Le Petit Bulletin - Lyon - 781 by Le Petit Bulletin - Lyon

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L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES N°781 DU 07.01 AU 13.01.15 www.petit-bulletin.fr —

L’AUTRE SCÈNE DE L’OPÉRA

du trio-roi Variation autour , batterie : se as piano, contreb ut un programme to e. nc ga élé et ing sw en

[Concerts] SANGOMA EVERETT, BATTERIE À LA UNE — PANORAMA CULTUREL 2015

Nous connaissons le mal qui vous étreint depuis le 5 janvier. Cette sensation d'inadaptation au monde qui sourde dès l'instant où l'on quitte le confort unplugged des fêtes de fin d'année pour rejoindre le tumulte protocolaire de la rentrée. Tel le grand voyageur qui, après s'être acclimaté à la ventilation arctique d'un aéroport, se heurte à la touffeur d'un tarmac tropical, vous avez même sans doute esquissé un mouvement de recul en encaissant d'un seul coup toute l'actualité qui vous était jusqu'ici passée sous le nez – trop occupé qu'il était à humer la branche de gui sous laquelle vous avez conclu, dans tous les sens du terme ; ne niez pas, nous sommes le fournisseur officiel de scoops de Closer. Les œufs en gelée du FN et de l'UMP, les tarifs gratinés de la SNCF, le bouillon du vol AirAsia, les promesses de beurre présidentielles, Framboisier... Qui pourrait, de toute façon, se fader un menu si indigeste au sortir d'une semaine de ripailles ? Mieux vaut aller de l'avant. A l'instar, cidessus, de ce bon vieux "Mad" Max Rockatansky, figure de proue d'une deuxième moitié de saison que nous vous racontons ici tels qu'en nousmêmes : tout feu tout flamme, dans l'idée qu'à défaut d'être brûlés, vous soyez au moins noircis par la fumée. 2015, année explosive ? C'est tout le bien qu'on vous souhaite. BENJAMIN MIALOT

Jeu 8 janvier à 20h30 Trio Brison/Lincontang/Everett Invité : Grégoire Maret, harmonica Bastien Brison, piano | Christophe Lincontang, contrebasse | Sangoma Everett, batterie |

HARD DAY

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Le polar sud-coréen se porte bien

QUATORZE

Ven 9 janvier à 20h30 Trio Brison/Lincontang/ Everett Invité : Enrico Rava, trompette

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La drôle de guerre de la cie Cassandre

BERNARD HINAULT

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Lumière sur le Blaireau :

OÙ S’INSCRIRE Supplément en pages centrales

Fury Road © Jasin Boland / Village Roadshow Films

ÉDITO

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Sam 10 janvier à 20h30 Trio Ruder/Soulas/Everett Invité : Enrico Rava, trompette Bruno Ruder, piano | Thibaud Soulas, contrebasse | Sangoma Everett, batterie | Tarifs : de 10 à 16€

L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Lyon, le conseil régional Rhône-Alpes et le conseil général du Rhône.

JAZZ

P02_03 — LE PETIT BULLETIN N°781 — DU 07.01 AU 13.01.15

Jupiter Ascending © Courtesy of Warner Bros. Pictures

PANORAMA CINÉMA 2015

L’Amérique au firmament… 6 - 11 MARS 2015

— CINÉMA — LES SAISONS SE SUIVENT ET NE SE RESSEMBLENT PAS : DE JANVIER À JUIN, C’EST LE RETOUR DES SUPER AUTEURS DU CINÉMA AMÉRICAIN AVEC DES FILMS QU’ON DIRA, PAR EUPHÉMISME, EXCITANTS. À L’OMBRE DE CES MASTODONTES, UNE POIGNÉE DE CINÉASTES D’ICI DEVRAIENT LEUR DONNER LE CHANGE. CHRISTOPHE CHABERT

PLAN B / 2003 - REPRISE 2012 En mêlant acrobatie, danse et théâtre dans un même irrésistible élan, le chef d’œuvre d’Aurélien Bory créé en 2003 provoque toujours le même enchantement.

es Wachowski, Eastwood, Gonzalez Iñarritu, Paul Thomas Anderson, Michael Mann, Tim Burton, George Miller, à qui on ajouterait bien James Wan et Josh Whedon : le premier semestre 2015 se pose en miroir inversé du dernier semestre 2014. Fini le renouvellement générationnel, les cinéastes du monde entier qui arrivent à une forme de maturité créative, les francs-tireurs décidés à faire trembler le cinoche mainstream ou son frère jumeau, le world cinéma… Certes, il y en aura quelques-uns d’ici à fin mai ; mais ce sont bien les superauteurs américains qui risquent de faire la pluie et le beau temps sur l’actualité cinématographique d’ici là. Après un mois de janvier en forme de tour de chauffe, ce sont donc Larry et Lana Wachowski qui ouvrent le bal avec leur Jupiter Ascending le 4 février – que son distributeur français a, de manière particulièrement débile, reba-ptisé Jupiter : le destin de l’univers. Après la fresque spatio-temporelle de Cloud Atlas, génial puzzle d’une ambition folle, les Wachowski s’envoient en l’air pour un space opera fortement féministe avec Mila Kunis et Channing Tatum. On prend ! Deux semaines plus tard, c’est le géant Eastwood qui régale avec American Sniper. Certes, Jersey Boys était sans doute son film le plus raté depuis Créance de sang… Mais là, il a un matériau en or – le trauma d’un sniper durant la guerre en Irak une fois revenu aux États-Unis – et le très in Bradley Cooper au casting. Le 25 février, Alejandro Gonzalez Iãrritu, dont on est très loin d’être fan ici, devrait faire forte impression avec Birdman, ou Michael Keaton interprète un acteur autrefois star de blockbuster qui tente de relancer sa carrière en tenant un rôle sérieux à Broadway. Le film est quasiment tourné en un seul plan-séquence, le genre de défi que son chef-opérateur Emmanuel Lubezki aime relever – cf. son boulot avec Malick et Cuarón, notamment sur Gravity.

