Le Petit Bulletin - Lyon - 772 by Le Petit Bulletin - Lyon

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L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES © SERDAR YORULMAZ

N°772 DU 29.10 AU 04.11.14 www.petit-bulletin.fr —

« Un chef-d’œuvre absolu. » Forum Opéra

RENDEZ-VOUS BEL CANTO

SÉMIRAMIS DE ROSSINI MARDI 18 ET JEUDI 20 NOVEMBRE À 19H30 OPÉRA EN VERSION CONCERT DIRECTION MUSICALE EVELINO PIDÒ ORCHESTRE ET CHŒURS DE L’OPÉRA DE LYON À partir de 10 €

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À LA UNE — MUSIQUE — MORRISSEY AU RADIANT BELLEVUE

Une guerre est en cours. Mais elle n'est pas déclarée, au contraire de celle que mène depuis quelques années, l'air de rien, le chanteur de charme auquel nous consacrons notre Une cette semaine. C'est une guerre en tenue de service, pour citer une œuvre autrement plus puissante que le (méli-)mélo auteurisant de Valérie Donzelli, en l'occurrence Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq, et qui vise l'annexion au vaste monde de l'ignorance et de cet îlot de vérité qu'on appelle art. Voyez les fumeux humanistes de Healthway, qui monnayent leur soutien à l'opéra de Perth en l'échange de la déprogrammation de Carmen, censément trop complaisant à l'égard du tabagisme. Voyez ces féministes obsédées, qui réduisent la femme-araignée dessinée par Milo Manara pour Marvel à la raie d'un séant pourtant plus conquérant que soumis. Voyez ces sodomites refoulés qui le jour se réjouissent d'habiter au pied de la Tour Eiffel et la nuit dégonflent une sculpture de Paul McCarthy. Voyez cette ministre de la Barbarie, pardon, de la Culture, qui sous couvert d'honnêteté intellectuelle avoue sans sourciller ne pas lire, ou si peu. Une guerre on vous dit, sans doute perdue d'avance et dont nous avons tardé à prendre la mesure (voir l'édito de notre n°689, le premier de votre serviteur). Mais une guerre que nous entendons tout de même, à notre modeste échelle, livrer jusqu'au bout : comme Morrissey, nous nous reposerons quand nous serons morts. BENJAMIN MIALOT

JACQUES DAMEZ

P 08

De la nudité comme matière poétique

THE GROWLERS

P 12

Une belle bande de glandeurs

ALAIN CAVALIER

P 16

Un homme, une caméra, une infinité de possibilités

ÉDITO

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P02_03 — LE PETIT BULLETIN N°772 — DU 29.10 AU 04.11.14

À LA UNE

menu : plaisirs © mario del curto

récital magique théâtre croix-rousse.com Jean-Paul Fouchécourt chant Jean Lacornerie mise en scène Jamal Moqadem piano Thierry Collet magie Robin Chemin costumes

04 NOV

2014

— MUSIQUE — ON LE TROUVE GÉNIAL OU INSUPPORTABLE, INSPIRÉ OU EMPHATIQUE, CLASSIEUX OU RIDICULE. QUAND IL SORT UN NOUVEL ALBUM, MÊME MÉDIOCRE, ON CRIE AU CHEF-D’ŒUVRE. QUAND IL PUBLIE SON AUTOBIOGRAPHIE, C’EST DIRECTEMENT DANS LA PLÉIADE BRITANNIQUE ET QUAND IL PASSE DANS LES ENVIRONS, ON SE PRÉCIPITE POUR TENTER DE SAISIR CES FASCINANTS PARADOXES. CE MÉLANGE D’INSOUMISSION, D’ASOCIABILITÉ ET DE NARCISSISME, AUTEUR DE CHANSONS PARMI LES PLUS RENVERSANTES DE CES TRENTE DERNIÈRES ANNÉES, C’EST MORRISSEY. STÉPHANE DUCHÊNE

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ndécrottable et immuable, Morrissey est à l’image de deux des plus célèbres pochettes des Smiths : il est l’Orphée Narcisse incarné par Jean Marais chez Cocteau (This Charming Man) et L’Insoumis auquel Alain Delon prête ses traits dans le film éponyme d’Alain Cavalier (The Queen is Dead). Alors quand il publie en 2013 son autobio, vaste et brillant exercice masturbatoire rédigé dans une langue (de pute, la plupart du temps) absolument sublime, point de titre alambiqué en forme de clin d’œil discographique comme il est d’usage pour les bio rock ; seul le mot Autobiography vient s’aligner sous le nom de son auteur, comme pour mieux le souligner. Un nom suffisamment lourd de sens pour se suffire à lui-même. Mieux (ou pire comment savoir ?) Morrissey a obtenu qu’Autobiography soit publié chez Penguin Classics, équivalent briton de la Pléiade où seuls les plus grands (et généralement les plus morts) ont droit de cité. Devant la polémique naissante, l’éditeur répondait alors en se mordant la joue qu’il s’agissait là sans aucun doute d’un «classique en devenir», quand pour Eoin Devereux, professeur de sociologie à l’Université de Limerick, cette coquetterie éditoriale serait une ultime manifestation d’ironie et d’auto-dépréciation de la part de celui qui rejoint ainsi de son vivant et de son propre chef un panthéon d’auteurs baignés d’éternité – «Keats & Yeats are on your side, while Wilde is on mine» chantait-il sur Cemetry Gates. Voilà tout Morrissey : manquant de tuer sa mère à la naissance parce qu’affublé d’une... trop grosse tête, puis adolescent bercé par les lectures des précités et rêvant de postérité sans avoir la moindre idée de comment l’obtenir dans cette vie décidément trop terrestre. «Tu es obsédé par les morts, lui répétait son père, tu ferais mieux de t’intéresser aux vivants». Sauf que le Manchester où grandit Steven Patrick Morrissey ne donne guère envie de s’intéresser aux vivants, pour peu qu’il y en ait encore, tant l’environnement est zombifié. Un cloaque, une cage dont le

seul héritage architectural est la démolition, où la vie est “une course à la mort” : le Manchester des années 60 pourrait être à quelques centaines de kilomètres du “Swingin’ London”, mais cette distance se mesure en années. Un siècle au bas mot. NONNES BARBUES Entre colarité cauchemardesque, pleine de nonnes barbues tabassant du bambin du matin au soir, et accablement permanent d’une culpabilité obligatoire chez tout bon catholique irlandais, Morrissey se tient très tôt au bord du gouffre. Il est sauvé par les livres (Wilde, AE Housman...), James Dean et les New York Dolls qui lui ouvrent tout un monde de fantasmes. Et par un jeune mec de 19 ans qui lui offre de les concrétiser : Johnny Marr, guitariste surdoué rencontré en 1982, trouve que ce Morrissey ne sachant quoi faire de lui-même, traînant dans les cercles branchés et les squats plein de “rats qui parlent” a une voix marrante – traduire : il parle comme dans les livres quand lui sait à peine prononcer le mot guitare. Morrissey s’étonne de l’attention dans un accès de modestie non feinte : «Comment un type aussi doué n’a-t-il déjà pas laissé sa marque ailleurs, aux côtés de gens moins cabossés et moins compliqués que moi ?». Sauf que Marr est son complément idéal, le lapin à même de réveiller une carpe suffocant d’ennui, la main de fer qui manque au gant de velours et à ces textes soyeux et sans âge dont il a eu vent par un ami commun. De fait l’alchimie est totale et étrange à l’heure du tout synthé. «Super cool et super ridicule à la fois», voilà comment Noël Gallagher d’Oasis décrira la claque The Smiths, nœud de paradoxes qui vous éclate au visage : furieusement romantique et foncièrement cynique, rageur et délicat, excentrique et grave, léger et mortifère. Car là remonte en une sorte de sabbat pop carillonnant toute la souffrance, les fantasmes et les troubles … / …

Pour Morrisey, (immense) auteur vivant entouré de légendes mortes, rêvant de gloire en fuyant les projecteurs au profit de son propre reflet, il est probable que postérité et oubli soient quelque part synonymes.

SURVIVANCE Là encore, il est sauvé de la désolation et de l’envie, très récurrente chez lui, de se foutre en l’air, par le producteur Stephen Street qui compose les mélodies de Viva Hate (1988). Suprême ironie pour Moz le reclus : une vie musicale en solo est donc possible. S’enchaînent les singles, les tournées mondiales et les albums, dont deux pièces maîtresses : Your Arsenal, recueil de tubes très glam produit par un Mick Ronson mourant, où Morrissey s’entiche d’une bande de chats sauvages rockab’ (Alan Whyte, Boz Boorer...) dont il ne se séparera plus guère, et Vauxhall & I, son sommet, son Queen is Dead. Phénomène unique dans l’histoire du rock, à mesure qu’il est ringardisé par les foufous de Madchester puis de la britpop, pour lesquels il n’existe pas d’esprit de sérieux, Morrissey devient immensément culte – on se jette sur scène comme des

damnés pour toucher Moz le Messie. En Amérique Latine, il devient un dieu vivant, une sorte d’Elvis bis. Cela lui permet de palier trous d’air artistiques (la dispensable doublette Southpaw Grammar / Maladjusted), traversées du désert discographiques (1997-2004) et personnelles (2009-2014) – dépressions en pagaille, cancer récalcitrant. En 2014, alors que sort le trop acclamé World Peace is None of Your Business (voir ci-dessous), Morrissey, 55 ans, est loin de l’éphèbe à tête de bougie qui vocalisait son malêtre en agitant bizarrement des glaïeuls. Loin aussi du culturiste glam-rockab de Your Arsenal ou du crooner accompli de Vauxhall and I. Morrissey est loin de Morrissey et porte pourtant chaque jour un peu plus la croix de sa propre mythification, de son éternelle mystification. Il continue d’être ce «petit garçon génial» – selon ses propres dire – qui n’a jamais trouvé personne d’autre à qui parler que lui-même, transformant un handicap social en porte-voix international. Car quand Morrissey parle à son miroir, chacun peut y voir et entendre son propre reflet. «La plupart des pop stars, confiait son heureux éditeur l’an dernier, doivent mourir pour atteindre le statut d’icône que Morrissey a atteint de son vivant». Ironie de plus pour celui qui déclarait récemment dans une ultime rebuffade n’avoir que faire de mourir. La vie réelle, les vivants, ne l’ayant jamais intéressé, l’essentiel serait donc dans la survivance d’après le franchissement orphéique. Dans quelques lignes de Well I Wonder il y a presque trente ans («Gasping, dying but somehow still alive, please keep me in mind») autant que dans le titre I Don’t Mind if You Forget Me. Trop insoumis et autosuffisant pour se soucier qu’on se souvienne. Trop narcissique pour accepter qu’on l’oublie. Pour lui, (immense) auteur vivant entouré de légendes mortes, rêvant de gloire en fuyant les projecteurs au profit de son propre reflet, il est probable que postérité et oubli soient quelque part synonymes. > Morrissey Au Radiant Bellevue, vendredi 31 octobre

Business de la paix — ALBUM — Il y a vingt ans, Morrissey publiait Vauhxhall and I. Une merveille de sensibilité combinant avec un souffle rare l’art de la torch song et du crooning soul. Le Moz a alors 35 ans – soit l’âge où, répète-t-il souvent, les compositeurs classiques sont déjà morts – et on peut dire ce qu’on voudra, en solo, il n’a jamais fait et ne fera jamais mieux. Ni même aussi bien. Il aurait pu mourir tranquille. Certains vous diront que World Peace Is None of Your Business, premier album post-autobio paru cet été, est justement son meilleur depuis Vauxhall. Il ne faut à peu près rien en croire. Déjà parce qu’on nous fait le coup à chaque fois, ensuite parce que même dans ses tentatives de recréer certaines des atmosphères singulières de Vauxhall (I Am Not a Aan est à sauver coûte que coûte) ou de renouer avec le glam contondant de Your Arsenal (Staircase at the University, gâté par excès de zèle), Morrissey fait ici des entrechats avec des semelles de plomb : potards au max, batterie envahissante, bref muscles trop saillants. Que dire enfin de ces infâmes envolées flamenco (The Bullfighter Dies) sans doute destinées à achever de charmer (ou achever tout court) les foules latino qui se pâment devant l’Hidalgo de Hulme ? Morrissey n’aime pas la guerre, la viande, les toreros (sauf quand ils meurent), la pollution, les enfants battus. Autant de choses que l’on savait déjà, même et surtout quand il s’agissait de lire entre les lignes ou d’écouter entre les notes. Or le roi de la mise à nu esthétiquement distanciée nous agite ici son attirail sous le nez en mode full frontal. Et quand ça sonne trop fort, ça sonne souvent faux. Morrissey, qui abhorre institutions et obligations, est devenu sa propre institution, son propre petit système de contraintes. Le journal intime discographique de jadis s’est changé en cahier des charges, à mesure que l’encre, moins sympathique – à tous les sens du terme, semble s’assécher au bout d’une plume trop ouvertement

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2014 2015 ◆

acide. De sa proverbiale misanthropie Morrissey fait ici une telle mise en tropisme qu’on se dit qu’au fond la paix dans le monde et toutes ces sortes de choses, il se pourrait bien que ça lui passe justement pile au niveau du business. SD > World Peace Is None of Your Business (Harvest / Universal)

DISCOGRAPHIE ALBUMS AVEC THE SMITHS 1984 : The Smiths 1985 : Meat Is Murder 1986 : The Queen Is Dead 1987 : Strangeways, Here We Come ALBUMS SOLO 1988 : Viva Hate 1991 : Kill Uncle 1992 : Your Arsenal 1994 : Vauxhall and I 1995 : Southpaw Grammar 1997 : Maladjusted 2004 : You Are the Quarry 2006 : Ringleader of the Tormentors 2009 : Years of Refusal 2014 : World Peace is None of Your Business

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École Normale Supérieure de Lyon, Amphithéâtre Charles Mérieux 46 allée d’Italie 69007 Lyon www.museedesconfluences.fr

graphisme : beau fixe

… / … accumulés par Morrissey depuis l’enfance. Les qualités du chanteur redoublant celles de l’auteur : «tout le monde pense qu’il se contente de chanter mais la manière dont il interprète les mots détermine tous les arrangements» dit de lui Vini Reilly de Durutti Column. Au contact l’un de l’autre, les talents des deux hommes fleurissent comme le chiendent dans les fissures du béton mancunien, de plus en plus beau. À la rage brouillonne mais hypnotique de The Smiths / Hatful of Hollow (les quasi même chansons réenregistrées pour cause de production inadéquate) répond l’emphase engagée et fouineuse de Meat is Murder (1985), manifeste végétarien et anti-violence. Puis la grâce trouble et british (autant qu’anti-british) de The Queen Is Dead (1986). Le genre d’album parfait qui marque le début de la fin. Le suivant, Strangeways, Here We Come (1987) l’est à peine moins, parfait, surtout quand on pense que Marr et Morrissey ne se sont pas croisés une seule fois en studio, ne communiquant que par bandes interposées. Marr, épuisé par quatre années de tourbillon, part en vacances juste avant sa sortie et n’en revient pas. Morrissey est dévasté, conscient qu’il n’est musicalement rien sans son guitariste.

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Best of festival Lumière 2014

CINÉMA

Almodóvar, Sautet, Capra, raretés et restaurations

Institut Lumière | 24 octobre | 11 novembre 2014

Vie sauvage CÉDRIC KAHN S’INSPIRE DE L’AFFAIRE FORTIN POUR RELATER LA CAVALE D’UN PÈRE ET SES DEUX FILS QUI FUGUENT LOIN DE LA VILLE, TROUVANT REFUGE DANS UNE COMMUNAUTÉ DE NÉO-HIPPIES. UN FILM QUI TOURNE UN PEU TROP AUTOUR DE SON SUJET, MALGRÉ UN KASSOVITZ ÉPOUSTOUFLANT ET DES MOMENTS POIGNANTS. CHRISTOPHE CHABERT

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ses premiers films. Le cinéaste maintient cette nervosité jusqu’à ce que le père des gosses – Mathieu Kassovitz – les kidnappe à son tour. Ils trouvent refuge à la campagne, dans une communauté de hippies contemporains, avec cracheurs de feu et joueurs de djembé, altermondialistes radicaux ayant rompu les ponts avec la modernité. Ce n’est pas qu’une planque commode ; c’est aussi un vrai choix de la part de ce paternel parano qui vomit la société de consommation et le confort bourgeois, lui préférant cette «vie sauvage» à la dure autant qu’à la cool.

> Vie sauvage De Cédric Kahn (Fr, 1h46) avec Mathieu Kassovitz, Céline Salette, David Gastou…

INSTITUTLUMIÈRE

Dans l’introduction coup de poing de Vie sauvage, Cédric Kahn retrouve l’énergie et la vitesse de son précédent et très beau long-métrage, Une vie meilleure. Une femme – Céline Salette, toute en dreads crasseuses, dont l’absence marquera durablement le reste du film, preuve de sa qualité avérée de comédienne – quitte précipitamment sa caravane en emportant ses deux enfants pour se réfugier chez ses parents. Caméra à l’épaule sportive chevillée à des corps tremblants et frénétiques, à la limite de l’hystérie : Kahn rappelle ce que son cinéma doit à Pialat, notamment

Chemin de croix DERRIÈRE LA CRITIQUE DU FONDAMENTALISME RELIGIEUX, CE MARTYRE D’UNE ADOLESCENTE DE 14 ANS, FILMÉ PAR DIETRICH BRÜGGEMANN SELON DES PRINCIPES AUSSI RIGOUREUX QUE CEUX QU’IL PRÉTEND DÉNONCER, CACHE EN FAIT UNE ŒUVRE MANIPULATRICE ET TRÈS DISCUTABLE. CC Ce bon Michel Serres disait, il y a une décennie déjà : «Dans les années 70, quand je voulais faire rire mes étudiants, je leur parlais religion et quand je voulais les intéresser, je leur parlais politique. Aujourd’hui, c’est l’inverse». Le constat est toujours valable, sinon plus encore par les temps qui courent, et le cinéma se fait la caisse de résonance de ce retournement de valeurs. Un film politique se doit donc d’être satirique, moquer le pouvoir et les institutions ; en revanche, dès qu’il s’agit de causer religion, surtout dans ses dérives fondamentalistes, les cinéastes redoublent d’austérité esthétique, sans parler du discours sous-jacent, sérieux comme un pape – l’expression tombe à point. Chemin de croix,

quatrième film signé Dietrich Brüggemann, ovationné à Berlin où il a reçu le prix du scénario, s’inscrit dans ce registre, même si il est beaucoup plus retors que cela. On y suit la vie de Maria, adolescente de 14 ans élevée dans une famille de cathos fondamentalistes où à peu près tout est interdit, à part les Cantates de Bach et les leçons d’un prêtre très pointilleux sur les dogmes chrétiens. Lorsqu’elle a le malheur de se lier d’amitié avec un gamin de son âge, catho lui aussi, mais dans une paroisse plus ouverte – comprenez, on y chante cette «musique satanique» qu’est le gospel ! – la vindicte de sa mère, harpie aussi grotesque que dangereuse, marque pour Maria le début d’un long calvaire.

