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L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES N°776 DU 26.11 AU 02.12.14 www.petit-bulletin.fr —
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À LA UNE — THÉÂTRE — PLEASE, CONTINUE (HAMLET)
Nous aurions pu ici saluer la décision de la mairie de Grenoble de bannir la réclame de son centre-ville, d'autant plus marquante qu'elle intervient dans un contexte où la conquête du consommateur a des airs de course à l'armement. Il n'y a qu'à voir l'accueil réservé par un nombre croissant de médias en ligne aux utilisateurs de bloqueurs de «désagréments» publicitaires, bientôt plus dégradant et contre-productif que l'éducation d'un chiot à la propreté par la mise en contact de sa truffe et de son urine. Considérant notre modèle économique, nous aurions toutefois pu tomber sous le coup d'une mise en accusation pour crime de lèse-majesté. Et on ne plaisante pas avec ça. Car figurez-vous qu'il y a une justice. Si, si, nous l'avons vue. Au théâtre, comme on vous l'explique plus loin. Mais aussi et surtout à la télévision, ce dimanche 23 novembre. Semble-t-il enfin consciente qu'un bandeau se porte sur le front plutôt que sur les yeux, elle avait pour glaive une raquette de tennis et s'employait par des gestes emprunts de grâce divine et d'ironie fiscale à faire payer à quelques centaines de milliers de nos compatriotes leur vanité cocardière. Il faudra à ce titre un jour admettre que nos commentateurs sportifs sont des cellules dormantes du Front National, et faire tomber leurs masques, comme les justiciers sans visage d’Anonymous font depuis une semaine tomber les capuches du Ku Klux Klan. BENJAMIN MIALOT
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ASTÉRIX
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Alexandre Astier ne se repose pas sur ses lauriers
CONTACT
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Un Philippe Découflé fort et clair
MAC DEMARCO
P 11 Quand la pop fait des salades
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À LA UNE
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PIERS FACCINI & VINCENT SEGAL
“Un bel exercice de lâcher prise” — THÉÂTRE — APRÈS PENDIENTE DE VOTO ET LE SACRE DU PRINTEMPS, LE METTEUR EN SCÈNE CATALAN ROGER BERNAT EST À L’AFFICHE AVEC UN NOUVEL OVNI PARTICIPATIF, PLEASE, CONTINUE (HAMLET). SOIT LE PROCÈS POUR MEURTRE D’UN FAUX HAMLET PAR DE VRAIS MAGISTRATS, DEVANT UN PUBLIC MUÉ EN JURY POPULAIRE. SERA-T-IL CONDAMNÉ OU ACQUITTÉ ? POUR LE SAVOIR, NOUS APPELONS À LA BARRE LE CO-CRÉATEUR DE CE PASSIONNANT SPECTACLE, L’ARTISTE NÉERLANDAIS YAN DUYVENDAK. PROPOS RECUEILLIS PAR NADJA POBEL Diplômé des Beaux-Arts de Sion et de l’école des arts visuels de Genève, comment en êtesvous venu à concevoir des performances ? Yan Duyvendak : En même temps que les BeauxArts, j’ai suivi une formation de danse amateur, puis participé à une espèce de revue de très mauvais goût. J’étais ado et j’aimais beaucoup l’humour utilisé comme une force corrosive. Comme j’étais trop grand pour faire de la danse professionnelle – c’était avant Alain Platel et la possibilité d’avoir des corps spécifiques dans la danse – je me suis ensuite tourné vers l’art visuel, dans lequel j’ai fait une petite carrière. Mais je m’y suis très vite ennuyé, je m’y suis senti très seul et c’était mortifère. J’avais envie de réinjecter de l’humour dans le travail. J’ai alors fait des vidéos, chanté a cappella des chansons existantes qui parlent de l’art (comme J’aurais voulu être un artiste), et c’est devenu une réflexion sur l’art aujourd’hui. J’ai pu faire ça très vite à la fondation Cartier, en 1995. En 2011, vous créez avec Roger Bernat Please, continue (Hamlet), qui relate le procès d’un fait divers où les protagonistes sont les personnages du drame shakespearien. Comment l’avez-vous rencontré et comment est née cette idée ? J’ai vécu à Barcelone un certain nombre d’années et je voyais le travail de Roger là-bas. Ensuite il a vu le mien. Et comme on travaillait tous les deux sur des relations assez particulières avec le public, j’ai proposé d’avancer ensemble. On a échangé sur ce qui nous troublait dans la société et nous sommes tombés sur les procès verbaux des détenus de Guantanamo, parus sur le web à ce moment-là, en 2010. C’est une farce totale de la justice où les terroristes, enfermés depuis 2001, ne sont plus des hommes. Ils ne parlent pas anglais, ne parlent plus du tout. Et des juges leur disaient – c’est de là que vient le titre du spectacle – «please, continue». On a essayé d’amener ces textes-là sur scène (lus par le public ou des acteurs) et ça ne marchait pas, c’était obscène, bizarre, trop violent. J’ai par la suite eu accès à un dossier d’instruction d’un cas réel. C’est ce qui se cache maintenant sous l’histoire d’Hamlet. Je me disais : «ces gens doivent être acquittés, ils ont agi au maximum de leurs capacités intellectuelles et sociales. On ne peut pas les condamner». Et Roger pensait qu’il fallait les condamner tant ils étaient cons. C’est intéressant de voir comment un sujet peut nous renvoyer à notre propre éthique. Mais là non plus, les lectures de ce vrai rapport d’instruction ne fonctionnaient pas. En dés-
espoir de cause, à trois mois de la première, on a inversé la vapeur, cessé d’amener la réalité dans le théâtre pour amener le théâtre dans la réalité, et on a intégré Hamlet après des discussions avec des personnes du milieu judiciaire. On raconte ici les trois premiers actes, ça s’arrête au moment où Hamlet se fait renvoyer par Claudius à l’étranger. Là, les flics l’arrêtent. Cette pièce aurait-elle pu fonctionner sans y greffer Shakespeare ? Roger voulait garder le vrai cas, mais l’avocat ne nous le permettait pas. Et puis les gens de la justice nous ont dit qu’ils n’auraient jamais accepté de participer si ça avait été un cas normal, car ils font déjà ça toute la journée. Mais d’un coup, attaquer ou défendre une figure littéraire devenait intéressant. Que savent ces personnes du milieu judiciaire avant d’entrer sur scène ? Ils ont reçu un dossier d’instruction de 50 pages et chaque théâtre (au début, je le faisais moi-même avec mon équipe) s’occupe de convaincre des magistrats de participer. L’équipe est différente chaque soir. Quelle est votre part de création maintenant que le spectacle a été élaboré ? Ce sont des directives à l’encontre des magistrats, des avocats : ne pas faire de jeux de mots par rapport à Hamlet (sur le thème «Hamlet a encore cassé des œufs» par exemple), rapeller que ce n’est pas une farce, même s’ils ont tendance à trouver ça rigolo d’être sur scène. Récemment, en Italie, l’avocate d’Ophélie était morte de rire tout le temps. Elle prenait le public à partie. J’ai été obligé de la faire cesser. Et puis, dans chaque pays, avec les différents comédiens, il faut adapter le texte au système juridique et médico-légal local, et faire la reconstitution du crime avec les acteurs trois mois avant la première date pour qu’ensuite Hamlet puisse aller chez un vrai psychiatre, qui le voit selon les normes du pays et rédige une expertise versée au dossier. Ensuite, quand les acteurs sont questionnés, ils répondent à partir de cette expérience de reconstitution. Ça donne un air très bizarre de réalité, car ils se souviennent vraiment de quelque chose. Chaque jour, deux heures avant l’entrée des spectateurs, les avocats rencontrent leur client et moi je reparle avec le président pour valider son angle dramaturgique. Ce qui fait que le metteur en scène de la pièce est toujours le juge, tandis que les directeurs d’acteurs sont les avocats.
— CRITIQUE — «La justice n’est pas un jeu, même si les apparences peuvent le laisser penser, comme si nos habits étaient des costumes» lance jeudi 20 novembre Me Ronald Gallo, avocat d’Hamlet, lors de son réquisitoire. Nous sommes pourtant au TNP, pas dans une cour d’assise. Mais en amenant la justice sur une scène, Yan Duyvendak et Roger Bernat ont rendu palpables les similitudes de ces deux arts oratoires, non sans prendre soin de les re-situer le plus clairement possible. Les acteurs ont ainsi enfilé un t-shirt sur lequel est mentionné leur rôle, tandis que les autres personnes présentes (des avocats, un huissier, un juge et un expert psychiatre) ont reçu pour
TEMPS FORT S SO N CHAN
Concernant vos contemporains et collègues, est-ce que le travail de Vincent Macaigne par exemple, qui travaille aussi Shakespeare et exhorte le public à venir sur scène, peut faire écho au vôtre ? J’ai effectivement l’impression qu’on est plusieurs à travailler sur cette question de la rupture du quatrième mur, comme une sorte de génération 2.0. Mais dans le Hamlet de Vincent Macaigne, il n’y a que le début et la fin qui sont très forts au niveau de l’implication du public. Cela reste quand même très lié au texte.
- C’est très bien ! mer. 10 déc. à 18h30 - CIE TARTINE REVERDY DES CHANSONS POUR RENDRE LA VIE PLUS BELLE
- Renan Luce ven. 12 déc. à 20h30
Vous vous ennuyez au théâtre ? Non, pas forcément, mais je trouve très fort quand on se sent impliqué dans une pièce, même si on est dans le noir. C’est plutôt rare. Le noir est compliqué, ça crée vraiment une distance. Pour la comédie musicale sur la fin du monde que je vais prochainement créer, je fais déjà face à de gros problèmes par rapport à la lumière. Est-ce qu’on laisse les gens au pas dans le noir ? Car toute la question est un peu là : est-ce que dans la vie on se laisse berner, bercer, ou est-ce qu’on est actif ?
© Pierre Abensur
Vous dites que c’est le spectacle le plus performatif que vous ayez produit. Pourtant, on peut penser que de pures performances sont plus “coup de poing” qu’une reconstitution de procès... Oui, mais c’est vraiment une task performance, comme dans le mouvement Fluxus, où on reçoit une petite recette et on fait ce qu’on peut. La recette ici, c’est le dossier d’instruction, dont les participants s’emparent comme ils veulent. C’est pour ça que certains procès sont très ennuyeux, d’autres très animés, avec plus ou moins de tensions, des juges fous… J’ai été pendant dix ans co-responsable de l’option art-action de la Haute école du design à Genève. Et on a toujours travaillé sur l’action qui, peu importe sur quoi elle débouche, a une fonction politique. Qu’elle soit vraiment action au sens politique fort ou simplement le fait de déplacer quelque chose qui a l’air normal au sein du fonctionnement social établi, le perturbe et engendre du politique, au sens de “comment est-ce qu’on vit ensemble”. Pour moi, à tous les niveaux, l’enjeu est fortement politique. Après que ce soit théâtral ou performatif, ça m’intéresse moins.
Vous montrez aussi certaines failles de la justice, ce qui permet de mieux les accepter... C’est ça. Et ça m’a étonné aussi que les gens de la justice acceptent de participer à quelque chose qui n’est pas de la propagande pour dire que la justice c’est super. Ils sont conscients que la justice est perfectible. Qu’elle est humaine et donc faillible. Ils vivent avec ça.
consigne d’incarner leur propre rôle sans en dévier. Un fait divers simple, hybride d’un vrai cas et du scénario shakespearien (un homme a tué le père de son ex-petite amie) sert alors d’appui à une forme inédite de pédagogie de la justice, domaine par essence public mais bien mal connu de ceux qui n’y ont pas affaire. Please, continue (Hamlet) est aussi une loupe sur le caractère aléatoire que revêt un tel cérémonial. Tous les avocats et/ou présidents, souvent des pointures (quel bonheur de voir surgir Me Étienne Rigal, protagoniste de D’autres vies que la mienne d’Emmanuel Carrère !), n’ont pas travaillé leurs dossiers avec le même sérieux,
toutes les facettes de l’accusé, de la victime (Polonius donc) et de la partie civile (Ophélie) ne sont pas abordées chaque soir, bref, toutes les représentations ne se valent pas. Reste-t-il encore du théâtre ? Oui, il n’y a même que cela. Le procès est ici traversé par des comédiens incroyablement crédibles, habités par leur rôle ; ils sont la colonne vertébrale d’un drame ambigü dont il ressort que si la justice n’est pas une machine, ceux qui maîtrisent le verbe et la diction ont une longueur d’avance sur les balbutiements et l’air emprunté des appelés à la barre. Please, continue (Hamlet) a enfin le mérite de faire sortir des murs des palais de justice ce constat implacable que rien n’est jamais acquis, puisque c’est l’intime conviction de huit jurés tirés au sort dans la salle qui fera la décision finale. Au cours des 99 représentions, Hamlet aura ainsi été acquitté 43 fois (en Allemagne notamment) et condamné 54 fois (surtout en Pologne, en Italie ou dans le sud de la France) pour des peines allant de 18 mois à 12 ans. Éloquent. > Please, continue (Hamlet) Au TNP jusqu’au dimanche 30 novembre
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Vous devez donc accepter que le spectacle vous échappe constamment ? Complètement. Et je pense que ça pose problème à Roger. Ça lui a physiquement été désagréable que les gens disent des choses qu’il n’aime pas entendre. Car c’est vrai que c’est un magnifique exercice de lâcher prise.
LA SOIRÉE SE TERMINERA PAR UN BAL FOLK (EN)CHANTÉ AVEC LES TRALALA LOVERS
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L’ÉCONOMIE DE LA CULTURE JEAN-MICHEL TOBELEM + ALEXANDRE ZAMBEAUX
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ROGER BERNAT Après des études d’art inachevées, Roger Bernat obtient un diplôme de mise en scène et de dramaturgie à Barcelone, d’où il est originaire. Entre 1998 et 2001, il co-fonde et co-dirige avec Tomás Aragay un centre de création de danse et de théâtre. Puis s’oriente vers des dispositifs au sein desquels le public est partie prenante. Avant Please, continue (Hamlet), il a présenté à Lyon deux spectacles, en 2013 : • Pendiente de voto (au festival Sens interdits). Au public de répondre par télécommande à des questions sur la démocratie, le libre-arbitre, la sécurité... et d’élire des représentants. Ainsi se dessinent des groupes qui se confrontent et s’expriment sur les notions d’individu et de collectif. Passionnant autant que déstabilisant. • Le Sacre du printemps (au festival Micro-mondes). La jauge est fixée à 50 spectateurs. Pas un de plus. Et pour cause : ce sont eux qui interprètent ce spectacle dont fatalement ils ne voient qu’une partie. Un casque audio vissé sur les oreilles, il n’y a plus qu’à exécuter les directives reçues, différentes pour tout le monde. Déroutant et ludique.
École Normale Supérieure de Lyon, Amphithéâtre Charles Mérieux 46 allée d’Italie 69007 Lyon www.museedesconfluences.fr
graphisme : beau fixe
ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE
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CINÉMA
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laideur et à la surenchère. Le Domaine des Dieux cherche à rendre justice au goût de la caractérisation, du récit et du clin d’œil contemporain qui constitue l’âme des aventures d’Astérix.
Astérix Le Domaine des Dieux
C’est presque un effet de signature : discutant avec des sénateurs, Jules César se lance dans des métaphores animalières qu’aucun d’entre eux ne parvient à suivre. Les amateurs de Kaamelott apprécieront de retrouver dès la première séquence le goût d’Alexandre Astier pour les malentendus et les problèmes de communication qui ont fait sa marque. Le légionnaire à qui il prête sa voix doit d’ailleurs faire face à des frondes diverses où ses ordres sont constamment remis en question par la masse qui lui fait face, que ce soit ses
propres troupes ou les esclaves et leur chef, très doué pour la rhétorique – géniale inversion des clichés. L’apport d’Astier – dont la quasi-acronymie avec le héros est troublante – à cette adaptation animée dont il est à la fois le scénariste et le co-réalisateur ne s’en tient pas là ; on sent chez lui un réel amour pour l’univers des irréductibles Gaulois, un plaisir enfantin à rester fidèle à l’esprit d’Uderzo et Goscinny. Cela suffit à faire la différence avec les deux derniers volets live qui couraient après un modèle de blockbuster hexagonal voué à la
> Astérix – Le Domaine des Dieux De Louis Clichy et Alexandre Astier (Fr-Belg, 1h25) animation
© Panique s.p.r.l - Radar Films - Savage Film - Kris Dewitte
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VIVIFIÉE PAR LA VERVE ET LA RIGUEUR DE L’ÉCRITURE D’ALEXANDRE ASTIER ET PAR UN BEAU TRAVAIL GRAPHIQUE DE LOUIS CLICHY, CETTE VERSION ANIMÉE DES AVENTURES D’ASTÉRIX ET OBÉLIX FAIT OUBLIER LES FAUX-PAS DES RÉCENTES ADAPTATIONS LIVE. CHRISTOPHE CHABERT
Alleluia FABRICE DU WELZ PASSE AU TAMIS DU SURRÉALISME BELGE LES TUEURS DE LA LUNE DE MIEL POUR UNE VERSION QUI, MALGRÉ SES EMBARDÉES BAROQUES, SON HUMOUR TRÈS NOIR ET UN LAURENT LUCAS ABSOLUMENT GÉNIAL, RESTE PROCHE DE SON MODÈLE. CC Météore cinématographique, Les Tueurs de la lune de miel appartient à cette catégorie de films dont le souvenir se grave à vie dans l’esprit de ceux qui le voient. Leonard Kastle, musicien contemporain qui signait là sa seule réalisation pour le cinéma, s’emparait d’un fait divers tragique – un couple d’amants meurtriers recrutait des veuves par petites annonces, avant de les assassiner sauvagement une fois le mariage célébré – pour en faire une œuvre au romantisme paradoxal, entre amour fou et amour virant à la folie. S’attaquer au remake d’un tel monument tient de la gageure,
mais Fabrice Du Welz, qui a démontré dans Calvaire et le mésestimé Vinyan qu’il savait digérer ses influences cinéphiles pour en faire des films hautement personnels, a relevé le défi. Transposant l’histoire aujourd’hui dans les Ardennes, remplaçant les petites annonces par des sites de rencontres en ligne, il injecte surtout à la dramaturgie de Kastle ce qui fait sa patte : un goût pour le surréalisme belge, les apartés baroques et un humour particulièrement macabre. SUR-RÉALISME Il fait ainsi de son dragueur en
CLASSE TOURIX Bonne surprise aussi : l’animation de Louis Clichy ne copie pas l’hystérie lassante des studios américains. Le film a du rythme, mais celui-ci ne réside pas dans une avalanche de plans et des loopings visuels impossibles, plutôt dans l’enchaînement soutenu des séquences et leur pleine lisibilité graphique. Surtout, Le Domaine des Dieux se plaît à mettre en scène non pas un conflit militaire mais économique entre Rome, qui se lance dans une vaste entreprise architecturale et touristique, et le village gaulois dont les habitants sont tentés par les possibilités commerciales offertes par ce nouveau voisinage aisé. Les mécanismes de l’inflation, de la consommation et de la gentrification sont joliment démontés tout au long de ce divertissement plaisant – ne reste plus qu’aux parents à expliquer à leurs bambins ce réjouissant sous-texte politique, on ne peut plus d’actualité.
série un homme à la sexualité fétichiste pratiquant des rituels de magie noire, et de l’infirmière jalouse une névrosée tiraillée entre l’envie de se mettre au service de son homme ou de le garder pour elle seule. Ces tarés, qui trouvent justement leur équilibre dans leur dinguerie respective, Du Welz les met en scène comme des créatures échappées d’un autre monde fait de vieux films en noir et blanc et de bûchers ardents où leur amour est célébré comme une cérémonie païenne. Alleluia tire profit de ce grand écart entre réalisme glauque – le grain énorme de la pellicule, les décors désespérants de quotidienneté triste – et envolées fantaisistes, osant même, le premier meurtre accompli, une parenthèse chantée avant découpe du cadavre ! Héritier avoué d’un André Delvaux, Du Welz manie avec talent la provocation et le malaise, épaulé par un Laurent Lucas retrouvé, aussi séduisant que flippant en vieux beau incapable de dominer ses pulsions. Le film, toutefois, peine à s’écarter de son écrasant modèle sinon par ce jeu de parenthèses et de digressions, plus variation stylisée que véritable réappropriation. Mais il confirme l’univers singulier d’un auteur vraiment passionnant. > Alleluia De Fabrice Du Welz (Belg-Fr, 1h30) avec Laurent Lucas, Lola Dueñas…
Panique chez les jouets
DR
De JoĂŤl Simon, Bruno Collet, Vincent Patar et StĂŠphane Aubier (Fr-Belg, 43 min) animation
The Search Mal accueilli à Cannes, judicieusement remontÊ depuis, The Search prouve que son cinÊaste, Michel Hazanavicius, possède un très estimable appÊtit de cinÊma. Après le triomphe de son nÊo-muet The Artist, il signe le remake d’un mÊlodrame Êponyme de Fred Zinnemann, qu’il rÊinscrit dans le cadre de la deuxième guerre de TchÊtchÊnie en 1999. En parallèle, on suit deux destins : l’errance d’un enfant dont les parents ont ÊtÊ massacrÊs sous ses yeux par l’armÊe russe recueilli par une chargÊe de mission de l’Union EuropÊenne, et un jeune un peu paumÊ que ladite armÊe va transformer en machine de guerre. On ne rÊvèlera pas ce qui les rÊunit, tant il s’agit d’un des tours de force de The Search. L’autre, c’est la sÊcheresse avec laquelle Hazanavicius parvient à raconter son histoire, diffÊrant longuement la montÊe Êmotionnelle pour s’en tenir à un classicisme bienvenu et efficace. Peu de musique externe, une volontÊ de trouver la bonne distance face aux ÊvÊnements et de ne pas chercher la fresque mais plutôt le dÊsarroi qui Êmane des ruines ou des colonnes de civils chassÊs par la guerre. Le film, même dans cette version, n’Êvite pas toujours le didactisme pamphlÊtaire – le discours au Parlement, maladroit – mais s’Êparpille moins dans des seconds rôles et des enjeux psychologiques inutiles. CC > The Search De Michel Hazanavicius (Fr, 2h14) avec BÊrÊnice Bejo, Annette Bening, Maxim Emelianov‌
À l’approche de NoÍl, les programmes rÊunissant plusieurs courts pour enfants se multiplient. Mais Panique chez les jouets est clairement à part. S’adresse-t-il vraiment au jeune public ? Sans doute, mais il y a fort à parier que les adultes y prendront autant, voire plus, de plaisir. Notamment face à La BÝche de NoÍl, servi en dessert du programme, le nouveau dÊlire de Patar et Aubier, crÊateurs des mythiques PicPic AndrÊ, qui reprennent les personnages de leur long Panique au village pour trente minutes de conte de NoÍl parfumÊ à la bière belge. On y retrouve cette alliance dÊmente entre minimalisme et littÊralitÊ – les trois personnages principaux, Cowboy, Indien et Cheval, sont des figurines de‌ cowboy, d’indien et de cheval – autorisant ensuite toutes les Êlucubrations – comme tenter de rÊcupÊrer la dernière bÝche du supermarchÊ, achetÊe par le fermier Steven, grand numÊro vocal d’un Poelvoorde braillard et hilarant, ou organiser une soirÊe techno avec la police et le garde-barrière. Depuis Panique au village, l’animation des personnages a gagnÊ en souplesse, l’hystÊrie est moins systÊmatique et le scÊnario, plutôt bien charpentÊ.
