Le Petit Bulletin - Lyon - 770

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Le musée d’art contemporain de Lyon est ouvert du mercredi au vendredi, de 11h à 18h. Le samedi et le dimanche, de 10h à 19h. Informations au 04 72 69 17 17 et sur www.mac-lyon.com.

L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES N°770 DU 8.10 AU 14.10.14 www.petit-bulletin.fr —

FINCHER / AFFLECK MARIAGE D’ENFER

Silver Surfer Saga (détail), 1999 Série Saga of American Comics Peinture glycérophtalique sur toile, 300 × 500 cm Collection de l’artiste © Adagp Paris, 2014

Du 9 oct au 2 nov - Jeu au Sam 21h30 - Dim 18h

06 29 85 51 50

www.tontonsflingueurs.com

À LA UNE — CINÉMA — GONE GIRL DE DAVID FINCHER

La tentation est grande, souvent, de coucher ici des paroles de chanson, comme on laisserait un mot d'absence avant d'aller s'enterrer (dans une grotte, un décolleté, peu importe) loin de l'infâme vacarme du monde. Par exemple celles, bileuses à souhait, de I Spit on Your Parade, expéditif couplet anti-Manif pour tous entonné en juillet dernier par le groupe de punk-hardcore Santa Cruz, qui nous sont montées au nez telle la lave au sommet du mont Otake à la vue de ces "défenseurs de la famille" pour qui l'enfant est une pancarte comme les autres – sans compter qu'ils nous font courir le risque d'un renversement civilisationnel, à laisser ainsi sortir femmes et petites filles de leurs cuisines en laque. Et puis bon, la raison finit par prendre le dessus. On se rappelle que le copier-coller est le symptôme d'un défaut d'irrigation du cerveau, d'une impuissance en somme – et, dans ce métier productiviste qui est le nôtre, où certains mots peuvent compter triple sur une fiche de paye, une atteinte à notre propre confort matériel. On se rappelle, surtout, que tout ce qui fait l'obsolescence de la famille traditionnelle, notre cinéaste fétiche (si l'on se base sur le nombre de Unes que nous lui avons consacrées : six avec celle-ci), David Fincher, l'expose en filigrane de son dernier film. Mieux vaut donc tourner la page. BENJAMIN MIALOT

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LE PARADIS

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Alain Cavalier l’a filmé

LES FOURBERIES DE SCAPIN

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Laurent Brethome tente le home run

JUST ROCK?

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Un festival d’étonnants voyageurs pop © Twentieth Century Fox

ÉDITO

12 rue Romarin - 69001 Lyon

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P02_03 — LE PETIT BULLETIN N°770 — DU 08.10 AU 14.10.14

© Twentieth Century Fox

À LA UNE

Fincher / Affleck : mariage d’enfer — CINÉMA — FILM À DOUBLE SINON TRIPLE FOND, GONE GIRL DÉBORDE LE THRILLER ATTENDU POUR SE TRANSFORMER EN UNE CHARGE SATIRIQUE ET TRÈS NOIRE CONTRE LE MARIAGE ET PERMET À DAVID FINCHER DE COMPLÉTER UNE TRILOGIE SUR LES RAPPORTS HOMME / FEMME APRÈS THE SOCIAL NETWORK ET MILLENIUM. CHRISTOPHE CHABERT

LIVE

#PBLIVE

L’intime alliage entre voix, guitare et violoncelle, en acoustique

VEN 28 NOV 20H30 TEMPLE LANTERNE 10 rue Lanterne - Lyon 1er

Location : Fnac - Carrefour - Géant Magasins U - Intermarché www.fnac.com et points habituels

www.petit-bulletin.fr/live/index.html

Rain Dog productions licences 2-1061364 et 3-1061363 en partenariat avec Le Petit Bulletin, en accord avec Asterios spectacles

PIERS FACCINI & VINCENT SEGAL

Dans le commentaire audio de The Game, David Fincher affirme qu’il avait tourné là son dernier film pensé pour le soir de sa «première». Tournant majeur qui consiste à ne plus vouloir scotcher le spectateur sur son siège par une succession d’effets de surprise, mais à s’inscrire dans un temps plus long où le film gagnerait en profondeur et en complexité, révélant à chaque vision de nouvelles couches de sens. C’est ce qui a fait, en effet, le prix de Fight Club, Zodiac et The Social Network. Gone Girl, cependant, a les apparences du pur film de «première» : le calvaire de Nick Dunne, accusé de la disparition de sa femme le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, repose sur un certain nombre de retournements de situations importés du roman de Gillian Flynn qu’il convient de ne pas révéler si l’on veut en préserver l’efficacité. La matière est donc celle d’un bon thriller psychologique : un écrivain raté et falot est transformé en coupable idéal par des médias avides de scoop, le tout raconté par une série d’allers-retours entre le présent de la narration et les confessions tirées du journal intime de son épouse Amy. S’entrechoquent à l’écran les souvenirs idylliques d’une passion née sur les trottoirs de New York et le triste quotidien dans lequel le couple s’est enfoncé lorsqu’il s’est installé dans un Midwest pavillonnaire. Fincher laisse s’insinuer dans les interstices de sa mise en scène une sourde ironie qui suggère au spectateur que ce qu’il regarde n’est peut-être qu’un vaste simulacre. Ou plutôt un entrelacs de simulacres dont la source est plus profonde qu’on le suppose. PIXELS CONTRE PIXELS Cette première partie, aussi plaisante et stylisée soitelle, pourra paraître superficielle. Or, c’est justement parce que Fincher en polit la surface qu’il peut ensuite en explorer les abîmes les plus pervers. À ce jeu, son meilleur allié reste Ben Affleck dans le rôle de Nick : incarnation vivante de l’effet Koulechov, il met au service du film son inexpressivité légendaire pour devenir ce visage lisse sur lequel chacun projette ses affects et ses passions. Ce sont les images qu’on lui accole, celles de la télévision, d’Internet ou même d’un anodin selfie qui modifient la perception que l’on a de lui, tour à tour mari idéal ou assassin pervers. Le seul moment où il se hasardera à afficher un sourire forcé, cassant ainsi son image froide et détachée, sera d’ailleurs la première étape de sa descente aux enfers. À travers les images orientées par les médias ou celles que l’on se fabrique pour répondre à leurs attentes, Gone Girl s’attache à mettre en doute non pas l’innocence de Nick, mais celle d’un monde où plus rien n’échappe à une mise en scène généralisée. Fincher possède ce talent unique pour intégrer

les nouvelles images de façon particulièrement fluide et invisible à son montage, non pas comme des écrans à l’intérieur de l’écran, mais comme des pixels malades fondus aux pixels outrageusement sains du film lui-même. La musique, une fois de plus signée Atticus Ross et Trent Reznor, travaille sur des motifs du même genre : une mélodie sirupeuse mise en pièces par d’agressives stries électroniques, comme si le soap opera était attaqué souterrainement par un film de terreur. HOMME / FEMME, MODE D’EMPOIGNE Mais ce film-là, le film de «première», laisse peu à peu la place à un autre, nettement moins prévisible. Il tient à l’entrée en action d’Amy et de son actrice Rosamund Pike, parfait antagoniste de Nick / Affleck ; à ce corps rigide et apathique, Amy répond par une série de transformations physiques qui lui permettent d’échapper aux fantasmes que l’on projette sur elle. Ses parents, qui ont fait de leur fille la matière à une sorte de Martine américaine ; son mari, qui l’a transformée en femme trophée ; et son prétendant, qui la rêverait en poupée sexuée et docile. À travers Amy, Fincher boucle une trilogie que l’on n’avait pas vu venir, où les femmes choisissent de s’affranchir de la violence des hommes et de leur besoin de domination. Dans The Social Network, c’est la petite amie de Zuckerberg qui refuse sa condescendance et, in fine, son “amitié” facebookienne ; dans Millenium, c’est Lisbeth Salander qui se venge de son violeur avant de devenir un fantôme dans la machine du libéralisme patriarcal ; dans Gone Girl, la femme devient un mystère angoissant prête à gagner sa liberté à tout prix, surtout celui qui consiste à emprisonner l’ennemi dans une toile d’araignée travestie en illusion monstrueuse de bonheur conjugal. C’est là que Gone Girl ouvre sa béance la plus excitante, celle qui aspire le spectateur dans un jeu fascinant à l’issue incertaine. Fincher pratique une charge particulièrement vitriolée contre l’institution du mariage, cercle de l’enfer dont personne ne sort indemne. Ce film-là, pourtant, était niché secrètement dans le premier… À travers son récit à deux voix, Gone Girl donnait déjà sa définition, cruelle et iconoclaste, du couple : deux mensonges unis par un même malentendu, deux images fabriquées qui ne se rejoignent que pour se haïr. On attendait de Fincher qu’il fasse un bon thriller ; on n’espérait pas qu’il retrouverait sa verve caustique et nietzschéenne, celle qui en a fait un des auteurs majeurs du cinéma américain. > Gone Girl De David Fincher (ÉU, 2h29) avec Ben Affleck, Rosamund Pike…


Comédies (noires) du remariage — FLASHBACK — SI LE PHILOSOPHE STANLEY CAVELL A DÉFINI LA COMÉDIE CLASSIQUE AMÉRICAINE COMME UNE ÉTERNELLE VARIATION AUTOUR DU “REMARIAGE”, CERTAINS CINÉASTES EN ONT OFFERT L’ENVERS NOIR ET CRITIQUE, DONT GONE GIRL SERAIT LE DERNIER EXEMPLE. EN VOICI CINQ AUTRES. CHRISTOPHE CHABERT

1955 – SEPT ANS DE RÉFLEXION (Billy Wilder) Le titre français est trompeur ; en fait, ces sept annéeslà, ce sont sept années de mariage au terme desquelles l’époux est taraudé par une démangeaison du “pouce”, autrement dit une envie irrépressible d’aller voir ailleurs. Pour Tom Ewell, la tentation s’appelle Marylin Monroe, voisine explosive qui débarque dans son appartement un été de canicule, tandis que femme et enfants sont en vacances. Adaptant un hit de Broadway, Billy Wilder apporte sa touche sarcastique à la comédie du remariage, en montrant la perspective de l’infidélité comme un grand moment de burlesque mais aussi comme une fatalité pas si grave que ça.

16 - 17 OCTOBRE 2014

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2011 – B.A.T., BON À TIRER (Peter et Bobby Farrelly) Les frangins Farrelly s’offrent à leur tour une variation autour de Elle, passé au prisme de leur humour trash. Quoique… La semaine de liberté octroyée à deux hommes mariés, libérés par leurs femmes de leurs obligations de fidélité conjugale, est surtout l’occasion pour les Farrelly de montrer que, comme leurs héros, ils sont un peu vieux pour se livrer à de piteux fantasmes adolescents. Et, comme dans Eyes Wide Shut, ce sont en définitive les femmes qui triomphent, au clair avec leurs désirs, débarrassées de leur culpabilité, lucides sur ce que vieillir ensemble veut dire.

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1999 – EYES WIDE SHUT (Stanley Kubrick) Comme dans Elle, l’errance du Dr Harford (Tom Cruise) à la recherche d’aventures sexuelles pour reprendre l’ascendant sur une épouse (Nicole Kidman) qui lui a confessé ses fantasmes adultères, se termine la queue entre les jambes, le médecin pleurnichant dans son oreiller sur son comportement pourtant désespérément chaste ! Il fallait toute l’ironie de Kubrick pour faire de cette adaptation de Schnitzler un film de chambre aux proportions monumentales, une étude de couple ironique et flamboyante peuplée de fantômes, de menaces et de rencontres bizarres, habitée par un amour du cinéma absolu et un féminisme inattendu.

Une danse cinéma pour cinq danseurs et un caméraman, un spectacle chorégraphique et théâtral aussi bien qu’un film fascinant. Salué par la presse comme un chef-d’œuvre, ce spectacle-thriller est à couper le souffle... En complicité avec

Licences : 1-054424, 2-1054425, 3-1054423 ; © Sergine Laloux

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HORS-CHAMP / LONG-MÉTRAGE SCÉNIQUE

1979 – ELLE (Blake Edwards) George Webber (Dudley Moore), scénariste, vit sur les hauteurs d’Hollywood avec sa femme Samantha (Julie Andrews) ; mais entre son impuissance à écrire et son voyeurisme qui le pousse à observer à la longue vue les orgies de ses voisins de colline, George glisse – littéralement, puis métaphoriquement – dans le ravin du mensonge et de l’adultère. Et lorsque l’occasion se présente toute cuite – en la personne, il est vrai toute cute, de Bo Derek – ses scrupules prennent le pas sur son désir, effrayé par l’absence d’interdits de sa partenaire. Fable morale ? Oui, mais aussi hilarante que mélancolique, signe du génie d’un Blake Edwards au sommet. 1989 – LA GUERRE DES ROSE (Danny De Vito) Comment un mariage parfait peut s’engluer dans un divorce qui tourne mal et virer à la lutte à mort entre les deux époux – Michael Douglas et Kathleen Turner, comme dans une mauvaise suite domestique de leur couple immortalisé par Zemeckis dans À la poursuite du diamant vert. Dans le film de Danny De Vito, cinéaste plutôt sous-estimé, cette Guerre des Rose qui n’a rien de shakespearienne va jusqu’au bout de la tragédie, mais servira d’exemple édifiant pour (p)réparer d’hypothétiques (re)mariages…

MICHÈLE


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CINÉMA Mommy

Le Paradis EN 70 MINUTES, AVEC SA SEULE PETITE CAMÉRA, QUELQUES OBJETS ET QUELQUES VISAGES, ALAIN CAVALIER RACONTE LES GRANDES FICTIONS QUI ONT MARQUÉ SON ENFANCE : LES ÉVANGILES ET L’ODYSSÉE D’HOMÈRE. UN FILM SUBLIME, À LA FOIS SIMPLE ET COSMIQUE, SUR LA VIE, LA MORT, LA MÉMOIRE, LA GRÂCE ET L’ORIGINE. CHRISTOPHE CHABERT Voici le corps inerte d’un petit paon, que deux mains manipulent pour constater son absence de vie. On le déposera au pied d’un arbre et des charognards viendront l’emporter. Mais pour garder la trace de son passage sur terre, on construira un mausolée de fortune ; d’abord une pierre, puis quelques clous courbés en croix pour la maintenir. Les saisons passeront, l’arbre sera coupé, la neige l’ensevelira, mais le mausolée résiste et la mémoire du petit paon avec lui. À intervalles réguliers, comme un fil rouge de ce Paradis, Alain Cavalier reviendra filmer ce monument dérisoire mais qui, par la force de son regard, devient essentiel. Non pour célébrer une mystique panthéiste, mais pour montrer que l’acte de se souvenir peut inverser le cycle de la vie et de la mort. UN HOMME ET DES DIEUX Alors Cavalier se souvient… Il se souvient de ses années au pensionnat catholique où on lui a appris des histoires fantastiques qui n’ont depuis jamais cessé de l’habiter, comme des fictions fécondes ayant forgé son imaginaire. Il en retient deux : les Évangiles et L’Odyssée d’Homère. D’un côté, l’histoire d’un homme qui se prétend fils de Dieu, réalise des miracles, réunit des gens autour de lui et leur demande de célébrer sa mémoire en «buvant un coup» et en mangeant un bout de pain ; de l’autre, celle d’un guerrier qui essaie de rentrer chez lui pour retrouver son épouse, dont il ne sait si elle se souvient encore de lui après toutes ces années passées sur les mers. Ces histoires, pleines de dieux en colère, de déesses envoûtantes et de scènes fantastiques, Cavalier va leur rendre vie devant sa petite caméra avec la simplicité de moyens qui caractérise son travail depuis La Rencontre : des jouets – un robot rouge et rouillé, une oie mécanique – des objets – une sphère en cristal, qui évoque le monolithe noir de 2001 par une même représentation symbolique de la transcendance – des visages… Et surtout sa voix à lui, qui raconte ces grands mythes en leur rendant leur dimension la plus concrète et quotidienne – proche, en cela, du travail d’Emmanuel Carrère dans son tout récent Le Royaume. Si une grande partie de ce que l’on a pris l’habitude d’appeler «l’œuvre autobiographique» d’Alain Cavalier, ses films faits en solitaire et en toute liberté, consistait à saisir dans le quotidien du cinéaste les signes évoquant sa vie passée ou sa félicité présente, la tentation d’un retour à la fiction ne l’a jamais quitté. Le comédien au régime de René ou le jeu de rôles entre le Président et son Premier ministre dans Pater étaient autant de stratégies pour

faire surgir d’un dispositif minimal un récit et des personnages, sans jamais tricher avec le spectateur. Avec Le Paradis, la vie de Cavalier et son envie de la déborder par la fiction pour toucher à quelque chose de plus vaste se fondent en un geste sublime, aussi trivial que cosmique. Tout est résumé par ce qu’il nomme ses deux «dépressions de bonheur» : d’abord, lorsqu’il effectue sa première communion en portant à sa bouche une simple hostie. Épiphanie religieuse ? Révélation mystique ? Cavalier tord vite le coup à l’hypothèse : il pense que c’est lorsqu’il fera l’amour à une femme pour la première fois qu’il retrouvera cette sensation de plénitude ; mais c’est un échec, le “miracle” ne se reproduit pas. Des années après, affamé et fatigué, il achète avec ce qui lui reste d’argent un rollmops dans un supermarché, et à nouveau ce bonheur irréel le submerge. L’élévation spirituelle se commue en expérience purement physique et Cavalier jouit avec son humour habituel de ce bon tour joué au spectateur : s’il est venu chercher Dieu, il peut passer son chemin ; ici, il n’y a que des hommes – mais est-ce vraiment si différent, après tout ? L’ORIGINE DU MONDE Quand il raconte l’origine du monde, Cavalier parvient, en filmant un arbre dont la racine figure un pénis en érection, à faire se rejoindre Courbet et Adam et Eve ; quand il parle des retrouvailles entre Pénélope et Ulysse, il les figure en une série de poses suggestives entre son robot et son oie sur fond de Lester Young ; et s’il doit représenter la grâce, c’est, tel Malick avec Jessica Chastain dans Tree of Life, à travers le visage d’une jeune femme aux traits parfaits et au sourire irrésistible d’innocence. Comme s’il cherchait à remonter à la source même de la vie et de ce bonheur d’être au monde, avant de le quitter, dans la joie et sans regret… Impossible alors de ne pas faire le lien entre Le Paradis et Adieu au langage ; au devenir chien de Godard correspond le devenir petit paon de Cavalier ; au spectacle de la 3D magnifiant le monde chez l’ermite suisse répond la poésie candide des images du solitaire français capturant l’essence du réel en autant de fragments. Mais là où Godard termine sur un dernier éclat sonore, Cavalier conclut par un plan apaisé : l’homme, la femme, Dieu, la nature et lui-même enfin rassemblés et, en écho au «tout est achevé» christique, un «tout est bien» synthétisant ce Paradis terrestre dans lequel il s’épanouit aujourd’hui. > Le Paradis D’Alain Cavalier (Fr, 1h10)

L’encensement précoce de Xavier Dolan ne pouvait conduire qu’à l’accueil exagérément laudatif qui a été celui de Mommy au dernier festival de Cannes. Disproportionné mais logique : même inégal, c’est son meilleur film, celui où il s’aventure dans des directions nouvelles, mais bien plus maîtrisées que dans son précédent Tom à la ferme. La première heure, notamment, est vraiment excitante. Si on excepte une inexplicable mise en perspective futuriste du récit, la description de cet Œdipe hystérique entre un adolescent hyperactif et colérique et sa maman borderline et débordée, dans laquelle se glisse une enseignante névrosée qui va tenter de dompter le gamin, permet à Dolan de s’adonner à une comédie furieuse et décapante, remarquablement servie par son trio d’acteurs, tous formidables, et par cette langue québécoise incompréhensible mais fleurie. Même le choix d’un cadre rectangulaire et vertical façon écran d’iPad est habilement géré par la mise en scène, redéfinissant les notions de plans larges et de gros plans – dommage qu’il en fasse finalement une simple astuce visuelle pour souligner un basculement dramatique évident. Ça se gâte ensuite,

quand Dolan commence à retrouver ses réflexes de réalisateur séducteur, pop et tendance, où l’idée des plans prend le dessus sur l’idée dans le plan. L’inspiration est parfois authentique – le pétage de plombs au karaoké, reposant sur une remarquable alternance de points de vue et de sensations – mais souvent, elle n’est qu’une manière de manipuler le spectateur et ses sentiments. Pas les contrôler, comme le font Polanski ou les Coen ; juste de produire des stimuli faciles qui, en fin de compte, ne masquent pas la maigreur du propos. L’escalade tire-larmes des trente dernières minutes est emblématique ; en basculant dans le mélodrame, Mommy trahit le cliché initial sur lequel il repose : on a tous besoin de l’amour d’une «môman». CC

ET AUSSI…

Vous vous souvenez de la très flippante ouverture de Conjuring l’an dernier ? On y voyait une poupée appelée Annabelle, possédée par un esprit démoniaque et que l’on tentait d’exorciser. Sous la férule de James Wan, ici seulement producteur, voici un spin off consacré à ladite poupée signé John R. Leonetti qui, à notre connaissance, n’a rien à voir avec le député UMP. Infatigable, Frederick Wiseman sillonne le monde pour y tourner des documentaires sur le fonctionne-

ment de lieux mythiques : l’Opéra de Paris, le Moulin Rouge, le campus de Berkeley et, cette semaine, la National Gallery de Londres. Ça dure trois heures mais avec Wiseman, en général, on a l’impression d’assister à un court métrage…

Papa Was Not a Rolling Stone : titre trompeur pour un banlieue film de Sylvie Ohayon avec Doria Achour en jeune fille qui, dans les années 80, décide d’échapper aux pesanteurs de sa cité par la lecture, la danse et… Jean-Jacques Goldman. Dis comme ça, c’est bizarre, mais à l’époque, ça se comprenait.

Le passage de l’enfance à l’adolescence, c’est le sujet de Lou ! Journal infime de Julien Neel, où la petite Lou, qui vit seule avec sa mère Emma (Ludivine Sagnier), gagnée par la mélancolie, va tomber amoureuse de son petit voisin Tristan. Visiblement adapté par l’auteur d’une bande dessinée pour ados dont on ne connaissait pas l’existence – d’où le «enfin au cinéma» de l’affiche.