KASSO, EXTRÉMISTE ÉCOLO Le film ne semble plus savoir alors quel point de vue adopter et, de fait, quel sujet choisir : le regard, d’abord enthousiaste, puis lassé des enfants face à cette existence bohème, ou celui du père, dont les convictions se muent en certitudes bornées. Dans le premier, on est face à un récit d’apprentissage naturaliste pas follement original et même parfois ennuyeux, surtout quand, à la faveur d’une énorme ellipse, Kahn fait grandir les deux gamins et les transforme en adolescents à la rébellion inversée – ils veulent consommer, se distraire, avoir une copine, etc. En revanche, avec le père, et grâce à la prestation fiévreuse, inquiétante, prodigieuse de Mathieu Kassovitz, Kahn touche du doigt une critique fine et nuancée de cet extrémisme écolo pour qui le retour à la nature est un absolu égoïste et destructeur. Un personnage monstrueux et pourtant humain autour duquel le film hésite à graviter, comme s’il avait peur de se faire aspirer par ses ambiguïtés. Dommage, car Vie sauvage trouve, lorsqu’il le met au cœur de ses plans, une force que seule la fin, poignante, parvient à égaler.

PASSION GLACÉE Le film, plus janséniste que du Michael Haneke, adopte donc un dispositif radical pour le raconter : des chapitres reprenant les stations de la Passion, le fameux «chemin de croix» du titre, qui correspondent à autant de plansséquences, fixes à trois mouvements de caméra près, tous lourdement signifiants. Brüggemann les traite comme des tableaux vivants où le cadre serait comme une prison pour les personnages – mais ça l’est plus encore pour les acteurs, qui n’ont jamais le droit de sortir de leurs marques. Cinéma du contrôle glacial, dont le dogmatisme fascine autant qu’il provoque le soupçon, oscillant entre pléonasme et contradiction avec ce qui est montré à l’écran. On a envie de rire de la connerie ultime de ces cinglés, mais on ne sait jamais trop si ce recul-là est aussi celui de la mise en scène… Les trois dernières scènes achèvent de semer le trouble – ou de le lever, pour le pire. La critique du fondamentalisme s’y mue en éloge de la sainteté et du miracle. Twist de scénariste malin ou profession de foi d’un cinéaste ambigu ? Dans les deux cas, il faut reconnaître à ce Chemin de croix une certaine force polémique, qui provoquera dans les salles des réactions exacerbées et, on l’espère, passionnées. > Chemin de croix De Dietrich Brüggemann (All, 1h50) avec Lea Van Acken, Franziska Weisz…

Résidence de création †

ET AUSSI…

Beaucoup (trop ?) de sorties cette semaine au cinéma… Il va y avoir des morts, comme d’habitude, mais la machine continue à tourner, tourner, tourner… Commençons par John Wick de David Leitch et Chad Stahelski, avec Keanu Reeves, qui a joué les attractions lyonnaises au cours de Lumière, allant même jusqu’à se rendre au concert de Cobra, groupe punk préféré de notre rédacteur en chef. Keanu est donc John Wick, un type qui, après la mort de sa femme, n’a plus que deux passions : sa Ford Mustang et sa chienne Daisy. Un pauvre trou du cul – car, vraiment, à ce degré-là, y a pas d’autre terme qui convienne – lui pique sa bagnole et bute son clébard. Du coup, John Wick est véner’, super véner’.

Dites-le avec des flingues, bis : dans The November Man du vétéran Roger Donaldson – un nom qui piègerait pas mal de cinéphiles au

fameux jeu du mort / pas mort – Pierce Brosnan joue un ex-agent de la CIA piégé dans un pataquès à base de candidat aux élections russes, de responsable humanitaire et d’espion américain. Mais, comme on disait, avec des flingues, ça va tout de suite être plus clair.

Master Chef, Top Chef et maintenant #Chef. Oui, avec un hashtag monsieur, c’est tendance ! Et sur grand écran, madame ! Et avec, derrière comme devant la caméra, Jon Favreau, comique devenu cinéaste de blockbusters à succès grâce aux deux premiers Iron Man. Il incarne ici un ancien chef cuisinier viré pour avoir refusé de brader son intégrité créative. Plutôt que de glander en touchant des allocs, il décide de lancer un food truck. Après le navet Les Recettes du bonheur, le feel good movie culinaire a visiblement le vent en poupe.

Après la baguette, après les cornes, Daniel Radcliffe n’a aucun attribut

Affabulazione

particulier dans Et (beaucoup) plus si affinités – traduction compliquée du What If original – sinon comme partenaire dans cette comédie romantique signée Michael Dowse Zoe Kazan, petite-fille du grand Elia dont on pourra bientôt revoir tous les films à l’Institut Lumière. Sinon ? Rien.

Pier Paolo Pasolini Gilles Pastor 4 — 16 novembre 2014 « — Si vous n’aviez pas eu le cinéma, l’écriture, qu’auriez-vous aimé devenir ? — Un bon footballeur. Après la littérature et l’éros, pour moi le football est l’un des plus grands plaisirs. » Pasolini

Gimme Shelter n’est pas une adaptation de la fameuse chanson des Stones, mais un film indé de Ron Krauss où une ado de 16 ans toxicomane part à la recherche du père qu’elle n’a jamais connu. Avec Vanessa Hudgens et Rosario Dawson, soit un gros potentiel de sexyness à l’écran.

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Enfin, un mot sur The Giver de Philip Noyce, qui s’inscrit dans la vague des films de SF pour jeunes adultes, même si le casting aligne des gloires sexagénaires comme Jeff Bridges et Meryl Streep que les moins de vingt ans doivent à peine connaître.

“Massacre à la tronçonneuse”, l’art du cinéma sciant &

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— ACTU — Dans un festival de Cannes 2014 bien morne, mais au sein d’une Quinzaine des réalisateurs qui pétait la santé, une projection a littéralement mis tout le monde à genoux : celle de Massacre à la tronçonneuse. Quoi ? Un film d’horreur vieux de quarante ans qui dame le pion aux grands auteurs festivaliers ? Ben oui… L’introduction, brillante, drôle et émouvante, de Nicolas Winding Refn, puis l’interminable standing ovation réservée au réalisateur, Tobe Hooper, n’étaient rien par rapport au choc face à la copie restaurée (en 4K) du film. Si le numérique n’a pas que des avantages – loin de là – il faut reconnaître que le boulot effectué sur Massacre à la tronçonneuse tient du miracle : en conservant l’aspect cracra de l’image originale, son caractère cheap et ses stridences sonores – les dix dernières minutes vous vrillent le crâne comme si on vous le découpait façon sapin des Vosges – cette restauration n’a pas trahi l’esprit initial de l’œuvre. Œuvre oui, œuvre d’art même, mais arte povera, cinéma fait avec rien sinon pas mal de génie et une approche viscérale de son sujet : comment une famille de bouchers au chômage perpétue la tradition en transformant en morceaux de bidoches d’innocents teenagers égarés au fin fond du Texas. Non seulement on entend les mouches voler sur la bande-son comme si elles tournaient autour d’une viande avariée et jaunâtre, mais on sentirait presque la putréfaction suinter de l’image et la chaleur moite s’immiscer dans la salle. La ligne claire du récit – devenue canonique à force d’être remakée,

directement ou indirectement – est pour Hooper l’occasion d’un travail graphique plus subtil qu’il n’y paraît : des flashs révélant les ossements au cours du générique jusqu’à l’apparition de Leatherface lors du premier meurtre, surgissement fugace se terminant par une porte fermée sèchement au nez d’un spectateur choqué par la sauvagerie de ce qu’il vient de voir, tout se déroule ici comme dans un cauchemar, entre angoisse latente et tachycardie terrorisante. Ce chef-d’œuvre, Hooper n’en a jamais retrouvé la magie, même lors d’une suite qui tentait de faire subir aux années Reagan ce que le premier volet administrait à l’Amérique pétrifiée par le conflit vietnamien. Qu’on se le dise : ceci est la reprise de la saison, à ne rater sous aucun prétexte. CC > Massacre à la tronçonneuse De Tobe Hooper (1974, ÉU, 1h23) avec Marylin Burns, Allen Danziger…

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CINÉMA NOUVEAUX FILMS À L’AFFICHE CANAILLES CONNECTION De Reshef Levi (EU-Isr, 1h47) avec Sasson Gabai, Moni Moshonov... Ciné Mourguet (vf + vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo)

CHEF De Jon Favreau (EU, 1h54) avec Jon Favreau, Sofia Vergara... Cinéma CGR, Pathé Vaise, UGC Astoria (vo)

CHEMIN DE CROIX De Dietrich Brüggemann (All, 1h50) avec Lea van Acken, Franziska Weisz... Comœdia (vo), UGC Astoria (vo)

ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS De Michael Dowse (Irl-Cda, 1h42) avec Daniel Radcliffe, Zoe Kaza... Cinéma CGR, Pathé Vaise

L’INSTITUTRICE De Nadav Lapid (Fr-Isr, 2h) avec Sarit Larry, Avi Shnaidman... Préserver un enfant de cinq ans, doté d’un talent presque surnaturel pour la poésie, de la violence du monde : tel est le but que s’est fixé l’institutrice du titre dans ce deuxième film de Nadav Lapid, dont la mise en scène est aussi complexe, fascinante et ambigüe que les motivations de son personnage… Ciné Mourguet (vo)

LÉVIATHAN D’Andreï Zviaguintsev (Russie, 2h21) avec Alexeï Serebriakov, Elena Liadova, Vladimir Vdovitchenkov… Une splendeur signée Andreï Zviaguintsev, où son génie de la mise en scène, ample et d’un absolu perfectionnisme, se met au service d’une farce noire qui revisite Le Livre de Job pour dénoncer les errances de la Russie poutinienne, corrompue et déliquescente. Le Cinéma (vo), Lem (vo), Meliès (vo), Maison du Peuple (vo)

MANGE TES MORTS

FELICIDAD De Daniel Burman (Arg-Brés, 1h32) avec Guillermo Francella, Fabián Arenillas... FIDAÏ De Damien Ounouri (Fr-Alg-Chin-Kow-All, 1h22) documentaire Comœdia (vo)

LES FILLES D’EVE ET DU SERPENT De Denys Maury (Fr, 1h18) documentaire FILS DE De HPG (Fr, 1h10) avec HPG, Gwenaëlle Baïd... CNP Terreaux

JOHN WICK De David Leitch et Chad Stahelski (EU, 1h36) avec Keanu Reeves, Willem Dafoe... Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise (vf + vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo)

MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE (int - 16 ans)

De Tobe Hooper (1974, ÉU, 1h23) Marylin Burns, Allen Danziger... Cinéma CGR, Comœdia (vo), Toboggan (vo)

QUE TA JOIE DEMEURE De Denis Côté (Cda, 1h10) documentaire CNP Terreaux

THE GIVER De Phillip Noyce (EU, 1h37) avec Jeff Bridges, Meryl Streep... Ciné-Meyzieu, Cinéma CGR (vf + vo), Scénario, Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, UGC CinéCité Confluence (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vf + vo), UGC Part-Dieu

THE NOVEMBER MAN De Roger Donaldson (EU, 1h48) avec Pierce Brosnan, Olga Kurylenko... Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu

VIE SAUVAGE De Cédric Kahn (Fr, 1h46) avec Mathieu Kassovitz, Céline Sallette... Les Alizés, Pathé Bellecour, Pathé Vaise, UGC CinéCité Confluence

LES CHOIX DE LA RÉDACTION BANDE DE FILLES

De Jean-Charles Hue (Fr, 1h34) avec Jason François, Michaël Dauber, Frédéric Dorkel... Jean-Charles Hue retrouve ses gitans révélés dans La BM du Seigneur, mais s’éloigne un peu plus du documentaire pour plonger dans une fiction où les accents de vérité ne font que renforcer la puissance d’un polar visuellement inspiré et aux forts accents mythologiques. Ciné Duchère, CNP Terreaux (vo), les Amphis

LE PARADIS D’Alain Cavalier (Fr, 1h10) Des grandes fictions de son enfance Les Évangiles et L’Odyssée - Alain Cavalier a fait un sublime hommage au réel, où il regarde au plus près de son univers intime ce qui raconte sa mythologie intérieure, ses joies simples et ses doutes féconds. Comœdia

REFROIDIS De Hans Petter Moland (Nor, 1h56) avec Stellan Skarsgård, Bruno Ganz, Pål Sverre Valheim Hagen... Un réjouissant polar comique venu du froid, où un improbable justicier (Stellan Skarsgard) décime à lui tout seul l’ensemble de la mafia cosmopolite, multi-ethnique et haute en couleurs qui a versé le sang sur la neige norvégienne. CNP Terreaux (vo)

SAINT LAURENT De Bertrand Bonello (Fr, 2h30) avec Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Léa Seydoux... Bertrand Bonello surprend avec cette bio de Saint Laurent qui refuse les codes et les clichés du genre, pour laisser sa narration fragmentée et sa mise en scène envoûtante capter la mémoire d’un homme et d’une époque à leurs crépuscules. Ulliel, Rénier et la révélation Aymeline Valade y sont excellents. Ciné La Mouche, Ciné Mourguet, Cinéma SaintDenis

SECONDS - L’OPÉRATION DIABOLIQUE De John Frankenheimer (1966, ÉU, 1h46) avec Rock Hudson, Salome Jens… Reprise d’un film météore de John Frankenheimer qui interroge sur un mode cauchemardesque et halluciné l’identité et le mirage de la seconde chance américaine. Avec d’authentiques audaces pour l’époque, comme cette bacchanale très dénudée et orgiaque. Le Meliès (vo)

De Céline Sciamma (Fr, 1h52) avec Karidja Touré, Assa Sylla… Fuyant les clichés sociologiques, Céline Sciamma préfère faire œuvre politique en montrant avec style et lyrisme la difficile émancipation de Meriem, black de cité, dont l’ascension chaotique, violente mais déterminée, dessine le parcours d’une héroïne inédite dans le cinéma français. Cinéma CGR, Comœdia, Alizés, Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie, UGC Ciné-Cité Confluence

GONE GIRL De David Fincher (EU, 2h29) avec Ben Affleck, Rosamund Pike... David Fincher livre un film gigogne jubilatoire et mordant, où le thriller attendu révèle en cours de route un double fond passionnant où les médias et le couple en prennent pour leur grade. Ciné Mourguet, Ciné-Toboggan, Cinéma CGR, Comœdia (vo), Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Astoria (vo), UGC CinéCité Confluence (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu

QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? Sam 15h - dim 14h30 ELLE L’ADORE Mer, ven, sam 20h30 - dim 17h30

SHIRLEY: VISIONS OF REALITY 14h - 15h50 - 17h50 - 19h45 - 21h30 BOYS LIKE US 21h40 ÊTRE ET DEVENIR V.O. 14h - 17h50 ROME, VILLE OUVERTE V.O. 15h50 - 19h50 LILI ROSE 16h - 19h45 PATRIA OBSCURA 14h - 18h

CINÉMA SAINT-DENIS

CNP TERREAUX

77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e 04 78 39 81 51

40 rue du Président Édouard Herriot - Lyon 1er

CINÉMA BELLECOMBE 61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31

LE LIVRE DE LA JUNGLE Mer, ven 14h30 BON RÉTABLISSEMENT ! Jeu 20h45 - ven 18h15 - sam 17h - dim 14h30 SAINT LAURENT Ven, sam 20h45 - dim 17h SACCO ET VANZETTI V.O. Lun 20h45

CINÉ DUCHÈRE 308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e

Cinéma Opéra (vo)

CNP Terreaux

SALLES

THE TRIBE (int - 16 ans) De Myroslav Slaboshpytskiy (Ukr-PB, 2h12) avec Grigoriy Fesenko, Yana Novikova... L’apprentissage du crime et de la violence par un jeune ukrainien sourd et muet dans un pensionnat spécialisé : sans dialogue et sans sous-titres, mais avec la tension d’une caméra poussant au maximum la logique de continuité temporelle des plans, ce premier long brutal et cruel tire en creux le portrait d’un pays écartelé. Impressionnant. CNP Terreaux, Zola

WHITE BIRD De Gregg Araki (EU, 1h31) avec Shailene Woodley, Eva Green... Comment une ado doit affronter non seulement la disparition mystérieuse de sa mère, mais aussi le moment délicat du passage à l’âge adulte. Soit un joli croisement entre teen movie et mélodrame façon Douglas Sirk, par un Gregg Araki libéré et inspiré, aidé par la désormais incontournable Shailene Woodley. UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

BON RÉTABLISSEMENT ! Mer 14h30 - dim 17h - lun 20h DRAGONS 2 Jeu 14h STILL THE WATER V.O. Jeu 18h - ven 21h - sam 20h - dim 14h30 lun 17h30 MANGE TES MORTS Jeu 20h30 - sam 18h - dim 19h TOILES DES GONES COUCOU NOUS VOILÀ Mer, ven 10h30 PAT ET MAT Jeu 10h30 E.T. L’EXTRA-TERRESTRE Ven 18h30 LES BOXTROLLS Sam 16h

COMŒDIA 13 avenue Berthelot - Lyon 7e 0892 892 892 (0,34€/min)

À LA POURSUITE DU ROI PLUMES Mer, jeu, ven, sam, dim 10h55, 14h BANDE DE FILLES 14h - 16h30 - 18h50 - 21h CHANTE TON BAC D’ABORD Mer, jeu, ven, sam 11h10 CHEMIN DE CROIX V.O. 13h30 - 15h35 - 17h45 - 19h55 (sf jeu à 20h, lun à 20h15) COUCOU NOUS VOILÀ Mer, jeu, ven, sam, dim 10h45 FIDAÏ V.O. Dim 11h GERONIMO Mer, jeu, ven, sam, dim 11h15 GONE GIRL V.O. 13h45 - 17h - 20h20 LE PARADIS Mer, jeu, ven, sam, dim 11h15 LE SEL DE LA TERRE V.O. 11h sf lun, mar - 13h35 sf mer, jeu, ven, sam, dim - 15h45 - 18h - 20h15 sf lun MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. 13h35 - 15h45 - 17h50 - 20h - 22h MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE V.O. (int - 16 ans) 19h - 22h sf jeu, lun MOMMY V.O. 13h30 - 16h20 - 20h50 PAT ET MAT Mer, jeu, ven, sam, dim 11h40 SANS AUTOMNE SANS PRINTEMPS V.O. Lun 20h

LE CINÉMA Impasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er - 04 78 28 80 08

LILTING OU LA DÉLICATESSE V.O. Ven 20h - sam 18h20 - dim, mar 20h30 lun 14h LES ÂMES NOIRES V.O. Ven 21h30 - sam 16h30 - lun 18h15 3 CŒURS Sam 14h20 - dim, mar 18h30 - lun 20h15 LÉVIATHAN V.O. Ven 17h30 - sam 20h10 - dim 16h - lun 15h30

CINÉMA OPÉRA 6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er - 04 78 28 80 08

FIÈVRES Ven, mar 20h30 - sam 16h - dim 19h - lun 18h30 INCIR RECELI 2 V.O. Sam, lun 22h - dim 15h HEART OF A LION V.O. Mer 16h45 - ven 18h45 - sam 14h - dim 20h45 FELICIDAD V.O. Mer 18h30 - ven, dim 17h - sam 19h45 lun 16h45 - mar 18h L’INCIDENT V.O. Ven 22h10 - sam 17h45 - lun 20h15 - mar 15h45 NAUSICAÄ DE LA VALLÉE DU VENT V.O. Mer 20h30

CNP BELLECOUR 12 rue de la Barre - Lyon 2e 08 92 68 69 33 (0,34€/min)