'DQV OH FDGUH GH OD MRXUQÂŤH PRQGLDOH GH OXWWH FRQWUH OH 6,'$ OH &25(9+, /\RQ 9DOOÂŤH GX 5KÂśQH OHV DVVRFLDWLRQV GH OXWWH FRQWUH OH 6,'$ HW GH VDQWÂŤ FRPPXQDXWDLUH lyonnaise et en partenariat avec la ville de Lyon, vous prĂŠsentent:
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Poour plus pl de renseignements: ZZZ DFWLRQVLGDO\RQ IU
L’air de rien, ce petit film est un des trucs les plus barrÊs et rÊjouissants qu’on ait vu cette saison, et on se fÊlicite de sa sortie en salles. CC
ce joli film, contribue Ă cet objectiflĂ , pour mieux le transcender. CC
Tiens-toi droite
De Guillaume Kozakiewiez (Fr, 1h35) documentaire
De Katia Lewkowicz (Fr, 1h35) avec Marina Foïs, Laura Smet, NoÊmie Lvovsky‌
Antoine Rigot, funambule virtuose, s’est retrouvĂŠ, Ă la suite d’un accident qui n’avait pourtant rien Ă voir avec les risques qu’il prenait sur scène, clouĂŠ sur une chaise roulante. Cette ironie terrible, l’acrobate a cherchĂŠ Ă la conjurer : non seulement il a effectuĂŠ une rĂŠĂŠducation spectaculaire, mais il a voulu remonter sur scène. Le documentaire de Guillaume Kozakiewiez ne cherche pas tant Ă relater l’histoire de Rigot – le film s’en tient au strict minimum niveau commentaire, et uniquement face camĂŠra – qu’à montrer comment ce corps meurtri se rĂŠgĂŠnère au contact de corps neufs, ceux des jeunes interprètes de la compagnie Les Colporteurs. En fait, et c’est la vraie surprise de Salto Mortale, c’est le passage d’un cirque Ă l’autre qui devient l’enjeu principal : du cirque “classiqueâ€? dans lequel Rigot a effectuĂŠ sa carrière au “nouveau cirqueâ€? qui s’hybride Ă la chorĂŠgraphie contemporaine, oĂš le corps fait sens plus qu’il ne cherche l’exploit technique, et oĂš Rigot trouve naturellement une place bouleversante. Ne pas parler du handicap mais le raconter physiquement : tout, dans
DÊsireux de redonner du souffle à un fÊminisme attaquÊe de toute part par les tenants rÊac’ de la pensÊe zemmourienne, Tiens-toi droite s’enfonce dans un rÊcit multiple dont les contours sont particulièrement flous. Les protagonistes sont prÊsentÊes par une voix-off introductive – la mère de famille nombreuse, la miss rÊduite à un objet sexuel, la chef d’entreprise dont la vie personnelle est entamÊe par son activitÊ professionnelle – mais en cours de route, Lewkowicz en rajoute une quatrième, une petite fille boulotte obsÊdÊe par les canons de la beautÊ fÊminine telle que la sociÊtÊ les impose. Impossible de voir dans ce genre de coup de force narratif autre chose qu’un grand fouillis qui semble avoir ÊchappÊ à tout contrôle : si Tiens-toi droite a un sujet, il n’a à proprement parler aucune forme, ni scÊnaristique, ni filmique, avançant au grÊ des intentions de son auteur et de sÊquences sans dÊbut ni fin, visiblement rapicÊes par un montage hystÊrique. Le film paraÎt surtout totalement coupÊ du monde rÊel, fantasme d’une cinÊaste qui oublie le spectateur, proche de ces piles de romans français qui dÊferlent à la
Salto Mortale
rentrÊe littÊraire et disparaissent ensuite faute de lecteurs. Une sorte d’accident industriel qui serait curieux s’il n’Êtait pas carrÊment pÊnible à suivre. CC
ET AUSSI‌ La distribution devient dingue en ce moment‌ Une bonne douzaine de nouveaux films à l’affiche cette semaine : oÚ va-t-on les mettre ? Surtout qu’en plus des choses recommandables dÊjà citÊes, on a très envie de voir Nightcall – titre franglais à la con pour Nighcrawler – de Dan Gilroy avec un Jake Gylenhaal en charognard à la poursuite d’images choc à vendre aux tÊlÊs locales. RÊalisateur rÊputÊ pour ses participations à des sÊries cultes – de Six Feet Under à Homeland – Michael Cuesta a aussi signÊ quelques beaux films intimistes pour le cinÊma – L.I.E. et 12 and Holding. Secret d’Êtat le voit s’engager dans la voie du thriller politique, avec un journaliste – Jeremy Renner – qui, rÊvÊlant de peu glorieux trafics entre la CIA et les rebelles nicaraguayens, devient la cible d’un complot international.
À la vie de Jean-Jacques Zilbermann montre trois femmes, rescapÊes d’Auschwitz, qui se retrouvent en 1960 à Berck-plage et vont ensemble apprendre à aimer de nouveau la vie.
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Pathé Bellecour, Pathé Vaise, UGC Astoria
Comœdia
ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX De Louis Clichy (Fr-Belg, 1h22) animation Alpha (2D + 3D), Ciné-Meyzieu (2D + 3D), Cinéma CGR (2D + 3D), Cinéma Gérard Philipe (2D + 3D), Lem, Scénario (2D + 3D), Pathé Bellecour (2D + 3D), Pathé Carré de soie (2D + 3D), Pathé Cordeliers (2D + 3D), Pathé Vaise (2D + 3D), UGC Astoria, UGC Ciné-Cité Confluence (2D + 3D), UGC Ciné-Cité Internationale (2D + 3D), UGC Part-Dieu (2D + 3D)
BAAL De Volker Schlöndorff (1970, All, 1h28) avec Rainer Werner Fassbinder, Sigi Graue...
De Mia Hansen-Løve (Fr, 2h11) avec Félix de Givry, Pauline Etienne... Comœdia, Le Scénario, Pathé Cordeliers, UGC Ciné-Cité Confluence
Présenté comme un film sur l’histoire de la French Touch, Eden de Mia Hansen-Løve évoque le mouvement pour mieux le replier sur une trajectoire romanesque, celle d’un garçon qui croyait au paradis de la house garage et qui se retrouve dans l’enfer de la mélancolie. Un parti pris risqué mais intelligent.
GONE GIRL
CALVARY De John Michael McDonagh (Irl-Angl, 1h45) avec Brendan Gleeson, Chris O’Dowd... Comœdia
Comœdia
NAGUIMA De Zhanna Issabayeva (Kaz, 1h17) avec Dina Tukubaeva, Galina Pianova... CNP Terreaux (vo)
NIGHT CALL De Dan Gilroy (EU, 1h57) avec Jake Gyllenhaal, Rene Russo... Cinéma CGR (vf + vo), Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie (vf + vo), Pathé Vaise (vf + vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu
PANIQUE CHEZ LES JOUETS De Joel Simon, Bruno Collet, Vincent Patar (Fr, 42 min) animation Ciné Mourguet, Comœdia
SALTO MORTALE De Guillaume Kozakiewiez (Fr-Suis, 1h34) documentaire Comœdia
SECRET D’ETAT De Michael Cuesta (EU, 1h52) avec Jeremy Renner, Rosemarie DeWitt... Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu
THE SEARCH De Michel Hazanavicius (Fr, 2h14) avec Bérénice Bejo, Annette Bening... Comœdia (vo), Alizés, Pathé Bellecour (vo), Pathé Vaise (vf + vo), UGC Astoria (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)
TIENS-TOI DROITE De Katia Lewkowicz (Fr, 1h34) avec Marina Foïs, Noémie Lvovsky... Pathé Bellecour, UGC Ciné-Cité Internationale
LES CHOIX DE LA RÉDACTION ‘71
De David Fincher (EU, 2h29) avec Ben Affleck, Rosamund Pike... David Fincher livre un film gigogne jubilatoire et mordant, où le thriller attendu révèle en cours de route un double fond passionnant où les médias et le couple en prennent pour leur grade. Cinéma CGR, Cinéma Saint-Denis (vo), Pathé Cordeliers, Pathé Cordeliers (vo), Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Part-Dieu
LÉVIATHAN D’Andreï Zviaguintsev (Russie, 2h21) avec Alexeï Serebriakov, Elena Liadova, Vladimir Vdovitchenkov… Une splendeur signée Andreï Zviaguintsev, où son génie de la mise en scène, ample et d’un absolu perfectionnisme, se met au service d’une farce noire qui revisite Le Livre de Job pour dénoncer les errances de la Russie poutinienne, corrompue et déliquescente. Le Cinéma (vo)
MANGE TES MORTS De Jean-Charles Hue (Fr, 1h34) avec Jason François, Michaël Dauber, Frédéric Dorkel... Jean-Charles Hue retrouve ses gitans révélés dans La BM du Seigneur, mais s’éloigne un peu plus du documentaire pour plonger dans une fiction où les accents de vérité ne font que renforcer la puissance d’un polar visuellement inspiré et aux forts accents mythologiques. CNP Bellecour
PRIDE De Matthew Warchus (Ang, 1h57) avec Bill Nighy, Imelda Staunton, Dominic West… L’alliance entre un groupe de gays londoniens et des mineurs gallois pour résister au pouvoir conservateur et destructeur de la Dame de fer en 1984 : un feel good movie savamment fabriqué, intelligent, euphorisant, drôle et émouvant. Cinéma Bellecombe, Cinéma Bellecombe (vo), Les Alizés (vo)
QUAND VIENT LA NUIT De Michael R. Roskam (EU, 1h47) avec Tom Hardy, Noomi Rapace... Après Bullhead, Michael R. Roskam réussit sa migration américaine avec ce polar écrit par Dennis Lehane, tout de langueurs atmosphériques, de personnages opaques au passé trouble et de magouilles dérisoires aux conséquences tragiques. De Yann Demange (Angl, 1h39) avec Jack O’Connell (II), Lewis Paul Anderson... Un magistral thriller guerrier qui reprend les règles du vietnam movie américain pour les transposer au clonflit anglo-irlandais, dans un Belfast transformé en piège à ciel ouvert. Redoutable d’efficacité.
Comœdia (vo), Pathé Carré de soie, UGC CinéCité Confluence (vo)
WHITE BIRD
Cinéma Bellecombe, CNP Terreaux
LA COUR DE BABEL De Julie Bertuccelli (Fr, 1h42) documentaire En filmant pendant un an les élèves d’une classe d’accueil parisienne, Julie Bertuccelli signe un beau documentaire qui raconte le monde depuis ses enfants en exil, avec un optimisme qu’on peut juger naïf mais qui est surtout salutaire. Ciné Duchère, Le Lem
CNP TERREAUX
77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e 04 78 39 81 51
IN THE FAMILY V.O. 14h - 17h15 NAGUIMA V.O. 14h - 15h45 - 19h45 BANDE DE FILLES 15h45 - 19h30 CAÑADA MORRISON V.O. 14h - 18h - 21h35 ET MAINTENANT ? V.O. 20h30 LE CUIRASSÉ POTEMKINE V.O. 17h45 - 21h15 A GIRL AT MY DOOR V.O. 14h - 16h30 sf dim - 18h50 sf dim, lun 21h15 sf lun
UNE NOUVELLE AMIE Jeu, lun 20h45 - ven 18h15 - sam 18h - dim 17h GONE GIRL V.O. Ven, sam 20h45 LES BOXTROLLS Sam, dim 14h30
CINÉ DUCHÈRE UNE NOUVELLE AMIE Mer 14h30 - ven 20h - sam 17h30 - dim 15h - lun 18h LA COUR DE BABEL Jeu 18h MOMMY V.O. Jeu 20h VIE SAUVAGE Ven 18h - sam, lun 20h - dim 19h GRIZZLY Sam 16h - dim 17h15
COMŒDIA 13 avenue Berthelot - Lyon 7e
Avant-première : • Timbuktu : Dim 11h30 THE SEARCH V.O. 13h30 - 16h10 - 20h40 MERCURIALES 19h30 - 21h55 sf jeu, mar + jeu 15h30 SALTO MORTALE 18h45 sf jeu à 15h30 ALLELUIA (int - 16 ans) 13h45 - 21h15 sf jeu à 19h50 BAAL V.O. 17h30 CALVARY 13h25 - 17h30 - 21h30 sf jeu BON VOYAGE DIMITRI Mer 14h30 - sam, dim 10h45 EDEN 18h10 - 20h45 sf jeu INTERSTELLAR V.O. 15h sf jeu - 20h30 + sam, dim 10h50 L’HOMME DU PEUPLE V.O. 15h40 LE SECRET DE CHANDA V.O. Mar 20h** LE SEL DE LA TERRE V.O. 17h40 MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. 13h30 - 15h30 sf jeu - 19h20 MOMMY V.O. Sam, dim 11h PANIQUE CHEZ LES JOUETS 14h - 18h15 sf jeu + sam, dim 10h55 QUAND VIENT LA NUIT V.O. 15h30 sf jeu + sam 11h25 UNE NOUVELLE AMIE 13h30 sf mer - 15h35 - 19h50 sf jeu, mar FESTIVAL MODE D’EMPLOI LA LIGNE DE PARTAGE DES EAUX Sam 11h**
LE CINÉMA Impasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er
GERONIMO Jeu 16h15 - ven 20h15 - sam 16h45 - dim 14h25 WHITE BIRD V.O. Ven 18h30 - dim 20h30 - lun 14h30 NATIONAL GALLERY V.O. Jeu 18h10 - ven 15h30 - sam 13h45 - lun 20h30 LÉVIATHAN V.O. Jeu 13h45 - sam 21h - dim 16h15 - lun 18h ‘71 V.O. Jeu 21h15 - ven 13h45 - sam, dim 18h45 lun 16h15
6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er
De Gregg Araki (EU, 1h31) avec Shailene Woodley, Eva Green... Comment une ado doit affronter non seulement la disparition mystérieuse de sa mère, mais aussi le moment délicat du passage à l’âge adulte. Soit un joli croisement entre teen movie et mélodrame façon Douglas Sirk, par un Gregg Araki libéré et inspiré, aidé par la désormais incontournable Shailene Woodley. Le Cinéma (vo)
SHIRLEY: VISIONS OF REALITY 14h - 15h50 - 17h50 - 19h45 - 21h30 ÊTRE ET DEVENIR V.O. 17h50 ROME, VILLE OUVERTE V.O. 14h - 21h35 MANGE TES MORTS 16h - 19h50 - 21h15 M ET LE 3ÈME SECRET 14h - 16h15 - 18h50
CINÉMA SAINTDENIS
CINÉMA OPÉRA
Le Cinéma (vo)
BANDE DE FILLES De Céline Sciamma (Fr, 1h52) avec Karidja Touré, Assa Sylla… Fuyant les clichés sociologiques, Céline Sciamma préfère faire œuvre politique en montrant avec style et lyrisme la difficile émancipation de Meriem, black de cité, dont l’ascension chaotique, violente mais déterminée, dessine le parcours d’une héroïne inédite dans le cinéma français.
PRIDE V.O. Mer 20h30 PRIDE Sam 20h30 - dim 17h30 BANDE DE FILLES Ven 20h30 - sam 15h - dim 14h30
308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e
Comœdia (vo)
MERCURIALES De Virgil Vernier (Fr, 1h48) avec Philippine Stindel, Ana Neborac...
CNP BELLECOUR 12 rue de la Barre - Lyon 2e
À LA VIE De Jean-Jacques Zilbermann (Fr, 1h44) avec Julie Depardieu, Johanna ter Steege... ALLELUIA (int - 16 ans) De Fabrice Du Welz (Fr-Belg, 1h30) avec Laurent Lucas, Lola Dueñas...
