogne-Franche-Comté)

PATRICIA GROS,

6. Femme à l’international

2. Femme Dirigeante

FEMME CHEF D’ENTREPRISE

5. Femme Innovation sociale Fondatrice et Dirigeante d’Handishare Région Auvergne-Rhône-Alpes

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Cette quadragénaire passionnée d’innovations a créé il y a dix ans EcoGreenEnergy, une société qui offre aux industriels des solutions productrices de chaleur verte décarbonée clé en main, évitant ainsi l’émission de plus de 7 200 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 47 millions de km parcourus en voiture ! À la tête d’une équipe de 38 personnes, elle ambitionne de faire d’EcoGreenEnergy la référence française sur le marché du recyclage de l’énergie fatale, d’accroître son CA d’au moins 60% par an, d’intégrer de nouveaux services RSE et de se développer en Europe. Amandine Aubert est également membrefondatrice de l’association « Au cœur des femmes », école humaniste visant à informer et à accompagner les femmes dans leur développement personnel et professionnel. Elle est aussi mécène d’une association de football féminin qui évolue en D2 nationale.

Les Trophées nationaux des Femmes de l’économie mettent les initiatives et les réussites féminines à l’honneur. 62 lauréates, récompensées au niveau régional durant ces deux dernières années, concouraient, cette année, dans leur catégorie respective.

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AMANDINE AUBERT,

Dirigeante d’EcoGreenEnergy Région Grand Est

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1. Femme Chef d’entreprise


4 dĂŠcembre 2019


NOUVELLES TECHNOLOGIES. L’OCCITANIE, PLACE FORTE DE L’IA

Rubix. Des capteurs intelligents sonores ou

DOSSIER

olfactifs La start-up Rubix de 20 personnes est en train de clôturer une levée de fonds pour poursuivre le développement de ses boîtiers capables de détecter les nuisances d’odeurs, de bruits, de nanoparticules, de lumière, de vibrations, etc., et d’en déterminer la source.

Jean-Christophe Mifsud, dirigeant de Rubix.

R

ubix monte en puissance avec une deuxième levée de fonds qui s’annonce ce mois de décembre auprès de fonds français et étrangers. Créée en 2016, l’entreprise fondée par Jean-Christophe Mifsud (ancien dirigeant d’Alpha M.O.S.) se donne pour objectif de devenir le « leader des données analytiques consommateurs B2B et B2B2C ». Le savoirfaire de Rubix, c’est l’art de l’imbrication des technologies : ses boîtiers contiennent des micro-capteurs, des algorithmes propriétaires et de l’Intelligence Artificielle. Un mix savant qui lui permet de développer des bases de données d’empreintes des nuisances : sons, odeurs, vibrations, particules… le boîtier intelligent de Rubix est capable de reconnaître une nuisance et d’en

Le boitier Rubix est auto-apprenant.

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définir la source. Il sert les villes sur le plan de la sécurité (ex : d’où viennent des tirs d’armes à feu), de la lu"e contre la pollution (analyse de la pollution dans l’air et redirection des flux de circulation en fonction de ces données) mais ses clients sont aussi des entreprises du bâtiment, de la santé, de la domotique, etc. Suez, Bouygues Energies Service, Vinci, Eiffage et d’autres industriels ont déjà collaboré avec la start-up.

2 giga de data par mois par module

Par rapport à une solution IoT qui se contenterait de suivre l’évolution des nuisances et de repérer une perturbation, Rubix va beaucoup plus loin dans son analyse. Et cela grâce à l’IA : les capteurs de Rubix peuvent être auto-apprenants et sont capables d’établir un diagnostic tout seul. «La reconnaissance de forme fait partie des technologies IA que nous utilisons et c’est bien ce qui nous démarque des capteurs sur le marché», explique Jean-Christophe Mifsud. La jeune entreprise lançait sa marque blanche il y a un an au CES de Las Vegas. Celle-ci intervient dans trois domaines : les transports (équipement des automobiles), le smart home (équipement de l’électroménager) et la santé (surveillance de l’état de santé à travers différents indicateurs dont l’urine ou l’haleine). Ces capteurs fonctionnent sans internet, avec la 3G, la 4G, le Wifi ou LoRa.