PALMA REAL MOTEL V.O. 21h30

QUE TA JOIE DEMEURE 14h - 17h45 - 19h45 FILS DE 16h - 19h45 - 21h15 LES FILLES D’EVE ET DU SERPENT 14h - 18h - 21h15 THE TRIBE V.O. (int - 16 ans) 14h - 16h30 - 18h50 - 21h15 MANGE TES MORTS V.O. 14h - 15h45 - 19h45 REFROIDIS V.O. 15h50 - 21h30 SIDDHARTH V.O. 18h

CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95

Avant-première : • Timbuktu, vo : mar 20h* CÉSAR ET ROSALIE Mer 16h45 - jeu 21h - ven 14h30 - dim 16h30 UN ÉTRANGE VOYAGE Mer 19h - sam 18h45 L’HOMME DE LA RUE V.O. Mer 21h - sam 16h30 - dim 18h45 - mar 17h FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS V.O. Jeu 14h30 LA LOI DU DÉSIR V.O. (int - 12 ans) Jeu 17h UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE V.O. Jeu 19h - ven 21h - dim, mar 14h30 LES CHOSES DE LA VIE Ven 17h COLORADO V.O. Ven 19h - sam 20h45 SÉANCE ENFANTS LES NOCES FUNÈBRES Mer, sam 14h30

PATHÉ BELLECOUR 79 rue de la République - Lyon 2e

Avant-première : • La prochaine fois je viserai le cœur : lun 20h* VIE SAUVAGE 11h - 13h30 - 15h45 - 18h05 - 20h20 22h35 SAMBA 10h40 - 13h55 - 16h40 - 19h25 - 22h25 MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. 11h - 13h25 - 15h40 - 17h50 - 20h15 22h30 MOMMY V.O. 10h45 - 13h30 - 16h20 - 19h15 - 22h05 NINJA TURTLES 3D 10h50 - 13h15 - 15h35 - 17h50 sf lun 20h sf lun NINJA TURTLES V.O. 22h15 sf lun ON A MARCHÉ SUR BANGKOK 11h10 - 14h - 16h10 sf sam - 18h15 sf sam 20h20 sf sam - 22h25 GONE GIRL V.O. 10h35 - 13h35 - 16h35 - 19h30 - 22h FURY V.O. 10h40 - 13h40 - 16h35 - 19h20 - 22h10 BANDE DE FILLES 10h50 - 14h15 - 17h05 - 20h - 22h30 LE LABYRINTHE 10h55 - 13h50 - 19h45 LE LABYRINTHE V.O. 16h45 - 22h25 sf sam

PATHÉ CORDELIERS 20 rue Thomassin - Lyon 2e

JOHN WICK 11h sf lun, mar - 13h10 - 15h15 - 17h20 19h25 - 21h30 (sf mer à 21h40) THE GIVER 11h05 sf lun, mar - 13h15 - 15h15 (sf mer à 15h25) - 17h15 (sf mer à 17h25) - 19h15 (sf mer à 19h30) - 21h15 (sf mer à 21h45) THE NOVEMBER MAN 11h15 sf lun, mar - 13h50 - 16h15 - 18h50 21h15 LE LABYRINTHE 13h40 - 16h05 - 18h45 - 21h10 FURY 17h30 (sf mer à 17h45) - 20h30 ANNABELLE (int - 12 ans) 11h sf lun, mar - 13h15 - 15h20 - 17h25 19h30 - 21h35 NINJA TURTLES 15h25 - 17h30 - 19h35 - 21h40 LES BOXTROLLS 11h10 sf lun, mar - 13h15 (sf mer à 13h30) 15h20 (sf mer à 15h30) LA LÉGENDE DE MANOLO 3D 11h10 sf lun, mar LA LÉGENDE DE MANOLO 13h25 LOU ! JOURNAL INFIME 11h05 sf lun, mar

PATHÉ VAISE 43 rue des Docks - Lyon 9e

Avant-premières : • Interstellar : jeu 19h45 • Grizzly : dim 11h • Paradise Lost : mar 20h JOHN WICK 11h sf lun, mar - 13h20 - 15h35 - 17h55 20h15 - 22h30 sf jeu JOHN WICK V.O. Jeu 22h30 VIE SAUVAGE 11h10 sf lun, mar - 14h - 16h30 - 19h20 21h50 CHEF Mer, jeu, ven, sam, dim 10h25, 12h50, 15h20, 17h45, 20h10, 22h35 - lun, mar 14h30, 17h10, 19h50, 22h25 ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS Mer, jeu, ven, sam, dim 10h15, 12h30, 14h40, 16h55, 19h10, 21h40 - lun, mar 13h30, 15h40, 18h, 20h10, 22h30 ANNABELLE (int - 12 ans) Mer, jeu, ven, sam 10h25, 12h35, 15h, 17h35, 20h, 22h20 - dim 12h45, 15h, 17h35, 20h, 22h20 - lun, mar 13h20, 15h35, 17h50, 20h05, 22h20 FURY 13h (sf lun, mar à 13h10) - 16h - 18h50 21h45 GONE GIRL 17h30 sf jeu - 20h40 LE LABYRINTHE 10h30 sf lun, mar - 13h (sf lun, mar à 13h20) 15h50 - 18h20 - 19h30 sf mar - 21h - 22h (sf mar à 22h20) MAGIC IN THE MOONLIGHT 10h55 sf lun, mar - 13h15 - 15h25 - 17h40 sf jeu - 20h10 sf jeu - 22h20 sf jeu MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. Jeu 22h20 LES BOXTROLLS 3D Mer, jeu, ven, sam, dim 10h25, 17h10 - lun, mar 16h35 LES BOXTROLLS Mer, jeu, ven, sam, dim 12h35, 14h50 - lun, mar 14h10 NINJA TURTLES 3D 11h20 sf lun, mar - 18h05 - 20h20 - 22h40 sf jeu NINJA TURTLES 13h35 - 15h50 LA LÉGENDE DE MANOLO Mer, ven, sam, dim 10h45, 12h55, 15h10 jeu 10h45 - lun, mar 13h15, 15h20 LOU ! JOURNAL INFIME Mer, ven, sam, dim 10h40 MOMMY V.O. 22h05 sf sam LE GRIMOIRE D’ARKANDIAS 11h sf lun, mar - 13h30 - 15h40 sf sam 17h50 sf sam ON A MARCHÉ SUR BANGKOK Mer, ven, sam, dim 10h30, 12h45, 15h, 17h15, 19h40, 21h50 - jeu 10h30, 12h45, 15h, 17h15, 22h35 - lun, mar 13h15, 15h20, 17h25, 19h40, 21h50 SAMBA 11h20 sf lun, mar - 13h50 - 16h30 - 19h20 22h10 TU VEUX OU TU VEUX PAS 19h55 sf sam

UGC ASTORIA 31 cours Vitton - Lyon 6e

Avant-premières : • Une nouvelle amie : dim 20h • De l’autre côté du mur, vo : mar 20h CHEF V.O. 11h10 - 13h45 - 16h15 - 19h45 - 22h05 CHEMIN DE CROIX V.O. 11h10 - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h 22h10 GONE GIRL V.O. 11h - 14h (sf dim, mar à 13h50) - 17h 20h sf dim, mar SAMBA 11h - 14h - 16h30 - 19h30 - 22h MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. 11h05 - 14h05 - 16h05 - 18h05 - 20h10 22h10

UGC CINÉ-CITÉ CONFLUENCE 121 cours Charlemagne - Lyon 2e

Avant-premières : • Une nouvelle amie : jeu 20h15* • Grizzly : dim 11h • 71, vo : mar 20h LA LÉGENDE DE MANOLO Mer, jeu, ven, sam, dim 11h05, 13h15, 15h25 LE BAL DES VAMPIRES V.O. Jeu 20h - dim 18h - mar 17h30 OPÉRATION CASSE-NOISETTE Mer, jeu, ven, sam, dim 10h55, 14h THE GIVER V.O. 11h05 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 22h10 VIE SAUVAGE 11h05 - 13h15 - 15h30 - 17h50 - 20h 22h10 BANDE DE FILLES 11h sf dim - 13h45 - 16h15 - 19h30 - 22h LE GRIMOIRE D’ARKANDIAS 11h10 - 13h50 - 15h55 - 18h LE JUGE V.O. 17h30 sf dim - 20h30 + lun, mar 11h15, 14h15 LE LABYRINTHE V.O. 10h55 - 13h30 - 16h - 19h20 - 21h45 LOU ! JOURNAL INFIME Mer, jeu, ven, sam, dim 10h55, 13h10, 15h20

MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. 10h50 - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h 22h10 MOMMY V.O. 10h45 sf jeu - 14h - 17h - 20h30 sf jeu NATIONAL GALLERY V.O. 17h30 (sf mar) + lun, mar 10h50, 14h10 NINJA TURTLES 10h45 - 13h15 - 15h30 - 17h40 - 19h55 NINJA TURTLES V.O. 22h10 ON A MARCHÉ SUR BANGKOK 16h sf jeu - 18h sf jeu - 22h + lun, mar 11h, 14h SAMBA 11h - 13h45 - 16h20 - 19h25 - 20h50 22h TU VEUX OU TU VEUX PAS 20h20 sf jeu, mar - 22h15 WHITE BIRD V.O. 20h sf jeu FURY V.O. 10h40 - 13h25 - 16h10 - 19h - 21h45 GONE GIRL V.O. 10h50 - 14h - 17h15 - 20h30

UGC CINÉ-CITÉ INTERNATIONALE 80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e

Avant-première : • Grizzly : dim 11h CANAILLES CONNECTION V.O. 11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h 22h10 JOHN WICK V.O. 11h05 - 13h55 - 16h - 18h05 - 20h10 22h15 LE BAL DES VAMPIRES V.O. Ven 20h - dim 16h15 - lun 17h50 THE GIVER 10h50 - 13h45 - 15h50 - 18h THE GIVER V.O. 20h05 - 22h10 THE NOVEMBER MAN V.O. 10h55 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h50 22h10 ANNABELLE V.O. (int - 12 ans) 18h05 - 20h10 - 22h15 + lun, mar 11h, 13h45, 16h FURY V.O. 11h sf dim - 14h05 - 17h - 20h30 GONE GIRL V.O. 10h55 - 13h50 - 16h55 - 20h30 LA LÉGENDE DE MANOLO 11h - 13h50 - 15h50 - 17h50 sf lun LE GRIMOIRE D’ARKANDIAS 10h50 - 13h45 - 15h45 - 17h45 LE LABYRINTHE 10h45 - 13h55 - 16h25 LE LABYRINTHE V.O. 19h40 - 22h LE SEL DE LA TERRE 19h50 - 22h05 LES BOXTROLLS Mer, jeu, ven, sam, dim 10h55, 13h30, 15h30 LOU ! JOURNAL INFIME Mer, jeu, ven, sam, dim 11h, 14h MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. 11h - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 22h10 MOMMY V.O. 16h50 sf dim - 20h20 sf ven + lun, mar 11h, 14h NINJA TURTLES 10h40 - 13h30 - 15h45 - 18h05 - 20h10 22h15 SAMBA 11h - 14h - 16h30 - 19h30 - 20h30 21h55

UGC PART-DIEU CC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e

Avant-première : • Grizzly : dim 11h45 THE GIVER 11h45 - 13h50 - 16h - 18h05 - 20h10 22h10 THE NOVEMBER MAN 11h45 - 14h - 16h15 - 19h20 - 21h40 BALADE ENTRE LES TOMBES 19h30 - 21h50 + lun, mar 11h45, 14h10, 16h30 DRACULA UNTOLD 18h05 - 20h - 22h + lun, mar 11h45, 13h40, 15h40 LA LÉGENDE DE MANOLO Mer, jeu, ven, sam, dim 11h45, 14h, 16h LE GRIMOIRE D’ARKANDIAS 11h45 - 13h50 - 15h50 - 17h50 LE JUGE 17h30 - 20h20 + lun, mar 11h45, 14h30 LOU ! JOURNAL INFIME Mer, jeu, ven, sam, dim 11h45, 13h55, 16h LUCY 19h50 sf mar - 21h50 sf mar MAGIC IN THE MOONLIGHT 11h45 - 13h45 - 15h45 - 17h45 - 19h45 21h45 MOMMY V.O. 18h - 20h45 + lun, mar 11h45, 14h30 NINJA TURTLES 11h45 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 22h10 SALAUD, ON T’AIME Mar 20h ON A MARCHÉ SUR BANGKOK 11h45 sf dim - 14h15 - 16h15 - 18h15 OPÉRATION CASSE-NOISETTE Mer, jeu, ven, sam, dim 11h45, 13h35, 15h25 FURY 11h45 - 14h30 - 17h30 - 20h20

GONE GIRL 11h45 - 15h - 18h - 21h LE LABYRINTHE 11h45 - 14h05 - 16h30 - 19h30 - 21h50 LES BOXTROLLS Mer, jeu, ven, sam, dim 11h45, 13h50, 15h55 SAMBA 11h45 - 14h10 - 16h35 - 19h30 - 20h20 22h

LES ALIZÉS 214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55

Avant-première : Le Chant de la mer : ven 14h VIE SAUVAGE Mer, ven, mar 18h15, 20h30 - jeu 18h45, 21h - sam 19h15, 21h15 - dim 16h30 - lun 14h, 18h15 NINJA TURTLES Mer 16h - jeu 16h45 - ven 14h - sam 16h15 LE GRIMOIRE D’ARKANDIAS Mer 14h - jeu 15h - sam 15h15 - dim 15h30 SAMBA Mer 18h15 - jeu 14h, 16h15 - ven 16h sam, dim 14h - lun 14h30, 18h15 BODYBUILDER Mer, lun, mar 20h30 - jeu, ven 18h30 - sam 18h15 - dim 19h BANDE DE FILLES Mer 16h - jeu 20h45 - ven, lun 20h30 - sam 17h, 20h30 - dim 17h15, 19h30 - mar 18h15 TOILES DES GONES LES FANTASTIQUES LIVRES VOLANTS DE M. MORRIS LESSMORE Mer 14h PAT ET MAT Jeu 14h - ven 16h30 SAMETKA, LA CHENILLE QUI DANSAIT Sam 14h30 LE GARÇON ET LE MONDE Dim 14h

ALPHA 24 avenue Lamartine - Charbonnières - 04 78 87 64 65

MOMMY Mer 20h45 - jeu 18h - ven 21h - sam 18h15 - dim 20h30 - lun 17h45, 20h30 TU VEUX OU TU VEUX PAS Mer 18h45 - jeu 20h45 - ven 19h - sam 21h - dim 18h30 RATATOUILLE Mer, dim 16h15 - jeu 15h45 - ven 16h30 sam 16h

LES AMPHIS 12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29

BON RÉTABLISSEMENT ! Mer, dim 18h - ven 20h - sam 19h - mar 14h L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN 2 Mer, jeu, ven 14h30 - sam 15h - dim 16h MANGE TES MORTS Mer 20h - ven 18h - sam 17h - dim 14h

LE SCÉNARIO Place Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40

THE GIVER Mer, sam 14h, 16h, 20h30 - jeu, ven 14h, 18h - dim 14h, 20h30 - lun 18h15, 20h30 mar 18h15 SAMBA Mer, sam, dim 18h - jeu, ven 20h30 - lun, mar 14h, 16h15 NINJA TURTLES Mer, sam 14h - jeu, ven, dim 16h - mar 20h30 GERONIMO Mer, sam 18h - jeu 12h, 20h30 - ven 16h30 dim 20h30 - lun 14h, 18h - mar 16h, 20h30 MAGIC IN THE MOONLIGHT Mer, sam 20h30 - jeu 18h - ven 18h30 - lun 16h, 20h30 - mar 14h MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. Jeu 12h15 - dim, mar 18h MISTER BABADOOK (int - 12 ans) Ven 20h30 TOILES DES GONES PAT ET MAT Mer 16h30 - jeu 16h - ven 14h - sam, dim 16h, 17h LE GARÇON ET LE MONDE Jeu, dim 14h - ven 15h

CINÉ-CALUIRE 36 avenue Général de Gaulle - Caluire-et-Cuire 04 78 98 89 92

SAMBA Mer, ven, sam, dim 20h30 - jeu 16h30 - lun 14h30, 20h30 - mar 14h30 STILL THE WATER V.O. Jeu, mar 20h30 - sam, dim 18h À LA POURSUITE DU ROI PLUMES Mer, jeu, ven 10h - sam, dim 14h NINJA TURTLES Mer 17h30 - jeu, ven 14h30 - sam, dim 16h

CINÉMA GÉRARD PHILIPE 12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47

Avant-première : • Le Chant de la mer : jeu 14h30 LES CONTES DE LA MÈRE POULE Lun 9h30, 14h15 - mar 9h30 SAMBA Mer 16h15 - jeu 18h45 - ven 18h30 - sam 16h30 - dim 14h30 - lun 20h30 - mar 14h30, 18h15

FURY Mer 20h15 - jeu 16h15 - ven 16h, 20h30 sam 20h30 - dim 18h15 - lun 14h30, 18h, 20h15 - mar 14h30, 17h30 ON A MARCHÉ SUR BANGKOK Mer 16h30, 18h30 - jeu 20h45 - ven 14h sam, lun 14h30, 18h30 - dim 16h30 - mar 14h30, 20h30 MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. Mer, jeu, ven, sam 18h30, 20h30 - dim 18h30 - lun, mar 20h30 LES BOXTROLLS 3D Ven, sam 16h30 LES BOXTROLLS Mer, jeu, dim 14h30 NINJA TURTLES 3D Jeu, dim 16h30 - sam 14h30 NINJA TURTLES Mer, ven 14h30 LE GRIMOIRE D’ARKANDIAS Mer, jeu, ven, sam 14h30, 16h30, 18h30, 20h30 - dim 14h30, 16h30, 18h30 - lun, mar 18h30

CINÉ MOURGUET 15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46

Avant-première : • Grizzly : dim 14h30 MOMMY V.O. Mer 14h30, 20h30 - ven 20h30 - sam 14h30 - dim, mar 20h GONE GIRL Mer 17h30 - jeu 14h30, 20h - ven 17h sam 20h30 - dim, lun 20h L’INSTITUTRICE V.O. Jeu 17h - ven 14h30 - sam 18h15 - dim 17h30 - mar 20h CANAILLES CONNECTION Mer, dim 17h30 - jeu 16h30 - sam 18h CANAILLES CONNECTION V.O. Mer, ven, sam 20h30 - lun 20h SAINT LAURENT Ven 17h - dim 14h30 TOILES DES GONES LE GARÇON ET LE MONDE Mer 14h30 À LA POURSUITE DU ROI PLUMES Jeu 14h30 PAT ET MAT Ven 14h