BLANCA LI 14 - 21 MARS 2015 ROBOT !

Licences : 1-054424, 2-1054425, 3-1054423 ; © Aglaé Bory ; © Laurent Philippe

La fantaisie trépidante de Blanca Li fait étape à Lyon ! Elle rassemble danseurs, automates et robots en un ballet pop et futuriste, poétique et survolté.

PRIVÉ DE DÉSERT On ne mollit pas : une semaine plus tard, le grand Paul Thomas Anderson tente la première adaptation au cinéma d’un bouquin de l’immense et très secret Thomas Pynchon, Inherent Vice, polar 70’s pop et perché où Joaquin Phoenix joue un privé tellement décalé que le Philip Marlowe d’Altman passe presque pour un type normal. On trépignait à l’idée de son retour derrière une caméra ; ce sera chose faite le 18 mars puisque Michael Mann signera Hacker, cyberthriller mondialisé starring Chris Hemsworth. Quant à Tim Burton, on désespérait de le voir sortir des ornières Disney et de sa propre caricature d’auteur à la signature graphique désormais consacrée ; bonne nouvelle, Big Eyes (25 mars) s’annonce comme son retour à un cinéma artisanal, plus proche d’Ed Wood ou de Big Fish. Avec, dans les deux rôles principaux,

Christoph Waltz et Amy Adams, ce qui nous change de Johnny Depp et Helena Bonham-Carter. Enfin, un dernier pour la route (furieuse) : le reboot de Mad Max (14 mai) par celui qui en fut le créateur, George Miller lui-même, sans Mel Gibson mais avec Tom Hardy (et Charlize Theron). Les bandes-annonces qui ont tourné sur Internet ont rendu hystériques les troisquarts des cinéphiles mondiaux ; il est vrai que dans le genre explosif, on peut difficilement faire mieux. On a annoncé deux outsiders dans cette liste de filmsévénements : d’abord James Wan qui, pour ses premiers pas dans le blockbuster après s’être fait un nom dans la série B d’horreur, de Saw à Conjuring et aux deux Insidious, récupère la franchise impérialiste Fast and Furious, en promettant de lui donner de la chair – tournage en pellicule, acteurs faisant euxmêmes les cascades – et une âme. À vérifier le 1er avril. Quant à Josh Whedon, après son incartade shakespearienne, il retourne à ses Avengers pour un deuxième volet, Age of Ultron, promis à un carton planétaire lors de sa sortie le 29 avril. FRANCE, TERRE D’EXIL Face à cette dream team de super-héros Marvel, la France fait de la résistance en proposant son propre super-héros : Vincent. Bon, dis comme ça, c’est sûr, ça paraît déséquilibré… Mais Vincent n’a pas d’écailles (18 février), premier film écrit, réalisé et interprété par Thomas Salvador, montre comment un jeune homme découvre qu’une fois plongé dans l’eau, il possède une force surhumaine et des aptitudes de nageur à côté desquelles Florent Manaudou a l’air de faire de la brasse en petit bassin. Les meilleurs films français (pour l’instant) ont choisi de s’expatrier hors de notre beau pays (pourquoi j’ai écrit cette phrase ?) mais pas forcément pour l’exotisme. Ainsi, Loin des hommes (14 janvier) de David Oelhoffen adapte un texte d’Albert Camus se déroulant au début de la guerre d’Algérie dans les montagnes de l’Atlas. Viggo Mortensen y joue (en français et en arabe : performance !) un instituteur se liant d’amitié avec un paysan algérien accusé de meurtre (Réda Kateb, toujours fascinant). Du bon cinoche populaire, soigné, solide et humaniste. Rien à voir avec le fabuleux dernier film de Quentin Dupieux, Réalité, qui s’impose comme le chef-d’œuvre d’un cinéaste qu’on adorait, et qu’on commence sérieusement à admirer. Ici, il propulse Alain Chabat dans un labyrinthe irracontable – ça tombe bien, il ne faut pas trop le raconter – qui transforme Los Angeles en un espace mental où chaque personnage est à la fois lui-même et un autre, comme pris dans un film dont on dupliquerait sans cesse la VHS en recollant de manière différente la bande. Vous ne pigez pas ? Eh bien attendez le 28 février pour vous prendre une des claques de l’année !

