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L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES N°779 DU 17.12 AU 23.12.14 www.petit-bulletin.fr —
e t n o c a r s e c n e u l f n o C s e d e é s u m , Le e n i a m u h s r e r u u o j t s o n à l’aven ’ u q s u j s e n i g i r des o Que se cache-t-il derrière le nuage d’inox et le cristal de verre imaginés par le cabinet d’architectes autrichiens Coop Himmelb(l)au ? Quels sont les trésors collectés au cours des cinq siècles passés ? Les quatre salles de l’exposition permanente, scénographiées de manière différente, ont pour ambition de raconter le grand récit de l’humanité en s’a#achant au vivant comme aux sociétés, à la science autant qu’aux mythes. Héritier des cabinets de curiosités, des muséums d’histoire naturelle du temps des Lumières et des grandes expéditions du XIXe jusqu’aux découvertes scientifiques récentes, le musée des Confluences agrège ces savoirs pour les porter à la connaissance de chacun. Voici un aperçu des quatre parcours qui se déclinent au pluriel.
Origines, les récits du monde
Le musée des Confluences propose de regarder ce qui a précédé l’homme tant du point de vue scientifique que symbolique. Cette exposition explore sous plusieurs angles la question des origines de l’univers et de l’homme jusqu’au Big Bang. Le visiteur part à la rencontre des trois hominidées représentantes de trois lignées humaines qui coexistaient il y a 25 000 ans et arrive au tronc commun des primates. Le maki Kata, lémurien du sud de Madagascar, appartient, comme nous, précisément à la famille des primates dont les mains se sont développées avec un pouce opposable. Maki Kata. Sud de Madagascar. Parallèlement à cette Don du zoo de Saintdescription scientifique Martin-la-Plaine. de l’évolution, les regards portés Maque#e de spoutnik. Propriété sur la question des origines de la Cité des Sciences par les sociétés inuit, aborigène, et de l’Industrie de chinoise ou indienne sont la Villette. également présentés. Mais après avoir remonté le fil du temps aux côtés d’un dinosaure herbivore, puis avec les découvertes des premières traces d’organismes vivants enfermés dans des roches sous-marines, et, avant le surgissement de l’eau et de la vie, l’exposition poursuit son cheminement scientifique par la conquête de l’espace. Spoutnik 2, premier engin à transporter hors de notre atmosphère un être vivant (la chienne Laïka) témoigne de cette quête pour découvrir un univers plus vaste et plus complexe.
Espèces, la maille du vivant
Éternités, visions de l’au-delà
Puisque l’homme est une espèce animale parmi les autres, Confluences le replace au milieu de ses congénères et interroge son identité, son rôle sur cette Terre où chacun cohabite. Dans une « maille » du vivant symbolisée par une scénographie constituée de 35 km de cordes, toutes les branches buissonnantes des espèces sont mises en scène : parmi elles, les mammifères constituent un petit groupe, au regard de la diversité des oiseaux ou des insectes. Ce tigre est présenté aux côtés de trente-huit autres mammifères naturalisés comme le chameau, le loup, la girafe, Tigre de Sibérie. Carnivore félidé. Asie. la panthère, l’ornithorynque Masque Deigan. ou le zokor de Sibérie… Début époque d’Edo L’exposition traite également (1603-1867), Japon. Signé Deme Touhaku, de la singularité de l’homme : 4e maître de la considérer la nature et maison Oono Deme. son propre corps comme Bois polychrome. un sujet d’observation jusqu’à le radiographier, ou encore se parer d’émotions comme l’illustrent les masques du théâtre nô, dont les expressions varient en fonction de leur inclinaison sur le visage de l’acteur.
Entre des murs en moucharabieh, la grande interrogation de l’au-delà est mise en scène au regard de différents contextes culturels. En Égypte antique, la mort est un passage vers la vie éternelle. Dès la préhistoire et durant trois millénaires, rites et croyances très élaborés permettent aux défunts de renaître. Les hommes barbus sont des pièces d’une grande rareté qui témoignent de l’ancienneté et de l’ancrage de ces pratiques funéraires. Retrouvées dans des sanctuaires ou des tombes, ces statues sont probablement une représentation du pouvoir masculin dont la barbe sera l’un des symboles du pouvoir pharaonique, à la période dynastique. Les dimensions de ces statues et les matériaux utilisés en font des pièces uniques. Après avoir traversé époques et civilisations, les cultes amérindiens, d’Afrique, du Pérou ancien, de l’âge de fer Koban, mettent chacun en perspective notre propre questionnement. L’exposition nous offre aussi un regard contemporain sur notre perception de la mort. Des pièces très récentes côtoient Homme barbu. Haute-Égypte, des pièces très anciennes. Gebelein 3 800 - 3 500 Ainsi ce parcours sur les avant J.C. éternités se termine-t-il avec un tableau du peintre Jean-Philippe Aubanel réalisé en mars 2014 représentant des vanités, critique allégorique de l’égo face à une mort inéluctable.
Sociétés, le théâtre des Hommes Cette exposition présente en regards croisés, par des objets issus de civilisations et d’époques qui n’auraient jamais pu se rencontrer, des constantes de la construction du « vivre ensemble ». Organiser, échanger et créer sont les trois thèmes qui rythment ce théâtre d’objets. À titre d’exemple, sous le thème Cercle répétiteur. 1807, France à « Organiser », la représentation Dartigues. Laiton, du territoire est le premier métal et verre. Prêt impératif de gestion d’une du musée des Arts et métiers, CNAM Paris. communauté : cartographier et mesurer une terre pour en prendre possession. Le cercle répétiteur, instrument occidental inventé à la fin du XVIIIe siècle, permit de réaliser les cartes et les plans indispensables à la découverte de nouvelles terres. En Australie, les Aborigènes établissent un autre lien à leur terre. Les représentations qu’ils font de leurs territoires prouvent que l’espace de l’homme est à la fois physique, mental, spirituel et politique. Ce lien à la terre, nié lors des grandes conquêtes coloniales, explique que ces peintures constituent non seulement un acte de propriété mais aussi un manifeste politique.
Musée des Confluences 86 quai Perrache, Lyon 2e T. +33 (0)4 28 38 11 90 contact@ museedesconfluences.fr www. museedesconfluences.fr
Du mardi au vendredi 11 h – 19 h samedi, dimanche et jours fériés 10 h – 19 h Nocturne le jeudi jusqu’à 22 h Fermeture le lundi et le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et le 25 décembre Accès arrêt musée des Confluences Tramway T1 Bus C7, C10, 15, 63, 88 Voiture Parking Tony Garnier
Tarifs Individuels Expositions permanentes et temporaires 9 € tarif plein 6 € tarif réduit et tarif pour tous à partir de 17 h 5 € tarif 18-25 ans Gratuit pour les jeunes de -18 ans, étudiants de -26 ans Tarif réduit pour tous à partir de 17 h pour un billet acheté sur place Groupes Sur réservation T. +33 (0)4 28 38 12 00 reservations@ museedesconfluences.fr Lyon City Card acceptée
Toutes les photographies : musée des Confluences. © Détails photos : Pierre-Olivier Deschamps, Agence VU’, sauf Spoutnik : Patrick Ageneau, musée des Confluences.
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Pour voter en 2015… (élections régionales)
Il faut être inscrit
sur les listes électorales avant le 31 décembre 2014 À LA UNE — EXPO — LUC & FRANÇOIS SCHUITEN À LA GALERIE PALLADE
Faute de prix à encadrer et de trophées à mettre en vitrine, ce sont les Unes du journal, punaisées semaine après semaine aux murs de la rédaction, que nous passons en revue du regard chaque matin, tels des instructeurs sondant les cernes qui empourprent les visages de biffins réveillés à l'aurore. Au-delà de sa fonction de garde-fou – un coup d’œil suffit à se prémunir d'une redite graphique ou d'un ricochet humoristique – cette décoration maison est évidemment source d'auto-satisfaction : celle qu'il y a à voir s'écrire, parfois de travers, souvent entre les lignes, une histoire éditoriale. C'est d'ailleurs à son taux de synchronicité («l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit») que votre serviteur, en ce qui le concerne, évalue la qualité d'un numéro. À la façon, en clair, dont s'y développe à l'ombre des têtières une forme d'intelligence collective. Avec ses articles musicaux fortuitement tous dédiés à la scène locale et ses focus sur des expos dont les préoccupations symbiotiques se répondent, celui-ci n'est pas mal du tout. En tout cas assez pour qu'on manque soupçonner nos dirigeants, si prompts à nous déposséder du moindre métier à tisser du lien supra-social (aujourd'hui UberPOP, demain Airbnb, un jour Wikipedia ?), de vouloir le faire interdire. BENJAMIN MIALOT
Par internet sur lyon.fr ou en Mairie, pour s’inscrire ou vérifier son inscription.
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CHARLIE’S COUNTRY P 04 L’Australie à hauteur d’aborigène
L’ARTE POVERA
P 10
Sa richesse s’expose à Saint-Etienne et Grenoble
PETHROL
P 16 Le duo qui fait jaillir la pop
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RÉVEILLONS-NOUS
Supplément en pages centrales
La Cité des femmes © François Schuiten
ÉDITO
P 03
Avec vision ! Ce zoom Optimo de Thales Angénieux a reçu un Oscar® Optimo sont sur les plus beaux The Search de Michel Hazanavicius et Exodus de Ridley Scott… Pionnière dans le cinéma, Thales Angénieux est leader des hautes
Saint-Étienne
Zoom Angénieux 28-76
Conception : direction de la Communication • Ville de Saint-Étienne
Tapis rouge pour l’excellence stéphanoise.
P03 — LE PETIT BULLETIN N°779 — DU 17.12 AU 23.12.14
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À LA UNE
«Penser le monde dans vingt ans»
C’est dans cette prise de conscience que l’imaginaire, en particulier la science-fiction, a un rôle à jouer ? FS : Ce qui est vraiment intéressant dans la sciencefiction, c’est qu’elle est là pour ouvrir des portes. On a l’impression que notre avenir est bloqué, et elle permet d’avoir un un regard sur des possibles. Elle nous sort de notre conditionnement par les discours officiels. L’imaginaire nous rend acteur de notre avenir. Ce que je trouve terrible aujourd’hui, c’est le manque d’envie de demain. On ne donne pas aux gosses le goût de vivre en 2040. Après, il y a toujours eu des phases dans l’histoire : des visions apparaissent, disparaissent, reviennent... Aujourd’hui, elles sont en train de revenir. On sent une lame de fond. LS : Ce ne sont pas forcément des visions futuristes d’ailleurs. Quand Loisel écrit Magasin Général, il montre aussi la beauté d’un monde qui vit en cohérence avec son environnement, en dehors du stress de la consommation névrotique. Que ce type de récit trouve un écho aujourd’hui n’est pas un hasard : cela montre la difficulté que nous avons à assumer notre quotidien. FS : Après, c’est vrai que les histoires qu’on a écrites collent à ce qu’on est. Même les toutes premières ont
bien vieilli. Elles parlent de notre époque, de l’émotion, de la sensualité, du corps, des machines, du système... Très tôt, on avait des convictions chevillées au corps sur lesquelles ont n’a pas fait de concession. Justement, en parlant de ne pas faire de concession, vous avez été amenés, de vousmême ou sur commande, à ré-imaginer des villes et, ce faisant, à émettre un avis sur leurs landmarks. Que pensez-vous du musée des Confluences ? FS : Il faut attendre de voir comment cet objet sera habité. Comment il remplit sa fonction de musée, comment il s’inscrit dans le tissu. Ça demande d’en avoir une approche intime. LS : Je suis d’accord. Mais de prime abord, je n’ai aucun goût pour cette architecture-spectacle. L’architecture qui me touche est celle qui a une dimension humaine, qui a été pensée pour les gens qui vont habiter dedans, où on a envisagé de quelle manière une fenêtre peut capter un paysage... L’architecture qui m’intéresse, c’est le décor qui permet aux gens de vivre la pièce de théâtre qu’est leur vie et qu’elle sonne juste.
— ENTRETIEN — LUC SCHUITEN EST ARCHITECTE. SON FRÈRE CADET, FRANÇOIS, EST DESSINATEUR. ENSEMBLE OU SÉPARÉMENT, SUR PLAN OU DANS DES CASES DE BD, ILS LÈVENT DEPUIS QUARANTE ANS LE VOILE SUR DES FUTURS OÙ L’HOMME VIT EN BONNE INTELLIGENCE AVEC SON ENVIRONNEMENT. RENCONTRE AVEC DEUX BELGES VISIONNAIRES, À L’OCCASION DE LA RÉUNION DE LEURS TRAVAUX À LA GALERIE PALLADE. PROPOS RECUEILLIS PAR BENJAMIN MIALOT matières premières que notre civilisation industrielle utilise auront disparu. Qu’est-ce qu’on fait pour alimenter un tel modèle quand on n’a plus de fer, plus d’aluminium, plus d’étain ? C’est la grande question qu’il faut se poser. Tous ceux qui ont fait leur place l’ont fait sur le modèle capitaliste. Quel serait leur intérêt à démolir les fondations sur lesquelles ils sont assis ? Le problème est là : ceux qui remettent en question le système, ce ne sont pas ceux qui en bénéficient le plus. FS : Cependant, personne ne doute qu’on est à un basculement. Ce monde numérique, qui est un changement aussi important que l’arrivée du chemin de fer ou de l’imprimerie, il modifie les cartes. Il faut en profiter pour recréer de nouvelles valeurs. LS : La distribution de la connaissance peut complètement changer la donne, dès lors qu’on s’en sert pour imaginer une intelligence collective.
L’année dernière Philippe Druillet, qui a été votre frère d’armes au sein de la revue Métal hurlant, nous confiait qu’il était très pessimiste quant à l’avenir de l’humanité. Vous ne partagez donc pas ce sentiment ? François Schuiten : Non. On a les moyens pour reprendre les choses, les améliorer. Le tout est de le faire à temps, et avec la bonne conscience. L’écologie est en train de devenir une notion un peu bébête, un peu simpliste. On est devant des enjeux complexes qui demandent des réflexions qui ne relèvent pas de cette espèce de caricature : le fait de mettre des panneaux solaires ou des éoliennes ne constitue pas un changement de société. C’est là où on sent bien que tout le monde louvoie. Les gens veulent rester dans une société de consommation LS : La croissance illimitée, dans la nature, ça n’existe pas. Ou alors c’est un cancer. FS : C’est le syndrome de l’île de Pâques. À un moment il n’y a plus rien, et les gens crèvent.
Votre travail a ceci de particulier, pour le coup, que vous ne donnez pas de solutions. Vous proposez des intentions, des projections, mais rien d’immédiatement faisable… FS : Je suis moins dirigiste que Luc là-dessus. Je suis un raconteur d’histoires, je peux provoquer, interroger, troubler, faire rêver à des potentialités, parfois négatives d’ailleurs. L’utopie doit se construire et à travers l’apocalypse et à travers le paradis. Elle n’a d’intérêt que dans ce contraste, dans cette tension. LS : Mon travail est orienté volontairement vers le meilleur qui pourrait nous arriver, pour faire contrepoint à notre tendance au désespoir. J’ai confiance en la nature car j’en suis le produit, j’essaie donc de réorienter le regard vers cette source d’émerveillement qui peut inciter à retrouver une harmonie, en imaginant à quoi pourrait ressembler une ville conçue comme un massif de corail ou comme une forêt primaire, pas comme une mégapole en extension perpétuelle. La démographie galopante est d’ailleurs un réel souci. On ne sait plus nourrir notre espèce. On n’a plus le choix qu’entre trois solutions : la pandémie, la famine ou la guerre. Quelle catastrophe choisir ? Pour moi, il vaut mieux limiter la population. FS : Et accepter les concentrations, notamment de réseaux, qui créent de la convivialité, accepter les tours, mais les penser autrement. Il faut réinventer le centre des villes. Il n’y a plus de centre dans des villes comme Tokyo. Mais c’est presque irrécupérable: ils prennent conscience que quelque chose ne va pas, mais eux aussi ne veulent pas changer de modèle.
Le concept de ville intelligente et connectée doit vous laisser sceptiques… LS : Ce n’est pas la ville connectée qui nous donnera les chances d’aller plus loin, mais une ville résiliente. Une ville qui se réconcilie avec l’ensemble du vivant. FS : Le problème aujourd’hui est que le mot vision est un mot qui ne s’incarne pas. Les politiques n’arrivent pas dépasser l’échelle de leur mandat. Il faudrait penser le monde dans 20 ans. Sinon, c’est de la gestion, du rafistolage. LS : Dans moins de quatre-vingts ans, la plupart des
LUC SCHUITEN • Archiborescence (2006) et Vers une cité végétale (2009) Pour tout savoir, sous la plume de Pierre Loze, de l’archiborescence, sorte d’approche paroxystique de l’Art nouveau - au sens où la nature n’y est pas un simple motif, mais un matériau à part entière – pour laquelle Luc Schuiten milite depuis ses débuts. FRANÇOIS SCHUITEN • Les Cités obscures © Luc Schuiten
Dans le deuxième tome des Terres creuses, un personnage explique que son peuple, pour survivre dans un monde pour lequel il n’était pas fait, a dû apprendre à vivre en symbiose avec. Considérez-vous que, nousmêmes, nous ne sommes pas faits pour la planète sur laquelle nous vivons ? Luc Schuiten : Pas tout à fait. Nous nous sommes développés vers une forme de négation, ou en tout cas d’hyper domination du monde dans lequel on vit, en travaillant à la destruction d’équilibres préexistants. Ce sont des destructions souvent irréversibles, qui créent des dommages considérables. C’est là que nos attitudes ne sont pas adaptées à notre environnement, mais c’est quelque chose qu’on peut corriger. On se rend compte de plus en plus à quel point nos actions ne sont pas en conformité avec la pérennité de notre civilisation.
BIBLIO
Des villes et des hommes — EXPO — Des expositions, Luc et François Schuiten en ont connu des plus importantes, souven rapport avec leurs capacités respectives à repenser la ville (comme Lyon, dont un possible devenir organique fut présenté à La Sucrière en 2010) et à la remodeler (c’est le cas de Paris, en ce moment à la Cité de l’architecture et du patrimoine). Mais celle que propose la galerie Pallade a le double mérite de balayer un plus large spectre de leurs visions et, surtout, de les mettre en dialogue. En marge de ses talents de paysagiste, appréciables sur un superbe panorama d’une Shanghai littéralement luxuriante, on (re)découvrira ainsi de Luc qu’il envisage les évolutions de la mobilité avec une fantaisie digne de Franquin. En témoigne notamment ce Velusome, tricycle aux courbes de feuille qu’on aperçoit d’abord en maquette puis au pied d’une Utopia City toute en verticalité et en anachronisme, et qui pourrait bien remplacer un jour le Twike (un véhicule électrique à pédales) dans le garage du chantre de l’archiborescence. La section dédiée à son cadet n’est pas moins variée, bien que le pan le plus “concret” de son œuvre, de ses scénographies de pavillons d’expo universelle à ses aménagements monumentaux (en tête la très steampunk station de métro Arts et Métiers), ne soit présenté. On s’attardera en particulier sur Le Palais de justice, extrait des Cités obscures éclairant son sens du sampling architectural, et sur le diptyque La Cité des femmes / A portée de main, skylines statuaires qui rappellent ses illustrations pour les vertigineux romans-mondes de Jacques Abeille. Élégance du trait, altesse des perspectives, diversité des techniques (pastel, aquarelle, encre de chine...), dans les deux cas, c’est d’abord la facture qui impressionne. C’est ensuite et surtout la façon dont les deux artistes y font de leur humanisme le terreau d’histoires, furent-elles des prédictions ou des fictions. S’ils sont des bâtisseurs, Luc et François Schuiten le sont avant tout d’espaces narratifs, à l’instar du Corbusier. A nous de les peupler.
> Luc et François Schuiten À la galerie Pallade jusqu’au 24 janvier
(depuis 1983)
Le grand œuvre de François Schuiten. Avec son ami d’enfance Benoît Peeters, il imagine une Terre alternative composée de cités autonomes et esthétiquement distinctes, pour certaines des futurs antérieurs de villes existantes (comme Brüsel et Pârhy). Théâtre de fables devant autant à Jules Verne qu’à Dick et Kafka, ce Continent osbcur est si dense et référencé (comme chez Alan Moore, le mythe est une réalité comme les autres) que, à l’instar du Disque-monde de Terry Pratchett, il dispose de son propre guide de voyage. • La Douce (2012) Seul aux commandes, François Schuiten raconte la fuite en avant d’un machino qui, refusant la fin de l’ère de la vapeur, dérobe la micheline qu’il a conduite toute sa vie. Un bel album sur la violence invisible du progrès. • François Schuiten, l’horloger du rêve (2013/2014) Un aperçu complet des différentes activités du plus polyvalent des frères Schuiten. ENSEMBLE • Les Terres creuses (1981-1990) Écrite et dessinée à quatre mains, cette série radicale (le troisième tome est construit comme un palindrome) dépeint l’influence d’écosystèmes singuliers sur des notions aussi fluctuantes que le rapport au corps et à l’autorité. C’est par elle que les frères Schuiten sont entrés dans l’histoire de la BD et de la SF.
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CINÉMA
DR
AUSTRALIE, ANNÉE ZÉRO
Charlie’s Country ROLF DE HEER FILME LE VOYAGE CRÉPUSCULAIRE DE SON COMÉDIEN DAVID GULPILIL COMME UN MIROIR DU DESTIN DES ABORIGÈNES AUSTRALIENS ET BOUSCULE LA BEAUTÉ DE SES IMAGES PAR UNE VISION SOMBRE MAIS PAS DÉSESPÉRÉE D’UNE CULTURE EN VOIE D’EXTINCTION. CHRISTOPHE CHABERT
Charlie’s Country pourrait s’appeler Voyage au bout de la nuit, si le titre n’était déjà pris. Le trajet du héros est d’abord celui de son comédien, David Gulpilil, seule star aborigène du cinéma australien, révélé par Nicolas Roeg dans Walkabout et magnifié par Peter Weir dans La Dernière Vague. Compagnon de route de Rolf De Heer depuis l’inédit The Tracker, Gulpilil a sombré dans l’alcoolisme et atterri en prison, sort que beaucoup d’autres aborigènes de sa région ont connu – un destin qui rappelle évidemment celui des Américains natifs. Charlie’s Country effectue ainsi des allersretours entre la fiction vécue par le
6 - 11 MARS 2015 PLAN B / 2003 - REPRISE 2012 En mêlant acrobatie, danse et théâtre dans un même irrésistible élan, le chef d’œuvre d’Aurélien Bory créé en 2003 provoque toujours le même enchantement.
se !
n FFREZ L A da O , S E T Ê F S E L POUR
personnage et le portrait de son comédien, entre l’histoire intime qu’il raconte et les échos qu’elle suscite par rapport à l’Histoire australienne. Charlie est d’abord présenté comme un individu bizarre : il retire de l’argent, mais le redistribue au reste de sa communauté ; il taxe des clopes, mais finit par les laisser brûler dans le feu avec lequel il se chauffe ; il se moque des policiers blancs et de leurs lois idiotes, mais il ne peut se résoudre à entrer en conflit ouvert avec les autorités. Sa «terre» n’est plus vraiment sa «terre» et il décide de la quitter pour un voyage à travers la forêt qui le laissera au bord de la mort.