CINÉ-MEYZIEU 27 rue Louis Saulnier - Meyzieu - 04 37 44 11 02

LES BOXTROLLS Mer 16h - ven 14h - sam 15h - dim 11h, 15h FURY Mer, lun, mar 20h30 - jeu 17h30 - ven 21h sam 15h, 21h - dim 11h, 20h30 ON A MARCHÉ SUR BANGKOK Jeu 15h, 18h - ven, mar 18h - dim 11h, 15h lun 14h, 20h30 SAMBA Jeu, dim 18h, 20h30 - ven 18h, 21h - sam, lun, mar 18h THE GIVER Mer 16h, 20h30 - jeu 15h, 20h30 - ven 15h sam 15h, 21h - dim 15h, 18h, 20h30 - lun 18h - mar 20h30 MOMMY Jeu, lun 20h30 - sam 18h - dim, mar 17h30 NINJA TURTLES Mer 16h, 20h30 - jeu, ven 15h - sam 18h, 21h - lun 18h - mar 20h30 NUIT DE L’HORREUR L’ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK Ven 16h30 MISTER BABADOOK (int - 12 ans) Ven 19h SINISTER (int - 12 ans) Ven 21h TOILES DES GONES PAT ET MAT Mer 10h - ven, sam, dim 17h

CINÉ-AQUEDUC Aqueduc, chemin de la liasse - Dardilly - 04 78 35 98 03

TU VEUX OU TU VEUX PAS Ven 20h30

CINÉ-RILLIEUX Espace Beaudelaire - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50

SAMBA Ven 18h - dim 17h30 STILL THE WATER V.O. Ven 20h30 - lun 18h TU VEUX OU TU VEUX PAS Dim 15h MOMMY V.O. Lun 20h30 TOILES DES GONES LE PARFUM DE LA CAROTTE Jeu 10h DE LA NEIGE POUR NOËL Jeu 14h30 À LA POURSUITE DU ROI PLUMES Ven 14h30

CINÉ-TOBOGGAN 14 avenue Jean Macé - Décines 04 72 93 30 00 (0,34€/min)

MOMMY V.O. Mer, sam 20h30 - jeu 18h - ven 17h - dim 20h GONE GIRL Mer 18h - jeu 20h30 - sam 17h30 - dim 17h - mar 17h45 JOHNNY S’EN VA-T-EN GUERRE V.O. Mar 20h30**

TOBOGANG : LA SOIRÉE QUI FAIT PEUR MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE (int - 16 ans) Ven 20h CARRIE AU BAL DU DIABLE (int - 16 ans) Ven 22h TOILES DES GONES PAT ET MAT Mer 14h30 - ven, sam 16h LES BOXTROLLS Mer 16h - jeu 14h30 - sam, dim 14h EN SORTANT DE L’ÉCOLE Jeu 16h30 - ven 14h30 - dim 16h

ÉCULLY CINÉMA 21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33

Avant-première : • Panique chez les jouets : mer 15h30 MOMMY Mer 17h30 - sam, mar 20h - dim 18h - lun 14h TU VEUX OU TU VEUX PAS Mer 20h30 - sam, mar 18h - dim 16h TOILES DES GONES PAT ET MAT Jeu 14h LE GARÇON ET LE MONDE Sam 16h À LA POURSUITE DU ROI PLUMES Dim 14h

LE LEM 62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune 04 78 34 54 20

LÉVIATHAN V.O. Mer 18h15 - jeu 21h - sam 18h ELLE L’ADORE Mer, sam 21h - ven, dim 14h30 LES PETITS GARS DE LA CAMPAGNE Dim 19h** UN HOMME TRÈS RECHERCHÉ Jeu, ven 18h30 UN HOMME TRÈS RECHERCHÉ V.O. Lun 21h BRÈVES DE COMPTOIR Mer, sam 14h30 - ven 21h - lun 18h45 TOILES DES GONES PAT ET MAT Jeu, sam 16h30 - ven, dim 17h

MAISON DU PEUPLE 4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 92

BRÈVES DE COMPTOIR Mer, ven 18h - jeu, dim 20h30 - mar 18h, 20h30 LÉVIATHAN V.O. Mer, ven 20h STILL THE WATER V.O. Jeu 18h - sam, dim 18h20 TOILES DES GONES COUCOU NOUS VOILÀ Mer, jeu, ven, sam, dim 16h LES BOXTROLLS Mer, jeu 14h LE GARÇON ET LE MONDE Ven, sam, dim 14h

CINÉMA CGR Rue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50

Avant-premières : • Bouboule : jeu 18h • Grizzly : dim 11h CHEF 11h - 13h30 - 15h40 - 20h - 22h30 ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS 11h - 13h30 - 15h40 - 17h55 - 20h - 22h15 JOHN WICK 11h - 13h30 - 15h40 - 17h55 - 20h 22h15 + ven, sam 00h15 MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE (int - 16 ans) Ven 22h15, 00h15 - sam 00h15 THE GIVER 11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h (sf jeu à 20h15) - 22h15 + ven, sam 00h15 THE GIVER V.O. Jeu 20h THE NOVEMBER MAN 11h - 13h30 - 15h40 - 17h55 - 20h 22h15 + ven, sam 00h15 BANDE DE FILLES 15h40 - 22h15 + ven, sam 00h15 FURY 13h45 - 16h30 - 19h45 - 22h15 + lun, mar 11h LA LÉGENDE DE MANOLO 3D 11h - 13h45 - 15h40 - 17h45 LE GRIMOIRE D’ARKANDIAS 11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 LE JUGE 22h MAGIC IN THE MOONLIGHT 11h - 17h55 - 20h sf jeu + lun, mar 13h45 ON A MARCHÉ SUR BANGKOK 11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h À LA POURSUITE DU ROI PLUMES 11h sf lun, mar - 13h30 sf lun, mar - 17h55 BALADE ENTRE LES TOMBES 22h15 (sf ven) + ven, sam 00h15 LE LABYRINTHE 11h - 13h30 - 15h40 - 18h - 20h15 22h30 LES BOXTROLLS 3D Mer, jeu, ven, sam, dim 11h, 13h45 NINJA TURTLES 3D 11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h 22h15 + ven, sam 00h15 SAMBA 11h sf dim - 13h30 - 15h40 - 18h - 20h15 22h30 (sf ven à 22h35)

ANNABELLE (int - 12 ans) 15h40 - 17h55 - 20h - 22h15 + ven, sam 00h15 GONE GIRL 19h30 - 22h30 LOU ! JOURNAL INFIME Mer, jeu, ven, sam, dim 11h, 13h30, 15h40 EQUALIZER (int - 12 ans) 19h45 - 22h30 TU VEUX OU TU VEUX PAS 18h sf jeu - 20h + lun, mar 11h, 13h45

LE MELIÈS 67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire

BRÈVES DE COMPTOIR Mer, ven, sam 19h - dim 16h30 LÉVIATHAN V.O. Mer, ven, sam 21h - dim 19h30 - lun 20h30 L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN 2 Mer, jeu, ven, sam 16h30 - dim 14h30 SECONDS V.O. Jeu 20h30**

PATHÉ CARRÉ DE SOIE 2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin

JOHN WICK 11h10 - 13h35 - 15h45 - 18h - 20h05 22h20 THE GIVER 11h05 - 13h10 - 14h30 - 17h15 - 19h20 THE NOVEMBER MAN 10h40 - 12h55 - 15h10 - 17h25 - 19h40 21h55 LE LABYRINTHE 11h30 - 13h55 - 16h20 - 18h45 - 19h45 21h10 - 22h10 FURY 10h45 - 13h25 - 16h20 - 19h05 - 21h50 ON A MARCHÉ SUR BANGKOK 11h15 - 13h20 - 15h25 - 17h35 - 19h35 21h40 NINJA TURTLES 3D 18h15 - 20h30 NINJA TURTLES 11h35 - 13h45 - 16h NINJA TURTLES 3D IMAX 10h25 - 12h40 - 14h50 - 17h - 19h15 - 21h30 LE JUGE 21h25 LE GRIMOIRE D’ARKANDIAS 10h10 - 12h10 - 14h10 - 16h10 LA LÉGENDE DE MANOLO 13h30 - 15h35 LA LÉGENDE DE MANOLO 3D 10h55 - 17h40 SAMBA 10h55 - 13h25 - 15h55 - 18h30 - 21h 22h05 LES BOXTROLLS 3D 18h20 LES BOXTROLLS 11h45 - 14h - 16h10 OPÉRATION CASSE-NOISETTE 15h15 MAGIC IN THE MOONLIGHT 18h10 - 20h15 sf lun - 22h20 MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. Lun 20h15 LOU ! JOURNAL INFIME 10h10 - 12h20 ANNABELLE (int - 12 ans) 10h30 - 12h45 - 14h50 - 17h - 19h10 21h20 GONE GIRL 16h35 - 20h45 BANDE DE FILLES 10h20 - 12h40 - 15h - 17h20 - 19h40 BALADE ENTRE LES TOMBES 19h50 - 22h10

ION CRÉAT THÉÂTRE

QUATORZE

Compagnie Cassandre

VENDREDI 7 NOVEMBRE 20 H 30

04 78 86 82 28 SUIVEZ LA SAISON SUR WWW.LAMOUCHE.FR

CINÉ LA MOUCHE 8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval - 04 78 86 82 60

SAINT LAURENT Mer 17h30 - ven, sam 20h30 - dim 18h ELLE L’ADORE Mer 20h30 - ven, sam 18h SAMETKA, LA CHENILLE QUI DANSAIT Mer 15h30 TOILES DES GONES LE GARÇON ET LE MONDE Jeu 15h30 LE CARNAVAL DE LA PETITE TAUPE Ven 15h30 LES FANTASTIQUES LIVRES VOLANTS DE M. MORRIS LESSMORE Sam 15h30 COUCOU NOUS VOILÀ Dim 15h30

LE ZOLA 117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65

MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. Mer 20h30 - jeu 19h15 - ven 18h45 - sam 21h - dim 16h45 - mar 18h15 NATIONAL GALLERY V.O. Mer 16h45 - jeu 16h - ven 20h45 - sam 13h - dim 19h15 THE TRIBE (int - 16 ans) Jeu 21h15 - ven 16h - sam 18h15 - dim 14h - mar 20h45 JOHNNY S’EN VA-T-EN GUERRE V.O. Lun 18h30** TOILES DES GONES À LA POURSUITE DU ROI PLUMES Mer, jeu, ven 14h15 - sam 16h30 LE CARNAVAL DE LA PETITE TAUPE Dim 10h30

(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat

www.rue89lyon.fr

P08_09 — LE PETIT BULLETIN N°772 — DU 29.10 AU 04.11.14

EXPOSITIONS

Nus comme des vers — GALERIE — LE PHOTOGRAPHE LYONNAIS JACQUES DAMEZ PRÉSENTE AU RÉVERBÈRE LA SUITE RÉCENTE DE SON TRAVAIL SUR LE NU FÉMININ, AINSI QUE D’AUTRES SÉRIES D’IMAGES. UNE ŒUVRE QUI FAIT DE LA PHOTOGRAPHIE TOUT À LA FOIS UN ACTE DE RÉFLEXION, UN ACTE D’ÉMOTION ET UN ACTE POÉTIQUE. PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-EMMANUEL DENAVE

Comment est née la série Tombée des nues... ? Jacques Damez : Le nom du projet et les premières photographies datent de 1991. Il est né d’une réflexion plus ancienne encore avec les séries Contraintes par corps et La 25e heure, où je m’interrogeais sur l’autoportrait, “l’autocorps”, l’auto-réflexion... C’est aussi un questionnement sur ce phénomène essentiel : je ne comprends le monde qu’à travers mon espace physique, cet espace imposé avec lequel il me faut composer... Après tous ces cercles concentriques autour de mon propre corps, j’ai voulu me confronter au corps de l’autre et à cette question encore plus complexe, celle du nu qui excède celle du corps. Avec Tombée des nues..., je m’interroge sur la peau, sa surface, son abstraction, ses évocations...

au plus près ma manière de percevoir ces corps à travers un maximum d’éléments (cadrage, mise au point, tirage...). Il s’agit de caresser les surfaces afin d’être au plus près des sentiments que je ressens, de mes perceptions. La photographie n’est ni uniquement une technique, ni seulement une image, c’est un tout. Je l’ai toujours considérée comme très proche de la poésie, poésie qui est tout à la fois du sens, une sonorité des mots, un renvoi d’évocations de mot en mot. La poésie relève de l’indicible, mais avec une présence incroyable des mots qu’il s’agit d’atteindre. Vous présentez aussi au Réverbère d’anciens travaux, vos Séquences notamment... Ces Séquences exploraient déjà les notions de surface, de transparence, de coupe, le fait de passer à travers, etc. Mais cette série, comme sa construction formelle le laisse deviner, est très liée aussi à une période de ma vie particulièrement cinéphile, à la fin des années 1970 et dans les années 1980, où je me passionnais pour Wim Wenders, Jean-Luc Godard, Andrei Tarkovski... Je m’en suis un peu détaché aujourd’hui, même si certains enjeux sont présents, si un rapport fort à l’architecture y apparaît déjà et si l’idée de séquence se retrouve aujourd’hui dans des images fonctionnant en polyptyque. Quand on avance dans une œuvre artistique, on se rend compte rétrospectivement qu’une même petite musique accompagne les différents travaux au fil du temps. Mes séries forment comme une spirale qui tourne autour d’un même centre.

Comment se déroulent les prises de vue ? Dès le départ, j’ai pris la décision de ne pas “piloter” mes modèles. Je ne demande ni attitude ni pose. C’est l’une des raisons pour lesquelles la série continue : chaque sujet agit différemment avec son corps selon son histoire, selon ses inhibitions, chaque personne se couche et s’assied en écho avec son temps propre. Je dis simplement au modèle d’être là et c’est le modèle qui offre des images, des attitudes, des états d’être... Ce n’est pas une série programmée d’avance mais liée au fil des rencontres. Les corps sont souvent fragmentés dans vos photographies... Dans la série Tombée des nues..., je souligne la coupe et le morcellement que la photographie opère en général sur le monde et sur les corps. C’est lié aussi à la pulsion scopique en psychanalyse où le regard ne se pose jamais sur un ensemble mais sur des parties d’un ensemble. Pour la série suivante, La couleur du noir et blanc, ma réflexion intègre aussi des problématiques liées au fond, au décor, à la surface des matières (surtout la soie). Avec les matières, j’obtiens des jeux entre le fond et la surface qui peuvent s’inverser selon les prises de vue.

VENEZ CÉLÉBRER HALLOWEEN 2014 DÈS 18 H DANS TOUS LES NINKASI !

Pourquoi ce choix du noir et blanc dans vos deux séries ? Le noir et blanc permet une certaine abstraction par rapport à la réalité, un regard plus subjectif. De la même manière, mon regard s’exprime et se décline subjectivement à travers le choix des formats, du type de papier et de la modalité du tirage. Dans mes photographies, j’essaye de rendre

REPÈRES

Contraintes par corps © Jacques Damez

VENDREDI 31 OCTOBRE

> Jacques Damez Au Réverbère jusqu’au 27 décembre

1959 : Naissance à Lyon 1981 : Cofonde la galerie Le Réverbère avec Catherine Dérioz 1986 : Série Contraintes par corps où le photographe se met lui-même en scène dans des friches industrielles 1988 : La 25e heure, l’autoportrait inaccessible : travail sur l’autoportrait. 1991 : Début de la série de nus féminins Tombée des nues... 2003 : Publication de l’essai Hans Hartung photographe. La légende d’une œuvre. Éditions La lettre volée. 2007 : Publication du livre Tombée des nues..., avec un texte du philosophe Jean-Luc Nancy 2014 : Exposition personnelle Entre[z] libre ! au Réverbère et collective à l’Institut d’Art Contemporain.

documentation céline duval La stratigraphie des images MUSÉES MUSÉE DES BEAUX-ARTS

Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13)

VLADIMIR SKODA “Miroirs du temps”

ENTRE//MONDES

GALERIE MATHIEU

L’AIR DU TEMPS : LES IMAGES AUTOCHROMES AU DÉBUT DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

48 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 72 19)

MÉDIATHÈQUE DE VAISE

PLANÉTARIUM

Jusqu’au 20 déc JACQUES DAMEZ “Entre[z] libre !”

20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)

DIALOGUE AVEC LA FONDATION BULLUKIAN Dialogue des collections du musée avec dix-sept œuvres d’artistes modernes et contemporains Jusqu’au 10 nov, mer, jeu, sam, dim, lun de 10h à 18h, ven de 10h30 à 18h (fermeture les mar et jours fériés) ; 0€/6€/9€

GALERIE LE RÉVERBÈRE 38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)

ENSSIB

INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN

GALERIE CÉLINE MOINE

11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)

11 place Bellecour, Lyon 2e

COLLECTION À L’ÉTUDE Collections de l’IAC proposées par le Laboratoire espace cerveau L’IAC nous propose de faire l’expérience directe et sensorielle de quelques-unes des œuvres de ses collections. Une initiative intéressante qui est aussi l’occasion de redécouvrir la poésie de Liliana Moro, les installations de Michel François ou de se perdre parmi les brouillards de couleurs de Ann Veronica Janssens. Jusqu’au 11 janv 15, du mer au dim de 13h à 19h ; 2,50€/4€

Par Laurent Mulot et Thierry Stolarczyk. Interrogation sur le monde de l’infiniment petit et l’infiniment grand Jusqu’au 4 janv, mer de 13h30 à 17h, sam, dim de 10h30 à 18h ; 6€/7€/9€

MUSÉE PAUL-DINI

150 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 61 60 98)

2 place Faubert, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 33 70)

PASCALE MARTHINE TAYOU “Fast and slow”, objets Jusqu’au 15 fév, du mer au dim de 14h à 18h ; 2€/4€/8€

THÉÂTRES ET CAFÉS Peintures et décors à Lyon (1840-1930) dans les lieux de sociabilité, Jusqu’au 8 fév, mer de 13h30 à 18h, jeu, ven de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, sam, dim de 14h30 à 18h ; 3€/5€ MUSÉE GALLO-ROMAIN DE LYON FOURVIÈRE 17 rue Cléberg, Lyon 5e (04 72 38 49 30)

MA MAISON À LUGDUNUM Résultats de la mise au jour des vestiges d’un quartier urbain de 1000m2 sur la colline de Fourvière Jusqu’au 4 janv, du mar au dim de 10h à 18h ; 4,50€/7€ MUSÉES GADAGNE 1 place du Petit Collège, Lyon 5e (04 78 42 03 61)

LA RECHERCHE DE L’EXCELLENCE “Le compagnonnage à Lyon, de ses origines mythiques à nos jours” Jusqu’au 4 janv, du mer au dim de 11h à 18h30 ; 4€/6€ CHRD 14 avenue Berthelot, Lyon 7e (04 78 72 23 11)

C’EST LE DÉBARQUEMENT ! Commémoration du 70e anniversaire des Débarquements de Normandie et de Provence à travers des objets, des archives audiovisuelles inédites... Du 6 juin à fin aout 1944 s’écoulèrent cent jours de débarquement et de pertes massives pour les alliés (et plus encore pour leurs adversaires allemands). Le CHRD retrace à travers le destin et les objets de douze hommes, civils ou soldats, la douleur des combats au front et les amitiés inattendues à l’arrière. Un magnifique travail qui donne de la chair à cet épisode historique célébré en grande pompe au début de l’été. Jusqu’au 5 janv, du mer au dim de 10h à 18h ; 0€/3€/5€ MUSÉE D’ART RELIGIEUX DE FOURVIÈRE

MUSÉE DES MINIATURES ET DÉCORS DE CINÉMA 60 rue Saint-Jean, Lyon 5e (04 72 00 24 77)

ALAN WOLFSON “New York Urban Visions”. Rétrospective Jusqu’au 15 fév, du lun au ven de 10h à 18h30, sam, dim de 10h à 19h ; de 5€ à 9€ MUSÉE AFRICAIN

GALERIES BLANCHE BERTHELIER Œuvres sur papier GALERIE JEAN-LOUIS MANDON 3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55) Jusqu’au 1er nov

ÉTIENNE VIARD Installations GALERIE LE SOLEIL SUR LA PLACE 4 Rue Antoine de Saint Exupéry, Lyon 2e (04 78 42 56 65) Jusqu’au 1er nov

FRANÇOISE THIBAULT “De choses et d’eau, rives de Saône 20122014”, photos VISIOSFEIR 26 rue René Leynaud, Lyon 1er (04 78 27 74 85)

Jusqu’au 7 nov POES “Un été pas comme les autres”, peintures GALERIE SBK 24 rue des Remparts d’Ainay, Lyon 2e (06 10 60 99 90)

Jusqu’au 7 nov ALISON MCCAULEY “Shadow of a doubt”, photos

7 rue Saint-Polycarpe, Lyon 1er (04 78 27 02 41)

Jusqu’au 22 nov 1914-1918 : LYON SUR TOUS LES FRONTS BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU 30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)

Du 4 au 23 nov

Jusqu’au 10 janv

CENTRES D’ART

AUTRES LIEUX

TOM CASTINEL “Er laütete - She romps” Sous le signe de la danse, Tom Castinel investit les espaces du Centre d’Arts Plastiques avec ses installations “pauvres”, ses dessins, sculptures, vidéos... Il entraîne le visiteur dans une sorte d’errance sensorielle, libre et stimulante.