PANORAMAS EXPOS & DANSE 2015

Jeune création & exclusivités

Levées de rideaux — EXPOS — SI UNE IMAGE PEUT EN CACHER UNE AUTRE, ELLE PEUT AUSSI DISPARAÎTRE

OU MUTER. DE RIDEAUX CONTEMPORAINS EN ŒUVRES DÉLIQUESCENTES ET JUSQU’AUX EXPÉRIENCES HYBRIDES DE L’ASIE DU SUD-EST, L’ANNÉE 2015 S’ANNONCE PLASTIQUEMENT OUVERTE ET SURPRENANTE. JEAN-EMMANUEL DENAVE Curieuse année qui s’annonce, avec des thématiques qui pourraient sembler caduques ou oubliées. La prochaine Biennale d’art contemporain (à partir du 10 septembre), par exemple, ouvre un cycle de trois éditions consacrées au terme... “moderne” ! Alors que l’on se pensait au moins post-post-modernes, Thierry Raspail parie sur ce concept pour dire le contemporain et invite le britannique Ralph Rugoff à plancher sur cette problématique. Plus surprenant encore, l’Institut d’Art Contemporain invite l’historienne d’art Marie de Brugerolle pour une exposition collective sur le thème du rideau (du 6 février au 3 mai) ! Une fois passée l’idée désuète du rideau peint de théâtre, on attend beaucoup de cet événement qui invitera sans doute à passer derrière le miroir, à réfléchir sur la notion essentielle de seuil, d’écran, de suspens, etc. Et ce “à travers” les œuvres de Marc Desgrandchamps, Felix Gonzales-Torres, Urs Lütti, Gustav Metzger, Steven Parrino... En résonnance à cette exposition, on signalera celle du photographe canadien Serge Clément au Réverbère (mai-juillet), qui joue avec le “rideau” des surfaces miroitantes (vitrines, façades de verre, fenêtres, murs...), multipliant les emboîtements d’espaces de leurs reflets, voiles translucides, effets kaléidoscopiques... Mais aussi celle des “fenêtres” photographiques de Michael Michlmayr (galerie Vrais Rêves du 9 janvier au 21 février), accumulations sur une même image de plusieurs prises de vue et strates de temps.

ATTENTION FRAGILE ! La photographie sera d’ailleurs beaucoup à l’honneur en 2015, avec une exposition collective sur «la double vie des images» (toujours au Réverbère du 30 janvier au 28 mars), ou avec la Lyonnaise Aurélie Pétrel, accueillie à l’Espace d’Arts Plastiques de Vénissieux de la mi-février à la mi-avril. À propos de son travail, l’artiste parle de «partition», composant ses expositions en disposant ses images dans l’espace comme autant de notes de musique, et faisant jouer leur planéité ou leur aspect fragmentaire en résonance avec leur environnement concret. Un autre fil plastique à suivre en 2015 sera celui de la décrépitude, de la fragilité ou de l’évanescence de l’image : avec Benjamin Levesque (à la galerie Pallade du 30 janvier au 14 mars) et ses toiles ou dessins évoquant des réminiscences brouillées et déliquescentes ; et avec Franck Lestard (galerie Domi Nostrae du 25 février au 4 avril) et ses aquarelles d’animaux où les coulures et le traitement des motifs évoquent l’aspect à la fois poignant et éphémère de la vie. Enfin, après la Chine, l’Inde et le Brésil l’an passé (exposition particulièrement réussie), le Musée d’art contemporain abordera une nouvelle partie du monde : l’Asie du Sud-est avec une trentaine d’artistes issus de cette région (Open Sea du 17 avril au 12 juillet), le jeune Toulousain Antoine Catala complètant la programmation du lieu avec ses vidéos-sculptures s’appuyant sur les nouvelles technologies.

Raphaël Pichon & Katie Mitchell

YOU ARE MY DESTINY (LO STUPRO DI LUCREZIA) 23 & 24 JANVIER

TRAUERNACHT MARDI 24 FÉVRIER

LE CHAGRIN DU 31 MARS AU 10 AVRIL

Wayne McGregor Random Dance ATOMOS MARDI 05 MAI

04 75 78 41 70 comediedevalence.com

Drumming Live - DR

tribales. Après ses grandes frasques collectives, le chorégraphe québécois Dave St-Pierre change lui aussi de registre avec un duo, Fake (les 4 et 5 février à la Maison de la danse), fantasmant la rencontre du danseur avec une Céline Dion incarnée par un acteur transformiste ! Plus en phase avec leurs œuvres précédentes, signalons enfin les retours à Lyon de Mark Tompkins pour une relecture de la comédie musicale (Showtime du 14 au 18 janvier au Théâtre de la Croix-Rousse) et de l’Israélien Ohad Naharin pour une nouvelle expérience «irradiante et radioactive, dangereuse et excitante» (Sadeh 21 du 14 au 17 janvier à la Maison de la danse). JED

Angélica Liddell Atra Bilis Teatro

Caroline Guiela Nguyen

La danse à contre-pied — DANSE — Avant que la danseuse étoile Sylvie Guillem ne vienne faire ses adieux scéniques aux Nuits de Fourvière (du 29 juin eu 2 juillet), l’année 2015 sera riche en événements chorégraphiques. C’est d’abord Anne Teresa de Keersmaeker qui viendra transmettre, pour la première fois, l’une de ses pièces à une autre compagnie que la sienne, celle du Ballet de l’Opéra de Lyon en l’occurrence (du 7 au 11 avril à l’Opéra). Il s’emparera de Drumming Live, créée en 1998 sur une partition de Steve Reich et qui entrecroise le vocabulaire abstrait et rigoureux de l’artiste belge et une énergie physique explosive. Dans le cadre de la deuxième édition du festival Sens dessus dessous (du 24 au 29 mars à la Maison de la danse), le chantre de la “non danse” Christian Rizzo présentera quant à lui D’après une histoire vraie... Soit un retour à la “danse dansée” propulsant huit danseurs sur les rythmes effrénés de deux batteurs, passant de folklores méditerranéens à de véritables transes rock et

Angélica Liddell © Brigitte Enguérand

P04_05 — LE PETIT BULLETIN N°781 — DU 07.01 AU 13.01.15

PANORAMA THÉÂTRE 2015

C HA NS O N FR A NÇ A IS E

H U MO U R

A nto ine D ul ér y (24 /0 2)

M i c hel J o na s z (16 /01)

T H ÉÂT R E

M o nsieur Ibr ahim et les fleur s d u C or an (28/04) M U S IQ U E B R ÉS I L I EN N E