SALLES
BIRLESEN GÖNÜLLER V.O. Sam 22h - dim 16h DELIHA V.O. Ven, lun 22h10 - dim 14h QUI VIVE Mer, dim 20h30 - jeu 14h15 - ven, mar 18h15 - lun 16h20 FELICIDAD V.O. Sam 20h05 - lun 18h CASANOVA VARIATIONS V.O. Mer, mar 16h - jeu 18h20 - ven, lun 19h50 sam 14h TRAINS ÉTROITEMENT SURVEILLÉS V.O. Jeu 20h30 - ven 14h - sam 16h05 - dim 18h20 MARY, QUEEN OF SCOTS V.O. Mer 18h15 - jeu, ven 16h - sam 17h50 mar 20h
40 rue du Président Édouard Herriot - Lyon 1er
CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95
CENTENAIRE DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE LA VIE ET RIEN D’AUTRE Mer 20h** - dim 14h30 J’ACCUSE / CINÉ-CONCERT Mar 14h30, 20h ELIA KAZAN SUR LES QUAIS V.O. Jeu 14h30 - sam 16h30 UN TRAMWAY NOMMÉ DÉSIR V.O. Ven 19h** - dim 17h NUIT SEIGNEUR DES ANNEAUX LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LA COMMUNAUTÉ DE L’ANNEAU V.O. Sam 19h LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LES DEUX TOURS V.O. Sam 22h30 LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LE RETOUR DU ROI V.O. Sam 2h SATYAJIT RAY LE DIEU ÉLÉPHANT V.O. Mer 17h - jeu 19h - ven 21h30 - mar 17h30 SÉANCE ENFANTS L’HISTOIRE SANS FIN Mer, sam 14h30 STEVE SCHAPIRO ET LE CINÉMA AMÉRICAIN DES ANNÉES 60-70 MACADAM COWBOY V.O. (int - 12 ans) Jeu 21h15 - dim 19h15
PATHÉ BELLECOUR 79 rue de la République - Lyon 2e
Avant-premières : • Paddington : dim 14h • L’affaire SK1 : lun 20h45 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 10h40 - 12h35 - 14h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 16h30 - 18h30 - 20h30 - 22h30 NIGHT CALL V.O. 10h45 - 13h40 - 16h15 - 19h10 - 22h05 THE SEARCH V.O. 11h - 13h50 - 16h35 - 19h25 - 22h10 TIENS-TOI DROITE 11h10 - 13h45 - 15h50 - 18h - 20h10 22h25 A LA VIE 10h55 - 13h20 - 15h55 - 18h10 - 20h25 22h40 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 11h15 - 14h10 - 16h50 - 19h40 - 22h20 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 V.O. 10h50 - 13h30 - 16h20 - 19h - 21h50 INTERSTELLAR 10h45 - 14h10 INTERSTELLAR V.O. 17h45 - 21h20 LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR 10h45 sf dim - 13h15 - 15h35 - 17h55 sf jeu - 20h15 sf jeu, mar - 22h35 sf jeu MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. 10h55 sf dim - 13h20 sf dim - 15h50 - 18h sf lun - 20h10 sf lun - 22h20 sf lun
PATHÉ CORDELIERS 20 rue Thomassin - Lyon 2e
ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 15h30 - 17h30 - 19h30 - 21h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 13h30 + sam, dim 11h15 SECRET D’ETAT 13h30 - 16h - 18h30 - 21h + sam, dim 10h50 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 13h20 - 16h - 18h40 - 21h20 + sam, dim 10h45 MOMMY V.O. Mer, sam, dim 18h20, 21h05 - jeu, ven, lun, mar 14h, 17h15, 20h30 GONE GIRL 14h + sam, dim 10h55
GONE GIRL V.O. 17h30 - 20h30 GRIZZLY Mer, sam, dim 13h10, 14h55, 16h40 + sam, dim 11h EDEN 15h45 - 20h40 RESPIRE 13h20 - 15h30 - 17h30 - 19h30 - 21h30 + sam, dim 11h10 UN ILLUSTRE INCONNU 13h10 - 18h15 + sam, dim 10h45
PATHÉ VAISE 43 rue des Docks - Lyon 9e
Avant-premières : • Paddington : dim 11h, 14h30 • La famille Bélier : mar 20h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer, sam, dim 14h, 16h, 18h, 20h, 22h (+ dim 10h30) - jeu, ven, lun, mar 14h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 13h - 15h - 17h - 19h15 - 21h15 + mer, sam, dim 16h, 18h, 20h, 22h + dim 11h THE SEARCH 13h30 - 16h15 - 19h15 sf jeu - 22h + dim 10h45 THE SEARCH V.O. Jeu 19h15 NIGHT CALL 13h45 - 16h15 - 18h45 sf jeu - 21h30 + dim 11h15 NIGHT CALL V.O. Jeu 18h45 A LA VIE 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h - 22h15 + dim 11h SECRET D’ETAT 13h40 - 17h20 - 19h50 - 22h20 + dim 11h20 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 12h40 - 13h20 - 15h20 - 16h - 18h10 18h40 - 20h50 - 21h20 + dim 10h40 INTERSTELLAR 13h30 - 17h20 - 21h + dim 10h10 PUZZLE 15h10 - 18h - 20h50 sf mar REC 4 (int - 12 ans) Jeu, ven, lun, mar 16h10, 18h15, 20h20, 22h35 GONE GIRL Mer, sam, dim 15h50, 18h50, 21h50 - jeu 21h50 - ven, lun, mar 12h45, 15h50, 18h50, 21h50 PARADISE LOST 21h45 LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR 12h45 sf dim - 15h10 - 17h45 - 20h10 22h30 UN ILLUSTRE INCONNU 14h sf dim - 16h30 - 19h + dim 11h45 SAMBA 14h45 sf ven - 17h15 sf ven - 19h50 sf ven 22h25 + dim 10h15 GRIZZLY Mer, sam 13h - dim 11h10, 13h LA LÉGENDE DE MANOLO Mer, sam 13h50 - dim 11h15, 13h50 NINJA TURTLES Mer, sam 12h45 - dim 13h NINJA TURTLES 3D Jeu, ven, lun, mar 12h45
UGC ASTORIA 31 cours Vitton - Lyon 6e
Avant-premières : Les Héritiers : Dim 19h30 Mr Turner, vo : Mar 20h A LA VIE 11h05 - 13h40 - 15h45 - 17h50 - 19h55 22h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 11h15 - 13h45 - 15h45 - 17h45 - 19h45 21h45 MARIE HEURTIN 11h05 - 13h35 - 15h35 - 17h35 - 19h40 sf dim, mar - 21h40 sf mar THE SEARCH V.O. 11h - 13h50 - 16h30 - 19h30 - 22h LES OPPORTUNISTES V.O. 11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h 22h10
UGC CINÉ-CITÉ CONFLUENCE 121 cours Charlemagne - Lyon 2e
Avant-premières : • La French : lun 20h • Paddington : dim 11h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 10h40 - 12h30 - 14h20 - 16h15 - 18h15 20h15 - 22h15 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 11h10 - 13h45 - 15h45 - 17h45 - 19h45 21h45 NIGHT CALL V.O. 11h05 - 13h50 - 16h15 - 19h40 - 22h05 THE SEARCH V.O. 10h50 - 13h35 - 16h15 - 19h - 21h40 TOUT SUR MA MÈRE V.O. Jeu 19h50 - dim 17h45 - mar 15h40 EDEN 16h15 - 21h45 GONE GIRL V.O. 16h15 - 21h35 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 V.O. 10h55 - 13h - 13h40 - 15h30 - 16h15 18h - 19h - 20h30 - 21h40 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 11h10 - 13h55 - 16h30 - 19h15 - 21h55
MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. 11h05 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer, sam, dim - 15h40 sf mer, sam, dim, mar 17h45 sf dim - 19h50 sf jeu - 21h55 INTERSTELLAR V.O. 10h45 - 14h - 17h15 - 20h30 PUZZLE V.O. 10h45 sf dim - 13h30 - 19h QUAND VIENT LA NUIT V.O. 10h50 - 13h15 - 17h45 - 22h15 sf lun RESPIRE 11h05 sf mer, sam, dim - 14h05 sf mer, sam, dim - 16h05 - 18h05 - 20h05 - 22h05 SAMBA 10h55 sf dim - 15h25 - 19h55 sf lun UN ILLUSTRE INCONNU 11h10 sf dim - 13h50 - 19h15 GRIZZLY Mer, sam, dim 10h45, 12h30, 14h15, 16h LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR 11h - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h 22h15 NATIONAL GALLERY V.O. Dim 10h40 OPÉRATION CASSE-NOISETTE Mer, sam, dim 11h, 14h
UGC CINÉ-CITÉ INTERNATIONALE 80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e
Avant-premières : • L’affaire SK1 : lun 20h* • La French : mar 20h • Paddington : dim 15h40 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 11h05 - 14h05 - 16h05 - 18h05 - 20h15 22h10 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 10h50 - 13h50 - 15h50 - 17h50 - 19h55 21h55 NIGHT CALL V.O. 11h - 14h - 16h30 - 19h35 - 22h SECRET D’ETAT V.O. 10h45 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 22h10 TIENS-TOI DROITE 11h10 - 14h05 - 16h05 - 18h05 - 20h15 22h15 TOUT SUR MA MÈRE V.O. Ven 19h50 - dim 16h10 - lun 17h30 DE L’AUTRE CÔTÉ DU MUR V.O. Jeu, ven, sam, lun 13h35, 15h40, 20h - dim 13h35, 20h - mar 13h35, 15h40 FAVELAS V.O. Jeu, ven, sam, dim, lun 10h50, 17h45, 22h05 - mar 10h50, 17h45 GRIZZLY Mer, sam, dim 10h45, 14h, 16h LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR 10h45 sf dim - 13h20 - 15h35 - 17h45 19h55 - 22h10 LE LABYRINTHE 11h sf jeu - 13h25 sf jeu - 15h40 sf jeu LES BOXTROLLS Mer, sam, dim 14h MOMMY V.O. Mer, sam, dim 17h45, 20h30 - jeu, lun, mar 11h, 14h, 17h45, 20h30 SAMBA 10h45 sf dim - 14h - 16h25 - 19h35 sf lun 22h sf lun UN ILLUSTRE INCONNU 10h50 sf dim - 14h sf mer, sam, dim 16h25 sf dim, lun - 19h40 sf ven - 22h UNE NOUVELLE AMIE 18h05 sf jeu - 20h10 sf jeu - 22h15 sf jeu HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 10h40 - 13h45 - 16h15 - 19h20 - 21h50 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 V.O. 10h55 - 14h - 16h30 - 19h35 - 22h INTERSTELLAR V.O. 10h40 - 14h - 17h15 - 20h30 LE SEL DE LA TERRE Dim 11h
UGC PART-DIEU CC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e
Avant-premières : • La French : mar 20h • Paddington : dim 14h10 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 11h30 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h05 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 11h30 - 13h20 - 15h20 - 17h20 - 19h20 21h20 NIGHT CALL 11h30 - 13h55 - 16h20 - 19h40 - 22h05 SECRET D’ETAT 11h30 - 13h50 - 16h10 - 19h45 - 22h05 FURY 11h30 - 16h10 - 21h40 sf mar GONE GIRL 11h30 - 14h30 - 17h30 - 20h30 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 11h30 - 13h - 14h - 15h30 - 16h30 - 18h 19h30 - 20h30 - 22h LA LÉGENDE DE MANOLO Mer, sam, dim 11h30 LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR 11h30 sf mer, sam, dim - 13h50 - 16h10 sf mer, sam, dim - 19h30 - 21h45 LE GRIMOIRE D’ARKANDIAS Mer, sam, dim 11h30, 13h30, 15h30 LE LABYRINTHE 11h30 - 13h45 - 16h - 19h50 - 22h10 MAGIC IN THE MOONLIGHT 14h10 sf dim - 19h30 sf mar OPÉRATION CASSE-NOISETTE Mer, sam, dim 13h55, 16h10
PUZZLE 13h40 sf dim - 19h30 SAMBA 11h30 - 13h55 sf mer, sam, dim - 16h20 19h40 - 22h05 UNE NOUVELLE AMIE 11h30 - 16h20 - 22h10 INTERSTELLAR 11h30 - 14h45 - 18h - 21h15 MOMMY V.O. 11h30 sf mer, sam, dim - 14h20 sf mer, sam, dim - 17h45 - 20h30
LES ALIZÉS 214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55
THE SEARCH Mer, sam 15h30, 20h45 - jeu, lun, mar 18h ven 16h15, 21h - dim 15h30, 18h45 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 Mer, ven, sam 14h, 16h30, 20h30 - jeu 14h30, 18h, 20h45 - dim 14h, 16h30 - lun 14h30, 18h, 20h30 - mar 20h30 LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR Mer, sam, dim 18h15 - jeu 14h30 - ven 14h, 18h45 - lun 14h30, 20h30 - mar 18h LES MERVEILLEUX CONTES DE LA NEIGE Mer, sam, dim 14h30 PRIDE V.O. Mar 20h30** SOL EN FILMS SACRÉE CROISSANCE Jeu 20h30**
ALPHA 24 avenue Lamartine - Charbonnières - 04 78 87 64 65
ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer 20h45 - jeu 18h45 - sam 15h, 21h dim 16h30, 18h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D Mer 18h45 - ven 21h - sam 17h - dim 14h30 MARIE HEURTIN Jeu 20h45 - ven, sam 19h - dim 20h30
LE SCÉNARIO Place Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40
ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D Mer 15h30, 17h - jeu 17h - ven, mar 18h30 sam 14h, 17h - dim 15h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer 14h - jeu 18h - ven, mar 17h - sam 15h30 - dim 14h, 17h - lun 17h, 18h30 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 Mer, sam 14h, 16h15, 20h45 - jeu, lun, mar 18h30, 20h45 - ven 14h, 18h30, 20h45 dim 14h, 16h15, 18h30 UN ILLUSTRE INCONNU Mer 18h30, 20h45 - jeu 12h, 20h30 - ven 16h15 - sam 18h30 - dim 20h45 - lun, mar 14h, 16h15 EDEN Mer 18h30 - jeu 14h15 - ven 14h - sam, dim 18h30, 20h45 - lun, mar 14h, 20h30 SOL’ EN FILMS LES CHÈVRES DE MA MÈRE Ven 20h30
CINÉ-CALUIRE 36 avenue Général de Gaulle - Caluire-et-Cuire 04 78 98 89 92
INTERSTELLAR Mer 14h30 - sam 20h30 - dim 16h30 - mar 20h DE L’AUTRE CÔTÉ DU MUR V.O. Mer, jeu 20h30 - ven 14h30 - sam 18h - lun 14h30, 20h30 LA LÉGENDE DE MANOLO Sam, dim 14h30 SOL EN FILMS LES PETITS GARS DE LA CAMPAGNE Ven 20h30**
CINÉMA GÉRARD PHILIPE 12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47
LE PARFUM DE LA CAROTTE Jeu, ven, lun, mar 9h30 MON ONCLE Mer 9h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D Mer, sam 16h30, 20h30 - jeu, dim 16h30 ven, lun, mar 18h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer, sam, dim 14h30 - jeu 18h30, 20h30 ven 16h30, 20h30 - lun, mar 14h30, 16h30 CASANOVA VARIATIONS V.O. Mer, sam 18h, 20h30 - jeu 14h15 - ven 14h15, 18h30 - dim 18h15 - lun 14h30, 20h30 - mar 18h15, 20h30 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 Mer, jeu, ven, sam, lun 14h30, 17h15, 20h dim 14h30, 16h, 17h30 - mar 17h15, 20h QUI VIVE Mer, sam 14h30, 18h30 - jeu 14h30, 16h30 ven 16h30, 20h30 - dim, lun 18h30 - mar 14h30, 20h30 MARIE HEURTIN Mer, sam 16h30 - jeu 18h30 - ven, mar 14h30 - dim 14h - lun 20h30 SOL EN FILMS RÉSISTANCE NATURELLE Jeu 20h30 - lun, mar 16h30
CINÉ MOURGUET 15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46
MARIE HEURTIN Jeu 14h30, 20h30 - ven 14h30, 20h - sam 18h, 20h30 - dim 14h30, 17h30 - lun, mar 20h
UNE NOUVELLE AMIE Mer 14h30, 20h30 - jeu 17h30 - ven 14h30, 17h30 - sam 14h30 - dim 17h30, 20h - lun 20h PANIQUE CHEZ LES JOUETS Mer, sam 14h30, 16h30 - dim 14h30, 16h15 VIE SAUVAGE Mer 17h - jeu 14h30, 17h30 - ven 17h30, 20h30 - sam 18h - dim 20h FIGHT CLUB V.O. (int - 16 ans) Sam 20h30 SOL EN FILMS LE SEL DE LA TERRE V.O. Mer 20h** PIERRE RABHI, AU NOM DE LA TERRE Jeu 20h**
CINÉ-MEYZIEU 27 rue Louis Saulnier - Meyzieu - 04 37 44 11 02
Avant-première : • Paddington : dim 10h30 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 Mer 16h, 20h30 - jeu 20h30 - ven, lun, mar 18h, 20h30 - sam 15h, 21h - dim 10h30, 15h, 20h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer 16h - jeu, ven 20h30 - sam 14h, 16h, 21h - dim 14h, 16h - lun 18h, 20h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D Mer, mar 20h30 - jeu, ven, sam 18h - dim 10h30, 18h GRIZZLY Mer 16h - jeu, mar 18h - sam, dim 15h, 18h lun 14h, 18h UN ILLUSTRE INCONNU Mer, jeu, ven, dim, mar 20h30 - sam 18h lun 14h JUNGWA, L’ÉQUILIBRE PERDU Jeu 18h* MAGIC IN THE MOONLIGHT V.O. Ven, mar 18h - sam 21h - dim 18h, 20h30 lun 20h30
CINÉ-AQUEDUC Aqueduc, chemin de la liasse - Dardilly - 04 78 35 98 03
VIE SAUVAGE Mer 20h30 SOURIRE VIDE EN TEMPS DE GUERRE Ven 20h30 LE SEL DE LA TERRE Dim 18h*
CINÉ-RILLIEUX Espace Beaudelaire - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50
OF MEN AND WAR V.O. Ven 18h CHANTE TON BAC D’ABORD Ven 20h30 LA LÉGENDE DE MANOLO Dim 15h THE GIVER Dim 17h30 LE SEL DE LA TERRE V.O. Lun 18h SOL EN FILMS UN LONG SILLON DE LA DORDOGNE AU BÉNIN Lun 20h30
CINÉ-TOBOGGAN 14 avenue Jean Macé - Décines
GRIZZLY Mer 13h45 - sam 14h - dim 14h15 INTERSTELLAR Mer 15h15 - jeu 14h - ven, mar 20h - sam 15h30 SAMBA Sam 20h30 - dim 15h45 QUI VIVE Mer 18h15 - jeu, dim 20h30 - ven, mar 18h HOMMAGE À MARGUERITE DURAS INDIA SONG Mer 20h** HIROSHIMA MON AMOUR Jeu 18h15 - sam 18h30 MODERATO CANTABILE Dim 18h
ÉCULLY CINÉMA 21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33
LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR Mer 17h30 - ven 14h - sam, mar 20h30 dim 17h NATIONAL GALLERY Mer 20h LE TEMPS DE QUELQUES JOURS Ven 18h30 - dim 15h SAMBA Ven 20h30 - sam 18h MAGIC IN THE MOONLIGHT Sam 15h45 - mar 18h15
LE LEM 62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune 04 78 34 54 20
Avant-première : • Paddington : dim 14h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Lun 18h INTERSTELLAR Mer 14h30, 20h30 - ven, lun 20h30 - sam 17h30 LA COUR DE BABEL Jeu 20h30** RESPIRE Mer, jeu, ven 18h30 - sam 15h30, 21h - dim 16h45 SOL’ EN FILMS HIMALAYA, TERRE DES FEMMES V.O. dim 19h
MAISON DU PEUPLE 4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 92
VIE SAUVAGE Mer 14h - jeu, dim 18h - ven, mar 20h30 sam 16h INTERSTELLAR Mer 16h - ven 17h30 - sam 19h30 - dim 14h CANAILLES CONNECTION Mer, dim 20h30 - jeu 16h - sam 14h - mar 18h SOL EN FILMS PIERRE RABHI, AU NOM DE LA TERRE Jeu 20h**
TEMPS FORTS... RENCONTRES - ÉCHANGES
Jeudi 27 Novembre à 18h30
CINÉMA CGR
CONCERTS
Rue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50
Avant-premières : • La French : mar 20h • Paddington : dim 11h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 11h - 13h30 sf mer, sam, dim - 14h15 15h20 - 16h15 - 17h15 - 19h - 20h15 (sf lun à 20h45) - 22h sf lun BOUBOULE 18h05 + mer, sam, dim 11h, 13h30 FAVELAS 20h - 22h15 FURY Mer, jeu, dim, mar 20h45 - ven, sam 20h45, 23h30 GONE GIRL 11h sf mer, sam, dim - 19h45 GRIZZLY 11h - 14h15 - 15h55 - 18h15 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 11h - 14h - 15h35 - 16h45 - 18h15 19h45 - 21h15 - 22h15 + ven, sam 00h05 INTERSTELLAR 11h - 14h - 16h - 17h35 - 20h - 21h JOHN WICK 14h15 sf mer, sam, dim - 18h - 20h15 sf mer, jeu, mar, lun - 22h30 (sf mer à 22h15) + ven, sam 00h30 LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR 11h - 13h40 - 15h55 - 20h05 - 22h20 sf mer LE GRIMOIRE D’ARKANDIAS 18h10 + mer, sam, dim 11h, 14h LE LABYRINTHE 13h40 - 15h55 - 18h - 20h - 22h15 + ven, sam 00h05 LES OPPORTUNISTES 11h - 13h40 sf ven NIGHT CALL V.O. Jeu 20h10 NIGHT CALL 11h - 14h - 16h30 - 20h - 22h20 + ven, sam 00h05 NINJA TURTLES 3D 11h - 14h - 16h PUZZLE 16h15 REC 4 (int - 12 ans) 11h - 16h - 18h sf ven - 20h15 sf ven 22h30 + ven, sam 00h30 RESPIRE 11h sf dim - 13h40 - 18h10 SAMBA 11h - 13h40 - 15h50 sf ven - 20h - 22h15 sf ven, mar SECRET D’ETAT 11h - 13h45 - 16h - 20h - 22h15 + ven, sam 00h05 TU VEUX OU TU VEUX PAS 18h10 + jeu, lun, mar 11h UN ILLUSTRE INCONNU 11h - 13h35 - 22h20
LE MELIÈS 67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire 04 72 27 02 07
MARIE HEURTIN Mer, sam 21h - ven 19h - dim 14h30, 19h LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR Mer, sam 19h - ven 21h - dim 16h30 - lun 20h30 BON VOYAGE DIMITRI Mer 16h30 SOL EN FILMS RÉSISTANCE NATURELLE V.O. Jeu 20h30**
PATHÉ CARRÉ DE SOIE
Mercredi 3 décembre à 18h30
Vendredi 28 novembre à 20h Samedi 29 novembre à 20h
LECTURES MUSIC ALES
Vendredi 12 décembre à 20h
Programmation détaillée : www.artag-asso.org / www.maisondespassages.org Organisé par : ARTAG, APMV - ADSEA 38 et La Maison des Passages. Financé par : DRAC Rhône-Alpes, Région Rhône-Alpes, les Villes de Lyon, Vénissieux, Rillieux-la-Pape et la CCVL.
LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR 10h10 - 12h30 - 14h50 - 17h10 - 19h35 22h LE LABYRINTHE 10h45 - 13h35 - 16h30 - 18h55 - 21h25 NINJA TURTLES 3D 10h55 - 13h15 - 15h25 - 17h35 OPÉRATION CASSE-NOISETTE Mer, sam, dim 16h LE GRIMOIRE D’ARKANDIAS Mer, sam, dim 11h45, 13h50 GRIZZLY Mer, sam, dim 12h, 13h45, 15h30, 17h15 JOHN WICK 11h10 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer, sam, dim - 15h50 sf mer, sam, dim - 18h 20h10 - 22h20 SAMBA 11h45 - 14h10 - 16h45 - 19h10 - 21h45 UN ILLUSTRE INCONNU 13h40 sf mer, sam, dim - 19h05 REC 4 (int - 12 ans) 19h50 - 22h15 QUAND VIENT LA NUIT 10h30 sf mer, sam, dim - 16h10 sf mer, sam, dim - 21h35
CINÉ LA MOUCHE 8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval - 04 78 86 82 60
GRIZZLY Mer, dim 15h30 - sam 18h SAMBA Mer, sam 20h30 - ven, dim 18h SOL EN FILMS LE SEL DE LA TERRE Mer 18h - ven 20h30 - sam 15h30
SALLE JEAN CARMET
2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin
Boulevard du Pilat - Mornant - 04 78 44 05 17
ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 10h25 - 12h20 - 13h25 - 15h30 - 16h20 17h30 - 18h20 - 19h30 - 20h25 - 21h30 22h25 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 11h15 - 14h20 NIGHT CALL 11h25 - 14h15 - 16h45 - 19h20 sf lun 21h50 NIGHT CALL V.O. Lun 19h20 SECRET D’ETAT 10h20 - 12h45 - 15h05 - 17h25 - 19h45 22h05 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 10h10 - 10h40 - 11h30 - 12h40 - 13h10 14h05 - 15h15 - 15h45 - 16h40 - 17h50 18h30 - 19h20 - 20h35 - 21h05 - 21h55 INTERSTELLAR IMAX 11h10 - 14h30 - 17h55 - 21h15 FAVELAS 11h35 - 13h55 - 16h15 - 18h35 - 20h55
UNE NOUVELLE AMIE Mer 15h, 20h30 - jeu, sam 18h - mar 20h30 INTERSTELLAR Mer, ven 17h - jeu 20h - sam 14h30, 20h30 NOTRE MONDE Ven 20h30
LE ZOLA 117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65
LA VIE DE CHÂTEAU Lun 18h30** RIO KLEZMER + LES FILS DU VENT Mar 20h* MARIE HEURTIN Mer 14h, 21h - ven 18h30 - sam 16h30, 21h - dim 14h30 UNE NOUVELLE AMIE Mer, sam 18h45 - jeu 21h - dim 16h45 mar 17h45 VIE SAUVAGE Mer 16h15 - jeu 18h30 - ven 20h45 - sam 14h - dim 19h15 (*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat
www.rue89lyon.fr
P08 — LE PETIT BULLETIN N°776 — DU 26.11 AU 02.12.14
EXPOSITIONS MUSÉES MUSÉE DES BEAUX-ARTS
DR
20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)
L’Imprimerie se met à la page — MUSÉE — LE MUSÉE DE L’IMPRIMERIE FÊTE SON DEMI-SIÈCLE EN REMETTANT AU GOÛT DU
JOUR SA MUSÉOGRAPHIE ET SON OBJET D’ÉTUDE. DE LA BELLE OUVRAGE. BENJAMIN MIALOT LA VIE COMMENCE À 50 ANS Hormis ce raccrochage temporel, également au cœur d’une expo temporaire (voir ci-dessous), les nouveautés sont bien entendu cosmétiques. Signalétique rouge et anthracite, vitrines dignes d’un film de casse et textes soigneusement mis en forme – à une ou deux coquilles réglementaires près : au cœur de l’Hôtel de la couronne, à deux pas du quartier où l’imprimerie lyonnaise connut son heure de gloire – la ville était un important centre de production à la fin du XVe siècle – c’est un beau dédale lambrissé qui attend le visiteur s’imaginant entrer dans le Saint des saints de la vétusté et de l’exposé technique relou. Pour le reste, le musée n’a rien perdu des qualités qui faisaient justement de lui un puits de connaissance d’une profondeur mal appréciée : le souci de contextualisation, aussi bien historique (des guerres de religion à la révolution industrielle) que géographique (de l’Europe à l’Asie) ; l’exhaustivité des techniques et supports (d’images pieuses obtenues par gravure sur bois à la bande dessinée) ; et le flair pour les objets d’exception, des plus monumentaux (telle cette presse lithographique surnommée “bête à cornes”) aux plus anodins (étonnants papertoys aux couleurs de la Blédine Jacquemaire). C’est là tout le secret d’un lifting réussi : insuffler de la fraîcheur sans nuire à l’équilibre. Parole de cinéphile encore sous le choc de l’apparition de Faye Dunaway à Lumière 2014.
Pop message de Jean Lardet - DR
Au milieu du XVe siècle, quand Johannes Gutenberg met au point les outils permettant la reproduction et, conséquemment, la diffusion de textes à grande échelle (caractères mobiles, presse à bras et encre d’impression), les élites de l’époque ne manquent pas de faire valoir leur crainte à l’idée que cette invention fasse aussi le lit de la sédition et de la bêtise – par précaution, quelques imprimeurs subiront le funeste sort d’ordinaire réservé aux sorciers. Cinq siècles et une seconde révolution du livre plus tard, numérique celle-ci, la situation est pire que prévue, les intégrismes et les approximations proliférant comme le chiendent dans un champ de patates non traité au sarrasin. Comment en est-on arrivé là ? C’est désormais tout l’enjeu du Musée de l’Imprimerie de l’expliquer, fort d’une nouvelle particule (“et de la Communication”), de collections rajeunies et d’une muséographie rénovée. Auparavant en effet, le XXe siècle était le grand absent de cette institution fondée en 1964 par l’imprimeur Maurice Audin – et dirigée depuis 2002 par l’historien d’origine écossaise Alan Marshall. Il en est aujourd’hui le pivot, concluant sur une note d’euphorie (essor de la photographie, avènement du graphisme) mêlée de désillusion (la propagande en temps de guerre, le déclin de la presse, snif) une épopée de cinq siècles d’innovation et de codification.
Comme nombre de lieux de conservation, le Musée de l’Imprimerie et de la Communication doit une bonne partie de la richesse de ses fonds aux dons de généreux mécènes. Son cinquantième anniversaire est l’occasion de les remercier, le temps d’une exposition temporaire d’une hétérogénéité à faire
passer un cabinet de curiosités pour un dépôt-vente. Ou l’inventaire de Prévert pour une bête liste de courses. Car si elle revient comme son titre l’indique (VOIR ! 50 ans de changement) sur l’évolution des techniques – et des mentalités, consommation de masse oblige – au cours de l’histoire récente, elle le fait au rythme
d’un alphabet pour le moins atypique – et dont chaque lettre est représentée par son équivalent dans la police de caractères Odyssée, tout à fait stupéfiante de modernité. On trouvera ainsi à la lettre “f” comme faux des billets contrefaits, à la lettre “j” comme jouets des mini-rotatives en plastique et à la lettre “v” comme vœux des cartes postales calligraphiées. Mais aussi un drôle de portrait sur soie du tsar Nicolas II, de superbes lettrines figurant des monuments romans de l’ancienne province du Lyonnais, une typothèque sur disquette, le plus petit livre du monde (qui renferme le Notre père en sept langues !) ou encore une affiche de Nuits Sonores par le studio Superscript. Autant d’objets qui encapsulent aussi des histoires personnelles – dont on ne saura malheureusement pas grand chose – et témoignent de la vitalité retrouvée du musée. > VOIR ! 50 ans de changement Au Musée de l’Imprimerie et de la Communication jusqu’au 4 mars
JACQUELINE DELUBAC, LE CHOIX DE LA MODERNITÉ Dans l’exposition consacrée à Jacqueline Delubac, on trouvera deux choses : une restitution documentaire peu passionnante de sa biographie d’actrice et de célébrité ; et les œuvres d’art moderne qu’elle légua au musée (signées Picasso, Rodin, Bonnard, Bacon, Braque...). Des œuvres certes connues des habitués du musée, mais accrochées de manière singulière, telle que Delubac les avait elle-même disposées dans son appartement. Jusqu’au 16 fév, mer, jeu, sam, dim, lun de 10h à 18h, ven de 10h30 à 18h (fermeture les mar et jours fériés) RAYMOND GRANDJEAN Du 27 nov au 30 mars INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)
COLLECTION À L’ÉTUDE L’IAC nous propose de faire l’expérience directe et sensorielle de quelques-unes des œuvres de ses collections. Une initiative intéressante qui est aussi l’occasion de redécouvrir la poésie de Liliana Moro, les installations de Michel François ou de se perdre parmi les brouillards de couleurs de Ann Veronica Janssens. Jusqu’au 11 janv, du mer au dim de 13h à 19h ; 2,50€/4€ MUSÉE DES TISSUS ET DES ARTS DÉCORATIFS 34 rue de la Charité, Lyon 2e (04 78 38 42 02)
JACQUARD, POINT À LA LIGNE ! Jusqu’au 4 janv, du mar au dim de 10h à 17h30 ; 7,50€/10€ COSTUMES DE LÉGENDES, VINGT ANS DE CRÉATION À L’OPÉRA NATIONAL DE LYON Acteurs à part entière de la production d’un opéra, les costumes font l’objet d’une belle exposition au Musée des Tissus. On y verra quelque 130 costumes représentatifs de deux décennies de créations lyriques à l’Opéra de Lyon. La mise en scène, réussie, s’accompagne d’une documentation riche et détaillée sur la création des habits de scène. Jusqu’au 4 janv, du mar au dim de 10h à 17h30 ; 7,50€/10€ MUSÉE DE L’IMPRIMERIE 13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98)
50 ANS DE CHANGEMENTS Jusqu’au 1er mars, du mer au dim de 10h30 à 18h ; 0€/3€/5€ : article ci-contre MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN Cité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e (04 72 69 17 17)
ERRÓ L’ogre des images, l’artiste d’origine islandaise Erró, est à l’honneur au MAC qui lui consacre une vaste rétrospective en 550 œuvres. On y vérifiera son génie du collage, du montage et de la composition plastique. On y découvrira aussi ses débuts, moins connus du grand public, mais formidables d’intuition sur les travers de la société contemporaine. Jusqu’au 22 fév, du mer au dim de 11h à 18h ; 0€/4€/6€ CHRD 14 avenue Berthelot, Lyon 7e (04 78 72 23 11)
C’EST LE DÉBARQUEMENT ! Du 6 juin à fin aout 1944 s’écoulèrent cent jours de débarquement et de pertes massives pour les alliés (et plus encore pour leurs adversaires allemands). Le CHRD retrace à travers le destin et les objets de douze hommes, civils ou soldats, la douleur des combats au front et les amitiés inattendues à l’arrière. Un magnifique travail qui donne de la chair à cet épisode historique célébré en grande pompe au début de l’été. Jusqu’au 5 janv, du mer au dim de 10h à 18h ; 0€/3€/5€ MUSÉE D’ART RELIGIEUX DE FOURVIÈRE 8 place Fourvière, Lyon 5e (04 78 25 03 04)
EVARISTO Huiles sur toile, gouaches, sculptures sur bois et pierre, encres... Jusqu’au 5 janv, tlj de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 ; 4€/6€ MUSÉE URBAIN TONY GARNIER 4 rue des Serpollières, Lyon 8e (04 78 75 16 75)
VIVE LE CONFORT MODERNE ! Documents sur la révolution des objets du quotidien dans les années 30. Cette expo détaillée propose de découvrir comment la femme a pu alléger ses corvées grâce au sucepoussière (aspirateur), à la machine lavante ou au frigidaire tout en prenant soin d’elle. Au gré de ces objets et des publicités les vantant, c’est toute la société de consommation qui prend forme sous nos yeux. Jusqu’au 14 déc, du mar au sam de 14h à 18h ; 4€/5€
PLANÉTARIUM Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13)
CENTRES D’ART
ENTRE//MONDES Par Laurent Mulot et Thierry Stolarczyk. Interrogation sur le monde de l’infiniment petit et l’infiniment grand Jusqu’au 4 janv, mer de 13h30 à 17h, sam, dim de 10h30 à 18h ; 6€/7€/9€
CLÉMENTINE MAY “Parcours”, dessins
GALERIES
CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONS
JEAN-MICHEL LETELLIER ET MIKI NAKAMURA “Lace No Kami” GALERIE-ATELIER 28 28 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)
Jusqu’au 6 déc K(C)OLLECTIONS : ERRÓ + KRIKI + COMBAS TWENTYTWO GALLERY 22 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 82 80 15)
Jusqu’au 6 déc VLADIMIR VELICKOVIC GALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE 35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)
Jusqu’au 6 déc AURÉLIE BAUER ET LUCAS WEINACHTER GALERIE ELIZABETH COUTURIER 25 rue Burdeau, Lyon 1er (04 27 78 82 32)
Jusqu’au 6 déc HILARY DYMOND “Winter paths”, peintures GALERIE LE SOLEIL SUR LA PLACE 4 Rue Antoine de Saint Exupéry, Lyon 2e (04 78 42 56 65)
Jusqu’au 10 déc JEAN-PAUL PICHON-MARTIN Peintures récentes GALERIE JEAN-LOUIS MANDON 3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55)
Jusqu’au 14 déc NOUVELLE PEINTURE NARRATIVE : LE RÉEL TRANSFIGURÉ Étienne Cail, Thierry Carrier et Yoann Merienne TWENTYTWO GALLERY 22 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 82 80 15)
Du 26 nov au 20 déc VLADIMIR SKODA GALERIE MATHIEU 48 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 72 19)
Jusqu’au 20 déc ILIES ISSIAKHEM “Vestiges et traces”, peintures et dessins GALERIE REGARD SUD 1-3 rue des Pierres Plantées, Lyon 1er (04 78 27 44 67)
Jusqu’au 21 déc MOTOKO TACHIKAWA Peintures, gravures et livres d’artistes GALERIE 48 48 rue Burdeau, Lyon 1er (06 01 98 16 56)
Jusqu’au 23 déc LA GALERIE VRAIS RÊVES FAIT SA FOIRE 500 photos issues d’une partie du fond confié par les artistes GALERIE VRAIS RÊVES 6 rue Dumenge, Lyon 4e (04 78 30 65 42)
Jusqu’au 24 déc JACQUES DAMEZ “Entre[z] libre !”
Le photographe lyonnais expose au Réverbère des nus récents, poursuivant sa fragmentation du corps comme du regard, et cherchant dans la matière même de la photographie (papier, tirage, focales...) un rendu des sensations et des perceptions du corps. Une belle exposition où l’on découvrira aussi des travaux plus anciens de l’artiste.
GALERIE LE RÉVERBÈRE 38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)
Jusqu’au 27 déc PREMIER ANNIVERSAIRE Avec Vision OC, Riky Kiwy, 5 POintz, Djalouz... GALERIE RUE DE L’ART 52 rue d’Inkermann, Lyon 6e (04 72 84 21 40)
Jusqu’au 27 déc MACHINA VAPORA Expo collective avec Hélène Lagnieu, Rodolphe Bessey, Stéphane Barry... GALERIE GILBERT RIOU 1 place d’Ainay, Lyon 2e (04 26 64 12 54)
Jusqu’au 28 déc GILLES GORRITTI Peintures, œuvres récentes GALERIE SAINT-HUBERT 7 avenue du Général Brosset, Lyon 6e (04 78 52 00 51)
Jusqu’au 31 déc XIANG GUO HUA GALERIE HOUG 43 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 42 98 50)
Jusqu’au 3 janv STEVE SCHAPIRO GALERIE DE L’INSTITUT LUMIÈRE 3 rue de l’Arbre sec, Lyon 1er
L’ATTRAPE-COULEURS Place Henri Barbusse, Lyon 9e (04 72 19 73 86)
Jusqu’au 20 déc DELPHINE REIST ET LAURENT FAULON Centre Léon Blum, place du Pentacle, Saint-Fons (04 72 09 20 27)
Jusqu’au 17 janv LA BF15 11 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)
Jusqu’au 17 janv GILLES VERNERET “Le Voyage de Nüremberg - Sur les traces du IIIe Reich” LE BLEU DU CIEL 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)
Jusqu’au 17 janv GOETHE INSTITUT 18 rue François Dauphin, Lyon 2e (04 72 77 08 88)
Jusqu’au 16 janv JÜRGEN NEFZGER LE BLEU DU CIEL 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)
Jusqu’au 17 janv JÉRÔME BARBOSA “Viva la psychose !” SPACEJUNK 16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02)
Du 28 nov au 24 janv CAMILLE LLOBET ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE-LAMBERT 12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux (04 72 21 44 44)
Du 28 nov au 31 janv
BIBLIOTHÈQUES 1914-1918 : LYON SUR TOUS LES FRONTS Bien qu’en zone libre, Lyon aura activement participé au premier conflit mondial (production d’obus, de tanks, innovations médicales à destination des victimes...), comme le montre cette foisonnante exposition due en grande partie à la volonté visionnaire d’Édouard Herriot de confier, dès 1915, à un bibliothécaire le soin de récolter le plus de documents possible relatifs à cette guerre. BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU 30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)
Jusqu’au 10 janv ENJOY THE VIBE Photos de Larry Claude Duféal BIBLIOTHÈQUE DU 1er 7 rue Saint-Polycarpe, Lyon 1er (04 78 27 02 41)
Du 28 nov au 10 janv
AUTRES LIEUX À LA GUILLOTIÈRE, LA PETITE AFRIQUE Photos de Benjamin Vanderlick En voilà une très bonne idée : montrer les gens qui font vivre le quartier de la Guillotière, ces immigrés africains qui y ont installé boutiques, restaurants et services. Benjamin Vanderlick, photo-ethnologue, est allé à leur rencontre, a longuement discuté avec eux, écouté leur histoire avant de les immortaliser en toute confiance. MAIRIE DU 7e 16, place Jean Macé, Lyon 7e
Jusqu’au 28 nov PHILIPPE SCHULLER Photos de commerces et d’artisans d’autrefois
On croirait ces photos sorties de la préhistoire mais elles ne datent que des années 1980. Le noir et blanc choisi par Philippe Schuller inscrit ses sujets, des commerçants lyonnais, dans un âge révolu de la vente, celui des petites échoppes qui ne connaissaient pas les multinationales. Touchant.
ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)
Jusqu’au 20 déc UTOPIES RÉALISÉES PAROLE AUX HABITANTS Exposition sonore LE RIZE 23-25 rue Valentin Haüy, Villeurbanne (04 37 57 17 17)
Jusqu’au 24 déc LINDA SANCHEZ FONDATION BULLUKIAN 26 place Bellecour, Lyon 2e (04 72 52 93 34)
Jusqu’au 27 déc, du mar au sam de 13h à 19h MARC RIBOUD “Premiers déclics”, photos
Jusqu’au 3 janv SHANTARAM TUMBADA Peintures et art tribal
LE PLATEAU - HÔTEL DE RÉGION
GALERIE TERREMER
Une belle expo “à la canadienne” où le fan service (plus de 200 costumes, croquis et autres maquettes sont présentés) le dispute à la vulgarisation psychologique (via un parcours interactif sur la construction de soi). Bonus : un prix d’entrée qui accrédite la nécessité du soutien public à la culture.