ADELINE CONTRERAS “Abri singulier”, peintures

CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONS

2 rue René Leynaud, Lyon 1er (06 83 40 18 28) Jusqu’au 1er nov

Centre Léon Blum, place du Pentacle, Saint-Fons (04 72 09 20 27)

Jusqu’au 31 oct DANA POPA & ALEXANDRA DEMENKOVA “Humaines trop humaines” LE BLEU DU CIEL 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)

LA FERME DU VINATIER Centre hospitalier Le Vinatier, 95 boulevard Pinel, Bron

Jusqu’au 31 oct TAMAKI WATANABE ET WALTER ZURBORG “Sophist’s Humming”, installations L’ŒIL DE BŒUF

ANNE BOURSE BIKINI

RACONT’ARTS

LA BF15

VIS’ART

Jusqu’au 8 nov GABRIELE BEVERIDGE “Health and strengh” LA SALLE DE BAINS 27 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 38 32 33)

Jusqu’au 8 nov GOIN “Bring me the street” SPACEJUNK 16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02)

Jusqu’au 15 nov DOCUMENTATION CÉLINE DUVAL

Jusqu’au 8 nov ELISABETH SKORKA Peinture 26 quai Romain Rolland, Lyon 5e (09 53 72 31 73)

Jusqu’au 9 nov JULIETTE PARISOT ET GILBERT HOUBRE “Rencontres n°3” POLARIS Avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)

Jusqu’au 15 nov ANKH ET CHRISTOPHE DELESTANG Sculpture et matière, land art CENTRE CULTUREL ÉCULLY 21 avenue Edouard Aynard, Écully (04 78 33 64 33)

Jusqu’au 15 nov LE JOURNAL DE MICKEY REFAIT LA UNE

LA BRÈCHE - ESPACE D’ART

Jusqu’au 8 nov YUMI KARASUMARU

MJC Vieux Lyon, 5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71)

GALERIE HOUG 43 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 42 98 50)

34 rue Chevreul, Lyon 7e (06 52 85 18 11)

Jusqu’au 9 nov FABIEN MARTINAND “Vivre...”, peintures et sculptures 4 rue des Pierres plantées, Lyon 1er (07 70 50 05 07)

ETCERATERRA 28 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)

Jusqu’au 15 nov JOSÉ-XAVIER POLET “Allons-y à Lyon”, peinture GALERIE VAUBECOUR

Du 4 au 15 nov ISABELLE MOSSUZ “Comédie humaine”, sculptures terre et verre GALERIE MAZENOD 76 rue Mazenod, Lyon 3e

Jusqu’au 20 nov LUCA GILLI “Blank”, photos GALERIE DOMUS 1 avenue Pierre de Coubertin - Campus de la Doua, Villeurbanne (04 72 44 79 45)

Jusqu’au 22 fév, du mer au dim de 11h à 18h ; 0€/4€/6€

Jusqu’au 21 nov COLCOMBET & PIM DE CHABANNES Bronzes animaliers & peintures

MUSÉE URBAIN TONY GARNIER

GALERIE MICHEL ESTADES 61 quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 28 65 92)

Jusqu’au 22 nov ANTONY VÉROT “Conversation piece”, dessins, peintures GALERIE FRANÇOISE BESSON 10 rue de Crimée, Lyon 1er (04 78 30 54 75)

Jusqu’au 22 nov JACQUES BLANC GALERIE L’ANTILOPE 99 rue Bossuet, Lyon 6e (04 78 42 50 61)

Du 31 oct au 29 nov VLADIMIR VELICKOVIC GALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE 35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)

Jusqu’au 6 déc AURÉLIE BAUER ET LUCAS WEINACHTER “Le Bleu pour horizon” GALERIE ELIZABETH COUTURIER 25 rue Burdeau, Lyon 1er (04 27 78 82 32)

Jusqu’au 6 déc

04 72 50 89 10 - artsplastiques@ville-venissieux.fr

2 rue Longue, Lyon 1er (04 72 27 82 15)

6 rue Dumenge, Lyon 4e (04 78 30 65 42)

L’ŒIL VINTAGE GALERIE

Ouvert du mercredi au samedi de 14h30 à 18h

Jusqu’au 20 nov FABRICE JAC “Rendre l’âme mais à qui ?”, collages

GALERIE VRAIS RÊVES

Jusqu’au 9 nov GÉRALDINE TRUBERT Bois

12, rue Eugène-Peloux - 69200 Vénissieux Métro ligne D - Gare de Vénissieux ou Ligne C12 - Les Marronniers

Jusqu’au 7 nov MICHÈLE NOSEDA ET PIERRE DURET

Jusqu’au 8 nov MIREIA C. SALADRIGUES “Abans que els gestos esdevinguin paraules”, photos 11 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)

Espace arts plastiques Madeleine-Lambert

15 bis rue de la Thibaudière, Lyon 7e

85 rue de la République, Lyon 2e (08 25 02 00 20)

12 rue Vaubecour, Lyon 2e (04 78 42 99 60)

VIVE LE CONFORT MODERNE ! Documents sur la révolution des objets du quotidien dans les années 30. Et si la consommation de masse avait été engendrée par les progrès techniques répondant aux nécessités de l’entre-deux-guerres ? Cette expo, détaillée sans étouffer le visiteur de détails, propose de découvrir comment la femme a pu alléger ses corvées grâce au suce-poussière (aspirateur), à la machine lavante ou au frigidaire tout en prenant soin d’elle. Au gré de ces objets et des publicités les vantant, c’est toute la société de consommation qui prend forme sous nos yeux. Jusqu’au 14 déc, du mar au sam de 14h à 18h ; 4€/5€

BIBLIOTHÈQUE DU 1er

FNAC BELLECOUR

Jusqu’au 15 nov CAMILLE VIROT ET MICHELINE ESCHENBRENNER Céramiques

4 rue des Serpollières, Lyon 8e (04 78 75 16 75)

3 rue Vaubecour, Lyon 2e

Jusqu’au 21 nov 1914 1918 : ET JE N’AI RIEN OUBLIÉ Photos de Jean-Paul Carrié

Jusqu’au 8 nov THOMAS KELLNER “Contacts”, photos

EVARISTO Huiles sur toile, gouaches, sculptures sur bois et pierre, encres... Jusqu’au 5 janv, tlj de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 ; 4€/6€

ERRÓ

GALERIE JEAN-LOUIS MANDON

27 boulevard du 11 novembre, Villeurbanne (04 72 44 43 43)

33 rue René Leynaud, Lyon 1er

GALERIE TERREMER

Cité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e (04 72 69 17 17)

Du 3 au 8 nov MARIE-AGNÈS GACHET-MAUROZ Peintures

L’ABAT-JOUR

8 place Fourvière, Lyon 5e (04 78 25 03 04)

MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN

Place Valmy, Lyon 9e (04 72 85 66 20)

Jusqu’au 15 nov LUCA GILLI “Islanda”, photos

Jusqu’au 27 déc : article ci-contre L’ETÉ INDIEN Hervé All, Thomas Henriot, Julie Legrand, Prathap Modi

Exposition jusqu’au 15 novembre 2014

“La Stratigraphie des images” Céline Duval met en espace des images retravaillées issues du fonds de l’amateur d’art Jules Maciet (XIXe siècle) et propose au visiteur une libre navigation perceptive et réflexive. A rebours du tout visuel contemporain, l’artiste propose de revenir sur les fondamentaux de l’image, faite de “chair”, de fiction et de rapport humain au monde. Passionnant ! ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE-LAMBERT 12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux (04 72 21 44 44)

Jusqu’au 15 nov FLORENTINE & ALEXANDRE LAMARCHE-OVIZE “La Maison enchantée”

Avec Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize, l’image n’est pas seulement une surface mais une stratification, un montage, une rencontre... Les deux artistes exposent à l’URDLA des estampes, des dessins et des céramiques autour de la notion classique de “paysage”. Nous vous conseillons vivement de découvrir leur univers, qui s’adresse autant à nos sensations qu’à notre réflexion. URDLA 207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 33 34)

Jusqu’au 21 nov LAURA LYNN JANSEN & THOMAS VAILLY “Objet géologie” GALERIE ROGER TATOR 36 rue d’Anvers, Lyon 7e (04 78 58 83 12)

Jusqu’au 21 nov, du lun au ven de 14h à 19h MARZIA CORINNE ROSSI En quelques œuvres aux formes simples et aux matériaux très singuliers, Marzia Corinne Rossi traverse l’histoire de l’art et quelques fondamentaux anthropologiques. Une beauté atemporelle et émouvante y renaît de ses cendres, de ses ruines, de ses éclats mélancoliques. NÉON 41 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 55 15)

Jusqu’au 29 nov

BIBLIOTHÈQUES GUIGNOL S’EN VA-T-EN GUERRE BIBLIOTHÈQUE DU 5e 4 avenue Adolphe Max, Lyon 5e (04 78 92 83 50)

Jusqu’au 11 nov

Du 3 au 27 nov KUDSI BORTOLAN Photos et timelapse MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY 249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)

Du 31 oct au 28 nov PAPY@RT 40 ans d’affiches sur la Croix-Rousse et les pentes, sérigraphies LIBRAIRIE LES YEUX DANS LES ARBRES 1 rue du Pavillon, Lyon 4e (04 27 44 69 55)

Jusqu’au 29 nov DANS L’INTIMITÉ DE LA GRANDE GUERRE Affiches de la fondation Renaud FORT DE VAISE - FONDATION RENAUD 25 boulevard Antoine de Saint-Exupéry, Lyon 9e (04 78 47 10 82)

Jusqu’au 16 déc MÉMOIRES CROISÉES SUR L’ESCLAVAGE ET LA COLONISATION CENTRE NATIONAL DE LA MÉMOIRE ARMÉNIENNE 32 rue du 24 avril 1915, Décines-Charpieu (04 72 05 13 13)

Jusqu’au 20 déc LYON, L’ITALIENNE Deux siècles d’immigration italienne en région lyonnaise ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)

Jusqu’au 20 déc UTOPIES RÉALISÉES PAROLE AUX HABITANTS Exposition sonore LE RIZE 23-25 rue Valentin Haüy, Villeurbanne (04 37 57 17 17)

Jusqu’au 24 déc LINDA SANCHEZ “Incidents de surface” FONDATION BULLUKIAN 26 place Bellecour, Lyon 2e (04 72 52 93 34)

Jusqu’au 27 déc CAMILLE CAM Ancienne élève d’Émile Cohl LA FAUTE AUX OURS 4 grande rue de la Guillotière, Lyon 7e (09 52 95 80 41)

Jusqu’au 4 janv MARC RIBOUD “Premiers déclics”, photos

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Jusqu’au 21 fév

P10_11 — LE PETIT BULLETIN N°772 — DU 29.10 AU 04.11.14

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— THÉÂTRE — Pour l’avoir beaucoup

suivie, on voit bien ce que tisse spectacle après spectacle Catherine Hargreaves : une certaine envie de rendre palpable et immersive la littérature anglo-saxonne, dont elle est une très grande spécialiste, de Kerouac à Burroughs ou, ici, Coleridge. «Qui ça ?» comme le demande promptement un des personnages. Un poète britannique du XVIIIe siècle, leader d’un mouvement romantique que la metteur en scène avait déjà mis en avant avec sa troupe des 7 Sœurs dans un dytique pas toujours bien ficelé mais loin d’être inintéressant : La Ballade du vieux marin. Avec Autonomie : la défaite ! elle annonce la couleur dès l’introduction : «on a perdu le spectacle». La tentative des deux protagonistes de le retrouver et de le jouer est plutôt drôle, donnant lieu à une réflexion sur le théâtre et la fonction même du jeu, des artifices scéniques

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(réduits à de simples chaises et des costumes baroques) et de la technique (la salle étant plongée dans le noir par intermittence). Lorsqu’enfin ils retrouvent le fil, c’est même avec une certaine force qu’ils parviennent, juste par la description de leur environnement (une forêt sombre), à nous transmettre un sentiment de peur. Mais ces bouts d’essais se diluent dans une pièce qui, faute d’une colonne vertébrale, explore en à peine une heure trop de pistes sensorielles et réflexives à la fois. Les notions, pourtant passionnantes, d’individualité, de collectif, d’indépendance et de subordination, donc de politique, sont effleurées puis étouffées. Jusqu’à un final qui laisse complètement coi. NADJA POBEL > Autonomie : la défaite ! Au théâtre de l’Elysée jusqu’au vendredi 31 octobre

Des chiffres et des maux de tête que 10% de notre cerveau. N’en déplaise à Luc Besson, c’est totalement inexact, sans quoi nous aurions le niveau de langage d’un mouton, mais admettons. Fabien Olicard lui, doit en utiliser quelque chose comme 200%. Et pour cause, le type est mentaliste. Oui, comme Patrick Jane, le parangon de charme en gilet garçon de café qui, dans la série éponyme, peut déterminer d’un seul et même regard le mobile et le parfum de glace préféré d’un assassin. Si ce n’est qu’Olicard n’exploite pas son bagout naturel et ses facultés mentales (mémoire, logique, persuasion...) quasi-surhumaines pour faire baisser la criminalité, mais pour déclencher l’hilarité. Plus confiant dans sa réussite que le chat enfariné du conte de La Fontaine, il se sort de l’exercice avec les honneurs, rythmant des tours au demeurant

THÉÂTRE THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE

tout à fait étonnants (improvisation d’un carré magique parfait en moins de vingt secondes, devinette d’informations personnelles par prise de pouls ou simple observation, récitation de pages d’annuaire à la volée...) à coups de réparties bien senties, de bides contrôlés et d’explications parcimonieuses. Des efforts de construction, de pédagogie et d’interactivité bienvenus mais malheureusement insuffisants, faute d’une vraie ambition narrative ou sensible (qu’on retrouve, par exemple, chez François Martinez) pour pleinement distinguer son spectacle des boniments satisfaits dont la série susmentionnée s’amuse à longueur de saisons – et des nombreux autres showmen qui œuvrent sur ce créneau très porteur. BENJAMIN MIALOT > Fabien Olicard À l’Espace Gerson jusqu’au samedi 1er novembre

LA MÉTHODE DU DISCOURS De et par Théodore Sol, 1h15. Monologue où l’esprit logique est interrogé et trituré Jusqu’au 27 déc, sam à 18h ; 11€/15€

14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)

théâtre

R EG A R D E Z MA I S N E TO U C H E Z PA S SPECTACLE TOU T PU BLIC - DÈS 6 ANS -

Vendredi7novembreà20h

LES PALMES DE M. SCHUTZ De Jean-Noël Fenwick, ms Gérard Caillaud, 2h20. Vie de Pierre et Marie Curie de leur rencontre à la découverte de la radioactivité Mar 4 nov à 20h30 ; 27,50€/34€/37€

NOUVEAU THÉÂTRE DU 8e

8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)

22 rue du Commandant Pégout, Lyon 8e (04 78 78 33 30)

L’ÉCOLE DES FEMMES De Molière, ms Christian Schiaretti avec Robin Renucci, par les Tréteaux de France, 2h Jusqu’au 7 nov, du mar au sam à 20h, dim à 16h ; de 8€ à 24€ AFFABULAZIONE De Pasolini, ms Gilles Pastor Du 4 au 16 nov, du mar au sam à 20h ; de 8€ à 24€

SALLE 7 UNDERGROUND Création pour 15 spectateurs par Guy Naigeon, Marion Aeschlimann, Étienne Gaudillière et Elsa Rocher Ven 31 oct à 19h ; entrée libre THÉÂTRE DU POINT DU JOUR 7 rue des Aqueducs, Lyon 5e (04 72 38 72 50)

R EGA R D EZ MAIS NE TO U CH EZ PAS U N E PI È C E DE T H É OPH I L E G AU T H I E R

Vendredi 7 novembre à 20 h Dans cette comédie de cape et d’épée, deux hommes s’affrontent pour la main d’une même femme. L’un imposteur fanfaron, l’autre héros romantique, ils enchaînent courses poursuites et duels dans une mise en scène subtilement drôle et réjouissante. Tél. 04 78 90 88 21 50, rue de la République 69680 Chassieu www.karavan-theatre.fr

RADIANT-BELLEVUE

AUTONOMIE : LA DÉFAITE ! Écrit et ms Catherine Hargreaves, cie des 7 sœurs. Une femme se met en tête de parcourir le monde afin d’éprouver ce qu’elle a lu dans les livres Jusqu’au 31 oct, mer 29, jeu 30, ven 31 à 19h30 ; 10€/12€ : article ci-dessus

LES MOLIÈRE DE VITEZ Par la troupe du Théâtre permanent de Gwenael Morin • mer à 20h : “Tartuffe” • jeu à 20h : “Dom Juan” • ven à 20h : “Le Misanthrope” Jusqu’au 31 oct ; 5€

THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE

THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)

L’AMANT

2 rue Fernand Rey, Lyon 1er (09 54 09 23 93)

CARRÉ 30 12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)

NOUVELLES DU FRONT... Par la cie Au creux de l’oreille. Lettres de Poilus Du 30 oct au 2 nov, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 17h30 ; 11€/15€

35 rue Imbert Colomès, Lyon 1er (04 78 39 45 83)

DRÔLE DE COUPLE Théâtre par la Cie Liquid’action totale Jusqu’au 1er nov, jeu, ven, sam à 20h30 ; 11€

1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

LE FOU PAPY PRINCESSE ET AUTRES SANS DOUTE Théâtre post poético punk par la Cie semelle de vents et Lily Kamikaz. Histoire d’une princesse qui doute pour tout et de rien Jusqu’au 1er nov, Version longue : mar, jeu, ven, sam à 20h30 / Version courte : mer 29 à 10h30 et 14h30, jeu 30, ven 31 oct à 14h30, sam 1er nov à 15h30, dim 2 nov à 11h et 15h30 ; prix libre

THÉÂTRE INSTANT T.

CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

NOVECENTO D’Alessandro Barrico, ms André Dussolier et Pierre-François Limbosch. Un bébé abandonné sur un paquebot de croisière qu’il ne quittera pas, devient pianiste en grandissant Du 31 oct au 8 nov, du lun au ven à 20h, sam 16h et 20h, dim 16h (relâche dim 2 nov) ; de 9€ à 35€

— CAFÉ-THÉÂTRE — Nous n’utiliserions

DANSE BOURSE DU TRAVAIL 205 place Guichard, Lyon 3e (04 78 60 35 10)

BRAHIM ZAIBAT “Rock it all tour” Sam 1er nov à 15h30 et 20h30 ; de 38€ à 43€ CENTRE CULTUREL ET DE LA VIE ASSOCIATIVE 234 cours Émile Zola, Villeurbanne (09 80 87 98 30)

DANSES DU CAUCASE DU NORD Par l’ITUKAF, groupe de danse nordcaucasien de l’Université d’Istanbul Sam 1er nov à 20h ; 15€

THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE

OPÉRA DE LYON

Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)

Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)

MENU : PLAISIRS Tour de chant mené par Jean-Paul Fouchécourt et Jean Lacornerie Du 4 au 8 nov, mar, mer, jeu, ven à 20h, sam à 19h30 ; de 5€ à 26€

FORSYTHE ET MILLEPIED “Workwithinwork”, “Steptext” et “ One flat thing, reproduced” chor William Forsythe et “Sarabande” chor Benjamin Millepied par le Ballet de l’Opéra de Lyon, 2h20 Du 4 au 7 nov, à 20h30 ; de 10€ à 38€ : article ci-contre

THÉÂTRE DES CLOCHARDS CÉLESTES 51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43)

MAISON DE LA DANSE

CATHARSIS Ms François Huchard et Sigrid Flory, cie Catharsis, 1h10, en LSF. Une enfant découvre qu’elle ne doit plus vivre qu’avec sa maman Du 30 oct au 9 nov, mer à 15h et 19h, jeu, ven, mar à 19h, sam, dim à 17h ; 8€/11€/15€

8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00)

THÉÂTRE TÊTE D’OR

BARBE-NEIGE ET LES SEPT PETITS COCHONS AU BOIS DORMANT Chor Laura Scozzi, 1h15. Pièce pour 8 danseurs Du 4 au 7 nov, mar, jeu, ven à 20h30, mer à 19h30 ; de 17€ à 29€

CAFÉ-THÉÂTRE

60 avenue Maréchal de Saxe, Lyon 3e (04 78 62 96 73)

De Harold Pinter, ms Olivier Maurin, cie Ostinato, 1h15. Un mari, la femme et l’amant transgressent les règles de ce triangle amoureux classique Dans un décor minimaliste qui dessine un espace très concret, Olivier Maurin fait exister un couple dans des petits riens, des silences et le grondement du monde. Clémentine Allain et Arthur Fourcade (du collectif X, futur résident du Point du Jour) savent parfaitement jouer toutes les nuances de ce duo. Du 4 au 8 nov, à 20h ; 9€/13€/22€

MONSIEUR CHASSE ! De Feydeau, ms Jean-Paul Tribout. Du 4 au 16 nov ; de 28€ à 45€ ESPACE 44 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)

TU AS BIEN FAIT DE VENIR PAUL De Louis Calaferte, ms André Sanfratello, 1h05. Création. Un fils rend visite à son père qu’il voit peu, ils sont désemparés face à une émotion qui leur était interdite Du 4 au 16 nov, mer à 19h30, jeu, ven, sam, mar à 20h30, dim à 16h ; 11,50€/15€

THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

LOVE TROTTERS De Delphine Delepaut et Cyrille Coton. Anne-Laure et Samuel partent faire le tour du monde Jusqu’au 1er nov, jeu, ven, sam à 21h30 ; 15€/18€ CHASSEZ LE NATURISTE, IL REVIENT AU BUNGALOW De Patrice Sandeau. Maryse n’accepte d’épouser Franck, pudique, que s’il part en vacances dans un centre naturiste avec elle Jeu, ven, sam à 19h30 ; 15€/18€

LE NOMBRIL DU MONDE

LE REPAIRE DE LA COMÉDIE

1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)

2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )

PIÈCE DÉTACHÉE De Thierry Buenafuente Jusqu’au 1er nov, jeu, ven, sam à 21h30 ; 10€/20€/25€ AUX PREMIÈRES LOGES Jusqu’au 1er nov, jeu, ven, sam à 21h15 ; 10€/17€/20€ MON BEAU-PÈRE EST UNE PRINCESSE De Didier Bénureau. Rémi annonce à son beau-père être amoureux de lui Jusqu’au 1er nov, jeu, ven, sam à 19h45 ; 10€/20€/25€

UN GRAND CRI D’AMOUR De Josiane Balasko, ms Kaddour Dorgham Tlj à 21h30 ; 12€/16€

LES TONTONS FLINGUEURS 12 rue Romarin, Lyon 1er (06 29 85 51 50)

FRANÇOIS MARTINEZ

“Copperfield, Harry Potter et moi” Ostéopathe devenu magicien, François Martinez raconte sa reconversion dans un premier one-man-show plus ou moins autobiographique où la tendresse le dispute à la dextérité. Très prometteur. Jusqu’au 1er nov, du lun au sam à 15h30 (relâche le 30 oct) ; 10€ KARIM DUVAL “Melting pot” Encore un de ces stand-uppers communautaires tels que le Jamel Comedy Club en usine à la douzaine chaque semaine ? Oh non : chez cet ex-ingénieur franco-sino-marocain la question des origines ne se résout pas via un humour de repli (mal) camouflé en autocritique, mais avec un sens du récit, une rigueur d’écriture et un souci d’équilibre entre spontanéité et mordant tels qu’ils paraissent inscrits dans son ADN. Jusqu’au 2 nov, jeu, ven sam à 21h30, dim à 18h ; 13€/17€ TAGADA TSING Quartet vocal burlesque Les mer à 20h30 (relâche le 29 oct) ; 13€/17€ LES TRIPES AU THÉ Trio musical et burlesque pour un ukulélé et trois chanteurs Les sam à 17h30 ; 13€/17€ ÇA TOURNE 2 ! Par Cloé Hornisberger et Didier Nathan. Plongée dans le monde du cinéma Jeu, ven, sam à 19h30, dim à 16h ; 13€/17€ ESPACE GERSON 1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)

FABIEN OLICARD “#ViensTeFaireMentaliser !” Jusqu’au 1er nov, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 19h et 21h ; 12€/16€ : article ci-contre STORY BOARD Improvisation par Et Compagnie. Le scénariste, c’est vous ! Les mar à 20h30 ; 12€/16€

COMÉDIE ODÉON 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)

INÉDITH PIAF Pièce chantée par Fabienne Saura Les dim à 16h50 ; 19€/24€ SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORT D’Olivier Maille. Un couple en crise délimite deux zones dans son appartement et enchaîne les mesquineries Jusqu’au 27 déc, sam à 18h ; 20€/25€ SANS VALENTIN Par Jocelyn Flipo et Léon Vitale. À 30 ans, Romain, célibataire endurci est persuadé d’avoir déjà vécu sa grande histoire d’amour jusqu’à ce qu’il rencontre Léo Un nid à clichés, comme la plupart des spectacles abordant l’homosexualité sous l’angle de l’humour ? Non, une comédie romantique autant poilante qu’émouvante, servie par trois acteurs d’une grande justesse. On n’en attendait à vrai dire pas moins de Jocelyn Flipo, le metteur en scène de Dans ta bulle. Les dim à 20h ; 16€/22€ DÉLIT DE GROSSESSE Par Ariane Echallier et Vanessa Defasque Jusqu’au 28 déc, sam à 16h ; 20€/25€ UN COUPLE (PRESQUE) PARFAIT De David Pagliaroli Les dim à 18h30 ; 18€/23€ L’HISTOIRE DU CINÉMA Par Rémy S. Les dim à 14h30 ; 20€/25€ LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS Ms Sébastien Azzopardi Du mar au sam à 19h45 ; 20€/25€ J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES De Carole Greep, ms Stéphane Casez. Jusqu’au 30 déc, du mar au sam à 21h30 ; 20€/25€ THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE 60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)

MA FEMME S’APPELLE MAURICE De Raffy Shart Du mar au jeu à 21h30 ; 15€/18€/20€ 10 ANS DE MARIAGE Du mar au ven à 19h30, sam à 20h ; 15€/18€/20€ ILS S’AIMENT Les dim à 16h ; 15€/18€/20€ LE BOUI BOUI 7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)

FUIS-MOI... JE TE SUIS ! D’Olivier Maille. Dans une soirée déguisée, des invités se cherchent, s’attirent, se repoussent... Les sam à 16h ; 14€/17€ DU PLAISIR ET DES MÉDOCS De Delphine Lacouque et Noémie de Lattre, ms Stéphane Casez. Deux copines compulsives et légèrement névrosées jonglent entre une vie de fumeuses et un comportement écolo Les sam à 18h ; 14€/17€ HOMME / FEMME : MODE D’EMPLOI (LE GARS) De Tewfik Behar et Patrice Lemercier. Les lun à 19h45 ; 14€/17€ ALEX RAMIRÈS FAIT SA CRISE

ALÉAS Par les Schyzoz Jeu 30 oct à 20h30 ; 9€/16€ SLOW Par Combats absurdes Ven 31 oct et sam 1er nov à 20h30 ; 9€/16€ MEL INVITE MATTHIEU LOOS Sam 1er nov à 19h ; 9€/16€ ELEMENTS Par la Lilyade Mar 4 nov à 20h30 ; 6€/12€ CATCH IMPRO Tournoi régional Jusqu’au 28 déc, dim à 20h30 ; 6€/12€ THÉÂTRE LE GAI SAVOIR 94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)

TA-DAH Par la cie Le Cri du Chameau Ven 31 oct à 20h30 ; de 7€ à 12€ CARRÉ 30 12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)

RACONTE-MOI UNE IMPRO Par la cie Les Schyzoz Jusqu’au 2 nov, du lun au ven à 14h30 et 16h30, sam, dim à 14h30 ; 5€/10€ TILT IMPROVISÉS Mar 4 nov à 20h30 ; 8€ LES VEDETTES THÉÂTRE 11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)

THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

GUIGNOL ET LES 3 DRAGONS De Damien Weis, 45 min Jusqu’au 2 nov, tlj à 10h30, 14h30 et 16h ; 9€/11€ ESPACE 44 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS D’après l’œuvre de Jules Verne, ms Willy Play par la cie Après le Déluge, 50 min, dès 4 ans Jusqu’au 2 nov, du lun au ven à 10h30 et 14h30, sam, dim à 16h ; 8€/12€ GUIGNOL, UN GONE DE LYON 65 boulevard des Canuts, Lyon (04 72 32 11 55)

GUIGNOL LA BOURSE OU LA VIE Jusqu’au 19 nov THÉÂTRE DE L’IRIS 331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)

THE LITTLE SOLDIERS D’après Abel et Caïn, ms Guillaume Pigé, cie Théâtre Re, 55 min, dès 8 ans. Sous un chapiteau, deux frères se battent pour la conquête d’une belle funambule Du 4 au 16 nov, du mar au sam à 20h ; 4€/11€/14€ COMÉDIE ODÉON 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 20 10 04 23)

JEUNE PUBLIC

LA SORCIÈRE DU PLACARD À BALAIS D’après Pierre Gripari, par la Cie et son Personnel de Bord, 45 min, dès 4 ans. Pierre achète une maison dont le placard à balais est hanté par une sorcière Jusqu’au 2 nov : du lun au sam à 14h ; 11€

AGEND’ARTS

HUMOUR

ÇA RESTE ENTRE NOUS Par la Lilyade Jusqu’au 29 déc, lun à 20h30 ; 9€/11€/14€

À DÉCOUVRIR EN CE MOMENT

4 rue de Belfort, Lyon 4e (09 51 62 58 77)

TOURNE LE MONDE Spectacle jeune public par Florian Genilleau et Gentiane Pierre Mer 29 oct mar à 10h30 et 15h30, mer à 15h ; 4€/9€ LES ALLUMÉS DE LA LANTERNE 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 29 85 47)

LES Z’AMOUREUX Création des Allumés de la Lanterne, 40 min, dès 3 ans. Jusqu’au 30 oct, à 11h et 15h ; 8€ L’ÉTOILE ROYALE 17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)

PACO Y LA LUNA Conte musical flamenco pour enfants, dès 2 ans Jusqu’au 31 oct, à 15h ; 8€/10€/12€ THÉÂTRE DE L’UCHRONIE 19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)

SEULE, UNE PETITE FILLE... D’après “La Maitresse des monstres” de Michel Ocelot par Les Etrangères, dès 5 ans Du 29 oct au 1er nov, à 17h ; 9€/14€

SALLE RAMEAU 29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 28 24 75)

- On en croirait pas ses yeux ( au début ) ven. 7 nov. 20h30

SOLIDA’RIRE Christophe Alévèque, Arnaud Cosson, Anthony Joubert, Gabriel Dermidjian, Claudio Lemmi, Didier Bouchaud, Jessica Lefaucheux Jeu 30 oct à 20h30 ; 29,50€

UNE FICTION EN DIRECT DU FUTUR ! - SÉBASTIEN JOANNIEZ - CIE ARNICA - ÉMILIE FLACHER - THÉÂTRE DE MARIONNETTES ET D’OBJETS - CRÉATION -

SPECTACLES AGEND’ARTS 4 rue de Belfort, Lyon 4e (09 51 62 58 77)

M’MAN Par Isabelle Lavard. Quatre frères et soeurs se retrouvent chez leur mère Jeu 30 et ven 31 oct à 20h ; 4€/9€ LAVOIR PUBLIC 4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13)

- Ekatérina Ivanovna -

LIFE IS A BATHROOM AND I AM A BOAT De et avec Ivan Gouillon, 1h15. Epopée d’Igor, chanteur vedette, sauvé in-extremis du Titanic Jusqu’au 30 oct, à 20h ; 8€/10€

ven. 14 nov. 20h30 EKATÉRINA LA RUSSE, BEAUTÉ SOMBRE ET TROUBLANTE - DE LÉONID ANDREÏEV - CIE L’UNIJAMBISTE - DAVID GAUCHARD - THÉÂTRE -

PATA’DÔME THÉÂTRE 62 route d’Yvours, Irigny (04 78 51 48 87)

Recommandé par la rédaction

LE MONDE À CŒUR OUVERT Par la cie L’Air à conteur, 45 min, dès 5 ans. Rythme du cajon et du birembau Du 29 oct au 2 nov, mer, ven à 15h, jeu à 10h30, sam à 17h, dim à 11h ; 10€

Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

LE RIDEAU ROUGE 1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)

7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)

FIN SE SOIRÉE, DÉBUT D’EMMERDES Jusqu’au 15 nov, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€ ET DIEU CRÉA NAHO Jusqu’au 15 nov, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 18€ HORS-PISTE Par la Lily Les mar à 20h30 ; 13€/15€ MARDI DÉCOUVERTE Les mar à 20h30 (sf le 4 nov) ; 5€ LES VEDETTES THÉÂTRE 11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)

DÉBUT DE FIN DE SOIRÉE Jusqu’au 15 nov, du mer au sam à 20h ; de 9€ à 17€

TROIS FORSYTHE POUR LE PRIX D’UN — Alex Ramirès fut révélé par un premier one-man-show prodigieusement schizophrène dans lequel il racontait son dépucelage. Il signe ici, avec un souci du détail qui tue, un sens de l’auto-dérision et un désintéressement physique proprement irrésistibles, un “spectacle de la maturité” aussi jubilatoire qu’émouvant dont la construction ne doit (presque) rien à personne.

Du mar au sam à 21h30 ; 14€/17€ COUIC De Jocelyn Flipo avec Jordan Topenas et Léon Vitale A peine auréolé du succès de Trash, son spectacle AAA dans le milieu du XXX, Jocelyn Flipo retrouve le haut de l’affiche avec Couic, comédie noire confrontant un tueur en série débutant à sa première victime. Un pur exercice de style dont le minimalisme est contrebalancé par quantité d’effets de style et trouvailles scénographiques ainsi, une fois n’est pas coutume, qu’un casting irréprochable.

Du mar au sam à 21h30 ; 14€/17€

IMPROVISATION

CABARET L’ÂNE ROUGE

IMPROVIDENCE

11 rue Juiverie, Lyon 5e (06 74 88 38 72)

6 rue Chaponnay, Lyon 3e

MATHIEU COHIN “Maux dits mots mêlés” Jusqu’au 22 nov, tlj à 20h ; 52€/57€

TOURNÉE GÉNÉRALE Par TILT Mer 29 oct à 20h30 ; 6€/12€

Depuis trente ans qu’elles sont inscrites à son répertoire, le Ballet de l’Opéra de Lyon est sans doute le meilleur véhicule des recherches cinétiques de William Forsythe – nonobstant sa propre compagnie, même si sa première incursion en terres lyonnaises, lors de la dernière Biennale de la danse, a fait l’effet d’une douche froide. On peut le vérifier depuis la rentrée à Paris, où il assure le gros de l’hommage rendu par le Festival d’Automne au maître américain du néo-classicisme. On pourra surtout le constater du mardi 4 au vendredi 7 novembre, dates auxquelles le Ballet présentera, à domicile, trois de ses œuvres les plus emblématiques. L’occasion de redécouvrir Steptext, déconstruction pleine de danger et de maîtrise des codes du ballet classique qui posa en 1985 les bases du style Forsythe (corps en déséquilibre, mouvements explosifs, enchaînements fragmentés), mais aussi et surtout One Flat Thing, Reproduced (2000), sorte de contrepoint tout en tension et en articulations aux comédies musicales en milieu universitaire – une quinzaine d’interprètes s’y meuvent sur et entre autant de tables. L’occasion, aussi, de faire connaissance sur notre site avec notre Brigade du Ballet, petit groupe de spectateurs s’improvisant reporters le temps de répétitions. BM

Création graphique – kollebolle.com

LE COMPLEXE DU RIRE

C O U P D ’ Œ I L DA N S E

One Flat Thing, Reproduced - Michel Cavalca

VICE VERSA De Réda Chéraitia. Une jeune cadre dynamique rencontre un intérimaire de la maintenance Jusqu’au 8 nov, du mar au sam à 21h30 ; 15€/20€ LES PARENTS VIENNENT DE MARS, LES ENFANTS DU MACDO De Rodolphe Le Corre Les sam à 16h ; 15€/20€ SOIS PARFAITE ET T’ES TOI ! Deux trentenaires de deux époques se rencontrent Les sam à 18h ; 15€/20€ COMME ILS DISENT Phil et David livrent leur agenda Du mar au sam à 19h45 ; 15€/20€

theatretheoargence-saint-priest.fr INFOS ET BILLETTERIE EN LIGNE 04 78 20 02 50

P12_13 — LE PETIT BULLETIN N°772 — DU 29.10 AU 04.11.14

MUSIQUE - SOIRÉES SAISON 2014/2015

— ROCK — «Growler is the new slacker» – autrement dit «grogner, la nouvelle façon de glander» – pourrait-on dire à l’écoute de ces groupes, dont les Growlers font partie, qui semblent dessiner paresseusement, avec l’acharnement de leur désinvolture, les contours d’une musique et d’une vie idéales, toujours un peu au ralenti, conjuguées au passé simple et passées au soleil. Grognant comme le fait l’endormi en se retournant dans son lit (ou sur la plage) comme pour vérifier qu’il est toujours en vie, entre rêve et semi-éveil. À Long Beach, il y a de quoi se retourner dans le sable, rouler vers le souvenir de ces beaux étés de la fin des années 60 où l’on n’était obligé de rien à part surfer, prendre des trucs et éventuellement en faire des chansons.