Il suffit à Rolf de Heer de filmer en quelques gros plans saisissants le visage de Gulpilil pour en faire un témoignage vivant de ce que sa communauté a traversé. Lorsqu’il le met à nu, dans un plan déchirant où on lui rase barbe et cheveux longs, il révèle chez lui une douleur et une rage jusqu’ici contenues. La douceur de la mise en scène, sa façon de magnifier une Australie sauvage au bord du chromo touristique, est ainsi bousculée par la poussée de noirceur du récit : Charlie échoue dans un camp précaire en bordure de la ville où l’alcool semble être l’alpha et l’omega de ces vies brisées, puis dans une prison où la monotonie des jours se traduit par un montage qui répète musicalement les mêmes gestes désincarnés – du linge jeté dans une machine, une louche qui remplit les assiettes… Le temps ne coule plus comme dans la première partie, mais se rétracte en un cycle sans issue ; De Heer choisit cependant de délivrer Charlie, et Gulpilil avec lui, de ce désespoir en ranimant le feu de sa culture moribonde. Geste humaniste, mais aussi hautement cinématographique, qui consiste à faire d’un film la trace historique d’un passé qui n’entend pas disparaître. > Charlie’s Country De Rolf De Heer (Australie, 1h48) avec David Gulpilil, Luke Ford…
MIEUX VAUT ÊTRE SOURD QUE D’ENTENDRE DU SARDOU
DR
BLANCA LI La Famille Bélier
14 - 21 MARS 2015
BONS SENTIMENTS À LA LOUCHE, PINCÉE D’HUMOUR TRASH, MISE EN ORBITE D’UNE STAR DE TÉLÉ-CROCHET, CÉLÉBRATION DE L’ART DE MICHEL SARDOU, REGARD PATAUD SUR LE HANDICAP, POPULISME FACILE : ÉRIC LARTIGAU SIGNE UN FILM DANS L’AIR MOISI DU TEMPS, QUI DONNE DES ENVIES DE SEPPUKU CRITIQUE. CC
ROBOT !
Licences : 1-054424, 2-1054425, 3-1054423 ; © Aglaé Bory ; © Laurent Philippe
La fantaisie trépidante de Blanca Li fait étape à Lyon ! Elle rassemble danseurs, automates et robots en un ballet pop et futuriste, émouvant et survolté.
«Bélier : n. m. 1) Mâle non châtré de la brebis. 2) Machine de guerre des anciens servant à battre les murailles en brèche.» Cette double définition sonne comme la meilleure critique possible de La Famille Bélier. 1) Le nouveau film d’Éric Lartigau s’apparente à une comédie sentimentale mi-chèvre, mi-chou, qui met les pieds dans le purin campagnard et la tête dans les étoiles de la réussite, les mains dans le cambouis du populisme et le nez dans la grande cause du handicap, via une famille de sourds-muets avec en son centre Paula, jeune adolescente qui non seulement parle et entend, mais en
plus chante d’une voix d’or. Lartigau emprunte d’abord la piste gonflée du comique trash, avec une scène chez le médecin où les parents s’engueulent à cause de la mycose de madame et de l’appétit sexuel de monsieur. Admirateur des Farrelly, Lartigau est loin de leur humanisme par la provoc’ : le vrai gag de la séquence, ce sont les traductions de Paula, et les reproches qu’elle adresse à ses géniteurs. Ce qui compte, ce n’est pas que le spectateur s’identifie aux parents sourds, mais à la petite valide. Qui, comme lui, n’entend pas laisser passer pareils débordements de vulgarité.
Les Bélier sont agriculteurs et le paternel (François Damiens, qui fait le job) en a marre des politicards véreux et entend bien se présenter à la mairie contre l’avis de sa femme (Karin Viard, qui en fait trop). La France d’en bas contre les édiles d’en haut, quoi. Ça suffit ? Non. Un prof de musique blasé (Eric Elmosnino, dans un autoportrait en brillant acteur de théâtre ruminant sa carrière foireuse au cinéma) décide d’apprendre à ses élèves la base : le répertoire de Michel Sardou qui est «à la variété française ce que Mozart est au classique». Il faut préciser que la jeune interprète de Paula, Louane, vient de The Voice, où chanter du Sardou relève du cahier des charges idéologique. Disons à sa décharge que le temps d’une jolie séquence, elle trouve littéralement sa voix, et ce moment de sincérité jure avec les émotions moulées à la louche du reste du film, success story faussement couillue mais vraiment cousue de fil blanc. D’où 2) La Famille Bélier est bien cette machine de guerre commerciale qui s’apprête à fendre les murailles des multiplexes à Noël, dopée aux toxines d’un air du temps qui nous fait suffoquer. > La Famille Bélier D’Éric Lartigau (Fr, 1h45) avec François Damiens, Karin Viard, Louane Emera…
SAISON 2014/2015
Viré de son poste de responsable d’un grand magasin, Jérôme (Olivier Gourmet, parfait, comme d’habitude) cherche à se remettre en selle en créant sa propre boutique de chaussures féminines. En parallèle, son fils Ugo, 11 ans, décide de se consacrer au tennis, où il développe des aptitudes prometteuses. Pour son premier long, Stéphane Demoustier, frère d’Anaïs et auteur de quelques courts remarqués, investit un territoire à la fois balisé et inédit. Les relations père / fils, le réalisme social, ça, c’est pour l’attendu. La description des efforts et sacrifices pour monter sa boîte ou pour s’accomplir dans un sport, en revanche, est plus rarement montée à l’écran. C’est en fin de compte la réunion des deux qui donne son charme à Terre battue, Demoustier évitant certains écueils comme la projection des désirs du père sur l’avenir de son fils. Les deux sont dans des logiques de perdants et le film suit cette trajectoire très frères Dardenne – par ailleurs coproducteurs – sans en rajouter, avec une modestie qui en marque à la fois l’intérêt et les limites – à trop vouloir être modeste, il manque quand même d’envergure. Dès qu’il s’en éloigne, il est nettement moins convaincant, notamment lorsqu’il dessine maladroitement le personnage d’épouse pleurnicharde incarnée par Valeria Bruni Tedeschi, rôle particulièrement sous-écrit. Quant à la bascule dans le fait divers, on saura gré à Demoustier de ne pas s’en rendre esclave, mais de privilégier ses envies de fiction – c’est suffisamment rare en ce moment dans le cinéma français. CC
De Sophie Letourneur (Fr, 1h27) avec Lolita Chammah, Benjamin Biolay… Qu’est-il arrivé à Sophie Letourneur ? Depuis son prometteur La Vie au Ranch, elle s’est enfermée dans un cinéma de plus en plus autarcique et régressif. Les Coquillettes sentait le truc potache vite fait mal fait, un film pour happy few où la blague principale consistait à reconnaître les critiques cinéma parisiens dans leurs propres rôles de festivaliers traînant en soirées. Gaby Baby Doll, à l’inverse, choisit une forme rigoureuse, presque topographique, reposant sur la répétition des lieux, des actions et des plans, pour raconter… pas grand-chose. Car cette love story campagnarde longuement différée entre un ermite barbu et épris de solitude (Biolay, égal à lui-même) et une Parisienne qui ne supporte pas de passer ses nuits seule (Lolita Chammah, plutôt exaspérante) est pour le moins inconsistante. Letourneur semble parodier la forme de la comédie rohmerienne en la ramenant sur un territoire superficiel et futile, une sorte de fantaisie girly intello dont les contradictions lui pètent en permanence à la figure. On sent que la cinéaste voudrait qu’on prenne au sérieux son manque de sérieux, qu’on fasse de grandes dissertations sur la maigreur de son argument – c’est voulu – et la rigidité de son style – c’est un parti pris. Mais rien n’y fait : Gaby Baby Doll, à l’image de la chansonnette poussive qui le conclue, c’est de l’easy cinema sans conséquence, sitôt vu, sitôt oublié. CC
ET AUSSI… Bientôt les vacances scolaires, donc cette semaine, les cinémas vont faire le plein de films pour gnenfants et vendre des kilos de places à 4€, de pop corn et de boissons sucrées ! Ainsi, les studios Dreamworks tentent un spin off de leur lucrative
franchise en offrant un film entier aux Pingouins de Madagascar, ici transformés en agents secrets. Et c’est un super-héros bien franchouillard qu’on leur envoie dans les pattes : Benoît Brisefer ! En plus du mioche, Jugnot, Reno et Lhermitte complètent le casting et, stupeur, c’est Manuel Pradal, autrefois cinéaste ambitieux – Marie baie des anges, Ginostra, Un crime – qui réalise. Son nom apparaît à peine sur l’affiche, c’est dire si le truc doit être personnel !
Dumb and Dumber De est une bonne occasion pour faire le point sur l’indifférence qui se développe autour des pourtant géniaux frères Farrelly. Cette suite de leur premier film, toujours avec Jim Carrey et Jeff Daniels, est envoyée au cassepipe par son distributeur, alors que pour nous, c’est quand même un événement ! D’où pffff ! On peut dire que niveau rien à foutre, Régis Wargnier est aussi en très bonne place dans le classement. Le Temps des aveux, son film sur les exactions des khmers au Cambodge à travers l’histoire vraie de François Bizot (Raphaël Personnaz) sort sans grand tapage – elle est loin l’époque où Wargnier gagnait un oscar pour Indochine !
31 DÉC. 01, 02 & 03 JANV JANV. NV V..
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Enfin, voici une nouvelle tentative pour séduire les «jeunes adultes» et les rendre accrocs à un feuilleton cinématographique d’heroïc fantasy : Le Septième fils de Sergey Bodrov, avec toutefois un chouette casting – Jeff Bridges et Julianne Moore.
Mort à Vignole d’Oliver Smolders - DR
Jean-Pierre Jeunet, le grand “J’aime, j’aime pas” auquel se livre Dominique Pinon préfigure la manie des listes d’une Amélie Poulain. Mais le film le plus fort de ce programme, c’est Mort à Vignole, de ce génie méconnu qu’est Oliver Smolders. D’un simple film de famille aux cadavres d’une morgue, le cinéaste jette un regard intime et dérangeant sur l’idée que le cinéma, c’est la mort au travail. Un film dont on ne sort pas indemne, une expérience inoubliable de 25 minutes. Comme quoi, pas besoin de faire 3 heures pour être un chef-d’œuvre… CC > Le Jour le plus court À l’Institut Lumière, vendredi 19 décembre Au Comœdia, dimanche 21 décembre
WEST SIDE STORY ORCHESTRE NATIONAL DE LYON ERNST VAN TIEL, DIRECTION
Bien has been aussi, Zhang Yimou, devenu cinéaste officiel de la Chine populaire, a réalisé avec sa muse Gong Li une nouvelle fresque historique, Coming Home, plutôt bien accueillie à Cannes, même si sa place hors compétition ne lui a pas donné beaucoup d’écho.
Le Jour deux fois plus court — ACTU — Depuis trois ans, Le Jour le plus court prend de l’ampleur, permettant aux courts-métrages de trouver un chemin dans les salles hors des festivals qui leur sont dédiés. Mais cette année à Lyon, ce sont justement… les festivals de courts métrages qui programment l’événement. Tandis que Le Comœdia accueille le festival du film court francophone de Vaulx-en-Velin, l’Institut Lumière laisse carte blanche à celui de Villeurbanne et à son directeur Laurent Hugues. Soit deux approches complémentaires : là où Vaulx-en-Velin, fidèle à sa ligne, montrera des courts contemporains, venus de tous les territoires francophones et en prise avec les sujets d’actualité, Laurent Hugues a au contraire décidé d’aller flâner dans l’histoire du court-métrage pour une séance patrimoine assez exceptionnelle. On y verra notamment, en hommage au cinéaste disparu en début d’année, Le Chant du styrène d’Alain Resnais. Bien plus qu’un docu sur une usine de plastique Péchiney, le film est un poème où les alexandrins de Raymond Queneau et l’art du montage de Resnais composent une symphonie de formes et de couleurs irrésistible. Dans Foutaises de
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P08 — LE PETIT BULLETIN N°779 — DU 17.12 AU 23.12.14
CINÉMA NOUVEAUX FILMS AMOURS CANNIBALES De Manuel Martín Cuenca (Esp-RoumRuss-Fr, 1h56) avec Antonio de la Torre, Olimpia Melinte... CNP Terreaux (vo)
BENOÎT BRISEFER : LES TAXIS ROUGES De Manuel Pradal (Fr) avec Gérard Jugnot, Jean Reno...
Cinéma CGR, Cinéma Gérard Philipe, Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise, UGC CinéCité Confluence, UGC Part-Dieu
CHARLIE’S COUNTRY De Rolf De Heer (Austr, 1h48) avec David Gulpilil, Peter Djigirr... Comœdia (vo)
COMING HOME De Zhang Yimou (Chin, 1h49) avec Chen Daoming, Gong Li... Comœdia (vo), UGC Astoria (vo)
DUMB & DUMBER DE De Bobby et Peter Farrelly (EU, 1h49) avec Jim Carrey, Jeff Daniels...
Cinéma CGR, Pathé Bellecour (vf + vo), Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu
EAU ARGENTÉE (int - 16 ans)
D’Ossama Mohammed et Wiam Simav Bedirxan (Fr-Syr, 1h43) documentaire Comœdia (vo)
GABY BABY DOLL De Sophie Letourneur (Fr, 1h28) avec Lolita Chammah, Benjamin Biolay... UGC Ciné-Cité Internationale
LA FAMILLE BÉLIER D’Éric Lartigau (Fr) Karin Viard, François Damiens, Eric Elmosnino...
Cinéma CGR, Cinéma Gérard Philipe, Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Astoria, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC CinéCité Internationale, UGC Part-Dieu
LE SEPTIÈME FILS De Sergey Bodrov (EU-Angl, 1h42) avec Jeff Bridges, Ben Barnes...
Cinéma CGR (3D), Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers (2D + 3D), Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Internationale (vf + vo), UGC Part-Dieu
LE TEMPS DES AVEUX De Régis Wargnier (Fr-Belg-Camb, 1h35) avec Raphaël Personnaz, Kompheak Phoeung... Les Alizés, Pathé Bellecour, UGC Ciné-Cité Confluence
LES PINGOUINS DE MADAGASCAR De Simon J. Smith et Eric Darnell (EU, 1h33) animation
Alpha (2D + 3D), Cinéma CGR (3D), Le Scénario (2D + 3D), Les Alizés, Pathé Bellecour (2D + 3D), Pathé Carré de soie (2D + 3D), Pathé Vaise (2D + 3D), UGC Ciné-Cité Confluence (2D + 3D), UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu
RUN De Philippe Lacôte (Ivoir-Fr, 1h40) avec Abdoul Karim Konaté, Isaach de Bankolé... CNP Terreaux (vo)
TERRE BATTUE De Stéphane Demoustier (Fr-Belg, 1h35) avec Olivier Gourmet, Valeria Bruni Tedeschi... Comœdia
LES CHOIX DE LA RÉDACTION ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX De Louis Clichy (Fr-Belg, 1h22) animation Réjouissante adaptation animée d’Astérix par Alexandre Astier et Louis Clichy, qui respecte l’esprit d’Uderzo et Goscinny tout en y ajoutant humour personnel et science de la narration côté Astier, volume et élégance côté Clichy.
Ciné-Caluire, Ciné-Rillieux (2D + 3D), CinéToboggan (2D + 3D), Cinéma CGR (3D), Cinéma Gérard Philipe (2D + 3D), Écully Cinéma, Le Scénario, Le Zola, Les Alizés, Pathé Bellecour (2D + 3D), Pathé Carré de soie (2D + 3D), Pathé Vaise (2D + 3D), UGC Ciné-Cité Confluence, UGC CinéCité Internationale, UGC Part-Dieu
BANDE DE FILLES De Céline Sciamma (Fr, 1h52) avec Karidja Touré, Assa Sylla… Fuyant les clichés sociologiques, Céline Sciamma préfère faire œuvre politique en montrant avec style et lyrisme la difficile émancipation de Meriem, black de cité, dont l’ascension chaotique, violente mais déterminée, dessine le parcours d’une héroïne inédite dans le cinéma français. CNP Terreaux
LE CHANT DE LA MER De Tomm Moore (Irl-Fr, 1h23) animation Un très beau film d’animation, tout de rondeurs et de circularités, où le conte merveilleux et le drame familial se recourbent dans une même croyance en un folklore celtique réinventé et réenchanté par le brillant Tomm Moore. Ciné Duchère, Cinéma CGR, Cinéma Gérard Philipe, Comœdia, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Internationale
GONE GIRL De David Fincher (EU, 2h29) avec Ben Affleck, Rosamund Pike... David Fincher livre un film gigogne jubilatoire et mordant, où le thriller attendu révèle en cours de route un double fond passionnant où les médias et le couple en prennent pour leur grade. Cinéma Gérard Philipe (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)
LÉVIATHAN D’Andreï Zviaguintsev (Russie, 2h21) avec Alexeï Serebriakov, Elena Liadova, Vladimir Vdovitchenkov… Une splendeur signée Andreï Zviaguintsev, où son génie de la mise en scène, ample et d’un absolu perfectionnisme, se met au service d’une farce noire qui revisite Le Livre de Job pour dénoncer les errances de la Russie poutinienne, corrompue et déliquescente. Le Cinéma (vo)
LOVE IS STRANGE D’Ira Sachs (EU-Fr, 1h38) avec Alfred Molina, John Lithgow... Mélodrame pudique autour d’un vieux couple gay contraint de faire appartement à part suite au licenciement de l’un d’entre eux. Ira Sachs montre avec tact et intelligence qu’un devenir minoritaire peut en cacher un autre, et que seuls les sentiments résistent au passage du temps et des générations. Ciné-Rillieux (vo)
RETOUR À ITHAQUE De Laurent Cantet (Fr, 1h35) avec Isabel Santos, Jorge Perugorria... Huis-clos à ciel ouvert sur une terrasse de La Havane, le nouveau film de Laurent Cantet raconte les retrouvailles entre cinq amis, entre soirée nostalgie et bilan d’une désillusion collective, exil physique et exil existentiel. Simple, direct, subtil et éminemment politique. UGC Ciné-Cité Internationale (vo)
THE SEARCH De Michel Hazanavicius (Fr, 2h14) avec Bérénice Bejo, Annette Bening... Après un tumultueux passage cannois et un remontage bienvenu, il est temps de réévaluer ce beau mélodrame de guerre signé Hazanavicius, beaucoup plus sec qu’on ne l’a dit et porté par un goût du romanesque qu’on ne soupçonnait pas de la part du réalisateur de The Artist. Alpha, Le Scénario
TIMBUKTU D’Abderrahmane Sissako (Fr-Mau, 1h37) avec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri... En posant un regard tragi-comique sur l’absurdité dangereuse du djihadisme au Mali, Abderrahmane Sissako trouve la bonne distance pour parler d’un sujet brûlant, sans pour autant sombrer dans le film officiel. Et, à défaut de dépasser l’académisme d’un certain world cinéma, il sait ménager de sidérants instants de poésie. Cinéma Gérard Philipe (vo), Comœdia (vo), Le Zola (vo), Pathé Bellecour (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)
LA VIE DE CHÂTEAU De Jean-Paul Rappenau (1966, Fr, 1h33) avec Catherine Deneuve, Pierre Brasseur... Retour dans les salles en copie soigneusement restaurée d’une merveille de comédie, au timing impeccable et à la fantaisie constante, servie par un casting superbe – Deneuve et Noiret, excellent – et des dialogues étincelants signés Daniel Boulanger.