M ang ez- le si vou s voul ez (23 /01)

T H ÉÂT R E D’ O BJ ETS

Les en c o m br ant s fo nt l eur c ir q ue (20/0 3)

Deuxième départ

O P ÉR A

C o si fan tut te (3 0/01)

C LOW N

S mall i s b eaut iful (2 2 /0 5)

CO M É D I E D R A MAT IQ U E

H U MO U R

Les sent in ell es (6 /0 2)

M U S IC A L

DA NS E

Toute la saison sur www.karavan-theatre.fr Tél. 04 78 90 88 21 50, rue de la République 69680 Chassieu

Pa s s o a su d (10/0 4)

B ar b er s ho p (27/0 5)

— THÉATRE — APRÈS UN PREMIER TIERS DE SAISON ASSEZ CALME, L’ACTIVITÉ THÉÂTRALE S’INTENSIFIE CETTE RENTRÉE. ENTRE STARS DE LA SCÈNE LOCALE ET INTERNATIONALE, CRÉATIONS MAISON ET DÉCOUVERTES À FOISON, REVUE DE DÉTAILS. NADJA POBEL

Une Biennale de la danse enchaînée avec les vacances de la Toussaint auront bien grévé la dynamique théâtrale de ce début de saison, sauf à la Croix-Rousse qui a, en apnée, aligné Laurent Brethome, Emmanuel Meirieu, David Bobée et Pierre Guillois. Le rythme n’y faiblira pas en 2015 avec notamment les très attendus Elle brûle (mars) du duo féminin Mariette Navarro / Caroline Guiela Nguyen et Discours à la nation (avril), manifeste d’Ascanio Celestini dont s’est emparé David Murgia du Raoul Collectif. Claudia Stavisky se confrontera elle à nouveau à un texte britannique après le très réussi Blackbird, en montant pour la première fois en France En roue libre (janvier) de la jeune Penelope Skinner, texte cru sur une femme dont les besoins charnels sont décuplés par la maternité. Pour l’occasion, la directrice des Célestins investit les Ateliers avec, parmi d’autres, le génial David Ayala. Le plateau à l’italienne sera lui occupé par une flopée de spectacles prometteurs dont Répétition, où Emmanuelle Béart rejoint sous la direction de Pascal Rambert le duo épique de Clôture de l’amour, Stanislas Nordey et Audrey Bonnet (que l’on verra aussi en mai au même endroit sous celle de Roland Auzet pour Dans la solitude des champs de coton). Au moins deux autres pièces s’annoncent immanquables aux Célestins et elles disent l’excellent état de forme de la nouvelle génération : Les Particules élémentaires (février) de Houellebecq adaptées avec fidélité et ferveur par Julien Gosselin, puis Belgrade d’Angelica Liddell, proposé par le collectif lyonnais La Meute – les non moins affamés Chiens de Navarre revenant

eux là où ils ont grandi, aux Subsistances, avec Les Armoires normandes (juin). SIGNES DE REPRISE Autre jeune sous les feux de la rampe depuis son Henry VI en 18h à Avignon cet été, Thomas Jolly sera à la Renaissance avec une pièce jeune public, Arlequin poli par l’amour (mars). Pas de création en revanche pour Joris Mathieu, mais des coups de projecteur aux Ateliers sur Jean Lambert-wild (juin) et la plasticienne Miet Warlop (mars). Même chose pour Gwenael Morin qui, s’il reste directeur du Point du Jour, invite le Collectif X à développer à sa place le théâtre permanent avec Le Soulier de satin, de janvier à avril. Le TNP affiche quant à lui rien moins que Bob Wilson, Martinelli, Catherine Anne et deux poids lourds du dernier festival d’Avignon (les inégaux Le Prince de Hombourg par Corsetti et Orlando ou l’impatience d’Olivier Py). À noter enfin la reprise au même endroit de l’épatant Triomphe de l’amour (avril-mai) de Michel Raskine, qui passera aussi par Villefranche, à l’instar des virtuoses circassiens de XY et de Sandrine Bonnaire (pour L’Odeur de planches de Richard Brunel, également à l’Atrium en mai). L’actrice fera également un arrêt à la Maison de la danse avec Le Miroir de Jade (mars), créé lui aussi à la Comédie de Valence. C’est d’ailleurs là-bas, et seulement là-bas en Rhône-Alpes, que seront visibles You are my destiny, variation de Liddell sur Lucrèce Borgia, et Trauernacht, par l’acolyte de Martim Crimp Katie Mitchell. Quasiment un geste politique, par les temps d’austérité culturelle qui courent.

Pas juste pour rire — CAFÉ-THÉÂTRE — L’année café-théâtre 2014

s’est terminée sur une création hors-normes comiques de Dominic Palandri (New York Paradis). Amusant hasard : 2015 débutera sur une tentative similaire de son complice Jacques Chambon, Les Sentinelles (20 février au Karavan), une intrigante «tragédie burlesque sur l’incapacité des hommes à se reconnaître dans l’autre». Autre auteur et metteur en scène pas-que-drôle, Jocelyn Flipo présentera lui Sale mentor (à partir du 21 février au Boui Boui), une «histoire de vampirisme moderne» dans laquelle un auteur de bouquins érotiques hypocondriaque recrute un nègre en fac de lettre. Dans le rôle du scribouillard : le truculent Yann Guillarme, qui reprendra en parallèle le frénétique et touchant On n’est pas à l’abri d’un succès (au même endroit, dès le 9 janvier). Il ne sera d’ailleurs pas le seul habitué de ces pages à faire œuvre d’ambivalence émotionnelle sur la deuxième partie de la saison. Citons en vrac : Karim Duval (aux Tontons Flingueurs jusqu’à fin mars), Alexandre Astier (qui donnera au Radiant les 10 et 11 février son Exoconférence, à laquelle fera écho du 15 au 18 avril le Basic Einstein de Damien Jayat à Gerson), Schoumsky (du 4 au 7 mars à Gerson, où

