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L’ H E B D O G R AT U I T D E S S P E C TAC L E S
20 ANS !
20 ANS !
20 ANS !
HYPNOTIK / PEZNER
OISEAUX DE NUITS
EN SALLES IL Y A 20 ANS
Tu sortais où en 1997 ?
Trouve-les en streaming
Ces deux spots ont fait muter la ville
LE PETIT BULLETIN A
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20 ANS DEHORS ! R
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mélancolie(s)
ÉDITO PAR SÉBASTIEN BROQUET
principal concurrent d’une radio musicale aujourd’hui n’est pas une autre radio musicale, mais bien plus sûrement Spotify, Deezer et tout autre service de streaming. Ce livre, c’est Boulevard du Stream, de Sophian Fanen, journaliste pour le pure player Les Jours. Il est bien plus crucial aujourd’hui pour qu’un artiste émerge de convaincre les influenceurs concepteurs de playlists en streaming qu’un programmateur de radio, qui a perdu son rôle de prescripteur. Et ce n’est que le début. Sophian Fanen ra-
conte cette histoire palpitante, et comment l’industrie de la musique est restée longtemps inerte face au nouveau monde se profilant, aveuglée par les succès commerciaux de ces nineties dorées malgré un pied déjà dans le cercueil : le mp3, prêt dès le tout début de la décennie, et Napster, arrivé en mai 1999, vont tout chambouler. Un point commun ? Tous ceux qui ont révolutionné notre écoute, radios FM, peer-to-peer, streaming... sont nés dans l’illégalité.
d’après Les Trois Sœurs et Ivanov d’Anton Tchekhov Collectif In Vitro Julie Deliquet
14 NOV.
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w w w.p e t i t -b u l l e t i n . f r/ lyo n DR
l’heure où Radio Nova déboule à Lyon dans un climat pas forcément très apaisé, où le SIRTI, le syndicat des radios indépendantes, se tourne vers la justice pour contester la décision du CSA accordant cette fréquence à la radio fondée par Jean-François Bizot et désormais détenue par Matthieu Pigasse, sort un livre important, auscultant au plus près les mutations dans la manière d’écouter et de “consommer” la musique. Où l’on a confirmation, si besoin était, que le
théâtre croix-rousse.com
2017
© atelier malte martin
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Lyon... il y a 20 ans RÉTROCESSION D’HONG KONG À LA CHINE, BREBIS DOLLY, TONY BLAIR, DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE, JMJ, MORT DE LADY DI ENTRAÎNANT UN DEUIL INTERNATIONAL, VOICI QUELQUES-UNS DES ÉVÉNEMENTS QUI ONT MARQUÉ L’ANNÉE 1997. ÇA ET LA CRÉATION À LYON D’UN HEBDOMADAIRE CULTUREL BAPTISÉ LE PETIT BULLETIN. VINGT ANS DÉJÀ. MAIS AU FAIT C’ÉTAIT COMMENT LYON, IL Y A VINGT ANS ? DIFFÉRENT. PAR STÉPHANE DUCHÊNE n l’an de grâce 1997, à l’image de son maire, Raymond Barre, que son image d’Épinal présente alors souvent assoupi dans le confort feutré de quelque assemblée – nationale ou locale, il s’en moque – Lyon a également tout d’une belle endormie, loin du dynamisme international qui fait aujourd’hui de la capitale des Gaules une petite capitale européenne telle que le successeur de Raymond Barre, Gérard Collomb, mais aussi dans une moindre mesure son prédécesseur, Michel Noir, l’ont ambitionné. Mais une belle endormie, non encore classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, qui ne demande qu’à se réveiller.
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Comme un symbole le 24 octobre, l’aéroport de Lyon-Satolas (futur SaintExupéry, que l’on rejoint alors avec le regretté Satobus, ancêtre du très controversé Rhônexpress) ouvre un hub euro-régional d’Air France et la ville lance le concours international de définition du projet de Lyon Confluence qui vise à désenclaver et faire revivre toute la partie sud de la Presqu’île, isolée par le Centre d’échanges de Perrache. Manières de s’ouvrir vers l’extérieur mais aussi de l’intérieur. En réparant quelques erreurs urbanistiques. À l’époque, on se gare, et gratuitement s’il vous plaît, sur des quais de Rhône qui ne sont alors qu’un immense parking à ciel ouvert (inutile de dire que les fameuses Berges qu’on connaît aujourd’hui avec leur mode de circulation doux ne sont qu’une vue de l’esprit et pourtant elles seront vite là). Un héritage du tout voitures des années Pradel, destiné à être gommé petit-à-petit par le développement progressif des transports en commun qui en vingt ans ont connu un boum et pas qu’au niveau des tarifs.
Cité Internationale Si en 1997, la ligne D du métro est prolongée jusqu’à la Gare de Vaise, il faudra attendre 2000 pour que la ligne B, dont le terminus est alors à Jean Macé, se prolonge jusqu’à Gerland (viendra ensuite Oullins), au prix de travaux gigantesques. Jusque-là pour se rendre au Stade de Gerland, il faut emprunter d’improbables bus de l’arrière-garde TCL ou se garer comme un cow-boy sur un coin de trottoir entre deux restos à viandes Carnegie Hall si l’on veut supporter un Olympique Lyonnais qui amorce sa marche vers les sommets. Des sommets, européens même, que côtoie l’ASVEL en étant la dernière équipe française à disputer le Final Four de l’Euroligue.
C’est à Grenoble que tout a commencé ! Regardez cette photo : ces jeunes gens modernes viennent d'y créer Le Petit Bulletin, en 1993. Ils lanceront l’édition lyonnaise en octobre 1997, puis celle de Saint-Étienne en janvier 2012.
Sur le plan culturel aussi ça frémit : si en 1997, les Lyonnais peinent encore à s’habituer à leur nouvel Opéra, vieux d’à peine quatre ans, et à sa coupole de verre signée Jean Nouvel, le centre des Congrès et le musée d’Art Contemporain de Renzo Piano, autre mogul de l’architecture, sont tout neufs. L’UGC Ciné-Cité Internationale vient d’ailleurs s’y adjoindre en cette année 1997, marquant un tournant dans l’offre cinématographique avec le début de l’explosion des multiplexes – on continue cependant d’apprécier les séances du matin au Comœdia (alors UGC) pour ses prix défiant toute concurrence et la tapisserie vintage de sa grande salle. C’est aussi en 1997 que commence la rénovation des Subsistances qui, après avoir été au cours des siècles un couvent puis une caserne, s’apprêtent à devenir le pôle de création que l’on connaît aujourd’hui.
Le King of Pop à l’Institut En musique actuelles, c’est une brasserie, ouverte à Gerland qui vient commencer de faire mousser les musiques actuelles avec la scène du Kafé puis la salle du Kao trois ans plus tard. Le début d’une nouvelle ère làaussi : l’Épicerie Moderne, le Marché Gare, le Sucre, le Périscope n’existant pas, en 1997, il n’y guère que le
Transbordeur pour accueillir en grande pompe les musiques actuelles. Mais l’offre reste hétéroclite avec les hauts lieux de la musique underground que sont alors le Pezner (cette année-là, on y croise notamment Lee Ranaldo et Stereolab), aujourd’hui disparu, et le CCO (qui accueille le premier concert de la future association Mediatone, début d’une grande histoire d’amour) ainsi qu’une poignée de cafés-concerts de la Croix-Rousse dont le mythique Bistroy, sacrifié comme beaucoup d’autres sur l’autel des décibels il y a une décennie. Une génération de caf’conç’ qui aujourd’hui a fait place à une autre. Pour les gros poissons, c’est déjà à la Halle Tony Garnier (Phil Collins) ou au Stade de Gerland que ça se passe. C’est d’ailleurs à Gerland que Michael Jackson donne le 25 juin de cette année, lors du HIStory Tour, ce qui est, on l’ignore évidemment, son dernier concert à Lyon. Douze jours plus tôt, à quelques heures d’une date à Kiel, Michael était déjà à Lyon où, reçu par l’adjoint à la Culture Denis Trouxe, il visitait le musée Lumière (avec à la clé, l’une de ses fameuses royales apparitions à la fenêtre). Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière était (déjà) présent sur la photo et montrait au chanteur... quelques films Lumière. Preuve qu’en vingt ans, dans une ville tout change et rien ne change.
ENTRETIEN
« La ville s’est affranchie de ses curés »
DENIS TROUXE ÉTAIT ADJOINT À LA CULTURE ET AU PATRIMOINE QUAND LE PETIT BULLETIN NAISSAIT. ENSUITE DIRECTEUR DE L’OFFICE DE TOURISME, IL EST IDÉALEMENT PLACÉ POUR NOUS RACONTER À QUOI RESSEMBLAIT CETTE VILLE DURANT CES VINGT DERNIÈRES ANNÉES. DE TOUTE ÉVIDENCE, ELLE S’EST RÉVEILLÉE. PAR NADJA POBEL Vous devenez en 1995 adjoint (17e du rang !) à la culture et au patrimoine, sous le mandat Barre. Quel constat faites-vous alors ?
acquis pour les personnalités culturelles. Moi je le prenais comme une donnée, comme une conséquence.
Denis Trouxe : L’idée m’était venue de faire un projet comme les Subsistances car je m’apercevais qu’il n’y avait pas de place pour la création. Déjà 40 ans avant je ramais dans des petits rôles aux Célestins, au TNP. Nous étions dans un désert culturel qui se perpétuait. Il fallait alors monter à Paris. Le marché était là-bas. Ici il n’y avait rien. On n’investissait pas dans l’émergence. Comme je travaillais dans la comm’, je maitrisais les éléments de langage et je balançais à tout le monde « une ville n’est créative que lorsqu’elle sait produire des artistes », « montre-moi tes artistes et je te dirais qui tu es ». Ne pas confondre créativité de la ville et importation de la culture. Il y avait beaucoup de tournées mais rien pour l’artiste du coin. Je cherchais une friche et l’Etat s’en débarrassait pour un franc symbolique !
Parallèlement, la ville s’est métamorphosée urbanistiquement (Berges du Rhône en 2005, rives de Saône en 2013, Confluence…) Une ville doit valoriser les points positifs de son histoire. Le fait de revenir sur les fleuves est extraordinaire. Je suis d’une époque où je me baignais dans la Saône. Il y avait 15 ou 17 piscines en plein centre. Il n’y a que deux ou trois villes qui ont un confluent dans le monde dont Lyon. Sur ce thème-là, quand j’étais président de l’office du tourisme, j’ai soumis à Collomb un événement qui allait s’appeler La Fête des fleuves, un festival d’art de la rue mais avec l’eau, comme des arts de l’eau. Mais pour cela il fallait dégager l’accès au fleuve, supprimer les voitures. Je ne sais pas si cette idée d’aménagement des fleuves est née de là mais cela n’existait pas à l’époque de Barre. Alors que Raymond Barre travaillait déjà sur le Confluent.
Nous voulions mutualiser des salles de répétitions, atelier d’artistes, stocks de décors. Or ce lieu était convoité par tous les promoteurs. Ça aurait dû devenir un hôtel ou de l’habitat et personne ne s’en serait offusqué à l’époque. C’était pas dans les mœurs. Beaucoup de choses à Lyon ont été construites sur des trouvailles archéologiques, ce qui ralentissait tout. Un bon copain m’avait dit de ne surtout jamais creuser le sol si on se lançait dans ce projet car on savait que se trouvait là un village de potiers et qu’il y avait plein de fours de potiers. La Ville ne m’a pas suivi au départ mais je ne jette pas la pierre. En pleine réunion d’adjoints, je présente les études faites par Philippe Foulquier, directeur d’études de la Belle de Mai de Marseille mais un de mes collègues dit à Barre « méfiez-vous, ça va être Woodstock avec chichon et subversions ». J’étais désespéré, le projet n’allait pas se faire et je me dis que cette ville ne s’en sortira jamais, qu’elle en restera toujours avec ses institutions pour les bourgeois. Et là Barre m’assassine. Il avait un discours impeccable. Je suis éreinté et sorti du jeu. Mais le soir même son directeur de cabinet me donne rendez-vous le lendemain à 9h. On y va sans conseiller. Il voulait se faire une idée. Et me dit qu’il était d’accord, qu’il n’est pas aussi ringard que le disait Lyon Capitale. Le jour de l’ouverture des Subsistances, en 2001, j’ai dédié mon discours à Planchon. Le peintre Max Schoendorff disait que le lyonnais était « a-snob », qu’il n’éprouvera jamais de snobisme en invitant un artiste à sa table et c’était très vrai. On invitait un banquier mais pas un artiste.
Aujourd’hui Lyon a toujours du mal à faire place à l’émergence, il y a peu de salles de taille intermédiaire et les directeurs sont là depuis très longtemps. Est-ce que ça vous pose problème ? Je me suis brûlé les ailes là-dessus. J’ai pas voulu renouveler le contrat de Jean-Paul Lucet aux Célestins. Et j’en porte encore les conséquences. J’avais Barre contre moi. Et finalement la délibération pour son nonrenouvellement je l’ai eu grâce au vote des socialistes. Hors Collomb. Mais aujourd’hui ce n’est pas à moi d’évaluer si les directeurs doivent être là ou pas. J’avais fait mon travail. Je trouvais que les Célestins faisaient trop appel au théâtre privé. L’évolution des Célestins a été incroyable au niveau de la programmation.
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Ce projet a été mal reçu à l’époque...
Lyon est devenu en 20 ans une ville de festivals (Nuits sonores, Sens Interdits, Lumière…) et d’événements en parallèle du développement du tourisme. Etait-ce une volonté conjointe ? Il est évident qu’un festival souligne le rayonnement de la ville et la place qu’elle veut occuper dans la culture. Quand j’étais publicitaire, on ne voulait pas exploiter la cuisine à Lyon. Il ne fallait pas en parler, c’était dévalorisant. Aujourd’hui on ne parle que de ça car la ville est devenue touristique et le classement à l’UNESCO (en 1998) a joué un rôle fantastique. J’ai mené ce dossier du patrimoine avec Régis Neyret, déjà défenseur du Vieux Lyon. Je l’avais pris car je n’y connaissais rien. On avait décidé d’obtenir le classement UNESCO pour ce quartier-là. C’est l’UNESCO qui a nous a proposé d’aller au-delà de ce périmètre en incluant la Presqu’île car ils se sont aperçu qu’il y avait plusieurs villes italiennes qui auraient pu supporter la comparaison avec le Vieux Lyon.
Rapidement, ça a changé la façon d’être touriste à Lyon ? Oui ça a été énorme. Avant cela les tours operators proposaient à leurs clients de les arrêter à Lyon à midi pour manger seulement. Les Lyonnais trouvaient ça pas mal. Ils vendaient eux-mêmes Lyon en disant que c’est à 2h de la montagne et 3h de la mer. Donc on justifiait la ville à la vitesse à laquelle on la quitte ! Quand il y a eu le classement, tout a changé. Maintenant le tour operator n’a plus besoin d’argumenter. Il s’arrête à Lyon car elle est inscrite au Patrimoine mondial. C’est un sésame. À la fin de la première année, le nombre de nuitées avait bondi de 20%. Et ça reste. Pourtant il y a eu une antinomie entre la culture et le tourisme. Je me souviens du commissaire d’une biennale d’art contemporain qui avait fait une très belle biennale avec des œuvres connues, sans risque. C’était réussi. Lors d’une conférence de presse de bilan, je dis que ce succès s’est traduit par une augmentation de la fréquentation et des nuitées. Mais il m’a assassiné en prenant la parole. L’aspect économique n’était pas
À vos yeux, qu’est-ce qui a le plus changé en 20 ans ? Précisément l’aménagement du territoire. On n’y pense plus, on est dedans mais j’écoute ce qu’on me dit et ce qui se passe au Confluent est dément. Quand on arrive à Lyon, j’étais toujours été surpris par la prédominance de la basilique de Fourvière. C’était l’image-type de Lyon : les curés. Cette histoire de la religion pèse à Lyon, il ne faut pas la jeter au panier. Les racines du 8 décembre sont là. Aujourd’hui la basilique est étouffée par ce musée futuriste, une belle œuvre contemporaine. Mais la ville s’est affranchie de cela - plus de 50% des lyonnais qui ne sont pas nés ici aujourd’hui. La religion est importante mais elle ne donne plus le ton entier à la ville ; les Nuits sonores sont un peu le symbole du nouveau Lyon. De plus, la religion était très liée à la bourgeoisie. Quand j’étais ado, la bourgeoisie était très fermée et elle imprégnait toute la société lyonnaise. En tant qu’étudiant, qu’est-ce qu’on s’emmerdait, y’avait rien pour les jeunes. Tous mes copains qui venaient faire leurs études ici retournaient chez eux dès qu’ils pouvaient. On se morfondait.
La Fête des lumières est un événement étrange qui tente de faire la synthèse entre le tourisme, le religieux, le culturel. Vous vous souvenez de la façon dont Raymond Barre l’a fait émerger ? On aime bien attribuer à un seul homme un événement mais même Francisque Collomb a commencé à faire bouger la ville en rendant obligatoire la rénovation des façades et a changé le visage physique de Lyon en en faisant une ville florentine. Michel Noir a fait des parkings et le plan lumière (éclairer ces façades). Sous Barre, avec Chabert, adjoint à l’urbanisme, on discutait du festival de la fête des lumières (ça s’appelait comme ça). Et la première fête des lumières sur 4 jours a eu lieu en 1999. Lyon se caractérise par sa grande continuité dans l’action pour la ville. Il n’y a pas eu un maire qui a détruit ou stoppé ce que son prédécesseur avait fait. Et les projets ont été prévus à long terme. Cette continuité a son pendant peut-être un négatif qui est de rester raisonnable. Mais la ville a été bouleversée, elle a su prendre le virage de la jeunesse. Durant mon mandat j’ai essayé de faire des artistes des rois de l’affaire. Car sans artistes pas de créations. Ça a toujours été mon credo.
SI AUJOURD’HUI LA TECHNO DONNE LE TEMPO AUX NOCTAMBULES LYONNAIS, ÇA N’A PAS TOUJOURS ÉTÉ LE CAS. LONGTEMPS, LA VILLE A SYMBOLISÉ LE CLUB DES GRINCHEUX, TOTALEMENT ALLERGIQUES AUX SAVEURS ÉLECTRONIQUES. LA CURE HYPNOTIC, DU NOM D’UN CLUB UNDERGROUND MYTHIQUE, A JOUÉ LE RÔLE DE POIL À GRATTER. SOUVENIRS D’UN ADEPTE.
PAR RICHARD LAPORTE
↑ Avec Le cri de Munch pour emblème, Zygomatick fait hurler (trembler) les enceintes pour délivrer sa bonne parole et sa marque de fabrique : la gaieté. Son talent à débusquer des sites hors-pairs, sa façon de les décorer, sa programmation musicale laissent des souvenirs impérissables, et des naufragés de la route bien audelà de la région Rhône-Alpes. Que les nostalgiques retrouvent le sourire. S’annonce un coup d’éclat de la tribu lyonnaise pour le retour des beaux jours. Tous à vos tam-tams.
as pris quoi ? » Voilà une ritournelle, un gimmick, un questionnement en boucle qui aura marqué befores, teufs et afters des adorateurs de grandes messes techno. Surtout au début. Quoi qu’on en dise, c’était la devise. Champagne, Panda, Mitsubishi, P’tis gris… L’ecsta à 500 balles, happé par la musique, agité frénétiquement, calé sur le temps, le corps se joint à l’esprit dans la transe...
↑ Malmenées par la politique Thatcher, les tribus techno anglaises franchissent le Channel avec camions, chiens et sound-system. Les frenchies découvrent les Spiral Tribe et sa hardtek triturée. Ixy, Chrystal Distortion, 69db, Boucles Etranges (rares français officiellement intronisés) donnent dès lors le ton. Le tempo s’accélère. Adieu couleurs, welcome treillis.
↑ Sous couvert d'un mariage, baptême, anniversaire, nombre d'organisateurs jouent chaque semaine au jeu du chat et de la souris avec l'autorité. De quoi offrir un spectacle hallucinant aux chasseurs, cueilleurs, randonneurs pour qui cèpes et girolles ne riment pas d'ordinaire avec talons compensés et autre plume dans le cul. Et relancer du même coup, le temps d'une matinée, le p'tit commerce de bourgades reculées.
Avec les années 90, se répand ici un phénomène apparu quelques années plus tôt en Angleterre : la rave. À traduire par “délirer”, rassemblement haut en couleurs, réminiscence de l’esprit hippie, ce rendez-vous des amateurs de beat galopant et de sonorités acides rompt radicalement avec les codes de la traditionnelle sortie du week-end. Exit les salles de concerts et les discothèques à papa, bonjour hangar, champignonnière, clairière boueuse, bord de rivière… Danser où, quand et comme on le souhaite. Si possible déguisé, histoire de faire marrer les autres. Lyon n’est pas en reste. Dès le début de la décennie, DJs et amateurs foisonnent chaque jour un peu plus, certains s’improvisent organisateurs. Mais les lieux sont peu nombreux à avoir pignon sur rue. Seules quelques boutiques redonnent vie aux vinyles, devenant du même coup précurseurs de la techno de Détroit, de la trance germanique, de la house de Chicago, de la jungle londonienne.... Les flyers s’échangent encore sous le manteau, plus vite et plus nombreux que les pains au chocolat au sortir d’une école maternelle.
↑ Pourtant enclin aux lieux atypiques, l'electro jette rapidement son dévolu sur les bonnes vieilles salles rock, Transbordeur en tête. Un choix que certains paieront cher, à commencer par le représentant français de la radio helvétique Couleur 3. Mais dont l'héritage se perpétue encore aujourd'hui.
↑ « Chaudes mais pas sexe », mon œil ! Les soirées Factory offraient un havre de luxure, plus qu’attendu. Un dimanche par mois, le B’52 se transformait en véritable cathédrale où résonnaient house et éloquence de la chaire. Une grande messe satanique aux hosties très convoités.
→ Mieux vaut une petite travailleuse qu’une grande mollassonne, sert le vieil adage. La discothèque Le Zoo en est l’exemple type. Malgré une capacité digne d’une éprouvette remplie par un donneur stérile, l’endroit aura très largement permis la propagation du virus techno.
↑ Si Dijon ne brille pas au paradis des clubs, la ville aura toutefois vécu l'An-Fer. Un millésime de boum-boums en Côte d'Or aussi savoureux qu'un grand cru classé. On prenait la route pour aller y écouter les stars invisibles ici.
→ Fruit de l’imagination fertile d’artistes américains et anglais, la techno déniche rapidement des virtuoses sur le sol français. Les organisateurs se les arrachent. Hors des réseaux habituels, des stars apparaissent. Carrières sujettes aux mêmes vicissitudes que celles du Top 50. Laurent Garnier, Manu le malin, Laurent Hô… embrasent les soirées. Stephanovitch et son set dans les Arènes de Nîmes, pour le lever du soleil, marquent l’histoire, et l’esprit des voisins, de ce lieu millénaire. Oui mais pour combien de temps ?
Rares sont les clubs à offrir une fenêtre d’expression à ce nouveau phénomène culturel. Face à eux, planquées derrière la sacrosainte moralité, des discothèques de la région lyonnaise digèrent difficilement la plaisanterie : concurrence déloyale, selon elles. Alors que Lyon vit de plein fouet ce bouillonnement électronique, les autorités restent pourtant au début médusées. Il n’en faudra pas plus à l’Hypnotic pour s’engouffrer dans la brèche et écrire les grandes heures de la scène électronique lyonnaise, avant la réaction : une abstinence totale de techno au pays de la quenelle et des raveurs accueillis par la maréchaussée. Une attitude copiée partout dans l’Hexagone : Lyon est l’épicentre d’une répression nationale farouche.
Poil à gratter Pourtant brève, l’histoire de cet emblème du milieu underground en a révolutionné la nuit. Situé dans les sous-sols d’un immeuble croixroussien, rue Magneval, le lieu attire entre 1992 et 1993 tout ce que Lyon compte de drag queens, gogo danseuses, notables délurés, prolo rigolos, gays et hétéros, fêtards en mal de sensations fortes. Furieux mélange hétéroclite et improbable d’une population bigarrée constituée d’avocats, médecins, thésards, chômeurs, étudiants, artistes… ayant fait fi des différences sociales, d’orientation sexuelle. Une joyeuse tribu apparaît, haute en couleurs et en diversités, unie pour la même cause : faire la fête comme jamais elle n’a été faite. Hors des sentiers battus, mais ensemble. L’heure est à la communion dans de grandes messes électro où chacun prend soin de son prochain. Tous se massent, dont certains venus de loin, pour vivre une expérience unique. Celle d’un lieu dont le nom se répand comme une trainée d’amphétamines, qui varie sa morphologie à l’envie, aux rythmes de sonorités totalement novatrices. Un soir sur deux étages, le lendemain sur trois, et pas forcément les mêmes, il y dissémine un nombre de salles tout aussi changeant chaque nuit. Pas une soirée à l’identique. Une ambiance de folie où se mélangent la musique, la danse, le sexe et la drogue. Un must pour les noctambules. Une bête noire pour les autorités.
Subversion Aux manettes de ce lieu atypique, le controversé Chuck et sa fée techno Pénélope résistent avec leur asso Loi de 1901 et multiplient les soirées hors les murs sous diverses associations. Régulièrement en proie à de mystérieux départs de feu, rien ne parvient, au début, à stopper le groupe électrogène de l’Hypnotic. La musique s’y diffuse chaque fin de semaine, sans parole et pourtant tellement subversive. Profitant du manque de réponse significatif des autorités, Independance Records entre dans la danse et livre la Cosmic Energy en 1993 à la Halle Tony Garnier (chance que n’aura pas la Polaris en 1996, annulée par Raymond Barre, alors maire), prolongement de son magasin de disque et de son club le ZOO. Avec sa nuée de ravers venue de l’Europe entière, l’événement devient la face visible de l’iceberg, de cette multitude de soirées clandestines qui secouent Lyon chaque semaine. Pendant plus d’un an, la police se fond dans la foule. Étudier de près pour tenter de comprendre ce qui la dépasse, ce qu’elle ne comprend pas. Et attraper au moins ceux qui approvisionnent en drogues toute cette foutue débauche. Car avec la techno, reviennent et s’adaptent les psychotropes de synthèse. Que le corps ait des piles et la tête ouverte aux grands voyages. Animé de son esprit d’ouverture, caisse de résonance de la TB 303, le spot l’est aussi pour le hip-hop, la surf music... De futures figures tutélaires de la ville y font leurs premières armes, à l’image de DJ Spider (éminent capitaine qui donnera le cap à la Marquise), DJ Stani (mains gauches du duo devenu très collectif Peuple de l’Herbe), l’équipe Tekmics (Miloch, Saint Jean, P. Moore…), Agoria et tant d’autres. Il sème les bases, dans un terreau fertile.