4 rue des Pierres plantées, Lyon 1er (07 70 50 05 07)
Jusqu’au 3 janv AWENA COZANNET “Corps entre ciel”, dessins GALERIE FRANÇOISE BESSON 10 rue de Crimée, Lyon 1er (04 78 30 54 75)
Du 29 nov au 7 janv BOUDON Sculptures GALERIE MICHEL ESTADES
1 esplanade François Mitterrand, Lyon 2e (06 85 01 85 82)
Jusqu’au 21 fév STAR WARS IDENTITIES
LA SUCRIÈRE Les Docks, 47-49 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40)
Jusqu’au 19 avril
61 quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 28 65 92)
Du 29 nov au 10 janv LAURENCE DEMAISON Autoportraits photographiques GALERIE DOMI NOSTRAE 39 cours de la Liberté, Lyon 3e (04 78 95 48 67)
Jusqu’au 17 janv
Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
P09 — LE PETIT BULLETIN N°776 — DU 26.11 AU 02.12.14
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© Elene Usdin
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THÉÂTRE - DANSE
La dernière folie de Découflé — DANSE — AVEC CONTACT, PIÈCE POUR SEIZE FIDÈLES, PHILIPPE DÉCOUFLÉ REVISITE
FAÇON COMÉDIE MUSICALE LE MYTHE FAUSTIEN. JUBILATOIRE. BENJAMIN MIALOT «Enfant je rêvais de devenir dessinateur de BD» lit-on dans la note d’intention de Contact, tandis que Christophe Salengro et Clémence Gaillard trimbalent leurs attributs atomiques respectifs dans les travées (oreilles et nez pour l’escogriffe grolandais, seins et cuisses pour la non moins élancée danseuse). La confession, si elle en dit long sur les partis pris graphiques de Philippe Découflé – notamment sur la manière dont il joue avec la figure du cadre – est surtout révélatrice de son attachement à des pratiques artistiques qui, bien qu’elles aient atteint la majorité, voient régulièrement leur noblesse remise en question. La bande dessinée donc, mais aussi la comédie musicale, le cabaret, l’humour, la mode, le cirque, la magie ou encore la danse de société, autant d’univers que le chorégraphe francilien (re)manie depuis trois décennies et qu’il amalgame avec l’appétit et la témérité d’un Frankenstein pop dans cette nouvelle création. LE DIABLE AU CORPS Le premier contact avec le spectacle, justement, donne le tempo et le ton. D’un côté une meneuse de revue anglophone en fait des caisses, de l’autre Méphistophélès (Stéphane Chivot, sosie non officiel de Bryan “Breaking Bad” Carson) moque à coups de traductions foireuses le show à venir : ce soir, il y aura des paillettes et de la manigance, une fenêtre ouverte sur les coulisses d’un divertissement total et une porte donnant sur l’enfer intime de Jean-Claude Faust, prêt à toutes les extrémités pour connaître le bonheur. Suivent quatre-vingt dix minutes de foisonnement et d’exubérance, sur fond de perspectives expressionnistes et de boucles électro-rock – déroulées par le
violoncelliste Pierre le Bourgeois et la chimère Nosfell, dont le regard d’ocelot, les râles de grand singe et les déplacements reptiliens ont fait péter notre compteur de charisme. Découflé multiplie les emprunts à son propre répertoire (ombres chinoises de Sombrero, bizarreries théoriques d’Octopus, effets miroirs d’Iris...) et les clins d’œil au grand écran (le Rocky Horror Picture Show, Le Fantôme de l’opéra, West Side Story...), ménage absurdité premier degré (voir ce tour qui consiste à faire disparaître un majeur tendu) et grâce à l’état pur (le temps des numéros de tissu aérien), incite ses interprètes à libertiner de caméras en micros et instruments... Au point que la danse, elle aussi plus qu’hybride (déhanchés jacksoniens, contrastes à la Pina Bausch, jeu de jambes façon Broadway, rictus british, cartons découpés made in Hofesh Shechter...), passe presque à l’arrière-plan. Un comble désamorcé par une constante auto-dérision («C’est chargé» soupire Salengro) et quantité de trouvailles optiques (tel ce générique d’ouverture très Quatrième dimension), scénographiques (voir le mobilier humain ci-dessus) et vestimentaires (tout est sensuel et freak comme du Jean-Paul Gautier). Généreux, décomplexé et plus philosophe qu’il n’en a l’air, Contact est d’une certaine façon tout ce qu’aurait du être le cheap et ridicule Zoopsie Comedi de Dominique Boivin et Christian Lacroix. Ou tout ce que pourrait être une version longue de Find the fish, l’interlude du Sens de la vie des Monty Python.
une expérience singulière, drôle, tragique, surprenante et foldingue musique de Kurt Weill un spectacle de l’orchestre d’hommes-orchestres théâtre croix-rousse.com
02 DÉC
2014
04
le vernissage Benjamin villemagne
MER 3 DÉCEMRE - 15 H JEU 4 DÉCEMRE - 20 H
> Contact À la Maison de la danse jusqu’au samedi 29 novembre
Les élans du cœur
GRAFFITI, MUSIQUE, VIDÉO DÈS 8 ANS
FAIR-PLAY
— THÉÂTRE — Toujours faire fi
PATRICE THIBAuD © Cie Autochtone
des a priori. Même si l’écriture de Wajdi Mouawad s’avère souvent ampoulée, même si la forme du monologue effraie toujours un peu, il faut aller voir cet Obus dans le cœur. Précisément parce qu’il ne se résume pas à cela. Wahad, 19 ans, doit rejoindre urgemment le service de soins palliatifs où va s’éteindre sa mère. Dans la froideur de l’hiver, on le voit monter dans un bus, s’engueuler avec le conducteur puis maudire la salle d’attente de l’hôpital, avant de s’assoir sur le bord du lit de celle qui l’a mis au monde (et avec laquelle il n’a d’ailleurs pas que des souvenirs heureux). Pourtant, le plateau est nu, n’était la présence d’un mur mobile, d’une
cabaret brise jour et autres manivelles
chaise et de deux-trois morceaux de bois posés au sol pour délimiter un espace. Le mérite de cette force d’évocation revient essentiellement à Loïc Puissant (cie Autochtone), excellent comédien issu de l’ENSATT qui, de surcroît, s’est lui-même mis en scène. Maîtrisant parfaitement les changements de rythme et de tonalité, il parvient même à incarner un gamin, exercice trop souvent irritant, à l’aide d’un simple élément de décor vaguement réaliste (des vêtements séchant sur un fil).
La réussite du spectacle tient aussi dans ce genre de détails, à l’instar de ce final ingénieux et touchant : à force de se déplier dans les mains du marionnettiste Lodoïs Doré, la chaise s’anime et devient objet transitionnel entre l’enfance et l’âge adulte de Wahad, qui traverse sa douleur avec autant de pudeur que Loïc Puissant habite cet Obus dans le cœur. NADJA POBEL > Un obus dans le cœur Aux Clochards célestes, jusqu’au jeudi 4 décembre
VEN 12 DÉCEMBRE 20H HUMOUR, MIME DÈS 8 ANS
Acheter des places, voir une vidéo... WWW.THEATRE-VENISSIEUX.FR - Tel : 04 72 90 86 68
P10 — LE PETIT BULLETIN N°776 — DU 26.11 AU 02.12.14
THÉÂTRE - DANSE THÉÂTRE THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE
Par Michaël Vogel et la Familie Flöz, 1h20. Une vieille dame et ses enfants tentent de maintenir en activité un hôtel désuet Lun 1er déc à 20h30 ; de 10€ à 18€
GÉRÉMY CRÉDEVILLE “G parfait et modeste” Ne vous laissez pas abuser : malgré ses ressemblances avec Johnny Hallyday (l’air de voyou à sa maman, les épaules taillées pour porter du cuir) et Mickaël Vendetta (les lèvres charnues, l’odeur de sèche-cheveux) Gérémy Credeville est un faux bellâtre. Il est en revanche un vrai one-man-showman, doté d’une énergie et d’une répartie proprement sidérantes. Mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; de 9€ à 18€ HORS-PISTE Par la Lily Les mar à 20h30 ; 13€/15€ MARDI DÉCOUVERTE Les mar à 20h30 (sf le 2 déc) ; 5€
THÉÂTRE DES MARRONNIERS
LE BOUI BOUI
7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)
7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)
LES SAISONS DE L’ÂME D’après “Paroles de poilus, lettres et carnets du front 1914-1918”, “La Peur” de Gabriel Chevallier et “Les Croix de bois” de Roland Dorgelès, ms Karine Revelant Jusqu’au 1er déc, mer, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 17h, lun à 19h ; 8€/12€/15€
KARIM DUVAL “Melting pot” Encore un de ces stand-uppers communautaires tels que le Jamel Comedy Club en usine à la douzaine chaque semaine ? Oh non : chez cet ex-ingénieur franco-sino-marocain la question des origines ne se résout pas via un humour de repli (mal) camouflé en autocritique, mais avec un sens du récit, une rigueur d’écriture et un souci d’équilibre entre spontanéité et mordant tels qu’ils paraissent inscrits dans son ADN. Du 27 au 29 nov, à 19h45 ; 14€/17€ ALEX RAMIRÈS FAIT SA CRISE Alex Ramirès fut révélé par un premier one-man-show prodigieusement schizophrène dans lequel il racontait son dépucelage. Il signe ici, avec un souci du détail qui tue, un sens de l’auto-dérision et un désintéressement physique proprement irrésistibles, un “spectacle de la maturité” aussi jubilatoire qu’émouvant dont la construction ne doit (presque) rien à personne. Du mar au sam à 19h45 (relâches le 27/11, 28/11, 29/11) ; 14€/17€ COUIC De Jocelyn Flipo avec Jordan Topenas et Léon Vitale Comédie noire confrontant un tueur en série débutant à sa première victime, Couic est un pur exercice de style dont le minimalisme est contrebalancé par quantité d’effets de style et trouvailles scénographiques. Ainsi, une fois n’est pas coutume avec Flipo, qu’un casting irréprochable. Du mar au sam à 21h30 ; 14€/17€
ESPACE ALBERT CAMUS 1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40)
HÔTEL PARADISO
8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)
SIX PERSONNAGES EN QUÊTE D’AUTEUR De Pirandello, ms Emmanuel Demarcy-Mota, 1h50 Jusqu’au 26 nov, du mar au sam à 20h, dim à 16h ; de 8€ à 24€ PLEASE, CONTINUE (HAMLET) De Yan Duyvendak et Roger Bernat, 3h Jusqu’au 30 nov, du mar au sam à 20h, dim à 16h ; de 8€ à 24€ : articles en pages 2 et 3 LE TOBOGGAN 14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)
MUSIQUE DANSE VIDÉO
DANS(E) PLEIN-VIDE Yi-Ping Yang / Infinity
JEUDI 4 DÉCEMBRE 20 H 30
LE SQUARE De Marguerite Duras, ms Didier Bezace, 2h15. Une jeune fille bonne et un voyageur apprennent à se connaitre un été Jeu 27 nov à 20h30 ; 12€/18€/21€ NOUVEAU THÉÂTRE DU 8e 22 rue du Commandant Pégout, Lyon 8e (04 78 78 33 30)
SALLE 7 UNDERGROUND Création pour 15 spectateurs par Guy Naigeon, Marion Aeschlimann, Étienne Gaudillière et Elsa Rocher Ven 28 nov à 19h ; entrée libre THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX 8 boulevard Laurent-Gérin, Vénissieux (04 72 90 86 68)
CABARET BRISE-JOUR ET AUTRES MANIVELLES Textes de Brecht, Desnos..., ms Kurt Weill, 1h50. Par l’orchestre d’hommes-orchestre Ven 28 nov à 20h ; de 6€ à 18€ THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE 14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)
L’ÉTOURDISSEMENT De Joël Egloff, ms Gérald Robert Tissot, cie Sens inverse Jusqu’au 28 nov, mer 26, jeu 27, ven 28 à 19h30 ; 10€/12€ THÉÂTRE THÉO ARGENCE Place Ferdinand Buisson, Saint-Priest (04 78 20 02 50)
04 78 86 82 28
LA FILLE BIEN GARDÉE & EMBRASSONS-NOUS FOLLEVILLE ! De Eugène Labiche, ms Bernard Rozet, Équipe Rozet, 1h25 Sam 29 nov à 17h ; de 14€ à 26€
SUIVEZ LA SAISON SUR WWW.LAMOUCHE.FR MUSÉE THÉÂTRE GUIGNOL 18 montée de la Bernade, Brindas (04 78 57 57 40)
PÉPITO SOLO De et par Pépito Matéo, 1h. Un raconteur en cavale fait irruption Sam 29 nov à 20h ; 9€/12€ ÉTOILE ROYALE THÉÂTRE 17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)
TERESINA De Fabio Marra, par la cie Carrozzone Teatro. Commedia dell’arte Jusqu’au 29 nov, à 20h30 ; 10€/13€/20€ DANS LE GENRE... Ms Jean Lacroix, cie Anda Jaleo. Théâtre burlesque à partir de témoignages d’adolescents sur les rapports filles-garçons Dim 30 nov à 17h30 ; 8€/11€/15€ THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)
BIGRE
THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)
LES FOURBERIES DE SCAPIN De Molière, ms Laurent Brethome, 1h45 On l’avait laissé ce printemps avec un épatant travail avec les élèves du Conservatoire de Lyon (Massacre à Paris), revoici Laurent Brethome qui rend aux Fourberies de Scapin leur noirceur, nous entraînant dans les basfonds portuaires armé d’une solide équipe de comédiens. Étincelant. Mar 2 et mer 3 déc mar à 20h30, mer à 19h30 ; 15€/24€ THÉÂTRE DES CLOCHARDS CÉLESTES 51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43)
UN OBUS DANS LE CŒUR De Wajdi Mouawad, ms Loïc Puissant, cie Autochtone, 1h Jusqu’au 4 déc, mer, ven, mar à 20h, jeu à 19h, sam à 17h ; 8€/11€/15€ : article en page 9 CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)
PLATONOV De Tchekhov, ms Rodolphe Dana et le collectif Les Possédés, 3h30 En permance sur le plateau, ces comédiens ne sont pas réunis en collectif pour rien. Emmanuelle Devos se fond magnifiquement dans cette distribution qui restitue avec fluidité toute la mélancolie et la douleur de cette première pièce de Tchekhov, écrite à 18 ans. Jusqu’au 5 déc, du mar au sam à 20h, dim à 16h ; de 9€ à 35€
DANSE RADIANT-BELLEVUE ASA NISI MASA Chor José Montalvo, 1h, dès 6 ans Mar 2 déc à 19h30 ; 18€/23,50€/27€ 8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00)
- Répertoire # 1 -
CONTACT Chor Philippe Decouflé, 1h30 Jusqu’au 29 nov, mer à 19h30, jeu, ven, sam à 20h30 ; de 22€ à 42€ : article en page 9 RODIN ET SON ÉTERNELLE IDOLE Chor Eifman Ballet de Saint-Pétersbourg, 1h50. Pièce pour 46 danseurs Du 2 au 7 déc, mar, jeu, ven à 20h30, mer à 19h30, sam, dim à 15h ; de 22€ à 42€
jeu. 4 déc. à 19h30 et ven. 5 déc. à 20h30 - CENTRE CHORÉGRAPHIK PÔLE PIK - MOURAD MERZOUKI TRENTE DANSEURS, CINQ CHORÉGRAPHES, POUR LES ŒUVRES CULTES DU RÉPERTOIRE HIP-HOP
Par Pierre Guillois, 1h15. Spectacle muet de trois paumés cloisonnés dans des chambres de bonnes Chacun dans son mini appartement, trois voisins cohabitent tant bien que mal et se cognent aux murs quand ils ne se cognent pas entre eux. Une fable douce-amère et sans paroles particulièrement réussie, où le comédien Olivier Martin-Salvan se révèle une nouvelle fois fabuleux. Jusqu’au 29 nov, mar, mer, jeu, ven à 20h, sam à 19h30 ; de 5€ à 26€ CABARET BRISE-JOUR ET AUTRES MANIVELLES Textes de Brecht, Desnos..., ms Kurt Weill, 1h50. Par l’orchestre d’hommes-orchestre Du 2 au 4 déc, à 20h ; de 5€ à 26€ CARRÉ 30
Création graphique – kollebolle.com
12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)
THÉÂTRE GRAND GUIGNOL “Crime dans une maison de fous ou les infernales” d’André De Lorde & Alfred Binet + “L’Homme qui a vu le diable” de Gaston Leroux par la cie de La Lune noire, 2h Du 27 au 30 nov, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 17h30 ; 11€/15€
theatretheoargence-saint-priest.fr INFOS ET BILLETTERIE EN LIGNE 04 78 20 02 50
ESPACE 44 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)
DERRIÈRE LES PERLES DU 32 BIS Écrit et ms Nelly Gabriel et Ornella Lourgouilloux, cie Les P’tites Dames, 1h15. Comédie slamée Du 2 au 7 déc, mer à 19h30, jeu, mar à 20h30, sam, dim à 16h ; 11,50€/15€
1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)
LES PARENTS VIENNENT DE MARS, LES ENFANTS DU MACDO De Rodolphe Le Corre Les sam à 16h ; 15€/20€ SOIS PARFAITE ET T’ES TOI ! Les sam à 18h ; 15€/20€ COMME ILS DISENT Du mar au sam à 19h45 ; 15€/20€
1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)
MAISON DE LA DANSE
À DÉCOUVRIR EN CE MOMENT
LE RIDEAU ROUGE
CAFÉ-THÉÂTRE LES TONTONS FLINGUEURS 12 rue Romarin, Lyon 1er (06 29 85 51 50)
LES FUNKY SARDINES Spectacle musical aquatique Sam 29 nov à 17h30 ; 13€/17€ FRANÇOIS MARTINEZ Ostéopathe devenu magicien, François Martinez raconte sa reconversion dans un premier one-man-show plus ou moins autobiographique où la tendresse le dispute à la dextérité. Très prometteur. Du jeu au sam à 19h30, dim à 16h ; 13€/17€ LE PLUS BEAU JOUR DE LEUR VIE De et avec Joëlle Dollat et Didier Nathan Jeu, ven, sam à 21h30, dim à 18h + mer 26 nov à 20h30 ; 13€/17€ ESPACE GERSON 1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)
MATHIEU COHIN Jusqu’au 29 nov, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 19h et 21h ; 12€/16€ STORY BOARD Improvisation par Et Compagnie Les mar à 20h30 ; 12€/16€ LE COMPLEXE DU RIRE 7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)
GARNIER ET SENTOU Jusqu’au 29 nov, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 18€
IMPROVIDENCE 6 rue Chaponnay, Lyon 3e
ENVERS ET CONTRE TOUT Par Détente Public Mer 26 nov à 20h30 ; 9€/16€ ALÉAS Par les Schyzoz Jeu 27 nov à 20h30 ; 9€/16€ PLAYLIST Par le cri du chameau Ven 28 nov à 20h30 ; 9€/16€ PRINCE AZUR Par Yohann Metay Sam 29 nov à 20h30 ; 9€/16€ MEL INVITE CHRISTOPHE DUSSAUGE Sam 29 nov à 19h ; 9€/16€ ÉLÉMENTS Par la Lilyade Mar 2 déc à 20h30 ; 6€/12€
JEUNE PUBLIC THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)
QUAND ON PARLE DU LOUP...