Ciné Duchère, Ciné La Mouche, Le Lem, Le Scénario
WHITE BIRD De Gregg Araki (EU, 1h31) avec Shailene Woodley, Eva Green... Comment une ado doit affronter non seulement la disparition mystérieuse de sa mère, mais aussi le moment délicat du passage à l’âge adulte. Soit un joli croisement entre teen movie et mélodrame façon Douglas Sirk, par un Gregg Araki libéré et inspiré, aidé par la désormais incontournable Shailene Woodley. Le Cinéma (vo)
WHITE GOD De Kornel Mundruczó (Hongr-All-Suè, 1h59) avec Zsófia Psotta, Sándor Zsótér... Victimes de l’acharnement d’un gouvernement qui privilégie la race aux bâtards, une meute de chiens fomente une révolte spectaculaire dans les rues de Bucarest. Par-delà la métaphore, Kornel Mundruczó signe un étonnant tour de force narratif et formel, accompagnant patiemment la métamorphose de son gentil toutou en rebelle violent. Comœdia (vo)
‘71 De Yann Demange (Angl, 1h39) avec Jack O’Connell (II), Lewis Paul Anderson... Un magistral thriller guerrier qui reprend les règles du vietnam movie américain pour les transposer au clonflit anglo-irlandais, dans un Belfast transformé en piège à ciel ouvert. Redoutable d’efficacité. Le Cinéma (vo)
SALLES CINÉMA BELLECOMBE 61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31
HUNGER GAMES LA RÉVOLTE : PARTIE 1 Ven 20h30 - sam 15h - dim 14h30 LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR Mer, sam 20h30 - dim 17h30
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DE LA NEIGE POUR NOËL Mer, sam, dim, lun 14h30 LES OPPORTUNISTES V.O. Jeu, lun 20h45 - sam 18h À LA VIE Ven 18h15 - sam, mar 20h45 - dim 17h LE JOUR LE PLUS COURT Ven 20h45
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LE CHANT DE LA MER Mer 16h - sam, dim, lun 15h - mar 14h MR TURNER V.O. Jeu, sam, lun 17h - ven 20h - dim 19h RESPIRE Jeu 20h UN ILLUSTRE INCONNU Ven 17h30 - sam, lun 20h LA VIE DE CHÂTEAU Dim 17h**
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ENTRE DEUX MONDES V.O. 18h L’HOMME DU PEUPLE V.O. 19h SHIRLEY: VISIONS OF REALITY 22h M ET LE 3ÈME SECRET 14h - 16h IN THE FAMILY V.O. 16h A GIRL AT MY DOOR V.O. 21h30 NOTRE ENFANCE À TBILISSI V.O. 16h - 19h45 - 21h30
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LE JOUR LE PLUS COURT Ven 20h30** ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY ET LE CINÉMA COURRIER SUD Jeu 20h30** CENTENAIRE DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE CAPITANE CONAN Mer 16h30 - mar 21h À L’OUEST, RIEN DE NOUVEAU V.O. Mer 21h - dim 19h LA GRANDE ILLUSION Ven 16h45 - sam 18h15 ELIA KAZAN PANIQUE DANS LA RUE V.O. Mer 19h - dim 14h30 WANDA V.O. Jeu 14h30 - sam 20h30 L’ARRANGEMENT V.O. Jeu 16h30 LES VISITEURS V.O. Ven 14h30 - mar 19h SATYAJIT RAY LE SAINT V.O. Jeu, ven 19h - sam 16h30 - mar 16h30, 17h45 SÉANCE ENFANTS L’ÂGE DE GLACE Mer 14h30 STEVE SCHAPIRO ET LE CINÉMA AMÉRICAIN DES ANNÉES 60-70 CHINATOWN V.O. (int - 12 ans) Dim 16h30
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Avant-première : • Exodus : Gods and Kings, 3D, vo : lun 20h LE TEMPS DES AVEUX 10h40 - 13h20 - 15h30 - 17h55 - 20h10 22h30 LA FAMILLE BÉLIER 10h55 - 13h35 - 15h50 - 18h05 - 20h20 22h35 DUMB & DUMBER DE 11h05 - 13h25 - 15h40 - 20h20 + sam 18h, 22h35 DUMB & DUMBER DE V.O. 18h sf sam - 22h35 sf sam LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D 10h50 - 13h30 - 18h - 20h10 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 12h30 - 15h45 - 22h20 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D 11h - 13h25 - 16h - 19h15 - 21h50 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D V.O. 10h35 - 13h05 - 16h20 - 18h50 - 22h10 PADDINGTON 10h50 sf jeu, sam - 13h50 - 15h45 - 17h40 - 19h40 LA FRENCH 10h50 - 13h40 sf dim - 16h30 sf dim 19h20 - 22h10 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 10h40 - 14h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 16h25 sf dim - 18h20 - 20h15 sf lun 22h15 sf lun TIMBUKTU V.O. 11h05 - 13h50 - 16h10 - 18h20 - 20h25 22h35 INTERSTELLAR V.O. 21h40
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PATHÉ CORDELIERS
Impasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er
L’INCOMPRISE V.O. Jeu 16h30 - ven 19h50 - dim 18h15 - lun 14h15 WHITE BIRD V.O. Jeu 18h30 - lun 20h15 NATIONAL GALLERY V.O. Ven 14h15 - sam 20h30 - dim 15h15 LÉVIATHAN V.O. Jeu 20h30 - ven 17h15 - sam 16h15 ‘71 V.O. Jeu 14h30 - sam, lun 18h15 - dim 20h15 LES OPPORTUNISTES V.O. Ven 21h45 - sam 14h15 - lun 16h15
CINÉMA OPÉRA 6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er
12 rue de la Barre - Lyon 2e
GISELLE V.O. 14h - 17h50 LES OPPORTUNISTES V.O. 14h - 19h50
20 rue Thomassin - Lyon 2e
LE SEPTIÈME FILS 3D 10h55 sf mer, jeu, ven - 17h20 - 21h30 LE SEPTIÈME FILS 13h10 - 15h15 - 19h25
BENOÎT BRISEFER : LES TAXIS ROUGES 11h15 sf mer, jeu, ven - 14h10 - 16h 17h45 - 19h35 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D 11h sf mer, jeu, ven - 17h15 - 20h30 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 14h LE PÈRE NOËL 11h sf mer, jeu, ven - 13h45 - 15h45 17h35 - 19h35 - 21h35 QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCE 11h05 sf mer, jeu, ven - 13h35 - 15h35 17h35 - 19h35 - 21h35 LES HÉRITIERS 11h10 sf mer, jeu, ven - 13h50 - 16h25 18h40 HUNGER GAMES LA RÉVOLTE : PARTIE 1 10h50 sf mer, jeu, ven - 13h20 - 16h 18h40 - 21h10 NIGHT CALL V.O. 21h20 MOMMY V.O. 21h
PATHÉ VAISE 43 rue des Docks - Lyon 9e
Avant-première : • Exodus : Gods and Kings, 3D : lun 20h LA FAMILLE BÉLIER 10h20 sf mer, jeu, ven, sam - 12h40 - 15h 17h20 - 19h15 sf lun - 21h30 + lun 20h10 BENOÎT BRISEFER : LES TAXIS ROUGES 12h10 - 14h - 15h50 - 17h40 - 19h30 + dim, lun, mar 10h20 DUMB & DUMBER DE 12h50 - 15h15 - 17h35 - 20h10 - 22h30 + dim, lun, mar 10h30 LE SEPTIÈME FILS 13h10 - 15h30 - 17h45 - 20h10 - 22h25 + dim, lun, mar 10h50 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D 12h40 - 13h15 - 15h45 - 16h15 - 17h15 18h45 - 19h45 - 21h45 + dim 11h LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 14h15 - 20h30 + lun, mar 11h HUNGER GAMES LA RÉVOLTE : PARTIE 1 19h40 sf mer, jeu - 22h15 INTERSTELLAR 21h20 NIGHT CALL 22h15 sf lun LE PÈRE NOËL 13h45 - 16h10 - 18h10 - 20h15 sf lun + dim, lun, mar 11h15 QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCE 18h15 - 20h25 - 22h35 LA FRENCH 13h15 - 16h10 - 19h - 21h50 + dim, lun, mar 10h25 LES HÉRITIERS 18h - 20h15 - 22h30 + jeu, ven 13h10, 15h30 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D 13h - 18h15 - 20h15 - 22h15 + dim 10h50 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 15h15 - 17h30 + lun, mar 10h50 LE CHANT DE LA MER Mer, sam 13h40, 15h45 - dim, lun, mar 11h30, 13h40, 15h45 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 16h15 + dim 11h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 14h10 + lun, mar 11h30 PADDINGTON Mer, jeu 13h45, 16h, 19h40, 20h20, 22h30 ven, sam 12h40, 13h45, 14h50, 16h, 17h, 19h15, 21h30 - dim 10h30, 11h15, 12h40, 13h45, 16h, 19h15, 21h30 - lun, mar 10h30, 11h15, 12h40, 13h45, 14h50, 16h, 17h, 19h15, 21h30
UGC ASTORIA 31 cours Vitton - Lyon 6e
Avant-première : • Whiplash, vo : dim 20h05 COMING HOME V.O. 11h15 - 13h45 - 16h15 - 19h30 - 22h LA FAMILLE BÉLIER 11h - 14h - 16h30 - 19h45 - 22h05 LES HÉRITIERS 11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h sf dim 22h10 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES V.O. 11h15 - 14h15 - 17h15 - 20h15 MR TURNER V.O. 11h - 14h - 17h - 20h
UGC CINÉ-CITÉ CONFLUENCE 121 cours Charlemagne - Lyon 2e
Avant-première : • Exodus : Gods and Kings, 3D, vo : lun 20h25 BENOÎT BRISEFER : LES TAXIS ROUGES 10h45 - 12h30 - 14h15 - 16h - 17h45 19h45 DUEL V.O. Jeu 20h - dim 18h10 - mar 15h30 LA FAMILLE BÉLIER 11h - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h - 22h15 LE TEMPS DES AVEUX 10h50 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 - 22h10 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h + jeu 17h45 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D 10h45 sf dim - 13h45 - 15h45 - 17h45 sf jeu
ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 10h35 - 12h25 - 14h20 - 16h15 - 18h15 GONE GIRL V.O. 21h35 HUNGER GAMES LA RÉVOLTE : PARTIE 1 V.O. 20h30 INTERSTELLAR V.O. 20h15 sf lun LA FRENCH 10h50 - 13h35 - 16h20 sf jeu - 19h05 sf jeu - 21h50 sf jeu LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR 22h LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 11h15 - 14h15 - 17h30 - 20h30 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D V.O. 13h - 16h - 18h55 - 21h45 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES V.O. 10h45 - 13h45 - 17h - 20h LE PÈRE NOËL 10h40 - 12h30 - 14h20 - 16h10 - 18h10 sf dim LES HÉRITIERS 10h55 - 13h15 - 15h30 sf mar - 17h45 20h - 22h15 NATIONAL GALLERY V.O. Dim 10h30 NIGHT CALL V.O. 10h35 sf sam - 19h45 sf jeu, lun - 22h10 PADDINGTON 11h05 - 13h15 - 15h20 - 17h25 PADDINGTON V.O. 19h30 TIMBUKTU V.O. 10h50 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 - 22h10
UGC CINÉ-CITÉ INTERNATIONALE 80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e
Avant-première : • Exodus : Gods and Kings, 3D, vo : lun 20h DUEL V.O. Ven 19h45 - dim 16h30 - lun 17h20 DUMB & DUMBER DE V.O. 10h40 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 22h10 GABY BABY DOLL 18h05 - 20h05 - 22h05 LA FAMILLE BÉLIER 11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h 22h10 LE SEPTIÈME FILS 10h50 - 13h35 - 15h45 - 17h55 LE SEPTIÈME FILS V.O. 20h05 - 22h15 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 10h40 - 11h10 - 13h15 - 14h - 15h15 16h - 17h15 sf jeu - 18h - 20h - 22h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 10h40 - 14h - 16h - 18h - 20h05 HUNGER GAMES LA RÉVOLTE : PARTIE 1 10h55 - 14h - 16h35 sf dim, lun HUNGER GAMES LA RÉVOLTE : PARTIE 1 V.O. 19h20 sf ven, lun - 21h50 sf lun INTERSTELLAR V.O. 20h20 sf jeu LA FRENCH 10h40 - 20h10 LE CHANT DE LA MER 10h50 - 14h05 - 16h05 LE PÈRE NOËL 10h45 - 14h - 16h - 18h NIGHT CALL V.O. 21h55 PADDINGTON 11h05 - 14h05 - 16h05 - 18h05 - 20h QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCE 10h50 - 13h55 - 16h05 - 18h05 - 20h10 22h15 RETOUR À ITHAQUE V.O. 22h LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 13h20 - 16h15 - 19h50 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D 11h - 14h10 - 18h - 21h30 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES V.O. 10h40 - 13h40 - 16h35 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D V.O. 20h20
UGC PART-DIEU CC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e
Avant-première : • Exodus : Gods and Kings, 3D : lun 20h BENOÎT BRISEFER : LES TAXIS ROUGES 11h30 - 14h - 16h - 18h - 20h DUMB & DUMBER DE 11h30 - 13h50 - 16h10 - 19h30 - 21h45 LA FAMILLE BÉLIER 11h30 - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h10 - 22h20 LE SEPTIÈME FILS 11h30 - 13h40 - 15h50 - 17h55 - 20h - 22h05 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 11h30 - 12h - 13h30 - 14h - 15h30 - 16h 17h30 - 18h - 20h - 22h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 11h30 - 13h20 - 15h20 - 17h20 - 19h20 21h20 HUNGER GAMES LA RÉVOLTE : PARTIE 1 11h30 - 13h55 - 16h20 sf lun - 19h35 sf lun - 22h sf lun INTERSTELLAR 20h
réveillons-nous É D I T I O N D E LY O N • 5 0 0 0 0 E X E M P L A I R E S D A N S + D E 1 0 0 0 P O I N T S
_ SUPPLÉMENT SPÉCIAL 31 DÉCEMBRE DU PETIT BULLETIN _
d UX, DUR ET DINGUE — CAFÉ-THÉÂTRE — VIEUX ROUTIER DES PLANCHES AU PHYSIQUE DE GRIZZLI ET AU CARACTÈRE D’OURS EN PELUCHE, DOMINIC PALANDRI S’ESSAYE CET HIVER À UNE FORME DE THÉÂTRE PLUS CONVENTIONNELLE. À MOINS QU’IL NE S’AGISSE D’UNE FORME DE CAFÉ-THÉÂTRE MOINS CONVENTIONNELLE ? BENJAMIN MIALOT «On me demande souvent si j’ai fait de la prison» confesse, amusé, Dominic Palandri. Gueule de cinéma et dégaine de biker prêt à vous casser une queue de billard sur le sinciput au premier raccroc, le bonhomme dégage en effet le genre de présence qui vous cause des sueurs nocturnes en plein jour. Surtout pour qui ne connaît de lui que le hitman en cavale de Ta gueule ! et l’arbitre radié pour brutalités de Carton rouge, les personnages de brutes épaisses que son vieil ami Jacques Chambon lui a taillés sur mesure. En vrai, Dominic Palandri est un un chic type et l’un des comédiens les moins unidimensionnels du circuit du café-théâtre. Sans doute parce qu’il n’en est pas un pur produit : «À l’origine je voulais être batteur, mais je me suis vite rendu compte que je voulais être le mec devant. J’ai donc commencé à chanter. Et là, je me suis dit : ”pour gagner en confiance, je dois faire du théâtre”. Ça m’a paru évident». C’était il y a une grosse vingtaine d’années.
SON CÔTÉ PUNK
> New York Paradis Du jeudi 18 décembre au mercredi 31 décembre à la Maison de Guignol
© Michel L’ange
Depuis cette intuition, Dominic Palandri a touché à tout : au one-man-show à deux reprises, dans une veine de «gentil couillon» proto-Frank Dubosc, au two-men-show (Les Louzeurs avec Thierry Rousset, «de formidables années d’insouciance»), à la mise en scène (avec L’Amour est une dure lutte et Apéro thérapie) et bien sûr à la musique, jardin personnel aux haies taillées comme les cheveux de Bashung qu’il cultive avec le soutien de Philippe Prohom. À chaque fois avec un souci du verbe hérités du «choc» que fut sa découverte des grands textes du théâtre dit classique, au point d’avoir laissé en friche son deuxième solo, le très littéraire Dominic Palandri is not dead mais presque, parce qu’il ne trouvait pas le temps de le faire sonner naturellement. En attendant de réconcilier ses deux marottes – il a repris l’écriture de sa toute première pièce, sur un groupe de rock – c’est au service d’une mystérieuse conversation fragmentée entre deux costards-cravates (Lionel Buisson et Maxime Jullia) qu’il met ce perfectionnisme : «Je l’ai écrite avec une très grande liberté intellectuelle. Auparavant, j’écrivais avec un objectif : faire rire, jouer dans un certain réseau... Je me mettais donc des contraintes de pêche et de festivité. Cette fois je m’en suis foutu et je me suis dit ”tant pis si personne n’aime le spectacle et qu’il ne sert à rien”. Après tout, ça fait partie du travail de l’artiste de faire des choses inutiles. Et celle-ci me tient particulièrement à cœur». Voilà bien Dominic Palandri : un grand punk sentimental.
30 & 31 décembre
PII_III — SUPPLÉMENT 31 DÉCEMBRE 2014 DU PETIT BULLETIN N°779
RÉVEILLONS-NOUS
Rires de gala
Soirées Spectacles
d’improvisation
— CAFÉ-THÉÂTRE — BAFFRER ET SE BIDONNER ENTRE POTES DEVANT UN SPECTACLE BIEN RÔDÉ, IL Y A PIRE COMME FAÇON DE FÊTER LE 31 – PAR EXEMPLE SE GOINFRER ET RICANER SEUL DEVANT UN BÊTISIER À PEINE REMONTÉ. SÉLECTION. BENJAMIN MIALOT
Cie d’improvisation le Cri du Chameau
www.lecriduchameau.fr www.lecriduchameau.fr
TRASH Puisqu'on parle de coït, saluons la reprise pour un soir de ce qui reste à ce jour la pièce la plus couillue de Jocelyn Flipo. Dans tous les sens du terme, puisque cette romcom musicale au casting en forme de who's who du rire à crinière (Alex Ramirès, Thaïs Vauquières, Yann Guillarme...) se déroule dans le milieu pour le moins stimulant du porno. Chez d'autres, ce background ne serait que prétexte à une débauche de sous-entendus coquins et de chorégraphies lascives. Chez le metteur en scène de Dans ta bulle et Sans Valentin, il est surtout un grand réservoir d'émotions contradictoires. > À la Comédie-Odéon à 23h45
ALEX RAMIRÈS L'ex-grand garçon sera bien occupé le soir du 31 puisque, non content de renfiler son seyant legging doré de star montante du sexe amateur (voir juste au-dessus, faites un effort), il interprétera son deuxième seul en scène, Alex Ramirès fait sa crise, magnifique aveu d'angoisse existentielle déguisé en vaste entreprise de déconne pop – et conçu comme une machine à récolter des prix dans les festivals. Tant que vous y êtes ne manquez pas, juste après, Couic, le huis clos mortellement cocasse de Jocelin Flipo (again) et Karim Duval, le plus doué des comiques déracinés. > Au Boui-Boui à 19h45
FRANÇOIS MARTINEZ À sa création au printemps, David Copperfield, Harry Potter et moi, le baptême du feu (de la rampe) de cet ostéopathe qui a préféré le craquement des planches à celui des vertèbres, nous avait laissé un goût d'inachevé. Depuis, François Martinez a gagné en assurance et cet autoportrait en magicien du dimanche au grand cœur est, parmi les nombreux solos qui se proposent de vous faciliter le passage en 2015, l'un des plus singuliers. L'autre étant celui, à la fois intime et grivois, du violoniste homosexuel (et, pire encore, auvergnat) Jefferey Jordan – au même endroit. > Aux Tontons Flingueurs à 16h
VICTOR ROSSI Son histoire commence à être connue : chroniqueur embusqué pour une radio privée locale, Victor Rossi a fini par se rendre compte, après deux années de bons et déloyaux services, que son kif était plutôt de mitrailler à découvert – la vacuité télévisuelle, la finance cocaïnée ou les règlements idiots, entre autres sources d'agacement plus ou moins triviales qui l'inspirent. Ses one-man-shows partiellement improvisés (en l'occurrence le deuxième, Qui m'aime me suive) gagnent eux à l'être, tant le bonhomme y fait montre d'une perspicacité et d'un entrain peu communs. > À l'Espace Gerson à 18h
© Robin Gervais
Réservez au : 04 78 24 34 31 Théâtre du Gai Savoir 94 rue des Charmettes - LYON 6
L'humour, comme le rap hardcore, est une question de contexte – à votre prochain rendez-vous galant, claquez un petit «J'vais me tatouer LOVE sur les phalanges pour te frapper avec amour», vous verrez. Dans celui d'un réveillon, nous n'avons aucun doute sur l'efficacité du spectacle de ce one-man-mentalist, quand bien même nous l'avions un peu égratigné fin octobre, désappointé que nous étions qu'il mette le supercalculateur qui lui sert de cerveau au service d'un "simple" exercice de manipulation, aussi bluffant et écrit soit-il. Oui, il nous arrive de pratiquer le coït anal avec des mouches. > À la salle Rameau à 19h30
© Robin Gervais
1 -> Ta-Dah - 20h 2 -> Jumble Craft - 21h30
© Florent Foursac
31 décembre - 2 spectacles + soirée / 55 €
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-> Jumble Craft - 20h30 / 12€ - 9€
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FABIEN OLICARD
30 décembre
— JEUNE PUBLIC — Comment réveillonner quand on est petit et que minuit, sans la perspective d’une descente du Père Noël, n’a plus le moindre espèce d’intérêt ? Les Célestins ont la réponse : il suffit de célébrer la nouvelle année à une heure décente, dans leur cas en programmant les circassiens de Solvo à 16h et 20h (critique la semaine prochaine dans nos colonnes). Bien vous prendrait aussi d’emmener vos gones voir Guignol, le vrai de vrai, celui que Stéphanie Lefort et sa compagnie des Zonzons font revivre avec une vraie écriture comique à plusieurs niveaux de lectures – c’est-à-dire qui ne gâche pas le plaisir des enfants et éveille la curiosité des plus grands, comme dans Crasse paperasse qui évoquait très directement le sort des sans-papiers. Le Palais Bondy où est hébergé leur Théâtre de Guignol étant fermé pour travaux depuis mai 2013 et jusqu’en janvier 2016 – a minima – c’est pertinemment aux Musées Gadagne que leurs spectacles ont lieu depuis septembre. Les Couverts volés et Le Pot de confiture (dès 3 ans), ainsi que Guignol et Sieur Papillot (dès 5 ans) y seront ainsi à l’affiche ce 31 décembre. Ce
DR
Guignol sur son 31
dernier, le tout premier du collectif et qu’il recrée à l’occasion de ses vingt ans, revient sur une histoire bien de chez nous : celle d’un apprenti-confiseur (ici Guignol) qui, pour séduire une demoiselle, enveloppait d’un mot doux les chocolats qu’il vendait, jusqu’à ce que son patron, Monsieur Papillot, ne le renvoie, non sans adapter son idée. Amoureux des histoire, les Zonzons le sont aussi de leur métier. Ils proposent ainsi des rencontres pour découvrir ses dessous, notamment ce jeudi 18 à 18h. NADJA POBEL
R E V E I L L O N 3 1 . 1 2 . 2 0 1 4 2 FFORMULES ORMULES RRESTAURATION ESTAURATION 1 FFORMULE ORMULE BBAR AR
Mia Dora - DR
RRÉSERVEZ É S ER V E Z DDÈS È S MAINTENANT MAINTENANT
— SOIRÉE — À l’heure où nous mettons sous presse, comme on dit quand on veut faire croire qu’on bosse pour un journal aussi prestigieux que ceux publiés à la fin XIXe siècle, nous ne connaissons toujours pas la teneur de la soirée “All Star” que proposera le Terminal pour le réveillon. C’est d’autant plus ballot que la précédente était la plus attractive parmi celles, pas si nombreuses,
qui ambiancèrent le passage à l’an 2014. D’autres ont heureusement été plus prompts à communiquer. Ainsi du DV1, qui recevra Mia Dora, duo écossais versé dans la house sans fioriture – mais tout de même suffisamment brouilleuse de pistes pour susciter l’intérêt de ses augustes compatriotes d’Optimo. Ainsi du Logo également, où résonnera la techno mélodique (et à notre goût trop inoffensive) du Montpelliérain
Joris Delacroix, le chouchou des kids avec tee-shirts à message. Et ainsi de la Marquise, où les collectionneurs de voyelles d’Art Feast (Miimo, Klaaar) tiendront leur traditionnel (et mensonger) “Nouvel an orgie”. Et c’est tout pour ce qui concerne les “vraies” affiches. Du côté des soirées thématiques, outre le nouvel an “comme à la miason” de l’incontournable Lavoir, le Ninkasi Gerland, ses DJs résidents et ses effeuilleuses burlesques vous invitent à vous la jouer «super, génial, trop top, inouïe, trop beau, groovy, trop frais, cheesy...», bref trop VIP, tandis que le Bellona, nouveau venu dans le game du cotillon, tanguera au rythme des tubes des années 80 et 90. Enfin, les plus curieux pourront profiter de ce qui reste, rappelons-le, un non-événement, pour tester le concept de concert improvisé de l’Improvidence, le tout nouveau tout beau café-théâtre entièrement dédié à l’improvisation. BENJAMIN MIALOT
— CLASSIQUE — À l’Opéra de Lyon, entre deux représentations de Rusalka (critique dans nos colonnes la semaine prochaine), c’est du pur sucre que nous propose la soprano Felicity Lott pour le passage à la nouvelle année, le temps d’un programme comme on les aime dans ces moments-là : un bonbon presque trop doux pour nos papilles, la douce idée qu’en sortant de ce concert, tous nos vœux seront exaucés. L’Anglaise, qui maitrise soit dit en passant le français sur le bout des doigts – ses interventions toutes en humour sont autant de petites pépites joyeuses entre chacune des pièces qu’elle interprète – arrive en effet avec, dans sa hotte, des airs à se vautrer par terre : du Strauss pour que chacun se mette à valser, Offenbach et sa Grande-duchesse de Gérolstein... De quoi chantonner, s’enivrer malgré soi et simplement être heureux, parce qu’il y a dans ces musiques légères-là une sensation de bien-être immédiat, et qu’en belle cerise sur le gâteau, Felicity Lott, honorant son prénom, sait la magnifier. À l’Auditorium, la soirée se veut plus
Felicity Lot - DR
Votre 31, sucré ou pimenté ?
pimentée, avec un ciné-concert de West Side Story, comédie musicale qu’on ne présente plus et qui fera encore et toujours son effet, magnifique et terrible à la fois. Le drame lyrique de Leonard Bernstein sur grand écran, l’Orchestre National de Lyon qui joue en direct cette musique indémodable, le tout sous la baguette du chef d’orchestre néerlandais Ernst Van Tiel : une certaine idée de la magie des fêtes de fin d’année. PASCALE CLAVEL
267 RUE M. MÉRIEUX – LYON 7 L I G N E B – S TA D E D E G E R L A N D INFOLINE 04 72 76 52 32 W W W . N I N K A S I . F R
N I N K A S I G E R L A N D
PIV— SUPPLÉMENT 31 DÉCEMBRE 2014 DU PETIT BULLETIN N°779
RÉVEILLONS-NOUS SPECTACLES CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)
SOLVO Par Frédéric Zipperllin et Anja Krips, Cirque Bouffon, 1h30, dès 4 ans À 16h et 20h ; de 9€ à 35€ LE FOU
2 rue Fernand Rey, Lyon 1er (09 54 09 23 93)
LES 7 JOURS DE SIMON LABROSSE De Carole Fréchette, ms Renaud Rocher par la Cie Essentiel Ephémère À 19h15 et 21h ; 25€ CARRÉ 30
12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)
PIÈCE DE PORC OU LA VÉRITABLE HISTOIRE DE L’INCENDIE DE ROME Par la cie Art R Natif. Péplum des familles À 21h30 ; 65€/70€ LA VRAIE FIANCÉE D’après les Frères Grimm, d’Olivier Py, ms Emmanuel Besnault, cie de l’Eternel été, dès 6 ans À 14h30 et 16h30 ; 5€/10€ SOUS LE CAILLOU
23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)
FEU LA MÈRE DE MADAME De Feydeau, par la cie Nolo Kingdom Théâtre À 18h30 et 20h ; 25€ THÉÂTRE DE L’IRIS
331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)
LES FOURBERIES DE SCAPIN De Molière, ms Philippe Clément, 1h50, cie de l’Iris À 16h et 20h ; 25€ THÉÂTRE TÊTE D’OR
SALLE RAMEAU
LA PLATEFORME
FABIEN OLICARD À 19h30 ; 25€/30€ ! article en page II LES INDÉSIRABLES À 21h30 ; 25€/30€
BERNARD AZIMUT À 20h30 et 22h30 ; 38€ AGNÈS PAT À 18h30, 20h30 et 22h30 ; 38€
29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 27 96 99)
LE COMPLEXE DU RIRE
7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)
TROUBLES DE L’ÉLECTION De Jacques Chambon À 18h, 20h et 22h ; 30€ PAS NÉS SOUS LA MÊME ÉTOILE Théâtre d’Alil Vardar, ms Jacques Chambon. Trois personnages complètement différents se croisent le temps d’un casting À 18h, 20h et 22h ; 30€ LE MELIÈS
67 chemin de Vassieux, Caluire-et-Cuire (04 72 27 02 07)
FIN DE SOIRÉE, DÉBUT D’EMMERDES ! À 19h et 21h30 ; 25€ LES TONTONS FLINGUEURS 12 rue Romarin, Lyon 1er (06 29 85 51 50)
FRANÇOIS MARTINEZ À 16h ; 30€ ! article en page II LE PLUS BEAU JOUR DE LEUR VIE De et avec Joëlle Dollat et Didier Nathan À 18h et 20h ; 30€ JEFFEREY JORDAN À 22h ; 30€ CABARET L’ÂNE ROUGE 11 rue Juiverie, Lyon 5e (06 74 88 38 72)
FABIENNE DURAND À 20h ; 52€/57€ ANTOINE DEMOR À 20h ; 52€/57€
60 avenue Maréchal de Saxe, Lyon 3e (04 78 62 96 73)
JOYEUSES PÂQUES De Jean Poiret, ms jean-Luc Moreau À 18h30 et 21h45 ; de 28€ à 45€ THÉÂTRE INSTANT T.