This is the end Mais 1994 marque le coup d’arrêt. Fin de séance Hypnotic, terminé la récré. On ferme cet endroit mythique, précurseur pour toute une génération. La chasse aux soirées est ouverte. DJs, organisateurs, teufeurs garnissent désormais, chaque dimanche matin, des gendarmeries perdues, accrochés au radiateur (Agoria ou The Hacker ont ainsi terminé leurs sets en garde à vue). On saisit enceintes, platines, mixettes… aux “braveurs” d’interdit, dont les fêtes sont camouflées en mariages, baptêmes, anniversaires de la p’tite. Trop tard. Le venin s’est répandu. Du vendredi au jeudi soir, de before, de soirées en afters, Space, Factory, Pyramide, Zoo, Centrale, Moulin Rouge, Bus Palladium, Garage… les clubs prennent le relais. Des radios ouvrent leurs ondes : on écoute Radio Brume le samedi soir pour avoir l’infoline. De teufs en teknivals, les collectifs D-Jonction, Activity, SWM, Bande Sonore, Zygomatick, Pitch’R, Hysteria, Ryhm & Squad, End of Silence… permettent à des artistes comme Freddy’J, Elohys, Lutin, Pollen, Pyroman, Tahjamal, Agoria… d’électriser le dancefloor, depuis leurs platines ou leurs drôles de machines, dans des gorges splendides ou de poussiéreux dépôts industriels. Le tout dans une décoration fluo, mobile, laser, graffée, hallucinogène… confiée à l’imagination fertile de Merlin l’Emmerdeur ou, encore, de Pénélope. Mieux. Le phénomène se vante même d’avoir son propre Saint-Bernard en la personne de Keep Smiling, association de prévention et de réduction des risques face aux consommations récréatives de drogues. Bref, le mouvement est en marche, structuré. Et plus rien ne l’arrêtera. À commencer par les kilomètres. La techno se moque alors des distances. Les toulousains, marseillais, parisiens… débarquent pour faire la fête à Lyon. Les Lyonnais, eux, s’exilent du côté de Futuria en Savoie, Mad à Lausanne, la Love Parade à Berlin, Boréalis dans les Arènes de Nîmes, Dragonball à Avignon et Spiral Tribe à Gruissan… Les lignes blanches défilent pour communier à nouveau. En voiture, en bus 4A, en camions aménagés… on avale les bornes pour se dégourdir les gambettes ou poser le sound-system. Un maillage national se met en place. Technopol voit le jour, enfin un interlocuteur officiel pour tenir tête aux autorités. Il était temps. Face à pareil tableau, on ne pouvait alors s’attendre à un autre accueil...
↑ Privé d’Hypnotik, Chuck se venge aussitôt grâce au Space. Ternay devient le nouveau point de chute des adorateurs de musiques électroniques. Mais la fibre originelle ne dure pas. Rapidement, l’endroit attise les crispations entre clubbeurs et raveurs. La guerre commerciale est en marche.
↑ Véritable poil à gratter, l’Hypnotik multiplie les provocations. En guise de vœux pour la nouvelle année, le spot annonce la couleur au travers d’un calendrier. Le bâton pour se faire battre. L’agenda des teuffeurs ne sera pas le seul a y intégrer ses rendez-vous.
Sucre ou aspartame ? Or, la techno est toujours là. Mieux : elle est devenue institution. Telle une spécialité locale, Lyon vend désormais son festival de musiques électroniques. La marque Nuits sonores s’exporte autour du globe. Un concept livré clef en main, aux villes en quête de branchitude et d’un savoir-faire, sous des latitudes diversement exotiques (la Colombie, Bruxelles...). Victime de son succès, la techno est devenue un produit, un gâteau qu’on se partage. S’est ouverte dans les diverses soirées la surenchère de têtes d’affiches pour attirer le chaland (et le contenu de sa bourse). Adieu l’idée d’une communauté soudée. Les acteurs seraient devenus plus respectables. Et les produits moins bons. Telle une salade sous vide, tout process industriel n’est pas sans conséquence. Il en altère le goût. L’Hypnotic en est la madeleine de Proust.
↑ Simples bouts de papier photocopiés ou travail d’imprimeurs cartonné au format hors-normes, N&B ou couleurs, avec ou sans pliages…les flyers techno redonnent un nouvel élan à la conception graphique pour annoncer les teufs. Appels psychédéliques pour zippies en goguette, dont certains collector.
PEZ NER
L’Anarchiste couronné
À VILLEURBANNE, SIX ANS DURANT, UNE PETITE SALLE DE 300 AGITÉS A AIGUISÉ LES CURIOSITÉS ET CHAMBOULÉ TOUS LES ÉQUILIBRES EN PLACE, PERMETTANT L’ÉCLOSION D’UNE SCÈNE LOCALE ET NOURRISSANT CEUX QUI FONT VIVRE LE ROCK INDÉ À LYON AUJOURD’HUI. PAR SÉBASTIEN BROQUET
oz of Kermeur, un soir d’Halloween. C’est par un concert de ce trio intense, aux confins du hardcore et de l’expérimental, que le Pez Ner fracasse la porte cadenassée des salles de concert à Lyon. Ou du moins, de Villeurbanne : il faut filer loin de la Presqu’île, cours Tolstoï, pour sentir le frisson vous remonter l’échine. L’aventure débutée ce 31 octobre 1996 ne sera pas très longue, mais va changer la ville : tout l’underground de l’époque passera par-là, et une multitude de groupes ou de DJs locaux y feront leurs premières armes.
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150 concerts par an, beaucoup de noise, de hardcore et de tout ce que le rock compte de déviant, de novateur, de post ou d’extrême, de musiques improvisées : de Sloy à Hint, de Bästard à Alboth!, et encore Blonde Redhead, Chokebore, Double Nelson, Unsane, Les Thugs, Little Rabbits, Faust, Heliogabale, Lydia Lunch, Dominique Lentin... Expositions, performances (Ron Athey), lectures s’y succèdent, Maurice G. Dantec et Richard Pinhas y jouent le 7 avril 1999. C’était sans relâche ou presque, jamais une faute de goût, juste des trucs qu’on ne comprenait pas toujours. En France, quasiment aucun lieu n’a une telle programmation, une
personnalité si marquée. Les fêtes sont dantesques, la drum& bass trouve un écrin à sa juste mesure, portée par le Natty Bass soundsystem et les programmations pointues de Frédéric Sigaud, dit L’Ancien. La techno comme l’électronica (Ronnie & Clyde !) s’y succèdent. D’anciens métalleux se mettent à faire de la house sexy (Cox6), des punks radicalement subversifs explosent les tympans lors d’un show d’anthologie (Atari Teenage Riot), des performers comme JeanLouis Costes viennent foutre la merde au sens propre et Die Form joue derrière un grillage son électro-goth ultra sexe SM. C’est peu de dire que le Pez Ner dérouille tout ce qui peut coincer un peu les articulations ou les neurones chez ceux qui en franchissent le seuil.
Tout à l’énergie Le lieu est porté par une armée de bénévoles qui ne savent même pas ce que ce mot veut dire tant le Pez Ner est habité, et transporte ceux qui participent à l’aventure, dans le sillage de Marie-Claire Cordat, artiste qui collaborera plus tard avec l’écrivain Jean-Marc Rouillan, l’ancien d’Action Directe. Avant, elle avait déjà lancé une galerie d’art et un espace de
rencontres, L’Exit, en collaboration avec Christophe Dodard, par ailleurs ancien disquaire du côté sombre du rock, à Central Service, et organisateur de concerts au Rail Théâtre ou au CCO : il est la seconde âme et le programmateur concert de la salle. On trouve aussi dans la bande Monsieur Mo, alors administrateur. Aujourd’hui, il dirige le label Jarring Effects.
Sans concession Le Pez Ner rameute vite du monde, près de 10 000 adhésions à l’année : il n’y a pas que les punks qui aiment la bonne musique. Et le décloisonnement des disciplines, ici, n’est pas qu’une ligne gribouillée dans un dossier de subvention et vite oubliée au moment de passer aux actes : c’est une profession de foi. C’est l’apprentissage de la curiosité. Souvent, on finit autour de la grande table dans les loges à vider des cubis de mauvais rouge avec les musiciens. Des fois, on s’endort sur place. D’autres, on se retrouve dans le bus de tournée, se réveillant à L’Usine de Genève. Pourquoi Villeurbanne ? Lyon ne s’est jamais montrée réceptive, et l’adjoint à la culture d’alors, Jean-Paul Bret, les accueille ravi après qu’un ancien entrepôt soit trouvé et loué en fonds
propres, accorde une subvention. La DRAC et la Région participent à l’équipement (sono, etc) avant l’ouverture : 200 000 francs (30 490 euros). Puis 20% des dépenses de fonctionnement seront couvertes par les subventions annuelles de la Mairie et de la DRAC, mais le Pez Ner fonctionnera surtout avec les recettes de sa billetterie. Les énergies finissent par s’épuiser : tous sont précaires, au RMI souvent, surtout les plus impliqués, trois contrats jeunes sont créés au plus fort de l’aventure mais tout le monde est licencié quand vient le nouveau millénaire, face au dialogue s’étant délité avec les institutions et aux problèmes financiers qui en découlent. La salle ferme même un cours laps de temps avant de s’ouvrir à d’autres programmations, refusant alors toute subvention, tout accord, toute compromission politique. En vain : en juin 2002, c’est le clap de fin. Mais sur ce terreau fertile a poussé toute une scène qui fait aujourd’hui la vigueur de la ville : du Sonic à Grrrnd Zero, nombreux sont ceux qui ont une dette de cœur envers cette salle de 300 agités qu’était le Pez Ner, baptisée ainsi en hommage à Antonin Artaud.
D U 0 8 . 1 1 AU 1 4 . 1 1 . 1 7 / N ° 8 9 7
L’ H E B D O G R AT U I T D E S S P E C TAC L E S
CINÉMA 04
MUSIQUE 12
BORG/ MCENROE
ROMAIN PINSOLLE
GUIDE URBAIN 15
CAPSULE
Nouvelle (pop) star
Des bières improbables
Jeu, set & match
LE PETIT BULLETIN
1ĂŠ ĂŠÂŁxĂŠ "6 ,
Ă€ LA UNE
TÉLÉRAMA DUB FESTIVAL AU TRANSBORDEUR
ÉDITO PAR SÉBASTIEN BROQUET
principal concurrent d’une radio musicale aujourd’hui n’est pas une autre radio musicale, mais bien plus sÝrement Spotify, Deezer et tout autre service de streaming. Ce livre, c’est Boulevard du Stream, de Sophian Fanen, journaliste pour le pure player Les Jours. Il est bien plus crucial aujourd’hui pour qu’un artiste Êmerge de convaincre les influenceurs concepteurs de playlists en streaming qu’un programmateur de radio, qui a perdu son rôle de prescripteur. Et ce n’est que le dÊbut. Sophian Fanen ra-
conte cette histoire palpitante, et comment l’industrie de la musique est restÊe longtemps inerte face au nouveau monde se profilant, aveuglÊe par les succès commerciaux de ces nineties dorÊes malgrÊ un pied dÊjà dans le cercueil : le mp3, prêt dès le tout dÊbut de la dÊcennie, et Napster, arrivÊ en mai 1999, vont tout chambouler. Un point commun ? Tous ceux qui ont rÊvolutionnÊ notre Êcoute, radios FM, peer-to-peer, streaming... sont nÊs dans l’illÊgalitÊ.
w w w.p e t i t -b u l l e t i n . f r/ lyo n DR
l’heure oĂš Radio Nova dĂŠboule Ă Lyon dans un climat pas forcĂŠment très apaisĂŠ, oĂš le SIRTI, le syndicat des radios indĂŠpendantes, se tourne vers la justice pour contester la dĂŠcision du CSA accordant cette frĂŠquence Ă la radio fondĂŠe par Jean-François Bizot et dĂŠsormais dĂŠtenue par Matthieu Pigasse, sort un livre important, auscultant au plus près les mutations dans la manière d’Êcouter et de “consommerâ€? la musique. OĂš l’on a confirmation, si besoin ĂŠtait, que le
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PB N°897 Du 08.11 Au 14.11.2017
P O L I T I Q U E C U LT U R E L L E
le peTIT bulleTIn
DES CHÂTEAUX ET UNE COUPE FRANCHE un conseiller de l’ombre, des châteaux régionaux mis en lumière et une subvention revue à la baisse pour l’Opéra de lyon : dernières nouvelles du front culturel à la Région. PAR SÉBASTIEN BROQUET
Ou, vu autrement, une plongée dans la grande querelle actuelle de l'Histoire. M. Wauquiez a tranché, pour lui l'Histoire c'est le retour à Ernest Lavisse et son enseignement doit se conformer à un grand roman national au parfum identitaire, tel qu'une partie de la droite et de l'extrême-droite l'entendent : « Qu’est-ce que notre histoire ? S’interroger sur nos origines, notre identité, sur les moments qui ont fait la France et les lieux qui en incarnent son passé est devenu pour certains une transgression, presque un interdit. Cela doit cesser. » On s'étonne ainsi moins du soutien appuyé de Stéphane Bern au sujet de Musée des Tissus : le très consensuel présenteur de télévision, devenu récemment le M. Patrimoine d'Emmanuel Macron, défend cette même idée orientée de l'Histoire, dénoncée par l'historien Nicolas Offenstadt : « [il se sert] de sa visibilité médiatique pour mettre en avant un discours politique clairement réactionnaire. »
Le Monastère de Brou © Benoît Prieur / Wikimedia Commons
abord, le Musée des Tissus, sauvé pour la com' mais pas vraiment dans les faits. Ensuite, la présentation du livre blanc pour une politique culturelle régionale, manquant de réelles propositions (d'ailleurs, Laurent Wauquiez ne s'est pas déplacé et a laissé sa vice-présidente Florence Verney-Carron s'en charger). Et dans la foulée, retour de Laurent Wauquiez en personne pour dévoiler devant la presse sa nouvelle marotte : un focus sur les 50 sites régionaux qui font l'Histoire de France.
Dans son communiqué, Laurent Wauquiez l'exprime tout aussi clairement : « Notre jeunesse mérite de savoir pour qui ses ancêtres se sont battus, pourquoi ils ont bâti ces églises, ces châteaux, ces viaducs et façonné ainsi nos vallées. Connaître son histoire, c’est marquer un premier pas, et non des moindres, vers la construction de l’identité de la région. » Concrètement, les habitants pourront voter pour choisir leurs lieux favoris (comme le Monastère de Brou, en photo) qui feront partie d'un circuit valorisé par la Région (quelques financements pour des projets éducatifs, un onglet sur l'appli régionale...). Les vieilles pierres sont donc mises en avant, la création un peu moins : Le Progrès l’a révélé dans son édition du 25 octobre, l’Opéra de Lyon va de son côté voir sa subvention amputée de 294 000€, soit 10%
de la somme accordée jusque-là, qui sera donc pour 2018 d’un montant de 2,5 M€. Comme d’habitude, peu d’explications et de dialogue suite à cette baisse brutale que le principal intéressé, Serge Dorny, a appris par voix de presse. D’un côté, l’on se défend d’avoir voulu sanctionner le directeur pour ses notes de frais jugées exorbitantes (13 000€ par mois selon l’audit réalisé par la Ville de Lyon cet été, que le quotidien local s’est procuré). De l’autre, on glisse que si, bien sûr, c’est lié et c’est une sanction. Le conseil d’administration de l’Opéra continue de faire confiance à Serge Dorny, même si ses frais seront désormais plus soigneusement encadrés.
Enfin, grâce au site Les Jours qui a consacré ces derniers jours l’une de ses séries au candidat à la présidence du parti Les Républicains, on en sait un peu plus sur le fonctionnement parfois arbitraire ou flou des attributions de subventions dans le domaine culturel : où l’on apprend qu’Ange Sitbon, embauché par la Région en avril 2016 et « conseiller de l’ombre de Laurent Wauquiez » dixit le site, décide avec son propre cabinet des attributions de certaines subventions de festivals mais disposerait aussi d’un fond d’intervention culturelle doté d’un million d’euros, voté en mars dernier, afin d’arbitrer favorablement pour les manifestations n’entrant pas dans les critères définis, surtout celles organisées par les mairies amies du président. Rien à voir avec du clientélisme, bien entendu.
Édition de Lyon SARL de presse au capital de 131 106,14 € RCS LYON 413 611 500 16 rue du Garet - BP 1130 69203 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 www.petit-bulletin.fr/lyon TIRAGE MOYEN 50 000 exemplaires IMPRESSION Rotimpress RETROUVEZ-NOUS SUR
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20>21 NOVEMBRE
2017 LYON
2 ème FORUM Auvergne-Rhône-Alpes
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ACTU
À LA UNE
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PB N°897 Du 08.11 Au 14.11.2017
T É L É R A M A D U B F E S T I VA L
« LE DUB SE PRÊTE À TOUTES LES EXPÉRIMENTATIONS » Quinze ans déjà que Frédéric péguillan ausculte le dub sous toutes ses formes, au travers du Télérama Dub Festival qu’il a lancé à paris avant d’en faire un événément itinérant. le journaliste de l’hebdomadaire, fan inconditionnel des Clash, nous raconte ceמּe story avant une halte toujours très aמּendue au Transbordeur. PAR SÉBASTIEN BROQUET
15 ans : ça commence à être très respectable, pour un festival. Quel est le secret pour durer, rester pertinent dans sa programmation ? Frédéric Péguillan : Oui, rester pertinent, suivre l’évolution de ce genre musical qu’est le dub et surtout respecter la ligne du festival qui est de présenter le dub sous toutes ses facettes : live, live machine, DJ sets, sound-system. Et proposer des créations inédites dans la mesure du possible, avec nos moyens financiers qui ne sont malheureusement pas extensibles. Faire partager mes goûts pour que le public prenne autant de plaisir que moi. Mais après 15 ans, je me dis qu’il est peut-être aussi temps que le festival prenne une autre forme.
3 CUTS DE FRENCH DUB 2000 : Opus Incertum, de High Tone. De retour sur scène uniquement pour l’instant lors de l’étape parisienne du Télérama Dub Festival avec une nouvelle création, High Tone incarne le dub originel à la française : joué live, branché rave et infusé ethno. C’est avec ce disque que tout a vraiment commencé. 2012 : Midnight Walkers, de Stand High Patrol. Les bretons renouvellent le game via le sound-system, mais avec des influences 80’s et new wave et surtout un MC totalement anachronique et supa-talentueux pour chauffer la salle de ses lyrics ciselés, Pupa Jim. 2015 : The Lost Ship, de Panda Dub. La dernière génération du dub à la française, version solo ; samples ethno de retour pour colorer un dub plutôt stepper. une carte blanche lui est consacrée les 14 et 15 décembre au Marché Gare.
Comment a évolué le dub au fil des 15 années d’existence du festival et comment avez-vous réagi à ces évolutions, comme celle de l’explosion des sound-systems après des années de domination du live ? Effectivement, la scène sound-system a explosé. Il n’y a pas une grande ville en France voire en Europe qui n’ait pas au moins un sound-system et c’est sûr que le public se déplace aussi pour ça. Mais je ne veux pas que le TDF se limite au sound-system qui n’est qu’une des composantes du dub. D’autant qu’il existe de bons festivals dédiés comme le Dub Camp, des dub corners dans les festivals de reggae et des soirées type Dub Station qui diffusent très bien cette culture-là. Donc, notre rôle est de faire quelque chose de différent. On remarque que de plus en plus d’artistes et producteurs de dub réintègrent des instruments “traditionnels” (percussions, cuivres, basse...) dans leurs sets live. Et c’est plutôt intéressant. Est-ce qu’il y a toujours la même créativité dans le dub aujourd’hui ? Disons qu’il y a davantage d’artistes. Certains se contentent de reproduire des schémas déjà dessinés par d’autres, notamment dans la ligne UK steppa. D’autres tirent davantage vers la techno en s’affranchissant du skank reggae. Mais je regrette un certain manque de métissage, le dub pouvant se marier avec toutes les musiques : world, chanson, jazz, rock... J’aimerais que davantage de producteurs aient l’audace de s’y risquer comme les new-yorkais Dub Trio qui croisent dub et métal ou le projet Dub de Gaita
DR
création qu’on avait mis en place : Joe Pilgrim and the Ligerians mixé live sur scène par Pilah de Kaly Live Dub. Un set exceptionnel où j’ai retrouvé l’essence même du dub des origines avec un reggae roots dubbé en live de façon magistrale. Je crois que tout ceux qui étaient présents s’en souviendront longtemps. Ce live sera d’ailleurs présenté à Besançon le 10 novembre, la veille de Lyon. Avis aux amateurs !
Pas du genre à mégoter sur la prog’, le mec
où Adrian Sherwood a remixé la cumbia de Los Gateiros de San Jacinto, un groupe colombien qui sera au TDF à Paris avec ce projet. Je pense que l’avenir du dub passe aussi par-là. Lyon est une ville qui a marqué l’histoire du dub en France : est-ce une halte particulière pour vous, au Transbordeur ? Quels souvenirs avez-vous du dub lyonnais ? Lyon est bien évidemment une étape incontournable pour le festival de par son histoire avec le dub, mais aussi parce que le public a
toujours répondu présent, qu’il est très enthousiaste, passionné même. Il y a toujours une ambiance de folie au Transbordeur et ce dès le début de soirée dans le club. J’aime beaucoup ce lieu dont on sent encore le passé industriel. C’est d’ailleurs à Villeurbanne, au Pezner, aujourd’hui disparu, que j’ai vu pour la première fois High Tone et Kaly Live Dub, dans le cadre de mon enquête sur la scène française en 2002. Une grosse claque à l’époque. Et l’an dernier au Transbordeur, j’ai vu un des plus beaux concerts en quatorze ans de TDF. Une
Il y a, comme régulièrement au Télérama Dub, un artiste n’évoluant pas dans la sphère dub programmé avec un side project, Cosmic Neman… Comment se passe le choix de ce genre de projets : proposition d’un tourneur ? Commande de création de votre part ? Pour lui, j’avais entendu une mixtape de Zombie Zombie totalement dub enregistrée pour le magazine Vice en Italie. Je me suis dit que ce serait cool de demander un DJ set dub à l’un d’eux. Autrement pour les créations, ça marche dans les deux sens : certains artistes nous contactent avec une idée ou nous en contactons certains pour leur faire des propositions. Mais une création coûte de l’argent forcément, et c’est parfois compliqué, mais c’est tellement excitant. Et le dub se doit d’être une rencontre entre des esthétiques différentes, entre des musiciens. Le genre se prête à toutes les expérimentations.
AU TRANSBORDEUR
SOOM T POUR EMBALLER LA SOIRÉE il y a bien une prestation à ne louper sous aucun prétexte en ce 11 novembre, c’est bien celle de Soom T & Dub-4 : l’Écossaise, qui s’affiche sur notre Une, est du genre prolixe, additionnant les influences pour concocter des prestations où sa verve et sa diction au débit de mitraillette font jumper des salles entières. Pas un hasard si des artistes aussi différents que The Orb et Stand High, Miss Kittin, Asian Dub Foundation ou Jahtari ont fait appel à sa plume acérée et militante, rendue incendiaire dès qu’un micro lui est tendu, lui permettant d’exprimer ses révoltes (inégalités sociales, violences faites aux femmes...). Soom T sera ici accompagnée de Dub-4, discret mais influent personnage des scènes underground de l’hexagone, devenu ces dernières années son partenaire de scène privililégié : l’assurance d’un show millimétré.
Moa Anbessa DR
PAR SÉBASTIEN BROQUET
On guettera aussi la venue de Zion Train, vétérans de la scène dub anglaise (même si le meneur Neil Perch est désormais installé à Cologne), pour une prestation en sound-system avec Dub Dada au mic’. Et tout de même, une section de cuivres pour accompagner la sélection. Côté surprise, le Télérama Dub Festival reste fidèle à sa ligne de conduite, conviant régulièrement des artistes évoluant hors de la sphère dub à venir présenter un side project ou une création : ce sera le cas ici avec une moitié de Zombie Zombie venant dévoiler son projet Cosmic Neman. Et curiosité, un sound-system venu de Venise (Italie) partagera cette affiche aguicheuse, le Moa Anbessa (en photo). La petite salle sera elle confiée à Krak in Dub, Ondubground, Dubblestandart et Full Dub. Ready to dub ? TÉLÉRAMA DUB FESTIVAL #15 Au Transbordeur le samedi 11 novembre
CINÉMA
PB N°897 Du 08.11 Au 14.11.2017
LE FILM DE LA SEMAINE
Prendre le large
BORG/MCENROE
De Gaël Morel (Fr, 1h43) Sandrine Bonnaire, Mouna Fettou…
Janus Metz autopsie le parcours de deux totems du sport contemporain à l’occasion du non moins légendaire match les opposant en 1980 sur le green britannique. Trop de la balle pour mesurer en cinq sets la tragique gravité du tennis et sa haute cinégénie.