De Nino D’Introna, 1h, dès 6 ans. Variation sur Le Petit Chaperon rouge Des lignes tracées au cordeau, des personnages grimés et même casqués (en loup bien sûr) ; Nino d’Introna rejoue sa dernière création en date, une de celle qui est la plus fidèle au parcours qu’il a proposé durant dix ans au TNG. THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)
Sam 22 nov à 20h, dim 23 à 16h, sam 29 à 18h ; 9€/17€ Balises : 1 place achetée = 1 place offerte LES DERNIERS GÉANTS D’après François Place, ms Catherine Perrocheau, Théâtre Détours, dès 8 ans. Un homme rencontrent les neuf géants restant de la planète Sam 29 nov à 20h ; 9€/17€
HUMOUR COMÉDIE ODÉON 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)
PATRICK TIMSIT Jeu 27 et ven 28 nov à 21h30 ; 34€/37€ SALLE RAMEAU 29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 28 24 75)
VÉRINO Ven 28 nov à 20h30 ; 23€ THÉÂTRE DES VORACES
COMÉDIE ODÉON
9 place Colbert, Lyon 1er (06 07 54 10 46)
6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)
DELPHINE DELEPAUT Du 30 nov au 21 déc, sam à 19h et 21h, dim à 17h ; 13€
SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORT D’Olivier Maille Les sam à 18h ; 20€/25€ SANS VALENTIN Par Jocelyn Flipo et Léon Vitale. Un nid à clichés, comme la plupart des spectacles abordant l’homosexualité sous l’angle de l’humour ? Non, une comédie romantique autant poilante qu’émouvante, servie par trois acteurs d’une grande justesse. On n’en attendait à vrai dire pas moins de Jocelyn Flipo, le metteur en scène de Dans ta bulle. Les dim à 20h ; 16€/22€ LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS Ms Sébastien Azzopardi Du mar au sam à 19h45 ; 20€/25€ CABARET L’ÂNE ROUGE 11 rue Juiverie, Lyon 5e (06 74 88 38 72)
FABIENNE DURAND Mar 2 et mer 3 déc à 20h ; 52€/57€ ANTOINE DEMOR Jusqu’au 3 janv, à 20h (dîner spectacle) sf le 2 déc ; 52€/57€ LE REPAIRE DE LA COMÉDIE 2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )
CHAIR DE POULE Par la cie Art’scenic. Quatre amis partent en vacances en Louisiane mais le séjour tourne au cauchemar Du 29 nov au 27 déc, à 20h ; 12€/16€ TOUT VA BIEN Tlj à 20h ou 21h30 ; 12€/16€ UN GRAND CRI D’AMOUR Par la Cie Champagne et satin. D’anciens amants se retrouvent pour reprendre leur pièce à succès Tlj à 21h30 sf dim à 17h30 ; 12€/16€ LES VEDETTES THÉÂTRE
NOUVEAU CIRQUE THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)
KNEE DEEP Par la cie Casus, 1h, dès 8 ans. par quatre acrobates de la compagnie C!rca Mer 26 et jeu 27 nov mer à 19h30, jeu à 20h30 ; 15€/24€ SALLE JEAN CARMET Boulevard du Pilat, Mornant (04 78 44 05 17)
LIAISON CARBONE Par la cie Les Objets volants. Jonglage Dim 30 nov à 17h ; de 10,50€ à 17€
SPECTACLE LE KARAVAN THÉÂTRE 50 rue de la République, Chassieu (04 78 90 88 21)
L’ENGRENAGE 1913-1914 Lecture musicale par Patrick Poivre d’Arvor Ven 28 nov à 20h ; 13€/19€
PLAY TIME Temps forts de la danse jeune public Du 30 nov au 3 déc CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL 30 ter avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape (04 72 01 12 30)
L’ASSEMBLÉE DES ANIMAUX Chor Tim Spooner. Pour le jeune public Dim 30 nov à 15h30 ; entrée libre STÉRÉOSCOPIA Chor Vincent Dupont Dim 30 nov à 16h30 ; 7€/10€
11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)
L’ABRIBUS De Philippe Elno Du mer au sam à 20h ; de 9€ à 17€ ÇA RESTE ENTRE NOUS Par la Lilyade Les lun à 20h30 ; 9€/11€/14€
Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
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MUSIQUE - SOIRÉES
Putain d’usines — ÉLECTRO — LES PLUS
Complètement salade — POP — ALBUM DE LA MATURITÉ EN TONGS ET VIEILLE CASQUETTE, SALAD DAYS EST DE CES CHEFS-D’ŒUVRE TIRÉS DU SAC QUI VOUS DÉGLINGUENT EN FAISANT MINE DE REGARDER AILLEURS. AUX MANETTES, MAC DEMARCO, FAUX DILETTANTE FOUFOU ET VRAI SONGWRITER MÉLANCOLIQUE DE (RE)PASSAGE À LYON. STÉPHANE DUCHÊNE
En France, pays où la salade est pourtant une religion – on peut la commander en guise de plat au restaurant et l’oubli en cuisine de la frisée censée accompagner l’entrée, le plat, puis le fromage, peut vous flinguer un repas – l’expression «salad days» n’a pas d’équivalent. Peut-être parce que dans notre beau pays de pervers saladophile on ne rigole pas avec la scarole. L’expression, que l’on doit à Shakespeare dans Antoine et Cléopâtre, fait référence aux années d’insouciante jeunesse – «My salad days, when I was green in judgment, cold in blood» dit Cléo. Ces années où tout nous passe au-dessus, où l’on ne craint ni l’avenir, ni la mort, ni le recomptage des points retraites. Depuis, elle est devenue un classique de la pop culture, de Sagan aux frères Coen, des Monty Python aux Young Marble Giants en passant même par la reine Elizabeth II dans son discours de jubilé. Pourtant, elle n’a probablement jamais été mieux à sa place que dans la bouche de Mac DeMarco. Et pas seulement parce qu’il a le genre de dentition dans lequel on coince aisément une feuille de laitue pour la journée. TROMPE L’ŒIL Il y a dans la musique laidback de Mac le Canuck quelque chose d’irrémédiablement accroché à ces Salad Days qui donnent son titre à son deuxième LP,
comme chez Pavement ou Jonathan Richman, autres éternels adolescents au je-m’en-foutisme proverbial. Sauf que cette impression agit désormais en trompel’œil. DeMarco est comme tout le monde : il est nostalgique de ses “jours verts”, il sent bien que malgré lui, il grandit. Si bien que sous ses airs de vendeur de beignets, derrière ses éclats de guitare reflétant le soleil, cet adepte du DIY trimballe ici une belle mélancolie, capable de chanter d’un titre à l’autre Let Her Go et Let My Baby Stay sans même se contredire. Ou d’étaler l’air de rien un pouvoir mélodique qui zieute discrètement la copie des Kinks, de Lennon ou d’Harry Nilsson, idoles assumées. En fin de compte, il est beaucoup question de résignation et de laisser couler. Et même carrément de bienveillance. Ce qui ferait de Macky, comme il se surnomme dans ses chansons, une sorte de Lou Reed pour journée de la gentillesse, avec en prime ce rien de folie furieuse mais douce qu’on voit bien scintiller dans ses yeux roulants. La preuve avec ses concerts-karaokés-défouloirs à zozos : l’un d’entre eux lui a récemment valu, à Santa Barbara, Californie, de finir embarqué, comme au temps des Doors, par la maréchaussée locale, dans le panier à salade. > Mac DeMarco [+Juan Wauters] Jeudi 27 novembre à l’Épicerie Moderne
Hasard du calendrier, l’année où Bernard Arnault inaugure la Fondation Louis Vuitton par une série de concerts rétrospectifs de Kraftwerk est aussi celle du dixième anniversaire de Perc Trax. Le rapport avec le rock choucroute ? Là où la musique de Ralph Hütter et ses duplicatas prophétisait l’avènement des machines, celle que promeut le label londonien semble au contraire accompagner leur fin de vie, jusqu’au moment où, obsolètes ou définitivement en panne, elles ne seront plus bonnes qu’à titiller les glandes surrénales des explorateurs urbains ou, dans le pire des cas, à être exposées comme reliques dans des musées d’entreprise – et Dieu sait qu’on ne pensait pas voir si tôt les robots de Düsseldorf dans la vitrine de LVMH. Turbines rongées par l’acide (celui qui goutte en mélodies à résonance altérée sur les titres de Truss), carrières aux boyaux dénaturés par des graffitis wildstyle (Happa, dix-sept ans à peine et déjà un sens du groove à toute épreuve), sous-marin en rade reconverti en laboratoire d’amphétamine (que le duo AnD doit confondre avec des céréales) ou tours de refroidissement
Perc - DR
© Robert Redfield
ANGLOPHILES DES COLLECTIFS LYONNAIS UNISSENT LEURS FORCES POUR CÉLÉBRER LES DIX ANS DU LABEL LONDONIEN PERC TRAX, FER DE LANCE D’UNE TECHNO ABRASIVE ET SANS CONCESSION. CASQUE DE CHANTIER ET CHAUSSURES DE SÉCURITÉ EXIGÉS. BENJAMIN MIALOT
ouvrant sur des cieux blêmes (et d’où les vapeurs gothiques du frenchy Mondkopf, pièce rapportée de qualité s’il en est, pourraient s’élever en autant de mauvais présages), c’est ainsi toute une géographie de la désolation industrielle que dessine Perc Trax. LONDON CALLING Mais aussi, bien sûr, une géographie de la techno. Des kicks de plusieurs tonnes pour montagnes, des saturations pour sédiments et des samples désincarnés pour indices de population, tel est le monde, par endroit frontalier de l’ambient, du dub et de la noise, que sillonne depuis ses débuts Alistair “Perc” Wells, le ferrailleur en chef de la bande. Et il ressemble étrangement au nôtre. Là-bas aussi, en particulier sur Wicker & Steel et The Power and the Glory, les deux albums de cette tête de lad patentée – en comparaison, la perpétuelle poker face de Ben Klock est un sourire forcé – les politiciens se comportent comme
Danse
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des hyènes (le ricanant et chaotique David & George, adressé aux Premier ministre et Chancelier britanniques). Là-bas aussi, les dérives autoritaires ne relèvent plus de la fiction (London, We Have You Surrounded, petit sommet d’angoisse martiale). Làbas aussi, la nature est une quantité négligeable (Dumpster, qui s’ouvre sur des piaillements vite piétinés par un rythme tayloriste). Là-bas aussi, en somme, l’obscurcissement progressif de l’horizon est de plus en plus insupportable (My Head Is Slowly Exploding, titre si emblématique du son Perc Trax qu’il est en partie celui d’une double-compilation commémorative). Et c’est sans doute là le plus grand accomplissement de Perc, bien qu’il se défende de tout volontarisme : d’avoir rendu à un genre devenu un simple palliatif sa puissance contestataire. > Haste x Encore Ten years of Perc Trax : Perc + Truss + Happa + AnD Au Kao vendredi 28 novembre
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Photos © Alexia Domin-Fassero
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DR
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© Philippe Hurlin
MUSIQUE - SOIRÉES
Le bal des affreux
Hit girl
Cinq à la suite
— HIP HOP — Dans le folkore allemand, un doppelgänger est une sorte
— ROCK — Avant de se lancer en solo, l’Aussie Courtney Barnett a écumé les groupes. Souvent en temps que “deuxième guitare”, rythmique ou slide, histoire qu’on ne la remarque pas trop, cachée derrière sa frange. Bim, bam, boum, passing de revers du destin, la jeune femme rencontre un membre des Dandy Warhols qui pour ainsi dire la coache. Et là, explose un don par elle-même inattendu pour balancer les morceaux dévastateurs comme qui rigole. Talent que confirme le statut tant convoité de single de la semaine de la sainte église Pitchfork pour Avant Gardener, superbe tube défroqué, et même une nomination aux Victoires de la Musique australienne qui prouve qu’on a les Zaz qu’on mérite. Bref, pour une fille qui n’avait pas confiance en elle, Barnett aligne sans s’y perdre les registres avec une facilité déconcertante : finesse pop digne des illustres compatriotes vintage Go-Betweens/Triffids (Don’t Apply Compression Gently), art du pastiche (David, hommage Jean Genieal), veine velvetienne saillante (Lance Jr.), résonances alt-country en apesanteur (Porcelain, Anonymous Club, Out of the Woodwork, qui ressuscitent le fantôme de Paula Frazer) et atavisme surf (Canned Tomatoes (Whole), Scotty Says). Le tout jaillissant de l’écrin enfariné d’une souillon qui se réveillerait soudainement dans la peau d’une it girl non seulement belle comme le jour dans son t-shirt informe, mais aussi encombrée d’un talent – y compris d’écriture auto-dérisoire – dont elle n’a pas fini de se demander comment l’apprivoiser. En ne touchant à rien, serait une réponse sensée. STÉPHANE DUCHÊNE
— CLASSIQUE — Peu importe la programmation, lorsqu’Emmanuel
de double maléfique. Si l’on en croit l’hilarant duel de batterie organisé au printemps dernier par le Tonight Show de Jimmy Fallon, Will Ferrell serait ainsi le doppelgänger du piment rouge Chad Smith – fonctionne aussi avec Jean-Louis Borloo et Columbo. Les Doppelgangaz, eux, pourraient être celui de Luke Vibert. Particulièrement quand ils se contentent de trousser des instrus, comme sur leurs compilations Beats for Brothels, grands cris d’amour tarifé au groove dans son plus simple appareil. Il y a en effet, chez le Ghastly Duo new-yorkais qui redonne de la gnaque au boom bap (style de hip-hop qui mise tout sur la grosse caisse et la caisse claire) comme chez le producteur britannique qui contribua à prouver que la dance music peut être douée d’intelligence, une même aisance à manier les sentiments les plus contradictoires, de la malice – lui a samplé Gainsbourg, eux ont refait une beauté à Françoise Hardy – à l’anxiété – par l’incorporation de chants sacrés, par exemple. L’attachement à l’asphalte et aux figures interlopes qui y font les cent pas (clochards, putes, dealers) en plus. Car le reste du temps (soit quatre albums), ces deux amis d’enfance, Matter Ov Fact et EP de leur nom de vigilantes – ils s’affublent régulièrement de capes super-héroïques – font dans le storytelling pour boîte de jazz donnant sur un terrain de streetball. Et ils le font bien mieux que la moyenne des nostalgiques de l’âge d’or du rap East coast, qui plus est en totale autonomie. BENJAMIN MIALOT
Krivine arrive à Lyon, c’est bourrasque sur la ville : il faut aller l’entendre en toute hâte, en urgence absolue. Les chefs d’orchestre de cette trempe sont rares, qui transcendent tout sur leur passage, soulèvent un phrasé qu’aucun autre avant eux n’avait su révéler, d’un coup de baguette font surgir l’impensable. C’est ça Krivine : un chef qui décoiffe, ébouriffe et malaxe une musique pour en sortir l’essence pure, donnant l’impression que chaque œuvre qu’il dirige a été composée la veille. Et dont la gestique, captivante et d’une incroyable efficacité, donne à chaque musicien une véritable envie d’en découdre. Sa Chambre Philharmonique toute à sa cause, cet homme aux discours volontiers excessifs s’attaquera à l’Opéra de Lyon, avec la fougue qu’on lui connaît, non seulement à la Symphonie n°5 du plus classique des romantiques, Mendelssohn, une œuvre spirituelle, lyrique et profonde tout à la fois, mais aussi et surtout au beau et très connu Concerto pour piano n° 5 (surnommé “l’Empereur”) de Beethoven (dont il a par ailleurs enregistré l’intégrale des symphonies). Pour l’occasion, le maestro grenoblois a demandé au jeune prodige Bertrand Chamayou de se mettre au piano (instrument avec lequel il a décroché un prix “Révélation soliste instrumental de l’année” aux Victoires de la musique classique en 2006 et en 2011). Entre ces deux-là, l’alchimie devrait être totale et emmener le public vers des contrées musicales fantasmagoriques et illuminées. PASCALE CLAVEL
> The Doppelgangaz [+ 2 Lyricists] À la Marquise jeudi 27 novembre
> Courtney Barnett [+ Money for Rope] Au Marché Gare mardi 2 décembre
> Emmanuel Krivine & la Chambre Philharmonique À l’Opéra de Lyon dimanche 30 novembre
PRO GR AMMATION 2014-2015 CNSMD-LYON.FR TÉL. 04 72 19 26 61 © Christophe Rigaud & The High Reeds
Fête des lecteurs avec Christophe Rigaud & The High Reeds
GAGNEZ VOS INVITATIONS POUR 2 PERSONNES à la Fête de l’Humanité Samedi 29 novembre
[ Tout public à partir de 5 ans
Venez partager un moment de convivialité autour d’un concert de reggae, percussions et musique afro-caribéenne
FESTIV VAL A CORDE
Vendredi 28 novembre à 18h30 Bibliothèque Robert-Desnos
20h Amphithéâtre D Tarif unique :12 €
pour le Module N°4 du Mirage Festival au Club Transbo Samedi 29 novembre
GAGNEZ VOS INVITATIONS POUR 2 PERSONNES pour la soirée des Ambassadeurs du Ciné Mourguet Samedi 29 novembre
LUNDI 1 Quatuor Rosamo JEUDI 4 Quatuor Béla
GAGNEZ VOS INVITATIONS POUR 1 PERSONNE
Bibliothèque Robert-Desnos 24, rue Professeur Roux Tél : 04 78 76 64 15
> MODALITÉS SUR WWW.PETIT-BULLETIN.FR
CLASSIQUE
YOUNEE’D SOUL Rythm & blues
MUSIQUE DE CHAMBRE Par les jeunes du CNSMD et le corniste David Guerrier
NUITS ZÉBRÉES Tony Allen + Glass Animals + Shantel + Rich Aucoin + Kid Francescoli
URBAN STANCE Unicum Orchestra + Le Bonk
JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)
LE TRANSBORDEUR
267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
10 rue Lanterne, Lyon 1er (06 08 10 46 67)
Mer 26 nov à 20h ; 12€/18€ MUSIQUE DES BARDES D’ARMÉNIE Par l’ensemble Goussan CNSMD 3 quai Chauveau, Lyon 9e (04 72 19 26 61)
Jeu 27 nov à 20h ; 12€ PETITS CONCERTS SPIRITUELS Avec Jean-Baptiste Dumora (baryton) et l’ensemble Unisoni TEMPLE DU CHANGE Place du Change, Lyon 5e (06 33 53 14 98)
JACK JACK - MJC ARAGON Place Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25)
Ven 28 nov à 20h30 ; 10€/12€ WHAT’S UP DOC’S ? Chanson swing 40’s HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Ven 28 nov à 21h30 ; 7€/10€ SOPHIE MALBEC BLUES BAND JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 83 81 55 21)
Ven 28 nov à 20h30 ; 5€/15€/25€ ROME EXPRESSO Berlioz, Bizet, Zimmer... par l’Orchestre national de Lyon, dir mus Quentin Hindley
Ven 28 nov à 19h45 ; 10€ CABARET JAZZ NEW ORLEANS Avec le French Preservation hall
AUDITORIUM DE LYON
Ven 28 nov à 20h30 ; 9€/15€/18€ FLY Electro-jazz. Dans le cadre des 100 ans de la Halle Tony Garnier
149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Ven 28 nov à 15h ; 10€ ALEXANDRE THARAUD Récital de piano avec l’Orchestre national de Lyon, Nans Moreau (clarinette basse), Quentin Hindley (dir mus) AUDITORIUM DE LYON 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Du 27 au 29 nov, jeu à 20h, sam à 18h ; de 8€ à 36€ VÊPRES DE LA VIERGE À LA CATHÉDRALE DE TOLÈDE Musique du temps de “El Greco” par La Grande Chapelle de Madrid, dir mus Albert Recasens CHAPELLE DE LA TRINITÉ 29-31 rue de la Bourse, Lyon 2e (04 78 38 09 09)
Sam 29 nov à 20h ; 18€/25€/35€ HAENDEL Par les chœurs et orchestre Allegretto lyonnais et Madrigal de Lyon, dir mus Alain Chabrier BASILIQUE DE SAINT-MARTIN-D’AINAY Place d’Ainay, Lyon 2e (04 72 40 02 50)
Du 28 au 30 nov, ven à 20h45, dim à 17h ; 15€/22€ HOMMAGE À BRAHMS Par le chœur Imero, dir Anass Ismat TEMPLE LANTERNE 10 rue Lanterne, Lyon 1er (06 26 80 49 96)
Sam 29 et dim 30 nov sam à 20h30, dim à 18h ; de 8€ à 16€ COR ET ORGUE Saint-Saëns, Chabrier, Poulenc... par Guillaume Tétu (cor) et Vincent Warnier (orgue)
LE SÉMAPHORE - THÉÂTRE D’IRIGNY Rue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90)
LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
Sam 29 nov à 21h ; 10€/12€ OLÉUM CAMINO TRIO AUX BONS SAUVAGES Quai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)
Sam 29 nov à 20h ; 5€ CAPIBARIBE Jazz brésilien HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Sam 29 nov à 21h30 ; 7€/10€ ANDY SHEPPARD ET JEAN-MARIE MACHADO Saxophone ténor et piano AUDITORIUM 96 rue de la Sous-Préfecture, Villefranche-sur-Saône (04 74 60 31 95)
Mar 2 déc à 20h30 ; 16€/19€ ALEXANDER’S CHRONICLES Hard Bop HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)
Mar 2 déc à 20h ; 9€/13€/22€
26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Jeu 27 nov à 21h30 ; 7€/10€
Sam 29 nov à 21h ; 3€/5€
AUX BONS SAUVAGES
HIP-HOP & R’N’B
Quai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)
Ven 28 nov à 20h30 ; 5€ PB LIVE PIERS FACCINI ET VINCENT SEGAL
ANGÉLIQUE IONATOS
TERMINAL
POLARIS
3 rue Terme, Lyon 1er
Avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)
Ven 28 nov à minuit ; 8€ DEPENDANCE Blue Hour + Ouztrap + Multi
Ven 28 nov à 20h30 ; 12€/15€ RAG MAMA RAG
DV1
2 bis promenade du Lys Orangé, Villeurbanne (04 78 89 78 90)
6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
Sam 29 nov à 15h30 ; entrée libre RODOLPHE BURGER
RIEN + NI MARCHÉ GARE 34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
Sam 29 nov à 20h30 ; 9€/11€/13€ : article en page 16 HOPES DIE LAST + OUR THEORY + APPLY FOR A SHORE + SAN FRANCISCO RED CORNER
Sam 29 nov à minuit ; 8€ WE ARE REALITY Konstantin Sibold + Soundstream + Don Williams
Mar 2 déc à 20h ; 6€ TINARIWEN Après le débranché Tassili en 2011, les hommes blues ont remis en route le groupe électrogène avec Emmaar. Et mêlé le sable de leur désert malien avec celui du désert de Mojave, où ils sont partis enregistrer aux côtés d'invités aussi prestigieux que dévots.