35 rue Imbert Colomès, Lyon 1er (04 78 39 45 83)
ŒIL POUR ŒIL D’après Feydeau, ms Claude Monteil À 19h et 22h ; 30€ MAISON DES PASSAGES
44 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 95 49 00 98)
INCONNU À CETTE ADRESSE De Kressmann Taylor, ms et jeu Nadia Larbiouene et Franck Adrien, cie Novecento À 22h ; 11€/13€ MATIN BRUN + SOPHIE SCHOLL, RÉSISTANCE D’UNE JEUNESSE Par la cie Novecento À 19h ; 11€/13€ ACTE 2 THÉÂTRE
32 quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71)
CABARET BURLESQUE Par la cie Le Burlesque Klub À 19h, 21h et 22h30 ; 50€ BOURSE DU TRAVAIL
205 place Guichard, Lyon 3e (04 72 07 98 58)
LES NUITS DU MOULIN Danse par la cie Cala A 21h ; 22€à 46€
HUMOUR LE NOMBRIL DU MONDE
1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)
SI ON ALLAIT AU RESTO ? À 21h et 22h30 ; 45€ PIÈCE DÉTACHÉE À 21h et 22h30 ; 50€ LES EXPERTS DU RIRE Un florilège des meilleurs sketches du nOmbril depuis 24 ans À 18h et 19h30 ; 40€ MON BEAU-PÈRE EST UNE PRINCESSE À 18h et 19h30 ; 45€
LE RIDEAU ROUGE
1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)
LES PARENTS VIENNENT DE MARS, LES ENFANTS DU MACDO De Rodolphe Le Corre À 16h15 ; 35€ SOIS PARFAITE ET T’ES TOI ! À 18h ; 35€ COMME ILS DISENT À 19h45 ; 15€/35€ LA GUERRE DES SEXES De Pascal Grégoire À 21h30 ; 35€ KALLAGAN RETOURNE LE RIDEAU ROUGE À 23h15 ; 35€ COMÉDIE ODÉON
6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)
TRASH De Jocelyn Flipo. À 23h45 ; 35€/40€ ! article en page II J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES De Carole Greep, ms Stéphane Casez À 21h45 ; 35€/40€ LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS Ms Sébastien Azzopardi À 19h45 ; 35€/40€ SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORT Ms Olivier Maille À 17h45 ; 35€/40€ DÉLIT DE GROSSESSE Par Ariane Echallier et Vanessa Defasque À 16h ; 35€/40€ UN COUPLE (PRESQUE) PARFAIT De David Pagliaroli À 14h30 ; 35€/40€ ESPACE GERSON
1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)
VICTOR ROSSI À 18h ; 25€/30€ ! article en page II THIERRY MARQUET À 20h et 22h ; 25€/30€
LE BOUI BOUI
LE REPAIRE DE LA COMÉDIE
7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)
2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )
FUIS-MOI... JE TE SUIS ! D'Olivier Maille À 16h15 ; 32 € DU PLAISIR ET DES MÉDOCS De Delphine Lacouque et Noémie Delattre, ms Stéphane Casez À 18h ; 32 € ALEX RAMIRÈS FAIT SA CRISE À 19h45 ; 32 € ! article en page II COUIC De Jocelyn Flipo À 21h30 ; 32 € KARIM DUVAL À 23h45 ; 32 €
ANTOINE DEMOR À 18h ; 20€/25€ ANTHONY JOUBERT À 20h et 22h ; 30€/35€
THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE 60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)
ILS S’AIMENT À 18h ; 40 € 10 ANS DE MARIAGE À 20h et 22h ; 40 € LES VEDETTES THÉÂTRE
11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)
L’ABRIBUS De Philippe Elno À 19h, 21h et 22h30 ; 28€/30€
LA MAISON DE GUIGNOL
2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)
NEW YORK PARADIS Par Dominic Palandri À 18h, 20h, 22h ; 28€ ! article en page I 2 BOULETS POUR 1 CANON À 21h30 et 23h ; 28€ LA PETITE VADROUILLE ET LA GRANDE LA SUIT À 18h et 19h30 ; 28€ THÉÂTRE LE GAI SAVOIR
94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)
SOIRÉE DE RÉVEILLON EN IMPROVISATIONS Par la Cie Le Cri du chameau À 20h ; 30 THÉÂTRE DES VORACES
9 place Colbert, Lyon 1er (09 54 92 94 51)
TROP TOUT Par Nadine Charvolin, ms Nadine Emin À 18h, 20h, 22h30 ; 20€
4 quai Victor Augagneur, Lyon 3e (04 37 40 13 93)
SOUS LE CAILLOU
23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)
PASCAL COULAN À 21h30 ; 25€ SALLE ÉDOUARD HERRIOT 1 place Antonin Jutard, Lyon 3e
L’AFFAIRE DE LA RUE LOURCINE Mer à 19h et 21h ; 30 €
JEUNE PUBLIC MUSÉES GADAGNE
1 place du Petit Collège, Lyon 5e (04 78 42 03 61)
! article en page II GUIGNOL & SIEUR PAPILLOT Par les Zonzons, 50 min, dès 5 ans À 16h30, ; de 6€ à 10€ LE POT DE CONFITURE Par les Zonzons, 45 min, dès 3 ans À 11h30 ; de 6€ à 10€ LES COUVERTS VOLÉS Par les Zonzons, 30 min, dès 3 ans À 15h ; 6€/10€ LE RIDEAU ROUGE
1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)
AU BOULOT JOJO ! Ms Ariane Echallier, dès 5 ans À 14h ; 10€ ACTE 2 THÉÂTRE
32 quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71)
CENDRILLON Par la Cie La Belle étoile, 50 min, dès 3 ans. À 14h30 ; 8€/10€ LA REINE DES BISOUS Par la cie et son personnel de bord, 45 min, de 2 à 5 ans À 10h30 ; 8€/10€ LA MAISON DE GUIGNOL
2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)
GUIGNOL ET LE NOËL SURPRISE 45 min À 10h30, 14h30 et 16h ; 9€/11€ GUIGNOL, UN GONE DE LYON
65 boulevard des Canuts, Lyon 4e (04 72 32 11 55)
GUIGNOL ET UN PÈRE-NOËL Cie Daniel Streble À 15h30 ; 7,50€/9,50€ ESPACE 44
44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)
LE SECOND SOUFFLE DE TISKA De Marion Guénal, ms Marion Guénal et Ophélie Raveaud, 40 min, dès 3 ans, cie du Vieil’Art À 10h et 14h30 ; 8€/12€
CONCERTS ! article en page II WEST SIDE STORY Ciné-concert. Film de Jerome Robbins et Robert Wise (1961, ÉU, 2h30) par l’ONL et Ernst van Tiel (dir mus) AUDITORIUM DE LYON
149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
À 19h ; de 8€ à 56€ CONCERT DU NOUVEL AN Avec Felicity Lott (soprano) et l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, dir mus Konstantin Chudovsky OPÉRA DE LYON
Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)
À 20h30 ; de 10€ à 85€ LES BANDITS MANCHOTS Concert improvisé L’IMPROVIDENCE
6 rue Chaponnay, Lyon 3e
Mer à 20h30 ; de 17 à 25 € ERIC MIE À THOU BOUT D’CHANT
2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)
À 21h30 ; 35€
SOIRÉES ! article en page II LE RÉVEILLON DU LAVOIR LAVOIR PUBLIC
4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13)
À 21h ; 12€ I’M FAMOUS au Kafé : Dj Waxmine + I Chris Dj au Kao : electro-swing LE KAO
Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
À 23h ; 25€/35€ MIA DORA DV1
6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
À minuit ; 8€ FLASHY DISCO DANCE BATEAU BELLONA
Rive droite du Rhône / Pont Pasteur, Lyon 2e
À 23h ; 20 € JORIS DELACROIX + Benny + Juanito B2B Gab Mc Fly + Rollstick + Jibis LOGO CLUB
73 rue du Bourbonnais, Lyon 9e
À 23h30 ; 10/15€
P09 — LE PETIT BULLETIN N°779 — DU 17.12 AU 23.12.14
CINÉMA
LA FRENCH 11h30 - 14h20 - 17h20 - 20h20 LE LABYRINTHE 19h30 - 21h50 LE PÈRE NOËL 11h30 - 13h50 - 16h - 18h PADDINGTON 11h30 - 13h30 - 15h30 - 17h30 - 19h30 21h30 SAMBA 22h LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 11h30 - 12h30 - 14h30 - 15h30 - 17h40 18h30 - 20h30 - 21h30 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D 12h - 15h - 18h - 21h
LES ALIZÉS 214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55
LE TEMPS DES AVEUX Mer, sam, lun, mar 18h30, 20h30 - jeu 14h30 - ven 18h, 20h30 - dim 18h30 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer 18h15 - jeu 18h - sam, dim, lun 16h, 18h - mar 14h, 18h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer 16h30 - jeu, ven 18h - sam, dim, lun, mar 17h PADDINGTON Mer 16h30 - sam, dim, lun 14h - mar 16h LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES Mer, jeu 20h - ven 14h30, 20h - sam, lun, mar 14h, 20h - dim 14h LA VIE EST BELLE V.O. Jeu 20h30
ALPHA 24 avenue Lamartine - Charbonnières - 04 78 87 64 65
LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer, jeu 16h45 - ven 16h30 - sam 15h, 19h - dim 14h30, 18h30 - lun 15h45 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D Mer, jeu 18h45 - ven 21h - sam 17h - dim 16h30 THE SEARCH Mer 20h45 - jeu 14h, 20h45 - ven 18h30 sam 21h - dim 20h30 - lun 17h45, 20h30
LES AMPHIS 12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29
HUNGER GAMES LA RÉVOLTE : PARTIE 1 Mer, lun, mar 14h30 - sam 15h - dim 16h FAVELAS Mer 20h - sam 17h - dim 14h LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR Mer, dim 18h - sam 19h LE JOUR LE PLUS COURT Ven 20h
LE SCÉNARIO Place Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40
LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES Mer 14h, 19h - sam, dim 14h - lun, mar 17h30, 20h30 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D Jeu 18h30 - ven 16h30 - sam, dim 17h30 LA FRENCH Mer, mar 18h - jeu 16h - ven 14h, 20h45 sam, dim, lun 20h30 THE SEARCH Jeu 14h - ven 16h30 - dim, mar 20h30 - lun 18h LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer 14h, 20h30 - jeu 12h15, 14h15 - ven 14h15 - sam 15h45 - dim 14h - lun 10h30, 16h - mar 10h30 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D Mer 16h - ven 20h30 - sam 14h, 20h30 dim 15h45 - lun 14h - mar 14h, 16h PADDINGTON Mer, dim 17h - jeu 16h30 - ven 19h - sam 18h45 - lun 14h - mar 10h30, 15h45 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Jeu 18h15 - sam 17h - dim 18h45 - lun 10h30, 15h45 - mar 14h LA VIE DE CHÂTEAU Jeu 20h30 LE JOUR LE PLUS COURT Sam 10h30
CINÉ-CALUIRE 36 avenue Général de Gaulle - Caluire-et-Cuire 04 78 98 89 92
ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Sam 18h30, 20h30 - dim 14h30, 18h30 lun, mar 14h30, 20h30 PADDINGTON Mer, sam 14h30, 16h30 - dim 16h30 - lun, mar 10h, 16h30 TIENS-TOI DROITE Mer, jeu 20h30 - ven 14h30, 20h30
CINÉMA CGR Rue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50
Avant-première : • Exodus : Gods and Kings, 3D : lun 19h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 11h - 14h - 16h - 18h - 20h BENOÎT BRISEFER : LES TAXIS ROUGES 11h - 14h - 16h - 18h - 19h50 DUMB & DUMBER DE 11h - 13h50 - 16h - 20h20 - 22h30
GRIZZLY 11h HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 11h - 13h30 - 15h50 sf mar - 21h15 - 22h15 INTERSTELLAR 21h30 LA FAMILLE BÉLIER 11h - 13h45 - 15h55 - 18h - 20h10 - 22h20 LA FRENCH 11h - 13h35 - 16h10 - 17h45 - 18h45 19h50 - 21h15 sf jeu, ven, lun - 22h25 LE CHANT DE LA MER 11h - 13h20 - 18h15 sf sam, dim, mar LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D V.O. Jeu 19h45 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D 11h - 13h15 - 14h - 15h15 - 16h15 - 17h 18h15 - 19h15 - 20h - 21h15 - 22h15 - 23h LE LABYRINTHE 22h15 LE PÈRE NOËL 11h - 14h - 16h - 17h50 - 19h35 LE SEPTIÈME FILS 3D 11h - 13h50 - 15h55 - 18h05 - 20h10 - 22h15 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D Mer, jeu, sam, dim, lun, mar 11h, 14h15, 15h15, 16h15, 17h15, 18h15, 19h15 sf jeu, lun, 20h15, 21h20, 22h15 - ven 11h15, 14h15, 16h15, 18h15, 20h15, 21h20, 22h15 PADDINGTON 11h - 14h - 15h15 - 16h - 18h - 20h15 QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCE 11h - 13h20 sf ven - 20h15 - 22h30 REPAS DE FAMILLE 11h - 13h20 - 18h15 + jeu, lun 22h15
CINÉMA G. PHILIPE 12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47
BENOÎT BRISEFER : LES TAXIS ROUGES Mer 14h30, 16h30, 18h30 - jeu 16h30, 18h30, 20h15 - ven 14h30, 16h30, 18h15 sam 14h15, 16h, 20h30 - dim 14h, 15h30, 17h - lun 14h30, 16h30 - mar 10h, 14h30, 20h30 TIMBUKTU V.O. Mer, ven 20h30 - jeu 14h30 - dim 18h30 lun 18h15 - mar 18h LE JOUR LE PLUS COURT Ven 18h30 GONE GIRL V.O. Sam 17h30 LES MERVEILLEUX CONTES DE LA NEIGE Jeu, ven 9h30 - mar 10h30 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D Mer 17h - ven 14h30 - sam, mar 16h30 lun 20h LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 20h sf dim, lun - dim 15h45 - lun 16h30 LA FAMILLE BÉLIER Mer, lun 14h30, 18h15, 20h30 - jeu 14h30, 18h30, 20h30 - ven, dim 14h30, 18h30 sam 14h30, 17h15 - mar 16h, 18h30, 20h30 PADDINGTON Mer 9h30, 14h30 - jeu 16h30 - ven 9h30 sam 15h30 - dim 14h, 16h30 - lun 14h30 mar 10h, 14h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D Jeu, lun 16h30 - sam 19h - mar 14h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer 9h30 - jeu 18h30 - ven 16h30 - sam 14h LA FRENCH Mer, mar 16h - jeu 14h - ven, lun 20h - sam 20h30 - dim 18h30 LE CHANT DE LA MER Mer, jeu 9h30
CINÉ-RILLIEUX Espace Beaudelaire - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50
UNE NOUVELLE AMIE Ven 18h - lun 20h30 HUNGER GAMES LA RÉVOLTE : PARTIE 1 Ven 20h30 PADDINGTON Dim 15h - lun, mar 14h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D Dim 17h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mar 10h30 LOVE IS STRANGE V.O. Lun 18h
CINÉ-TOBOGGAN 14 avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00
ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer, lun 14h - dim 16h - mar 10h30, 16h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D Sam 14h15 - lun 16h PIERRE ET LE LOUP Mar 14h30 LE JOUR LE PLUS COURT Sam 16h EDEN Mer 15h45 - jeu, sam 18h - dim 17h45 lun 20h45 LES HÉRITIERS Mer 18h15 - jeu, sam, mar 20h30 - ven 18h dim 14h MR TURNER V.O. Mer, dim 20h15 - jeu 14h - ven 20h - lun 18h - mar 17h45
ÉCULLY CINÉMA 21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33
RESPIRE Ven 20h - sam 18h30 - dim 18h - lun 14h
ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Ven 18h - sam 20h30 - dim, lun 16h - mar 14h GRIZZLY Mar 16h LE JOUR LE PLUS COURT Dim 14h
LE LEM
EN CE MOMENT
LES FRAIS DE DOSSIER « C’EST CADEAU »
SOIT 30 € D’ECONOMIE
(1)
62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune 04 78 34 54 20
PADDINGTON Mer, lun 14h30, 16h30 - ven 19h - sam 14h30, 19h - dim 14h30 HUNGER GAMES LA RÉVOLTE : PARTIE 1 Mer, jeu 18h30 - ven 21h - sam, dim 16h30 LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR Mer, jeu, sam 21h - dim 19h - lun 18h30 LA VIE DE CHÂTEAU Lun 21h LE JOUR LE PLUS COURT Ven 17h
LE MELIÈS 67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire 04 72 27 02 07
LA FRENCH Mer, ven, sam 21h - jeu, lun, mar 20h30 dim 16h30 À LA VIE Mer, ven, sam, dim 19h GRIZZLY Mer 17h30 - sam, lun, mar 16h30 - dim 14h30 LES MERVEILLEUX CONTES DE LA NEIGE Mer 16h30
PATHÉ CARRÉ DE SOIE 2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin
Avant-première : • Exodus : Gods and Kings, 3D : lun 20h40 LA FAMILLE BÉLIER 10h45 - 13h - 15h15 - 17h30 - 19h50 22h05 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 10h20 - 14h30 - 15h25 - 16h35 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D 11h20 - 12h25 - 13h20 - 17h30 - 18h15 19h35 - 21h55 BENOÎT BRISEFER : LES TAXIS ROUGES 11h - 12h45 - 14h30 - 16h15 - 18h 19h45 DUMB & DUMBER DE 10h35 - 12h50 - 15h10 - 17h45 - 20h 22h15 LE SEPTIÈME FILS 11h15 - 13h25 - 15h40 - 17h55 - 20h10 22h20 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D IMAX 11h10 - 14h05 - 17h15 - 20h30 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D 10h10 - 11h55 - 13h05 - 14h55 - 16h05 18h - 19h - 21h - 21h40 LE PÈRE NOËL 10h15 - 12h10 - 14h15 - 16h10 - 18h10 20h - 21h55 PADDINGTON 10h35 - 12h40 - 14h50 - 16h55 - 19h15 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 10h25 - 16h20 - 20h15 - 22h10 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 12h25 - 14h25 - 18h40 LA FRENCH 10h45 - 13h30 - 16h15 - 19h - 21h45 LE CHANT DE LA MER 10h30 - 15h HUNGER GAMES LA RÉVOLTE : PARTIE 1 12h30 - 17h05 - 19h35 sf lun - 22h05 INTERSTELLAR 21h20 LE LABYRINTHE 21h30 QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCE 11h40 - 13h50 sf dim - 15h55 sf dim 18h15 sf dim - 20h20 - 22h25 NIGHT CALL 20h45
Abonnez-vous dans vos cinémas Pathé du Grand Lyon ou sur cinemasgaumontpathe.com (1) Offre valable du 15 octobre 2014 au 4 janvier 2015. (2) Pour un abonnement d’un an minimum au programme Le Pass SOLO, le montant annuel s’élève à 262,80 € réglé en totalité à la souscription ou par mensualités de 21,90 € et hors frais de dossier d’un montant de 30 € ou pour un abonnement d’un an minimum au programme Le Pass DUO, le montant annuel s’élève à 441,60 € réglé en totalité à la souscription ou par mensualités de 36,80 € et hors frais de dossier d’un montant de 30 €. Pour en savoir plus, consultez les Conditions Générales d’Abonnement disponibles dans votre cinéma ou sur cinemasgaumontpathe.com
CINÉ LA MOUCHE 8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval - 04 78 86 82 60
LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR Ven, dim 18h - sam 20h30 MARIE HEURTIN Mer, sam 18h - ven 20h30 LA VIE DE CHÂTEAU Mer 20h30** LES MERVEILLEUX CONTES DE LA NEIGE Mer, dim 15h30 - mar 11h, 15h30
LE ZOLA 117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65
TIMBUKTU V.O. Mer, sam, mar 21h - jeu 18h45 - ven 17h dim 16h30 - lun 18h30 L’HOMME DU PEUPLE V.O. Mer 18h45 - jeu 21h - sam, lun 16h - dim 19h - mar 18h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer, mar 14h15 - jeu 17h - ven 19h15 sam, lun 14h - dim 14h30 LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR Mer, mar 16h15 - ven, lun 21h - sam 18h45
(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat
www.bureau205.fr
SALLES (Suite)
P10 — LE PETIT BULLETIN N°779 — DU 17.12 AU 23.12.14
EXPOSITIONS MUSÉES MUSÉE DES BEAUX-ARTS
20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)
Respirer l’ombre de Giuseppe Penone - DR
JACQUELINE DELUBAC, LE CHOIX DE LA MODERNITÉ Dans l’exposition consacrée à Jacqueline Delubac, on trouvera deux choses : une restitution documentaire peu passionnante de sa biographie d’actrice et de célébrité ; les œuvres d’art moderne qu’elle légua au musée (signées Picasso, Rodin, Bonnard, Bacon, Braque...). Des œuvres certes connues des habitués du musée mais accrochées de manière singulière, telle que Delubac les avait elle-même disposées dans son appartement. Jusqu’au 16 fév, mer, jeu, sam, dim, lun de 10h à 18h, ven de 10h30 à 18h (fermeture les mar et jours fériés)
Le vif du sujet — PLUS LOIN — LES DEUX EXPOSITIONS D’ART CONTEMPORAIN LES PLUS PASSIONNANTES
DU MOMENT SE DÉROULENT À SAINT-ÉTIENNE AVEC JANNIS KOUNELLIS ET À GRENOBLE AVEC GIUSEPPE PENONE. DEUX ARTISTES QUI ONT ÉVOLUÉ, UN TEMPS, DANS LA MOUVANCE DE L’ARTE POVERA. JEAN-EMMANUEL DENAVE En 1967, l’historien d’art Germano Celan baptise de sa plume une douzaine d’artistes italiens (dont Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Mario Merz, Michelangelo Pistolleto, Giuseppe Penone, Jannis Kounellis...) du nom d’«arte povera» ou «art pauvre». Soit autant d’artistes qui travaillent avec des matériaux naturels ou bruts, et qui militent pour l’appréhension directe des grands archétypes traversant les mondes minéral, végétal, animal et humain. Ce mouvement, comme tout mouvement, est beaucoup plus complexe et hétérogène qu’on ne le pense, mais se retrouve autour de quelques valeurs communes : tout peut faire sculpture ; l’œuvre n’est pas autonome contrairement à ce que prétend une certaine modernité artistique et le minimalisme américain en particulier ; le monde, l’art et la vie sont intimement liés entre eux. Il n’est pas question dans l’arte povera d’un simple retour à l’organique, mais aussi d’un retour de l’art aux “choses” culturelles, sociales, politiques. À partir de là, chacun fraye sa voie, Pistoletto dans la confrontation de matières contraires, Mario Merz vers l’élaboration d’habitats primitifs...
dimension humaniste au sens fort du terme. Créée pour le Musée d’art moderne, son installation sombre et radicale prend littéralement le visiteur aux tripes.