DR
PAR VINCENT RAYMOND
“- Sjöküfjølåk ? -霹%䵎 z @!!”
imbledon, 1980. Quadruple tenant du titre et n°1 mondial, Björn “Ice” Borg est défié en finale par son dauphin au classement ATP, un jeune Étasunien irascible réputé pour son comportement de voyou sur les courts. Contrairement aux apparences, les deux se ressemblent beaucoup… Si l’on parle volontiers du terrain de sport comme d’une arène ou d’un “théâtre”, le court de tennis est, au même titre que le ring, apte à cristalliser des dramaturgies hautement cinématographiques. Quant à cette finale opposant Borg à McEnroe, elle va bien au-delà de l’épithète “anthologique” : Serge Daney écrivait que l’on touchait ici aux « beautés de la raison pure. » Le film ne se cantonne pas à une reconstitution méthodique du match épique. Sa réalisation rend justice à la grâce et la pugnacité des deux athlètes, sculptant par un montage
W
acéré l’incomparable chorégraphie des échanges. Le bouillant Shia LaBeouf s’empare de la raquette de l’explosif gaucher avec un mimétisme raisonnable : nul autre que lui n’aurait été crédible dans ce rôle. Quant à son partenaire Sverrir Gudnason, il révèle un Borg au moins aussi caractériel que McEnroe, ayant appris à canaliser et rentrer sa colère sous une apparente impassibilité dévorée de tics et de manies. Wimbledon 1980 a fasciné car les spectateurs ont assisté à l’impossible : l’affrontement de deux énantiomères de part et d’autre du filet ; deux reflets tendus, parfaits et égaux. La forme est classique en diable, mais au moins, il n’y a pas de double-faute. BORG/MCENROE De Janus Metz (Dan-Sué-Fin, 1h48) avec Shia LaBeouf, Sverrir Gudnason, Stellan Skarsgård… Au Cinéma CGR, Cinéma Comœdia (vo), Pathé Vaise (vf + vo), uGC Ciné-Cité Internationale (vo)
Solitaire, n’ayant plus guère de lien avec son fils, Edith est touchée par un plan social. Plutôt que d’accepter une prime de licenciement, elle demande à être reclassée dans une usine textile du même groupe au Maroc, très loin de son Beaujolais. Espérant trouver dans l’éloignement géographique et l’affection d’étrangers ce qui lui fait viscéralement défaut – l’amour de son fils (égoïste et homosexuel) – Sandrine Bonnaire est ici bien triste à voir, dans la peau d’un personnage passif, dépressif et naïf mais aussi victime de gros plans peu flatteurs dès l’ouverture du film. Sa déconfiture ne cesse de dégouliner en suivant des rails aussi rectilignes que les Colonnes d’Hercule. On ne saurait trop déterminer ce qui motive vraiment Gaël Morel : parvenir au rapprochement tardif entre la génitrice et son fils prodigue ou bien dénoncer pêle-mêle les conséquences de la mondialisation, la précarité des ouvrier•ère•s au Maroc et la sournoise cruauté d’une contremaîtresse sadique. Une chose est certaine : le Droit du Travail tel qu’on le connaissait ne s’applique pas de l’autre coté de la Méditerranée. S’il était sorti avant les élections, ce film cafardeux aurait eu la vertu d’en rappeler aux pêcheurs à la ligne la puissance… et la fragilité. VR EN SALLES Au Cinéma Comœdia, Les Alizés, Lumière Terreaux
WALLACE & GROMIT CŒURS À MODELER PAR VINCENT RAYMOND
De Thierry Klifa (Fr, 1h38) avec Catherine Deneuve, Diane Kruger…
Tout chez Thierry Klifa trahit le désir de faire des “coups” : confronter la briscarde Deneuve à l’apprenti comédien Nekfeu, faire que Nicolas Duvauchelle la rudoie salement ; donner à Diane Kruger un rôle de camée estropiée et meurtrière… Oh, il reconnaît bien volontiers avoir bâti en partie son scénario autour de l’image de la Reine Catherine empoignant un fusil de chasse à la manière de Clint Eastwood pour défendre son territoire, mais cette fugace séquence n’est pas de nature à bouleverser ni le cours du récit, ni l’Histoire du cinéma. Tout au long du film, la comédienne reste en effet fidèle à ce qu’elle a toujours incarné et représenté : une bourgeoise (ici cheffe d’entreprise) à la paupière distante et la diction précieuse, fumant du bout de ses ongles peints en rouge des cigarettes slim. La dimension tragique de ce polar pâtit en sus d’une séquence de meurtre terriblement maladroite, puisque l’emballement des personnages menant au geste fatal sonne faux. Si l’on a du mal à croire à la réalité de l’acte, la suite du drame nous indiffère. VR EN SALLES Au Cinéma CGR, Pathé Bellecour, Pathé Vaise, uGC Ciné-Cité Confluence, uGC Ciné-Cité Internationale
© Folimage
WALLACE & GROMIT CŒURS À MODELER De Nick Park (G-B, 0h59) animation. En salles prochainement
De Antoine Fromental (Fr, 1h31) Au Lumière Bellecour, uGC Ciné-Cité Internationale
Docteur Jack De Benoît Lange, Pierre-Antoine Hiroz (Fr, 1h30) avec Frank Semelet Au Cinéma Opéra (vo)
De Hany Abu-Assad (E-U, 1h47) avec Kate Winslet, Idris Elba…
Jalouse De D. & S. Foenkinos (Fr, 1h42) avec Karin Viard, Anne Dorval…
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À nous de jouer !
La Montagne entre nous
Ciné-Cité Internationale (vo), uGC Part-Dieu
êtes de gondole de la maison Aardman, Wallace et Gromit reviennent ces derniers mois sur les écrans à la faveur de rééditions aussi agréables à revoir que frustrantes : depuis Le Mystère du Lapin-Garou (2005), les deux comparses semblaient avoir été délaissés au profit d’un personnage plus mignon ou plus lucratif puisqu’il est devenu le héros d’une série autonome, Shaun le mouton. Composé de deux courts-métrages, Cœurs à modeler accentue ce double sentiment puisqu’il réunit A Close Shave (1995) – une fantaisie fantastique entre Delicatessen et Terminator, marquant d’ailleurs la “naissance” du jeune ovidé Shaun – et A Matter of Loaf and Death (2008), un inédit où Wallace, reconverti dans la boulange, tombe sous le charme d’une femme fatale aux allures d’ogresse jetant son dévolu sur tous les mitrons. Heureusement que l’enfariné benêt pourra compter sur la clairvoyance muette de Gromit pour le tirer de ce fichu pétrin… Bourrée d’astuces visuelles virtuoses et rythmée par un sens du gag irrésistible, cette série représente ce que l’animation britannique a fait de mieux dans le domaine du stop motion. À découvrir, redécouvrir, ne serait-ce que pour encourager Aardman à ressusciter ces créatures de plasticine.
De Lynne Ramsay ( Agl-Fr-EU) avec Joaquin Phoenix, Ekaterina Samsonov... Au Cinéma Comœdia (vo), Lumière Terreaux (vo), Pathé Bellecour (vf + vo), Pathé Carré de soie (vf + vo), uGC Ciné-Cité Confluence (vo)
Tout nous sépare
Trop pressée pour attendre, une photo-journaliste sur le point de se marier convainc un médecin d’affréter un avion de tourisme afin de rentrer au plus vite. Mais leur appareil s’écrabouille en altitude… Bonne nouvelle : après trois semaines à suer de la crasse dans la neige, à frôler la gangrène acétonobutylique et à manger des racines, Kate Winslet a des sous-vêtements immaculés, la peau lisse et le poil soyeux dans les bras de Mistre Freeze. Cela, bien qu’elle souffre d’une sévère déshydratation – mais elle a quand même eu la veine de s’abîmer au milieu de nulle part avec un chirurgien célibataire à son goût, capable de fabriquer une perfusion à partir d’un vieux tuyau et d’un sac en plastique. Aventureux mixte de film catastrophe et de romance (deux catégories destinées à rapprocher les couples de spectateurs•trices dans les salles) La Montagne entre nous réussit sa séquence d’accident, particulièrement immersive. La suite est tellement cousue de fil blanc comme neige qu’on aimerait presque être surpris par une issue tragique. Malheureusement, tout se termine vraiment trop bien. VR EN SALLES Au Ciné-Meyzieu, Cinéma CGR, Le Scénario, Pathé Carré de soie (vf + vo), uGC
ET AUSSI
A Beautiful day
Nathalie est bizarre en ce moment : elle éprouve le besoin de tancer en public sa charmante fille à peine majeure ; elle dénigre une jeune collègue et ne loupe pas une occasion de causer du tort à ses proches qu’elle envie pour tout et rien. Sa névrose serait-elle due à la préménopause ? Pour leur premier long, les frères Foenkinos s’étaient rassurés en adaptant un roman de David, La Délicatesse, pour un résultat mitigé – malgré François Damiens. Partant ici d’un scénario original, ils semblent avoir davantage pensé leur narration et leurs personnages pour le cinéma, c’est-à-dire en laissant aux comédiens la possibilité de les investir. Karin Viard excellant dans les emplois de râleuse-déprimée-déboussolée (revoyez La Nouvelle Ève ou Reines d’un jour), sa présence prédatrice s’imposait au centre de cette toile d’araignée. Bien contrebalancée par un aréopage de partenaires solides – même si certain•e•s, comme Anaïs Demoustier, auraient mérité plus d’espace –, l’actrice oscille à merveille dans ce qui s’annonçait pareil à une comédie banale mais se révèle peu à peu comme un drame rongé par la gêne et l’angoisse. Grâce à cette bascule, Jalouse sort du champ du prévisible, si peu fécond. VR EN SALLES Au Alpha, Ciné Mourguet, Ciné-Meyzieu, Cinéma CGR, Cinéma Gérard Philipe, Le Lem, Pathé Bellecour, Pathé Vaise, uGC Astoria, uGC Ciné-Cité Confluence, uGC Part-Dieu
En attendant les Hirondelles De Karim Moussaoui (Fr, 1h53) avec Mohamed Djouhri, Sonia Mekkiou... Au Lumière Bellecour (vo)
La Mélodie De Rachid Hami (Fr, 1h42) avec Kad Merad, Samir Guesmi... Au Cinéma CGR, Pathé Vaise, uGC Astoria, uGC Ciné-Cité Confluence, uGC Part-Dieu
The Foreigner De Martin Campbell (Chine-Angl) avec Jackie Chan, Pierce Brosnan... Au Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Carré de soie (vo), uGC Part-Dieu
4.5
SÉLECTION
TOUJOURS À L’AFFICHE 120 battements par minute
Laissez bronzer les cadavres
De Robin Campillo (Fr, 2h20) avec Nahuel Perez Biscayart, Arnaud Valois... Histoires de révoltes et de combats. Celles des militants d’Act Up Paris à l’orée des années 1990 pour sensibiliser à coups d’actions spectaculaires l’opinion publique sur les dangers du sida et l’immobilisme de l’État. Et puis la romance entre Nathan et Sean, brisée par la maladie… Un Grand Prix à Cannes très fort. Lumière Fourmi
De Hélène Cattet & Bruno Forzani (Fr.-Bel., int. -12 ans avec avert., 1h30) avec Elina Löwensohn, Stéphane Ferrara, Bernie Bonvoisin… Adaptation visuellement pétaradante du premier roman de Manchette & Bastid, ce pur manifeste cinématographique fascine par son inextinguible obstination à travailler la forme. Une expérience de polar à la fois vintage et contemporaine. Cinéma Opéra (vo)
Corps et âme
Numéro Une
De Ildiko Enyedi (Hong, 1h56) avec Alexandra Borbély, Morcsányi Géza... Improbable comme la rencontre entre un homme au bras handicapé et une femme légèrement autiste dans un abattoir hongrois, cette romance nimbée d’onirique pleine de vie dans un lieu de mort touche au cœur par sa subtile poésie. Ours d’Or à la Berlinale 2017. Ciné Mourguet (vo), Cinéma Comœdia (vo), Cinéma Gérard Philipe (vo), Le Zola, Lumière Fourmi (vo)
De Tonie Marshall (Fr, 1h50) avec Emmanuelle Devos, Suzanne Clément... Jusqu’où doit aller une femme pour conquérir un fauteuil de PDG ? Forcément plus loin que les hommes, puisqu’elle doit contourner les chausse-trapes que ceux-ci lui tendent. Illustration d’un combat tristement ordinaire par une Tonie Marshall au top. Ciné Aqueduc, Ciné Maison du Peuple, Cinéma Saint-Denis, Le Meliès, Lumière Fourmi
Faute d’amour
Téhéran Tabou
De Andrey Zvyagintsev (Russ-Fr-BelAll, 2h08) avec Alexey Rozin, Maryana Spivak... « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ». Deux parents obnubilés par leurs égoïstes bisbilles vont méditer sur Lamartine après que leur fils a disparu. Un (trop modeste) Prix du Jury à Cannes a salué ce film immense et implacable du puissant Zvyagintsev. Lumière Fourmi (vo)
De Ali Soozandeh (All-Autr, 1h36) avec Elmira Rafizadeh, Zahra Amir Ebrahimi... Chronique rotoscopique de la vie de trois femmes et d’un musicien tentant de survivre dans une société iranienne aussi anxiogène qu’hypocrite, cette photographie sur fond sombre est émaillée, de par la forme choisie, d’instants de grâce visuelle. Implacable et saisissant. Cinéma Comœdia (vo)
CINÉMA BELLECOMBE 61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31
L’ATELIER Mer, sam 20h30 - dim 17h30 L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE Ven 20h30 - sam 16h30 - dim 15h
CINÉMA COMŒDIA 13 avenue Berthelot - Lyon 7e
AVANT-PREMIÈRES : Drôles de petites bêtes : dim 10h45 12 jours : mer 19h45* DES TRÉSORS PLEIN MA POCHE Mer 14h - sam, dim 10h45, 11h45 CEUX DU RIVAGE Jeu 18h* BORG / MCENROE V.O. 13h50 - 16h15 sf mar - 18h30 sf mar 20h50 sf mar TÉHÉRAN TABOU V.O. Dim 11h15 JEUNE FEMME 13h30 - 15h35 - 17h35 sf mar - 19h40 sf mer, mar THE SECRET MAN - MARK FELT V.O. Mer 11h - jeu, ven, lun 11h, 21h35 - sam, dim 21h35 CORPS ET ÂME V.O. Mer, ven, sam, lun 11h10 POUR LE RÉCONFORT 11h15 sf mar EX LIBRIS: THE NEW YORK PUBLIC LIBRARY V.O. 10h45 - 19h40 sf mar LE VENT DANS LES ROSEAUX Sam, dim 10h55 PRENDRE LE LARGE 13h45 (sf mar 14h**) - 16h - 18h15 sf mar - 20h35 sf mar THE SQUARE V.O. Mer 10h45, 20h30 - jeu 13h30, 20h45 ven, sam, dim, 10h45, 13h30, 17h50, 20h45 - lun 13h30, 17h50, 20h45 - mar 10h45, 13h30 ZOMBILLÉNIUM 14h25 - 16h10 - 17h55 sf mar DETROIT V.O. 10h45 - 17h15 sf mer, mar BLADE RUNNER 2049 V.O. 10h50 sf jeu, dim - 14h - 20h10 sf mer, mar
AC T U
22e RENCONTRES DU CINÉMA FRANCOPHONE EN BEAUJOLAIS PAR VINCENT RAYMOND
DR
O
n ne se rend jamais en vain dans les salles caladoises des 400 Coups. Surtout lorsque se profilent les Rencontres : presque vingt longs-métrages y sont programmés cette année, dont huit soumis à l’appréciation du jury des spectateurs. Mais la compétition relève presque de l’anecdote, l’enjeu demeurant la possibilité offerte au public d’échanger avec les comédiens, cinéastes, scénaristes ou producteurs accompagnant les œuvres lors des séances, généralement en avant-premières et souvent uniques. Le très rare Gérard Meylan, interprète fétiche (et quasi exclusif) de Robert Guédiguian a ainsi ouvert le bal avec La Villa – proposé à nouveau au SingulierS de Belleville samedi 11 –, et Antony Cordier présenté sa nouvelle réalisation Gaspard va au mariage. La suite ne manque pas d’intérêt, avec l’arrivée d’Emmanuel Gras pour son fascinant docu-
Venez rire en Beaujolais
mentaire Makala (Grand Prix de la Semaine de la Critique) et Xavier Legrand pour Jusqu’à la garde, un premier longmétrage intense primé à Venise et faisant suite à un court déjà remarquable – ce n’est pas toujours le cas, loin s’en faut. Sofia Djama escortera elle aussi son premier long, Les Bienheureux. Le documentaire sera bien représenté avec Pierre Vinour, qui a achevé le Sans adieu du photographe disparu Christophe Agou, et Vérane Frédiani pour son enquête culinaire À la recherche des femmes chefs. On pourra enfin apprécier la diversité des coproductions Auvergne Rhône-Alpes Cinéma, surtout Wallay de
Berni Goldblat grâce au jeune interprète Makan Nathan Diarra. Dans une moindre mesure, Prendre le large qu’escortera l’enfant du pays Gaël Morel ou 12 jours d’un autre caladois, Raymond Depardon, porté en son absence par la psychiatre Natalie Giloux et la magistrate Marion Primevert. Ultime visiteuse, Raja Amari accompagnera quant à elle son Corps étrangers en demiteinte, en dépit de la présence de Hiam Abbas. 22e RENCONTRES DU CINÉMA FRANCOPHONE EN BEAUJOLAIS Au cinéma Les 400 Coups de Villefranche-sur-Saône Jusqu’au 12 novembre
PB N°897 Du 08.11 Au 14.11.2017
A BEAUTIFUL DAY V.O. 11h15 sf jeu, sam, dim - 13h50 - 15h45 17h50 sf mar - 19h50 sf mar - 21h35 sf mar AU REVOIR LÀ-HAUT 11h05 - 13h30 - 15h55 - 18h20 sf mar 20h45 sf mar LOGAN LUCKY V.O. 13h30 - 16h sf mar - 18h30 sf mar 20h55 sf mar BRAGUINO V.O. 16h30
CINÉ DUCHÈRE 308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e 08 36 68 01 29 (0, 45€/min)
THE SQUARE V.O. Mer 14h - ven 20h - sam 13h - dim 19h lun 17h LA BELLE ET LA MEUTE V.O. Jeu 17h30 - ven 18h - dim 15h BLADE RUNNER 2049 Jeu 19h30 LE JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE Dim 17h** LES PIEDS SUR TERRE Lun 20h** SOIRÉE CHANSON THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW Sam 18h30
LE CINÉMA Impasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er
TAXI SOFIA V.O. Jeu 16h20 - sam 21h50 - lun 18h40 GRANDEUR ET DÉCADENCE D’UN PETIT COMMERCE DE CINÉMA V.O. Jeu 20h05 - ven 17h - lun 13h40 UN BEAU SOLEIL INTÉRIEUR Ven, dim 18h40 - sam 16h50 - lun 15h25 LA BELLE ET LA MEUTE V.O. Jeu 18h10 - ven 21h50 - sam 13h40 - dim 15h15 TOUS LES RÊVES DU MONDE V.O. Jeu 21h40 - ven 13h35 - sam 18h30 - dim 20h25 L’INTELLIGENCE DES ARBRES V.O. Ven, sam 20h25 - dim, lun 17h10 THE PARTY V.O. Ven, sam 15h30 - lun 20h30
INSTITUT LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95
LA PROPHÉTIE DES GRENOUILLES Mer 14h30 LA FÊTE À HENRIETTE Mer 19h - sam 16h30 MY BLUEBERRY NIGHTS V.O. Ven, mar 21h UN ENFANT ATTEND V.O. Jeu 21h - dim 18h30 LE CORBEAU Ven 19h CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE Sam 14h30 ANNIE HALL V.O. Sam 20h30 1900 V.O. Dim 15h L’AFFAIRE DU COURRIER DE LYON Mar, jeu 19h EN PROMENADE... Dim 10h30
CINÉMA OPÉR A 6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er
LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES V.O. (int - 12 ans) Mer, ven 18h15 - dim 21h20 - mar 20h20 DANS UN RECOIN DE CE MONDE V.O. Sam 14h DOCTEUR JACK V.O. Mer, jeu 20h20 - ven, sam, mar 16h15 lun 14h LEÇON DE CLASSES V.O. Ven 14h - dim 19h20 - lun 16h - mar 18h20 YOL ARKADASIM V.O. Jeu 22h - sam 20h - dim 15h KETENPERE V.O. Ven 22h10 - lun 21h50 RODÉO V.O. Jeu 16h40 - lun 18h DIEU N’EST PAS MORT V.O. Sam 17h50 - mar 14h KNOCK Mer 16h15 - jeu 18h30 - lun 20h MUTLULUK ZAMANI V.O. Ven 20h - sam 22h10 - dim 17h15
CINÉMA SAINT-DENIS 77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e 04 78 39 81 51
LA LIGNE DROITE Mer 20h30 BLADE RUNNER 2049 V.O. Jeu, ven, mar 20h45 L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE Ven, dim 14h30 - sam 17h NUMÉRO UNE Ven 18h15 - sam, lun 20h45 - dim 17h LES P’TITS EXPLORATEURS Dim 10h30
LUMIÈRE BELLECOUR 12 rue de la Barre - Lyon 2e
L’HOMME QUI RÉPARE LES FEMMES Mar 18h45 ** EN ATTENDANT LES HIRONDELLES V.O. Mer 14h, 16h15, 20h30** - jeu, ven, sam, lun 14h, 16h15, 20h30 - dim 13h30, 15h45, 19h55 - mar 15h50, 18h05 À NOUS DE JOUER ! Mer 14h, 18h30 - jeu, ven, sam 14h, 18h dim 15h30, 18h - lun 14h, 18h - mar 14h, 21h MISE À MORT DU CERF SACRÉ V.O. Mer 15h50, 20h10 - jeu, ven, sam, lun 15h30, 20h - dim 15h, 17h30, 20 h - mar 16h, 20h30 CARRÉ 35 Mer 14h, 15h30, 17h, 20h30 - jeu, ven, sam, lun 14h, 15h55, 17h25, 21h - dim 113h30, 17h25, 18h55 - mar 14h, 15h30, 17h SANS ADIEU Mer 18h30 - jeu, ven, sam, lun 19h - dim 20h25 - mar 18h25 LA PASSION VAN GOGH Mer 18h15 - jeu, ven, sam, lun 18h30 - dim 13h30 FESTIVAL INTERFÉRENCES L’ASSEMBLÉE Mar 20h30**
LUMIÈRE TERRE AUX 40 rue du Président Édouard Herriot - Lyon 1er
AVANT-PREMIÈRE : La Lune de Jupiter, vo : lun 20h30** JEUNE FEMME Mer 15h45, 17h45, 19h35, 21h35 - jeu 16h55, 18h55, 20h55 - ven 14h10, 16h10, 18h10, 21h55 - sam 14h, 16h45, 18h05, 21h35 - dim 13h10, 15h10, 17h10, 20h55 lun 15h45, 17h45, 19h35, 21h35 - mar 16h45, 18h45, 20h45 D’APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE Mer 14h, 16h45, 18h45 - jeu 14h10, 16h10, 18h10 - ven 16h, 18h05, 19h45 - sam 17h30, 19h30, 21h10 - dim 15h05, 17h05, 18h45 - lun 14h, 16h45, 18h45 - lun 14h, 16h45, 18h45 - mar 14h, 16h, 18h THE SQUARE V.O. Mer 14h, 20h15 - jeu 14h10, 20h10 - ven 14h10, 21h10 - sam 14h, 16h10, 18h45 dim 13h10, 20h10 - lun 14h, 20h45 - mar 14h, 20h A BEAUTIFUL DAY V.O. Mer 14h, 16h, 17h50, 19h45 - jeu 14h, 15h45, 17h30, 21h10 - ven 14h15, 16h15, 18h, 20h10, 22h10 - sam 14h, 15h45, 20h05, 21h50 - dim 13h20, 15h15, 17h, 19h10, 21h15 - lun 14h, 16h, 17h50, 21h50 - mar 15h55, 17h40, 19h25, 21h10 PRENDRE LE LARGE Mer 14h, 16h05, 18h10, 21h30 - jeu 14h10, 16h15, 18h20, 20h30 - ven 14h10, 16h55, 19h, 20h05, 21h45 - sam 14h, 16h, 19h, 21h30 - dim 13h10, 15h55, 18h, 19h05, 20h45 - lun 14h, 16h05, 18h10, 19h45 mar 14h10, 16h15, 18h20, 20h25 ILS L’ONT FAIT Mer 21h
LUMIÈRE FOURMI 68 rue Pierre Corneille - Lyon 3e - 04 78 05 38 40
LUMIÈRE ! L’AVENTURE COMMENCE Sam 16h45 DANS UN RECOIN DE CE MONDE V.O. Jeu 18h30** CORPS ET ÂME V.O. Mer 18h - jeu 16h20 - ven 20h55 - sam 18h25- dim 15h10 - lun 14h - mar 20h20 L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE Mer 18h10 - jeu 16h10 - ven 14h, 18h40 sam, lun 14h - dim 15h45 - mar 18h05 BROOKLYN YIDDISH V.O. Mer 16h15 - jeu 19h - ven 16h30 - sam 20h55 - dim 15h55 - lun 21h30 - mar 14h ZOMBILLÉNIUM Mer 14h - sam 16h20 - dim 13h30 LE JEUNE KARL MARX V.O. Mer 20h20 - jeu 14h - ven 18h35 - sam 20h45 - dim 20h25 - lun 16h25 - mar 18h KNOCK Mer 14h - jeu 21h10 - ven, lun 16h20 sam 16h10 - dim 17h40 - mar 20h25
NUMÉRO UNE Mer 20h30 - jeu, sam 14h - ven 18h15 dim 20h10 - lun 16h15 - mar 15h45 CONFIDENT ROYAL V.O. Mer 16h - jeu 14h - ven 21h - sam 18h35 dim 13h30 - lun 18h25 - mar 16h30 DETROIT V.O. Ven 20h25 - sam 18h - dim 20h - lun 18h45 POUR LE RÉCONFORT Mer 18h15 - jeu 21h30 - ven 16h45 - sam 20h50 - dim 14h - lun 18h35 - mar 21h 120 BATTEMENTS PAR MINUTE Mer 20h05 - jeu 16h15 - ven, sam 14h lun 20h25 - mar 15h10 L’ATELIER Jeu 20h45 - dim 18h05 - mar 18h45 FAUTE D’AMOUR V.O. Mer 15h40 - jeu 18h40 - ven 14h - dim 17h30 - lun 20h40