49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
Dim 30 nov de 15h à 22h ; 13€/17€ «C'est posé, c'est tranquille, c'est serein» s'exclame Dominic Palandri à l'écoute d'une bordée d'insultes de Jacques Chambon dans Ta Gueule. La musique de Chill Bump, le plus américain des groupes de rap tourangeaux, est du même tonneau : d'une coolitude rétro exemplaire, comme du Beastie Boys de bonne humeur.
TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Mar 2 déc à 20h ; 29€ COMBICHRIST + WILLIAM CONTROL Metal LE KAO
34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
MAXIME LE FORESTIER BOURSE DU TRAVAIL 205 place Guichard, Lyon 3e (04 78 60 35 10)
Ven 28 nov à 20h ; 42€/49€ LENNY KRAVITZ HALLE TONY GARNIER Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 85 85)
Ven 28 nov à 20h ; de 46,50€ à 68,50€
ÉLECTRO SHEITAN BROTHERS + STAKHAN
BIG UKULÉLÉ SYNDICATE
AUBERT CHANTE HOUELLEBECQ
TERMINAL
AMPHITHÉÂTRE 3000
Jeu 27 nov à minuit ; 3€ MAISON FRAÎCHE HORS SÉRIE Kon + Folamour
3 rue Terme, Lyon 1er
NINKASI KAFÉ 267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
LE NEUTRINO Place du Général de Gaulle, Genas (04 72 47 11 69)
Mer 26 nov à 20h30 ; de 7,550€ à 16,20€ BAB ASSALAM - ACTE 2 Quartet électrique Syrie-France THÉÂTRE ASTRÉE Campus de la Doua, 6 avenue Gaston Berger, Villeurbanne (04 72 44 79 45)
ESPACE TONKIN 1 rue Salvador Allende, Villeurbanne (04 78 93 11 38)
HALLE TONY GARNIER
MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY
Ven 28 nov à 23h30 ; 12€/14€ : article en page 15 PACHANGA BOYS
Jeu 27 nov à 20h30 ; 8€/12€/16€ ROM BUDDY BAND Blues pop
249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)
BATEAU BELLONA
LA CASA MUSICALE
Ven 28 nov à 20h30 ; 9€/12€ PHILIBERT
Rive droite Rhône du Pont Pasteur, Lyon 2e
Jeu 27 nov à 20h30 ; 12€/14€/16€ : article en page 11
3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Jeu 27 nov à 20h30 ; 22€ LILY LUCAS
PB LIVE S02E01
GUITARES Jusqu’au 15 décembre Rens. : 04 78 93 11 38 Tarifs : de 6€ à 26€, pass 2 concerts : 30€ ; pass 3 concerts : 36€
Mar 2 déc à 21h ; 16€
249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)
VARIÉTÉS
Rue Paul Duvivier, Lyon 7e (06 24 21 94 37)
Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)
EN BREF
LE SUCRE
LE PETIT SALON
ÉPICERIE MODERNE
—
6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
TRANSBORDEUR
Jeu 27 nov à 20h15 ; prix libre MAC DEMARCO +Juan Wauters
Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
DV1
LA MARQUISE
Ven 28 nov à 22h ; entrée libre HAPPINESS THERAPY Bodhi (UK), FKJ and more
20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)
Recommandé par la rédaction
TERMINAL
Jeu 27 nov à 20h30 ; 9€/12€ MASSILIA SOUND SYSTEM “30 ANS” + LA MINE DE RIEN
KRASPEK MYZIK
Mar 2 déc à 20h20 ; 6€/12€
Sam 29 nov à 23h30 ; 10€ : article en page 15 TIM BARESKO + TUTTI + MIIMO Sam 29 nov à minuit ; 8€ AUDIO JACK
MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY
Jeu 27 nov à 20h30 ; 15€/17€/19€ DIE POD DIE + COWBONES Transe garage
Campus de la Doua, 6 avenue Gaston Berger, Villeurbanne (04 72 44 79 45)
TRANSBORDEUR
Plutôt rare à Lyon, Peter Gabriel profite, ou pas, des 100 ans de la Halle Tony Garnier pour venir faire une étape de sa longue tournée-hommage à son album le plus populaire, So. Album autour duquel l'Anglais a bâti un spectacle à la hauteur de ses marottes créatives que le fan se doit de ne pas rater.
Mer 26 nov à 20h ; 60€ BRETON + DYD
Dim 30 nov à 17h30 ; 8€/12€/16€ RÊVE GÉNÉRAL : METAMORPHOSIS & VOLAPÜK Rock THÉÂTRE ASTRÉE
3 rue Terme, Lyon 1er
Mer 26 nov à 20h ; de 39€ à 59€ COURIR LES RUES + CÉDANE
Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 85 85)
1 rue Salvador Allende, Villeurbanne (04 78 93 11 38)
Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
ESPACE TONKIN
LE KAO
Jeu 27 nov à 20h30 ; 13€ : article ci-contre CHILLBUMP + RAISTLIN’S
Ven 28 nov à 20h30 ; 24,80€ : article ci-contre
Sam 29 nov à 20h30 ; 8€/12€/16€ VALÉRIE DUCHÂTEAU Classique
Ven 28 nov à 23h ; 10€/14€ 10 YEARS OF PERC TRAX Perc + Truss + Happa + AnD
et sur www.petit-bulletin.fr/lyon
Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
10 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 58 48 27)
1 rue Salvador Allende, Villeurbanne (04 78 93 11 38)
49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
LA MARQUISE
LE KAO
TEMPLE LANTERNE
ESPACE TONKIN
LE SUCRE
Mer 26 nov à 19h30 ; 25€/28€ THE DOPPELGANGAZ + 2 LYRICISTS
NIRO + MZ
MÉDIATHÈQUE DU TONKIN
Ven 28 nov à minuit ; 8€ POPCORN LABEL NIGHT Amir Alexander + S3A + Siler & Dima
Ven 28 nov à 23h ; 15€/18€ : article en page 11 MIRAGE FESTIVAL - MODULE 4 Egyptrixx + Hodge + Thug Tieg + Tête de tigre
Cité Internationale, 1 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e
34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
HOT CLUB
51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)
CHANSON
MARCHÉ GARE
Mer 26 nov à 19h45 ; prix libre MOKA World jazz
6e CONTINENT
Mar 2 déc à 20h30 ; 10€/12€/14€ : article ci-contre
Mer 26 nov à 21h30 ; 7€/10€ JAZZ MANOUCHE Par Jean-Philippe Bernier et Baptiste Ferrandis 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 83 81 55 21)
Ven 28 nov à 21h ; 8€/10€ HANK WOOD AND THE HAMMERHEAD + KARCAVUL Garage punk hardcore + nécro doom
34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
JAZZCLUB SAINT-GEORGES
13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
MARCHÉ GARE
HOT CLUB
SWEET MARY CAT INVITE KID DUTCH IUTHOVEN New Orleans
LE PÉRISCOPE
PETER GABRIEL
Et de cinq concerts lyonnais pour Breton. On ne peut que s'en réjouir : sept mois après avoir consacré notre Une au collectif londonien, on reste sidéré par l'adéquation entre sa digital pop pour soirée cocktail Molotov et les remous technologiques et sociaux de l'époque. Pré-apocalyptique, l'époque.
JAZZ & BLUES
Ven 28 nov à 20h30 ; 7€ CLAVE DOCE Salsa
ROCK & POP
29-31 rue de la Bourse, Lyon 2e (04 78 38 09 09)
THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE
17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)
Ven 28 nov à 20h ; 13€/15€/17€ JUNGLE
CHAPELLE DE LA TRINITÉ
Dim 30 nov à 16h ; de 10€ à 52€ : article ci-contre WAVES Thierry Pécou, Maurice Ravel et George Crumb, ms Sylvie Blasco
TOÏ TOÏ LE ZINC
Mar 2 déc à 19h30 ; 24€/26€ COURTNEY BARNETT + MONEY FOR ROPE
Dim 30 nov à 11h ; 8€/11€/16€ MISERERE + HOMMAGE À ARVO PÄRT Par The Tallis Scholars, dir mus Peter Phillips
Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)
Ven 28 nov à 20h ; entrée libre sur invitation : article ci-dessous SHIELD YOUR EYES + POLAR POLAR POLAR POLAR
MARCHÉ GARE
149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
OPÉRA DE LYON
Boulevard de Stalingrad
Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
Mar 2 déc à 21h30 ; 7€/10€
AUDITORIUM DE LYON
Dim 30 nov à 17h ; de 25€ à 60€ BEETHOVEN / MENDELSSOHN I Par Emmanuel Krivine et la chambre philharmonique
Ven 28 nov à 20h30 ; entrée libre BALKAN PARTY Fil d’Ariane + Captain Stambolov + Zurali
RAPHAËL FRAGIL + THMS CID
Ven 28 nov à 23h30 ; 15€
Jeu 27 nov à 20h20 ; 6€/12€ GIPSY EYES
1 chemin de Fontenay, Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (04 78 83 40 82)
Le 17 novembre 2013, nous inaugurions nos PB Live avec un récital polyglotte de Rosemary Standley et Dom La Nena à la chapelle de la Trinité. Quasiment un an jour pour jour après cette soirée hors du temps (soit le 28 novembre), c'est un autre duo de globe-trotters sonores (le baladin anglo-italien Piers Faccini et le violoncelliste Vincent Segal) qui donnera, lui aussi dans l'intimité d'un lieu de culte (le temple Lanterne), le coup d'envoi de notre deuxième saison de concerts. Nous vous y attendons nombreux.
Ven 28 nov à 20h30 ; 10€
À THOU BOUT D’CHANT 2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)
Ven 28 nov à 20h30 ; 9€/13€ UN COSTARD POUR DEUX Thomas Louise À THOU BOUT D’CHANT 2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)
Sam 29 nov à 20h30 ; 9€/13€ PROSPER SOUS LE CAILLOU 23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)
Mar 2 déc à 20h30 ; 10€/13€
WORLD ESCALE SONORE AUTOUR DES MUSIQUES D’ITALIE Chansons et berceuses italiennes (à 17h30), écoute collective d’une pièce sonore (à 18h30), concert des Barilla Sisters (à 20h30) LE RIZE 23-25 rue Valentin Haüy, Villeurbanne (04 37 57 17 17)
Jeu 27 nov dès 17h30 ; entrée libre
BRIDGETTE CAMPBELL & The Gospel Harmonizers (USA)
COUP D’ŒIL SOIRÉE
NIGHT ON EARTH
traditionnel et moderne pour la 1ère fois en Europe !
Ξ ͘Z͘
© Bernard Benant
— Zébrée, la pochette du dernier album de Rich Aucoin, Ephemeral, l’est en quelque sorte. C’est la zébrure de la semelle de Neil Armstrong sculptant la surface de la lune, «petit pas pour l’homme...», tout ça. De ce sable gris, Rich Aucoin a fait une poussière d’étoile dont il tapisse une nouvelle de ses épopée pop – ici lunaire. Comme ses concerts en sont aussi, de belles épopées un peu folles, lunaires et solaires, on peut s’attendre à ce que l’édition 2014 des Nuits Zébrées et forcément très cosmopolite dont il sera l’une des têtes d’affiche, le 28 novembre au Transbordeur, soit particulièrement édifiante. D’autant que le casting qui accompagne cet événement à l’initiative de Radio Nova est à l’avenant. Avec les Marseillais de Kid Francescoli, dont on aime à Lyon avoir des nouvelles régulières ; l’Allemand panbalkanique Shantel au poste de DJ ; les popeux aqueux de Glass Animals et, bien sûr, une figure qu’on ne présente plus et qui est l’autre vedette de la soirée, si ce n’est la principale à vrai dire : Tony Allen, l’homme qui a tenu les fûts de Fela Kuti et façonné à ses côtés l’afro-beat. Le voilà de nouveau sous les feux de l’actualité ces dernières semaines avec Film of Life, album sur lequel il retrace pour le coup toute une vie de styles musicaux abordés baguettes au clair. SD
Gospel
WƌŽŐƌĂŵŵĞ ĞŶ ůŝŐŶĞ ƐƵƌ ǁǁǁ͘ŝƌŝŐŶLJ͘Ĩƌ Rue de Boutan 69540 Irigny
Ma. 9, me.10, je.11 décembre à 20h30
Ϭϰ ϳϮ ϯϬ ϰϳ ϵϬ ďŝůůĞƩ ĞƌŝĞ͘ƐĞŵĂƉŚŽƌĞΛŝƌŝŐŶLJ͘Ĩƌ
ƌĠĂƟ ŽŶ ͗ ƵĚƌĞLJ W K>/ ͬ >Ğ ^ĠŵĂƉŚŽƌĞ Ͳ Ξ /ŵĂŐĞƐ &ŽƚŽůŝĂ Ͳ >ŝĐĞŶĐĞƐ ϭ Ͳ ϭϮϭ ϳϱϱ ͬ Ϯ Ͳ ϭϮϭ ϳϱϲ ͬ ϯ Ͳ ϭϮϭ ϳϱϳ
TEMPLE LANTERNE
Jeu 27 nov à 19h45 ; 10€ ABIGOBA Jazz fusion
NINKASI KAFÉ
P14 — LE PETIT BULLETIN N°776 — DU 26.11 AU 02.12.14
ANIMATIONS EMMANUEL CARRÈRE Pour son livre “Le Royaume” Avec Le Royaume, Emmanuel Carrère mène une double enquête savamment intriquée, sur sa «crise de foi» et sur les premiers chrétiens. Et prolonge de manière virtuose le jeu de poupées russes qu’est devenue son œuvre. THÉÂTRE DE VIENNE 4 rue Chantelouve, Vienne (04 74 85 53 08)
Jeu 27 nov à 20h30 (conversation-lecture) ; entrée libre LIBRAIRIE LUCIOLES 13 place du Palais, Vienne (04 74 85 53 08)
Vers l’infini et au-delà — RENCONTRE — CONNU DU GRAND PUBLIC POUR LE DÉPAYSEMENT, VOYAGES EN
FRANCE, JEAN-CHRISTOPHE BAILLY VIENT DE FAIRE PARAÎTRE UN LIVRE ENTRETIENS QU’IL PRÉSENTERA À LA GALERIE DESCOURS. SOIT UNE DOUBLE OCCASION DE DÉCOUVRIR SON ŒUVRE FOISONNANTE ET SINGULIÈRE. JEAN-EMMANUEL DENAVE Jean-Christophe Bailly fait partie de ces écrivains ou intellectuels qui agacent particulièrement les journalistes (tant mieux !) en n’entrant dans aucune “case”. À la fois poète, philosophe, dramaturge, éditeur, critique d’art, essayiste, romancier, ce penseur âgé de soixantecinq ans a aussi connu les influences les plus diverses : le surréalisme, Georges Bataille, le premier romantisme allemand (avec L’Encyclopédie de Novalis notamment), Cesare Pavese, Walter Benjamin, Büchner... On lui connaît aussi des amitiés et des collaborations avec des artistes (Jacques Monory, Piotr Kowalski...), des philosophes (Jean-Luc Nancy, Philippe LacoueLabarthe), des photographes (Bernard Plossu)... Sa biographie comme sa bibliographie ressemble à un archipel éclaté. Et lui-même se réclame du projet romantique consistant à «connecter infiniment» les genres et les domaines. «L’univers aussi parle, écrit Novalis. Tout parle, des langues inconnues» Il s’agira donc d’écouter et d’intensifier notre perception de ces langues inconnues, qu’elles soient celles des poètes ou celles des animaux, que Bailly chérit tout particulièrement. UNE PENSÉE CLAUSTROPHOBE Ses entretiens avec Philippe Roux sont une sorte de passionnante cartographie de cet archipel. Peu à peu s’y dessine une ligne suivie par Jean-Cristophe Bailly de livre en livre : expérimenter et sortir des frontières fixes.
«La société dans laquelle nous vivons est entièrement fondée, et je dis bien fondée, sur l’empêchement de l’expérience, c’est-à-dire que tout y est organisé – le travail comme le loisir – pour détourner les individus de ce qui les conduirait vers eux-mêmes, vers ce qu’on a appelé à la suite de Simondon les processus d’individuation. La réalisation, la construction de soi. Mais construction ne va pas : cela évoque quelque chose de solide, or l’individu qui se construit n’est pas solide, heureusement pour lui, il est fluide, en devenir, changeant, influençable, et c’est formidable d’être influençable, c’est nécessaire, c’est la vie...» Qu’il s’intéresse à la politique ou aux images, aux animaux ou au paysage, Jean-Christophe Bailly ne cesse de faire trembler sur leur socle factice les identités figées, les idées dominantes, le prêt à penser. «Une identité n’est pas la somme de toute une série de traits que l’on met dans un bocal fermé hermétiquement. Une identité, c’est un phrasé, c’est quelque chose qui est en cours. Or ce phrasé, il est sans arrêt menacé par tout ce qui cherche à convertir le mystère de l’identité en système de valeurs». Ouvrir, connecter, intensifier nos perceptions, tels sont les défis fertiles de la pensée lancés par Bailly. > Jean-Christophe Bailly À la galerie Michel Descours jeudi 27 novembre Passer définir connecter infinir (Argol.)