Lumière : flashback sur l’outback — ACTU — Ce lundi débute la sixième édition du festival Lumière, avec en guise d’ouverture Faye Dunaway présentant Bonnie and Clyde et en point d’orgue la remise du Prix Lumière à Pedro Almodóvar. On y reviendra en détail la semaine prochaine, et on vous conseille dès à présent quelques classiques plus loin dans ce numéro. Tout comme on ne peut que vous inciter à aller découvrir dès cette semaine des raretés comme Garçon ! de Claude Sautet et le mélodrame espagnol Embrujo ou encore l’avant-première de The Go-Go Boys, sur l’histoire de la Cannon et de ses deux producteurs. Mais s’il est un film à ne surtout pas louper dans la programmation, c’est le génial Wake in Fright de Ted Kotcheff (qui le présentera en personne). Tourné en Australie en 1971, le film part d’une anecdote réelle : pour s’assurer que les fonctionnaires de l’éducation nationale aillent exercer dans les coins les moins peuplés de l’outback, le gouvernement australien obligeait les nouveaux instituteurs à verser une caution qu’ils récupéreraient après quelques années de bons et loyaux services dans ces bleds désertiques. Le héros du film n’attend donc qu’une chose : le weekend pour retrouver sa copine à Sidney. Mais, victime d’une escroquerie qui le laisse sur la paille et le pousse à s’adonner à une nuit de beuverie, le voilà qui se réveille avec la gueule de bois, obligé de composer avec des autochtones particulièrement dégénérés

© Groupe W - NLT Productions / DR

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De Xavier Dolan (Can, 2h18) avec Antoine-Olivier Pilon, Anne Dorval, Suzanne Clément…

Wake in Fright de Ted Kotcheff

dont le sport préféré est d’aller chasser le kangourou en pleine nuit – d’où une séquence démente qui ferait s’étrangler la protection animale aujourd’hui… Hallucinant autant qu’halluciné, Wake in Fright frappe par son ambiance de cauchemar éveillé, comme du Polanski qui aurait remplacé l’acide par une gnole locale, où la chaleur et la poussière burinent les visages jusqu’à créer des tronches à la Jérôme Bosch. Parmi elles, l’immense Donald Pleasence, qui compose un véritable cinglé, aussi inquiétant que désopilant, plus proche de son personnage dans Cul-de-Sac que de ses rôles glaçants chez Carpenter. Wake in Fright est bien plus qu’une curiosité : un acte fondateur du cinéma australien moderne, miraculeusement sauvé de l’oubli il y a quatre ans de cela. CC > Festival Lumière 2014 Jusqu’au 19 octobre


FESTIVAL LUMIÈRE 2014 - DU 13 AU 19 OCTOBRE Voir programmation en page 14

NOUVEAUX FILMS

SALLES

ANNABELLE De John R. Leonetti (ÉU, 1h38) avec Annabelle Wallis, Ward Horton...

CINÉMA BELLECOMBE

CNP TERREAUX 40 rue du Président Édouard Herriot - Lyon 1er

Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise (VF + vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu

GONE GIRL De David Fincher (EU, 2h29) avec Ben Affleck, Rosamund Pike... Ciné-Meyzieu, Cinéma CGR, Comœdia (vo), Scénario, Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise (VF + vo), Pathé Vaise, UGC Astoria (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vf + vo), UGC Part-Dieu

LOU ! JOURNAL INFIME De Julien Neel (Fr, 1h44) avec Ludivine Sagnier, Kyan Khojandi... Cinéma CGR, Cinéma Gérard Philipe, Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu

MOMMY De Xavier Dolan (Cda, 2h18) avec Anne Dorval, Suzanne Clément... Cinéma CGR (vo), Comœdia (vo), Alizés (vo), Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie (vo), Pathé Vaise (vo), UGC Astoria (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu (vo)

PAPA WAS NOT A ROLLING STONE De Sylvie Ohayon (Fr, 1h39) avec Doria Achour, Aure Atika... Cinéma CGR, Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu

LE PARADIS D’Alain Cavalier (Fr, 1h10) Comœdia

LES CHOIX DE LA RÉDACTION LE JOUR SE LÈVE De Marcel Carné (1939, Fr, 1h33) avec Jean Gabin, Arletty, Jules Berry… Un monument du “réalisme poétique” français signé Carné et Prévert, où un Gabin assassin retranché dans un immeuble se remémore les circonstances du drame. La précision du dialogue, des mouvements d’appareil, de la lumière et des décors rendent le film intemporel et toujours fascinant. UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale

LÉVIATHAN D’Andreï Zviaguintsev (Russie, 2h21) avec Alexeï Serebriakov, Elena Liadova, Vladimir Vdovitchenkov… Une splendeur signée Andreï Zviaguintsev, où son génie de la mise en scène, ample et d’un absolu perfectionnisme, se met au service d’une farce noire qui revisite Le Livre de Job pour dénoncer les errances de la Russie poutinienne, corrompue et déliquescente. Ciné Duchère (vo), Comœdia (vo), Scénario (vo), Zola (vo), Salle Jean Carmet (vo)

MANGE TES MORTS De Jean-Charles Hue (Fr, 1h34) avec Jason François, Michaël Dauber, Frédéric Dorkel... Jean-Charles Hue retrouve ses gitans révélés dans La BM du Seigneur, mais s’éloigne un peu plus du documentaire pour plonger dans une fiction où les accents de vérité ne font que renforcer la puissance d’un polar visuellement inspiré et aux forts accents mythologiques. CNP Terreaux (vo)

PRIDE De Matthew Warchus (Ang, 1h57) avec Bill Nighy, Imelda Staunton, Dominic West… L’alliance entre un groupe de gays londoniens et des mineurs gallois pour résister au pouvoir conservateur et destructeur de la Dame de fer en 1984 : un feel good movie savamment fabriqué, intelligent, euphorisant, drôle et émouvant. Ciné La Mouche (vo), Zola (vo), Pathé Cordeliers (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

SAINT LAURENT De Bertrand Bonello (Fr, 2h30) avec Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Léa Seydoux... Bertrand Bonello surprend avec cette bio de Saint Laurent qui refuse les codes et les clichés du genre, pour laisser sa narration fragmentée et sa mise en scène envoûtante capter la mémoire d’un homme et d’une époque à leurs crépuscules. Ulliel, Rénier et la révélation Aymeline Valade y sont excellents. Cinéma CGR, Cinéma Gérard Philipe, Comœdia, Les Alizés, Pathé Bellecour, Pathé Vaise, UGC CinéCité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu

THE TRIBE De Myroslav Slaboshpytskiy (Ukr-PB, 2h12) avec Grigoriy Fesenko, Yana Novikova... L’apprentissage du crime et de la violence par un jeune ukrainien sourd et muet dans un pensionnat spécialisé : sans dialogue et sans sous-titres, mais avec la tension d’une caméra poussant au maximum la logique de continuité temporelle des plans, ce premier long brutal et cruel tire en creux le portrait d’un pays écartelé. Impressionnant. Comœdia (vo)

61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31

GEMMA BOVERY Mer, sam 20h30 - dim 17h30 LUCY Ven 20h30 - sam 15h - dim 14h30

CINÉMA SAINT-DENIS 77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e

3 CŒURS Jeu 20h45 - ven 14h30, 18h15 - sam 18h dim 17h UN HOMME TRÈS RECHERCHÉ V.O. Ven, sam, lun 20h45 OPÉRATION CASSE-NOISETTE Sam, dim 14h30

CINÉ DUCHÈRE 308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e

3 CŒURS Mer 14h30 - ven 18h - sam, lun 20h30 dim 15h LÉVIATHAN V.O. Jeu, dim 17h - ven 20h - sam 15h - lun 18h UN HOMME TRÈS RECHERCHÉ V.O. Jeu 20h - sam 18h - dim 19h30

COMŒDIA 13 avenue Berthelot - Lyon 7e

GONE GIRL V.O. 10h45 sf mer, jeu, ven - 13h40 - 16h40 20h35 LE PARADIS Mer, jeu, ven, sam, dim, lun 13h40, 17h15, 19h30 - mar 11h15, 17h15, 19h30 MOMMY V.O. 14h - 17h20 - 20h15 + sam, dim, lun, mar 11h 3 CŒURS Mer, jeu, ven, sam 15h40 - lun 11h - mar 13h50 CASSE Ven 13h30 EN SORTANT DE L’ÉCOLE Mer 14h15 - sam, dim 10h50, 14h15 FLORE Dim 10h55 HIPPOCRATE Mer, jeu, ven, sam, dim, lun 15h10, 18h45, 20h50 - mar 21h LE CARNAVAL DE LA PETITE TAUPE Sam, dim 10h45 LES COMBATTANTS Sam 10h55 LÉVIATHAN V.O. 13h45 (sf mar 13h40) - 16h30 - 21h SECONDS V.O. Dim 18h SAINT LAURENT 14h20 sf lun - 17h10 - 20h sf mar + lun 10h50 THE TRIBE V.O. Mer, jeu, ven, sam 17h50, 20h25 - dim 15h15, 20h25 - lun 20h25 - mar 11h, 20h25 TUER UN HOMME V.O. Jeu, lun 13h30 WINTER SLEEP V.O. Sam, dim 10h45

LE CINÉMA Impasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er - 04 78 28 80 08

MÉTAMORPHOSES Ven 14h20 - sam 18h30 - dim 20h15 SILS MARIA V.O. Jeu, sam 20h30 - ven 16h15 - dim 18h - lun 18h45 LE SECRET DE KANWAR V.O. Jeu 18h20 - ven 20h30 - sam 14h30 ENEMY V.O. Ven 18h30 - sam 16h30 - lun 21h

CINÉMA OPÉRA 6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er - 04 78 28 80 08

JE VOYAGE SEULE V.O. Mer 18h15 - ven 16h - dim 17h30 REACHING FOR THE MOON V.O. Sam 16h - lun 22h UN ÉTÉ À QUCHI V.O. Mer 16h - ven 17h50 - sam 13h50 - dim 19h15 - lun 19h45 PARTY GIRL Mer 20h - jeu, sam 18h - ven 14h - dim 21h15 PEK YAKINDA V.O. Ven, sam 20h - dim 15h LA FILLE PUBLIQUE Jeu 20h

CNP BELLECOUR 12 rue de la Barre - Lyon 2e

PALMA REAL MOTEL V.O. 14h - 18h - 19h50 LES AMANTS CRUCIFIÉS V.O. 16h - 21h40 ROBERTO ROSSELLINI STROMBOLI V.O. 15h45 - 19h30 - 21h30 VOYAGE EN ITALIE V.O. 14h - 17h45 SERGUEÏ EISENSTEIN IVAN LE TERRIBLE V.O. 14h - 17h45 OCTOBRE V.O. 15h45 - 21h30 ALEXANDRE NEVSKI V.O. 19h30

*

MANGE TES MORTS V.O. 14h - 15h50 - 17h50 - 19h50 - 21h35 REFROIDIS V.O. 14h - 16h20 - 18h50 - 21h15 BOYS LIKE US 14h - 18h - 21h35 ÊTRE ET DEVENIR V.O. 16h - 19h45 SIDDHARTH V.O. Mer, jeu, ven, sam, dim 14h, 15h50, 17h50, 19h40, 21h30

CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95

FESTIVAL LUMIÈRE Voir programme en page 14

PATHÉ BELLECOUR 79 rue de la République - Lyon 2e

MOMMY V.O. 10h55 sf jeu - 13h45 - 16h40 - 19h25 22h10 LOU ! JOURNAL INFIME 10h50 sf jeu - 13h20 - 16h - 18h10 20h20 - 22h30 GONE GIRL V.O. 10h35 sf jeu - 13h30 - 16h20 - 19h10 22h05 PAPA WAS NOT A ROLLING STONE 10h55 sf jeu - 13h25 - 15h35 - 17h55 20h05 - 22h10 EQUALIZER V.O. (int - 12 ans) 11h05 sf jeu - 13h50 - 16h40 sf dim 19h30 sf dim - 22h10 ELLE L’ADORE 11h sf jeu - 13h20 - 15h30 sf sam - 17h40 sf sam - 19h50 sf sam - 22h35 HORNS (int - 12 ans) Mer, ven, sam, dim 11h10, 13h45, 16h15 jeu 13h45, 16h15 HORNS V.O. (int - 12 ans) 19h15 sf mar - 21h40 sf mar HIPPOCRATE 11h05 sf jeu, lun, mar - 13h40 sf lun, mar 15h50 sf lun, mar - 18h sf lun, mar - 20h10 sf mar - 22h30 sf mar TU VEUX OU TU VEUX PAS 10h45 sf jeu - 12h35 sf jeu - 14h30 16h25 - 18h20 - 20h15 - 22h30 SAINT LAURENT 10h40 sf jeu - 13h40 - 16h35 sf mar 19h40 - 22h sf sam

PATHÉ CORDELIERS

AVANT D’ALLER DORMIR 19h45 sf sam, mar EQUALIZER (int - 12 ans) 13h30 sf dim - 16h15 - 19h15 - 22h + dim 11h15 HORNS (int - 12 ans) 14h15 - 17h - 22h15 (sf jeu, sam, lun à 22h30) + dim 11h30 LES GARDIENS DE LA GALAXIE 3D Jeu, ven, sam 17h40, 22h15 - dim, mar 22h15 - lun 22h20 ELLE L’ADORE 13h30 sf mer - 15h45 - 18h - 20h15 22h30 + dim 11h15 TU VEUX OU TU VEUX PAS 14h - 16h15 - 18h15 - 20h15 - 22h15 + dim 11h45 BON RÉTABLISSEMENT ! Jeu 15h45, 20h20 - ven, sam 13h50, 15h45, 20h20 - dim 11h45, 13h50, 15h45 - lun 13h50, 15h45, 17h40 - mar 13h50, 15h45 SAINT LAURENT Mer, sam, dim 18h, 21h - jeu 13h45, 16h50, 21h45 - ven, lun, mar 14h50, 18h, 21h L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN 2 Mer, sam 13h15, 15h45 - dim 10h15, 13h15, 15h45 OPÉRATION CASSE-NOISETTE Mer, sam 13h45 - dim 10h30, 13h45

UGC ASTORIA 31 cours Vitton - Lyon 6e

Avant-première : • Le Sel de la Terre, vo : dim 19h45 GONE GIRL V.O. 11h - 14h - 17h10 - 20h30 ELLE L’ADORE 11h05 - 13h40 - 15h50 - 17h55 - 20h sf dim, mar - 22h05 MOMMY V.O. 11h - 13h40 - 16h20 - 19h - 21h40 STILL THE WATER V.O. 11h15 - 14h10 - 16h40 - 19h20 sf mar 21h50 sf mar TU VEUX OU TU VEUX PAS 11h10 - 13h50 - 15h45 - 17h40 - 20h05 22h05

UGC CINÉ-CITÉ CONFLUENCE 121 cours Charlemagne - Lyon 2e

• Le Grimoire d’Arkandias : dim 11h • Le Labyrinthe, vo : ven 20h • Ninja Turtles, 3D : dim 15h45 • Samba : lun 20h • Vie Sauvage : jeu 20h* GONE GIRL V.O. 10h50 - 14h - 17h15 - 20h30 LE JOUR SE LÈVE Jeu 19h50 - dim 17h50 - mar 15h45 LOU ! JOURNAL INFIME 11h05 - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h 22h10 MOMMY V.O. 10h45 - 13h30 - 16h15 - 19h - 21h45 3 CŒURS 10h50 - 13h30 - 20h sf ven, mar AVANT D’ALLER DORMIR V.O. 15h55 sf dim - 17h55 - 22h15 sf mar BODYBUILDER 11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h 22h10 BRÈVES DE COMPTOIR 13h15 sf jeu - 15h20 sf jeu - 19h55 sf jeu ELLE L’ADORE 10h55 - 13h20 - 15h30 - 17h40 - 19h55 HIPPOCRATE 10h50 - 15h35 - 17h45 - 19h55 sf jeu 22h05 sf jeu LES GARDIENS DE LA GALAXIE 11h10 - 14h LES GARDIENS DE LA GALAXIE V.O. 22h05 LUCY V.O. 11h10 - 13h50 sf mer, sam, dim - 15h45 sf mar - 19h55 sf jeu, lun - 21h50 sf lun OPÉRATION CASSE-NOISETTE Mer, sam, dim 11h, 13h50 PRIDE V.O. 13h10 SAINT LAURENT 14h - 17h15 - 20h30 + ven, mar 11h SIN CITY : J’AI TUÉ POUR ELLE V.O. 11h05 sf mar - 13h30 sf mar - 15h40 sf mar - 17h55 - 20h05 sf mar - 22h15 UN HOMME TRÈS RECHERCHÉ V.O. 10h45 sf jeu, dim - 17h25 sf jeu - 22h sf jeu EQUALIZER V.O. (int - 12 ans) 10h55 - 13h35 - 16h15 - 19h10 - 21h50 LES COMBATTANTS 17h45 sf dim TU VEUX OU TU VEUX PAS 11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h

UGC CINÉ-CITÉ INTERNATIONALE 80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e

Avant-premières : • Le Grimoire d’Arkandias : dim 16h10 • Le Labyrinthe, vo : ven 20h • Ninja Turtles, 3D : dim 11h • Samba : mar 20h ANNABELLE V.O. 11h10 - 13h50 - 16h - 18h05 - 20h10 22h15 GONE GIRL 10h45 - 13h50 - 16h50 - 20h20 GONE GIRL V.O. 11h - 14h - 17h - 20h30 LE JOUR SE LÈVE Ven 19h30 - dim, lun 18h LOU ! JOURNAL INFIME 10h55 - 13h50 - 16h - 18h05 - 20h10 22h15 MOMMY V.O. 10h40 - 13h40 - 16h20 - 19h - 21h40 PAPA WAS NOT A ROLLING STONE 11h - 13h40 - 15h45 - 17h50 - 20h 22h05 AVANT D’ALLER DORMIR V.O. 14h10 - 18h sf dim - 22h15 BON RÉTABLISSEMENT ! 10h55 - 16h15 sf mer, sam, dim - 19h55 sf ven DRACULA UNTOLD V.O. 11h - 14h05 - 16h - 18h05 - 20h15 - 22h15 ELLE L’ADORE 11h - 13h30 - 15h35 - 17h40 - 19h45 sf mar EQUALIZER (int - 12 ans) 10h50 - 13h55 - 21h45 EQUALIZER V.O. (int - 12 ans) 16h30 - 19h10 GET ON UP V.O. 10h50 sf mer, sam, dim - 13h45 sf mer, sam, dim - 16h35 sf mer, sam, dim, lun 20h20 (sf ven à 21h30) HORNS (int - 12 ans) 10h55 - 13h45 - 16h30 sf dim HORNS V.O. (int - 12 ans) 19h35 - 22h L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN 2 Mer, sam, dim 11h, 14h, 16h30 NOS ÉTOILES CONTRAIRES V.O. 21h50 sf mar

Avant-premières : • Geronimo : mar 20h05

20 rue Thomassin - Lyon 2e

Avant-première : • Le Labyrinthe : ven 20h ANNABELLE 11h05 sf mer, jeu, ven - 13h20 - 15h25 17h35 - 19h40 - 21h45 GONE GIRL 11h sf mer, jeu, ven (et sf lun à 10h45) 14h10 (sf lun à 14h) - 17h30 (sf mar à 17h25) - 20h30 DRACULA UNTOLD 13h30 - 15h30 - 17h30 - 19h35 - 21h35 + sam, dim, lun, mar 11h10 EQUALIZER (int - 12 ans) 13h20 - 16h10 - 18h45 - 21h20 + sam, dim, lun, mar 10h40 SIN CITY : J’AI TUÉ POUR ELLE 3D V.O. 11h sf mer, jeu, ven - 13h50 - 16h15 - 19h 21h25 AVANT D’ALLER DORMIR V.O. 11h15 sf mer, jeu, ven - 13h35 - 15h35 17h35 - 19h40 sf ven - 21h40 sf ven PRIDE V.O. 14h sf lun, mar - 16h30 sf lun, mar - 19h sf lun, mar - 21h25 sf mar LA BELLE ET LE CLOCHARD Sam, dim 11h10

PATHÉ VAISE 43 rue des Docks - Lyon 9e

Avant-premières : • Samba : lun 20h • Ninja Turtles, 3D : dim 11h, 14h • Le Labyrinthe : jeu 20h GONE GIRL 13h30 - 14h30 - 16h30 (sf dim à 16h35) 18h30 sf jeu, sam - 20h - 21h30 (sf sam à 22h) + sam à 19h30, dim à 10h30 GONE GIRL V.O. Jeu 18h30 MOMMY V.O. 13h20 - 16h10 - 19h - 21h50 + dim 10h30 LOU ! JOURNAL INFIME 13h20 - 15h30 - 17h40 - 19h50 - 22h + dim 10h45 ANNABELLE 13h45 - 16h - 18h15 - 20h30 sf jeu 22h40 + dim 11h30 ANNABELLE V.O. Jeu 20h30 PAPA WAS NOT A ROLLING STONE 13h15 - 15h40 - 18h - 20h10 - 22h20 + dim 11h LA BELLE ET LE CLOCHARD Mer 13h30 TAXI DRIVER V.O. (int - 16 ans) Mar 20h DRACULA UNTOLD 14h - 16h15 - 18h25 - 20h30 - 22h40 + dim 11h30 LUCY 13h45 sf mer, sam, dim - 15h45 - 17h50 21h50 LUCY 3D 19h50

Casino, aux côtés de la Fête du Livre de Saint-Étienne, s’engage pour la culture.