HAPPY DAYS #2

CONCERRTS, EXPO, BRUNCH MUSICAL, ATELIERS, ETC…

auditorium-lyon.com auditorium-lyon.com

Pour Chinese Foutain, leur premier véritable album, les Growlers se sont permis d’éconduire Saint Dan Auerbach, producteur le plus courtisé de la place garageblues (et même bien au-delà) parce que le résultat ne leur convenait guère. Le virage pop – pas violent, le virage – avait déjà été amorcé sur Not Psych !, il se confirme largement et à la coule. Au point que Brooks Nielsen – cette voix qui semble traîner un paquebot avec une ficelle – et sa bande osent même les débordements

reggae – comme s’ils n’avaient pas eu la force de les retenir. On rigole, mais il y a chez les Growlers une grande maîtrise. Il en faut pour savoir, avec autant de grâce et d’efficacité, étaler les registres de la sorte sans en avoir l’air. Et pour passer justement pour un grand paresseux sans pour autant avoir l’air d’un fumiste. Nuance essentielle. STÉPHANE DUCHÊNE > The Growlers Au Marché Gare jeudi 30 octobre

Bonjour tristesse — CHANSON — Tout est triste, rien n’est grave.

Voilà à peu de chose près une définition de notre époque. Une double définition même : manière d’apprendre à relativiser ce qui va mal ou justement de pointer le relativisme ambiant, désensibilisant, dévitalisant. Denis Rivet a sûrement choisi entre ces deux options. Qu’il nous permette de croire que son album, marqué du sceau d’une rupture qui reste à digérer, se balance dans cet entre-deux. L’attaque est d’ailleurs frontale : mur de guitares brûlantes parce que glaçantes (Autour du grand feu, Tu disais), écriture, comme toujours chez Rivet – le bien nommé ? – vissée à l’économie, cueillant à froid. Après l’excellent EP Tout proches, Tout est triste, rien n’est grave montre un Denis Rivet qui a fait du chemin sans s’éloigner de ses proches (Mikaël Cointepas mais aussi Frédéric Bobin et Philippe Prohom, présents pour deux duos), ni de Tout ce qui [le] tient et que l’on retrouve ici amplifié. Étrange, d’ailleurs, cette propension à convoquer le “tout” sans cesse, comme on voudrait combler un vide, rassembler des parties qui ne tiennent plus ensemble.

Je suIs Née sOus uNe

bonNe étOile Ma vie de femme tzigane en Slovaquie

VEN 7 NOVEMBRE 20 H

DU 6 AU 9 NOV V.. NOV.

CUIVRES EN FOLIE

Licences n° 1064009–1064010–1064011 / Photo : P P.. Moncharmont

WEEK-END FESTIF

Rock’ n’ Growl

La question est posée sur Dis moi comment, comment aimer le nez dans le guidon : «Si je veux toucher ta peau, je touche ta peau / Si je veux toucher tes yeux, je touche tes yeux / Si je veux toucher ta joue, je touche ta joue / Mais pour te toucher toi, mais pour te toucher toi / Dis moi comment, comment/ Je ne sais plus comment, par quel mouvement / Du dehors, du dedans, je ne sais plus comment». Si rien n’est grave c’est que, toute chose prise séparément, jusqu’ici tout va bien. Mal mais bien. Cette dialectique, Denis Rivet la manie comme personne. SD > Denis Rivet Au Radiant, jeudi 30 octobre au Radiant Tout est triste, rien n’est grave (Anthropoïde)

moriarty

A Queen OF HEART VEN 14 NOVEMBRE 20 H 30

CABARET

Acheter des places, voir des photos, une vidéo... W W W.T H E AT R E -V E N I S S I E U X . F R

Rosemary Standley

Licence : 1-1058577, 2-1058578, 3-1058579

THÉÂTRE, MUSIQUE

— POP — Il y a six ans, dans

ces mêmes pages, nous évoquions, l’inattendu virage folk de l’ancien DJ Fin Greenall et sa parfaite négociation. L’eau a depuis coulé sous les ponts et les disques tourné sur les platines mais force est de constater qu’avec Hard Believer, sorti cet été, le trio Fink continue d’élargir ses horizons, à l’image de L’Horizon négatif cher à Paul

Virilio, cet horizon ouvert derrière lequel s’en cache un autre. L’album commence pourtant à l’os par le titre éponyme, folk-blues fondu au jazz (école Faccini / Gonzales), mais on sent là une tension qui ne saurait tarder à se libérer. À s’électrifier. On tatônne dans cet intervalle sur trois titres tendus, puis c’est le décollage (Pilgrim) en ascension quasi postrock (Shakespeare, ébouriffant,

Too Late, désespérant). Même quand les choses se calment, on ne redescend pas jusqu’au dépouillé Keep Falling qui referme l’album comme une huître. Fink a ceci de particulier qu’il manie dans un même mouvement la plus infinie finesse et une épaisseur que rien ne semble pouvoir ébranler. Gère le repli comme l’échappée belle. Ainsi qu’on avait pu le voir sur l’album Fink meets the Royalconcertgebouw orchestra, la musique de Fink en général et de Hard Believer en particulier est taillée pour les cordes : celles qui tombent de l’autre côté des fenêtres pour vider le ciel de ses pesanteurs et celles qui s’envolent des orchestres symphoniques. Si bien que même quand on ne les entend pas, on les devine. SD > Fink [+ Douglas Dare] Au Transbordeur, mardi 4 novembre

CLASSIQUE ET LYRIQUE CASA MIA Par l’Ensemble Sanacore CHAPELLE SAINT-JOSEPH CALUIRE Place Docteur Dugoujon, Caluire-et-Cuire (04 78 98 80 66)

Jeu 30 oct à 20h30 ; 5€/8€ MIDI MUSIQUE Quatuor Debussy

MERLENCHANTEUSE Caf’conc

KRASPEK MYZIK

SOUS LE CAILLOU

20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)

23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)

Ven 31 oct à 20h30 ; 6€ ALIAS BLOB : PIERREM THINET & CLAIRE MEVEL Cchanson rock electro

Mar 4 nov à 20h30 ; 10€/13€ LE BAL DES COPAINS Un mercredi, 2 musiciens avec M. Liboà, E. Hajdinjak, D. Suissa, S. Balmino, E. Pinard, O. Sauze, H. Santos Da Silva et Y. Benahmed

TOÏ TOÏ LE ZINC 17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)

ABSINTHE

Jusqu’au 17 déc, les mer à 22h ; entrée libre

1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40)

Ven 31 oct à 20h30 ; 6€ MORRISSEY

Mar 4 nov à 12h30 ; 8€/11€

RADIANT-BELLEVUE

ESPACE ALBERT CAMUS

1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

JAZZ & BLUES SOIRÉE HOMMAGE À SALIF KEITA

Ven 31 oct à 20h ; 48,30€ : article en pages 2 et 3 ROBEDOOR

1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 27 83 12)

Mer 29 oct à 21h ; 7€/10€ KILL GALLON

Jeu 30 oct à 20h ; entrée libre TOTAL VICTORY + TOTAL ECLIPSE LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)

Jeu 30 oct à 21h ; 6€ VINCENT PÉRIER SEPTET FEAT. CÉLIA KAMÉNI LA CLEF DE VOÛTE 1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)

Ven 31 oct à 21h ; 7€/10€ FAR-GO Jazz fusion JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 83 81 55 21)

Ven 31 oct à 19h45 ; 10€ JULIEN SERMET QUINTET Hommage à Billie Holiday LA CLEF DE VOÛTE 1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)

Sam 1er nov à 21h ; 7€/10€ SNARKY PUPPY THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)

Mar 4 nov à 20h30 ; 18€/28€

ROCK & POP TREMPLIN DÉCOUVERTE : BLACK LILYS Pop NINKASI KAFÉ 267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

Mer 29 oct à 20h30 ; entrée libre PUNISH YOURSELF + LA CATCHEUR LA PUTE ET LE DEALER + PORNO GRAPHIC MESSIAH

WORLD

SONIC En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40) Sam 1er nov à 21h ; 7€

TRASH KIT + ALLIGATOR LA TRIPERIE 22 rue Imbert Colomès, Lyon 1er Sam 1er nov à 20h30 ; 5€

PEPPERMINT + OUTSHAPE + AURÉLIA SUN KRASPEK MYZIK

9 rue du Jardin des plantes, Lyon 1er (04 27 01 36 74)

6 avenue Henri Barbusse, Villeurbanne (04 78 03 97 23) Sam 1er nov à 20h30 ; entrée

libre NOTHING + ISRAEL REGARDIE SONIC

Vaudou Game + DJ Julien Lebrun

NINKASI HÔTEL DE VILLE 27 rue de l’Arbre-Sec, Lyon 1er (04 78 28 37 74)

Mer 29 oct à 20h30 ; entrée libre THE GROWLERS MARCHÉ GARE 34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)

Jeu 30 oct à 20h30 ; 11€/13€/15€ : article ci-contre SHAKA PONK Électro rock

LECTURES CINÉMA PRÉHISTORIQUE Par Ben Merlin, Guitos, Jonas Bernath...

: article ci-dessous

LIEUES 32 rues des Tables Claudiennes, Lyon 1er (06 79 03 24 99)

ÉLECTRO

Jeu 30 oct à 20h30 ; 5€ RÊVERIE D’UN PAPILLON ÉVEILLÉ Lecture poétique de et par Manuel Solnon

CONTROL VOLTAGE Electro ambient

LIBRAIRIE LES YEUX DANS LES ARBRES 1 rue du Pavillon, Lyon 4e (04 27 44 69 55)

KRASPEK MYZIK

Jeu 30 oct à 19h30 ; prix libre LES APÉRITIVES Les jeunes dramaturges (Nora Monnet, Pauline Peyrade, Guillaume Cayet, Gregory Pluym et Romain Nicolas) de l’ENSATT lisent leurs pièces, 30 à 40 min

20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)

Mer 29 oct à 20h30 ; entrée libre

HALLE TONY GARNIER Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 85 85)

Jeu 30 oct à 20h ; 36€/45€

Mar 4 nov à 18h30 ; entrée libre

CHANSON

Ven 31 oct à 20h30 ; prix libre ZIM NINKASI SANS-SOUCI

LE SUCRE

26 cours Albert Thomas, Lyon 8e (04 78 01 78 12)

49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

Ven 31 oct à 20h30

Jeu 30 oct à minuit ; 15€

KOTOPO 14 rue Leynaud, Lyon 1er (04 72 07 75 49)

LA MARQUISE 20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)

51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)

Ven 31 oct à 21h ; 3€/5€ DJ FRANK N’FUNKER Transylvanian mix

Jeu 30 oct à 19h ; entrée libre HARRY COVER DJ SET

22 rue de Flesselles, Lyon 1er (04 72 00 20 44) Sam 1er nov à 22h ; entrée libre

ABSINTHE

Jeu 30 oct à 22h ; entrée libre JUN MATSUOKA 20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)

Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

Ven 31 oct à 20h ; prix libre FESTIVAL TRIPOTECA Films et arts psychédéliques. Performance, exposition digitale et installations vidéo • Ven : Projection de “Meta Fun” et de “Voyage introspectif” + Bonus spécial halloween avec “Bobby Yeah” de Robert Morgan • Sam : “18 degrés sous l’horizon” par Joris Guibert & Michel Machine + Projection de “Meta Fun” et de “Voyage introspectif”

ESPACE GERSON 1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99) Jusqu’au 1er nov, à 15h ; 6€/8€

LES APÉROS D’IMPRO ET LES AFTERS LA MI GRAINE 11 place Saint-Paul, Lyon 5e (04 78 27 73 88)

Jusqu’au 31 oct, à 19h et après les spectacles ; entrée libre LES LAZARISTES

SALON DE LYON ET SUD-EST 80 artistes peintres, sculpteurs...

4€/6€ VIDÉOTRANSMISSION Le ballet “Manon” de Macmillan (2h35 + 2 entractes)

BON APPÉTIT Par Et compagnie. Impro et dégustation Mer 29 oct à 20h30 ; 12€/16€ HOMMAGE AU CINÉMA : MARVEL Jeu 30 oct à 20h30 ; 12€/16€ TIME LINE Un écran vidéo annonce aux spectateurs ce qui va se passer Ven 31 oct à 20h30 ; 12€/16€ NUIT DE L’IMPRO Cinq heures pour découvrir la vie d’un groupe de musique créé de toute pièce Sam 1er nov à 19h ; 12€/16€

LES SUBSISTANCES 8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er

Dim 2 et lun 3 nov de 10h à 19h ; 8€

CIRQUE CIRQUE MEDRANO Lyon 2e (06 72 73 55 38)

Jusqu’au 30 nov, OCT - mer 29 à 14h30, 17h30, 20h30, jeu 30 à 14h30, 17h30, 20h30, ven 31 à 14h30, 17h30, 20h30 NOV - sam 1er à 10h30, 14h30, 17h30, 20h30, dim 2 à 10h30, 14h30, 17h30, mar 4 à 19h30 ; de 22€ à 46€

RENCONTRES CIE CARABOSSE Rencontre à l’occasion du spectacle “Hôtel particulier” LES ATELIERS FRAPPAZ DR

91 rue Montesquieu, Lyon 7e

24 montée Saint-Barthélémy, Lyon 5e

Jusqu’au 30 oct SOUS LES PAVÉS, LA VIGNE ! Salon des vins naturels par Rue89Lyon. 40 exposants vignerons + débats, animations, dédicaces...

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ATELIER DES CANULARS

Festival d’improvisation Jusqu’au 1er nov Rens. : 04 78 27 96 99 et www.improetcompagnie.com : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon BOUGE TON BAZAR ! Impro avec des objets, dès 3 ans

25 avenue des Frères Lumière, Lyon 8e (04 72 78 05 70) Ven 31 oct et sam 1er nov à 20h ;

Lyon 6e

GET UP, STAND HIGH

FILMS D’ANGOISSE “Suspiria” de Dario Argento (1977, Ita, 1h37) + “Angel Heart, aux Portes de l’Enfer” d’Alan Parker (1987, GB, 1h55)

SPONTANÉOUS

MJC MONPLAISIR

ORANGERIE DU PARC DE LA TÊTE D’OR

C O U P D ’ Œ I L R E G GA E

DOCUMENTAIRES ET CINÉ

SALONS

MARCHÉ GARE - QUAI PERRACHE

On les avait annoncés, les voilà (au Transbo pour le Telerama Dub Festival le 1er novembre) ces diables de Brestois qui ont réussi l’impossible : nous faire aimer le dub. Pareil exploit n’avait été réussi depuis une ingestion miracle d’haricots verts chez mémé, mais ce n’est pas le sujet. Il y a chez les “dubadub muskateerz” de Stand High Patrol, en dehors d’une prédisposition au groove venue en droite ligne de Kingston, man – une logique à cela : d’un point de vue purement géographique, Brest est encore, vu d’ici, ce qu’il y a de plus proche de la Jamaïque –, d’un sens aigü de la texture et d’un flow reptilien pour ne pas dire caoutchouteux (écoutez leurs titres Commando et Brest Bay), du détachement et un humour dévastateur – où l’on n’oserait voir un brin de parodie, parce qu’on n’en sait foutre rien. Mais pas que, comme on peut s’en apercevoir avec le très émouvant reggae-dub – pensait-on un jour écrire une chose pareille – Unemployed, fonctionnant comme un retour aux racines, et qui nous fait dire à ce groupe façon Cantona : «I Love you, I don’t know why, but I Love you». Sauf qu’en vérité on sait. SD

Ven 31 oct à 22h ; entrée libre DJ CHYLORAMA Funk, boogie, latin, hip hop

6e CONTINENT

Jeu 30 oct à 23h ; entrée libre

7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)

Jeu 30 oct à 20h ; 10€ : article ci-contre LAURENT ET SON ACCORDÉON

En face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)

SOIRÉES

LA MARQUISE

THÉÂTRE DES MARRONNIERS

1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

LE SIRIUS

ANIMATIONS

3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33) Sam 1er nov à 23h ; 23,20€

ZOMBIE ZOMBIE Après trois albums aux airs de bandes originales fictives (et un hommage à son principal inspirateur, John Carpenter), le duo Zombie Zombie boucle enfin la boucle en signant la musique du docu-fiction Loubia Hamra. Et c'est, sans surprise, une belle réussite en matière d'astronomie synthétique.

Ven 31 oct à 22h ; entrée libre DJ SEXWAX & MR ZOGS DJ SET

Ven 31 oct à 23h ; entrée libre TRIO DMR Bal folk à danser

49-50 quai Rambaud, Lyon 2e Sam 1er nov à 23h ; 8€/12€

Mar 4 nov à 20h30 ; 7€/9€

RADIANT-BELLEVUE

22 rue de Flesselles, Lyon 1er (04 72 00 20 44)

Dim 2 nov de 15h à 22h ; 20€/24€

49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

LE SUCRE

13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)

DENIS RIVET + Exposition de l’artiste Jean-christophe Martinez ayant dessiné la pochette de l’album

ABSINTHE

En face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)

LE PÉRISCOPE

Mer 29 oct à 20h ; 20€ CHEWBECARRE Pop

Ven 31 oct à 22h ; 16€/18€ DJ CONNASSE & TATIE CHARBY

LE SIRIUS

Mar 4 nov à 21h ; 8€ POIL & VITAS GUERULAITIS

39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44)

LE SUCRE

6e CONTINENT

En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)

CCO

Marcel Dettmann + Anthony Parasole + Kobosil Une semaine après Ben Klock, c'est au tour du deuxième pilier du Berghain – oui, architecturalement parlant, qu'un si gros machin repose sur si peu, c'est impressionnant –, Marcel Dettman, de passer un dimanche au Sucre. On ne vous fera pas l'affront de vous réexpliquer pour la énième fois pourquoi c'est immanquable.

BŒUF DU MONDE

REGGAE

TRANSBORDEUR

SONIC

18h ; 8€

BLACK ATLANTIC CLUB

Ven 31 oct à 20h30 ; entrée libre JOKE MTP + DINOS PUNCHLINOVIC Rap français

TRANSBORDEUR

Mar 4 nov à 20h30 ; entrée libre ACID BABY JESUS + LE CHEMIN DE LA HONTE

Ven 31 oct à 23h30 ; 15€ SLIDING WORDS Projet électro-acoustique avec un concert au casque de musique trip-hop

20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)

TELERAMA DUB FESTIVAL Stand High Patrol + Jahtari Riddim Force + Ackboo + L’Entourloop

267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

LA MARQUISE

Dim 2 nov à 19h ; 25€/28€ FINK + DOUGLAS DARE

NINKASI KAFÉ

LE KAO

ONE MIC + MIDNIGHT & JACK HERER + J.P.G.