Julie Villers - DR

T H ÉÂT R E

L’Odeur des planches - DR

M ár c i o Far ac o (12 /0 5)

le suivra du 25 au 28 sa complice, la déjantée Julie Villers) et Vincent Dedienne (à Gerson aussi, du 1er au 11 avril). À part ça, nos repérages de septembre tiennent toujours (Alex Lutz au Radiant le 14 janvier, Pierre-Emmanuel Barré à Rameau le 21 mars, Caroline Vigneaux à la Comédie-Odéon le 13 avril...), auxquels s’ajoutent la sortie de résidence de Mathieu Cohin (Gerson le 14 février) et le nouveau spectacle d’Aymeric Lompret (pareil, du 18 au 21 février). BENJAMIN MIALOT

PANORAMA MUSIQUE 2015

— MUSIC & POP CULTURE SINCE 1989

SR9TW - DR

casquette d’inventeur rythmique, il présentera en mars Batèches, un spectacle élaboré conjointement avec l’ensemble canadien Sixtrum, à partir de textes du poète québécois Gaston Miron mis en musique par le compositeur Patrick Burgan, digne héritier d’Henri Dutilleux. Avec pas moins de onze musiciens sur scène, voilà un dialogue qui promet d’être vif. PASCALE CLAVEL

Baxter Dury © EMI

— CLASSIQUE — La musique classique s’étire et s’expose sur plusieurs siècles. Nous le savons, mais nous l’oublions. Elle s’étend même si loin que la musique contemporaine paraît souvent futuriste en comparaison. Ainsi de celle que, à partir du 22 janvier, donneront à écouter pendant presque 2 mois les Journées GRAME, véritables bouffées d’air du temps qui contrasteront avec les programmations que nous vous commentions en début de saison : l’Opéra et ses “jardins mystérieux”, l’Auditorium et son intégrale Brahms, la Croix-Rousse et le Roméo et Juliette 39-45 de Jean Lacornerie... Concerts (comme celui du collectif SR9TW, qui revisite Tom Waits), performances (de Félix Lachaize, qui rendra compte d’un d’un mois de field recordings à Taipei) ou théâtre musical (Chants d’hiver, expédition polaire sur fond de Schubert), tous les moyens y seront bons pour secouer notre cocotier et montrer la vivacité de la création actuelle. On en profitera pour jeter une oreille atten-tive à la nouvelle création des Percussions Claviers de Lyon de Gérard Lecointe, directeur du Théâtre de la Renaissance – où se tient le gros des Journées GRAME – à l’appétit artistique d’ogre et aux partis pris courageux. Sous sa

WWW.KOLLEBOLLE.COM

Am Stram GRAME

Bruits de saison — POP/ROCK — EST-CE PARCE QU’ON COMMENCE À ÊTRE HABITUÉ À CE GENRE DE CIRQUE ? TOUJOURS EST-IL QUE NON, LE BRUIT QUI ACCOMPAGNERA LA VENUE LYONNAISE D’UNE CHRISTINE & THE QUEENS AU SOMMET DU SUCCÈS NE SUFFIRA PAS À ÉCLIPSER LE RESTE D’UNE PROGRAMMATION DE FORT BELLE FACTURE. ET VOUS SAVEZ QUOI ? C’EST TANT MIEUX. STÉPHANE DUCHÊNE En matière de musique, la hate est un fruit de saison, savamment cultivée par les réseaux sociaux, par ce fléau mondial que constitue l’aigreur d’estomac – surtout en sortie de fêtes de fin d’année – par quelques médias victimes d’hypocondrie culturelle et, il faut bien le dire, par ceux qui la provoquent. On a ainsi droit comme ça à un ou deux boucs émissaires par an cristallisant les crispations d’une certaine branchitude mal définie. On ne vous fera pas languir plus longtemps : après Woodkid, Stromae et Fauve (qui reviendra, le 2 avril, en grande surface qui plus est, puisqu’à la Halle Tony

Garnier, ramasser des forêts de cœurs avec les doigts et sans doute quelques seaux de merde), c’est au tour de Christine & the Queens (4 mars au Transbordeur) d’énerver son monde sur le thème : talent fou ou blague de l’année ? Alors oui, dans ces cas-là, on dit qu’il faut bien passer ses nerfs sur quelqu’un – n’est-ce pas pour cela qu’on l’a inventé, ce fameux bouc ? Mais n’est-ce pas aussi un peu douteux ? Car le fait est qu’on peut aussi les passer autrement, ses nerfs. FRISSON VIOLENTS Option 1 de cette rentrée : se