MÉTAMORPHOSES À Grenoble, Giuseppe Penone s’adresse moins aux tripes qu’au toucher, au souffle, à la peau... Il règne dans son exposition mêlant pièces anciennes et récentes une atmosphère délicate, poétique, qui peu à peu nous entraîne dans son univers et brouille les frontières habituelles entre les règnes minéral, végétal, humain. L’art de Penone est un art du passage et de l’entredeux : entre nature et culture, entre corps organique et psyché, entre l’homme et son environnement. L’artiste sculpte son propre souffle en terre cuite, “dessine” une bouche avec des épines d’acacia, donne à sentir l’ombre grâce à une monumentale accumulation de feuilles de thé, représente la vision humaine à partir de drôles de silhouettes en bronze... «Tout mon travail est une réflexion sur la sculpture et les gestes les plus simples. L’étonnement réside en fait dans la simplicité des choses» résume Penone. «La sculpture est pour moi une prise de CATHARSIS conscience de la réalité, auJannis Kounellis (né en 1936 delà des conventions. Je en Grèce, vivant à Rome cherche la logique propre à la depuis l’âge de 20 ans) a forme, la nécessité et la raison gardé de ses origines une cerde la forme. L’aspect esthétaine passion pour le théâtre tique vient parfois en plus, antique et l’idée de catharsis chère à Aristote. Son théâtre mais je ne le cherche pas pour GIUSEPPE PENONE de la réalité, plus proche de la lui-même». La sculpture n’est présentation que de la reprédonc plus avec Penone un simple objet esthétique tourné sur lui-même, mais c’est sentation, offre en partage au visiteur des ambiances brutes et immédiates, des environnements, dramaune empreinte et un fragment du réel, une respiration du monde, une intuition des forces qui nous traversent. tiques et émouvants, composés souvent d’objets concrets à forte charge symbolique. Ce sont par L’arbre est un de ses motifs récurrents, qui se mêle dans ses œuvres au corps humain, au marbre, exemple, à Saint-Étienne, des tas de charbon disposés ici et là, ou bien venant buter contre une toile blanche ; à la lumière, à la peau animale... L’une des plus émouvantes consiste en la représentation d’un sousdes plaques d’acier surmontées de sinistres crochets ; des baraquements lugubres et fermés sur leur propre bois réalisé en frottant des feuilles sur une toile contre les troncs même de ce sous-bois, comme si la forêt secret... «Je suis le rejeton des deux après-guerres, transmettait directement son image à la surface de la déclare l’artiste dans un entretien, et c’est cette toile. Penone y a ajouté une silhouette mi-humaine misituation qui fait la différence, parce qu’elle change végétale, évocation possible du mythe de Daphné, et complètement le cadre. L’idée optimiste représentée interprétation précieuse de la vie comme perpétuelle par l’avant-garde historique n’existe plus et le contexte métamorphose. européen se caractérise par une situation plus ou moins anormale. C’est dans cette anomalie que je voudrais devenir peintre, cherchant à récupérer le sens > Janis Kounellis d’une unité, malgré tout le reste...». Peintre au sens de Au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne jusqu’au 4 janvier la Renaissance donc, c’est-à-dire ouvrant une fenêtre sur notre époque, cherchant à relier des éléments que > Giuseppe Penone l’on voudrait volontiers séparer, et renouant avec une Au Musée de Grenoble jusqu’au 22 février
«Tout mon travail est une réflexion sur la sculpture et les gestes les plus simples. L’étonnement réside en fait dans la simplicité des choses»
INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)
COLLECTION À L’ÉTUDE L’IAC nous propose de faire l’expérience directe et sensorielle de quelques-unes des œuvres de ses collections. Une initiative intéressante qui est aussi l’occasion de redécouvrir la poésie de Liliana Moro, les installations de Michel François ou de se perdre parmi les brouillards de couleurs de Ann Veronica Janssens. Jusqu’au 11 janv, du mer au dim de 13h à 19h ; 2,50€/4 € MUSÉE DES CONFLUENCES 86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 72 69 05 00)
! article ci-contre LES TRÉSORS D’ÉMILE GUIMET Du 20 déc au 26 juillet, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ DANS LA CHAMBRE DES MERVEILLES Du 20 déc au 26 juillet, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ MUSÉE DES TISSUS ET DES ARTS DÉCORATIFS
34 rue de la Charité, Lyon 2e (04 78 38 42 02)
COSTUMES DE LÉGENDES Acteurs à part entière de la production d’un opéra, les costumes font l’objet d’une belle exposition au Musée des Tissus. On y verra quelque 130 costumes représentatifs de deux décennies de créations lyriques à l’Opéra de Lyon. La mise en scène, réussie, s’accompagne d’une documentation riche et détaillée sur la création des habits de scène. Jusqu’au 4 janv, du mar au dim de 10h à 17h30 ; 7,50€/10€ SCÈNES DE LA VIE EN CHINE Les figurines de bois de T’ou-Sé-Wé Jusqu’au 11 janv, du mar au dim de 10h à 17h30 ; 7,50€/10€ MUSÉE DE L’IMPRIMERIE
13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98)
50 ANS DE CHANGEMENTS Le Musée de l'Imprimerie fête son demi-siècle en remettant au goût du jour non seulement sa muséographie, mais aussi son objet d'étude. De la belle ouvrage, y compris en ce qui concerne expo-hommage à ses donateurs, qui présente de manière ludique des objets parmi les plus étonnants des collections. Jusqu’au 1er mars, Du mer au dim de 10h30 à 18h ; 0€/3€/5€
GALERIES
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LA GALERIE VRAIS RÊVES FAIT SA FOIRE 500 photos issus d’une partie du fond confié par les artistes
EN BREF
GALERIE VRAIS RÊVES
6 rue Dumenge, Lyon 4e (04 78 30 65 42)
Jusqu’au 24 déc JACQUES DAMEZ “Entre[z] libre !”
Le photographe lyonnais expose au Réverbère des nus récents, poursuivant sa fragmentation du corps comme du regard, et cherchant dans la matière même de la photographie (papier, tirage, focales...) un rendu des sensations et des perceptions du corps. Une belle exposition où l’on découvrira aussi des travaux plus anciens de l’artiste.
GALERIE LE RÉVERBÈRE
38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)
Jusqu’au 27 déc MACHINA VAPORA Expo collective avec Hélène Lagnieu, Rodolphe Bessey, Stéphane Barry... GALERIE GILBERT RIOU
1 place d’Ainay, Lyon 2e (04 26 64 12 54)
Jusqu’au 28 déc SOLANGE KNOPF “Animus / Anima”
GALERIE DETTINGER-MAYER
4 place Gailleton, Lyon 2e (04 72 41 07 80)
Jusqu’au 3 janv CAROLINE ALVAREZ “Des monstres moi”, impressions sur toiles et sérigraphies UBIK
20 rue Burdeau, Lyon 1er (06 64 70 73 11)
Jusqu’au 3 janv XIANG GUO HUA
Cité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e
ERRÓ L’ogre des images, l’artiste d’origine islandaise Erró, est à l’honneur au MAC qui lui consacre une vaste rétrospective en 550 œuvres. On y vérifiera son génie du collage, du montage et de la composition plastique. On y découvrira aussi ses débuts, moins connus du grand public, mais formidables d’intuition sur les travers de la société contemporaine. Jusqu’au 22 fév, du mer au dim de 11h à 18h ; 0€/4€/6€ CHRD
14 avenue Berthelot, Lyon 7e (04 78 72 23 11)
C’EST LE DÉBARQUEMENT ! Commémoration du 70e anniversaire des Débarquements de Normandie et de Provence Du 6 juin à fin août 1944 s’écoulèrent cent jours de débarquement et de pertes massives pour les alliés (et plus encore pour leurs adversaires allemands). Le CHRD retrace à travers le destin et les objets de douze hommes, civils ou soldats, la douleur des combats au front et les amitiés inattendues à l’arrière. Un magnifique travail qui donne de la chair à cet épisode historique célébré en grande pompe au début de l’été. Jusqu’au 5 janv, du mer au dim de 10h à 18h ; 0€/3€/5€ MUSÉE D’ART RELIGIEUX DE FOURVIÈRE 8 place Fourvière, Lyon 5e (04 78 25 03 04)
EVARISTO Huiles sur toile, gouaches, sculptures sur bois et pierre, encres... Jusqu’au 5 janv, tlj de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 ; 4€/6€ ! article sur www.petit-bulletin.fr/lyon
FIN DE CHANTIER Cette fois c'est la bonne : le Musée des Confluences ouvrira ses portes le 20 décembre, mettant fin à quinze ans de polémiques architecturales et économiques. En attendant de vous en dire plus sur son contenu et ses projets dans notre prochain numéro, nous vous rappelons que trois expositions vous y attendront d'emblée : une, permanente, consacrée à «l'aventure humaine» (de nos origines à nos perceptions de l'au-delà), une autre, temporaire, en hommage au fondateur indirect du musée, Émile Guimet, et une dernière, temporaire également, qui présente ses réserves les plus insolites. —
GALERIE HOUG
43 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 42 98 50)
Jusqu’au 3 janv SHANTARAM TUMBADA Peintures et art tribal GALERIE TERREMER
4 rue des Pierres plantées, Lyon 1er (07 70 50 05 07)
Jusqu’au 3 janv AWENA COZANNET “Corps entre ciel”, dessins
GALERIE FRANÇOISE BESSON
10 rue de Crimée, Lyon 1er (04 78 30 54 75)
Jusqu’au 7 janv HÉLÈNE HIBOU Dessins, photos, gauffrages
LA GALERIE ART CONTEMPORAIN
33 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 37 95 61)
Jusqu’au 10 janv LOREN CAPELLI Dessins GALERIE LE BOCAL
83 rue de Marseille, Lyon 7e (09 53 14 83 92)
Jusqu’au 10 janv OLIVIER SAINT-PIERRE “Lueur”, dessins et photos
GALERIE JEAN-LOUIS MANDON
3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55)
Jusqu’au 10 janv LAURENCE DEMAISON Autoportraits photographiques GALERIE DOMI NOSTRAE
39 cours de la Liberté, Lyon 3e (04 78 95 48 67)
Jusqu’au 17 janv JUDITH NEM’S
GALERIE-ATELIER 28
28 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)
Jusqu’au 24 janv PASCAL BERTHOUD Œuvres sur papier, dessins et sculptures GALERIE ELIZABETH COUTURIER
25 rue Burdeau, Lyon 1er (04 27 78 82 32)
Jusqu’au 24 janv FRANÇOIS ET LUC SCHUITEN GALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE 35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)
MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN
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Jusqu’au 24 janv ! articles en page 3
CENTRES D’ART DELPHINE REIST ET LAURENT FAULON
BIBLIOTHÈQUE 1914-1918 : LYON SUR TOUS LES FRONTS Bien qu’en zone libre, Lyon aura activement participé au premier conflit mondial (production d’obus, de tanks, innovations médicales à destination des victimes...), comme le montre cette foisonnante exposition due en grande partie à la volonté visionnaire d’Édouard Herriot de confier, dès 1915, à un bibliothécaire le soin de récolter le plus de documents possible relatifs à cette guerre. BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU
30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)
Jusqu’au 10 janv
AUTRES LIEUX PHILIPPE SCHULLER On croirait ces photos sorties de la préhistoire mais elles ne datent que des années 1980. Le noir et blanc choisi par Philippe Schuller inscrit ses sujets, des commerçants lyonnais, dans un âge révolu de la vente, celui des petites échoppes qui ne connaissaient pas les multinationales. Touchant. ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON
1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)
Jusqu’au 20 déc LINDA SANCHEZ “Incidents de surface”
Linda Sanchez plonge son regard précis et expérimental dans l’univers d’une... goutte d’eau ! Un microcosme surprenant qu’elle filme, dessine, photographie, transpose aussi en de curieuses installations. Traquant les trajectoires, les accidents, les rencontres, les figures de ce petit objet translucide palpitant de vie et de poésie.
FONDATION BULLUKIAN
26 place Bellecour, Lyon 2e (04 72 52 93 34)
Jusqu’au 27 déc GÉRARD MONNIER “Attendre ensemble au XXIe siècle”, photos ARCHIPEL - CENTRE DE CULTURE URBAINE 21 place des Terreaux, Lyon 1er
Jusqu’au 17 janv
Jusqu’au 4 janv GUILLAUME HERBAUT “Ukraine : de Maïdan au Donbass”, photos
11 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)
3 impasse Fernand Rey, Lyon 1er (04 78 72 18 40)
CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONS Centre Léon Blum, place du Pentacle, Saint-Fons
LA BF15
COLLECTIF ITEM - L’ATELIER
Jusqu’au 17 janv ! article sur www.petit-bulletin.fr/lyon GILLES VERNERET “Le Voyage de Nüremberg - Sur les traces du IIIe Reich”
Jusqu’au 16 janv MARC RIBOUD
LE BLEU DU CIEL
12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)
Jusqu’au 17 janv JÜRGEN NEFZGER LE BLEU DU CIEL
12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)
Jusqu’au 17 janv JÉRÔME BARBOSA “Viva la psychose !” SPACEJUNK
16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02)
Jusqu’au 24 janv TRAFIK
GALERIE ROGER TATOR
36 rue d’Anvers, Lyon 7e (04 78 58 83 12)
Jusqu’au 30 janv CAMILLE LLOBET
ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE-LAMBERT
12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux (04 72 21 44 44)
Jusqu’au 31 janv EXTRACTION Lucie Chaumont, Valérie du Chéné, Olivier Nottellet... Travaux des artistes en résidence URDLA
207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 33 34)
Jusqu’au 28 mars
Le Plateau se penche sur les «premiers déclics» du photographe Marc Riboud, à travers 160 images réalisées entre 1942 et 1960. A Lyon, à Paris, en Europe ou dans des contrées lointaines (Chine, Alaska, Népal...), l’artiste compose ses images comme autant de “rencontres” : entre le noir et le blanc, le mouvement et la rigueur géométrique, le sujet humain et son environnement... LE PLATEAU - HÔTEL DE RÉGION
1 esplanade François Mitterrand, Lyon 2e (06 85 01 85 82)
Jusqu’au 21 fév STAR WARS IDENTITIES
Une belle expo “à la canadienne” où le fan service (plus de 200 costumes, croquis et autres maquettes sont présentés) le dispute à la vulgarisation psychologique (via un parcours interactif sur la construction de soi). Bonus : un prix d’entrée qui accrédite la nécessité du soutien public à la culture.
LA SUCRIÈRE
Les Docks, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40)
Jusqu’au 19 avril ; de 17€ à 22€
Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
P11 — LE PETIT BULLETIN N°779 — DU 17.12 AU 23.12.14
Soirée spéciale 31 décembre 2014
© Loll Willems
THÉÂTRE - DANSE
Astier en orbite — THÉÂTRE — AVEC L’EXOCONFÉRENCE, ALEXANDRE ASTIER S’ENVOIE EN L’AIR DIRECTION L’ESPACE POUR Y RÉGLER
LA QUESTION DE LA VIE EXTRA-TERRESTRE. UN SPECTACLE ÉVIDEMMENT DRÔLE, MAIS AUSSI ÉRUDIT, LUDIQUE ET QUI RAPPELLE QU’EN PLUS D’ÊTRE UN GRAND AUTEUR, ASTIER EST UN COMÉDIEN GÉNIAL. CHRISTOPHE CHABERT Ne jamais aller là où on l’attend, tel est le credo d’Alexandre Astier, à la télévision, au cinéma ou sur les planches. Après un superbe solo sur Bach (Que ma joie demeure), le voilà qui s’offre un one-man-show scientificomique où il s’agit, des Grecs anciens à nos jours, de s’interroger sur la possible existence d’une vie extra-terrestre. Enfin, s’interroger… Astier débarque sur le plateau un cornet de pop corn à la main, gominé et tiré à quatre épingles, prêt à délivrer sa leçon à l’assistance. Conférencier hi-tech nanti d’un ordinateur “féminin” capricieux – et hop ! voilà les sempiternels problèmes de communication chers à l’auteur qui s’invitent sur scène – et d’un écran géant sur lequel vont défiler preuves et contre-preuves des thèses qu’il avance, il ne s’embarrasse ni de débats, ni de dialectique. Fruit d’un long travail de recherches et d’entretiens, le spectacle ressemble à son personnage : à la fois sûr de son point de mire et prompt à toutes les digressions, rigoureux dans son approche scientifique et complètement ludique dans sa construction. C’est une des très bonnes surprises de L’Exoconférence : Astier distend son fil rouge par une série de sketchs drôlissimes où il incarne tour à tour un disciple un peu dépassé de Ptolémée, un rédacteur en chef speedé d’un grand journal américain, une sommité scientifique alcoolique échouée dans un bouge mexicain… C’est ainsi l’occasion pour lui de rappeler son incroyable palette de jeu, chaque personnage possédant sa couleur, son registre de langage mais aussi son élasticité physique – de la raideur à l’affaissement.
SPACE : PRESS RESET On trouve donc dans le spectacle d’authentiques moments de déconne pure – notamment ce running gag sur la plaque envoyée dans l’espace pour établir une communication avec une autre civilisation, ou encore cette fausse vidéo Youtube jouée volontairement avec les pieds – et de formidables trouvailles scénographiques – ce cylindre dont l’intérieur se transforme tour à tour en frigo, en toilettes de saloon, en sas de communication avec d’autres planètes ou en entrailles d’un ordinateur géant. Mais Astier nous embarque surtout dans un courageux voyage où religions, superstitions et conspirationnisme sont judicieusement mis à mal. Après une séquence en forme de clin d’œil au 2001 de Kubrick, il opère un extraordinaire reset technologique, repartant à zéro ou presque – une bougie, un livre de Pascal – pour remettre en perspective sa propre passion, candide et enfantine, pour les étoiles. Le spectacle aurait pu s’arrêter là, mais Astier y a rajouté quelques appendices rappelant ses qualités de musicien et de pédagogue. C’est un peu démonstratif mais, comme le reste, d’une évidente sincérité. > L’Exoconférence À la Bourse du travail, les 19, 20 et 21 décembre Reprise au Radiant les 10 et 11 février et à l’Amphi 3000 les 26 et 27 septembre
trop aride (Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé, passé par le TNP), parfois d’une manière parfaitement convaincante (Pantagruel, également vu à Villeurbanne).