PATHÉ BELLECOUR 79 rue de la République - Lyon 2e
AVANT-PREMIÈRES : Diane a les épaules : jeu 20h Maryline : lun 20h* THOR: RAGNAROK V.O. 11h05 (sf dim 10h40) - 19h35 (sf lun 19h) THOR: RAGNAROK 22h20 A BEAUTIFUL DAY 13h25 PEARL JAM - LET’S PLAY TWO V.O. Lun 20h A BEAUTIFUL DAY V.O. 11h - 16h05 - 18h10 - 20h10 - 22h15 JALOUSE 11h10 - 13h45 - 15h50 - 18h05 - 20h20 22h35 TOUT NOUS SÉPARE 11h15 (sf lun 10h50) - 13h50 (sf lun 13h) 16h10 (sf lun 15h10) - 18h20 (sf lun 17h15) - 20h30 (sf lun 20h) - 22h35 AU REVOIR LÀ-HAUT 11h10 - 14h - 16h45 - 19h25 sf lun 19h40 22h15 BLADE RUNNER 2049 V.O. 18h30 sf lun - 21h45 EPOUSE-MOI MON POTE 11h10 - 13h30 - 15h35 - 17h40 - 19h50 sf lun - 22h sf lun KINGSMAN : LE CERCLE D’OR 10h35 sf mer, sam, dim - 16h10 KINGSMAN : LE CERCLE D’OR V.O. 13h sf mer, sam, dim - 19h05 - 22h LE FIDÈLE 13h40 - 16h20 sf jeu LE SENS DE LA FÊTE 11h - 13h35 - 15h20 - 17h45 - 20h10 22h35 MISE À MORT DU CERF SACRÉ V.O. 10h45 sf dim - 13h25 - 16h OPÉRATION CASSE-NOISETTE 2 V.O. Mer, sam, dim 11h05, 13h20 THE SQUARE V.O. 10h45 - 19h sf jeu - 21h55 + jeu 16h30 THOR: RAGNAROK 3D 14h - 16h50
PATHÉ VAISE 43 rue des Docks - Lyon 9e
AVANT-PREMIÈRE : L’Etoile de Noël : Dim 11h LE SENS DE LA FÊTE 10h30 - 14h30 (sf sam 13h50) - 17h10 19h45 - 22h15 LEGO NINJAGO Mer, sam, dim 11h05 LES NOUVELLES AVENTURES DE CENDRILLON 18h JALOUSE 13h - 15h20 - 17h40 - 20h - 22h20 BORG / MCENROE 10h30 (sf dim 10h20) - 12h45 (sf dim 13h30) - 15h05 (sf dim 15h50) - 17h25 (sf dim 18h15) - 19h45 sf jeu, dim, mar 22h05 sf dim BORG / MCENROE V.O. Jeu, mar 19h45 - dim 20h40 LA MÉLODIE 13h - 15h15 - 17h30 - 19h45 - 22h OPÉRATION CASSE-NOISETTE 2 Mer, sam 11h, 13h45, 15h55 - dim 11h15, 13h45, 15h45 THOR: RAGNAROK V.O. Lun 22h20 THOR: RAGNAROK 19h35 sf dim + mer, sam 11h, 16h50, jeu, ven, mar 22h20, dim 11h15, 14h05, 16h50 THOR: RAGNAROK 3D 11h sf mer, sam, dim - 14h05 sf dim 16h50 sf mer, sam, dim + mer, sam 22h20, dim 19h35, 22h20 ZOMBILLÉNIUM 10h45 - 12h45
TOUT NOUS SÉPARE 10h45 - 12h55 - 15h05 - 17h15 - 19h25 21h35 AU REVOIR LÀ-HAUT 10h25 - 14h30 - 17h - 19h30 - 22h BLADE RUNNER 2049 21h20 sf mar BLADE RUNNER 2049 V.O. Mar 21h20 CARBONE V.O. 11h sf mer, sam, dim - 13h20 - 15h35 17h55 - 20h15 - 22h30 D’APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE V.O. 12h40 DADDY COOL V.O. 10h30 sf dim - 14h50 - 17h - 19h10 EPOUSE-MOI MON POTE V.O. 10h45 - 12h30 sf sam - 14h10 (sf sam 13h30) - 16h15 - 18h20 - 20h25 - 22h30 GEOSTORM 11h15 sf dim - 15h35 - 20h GEOSTORM 3D 13h15 sf sam - 22h25 HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG-MÊLÉ Sam 13h30 JIGSAW (int - 16 ans) 20h30 - 22h40 L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE 18h LE FIDÈLE 11h LE MONDE SECRET DES EMOJIS 10h55 - 14h - 16h KINGSMAN : LE CERCLE D’OR 10h40 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer, sam, dim - 16h25 sf mer, sam, dim - 19h15 sf mer, sam, dim - 22h10 sf mer, sam, dim + mer, sam, dim 17h45, 20h45
UGC A STORIA 31 cours Vitton - Lyon 6e
AVANT-PREMIÈRES : Le Musée des merveilles, vo : mar 19h05 Maryline : dim 19h50 LA MÉLODIE 11h - 13h10 - 15h20 - 17h30 - 19h40 21h45 L’OMBRE D’UN DOUTE V.O. Jeu 19h15 JALOUSE 11h - 13h10 - 15h30 - 17h45 - 20h - 22h10 AU REVOIR LÀ-HAUT 11h - 13h40 - 16h10 - 19h10 sf mar 21h35 L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE 11h - 13h20 LE SENS DE LA FÊTE 11h - 14h10 - 16h30 - 19h20 sf jeu, dim 21h45 (sf dim 22h05) + dim 19h40 LES CONQUÉRANTES V.O. 15h40 - 17h45 (sf dim 17h40) - 20h sf dim - 22h05
UGC CINÉ-CITÉ INTERNATIONALE 80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e
À NOUS DE JOUER ! 11h - 16h - 19h55 BORG / MCENROE V.O. 10h50 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 22h10 D’APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE 10h50 - 13h35 -15h45 - 17h55 - 20h05 22h15 LA MONTAGNE ENTRE NOUS V.O. 10h50 - 14h - 16h20 - 19h45 - 22h05 TOUT NOUS SÉPARE 10h50 - 13h55 - 16h - 18h05 - 20h10 22h15 AU REVOIR LÀ-HAUT 10h45 - 14h10 - 17h - 19h35 - 22h BLADE RUNNER 2049 V.O. 20h CARBONE 10h50 - 13h25 - 15h40 - 17h55 - 20h05 22h15 CARRÉ 35 14h - 18h05 KINGSMAN : LE CERCLE D’OR V.O. 10h45 sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam, dim - 17h10 - 20h10 sf jeu L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE 17h15 sf jeu LE MONDE SECRET DES EMOJIS Mer, sam, dim 11h, 13h20, 15h10 LOGAN LUCKY V.O. 22h MY LITTLE PONY Mer, sam, dim 11h OPÉRATION CASSE-NOISETTE 2 Mer, sam, dim 11h, 13h40, 15h50 GEOSTORM V.O. 10h50 sf mer, sam, dim - 13h10 sf mer, sam, dim - 17h40 sf mer, sam, dim 19h55 - 22h10
SEVEN SISTERS V.O. (int - 12 ans) 21h55 THE SECRET MAN - MARK FELT V.O. 10h45 - 15h30 sf mer, sam, dim - 19h45 THOR : RAGNAROK 10h45 - 13h50 - 16h30 ZOMBILLÉNIUM 13h30 - 15h25 EPOUSE-MOI MON POTE 11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h LE SENS DE LA FÊTE 11h sf mer, sam, dim - 13h40 - 16h10 19h30 - 22h THOR : RAGNAROK V.O. 11h - 13h45 - 16h25 - 19h05 - 21h45
UGC CINÉ-CITÉ CONFLUENCE 121 cours Charlemagne - Lyon 2e
AVANT-PREMIÈRE : Stars 80, la suite : mar 20h TOUT NOUS SÉPARE 10h40 - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h10 22h25 AU REVOIR LÀ-HAUT 10h50 - 14h20 - 17h - 19h40 ( sf mar 19h30) - 22h20 sf mar BLADE RUNNER 2049 V.O. 14h sf mer, sam, dim - 20h30 sf ven, mar + jeu, ven, 17h15 CARBONE 10h50 - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h10 22h25 COEXISTER 13h10 sf mer, sam, dim - 17h35 + jeu, ven, lun 11h LA MÉLODIE 11h - 13h25 - 15h40 - 17h50 - 20h - 22h15 EPOUSE-MOI MON POTE 10h35 sf mar - 12h35 sf mar - 14h30 sf mar - 16h25 - 18h25 - 20h25 - 22h25 JEUNE FEMME 11h - 13h45 sf mar - 15h50 - 17h55 20h05 sf jeu - 22h15 LE FIDÈLE 10h40 - 22h LE MONDE SECRET DES EMOJIS Mer, sam, dim 10h40, 13h 40, 15h40 JALOUSE 10h45 - 13h20 - 15h35 - 17h50 - 20h05 22h20 L’OMBRE D’UN DOUTE V.O. Jeu 20h A BEAUTIFUL DAY V.O. 10h35 - 12h30 - 14h25 - 16h20 - 18h20 20h20, 22h20 LE SENS DE LA FÊTE 10h35 - 12h55 - 15h15 - 17h35 - 19h55 22h15 MISE À MORT DU CERF SACRÉ V.O. Mer, sam, dim 19h35 - jeu, ven, lun, mar 10h40, 15h05, 19h35 OPÉRATION CASSE-NOISETTE 2 Mer, sam, dim 10h40, 12h35, 14h30, 16h30, 18h30 THE SQUARE V.O. 20h30 sf mar THOR : RAGNAROK 13h30 (sf mar 13h15) - 16h10 sf mar THOR : RAGNAROK V.O. 10h55 - 13h55 - 16h35 - 19h15 - 21h55 KINGSMAN : LE CERCLE D’OR V.O. 10h35 - 13h25 - 16h15 - 19h sf mar 21h50 SILENTIUM V.O. Ven 20h30
UGC PART-DIEU CC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e
AVANT-PREMIÈRE : L’Etoile de Noël : dim 16h JALOUSE 11h - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 22h10 LA MÉLODIE 11h15 - 13h25 - 15h35 - 17h45 - 19h55 22h05 LA MONTAGNE ENTRE NOUS 10h50 - 13h05 - 15h20 - 17h35 - 19h50 22h05 THE FOREIGNER 10h50 - 13h05 - 15h20 - 17h35 - 19h50 22h05 CARBONE 11h15 - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h 22h10 COEXISTER 11h05 sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam, dim - 16h sf mer, sam, dim - 19h50 DADDY COOL 11h sf mer, sam, dim - 13h45 sf mer, sam, dim - 15h50 - 17h55 - 20h - 22h05 EPOUSE-MOI MON POTE 11h05 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE 16h20 LE FIDÈLE 11h sf mer, sam, dim - 13h40 sf mer, sam, dim - 16h20 sf mer, sam, dim - 21h45
DÉPÊCHE AQUARIUM & SCIENCE-FICTION
DR
CINÉMA
Le ciné-café de la CroixRousse va profiter du mois de novembre pour explorer des espaces insolites grâce à une sélection d’œuvres de science-fiction mêlant alien sexy (Under the skin le jeudi 9), amnésie sélective (Eternal Sunshine of the Spotless Mind, jeudi 16), ou grosses cylindrées (Redline, samedi 11). Cette thématique vient bien entendu en complément du reste de la programmation habituelle, qui propose documentaires, courtsmétrages, spectacle vivant ou concerts, ainsi que son désormais traditionnel rendez-vous avec un film surprise choisi et présenté par Marc Artigau : le cinémystère. Prochaine séance, dimanche 12 novembre à 18h.
LE MONDE SECRET DES EMOJIS Mer, sam 11h, 13h50, 15h55, 17h55 - dim 11h, 13h50, 17h55 LE SENS DE LA FÊTE 11h sf mer, sam, dim - 16h20 - 19h30 21h55 + ven, lun, mar 13h50 LEGO NINJAGO Mer, sam, dim 11h15, 13h40 LES NOUVELLES AVENTURES DE CENDRILLON 18h - 20h MY LITTLE PONY Mer, sam, dim 11h10, 14h10 OPÉRATION CASSE-NOISETTE 2 Mer, sam, dim 11h05, 13h50, 15h50 SEVEN SISTERS (int - 12 ans) 22h THOR: RAGNAROK 11h05 - 13h45- 16h20 - 19h15 - 21h50 AU REVOIR LÀ-HAUT 11h - 13h55 - 19h15 - 21h50 GEOSTORM 10h55 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 22h10 KINGSMAN : LE CERCLE D’OR 11h15 - 14h15 - 17h15 - 20h15
LES ALIZÉS 214 avenue Franklin Roosevelt - Bron 04 78 41 05 55
PRENDRE LE LARGE Mer, sam 16h, 20h30 - jeu 16h, 20h45 ven 18h30, 20h45 - dim 16h, 18h15 - lun 16h, 18h15, 20h30 - mar 20h30 OPÉRATION CASSE-NOISETTE 2 Mer, sam, dim 14h LE FIDÈLE Mer 15h30 - jeu 18h15 - ven 16h, 20h15 sam 14h, 20h30 - dim 18h - lun 16h MISE À MORT DU CERF SACRÉ V.O. Mer, sam, mar 18h - jeu 17h30 - ven 16h dim 14h CARRÉ 35 Mer 14h - jeu 16h - ven, lun 18h30 - sam 16h30, 18h15 - dim 16h30 - mar 18h15 LE JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE Lun 20h30 I AM NOT MADAME BOVARY V.O. Jeu 20h** FOOD COOP Mer 20h** PAULA V.O. Mar 20h**
ALPHA 24 avenue Lamartine - Charbonnières 04 78 87 64 65
JALOUSE Mer 18h30, 20h45 - jeu 18h30 - ven 19h sam 15h45, 21h - dim 16h, 18h15 DETROIT V.O. Jeu 20h45 - dim 20h30 DETROIT Sam 18h
6.7
CINÉ AQUEDUC Aqueduc, chemin de la liasse - Dardilly - 04 78 35 98 03
LA PASSION VAN GOGH Mer 20h30 KNOCK Dim 18h NUMÉRO UNE Mar 20h30
CINÉ C ALUIRE 36 avenue Général de Gaulle - Caluire-et-Cuire - 04 78 98 89 92
A LA RECHERCHE DES FEMMES CHEFS V.O. Sam 20h30* KINGSMAN : LE CERCLE D’OR Sam, dim 14h30 L’ATELIER Jeu 20h30 - ven 18h - dim 19h30 MISE À MORT DU CERF SACRÉ V.O. Mer, ven 20h30 - sam 18h - dim 17h - mar 14h30, 20h30 FAIS DE BEAUX RÊVES V.O. Lun 14h30, 20h30**
CINÉMA CGR Rue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50
AVANT-PREMIÈRES : Stars 80, la suite : mar 20h30 Mazinger Z : lun 20h AU REVOIR LÀ-HAUT 11h sf mer, sam, dim - 17h45 - 20h10 sf lun, mar BORG / MCENROE 11h sf mer, sam, dim - 13h30 - 15h45 17h55 sf mer, sam, dim - 20h - 22h15 CARBONE 11h - 13h30 sf mer, sam, dim - 15h40 sf sam - 17h50 sf mar - 20h - 22h15 + ven, sam 00h15 THE FOREIGNER 11h - 13h30 - 15h50 - 20h - 22h30 COEXISTER 18h05 - 22h30 sf lun, mar + ven, sam 00h20, lun 22h20 DADDY COOL 11h - 13h40 sf sam - 15h40 - 18h sf ven D’APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE 18h MY LITTLE PONY Mer, sam, dim 11h EPOUSE-MOI MON POTE 11h - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h10 - 22h15 + ven, sam 00h10 OPÉRATION CASSE-NOISETTE 2 Mer, sam, dim 11h, 13h50, 16h, 18h - jeu, ven, lun, mar 18h05 POKÉMON, LE FILM : JE TE CHOISIS ! Ven 18h - sam 11h, 14h, 16h - dim 11h, 14h SEVEN SISTERS (int - 12 ans) 22h30 THOR: RAGNAROK 10h50 - 16h30 - 22h15 GEOSTORM 11h sf mer, sam, dim - 13h40 - 15h50 sf mer, sam, dim - 20h TOUT NOUS SÉPARE 11h sf mer, sam, dim - 13h45 - 15h50 (sf dim 15h55) - 17h55 (sf ven, lun, mar 18h) 20h (mar 20h10) - 22h15 + ven, sam 00h15 GEOSTORM 3D 22h20 + mer 20h15, jeu, dim 13h50, ven, mar 22h30, sam 16h45, lun 20h10 JALOUSE 11h - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h10 - 22h15 JIGSAW (int - 16 ans) 13h30 sf mer, sam, dim - 16h - 18h - 20h 22h15 + ven, sam 00h10 KINGSMAN : LE CERCLE D’OR 22h20 LA MÉLODIE 11h - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h10 22h20 LE FIDÈLE Jeu, ven, lun, mar 11h, 13h40 LE SENS DE LA FÊTE 11h sf mer, sam, dim - 15h30 - 17h50 20h10 LE MONDE SECRET DES EMOJIS Mer, sam, dim 11h, 13h40 LE PETIT SPIROU Mer, sam, dim 18h10 L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE 13h30 sf dim - 15h45 - 20h LEGO NINJAGO Mer, sam, dim 11h LES NOUVELLES AVENTURES DE CENDRILLON Mer, sam, dim 11h, 13h40 ZOMBILLÉNIUM Mer 11h LA MONTAGNE ENTRE NOUS 11h - 13h40 - 15h50 - 20h10 - 22h20
12 avenue Jean Cagne - Vénissieux 04 78 70 40 47
EN SORTANT DE L’ÉCOLE Lun 14h30 JALOUSE Mer, ven, mar 14h30, 16h30, 20h30 - jeu 14h30, 16h30, 18h30 - sam 14h, 18h30, 20h30 - dim 14h30, 16h30 - lun 16h30, 18h30 AU REVOIR LÀ-HAUT Mer, ven, mar 18h30, 20h30 - jeu 14h, 20h30 - sam, lun 20h30 - dim 18h30 LE FIDÈLE Mer, ven, dim 14h, 18h15 - jeu 16h15, 18h15, 20h30 - sam 14h, 16h, 18h15 - lun 14h, 18h, 20h15 - mar 18h15 LES NOUVELLES AVENTURES DE CENDRILLON Mer, ven, mar 14h30 - sam, dim 14h15 lun 16h30 THOR : RAGNAROK 16h, sf lun LES DENTS DE LA MER V.O. (int - 12 ans) Lun 14h LA PASSION VAN GOGH Mer, ven, sam, lun 18h45 - mar 18h30 DETROIT Mer, ven, sam 16h15 - mar 16h DETROIT V.O. Jeu 20h30 - dim18h15 - lun 16h15 CORPS ET ÂME V.O. Mer, ven, sam, lun 20h30 - jeu 18h30 dim 16h15 - mar 14h, 20h30
CINÉ LA MOUCHE 8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval 04 78 86 82 60
L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE Sam 18h - dim 15h30 AU REVOIR LÀ-HAUT Ven 17h30 - sam 15h30, 20h30 - dim 18h GET OUT (int - 12 ans) Ven 20h
CINÉ MOURGUET 15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon 04 78 59 01 46
FAIS DE BEAUX RÊVES V.O. Jeu 20h JALOUSE Mer, dim 14h30, 20h - jeu, lun 14h30, 17h - ven 14h30, 20h30 - sam 17h, 20h30 mar 17h, 20h JEUNE FEMME Mer 17h30, 20h - jeu, mar 20h - ven, lun 17h - sam 14h30 - dim 17h30 CORPS ET ÂME V.O. Mer 17h30 - jeu, sam 14h30 - ven, mar 17h - dim 20h DETROIT V.O. Mer 14h30 - jeu 17h - sam 20h30 DETROIT Ven 20h30 - dim 14h30 BELLE DE JOUR Lun 20h** LA PASSION VAN GOGH Sam 17h - dim 17h30 - mar 14h30
CINÉ-MEYZIEU 27 rue Louis Saulnier - Meyzieu - 04 37 44 11 02
JALOUSE Mer 15h, 18h, 20h30 - jeu, ven, dim, lun 18h, 20h30 - sam 16h30, 18h30 - mar 18h LA MONTAGNE ENTRE NOUS Mer, lun, mar 18h, 20h30 - jeu, ven 18h sam 18h30, 21h - dim 10h30, 15h, 20h30 DADDY COOL Mer 15h, 20h30 - ven, mar 18h, 20h30 sam 14h30, 16h30, 21h - dim 15h, 18h lun 20h30 ZOMBILLÉNIUM Sam 15h, 18h - dim 10h30 THE SQUARE V.O. Jeu, sam, mar 20h - dim 17h, 20h - lun 18h DIRTY DANCING Ven 21h15 DANS LA FORÊT ENCHANTÉE DE OUKYBOUKY Mer 15h, 17h - sam 14h45 - dim 10h30, 15h
CINÉ TOBOGGAN 14 avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00
ZOMBILLÉNIUM Mer, sam 14h THE SQUARE V.O. Mer 20h15 - jeu 14h - sam 15h45 - dim 18h45 AU REVOIR LÀ-HAUT Mer, jeu 18h - ven 17h15 - sam 20h45 dim 16h30 - mar 20h30 CONFIDENT ROYAL V.O. Mer 15h45 - ven 19h30 - sam 18h30 - dim 14h15 - mar 18h15
ÉCULLY CINÉMA 21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33
AU REVOIR LÀ-HAUT Jeu 18h30, 21h - ven 15h45 - sam 20h30 dim 17h - lun 14h LE SENS DE LA FÊTE Jeu 16h - sam 18h - dim 19h30 ZOMBILLÉNIUM Sam 16h - dim 15h00 LE JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE Jeu 14h BELLE DE JOUR Ven 20h45 FAIS DE BEAUX RÊVES V.O. Ven 18h
LE LEM 62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune 04 78 34 54 20
KNOCK Mer, dim 14h30 - jeu, sam 18h - ven 21h DANS LA FORÊT ENCHANTÉE DE OUKYBOUKY Mer, dim 17h - sam 16h15 BLADE RUNNER 2049 V.O. Mer 20h - jeu 20h30 BLADE RUNNER 2049 Ven 18h - sam 20h30 FÉLICITÉ V.O. Dim 19h JALOUSE Lun 18h45 BELLE DE JOUR V.O. Lun 21h
DÉPÊCHE FESTIVAL INTERFÉRENCES Dans 19 lieux de Lyon et Villeurbanne Du 8 au 18 novembre Porté par le collectif Scènes Publiques et se déroulant le Mois du Film documentaire, Interférence se sert de ce support pour catalyser le débat public. Inscrites dans des territoires de pensée ou de réflexion (universités, écoles supérieures, bibliothèques, archives…), des lieux culturels (salles de concert, de cinéma), les projections donnent lieu à des échanges et des débats thématiques. Très dense (35 séances au compteur, tout de même), la programmation se double d’une compétition qui verra se départager sept films.
CINÉ MAISON DU PEUPLE 4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 81 10 40 28
NUMÉRO UNE Mer 14h - jeu, sam 20h - ven, dim 17h30 mar 18h KINGSMAN : LE CERCLE D’OR Mer 16h - sam 14h - dim 20h KNOCK Jeu, sam 17h30 - ven, mar 20h - dim 14h
LE MELIÈS 67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire - 04 72 27 02 07
NUMÉRO UNE Jeu 14h30 COEXISTER Mer 19h - sam, dim 14h30 AU REVOIR LÀ-HAUT Mer, ven, sam 21h - jeu, lun 20h30 - dim 17h00 LA BELLE ET LA MEUTE V.O. Ven, sam 19h - dim 19h30
PATHÉ C ARRÉ DE SOIE 2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin
AVANT-PREMIÈRES : L’Etoile de Noël : Dim 11h Stars 80, la suite : Mar 21h A BEAUTIFUL DAY 11h15 sf jeu - 13h40 - 15h50 - 18h 20h05 sf lun - 22h15 sf mar LA MONTAGNE ENTRE NOUS 10h05 sf jeu - 12h30 - 14h45 - 17h15 19h45 sf lun - 22h05 sf mar THE FOREIGNER 12h30 - 15h - 17h30 - 20h sf lun - 22h30 sf mar + ven, lun, mar 10h05 AU REVOIR LÀ-HAUT 16h30 - 19h - 21h30 + jeu 13h10, 15h35, ven 10h25, 13h10, lun 10h15, 13h10, 15h35, mar 10h15, 13h CARBONE 10h30 sf jeu - 13h05 - 15h25 - 17h45 20h15 - 22h30 DADDY COOL 10h25 sf jeu, dim - 12h40 - 14h50 + mer, sam, dim 19h25, 21h45, jeu 18h05, 20h15, 22h30, ven 15h40, 18h05, 20h15, 22h30, lun 18h05, 20h20, 22h30, mar 15h45, 18h30, 19h45, 22h15 KINGSMAN : LE CERCLE D’OR 10h30 sf jeu, dim - 13h25 - 16h20 - 19h15 - 22h10 sf mar EPOUSE-MOI MON POTE 11h sf jeu - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 19h50 - 22h GEOSTORM 10h15 sf jeu - 12h45 - 15h10 LE MONDE SECRET DES EMOJIS Mer, sam, dim 11h, 13h45 GEOSTORM 3D 17h35 - 20h - 22h30 LE SENS DE LA FÊTE 11h30 sf jeu - 14h - 17h - 19h30 - 22h JIGSAW (int - 16 ans) 10h45 sf jeu - 13h05 - 15h15 - 17h25 19h35 - 21h45 LEGO NINJAGO Mer, sam, dim 17h10 LES NOUVELLES AVENTURES DE CENDRILLON 13h45 sf mer, sam, dim - 15h45 - 17h45 19h45 sf mar - 21h45 sf mar + ven, lun, 11h30 + mar 11h30, 22h
OPÉRATION CASSE-NOISETTE 2 Mer, sam, dim 10h15, 12h30, 14h45 THOR : RAGNAROK 3D 21h30 sf mar THOR : RAGNAROK 10h10 sf jeu - 13h - 15h45 - 18h40 + mar 21h30 A BEAUTIFUL DAY V.O. Lun 20h05 - mar 22h15 LA MONTAGNE ENTRE NOUS V.O. Lun 19h45 - mar 20h05 THE FOREIGNER V.O. Lun 20h - mar 22h30 CAPITAINE SUPERSLIP Mer, sam, dim 10h30
SALLE JE AN C ARMET Boulevard du Pilat - Mornant - 04 78 44 05 17
AU REVOIR LÀ-HAUT Mer 15h, 20h30 - jeu 18h, 20h30 - sam 16h, 20h30 - dim 17h, 19h30 CAPITAINE SUPERSLIP Sam 14h - dim 15h LA PASSION VAN GOGH Mer 18h - sam 18h30 BELLE DE JOUR Ven 20h30 LES ŒUVRES DU PAMIR Ven 18h
n — s-a1 8iso— 2017
LE SCÉNARIO Place Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40
LA MONTAGNE ENTRE NOUS Mer 14h, 18h30, 20h30 - jeu 16h - ven, mar 16h, 20h30 - sam 14h, 18h, 20h30 dim, lun 14h, 18h CARBONE Mer, ven 20h45 - jeu 17h - sam 16h - dim, lu, 18h15, 20h15 - mar 16h, 20h45 THOR : RAGNAROK Mer 16h - jeu, ven, mar 18h - sam 20h45 dim 20h KNOCK Mer, ven, sam, dim, lun 16h - jeu 20h30 mar 14h THE SQUARE V.O. Mer, ven, sam, mar 18h - jeu 14h - lun 20h LA BELLE ET LA MEUTE Jeu 20h30 - ven, dim, mar 14h - lun 14h, 16h CAPITAINE SUPERSLIP Mer, sam 14h - dim 16h BELLE DE JOUR Jeu 14h
LE ZOLA 117 cours Émile Zola - Villeurbanne 04 78 93 42 65
AU REVOIR LÀ-HAUT Mer, sam 16h, 21h - jeu 18h - ven 18h30 dim 14h, 19h CORPS ET ÂME Mer, sam 13h30, 18h30 - ven 21h - dim 16h30 AU BORD DU MONDE Jeu 20h30** FAIS DE BEAUX RÊVES V.O. Mar 14h30, 18h, 20h45
Scène Auvergne-Rhône-Alpes
CAPITAINE SUPERSLIP Mer 14h30 - sam 15h - dim 16h L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE Mer 20h - sam 17h - dim 14h LE JEUNE KARL MARX Mer, dim 18h - jeu 19h30 - sam 19h
CINÉMA GÉR ARD PHILIPE
DR
LES AMPHIS 12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29
VEN. 17 NOV. 20H30
UN FIL À LA PATTE DE GEORGES FEYDEAU
CIE VIVA Théâtre
* En présence de l’équipe ** Suivie d’un débat RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES PROGRAMMES ET DES ARTICLES SUR PETIT-BULLETIN.FR
www.theatretheoargence-saint-priest.fr
EXPO
PB N°897 Du 08.11 Au 14.11.2017
A R T CO N T E M P O R A I N
FYTOLIT, PLANTES EN RÉSIDENCE l’enS ouvre les portes de sa galerie Artemisia à l’artiste plasticien Vahan Soghomonian qui nous interroge sur l’analogie entre le rôle des plantes pionnières et la condition de l’artiste Êmergent. PAR SARAH FOUASSIER
‘ŽŽ‡…–‹ˆ †‡ ÂŽÇŻ –”‡ ÇŚ ÂąÂ„ÂƒÂ•Â–Â‹Â‡Â? ¹Ž‹š ors de sa rĂŠsidence Ă la Factatory Ă l’ÊtĂŠ 2016, Vahan Soghomonian s’est intĂŠressĂŠ aux plantes dites pionnières. Ce sont ces plantes comparables Ă des mauvaises herbes qui poussent dans les fissures du bĂŠton ou sur des sols pauvres. Ă€ l’image des artistes ĂŠmergents, ces plantes structurent, approfondissent et enrichissent leur environnement et prĂŠparent le terrain pour favoriser l’apparition d’autres organismes. Vahan Soghomonian aime les appeler ÂŤ les chevalières de l’apocalypse, elles sont les premières Ă venir, elles remplissent les fissures de nos illusions et prĂŠparent le terrain pour les suivantes. Âť
dix, autour d’elle se dÊploient deux autres unitÊs, une unitÊ fondatrice dÊjà prÊsentÊe à l’IAC et une synthèse. La synthèse est le fruit d’expÊrimentations reproduites de façon artificielle.