P06 — LE PETIT BULLETIN N°770 — DU 08.10 AU 14.10.14

CINÉMA

GALERIE G A LERI E

48 48

rue burdeau

OPÉRATION CASSE-NOISETTE Mer, sam, dim 16h10 SAINT LAURENT 10h45 sf dim, lun - 13h45 - 16h40 - 20h20 TU VEUX OU TU VEUX PAS 11h - 14h05 - 16h05 - 18h10 - 20h15 - 22h15

La rue des galeries - Lyon 1er

UGC PART-DIEU

GALERIE 48 Sandra MARTA GEX, peinture MARTAGEX, Du 4 septembre au 31 octobre (Présence de l'artiste le 9 oct.) Motoko TACHIKA ACHIKAW WA, peintures, peintures, gravures gravures TTACHIKAWA, livres d’artiste du 6 Nov au 23 Déc et livres (V Ve ernissage le 6 Nov.) (Vernissage 48 rue Burdeau - 06 01 98 16 56 www.galerie48.fr Galerie Mathieu Vladimir SKODA Du 9 octobre au 20 décembre 48 rue Burdeau 06 79 71 95 68 - 04 78 39 72 19 www.galeriemathieu.blogspot.com Galerie Pome Turbil-art/espace Pierre ALECHINSKY, Lithographies et oeuvres uniques Du 4 septembre 48 rue Burdeau - 06 11 37 91 53 www.artespace.net www.artespace.net Galerie Sans titre n°42¬ Maxime Simon et Loïc Barre Assemblages photographiques et Sculptures Du 9 Octobre au 1er Novembre 42 rue Burdeau - 04 78 27 39 07 galeriesanstitre-n42.com Galerie anne-marie et roland pallade Vladimir VELICKOVIC « Après … » Du 9 octobre au 6 décembre 35 rue Burdeau - 06 72 53 70 34 www.pallade.net (VSDFH¬&RQIOXHQFHV 3RO\FDUSH (VSDFH¬&RQIOXHQFHV 3RO\FDUSH Aurélien et Lucien MARDUEL Peinture, dessin, photographie Le temps du rêve du 2 au 31 octobre Jeudi, vendredi, samedi de 15h à 18h 25 rue René Leynaud - Passage Mermet 04 72 40 98 20 - 04 72 98 36 43 www.confluences-polycarpe.org Galerie Atelier 28 MORELOT-PALU Pascale MORELOT-PA LU Exposition personnelle "Murs-Murs" Du 3 septembre au 31 octobre 28 rue Burdeau - 04 78 28 07 72 www.galerie-atelier28.fr

MAPRA TIDRU, peinture, sculpture Thierry MANDON, vidéo, photographie Du 8 au 25 Octobre 7–9 rue Paul Chenavard - 04 78 29 53 13 www.plateforme-mapra-art.org

CC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e

Avant-premières : • Le Grimoire d’Arkandias : dim 15h45 • Le Labyrinthe : ven 19h55 • Ninja Turtles, 3D : dim 11h45 • Samba : mar 20h ANNABELLE 11h45 - 13h45 - 15h45 - 17h45 - 19h45 21h45 GONE GIRL 11h45 - 14h15 - 15h45 - 17h30 - 18h40 20h30 - 21h35 LOU ! JOURNAL INFIME 11h45 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 22h10 PAPA WAS NOT A ROLLING STONE 11h45 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 22h10 AVANT D’ALLER DORMIR 11h45 - 13h40 - 15h40 sf dim - 19h45 sf ven BON RÉTABLISSEMENT ! 14h40 - 16h25 DRACULA UNTOLD 11h45 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h DRAGONS 2 Mer, sam, dim 11h45 ELLE L’ADORE 11h45 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 HORNS (int - 12 ans) 11h45 - 14h10 - 16h40 - 19h30 - 21h55 L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN 2 Mer, sam, dim 15h30 LES GARDIENS DE LA GALAXIE 11h45 - 21h55 LUCY 11h45 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer, sam, dim - 15h35 sf mer, sam, dim - 17h35 19h35 sf mar - 21h35 sf mar MOMMY V.O. 11h45 - 14h30 - 17h15 - 20h30 NOS ÉTOILES CONTRAIRES 18h10 OPÉRATION CASSE-NOISETTE Mer, sam, dim 13h45 QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? 17h40 SAINT LAURENT 11h45 sf dim - 21h SIN CITY : J’AI TUÉ POUR ELLE 22h10 TU VEUX OU TU VEUX PAS 11h45 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h EQUALIZER (int - 12 ans) 11h45 - 14h15 - 16h45 - 19h15 - 21h45

LES ALIZÉS 214 avenue Franklin Roosevelt - Bron55

Avant-première : • Ninja Turtles, 3D : dim 14h MOMMY V.O. Mer, ven, sam 14h, 18h30, 21h - jeu 18h dim 14h, 18h30 - lun 14h30, 18h - mar 18h, 20h45 SAINT LAURENT Mer, ven, sam 16h, 21h - jeu, lun 18h - dim 16h ELLE L’ADORE Mer, ven, sam, dim 16h30 - jeu 14h30, 20h45 - lun 20h45 - mar 14h30, 18h BRÈVES DE COMPTOIR Mer, ven, sam 14h, 18h45 - jeu, lun 21h dim 18h45

ALPHA 24 avenue Lamartine - Charbonnières

Croix Paquet, Hôtel de V Métro : Croix Ville ille Parkings : Opéra, Hôtel de V Ville, ille, Terreaux Terreaux Bus : C3, C13, C14, C18, S6, Velov : 1001, 1002, 1003, 1022, 1031, 1032, 1034

3 CŒURS Mer 18h30 - jeu 20h45 - ven 21h - sam 18h45 - dim 16h15, 20h30 - lun 18h15 BON RÉTABLISSEMENT ! Mer 20h45 - jeu 18h45 - ven 19h - sam 16h45, 21h - dim 18h30 - lun 20h30

LES AMPHIS 12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29

SILS MARIA Mer, ven 20h - sam 17h - dim 18h HERCULE Mer, ven 18h - sam 19h - dim 14h BUDORI, L’ÉTRANGE VOYAGE Sam 15h - dim 16h

LE SCÉNARIO Place Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40

Avant-première : • Ninja Turtles, 3D : Dim 14h GONE GIRL Mer, ven 14h, 18h15, 20h45 - jeu 14h, 18h sam 16h, 20h30 - dim 18h - lun 14h, 20h30 mar 14h, 18h15 3 CŒURS Mer 18h - jeu 12h, 16h - ven, mar 14h, 20h30 - sam, dim 20h30 - lun 16h30 BODYBUILDER Jeu 12h, 16h30 - sam 18h30 - dim 20h30 lun 16h30, 20h30 LÉVIATHAN V.O. Jeu 20h30 - ven 16h - sam, dim, mar 18h lun 14h TU VEUX OU TU VEUX PAS Mer 16h30 - jeu 18h30, 20h30 - ven 16h30, 18h30 - sam 14h - dim 16h - lun 18h30 - mar 16h30, 20h45

SHIRLEY: VISIONS OF REALITY V.O. Mer 20h30 - jeu 14h - lun 18h30 - mar 16h L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN 2 Mer, sam, dim 14h, 16h

CINÉ-CALUIRE 36 avenue Général de Gaulle - Caluire

L’INSTITUTRICE V.O. Sam 18h - dim 17h, 19h30 - lun 20h30 LES RECETTES DU BONHEUR Sam 14h30, 20h30 - dim 14h30 - mar 20h30 FESTIVAL DU FILM ITALIEN LE FACTEUR V.O. Mer 20h30 VOYAGE EN ITALIE V.O. Jeu 14h30 DJANGO V.O. (int - 12 ans) Jeu 20h30 LA GRANDE BELLEZZA V.O. Ven 14h30 TERRA FERMA V.O. Ven 20h30**

CINÉMA G. PHILIPE 12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47

Avant-première : • Ninja Turtles, 3D : dim 16h ELLE L’ADORE Mer, ven 16h30 - jeu, sam, lun 14h30 - dim 16h - mar 20h30 TU VEUX OU TU VEUX PAS Mer 16h30, 20h30 - jeu 18h30, 20h30 ven 14h30, 20h30 - sam 14h30, 16h30 dim 14h15 - lun, mar 14h30, 18h30 UN HOMME TRÈS RECHERCHÉ Mer, sam 18h15 - ven 18h15, 20h30 - lun 20h30 LA MORT AUX TROUSSES V.O. Jeu 14h30, 20h30 LE GARÇON ET LE MONDE Mer 14h30, 18h30 - jeu, ven, mar 18h30 sam 14h30, 16h30 - dim 14h30 LOU ! JOURNAL INFIME Mer 14h30, 16h30 - jeu, lun 14h30, 18h ven 14h30, 16h30, 18h30 - sam 16h30, 18h, 20h30 - dim 16h30, 18h30 - mar 18h30, 20h30 SAINT LAURENT Mer, jeu, sam, lun 20h - ven 14h - dim 18h mar 14h30 SHIRLEY: VISIONS OF REALITY V.O. Mer, sam 18h30 - lun 20h30 STILL THE WATERV.O. Mer 14h15, 20h30 - ven 16h15, 20h30 sam 20h30 - dim 14h15, 18h30 - lun 18h mar 14h30, 20h30

CINÉ MOURGUET 15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46

LES RECETTES DU BONHEUR Mer 14h30, 17h - jeu, dim 17h30 - ven 18h, 20h30 - sam 17h45 - lun 20h 3 CŒURS Mer, jeu, dim, mar 20h - ven, sam 14h30 ELLE L’ADORE Mer, lun 20h - jeu 14h30 - ven 18h - sam 17h45 - dim 17h30, 20h STILL THE WATER V.O. Mer 17h - jeu 17h30 - ven, sam 20h30 dim 14h30 - mar 20h L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN 2 Mer, sam 14h30 MÉTAMORPHOSES Jeu 20h**

CINÉ-MEYZIEU 27 rue Louis Saulnier - Meyzieu - 04 37 44 11 02

Avant-premières : • Ninja Turtles, 3D : dim 15h • Samba : mar 20h30 GONE GIRL Mer, jeu, lun, mar 20h30 - ven 18h, 21h sam 15h, 18h, 21h - dim 11h, 20h30 ELLE L’ADORE Mer 16h, 20h30 - jeu, lun 18h, 20h30 - ven 18h, 21h - sam 15h, 18h - dim 11h, 15h, 20h30 - mar 18h GEMMA BOVERY Mer 16h - jeu, ven, dim, mar 18h - sam 18h, 21h EN SORTANT DE L’ÉCOLE Mer 16h - sam 15h - dim 11h, 15h GET ON UP Jeu, mar 20h30 - ven, sam 21h - dim, lun 18h GET ON UP V.O. Mer, dim, lun 20h30 LES GENS DU MONDE Jeu, dim, lun, mar 18h

CINÉ-AQUEDUC Aqueduc, chemin de la liasse - Dardilly

3 CŒURS Mer 20h30 GEMMA BOVERY Dim 18h

CINÉ-RILLIEUX Espace Beaudelaire - Rillieux-la-Pape

3 CŒURS Ven 18h - lun 20h30 GEMMA BOVERY Lun 14h30 LES RECETTES DU BONHEUR Dim 15h, lun 18h LUCY Dim 17h30 L’INSTITUTRICE V.O. Ven 20h30

CINÉ-TOBOGGAN 14 avenue Jean Macé - Décines

L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN 2 Mer 16h - sam 14h30 - dim 16h15 LES COMBATTANTS Mer 14h BON RÉTABLISSEMENT ! Mer, mar 20h30 - jeu, dim 14h30 - ven 18h30 - sam 20h45 2H37 Jeu 20h30** BODYBUILDER Mer 18h15 - ven 20h30 - sam 16h30 - dim, mar 18h30 L’INSTITUTRICE V.O. Jeu 18h - sam 18h30 - dim 20h30

ÉCULLY CINÉMA 21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33

GEMMA BOVERY Ven, mar 18h30 - sam 16h, 20h30 - dim 18h - lun 14h BRÈVES DE COMPTOIR Mer, dim 14h - ven 20h30 - sam 18h - mar 16h30 NEAR DEATH EXPERIENCE Mer 18h30 - dim 16h - mar 20h30 SECONDS V.O. Mer 20h30**

LE LEM 62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune

FESTIVAL LUMIÈRE BLANCHE PHILOMENA V.O. Mer 14h30 PHILOMENA Dim 16h45 - lun 18h45 LE PROMENEUR D’OISEAU Jeu, ven 14h - sam 15h30 LE PROMENEUR D’OISEAU V.O. Jeu 18h15 - dim 14h30 NEBRASKA V.O. Sam 20h30** LA VIE ET RIEN D’AUTRE Ven 20h30** LA DISTANCIA MÁS LARGA V.O. Mer 20h30** - sam 18h ÉPILOGUE V.O. Jeu 20h30** LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FÊTER SON ANNIVERSAIRE V.O. Mer, ven 18h - lun 21h RENOIR Dim 19h**

MAISON DU PEUPLE 4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 92

SECONDS V.O. Jeu 20h GEMMA BOVERY Mer, dim 20h30 - ven 16h - sam 14h ELLE L’ADORE Mer 14h, 16h - jeu, dim 16h, 18h - ven 18h sam 18h, 20h30 - mar 20h30 PARTY GIRL Mer 18h - ven 20h30 - sam 16h - dim 14h

CINÉMA CGR Rue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50

Avant-premières : • Le Grimoire d’Arkandias : dim 11h • Ninja Turtles, 3D : dim 14h ANNABELLE 11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h 22h15 + ven, sam 00h15 GONE GIRL 10h45 - 13h30 - 15h15 - 16h30 - 18h15 19h30 - 21h15 - 22h30 + ven, sam 00h15 LOU ! JOURNAL INFIME 11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h 22h15 + ven, sam 00h15 MOMMY V.O. 11h - 13h45 - 16h30 - 19h30 - 22h15 PAPA WAS NOT A ROLLING STONE 11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h 22h15 BODYBUILDER 11h - 18h15 - 22h15 + ven, sam 00h15 DRACULA UNTOLD 11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h 22h15 + ven, sam 00h15 EQUALIZER (int - 12 ans) 11h - 13h30 - 16h30 - 19h45 - 22h15 HORNS (int - 12 ans) 13h30 - 15h50 sf sam - 19h45 - 22h15 + lun, mar 11h TU VEUX OU TU VEUX PAS 11h - 14h sf sam, dim - 15h50 sf sam - 18h sf sam - 20h - 22h15 + ven, sam 00h15 AVANT D’ALLER DORMIR 20h15 BRÈVES DE COMPTOIR 11h - 13h30 sf sam - 15h40 sf mer, jeu, ven, sam, dim ELLE L’ADORE 11h - 13h30 - 15h40 - 17h55 - 20h L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN 2 Mer 11h, 13h30, 15h40 - sam 11h, 13h30 dim 13h30, 15h40 SAINT LAURENT 17h30 BON RÉTABLISSEMENT ! 11h sf dim - 13h45 sf mar - 15h40 sf mar 20h15 SI JE RESTE 17h55 sf sam SEX TAPE 20h - 22h15 + ven, sam 00h15 + lun, mar 13h45

DÉLIVRE-NOUS DU MAL (int - 12 ans) 22h15 LES GARDIENS DE LA GALAXIE 3D 11h sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam, dim 16h30 - 22h15 + ven, sam 00h15 LUCY 11h - 13h30 - 15h50 - 18h - 20h - 22h15 + ven, sam 00h15 LES VACANCES DU PETIT NICOLAS Mer, sam, mar 14h DRAGONS 2 3D Mer, sam, dim 11h

LE MELIÈS 67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire

ELLE L’ADORE Mer, sam 19h - jeu 20h30 - ven 21h - dim 14h30, 16h30 3 CŒURS Mer, sam 21h - ven, dim 19h - lun 20h30 BON RÉTABLISSEMENT ! Jeu 14h30 MISTER CARBONE Jeu 20h30**

PATHÉ CARRÉ DE SOIE 2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin

Avant-premières : • Ninja Turtles, 3D : dim 14h, 16h • Le Labyrinthe : lun 19h30 GONE GIRL 10h15 - 11h30 - 13h10 - 14h30 - 16h 17h30 - 18h50 - 20h30 - 21h40 LOU ! JOURNAL INFIME 10h45 - 13h20 - 15h35 - 18h - 20h10 22h20 MOMMY V.O. 10h15 - 13h05 - 15h50 - 18h45 - 21h30 PAPA WAS NOT A ROLLING STONE 11h - 13h10 - 15h15 - 17h25 - 19h30 21h50 LA BELLE ET LE CLOCHARD Sam 11h15 - dim 13h45 ANNABELLE 10h40 - 13h15 - 15h30 - 17h55 - 20h05 22h10 DRACULA UNTOLD IMAX 11h25 - 14h - 16h10 - 18h15 - 20h15 22h15 TU VEUX OU TU VEUX PAS 11h30 - 13h35 - 15h30 - 17h35 - 19h50 22h05 EQUALIZER (int - 12 ans) 10h40 - 13h45 - 16h25 - 19h05 - 21h45 LUCY 11h30 - 14h30 - 16h30 - 18h30 - 20h25 LUCY 3D 22h20 (sf sam à 22h15) HORNS (int - 12 ans) 11h05 - 14h15 sf sam, dim - 16h45 sf dim 19h10 sf lun - 21h40 L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN 2 Mer, sam, dim 10h45, 13h30, 15h45 BODYBUILDER 10h55 sf mer, sam, dim - 13h05 sf mer, sam, dim - 15h20 sf mer, sam, dim - 17h30 sf dim - 19h45 sf mar - 22h sf mar OPÉRATION CASSE-NOISETTE Mer, sam, dim 10h55, 13h30, 15h20 ELLE L’ADORE 10h30 - 12h45 - 15h - 17h15 - 19h30 AVANT D’ALLER DORMIR 10h45 sf mer, sam, dim - 13h30 sf mer, sam, dim - 15h45 sf mer, sam, dim - 18h - 20h 22h SEX TAPE 11h20 sf sam - 13h45 sf sam, dim - 15h50 sf sam - 18h15 sf dim - 20h20 - 22h25 DÉLIVRE-NOUS DU MAL (int - 12 ans) 21h45

CINÉ LA MOUCHE 8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval - 04 78 86 82 60

GEMMA BOVERY Mer, dim 18h - sam 15h, 20h30 LE PARFUM DE LA CAROTTE Mer 15h30 PRIDE V.O. Mer 20h30 - sam 18h - dim 15h30

SALLE JEAN CARMET Boulevard du Pilat - Mornant - 04 78 44 05 17

BON RÉTABLISSEMENT ! Mer 15h - jeu 20h30 - sam 15h30, 20h30 dim 17h LÉVIATHAN V.O. Mer 17h45, 20h30 - jeu 17h45 - sam 17h30 - dim 19h

LE ZOLA 117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65

LÉVIATHAN V.O. Mer 21h - jeu, ven 18h - sam 13h, 21h dim 17h PRIDE V.O. Mer 16h - jeu 21h - sam 18h30 - dim 20h mar 18h 3 CŒURS Mer 13h30, 18h30 - ven 21h - sam 16h dim 14h30

(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat


P07 — LE PETIT BULLETIN N°770 — DU 08.10 AU 14.10.14

EXPOSITIONS

Demande à la poussière Flesh Out - 2014. © Anne Simonnot

L’ABAT-JOUR 33 rue René Leynaud, Lyon 1er

Jusqu’au 8 nov THOMAS KELLNER “Contacts”, photos GALERIE VRAIS RÊVES 6 rue Dumenge, Lyon 4e (04 78 30 65 42)

Jusqu’au 8 nov GÉRALDINE TRUBERT Bois L’ŒIL VINTAGE GALERIE

L’artiste italienne Marzia Corinne Rossi (née en 1984) a imaginé son exposition à Néon comme une déambulation en spirale autour d’un singulier totem nommé Flesh Out (“développer”, “étoffer” en anglais). Celui-ci semble constitué d’un assemblage de poteaux en bois d’une hauteur de quatre mètres environ, mais il s’agit en réalité de longs rouleaux de papier de verre recouverts de pigments. Un matériau des plus singuliers qui sert à l’artiste «de substitut à la porosité particulière des murs ou du sol». Cette surface râpeuse, étrange, est ici moins utilisée pour ses connotations agressives que pour ses propriétés physiques avec les pigments, pour sa peau. Tout à la fois s’enroule et se déroule donc à Néon : autour de Flesh Out, on découvre sur les cimaises des paysages abstraits eux-aussi en papier de verre et encadrés de ciment ! Le moi-peau de l’artiste déplie ses enveloppes, égrène sa pigmentation, ouvre son imaginaire et sa mémoire... Marzia Corinne Rossi insiste d’ailleurs sur le rapport de ses œuvres à son propre corps qui y est engagé, avec ses capacités et ses faiblesses, en se confrontant à l’architecture de l’espace du centre d’art. PHÉNIX La peinture elle-même (re)devient corps, corpuscules, pulvérulence. Pour une création de 2012 (et que l’on

peut retrouver sur son site, très documenté : www.marziacorinnerossi.com), Marzia Corinne Rossi avait recouvert de pigments colorés des débris de murs lépreux jonchant le sol. Comme si la peinture des fresques de Giotto ou de Fra Angelico par exemple, s’était effondrée, réduite alors à quelques atomes picturaux. Plus qu’une esthétique de la ruine, c’est presque une esthétique de la poussière, du grouillement informe et organique de la matière. En quelques œuvres formellement simples, l’artiste peut prendre en écharpe toute une histoire de l’art et de références anthropologiques : de l’empreinte des grottes préhistoriques à l’installation-architecture contemporaine en passant par la ruine romantique, la peinture classique italienne, l’abstraction et le minimalisme modernes... À Néon, on entrevoit ainsi l’entrecroisement de la représentation paysagère occidentale avec le totémisme animiste ou la peinture pariétale. L’artiste confie, avec humour, faire des «œuvres Frankenstein» assemblant des influences très larges. Les créations de Marzia Corinne Rossi prennent à bras-le-corps quelques fondamentaux de l’art et de l’existence humaine, et font littéralement renaître beauté et émotion de leurs cendres.