laisser secouer, par les deux Benjamin de la promo, Clementine et Booker, et leurs «frissons violents». Le premier, au Transbo le 17 mars, avait déjà retourné le Sucre fin 2013 avec son seul piano – il sera ici accompagné. Quant au second (le 13 mars au Marché Gare), on dit avec raison qu’il est l’une des meilleures nouveautés qui soient arrivées au blues. Au point de quasi ringardiser les Black Keys, eux aussi désormais rendus à l’occupation de hangars (la Halle, le 7 mars). Option 2 : se faire broyer la moelle par un rouleau compresseur, du rock brumeux d’A Place to Bury Strangers (au Marché Gare, le 14 avril) aux petits temples grunges, toujours bien branlants de rage, que sont Earth et Mudhoney (24 janvier et 22 mai, Épicerie Moderne) en passant par les désormais indispensables rockeurs russes de Motorama (28 janvier, Transbordeur). Option 3 : à l’image du foie gras du réveillon, choisir le mode dénervé et fondant, essentiellement proposé par l’Épicerie, façon Ariel Pink (5 mars), créature littéralement assez proche d’un mélange Petite sirènePanthère Rose, Jacco Gardner (8 mai), psychédélico-lysergiquehollandais-planant ou revival surf option bronzette à la Allah-Las (20 février). «Happy with the future you make» marmonne le toujours aussi bon Baxter Dury (6 mars) sur Pleasure. Le voilà le truc. De toute façon, comme le dit Godspeed You! Black Emperor : «la seule chose qui est certaine c’est que tout ça va bientôt s’effondrer». Et sans doute dans le grand fracas du 15 avril que sera le concert tellurique des Montréalais au Transbo. Le genre d’événement qui souffre si peu de débat qu’il invite haters et zélateurs, détracteurs et thuriféraires en tout genre à fermer, de concert, leur claque-merde. Et à simplement écouter.

ROYAL BLOOD - CHRISTINE & THE QUEENS - MIRAGE MIRAGE FESTIVAL FESTIVAL - THE KOOKS MOTORAMA - DELS - LE PRINCE MIIAOU - IBEYI - MILKY CHANCE - ENCORE ENCORE CHARLIE WINSTON - BENJAMIN CLEMENTINE - FKJ - UB40 - MADEMOISELLE K GODSPEED YOU ! BLACK EMPEROR - BIGA*RANX - NECRO - EZ! EZ! - OBJEKT MATCH M ATCH D’IMPRO D’IMPRO - SOVIET SUPREM - PANDA DUB - VAKULA - BLACK BOMB A ASTE - RANK - BLEAK - XILENT - NINA TAGADA JONES - SMOKE DZA - H HASTE SOCIETY OF SILENCE - ASA - DARIUS - LLABEL ABEL NIGHTS NIGHTS - LITTLE BIG - MUST DIE SCOTT BRADLEE & POSTMODERN JUKEBOX - SINSEMILIA - DUB DUB EECHO CHO - CELKILT SHXCXCHCXSH - WAPI - LIQID & TCHEEP - WAILING TREES - TAMBOUR BATTANT TOM TRAGO - FRERO DELAVEGA - DUB PISTOLS - INROCKS AB - ENTER SHIKARI INROCKS LLAB LLES ES CHANTS CHANTS D DEE MARS MARS - ST PAUL & BROKEN BONES - JONAS KOPP - KANGDING RAY. Y...

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En Concert Samedi 17 janvier 20h30 Yannick Berger 1

P06_07 — LE PETIT BULLETIN N°781 — DU 07.01 AU 13.01.15

CINÉMA

Hard Day PERSONNAGES IMMORAUX, HUMOUR NOIR, VIOLENCE BRUTALE, MISE EN SCÈNE STYLISÉE : ON CONNAÎT LA RECETTE DU POLAR SUD-CORÉEN MAIS DEVANT LA CAMÉRA DE KIM SEONG-HUN, ON CONSTATE QU’ELLE N’A PAS PERDU DE SON EFFICACITÉ. CHRISTOPHE CHABERT

JANVIER / MARS 2015 lundi 12 janvier Russell Banks, écrivain mardi 20 janvier Benjamin Stora, historien et Ali Benmakhlouf, philosophe histoire des relations entre juifs et musulmans jeudi 22 janvier Emmanuelle Bayamack-Tam, Loïc Merle, Jean-Noël Orengo, écrivains jeudi 26 février Olivier Rolin, Sandrine Treiner, écrivains

On le pensait anesthésié par des expériences limites genre J’ai rencontré le diable, mais non ; le polar sud-coréen se porte bien, même s’il provoque aujourd’hui moins de frissons qu’il y a dix ans. La preuve avec ce Hard Day, premier film de Kim Seong-hun, d’une efficacité tout de même redoutable. La recette est pourtant toujours la même : plonger les codes du genre dans un bain trouble fait d’humour et de violence où les personnages ont autant à faire face à des périls extraordinaires qu’à des problèmes tout à fait ordinaires. Là où Hard Day apporte une touche d’inédit par rapport à des œuvres déjà classiques comme The Chaser ou

Memories of Murder, c’est en faisant de son protagoniste Ko Gung-su un type qui a depuis longtemps jeté par-dessus bord tout repère moral. Son rôle de flic lui permet avant tout de superviser un vaste détournement de fonds avec ses collègues aussi pourris que lui. Et lorsqu’un soir, alors qu’il se rend aux funérailles de sa maman, il renverse par mégarde un type avec sa voiture, il s’empresse de camoufler l’accident en planquant le cadavre dans le coffre. BON, BRUTE ET TRUAND Toute la première partie de Hard Day joue sur cette forme de comique macabre où Gun-su doit éviter les tuiles qui lui tombent sur