Temps anciens — JEUNE PUBLIC — DÉLICAT ET PRÉCIEUX, LE SPECTACLE QUE LE TNP A DESTINÉ
AUX ENFANTS EN CETTE FIN D’ANNÉE NE MANQUE PAS DE BEAUTÉ. MAIS LAISSE PERPLEXE QUANT À LA CAPACITÉ DE CE THÉÂTRE À FAIRE HONNEUR À SON INSIGNE DE “POPULAIRE”. NADJA POBEL Utilisée chez Bergman, Fellini et même chez Truffaut (dans La Chambre verte), la lanterne magique est une résurgence des origines de la projection d’images que l’on peut voir exposée dans la Villa Lumière. Cet objet apparait en 1659 à La Haye dans le laboratoire d’un astronome, Christiaan Huygens. Pour la première fois, une image peut être diffusée et agrandie sur une surface lointaine, à partir d’une peinture sur plaque de verre, et éventuellement produire des effets de mouvements en superposant une autre figure et en en la faisant coulisser
dans ce gros engin de bois. C’est toutefois au XIXe siècle que ce procédé connaitra un véritable succès. Ce sont alors surtout des dessins fantasmagoriques, des mises en forme de récits mythologiques, qui sont proposés. Depuis 2010, Louise Moaty le réhabilite, sillonnant les routes pour le porter à la connaissance du public dans des conditions ancestrales, c’est-à-dire éclairé à la bougie (saluts compris !), et s’inscrivant là dans le travail qu’elle mène en collaboration avec le metteur en scène Benjamin Lazar qui lui aussi travaille cette esthétique, parfois de façon
LUEUR Louise Moaty a eu la belle idée de dessiner ellemême sur son support, en s’inspirant de musiques de Couperin. Et voilà que défilent un ban de poissons, des passants en ombres chinoises à Saint-Germain-en-Laye et même un voyage à Venise explorant toutes les possibilités de cet outil (un travelling sur la lagune, une profondeur de champ remarquable sur le pont des soupirs et un feu d’artifice qui s’anime !). Tout aussi incontestable est la qualité du concert livré par Violaine Cochard, claveciniste reconnue dont le toucher permet d’apprécier toute la fragilité et l’originalité de cet instrument. Simplement d’images et de son, le spectacle est d’une délicatesse absolue. Mais il est aussi d’un anachronisme qui pose tout de même question. Car même s’il n’est pas rédhibitoire en tant que tel – surtout à l’heure où ce sont des écrans qui éclairent les chambres d’enfants – le TNP, qui affiche sur son fronton le doux qualificatif de populaire et qui, comme tous les autres lieux subventionnés, a pour mission d’accueillir tous les publics, semble ici faire acte de rétractation en ne tendant la main qu’aux enfants de ses abonnés. On espère que les chiffres de fréquentation nous contrediront. > La Lanterne magique de Monsieur Couperin Au TNP jusqu’au dimanche 21 décembre
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P12 — LE PETIT BULLETIN N°779 — DU 17.12 AU 23.12.14
THÉÂTRE - DANSE THÉÂTRE JACK JACK - MJC ARAGON
Place Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25)
MEMBRE De Claire Lestien, ms Nicolas Guépin, cie du 13e cri, 1h15. Catherine se retrouve à l’hôpital après s’être coupée un doigt pour éviter son mariage Jeu 18 déc à 20h30 ; 10€/12€ LE SÉMAPHORE - THÉÂTRE D’IRIGNY Rue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90)
LES PALMES DE M. SCHUTZ De Jean-Noël Fenwick, ms Gérard Caillaud, 2h20. Vie de Pierre et Marie Curie, de leur rencontre à la découverte de la radioactivité, de l’uranium puis du radium Jeu 18 et ven 19 déc à 20h30 ; 10€/17€/20€ THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE 8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)
LANCELOT DU LAC De Florence Delay, ms Julie Brochen et Christian Schiaretti. 5e pièce du “Graal Théâtre” Jusqu’au 19 déc, du mar au sam à 20h, dim à 16h ; de 8€ à 24€ TRILOGIE DES CHEVALIERS : GAUVIN, PERCEVAL, LANCELOT De Florence Delay, ms Julie Brochen et Christian Schiaretti. Pièces du “Graal Théâtre” Sam 20 et dim 21 déc à 14h30 ; de 15€ à 30€ LA LANTERNE MAGIQUE DE MONSIEUR COUPERIN Concert optique de Louise Moaty et Violaine Cochard, mus Couperin, 1h, dès 6 ans Jusqu’au 21 déc, mer 17, sam 20 à 16h et 20h, dim 21 à 16h ; de 8€ à 24€ ! article en page 11 THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE
14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)
LE FOU
2 rue Fernand Rey, Lyon 1er (09 54 09 23 93)
LES 7 JOURS DE SIMON LABROSSE De Carole Fréchette, ms Renaud Rocher par la Cie Essentiel Ephémère. Un chômeur se bat contre le système qui l’étouffe Du 18 au 21 déc, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 18h ; 9€/12€/14€ ESPACE 44
44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)
CUISINE ET HISTOIRE DE FRANCE, MÊME RECETTE D’Elodie Lasne, Nolokingdom Théâtre, 1h, dès 8 ans Jusqu’au 21 déc, mer à 19h30, jeu, ven, sam, mar à 20h30, dim à 16h ; 8€/11,50€/15€ THÉÂTRE DE L’IRIS
331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)
LES FOURBERIES DE SCAPIN De Molière, ms Philippe Clément, 1h50, cie de l’Iris Jusqu’au 22 déc, du mar au sam à 20h + dim 21 à 16h ; 4€/11€/14€ THÉÂTRE DES CLOCHARDS CÉLESTES
51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43)
VISAGES Par l’Ensemble TaCTus, 50 min, dès 9 ans. Performance musicale et visuelle. Que peut faire une tête sans corps ? Jusqu’au 28 déc, mer, jeu, ven, sam, dim, mar à 18h30 (relâche lun 22 déc) ; 8€/11€/15€ THÉÂTRE DES MARRONNIERS 7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)
RIDEAU ! D’après “Le Retour imprévu”, opérette d’Hervé, ms Bernard Rozet. Retrouvailles entre Ulysse et Pénélope Jusqu’au 28 déc, mer, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 17h, lun à 19h ; 8€/12€/15€ THÉÂTRE TÊTE D’OR
60 avenue Maréchal de Saxe, Lyon 3e (04 78 62 96 73)
LES DÉMEMBRÉS Écrit et ms Benjamin Groetzinger, cie les Démembrés. Des personnages démantibulés cherchent leur partie déchirée Jusqu’au 20 déc, à 19h30 ; 10€/12€
JOYEUSES PÂQUES De Jean Poiret, ms jean-Luc Moreau Jusqu’au 23 janv, (relâche du 21 au 26 déc) ; de 28€ à 45€
THÉÂTRE DE L’ANAGRAMME
35 rue Imbert Colomès, Lyon 1er (04 78 39 45 83)
27 rue Royale, Lyon 1er (04 78 27 83 12)
LA FORME DES CHOSES De Noël Labute, ms Olivier Mocellin. Evelyn rencontre Adam dans un musée d’art Du 17 au 20 déc, à 20h30 ; 5€/8€ CARRÉ 30
12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)
TUER PHÈDRE D’Alberto Lombardo, ms Marine MartinEhlinger et Eva-Marie Courbon. Un metteur en scène est à la recherche du comédien idéal pour monter “Phèdre” seul avec lui Du 18 au 21 déc, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 17h30 ; 11€/15€ LA MÉTHODE DU DISCOURS De et par Théodore Sol, 1h15 Les sam à 18h ; 11€/15€ LA VRAIE FIANCÉE D’après les Frères Grimm, d’Olivier Py, ms Emmanuel Besnault, cie de l’Eternel été, dès 6 ans. Une jeune fille, soumise à des tâches impossibles par une belle-mère cruelle, rencontre le prince charmant Du 20 déc au 4 janv, du lun au ven de 14h30 et 16h30, sam, dim à 14h30 ; 5€/10€
THÉÂTRE INSTANT T.
ŒIL POUR ŒIL D’après Feydeau, ms Claude Monteil. Du mer au sam à 20h30 ; 11€
CAFÉ-THÉÂTRE LES TONTONS FLINGUEURS 12 rue Romarin, Lyon 1er (06 29 85 51 50)
TAGADA TSING Quartet vocal burlesque Les mer à 20h30 ; 13€/17€ LES FUNKY SARDINES Spectacle musical aquatique Sam 20 déc à 17h30 ; 13€/17€ LES TRIPES AU THÉ Trio musical et burlesque pour un ukulélé et trois chanteurs Les sam à 17h30 (sf le 20 déc) ; 13€/17€ GÉRÉMY CRÉDEVILLE
THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)
LES PRÉCIEUSES RIDICULES De Molière, ms Camille Germser, Cie La Boulangerie, 1h20. Transposition dans le milieu du music-hall Du 18 au 21 déc, à 20h sf dim à 15h ; 9€/13€/22€
“G parfait et modeste” Ne vous laissez pas abuser : malgré ses ressemblances avec Johnny Hallyday (l’air de voyou à sa maman, les épaules taillées pour porter du cuir) et Mickaël Vendetta (les lèvres charnues,
l’odeur de sèche-cheveux) Gérémy Crédeville est un faux bellâtre. Il est en revanche un vrai one-man-showman, doté d’une énergie et d’une répartie proprement sidérantes.
Du 18 au 28 déc, jeu, ven, sam à 19h30, dim à 16h ; 13€/17€ LE PLUS BEAU JOUR DE LEUR VIE De et avec Joëlle Dollat et Didier Nathan Jusqu’au 28 déc, jeu, ven, sam à 21h30, dim à 18h ; 13€/17€
J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES De Carole Greep, ms Stéphane Casez Du mar au sam à 21h30 ; 20€/25€ THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE 60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)
ALLO MAMAN DOLTO Ven 19 et sam 20 déc à 20h30 ; 10€/13€
MA FEMME S’APPELLE MAURICE De Raffy Shart Jusqu’au 21 déc, du mar au jeu à 21h30 ; 15€/18€/20€ 10 ANS DE MARIAGE Jusqu’au 21 déc, du mar au ven à 19h30, sam à 20h ; 15€/18€/20€ ILS S’AIMENT Dim 21 déc à 16h ; 15€/18€/20€
LE NOMBRIL DU MONDE
CABARET L’ÂNE ROUGE
SOUS LE CAILLOU
23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)
1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)
PIÈCE DÉTACHÉE Jusqu’au 20 déc, jeu, ven, sam à 21h15 sf jeu 18 et ven 19 à 19h30 ; 20€/25€ MON BEAU-PÈRE EST UNE PRINCESSE Jusqu’au 20 déc, jeu, ven, sam à 19h30 sf jeu 18 et ven 19 à 21h15 ; 20€/25€ SI ON ALLAIT AU RESTO ? Jusqu’au 27 déc, jeu, ven, sam à 21h15 sf jeu 18 et ven 19 à 19h30 ; 10€/17€/20€ PETIT THÉÂTRE DE POCHE
17-19 rue Juiverie, Lyon 5e (04 78 28 99 94)
L’AFFAIRE EST DANS LE SAC De Bernard Jadot par la cie du chat beurré. Fantaisie sur le thème de la manipulation et du mensonge Jeu 18, ven 19 et sam 20 déc à 20h30 ESPACE GERSON
1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)
LES 2 AUTRES Jusqu’au 20 déc, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 19h et 21h ; 12€/16€ ELODIE POUX Lun 22 déc à 20h30 ; 5€ BING SHOW Par la Bande d’Improvisateurs lyonnais Nouvelle Génération Dim 21 déc à 17h ; 10€ STORY BOARD Improvisation par Et Compagnie Les mar à 20h30 ; 12€/16€ COMÉDIE ODÉON
6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)
PIAF, LA VOIX D’UNE ÉTOILE De Bruno Fougniès, ms Rubia Matignon. Théâtre musical Dim à 16h50 ; 24€ SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORT D’Olivier Maille Les sam à 18h ; 20€/25€ SANS VALENTIN Par Jocelyn Flipo et Léon Vitale. À 30 ans, Romain, célibataire endurci est persuadé d’avoir déjà vécu sa grande histoire d’amour jusqu’à ce qu’il rencontre Léo Un nid à clichés, comme la plupart des spectacles abordant l’homosexualité sous l’angle de l’humour ? Non, une comédie romantique autant poilante qu’émouvante, servie par trois acteurs d’une grande justesse. On n’en attendait à vrai dire pas moins de Jocelyn Flipo, le metteur en scène de Dans ta bulle. Les dim à 20h ; 16€/22€ DÉLIT DE GROSSESSE Par Ariane Echallier et Vanessa Defasque Les sam à 16h ; 20€/25€ LIFE TIME Impro par Amadeus Rocket Lun 22 déc à 20h30 ; 13€/18€ UN COUPLE (PRESQUE) PARFAIT De David Pagliaroli Les dim à 18h30 ; 18€/23€ L’HISTOIRE DU CINÉMA Par rémy S. Les dim à 14h30 ; 20€/25€ LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS Ms Sébastien Azzopardi Du mar au sam à 19h45 ; 20€/25€
11 rue Juiverie, Lyon 5e (06 74 88 38 72)
DELPHINE DELEPAUT Sam 20 et mer 24 déc à 20h ; 52€/57€ FABIENNE DURAND Jusqu’au 31 déc, à 20h (sf le 20 déc) ; 52€/57€ LE RIDEAU ROUGE
1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)
PAS NÉS SOUS LA MÊME ÉTOILE Théâtre d’Alil Vardar, ms Jacques Chambon Du 17 déc au 24 janv, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€ MARDI DÉCOUVERTE Les mar à 20h30 ; 5€ IMPROVIDENCE 6 rue Chaponnay, Lyon 3e
LOLPITAL Par les Improlocco Mer 17 déc à 20h30 ; 6€/12€ DUELS Par la Lily Jeu 18 déc à 20h30 ; 9€/16€ LA COMÉDIE MUSICALE IMPROVISÉE La Comédie Musicale Improvisée Ven 19 et sam 20 déc à 20h30 ; 9€/16€ LE CANAPÉ Par Pièces en stock Mar 23 déc à 20h30 ; 6€/12€ CATCH IMPRO Tournoi régional Les dim à 20h30 ; 6€/12€
SOIS PARFAITE ET T’ES TOI ! Les sam à 18h ; 15€/20€ LA GUERRE DES SEXES De Pascal Grégoire Du mar au sam à 21h30 ; 15€/20€ COMME ILS DISENT Du mar au sam à 19h45 ; 15€/20€ LES PARENTS VIENNENT DE MARS, LES ENFANTS DU MACDO De Rodolphe Le Corre Les sam à 16h ; 15€/20€
JEUNE PUBLIC
LE REPAIRE DE LA COMÉDIE
YAËL TAUTAVEL OU L’ENFANCE DE L’ART
2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )
CHAIR DE POULE Par la cie Art’scenic Les ven et sam à 20h ; 12€/16€ TOUT VA BIEN Les sam et dim + jeu 18 à 18h ; 12€/16€ UN GRAND CRI D’AMOUR Par la Cie Champagne et Satin Les ven et sam à 21h30 ; 12€/16€
THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)
GUIGNOL ET LE NOËL SURPRISE 45 min Du 20 déc au 4 janv à 10h30, 14h30 et 16h ; 9€/11€ THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)
2 BOULETS POUR 1 CANON Jusqu’au 27 déc, jeu, ven, sam à 21h30 ; 15€/18€ LA PETITE VADROUILLE ET LA GRANDE LA SUIT Jusqu’au 31 janv, jeu, ven, sam à 19h30 ; 15€/18€ LE BOUI BOUI
7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)
FUIS-MOI... JE TE SUIS ! D’Olivier Maille Les sam à 16h ; 14€/17€ DU PLAISIR ET DES MÉDOCS De Delphine Lacouque et Noémie Delattre, ms Stéphane Casez Les sam à 18h ; 14€/17€ HOMME / FEMME : MODE D’EMPLOI (LE GARS) De Tewfik Behar et Patrice Lemercier Les lun à 19h45 ; 14€/17€ ALEX RAMIRÈS FAIT SA CRISE Alex Ramirès fut révélé par un premier one-man-show prodigieusement schizophrène dans lequel il racontait son dépucelage. Il signe ici, avec un souci du détail qui tue, un sens de l’auto-dérision et un désintéressement physique proprement irrésistibles, un “spectacle de la maturité” aussi jubilatoire qu’émouvant dont la construction ne doit (presque) rien à personne. Du mar au sam à 19h45 ; 14€/17€ COUIC De Jocelyn Flipo avec Jordan Topenas et Léon Vitale Comédie noire confrontant un tueur en série débutant à sa première victime, Couic est un pur exercice de style dont le minimalisme est contrebalancé par quantité d’effets de style et trouvailles scénographiques. Ainsi, une fois n’est pas coutume avec Flipo, qu’un casting irréprochable. Du mar au sam à 21h30 ; 14€/17€ LES VEDETTES THÉÂTRE
11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)
L’ABRIBUS De Philippe Elno Du mer au sam à 20h + mar 23 à 20h ; de 9€ à 17€ ÇA RESTE ENTRE NOUS Par la Lilyade Les lun à 20h30 ; 9€/11€/14€ LE COMPLEXE DU RIRE
7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)
HORS-PISTE Impro par la Lily Les mar à 20h30 ; 13€/15€ TROUBLES DE L’ÉLECTION De Jacques Chambon. Panique pendant la campagne électorale, le favori de l’élection a disparu Une comédie des contraires rythmée, équilibrée entre saillies loufoques et grivoiseries franchouillardes et bien interprétée. Du Jacques Chambon quoi. Ni plus (et c’est tout de même un peu dommage), ni moins. Jusqu’au 10 janv, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€
51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43)
UN ÉTRANGE CADEAU De Lætitia Combrade, par le Collectif ppcmART, 30 min, dès un an. Théâtre muet et marionnettes Jusqu’au 30 déc, jeu 18 et ven 19 à 10h, mer 17 à 10h et 15h, sam 20 et dim 21 à 11h et 15h30, mar 23 à 10h et 15h ; 8€ MUSÉES GADAGNE
1 place du Petit Collège, Lyon 5e (04 78 42 03 61)
GUIGNOL & SIEUR PAPILLOT Par les Zonzons, 50 min, dès 5 ans Jusqu’au 31 déc, sam 20 et dim 21 à 15h et 16h30, mer 24 à 16h30, ; de 6€ à 10€ LE POT DE CONFITURE Par les Zonzons, 45 min, dès 3 ans Mer 17 déc à 11h30 ; de 6€ à 10€ LE RIDEAU ROUGE
1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)
AU BOULOT JOJO ! Ms Ariane Echallier, dès 5 ans Du 23 au 31 déc, à 14h (sf le 25 déc) ; 10€ GUIGNOL, UN GONE DE LYON
65 boulevard des Canuts, Lyon 4e (04 72 32 11 55)
GUIGNOL ET UN PÈRE-NOËL Cie Daniel Streble Jusqu’au 4 janv, mer, sam, dim et vacances scolaires 15h30 ; 7,50€/9,50€
HUMOUR SALLE RAMEAU
29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 27 96 99)
DIDIER BÉNUREAU Jeu 18 déc à 20h30 ; 29,50€ ANTONIA DE RENDINGER Sam 20 déc à 20h30 ; 23€ BOURSE DU TRAVAIL 205 place Guichard, Lyon 3e
ALEXANDRE ASTIER “L’Exoconférence “ Du 19 au 21 déc, ven, sam à 21h, dim à 17h ; 38€ ! article en page 11
THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)
THÉÂTRE DES CLOCHARDS CÉLESTES
De Stéphane Jaubertie, ms Nino d’Introna, 1h, dès 9 ans. Deux frères s’embêtent sur une île et vont sur la grande terre Magnifique texte sur l’apprentissage, la coupure du cordon, l’accès à l’indépendance, à la solitude aussi parfois, bref à l’état d’adulte. La mise en scène douce et fine amplifie l’émotion qui surgit du texte. Le meilleur spectacle du duo Jaubertie / D’Introna également auteurs de Jojo au bord du monde. Sam 20 déc à 20h et dim 21 déc à 16h ; 9€/17€ Balises : 1 place achetée = 1 place offerte SALLE LÉO FERRÉ
5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71)
PAPY PRINCESS Théâtre post poético punk par la Cie semelle de vents et Lily Kamikaz, 45 min, dès 6 ans Du 17 au 20 déc, mer à 14h30, ven à 19h, sam à 10h30 et 15h30 ; 4€/6€ PATA’DÔME THÉÂTRE
62 route d’Yvours, Irigny (04 78 51 48 87)
ÇA DÉMÉNAGE ! Ms Julie Doyelle, cie Revaction, 1h, dès 3 ans. Improvisation pour enfants Sam 20 et dim 21 déc sam à 17h, dim à 11h et 17h ; 8€/10€/12€ ESPACE GERSON
1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)
SOUVENIR D’ÉTOILE Conte musical, 45 min, dès 3 ans Du 22 au 26 déc, à 15h ; 6€/8€
RADIANT-BELLEVUE
1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)
ARTURO BRACHETTI AND FRIENDS Du 19 au 21 déc, ven, sam à 20h30, dim à 16h ; de 45€ à 64€
NOUVEAU CIRQUE MAISON DE LA DANSE
8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00)
SÉQUENCE 8 Par la cie Les 7 doigts de la main, 1h35, dès 7 ans La première mondiale avait eu lieu aux Nuits de Fourvière 2012 et depuis le spectacle des Québecois a fait le tour du monde. Séquence 8 est une démonstration du talent de huit circassiens qui nous avaient auparavant bluffé avec un précédent show Psy, plus écrit que celui-ci. Mais si ce n’est déjà fait, voilà l’occasion d’aller à la rencontre de ces experts nord-Américains. Jusqu’au 19 déc, jeu 18, ven 19 à 20h30, mer 17 à 15h et 19h30 ; de 20€ à 39€ CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)
SOLVO Par Frédéric Zipperllin et Anja Krips, Cirque Bouffon, 1h30, dès 4 ans Jusqu’au 2 janv, jeu 18, ven 19 et mar 23 déc à 20h, mer 17, sam 20 à 16h et 20h, dim 21 à 16h ; de 9€ à 35€
SPECTACLES
ACTE 2 THÉÂTRE
LE CROISEUR
32 quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71)
4 rue Croix-Barret, Lyon 7e (04 72 71 42 26)
LES 3 SECRETS DU PÈRE NOËL Les secrets qui permettent de voir le Père Noël, 60 min, dès 6 ans Du 22 au 27 déc, à 14h30 et 16h30 ; 8€/10€
SEMAINE DE LA CRÉATION CONTEMPORAINE 20 comédiens en fin de formation montent un texte contemporain Jusqu’au 19 déc, à 19h30 ; 4€/8€
THÉÂTRE DE L’UCHRONIE
THÉÂTRE JEAN MARAIS
PETITE SOURCE De Laura Glutron, par la cie La Nébuleuse, 30 min, dès 2 ans. Théâtre d’objets, conte Du 23 au 27 déc à 10h30 sf jeu 25 ; 9€/14€
LE FILM DU DIMANCHE SOIR Ms Évelyne Fagnen, 1h30, dès 8 ans. Ciné-club ambulant Dim 21 déc à 17h ; 6€/10€/13€
19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)
ESPACE 44
44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)
FARCES DU MOYEN-ÂGE Ms Christophe Vénicel, cie Myriade, 50 min, dès 6 ans Du 22 au 28 déc, mer, ven, mar à 10h et 14h30, sam, dim à 16h, lun à 14h30 ; 8€/12€ COMÉDIE ODÉON
6 rue Grolée, Lyon 2e (04 20 10 04 23)
LA SORCIÈRE DU PLACARD À BALAIS D’après Pierre Gripari, par la Cie et son Personnel de Bord, 45 min, dès 4 ans Du 20 au 30 déc, du lun au sam à 14h ; 11€
53 rue Carnot, Saint-Fons (04 78 67 68 29)
MAISON DES PASSAGES
44 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 95 49 00 98)
MATIN BRUN + SOPHIE SCHOLL, RÉSISTANCE D’UNE JEUNESSE Par la cie Novecento Sam 20 déc à 19h et dim 21 déc à 15h ; 11€/13€ INCONNU À CETTE ADRESSE De Kressmann Taylor, ms et jeu Nadia Larbiouene et Franck Adrien, cie Novecento. Novembre 1932-mars 1934 : dix-neuf lettres entre deux amis à l’heure de la montée du nazisme Sam 20 déc à 21h30 et dim 21 déc à 17h30 ; 11€/13€ Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
P13 — LE PETIT BULLETIN N°779 — DU 17.12 AU 23.12.14
Apprenez les langues autrement avec
MUSIQUE - SOIRÉES
Holy Smoke Un enseignement assuré par des professeurs natifs et diplômés en japonais, coréen, espagnol, por portugais tugais et anglais Des cours aussi bien en semaine que le week-end Une situation privilégiée en plein coeur de Lyon Le PLUS Lyon-Langues: Rencontrez tous les jours les étudiants étrangers d’Inflexyon dont vous apprenez la langue pour des échanges cultur culturels els et linguistiques. Une expérience interculturelle unique !