34 rue Chevreul, Lyon 7e (06 52 85 18 11)

Jusqu’au 9 nov CAMILLE VIROT ET MICHELINE ESCHENBRENNER Céramiques ETCERATERRA 28 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)

Jusqu’au 15 nov ISABELLE MOSSUZ Sculptures de terre et de verre GALERIE MAZENOD 76 rue Mazenod, Lyon 3e

Du 14 oct au 20 nov LUCA GILLI “Blank”, photos GALERIE DOMUS 1 avenue Pierre de Coubertin - Campus de la Doua, Villeurbanne (04 72 44 79 45 )

Jusqu’au 21 nov AURÉLIE BAUER ET LUCAS WEINACHTER “Le Bleu pour horizon” GALERIE ELIZABETH COUTURIER

MUSÉE DES BEAUX-ARTS 20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)

DIALOGUE AVEC LA FONDATION BULLUKIAN Dialogue des collections avec dix-sept œuvres d’artistes modernes et contemporains Du 8 oct au 10 nov, mer, jeu, sam, dim, lun de 10h à 18h, ven de 10h30 à 18h (fermeture les mar et jours fériés) ; 0€/6€/9€ INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)

COLLECTION À L’ÉTUDE À VILLEURBANNE L'IAC nous propose de faire l'expérience directe et sensorielle de quelques-unes des œuvres de ses collections. Une initiative intéressante qui est aussi l'occasion de redécouvrir la poésie de Liliana Moro, les installations de Michel François ou de se perdre parmi les brouillards de couleurs de Ann Veronica Janssens. Jusqu’au 11 janv, du mer au dim de 13h à 19h ; 2,50€/4€ MUSÉE PAUL-DINI 2 place Faubert, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 33 70)

THÉÂTRES ET CAFÉS Peintures et décors à Lyon (1840-1930) Du 12 oct au 8 fév, mer de 13h30 à 18h, jeu, ven de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, sam, dim de 14h30 à 18h ; 3€/5€ MUSÉE GALLO-ROMAIN 17 rue Cléberg, Lyon 5e (04 72 38 49 30)

MA MAISON À LUGDUNUM Mises au jour des vestiges d’un quartier de 1000m2 sur la colline de Fourvière Jusqu’au 4 janv, du mar au dim de 10h à 18h ; 4,50€/7€ MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN Cité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e

ERRÓ Jusqu’au 22 fév, du mer au dim de 11h à 18h ; 0€/4€/6€ CHRD 14 avenue Berthelot, Lyon 7e (04 78 72 23 11)

C’EST LE DÉBARQUEMENT ! Commémoration du 70e anniversaire des débarquements de Normandie et de Provence Du 6 juin à fin aout 1944 s’écoulèrent cent jours de débarquement et de pertes massives pour les alliés (et plus encore pour leurs adversaires allemands). Le CHRD retrace à travers le destin et les objets de douze hommes, civils ou soldats, la douleur des combats au front et les amitiés

Jusqu’au 5 janv 15, du mer au dim de 10h à 18h ; 0€/3€/5€

Jusqu’au 18 oct ETIENNE GROS Peinture

MUSÉES GADAGNE

MADEMOISELLE MAJOR 4 rue Major Martin, Lyon 1er (06 60 25 37 68)

GALERIE LE RÉVERBÈRE

33 rue Auguste Comte, Lyon 2e (06 95 72 48 74)

LA RECHERCHE DE L’EXCELLENCE “Le compagnonnage à Lyon” Jusqu’au 4 janv, du mer au dim de 11h à 18h30 ; 4€/6€

Jusqu’au 18 oct PIERRE ALECHINSKY Estampes et œuvres uniques

MUSÉE D’ART RELIGIEUX DE FOURVIÈRE 8 place Fourvière, Lyon 5e (04 78 25 03 04)

99 rue Bossuet, Lyon 6e (04 78 42 50 61)

ENTRE//MONDES Par Laurent Mulot et Thierry Stolarczyk. Interrogation sur le monde de l’infiniment petit et l’infiniment grand Jusqu’au 4 janv, mer de 13h30 à 17h, sam, dim de 10h30 à 18h ; 6€/7€/9€

Jusqu’au 19 oct FÉLIX FÉNÉON ET FABRICE TURRIER Nouvelles et dessins Jusqu’au 24 oct TILMAN “Les Archives d’un artiste inconnu” SNAP 4 rue de la Thibaudière, Lyon 7e

Jusqu’au 25 oct SOPHIE ZÉNON “Asies”, photos GALERIE REGARD SUD 1-3 rue des Pierres Plantées, Lyon 1er (04 78 27 44 67)

Jusqu’au 25 oct DE LA DÉCONSTRUCTION À LA L’OBSESSION Fernando Baccala, Did Dontzoff et Ced Vernay TWENTYTWO GALLERY 22 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 82 80 15)

Jusqu’au 31 oct CHRISTIAN BAECHLER Peintures sur le thème de la rue et de la ville ESPACE GALERIE ARTICHAUT 2 place du Petit Collège, Lyon 5e (06 63 95 11 57)

Jusqu’au 31 oct SANDRA MARTAGEX Peintures GALERIE 48 48 rue Burdeau, Lyon 1er

MUSÉE AFRICAIN 150 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 61 60 98)

Jusqu’au 31 oct PASCALE MORELOT-PALU

PASCALE MARTHINE TAYOU “Fast and Slow”, objets Jusqu’au 15 fév, du mer au dim de 14h à 18h ; 2€/4€/8€

GALERIE-ATELIER 28

GALERIES

GALERIE JEAN-LOUIS MANDON

SANDRA CALLIGARO “Afghan Dream”, photos COLLECTIF ITEM - L’ATELIER

Jusqu’au 21 nov LAURA LYNN JANSEN & THOMAS VAILLY GALERIE ROGER TATOR 36 rue d’Anvers, Lyon 7e (04 78 58 83 12)

Jusqu’au 21 nov MARZIA CORINNE ROSSI NÉON 41 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 55 15)

Jusqu’au 29 nov : article ci-contre

28 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)

Jusqu’au 31 oct BLANCHE BERTHELIER Œuvres sur papier 3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55) Jusqu’au 1er nov

ÉTIENNE VIARD Installations

3 impasse Fernand Rey, Lyon 1er (04 78 72 18 40)

GALERIE LE SOLEIL SUR LA PLACE

Jusqu’au 17 oct

4 Rue Antoine de Saint Exupéry, Lyon 2e (04 78 42 56 65) Jusqu’au 1er nov

passage Thiaffait, 19 rue René Leynaud, Lyon 1er Jusqu’au 1er nov

ANNE BOURSE “Lever de soleil / coucher de soleil / où je suis en ce moment” BIKINI 15 bis rue de la Thibaudière, Lyon 7e

Jusqu’au 7 nov MICHÈLE NOSEDA ET PIERRE DURET “Équilibres et vibrations poétiques” RACONT’ARTS 2 rue Longue, Lyon 1er (04 72 27 82 15)

Jusqu’au 8 nov NATHALIE CARRON “Au fil des mondes”, dessins CAFÉ CONCERT LE PRÉ-SOIR 9 rue du Jardin des plantes, Lyon 1er (04 27 01 36 74)

Jusqu’au 11 nov GILBERT HOUBRE & JULIETTE PARISOT POLARIS Avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)

BIBLIOTHÈQUES BUENO AIRES - USHUAÏA Par Vladimir Slonska-Lavaud, photos

Jusqu’au 30 oct LUCA GILLI “Islanda”, photos ENSSIB

Jusqu’au 27 déc

27 boulevard du 11 novembre, Villeurbanne (04 72 44 43 43)

Du 9 oct au 15 nov ANKH ET CHRISTOPHE DELESTANG Sculpture et matière, land art CENTRE CULTUREL ECULLY 21 avenue Edouard Aynard, Écully (04 78 33 64 33)

Jusqu’au 15 nov DANS L’INTIMITÉ DE LA GRANDE GUERRE Affiches de la fondation Renaud FORT DE VAISE - FONDATION RENAUD 25 boulevard Antoine de Saint-Exupéry, Lyon 9e

Jusqu’au 21 nov 1914-1918 : LYON SUR TOUS LES FRONTS

Jusqu’au 16 déc MÉMOIRES CROISÉES SUR L’ESCLAVAGE ET LA COLONISATION

KEEN SOUHLAL “Conversation d’un vestige contemporain”, photos

BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU

CENTRE NATIONAL DE LA MÉMOIRE ARMÉNIENNE

L’ATTRAPE-COULEURS

AUTRES LIEUX

CENTRES D’ART

Jusqu’au 18 oct TIDRU + THIERRY MANDON Sculptures, peintures, vidéos et photos

CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONS Centre Léon Blum, place du Pentacle, Saint-Fons

Jusqu’au 31 oct DANA POPA & ALEXANDRA DEMENKOVA

30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)

Jusqu’au 10 janv

RENATTA PIZE Pastels LIBRAIRIE LES YEUX DANS LES ARBRES 1 rue du Pavillon, Lyon 4e (04 27 44 69 55)

Jusqu’au 15 oct JEANNE PERRIER Peinture MJC SAINT-JUST 6 rue des Fossés de Trion, Lyon 5e (04 72 32 16 33)

Jusqu’au 16 oct MANON UETTWILLER Illustrations, peintures LE MÉTRONOME 16 boulevard des Brotteaux, Lyon 6e

Jusqu’au 20 oct CHEMA PRADO Photos

32 rue du 24 avril 1915, Décines-Charpieu (04 72 05 13 13)

Jusqu’au 20 déc LYON, L’ITALIENNE Deux siècles d’immigration italienne en région lyonnaise ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)

Jusqu’au 20 déc UTOPIES RÉALISÉES PAROLE AUX HABITANTS Exposition sonore LE RIZE 23-25 rue Valentin Haüy, Villeurbanne (04 37 57 17 17)

Du 9 oct au 24 déc LINDA SANCHEZ “Incidents de surface” FONDATION BULLUKIAN 26 place Bellecour, Lyon 2e (04 72 52 93 34)

Du 10 oct au 27 déc MARC RIBOUD

GALERIE DE L’INSTITUT LUMIÈRE 3 rue de l’Arbre sec, Lyon 1er

290 route de Vienne, Lyon 8e (04 37 90 10 14)

GALERIE L’ANTILOPE

Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13)

207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 33 34)

CENTRE HOSPITALIER SAINT-JEAN-DE-DIEU

4 rue des Serpollières, Lyon 8e (04 78 75 16 75)

PLANÉTARIUM

URDLA

Jusqu’au 18 oct VANESSA LELLOUCHE ET SABRINA GRASSO

MUSÉE URBAIN TONY GARNIER VIVE LE CONFORT MODERNE ! Et si la consommation de masse avait été engendrée par les progrès techniques répondant aux nécessités de l’entre-deux-guerres ? Cette expo, détaillée sans étouffer le visiteur de détails, propose de découvrir comment la femme a pu alléger ses corvées grâce au suce-poussière (aspirateur), à la machine lavante ou au frigidaire tout en prenant soin d’elle. Au gré de ces objets et des publicités les vantant, c’est toute la société de consommation qui prend forme sous nos yeux. Jusqu’au 14 déc, du mar au sam de 14h à 18h + dim 12 oct de 14h à 18h ; 4€/5€

CAFÉ COUSU

48 rue Burdeau, Lyon 1er

Angle des rues de Belfort et d’Ivry, Lyon 4e

Centre hospitalier Le Vinatier, 95 boulevard Pinel, Bron

Avec Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize, l’image n’est pas seulement une surface mais une stratification, un montage, une rencontre... Les deux artistes exposent à l’URDLA des estampes, des dessins et des céramiques autour de la notion classique de “paysage”. Nous vous conseillons vivement de découvrir leur univers, qui s’adresse autant à nos sensations qu’à notre réflexion.

Jusqu’au 25 oct ISA BARBIER

LA GALERUE

LA FERME DU VINATIER

Jusqu’au 31 oct ROBERTO IACONO, EVE FOLCHER, MORGAN BICHON

GALERIE POME TURBIL

EVARISTO Huiles sur toile, gouaches, sculptures sur bois et pierre, encres... Jusqu’au 5 janv, de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 ; 4€/6€

Jusqu’au 31 oct ADELINE CONTRERAS “Abri singulier”, peintures

Jusqu’au 15 nov FLORENTINE & ALEXANDRE LAMARCHE-OVIZE

38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)

LA GALERIE

1 place du Petit Collège, Lyon 5e (04 78 42 03 61)

12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux (04 72 21 44 44)

1 avenue Édouard Aynard, Écully (04 72 18 10 02)

Du 9 au 25 oct TOM CASTINEL “Er laütete - She romps”

MUSÉES

ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE-LAMBERT

Du 9 oct au 6 déc JACQUES DAMEZ “Entre[z] libre !”

9 rue Paul Chenavard, Lyon 1er (04 78 29 53 13)

DENIS LECOQ Photos et micro-édition

15 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 72 77 59 80)

MÉDIATHÈQUE D’ÉCULLY

MAPRA

inattendues à l’arrière. Un magnifique travail qui donne de la chair à cet épisode historique célébré en grande pompe au début de l’été.

L’ATELIER DES OMBRES

Jusqu’au 15 nov DOCUMENTATION CÉLINE DUVAL “La Stratigraphie des images”

25 rue Burdeau, Lyon 1er (04 27 78 82 32)

Place Henri Barbusse, Lyon 9e (04 72 19 73 86)

> Marzia Corinne Rossi À la galerie Néon, jusqu’au 29 novembre

16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02)

GALERIE SBK

Jusqu’au 7 nov ALISON MCCAULEY “Shadow of a Doubt”, photos

LES ŒUVRES DE MARZIA CORINNE ROSSI, À TRAVERS DES FORMES SIMPLES ET DES MATÉRIAUX SINGULIERS, REDONNENT VIE À L’ART ET AUX SENSATIONS SUR FOND DE RUINES ET DE DESTRUCTION. JEAN-EMMANUEL DENAVE

JULIEN MEILLAND Peintures

GOIN

24 rue des Remparts d’Ainay, Lyon 2e (06 10 60 99 90)

— CENTRE D’ART — À LA GALERIE NÉON,

SPACEJUNK

POES “Un été pas comme les autres”, peintures

“Humaines trop humaines” LE BLEU DU CIEL 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)

Jusqu’au 8 nov MIREIA C. SALADRIGUES “Abans que els gestos esdevinguin paraules”, photos LA BF15 11 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)

Jusqu’au 8 nov GABRIELE BEVERIDGE “Health and strengh” LA SALLE DE BAINS 27 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 38 32 33)

Jusqu’au 8 nov

Du 11 au 26 oct MORGANE CONSTANTIDINES Peintures 6e CONTINENT 51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)

Jusqu’au 30 oct MARIANA ABRACHEVA Acrylique et sculpture MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY

“Premiers déclics”, photos LE PLATEAU - HÔTEL DE RÉGION 1 esplanade François Mitterrand, Lyon 2e (04 26 73 40 00)

Jusqu’au 21 fév

249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)

Jusqu’au 31 oct ANDRÉE FERNEY “Déshabillés”, encre et aquarelles INCUB’ART 8 rue Romarin, Lyon 1er (06 79 98 31 09)

Jusqu’au 31 oct

Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon


P08_09 — LE PETIT BULLETIN N°770 — DU 08.10 AU 14.10.14

THÉÂTRE - DANSE

À DÉCOUVRIR EN CE MOMENT

- La Belle © Philippe-Bertheau

mer. 15 oct. 18h30 LE RÊVE DANSÉ DE LA BELLE AU BOIS DORMANT - DANSE / JEUNE PUBLIC - CIE LA VOUIVRE - BÉRENGÈRE FOURNIER ET SAMUEL FACCIOLI -

Scapin, à bon port — THÉÂTRE — ON L’AVAIT LAISSÉ CE PRINTEMPS AVEC UN ÉPATANT TRAVAIL AVEC LES ÉLÈVES

Création graphique – kollebolle.com

DU CONSERVATOIRE DE LYON (MASSACRE À PARIS), REVOICI LAURENT BRETHOME QUI REND AUX FOURBERIES DE SCAPIN LEUR NOIRCEUR, NOUS ENTRAÎNANT DANS LES BAS-FONDS PORTUAIRES ARMÉ D’UNE SOLIDE ÉQUIPE DE COMÉDIENS. NADJA POBEL Mille fois joué, vu, lu, Molière est inaltérable. Sa langue et son sens de l’intrigue subjuguent encore, en particulier dans cette comédie entre fils de bonne famille. Laurent Brethome, qui n’en est pas à sa première adaptation d’un classique (Bérénice, On purge bébé), a su en saisir la noirceur sans pour autant condamner – bien au contraire – la farce. Nous voici donc au cœur des docks (à l’origine, l’action se déroule à Naples), entre des cubes métalliques, un brouillard comme émanant d’une mer proche qu’on imagine sans peine. Un décor aux abords duquel Calais et ses camps de migrants ne dépareilleraient pas. Octave voudrait épouser Hyacinthe, mais est promis par son père à une autre. Léandre, lui aussi, est empêché par son paternel de se marier à la soi-disant gitane Zerbinette. Au milieu, Scapin œuvre pour la paix des ménages en maniant la batte de baseball. Surgit de leurs dialogues non pas une pantalonnade, mais bien le côté obscur de ces pères tout puissants, fussent-

theatretheoargence-saint-priest.fr INFOS ET BILLETTERIE EN LIGNE 04 78 20 02 50

ils habillés comme les bandits modernes de la finance (Argante) ou, plus négligemment, comme des dandys ratés (Géronte), leur avarice et leurs petits arrangements avec la justice, corruptible, résonnant pertinemment avec l’actualité contemporaine. RIRE NOIR Jamais cependant la comédie n’est placée sous l’étouffoir, en témoigne la réceptivité du public du théâtre municipal de Bourg-enBresse, où la pièce fut créée la semaine dernière. En sachant doser ressorts comiques – notamment par l’introduction de gimmicks (des mots répétés comme une boucle musicale par exemple) – et réalisme – Scapin mangeant des graines de tournesol en début de pièce ou Léandre en parfait camé – Brethome soulage ses personnages du poids de l’histoire du théâtre. Entre deux actes, il est même impossible de deviner que nous sommes chez Molière : les transitions n’en sont pas vraiment, plutôt de soudains orages

(musique live, gyrophares), pleinement interprétés par des comédiens qui savent aussi occuper l’espace quand ils n’ont pas de texte à dire, le peuplant de fantômes. Seul hic : dans cette pièce très masculine, les femmes ne trouvent jamais vraiment leur place et sont de surcroît très mal fagotées. Cette réunion sur scène de l’excellente compagnie du Menteur Volontaire de Brethome et de La Meute, collectif dont nous n’avons de cesse vous vanter les mérites ces derniers temps, n’en demeure pas moins riche en étincelles. Et met en orbite, dans le crépusculaire rôle-titre, Jérémy Lopez, pensionnaire de la Comédie française formé, s’il vous plaît, à l’ENSATT et au Conservatoire de Lyon. > Les Fourberies de Scapin Au Théâtre de la Croix-Rousse, du mardi 7 au samedi 11 octobre. Puis au Théâtre de Villefranche, au Toboggan de Décines et à la Maison du peuple de Pierre-Bénite

Retour au texte Borle fait pendant 1h20 sur la scène du théâtre de l’Elysée est prodigieux. Membre de la troupe permanente du TNP depuis une décennie, Borle dit avoir lu il y a déjà longtemps le Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire, texte fleuve, écrit et corrigé au fil des années trente, entre prose, poésie, pamphlet politique et fable moderne. Il n’en a toutefois vraiment saisi la force que lorsqu’il s’y replongea en intégrant en 2013 la mémorable mise en scène par Christian Schiaretti d’Une saison au Congo, l’une des quatre pièces écrites par l’écrivain qui aura le plus martelé que la colonisation n’est pas seulement l’affaire des colonisés, mais avant tout celle des colonisateurs. Assisté de Clément Carabédian, de l’enthousiasmante jeune compagnie qu’est La Nouvelle Fabrique, et de Sven Narbonne (metteur en scène d’un Huis clos efficace et sans fioritures), Olivier Borle met en place une rythmique impeccable, sans temps mort ni accrochage et signe une réelle performance de diction. L’école Schiaretti – le travail de la langue – y est sans nul doute pour quelque chose. Las, cette prouesse ne permet pas toujours au spectateur de bien s’imprégner

mon traître © mario del curto

théâtre croix-rousse.com Sorj Chalandon texte Emmanuel Meirieu adaptation et mise en scène

15 OCT

2015

19

DR

— THÉÂTRE — De toute évidence, ce qu’Olivier

du récit, qui file à toute allure. La judicieuse représentation au fusain et à la craie rouge sang de la planète en fond de scène où, enfin, les Antilles ne sont plus des points imperceptibles, mais des miroirs grossissants du commerce triangulaire, ne justifie pas à elle seule que ce spectacle soit donné sur un plateau de théâtre. Les yeux fermés, le texte parait en effet plus fort et, de fait, l’implication du comédien presque démesurée. Peut-être ce Cahier d’un retour au pays natal aurait-il été plus à sa place dans une (très bonne) lecture radiophonique... NP > Cahier d’un retour au pays natal Au Théâtre de l’Elysée, jusqu’au vendredi 10 octobre


La meilleure façon de marcher

THÉÂTRE SOUS LE CAILLOU 23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)

MAINTENANT JE TOUCHE DU BOIS Par André Riot-Sarcey. Au crépuscule de sa vie, Jean Dubois monte sur les planches Mer 8 et jeu 9 oct à 20h30 ; 10€/13€ LES POÉSIES DU CYGNE Par Marina Tsvetaeva. Hommage d’une exilée de la Révolution d’octobre à son mari, officier de l’armée blanche Ven 10 et sam 11 oct à 20h30 ; 10€/15€

— SPECTACLE — CE WEEK-END, LA

COMPAGNIE KOMPLEXKAPHARNAÜM MET FIN EN APOTHÉOSE AU MYSTÈRE DE ”LA FEMME QUI”, DANS CE QUARTIER DE LA SOIE OÙ ELLE RÔDE DEPUIS PLUSIEURS MOIS. EXPLICATIONS AVEC L’INITIATEUR DE CE SINGULIER PROJET DÉAMBULATOIRE, STÉPHANE BONNARD. NADJA POBEL

12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)

VICTOIRE, LA FILLE D’UN SOLDAT INCONNU Par Sylvie Gravagna, cie Come Prod Jeu 9 et ven 10 oct à 20h30 ; 11€/15€ N’EN PARLONS PLUS De Sabine Bayle. Une comédienne dans sa loge s’interroge sur la nécessité de “se perdre pour mieux trouver son personnage” Sam 11 et dim 12 oct à 20h30 ; 11€/15€ LA MÉTHODE DU DISCOURS De et par Théodore Sol, 1h15. Monologue Jusqu’au 27 déc, sam à 18h ; 11€/15€ POLARIS Avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55) DR

C’est en 1996 que KompleXKapharnaüM, KxKm pour les intimes, pose ses valises dans ce qui est encore un no man’s land mal identifié, entre Vaulx-en-Velin et Villeurbanne : La Soie. Six ans plus tard, à force de travaux et d’installations de sièges d’entreprises, grâce à l’édification du centre commercial et à l’arrivée du métro, cette Confluence de l’est mute de façon spectaculaire. Du pain béni pour la compagnie qui, à travers la voix de son co-directeur artistique Stéphane Bonnard, dit «travailler la ville comme un espace scénographique. C’est une écriture contextuelle. Quand les premières phases de concertation concernant ce quartier ont commencé, on s’est dit qu’il y avait pour nous quelque chose à tenter sur l’identité. Les artistes avaient aussi leur mot à dire pour décrypter ce territoire et le rendre palpable». Attention cependant, ceci n’est pas du théâtre de rue. Les créations de KxKm sont fonction du lieu qui passe commande, à l’image de l’impeccable Sous le ciel de Villeurbanne pour la réouverture du TNP en 2011, à base de projections de formes géométriques à la Mondrian sur les murs du théâtre, ou le plus nébuleux Place Public, présenté au pied du Palais des Papes d’Avignon, en plein festival, pour le centenaire de la naissance de Jean Vilar. Ce sont aussi, dans d’autres cas, des “expériences de territoire”, à l’instar du projet qui s’achève ce week-end : les “Sentiers (devenus Fabulations) Pédestres Périphériques”. À leur origine, il y a cette idée de «de traverser ces lieux, ces maisons d’ouvriers avec jardins, ces immeubles, ces bâtiments en verre en train de pousser, ces terrains vagues… pour regarder la ville et comment elle se construit. C’est un quartier avec des poches de vie où on ne circule pas facilement à pied, même si c’est en train de changer». La marche apparait en effet à KxKm comme le meilleur moyen de lire le

CARRÉ 30

paysage «puisque dans la vie de tous les jours on a plutôt tendance à tracer, à ne plus vraiment regarder l’endroit où l’on est».