le crâne, dans un exercice d’acrobate particulièrement réjouissant. Le spectateur prend vite fait et cause pour ce policier corrompu et méchant, Kim Seong-hun utilisant de manière perverse le processus identificatoire pour nous faire rentrer en empathie avec cette ordure exemplaire. En découlent d’étonnantes scènes de suspense presque cartoonesques où cet anti-héros déploie des trésors d’imagination pour ne pas se faire choper. La suite est moins excitante, le film retombant dans les clous plus balisés du duel à distance entre le flic et un maître-chanteur décidé à lui faire rendre gorge, tandis que son propre partenaire tente de tirer l’affaire au clair. La mise en scène, elle, conserve son élégante stylisation, découpant l’action avec un savoir-faire assez virtuose pour un coup d’essai, et se reposant en permanence sur des acteurs qui maîtrisent à la perfection ce jeu sur les ruptures de ton, aussi à l’aise pour donner une truculence comique à leurs actes que pour incarner avec une énergie physique crédible les scènes d’action. Rien de révolutionnaire dans Hard Day donc, mais un certain plaisir à se laisser trimballer dans un polar joyeusement immoral. > Hard Day De Kim Seong-hun (Corée du Sud, 1h41) avec Lee Seongyoon, Jo Jin-woong…

mercredi 11 mars Ivan Jablonka, historien

LES IDÉES EN SCÈNE avec l’Opéra de Lyon et le Théâtre de la Croix-Rousse mercredi 28 janvier quand l’art manifeste

jeudi 5 février les états limites : le corps à l’épreuve Jean-Louis Étienne (explorateur), Bertrand Hell (anthropologue), Steven Laureys (neurologue) vendredi 6 mars quand la politique veut séduire Roselyne Bachelot (femme politique), Marie de Gandt (ancienne « plume » d’hommes politiques), Christian Delporte (historien), Thomas Legrand (journaliste)

9e ASSISES INTERNATIONALES DU ROMAN du lundi 25 au dimanche 31 mai Co-organisées par Le Monde et la Villa Gillet En co-réalisation avec les Subsistances En partenariat avec France Inter

Villa Gillet - 25 rue Chazière - Lyon 4e

www.villagillet.net

Marin Karmitz (cinéaste), Boualem Sansal (écrivain), Arnaud Meunier (metteur en scène)

La Rançon de la gloire CETTE ODYSSÉE DÉRISOIRE DE DEUX PIEDS NICKELÉS DÉCIDÉS À VOLER LE CERCUEIL DE CHARLIE CHAPLIN CREUSE SURTOUT LA TOMBE DE SON RÉALISATEUR XAVIER BEAUVOIS, QUI SIGNE UN FILM APATHIQUE À TOUS LES NIVEAUX, SANS FORME NI FOND. CC Eddy sort de prison après y avoir passé quelques années pour des trafics dont on ne saura jamais la nature, et se voit recueilli par Osman, éboueur à Vevey, Suisse. Il vit avec sa fille dans une caravane, tandis que sa femme est à l’hôpital à cause d’une lourde maladie. Nous sommes en 1977, peu avant Noël, et c’est justement ce jour-là que Charlie Chaplin casse sa pipe au bord du lac Léman. Eddy et Osman décident de déterrer son cercueil et de demander une rançon. La Rançon de la gloire est inspiré d’une histoire vraie, comme le précédent film de Xavier Beauvois, le triomphal Des hommes et des Dieux. Entre les deux, le cinéma français n’a cessé d’adapter faits

divers et affaires célèbres, dans une quête de véracité qui va de pair avec un assèchement progressif de sa foi en la fiction. Beauvois, justement, semble avoir glissé sur la même pente : ici, l’anecdote, pourtant mince, ne débouche jamais sur un projet plus vaste où les personnages et le récit conduiraient à une forme de fantaisie ou de grâce, et où l’argument de départ ne serait que le prétexte pour tirer le film vers la fable. CHARLOT(S) DÉTERREUR(S) DE CADAVRE Toute la première heure ressemble à un long échauffement où les comédiens (Poelvoorde et Roschdy Zem) rejoueraient sans cesse la même séquence, celle du bon gars

droit qui refuse de se laisser entraîner par son magouilleur de pote. La Rançon de la gloire stagne au niveau d’un quotidien sans charme, comme la mise en scène, prisonnière de son naturalisme triste. Quand, enfin, Beauvois se décide à filmer son pitch, il s’avère surtout un piètre réalisateur de comédie. Pas de tempo, pas de suspense, des gags téléphonés et toujours cette sensation que rien n’avance à l’écran. L’introduction d’une sous-intrigue où Eddy-Poelvoorde tombe sous le charme d’une jeune acrobate de cirque – Chiara Mastroianni – et décide de devenir clown, lance sans doute la seule piste qui viendrait justifier cet étrange nonfilm : en kidnappant la dépouille de Chaplin, les deux pieds nickelés deviennent sans le vouloir des héros d’un film de Charlot. Exilés, démunis, en proie à un système tenu par les nantis, ils essaient de manière dérisoire de se faire une place au soleil. On se demande vraiment pourquoi Beauvois n’en a pas tiré les leçons quant à la forme de son film : pas forcément faire un néo-muet façon The Artist, mais un vrai burlesque d’aujourd’hui, plutôt que de stabiloter ses plates images par les notes grandiloquentes d’un Michel Legrand hors sujet. > La Rançon de la gloire De Xavier Beauvois (Fr, 1h52) avec Benoît Poelvoorde, Roschdy Zem, Peter Coyote…