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NaÎt alors Fytolit, une installation oÚ rÊsident des plantes de rue qui poussent sous l’impulsion d’une LED à spectre de couleur magenta plongeant le spectateur dans l’intimitÊ de l’Êmergence fragile d’herbes, qui sont de nature à se dÊcomposer très vite. L’unitÊ de croissance horticole a ÊtÊ crÊÊe sur le modèle d’un satellite soviÊtique des annÊes soixante
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Ces trois installations ont ÊtÊ sonorisÊes par Tomi Yard à partir de matÊriaux sonores issus du polissage de l’unitÊ de croissance. Le vendredi 1er dÊcembre pour clôturer l’exposition, aura lieu un concert circulatoire issu d’un travail de recherche sur les vibrations et les mobilitÊs des plantes, ce travail d’arrangement sonore se produisant dans le cadre de la Skolhè, une Êcole dans l’Êcole voulue par Vahan Soghomonian. Trois temps forts ont ÊtÊ imaginÊs comme des espaces de rÊflexion, de partage et d’expÊrimentations avec pour intention de faire Êvoluer l’ensemble de l’installation dans un processus d’imitation de la nature et de questionnement du rôle de l’artiste sur son environnement. Š Vahan Soghomonian
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VAHAN SOGHOMONIAN, FYTOLIT SKHOLÉ À la galerie Artemisia de l’ENS jusqu’au 1er dÊcembre
T E C H N O LO G I E
VOIR L’INVISIBLE À partir d’un thème a priori technique, les Archives municipales ont construit une expo très accessible qui raconte comment depuis plus d’un siècle, la radiographie a changÊ la manière de soigner le corps. PAR NADJA POBEL
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VILLE 2018 TURE NOV.
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MUSÉE D’HISTOIRE DE LYON
LYON SUR LE DIVAN
LES MÉTAMORPHOSES D’UNE VILLE 17 NOV. 2017 > 17 JUIN 2018 WEEK-END SPÉCIAL OUVERTURE 18 -19 NOV.
GADAGNE MUSÉES
C’est presque une salle des merveilles qui introduit cette dÊambulation avec une bobine de Rochefort (pour stocker et transporter l’ÊlectricitÊ), les plaques des Frères Lumière ou encore le gelativo-bromure d’argent nÊcessaire à ces examens. Toutes ces trouvailles vont prioritairement bÊnÊficier aux Poilus, pris en charge à l’arrière du front comme en tÊmoigne un album de radios de 1914 posÊ
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Š DR - graphica.fr / Service communication musÊes Gadagne
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ans cette bonne citÊ des Gaules qui fut pionnière en matière d’enseignement de mÊdecine (avec l’implantation de l’Êcole de santÊ des armÊes, l’Êcole de mÊdecine‌) et qui est administrÊe dÊsormais par un mÊdecin-chirurgien, rien d’Êtonnant à ce que l’histoire de la radiologie soit prÊsentÊe. Après l’invention des rayons X en 1895, cette technique va faire des progrès spectaculaires au cours du XXe siècle et sera tout particulièrement une aide prÊcieuse lors du premier conflit mondial qui occupe une large part du parcours.
Ă cotĂŠ d’Ênormes obus. Les blessures sont nouvelles, les photos de l’intĂŠrieur des corps très ĂŠclairantes. GUEULES (UN PEU MOINS) CASSÉES Le milieu politique et scientifique a bien conscience de la nĂŠcessitĂŠ de dĂŠvelopper ces connaissances-lĂ . Les “Petite Curieâ€?, voiturettes – dont une est ici reproduite en carton – vont, Ă l’initiative de Marie Curie, sillonner les lignes de combat afin que les manipulateurs et radiologues prodiguent les premiers soins. Le Lyonnais Justin Godard sous-secrĂŠtaire d’État au service de santĂŠ en fin de conflit va ardemment soutenir ce projet. En ĂŠvoquant ensuite la nais-
sance du scanner en 1971, la rÊvolution qu’a constituÊ l’apparition du numÊrique et même le synchrotron qui permet de travailler sur des Êchelles infiniment petites, cette exposition se boucle avec fluiditÊ, à mille lieues dÊjà de la crÊation de la radio. Il fallait trois minutes en 1896 pour une radio du bassin, un centième de seconde suffit en 2017. Et cette dÊcouverte irradie au-delà de la mÊdecine puisque les disciplines artistique et archÊologique (datation, reconstitution) l’utilisent dÊsormais. RAYONS X, UNE AUTRE IMAGE DE LA GRANDE GUERRE Aux Archives municipales de Lyon Jusqu’au 23 dÊcembre
8.9
MUSÉES MuSÉe DeS beAux-ARTS 20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)
LI XIN Lagunes Jusqu’au 27 nov, du mer au lun de 10h à 18h (sf 10h30 ven) ; 0€/4€/8€ LE MONDE DE FRED DEUX
e Musée des Beaux-Arts consacre une importante rétrospective à Fred Deux. Un artiste-écrivain en quête de soi et qui ne trouvera son identité que dans le faire, le déplacement, le mouvement. À travers quelques 230 dessins, l’exposition nous plonge à la fois dans les vertiges de l’identité et de la création artistique. Rien de moins.
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Jusqu’au 8 janv, du mer au lun de 10h à 18h (sf ven 10h30) ; 0€/4€/8€ + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
MuSÉe pAul-DInI 2 place Faubert, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 33 70)
EFFERVESCENCE FIN DE SIÈCLE Les artistes d’Auvergne-Rhône-Alpes à Paris (1884-1914) Jusqu’au 11 fév, mer de 13h30 à 18h, jeu et ven de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, sam et dim de 14h30 à 18h ; 4€/6€ MuSÉe GAllO-ROMAIn De SAInT-ROMAIn-en-GAl Saint-Romain-en-Gal (04 74 53 74 01)
TARIK KISWANSON Art contemporain Jusqu’au 7 janv, du mar au dim 11h à 18h ; 0€/3€/6€ MuSÉe GAllO-ROMAIn De lyOn FOuRVIèRe 17 rue Cléberg, Lyon 5e (04 72 38 49 30)
AQUA - L’INVENTION DES ROMAINS La civilisation gréco-romaine a pris naissance dans le monde méditerranéen, où l’eau est un bien rare et précieux Du 8 nov au 6 mai, du mar au ven de 11h à 18h, sam et dim de 10h à 18h ; 4€/7€ ChRD 14 avenue Berthelot, Lyon 7e (04 78 72 23 11)
LES JOURS SANS
idèle à sa rigueur scientifique et sa capacité à porter simplement les connaissances essentielles à portée des visiteurs, le CHRD invite, dans un parcours aux couleurs pastels des tickets de rationnements, à comprendre comment nos anciens se sont débrouillés avec rien, pour se nourrir et ne pas trop mourir pendant que le régime vichyste dictait un code de bonne conduite. Passionnant et nécessaire.
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Jusqu’au 28 janv, du mer au dim de 10h à 18h ; 0€/6€/8€ + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
MuSÉe uRbAIn TOny GARnIeR
AURELIE BAUER
VAHINESIDEM
4 rue des Serpollières, Lyon 8e (04 78 75 16 75)
GALERIE ELIZABETH COUTURIER
MJC DU VIEUX LYON
LA VIE MODE D’EMPLOI Evolution des manières d’habiter dans les grandes villes Jusqu’au 16 déc, du mar au dim de 14h à 18h ; 0€/4€/5€
25 rue Burdeau, Lyon 1er (04 27 78 82 32)
5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71)
Jusqu’au 25 nov THOMAS GOUX
Jusqu’au 25 nov OBJETS RISQUÉS LE PARI DES INFRASTRUCTURES INTÉGRATIVES Architecture
MuSÉe AFRICAIn 150 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 61 60 98)
HISTOIRES BRODÉES Photographies de Malala Andrialavidrazana et sculptures de Marius Dansou Jusqu’au 10 déc, du mar au ven de 11h à 18h et sam, dim de 14h à 18h ; 2€/4€/8€ MuSÉe ThÉâTRe GuIGnOl 18 montée de la Bernade, Brindas (04 78 57 57 40)
ARCHITECTURE DU XXème SIÈCLE EN RHÔNE-ALPES Exposition itinérante de l’union régionale des CAuE Rhône-Alpes Jusqu’au 10 déc, du mer au dim de 14h à 18h ; entrée libre TOUAREGS Jusqu’au 4 nov, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim et jrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
GALERIES TROPISME
Abouaf, Melania Avanzato, L aure Clara Cuzin et Zacharie
Gaudrillot-Roy explorent les tropismes, soit ces “forces obscures qui poussent un sujet à prendre une certaine orientation” et questionnent notre liberté et notre animalité, à découvrir en nocturne le jeudi 26 octobre jusqu’à 22h. L’ABAT-JOUR 33 rue René Leynaud, Lyon 1er
Jusqu’au 10 nov JULIEN MAGRE
1999, l’artiste D epuis photographie sa vie intime en
la transfigurant dans les domaines de la poésie et de la fiction, avec une sensibilité poignante. Il aime à présenter ses images dans des boîtes ou des livres et présente quelque 300 œuvres. GALERIE LE RÉVERBÈRE 38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)
Jusqu’au 10 nov ADEL AKREMY GALERIE ATELIER 28 28 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)
Jusqu’au 10 nov WAW - WE ARE WEIRD
nspirés par Army of Love d’Ingo Niermann, le collectif WAW – We Are Weird présente l’exposition collective Zone(s) d’amours temporaire(s) mélangeant à l’envie des œuvres singulières, reflet de la pluralité des amours de notre époque.
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L’ŒIL VINTAGE GALERIE
MuSÉe DeS MInIATuReS eT DÉCORS De CInÉMA 60 rue Saint-Jean, Lyon 5e (04 72 00 24 77)
CHARLES MATTON, ESPACES INTÉRIEURS Jusqu’au 4 mars, du lun au ven de 10h à 18h30 et du sam au dim de 10h à 19h ; de 6,50€ à 9€
35 rue René Leynaud, Lyon 1er
Jusqu’au 11 nov BRUNO BOËGLIN Peinture sur bois GALERIE ANNIE BERTHAUD 9 rue Aimée Collomb
Jusqu’au 16 nov AMANDINE ARCELLI
METAMORPHIK GALERIE 22 grande rue, Sainte-Foy-lès-Lyon
Jusqu’au 2 déc INAUGURATION Exposition collective avec Yannick Conna, Nathalie Culot, Yoko Kumé... GALERIE SABRA 15 rue Marietton, Lyon 9e
Jusqu’au 2 déc MARIE ANITA GAUBE GALERIE FRANÇOISE BESSON 10 rue de Crimée, Lyon 1er (04 78 30 54 75)
Jusqu’au 9 déc FRANÇOISE JOUDRIER Peinture GALERIE LICENCE IV 5 place du Gouvernement, Lyon 5e
ARCHIPEL - CENTRE DE CULTURE URBAINE 21 place des Terreaux, Lyon 1er
Jusqu’au 26 nov YANDY GRAFFER Street art SOFFFA 27 rue Cavenne, Lyon 7e
Jusqu’au 30 nov VAHAN SOGHOMONIAN Fytolit Skholè, installation ENS 15 parvis René Descartes, Lyon 7e
Jusqu’au 8 déc
Du 9 nov au 10 déc ISAO + MYRIAM LOUVEL
+ ARTICLE P.8
RACONT’ARTS
MAISON DU LIVRE, DE L’IMAGE ET DU SON
13 quai de la Pêcherie, Lyon 1er
247 cours Émile Zola, Villeurbanne (04 78 68 04 04)
Du 10 nov au 10 déc THIBAUT DE REIMPRÉ Peinture
Jusqu’au 9 déc PO SIM SAMBATH Photographie
GALERIE POME TURBIL
LA MOSTRA
48 rue Burdeau, Lyon 1er
3 rue du Suel, Givors (04 72 49 18 18)
Du 9 nov au 23 déc
Jusqu’au 16 déc MAUVAISE FOI
CENTRES D’ART EVA TAULOIS LA BF15 11 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)
Jusqu’au 10 nov ODÖ SPACEJUNK 16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02)
Jusqu’au 11 nov NIEK VAN DE STEEG
VALENTIN GUILLON & JACQUES
collectif d’illustrateurs nous L eprésentent leurs dernières
création avec un thème une exposition au thème superstitieux. Roulette russe, scènes de fin de monde, muses ensorcelantes et autres totems et trophées sont impeccablement dessinés et aussi brodés.
ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE-LAMBERT
MAUVAISE FOI
12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux (04 72 21 44 44)
29 rue des Capucins, Lyon 1er
Jusqu’au 18 nov DOMÈNEC
Jusqu’au 16 déc
CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONS
DÉCOLLONS LES ÉTIQUETTES
Espace Léon Blum - Rue de la Rochette, Saint-FonS
Jusqu’au 25 nov MARK CURRAN Photographie LE BLEU DU CIEL 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)
Jusqu’au 25 nov LI XIN NOUVEL INSTITUT FRANCO-CHINOIS 2 rue Sœur Bouvier, Lyon 5e
Du mar au sam de 10h à 18h ; 0€/2,50€/5€ JOHN M ARMLEDER
+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
LA FERME DU VINATIER Centre hospitalier Le Vinatier, 95 boulevard Pinel, Bron (04 37 91 51 11)
Du 8 nov au 22 déc RAYONS X, UNE AUTRE IMAGE DE LA GRANDE GUERRE Sciences, médecine, histoire : un momentclé de l’évolution des soins médicaux ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)
LA SALLE DE BAINS
Jusqu’au 23 déc, du mar au sam de 13h à 18h ; entrée libre
1 rue Louis Vitet, Lyon 1er (04 78 38 32 33)
+ ARTICLE P.9
Jusqu’au 15 déc ADRIEN VESCOVI Installations
MÉMOIRES D’UN PROCÈS : KLAUS BARBIE 1987, UN PROCÈS POUR L’HISTOIRE
NÉON
ARCHIVES DÉPARTEMENTALES
41 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 55 15)
Jusqu’au 20 janv
BIBLIOTHÈQUES L’AIMANT Planches originales de la première BD de Lucas Harari
34 rue Général Mouton-Duvernet, Lyon 3e (04 72 35 35 00)
Jusqu’au 2 fév 18 LA DOUA, LIEUX COMMUNS ? LE RIZE 23-25 rue Valentin Haüy, Villeurbanne (04 37 57 17 17)
Du 9 nov au 16 sept
BIBLIOTHÈQUE DU 6E 33 rue Bossuet, Lyon 6e (04 72 83 15 71)
Jusqu’au 18 nov REGARDS CROISÉS SUR LA MÉMOIRE DE LA RÉVOLUTION RUSSE EN EXIL (1917-2017) BIBLIOTHÈQUE DIDEROT DE LYON 5 parvis René Descartes, Lyon 7e (04 37 37 65 00)
Jusqu’au 22 déc
AUTRES LIEUX
BIENNALE D’ART CONTEMPOR AIN Du 20 septembre au 7 janvier Rens. : www.biennaledelyon.com Tarifs : 9€/16€, gratuit sous conditions, pass 16/27/37€ + ARTICLE ET PROGRAMMATION DÉTAILLÉE SUR PETIT-BULLETIN.FR
GALERIE ROGER TATOR
MuSÉe DeS COnFluenCeS 86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 28 38 11 90)
VENENUM
uisque le poison c’est la dose, le Musée des Confluences propose une expo ample embrassant autant l’histoire que les sciences naturelles et physiques pour comprendre comment des substances issues des plantes et des animaux (ici vivants !) ont été transformées par l’Homme pour faire des médicaments, des cosmétiques ou... polluer !
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Jusqu’au 7 janv, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim et jrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
LUMIÈRE ! LE CINÉMA INVENTÉ
a très réussie exposition consacrée aux frères Lumière s’installe au Musée des Confluences, légèrement revisitée : une plongée dans l’histoire d’une famille, mais surtout aux origines du cinéma comme de la photographie couleur. Car la geste des frères Lumière ne se limite pas au cinéma. Inventeurs, avant tout. Au fil du parcours, se mêleront différents médiums comme le Musée des Confluences sait si bien le faire : passé le premier film, on découvre la maquette des anciennes usines Lumière, on dissèque les innovations techniques de la fratrie, mais aussi tout ce qui les a précédé.
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Jusqu’au 25 fév, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim et jrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
36 rue d’Anvers, Lyon 7e (04 78 58 83 12)
Jusqu’au 17 nov CLAUDE GAZIER Peinture GALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE 35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)
Jusqu’au 18 nov SOLY CISSÉ Peinture GALERIE DES TUILIERS 33 rue des Tuiliers, Lyon 8e (04 72 78 18 68)
Jusqu’au 18 nov FRED DEUX Dessin GALERIE MICHEL DESCOURS 44 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 72 56 75 97)
Jusqu’au 18 nov + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
NELIO
sa première exposition P our personnelle à la galerie Slika,
Nelio surprend son public avec un véritable travail de peinture abstraite, éloignée de son style géométrique habituel. Sérigraphies, dessins, grands et petits formats peints sur bois : l’artiste présente près de 70 œuvres autour du thème du passage.
ONE, TWO... STREET ART ! L’art urbain pour les kids : expos, ateliers, performances
LEE UFAN
LITTLE BEAUX-ARTS
Jusqu’au 20 déc
3 rue Grôlée, Lyon 2e
+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
Jusqu’au 8 nov DE LA CONSTRUCTION AU RÉCIT Être de son temps et de son lieu pour l’architecte du XXème siècle CAUE DU RHÔNE 6 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 72 07 44 55)
Jusqu’au 9 nov MA VIE DE COURGETTE, L’ENVERS DU DÉCOR CENTRE CULTUREL ÉCULLY 21 avenue Edouard Aynard, Écully (04 78 33 64 33)
Jusqu’au 12 nov NATHALIE WOLFF & MATTHIAS BUMILLER Photographie GOETHE-INSTITUT 18 rue François Dauphin, Lyon 2e (04 72 77 08 88)
Jusqu’au 17 nov ROB MAZUREK URDLA 207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 33 34)
Jusqu’au 18 nov SHERAF Street art L’ARCHIVOLT 228 avenue Félix Faure, Lyon 3e
COUVENT DE LA TOURETTE Éveux, Éveux (04 74 26 79 70)
LEE MINGWEI Sept histoires FONDATION BULLUKIAN 26 place Bellecour, Lyon 2e (04 72 52 93 34)
Jusqu’au 6 janv MONDES FLOTTANTS
es biennales, par définition, il
y en a tous les deux ans. Des D biennales réussies, c’est beaucoup plus rare, et c’est le cas de celle concoctée par Emma Lavigne, commissaire invitée. A partir des œuvres de 75 artistes internationaux (des modernes et des contemporains), Emma Lavigne propose un accrochage d’une grande cohérence, nous invitant à des «expériences» sensibles (dont beaucoup de son et de musique) et poétiques pour nous faire très concrètement vivre et penser la fragilité des choses, l’évanescence, la disparition, la transformation.
37 rue des Remparts d’Ainay, Lyon 2e
Jusqu’au 19 nov SALON DE LYON ET SUD-EST
LA SUCRIÈRE
Jusqu’au 20 nov
PALAIS DE BONDY
Les Docks, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40)
+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
18 quai de Bondy, Lyon 5e (04 78 30 18 98)
MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN
Jusqu’au 19 nov AGRUME
Cité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e (04 72 69 17 17)
SLIKA
FRANCK EPINAT + FLORIAN LUCIANO L’ALCÔVE 15 rue Leynaud, Lyon 1er
Du 12 au 22 nov ANNABEL AOUN BLANCO GALERIE ELIZABETH COUTURIER 25 rue Burdeau, Lyon 1er (04 27 78 82 32)
Jusqu’au 23 nov ELSA VILLEMONTE DE LA CLERGERIE + ANDRÉ BOUVIER LA TABLE D’ART 36 quai Arloing, Lyon 9e
Jusqu’au 25 nov
abitué des rues lyonnaises, H Agrume est invité par Superposition à retapisser la rue Longue et exposer sur les murs de la galerie. Plongée dans l’univers poétique et onirique d’un drôle de fruit.
Jusqu’au 7 janv RENDEZ-VOUS 17 Exposition collective, jeune création française et internationale INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)
Jusqu’au 7 janv
GALERIE SUPERPOSITION 11 rue Longue, Lyon 1er
Jusqu’au 21 nov + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES PROGRAMMES ET DES ARTICLES SUR PETIT-BULLETIN.FR
EXPOSITION ENTRÉE LIBRE 23, rue Valentin-Haüy Villeurbanne lerize.villeurbanne.fr tél. 04 37 57 17 17
SPECTACLE VIVANT
PB N°897 Du 08.11 Au 14.11.2017
T H É ÂT R E
CHUCHOTER À L’OREILLE DU SPECTATEUR Avec deux créations parmi six spectacles, la 4e édition du festival Micro Mondes promet une nouvelle fois de laisser le théâtre infuser par tous les pores du spectateur. les arts immersifs se dévoilent du 14 au 25 novembre. PAR NADJA POBEL
nventer de nouveaux rapports publicartistes pour ne pas toujours être dans une classique dualité scène-salle. Le festival Micro Mondes, à l’instar du directeur du TNG Joris Mathieu, s’y emploie depuis plusieurs années sans virer à la posture. Ils sont nombreux les créateurs à déconstruire ce lien pour le réinventer. Cela mène parfois les spectateurs à être acteurs de cette mutation comme avec le “spectacle” qui ouvre la manifestation Happy manif.
FERDY D’APRÈS WITOLD GOMBROWICZ MISE EN SCÈNE CHARLY MARTY COMPAGNIE LES INDIENS DU 9 AU 11 NOVEMBRE 2017
FRRREMD, VOUS AVEZ DIT ÉTRANGE ? COMPAGNIE KORPÜSCÜL Un voyage musical envoûtant dans un univers fantastique franco-allemand Sur une idée originale d’Aurélie Rousselet
NTH8 / NOUVEAU THÉÂTRE DU 8e 22 rue du commandant Pégout 69008 Lyon
04 78 78 33 30 www.nth8.com contact@nth8.com
Du 8 au 13 novembre
Casque sur les oreilles, les participants reçoivent des consignes pour interagir avec les autres et esquisser une chorégraphie. Cette idée de David Rolland fait furieusement écho au travail du Catalan Roger Bernat programmé dans une précédente édition, où il était question de s’approprier Le Sacre du printemps. Connue pour avoir fait le travail scénographique, son et lumière notamment d’Aurélie Van den Daele (Angels in America), la compagnie Invivo sort de résidence avec 24/7 et emmène en lisière de l’endormissement volontaire avec un travail sur le sommeil à partir de l’utilisation des casques à réalité virtuelle.