FILLE DE De Leila Anis, ms Géraldine Bénichou, par la cie du Grabuge, 1h10. Autofiction d’une jeune femme emportée loin de son pays Ven 10 oct à 20h30 ; prix libre Balises : 1 place achetée = 1 place offerte THÉÂTRE LA MOUCHE

MADAME RÊVE Ce samedi entre 13h et 18h, KxKm invite donc chacun à se rendre au métro La Soie pour y remonter le fil d’éléments synoptiques, sur les traces d’une mystérieuse femme coiffée de bois de cerf qui, quand elle ne vagabonde pas sur les toits, sème le trouble jusque dans les écoles du quartier, distordant les habitudes des élèves en alignant les chaises des salles de classe dans les couloirs. «Il y aura des rencontres avec des compagnies et des artistes invités, comme Délices Dada, les Transformateurs ou l’école de musique de Villeurbanne, qui peu à peu vont livrer les éléments d’une histoire menée pendant plus d’un an dans le quartier précise Stéphane Bonnard. Mais cela n’a rien à voir avec une enquête à la Quais du polar. C’est un prétexte à la flânerie et à la découverte, à titiller l’imaginaire». Se détacher du fonctionnalisme de la ville, y introduire une part d’irréel, de déraison et de fantasmagorie. Une autre idée de la dérégulation. > Fabulations Pédestres Périphériques Samedi 11 et dimanche 12 octobre, à la station de métro Vaulx-La Soie

8 rue des écoles, Saint-Genis-Laval (04 78 86 82 28)

JOURNAL D’UN CORPS De et avec Daniel Pennac, ms Clara Bauer, 1h30 Ven 10 oct à 20h30 ; 10€/18€/23€ THÉÂTRE DE LUNE Passage Mermet, Lyon 1er (06 88 15 63 01)

CARNET DE VOYAGE De Sylvie Blanchon, ms Ghislaine Debarbat, cie U-Gomina. Une femme écrit chaque fois que son mari, reporter de guerre, part en mission Ven 10 et sam 11 oct à 20h30 ; 10€/14€ THÉÂTRE DES CLOCHARDS CÉLESTES 51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43)

DON(A) JUAN(E), LE MATCH D’après Molière, ms Cyril Boccara, cie Dynamythe, 1h50, dès 14 ans Jusqu’au 11 oct, mer, ven, mar à 20h, jeu à 19h, sam à 17h ; 8€/11€/15€ THÉÂTRE DE L’ATRIUM

THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE

NOUVEAU THÉÂTRE DU 8e

Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)

22 rue du Commandant Pégout, Lyon 8e (04 78 78 33 30)

LES FOURBERIES DE SCAPIN De Molière, ms Laurent Brethome, 1h45 Jusqu’au 11 oct, mar, mer, jeu, ven à 20h, sam à 16h ; de 5€ à 26€ : article ci-contre

UNE CHAMBRE À SOI De Virginia Woolf, ms Sylvie Mongin-Algan, cie Les Trois-Huit, 1h20 Du 12 au 14 oct, dim à 17h, lun, mar à 20h ; prix libre Balises : 1 place achetée = 1 place offerte

ESPACE 44 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)

THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE

EN ATTENDANT L’8 MARS “Les stéréotypes persistants - Reconstitution de l’interview censurée de Simone de Beauvoir (1959)” par la cie La Nébuleuse Sam 11 oct à 17h ; 5€/8€ CONVERSATION AVEC MA MÈRE D’après le film de Santiago Carlos Oves, ms Pierre Béziers, 1h. Pendant la crise économique argentine de 2001, Jaime perd sa bonne situation et retrouve sa modeste mère Du 8 au 12 oct, mar, jeu, ven, sam à 20h30, mer à 19h30, dim à 16h ; 11,50€/15€ UN POUR LA ROUTE D’Harold Pinter, ms Katell Daunis, collectif X, 50 min Du 14 au 19 oct, mar, jeu, ven, sam à 20h30, mer à 19h30, dim à 16h ; 9€/12€

Place des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)

THÉÂTRE DE L’UCHRONIE 19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)

PARLE-MOI D’AMOUR De Mathilde Ménager, ms Frédéric Joannès, cie Anda Jaleo Du 8 au 11 oct, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 21h ; 9€/14€

36 NULLES DE SALON De Daniel Cabanis, ms Jacques Bonnaffé, cie Faisan Lun 13 et mar 14 oct à 20h30 ; 15€/24€ THÉÂTRE ASTRÉE Campus de la Doua, 6 avenue Gaston Berger, Villeurbanne (04 72 44 79 45)

COMMENT JE SUIS DEVENU STUPIDE De Martin Page, ms Claire Truche, Nième cie, 1h Du 13 au 16 oct, à 19h19 ; 0€/6€/12€ CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

PHÈDRE De Racine, ms Christophe Rauck, 2h Du 8 au 17 oct, du mar au sam à 20h, dim à 16h ; de 9€ à 35€ FEVER - À LA VIE À LA MORT D’après”La Fièvre du samedi soir”, texte et ms Attilio Sandro Palese Jusqu’au 17 oct, du mar au ven à 20h30, sam à 16h30 et 20h30 ; de 12€ à 21€ THÉÂTRE LES ATELIERS

THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE

5 rue Petit David, Lyon 2e (04 78 37 46 30)

14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)

RÊVES/KAFKA Par Philippe Vincent, cie Scènes Du 14 au 18 oct, à 20h ; 12€/15€/20€

CAHIER D’UN RETOUR AU PAYS NATAL D’Aimé Césaire, ms et jeu Olivier Borle, Théâtre oblique Jusqu’au 12 oct, à 19h30 ; 10€/12€ : article ci-contre ALLEGRO Place de la République, Miribel (04 78 55 80 20)

CYRANO PROJECT D’après Edmond Rostand par Jérôme Sauvion, ms Caroline Boisson, la Face Nord cie, 1h20, dès 12 ans. Un metteur en scène lâché par toute son équipe doit assumer seul de jouer la pièce Mar 14 oct à 20h30 ; 12€/16€/18€ LE FOU 2 rue Fernand Rey, Lyon 1er (09 54 09 23 93)

LA NUIT À L’ENVERS De Xavier Durringer, ms Pascaline Chambon, cie Essentiel éphémère. Elle vend son corps pour oublier un homme. Lui, la suit pour se souvenir de quelqu’un Du 9 au 12 oct, à 20h30 sf dim à 18h ; 9€/12€/14€

35 avenue du 8 mai 1945, Tassin-la-Demi-Lune (04 78 34 70 07)

LE NEUTRINO

UNE CHAMBRE À SOI De Virginia Woolf, ms Sylvie Mongin-Algan, cie Les Trois-Huit, 1h20 Comme toujours (cf. Lambeaux notamment), la comédienne Anne de Boissy porte avec un subtil dosage de fragilité et de force le rôle de Virginia Woolf, qui fit avancer la cause des femmes avec ce livre majeur Ven 10 oct à 20h30 ; 8€/13€/15€ Balises : 1 place achetée = 1 place offerte

Place du Général de Gaulle, Genas (04 72 47 11 69)

FAUST D’Edmond Rostand d’après Goethe, par la cie Intersignes Lun 13 oct à 20h30 ; de 5,40€ à 16,20€ RADIANT-BELLEVUE 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

TRAÎNE PAS TROP SOUS LA PLUIE De et par Richard Bohringer, 1h45. Lecture Mar 14 oct à 20h30 ; 20€/26€/29€

THÉÂTRE DES VORACES 9 place Colbert, Lyon 1er (06 99 57 71 04)

TROP TOUT Par Nadine Charvolin, 1h10 Jusqu’au 18 oct, jeu, ven, sam à 20h30 ; 10€/13€ THÉÂTRE TÊTE D’OR 60 avenue Maréchal de Saxe, Lyon 3e (04 78 62 96 73)

MONSIEUR CHASSE ! De Feydeau, ms Jean-Paul Tribout Jusqu’au 18 oct ; de 28€ à 45€ THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE 8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)

ARRANGE-TOI De Saverio La Ruina, ms Antonella Amirante Du 14 au 25 oct à 20h30 sf dim et lun ; de 8€ à 24€ L’ÉCOLE DES FEMMES De Molière, ms Christian Schiaretti avec Robin Renucci, par les Tréteaux de France, 2h Du 8 oct au 7 nov, du mar au sam à 20h, dim à 16h ; 13€/24€ THÉÂTRE DU POINT DU JOUR 7 rue des Aqueducs, Lyon 5e (04 72 38 72 50)

LES MOLIÈRE DE VITEZ Par la troupe du Théâtre permanent de Gwenael Morin • mer à 20h : “Tartuffe” • jeu à 20h : “Dom Juan” • ven à 20h : “Le Misanthrope” • sam à 14h : Intégrale des quatre pièces • mar à 20h : “L’École des femmes” Jusqu’au 31 oct ; 5€

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P10 — LE PETIT BULLETIN N°770 — DU 08.10 AU 14.10.14

THÉÂTRE - DANSE DANSE MAISON DE LA DANSE 8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00)

LIED BALLET Chor Lied Thomas Lebrun. Pièce pour 8 danseurs, 1 chanteur et 1 musicien Mar 7 oct à 20h30 et mer 8 à 19h30 ; de 17€ à 29€ TEL QUEL ! Chor Thomas Lebrun, CCN Tours, 1h, dès 7 ans Pièce pour 4 danseurs Ven 10 oct à 19h30, sam 11 à 15h et 19h30 ; 11€/17€/21€ LE TOBOGGAN 14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)

BOUNCE!

De Thomas Guerry et Camille Rocailleux, cie Arcosm, 55 min, dès 5 ans Ce qui importe à Thomas Guerry et Camille Rocailleux, c’est la beauté du geste, fut-il conflictuel ou complice, collectif ou autonome, élégant ou animal, et l’émotion qu’elle véhicule. La crépusculaire violation des lois de la gravité qui clôt cette pièce, dont le dispositif entre en résonance avec celui d’Echoa, leur premier succès, suffit à nous persuader qu’ils ont une fois de plus atteint leur objectif. Sam 11 oct à 19h30 ; de 7€ à 17€

L’école de danse Rockamahjou organise un stage «découverte» de la danse du Roi de la pop, le dimanche 2 Novembre 2014 de 15h à 17h (15€ les 2h00) Après ça le Moonwalk n’aura plus de secret pour vous ! En effet, après avoir séduit le public français, belge et italien, Flow Jackson, performeuse Michael Jackson depuis 10 ans, sera là pour notre plus grand plaisir

ESPACE ALBERT CAMUS 1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40)

PERFORMANCE “Flagrant délire” par Yann Lheureux, 20’ Sam 11 oct à 19h45 ; entrée libre EN COURS DE KRÉA “Incidence” par la cie Voltaïk + “Dans l’arène” par la cie YZ Sam 11 oct à 19h ; entrée libre AMPHITHÉÂTRE 3000

Tél : 06 87 22 10 29 contact@rockamahjou.com www.rockamahjou.com 34 rue de Bruxelles, 69100 Villeurbanne.

Cité Internationale, 1 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e (04 72 82 26 26)

MAZOWSZE Ballet national de Pologne Dim 12 oct à 14h30 et 18h30 ; de 38€ à 44€

CAFÉ-THÉÂTRE CABARET L’ÂNE ROUGE 11 rue Juiverie, Lyon 5e (06 74 88 38 72)

RONAN DUCOLOMB “Moi, ça me fait marrer”, one-man-show Jusqu’au 11 oct, à 20h (dîner-spectacle) ; 52€/57€ ESPACE GERSON 1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)

CASTING Dim 12 oct à 17h ; 10€ MARCO PAOLO Lun 13 et mar 14 oct à 20h30 ; 12€/16€ MANU PRATT “Moi, président” Du 8 au 18 oct, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 19h et 21h ; 12€/16€ STORY BOARD Improvisation par Et Compagnie. Mar à 20h30 (sf le 14 oct) ; 12€/16€ LE REPAIRE DE LA COMÉDIE

UNE CHAMBRE À SOI DE VIRGINIA WOOLF SYLVIE MONGIN-ALGAN / ANNE DE BOISSY / LES TROIS-HUIT DU 12 AU 14 OCTOBRE 2014 NTH8 / NOUVEAU THÉÂTRE DU 8e 22 RUE CDT PÉGOUT LYON 04 78 78 33 30 www.nth8.com contact@nth8.com

2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )

UNITED COLOC Jusqu’au 11 oct, à 20h ; 12€/16€ UN GRAND CRI D’AMOUR De Josiane Balasko, ms Kaddour Dorgham À 21h30 ; 12€/16€

COMÉDIE ODÉON

LES VEDETTES THÉÂTRE

SALLE RAMEAU

6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)

11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)

29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 28 24 75)

LAURENT BARAT A PRESQUE GRANDI Lun 13 oct à 20h30 ; 16€/21€ INÉDITH PIAF Pièce chantée par Fabienne Saura Dim à 16h50 ; 19€/24€ SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORT D’Olivier Maille Sam à 18h ; 20€/25€ SANS VALENTIN Par Jocelyn Flipo et Léon Vitale Un nid à clichés, comme la plupart des spectacles abordant l’homosexualité sous l’angle de l’humour ? Non, une comédie romantique autant poilante qu’émouvante, servie par trois acteurs d’une grande justesse. On n’en attendait à vrai dire pas moins de Jocelyn Flipo, le metteur en scène de Dans ta bulle. Dim à 20h ; 16€/22€ DÉLIT DE GROSSESSE Par Ariane Echallier et Vanessa Defasque Sam à 16h ; 20€/25€ UN COUPLE (PRESQUE) PARFAIT De David Pagliaroli Dim à 18h30 ; 18€/23€ L’HISTOIRE DU CINÉMA Par rémy S. Dim à 14h30 (relâche le 12 oct) ; 20€/25€ LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS Ms Sébastien Azzopardi Du mar au sam à 19h45 ; 20€/25€ J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES De Carole Greep, ms Stéphane Casez Du mar au sam à 21h30 ; 20€/25€

DÉBUT DE FIN DE SOIRÉE Du mer au sam à 20h ; de 9€ à 17€ ÇA RESTE ENTRE NOUS Improvisation par la Lilyade Lun à 20h30 ; 9€/11€/14€

LE POINT VIRGULE FAIT SA TOURNÉE Avec Carole Guisnel, Farid Chamekh et Benjamin Verrechia Sam 11 oct à 20h30 ; 20€

LE BOUI BOUI 7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)

KALLAGAN FAIT SON BEST-OF One-man-show Jusqu’au 16 oct, du mar au sam à 21h30 ; 14€/17€ DU PLAISIR ET DES MÉDOCS De Delphine Lacouque et Noémie de Lattre, ms Stéphane Casez Sam à 18h ; 14€/17€ LE NOMBRIL DU MONDE 1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)

PIÈCE DÉTACHÉE De Thierry Buenafuente Jeu, ven, sam à 21h30 ; 10€/20€/25€ AUX PREMIÈRES LOGES Jeu, ven, sam à 21h15 ; 10€/17€/20€ MON BEAU-PÈRE EST UNE PRINCESSE De Didier Bénureau Jeu, ven, sam à 19h45 ; 10€/20€/25€ THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL LOVE TROTTERS De Delphine Delepaut et Cyrille Coton Jeu, ven, sam à 21h30 ; 15€/18€ CHASSEZ LE NATURISTE, IL REVIENT AU BUNGALOW De Patrice Sandeau Jeu, ven, sam à 19h30 ; 15€/18€ LES TONTONS FLINGUEURS 12 rue Romarin, Lyon 1er (06 29 85 51 50)

KARIM DUVAL Encore un de ces stand-uppers communautaires tels que le Jamel Comedy Club en usine à la douzaine chaque semaine ? Oh non : chez cet ex-ingénieur franco-sino-marocain la question des origines ne se résout pas via un humour de repli (mal) camouflé en autocritique, mais avec un sens du récit, une rigueur d’écriture et un souci d’équilibre entre spontanéité et mordant tels qu’ils paraissent inscrits dans son ADN. Du 9 oct au 2 nov, jeu, ven sam à 21h30, dim à 18h ; 13€/17€ TAGADA TSING Quartet vocal burlesque Mer à 20h30 ; 13€/17€ LES TRIPES AU THÉ Trio musical et burlesque Sam à 17h30 ; 13€/17€ ÇA TOURNE 2 ! Par Cloé Hornisberger et Didier Nathan Jeu, ven, sam à 19h30, dim à 16h ; 13€/17€ 1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)

DANIEL PENNAC LE 10/10 À 20H30 À LA MOUCHE DE SAINTGENIS-LAVAL.

> MODALITÉS SUR WWW.PETITBULLETIN.FR

60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)

MA FEMME S’APPELLE MAURICE De Raffy Shart Du mar au jeu à 21h30 ; 15€/18€/20€ 10 ANS DE MARIAGE Du mar au ven à 19h30, sam à 20h ; 15€/18€/20€ ILS S’AIMENT Dim à 16h ; 15€/18€/20€ IMPROVIDENCE 6 rue Chaponnay, Lyon 3e

FRINGUE TA ZELLE Par les Improzelles Mer 8 oct à 20h30 ; 6€/12€ BEFORE SPONTANEOUS Par Et Compagnie Jeu 9 oct à 20h30 ; 9€/16€ TEMPO Par Amadeus Rocket Ven 10 oct à 20h30 ; 9€/16€ LIVE-CONCERT IMPROVISÉ Par Les Bandits Manchots Sam 11 oct à 20h30 ; 9€/16€ CATCH IMPRO Tournoi régional Dim 12 oct à 20h30 INTERROGATION SURPRISE Par Obiwam Mar 14 oct à 20h30 ; 6€/12€

JEUNE PUBLIC PATA’DÔME THÉÂTRE 62 route d’Yvours, Irigny (04 78 51 48 87)

TO BE OR NOT TO BE Ms Laurent Cappe, le Rollmops théâtre, 1h10. Le théâtre de l’Antiquité à nos jours Ven 10 oct à 20h30 ; 9€/13€/16€ THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)

VOISEAU Par la cie 4 Hoog, 45 min, dès 3 ans Sam 11 oct à 15h ; 10,50€/14,50€ THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

GUIGNOL ET LES 3 DRAGONS De Damien Weis, 45 min Jusqu’au 15 oct, mer à 16h30, sam, dim à 10h30, 14h30 et 16h30 ; 9€/11€

2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

LE RIDEAU ROUGE

GAGNEZ 10 PLACES POUR LA LECTURE THÉÂTRALE DE

THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE

VICE VERSA De Réda Chéraitia Du mar au sam à 21h30 ; 15€/20€ À TABLE ! De Pierre Fontès Sam à 18h ; 15€/20€ LES PARENTS VIENNENT DE MARS, LES ENFANTS DU MACDO De Rodolphe Le Corre Sam à 16h ; 15€/20€ COMME ILS DISENT Du mar au sam à 19h45 ; 15€/20€

CENTRE CULTUREL CHARLIE CHAPLIN Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 72 04 81 18)

LA BELLE ESCAMPETTE De Claire Monot et Anaïs Pin, 50 min, dès 5 ans. Histoires des demoiselles des contes qui ont envie de se sauver et prendre la poudre d’escampette Mar 14 oct à 19h30 et mer 15 à 15h ; 5€/8€/11€ THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)

LA CARRIOLE FANTASQUE DE MONSIEUR VIVALDI

ET DIEU CRÉA NAHO Mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 18€ HORS-PISTE Par la Lily Mar à 20h30 ; 13€/15€ MARDI DÉCOUVERTE Mar à 20h30 ; 5€

THÉÂTRE JEAN MARAIS 53 rue Carnot, Saint-Fons (04 78 67 68 29)

RUE DE GUINGOIS Par la cie Prise de pied, 50 min, dès 4 ans Sam 11 oct à 17h ; 6€/10€/13€ ÉCOLE DE CIRQUE DE MÉNIVAL 29 avenue de Ménival, Lyon 5e (04 72 38 81 61)

LE POP-UP CIRKUS Par le Théâtre L’Articule, 30 min, dès 2 ans Dim 12 oct à 16h ; 6€/9€

SPECTACLES MJC MONTCHAT 16 rue Bonnand, Lyon 3e (04 78 60 52 59)

TRISUNIQUE Par Emmanuelle Rivier, cie Belle & Fou, 1h. Clown en solo Jeu 9 oct à 20h ; entrée libre ESPACE ÉOLE 16 rue Centrale, Craponne (04 78 57 82 82)

TRIWAP : ET SI ON S’EN MÊLAIT ?! De Triwap, ms Jean-Michel Fournereau, cie Orphée - Théâtre(s). Théâtre musical Sam 11 oct à 20h30 ; 16€/20€ STATION DE MÉTRO VAULX-LA-SOIE Vaulx-en-Velin

FABULATIONS PÉDESTRES PÉRIPHÉRIQUES Balade-spectacle par la cie KompleXKapharnaüM Sam 11 et dim 12 oct de 13h à 18h ; 1€ : article en page 9

FESTIVAL KARAVEL Festival de danse hip-hop Du 10 au 19 octobre Rens. : www.polepik.com Tarif : de 10€ à 16€ PLATEAU PARTAGÉ “Dyptik”, chor Souhail Marchiche, cie Dyptik, 25 min + “In the Middle”, chor Marion Motin, cie Swaggers, 35 min + “7steps”, chor Mourad Merzouki, 30 min ESPACE ALBERT CAMUS 1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40)

Sam 11 oct à 20h30 ; 10€/13€/16€ DANSEURS DE LA 1ère GÉNÉRATION HIP-HOP “Là-bas” de Tayeb Benamara + “Mon appart en dit long...” de Bintou Dembélé + “Qu’en sera-t-il d’hier ?” d’Olivier Lefrançois + “Interview à cœur ouvert” de Hakim Maïche + “360°” de Gabin Nuissier + “Temps d’arrêt” de Miguel Nosibor PÔLE PIK 2 rue Paul Pic, Bron (04 72 14 69 60)

Lun 13 oct à 19h ; 6€ SOIRÉE DE SHOWS CHORÉGRAPHIQUES Faboo & Valentina + Performer Crew + Melting Force Paradoxal-sal + The Rookies + Very Bad Team ESPACE ALBERT CAMUS 1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40)

Mar 14 oct à 20h30 ; 10€/13€/16€ RENCONTRE AVEC JULIEN BRETON + spectacle “Empreintes” ESPACE ALBERT CAMUS 1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40)

Mar 14 oct ; entrée libre

D’Aurélien Villard, cie des Gentils, 1h30, dès 6 ans. Cabaret de bric et de broc rythmé par les chansons de Piaf, Bourvil, des Frères Jacques... Le théâtre, ce sont des mots issus de textes plus ou moins classiques, mais aussi d’autres venus d’ailleurs. La jeune compagnie grenobloise Les Gentils, elle, est carrément allée les piocher dans des vieilles chansons françaises pour livrer un cabaret théâtralisé à l’énergie débordante, et au titre énigmatique. Coup de cœur. Sam 11 oct à 20h et dim 12 à 16h ; 9€/17€ COMÉDIE ODÉON 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 20 10 04 23)

LA SORCIÈRE DU PLACARD À BALAIS D’après Pierre Gripari, par la Cie et son Personnel de Bord, 45 min, dès 4 ans Sam à 14h30 ; 11€

HUMOUR

LE COMPLEXE DU RIRE 7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)

NOUVEAU CIRQUE

TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)

MALIK BENTALHA Ven 10 oct à 20h ; 30€ LE KARAVAN THÉÂTRE 50 rue de la République, Chassieu (04 78 90 88 21)

VINCENT ROCA Ven 10 oct à 20h ; 13€/19€

FESTIVAL LES TURBULENTS Festival consacré aux jeunes compagnies Du 9 au 18 oct Tarif soirée : 4€/9€/11€ la soirée - Pass tous spectacles : 7€/15€/20€ JEUDI 9 OCT • 19h30 : “Aracoeli” par le Conservatoire de Villeurbanne • 21h : “Alice” par le Conservatoire d’Avignon THÉÂTRE DE L’IRIS 331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)

VENDREDI 10 OCTOBRE • 19h30 : “Romeo & Juliette” par le conservatoire de Villeurbanne • 21h : “Et la nuit chante” + “Face de cuillère” par le conservatoire d’Amiens THÉÂTRE DE L’IRIS 331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)

SAMEDI 11 OCTOBRE • 19h30 : “Un clown sur ma partition” par le conservatoire de Saint-Étienne • 21h : “Sallinger” par le conservatoire d’Amiens THÉÂTRE DE L’IRIS 331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)

Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon


P11 — LE PETIT BULLETIN N°770 — DU 08.10 AU 14.10.14

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MUSIQUE - JUST ROCK?