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d’une major – on n’en est plus là de toute façon, et depuis longtemps. Celle d’Holy Two, de matière, est suffisamment dense pour pouvoir être livrée sans souci de nécessaire développement : il y a déjà tout ce qu’il faut là où il faut, les morceaux, la production, et l’atmosphère posée sur la couture invisible entre dream pop brumeuse et post-rock pour “impressions de beau temps”, démontrant qu’il n’y a pas de fumée sans feu. STÉPHANE DUCHÊNE > Holy Two Au Kafé mercredi 17 décembre
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— POP — Moins cosmico-tribal que Pethrol (voir en page 16), moins bootylicieusement chaudard qu’Erotic Market, dans la nouvelle famille des duos électro-pop qui ont le vent en poupe, Holy Two fait plus que passer la tête. Il est d’ailleurs presque étrange de les voir monter sur les tréteaux d’une scène découverte – celle, toujours bien inspirée du Kafé qui couronna l’an dernier Alexis & the Brainbow – alors que la doublette Élodie/Hadrien a non seulement déjà (auto)produit un premier album mais aussi tout récemment un EP baptisé Eclipse, ce qui nous vaut un nouveau clip, Moonbeam, là encore particulièrement abouti. Sauf qu’en fin de compte, on n’est jamais assez “découvert”. On pourrait d’ailleurs à l’inverse se dire que ce groupe pas bien vieux – c’est une constante des précités que d’avoir, toute proportions gardées, “explosé” assez vite – a peut être mis la charrue avant les bœufs quand l’évidence de l’émergence, cette grande notion floue, veut que l’on fasse les choses dans l’ordre. Sauf qu’en matière d’émergence, il n’y a guère d’évidence et que ce qui importe justement c’est la matière à proposer, qu’on n’est pas obligé de garder par devers soi en attendant l’invitation de Michel Drucker ou la sainte signature
— ROCK — Il y a les filles qui
vous rendent marteau. Et il y a celles qui vous donnent l’impression qu’elles pourraient vous refaire le portrait façon Hammer Girl – la Bricol’ Girl à gages de The Raid 2 – à la première flatterie un peu appuyée. Kro et Julia Kat appartiennent à la seconde catégorie et, à vue de nez, vous aurez à peine le temps de dire «hey les poufs» (quoi, c’est pas comme ça qu’on
drague au XXIe siècle ?) que vous aurez un diastème de la largeur de Mjölnir. Enfin plutôt à vue d’oreille, les seuls clous qu’enfoncent ces deux demoiselles – plus un batteur qui ne la ramène pas trop – étant ceux qui fermeront les cercueils des phallocrates du onetwo-three-four. Car Little Garçon, le groupe qu’elles font tourner depuis 2012, ne fait justement pas dans le garçon manqué. Ce qu’on entend sur Flatmate, l’EP que ces
demoiselles du rock fort (désolé) viennent de sortir, c’est de la vraie furie de fille bien finie – à la bière et au vernis bleu électrique – quelque part entre les punkeries bas-de-la-frange de Bikini Kill et les pitreries vintages des sousestimées Gore Gore Girls. Pas de quoi remplacer dans nos cœurs masochistes l’inatteignable Jemina Pearl – période Be Your Own Pet, pas quand elle s’est prise pour la nouvelle Gwen Stefani. Mais largement de quoi tenir la dragée haute aux excellents T.I.T.S., véritables délégués du garage insalubre qui fait frémir Paris depuis deux-trois ans (on y trouve entre autre des membres de Catholic Spray et Feeling of Love), aux côtés desquels elles se produisent cette semaine. BENJAMIN MIALOT
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La quadrature du cercle — ROCK — Jamais à court de leçons prêtes-à-
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DR
graver sur un coin de mobilier scolaire, Marcel Proust écrit dans À la recherche du temps perdu que «le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux». Il peut aussi consister à avoir de nouvelles oreilles, ainsi que le laisse entendre dans tous les sens du terme le premier album de L’Effondras, trio bressan d’origine et lyonnais d’adoption (deux guitares, une batterie) qui, faisant sien depuis 2011 cette musique terraformatrice par excellence qu’est le rock instrumental, tord les humbles et verdoyants reliefs de sa terre natale – si humbles et verdoyants que le moindre footing y est une échappée belle – pour les calquer sur ceux d’une certaine Amérique. De certaines Amériques même. Celle dépeinte par Shellac, prise des mêmes secousses nerveuses que les hommes qui la foulent (Ahmra, sorte de prélude apocalyptique à The End of the Radio). Celle, aride et laborieuse, qui inspira à feu Jason Molina la plus belle chanson de tous les temps (Farewell Transmission, qu’on devine dans les glissan-
dos déformés par la chaleur de L’Âne Rouge). Ou encore celle dont Earth a fait son terreau, amoché et néanmoins insensible aux ravages du temps (le diptyque Caput Corvi, qui avance au rythme d’un arbre déraciné). Certains géomètres ont passé leur vie à tenter de faire entrer un carré dans un rond. En déplaçant le problème au grand air, les math-rockeurs de L’Effondras y parviennent du premier coup. BM > L’Effondras [+ Brice et sa pute + Le Grand Sbam] Au NTH8 samedi 20 décembre L’Effondras (Dur et Doux)
THOMAS FERSEN VEN 23 JANVIER
ou un BILLET-CADEAU !
www.theatre-venissieux.fr - 04 72 90 86 68
P14 — LE PETIT BULLETIN N°779 — DU 17.12 AU 23.12.14
MUSIQUE - SOIRÉES CLASSIQUE C’EST REPARTI POUR UN CHOEUR Masterpiece de Paul Drayton par les Phonies Polies CHAPELLE DU PRADO
7 rue du Père Chevrier, Lyon 7e
Mer 17 déc à 20h30 ; prix libre CINÉ-CONCERT CHARLOT Par l’atelier XX-21 et le CNSMD, dir Fabrice Pierre THÉÂTRE ASTRÉE
Campus de la Doua, 6 avenue Gaston Berger, Villeurbanne
Mer 17 déc à 19h19 ; entrée libre UN CONTE DE NOËL RUSSE Par l’Ensemble vocal de la Société Philharmonique de Saint-Petersbourg, dir mus Yulia Khutoretskaya CHAPELLE DE LA TRINITÉ
29-31 rue de la Bourse, Lyon 2e (04 78 38 09 09)
Mer 17 déc à 20h ; 18€/25€/35€ CHARPENTIER / TELEMANN / BACH... Par l’ensemble Archivolte ÉGLISE LUTHÉRIENNE 12 rue Fénelon, Lyon 6e
Jeu 18 déc à 20h ; prix libre SATURNALES Par les Chœurs d’enfants Méludies, d’ados Mélismes, d’étudiants Elégie et Enéo ÉGLISE SAINTE-THÉRÈSE 25 rue du 4 août, Villeurbanne
Jeu 18 déc à 20h ; entrée libre DULCISSIME JESÙ Par l’Ensemble Céladon. Sonnets et motets sacrés dans l’Italie du 17ème siècle
JUMPIN’JIVE BAND Malcom Potter & Olivier Truchot
NINKA TOUR : JONFEN Pop
WORLD
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
2 place Antoine Jutard, Lyon 3e
LOS PIRATAS Gipsy latino
LA MARQUISE
Mer 17 déc à 19h30 ; 10€ JEAN-PHILIPPE BERNIER Jazz manouche et jam session
Mer 17 déc à 20h30 ; entrée libre COVER NIGHT Rock
4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
JAZZCLUB SAINT-GEORGES
Mer 17 déc à 19h45 ; prix libre HAPPY STOMPERS Swing HOT CLUB
26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Mer 17 déc à 21h30 ; 7€/10€ BRASS BAND Sacqueboutae + Ensemble de cuivres Lyon/Saint-Etienne + Brass band de Lyon. Dans le cadre de Sons d’Hiver SALON DE L’HÔTEL DE VILLE
place Roger Salengro, Oullins (04 72 39 73 13)
Mer 17 déc à 20h ; entrée libre ATMO JAZZ NIGHT Stéphane Rivero (contrebasse), Jean-Louis Almosnino (guitare), Sthéphanie Morales (chant) ATMO
9 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 26 00 93 77)
Jeu 18 déc à 21h ; prix libre AUTOMATIC KINGS Blues LA MAISON MÈRE
21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er (04 78 27 29 18)
Jeu 18 déc à 21h ; entrée libre YOUNEE’D SOUL QUINTET
CHAPELLE PAUL COUTURIER
LE SIRIUS
Ven 19 déc à 20h30 ; de 8€ à 16€
Jeu 18 déc à 22h ; entrée libre ALEX CLAYETTE 5TET
En face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)
12 rue Henri IV, Lyon 2e
ÉGLISE SAINT-JOSEPH DE LA DEMI-LUNE
2 bis avenue de la République, Tassin-la-Demi-Lune
Sam 20 déc à 20h30 ; de 8€ à 16€ MESSE DE MINUIT De M.A. Charpentier par Ensemble vocal Arcama, orchestre et solistes, dir Luping Dong ÉGLISE SAINT-DENIS DE LA CROIX-ROUSSE 4 rue Hénon, Lyon 4e (06 65 33 06 32)
Ven 19 déc à 20h ; de 8€ à 15€ NOËL EXPRESSO Prokofiev, Debussy... par l’Orchestre national de Lyon et Leonard Slatkin (dir mus) AUDITORIUM DE LYON
149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Ven 19 déc à 12h30 ; 10€ CONCERT DE NOËL au profit de la Chaîne de l’Espoir
26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Jeu 18 déc à 21h30 ; 7€/10€ FREDBOP 4TÊT Swing manouche JAZZCLUB SAINT-GEORGES
22 rue de Flesselles, Lyon 1er (04 72 00 20 44)
Jeu 18 déc à 22h ; entrée libre MAGIC SYSTEM
LA MARQUISE
Jeu 18 déc à 20h ; 5€ SABATON + KORPIKLAANI + TYR Power métal TRANSBORDEUR
3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
LA MARQUISE
26 cours Albert Thomas, Lyon 8e (04 78 01 78 12)
Ven 19 déc à 20h30 ; entrée libre BRICE ET SA PUTE + L’EFFONDRAS + LE GRAND SBAM Sam 20 déc à 20h ; prix libre ! article en page 13 LORD RUBY
Sam 20 déc à 20h30 ; 10€/12€ CASSE-NOISETTE D’après Tchaïkovski, avec l’ensemble Agora et Nathalie Dessay, 1h, dès 6 ans
LA MARQUISE
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
Sam 20 déc à 19h45 ; entrée libre BLACK LILYS + MULLY’S GONE Pop folk TOÏ TOÏ LE ZINC
OPÉRA DE LYON
Sam 20 déc à 15h et 19h30 ; de 10€ à 16€ CASSE-NOISETTE Tchaïkovski par l’Orchestre national de Lyon et Leonard Slatkin (dir mus) AUDITORIUM DE LYON
26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Sam 20 déc à 21h30 ; 7€/10€ PIERRE ET LE LOUP.. ET LE JAZZ Par The Amazing Keystone big band LE TOBOGGAN
14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)
149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Du 18 au 21 déc, jeu à 20h, sam à 18h, dim à 16h ; de 8€ à 46€ CONCERT DE MUSIQUE DE CHAMBRE Dvorak par les musiciens de l’orchestre de l’Opéra de Lyon OPÉRA DE LYON
Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)
Dim 21 déc à 11h30 ; de 10€ à 22€ LE ROI ET MOI Opéra jeune public de Rodgers et Hammerstein, ms Jean Lacornerie, dir mus Karine Locatelli, avec le chœur et la maîtrise de l’Opéra de Lyon THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE
Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)
Jusqu’au 28 déc, ven 19, sam 20, lun 22, mar 23 déc à 19h30 ; de 10€ à 26€ RUSALKA De Dvorak, ms Stefan Herheim, dir mus Konstantin Chudovsky, par l’Orchestre, studio et chœurs de l’Opéra de Lyon, 3h20 OPÉRA DE LYON
23
JAZZ & BLUES ALEXANDRE CLAYETTE QUINTET
Sam 20 déc à 15h ; de 7€ à 17€ THOMAS IBANEZ QUARTET ATMO
9 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 26 00 93 77)
Dim 21 déc à 18h ; prix libre THE AMAZING KEYSTONE JAZZ BIG BAND LA CLEF DE VOÛTE
1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)
Lun 22 déc à 21h ; 10€
ROCK & POP TREMPLIN DÉCOUVERTE : HOLY TWO NINKASI KAFÉ
267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
Mer 17 déc à 20h30 ; entrée libre ! article en page 13 TITS + LITTLE GARÇON LE TROKSON
110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)
Mer 17 déc à 20h45 ; entrée libre ! article en page 13 FAIK NINKASI HÔTEL DE VILLE
27 rue de l’Arbre-Sec, Lyon 1er (04 78 28 37 74)
Mer 17 déc à 20h30 ; entrée libre NINKA TOUR : LOGAR
LA MAISON MÈRE
NINKASI CROIX-ROUSSE
Mer 17 déc à 21h ; entrée libre
Mer 17 déc à 20h30 ; entrée libre
21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er (04 78 27 29 18)
159 boulevard de la Croix-Rousse, Lyon 4e (04 78 28 00 17)
6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
TERMINAL
3 rue Terme, Lyon 1er
17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)
Mer 17 déc à 20h30 ; 22€ LE BAL DES COPAINS
Vitalic + Waxist. Dans le cadre des 100 ans de la Halle Tony Garnier LE SUCRE
49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
Sam 20 déc à 15h ; 20€ MTR #009 Developer + Henning Baer + Francois X LA PLATEFORME
4 quai Victor Augagneur, Lyon 3e
Sam 20 déc à 23h ; 14/16 € ! article en page 15 SUPERNATURE Toby Tobias + The Pilotwings TERMINAL
3 rue Terme, Lyon 1er
Sam à minuit ; 8 €
Jeu à minuit ; 5 € POLAAR Pinch + Flore
SOIRÉES
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44)
BAL FOLK + SCÈNE OUVERTE
LA MARQUISE
CCO
Ven 19 déc à 23h ; 8€ VIBES, DUB TO TRANCE Woody Vibes + Shotu + Athuraya
Mer 17 déc à 20h30 ; 3€/4€/8€ CON LECHE Thomas Villard + Vincent Vidal
LE KAO
L’AMBASSADE
Mer 17 déc à 22h ; entrée libre JULIEN TODOR Duo guitare-percussions
Ven 19 déc à 23h30 ; 15€/20€ ! article en page 15 DANA RUH + PEPPERPOT + JULIANO
Jeu 18 déc à minuit ; entrée libre GARÇON SAUVAGE Bolito + L’homme seul + KTB
23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)
73 rue du Bourbonnais, Lyon 9e
Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
ABSINTHE
22 rue de Flesselles, Lyon 1er (04 72 00 20 44)
SOUS LE CAILLOU
LOGO CLUB
Jeu 18 déc à 20h30 ; 10€/13€ BARBARA, LE CHEMIN SE FAIT EN MARCHANT Par Fanny Corbasson (chant) et Laurent Andary (piano)
Ven 19 déc à minuit ; 8€/10€ HAPPINESS THERAPY Huxley + Gallagan + JM DV1
6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
Ven 19 déc à minuit ; 10€
ÉTOILE ROYALE THÉÂTRE
6E CONTINENT
51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)
Ven 19 déc à 21h ; 3€/5€ SCÈNE OUVERTE : HOMMAGE À JOHNNY CASH KRASPEK MYZIK
20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)
Ven 19 déc à 20h30 ; entrée libre CROIX-ROUSSE-LES-PENTES • Mer 17 : Pub quiz par Tatie Charby et Supérette • Jeu 18 : Vente du calendrier de la Rue de Sérigraphie + Dj Dance Hall Social Club • Sam 20 : Christmas Party LAVOIR PUBLIC
4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13)
Sam 20 déc à 21h ; 20€ MICHEL PLATINE Funk soul
Jeu 18 déc à minuit BASSE RESOLUTION Nailtich + Canza + Soul Kitchen
ÉTOILE ROYALE THÉÂTRE
Ven 19 déc à 20h ; entrée libre BAL FOLK AVEC LE DUO ABBAS-THÉZÉ
49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
CANTAUTORI Hommage à Paolo Conte
110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)
LE SUCRE
DV1
CHANSON
LE TROKSON
ROCK BOAT
Mer 17 déc à 20h30 ; entrée libre TAPAGE NOCTURNE Luigi Madonna
Lun 22 déc à 21h ; 10€
Ven 19 déc à 21h30 ; entrée libre KOMPLIKATIONS + SOIRÉE DE NOËL
Jeu 18 déc à 22h ; 8€ LIL’K
20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)
En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)
267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
17 quai Augagneur, Lyon 3e (09 72 22 11 53)
KRASPEK MYZIK
SONIC
NINKASI KAFÉ
STONEWAY + NIGHTBIRD + LITTLE BOY + HELL WENAYERS
CONTROL VOLTAGE
No wave
ELECTRO SWING CABARET The Two + Don Mescal + Sir Sway + Gang of Nuggets + Les Précieuses Ridicules
Du 17 au 20 déc, Mer, jeu à 19h, sam à 20h ; 2€ BAL POP Lotfi + Frankito + Rob Alves + Tatie Charby
ÉLECTRO
Ven 19 déc à 21h30 ; 7€/10€ TATIANA ALAMARTINE
HOT CLUB
Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)
Sam 20 déc à minuit ; 8€ ROLLER DISCO
Ven 19 déc à 21h ; entrée libre
26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Sam 20 déc à 19h45 ; 10€ GABRIEL BELGACEM 4TET
DV1
RADIANT-BELLEVUE
21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er (04 78 27 29 18)
Sam 20 déc à 20h30 ; 6€ LYDIA LUNCH & BIG SEXY NOISE
HOT CLUB
4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)
NANA MOUSKOURI
LA MAISON MÈRE
17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)
Ven 19 déc à 19h45 ; 10€ JEAN-LOUIS ALMOSNINO TRIO Jazz moderne
JAZZCLUB SAINT-GEORGES
35 rue Imbert Colomès, Lyon 1er (04 78 61 74 59)
HIP-HOP & R’N’B
4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 83 81 55 21)
Sam 20 déc à 20h ; prix libre BAKERLY Hommage à Chet Baker
LE RASPOUTINE
Sam 20 déc à 22h ; 5€ OLIVIER DEUTSCHMANN
Mer 17 déc à 20h30 ; 41€/43€
22 rue du Commandant Pégout, Lyon 8e (04 78 78 33 30)
Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
VARIÉTÉS 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)
NOUVEAU THÉÂTRE DU 8e
Ven à minuit ; 8€ ENCORE X TOUCHE FRANÇAISE Moodymann + Sacha Mambo Sam 20 déc à 23h ; 20€ ! article en page 15 THE NOMAD SOUL Panzer + Methan + Matheson + Iam oiseau
Sam 20 déc à 20h ; entrée libre
NINKASI SANS-SOUCI
3 rue Terme, Lyon 1er
Ven 19 déc à 20h30 ; 6€ OJALA
13 rue Jangot, Lyon 7e (04 29 36 61 29)
Ven 19 déc à 20h30 ; entrée libre CHEWBECARRE
TERMINAL
LE KAO
LE COURT-CIRCUIT
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
TOÏ TOÏ LE ZINC
17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)
Ven 19 déc à 21h ; prix libre MATHIS ET SES INVITÉS
Ven 19 déc à 23h ; 12€/16€ EMBRACE : FAKEAR + Stwo + Crayon + Karma kid + Point point + DJ Noyl + D.Last + Asco Ven 19 déc à 23h ; 20€/22€ CHRIS LATTNER + JEEN
Ven 19 déc à 20h ; prix libre TOTO POSTO: ELECTRIC SPAGHETTI
9 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 26 00 93 77)
49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
Ven 19 déc à 20h30 ; de 29,50€ à 35€ PINGOS DA CHUVA Grands classiques de la musique brésilienne Quai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)
ATMO
LE SUCRE
AMPHITHÉÂTRE 3000
AUX BONS SAUVAGES
Jeu 18 déc à 20h ; 27€ MONSIEUR BOSSEIGNE + Eric Salt
KINK + Mush
TRANSBORDEUR
Cité Internationale, 1 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e
Quai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)
Place Edgard Quinet, Lyon 6e
à 20h, dim 21 à 16h ; de 10€ à 94€
HOT CLUB
ABSINTHE
AUX BONS SAUVAGES
ÉGLISE SAINT-POTHIN
Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54) Jusqu’au 1er janv, mer 17, ven 19, mar
NINKASI GUILLOTIÈRE
4 rue Stella, Lyon 2e (04 78 42 23 23)
SONIC
LA MAISON MÈRE
21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er (04 78 27 29 18)
Sam 20 déc à 21h ; entrée libre TWIST ALL NIGHT 60’s dancing party LE TROKSON
110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)
Sam 20 déc à 20h45 ; entrée libre
SOUTIEN AU PÉRISCOPE ! article ci-contre RANK + ALABASTER +Sinus + Gwynwurst + Too Girly Dj’s LE PÉRISCOPE
13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
Mer 17 déc à 20h ; entrée libre CARTE BLANCHE AU GROLEKTIF LE PÉRISCOPE
13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
Jeu 18 déc à 21h ; 7€ LYON JAZZ COLLECTIF Art’s Unit + Alexandre Clayet 5tet LE PÉRISCOPE
13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
Ven 19 déc à 21h ; 7€
En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)
Ven 19 déc à 22h30 ; 6€/8€ WINTER BREAK Ma1a AYERS ROCK BOAT
17 quai Augagneur, Lyon 3e (09 72 22 11 53)
Ven 19 déc à 22h ; 8€
Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)
Jeu 18 et ven 19 déc à 20h30 ; 11€/15€ ET TOI, TU VAS OÙ ? Par Lily Luca et Fred Bobin. Musique pour enfants (de 3 à 5 ans le matin et dès 5 ans dans l’après-midi)
ANIMATIONS
MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY 249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)
Du 17 au 20 déc, mer 17 à 10h et 15h, sam 20 à 11h et 15h ; 5,50€/6,50€ CLAUDINE LEBÈGUE À THOU BOUT D’CHANT
CONTES
CONFÉRENCES
DRÔLE DE PALABRE De Patrice Kalla, contes et musiques afrourbains, dès 6 ans.
UNIPOP - HISTOIRE DE L’ART “La chair à canon. Art et Première Guerre mondiale” par Laura Foulquier
2 place du 8 mai 1945, Lyon 8e
1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)
2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)
CENTRE SOCIAL DES ÉTATS-UNIS
THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE
Mer 17 déc à 18h ; entrée libre CONTE EN FAMILLE Voyage au sein des collections
Sam 20 déc à 15h ; 8€/10,50€/14,50€
34 rue de la Charité, Lyon 2e (04 78 38 42 02)
Du 18 au 20 déc, à 20h30 ; 9€/13€ TARTINE REVERDY “C’est très bien”, dès 5 ans
MUSÉE DES TISSUS ET DES ARTS DÉCORATIFS
Place des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)
Mar 23 déc à 15h30 ; 5€/15€
—
En musique peut-être plus encore qu’ailleurs, l’innovation n’est généralement pas rentable. Sept ans après son ouverture et malgré son dynamisme (résidences, festivals, accueils en tous genres...), Le Périscope, haut lieu de l’expérimentation sonore s’il en est, en fait toujours les frais. Au point de mettre à profit son anniversaire pour souligner la fragilité de sa situation économique et vous inviter, l’espace de trois soirées de soutien, à écoper la flotte qui s’infiltre par ses écoutilles sous les harangues de fidèles du lieu. Trois ambiances de travail sont proposées : anxiogène ce mercredi 17 décembre avec, notamment, le postpunk en niveaux de gris de Rank, le hardcore jusqu’au-boutiste de Alabaster et un DJ set fatalement impétueux des Too Girly DJs – rassemblés par un aréopage d’activistes de bruit, en tête les labels Gaffer et Bigoût ; détendue le lendemain, carte blanche au supa funky Grolektif (par ailleurs co-fondateur du Périscope) oblige ; et enfin euh... eh ben jazzy le 19, avec le Lyon Jazz Collectif. À vos écuelles. BENJAMIN MIALOT
Too Girly DJs - DR
RENFLOUEZ UN SOUS-MARIN
Mer 17 déc à 19h ; entrée libre GIACOMETTI, LES BLESSURES ILLUMINÉES Par Damien Capelazzi, critique et historien de l’art SALLE EDOUARD HERRIOT EX PALAIS DE LA MUTUALITÉ
FACTORY PÔLE PIXEL
26 rue Emile Decorps, Villeurbanne
Jeu 18 déc à 18h30 CHRISTIAN BINET Pour son livre "Un 2è jour au musée avec les Bidochon" LIBRAIRIE DU MUSEE DES BEAUX-ARTS 20 place des Terreaux, Lyon 1er
Lun 22 à 15h ; entrée libre
1 place Antonin Jutard, Lyon 3e (06 48 74 91 94)
DOCUMENTAIRES ET CINÉ
LIEUES
GALERIE DE LA BOMBARDE
NACHRICHTEN VOM GRO·EN KRIEG Film d’Alexander Kluge (2014, 1h34, VOSTFR)
Jeu 18 déc à 20h30 ; 5€ LE CHIEN DE GOYA Par Emmanuel Merle. Recueil de poèmes
Jeu 18 déc à 18h ; entrée libre
GOETHE INSTITUT
RENCONTRES
3 rue Vaubecour, Lyon 2e
PROJET BERMUDA
Jeu 18 déc à 20h ; 2€ LE JOUR LE PLUS COURT Festival de courts-métrages
LECTURES COUP D’ŒIL SOUTIEN
ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON
HOLY VJ Dispositif de skate-board augmenté par Adelin Schweitzer
CINÉMA PRÉHISTORIQUE Par Ben Merlin, Guitos, Jonas Bernath...