Réservations 04 78 37 98 17 www.theatre-des-marronniers.com
17 18
SORTEZ CASQUÉS Leurs confrères de (mic)zzaj poursuivent eux leur exploration sonore (Danbé présenté en 2015), non plus en offrant des écouteurs à chacun mais avec un dispositif ambisonique reproduisant la perception humaine, tout en réfléchissant le son dans différentes directions, façon de plonger sensoriellement dans le roman de la Lyonnaise Anne Sibran, Je suis la bête et flouter les frontière entre l’humain et l’animal. La première aura lieu ici au TNG où
THÉ ÂTRE Aux bOnS SAuVAGeS Quai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)
GUINGUETTE POÉTIQUE, DE PIERRE DUPONT À BERNARD FRANGIN Par la Cie du Chien Jaune, ms Valérie Zipper Jeu 9 nov à 20h30 ; 5€
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I
l’an dernier Joris Mathieu avait fait disparaître les antagonismes entre la machine et l’homme : Artefact. Il reprend ce spectacle abouti et jusquauboutiste où, au fil d’installations, la fin du comédien n’est pas seulement envisagée mais actée. Imprimante 3D, bras articulé : le futur s’affranchit allégrement du souffle mais le metteur en scène pointe du même coup le danger qu’il y a à ne pas pleinement s’approprier l’ici et maintenant. Enfin, Monde, pour les enfants dès deux ans, sera également créé à l’occasion de ce festival biennale, une façon de découvrir ce qui pour eux fait monde avant qu’ils ne soient en âge d’immerger plus encore dans les autres spectacles. MICRO MONDES Au TNG Vaise et Ateliers du 14 au 25 novembre
ThÉâTRe De lA CROIx-ROuSSe
le CROISeuR
Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)
4 rue Croix-Barret, Lyon 7e (04 72 71 42 26)
GOING HOME Texte et ms Vincent Hennebicq. Alors que tant rêvent d’Europe, Michalak part vers l’Afrique Jusqu’au 11 nov, mar, mer, jeu, ven à 20h et sam à 19h30 ; de 5€ à 26€ MÉLANCOLIE(S)
ENDORMIE De Camilo Pellegrini, par la Cie Chariot de Thespis, ms Thai-Son Richardier Sam 11 nov à 19h30 ; 10€/14€
7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)
ThÉâTRe DeS VORACeS
LA PENSÉE D’après Leonid Andreïev, ms Olivier Werner, monologue vertigineux qui entraîne le spectateur dans le cerveau d’un meurtrier Jusqu’au 9 nov, à 20h ; de 5€ à 24€ ThÉâTRe De l’ATRIuM
CHRISTINE ANGOT RICHARD BRUNEL
35 avenue du 8 mai 1945, Tassin la Demi-Lune (04 78 34 70 07)
CRÉATION > THÉÂTRE > À LA COMÉDIE
CHAISE D’Edward Bond, par la Cie Eolo, ms Mehdi Belhaouane Jeu 9 nov à 14h15 ; 7€
17 > 24 NOVEMBRE, 20H
SAlle ClAuDe TeRRASSe
Relâche dimanche 19
Route de Paris, L’Arbresle (0474011591)
UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE D’après l’œuvre d’Ettore Scola, par la Cie Novecento Ven 10 nov à 20h30 ; 7€/10€
Avec Djédjé Apali, Emmanuelle Bercot, Noémie Develay-Ressiguier, Valérie de Dietrich, Jean-Pierre Malo
9 place Colbert, Lyon 1er (09 54 92 94 51)
AUTEUR(S) DE TROUBLE Inspiré de Sarah Kane, ms Fany Burgard Du 10 au 12 nov, à 20h30, dim à 15h ; 10€/12€
chefs de file de la U nejeunedesgénération de metteur
en scène s’adosse à Tchekhov après une trilogie Des années 70 à nos jours, parfois bancale mais souvent acide sur notre société. Si Julie Deliquet se débarrasse là de quelques traits caricaturaux, cette création à venir sera un des temps forts de la saison.
Du 14 au 18 nov, mar, mer, jeu, ven à 20h et sam à 19h30 ; de 5€ à 26€
ThÉâTRe JeAn MARAIS 53 rue Carnot, Saint-Fons (04 78 67 68 29)
lAVOIR publIC 4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13)
KALI-BLAKE Par la Cie Hesperos, ms Etienne Michel Jeu 9 et ven 10 nov à 20h ; 8€/10€/12€
SAMUEL Par la Cie du Voyageur debout, ms JeanLuc Bosc. Itinéraire d’un enfant handicapé Ven 10 nov à 19h30 ; 6€/10€/13€
Tél : 04 75 78 41 70 | www.comediedevalence.com
photo © Jean-Louis Fernandez
MJC VIlleuRbAnne MJC MOnplAISIR
46 cours Damidot, Villeurbanne (0478848483)
25 avenue des Frères Lumière, Lyon 8e (04 72 78 05 70)
LA GRANDE SAGA DE LA FRANÇAFRIQUE Par la Cie les 3 points de suspension, spectacle-performance documentaire sur les relations franco-africaines Ven 10 nov à 20h ; de 6€ à 8€
GALATÉE D’après John Lyly, par la cie Chariot de Thespis Ven 10 nov à 20h ; 8€/12€ leS SubSISTAnCeS 8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 39 10 02)
LE NOM SUR LE BOUT DE LA LANGUE D’après Pascal Quignard, ms Marie Vialle Du 8 au 10 nov, à 20h ; 10€/12€/14€
65 boulevard des Canuts, Lyon 4e
PAPA EST DANS L’ATLANTIDE De Javier Malpica, par la Scop Les TroisHuit Sam 11 nov à 14h ; prix libre
ThÉâTRe De lA RenAISSAnCe
DÎNER EN VILLE
SAlle De lA FICelle
lA GOuRGuIllOnnAISe 4 rue du commandant Ayasse, Lyon 7e (04 78 58 91 06)
LA MAIN LESTE Jusqu’au 11 nov, dim 5 à 15h, sam 11 à 20h30 ; 8€/10€
pATA’DôMe ThÉâTRe 62 route d’Yvours, Irigny (04 78 51 48 87)
HORLA ! D’après Maupassant, par la cie La Lune à l’Envers Du 10 au 12 nov, ven à 20h et dim à 18h ; 9€/14€/16€ ThÉâTRe DeS MARROnnIeRS 7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)
FRRREMD... VOUS AVEZ DIT ÉTRANGE ? Par la Cie Korpuscul, théâtre et musique inspiré du cabaret berlinois des années 20 Du 8 au 13 nov, à 20h30, dim à 17h, lun à 19h ; 8€/12€/15€ RADIAnT-belleVue 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)
LE SILENCE DE MOLIÈRE De Giovanni Macchia, ms par Marc Paquien, Ariane Ascaride incarne la fille unique de Molière et d’Armande Béjart dans une conversation imaginaire Mar 14 nov à 20h30 ; de 16€ à 32€ ThÉâTRe De l’IRIS 331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)
CYRANO PROJECT D’après Edmond Rostand, par La Face nord compagnie, ms Caroline Boisson, 1h20. un metteur en scène abandonné de tous décide de jouer seul Du 14 au 19 nov, à 20h, dim à 16h ; 4€/8€/15€
10.11
CÉleSTInS, ThÉâTRe De lyOn
ThÉâTRe De l’AnAGRAMMe
4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)
27 rue Royale, Lyon 1er (04 78 27 83 12)
TABLEAU D’UNE EXÉCUTION
ONE MAN SHOW DU SENIOR DES ANNEAUX Du 8 au 11 nov, à 20h30 ; 5€/10€ SPACE COMEDY Mar 14 nov à 20h30 ; 10€
MAISOn pOuR TOuS SAlle DeS RAnCy 249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)
LE PHARE FELU Par la Cie Belle&Fou, clown et musique, 30 min, de 1 à 5 ans Du 8 au 10 nov, à 10h et 15h, ven à 10h et 14h30 ; 5,50€/6,50€
1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)
ThÉâTRe De VÉnISSIeux
LE VOISIN Les jeu, ven, sam à 21h ; 11€/12€/17€
8 boulevard Laurent-Gérin, Vénissieux (04 72 90 86 68)
le ShAlAlA 95 montée de la Grande-Côte, Lyon 1er
D’Howard Barker, ms Claudia Stavisky, 2h20. République de Venise, 1571, la peintre Galactia met en scène la réalité de la guerre au lieu de glorifier la victoire de l’État vénitien lors de la bataille de Lépante. Du 10 au 12 nov, ven et sam à 20h, dim 16h ; de 9€ à 38€
L’UN N’EMPÊCHE PAS L’AUTRE Jusqu’au 16 déc, ven à 20h, sam à 18h ; 10€/12€ MIMINE SANS RACINE Les sam, dim à 15h30 ; 10€/12€
+ ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)
le RIDeAu ROuGe MALIK BENTHALA
eSpACe CulTuRel AlphA
MON PROF EST UN TROLL Par Le Théâtre Exalté, ms Baptiste Guiton, dès 6 ans, 50 min Dim 12 nov à 15h ; 8€ ACTe 2 ThÉâTRe 32 bis quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71)
SUR UN MALENTENDU Concert par les Sourds-Doués, 1h15, dès 8 ans Du 10 au 12 nov, ven à 20h30, dim à 16h GuIGnOl, un GOne De lyOn
24 avenue Lamartine, Charbonnières (04 78 87 64 00)
65 boulevard des Canuts, Lyon 4e (04 72 32 11 55)
LE DALAÏ ET MOI De Sophie Forte, ms Eric Bouvron Mar 14 nov à 20h30 ; 25€/30€
GUIGNOL ET LE PETIT PRINCE DODO Jusqu’au 26 nov, mer, sam, dim à 15h30 + vac scol tlj à 14h et 15h30 ; de 6€ à 9,50€
ThÉâTRe nATIOnAl pOpulAIRe 8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)
JE SUIS FASSBINDER De Falk Richter, ms de Stanislas Nordey et Falk Richter Du 8 au 24 nov, mar, mer, jeu, ven à 20h et dim à 15h30 (relâche le lun) ; 14€/19€/25€ eSpACe 44 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)
HUIS CLOS De Jean-Paul Sartre, ms André Sanfratello Jusqu’au 19 nov, mar, ven, sam à 20h30, mer, jeu à 19h30, dim à 16h ; de 12€ à 16€
DANSE MAISOn De lA DAnSe 8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00)
VIA KANANA Par la cie Via Katlehong Dance, chor Gregory Maqoma Jusqu’au 10 nov, mar, jeu, ven à 20h30 et mer à 19h30 ; de 16€ à 32€ AKASHA, RÉCITAL DE KUCHIPUDI Par la cie Shantala Shivalingappa Mar 14 nov à 20h30 ; de 16€ à 32€ RADIAnT-belleVue 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)
LE LAC DES CYGNES De Tchaïkovski, par le Grand Ballet et Étoiles de l’Opéra National de Kazan Ven 10 et sam 11 nov à 20h30 ; 47€/49€
GuIGnOl De lyOn 2 rue Louis Carrand, Lyon 5e (04 78 28 92 57)
Jusqu’au 10 nov, à 21h30 ; 27€ COUSCOUS AUX LARDONS Les lun à 19h45 ; 22€ FAITES L’AMOUR PAS DES GOSSES Du mar au sam à 21h30, dim à 20h ; 22€ DANS LA PEAU DE MA FEMME Du mar au sam à 19h45, dim à 18h15 ; 22€ LES PARENTS VIENNENT DE MARS, LES ENFANTS DU MCDO Les sam à 16h ; 20€
8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 39 10 02)
LES INCONSOLÉS (2017) D’Alain Buffard et l’association Pi:es Du 14 au 16 nov, à 20h ; 10€/12€/14€
HUMOUR CenTRe CulTuRel ÉCully 21 avenue Edouard Aynard, Écully (04 78 33 64 33)
SELLIG Ven 10 nov à 20h30 ; de 18€ à 22€ le COMplexe Du RIRe 7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)
STAN Jusqu’au 11 nov, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€ KARIM DUVAL
Lancé avec Marie Vialle et Pascal Quignard pour Le Nom sur le bout de la langue, le festival –désormais bien installé – Best of des Subs se poursuit. Les Inconsolés créé ici même en 2005 par Alain Buffard revient quand bien même le chorégraphe et danseur est décédé en 2013. Pièce sur la découverte de la sexualité, frôlant l’animalité, elle a laissé un souvenir incandescent à tous ceux qui l’ont déjà vue. Rendez-vous donc les 14, 15 et 16 novembre au hangar.
SPECTACLES
ThÉâTRe De VIlleFRAnChe Place des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)
AlleGRO
DANS LES PLIS DU PAYSAGE
Place de la République, Miribel (04 78 55 80 20)
COMMENT VA LE MONDE ? Par le Théâtre de la Passerelle, d’après Marc Favreau, ms Michel Bruzat Ven 10 nov à 20h30 ; 14€/18€/20€
+ 1ère Partie rtie p Chirp Chir + 1ère Pa hirp Chirp C
jeu. 16.11 • 20 h 30 CONCE RT FOLK
Piers Faccini
le bOuI bOuI 7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)
le ShAlAlA
JACQUES HENRI Les lun à 21h ; 19€ JEAN-BAPTISTE Du mar au sam à 19h, dim à 16h30 ; 19€ CLÉMENCE DE VILLENEUVE
95 montée de la Grande-Côte, Lyon 1er
et sensible dans un S ingulière paysage qui dégaine souvent le bazooka, Clémence de Villeneuve ose aller dans la noirceur des personnages qu’elle endosse avec une humanité qui rappelle parfois Zouk. Hautement recommandé. Les sam à 17h45, dim à 19h, lun à 19h45 ; 19€ + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
leS SubSISTAnCeS
MONSIEUR CHOUFLEURI RESTERA CHEZ LUI LE... Opérette d’Offenbach, vaudeville en vocalises, marionnettes et accordéon, dès 7 ans, 55 min Ven 10 nov à 20h ; 16€/18€
DÉPÊCHE CONSOLATION
DR
le nOMbRIl Du MOnDe
THAÏS
lle est jeune, drôle et l’une des humoristes les plus douées de sa génération. Dès les premières minutes, les spectateurs ont les yeux braqués sur cette petite boule d’énergie qui enchaîne avec dérision des scènes de galères du quotidien. Chaque geste est précis, chaque parole est maîtrisée. Elle a une voix qui porte, un débit kalachnikov (mais ultra-limpide) et un charme qui opère très vite. Le ton est vif, les répliques piquantes et l’humour décapant.
E
Du mar au dim 20h15 ; 19€ + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
le RepAIRe De lA COMÉDIe
ans ce spectacle, créé à la Biennale de la Danse de Lyon 2016, où la musique joue un rôle de premier plan, la part belle est faite à la dissimulation du jonglage qui se fait sous le manteau, à moitié en coulisse, jouant aussi du rythme souvent accéléré - par une batterie et des cymbales- et parfois (attention, défi !) ralenti.
D
Mer 8 nov à 19h30 ; 10€/15€/25€
CIRQUE
LOOPO Clown et magie Jeu 9 nov à 19h ; entrée libre BURLINGUE Jusqu’au 17 déc, sam, dim à 17h30 ; 10€/12€ pOlARIS 5 avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)
QUEL PETIT VÉLO... ? De Georges Perec, par le Petit Bois cie, dès 9 ans, 1h10 Ven 10 nov à 20h ; 9€/12€/15€ RADIAnT-belleVue 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)
LAURENCE BESSON Oui ça va mal, je suis heureuse, textes de Jean-Pierre Siméon, cabaret Lun 13 nov à 20h30 ; de 10€ à 20€
20 au 25 novembre 2017
QuAI peRRAChe Lyon 2e
CIRQUE MEDRANO Jusqu’au 3 déc ; de 24€ à 50€
04 78 86 82 28 la-mouche.fr LaMoucheSGL
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES PROGRAMMES ET DES ARTICLES SUR PETIT-BULLETIN.FR
Regardez la neige qui tombe…
2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )
À TABLE ! De Pierre Fontès. Discussion à table sur la famille Les sam à 18h ; 12€/16€ JE LA SENS BIEN CETTE HISTOIRE ! Du 9 nov au 23 déc, jeu, ven, sam à 19h45 ; 12€/16€ AMIS... AMIS ? Du 9 nov au 23 déc, jeu, ven, sam à à 21h30 ; 12€/16€
un de ces stand-uppers E ncore communautaires tels que le
Jamel Comedy Club en usine à la douzaine chaque semaine ? Et bien non. Chez cet ex-ingénieur francosino-marocain la question des origines ne se résout pas via un humour de repli (mal) camouflé en autocritique, mais avec un sens du récit, une rigueur d’écriture et un souci d’équilibre entre spontanéité et mordant tels qu’ils paraissent inscrits dans son ADN.
Du 8 nov au 2 déc, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€ + ARTICLE SUR PETIT-BULLETIN.FR
COMÉDIe ODÉOn 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 78 82 86 30)
LA GUERRE DES MÈRES De Réda Chéraitia Du mar au sam à 21h30 ; 25€/30€ DANS L’INTIMITÉ D’UN GROUPE DE ROCK De et ms Dominic Palandri Les sam à 18h ; 20€/25€ UNE SEMAINE... PAS PLUS ! Du mar au sam à 19h45 ; 24€/32€
Anton Tchekhov Philippe Mangenot Cie Théâtres de l’Entre-deux
Théâtre
eSpACe GeRSOn 1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)
AUX PREMIÈRES LOGES Jusqu’au 30 déc, sam à 19h ; de 12€ à 16€ ThÉâTRe De lulu SuR lA COllIne 60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)
MILF ACADEMY Du mar au sam à 19h30 ; 11€ J’TE CAUSE PLUS ! Du mar au ven à 21h, sam à 21h30 ; 11€ POUPÉE GONFLANTE Les sam à 18h ; 11€
KIDS ThÉâTRe lA MOuChe 8 rue des écoles, Saint-Genis-Laval (04 78 86 82 28)
J’AI TROP PEUR Par la Cie du Kaïros, dès 7 ans Mer 8 nov à 19h30 ; 6,50€/8€
Oullins Lyon Métropole ÉpICeRIe MODeRne Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)
DO PAR VENDÈGE Sieste electro-acoustique, dès 2 ans, 40 min Dim 12 nov à 16h ; 7€
04 72 39 74 91 / www.theatrelarenaissance.com
MUSIQUE
PB N°897 Du 08.11 Au 14.11.2017
PROG. NOV. > DÉC. 2017 CHANSON
IVRE LIBRE Irrésistible petite frappe trop gueule d’ange pour être honnête, Romain pinsolle mêle poésie baudelairienne et je-m’en-foutisme bashungo-gainsbourgien au service d’une chanson-rock en français aussi addictive qu’assassine.
INFOS / BILLETTERIE : WWW.EPICERIEMODERNE.COM
GUEULE D’ANGE À la frontalité, Pinsolle préfère la classe un peu flemmarde des loulous aristocrates, mâchonnant ses paroles en crooner gommeux, (grande) gueule d’ange toxique post-Bashung (mais pré-Fantaisie militaire), comme il en pousse un peu partout dans la nouvelle génération (Radio Elvis, Adieu Gary Cooper, Feu ! Chatterton). On en tient un bel exemple avec La pluie, belle errance humide : « J’implore l’orage tous les jours / J’écris à la mort, à l’amour / J’ai appris la haine, j’implore tes pluies diluviennes / T’es
DR
a femme est morte, je suis libre ! » Voilà par quels mots terribles débute l’album de Romain Pinsolle. Mots que les amateurs de poésie décadente (ou de poésie tout court) sentiront sans doute résonner à travers la gueule de bois comme un air de déjà-entendu. Chez Baudelaire, l’ancien chanteur du groupe Hangar adaptant en ouverture de son album un poème extrait des Fleurs du Mal : Le vin de l’assassin. Une chose déjà faite en son temps, dans une approche toute autre, par Léo Ferré, interprète gourmand du grand poète français. L’histoire donc, d’un type qui assassine sa femme pour pouvoir continuer à boire tout son soûl et dormir comme un chien à même le sol, que Pinsolle fait sonner comme un hymne rock. Il pourrait s’en tenir à cette formule d’une redoutable efficacité. Ce serait trop facile. Si le Vin de l’assassin vient dégouliner sur tout l’album auquel il donne son titre, c’est peutêtre davantage par ce que d’aucuns appellent la stratégie du ruissellement, tant le reste l’œuvre à venir est vénéneux par infusion.
tombée sur moi comme une goutte de pluie / T’as glissé sur mes bras, t’as fini dans mon lit. » Le reste (Léonita, Gueule d’ange, Les Joues creuses) convoque bien évidemment Gainsbourg, le type ayant un sens certain du gimmick qui colle à la cervelle ; une voix, rappelant parfois Chamfort, autour de laquelle on pourrait volontiers se lover (n’était cette certitude que c’est dangereux) ; et ce qu’il reste aussi de rock 80’s (le quasi-disco Les pales). Du rock tout court même lorsqu’il interroge le genre – ce qui semble l’amuser le plus dans cette carrière de vrai-faux rocker jouant avec les codes – sur le codéiné Les joues creuses, métaphore possible d’une décadence rock qui vient littéralement mourir à nos pieds : « Pourquoi une musique si nerveuse ? D’où tiens-tu, d’où tiens-tu des joues si creuses ? ». La décadence on y revient, on ne s’en sort pas. ROMAIN PINSOLLE Au Ninkasi Gerland le mardi 14 novembre
CLASSIQUE
LE VERBE SE FAIT MUSIQUE AVEC MONTEVERDI PAR PASCALE CLAVEL
our le 450e anniversaire de la naissance de Monteverdi, Les Grands Concerts programment les Vespro della Beata Vergine, œuvre religieuse singulière, flamboyante, mystique et d’une beauté irrespirable. Pour en comprendre l’écriture si particulière, il faut savoir que Monteverdi se situe exactement entre deux mondes. Nous sommes au début du 17e siècle, les codes de la Renaissance s’estompent peu à peu, ceux de l’ère baroque s’installent doucement. C’est à ce moment précis que Monteverdi compose Les Vêpres. Une œuvre remarquablement ciselée, épurée, brillante, la seule qui fait à ce point coexister le style ancien issu de la Renaissance et le style nouveau, qui annonce toutes les fantaisies, les excès, les volutes et autres ornements raffinés. Les Vêpres cumulent exubérance et profondeur, contrastes et mélange unique de formes, de styles. Clin d’œil au plain-chant grégorien par ici, bel canto rutilant
P
DR
09 NOV. STEVE GUNN AU GROOM – LYON 1ER 12 NOV. DO PAR VENDÈGE ( DÈS 2 ANS) 17 NOV. EXPO ABSENT, OLIVIER CHABANIS 17 NOV. FUTURE ISLANDS + ZACK MEXICO 18 NOV. BROR GUNNAR JANSSON AU PÉRISCOPE COMPLET 23 NOV. GIGARETTES AFTER SEX COMPLET 24 NOV. LA COLONIE DE VACANCES + PARTOUT PARTOUT 26 NOV. COMICOLOR PAR GABLÉ (DÈS 6 ANS) 29 NOV. KING KRULE + HORSEY COMPLET 08 DÉC. GIRLS IN HAWAII 09 DÉC. HER 14 DÉC. THE EX
LICENCES : 1103990 / 1103991 / 1103992
PAR STÉPHANE DUCHÊNE
par là, grande tradition et modernité assumée de l’autre : le compositeur ose même intégrer l’orchestre complet au sein de la musique religieuse. Choc, au sein de l’église d’alors. Monteverdi est un révolutionnaire qui compose Les Vêpres dans le même élan d’écriture que son opéra, l’Orféo : le texte sera maintenant au service de la musique et non l’inverse comme cela se pratiquait depuis toujours. À la Chapelle de la Trinité, Jean Tubéry à la baguette et son ensemble instrumental La Fenice sont des spécialistes hors catégorie de ce 17e siècle où l’Italie musicale domine. Le chef d’orchestre a choisi
un effectif réduit - un ou deux chanteurs par voix - qui saura donner aux Vêpres toute leur dimension intime et spirituelle. Psaumes, sonates, ritournelles, Magnificat et autres hymnes tous à la gloire de la Vierge Marie. Le texte, posé sur des tons simples, épuré de tout décorum, se frotte à des passages instrumentaux flamboyants qui donnent le tournis. Le public risque de sortir de là dans un état de flottement, suspendu entre terre et ciel. VESPRO DELLA BEATA VERGINE DE MONTEVERDI À la Chapelle de la Trinité Dimanche 12 novembre à 17h
12.13
Jeu 9 nov à 20h ; 35€/45€ CONCERT EXPRESSO : CHASSE AU RENARD Haydn et Janacek, dir Dima Slobodeniouk
Ven 10 nov à 20h30 ; de 24€ à 26€ HUMMINGBIRD
Dim 12 nov à 20h30 ; 7€
FUNK LEROY BURGESS FULL LIVE BAND LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46)
Sam 11 nov à 23h ; 14€/18€/20€
REGGAE TELERAMA DUB FESTIVAL Zion Train + Soom T & Dub 4 + Ondubground + Dubblestandart & Moa Anbessa + Full Dub + Krak in Dub + Cosmic Neman TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
LA MAISON M.
Sam 11 nov à 23h ; 22,50€
21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er (04 78 27 29 18)
+ ARTICLE P.3
AUDITORIUM DE LYON
Sam 11 nov à 21h30 ; entrée libre OLDSEED Folk
149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
KRASPEK MYZIK
Ven 10 nov à 12h30 et 15h ; 10€ MILLE ET UNE Spectacle musical par les Percussions Claviers de Lyon
20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)
Dim 12 nov à 20h30 ; 6€/8€ TEXTURES + EXIVIOUS Metal
RAG’N BONE MAN
LE SÉMAPHORE - THÉÂTRE D’IRIGNY
CCO
RADIANT-BELLEVUE
Rue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90)
39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44)
1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)
Ven 10 nov à 20h30 ; de 10€ à 25€ BEETHOVEN, DEBUSSY, CHOPIN... Par Oh Yeontaek, piano
Dim 12 nov à 19h ; de 20€ à 24€ TIM VANTOL + TIM VAN DOORN + MIKE NOEGRAF Folk
Mer 8 nov à 20h ; 31,20€ JOSMAN Rap
SALLE MOLIÈRE
KRASPEK MYZIK
267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
20 quai Bondy, Lyon 5e (04 72 10 30 30)
20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)
Ven 10 nov à 20h ; 7€/22€/32€ DVORAK, CONCERTO POUR VIOLONCELLE Dir Dima Slobodeniouk, violoncelle Truls Mork
Mar 14 nov à 20h30 ; 6€/8€ LEPROUS + AGENT FRESCO + ALITHIA + ASTROSAUR Metal
AUDITORIUM DE LYON
39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44)
149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Mar 14 nov à 20h ; 20€/22€/25€ SARAH DAVACHI Musique Minimaliste
Sam 11 nov à 18h ; de 8€ à 48€ ATTILA Opéra de Giuseppe Verdi, dir mus Daniele Rustioni OPÉRA DE LYON
CCO
LYON REGGAE SUNDAY 16 LE SIRIUS En face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)
Dim 12 nov à 22h ; 8€
HIP-HOP & R’N’B
NINKASI KAFÉ
Mer 8 nov à 20h30 ; entrée libre DEMI PORTION Rap Mer 8 nov à 19h ; 21€/23€ KOSH Human beat box AUDITORIUM 96 rue de la Sous-Préfecture, Villefranche-sur-Saône
Ven 10 nov à 20h30 ; 14€/17€
En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)
ÉLECTRO
Mar 14 nov à 20h30 ; 8€
AUDITORIUM DE LYON 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Dim 12 nov à 11h ; de 8€ à 16€ 32 PIEDS, L ’ORGUE DE BACH THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)
Mar 14 nov à 20h ; de 5€ à 24€
JAZZ & BLUES STACEY KENT SYMPHONIQUE AMPHITHÉÂTRE - SALLE 3000 Cité Internationale, 1 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e (04 72 82 26 26)
Jeu 9 nov à 20h ; 45€/59€ SEAMUS BLAKE QUARTET LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
Jeu 9 nov à 21h ; 8€/10€/13€ ZOZOPHONIC ORCHESTRA LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
Ven 10 nov à 21h ; 8€/10€ COSMOS QUARTET JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)
Sam 11 nov à 19h45 ; 12€/15€ MININO GARAY AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)
Du 9 au 11 nov, à 20h30 ; de 10€ à 16€
JEANNE CHERHAL & BACHAR MAR-KHALIFÉ
rba c’est la rencontre de la chanteuse nantaise Jeanne Cherhal et du multi-instrumentiste Bachar Mar-Khalifé autour d’un hommage à l’immortelle interprète de L’aigle noir, disparue il y a vingt ans. La rencontre de deux pianos, et de deux approches, la variété française d’un côté, l’expérimentation de l’autre, s’apprivoisant autour d’une passion partagée et d’une grande dame indéboulonnable.