DECITRE CONFLUENCE
THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE 8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)
Jeu 27 nov à 19h ; entrée libre URBS - IMAGINE LE FUTUR DE LA VILLE Avec Carlo Ratti, architecte et ingénieur LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e Lun 1er déc à 19h ; 6€/8€
UNIPOP CONFÉRENCE-THÉÂTRE “Corps et pensée. Théorie ou pratique de la vérité ?”, conférence-théâtre de Pierre Pia, professeur de philosophie à l’Université de Moscou, et Francesca Esposito, Docteur en Philosophie par Nicolas Zlatoff et Lucia Lo Marco ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50) Lun 1er déc à 19h ; entrée libre
UNIPOP - HISTOIRE DE L’ART “Ode au gras. Corps et chairs dans la peinture” par Laura Foulquier ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)
Mar 2 déc à 19h ; entrée libre
RENCONTRES BENOÎT BRÉVILLE Pour son livre “Manuel d’histoire critique” TERRE DES LIVRES 86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22)
Jeu 27 nov à 19h ; entrée libre JEAN-CHRISTOPHE BAILLY Pour son livre d’entretiens LIBRAIRIE DESCOURS 44 rue Auguste Comte, Lyon 2e
Jeu 27 nov à 19h ; entrée libre VALÉRIE ZENATTI Pour son roman “Jacob, Jacob” LIBRAIRIE PASSAGES 11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)
Jeu 27 nov à 19h ; entrée libre
Dim 30 nov à 11h ; 6,70€/8,60€ : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon LA FASCINATION DE LA COLLECTION Avec Marin Karmitz. En écho à la collection “De Degas à Bacon, la collection de Jacqueline Delubac” MUSÉE DES BEAUX-ARTS 20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)
Dim 30 nov à 10h ; 3€ LES SUBSISTANCES 8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 39 10 02)
L’AVENTURE DE LA PENSÉE
Ven 28 nov à 17h30 ; entrée libre THIERRY SCHAFFAUSER Pour son livre “La Lutte des putes” TERRE DES LIVRES 86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22)
Sam 29 nov à 15h ; entrée libre JEAN-YVES JOUANNAIS Pour son roman “Les Barrages de sable”
JOURNÉES DES AUTEURS DE THÉÂTRE
LIBRAIRIE L’ESPRIT LIVRE
Festival-synthèse du plus important concours d’écriture dramatique français Du 27 au 29 novembre Rens. : 04 72 85 66 20 Entrée libre : article ci-dessous
76 rue du Dauphiné, Lyon 3e (04 72 91 69 50)
Sam 29 nov à 19h ; entrée libre AURÉLIEN MAURY Pour le livre-disque “Cirko” + lecture musicale avec les musicens Jérôme Margotton et Bruno Fontaine MUSICALAME 16 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 29 01 34)
Mar 2 déc à 19h ; entrée libre
DOCUMENTAIRES ET CINÉ STAFF BENDA BILILI Documentaire LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
Mer 26 nov à 21h ; entrée libre GARE DU NORD • 14h30 : projection de “Géographie humaine” avec Simon Mérabet, mus Miles Davis (2013, 1h40) • 16h30 : projection de “Gare du Nord” (2013, 1h59) • à 18h30 : rencontre avec Claire Simon + webdocumentaire “Gare du Nord” MAISON DU LIVRE, DE L’IMAGE ET DU SON 247 cours Émile Zola, Villeurbanne (04 78 68 04 04)
Sam 29 nov dès 14h30 ; entrée libre
MODE D’EMPLOI Festival des idées. Jusqu’au 30 nov Rens. : 04 78 27 02 48 Entrée libre : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon LE GOUVERNEMENT DES ÉMOTIONS • 10h-12h30 : “L’Émotion et le chercheur” avec Isabelle Delpla, Victoria Camps, Hélène Dumas et Samuel Lézé • 14h30-17h : “Réagir à chaud - le te temps réel” avec Gérald Bronner, Josep Ramoneda, Olivier Ravanello, Franck Debouck et Michel Polacco • 17h30-19h : Grand entretien autour de la peur avec Patrick Boucheron et Corey Robin Rue Charles Appleton, Lyon 7e
UNIPOP - LA TRACE DU CORPS “Le corps du texte : le sens philosophique transformé” par Guillaume Carron
13 avenue Berthelot, Lyon 7e (0892 892 892 (0, 34€/min))
Pôle de commerces et de loisirs, cours Charlemagne, Lyon 2e (04 81 76 28 40)
SCIENCES PO LYON
CONFÉRENCES
COMŒDIA
SAMEDI 29 NOVEMBRE • 10h : Courts de sciences #3 • 10h30 : Dans un océan d’image • 16h : Quand la science est prête à rire • 14h : Haïti, quel avenir ? - “Ayiti Toma, au pays des vivants” • 14h : les Hommes de la rue - “300 hommes” + “Être vivant” • 16h30 : Les Oiseaux envahissent la ville “A Praga - la plaie” • 17h : Notre-Dame-des-Landes, un aéroport dans le bourbier - “Le Tarmac est dans le pré” • 20h30 : Le Ventre, notre 2e cerveau • 20h45 : La condition de la vache au XXIe siècle - “De chair et de lait” Sam 29 nov DIMANCHE 30 NOVEMBRE • 10h30 : Eloge de la lenteur - “Cochiza” • 11h : Programme jeune public dès 6 ans • 14h : Agriculteurs de demain - “Adieu paysans” + “Les Chèvres de ma mère” • 14h15 : La machine Poutine - “Poutine pour toujours ?” Dim 30 nov
Jeu 27 nov de 10h à 19h ; entrée libre : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon EXISTER SOCIALEMENT : LE DÉFI DU SOIN ? Avec Christine Bergé et Natalie Giloux LA FERME DU VINATIER
Avec Cees Nooteboom et Georges Vigarello Sam 29 nov à 17h ; entrée libre : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon L’ORACLE ET LE MÉDECIN Avec Christine Bergé, Katrin Solhdju et Dr Elisabteh Ollagnon-Roman Sam 29 nov à 14h30 ; entrée libre APOLLO Théâtre par Bruno Meyssat, 1h30 Du 27 au 30 nov, à 21h sf dim à 17h ; 8€ BONS BAISERS DE HUNTINGTONLAND Théâtre par le collectif Dingdingdong sur la maladie de Huntington, 1h30 Du 27 au 30 nov, à 19h sf dim à 15h ; 8€
À NOUS DE VOIR Festival de documentaires Jusqu’au 30 nov Rens. : 04 72 39 74 93 Prix libre THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)
MERCREDI 26 NOVEMBRE • 20h : Images d’un exil en caméra embarquée - “Soran fait son cinéma” • 20h30 : L’Illusion du progrès - “Survivre au progrès” Mer 26 nov JEUDI 27 NOVEMBRE • 20h : Internet, une démocratie pas si virtuelle - “Une Contre-histoire de l’Internet” • 20h30 : Corée du nord / Corée du Sud “Corée, l’impossible réunification ?” Jeu 27 nov VENDREDI 28 NOVEMBRE • 20h : Récit entre deux rives - “La Traversée” • 20h30 : Chomsky à la mode Gondry “Conversation animée avec Noam Chomsky” Ven 28 nov LE CONCOURS DU FILM DE SCIENCES 2014 • 9h15 : “Au-delà de l’Ararat” • 10h15 : “Le Ventre, notre deuxième cerveau” • 11h25 : “Ion” • 14h15 : “La traversée” • 15h30 : “Conversation animée avec Noam Chomsky” • 17h10 : “Edmond, un portrait de Baudoin” Ven 28 nov
MERCREDI 26 NOVEMBRE • 11h à 19h : Salon du livre de théâtre, rencontres, signatures avec les auteurs • 14h : Présentation des planches originales et lecture ludique du livre de François Place “Le Secret d’Orbae” • 15h : Lecture musicale “Les Derniers géants” de François Place par et avec Nino d’Introna THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)
Mer 26 nov JEUDI 27 NOVEMBRE • 14h30 : Conférence SACD • 19h : “Les Immobiles” de Guillaume Cayet, mis en espace par Renaud Lescuyer, cie Persona • 21h : “Straight” de Guillaume Poix, mis en espace par Jeanne Vimal et Claire Cathy, cie Ariadne ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE (DE LETTRES) Parvis René Descartes, Lyon 7e (04 37 37 60 00)
Jeu 27 nov MÉDIATHÈQUE DE VAISE Place Valmy, Lyon 9e (04 72 85 66 20)
VENDREDI 28 NOVEMBRE • 19h : “Une journée chez Fukang” de Zhuoer Zhu, mis en espace par Christian Taponard du Groupe Décembre • 21h Mise en espace de “Un jour nous seront humains” de David Léon Ven 28 nov SAMEDI 29 NOVEMBRE • 10h : Remise des Prix Débat, rencontre avec les auteurs • 14h30 : “Rivesaltes, Fictions – Question suivante” de Vincent Bady mis en espace par Vincent Bady, avec Marion Lechevallier et Vincent Bady • 16h30 : “Les Enivrés” de Ivan Viripaev mis en espace par Roland Boully Sam 29 nov
Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
Centre hospitalier Le Vinatier, 95 boulevard Pinel, Bron (04 37 91 51 11)
Jeu 27 nov à 18h30 ; entrée libre DOMINATION ET ÉMANCIPATION : POUR UN RENOUVEAU DE LA CRITIQUE SOCIALE Avec Philippe Corcuff LE BAL DES ARDENTS 17 rue Neuve, Lyon 1er (04 72 98 83 36)
Jeu 27 nov à 19h ; entrée libre LE MASSACRE DES TUTSIS AU RWANDA : LE REGARD D’UNE CHERCHEUSE Avec Hélène Dumas BIBLIOTHÈQUE DU 5e POINT DU JOUR 10-12 rue Joliot-Curie, Lyon 5e (04 37 20 19 49)
Ven 28 nov à 15h ; entrée libre LA RELATION SOIGNANT/SOIGNÉ EN SERVICE DE RÉANIMATION : LA VIE ENTRE CHIEN ET LOUP Avec Christine Bergé MÉDIATHÈQUE DU BACHUT 2 place du 11 novembre, Lyon 8e (04 78 78 12 12)
Ven 28 nov à 15h ; entrée libre L’ANNONCE DU DIAGNOSTIC MÉDICAL : QUELS ENJEUX CONTEMPORAINS ? Avec Katrin Solhdju BIBLIOTHÈQUE CALUIRE Place du Docteur Frédéric Dugoujon, Caluire (04 78 98 81 00)
Ven 28 nov à 15h ; entrée libre TRAVERSÉE D’UNE ŒUVRE Avec Cees Nooteboom MÉDIATHÈQUE TASSIN 35 avenue du 8 Mai 1945, Tassin-la-Demi-Lune (04 78 34 09 13)
Sam 29 nov à 11h ; entrée libre LE CORPS : CONSCIENCE D’UNE EXISTENCE Par Georges Vigarello MAISON DU LIVRE, DE L’IMAGE ET DU SON 247 cours Émile Zola, Villeurbanne (04 78 68 04 04)
Sam 29 nov à 11h ; entrée libre : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon
C O U P D ’ Œ I L F E S T I VA L
THÉÂTRE, CÔTÉ AUTEUR — Chaque année depuis un quart de siècle, le comité des Journées des auteurs de Lyon repère, parmi 450 à 600 textes – une quantité qui fait de l’événement le plus important concours d’écriture théâtrale de France – les dramaturges de demain. Critères de départ : ne jamais avoir été publié et n’avoir jamais été joué sur une scène professionnelle. À la clé, pour les six lauréats (cinq auteurs francophones et un traducteur) : la publication de leurs écrits par une maison d’édition partenaire, et une présentation publique gratuite. C’est ainsi du 26 au 29 novembre, à la médiathèque de Vaise, que vous pourrez découvrir les travaux de ces nouveaux talents, mis en espace par Renaud Lescuyer, Christian Taponard et La Fabrique d’Anne Courel. Nouveaux talents parmi lesquels se trouvent peutêtre les nouveaux Stéphane Jaubertie – primé pour Yaël Tautavel, adapté triomphalement par Nino d’Introna – ou Clémence Weill, lauréate de l’édition 2013, dont les écrits seront prochainement portés à la scène par Laurent Brethome. À noter que pour la première fois, les Journées accueillent un salon du livre de théâtre adulte et jeune public le mercredi 26 au TNG. Une autre façon d’aller à la rencontre de ces créateurs méconnus. NADJA POBEL Holy violets de Perrine Gérard © Émile Zeizig
© Hermance Triay
Jeu 27 nov à 18h (rencontre-dédicace) ; entrée libre GILLES LEGARDINIER
VOIR ET SAVOIR. SAISON 2 : L’HISTOIRE Images de l’INA commentées par Georges Vigarello
P15 — LE PETIT BULLETIN N°776 — DU 26.11 AU 02.12.14
INSOMNIAQUE 3 R DV n o c t u r n e s à n e p a s m a n q u e r ce t t e s e m a i n e B E N JA M I N M I A LOT
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28.11.14 HAPPINESS THERAPY Vous avez beau essayer, vous ne pouvez obtenir satisfaction ? L’écoute du morceau homonyme, courtoisie du jeune duo gallois Bodhi, devrait y remédier : spongieuse et soulful comme pas deux, cette house-là flanquerait un syndrome de Stendhal à John Cage, l’avocat qui bloquait sur Barry White dans Ally McBeal. Le reste de la discographie de ces confrères de Disclosure, Blonde et Bondax, entre autres tandems britanniques versés dans l’art de la musique à danser en bonne compagnie, aussi. Pas sûr pour autant que ledit Cage honore Le Petit Salon de sa présence.
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28.11.14 L’AMOUR-NUIT Sébastien Tellier souhaite savoir ce que l’on pense de sa vie, de son adolescence. Les Pachanga Boys, duo composé du BFF de Mathias Aguayo (Rebolledo) et de celui de Michael Mayer (Superpitcher), pourraient formuler la même requête. À peu près. Car ce n’est pas tant l’amour et la violence qu’ils conjuguent depuis 2009, mais l’élégance et la déglingue, en une techno suave et psyché qui ferait fureur au Lieu du Changement, le camping post-hippie dépeint par Houellebecq dans Les Particules élémentaires. Ceci étant, elle devrait aussi faire son effet au Bellona.
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29.11.14 MODULE 4 Egyptrixx, de son petit nom David Psuka, tague ses morceaux #infinity sur Soundcloud, voit des similitudes entre la méditation transcendantale et le clubbing et peut publier au débotté des mixes de drone de près de sept heures. C’est dire si le bonhomme est difficile à cerner. Sa musique l’est tout autant, sinon plus, superposant dubstep, ambient et techno en de majestueuses et hypnotiques Fata Morgana sonores, dans lesquelles on devinera tour à tour Boards of Canada, The Field ou Coil. Rien de plus logique, du coup, à ce que le bonhomme soit l’invité du Mirage Festival au Club Transbo.
PLUS LOIN
BAXTER DURY THREADS Vous inciter à «aller à une lecture comme on va à un concert», telle est l'ambition, assez inédite, du festival Threads. Sa première édition donnera ainsi à entendre, les 9, 12 et 13 décembre au Théâtre de l’Élysée et au Périscope, des nouvelles d'auteurs anglophones aussi divers que B.J. Novak (scénariste de The Office) et David Foster Wallace, mais aussi l'électro-pop au noir de Yan Wagner ou le beatmaking ligne (de basse) claire de Fulgeance.
Joli doublé de l’Épicerie Moderne : au lendemain du concert d'Ariel Pink (que nous vous annoncions la semaine dernière), le 6 mars donc, elle recevra un autre maître du songwriting oblique et néanmoins glamour. En l'occurrence Baxter Dury, fils de Ian («sex, drugs & rock'n'roll», c'est lui) et héritier de Serge (Gainsbourg), de retour avec un quatrième album où le dandysme pop le dispute à l'acidité cockney, It's a Pleasure.
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LES TRANSMUSICALES Nous sommes bientôt en 2015, et le festival des Transmusicales est toujours le plus défricheur du pays. Sa 36e édition, qui se tiendra une fois n'est pas coutume à Rennes début décembre (du 3 au 7), recevra notamment la country girl vénéneuse Courtney Barnett (voir page 12), le parrain techno The Hacker, l’exubérant démiurge pop Rich Aucoin (voir page 13) ou encore les rockeurs à sang-froid de Grand Blanc. Et une tétrachiée d'illustres inconnus qui ne le resteront pas.
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INTERVIEW
«Ci-gît Rien»
Il était une fois...
— ROCK — APRÈS 15 ANS DE SERVICE ET UN PÉNULTIÈME RÉCITAL AU MARCHÉ GARE, LE
1er DÉCEMBRE 2014, C’EN SERA FINI DU MYTHIQUE GROUPE GRENOBLOIS RIEN. À L’ENTAME D’UN ULTIME COMPTE-À-REBOURS, LEUR GUITARISTE ET PORTE-PAROLES YUGO SOLO EST REVENU POUR NOUS SUR CETTE CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCÉE ET CONTRE LAQUELLE ON NE PEUT MALHEUREUSEMENT RIEN. PROPOS RECUEILLIS PAR STÉPHANE DUCHÊNE
Il y a une dimension non négligeable dans l’œuvre de Rien, bien qu’on puisse avoir tendance à l’occulter, c’est l’humour. Partant de là, on peut penser que cette histoire de fin programmée n’est qu’une blague... Au contraire, c’est peut-être la chose la plus sérieuse qu’on ait faite. Mais bien sûr qu’au départ, c’est un peu né d’une blague. C’est l’histoire du discours qui dépasse l’œuvre, décrire les choses avant même qu’elles existent. C’est un truc qui nous a toujours intéressés de manière humoristique : l’art contemporain qui décrit les œuvres avant qu’elles n’existent. C’est pour cela qu’il y a toujours eu une histoire derrière Rien, qui a trait aussi à l’humour parce que, finalement, on est des gens pas très sérieux. On est sérieux dans ce qu’on fait, mais on aime bien aussi déconner, y compris sur la musique, sur des agencements qui peuvent faire rire pour peu qu’on y prête attention. Dans tous nos disques, il y a des passages que nous-mêmes nous trouvons too much. Sur le premier album, il y a cette phrase extraite de Fantasia chez les ploucs et prononcée par Jean Yanne à la fin d’un dialogue, qui dit : «Mais rien peut être mort à ce point là». On se demande s’il faut entendre cette phrase comme une prédiction sur la fin du groupe, voire une épitaphe, ou comme une espèce de pirouette...
Les deux, en fait. De toute façon, ce film est une vaste blague, complètement absurde, mais qui repose sur des trucs fondamentalement humains. Ça nous parlait et le fait qu’il y ait “rien” dans cette expression, ça avait sa place. Après, peut-être qu’en épitaphe on mettra plutôt «ci-gît Rien», qui est encore plus nihiliste et nonsensique que «rien peut être mort à ce point là». On a d’ailleurs pensé à l’idée d’une petite urne funéraire. On en a vu quelques-unes pour animaux en forme de pyramide [comme la pochette de There Can’t Be Predictions Without Future, pliable en forme de pyramide – NdlR]. On va peut-être être mégalo jusqu’au bout et se procurer l’une de ses urnes pyramidales, qu’on ira mettre au Père Lachaise. Est-ce que ce nom, Rien, au-delà de l’identité constitutive du groupe, a contribué à vous guider ? Il a été important dès le début. Au départ, on avait 20 ans ou un peu plus et il y avait dans ce nom un côté post-adolescent et un peu camusien, mais on a toujours souhaité cultiver cela. Le fait de s’appeler Rien donne une orientation, questionne un peu l’auditeur. Ça force aussi à se demander comment présenter les choses, ce qu’on enregistre, ce qu’on dit. Ça permet de structurer un peu plus notre pensée, nos disques, et d’accorder de l’importance à tout ce qui va autour. En plus, c’est un nom qui n’a pas trop mal vieilli, y compris avec nos personnalités. Si on avait décidé de s’appeler Les Roswell en short par exemple, ç’aurait peut-être été drôle pendant un an, et puis on aurait été obligés de faire du ska (rires)… S’appeler Rien nous a permis de ne pas nous cantonner à vouloir à tout prix conserver un public jeune comme quand on s’appelle Sinsemilia. Nous, on parle aux collectionneurs de disques chauves… Qui plus est, quand on s’appelle Rien, on peut tout se permettre... Oui, ça a été très important. C’est pour ça aussi qu’à la base, Rien, c’était aussi une pièce de théâtre et une émission de radio sur Radio Campus Grenoble. C’était même le “collectif Rien”, une quinzaine de personnes. Il y avait même eu l’idée d’une liste électorale pour les municipales de Grenoble – projet qu’on a gentiment abandonné en cours de route. C’est pour ça, aussi, que ce nom était si important à l’époque. Aujourd’hui, il ne reste plus que ce que j’aime appeler le tentacule musical, mais on a essayé d’y mettre un peu tout ce qu’on était au commencement de tout ça. > Rien [+ Ni] Au Marché Gare samedi 29 novembre
© PHILIPPE SAINTE-LAUDY PHOTOGRAPHY
Votre deuxième album a pour titre, une fois traduit en français, «Il ne peut y avoir de prédiction sans avenir». Or vous avez très tôt annoncé la fin de Rien. Pourquoi ? Yugo Solo : Notre fin est entérinée depuis la création de l’association L’Amicale Underground en 2003. On l’avait même inscrite dans les statuts de l’association. En considérant qu’à 35 ans, on aurait tous d’autres préoccupations, des enfants, 2014 semblait une bonne année pour arrêter. 1999-2014, en 15 ans, on aura dit ce qu’on avait à dire. En programmant sa mort, on peut vivre les choses de manière plus intense. Certains projets finissent par s’épuiser, par produire de moins en moins, faire de moins en moins de concerts et par mourir d’eux-mêmes sans vraiment l’avoir décidé. C’est pour ça aussi qu’on a lancé cette trilogie d’EP en 2010 et fait en sorte qu’il se passe des trucs, avec en tête l’idée qu’en 2014, ce serait la fin. C’était aussi une manière de rester mobilisés dans ce projet. Après les EP 3 et 2, nous avions prévu que 1 paraisse le 1er décembre, soit 15 ans après notre premier concert au 102, à Grenoble.
ˇ DVORÁK
RUSALKA 15 DÉC. 2014 AU 1ER JANV. 2015 DIRECTION MUSICALE KONSTANTIN CHUDOVSKY MISE EN SCÈNE STEFAN HERHEIM ORCHESTRE, CHŒURS ET STUDIO DE L’OPÉRA DE LYON PRODUCTION DU THÉÂTRE ROYAL DE LA MONNAIE DE BRUXELLES EN COPRODUCTION AVEC L’OPER GRAZ À PARTIR DE
10 €
0 4 69 85 54 54 / WWW.OPERA-LYON.COM
L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Lyon, le conseil régional Rhône-Alpes et le conseil général du Rhône.