Les guerriers de l’Ombre

Lost in translation — POP — DE SON IMPROBABLE QUÊTE AMÉRICAINE À LA REMORQUE D’UN AÏEUL PARTI AU XVIIIe À LA RECHERCHE D’UNE TRIBU D’INDIENS PARLANT GALLOIS, GRUFF RHYS A RAMENÉ UNE HISTOIRE INSENSÉE ET PASSIONNANTE, DÉCLINÉE SUR QUATRE SUPPORTS. DONT UN DISQUE BOULEVERSANT BAPTISÉ AMERICAN INTERIOR. SD

— POP — ENTRE LUMINOSITÉ AVEUGLANTE ET ZONES D’OMBRE, TRANSE MAGIQUE ET

MÉLANCOLIE, ÉVIDENCE ET MYSTÈRE, FRÀNÇOIS & THE ATLAS MOUNTAINS ONT BOUCLÉ AVEC PIANO OMBRE UNE ADMIRABLE TRILOGIE DISCOGRAPHIQUE QUI N’A CESSÉ DE LES POUSSER UN PEU PLUS HAUT VERS LES SOMMETS. POUR LA PREMIÈRE FOIS DEPUIS LA SORTIE DE CET ALBUM INÉPUISABLE, LES VOILÀ ENFIN À LYON. STÉPHANE DUCHÊNE François Marry a un visage de statue antique, le port altier d’un chef de guerre et un regard transparent qui semble scanner le monde qui l’entoure, mais dont les intentions seraient indéchiffrables. «En vérité, la vérité» sur François, on n’est pas près de la connaître. Ainsi, lorsqu’on lui demande de commenter le parcours d’un groupe, le sien, qui a mis (ou pris ou subi) le temps (près de dix ans) avant de parvenir à l’unanimité critique qui entoure le tout chaud sixième album Piano Ombre, François lâche, laconique et impassible tel un centurion drapé dans une toge de pudeur et de défiance, et comme un clin d’œil au titre de sa dernière œuvre, un «qui va piano va sano» dont il faudra se contenter. Publié comme son prédécesseur E Volo Love (2011), déjà passablement acclamé, sur le prestigieux label anglais Domino Records, Piano Ombre a valu au groupe, à sa sortie, le 17 mars dernier, les Unes simultanées de Magic, Tsugi et des Inrocks. Et comme bouclé une trilogie entamée avec Plaine inondable (2009), premier album du groupe à être notablement remarqué : «Piano Ombre produit pour moi, dit François Marry, comme un effet de symétrie avec Plaine Inondable dans les thèmes abordés, les intentions. Au milieu, il y a E Volo Love, plus pop, plus rutilant et ensoleillé et, autour, deux albums plus sombres. Ce sont des zones vers lesquelles je suis naturellement attiré et comme j’ai avec moi un groupe vraiment balèze, capable d’explorer ces zones sensibles, on y va le plus possible». MUSIQUE DE TRANSE Ses frères d’armes, ses âmes sœurs, François n’a qu’eux à la bouche, soulignant un esprit de sacrifice digne de moines-soldats mais aussi, paradoxalement ou comme un juste retour des choses, la latitude inédite qu’il leur a laissée lors de l’enregistrement de Piano Ombre. «Plus le temps passe, plus leur rôle est important. Sur cet album, ils m’ont littéralement porté. Ils sont ma famille, les gens avec lesquels je passe le plus de temps ; même si lorsqu’on n’est plus en tournée, on s’accorde le luxe de s’éloigner les uns des autres. La dimension sociale est une composante importante de la musique. Je ne pourrai jamais emmener en tournée un musicien avec lequel je ne me sentirais pas capable de construire une amitié». C’est cette symbiose, cet état fusionnel entre des musiciens de très haut niveau, ayant chacun son projet plus ou moins solo en marge des Atlas Mountains – Petit Fantôme, Archipel, Jaune Jaune – qui conduit naturellement la formation à s’abandonner de plus en plus, sur scène mais aussi sur disque, à une musique de transe, poussant dans ses retranchements l’afropop déjà largement convoquée précédemment.

«On essaie, dit François, d’aller vers le ressenti le plus physique possible. De se plonger, via nos compétences de musiciens, dans les mêmes états que quelqu’un qui irait se dépouiller en faisant du sport». Et forcément, cela déteint sur une écriture qui cherche à se débarrasser le plus possible de l’intellect, à faire jaillir le rythme tel un diable de sa boîte et à laisser couler de concert paroles – entremêlant indifféremment français et anglais, pourvu que ça sonne – et musique. Exemple, sur la chanson-titre Piano Ombre, pourtant l’une des plus calmes de l’album, née d’une quasi-divagation nocturne : «Je conduisais de nuit, on traversait la France pour rentrer à Bordeaux, il devait être trois heures du matin, tout le monde dormait dans le van et j’avais ce rythme dans la tête. Alors je me répétais des phrases, en faisant marcher le filtre de ma mémoire pour faire le tri des paroles qui pouvaient coller à ce rythme. Pour que ce qui se passe dans la gorge, dans les lèvres, soit très limpide». ZONE DE CONFORT Mais dans cette approche, débarrassée de toute tentative de compréhension musicale, il y a aussi celle sans cesse réitérée de revivre un moment primordial, de retrouver le goût et les sensations des madeleines de Proust que constituent les premières écoutes, les premières expériences, les premiers chocs musicaux, auditifs, et plus que cela, sensuels : les chansons entendues dans la voiture des parents, le mystère dégagé par un piano – tiens donc – qu’on approche à tâtons, enfant, intrigué par cette masse inerte contenant tous les possibles. «Entendre résonner les cordes, frapper les touches et arriver à retracer quelques mélodies dessus, c’est du domaine de la béatitude. Ces moments ont une sorte de force liée au sentiment de première fois, quand on accède à une zone sensitive nouvelle, très profonde et du coup incompréhensible car ce n’est pas quelque chose de palpable. C’est très déroutant». Se dérouter, c’est bien ce dont il s’agit avec Frànçois & The Atlas Mountains, dévier de La Vie Dure pour revenir à l’essence de la vie même et profiter de ce qu’elle a à offrir de plus simple. Point de catharsis ici, point de remède aux tourments. Juste «une manière de magnifier les moments de vie, de les rendre plus pertinents, de créer une zone de confort, en dehors du jugement, au-delà de l’analyse. Un langage aussi où on sent qu’on a affaire à une matière vivante et très honnête, très juste, très vraie». Une vérité qui se lit dans le «regard écru» de celui qui la porte. > Frànçois & The Atlas Mountains [+ Isaac Delusion + Joseph & The Merricks] Au Transbordeur, jeudi 9 octobre

En 1792, un Gallois nommé John Evans, multiple arrière-grandoncle de Gruff Rhys, l’ancien leader des Super Furry Animals, quitta son village de Snowdonia pour gagner le Nouveau Monde au prétexte de s’enquérir des fondements de la légende des “Indiens” Madogwys (ou Mandan), descendants supposés et surtout gaélophones (!) du prince gallois Madog ab Owain Gwynedd. Lequel aurait touché le sol américain dès le XIIe siècle. Pour Evans, l’affaire tourna alors à l’Aventure avec un grand A, à d’immenses péripéties qui l’amenèrent à arpenter le Nouveau Monde de part en part, à être incarcéré par les Espagnols car soupçonné d’être un espion britannique, à s’évader nu, à contribuer à arracher des griffes britanniques et pour le compte de la couronne espagnole (!) une partie du territoire américain et donc du futur Canada. Et même à dresser une cartographie du Missouri qui

facilitera grandement l’expédition Lewis & Clark et le rachat de la (grande) Louisiane à la France par les États-Unis. CHEVAUCHÉE FANTASTIQUE 220 ans plus tard, il n’en fallait pas plus (plus, c’eut été trop) pour que Rhys – fourmis dans les jambes et dans la tête – se lance sur les traces d’Evans, accompagné d’une marionnette à son effigie, pour une «tournée d’investigation» entre concerts-conférences Powerpoint et reprise de l’enquête de grand tonton. Or, de cette histoire de l’homme qui a vu l’homme qui a vu un Indien parler gallois, Gruff Rhys a tiré non seulement un documentaire d’une grande poésie, un livre et... une application mobile, mais aussi un trésor pop : chevauchée fantastique comptant – et contant – autant de paysages musicaux que l’Amérique peut montrer d’horizons, folie psychédélique à la Super Furry Animals, balades

folk, arrangements bacharachesques, cavalcades morriconiennes, le tout parcouru par un souffle épique et/ou mélancolique bouleversant. Preuve ultime que même d’un voyage où l’on échoue à trouver ce pour quoi l’on est parti, on ramène toujours quelque chose et beaucoup de soi-même. Ainsi de cette cruelle ironie : à la fin de son périple, Rhys rencontre lui-même les Mandan (ou ce qu’il en reste), découvrant sans surprise, comme Evans avant lui, qu’ils ne parlent pas Gallois. Mais que leur dialecte sioux – qui ne compte plus qu’un unique locuteur vivant – est menacé de disparition. Triste réalité qui renvoie à Rhys le miroir de la disparition progressive de sa propre langue natale. Celle par et pour laquelle toute cette folle histoire a commencé : le gallois. > Gruff Rhys Au Marché Gare, lundi 13 octobre

CEUX QU’IL FAUT (RE)DÉCOUVRIR En tête d’affiche ou en première partie de Just Rock?, il fera bon humer le talent de ces quatre frenchies dans le vent. • Joseph & The Merricks Si sa prestation est annoncée sous le nom de Joseph & The Merricks, c’est que le dénommé Joseph Merrick, s’accompagne cette fois d’un solide groupe. Dans lequel on retrouvera le raffiné Stéphane Garry (Pockett) aux manettes du second album de l’Ardéchois, Fatalitas, et dont la production illumine plus que jamais sa polymorphie monstrueuse : je-m’enfoutisme appliqué, finesse absolue des reliefs imparfaits et gracieuse tension entre aspiration pop-folk et intimations punk. Jeudi 9 octobre au Transbordeur • Isaac Delusion Passé avant l’été par les Summer Sessions du Transbo, Isaac Delusion

est la petite bête pop qui monte. Qui monte vers les proverbiales nuées, notamment, et très régulièrement portée ou porteuse, tout dépend comment on se place, d’une dream pop particulièrement volatile qui entendrait non seulement pénétrer les rêves de chacun mais aussi libérer le corps potentiellement dansant qui les renferme. Jeudi 9 octobre au Transbordeur • Talisco On pourrait appeler ça de l’électrofolk à singles, tant Jérôme Amandi a.k.a. Talisco a de la mélodie plein les globules rouges – en témoigne l’irrésistible Your Wish, qui plus est inépuisable machine à remixes. Des mélodies qui courent tout au long d’un album opportunément baptisé Run et qui évoquent forcément la Californie de l’âge d’or (musical). Mais dans une version réinvestie avec pertinence par

un musicien du XXIe siècle. Vendredi 10 octobre à l’Épicerie Moderne • Birdy Hunt Amateurs de feel-good pop – comme on dirait feel-good movies – ramenez fissa vos fraises Tagada, vous êtes ici chez vous. Pas question de s’enfiler des échardes sous les ongles ou de se couper les cheveux en quatre avant de tenter de les recoller. Ce qui prime chez Birdy Hunt c’est la quête d’une pierre philosophale pop qui changerait chaque enchaînement de note, chaque vibration de fanfreluche synthétique, chaque riff griffu en hymne capable de faire tanguer un stade. Et tant pis si ce stade ne fait que 150 places. Flacon, ivresse, tout ça, on connaît la chanson. Et Birdy Hunt les siennes. Vendredi 10 octobre à l’Épicerie Moderne


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MUSIQUE - SOIRÉES

Deux en un

GUITARES MAL ACCORDÉES ET DE SLOGANS JE-M’EN-FOUTISTES. 2014 : L’ORDRE EST TOUJOURS ÉTABLI ET LA PENSÉE PUNK N’EST PLUS QUE MAUVAIS ESPRIT. QUELQUES IRRÉDUCTIBLES POURSUIVENT TOUTEFOIS LE COMBAT. LES NANTAIS DE JUSTIN(E) POURRAIENT BIEN LE GAGNER. BENJAMIN MIALOT

> Powersolo [+ Pigrider] Au Warmaudio, dimanche 12 octobre

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— ROCK — 1976 : UNE PARTIE DE LA JEUNESSE ANGLO-SAXONNE DÉCIDE DE RENVERSER L’ORDRE ÉTABLI À COUPS DE

— ROCK — On avait laissé les frangins Jeppenson à poil, côtes apparentes et l’air patibulaire. On les retrouve pour leur sixième album sous le nom de Powersolo, The Real Sound of Powersolo, attifés comme d’honnêtes vendeurs de voiture. De là à dire qu’ils se sont achetés une conduite, n’exagérons rien : les deux escogriffes danois sont toujours dignes de figurer au panthéon du rock tel quel l’a défini le comique à la petite semaine Eddy le Quartier – «Le rock c’est, t’arrives, t’as une guitare, et tu sais pas si elle va marcher (…) C’est un monde à part. Tu peux te suicider à n’importe quel moment. T’as pas de famille, t’as même pas de père. Ça se trouve, t’en as jamais eu !». Et cela fait maintenant près de vingt ans que ça dure. Vingt ans de concerts si chargés en électricité qu’ils pourraient nous faire le coup de la panne à tout moment. Vingt ans d’historiettes rurales d’une bizarrerie et d’une paillardise (on y croise des luchadors érotomanes, des pochards qui se tuent en trébuchant et des femmes à deux têtes dormant les yeux ouverts) à faire passer un freak show pour un opéra-ballet. Le secret de cette longévité ? Sans doute un cocktail quotidien de brillantine, d’huile de moteur et de whisky distillé en loucedé, entre autres effluves typiques de l’american(a) way of life que dégage leur plouc-rock lo-fi tour à tour mal luné et brindezingue – mais toujours éructé ou scaté au plus près du micro Elvis. À la vôtre ! BM

Parenthèses désenchantées

Alexandre Vaillant, «ancien milieu défensif du Football Club de Treillières, psychologue clinicien, chanteur et parolier» qui s’abreuve d’écrits révolutionnaires, commentaires philosophiques et autres traités de psychiatries pour mieux les recracher, avec un sens de la formule à faire blêmir les meilleurs nègres du pouvoir, en hymnes électriques où le nihilisme le dispute à la déconne – «quelle joie de s’autodétruire», clame-t-il sur la dernière piste de Treillière Über Alles, réponse crotteuse au fameux disque des Dead Kennedys. DROIT AU BUT Le long des quatre albums du groupe – et de l’essai Onze joueurs, recueil d’influences aux airs de dream team des sciences humaines – on peut ainsi faire connaissance avec le penseur poli-

tique Jacques Rancière, le situationniste belge Raoul Vaneigem ou le pédagogue catalan François Tosquelles. Mais on y croise aussi une personnalité plus terre-à-terre : Jean-Claude “Coco” Suaudeau, légendaire entraîneur des Canaries et destinataire d’un hommage aussi glorieux que put l’être le Santa Maradona de la Mano Negra. La comparaison avec l’équipe des frères Chao s’arrête-là. Car s’il y a quelque chose de très français dans cette façon qu’a Justin(e) de ménager la trivialité et la colère – on pense aussi aux cocos farceurs de Ludwig Von 88, et dans une moindre mesure à la poésie à hauteur de bitume de Noir Désir – c’est des États-Unis, (a)mère patrie de NOFX et Anti-Flag, qu’elle a ramené ce chant si frondeur qu’il semble provenir d’un poing, ces riffs qui se boivent comme de la petite

bière et ces rythmes montés sur pogo sticks. À l’instar de ses voisins palier de Zabriskie Point, qui citaient Deleuze tout en se revendiquant de Green Day, ou de Guérilla Poubelle, son grand frère de son. Avec un tel pedigree, Justine pourrait piger pour So Foot, le plus punk des magazines footballistiques. C’est pourtant sur le terrain qu’elle a choisi de franciser la maxime commune des prolos du Liverpool FC et des antifas du FC Sankt Pauli (Tu ne marcheras plus jamais seul) et de convoquer Tony Vairelles et Chris Waddle pour déplorer l’hermétisme de classe (Affreux, sales et méchants). À cette grande dame, les supporters reconnaissants. > Justin(e) [+ Lunch + RAB + Mon côté Cocker] À la Marquise, samedi 11 octobre

© Jakob Kristian

Justine ou les Malheurs de la vertu, le premier roman du Marquis de Sade publié de son vivant (en 1791), narre les malheurs d’une adolescente aussi pieuse que peu fortunée, dont les pèlerinages à travers la France se soldent par des tortures et viols aux mains de moines défroqués et de nobliaux psychotiques. Sa halte à Lyon est l’une des plus pénibles : elle y retrouve celui qui, le premier, lui fit subir les pires outrages, avant d’être condamnée à mort pour un meurtre qu’elle n’a pas commis. Pour autant, Justine n’en a gardé aucune rancune. Car la revoilà de passage en cette bonne vieille capitale des Gaules (une minuscule serait du coup plus appropriée), qui plus est à la Marquise, réincarnée en un quatuor punk dont la moindre qualité est son goût des belles lettres. En tout cas celui du dénommé

GAGNEZ 10 PLACES POUR LE CONCERT DE

TIBERT + CYRZ LE 10/10 À LA SALLE DES RANCY

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GAGNEZ 10 PLACES POUR LE CONCERT DE

SUSHEELA RAMAN LE 17/10 À 20H30 AU NINKASI KAO


CLASSIQUE

SYLVIANE FESSIEUX 4têt St-Georges

DU RIRE AUX LARMES (DOWLAND, LASSUS, SCHÜTZ...) Par l’Ensemble Epsilon et le Chœur Sigma, dir Maud Hamon-Loisance et Josquin Gest

JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 83 81 55 21)

GAFFER FESTIVAL The Pitch + KAUMWALD + Child Abuse + France Sauvage + Kouma + Total Eclipse + Malus

CHAPELLE DU SACRÉ-CŒUR

Sam 11 oct à 19h45 ; 10€ VÉRONIQUE HERMANN SABIN QUINTET

38 rue Pierre Dupont, Lyon 1er (04 78 61 70 62)

LA CLEF DE VOÛTE

Ven 10 et sam 11 oct à 21h ; 10€ POWERSOLO + PIGRDER

1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)

WARM AUDIO

Ven 10 oct à 20h30 ; 6€/16€ BACCHUS EXPRESSO Par l’Orchestre national de Lyon, dir Kazuki Yamada AUDITORIUM DE LYON 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)

Ven 10 oct à 15h ; 10€ BERTRAND CHAMAYOU & ROGER MURARO Récital dans le cadre de Piano à Lyon SALLE RAMEAU

Sam 11 oct à 21h30 ; 15€ TROISIÈME OREILLE #6 Musiques improvisées par le collectif Si LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)

Lun 13 oct à 19h ; 5€ NORA KAMM QUARTET LE SIRIUS En face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)

Mar 14 oct à 21h ; 5€

29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 28 24 75)

Ven 10 oct à 20h30 ; 8€/23€/32€ RÉCITAL PIANO Bach/Liszt, Chopin, Arai, Gershwin, Debussy... par Shiho N.

ROCK & POP LUST FOR YOUTH + ISRAEL REGARDIE

LE SALON DE MUSIQUE

Sam 11 oct à 20h ; entrée libre AN EVENING HYMN TO HENRY PURCELL, AYRES AND SONGS Par l’Ensemble Céladon, dir Paulin Bündgen CHAPELLE DU SACRÉ-CŒUR 38 rue Pierre Dupont, Lyon 1er (04 78 61 70 62)

AUDITORIUM DE LYON 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)

Du 9 au 11 oct, jeu à 20h, sam à 18h ; de 8€ à 36€ CONCERT DE RENTRÉE DU MOZARTEUM Airs et mélodies de Schubert, Grieg, Brahms, Fauré, avec Florent Karrer (baryton) et Chloé Elasmar (piano) CONSERVATOIRE DE LYON - CRR 4 montée du Cardinal Decourtray, Lyon 5e (04 78 25 91 39)

SONIC En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)

RADIANT-BELLEVUE

Mer 8 oct à 20h ; 28€ MESSER CHUPS

Sam 11 oct à 20h30 ; 20€/28€/30€ IBET DE LOS ANGELES Récital de guitare classique, œuvres classiques et cubaines LE SALON DE MUSIQUE 88 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 72 40 22 46)

Dim 12 oct à 18h ; 8€ PURCELL, DEBUSSY, TELEMANN... Par Alain Daboncourt (flûte) et Marie Meunier-Loiseleur (clavecin) ÉGLISE SAINT-AUGUSTIN

149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)

Dim 12 oct à 11h ; 8€/11€/16€ MESLANGES POUR LA CHAPELLE D’UN PRINCE par l’Ensemble Correspondances, dir mus Sébastien Daucé CHAPELLE DE LA TRINITÉ 29-31 rue de la Bourse, Lyon 2e (04 78 38 09 09)

Mar 14 oct à 20h ; 18€/25€/35€ SHAKESPEARE (STILL) IN LOVE Extraits de “The Fairy Queen”, “Timon of Athens”, “King Arthur” de H. Purcell par Le Concert de l’Hostel-Dieu, dir et orgue Franck-Emmanuel Comte SALLE SAINTE-HÉLÈNE 10 rue Sainte-Hélène, Lyon 2e (04 78 42 27 76)

Mar 14 et mer 15 oct à 20h30 ; 10€/25€ LE VAISSEAU FANTÔME De Wagner, ms Alex Ollé / La Fura dels Baus, dir mus Kazushi Ono, par l’Orchestre et chœurs de l’Opéra de Lyon, 2h15 OPÉRA DE LYON Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)

Du 11 au 26 oct, sam 11 et lundi 13 à 20h ; de 10€ à 94€

JAZZ & BLUES COAX ORCHESTRA Avec Rhyno Jazz LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)

Jeu 9 oct à 21h ; 8€/10€ THE BIG NOSE ATTACK LE SIRIUS En face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)

Jeu 9 oct à 21h ; entrée libre THE NEW RDA DUO JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 83 81 55 21)

Jeu 9 oct à 19h45 ; 10€ A NOUGARO Par André Ceccarelli, David Linx, Pierre-Alain Goualch et Diego Imbert LE SÉMAPHORE - THÉÂTRE D’IRIGNY Rue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90)

Jeu 9 et ven 10 oct à 20h30 ; 10€/17€/20€ JERSEY JULIE BLUES BAND JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 83 81 55 21)

Ven 10 oct à 19h45 ; 10€ AUX ABORDS DU MISSISSIPPI Par The Stomp’s Machine Blues THÉÂTRE LE GAI SAVOIR 94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)

Ven 10 oct à 20h30 ; 7€/12€

TRANSBORDEUR

Dim 12 oct à 19h30 ; 10€ : article ci-contre STREET EATERS + Static Me + Jealousy Party + Seb and the Rhâââ Dicks