ROCK & POP
Jeu 9 et ven 10 nov à 20h30 ; 10€/15€ KARPATT SALLE DE LA FICELLE 65 boulevard des Canuts, Lyon 4e
AUX BONS SAUVAGES Quai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)
KRASPEK MYZIK 20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)
Jeu 9 nov à 20h30 ; 6€/8€ VERCORS + ON HIATUS BAR DES CAPUCINS Place des Capucins, Lyon 1er (04 78 30 10 64)
Jeu 9 nov à 20h30 ; prix libre SAVAK + THE POISON ARROWS + MONPLAISIR
LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (07 71 81 07 46)
Dim 12 nov de 16h à 23h ; jusqu’à 20€
NOUVELLES VOIX EN BE AUJOLAIS Festival de la jeune création chanson Du 13 au 19 novembre Rens. : 04 74 68 02 89 ou www.theatredevillefranche.asso.fr Tarifs : pass 2 jours 30€/36€ ; pass 3 jours 36€/45€
TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Jeu 9 nov à 20h SLOGAN + TEXAS MENTHOL + MICHEL MYSTÈRE
LEÏLA HUISSOUD MAIRIE D’ARNAS 2 square du souvenir, Arnas
THÉÂTRE DE GLEIZÉ
Mer 8 nov à 19h ; de 20,50€ à 25€ STEVE GUNN + CIAN NUGENT
Jeu 9 nov à 20h30 ; 12€/14€ SANTA CRUZ
Ven 10 nov à 23h59 ; 8€ MAX COOPER + BÄRCHEN
Ven 10 nov à 20h30 ; 6,50€
39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44)
6 Rue Roger Violi, Lyon 1er
3 rue Terme, Lyon 1er
Jeu 9 nov à 20h30 ; 31€/33€ DANI
À THOU BOUT D’CHANT
WEMUSIC LA MAISON M. 21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er (04 78 27 29 18)
Mer 8 nov à 23h30 ; entrée libre
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DES PROGRAMMES ET DES ARTICLES SUR PETIT-BULLETIN.FR
SAMEDI
Sam 11 nov à 20h30 ; 10€/12€ CLAIRE SABBAGH 4 rue de Belfort, Lyon 4e (09 51 62 58 77)
Sam 11 et dim 12 nov sam à 20h, dim à 18h ; 8€/13€ LOUIS JEAN CORMIER + LA FÉLINE COMÉDIE ODÉON 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 78 82 86 30)
Dim 12 nov à 19h ; 27€
SONO MONDIALE THE BONGO HOP
machine à danser, I rrésistible mêlant depuis Lyon, tout une palanquée de musiques afrocaribéennes, le Bongo Hop d’Etienne Sevet est sans doute l’une des révélations de l’année en matière de sono mondiale avec son Satingarona Part.1. À découvrir sur scène en attendant le tome 2. LE KAO Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 09)
39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44)
Ven 10 nov à 20h30 ; 7€
Ven 10 et sam 11 nov à 19h ; 12€/14€
fetehumarhone.info 04 72 09 03 66
12€
En Prévente militante 15€ en prévente commerciale 16€ sur place
NE A L K O K A NAZCA
AGEND’ARTS
En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)
4 rue de la Croix-Barret Lyon 69007 Métro Jean Jaurès
CLUBBING
234 cours Émile Zola, Villeurbanne (04 78 68 19 86)
CCO
DE 10H À 19H AU CROISEUR
Mar 14 nov à 20h ; 5€/10€
CENTRE CULTUREL ET DE LA VIE ASSOCIATIVE
SONIC
DIMANCHE 19 NOVEMBRE 2017
108 rue des Chères, Gleizé
Sam 11 nov à 21h ; prix libre ARIOSO CHANTE GAINSBOURG
Sam 11 nov à 19h ; 10€/12€ DJAL
des vignerons très natures
TERMINAL
Lun 13 nov à 20h ; 5€/10€ LAURA CAHEN
D
Salon des DÉBOUCHÉES
Ven 10 nov à 23h30 ; 17€ XDB + LAURENT CALIGARIS & JACQUES TERRASSE
17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)
epuis les années 60, la comédienne et chanteuse Dani a le mot “muse” collé à la peau. Chamfort, Miossec et Daho (son plus grand fan) se sont encore bousculés pour mettre en forme son dernier disque à la pochette signée Lagerfeld. Et voici le mythe qui se présente avec la musicienne Emilie Marsh, sur la scène d’À Thou Bout d’Chant. Classe.
HUITIÈME
3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)
CCO
LE GROOM
B
www.mozarteumdefrance.fr
TRANSBORDEUR
TOÏ TOÏ LE ZINC
Sam 11 nov à 20h15 ; prix libre BROME + SILÈNE
chaque année son passage , de Steve Gunn, ancien membre de The War on Drugs et guitariste de Kurt Vile, à la production pléthorique (une quinzaine d’albums en dix ans). Partisan et artisan, d’un folk psyché hérité aussi de la tradition musicale des Appalaches pour lequel ses arpèges font merveille, Gunn, héritier de maîtres comme Chapman, Fahey ou Basho s’inscrit, sans démonstration aucune, dans la lignée de ces virtuoses. L’art du tube en plus.
eats léchés, mélodies aériennes et lumineuses, Jabberwocky maîtrise comme personne les canons d’une électropop qui s’est imposée au fil des EP et albums comme un incontournable pourvoyeur de tubes doublé d’une machine à danser sur du coton. Capable qui plus est de transposer sur scène la sophistication des alliages, souvent collaboratifs, fabriqués en studio.
Lundi 13 novembre 2017 à 18 h Société de Lecture de Lyon 39bis, rue de Marseille – 69007 Lyon
EZ! #55 Dubstep
RADIANT-BELLEVUE
2 rue de Thou, Lyon 1er (07 56 92 92 89)
OMNIUM GATHERUM + SKALMOLD + STALMNA Metal
JABBERWOCKY
Le Rock symphonique au sein du Rock progressif par Thierry Sportouche, chanteur du Groupe Silver Hunter
38 vignerons avec l’Alsace nature en special guests.
Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 09)
SONIC
CHANSON
Franz Ferdinand viendra fêter la sortie de son nouvel album à Lyon : le concert est prévu pour le mercredi 21 mars 2018 à l’Amphi 3000, quelques semaines après la sortie de Always Ascending, sur le label Domino ; un disque produit par Philippe Zdar (Motorbass), également aux manettes dans le passé d’opus des Beastie Boys et de Cassius. Les places d’un tarif de 39€ seront mises en vente à partir du 3 novembre dans les points de vente habituels.
LE KAO
Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)
Dim 12 nov à 16h ; de 13€ à 58€ POULENC, RAVEL ET ROUSSEL Par l’ONL, hautbois Philippe CaireyRemonay, piano Agnès Melchior
PLUS LOIN FRANZ FERDINAND EN CONCERT À LYON
wine
29-31 rue de la Bourse, Lyon 2e (04 78 38 09 09)
14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
wine
CHAPELLE DE LA TRINITÉ
LE TOBOGGAN
PROGRAMME 2017-2018
LA MARQUISE
FAT TARD BAS BAND GANG Bus C3 s 00h30
et le samedi 18 novembre à partir de 16h30 au Croiseur le Pré-débouchage des débouchées, la soirée pré-salon : cinéma, rencontres, musique, bar à vin, tapas... Entrée gratuite
DU 1 3 AU 1M9B R E
2017
le qualifiant de maître de la musique contemporaine à l’influence toujours aussi prégnante sur ses pairs depuis un gros demisiècle. Mais on peut lui rendre hommage. C’est ce qui sera fait ici par les sœurs pianistes Katia et Marielle Labèque, accompagnées, du quatuor Debussy, autour d’œuvres pour piano du compositeur culte.
3
FORRO EM BARCO AVEC DKS
wine
de résumer la carrière I mpossible de Philip Glass autrement qu’en
4 ans au service de sa majesté le punk rock et toujours debout, les Wampas en sont à leur douzième album, baptisé Evangelisti en hommage à un champion de joute sur l’eau (toujours cette passion de Didier Wampas pour les noms propres). Toujours aussi porté sur l’autodérision Didier Wampas promet même de continuer longtemps à « chanter des conneries ». On lui fait confiance.
wine
HAPPY BIRTHDAY PHILIP GLASS
LES WAMPAS
© David Edwards
CLA SSIQUE
NOVE
PARCELS
AGAR AGAR
JULIETTE T ARMANE GEORGIO EN
YE GAËL FA S LAS AVE
AH LAURA C SOUD IS U H LEÏLA TESS
COELY UCIANI CLARA L PRETTO EDDY DE TRINIX PEPE LY
À 30 MIN DE LYO N : VILL EFRA #FNVB2017
AMA PICK’O’R MATS O L IP D FOREIGN PIHPOH NCH E / ARN AS / LIMA S /GL
EIZÉ / JASS ANS-RIO TTIE R
WWW.THEATREDEVILLEFRANCHE.ASSO.FR
LOCATIONS AU THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE / FNAC.COM / DIGITICK.COM / TICKETMASTER.FR
CONNAÎTRE
14
PB N°897 Du 08.11 Au 14.11.2017
BANDE DESSINÉE
VOLTAIRE, UN JEUNE HOMME PRESSÉ Après pablo picasso et Isadora Duncan, le dessinateur Clément Oubrerie s’aמּelle à la vie de Voltaire dans une nouvelle série au trait raffiné qu’il vient dédicacer deux jours durant à lyon. PAR SÉBASTIEN BROQUET
e Clément Oubrerie, l’on avait apprécié la série Aya de Yopougon, six tomes parus depuis 2005 en compagnie de la scénariste Marguerite Abouet (chez Gallimard) : un vrai succès que ce tendre récit. Le dessinateur, né en 1968 et prolifique, s’est ensuite attelé en compagnie de Julie Birmant à une biographie en quatre tomes de Pablo Picasso, centrée sur sa jeunesse à Montmartre : Pablo, puis à la vie d’Isadora Duncan en deux tomes, en 2015 (tout ceci étant hébergé chez l’éditeur Dargaud). Le format biographie semble particulièrement inspirer Oubrerie, de retour en cet automne avec le premier volume d’une nouvelle série consacrée cette fois à la vie de Voltaire : Voltaire Amoureux. Comme son titre l’indique, l’on suit le dramaturge au fil de ses passions amoureuses, d’actrice intéressée en maréchale innaccessible. Ce tome 1 le montre impétueux, sûr de son fait comme de ses bons mots qui ne cessent pourtant de lui causer du tort, tabassage ou embastillage se succédant, nourrissant ou ralentissant sa verve créatrice qui ne l’a pas encore menée à son Candide ou à Zadig.
L’ironie mordante en guise de fil aussi rouge que la couverture de cette bande dessinée, le romantisme échévelé le menant d’un lit à l’autre entre deux chagrins et un succès, celui d’Œdipe en 1718, l’égocentrisme étouffant le portant d’un noble château vers le suivant (il aime les richesses et les salons huppés) : Voltaire est ici croqué dans toute sa fougue impertinente - sa détestation des dogmes religieux s’avérant jouissive comme son permanent
CONFÉRENCES GREUZE : LE SUBLIME ET LE QUOTIDIEN SALLE VICTOR HUGO 33 rue Bossuet, Lyon 6e
Jeu 9 nov à 14h30 et 19h ; 7€/11€ MATISSE-PICASSO, L’ÉLOGE DU FÉMININ Par Jean-Louis Ravistre, professeur de lettres COLLÈGE SUPÉRIEUR LYON 17 rue Mazagran, Lyon 7e (04 72 71 84 23)
Jeu 9 nov à 20h ; 5€/9€ LE ROCK SYMPHONIQUE AU SEIN DU ROCK PROGRESSIF Conférence musicale par Thierry Sportouche SOCIÉTÉ DE LECTURE DE LYON 39 bis rue de Marseille, Lyon 7e
Lun 13 nov à 18h ; 2€/10€ ELOGE DE L’ENNUI Par Arthur Craplet, agrégé de philosophie MADE IN SAINT-MARIE 2 chemin de Montauban, Lyon 5e
Lun 13 nov à 20h ; 5€/9€ DU BRONZE À L’OR, SEPT SIÈCLES DE DÉCORATIONS DES RELIURES Par Pascal Alivon ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)
Lun 13 nov à 18h15 ; entrée libre CAPITALES MUSIQUES : LOS ANGELES ET LE RAP
DR
D
combat contre l’intolérance, qui en feront un maître étalon de la philosophie des Lumières. Le dessin d’Oubrerie évitant les lourdeurs et peignant à merveille le Paris du 18e, l’album étant nourri à de nombreuses sources historiques comme à la correspondance de son sujet, l’on conseillera la plongée dans cette nouvelle série. Quatre tomes sont prévus, désormais aux éditions Les Arènes : à mettre entre toutes les mains. CLÉMENT OUBRERIE, VOLTAIRE AMOUREUX T.1 (LES ARÈNES) À la librairie Expérience le samedi 11 novembre de 14h30 à 19h À La Petite Bulle le dimanche 12 novembre de 14h à 19h
TOULOUSE-LAUTREC, L’ART AU SERVICE DE LA DRAMATURGIE DE LA VIE Par Cyril Devès, docteur en histoire de l’art
PHILIPPE BONIN Pour le livre Façons d’habiter au japon
THÉÂTRE DES MARRONNIERS
21 place des Terreaux, Lyon 1er
7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)
Dim 12 nov à 11h ; entrée libre RAFAEL DE LATORRE Pour la BD Animosity
Mar 14 nov à 20h30 ; 8€/10€
RENCONTRES LA PAGE SUIVANTE 66 rue Duguesclin, Lyon 6e
Mer 8 nov à 18h30 ; entrée libre TRISTAN VIGLIANO Pour son livre L’islam e(s)t ma culture LIBRAIRIE TERRE DES LIVRES 86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22)
Mer 8 nov à 19h ; entrée libre ANNE GODARD Pour son roman Une chance folle LIBRAIRIE PASSAGES 11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)
Jeu 9 nov à 19h ; entrée libre JOEL ALESSANDRA Pour sa BD Lady Whisky Jeu 9 nov à 14h30 ; entrée libre DAVY MOURIER + ROBIN WALTER Pour leurs BD Y’a pas de miracle et Maria et Salazar LIBRAIRIE LA BANDE DESSINÉE 57 grande rue de la Croix-Rousse, Lyon 4e (04 78 39 45 04)
Ven 10 nov à 14h30 ; entrée libre FANXOA Pour son recueil de nouvelles Un jeune homme éventré
LIBRAIRIE COMICS ZONE 320 rue Garibaldi, Lyon 7e (04 26 65 78 02)
Mar 14 nov à 18h30 ; entrée libre GIUSEPPE VERDI (1813-1901) Portrait d’un compositeur engagé, témoin de son temps, conférence musicale
LIBRAIRIE DU TRAMWAY 92 rue Moncey, Lyon 3e (04 78 14 52 27)
Mar 14 nov à 19h ; entrée libre MICHEL BERNARD, GAËLLE RONSIN ET DIEGO MIRALLES BUIL Pour le livre Démocratie municipale directe, les exemples de Saillans, Grenoble, Madrid et Barcelone LIBRAIRIE TERRE DES LIVRES 86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22)
Mar 14 nov à 19h ; entrée libre
ÉCR ANS
57 grande rue de la Croix-Rousse, Lyon 4e (04 78 39 45 04)
Ven 10 nov à 19h ; entrée libre JOE BENITEZ ET PETER STEIGERWALD Pour la BD Lady Mechanika T4
30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)
Mar 14 nov à 15h ; entrée libre DAVID VANN Pour son polar L’obscure clarté de l’air
LIBRAIRIE LA BANDE DESSINÉE
17 rue Neuve, Lyon 1er (04 72 98 83 36)
BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU
LIBRAIRIE COMICS ZONE 320 rue Garibaldi, Lyon 7e (04 26 65 78 02)
ALINE KINER Pour son roman La nuit des Béguines
LE BAL DES ARDENTS
Conférence musicale avec Maxime Delcourt
ARCHIPEL - CENTRE DE CULTURE URBAINE
Sam 11 nov à 14h30 ; entrée libre JEAN-CHRISTOPHE QUINTON Pour le livre Vers l’immédiate étrangeté des formes ARCHIPEL - CENTRE DE CULTURE URBAINE 21 place des Terreaux, Lyon 1er
Sam 11 nov à 15h ; entrée libre CLÉMENT OUBRERIE Pour sa BD Voltaire amoureux LIBRAIRIE EXPÉRIENCE
RDV AVEC L’INA L’HISTOIRE À LA TÉLÉVISON Les dossiers de l’écran : douze jours pour entrer dans l’histoire ARCHIVES DÉPARTEMENTALES 34 rue Général Mouton-Duvernet, Lyon 3e (04 72 35 35 00)
Mer 8 nov à 18h ; entrée libre LES INATTENDUS : AU NORD Concert cinématographique de Damien Monnier et Brice Kartmann LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
Mer 8 nov à 21h ; entrée libre CAPITAINE SANKARA Documentaire ESPACE 6 100 rue Boileau, Lyon 6e
Mar 14 nov à 19h ; entrée libre FESTIVAL INTERFÉRENCES Cinéma documentaire et débat public LYON
Du 8 au 18 nov + PROGRAMMATION DÉTAILLÉE SUR PETIT-BULLETIN.FR
5 place Antonin Poncet, Lyon 2e
THÉÂTRE DE L’ATRIUM
Sam 11 nov à 14h30 ; entrée libre
35 avenue du 8 mai 1945, Tassin la Demi-Lune (04 78 34 70 07)
LA PETITE BULLE
Mar 14 nov à 14h30 ; 7€
Dim 12 nov à 14h ; entrée libre
4 rue Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 62 08 45)
+ ARTICLE CI-DESSUS
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GUIDE URBAIN
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PB N°897 Du 08.11 Au 14.11.2017
BAR
CAPSULE, LE BAR ANTI-DÉPRIME
CHRONIQUE
CULTURE CLUB PAR CYRILLE BONIN
Aurélien, brian et Maמּhieu, 80 ans à eux trois, ont créé Capsule, un lieu underground qui ne rentre dans aucune case. et ça fait du bien. PAR JULIE HAINAUT
e bar alternatif, inspiré de lieux new-yorkais et berlinois visités par les trois fondateurs, a émergé dans leurs têtes il y a plus de deux ans. Et un an plus tard, ils tombent sur un ancien garage Citroën : l’endroit parfait pour installer leur pub underground. Permis d’autorisation pour refaire la façade, jeunes entrepreneurs, travaux monstres… Les banques rechignent à l’idée de leur prêter de l’argent. Peu importe, ils ont des amis et beaucoup de motivation. Un crowfunding et beaucoup d’huile de coude plus tard, Capsule – référence à celles de bière, aux collections de mode, mais aussi à Capsule Corporation de Dragon Ball Z et à Interstellar, dont ils sont de grands fans – naît.
On n’est pas encore au Szimpla Kert de Budapest, l’un des meilleurs pubs du monde, mais l’atmosphère du Ruin Bar voulue par les trois compères s’y approche fortement. Murs bruts, canapés et banquettes chinées chez Emmaüs, abat-jours récupérés à Bric à Brac, comptoir réalisé en capot de R5, bar lumineux confectionné à partir de pellicules photos par l’artiste Antonin Tricard, pan de mur imaginé par le photographe Jérôme Poulalier… Chez Capsule, la déco est pensée, mais pas tirée à quatre épingles. « Tout ce qui n’est pas droit, c’est nous, le reste, c’est l’œuvre de nos amis pro-
© Anne Bouillot
C
Il n’y en a qu’un qui semble avoir la pression
fessionnels » s’amusent les trois entrepreneurs. Il y a de fausses plantes, mais des vraies aussi, du bois mais du béton également, des luminaires épurés et modernes mais aussi d’autres bien vieux et bien kitsch… Ne cherchez pas de cohérence particulière, il n’y en a pas, et ça fonctionne : on s’y sent bien. « L’idée était de créer un lieu où on se sent comme à la maison, où écouter de la musique pointue – à dominante électro, funk et house –, jouer à des jeux vidéo des années 80, déguster de bons produits… Un endroit qui bouge, ouvert à tous de 8h30 à 1h30 du matin. » On déguste sur place ou on emporte son café – filtre, du torréfacteur lyonnais OBCR – et son
LA ROUTE DE LA SOIE HIPPODROME DU CARRÉ DE SOIE SAMEDI 11 NOVEMBRE 2017 16H00 – 21H00 COURSES DE TROTTEURS BAPTÊMES DE DROMADAIRE SPECTACLES ÉQUESTRES ORIENTAUX
Tarifs Adultes 10 €, Etudiants 5 €, PMR 3 €. Gratuit pour les licenciés FFE & les moins de 18 ans.
Informations & Billetterie sur LESHIPPODROMESDELYON.FR
sandwich maison, on se love dans un canapé dodu en jouant à Mario Kart, on prend l’apéro à coup de planches sans chichi – saucisson entier, quart de tomme – et de boissons improbables – bière au Tzatziki, au piment... On a particulièrement adoré la bière citronbasilic signée Azimut, une microbrasserie bordelaise, et le Club Maté, une boisson pétillante à base de feuille de Yerba Maté qui remet bien les idées en place. Côté musique, c’est éclectique. Du rock et du jazz en journée, de l’électro le soir au son du DJ résident Not Serious Bigs. « On a même installé des lamelles phoniques qu’on retrouve dans le milieu de l’industrie agro-alimentaire : ça permet d’étouffer le son, de profiter d’un espace bien insonorisé pour ne pas gêner les voisins. »
À terme, le lieu proposera des soirées à thèmes (tournois de rétro gaming par exemple), des pop-ups éphémères, des concerts pointus, des cartes blanches à des artistes… « Nous allons travailler avec Chez Émile Records, faire la suite de leurs release party, on compte aussi collaborer avec des DJs comme LB aka Labat. » conclut le trio. CAPSULE 2 rue Savy, Lyon 1er De 17h à 1h du matin du mardi au dimanche ; ouverture dès 8h30
une question très importante me torturait l’esprit ces derniers temps : est-ce que la pillave, c’est de la culture ? On est tous d’accord pour dire que la cuisine et tout le bin’s business qui va avec, c’en est. Surtout en France. Surtout à Lyon. Mais la pillave, ça t’élève l’âme, c’est du vivre ensemble, de la mixité sociale ? Histoire d’enquêter sérieusement, la réponse pouvait bien se trouver au salon Sous les pavés, la vigne, un dimanche midi, au Palais de la Bourse (l’endroit est chouette, patrimonial et tout, ok ça sent un peu le notable Cci derrière, mais ça passe). Ensuite, je suis avec mon papa et ma maman, retraités dans le coup, en mode lovers pionnards curieux. Verdict : oui, la pillave c’est de la culture ! Hop, on t’explique tout un tas de trucs sur les vins naturels et la bablocherie instagrammable, il y a des auteurs.trices engagé.es, des projections, de l’explication de texte (bien moins chiante qu’un tract de la Biennale d’Art Contemporain). Et en plus, on sort rigolard et réchauffé (normal papy Bernard et mamie Chantal ont dégusté, à la cool, une bonne partie des régions de France). Donc vive la pillave, et la culture.
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Ils sont (aussi) nés il y a 20 ans Mediatone Leur première fois c’était Louise Attaque au Pezner, un concert monté un peu comme ça, avant que le groupe de Gaëtan Roussel n’explose, et à vrai dire, il n’était guère prévu qu’il y en ait un deuxième. Résultat, il y en a eu plus de 800 avec quelques 2500 groupes programmés et 650 000 spectateurs accueillis. Voilà résumé en quelques chiffres, quelque peu vertigineux, deux décennies d’aventure Mediatone. Surtout, comme nous le racontaient aux printemps ses deux fondateurs Jérôme Laupies et Éric Fillion, l’association a su multiplier son champ d’activité à l’action sociale et à l’insertion, tout en se tenant arrimé à sa devise : « donner du plaisir aux gens cool et ouvrir l’esprit des autres. »
La Fosse aux Ours Il en rêvait depuis ses vingt ans. Il attendra quelques années de plus. En 1997, juriste pour un office HLM, Pierre-Jean Balzan franchit le pas et fonde les éditions de La Fosse aux Ours. Après une première année forcément chaotique, le succès d’estime de Mon grain de sable de Luciano Bolis aidera beaucoup cet éditeur amoureux des auteurs italiens : il éditera beaucoup Mario Rigoni mais pas que et n’a jamais cherché à se développer, préférant travailler en solitaire. Un éditeur qui peut être fier de la place qu’il s’est faite dans l’estime des professionnels et amateurs de littératures. Et qui sur 140 bouquins publiés en vingt ans n’en regrette que quatre ou cinq. On doute que beaucoup d’éditeurs avancent un tel ratio.