La quantité de data générées est impressionnante : 2 giga de data par mois par module. Il faut dire que pour chaque module, il y a environ une quinzaine de capteurs qui remontent des data toutes les dix secondes. Près d’un millier de boîtiers ont déjà été produits (la fabrication est sous-traitée à 100%). Jean-Christophe Mifsud prévoit d’a"eindre les 5 à 10 M€ de CA l’an prochain. Les feux sont au vert pour ce"e start-up qui vise un fort développement en R&D mais aussi commercialement (technologies vendues sous licence), notamment avec de nouveaux contrats à l’export, en Europe, en Asie, aux Etats-Unis. Julie!e JAULERRY

Des installations extérieures sont aussi proposées.

Entreprises Occitanie

Décembre 2019


DĂŠcembre 2019


À L’AFFICHE

L’interview

Florence

Robin

Présidente de Limatech

Technologiquement, nous sommes prêts

L

imatech est sur le point de clôturer une levée de fonds auprès de business angels et vient d’apprendre qu’elle est éligible au dispositif French Tech Seed-obligations convertibles (fonds mis en place par Bpifrance dédié aux TPE innovantes en amorçage). De quoi conforter la présidente de l’entreprise, Florence Robin, qui, avec ses deux associés Maxime Di Meglio et Marc Béranger, s’attaque à un enjeu gigantesque : l’alimentation en batteries lithium de l’aviation générale mais aussi commerciale et militaire. 12

Comment peut-on convaincre des mastodontes de l’aéronautique sur un projet de taille comme celui des ba!eries ? Il faut être un peu fou ! plus sérieusement, il faut être persuadé que son idée est bonne et pouvoir le démontrer. Nos concurrents sont effectivement de taille (Saft, Meggit Power &Motion, mais aussi Electric Power Systems, ou encore Airbus China Innovation Centre Battery Lab, NDLR) mais technologiquement nous sommes les plus avancés. Contrairement aux autres acteurs,

on est partis sur une architecture mécatronique conçue pour répondre aux normes de tests aéronautiques D0160, DO311, DO254 qui nous permet d’accéder à une précision imbattable. Dans nos derniers tests, nous atteignons un MTBF (Mean Time to Failure) inférieur à 1 sur 109, soit un indice de fiabilité record. Les innovations Limatech sur la stratégie d'optimisation de l'équilibrage des accumulateurs lithium permettent d'utiliser tout le potentiel des accumulateurs, d'augmenter la durée de vie et d’augmenter la sécurité, en prévenant l'effet domino de Entreprises Occitanie

Décembre 2019


À L’AFFICHE

l’emballement thermique d'un accumulateur défectueux.

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Sur les 135 start-up soutenues par Airbus Développement, nous avons été honorés de recevoir le prix de l’innovation aéronautique qui nous a été remis en juillet dernier par Jean Brice Dumont (Head of Engineering – Airbus). La récente entrée de Bpifrance à travers le dispositif French Tech Seeds est aussi une belle reconnaissance. Notre entreprise est certifiée EN 9100 (certification qualité pour l’aéronautique et la défense, NDLR) et nous sommes sur le point d’obtenir l’agrément de conception remis par l’Easa. Pour le processus de certification des batteries 12 et 28 volts, si tout avance comme prévu, nous pensons être prêts dès fin 2020. Pour les 28 volts, cela pourrait être plus long mais je ne peux pas donner de calendrier précis ni fournir trop de détails sur les partenariats en cours, seulement qu’Airbus Helicopters fait partie des constructeurs qui ont annoncé vouloir tester

Entreprises Occitanie

Décembre 2019

Maxime Di Meglio, Marc Béranger et Florence Robin, les 3 associés.

nos batteries. Notre ligne de production pilote cofinancée par la Région Occitanie, a une capacité mensuelle de production de

500 batteries et est déjà entièrement équipée. Technologiquement, nous sommes prêts !

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À L’AFFICHE

Vous avez commencé par vendre des accessoires pour ULM, pourquoi ?