Sam 11 oct à 20h30 ; 23€

BONS SAUVAGES

ÉLECTRO TAPAGE NOCTURNE Monoloc + Aksium + Roy Shifter

13 quai Jean-Jacques Rousseau, Lyon 5e (06 65 58 50 92)

DV1

Dim 12 oct à 17h ; 5€ ROB MOIR + WILL WOOD + MIKE NOEGRAF Folk punk

6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)

KRASPEK MYZIK 20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)

Dim 12 oct à 20h30 ; 6€/8€ THE SHRINE + DIRTY FENCES

Mar 14 oct à 20h ; 8€/10€ EDGUY + MASTERPLAN Metal TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)

Mar 14 oct à 19h ; 27€ ANATHEMA Metal LE KAO Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

Mar 14 oct à 19h30 ; 22€

Jeu 9 oct à minuit ; 6€ CHEZ EMILE DJ CREW + JUDAAH TERMINAL 3 rue Terme, Lyon 1er

Jeu 9 oct à minuit ; 3€ PURPLE DISCO MACHINE + Frhazz + Spasme x Deep Cut LA MARQUISE 20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)

Jeu 9 oct à 23h ; 6,50€/8€ HUNTLEYS + PALMERS + Auntie Flo + DrumTalk + Andrew + Mehmet Aslan LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

Ven 10 oct à 23h ; de 11,50€ à 16€ : article en page 15 CURRYWURST Chicks Luv Us + Axelle Roch & D-Haze DV1 6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)

Ven 10 oct à minuit ; 8€ RAW #2 DJ Sneak + Manoo + Sy Elle + Ph Neutre LE KAO Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

Ven 10 oct à 23h ; 15€/18€ ROCCO + JACQUES TERRASSE + LAURENT CALIGARIS

FRÉDÉRIC BOBIN + CÉDRIC LARONCHE SALLE PAUL GARCIN

LOGO CLUB

7 impasse Flesselles, Lyon 1er (06 51 62 58 77)

73 rue du Bourbonnais, Lyon 9e

Jeu 9 oct à 20h ; 9€/12€ ALAIN PIERRE Piano et chant CAFÉ CONCERT LE PRÉ-SOIR

Sam 11 oct à 23h ; 8€/10€ : article en page 15 PALMA SOUND SYSTEM Visitors for Reworks + Raja + Noma

9 rue du Jardin des plantes, Lyon 1er (04 27 01 36 74)

LE SUCRE

3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)

SONIC En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)

Jeu 9 oct à 21h ; 12€ LAS FURIAS + LITTLE GARÇON Garage punk LE TROKSON 110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)

Jeu 9 oct à 20h45 ; entrée libre ROCK’N GONES Jack Bon + Grizzly Family Ven 10 oct à 20h30 ; entrée libre WÖRMZ + JADE ANALOGIC + SARAH MIKOWSKI JACK JACK - MJC ARAGON Place Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25)

Ven 10 oct à 20h ; 5€/8€ KNUCKLEDUST + REAL DEAL + EIGHT SINS Hardcore «Trop punk pour les fans de hardcore, trop hardcore pour les fans de punk». Voilà le genre de devise qui vous pose un groupe. En l'occurrence Knuckledust, sommité londonienne de la bastonnade à 160-200 battements par minute et du sing-along pour hooligans moins méchants qu'ils n'en ont l'air. Au même titre qu'un Madball, par exemple. WARM AUDIO

Jeu 9 oct à 20h ; entrée libre CHARELIE COUTURE

Ven 10 oct à 20h ; de 6€ à 18€ JEANNE PLANTE + PROKO Sam 11 oct à 20h30 ; 9€/12€ TOURNÉE GÉNÉRALE

Sam 11 oct à 20h30 ; 9€/13€ JOEL BERGER, MALIK DERADJA ET PITOS SOUS LE CAILLOU 23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)

LES CAPUCINS

GADJO LOCO + NOUK’S

Place des Capucins, Lyon 1er (04 78 30 10 64)

6e CONTINENT

6 avenue Henri Barbusse, Villeurbanne (04 78 03 97 23)

Ven 10 oct à 20h30 ; 11€/14€

Sam 11 oct à 23h ; de 6€ à 11,50€

Sam 11 oct à 20h45 FRANCK, AUBERTIN, ALAIN, TOURNEMIRE Par F. Espinasse BASILIQUE DE FOURVIÈRE

SOIRÉE

8 place Fourvière, Lyon 5e (04 78 25 13 01)

ÉLECTRO SWING CLUB DE PARIS Lamuzgueule + JFTH + Néo Burlesque + Typoboy MARCHÉ GARE

Sam 11 oct à 18h15 EDWIGE IMBERT ET AGNÈS KOSZA Orgue et violon ÉGLISE SAINT-JOSEPH DE LA DEMI-LUNE 2 bis avenue de la République, Tassin-la-Demi-Lune

34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)

Sam 11 oct à 21h ; 14€/16€/18€

JUST ROCK?

: articles en page 11 TRIGGERFINGER + 7 WEEKS LE KAO Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

Mer 8 oct à 19h30 ; 20€/22€ FRANÇOIS & THE ATLAS MOUNTAIN + ISAAC DELUSION + JOSEPH & THE MERRICKS TRANSBORDEUR

Jeu 9 oct à 20h ; 18€/21€ TALISCO + GUSH + BIRDY HUNT ÉPICERIE MODERNE Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)

Ven 10 oct à 20h30 ; 18€/20€/22€ TAHITI 80 + GAËT

Sam 11 oct à 15h GRANDES TRANSCRIPTIONS ORCHESTRALES Franck, Fauré, Ravel... par Stéphane Bois et Matthieu de Miguel ÉGLISE SAINT-FRANÇOIS-DE-SALES 11 rue Auguste Comte, Lyon 2e

Dim 12 oct à 17h LISZT, PALESTRINA Par l’Ensemble Vocal, Charles Montaland et Thibault Lafaye ÉGLISE DE CHARBONNIÈRES Place Bad Abbach, Charbonnières-les-Bains

Dim 12 oct à 15h LOÏC MALLIÉ ET OCTAVIAN SAUNIER Brahms, Messiaen, Mallié, Bach, Mendelssohn, Mozart, improvisations ÉGLISE SAINT-POTHIN Place Edgard Quinet, Lyon 6e

Lun 13 oct à 20h30

NINKASI KAFÉ 267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

Dim 12 oct à 20h30 ; entrée libre GRUFF RHYS MARCHÉ GARE 34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)

Lun 13 oct à 20h ; 13€/15€/17€

Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

L’AUTRE SCÈNE DE L’OPÉRA

JAZZ

SALLE LÉO FERRÉ

WORLD

NINKASI GRATTE-CIEL

18 route de l’Isle d’Abeau, Bourgoin-Jallieu (04 74 19 14 20)

8 boulevard Laurent-Gérin, Vénissieux (04 72 90 86 68)

Mar 14 oct à 20h30140 ; 10€/13€

Sam 11 oct à 20h30 ; 6€/8€ NINKA TOUR : FOXEAGLE

Place des Cordeliers, Lyon 2e

LES ABATTOIRS

THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX

Ven 10 oct à 20h30 ; entrée libre : article en page 16 PORD + LAHIUS

20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)

49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

Ven 10 oct à 20h30 ; 9€/13€ MICHÈLE BERNARD Chanson dès 7 ans

34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)

KRASPEK MYZIK

ÉGLISE SAINT-BONAVENTURE

2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)

2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)

Sam 11 oct à 20h ; 7€/10€ : article ci-contre JOLAKÖTTUR + ONZE Indie-pop

3 rue Terme, Lyon 1er

Ven 10 oct à 20h30 DE REUBKE À NOS JOURS Vierne, Reubke, Litaize, Aubertin par Melissa Oskwarek

À THOU BOUT D’CHANT

À THOU BOUT D’CHANT

20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)

SCARECROW + BLAKE WORRELL

Place Puvis de Chavanne, Lyon 6e

Ven 10 oct à 20h ; 4€/9€ MODAM (EX LABEL’ROUSSE)

LA MARQUISE

LA MARQUISE

HIP-HOP & R’N’B

ÉGLISE DE LA RÉDEMPTION

4 rue de Belfort, Lyon 4e (09 51 62 58 77)

Ven 10 et sam 11 oct à 20h30 ; 9€/12€ ANTOINE BERTAZZON

Sam 11 oct à 20h30 ; 6€ JUSTIN(E) + LUNCH + RAB + MC2 + JIMM

Sam 11 oct à minuit ; 8€ : article en page 15

AGEND’ARTS

5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71)

17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)

3 rue Terme, Lyon 1er

Jeu 9 oct à 20h LIESBETH SCHLUMBERGER Intégrale de l’Orgelbüchlein de Bach

Ven 10 oct à 20h30 ; 9€/12€ LES PASSANTS Chansons du passé par Sandrine Aucher et Patrick Raffin

Ven 10 oct à 20h45 ; entrée libre HUMMINGBIRD + THUMP THE TABLE

TOÏ TOÏ LE ZINC

TERMINAL

91 rue Tête d’Or, Lyon 6e

249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)

110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)

Sam 11 oct à 20h30 ; 5€ SHOOT !T 2 : ANIMALI + DOORSFALL

ÉGLISE DU SAINT-NOM DE JÉSUS

Sam 11 oct à minuit ; 8€ TUNNEL VISION Willie Burns + MZKBX

MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY

249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)

MARCHÉ GARE

MARIO PERESTEGI

6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)

Jeu 9 oct à 20h30 ; 32€/35€ TIBERT + CYRZ

MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY

Ven 10 oct à 20h ; entrée libre HYSTERY CALL 20 ans du groupe

DV1

1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

Ven 10 oct à 19h ; 10€ AGENT ATTITUDE + NERDFIGHT Hardcore

20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)

Sam 11 oct à 23h30 ; 16€/20€ IN/SIDE Fumiya Tanaka + Offen

RADIANT-BELLEVUE

29 rue Wilson, Décines (04 78 49 90 73)

LE TROKSON

Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)

TERMINAL

TRANSBORDEUR

Dim 12 oct à 17h ; prix libre MESSA DI GLORIA Par les Chœurs du Morvan et le Chœur des Hospices Civils de Lyon, dir Vincent Thomas

AUDITORIUM DE LYON

SOJA + VANUPIÉ

Ven 10 oct à minuit ; 6€ DEPARTURE TO : BERLIN Peak & Swift + Miimo + Wavesonik + Klaaar

267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

Dim 12 oct à 17h ; 9€/12€ NONETTES Par l’Orchestre national de Lyon

REGGAE

CHANSON

NINKASI KAFÉ

3 quai Augagneur, Lyon 3e (06 16 70 10 65)

Jusqu’au 25 oct Rens. : 06 76 18 24 71 et www.orguenjeu.com Entrée libre

Sam 11 oct à 20h30 ; 12€

Mer 8 oct à 21h ; 8€ OLYMPE

35 rue Jacquard, Lyon 4e (06 07 39 45 51)

GRAND TEMPLE DE LYON

ORGUE EN JEU

LE KAO

3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)

17 quai Augagneur, Lyon 3e (09 72 22 11 53)

Petite anomalie dans le très électrique catalogue du label Sacred Bones, le Suédois Hannes Norrvide produit (en trio) une synth-pop d'une lividité à changer le sang en glace et, paradoxe, assez entraînante pour servir de prétexte à la briser. Comme un New Order qui n'aurait jamais vu la lumière du jour, trop occupé à s'amuser avec la reverb de son habitat naturel.

SASHA CARASSI + MARK REEVE + VANKIZ

4 place Jean Jaurès, Pierre-Bénite (04 78 86 62 90)

29 rue Wilson, Décines (04 78 49 90 73)

AYERS ROCK BOAT

Sam 11 oct à 16h ; 2€/9,50€ LA FRAMBOISE FRIVOLE Par Peter Hens (chant et violoncelle) et Bart Van Caenegem (piano, chant et Ipad) 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)

L'Ayers Rock Boat reprend sa mutation rock'n'roll et, une fois de plus, ne fait pas dans la dentelle : formé à Venice, The Shrine est, avec ses riffs dialogués façon Thin Lizzy et ses poussées d'adrénaline à la Black Flag, le prototype même du groupe capable de relancer l'industrie de la veste en jean et du patch.

88 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 72 40 22 46)

Sam 11 oct à 20h30 ; 6€/16€ BRAHMS, CONCERTO POUR VIOLON Par l’Orchestre national de Lyon, Isabelle Faust (violon) et Kazuki Yamada (dir)

LE PÉRISCOPE

MAISON DU PEUPLE PIERRE BÉNITE

MICHAEL JONES

51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)

Ven 10 oct à 21h ; 3€/5€ SCATTERED LANDS Xhansons traditionnelles d’Irlande, Écosse, Angleterre, Australie...

[Concert] BROKEN TRIO feat. Erik Truffaz (le 9) et Eivind Aarset (le 11)

inclassable « Un choc musical p, entre jazz, hip-ho ectro… » él , ic big band mus

Jérôme Regard, contrebasse, électro Philippe ‘Pipon’ Garcia, batterie, électro Sir Jean, voix

AGEND’ARTS 4 rue de Belfort, Lyon 4e (09 51 62 58 77)

Sam 11 oct à 20h et dim 12 à 18h ; 4€/9€ DIALEK Gnawa 6e CONTINENT

Jeudi 9 et Samedi 11 octobre, 20h30 de 10 à 16 €

51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)

Sam 11 oct à 21h ; 3€/5€ TRIO BUENO AIRES Musiques populaires d’Argentine CHAPELLE DE L’ORATOIRE Rue de l’Oratoire, Caluire-et-Cuire (06 43 76 08 51)

Dim 12 oct à 18h ; 8€

Sam 11 oct à 20h30 ; entrée libre BUZZIQUE Concert + live radio des Enfants du Rhône

VARIÉTÉS

JACK JACK - MJC ARAGON

BOURSE DU TRAVAIL

Place Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25)

205 place Guichard, Lyon 3e (04 78 60 35 10)

Sam 11 oct à 20h ; 6€

Jeu 9 et ven 10 oct à 20h30 ; 36€/42€

PATRICK FIORI

L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Lyon, le conseil régional Rhône-Alpes et le conseil général du Rhône.


P14 — LE PETIT BULLETIN N°770 — DU 08.10 AU 14.10.14

ANIMATIONS

Profane en son Royaume

CLAUDE SAUTET MADO (1976, 2h15)

TED KOTCHEFF (en sa présence) WAKE IN FRIGHT (1971, 1h48)

COMŒDIA

CINÉMA LUMIÈRE

Lun 13 oct à 10h30 GARÇON ! (1983, 1h30)

Lun 13 oct à 15h

PATHÉ BELLECOUR

— RENCONTRE — AVEC LE ROYAUME,

Lun 13 oct à 14h30 CLASSE TOUS RISQUES (1960, 1h50)

EMMANUEL CARRÈRE MÈNE UNE DOUBLE ENQUÊTE SAVAMMENT INTRIQUÉE, SUR SA «CRISE DE FOI» ET SUR LES PREMIERS CHRÉTIENS, PROLONGEANT DE MANIÈRE VIRTUOSE LE JEU DE POUPÉES RUSSES QU’EST DEVENUE SON ŒUVRE. CHRISTOPHE CHABERT

CNP TERREAUX

Lun 13 oct à 14h45 LES ALIZÉS - BRON

Mar 14 oct à 20h30 VINCENT, FRANÇOIS, PAUL ET LES AUTRES… (1974, 1h58) CINÉMA LUMIÈRE

Lun 13 oct à 17h15 UN MAUVAIS FILS (1980, 1h52)

630 pages sur l’histoire des premiers chrétiens… Après avoir relaté la vie de l’auteur illuminé Edouard Limonov, de la bohème branchée parisienne aux camps de redressement russes sous Poutine, Emmanuel Carrère semble effectuer dans Le Royaume un spectaculaire grand écart. Sauf que son œuvre est devenue, depuis ce tournant décisif qu’était L’Adversaire, où il se confrontait littérairement et littéralement à l’affaire Jean-Claude Romand, un labyrinthe dans lequel chaque livre entre en écho avec le précédent, quand il n’en est pas le prolongement naturel ou, c’est presque pareil, la réponse contradictoire. Le Royaume, justement, trouve sa source dans les années qui précèdent la rédaction dudit Adversaire : moment de dépression lié à un mariage qui prend l’eau, panne d’inspiration et, dans une continuité logique que Nietzsche aurait appréciée, conversion soudaine et absolue au christianisme. Époque oubliée par Carrère dont les traces – des cahiers où il se livre à une exégèse des Évangiles – ressurgissent par un de ces hasards qui parsèment ses livres, où le désir de faire de sa vie un roman est un défi presque occulte lancé à la réalité. PAUL, LUC ET LES AUTRES… Passée cette brillante première partie où, avec la distance et l’humour qu’on lui connaît, Carrère raconte sa «crise de foi» – avec un épisode hallucinant où surgit une babysitter américaine maboule qu’on dirait échappée d’un thriller – Le Royaume inverse la proposition. Il ne s’agit plus d’aller trouver dans la vie de l’auteur la

© JDD / SIPA

COMŒDIA

matière à une enquête extraordinaire, mais d’enquêter avec l’œil du sceptique sur cet événement extraordinaire qu’est la résurrection du Christ, pour le ramener à sa réalité la plus profane : une lutte intestine entre diverses factions pour forger les dogmes d’une secte encore confidentielle, muée au fil des siècles en religion majeure. Avec pour héros d’abord Paul, le converti, radical et ambitieux, parcourant le monde pour vendre à tout prix la parole du Christ en annonçant une apocalypse prochaine, puis Luc, son disciple, qui tente une synthèse entre l’enseignement de son maître et son patient travail pour retourner aux sources du verbe christique. Carrère trouve en Luc une forme d’alter ego, curieux et rigoureux, mais surtout doué d’un talent romanesque dont les autres apôtres sont dépourvus. Avec lui, il chemine dans les méandres des Évangiles en traçant de sublimes lignes de fuite avec le stalinisme ou les personnages de Dostoïevski, sans oublier un détonnant détour par le porno amateur sur Internet. Du porno dans un livre sur le christianisme ? On ne voit que Carrère pour réussir ce mariage contre nature – et, sous sa plume, parfaitement naturel… > Emmanuel Carrère À la libraire Passages, jeudi 9 octobre Le Royaume (P.O.L.)

CIRQUE

LAURENT MAUVIGNIER Pour son roman “Autour du monde”

TOUS EN SCÈNE ! Chantier nomade par Vanessa Desmaret

CIRQUE MEDRANO

LIBRAIRIE PASSAGES

CENTRE SOCIAL DE LA SAUVEGARDE

MARCHÉ GARE - QUAI PERRACHE

11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)

572 avenue de la sauvegarde, Lyon 9e

Mar 14 oct à 19h ; entrée libre

Sam 11 oct de 10h à 13h L’HISTOIRE DU SOLDAT D’après Stravinsky et Ramuz, par l’Ensemble Confluence, ms Pierre Desmaret, dir mus Philippe Fournier

Lyon 2e (06 72 73 55 38)

Ven 10 oct à 20h, sam 11 à 14h30, 17h30, 20h30, dim 12 à 10h30, 14h30, 17h30, mar 14 à 19h30 ; de 22€ à 46€

CONFÉRENCES 1964-2014, RETOUR SUR LA CRÉATION DU MUSÉE DE L’IMPRIMERIE Par Guillaume Favier ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON

BELLES LATINAS Littératures et documentaires d’Amérique latine Du 13 oct au 29 nov Rens. : www.espaces-latinos.org ou 04 78 29 82 00 Entrée libre NONA FERNANDEZ ET DOMINGO GARCIA

1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)

INSTITUT CERVANTÈS

Lun 13 oct à 18h15 ; entrée libre

58 montée de Choulans, Lyon 5e (04 78 38 72 41)

RENCONTRES DEON MEYER Pour son roman “Kobrar” LIBRAIRIE PASSAGES 11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)

Mer 8 oct à 19h ; entrée libre FREDERIKA AMALIA FINKELSTEIN, GAËLLE JOSSE ET LYDIE SALVAYRE “La Mémoire obstinée”, animée par Stéphane Duchêne du Petit Bulletin

Lun 13 oct à 18h30 TEMPS CHILIENS Nona Fernandez ESPACE BAUDELAIRE 83 avenue de l’Europe, Rillieux-la-Pape (04 37 85 01 50)

Mar 14 oct à 18h30 LECTURE DES TEXTES DE NONA FERNANDEZ AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)

Parc de la Cerisaie, 25 rue Chazière, Lyon 4e (04 78 27 02 48)

Mar 14 oct à 12h30 LITTÉRATURE CUBAINE Abilio Estevez et Lorenzo Lunar + concert de Diana Baroni trio

Mer 8 oct à 19h30 ; jusqu’à 6€

AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA

VILLA GILLET

: articles ci-contre et sur www.petit-bulletin.fr/lyon OLIVIER SAISON Pour son livre “Knut” LE BAL DES ARDENTS

Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)

Mar 14 oct à 18h30 SERGIO ALVAREZ ET JUAN CARLOS MENDEZ GUEDEZ MÉDIATHÈQUE JEAN PRÉVOST

17 rue Neuve, Lyon 1er (04 72 98 83 36)

Place du 11 novembre 1918, Bron (04 72 36 13 80)

Jeu 9 oct à 19h ; entrée libre EMMANUEL CARRÈRE Pour son livre “Le Royaume”

FAIRE DES HISTOIRES

LIBRAIRIE PASSAGES 11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)

Jeu 9 oct à 19h ; entrée libre : article ci-dessus JEAN-PAUL DIDIER LAURENT Pour son roman “Le liseur du 6h27” LIBRAIRIE L’ESPRIT LIVRE 76 rue du Dauphiné, Lyon 3e (04 72 91 69 50)

Ven 10 oct à 19h ; entrée libre TIMOTHÉE DEMEILLERS Pour son roman “Prague, faubourgs est” GIBERT JOSEPH CARRÉ DE SOIE

Mar 14 oct à 20h30

Programmation artistique dans le quartier de la Sauvegarde, par la cie Le Fanal Du 8 au 17 oct Rens. : 04 78 89 17 70 - lemutoscope.fr Entrée libre LES ORANGES D’Aziz Chouabi, ms Marie Fernandez et Aziz Chouabi, collectif T CENTRE SOCIAL DE LA SAUVEGARDE 572 avenue de la sauvegarde, Lyon 9e

Sam 11 oct de 15h à 18h ; entrée libre ALEXIS JENNI

Mer 8 oct à 18h AIRS D’OPÉRA Récital de Malika Bellarini-Le Moal

DECITRE CONFLUENCE

CENTRE SOCIAL DE LA SAUVEGARDE

CC Carré de Soie, Vaulx-en-Velin (04 37 24 22 88)

Pôle de commerces et de loisirs, cours Charlemagne, Lyon 2e

Sam 11 oct à 15h ; entrée libre

CENTRE SOCIAL DE LA SAUVEGARDE 572 avenue de la sauvegarde, Lyon 9e

Sam 11 et dim 12 oct à 16h POUR UN THÉÂTRE EFFICACE... Rencontre entre habitants et professionnels du Théâtre du Grabuge + “Léo parfait nounou” de Leïla Anis et Sylvain Bolle-Reddat CENTRE SOCIAL DE LA SAUVEGARDE 572 avenue de la sauvegarde, Lyon 9e