Jeu 18 déc à 14h30 et 19h ; 5€/11€ JOUER GUIGNOL, LES DESSOUS DU MÉTIER DE MARIONNETTISTE
32 rues des Tables Claudiennes, Lyon 1er (06 79 03 24 99)
66 bis rue Saint-Jean, Lyon 5e (04 72 10 63 52)
GALERIE JEAN-LOUIS MANDON
Ven 19 déc à 19h ; entrée libre
LIBRAIRIE EXPÉRIENCE
5 place Antonin Poncet, Lyon 2e (04 72 41 84 14)
SALONS POP UP XMAS FACTORY
Jeu 18 déc De 17h30 à 22h ; entrée libre DAVID FOENKINOS pour son livre “Charlotte”
LE SUCRE
FNAC BELLECOUR
Dim 21 et lun 22 déc dim de 12h à 19h, lun de 14h à 21h ; 2€ BRADERIE DE NOËL DE L’IAC
Ven 19 déc à 12h30 ; entrée libre PHILIPPE BONIN Pour son livre “Vocabulaire de la spatialité japonaise”
49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN
11 rue du Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)
Du 18 au 24 déc, jeu à 17h, de ven à mer de 13h à 19h ; entrée libre
85 rue de la République, Lyon 2e (08 25 02 00 20)
ARCHIPEL - CENTRE DE CULTURE URBAINE 21 place des Terreaux, Lyon 1er
Sam 20 déc à 17h ; entrée libre
18 rue François Dauphin, Lyon 2e (04 72 77 08 88)
ÉCULLY CINÉMA
21 avenue E. Aynard, Écully (04 78 33 64 33)
Dim 21 déc de 14h à 18h ; entrée libre ! article en page 7 NO COUNTRY FOR OLD MEN De Joel et Ethan Coen (2008, EU, 2h02) ATELIER DES CANULARS 91 rue Montesquieu, Lyon 7e
Dim 21 déc à 20h ; prix libre
Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
P15 — LE PETIT BULLETIN N°779 — DU 17.12 AU 23.12.14
INSOMNIAQUE 3 R DV n o c t u r n e s à n e p a s m a n q u e r ce t t e s e m a i n e B E N JA M I N M I A LOT 19.12.14 POLAAR #10 On vous a glissé son nom au moment de la venue au Sucre de Shackleton, voilà que Pinch déboule à La Marquise à l’invitation de Flore et sa smala givrée. Père spirituel du dubstep – on insiste sur le “spirituel” – ce natif de Bristol – comme son pote Mumdance, déjà passé par la case Polaar – est aussi le dernier des classiques de cette musique de bas-fonds devenue vacarme pour haute société, lui qui n’a jamais cherché à lui renier ses origines caribéennes. À ce titre, on espère que vous lui réserverez un accueil autrement plus enthousiaste qu’à son compatriote.
THE NEW YORK TIMES
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E n séance séance s spéciale péciale En ernier Festival Festival de de C a nn e s au ud dernier Cannes
20.12.14 MTR #009 De la techno élémentaire. C’est ainsi qu’il faudrait résumer la musique de Developer, s’il ne s’en chargeait pas lui-même. Le premier album de cet activiste de longue date s’intitule en effet In Pure Form, et les 25 (!) compositions isotopiques qu’il renferme (un kick qui envoie, un embryon de mélodie et c’est marre) semblent avoir été écrites entre deux lectures des poèmes de jeunesse de Victor Hugo («le style est comme le cristal», tout ça). En ces temps de compromission, une telle opiniâtreté fait plaisir à voir. Elle fera aussi plaisir à entendre à la Plateforme.
DIMANCHE 11 JANVIER!À!14H30 J
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de Benne Bennett t t MMiller iller
20.12.14 ENCORE X TOUCHE FRANÇAISE Après avoir collaboré avec PAPA MAMAN et Haste, Encore nous refait le coup du “plus on est des fous, plus on peut faire venir des trucs énormes” en s’acoquinant avec Touche Française pour accueillir (au Kao) Moodymann, le plus grand pimp de l’histoire de la house. En même temps, il est peut-être bien le seul, tout comme il est l’un des rares producteurs (avec son collègue Theo Parrish) à avoir su transposer les musiques afro-américaines (funk, soul, jazz...) pour le dancefloor sans en détériorer la décontraction et la chaleur – ne serait-ce que par son recours régulier à de “vrais instruments “.
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PLUG & PLAY
La montée des eaux, le ressac incessant de la nostalgie, il y a sûrement des tas d'explications, mais le fait est qu'on a rarement autant vu de surfmusiciens flotter tout autour de nous. Tombés de la planche des Beach Boys et remplis de Love, les Allah-Las sont des cousins du Brian Jonestown Massacre perché des jeunes années et du Calexico pourtant désertique d'antan. Références qui sont autant de bonnes raisons de venir leur faire le Salut au Soleil, le 20 février à l’Épicerie Moderne.
Pour le coureur de concerts, janvier est généralement un mois de sinistrose à nulle autre pareille : rien à se mettre sous la dent, ce qui tombe bien, vu qu'on n'a plus tellement faim. Heureusement, pour rebrancher l'esprit sur des bases saines, chaque année il y a Plug & Play, ce (pas si) petit festival sis au Kraspek, cette fois du 9 au 24 janvier. Avec une bonne nouvelle de tout premier ordre : le retour en terre lyonnaise de nos bien aimés, exilés et surdoués Benjamin Fincher.
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LES CHEDID
Retrouvez-nous sur
CHANNING TATUM
STEVE CARELL
MARK RUFFALO
Achat conseillé des places à l’avance • www.institut-lumiere.org
ALLAH-LAS
LE PETIT BULLETIN LYON | www.petit-bulletin.fr/lyon SARL de presse au capital de 131 106,14 €- RCS LYON 413 611 500 16 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 Tirage moyen : 50 000 exemplaires | Impression : Rotimpress
milliar LL'histoire 'histoire vraie vraie et et fascinante fascinante d'un milliardaire excentrique eett de deux champions de lut lutte.
« AAssurément ssurément l’un des meilleurs meilleurs moments momen du Festival Festival de CCannes. annes. » LLee Nouv Nouvel Obs
PLUS LOIN
— L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES —
“Derrière la glace et le hockey, voici l’histoire de l’éclatement de l’Union Soviétique.”
Dans la famille Chedid, on connaissait Mathieu, le fils aux mauvaises fréquentations capillaires et Louis, le père aux bonnes relations pileuses – et bien sûr feu la grand-mère poétesse, Andrée. Le 23 juin aux Nuits de Fourvière, on pourra faire connaissance avec l'autre fils (Joseph) et la fille (Anna, qui a déjà un peu de scène dans les pattes sous le nom de Nach), le temps d'un concert à huit mains, étape d'une tournée en famille assez inédite dans l'histoire de la chanson française.
Envoyez-nous vos programmes : par mail à agenda.lyon@petit-bulletin.fr, courrier ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) Pour joindre votre correspondant : composez le 04 72 00 10 + (numéro) DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20) RÉDACTEUR EN CHEF Benjamin Mialot (26) RÉDACTION Christophe Chabert, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Nadja Pobel A PARTICIPÉ À CE NUMÉRO Pascale Clavel DIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Caroline Renard (29), Nicolas Héberlé (21) AGENDA Lisa Dumoulin (27) VÉRIFICATION AGENDA Florence Blanc DESIGN Denis Carrier & Michel Barthelemy MAQUETTISTE Morgan Castillo INFOGRAPHISTE Julien Royer WEBMASTER Frédéric Gechter INTÉGRATION WEB Gary Ka COMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20) DIFFUSION Guillaume Wohlbang (25)
Institut Lumière - 25 rue du Premier-Film, Lyon 8e • 04 78 78 18 95 Métro D Monplaisir-Lumière • À 8 minutes de Bellecour
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Pethrol : l’hydre carbure
Il était une fois...
— MUSIQUE — NI DUO, NI TRIO, NI COLLECTIF MAIS PRESQUE UN PEU TOUT ÇA À LA FOIS,
PETHROL MET SUR ET EN SCÈNE UNE CHANTEUSE-CLAVIÉRISTE ET UN BATTEURMACHINISTE DONT L’UNIVERS COSMIQUE TEND À S’ÉTENDRE SUR LE MONDE. AU POINT QUE POUR CETTE DRÔLE DE CRÉATURE ÉLECTRO-POP AUX ACCENTS MYTHOLOGIQUES, ON NE PARLERA BIENTÔT PLUS D’ÉMERGENCE, MAIS D’EXPANSION. STÉPHANE DUCHÊNE Figure mythologique universelle, l’Ouroboros représente littéralement «le serpent qui se mord la queue». Sa déclinaison dans la mythologie nordique, Jörmungand, encercle ainsi le monde pour maintenir les océans en place. Il est symboliquement le début et la fin de toute chose. On ne sera que très peu étonné que Pethrol ait choisi, sur un de ses EPs, d’évoquer cette figure. Le groupe, qui définit sa musique comme de la cosmo-pop – «cosmopolite et cosmique» – semble en effet fonctionner par cycles, se nourrir de mues successives comme il se nourrit de lui-même. Ainsi Goldmund, troisième EP paru le 19 novembre dernier, clôt-il une trilogie par laquelle, comme dans les sagas, le groupe est né et s’est métamorphosé pour atteindre sa forme actuelle. «Au tout début, il y avait la volonté de créer une trilogie dont on serait sorti en 2015, confirme la chanteuse Héloïse Derly. En même temps, les trois univers de Black Gold, Golden Mean et Goldmund constituent vraiment trois portes qui s’ouvrent dans le sens d’une évolution. Il était important pour nous de trouver notre son de cette manière. Je ne dis pas qu’on l’a forcément trouvé avec Goldmund, mais on s’approche de ce vers quoi on veut aller, à la fois sur disque et sur scène, qu’on envisage comme deux lieux d’expérimentations». Comme s’il s’agissait pour eux de dénicher une pépite d’or dans une nappe de Pethrol. Une symbolique sans cesse à l’œuvre au sein du groupe où Héloïse – dont la voix passe en un rien de temps de l’évanescence à l’incarnation triviale façon Catpower – et son casque d’or semblent émerger en permanence d’une nappe de pétrole brut, matière musicale constituée de couches de claviers et de beats à la fois subtils et dévastateurs – œuvre du batteur Cédric Sanjuan, qui rappelle ainsi qu’un artilleur a beau être de précision, il n’en fait pas moins généralement de gros dégâts. TRIALECTIQUE La dualité Héloïse/Cédric rappele dans sa complémentarité un autre serpent mythologique, à deux têtes celui-là, l’amphisbène ; ”l’or noir” ; la lutte permanente entre les ténèbres et la lumière ; l’opposition entre esprit et matière, entre animalité et spiritualité, qu’elle soit évoquée dans les textes du groupe – Goldmund est inspirée du Narcisse & Goldmund d’Herman Hesse – ou appréhendée plus directement et sensitivement via la musique ; bref, d’une manière générale la notion de dialectique est le carburant, le moteur à deux temps qui fait avancer Pethrol. Sauf qu’il pourrait s’agir d’une trialectique, telle qu’elle a pu être conceptualisée par Edgar Morin et quelques autres de la manière suivante : «Le jeu interactif entre au moins trois composants par lequel se manifeste la
complexité». Car il y a là une troisième entité : Guillaume Héritier. On parlait du Jörmungand, qui apparaît notamment dans les sagas nordiques de Ragnar Lodbrok – popularisé par la série Vikings – il est un peu le sosie de ce chef légendaire, qui mène la drakkar Pethrol sur les vastes étendues de l’émergence. À la fois parolier, manager, auteur frénétique doublé d’un pianoteur compulsif d’écran tactile, relais avec les médias et les professionnels – avec l’aide du quatrième larron, Grégoire Potin, co-manager. Mais c’est en réalité un véritable clan qui contribue à la marche de Pethrol, dans laquelle les rôles de chacun sont définis et la parole égalitaire – du moins jusqu’à un certain point, ajouterait dans un clin d’œil Ragnar/Guillaume. Une sorte de duo à trois, quatre, cinq, six. Une Hydre de Lyon... dont seuls deux membres monteraient sur scène. CONQUÊTE Artistiquement déjà très au point, tant sur le plan musical que sur celui de l’image – Héloïse, par ailleurs graphiste sortie des Beaux-Arts, travaille également à l’identité visuelle du projet – Pethrol a ainsi développé une véritable stratégie de conquête. Et ce n’est pas un gros mot, car ici, tout est intimement lié à l’artistique et se fait dans les conditions d’une indépendance et donc d’une liberté totale, le groupe émargeant sur son propre label, Beyeah ! (après un petit détour par Jarring Effets pour Golden Mean). En fait, comme chez les vikings, seul demeure la question, pas si essentielle, du point de chute : pourvu qu’on avance et qu’on voit du pays. Pour l’heure, en à peine deux ans, les Lyonnais ont connu quelques belles résidences dont une décisive au Marché Gare, eu les honneurs des Inouïs du Printemps de Bourges ou de Nuits Sonores. Et au-delà du périphérique lyonnais connu les joies du MaMA Festival ou d’une tournée en Allemagne dont ils parlent avec émotion comme des meilleures vacances de leur vie. Tout ceci à peine digéré – «notre dernier EP vient de sortir mais Héloïse et Cédric n’y pensent déjà plus. Ils ont la tête au suivant» se réjouit Guillaume Héritier. Car Pethrol travaille déjà à la suite avec méthode, un LP puis un album qui devraient les voir prendre une autre direction, même s’ils refusent de dire laquelle. «Entre le premier et le troisième EP, on sent que les choses sont en train de s’affirmer et de s’affiner, du coup si on écoute Goldmund, on peut avoir une petite idée de ce que va être la suite» lâche tout de même Héloise, à la manière de l’Ouroboros sachant toujours ce qu’il va manger dans l’éternité suivante. Et pour cause. > Goldmund (Beyeah!)
© PHILIPPE SAINTE-LAUDY PHOTOGRAPHY
© Zoé Brunet-Jailly
INTERVIEW
ˇ DVORÁK
RUSALKA 15 DÉC. 2014 AU 1ER JANV. 2015 DIRECTION MUSICALE KONSTANTIN CHUDOVSKY MISE EN SCÈNE STEFAN HERHEIM ORCHESTRE, CHŒURS ET STUDIO DE L’OPÉRA DE LYON PRODUCTION DU THÉÂTRE ROYAL DE LA MONNAIE DE BRUXELLES EN COPRODUCTION AVEC L’OPER GRAZ À PARTIR DE
10 €
0 4 69 85 54 54 / WWW.OPERA-LYON.COM
L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Lyon, le conseil régional Rhône-Alpes et le conseil général du Rhône.
e é s u m u d s n o i t i d é s Le , s e c n e u l s f t i n c o é r C n e des e n i a m u h e r u t n e l’av Fait assez exceptionnel dans le monde des musées : à l’ouverture de Confluences, neuf publications seront disponibles (dont deux en anglais et une pour les enfants) ! Ce seul chiffre résume bien la volonté du musée de prolonger les expositions présentées. Et puisque le musée raconte une histoire, celle de la grande aventure de l’humanité, ces livres ont également été conçus sur ce fil rouge du récit : récits d’objets, histoire de l’architecture, vie extraordinaire d’Émile Guimet ou grands voyages à l’origine des cabinets de curiosités. En réalisant ce travail en co-édition avec des maisons d’éditions réputées, le musée a imaginé des formats et des typologies d’ouvrages hétéroclites et particulièrement adaptés aux sujets traités. D’un prix abordable (de 9,90 € à 35 €), le livre est sans conteste un des atouts majeurs du musée des Confluences qui ambitionne de me#re la connaissance à la portée de tous et qui, en faisant appel à des romanciers, essayistes, illustrateurs cherche à décloisonner le discours scientifique.
Récits d’objets Dans le regard du visiteur, certains objets exposés produisent un écho avec son propre vécu et font émerger une histoire. C’est avec cette idée qu’est née l’audacieuse collection « Récits d’objets ». Quatre écrivains se sont chacun emparés d’une pièce présentée au musée des Confluences et l’ont intégrée à un récit. Ainsi, Jean-Bernard Pouy signe, comme à son habitude, une enquête, variation sur le téléphone à cadran d’antan. Valérie Rouzeau, poète, joue sur les mots et les impressions autour de la météorite Allende. Philippe Forest livre un récit très personnel à propos d’un fragment de mâchoire d’enfant d’Homo sapiens et Emmanuelle Pagano, également romancière, nous plonge dans une histoire familiale en s’inspirant d’un châle de soie de mer. C’est en photographies que Bernard Plossu apportera son regard à cette collection qui devrait compter trois nouveaux récits en 2015. Art, émotions et sciences sont intimement liés dans cette démarche qui propose de découvrir l’objet du récit sous l’angle de sa description scientifique mais aussi en réalité augmentée sur son smartphone ou sa tablette grâce à un QR-code. Le lecteur a ainsi accès aux interviews des auteurs qui évoquent leur rapport au musée et à l’objet choisi. Pour prolonger ces histoires, un site web à vocation non commerciale, Libfly, permettra à chacun de partager ses impressions dans une communauté en ligne.
Collection Récits d’objets, de 9 € à 12 €, co-édition musée des Confluences / Invenit. En cheveux d’Emmanuelle Pagano, L’Enfant fossile de Philippe Forest, Téléscopages de Valérie Rouzeau, S63 de Jean-Bernard Pouy.
Expositions temporaires Le musée des Confluences s’attache à raconter l’Homme comme une grande aventure. Mais qu’en est-il de l’aventure du musée lui-même ? C’est précisément ce à quoi répondent les expositions temporaires inaugurales et les ouvrages qui y sont associés. Les trésors d’Émile Guimet présente la vie de cet entrepreneur et industriel de renom, qui a vécu à la charnière des XIXe et XXe siècles, et a créé deux musées (à Lyon et à Paris) pour exposer ses collections et transmettre les cultures extra-européennes au plus grand nombre. L’ouvrage Dans la chambre des merveilles présente un contenu très original avec, outre des articles scientifiques, trente-deux planches de dessins signés Camille Renversade : ils illustrent les récits des voyages de Balthasar de Monconys. Ce diplomate et physicien lyonnais n’a, en effet, cessé d’arpenter le monde au XVIIe siècle et a ramené de ses expéditions des objets qui ont constitué les premiers cabinets de curiosités. Les trésors d’Émile Guimet, 35 €, co-édition musée des Confluences / Actes Sud Dans la chambre des merveilles, 24,90 €, co-édition musée des Confluences / Flammarion
Un livre d’activités pour enfants Pour transmettre et désacraliser la connaissance, quoi de mieux que de commencer par s’adresser aux enfants ? Avec Ma chambre des merveilles, le musée des Confluences propose de recréer un cabinet de curiosités tout en couleurs avec de nombreux jeux et illustrations en écho aux collections présentées. Car, s’il s’agit d’apprendre en s’amusant, les auteurs ont fait en sorte de ne jamais se départir d’une ambition scientifique essentielle. Au fil des pages, on trouve un jeu des sept erreurs pour dessiner peu à peu un fossile, ou, par exemple, un labyrinthe parmi d’anciennes pièces de monnaie, pour une première approche des études archéologiques notamment. Avec sa reliure à spirales, cet ouvrage très pratique peut être manipulé, découpé, transformé. Ainsi, l’enfant peut en extraire un masque ou découvrir ce qu’est une chimère en construisant son thaumatrope, sorte de jouet optique formé de deux cercles adossés qui, en tournant sur eux-mêmes, composent un objet éphémère. Ma chambre des merveilles, 9,90 €, co-édition musée des Confluences / Éditions courtes et longues. Disponible en français et en anglais, à partir de 7 ans.
Guide du visiteur Ce guide a été pensé comme un vade-mecum que l’on peut consulter chez soi pour prolonger l’exposition permanente et approfondir ce qui a été vu. À chacune des quatre salles de l’exposition permanente du musée correspond un cahier avec un intercalaire de couleur différente ; un cinquième chapitre s’attache à décrire le musée et son architecture. Près de 300 objets incontournables des collections sont ainsi décrits grâce aux photographies de Pierre-Olivier Deschamps de l’agence VU’. Ce guide est un outil pédagogique qui vise à être le plus complet possible. Et pour ceux qui désireraient se laisser porter par l’ouvrage et qui disposeraient de peu de temps, une visite d’1 h 30 fléchée et détaillée vous fera découvrir les mystères et les origines de l’Homme et de nos sociétés. Guide du visiteur, 15 €, édition musée des Confluences (disponible en français et en anglais). En vente à la librairie-boutique du musée.
Confluences, genèse d’un musée Bien sûr il y a les collections constituées depuis cinq siècles, leur agencement, l’histoire – la nôtre – qu’elles racontent. Et puis, il y a l’architecture qui les accueille. Confluences, genèse d’un musée retrace les grandes étapes de la construction de cet édifice conçu par le cabinet autrichien Coop Himmelb(l)au qui joue sur les mots germaniques de ciel (Himmel), bleu (blau) et construction (Bau). Tout le travail suivi par le constructeur Vinci est ici mis en images et permet de saisir la technicité requise sur le chantier. Les croquis initiaux, maquettes et plans sont ainsi des éléments-clés de cet ouvrage. À l’instar de l’école architecturale dite déconstructiviste, ce livre joue sur les perspectives, les angles et les volumes. Il comporte une succession de cahiers agencés en oblique et de textes justifiés telles les plaques d’inox qui recouvrent le musée. Cette mise en forme audacieuse rend compte des effets de perspective sophistiqués que suscite le musée. L’objectif est de répondre au besoin de comprendre l’histoire-même du musée, donc son bâtiment, mais aussi les collections dont un échantillon est ici également présenté pour rappeler que ce geste architectural fort s’est inspiré du projet culturel et scientifique des lieux. Confluences, genèse d’un musée, 22 €, co-édition musée des Confluences / Flammarion (disponible en français et en anglais).