Parallèlement à nos travaux de R&D sur les batteries, nous avons lancé l’activité RayLight qui conçoit, fabrique et distribue des feux de navigation pour ULM et autres appareils de l’aviation légère. Deux petits jeunes qui prétendent industrialiser des batteries lithium pour l’aéronautique, ça ne peut pas marcher d’un seul coup ! On a voulu procéder par étape, commencer par faire nos preuves et démarrer avec l’industrialisation de petits produits très simples et qui nécessitent peu d’investissement. Nous assemblons nos produits sur place à Labège, dans notre atelier où une chaîne de production a été aménagée. RayLight nous a aussi permis de nous constituer un réseau important et d’acquérir la confiance de tous les acteurs mondiaux de l’aviation ultra-

PARCOURS Florence Robin a démarré les études techniques dès le lycée (Bac STI) et a enchaîné avec cinq années d’études supérieures en alternance, à travers un BTS et trois années au Cnam (génie mécanique et industriel). La jeune alternante passée par la filiale de Thales, Thales Trixel, part à Toulouse pour démarrer sa carrière dans son secteur de prédilection : l’aéronautique. Elle endosse d’importantes responsabilités en tant que responsable de programme en prestation de service dans le domaine de l’intérieur cabine (ACJC, filiale d’Airbus, Zodiac). Le goût d’entreprendre se fait ensuite sentir et Florence Robin se rapproche de son oncle Marc Béranger, chercheur au CEA Tech de Grenoble, pour développer, industrialiser et créer un business model autour de son idée basée sur une innovation de rupture : l’utilisation de ba"eries lithium pour l’aéronautique. Pari fou démarré en janvier 2016 avec un troisième associé, Maxime Di Meglio, lui aussi ingénieur de profil mais davantage tourné vers l’IT et l’IA. Passionnée d’industrie et d’aéronautique, la jeune présidente de Limatech ne craint pas le risque entrepreneurial et prévoit une progression par étape pour enfin aborder le marché ultra-prome"eur des ba"eries pour avion.

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Un atelier de production est installé à Toulouse.

légère. Petit à petit, notre réseau s’est élargi à l’aviation en général. Nous sommes finalement peu d’acteurs dans la batterie lithium, ce qui nous rend aussi plus visibles. Nous sommes d’ailleurs inscrits dans le registre des PME stratégiques de la DGA, ainsi que dans celui de l’Alliance européenne des batteries.

Avez-vous déjà rencontré des vents contraires depuis le démarrage des recherches ?

Nous avons eu des situations difficiles qui ne nous ont pas empêchés d’avancer, au contraire. Nous ne sommes pas du genre à nous décourager. Par exemple, nous nous étions préparés au Challenge Fisrt Step organisé par le CEA de Grenoble mais notre projet n’a pas convaincu le jury. Nous avons revu notre présentation et le business plan

et nous avons finalement obtenu l’appui d’Alain Briand, responsable essaimage et création du CEA Grenoble qui nous a conseillés et accompagnés.

Quels bénéfices offrent les ba!eries lithium ?

Il y a beaucoup d’avantages que l’on peut mettre en avant, comparativement aux batteries plomb et nickel cadmium aujourd’hui utilisées dans l’aviation : son poids, sa forte densité énergétique, de faibles coûts de maintenance, une durée de vie plus longue, et, si l’on utilise les batteries Limatech, ses atouts en termes de sécurité. Mais je dirais avant tout que c’est une étape clé vers la transition écologique, avec un impact environnemental bien plus attractif. Propos recueillis par Julie!e JAULERRY

Deux activités et un brevet en cours de dépôt

Limatech emploie aujourd’hui une quinzaine de personnes à la pépinière de Montaudran et à Grenoble. Depuis son siège toulousain, à côtés de ses bureaux, un atelier de 130 m² est équipé d’une ligne pilote de production. La jeune SAS a deux activités distinctes : la conception, la production et la vente de feux de navigation pour ULM et autres appareils volants ultra-légers qui rapporte déjà un CA de près de 100 K€. La deuxième activité est la conception et le développement de ba"eries lithium de 12 et 28 volts destinées à l’aviation légère, mais aussi aux avions commerciaux, aux hélicoptères, aux drones thermiques etc. En 2017, Limatech a lancé des travaux de R&D avec le LETI de Grenoble sur les ba"eries lithium à destination du démarrage des moteurs thermiques pour l'aviation générale. Un brevet est actuellement en cours de dépôt. Après des tests et accueils plus qu’encourageants de grands avionneurs comme d’équipementiers, la start-up passe à la phase de la certification qui pour l’instant évolue comme prévu. Les ba"eries de Limatech devraient être commercialisables dès 2021.

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Décembre 2019



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