Ninkasi En 1997, le Ninkasi naissait d’une idée folle importée des États-Unis par Christophe Fargier : ouvrir un bar-restaurant qui brasserait sa propre bière à quelques mètres des clients. Après des débuts compliqués, dus en grande partie à l’isolement de Gerland où le Ninkasi s’est implanté, la proximité du stade et la Coupe du Monde 1998 font décoller l’affaire. Suivront une salle de concerts et plus d’une dizaine de restaurants, de Lyon aux Menuires, dont certains franchisés. Et un autre pari fou : l’ouverture de la production à l’art de la patience qu’est la distillerie de whiskys. Amusant pour un établissement au développement aussi fulgurant.
L'ENSATT En plein mouvement de décentralisation des grandes écoles (l'ENA à Strasbourg...), l'école de la rue Blanche débarque à Lyon en 1997, sur la colline de Saint-Just. Faute de locaux suffisamment grands, les différents départements de cette formation sont éclatés dans Paris, or ce qui précisément fait la force de l'ENSATT est cette capacité à réunir tous les métiers du théâtre (technicien, administrateur, créateur de costumes, scénographe, acteur, dramaturge...). Une soixantaine d'étudiants entrent ici chaque année pour un cursus de trois ans placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur. Depuis 2011, l'école est aussi doté d'un théâtre accueillant essentiellement les travaux des élèves. S'il ne fallait en retenir qu'un, ce serait le comédien Jérémy Lopez qui désormais est sociétaire de la Comédie Française.
High Tone Trois groupes ont façonné le french dub : Improvisators Dub à Bordeaux, Zenzile à Angers et High Tone à Lyon, remettant les instruments et la formation "façon rockeur" à l'honneur, donnant à une musique initialement conçue par et pour le studio ses lettres de noblesse en live. Au cœur d'une scène lyonnaise bouillonnante (Meï Teï Shô, Kaly...), High Tone s'impose vite en fer de lance par une mixture parfaitement dosée de basses implacables préfigurant le dubstep, de samples ethno dénichées par DJ Twelve et d'esprit rave venant exploser le skank traditionnel. Toujours vivants !
Artprice C'est aussi cette année-là que Thierry Ehrmann crée Artprice, gigantesque base de données sur le marché de l'art et les cotations des œuvres. Le plasticien et instigateur de la fameuse Demeure du Chaos, en compilant cette immense masse d'informations qui en fait aujourd'hui un incontournable, rompt avec les habitudes de discrétion du marché et se façonne encore un peu plus une image d'iconoclaste cyberpunk qui ne le quittera jamais.
À RACHETER EN VINYLE
CINÉMA
Les 5 albums de 1997
On (re)connaît la chanson
PAR STÉPHANE DUCHÊNE
Radiohead – Ok Computer Sauvé de l’oubli par le succès tardif du single Creep, confirmant avec The Bends en pleine vague brit-pop, Radiohead se pose sur le toit de la pop avec un album ambitieux mais efficace à l’image du titre Karma Police, combinant grâce mélodique et aspirations expérimentales qui ne feront que gonfler d’album en album, jusqu’à l’abstraction. Climax ou véritables débuts ? Telle est la question, qui fait encore débat.
Björk – Homogenic Avec Debut et Post, Björk s’est installé en reine de la pop exigeante et foutraque. Avec Homogenic, produit par Mark Bell, l’Islandaise transforme l’essai en poussant toujours plus loin les frontières d’un univers musical volcanique, où l’extraversion fait loi. Avec cet album, Björk se trouve et devient adulte, c’est elle qui le dit. Il est probable qu’elle n’ait jamais fait mieux.
The Verve – Urban Hymns Ancien second couteau du shoegaze, The Verve s’affirme tardivement comme un grand groupe post-brit-pop dans le sillage du charimastique chanteur Richard Ashcroft et du single Bittersweet symphony (qui leur vaudra quelques démêlées avec les Rolling Stones pour une histoire de sample). L’album, qui porte si bien son nom est un sans-faute comme le groupe n’en refera plus.
The Chemical Brothers Dig your Own hole Roi du big beat, mélange d’électro et de gros son rock psychédélique alors en pleine bourre (Prodigy, Fatboy Slim), depuis leur premier album Exit Planet Dust, les Chemical Brothers font encore plus fort avec le dévastateur Dig your own hole, sur lequel on retrouve la voix de leur protégée Beth Orton et même Noël Gallagher.
Daft Punk – Homework Voilà déjà quelques années que le duo de frenchies Thomas Bangalter-Guy Manuel de Homem Christo, futurs robots, fait parler de lui, notamment pour le “grand public” depuis le single Da Funk. Mais en 1997, c’est Around the world, et son prodigieux clip signé Michel Gondry et l’album Homework qui mettent le feu aux poudres de la french touch. 20 ans après, Daft Punk n’est non seulement jamais redescendu de son piédestal mais est devenu qui plus est la statue du commandeur de la pop mondiale.
15 TUBES QUI NOUS ONT VRILLÉ LE CERVEAU Maria – Ricky Martin / Je t’aime – Lara Fabian / Barbie Girl - Aqua / Mmmbop – Hanson / Men in Black – Will Smith / Candle in the wind – Elton John Savoir aimer – Florent Pagny / Around the World – Daft Punk / Freed from desire – Gala / Tubthumping – Chumbawamba / Everybody – The Backstreet Boys I’ll be Missing you – Puff Daddy / Vivo Per lei – Andrea Boccelli / Alane – Wes Your Woman – White Town / Truly Madly Deeply – Savage Garden
ALAIN RESNAIS A, COMME A SON HABITUDE, SURVOLÉ L’ANNÉE AVEC SA COMÉDIE MUSICALE CO-ÉCRITE PAR LE DUO BACRI-JAOUI. MAIS EN FOUILLANT LA LISTE DES FILMS SORTIS EN 1997, D’AUTRE TITRES S’IMPOSENT. PAR VINCENT RAYMOND our la dernière fois en 1997, la Croisette décerne une double Palme d’Or à l’estimable Goût de la Cerise, pas le meilleur Kiarostami et à la bien délétère Anguille du vétéran Imamura. Ce faisant, le jury “oublie” l’adaptation musclée d’Ellroy, L.A. Confidentiel par Curtis Hanson et fait de curieuses impasses sur le si dérangeant Funny Games de Michael Haneke ou le très controversé Assassin(s) où Mathieu Kassovitz, écartelé entre la réalisation et l’interprétation, se fait disciple d’un Michel Serrault inquiétant. Heureusement que le palmarès intègre De beaux lendemains, d’Atom Egoyan d’après Russell Banks une plongée dans la noirceur du deuil et des charognards sur fond de neige immaculée, Western de Manuel Poirier, balade vivifiante de deux compagnons de hasard sur les routes bretonnes (révélant Sergi López au grand public) ou Happy Together de Wong Kar-wai, fuite à la sud-américaine d’un couple d’amants chien et chat sublimée par la photographie saturée de Christopher Doyle.
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Au reste, les grandes surprises cannoises figurent hors compétition : Un Certain Regard offre ainsi une exposition inédite au confidentiel Robert Guédiguian. Son enthousiasmant Marius et Jeannette, réunissant toute sa bande, va le propulser aux premiers plans, définitivement. Présenté hors compétition, Le Cinquième Élément débute sur les marches azuréennes une très fructueuse carrière internationale, et vaudra à Luc Besson son César de réalisateur l’année suivante. Du côté de la Berlinale, Milo Forman sème du soufre avec son biopic du roi du porno Larry Flint, mais remporte l’Ours d’Or. Sur la Lagune, Hana-bi, tanguant entre polar et poème, décroche le Lion d’Or de la Mostra de Venise et rend incontournable le visage déformé de Takeshi Kitano.
Chaud effroi 1997 compte son lot de films noirs : de J’irai au paradis car l’enfer est ici de Xavier Durringer au Sélect Hotel de Laurent Bounhik, le jeune cinéma français était riche de promesses. Jean-François Richet, encore dans sa banlieue avec Ma 6-T va cracker, en a tenu d’autres depuis. De son côté, Tarantino sort sans doute son plus beau film, un polar tendre bercé par Bobby Womack et chaloupé par Pam Grier, Jackie Brown. Certains optent plutôt pour la terreur. Fincher propose avec The Game un jeu de piste anxiogène dont Michael Douglas est le héros/la victime, Wes Craven entame une franchise d’horreur autoréflexive et masquée baptisée Scream ; tandis que Travolta et Nicolas Cage échangent leur visage pour John Woo dans Volte/Face. Lynch va (évidemment) plus loin dans la dissociation d’identité pour son mesmérisant Lost Highway, pendant que Soderbergh part en vrille à la recherche de lui-même dans l’artisanal Schizopolis. Au rayon des extraterrestres et autres envahisseurs, l’année est féconde : les créatures grimaçantes de Tim Burton ouvrent le bal avec Mars Attacks!, les Men in Black de Barry Sonnenfeld assomment l’été et le box-office (vous l’aviez oublié ?!), Guillermo del Toro nous montre sa première petite bête avec Mimic, et Spielberg de nouvelles (mais anciennes) grosses dans Le Monde Perdu : Jurassic Park.
Le rire et le pire Mais que cela ne nous prive pas de rire ! Peter Cattaneo incite des chômeurs à se transformer en strip-teasers dans Full Monty (B.O. d’enfer !), Mike Myers règle son compte à James Bond et au Swinging London dans Austin Powers de Jay Roach ; Alain Chabat aboie dans Didier, Philippe Harel égare sa troupe sur les sentiers corses dans Les Randonneurs tandis que Thomas Gilou s’égare dans le Sentier pour La Vérité si je mens ! Question nanars, la récolte est des plus remarquables : outre Un amour de sorcière de René Manzor (rencontre entre Vanessa Paradis, Jeanne Moreau, Jean Reno et des effets spéciaux moisis), Bouge ! de Jérôme Cornuau (musical avec Ophélie Winter), K d’Alexandre Arcady (tentative malheureuse de polar politique avec la complicité du pauvre Jorge Semprun) et Spice World le film (ineptie à base de condiment musical signée par Bob Spiers, réalisateur de la série AbFab), 1997 restera pour avoir vu éclore Le Jour et la Nuit, de BHL monument de médiocrité érigé à sa gloire mégalomaniaque par un génie auto-désigné, si convaincu de son infaillibilité qu’il en deviendrait presque touchant. On a dit presque. Ah, et Titanic, alors ? Eh bien en France, il n’est sorti qu’en 1998…
FOOTBALL
L’OL en transition EN 1997, DIX ANS APRÈS SON RETOUR DANS L’ÉLITE, L’OL, ENTAME, À CHEVAL SUR DEUX SAISONS AUSSI MOYENNES QUE PAS COMME LES AUTRES (BAGARRE DE VESTIAIRE, SCORES FLEUVES, EXPLOIT À MILAN) UNE MUE QUI LA CONDUIRA POUR LONGTEMPS SUR LES PODIUMS DE 1ère DIVISION. RÉCIT.
PAR STÉPHANE DUCHÊNE
mbre 2017 à mai 2018
Chanson francophone | de nove
997, voilà dix ans que l’OL est remonté en D1 et tente de tutoyer les sommets, ce qu’elle parvient à faire lors de la saison 1994-95 (2e), parenthèse enchantée entre deux saisons dans le ventre mou. En 1996-1997, l’OL mélange vieux grognards (Alain “Cavegoal” Caveglia, Christophe Cocard, Frank Gava, Marcelo) et jeunes pousses en développement (Cédric Bardon, Ludovic Giuly, Florent Laville) et vit une drôle de saison.
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D’abord il y a cette défaite 7-0 contre Auxerre fin octobre, qui entraîne le limogeage de l’entraîneur Guy Stephan, remplacé par le pilier du club Bernard Lacombe et José Broissart. Et puis fin décembre, en marge d’une défaite contre Nantes, il y a cette droite monumentale assénée dans le vestiaire par le bouillant gardien titulaire Pascal Olmeta au défenseur Jean-Luc Sassus (au cœur du conflit, la compagne d’Olmeta). Si les deux hommes se réconcilient, Olmeta est licencié et Sassus échangé contre un jeune gardien stéphanois sur lequel, comme par hasard, l’OL lorgne depuis un moment : Grégory Coupet, futur pilier de la domination de l’OL sur les années 2000 et dont la venue aurait été grandement facilitée par cette affaire. La presse titre alors « Des claques pour Olmeta, déclic pour Coupet ». C’est avec lui dans les cages que Lyon entame, comme un symbole, l’année 1997. Cette saison, l’OL la termine d’une drôle de façon : après la défaite historique face à Auxerre, l’OL, médiocre 8e, l’emporte 8 à 0 lors de la dernière journée de championnat face à rien moins que l’OM. À la clé, un joli triplé de Ludovic Giuly, en pleine bourre depuis la fin de l’automne (16 buts au total). Ce match sera aussi le dernier de l’idole de Gerland, Florian “Flonaldo” Maurice, dont l’ultime saison à l’OL aura été minée par les blessures. Son départ, comme l’arrivée de Coupet marquent un tournant pour l’OL.
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Louis-Jean Cormier
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Intertoto, Inter Milan À l’été 1997, l’OL s’est renforcé avec les arrivées au milieu de Reynald Pedros et Daniel Bravo, deux-ex petits princes du jeu encore plein d’allant mais tous deux en échec à Naples et Parme. Toujours mené par son duo d’entraîneurs, Lyon débute le championnat avec la fâcheuse habitude de perdre à domicile mais compense en gagnant à l’extérieur. Sans cette faillite, on peut se demander à quelle place l’OL, 6e, aurait pu finir le championnat de cette année de Coupe du Monde, dominé par une inattendue doublette Lens/Metz. En coupe de l’UEFA (première de ses 17 participations consécutives à une Coupe d’Europe), à laquelle l’OL a accédé via l’inénarrable coupe Intertoto, battant en finale... Montpellier, les Lyonnais réussissent l’exploit de battre l’Inter Milan de Ronaldo et Djorkaeff à San Siro sur le score de 2 à 1, grâce à un but de Giuly et un penalty de Cavegoal. Malheureusement, les Gones craquent au retour 1-3 dans un froid glacial. Sans forcément renforcer tout à fait son effectif, la saison suivante l’OL commencera de truster les podiums de la D1, avant d’y régner sans partage pendant près d’une décennie sous la houlette de la triplette Juninho, Anderson, Coupet, parsemant au passage cette domination de quelques exploits européens.
Théâtre
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OISEAUX DE NUITS
Tu sortais où en Agoria, premier de la classe
AUJOURD’HUI DIRECTEUR DU SUCRE, CÉDRIC DUJARDIN FAIT PARTIE DE CEUX QUI ONT CHANGÉ LA VILLE DE PAR SON RÔLE À COULEUR 3, LA RADIO SUISSE QUI A BOOSTÉ LES IDÉES ET ÉDUQUÉ LES OREILLES DES LYONNAIS. PAR STÉPHANE DUCHÊNE Que faisiez-vous en 1997 ? Cédric Dujardin : J’avais 27 ans et je travaillais pour la radio Fréquence Jazz, née en 1996, dont j’assurais la direction commerciale. En juin 1997, j’étais débauché par la Radio Suisse Romande pour assurer la promotion des antennes de Couleur 3 à Lyon, Chambéry, Grenoble et Chamonix, notamment grâce à l’organisation d’événements branding Couleur 3 : soirées Métissage, Lady Panoplie et surtout les studios radio en direct dans les bars de Lyon et cela jusqu’à fin 2000. Où sortiez-vous ? Je sortais beaucoup dans les bars, mais aussi au Transbordeur et je passais mes nuits à La Marquise gérée par Nicolas Stifter avec DJ Spider à la programmation. Qu’écoutiez-vous ? De la musique électronique : de la techno à la drum&bass, en passant par toutes les formes de trip hop et électro-jazz. Mes groupes du moment en 97 : Massive Attack, Portishead, Daft Punk, Tricky, The Prodigy, Leftfield, Aphex Twin, Autechre... Quels films vous ont marqué ? Lost Highway de David Lynch, Donnie Brasco de Nike Newell et The Game de David Fincher. Quel cinéma fréquentiez-vous ? Le CNP Terreaux. Un spectacle, une expo qui vous ait marqué ? Roméo et Juliette d’Angelin Preljocaj que j’ai vu à l’Opéra de Lyon en 1990 et qui m’a donné envie de m’abonner à La Maison de la Danse. Comment vous déplaciez-vous ? En Peugeot 106 de fonction avec Fréquence Jazz. En Smart dès 1998 avec Couleur 3 ! Ça a toujours était une galère de trouver une place à La Croix-Rousse ! Depuis 2000, je n’ai plus de voiture et je circule en scooter. Quelle était votre cantine ? Le Chantecler à la Croix-Rousse, le Baduila à SaintPaul, et le Café 203 qui ouvre fin 1997. Quel était votre bar QG ? Le Chantier, rue Sainte-Catherine, le Vertu Bleu, rue Mercière, le Voxx, le Café de la Mairie sur la place Sathonay. La bière était à 10 francs !
Cyrille Bonin, c’était bien destroy
À L’ÉPOQUE TOUT JEUNE DJ PRENANT SES MARQUES DANS LES RAVES DE LA RÉGION, AGORIA N’AVAIT PAS ENCORE CONQUIS LA PLANÈTE ET CONVAINCU LES GRANDS ANCIENS DE DETROIT, NI IMAGINÉ QU’IL CO-FONDERAIT NUITS SONORES. MAIS IL ÉTAIT DÉJÀ PRÉSENT PARTOUT OÙ ÇA COMPTAIT LE VENDREDI SOIR VENU. PAR SÉBASTIEN BROQUET Où sortiez-vous en 1997 ? Agoria : Dans n’importe quelle soirée, du moment qu’il faille appeler une infoline, obtenir le chemin d’accès. Qu’écoutiez-vous ? De la techno made in Détroit, de la house made in Chicago, de la trance made in Germany : les labels Axis, Underground Resistance, Djaxupbeats, Frankfurtbeat, Eye Q. Quel film regardiez-vous ? Dans quel cinéma ? J’habitais à la campagne, je crois que j’allais principalement à la salle polyvalente du village. Quel spectacle ou expo vous a marqué ? Je consacrais 150% de mon temps au mix dans ma chambre, au squat des disquaires, à écouter les radios diffusant des morceaux entre 130 et 140bpm, à faire des cassettes démo que j’insérais dans une enveloppe matelassée à destination de promoteurs locaux rencontrés aux pélerinages du vendredi et du samedi soir. Les expos sont venues avec le statut d’intermittent du spectacle, bien plus tard. Comment vous déplaciez-vous ? Je n’habitais pas à Lyon, mais j’y passais mes journées, du coup je payais le gasoil, généralement au rond point de Mions, pour que mes potes m’emmènent sur leur 125 ou 103 acheter des disques. De temps en temps, Cyrille Bonin, de dix ans mon ainé, me reconduisait dans le coffre de son AX commerciale, son chien me détestait, il n’hésitait pas à me bouffer les mollets. Parfois, je préférais ainsi rentrer en stop, vinyls sous le bras, ou par le car Faure qui partant de Perrache mettait une heure trente pour effectuer péniblement quelques kilomètres. Où était votre cantine ? Un kebab entre le sex shop et le disquaire Indépendance Records, rue Confort. Quel bar était votre QG ? J’ai fait mes premiers mixes dans des pubs comme l’Exit, mais je n’étais pas un adepte de bars au sens où tu l’entends, je n’étais pas dans la socialisation ou le networking, ni dans les pintes entre potes, encore moins dans la drague, j’étais dans le dur, le combat, l’apprentissage, avec une coupe de premier de la classe et la totalité de mes dents de sagesse.
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Cédric Dujardin passait ses nuits à La Marquise
FIGURE INCONTOURNABLE DES NUITS LYONNAISES DEPUIS... TOUJOURS, ANCIEN DISQUAIRE, OMBRE TUTÉLAIRE DE PAS MAL D’ARTISTES (PEUPLE DE L’HERBE, AGORIA) ET AUJOURD’HUI DIRECTEUR DU TRANSBORDEUR ; ET CHRONIQUEUR DU PETIT BULLETIN ! PAR STÉPHANE DUCHÊNE Que faisiez-vous en 1997 ? Cyrille Bonin : Je travaillais dans un magasin de disques, rue Confort, qui s’appelait Indépendance Records. C’était cool mais bordélique. Je bossais tout le temps. Toutes les semaines, je zonais sur les routes d’Europe pour acheter des disques de musique techno à vendre au bouclard et dans les autres magasins français. Et quand je sortais, c’était soit dans les concerts de rock’n’roll dur ou dans les raves... Qu’écoutiez-vous ? De l’indie rock, de la dance music, on était en plein dans la grande époque de la techno, de la house music… Et évidemment des trucs de hardcore, du hip-hop, de la pop ligne claire, ce genre. Quel film vous a marqué ? Quel cinéma fréquentiezvous ? Essentiellement les CNP. Les films de David Lynch, Les Affranchis, Tarantino, les Cohen des débuts, les trucs des Cahiers du Cinéma… Ça ne m’a pas marqué beaucoup, beaucoup moins que la musique. Un spectacle, une expo qui vous ait marqué ? Non aucun et aucune. Il y avait les raves, c’était un spectacle et une expo en soit. Comment vous déplaciez-vous ? J’habitais en banlieue-campagne, donc c’était bagnole, puis métro Parilly-Bellecour. Vélo l’été, j’étais donc fit ! Je ne me souviens pas si c’était compliqué... Par contre, la nuit, c’était bagnole 100% où je ne respectais pas trop les règles… Disons qu’on roulait vite, avec la musique à donf… Quelle était votre cantine ? Des kebabs, et je kiffais les sandwichs au saucisson avec un ballon de rouge dans les bars du quartier ou des pentes. On n’était pas des foodistas, on va dire. Quel était votre bar QG ? On y buvait quoi et pour combien ? Il y avait un bar qui s’appelait le Bock’son sur les pentes. c’était un peu un repère d’alternos. sinon je zonais pas mal dans les clubs (le Zoo, la Pyramide, le Bateau Blanc, le Space, ce style) et dans les salles de concert, donc c’était bière et whisky-coca. Je ne me souviens plus si c’était cher, parce qu’en général c’était offert, mais c’était bien destroy, ça je m’en souviens bien.
1997 ? DR
Olivier Rey ne se souvient pas de tout
HOMME DE THÉÂTRE, AGITATEUR DE TALENT, IL DIRIGE DE MAIN DE MAÎTRE LE LAVOIR PUBLIC, L’UN DES LIEUX LES PLUS EXCITANTS DE LA VILLE, OÙ IL A MIS EN SCÈNE UN HUIS CLOS QU’IL A DÉPOUSSIÉRÉ, ET OÙ IL ORGANISE QUELQUES FÊTES MÉMORABLES. ON LUI DOIT AUSSI LE FESTIVAL ONLY PORN. PAR SÉBASTIEN BROQUET Où sortiez-vous en 1997 ? Olivier Rey : C’était quand déjà 97 ? Bac en 94, donc ça devait être ma période Beaux-arts... Bien sûr : les soirées Factory. Et La Centrale, mais c’était peut-être un peu après. On allait à l’Ambassade. Il y avait aussi à Saint-Georges une boîte indie pop où j’allais souvent, je n’arrive plus à me souvenir du nom... C’était tout petit, sur trois étages, on y dansait dans la cave. J’ai découvert tout le rock indé de l’époque là-bas. Je sortais beaucoup au théâtre aussi, c’était les débuts de l’époque Raskine-Guittier au Point du Jour où j’étais tout le temps fourré. Je me souviens aussi d’une fête incroyable, inoubliable, dans le parking des Terreaux qui n’était pas encore ouvert, organisé par Cathy Bouvard avec Lyon Cap’. Mais est-ce que c’était en 97 ? Qu’écoutiez-vous ? Oh la la ! Ma culture musicale était encore balbutiante. De la dance, de la musique de pédé de l’époque, mais c’était davantage le côté kitsch qui me faisait rire. Je découvrais tout : le son des free partys, mais je n’ai jamais trop aimé la trance. Beaucoup de rock indé en fait, c’est ensuite que je suis venu à l’électro. La techno de l’époque, je la dansais de temps en temps. Je ne l’écoutais pas. C’est par la suite que j’y suis venu. Mais je me souviens quand même du bonheur qu’a été de découvrir le fameux remix de Tori Amos, Professional Widow. Quel film regardiez-vous ? Dans quel cinéma ? Je me souviens de la K7 VHS de Blade Runner. Un choc. On l’avait chez une copine et on le regardait sur la télé au moins une fois par mois. Je suis allé voir trois fois de suite Priscilla, folle du désert. Mais est-ce que c’était bien en 97 ? À part les CNP, je crois qu’il n’y avait rien d’autre pour voir des films. Je me souviens de Lost Highway, je découvrais Lynch. Je n’étais pas du tout sensible à l’époque à son esthétique. Je ne comprenais rien, ça me saoulait. Et bien sûr : Trainspotting. Un spectacle, une expo qui vous ait marqué ? C’est dur ! Mais comme je trainais beaucoup au Théâtre du Point du Jour à l’époque, je me souviens des Raskine : Les 81 minutes de Mademoiselle A. de Lothar Trolle. De L’Amante anglaise de Duras. Je ne sais plus si j’avais déjà vu son Huis Clos. Et je crois que c’était l’époque de La Maman et la Putain, au théâtre de l’Élysée, qui ouvrait juste ses portes. Une de mes premières mises en scène. Comment vous déplaciez-vous ? Je n’avais pas le permis - je ne l’ai toujours pas d’ailleurs - et je ne faisais pas de vélo. Donc, je me souviens des bus, et de marcher beaucoup la nuit. Les quais du Rhône n’étaient pas encore aménagés, il s’y passait plein de choses la nuit. C’était excitant, parfois un peu dangereux. On y marchait la nuit à la rencontre des garçons. Surtout sous la piscine du Rhône. Quelle était votre cantine ? Je crois que c’était les débuts du 203, j’avais une copine qui habitait au dessus et comme Manu a toujours été très cool, on allait boire des coups là-bas. Puis il est parti, donc on y allait moins. J’étais étudiant, donc je n’allais pas des masses au resto. L’endroit magique pour tous les théâtreux était Chez Boname, à l’époque tenu par Malou Boname. Un resto ouvert très tard où on venait manger après les spectacles. On y croisait toute l’intellligentsia théâtrale de l’époque. Malou avait ses têtes, mais une fois adoubé dans la maison, c’était génial. Quel était votre QG ? Je me souviens du bar Les Loufiats, juste en face de l’école des Beaux-arts où j’étais. J’y passais une bonne partie de mes journées, quand j’allais en cours.