LE KAO

Mar 4 nov à 20h ; 25€ : article ci-contre THE AMSTERDAM RED-LIGHT DISTRICT + VERSUS YOU

3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)

HIP-HOP & R’N’B

Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00) Sam 1er nov à 19h30 ; 25€

3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)

TRANSBORDEUR

Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 85 85)

Dim 2 nov à 21h ; 8€ ELUVEITIE + ARKONA + SKALMOLD Metal Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

Ven 31 oct à 23h ; 5€ BORN TO BE FREAK 3 Smokey Joe and the kid + Boolimix + KDS + Noise builder

Ven 31 oct à minuit ; 8€ DÉSTRUCTURÉ Oliver Huntemann

STROMAE Électro slam

Ven 31 oct à 22h30 : article en page 15 NIGHT OF THE DAMNED D’Jamency + Mik Izif + Vortkx + D.Tone + Kraft 14 quai Romain Rolland, Lyon 5e (04 72 77 50 38)

ATELIER LA MENUISERIE

En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)

LE KAO

WE ARE REALITY

LE SAÔNE XIV

3 rue Terme, Lyon 1er

3 rue Carquillat, Lyon 4e (06 48 38 76 86) Sam 1er nov à 20h30 et dim 2 à

1 rue Saint-Benoît, Lyon 1er

En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)

; 8€

TERMINAL

VARIÉTÉS

Sam 1er nov à 20h ; de 34€ à 49€ : articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

NINKASI GRATTE-CIEL

SONIC

3 rue Terme, Lyon 1er Sam 1er nov à minuit

Ven 31 oct à minuit ; 10€ : article en page 15 QUELL + JAYSPER LIVE

libre

LAURA MEYER Folk USA

NINKA TOUR : LOGAR Rock

TERMINAL

6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)

LA FOURMILIÈRE

HALLE TONY GARNIER

51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71) Sam 1er nov à 21h ; 3€/5€

Ven 31 oct à 22h ; 5€ DEATH DISCO VS SHEITAN BROTHERS

DV1

Ven 31 oct à 22h ; prix libre NICOLÁS MIQUEA Chanteur, guitariste, auteur et compositeur chilien

20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29) Sam 1er nov à 20h ; prix libre

6e CONTINENT

TAAPION RECORDS SHOWCASE Shlomo + AWB

Ven 31 oct à 22h ; entrée libre I’M JOEY BELTRAM + Miloch + Umwelt

CAFÉ CONCERT LE PRÉ-SOIR

15 rue Salomon Reinach, Lyon 7e Sam 1er nov à 20h30 ; entrée

LITTLE CLUB

267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

PROFESSEUR ZITOUNI

THE WITCH IS A BITCH Kone + Camus + I am oiseau + Methan

6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62) Sam 1er nov à minuit ; 8€

NINKASI KAFÉ

6 rue Pierre Blanc, Lyon 1er (06 80 85 08 27)

4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 83 81 55 21)

9 rue du Jardin des plantes, Lyon 1er (04 27 01 36 74)

22 rue de Flesselles, Lyon 1er (04 72 00 20 44)

LA BOÎTE À GANTS

JAZZCLUB SAINT-GEORGES

CAFÉ CONCERT LE PRÉ-SOIR

Ven 31 oct à minuit ; 12€/16€ : article en page 15 ELECTRO SWING CABARET Little Tune + Gang of Nuggets + Les Précieuses Ridicules

Jeu 30 oct à 22h ; entrée libre THE IRISH DOGS Musique traditionnelle irlandaise

Mer 29 oct à 20h ; entrée libre JAZZ MANOUCHE Par Jean-Philippe Bernier et Baptiste Ferrandis Mer 29 oct à 19h45 ; prix libre SIMULACRE Trio de saxos

49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

22 rue de Flesselles, Lyon 1er (04 72 00 20 44)

21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er (04 78 27 29 18)

DV1

LE SUCRE

ABSINTHE

LA MAISON MÈRE

ALEX MAC LEAN + ACID SODA + PEDRO BUCARELLI

3 rue Terme, Lyon 1er

Jeu 30 oct à minuit ; 3€ HESSLE AUDIO LABEL NIGHT Ben Ufo + El Gato

Mer 29 oct à 19h ; entrée libre LOS PIRATAS Gipsy latino

LA CLEF DE VOÛTE

TERMINAL

MURVIN SOUND + LAKILB

SONIC IMPACT RECORDS Anarchive + Dubmentalist

16 rue Frappaz, Villeurbanne (04 72 68 90 16)

Jeu 30 oct à 18h30 ; entrée libre PAULINE PICOT Pour son texte théâtral “She loves control” LA VOIE AUX CHAPITRES 4 rue Saint-Jérôme, Lyon 7e (04 37 70 41 62)

Mar 4 nov à 18h30 ; entrée libre JULIA DECK “Le Triangle d’hiver” LIBRAIRIE PASSAGES 11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)

Mar 4 nov à 19h ; entrée libre

CINÉ MOURGUET 15 rue Deshay, Sainte-Foy-lès-Lyon (04 78 59 01 46) Jeu 30 oct à 19h, sam 1er nov à 15h ;

14€/16€ LES TOURMENTES Documentaire de Pierre-Yves Vandeweerd. Dans les Cévennes, une tempête de neige désoriente et égare les bergers MJC MONPLAISIR 25 avenue des Frères Lumière, Lyon 8e (04 82 53 49 74)

Mar 4 nov à 20h ; 4€

SEMAINE DU CONTE D’AUTOMNE 1er

Jusqu’au novembre 2014 Tarifs : 7€/10€/13€ Rens. : 04 27 44 34 38 SOUS LE CAILLOU 23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)

ROUGE Par Fred Lavial, Stan Montagnon et Enrique Parthenay (dès 8 ans, 1h) Mer 29 oct à 20h30 ; 7€/10€/13€ LA PIERRE AUX DEUX FACETTES Par Gael Dod, Eve et Cricri (dès 7 ans, 45 min) Jeu 30 oct à 20h30 ; 7€/10€/13€ UNE POMME OUBLIÉE SUR LE BUFFET Par Anne Kovalevsky (dès 10 ans, 1h10) Ven 31 oct à 20h30 ; 7€/10€/13€ SOUPER LIBRE OU MOURIR Par Isabelle Bouchex (dès 10 ans, 1h10) Sam 1er nov à 20h30 ; 7€/10€/13€

PAROLE AMBULANTE Du 4 au 8 novembre 2014 Thème : « Les Jours heureux» Rens . : 04 72 50 14 78 et www.espacepandora.org LA SOIRÉE DU COURT Avec Carine Fernandez, Paola Pigani et Éric Guirado. Table-ronde «Nouvelle courtmétrage, à quoi bon ?» MÉDIATHÈQUE LUCIE-AUBRAC 2 avenue Marcel-Houët, Vénissieux

Mar 4 nov à 18h30 ; entrée libre PROJECTION DE COURTS-MÉTRAGES De Benjamin Renner, Pierer Etaix, Éric Guirado (en sa présence) CINÉMA GÉRARD-PHILIPE 12 avenue Jean Cagne, Venissieux

Mar 4 nov à 20h30 ; entrée libre Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

P15 — LE PETIT BULLETIN N°772 — DU 29.10 AU 04.11.14

INSOMNIAQUE 3 R DV n o c t u r n e s à n e p a s m a n q u e r ce t t e s e m a i n e B E N JA M I N M I A LOT

31.10.14 DEATH DISCO VS SHEITAN BROTHERS Farces et friandises, il va falloir une fois de plus choisir en ce 31 octobre plus chargé en soirées qu’un autel du Dia de Muertos en fanfreluches squelettiques. Pour les friandises, prière de sauter quelques lignes. Pour les farces, direction le Sonic, où se produiront les Sheitan Brothers, duo-parfois-trio versé autant dans l’art du lol que dans celui de l’edit disco. Les noctambules reconnaîtront derrière leurs détourages subtils des personnalités locales de l’électro – qui nourrissent le rêve de jouer au Paribar à Sao Paolo, repaire de leurs maîtres à penser Selvagem. This is Halloween, indeed.

31.10.14 I’M JOEY BELTRAM Joey Beltram n’est pas noir, il est blanc de peau. Et il n’est même pas né à Detroit, mais à New York. En dépit de ce manque de pot, il aura marqué l’histoire de la techno d’une empreinte assez profonde pour s’y noyer par gros temps. Il faut dire que ses tracks, les plus acides comme les plus directes (en tête Energy Flash et Mentasm, mètre-étalon du hoover, son de synthé qui évoque un aspirateur bouché), ont en commun de donner envie de taper du pied comme un Panpan sous hormones de croissance. Le DV1 en sera quitte pour une rénovation de son parquet.

31.10.14 HESSLE AUDIO LABEL NIGHT DJ pur et dur, Ben Thomson n’a jamais produit un seul titre. Autant dire qu’en ces temps de grande confusion entre l’acte de créer et celui de prescrire, il est une espèce en voie de disparition – ou un objet non identifié, comme le souligne son pseudo, Ben UFO. À voir la reconnaissance dont bénéficient le label qu’il a co-fondé (Hessle Audio, l’un des épicentres britanniques du rapprochement entre techno et bass music) et les modèles de cohérence et de fluidité que sont ses mixes (notamment pour Rinse FM), il lui reste encore un peu de temps. Dans le doute, ne manquez pas sa venue au Sucre.

PLUS LOIN

EDEN

CLÔTURE DE L'AMOUR

Présenté comme un film sur la French Touch, le quatrième long de Mia Hansen-Love l’est sans vraiment l’être — mais l’est quand même ! S’inspirant de la vie de son frère Sven, DJ ayant popularisé la house garage en France avant de retomber dans l’anonymat, la cinéaste réalise un "rise and fall" romanesque et mélancolique, comme si Truffaut avait tourné un film sur la techno. Elle le présentera au Comœdia en avant-première le 13 novembre à 19h30, avant une soirée au Sucre inspirée de l’univers du film — qui sortira le 19 novembre.

Un couple se déchire. C'est tout. Et c'est déjà tellement. Car cette pièce de Pascal Rambert, faux dialogue de sourds et vrai pas de deux (Stanislas Nordey et Audrey Bonnet, exceptionnels), non content d'être bouleversant, contient dans son dispositif l'essence même du théâtre, cet art de la contradiction et de l'écoute. Climax de la saison 2013/2014 des Célestins, elle sera reprise à la Comédie de SaintÉtienne du 13 au 15 novembre. À bon entendeur.

Eden - DR

ELEKT’RHÔNE

— L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES — LE PETIT BULLETIN LYON | www.petit-bulletin.fr/lyon SARL de presse au capital de 131 106,14 €- RCS LYON 413 611 500 16 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 Tirage moyen : 50 000 exemplaires | Impression : Rotimpress Retrouvez-nous sur

Les éditions du festival électro du BDE de EMLYON se suivent et ne se ressemblent pas. Celle de 2013 fut insignifiante (pour rester poli), sa successeur, elle, a tellement de gueule que Kim Chapiron serait bien avisé d'y tourner une suite à La Crème de la crème. Statues du commandeur techno (Derrick May, Kenny Larkin), phénomènes house (Claptone, Floating Points) et virtuoses de l'entre-deux-voire-plus (Julio Bashmore, Bambounou) seront ainsi de la party, prévue au Transbordeur les 12 et 13 décembre prochains.

Envoyez-nous vos programmes : par mail à agenda.lyon@petit-bulletin.fr, courrier ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) Pour joindre votre correspondant : composez le 04 72 00 10 + (numéro) DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20) RÉDACTEUR EN CHEF Benjamin Mialot (26) RÉDACTION Christophe Chabert, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Nadja Pobel DIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Caroline Renard (29), Nicolas Héberlé (21) AGENDA Nadja Pobel (27) VÉRIFICATION AGENDA Lisa Dumoulin DESIGN Denis Carrier & Michel Barthelemy MAQUETTISTE Morgan Castillo INFOGRAPHISTE Julien Royer WEBMASTER Frédéric Gechter INTÉGRATION WEB Gary Ka COMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20) DIFFUSION Guillaume Wohlbang (25)

P16 — LE PETIT BULLETIN N°772 — DU 29.10 AU 04.11.14

STORY

#PBLIVE

LIVE

PIERS FACCINI & VINCENT SEGAL “Délicat et crépusculaire” Le Monde

— CINÉMA — FILMEUR INSATIABLE, ALAIN CAVALIER CÉLÈBRE LE RÉEL AVEC SA PETITE

CAMÉRA DEPUIS VINGT ANS, TANDIS QUE LA CINÉPHILIE N’EN FINIT PLUS DE REDÉCOUVRIR QUEL IMMENSE CINÉASTE IL A TOUJOURS ÉTÉ, REFUSANT LES CASES ET PRÉFÉRANT L’AVENTURE (HUMAINE) À LA LOURDEUR DES TOURNAGES. CHRISTOPHE CHABERT À la sortie d’Irène, film fondamental qui revenait sur un épisode-clé de sa vie, la mort tragique de sa compagne, comédienne à la photogénie inouïe, Alain Cavalier avouait qu’il ne revoyait jamais ses films. Pourtant, la reprise du Plein de super venait de rencontrer un vrai succès, et les États-Unis programmaient à nouveau dans quelques salles son premier film, tourné en 1965, Le Combat dans l’île avec Romy Schneider et Jean-Louis Trintignant. Ce n’était d’ailleurs que le début d’une vaste redécouverte de son œuvre, dont le point d’orgue fut l’intégrale qui lui a été consacrée par la Cinémathèque française, puis l’édition de quelques-uns de ses films les plus rares – Un étrange voyage, Le Plein de super, Libera Me, La Chamade ou Martin et Léa – en DVD. Le tout se déroulait après le triomphe cannois de Pater, où pour la première fois depuis des lustres il filmait non pas des inconnus, mais un acteur célèbre, Vincent Lindon. Et, à chaque fois, Cavalier semblait se dérober aux honneurs : pour la Cinémathèque, il réalisa une série de courts-métrages faits pour être diffusés avant ses films anciens, fabriqués selon sa méthode actuelle – lui seul avec sa petite caméra numérique. Comme si évoquer son passé de metteur en scène “traditionnel” ne pouvait se faire qu’en le rattachant à son présent d’artisan cinéaste. Autre exemple : s’il a décidé d’éditer Libera Me, sublime film d’une austérité radicale évoquant la Résistance, ou plutôt les Résistances, c’est uniquement en bonus du Combat dans l’île. Commentaire de Cavalier : «Je trouvais intéressant de réunir mon premier et mon dernier film sur pellicule». Comme pour boucler une boucle. Et passer à autre chose… MÈRE PERDUE Or, lors du dernier festival Lumière, après avoir présenté Un étrange voyage en compagnie de sa scénariste et actrice, qui n’est autre que sa fille Camille de Casabianca, Alain Cavalier n’est pas parti ; il est resté dans la salle pour revoir le film. Ce qui constitua une petite surprise de sa part ; mais deux jours avant, au cours d’une belle conversation, il semblait apaisé vis-àvis de ce passé-là : «Ce sont des cycles, comme le printemps, l’été. Quand vous êtes un cinéaste jeune, ardent, aimant les amours et les conflits, vous filmez d’une certaine façon, vous adorez les acteurs, les situations fortes. Avec le temps, vous vous intéressez à d’autres choses. Vous ne changez pas, mais vous vous suivez. Je ne me reverrais pas, cinquante ans après mon premier film, demander à une jeune fille d’aimer un garçon et d’être triste si il la trompait. Je l’ai déjà fait. Le monde est vaste, il y a mille choses à décrire et à filmer». Il essaie même de tracer un pont pour réconcilier ses deux périodes, a priori si opposées : «Quand je faisais de la fiction, je copiais la vie ; je regardais comment parlaient les gens, comment ils vivaient et quand j’écrivais un scénario, j’essayais de reconstituer ce qui m’avait intéressé dans la vie. Après, pour changer un petit peu, je suis allé filmer les gens direc-

tement dans leur vie, comment ils travaillaient… Ce qui m’intéresse, c’est regarder la vie et la copier le mieux possible avec ma caméra pour la proposer au spectateur». Un étrange voyage apporte un splendide éclairage sur ce brouillage-là : dans le film, un père (Jean Rochefort) part avec sa fille (Camille de Casabianca) le long des voies de chemin de fer pour retrouver le cadavre de sa mère, disparue sur la ligne Poitiers-Paris. Il y a d’un côté l’analogie entre les rapports de Cavalier à sa fille – partager un film comme on partage des vacances privilégiées – et ceux décrits dans le scénario du film ; mais il y a aussi toutes les rencontres faites au cours de leur périple, figures fugitives qui dégagent une vérité immédiate et étonnante. Déjà, dans Le Plein de super, Cavalier avait laissé ses quatre comédiens improviser les séquences, les créditant in fine à l’écriture du film. Et, dans le dénuement de Thérèse, le film qui lui a offert succès et Césars, l’observation de la vie des religieuses ne se faisait qu’à travers leur travail quotidien et leur complicité non feinte. Jésus passait par là comme un amoureux mythique à qui ses jeunes femmes se sont promises, ce qui n’était pas sans un chaste érotisme… PARADIS RETROUVÉ La religion fait son retour dans l’œuvre de Cavalier avec son dernier film, Le Paradis, et elle est à nouveau ramenée à la dimension concrète d’une expérience humaine : celle du cinéaste, pensionnaire dans une école catholique, qui a vécu les récits bibliques comme autant de fictions fondatrices. Cavalier est allé chercher «dans les images d’enfance, celles qui ont nourri le cinéaste et ce qu’il en a fait, donc ce qu’il a fait de son enfance» Une enfance sous le signe de la guerre, dont il a fait la matière de plusieurs de ses films – l’Algérie dans Le Combat dans l’île et L’Insoumis, avec Delon, le spectre de l’occupation dans Libera Me… mais qu’il a voulue tenir à distance de cette dernière œuvre. Le Paradis aurait pu s’appeler Le Bonheur, car c’est cela que Cavalier traque à l’écran, jusqu’à un «Tout est bien» final qui signifie cette félicité retrouvée : «Je regarde la vie avec toujours autant d’intérêt, explique-t-il, mais j’ai surtout toujours autant d’intérêt à la filmer. Et la filmer me la rend encore plus intéressante». Cette image de fin renvoie aussi bien aux dernières lignes de L’Avenir dure longtemps d’Althusser, qui a aussi connu les horreurs de la guerre et la tragédie personnelle, qu’à la fameuse phrase en conclusion du Pickpocket de Bresson : «Quel long chemin il m’a fallu pour arriver jusqu’à toi». Chez Bresson, le “toi“ est une femme, mais c’est Dieu que l’on entend en transparence. Chez Cavalier, c’est l’inverse : s’approcher de Dieu, c’est s’approcher d’un orgasme ultime, c’est faire l’amour sur du Lester Young ou manger un rollmops. Félicité et plénitude, pour les siècles des siècles. > Un étrange voyage À l’Institut Lumière les 29 et 30 octobre > Le Paradis (actuellement au Comœdia)

“Rencontre folk au sommet. D’une rare élégance” Rolling Stone

VEN 28 NOV 20H30

TEMPLE LANTERNE 10 rue Lanterne - Lyon 1er

Location : Fnac - Carrefour - Géant Magasins U - Intermarché www.fnac.com et points habituels www.petit-bulletin.fr/live/index.html

Rain Dog productions licences 2-1061364 et 3-1061363 en partenariat avec Le Petit Bulletin, en accord avec Asterios spectacles

Pas d’express vers la félicité