Lun 13 oct à 18h

LUMIÈRE 2014 Du 13 au 19 octobre Rens. : www.festival-lumiere.org Tarifs : 6€ sf mention contraire : articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon SOIRÉE D’OUVERTURE BONNIE AND CLYDE D’Arthur Penn (1967, 1h51) HALLE TONY GARNIER

Lun 13 oct à 19h45 ; 15€ PEDRO ALMODÓVAR FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS (1988, 1h35) Le premier succès international d'Almodóvar, celui qui a contribué à forgée son image : une comédie mélodramatique tournée en studio, pleine de rebondissements, de couleurs explosives et de gaspacho aux somnifères, où les femmes prennent leur revanche sur des mâles machos et volages. PATHÉ BELLECOUR

Lun 13 oct à 11h ATTACHE-MOI (1989, 1h41) PATHÉ CORDELIERS

Lun 13 oct à 11h ESPACE ÉOLE DE CRAPONNE

Mar 14 oct à 20h30 LA FLEUR DE MON SECRET (1995, 1h42) CINÉMA OPÉRA

Mar 14 oct à 15h EN CHAIR ET EN OS (1997, 1h39)

572 avenue de la sauvegarde, Lyon 9e

LE ZOLA

Jeu 9 oct à 18h

Mar 14 oct à 20h30

Mar 14 oct à 10h30 LES CHOSES DE LA VIE (1970, 1h25) PATHÉ CORDELIERS

Mar 14 oct à 11h NELLY ET MONSIEUR ARNAUD (1995, 1h47) PATHÉ BELLECOUR

Mar 14 oct à 14h30 CÉSAR ET ROSALIE (1972, 1h51) PATHÉ VAISE

COMŒDIA

Mar 14 oct à 16h45 : article en page 4 L’APPRENTISSAGE DE DUDDY KRAVITZ (1974, 2h) PATHÉ CORDELIERS

Mar 14 oct à 17h45 MICHAEL CIMINO (en sa présence) LE CANARDEUR (1974, 1h55) Présentée par son réalisateur, désormais fidèle du festival, la restauration du "Canardeur", premier film de Michael Cimino, fleuron d'une certaine idée de l'indépendance américaine des années 70, road movie drôle et désabusé où font équipe Clint Eastwood et Jeff Bridges. PATHÉ BELLECOUR

Mar 14 oct à 19h CINÉMA FRANÇAIS PAR BERTRAND TAVERNIER LE DÉSORDRE ET LA NUIT De Gilles Grangier (1958, 1h35)

Mar 14 oct à 20h L’ARME À GAUCHE (1965, 1h43)

CINÉMA LUMIÈRE

AQUEDUC - DARDILLY

Mar 14 oct à 17h PARADIS PERDU D’Abel Gance (1940, 1h36)

Mar 14 oct à 20h30 MAX ET LES FERRAILLEURS (1971, 1h52) CINÉMA SAINT-DENIS

Mar 14 oct à 20h30 FRANK CAPRA NEW YORK - MIAMI (1934, 1h45) PATHÉ BELLECOUR

Lun 13 oct à 11h L’EXTRAVAGANT MR. DEEDS (1936, 1h55) PATHÉ BELLECOUR

Lun 13 oct à 14h15 COMŒDIA

Mar 14 oct à 22h LA GRANDE MURAILLE (1933, 1h28) CINÉMA OPÉRA

Lun 13 oct à 14h30 MONSIEUR SMITH AU SÉNAT (1939, 2h09) PATHÉ BELLECOUR

Lun 13 oct à 16h45 PATHÉ CORDELIERS

Mar 14 oct à 15h HORIZONS PERDUS (1937, 1h33)

Lun 13 oct à 11h PATHÉ BELLECOUR

CINÉMA LUMIÈRE

Mar 14 oct à 9h30 CARTE BLANCHE À ALMODÓVAR CINÉMA ESPAGNOL L’ESPRIT DE LA RUCHE De Víctor Erice (1973, 1h38) PATHÉ BELLECOUR

Mar 14 oct à 14h45 EMBRUJO De Carlos Serrano de Osma (1948, 1h11) PATHÉ BELLECOUR

Mar 14 oct à 21h30 CARTE BLANCHE À ALMODÓVAR EL CINE DENTRO DE MI LE VOYEUR De Michael Powell (1960, 1h41) Avec Le Voyeur, Michael Powell s'engage, tardivement, dans une voie dérangeante et réflexive où le cinéma devient un instrument de torture et de perversion, et la caméra l'objet d'une pulsion scopique et meurtrière.

CNP TERREAUX

PATHÉ BELLECOUR

Lun 13 oct à 17h15 LA VIE EST BELLE (1946, 2h10)

CINÉMA LUMIÈRE

Un conte de noël à la sauce Capra : comment un ange incite un homme désespéré à renoncer à son suicide et à poursuivre sa croisade contre un méchant banquier. L'homme simple et honnête contre le système dévoyé : l'idéalisme du cinéaste et son optimisme libéral poussées à leur apogée dans cette œuvre limpide et intemporelle.

PATHÉ BELLECOUR

Mar 14 oct à 10h30 L’HOMME DE LA RUE (1941, 2h02) CINÉ-RILLIEUX

Mar 14 oct à 20h SÉANCE CULTE SOS FANTÔMES D’Ivan Reitman (1984, 1h45) PATHÉ CORDELIERS

Mar 14 oct à 20h30 VIVE LA BANDE ANNONCE Préparé et présenté par Axel Brücker (1h20) PATHÉ BELLECOUR

Mar 14 oct à 21h45 RESSORTIES MONSIEUR KLEIN De Joseph Losey (1976, 2h03) Tandis qu'il poursuit son double juif et invisible, un marchand d'art sans scrupule se retrouve pris dans l'engrenage des persécutions juives par la police à Paris en 1942. Joseph K. perdu au milieu de la rafle du Vel' d'Hiv' : un chef-d'œuvre absolu de Losey, avec un Alain Delon au sommet de son art. CNP TERREAUX

Mar 14 oct à 15h FAT CITY De John Huston (1972, 1h36)

En pleine gloire du Nouvel Hollywood, le vétéran Huston montre qu'il ne s'en laisse pas compter avec cette élégie mélancolique où un boxeur loser en rencontre un autre, jeune et idéaliste. Les Coups durs disait, dans un double sens pour une fois bien vu, le titre français de ce beau film crépusculaire.

Lun 13 oct à 16h45 Mar 14 oct à 17h45 OPENING NIGHT De John Cassavetes (1977, 2h24) COMŒDIA

Lun 13 oct à 16h45 JOHNNY GUITARE De Nicholas Ray (1954, 1h49)

CINÉMA OPÉRA

Mar 14 oct à 17h30 FAYE DUNAWAY (en sa présence) L’ARRANGEMENT D’Elia Kazan (1969, 2h05)

CINÉMA LUMIÈRE

Mar 14 oct à 21h45 RESTAURATIONS LA TRAVERSÉE DE PARIS De Claude Autant-Lara (1956, 1h23) COMŒDIA

Lun 13 oct à 11h LES CONTES D’HOFFMANN De Michael Powell et Emeric Pressburger (1951, 2h13) CINÉMA LUMIÈRE

Mar 14 oct à 11h30 LE PAYS DES MOTZI De Paul Calinescu (1938, 21min) CINÉMA LUMIÈRE

Mar 14 oct à 14h45 ; entrée libre LES BONS DÉBARRAS De Francis Mankiewicz (1979, 1h42) CINÉMA OPÉRA

Mar 14 oct à 19h45 DEUX HOMMES DANS LA VILLE De José Giovanni (1973, 1h38) CINÉ-MIONS

Mar 14 oct à 20h LA TAVERNE DE LA JAMAÏQUE D’Alfred Hitchcock (1934, 1h39) CNP TERREAUX

Mar 14 oct à 20h15 DOCUMENTAIRES CINÉASTES DES ANNÉES 80 : ALAN PARKER, LE FRANC-TIREUR De Christophe d’Yvoire, Jean-Pierre Lavoignat et Nicolas Marki (2014, 57min) CINÉMA LUMIÈRE

Mar 14 oct à 20h THE GO-GO BOYS: THE INSIDE STORY OF CANNON FILMS De Hilla Medalia (2014, 1h26) CINÉMA LUMIÈRE

Mar 14 oct à 20h15 FIGURES DE LA CINÉPHILIE PATRICK BRION “Le Portrait de Dorian Gray” d’Albert Lewin (1945, 1h50) CINÉMA OPÉRA

Mar 13 oct à 16h30 COMŒDIA

Mar 14 oct à 14h15 LANGLOIS, 100 ANS “Ménilmontant” de Dimitri Kirsanoff (1926, 42min) + “Langlois” de Roberto Guerra et Eila Hershon (1970, 52min) PATHÉ BELLECOUR

Mar 14 oct à 17h15 MASTER CLASSES AVEC PATRICK BRION CINÉMA LUMIÈRE

Mar 14 oct à 11h ; entrée libre AVEC MICHEL LEGRAND CINÉMA LUMIÈRE

Mar 14 oct à 14h30 ; entrée libre

CNP TERREAUX

Mar 14 oct à 17h45 L’HOMME QUI RÉTRÉCIT De Jack Arnold (1957, 1h21) PATHÉ BELLECOUR

Mar 14 oct à 19h30

Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

GRANDES PROJECTIONS APOCALYPSE NOW REDUX De Francis Ford Coppola (1979-2001, 3h23) UGC CINÉ-CITÉ CONFLUENCE

Mar 14 oct à 20h IDA LUPINO UNE FEMME DANGEREUSE De Raoul Walsh (1940, 1h35)

EN BREF

COMŒDIA

Lun 13 oct à 14h30 LA FEMME AUX CIGARETTES De Jean Negulesco (1948, 1h34) CINÉMA LUMIÈRE

Lun 13 oct à 17h15 COLUCHE BANZAÏ De Claude Zidi (1983, 1h42) PATHÉ BELLECOUR

Mar 14 oct à 10h45 TCHAO PANTIN De Claude Berri (1983, 1h35)

Un (déjà) classique du film noir français : l'amitié entre un petit dealer juif et un pompiste de nuit solitaire, qui va se métamorphoser en justicier sauvage. Les décors de Trauner, la lumière de Glenn, la musique de Charlélie Couture et, bien sûr, la prestation géniale de Coluche ; à redécouvrir absolument.

UGC ASTORIA

Mar 14 oct à 20h30

CINÉMA LUMIÈRE

Mar 14 oct à 15h30 LE VIEUX FUSIL De Robert Enrico (1975, 1h38)

EL CHUNCHO De Damiano Damiani (1966, 2h02)

WESTERN ITALIEN DJANGO De Sergio Corbucci (1966, 1h31) PATHÉ CORDELIERS

Lun 13 oct à 14h30 LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND De Sergio Leone (1966, 2h59) PATHÉ CORDELIERS

Lun 13 oct à 16h45

CINÉMA LUMIÈRE

PATHÉ CARRÉ DE SOIE

Mar 14 oct à 16h BONNIE AND CLYDE D’Arthur Penn (1967, 1h51)

Mar 14 oct à 20h30 POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS De Sergio Leone (1964, 1h40)

COMŒDIA

COMŒDIA

Mar 14 oct à 19h30

Mar 14 oct à 11h

POUR MÉMOIRE Ce mercredi 8 octobre, à 19h30, la Villa Gillet résonnera d’interrogations sur la vaste question de “La Mémoire obstinée”. À travers trois romans de la dernière rentrée littéraire – L’Oubli (L’Arpenteur/Gallimard), Le Dernier Gardien d’Ellis Island (Noir sur Blanc) et Pas Pleurer (Seuil) – et les réflexions de leurs auteurs respectives – Frederika Amalia Finkelstein, Gaëlle Josse et Lydie Salvayre – la rencontre organisée en partenariat avec Le Petit Bulletin et animée par Stéphane Duchêne cherchera à en savoir un peu plus sur les rapports entre mémoire et littérature.


P15 — LE PETIT BULLETIN N°770 — DU 08.10 AU 14.10.14

INSOMNIAQUE 3 R DV n o c t u r n e s à n e p a s m a n q u e r ce t t e s e m a i n e B E N JA M I N M I A LOT 10.10.14 HUNTLEYS + PALMERS Rien ne va plus : alors que le Hello Morning Festival de Nutella vient de se terminer, voilà que le Sucre met à l’honneur un label portant le nom d’une marque de biscuits. Fondé à Glasgow en 2011, Huntleys + Palmers a heureusement plus à voir avec les boîtes de chocolats de la maman de Forrest Gump : house mélodique sur lit de percussions africaines (Drumtalk), edits de vieilles scies funk proche-orientales (Mehmet Aslan) ou transes tribales 2.0 (Auntie Flo, co-fondateur du bazar), on ne sait jamais quelle bizarrerie transfrontalière va en sortir. Mais c’est à chaque fois un délice.

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11.10.14 DEPATURE TO : BERLIN Au diable la Génération Easyjet, place à la Génération Departure To, du nom de la nouvelle résidence touristique qu’inaugurent Art Feast et le Logo cette semaine. Première destination : Berlin bien sûr, plus précisément le Salon Zur wilden Renate, club sis dans un vieil immeuble du quartier de Friedrichshain et autant réputé pour sa décoration, pour le moins baroque (jusqu’en mars, on y trouvait même un labyrinthe digne d’une rêverie opiacée de Lewis Carroll), que pour son approche très régionale de la house. Ses programmateurs, le duo Peak & Swift, seront vos guides.

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LA BELLE ÉLECTRIQUE

La Halle Tony Garnier a cent ans, et c'est nous qui sommes bien contents. Car si elle profitera de l'occasion pour "investir" ses voisines (Breton au Marché Gare, Deltron 3030 au Transbordeur, Owen Pallett à l’Épicerie Moderne...), elle recevra elle-même pas mal de pointures, parmi lesquelles le duo blues-rock The Black Keys (7 mars), les vieilles gloires du nu-metal System of a Down (14 mars, date unique en France), le mogul hip-hop Kanye West (photo - 4 mai) et les Foo Fighters du héros grunge Dave Grohl (octobre 2015).

Elle aura mis encore plus de temps à sortir de terre que le Musée des confluences, mais cette fois, c'est la bonne : La Belle Électrique, salle de 900 places dédiées aux musiques amplifiées, sera inaugurée à Grenoble le 10 janvier prochain. Les rétro-folkeux de Moriarty, toujours emmenés par la gironde Rosemary Standley, auront l'honneur de couper le ruban. Suivront notamment le Kaiser de la techno berlinoise Ben Klock (14 février) et les vétérans de la britpop à consonances jamaïcaines de UB40 (19 mars).

Kanye West -DR

XY 22, revoilà les... vingt-deux acrobates de la compagnie XY ! Encore auréolés du triomphe que le public de la Biennale de la danse de Lyon a réservé à Il n'est pas encore minuit..., leur toute nouvelle création, ils la présenteront du 14 au 18 octobre à la MC2 de Grenoble. Si vous n'avez pu découvrir ici ce spectacle monumental, ludique et plus politique qu'il n'en a l'air (l'idée de collectif y étant synonyme de parité et de solidarité), on vous recommande vivement de le faire là-bas. Sauf si vous êtes sujets au vertige.

Envoyez-nous vos programmes : par mail à agenda.lyon@petit-bulletin.fr, courrier ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) Pour joindre votre correspondant : composez le 04 72 00 10 + (numéro) DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20) RÉDACTEUR EN CHEF Benjamin Mialot (26) RÉDACTION Christophe Chabert, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Nadja Pobel DIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Caroline Renard (29), Nicolas Héberlé (21) AGENDA Nadja Pobel (27) VÉRIFICATION AGENDA Lisa Dumoulin DESIGN Denis Carrier & Michel Barthelemy MAQUETTISTE Morgan Castillo INFOGRAPHISTE Julien Royer WEBMASTER Frédéric Gechter INTÉGRATEUR WEB Gary Ka COMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20) DIFFUSION Guillaume Wohlbang (25)

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11.10.14 TUNNEL VISION Incroyable : les Morlocks existent. Même que le Terminal recevra cette semaine l’une de ces hideuses créatures intra-terrestres. Son nom : Willie Burns. Son habitat naturel : The Thing, souterraine et poussiéreuse institution du crate-digging basée à Brooklyn, dont il ne s’extirpe que le temps de trousser des house bangers pour les labels les plus pointus du genre (tels L.I.E.S. ou The Trilogy Tapes). Soit à peu près cinq minutes par morceau, si l’on en croit cette vidéo de Fact Mag où il compose un classique instantané de house new-yorkaise en trois coups de sampler. Incroyable on vous dit.

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STORY

Le rock dans la peau — ROCK— PETITE INSTITUTION LYONNAISE DU PSYCHOBILLY, HYSTERY CALL FÊTE SES

VINGT ANS D’ACTIVITÉ AU MARCHÉ GARE. RETOUR AVEC MATHIAS BUGO, CONTREBASSISTE/ CHANTEUR DU GROUPE ET FONDATEUR DU STUDIO DE TATOUAGE ARTRIBAL, SUR UNE CARRIÈRE AUX AIRS D’INITIATION BOUDDHIQUE. BENJAMIN MIALOT «On a essayé de faire les choses avec sérieux mais sans se prendre au sérieux. Et si c’était à refaire, on le referait en pire». Entouré des immenses transferts de dragons japonais, navires pirates et autres crânes à tentacules qui ont fait de lui l’un des tatoueurs les plus respectés du monde, Mathias Bugo affiche la sagesse effrontée de ceux qui ont vu l’enfer de près et su garder leur distance à la première odeur de poil roussi. La longévité, en l’occurrence celle de Hystery Call, le groupe dont il est le porte-rugisssements, est à ce prix : s’il reste, vingt ans après ses débuts, un modèle d’intégrité rock’n’roll, c’est justement parce qu’il a su raison garder, préférant s’attarder sur le chemin plutôt que de courir vers une hypothétique reconnaissance commerciale. Ou, pour reprendre une des nombreuses métaphores fleuries qui scandent les souvenirs du fondateur d’Artribal, tattoo parlor si dédaléen que l’encre semble y suinter des murs tel le miel des parois d’une ruche : préférant, au cours des nombreuses dégustations de whisky-coke autour desquelles s’est dessinée la trajectoire du trio, resserrer les liens amicaux plutôt que de compter les cadavres de bouteilles. DANS LES MARGES Né dans le sud de la Bourgogne, Mathias Bugo débarque à Lyon à l’adolescence. C’est à cette époque où le temps n’est pas encore un luxe et où les marges font figure de terres promises qu’il fait la connaissance d’Alex, “Ms A” pour les intimes de Hystery Call, dont elle deviendra la guitariste, une fois transmis à son camarade – et futur père de sa fille – le virus du psychobilly. Bugo reçoit comme un appel cet écho difforme du premier choc musical que fut pour lui l’écoute, à l’âge de quatre ans, de Chuck Berry. L’imagerie gore et sexy (et leurs déclinaisons corporelles), inspirée des affiches de la Hammer et des dirty comics de l’entre-deux-guerres, les fringues rétropunk, les slaps de contrebasse qui vous font les mains plus rêches que l’écorce : Bugo s’approprie tous les codes de cette version dégénérée du très propret rockabilly, préfigurée par les Cramps à la fin des années 70. Jusqu’à faire l’acquisition de l’instrument en 1991. Le premier concert de Hystery Call, rejoint à la batterie par G-Rom (qui exerce lui aussi chez Artribal), se tiendra trois ans plus tard au Gibus à Paris, en première partie des Necromantix, les références danoises du genre. Mathias Bugo a alors vingt-et-un ans et la certitude, validée plus tard par sa responsabilité paternelle, que la musique restera pour lui une passion, pas un sacerdoce. Ce qui ne l’empêchera de vivre son lot d’épisodes rocambolesques. Après quelques démos cassettes bricolées avec les moyens du bord («Le premier logo a été fait avec une casserole, parce que je n’avais même pas de compas»), Hystery Call signe au Japon, place forte du psychobilly s’il en est, pour un album... qui disparaitra mystérieusement, suivi par le chanteur venu entre temps grossir

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les rangs du groupe. Simple choriste, Bugo reprend le micro : «Ça s’est fait naturellement, j’avais juste à faire ”Bwaaaah” plus longtemps». L’ENFANCE DE L’HARD Le premier disque sera finalement un quatre titres, In Between, qui sort en 1998 : «On l’a appelé comme ça parce que bien qu’à fond dans le psycho, on ne voulait pas se limiter à trois accords, même si on n’avait à l’époque pas les moyens d’en ajouter beaucoup plus. Le risque, à force de vouloir se marginaliser, c’était de s’enfermer dans une autre case. On voulait faire quelque chose de plus personnel». Ce souci permanent de ne pas être aux normes, furent-elles country, heavy ou garage, qui fait sonner la famille Bugo un coup comme les Supersuckers (pour lesquels elle a récemment ouvert), un coup comme le Reverend Horton Heat, un autre comme un Tom Waits qui aurait ménagé sa monture vocale, chevillera tout le reste de sa discographie, de l’improbable et festif Mi Vida Loca, enregistré en 2000 avec une section de cuivres («on voulait un truc à mi-chemin de Glenn Miller et Mötorhead») aux très musclés – puisque augmentés d’une guitare – Rock-O-Matic Zone (2006) et Norsorrowland (2008). En parallèle, Hystery Call ne ménage pas ses efforts scéniques et se produit notamment à quelques reprises au défunt Big Rumble, grand raout britannique du rock à coupe tremplin. Il faudra toutefois attendre la parution, en 2010 et suite à un retour à la formule power trio, de Nothing’s Like Home pour qu’il s’engage dans une vraie tournée structurée, pour cause de fidélité à son éthique : «Quatre concerts sur cinq, on vient sans le merchandising, et la promo n’est pas vraiment notre spécialité [le site du groupe n’est plus à jour depuis 2006, NdlR]. La priorité, c’est le rock’n’roll, on n’a pas le temps pour le reste». Sauf pour Bikini Guns, projet acoustique reposant tout entier sur la complicité du couple Bugo. Sauf pour la glisse. Et, bien sûr, sauf pour le dessin sur peau dans le cas de monsieur, qui commémore parallèlement à ceux d’Hystery Call les vingt ans d’Artribal. L’occasion de mesurer, là aussi, le chemin parcouru : «J’étais persuadé que j’allais être le jeune padawan, qu’on allait me prendre sous son aile... En fait, il a fallu que je me démerde tout seul. C’était un milieu tellement fermé... Et puis ce n’était pas le même monde, il n’y avait pas Internet. Mes apprentis apprennent en six mois ce que j’ai mis six ans à découvrir». Mais aussi les caps qu’il reste à franchir : «Comme pour le rock, la France a quinze ans de retard sur les États-Unis, et au moins cinq sur ses voisins européens. En termes de style et d’authenticité dans la démarche... Ça fait chier quand même, d’avoir l’impression pendant toute sa vie d’être né au mauvais endroit». > Hystery Call Au Marché Gare, vendredi 10 octobre

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