Queen and Country De John Boorman (Ang, 1h55) avec Callum Turner, Caleb Landry Jones… Il faudrait, pour apprécier Queen and Country, oublier assez vite qu’il est signé John Boorman. Ce qui n’est pas chose aisée car : 1) le film est largement autobiographique ; 2) il est la suite directe d’Hope and Glory, une de ses dernières grandes réussites. Mais, entre temps, Boorman a visiblement perdu le plaisir de la mise en scène, et Queen and Country n’a absolument rien à voir avec la fougue de ses œuvres les plus mythiques (du Point de non retour au Général). C’est une sorte de téléfilm BBC amélioré qui ne compte que sur son art du storytelling pour raconter avec une pointe de nostalgie l’initiation sentimentale de son héros, Bill, en même temps que son apprentissage militaire. Boorman soigne sa reconstitution, joue sur un humour old school et un romanesque pour le moins anachronique, ce qui donne à Queen and Country un certain charme désuet. Seul bémol, la théâtralité des comédiens, même si l’halluciné Caleb Landry Jones, repéré dans Antiviral, confirme un certain talent cabotin et fiévreux. On peut trouver tout de même assez émouvante la vraie raison qui a poussé Boorman, plus de 80 ans au compteur, à réaliser ce film crépusculaire : boucler la boucle d’une carrière en filmant le moment où il a décidé de passer derrière une caméra. De Hope and Glory à Queen and Country, Boorman est ainsi passé de l’enfance à l’enfance de l’art… CC

Captives

pertinent, travaillant la déconstruction de l’espace et du temps non pas, comme ici, pour en faire un gimmick ou un paresseux effet de signature, mais pour créer une vraie mélancolie dans ses films. Ensuite parce qu’il n’y a pas grand-chose à raconter sur ce thriller neurasthénique qui ne parvient jamais à camoufler son goût de déjà-vu, où un père, huit ans après la disparition de sa fille, pense avoir la preuve qu’elle est toujours vivante. Vaguement inspiré par des faits divers traumatisants genre Natascha Kampusch, il est d’abord totalement plombé par des personnages audelà du cliché – et un pédophile à moustache, un ! puis par l’esprit de sérieux d’un Egoyan qui ne peut pas aborder un sujet sans en faire une thèse – les nouvelles images, l’enfance maltraitée, tout ça – oubliant l’élémentaire nécessité de ne pas sombrer dans les lieux communs du genre. Quant aux comédiens, on préfère Ryan Reynolds dans un registre parodique comme dans le prochain Marjane Satrapi et Rosario Dawson en furie sexy dans Boulevard de la mort. CC

ET AUSSI… 2015 commençant comme 2014 se terminait, on a décidé de compter cette année les films français adaptés de faits ou de personnages réels. En plus du Beauvois cette semaine, voici L’Affaire sK1 de Frédédric Tellier, qui retrace l’enquête au long cours mené par un policier (Raphaël Personnaz) pour démasquer le tueur de l’est parisien, alias Guy Georges. Ça fait donc déjà deux.

D’Atom Egoyan (Canada, 1h52) avec Ryan Reynolds, Rosario Dawson, Scott Speedman… On ne va pas s’appesantir sur ce Captives déjà sérieusement éreinté à Cannes, donc probablement voué à un four façon The Search. Déjà parce qu’il n’y a pas si longtemps, Atom Egoyan était un cinéaste vraiment

Cela dit, nous ne sommes pas les seuls à chercher les histoires vraies.

Ainsi d’Invincible d’Angelina Jolie qui retrace le destin de Louis Zamperini, coureur médaillé olympique et pilote pendant la Deuxième Guerre mondiale ayant survécu à £un crash en pleine mer avec deux de ses camarades grâce à un simple canot de sauvetage. Dans l’absolu, le genre de film édifiant fait pour glaner des Oscars ; mais attention, le scénario est signé par les frères Coen et l’acteur principal est le très doué Jack O’Connell, formidable dans Eden Lake et ‘71. À suivre, donc.

Il y a bien longtemps, dans une lointaine galaxie cinéphilique, nous fûmes fans de Pascal Thomas. C’était avant qu’il ne parte en vrille dans des projets pour le moins consternants et de plus en plus bâclés. Valentin, Valentin redressera-t-il la barre ? Le casting de cette comédie policière montre en tout cas une volonté de jeunisme de la part du réalisateur de Mon petit doigt m'a dit puisqu’il compte en ses rangs Marie Gillain, Vincent Rottiers et Marilou Berry. Casting de luxe aussi pour Chic de Jérome “Les Brigades du tigre” Cornuau : Fanny Ardant, Éric Elmosnino, Marina Hands et Laurent Stocker dans une comédie qui se déroule dans le milieu de la haute couture.

WEEK END HUGH HUDSON À L’INSTITUT LUMIÈRE Samedi 10 et dimanche 11 janvier Toutes les séances seront présentées par le réalisateur

Pour finir, un documentaire sur des jeunes à la recherche d’un emploi, Les Règles du jeu de Claudine Bories et Patrice Chagnard, et un biopic sur un immense cinéaste soviétique, Sergeï Paradjanov, réalisé par Serge Avédikian et Oléna Fetisova. Le Scandale Paradjanov est donc partiellement français, et s’inspire d’un personnage réel. Et de trois !

Sport et révolution Révolution Director’s Cut de Hugh Hudson (1985, 1h56) Dimanche 11 janvier 2015 à 17h30 La grande fresque sur la naissance des États-Unis, avec Al Pacino et Nastassja Kinski. DR

— ACTU — On vous parle un peu partout ailleurs dans ce numéro des rencontres Sport, cinéma et littérature organisées par l’Institut Lumière. Qui, suractif en plus de racheter tous les cinémas de la ville, a créé un crossover à l’intérieur de l’événement en profitant de la venue de Hugh Hudson pour lui consacrer son week-end de rentrée. Un nom qui ne doit pas dire grand-chose aux moins de trente ans, tant ce cinéaste anglais a pour le moins disparu des radars depuis la fin des années 80 – selon IMDB, il aurait un nouveau film sur le feu, Altamira, avec Golshifteh Farahani et Antonio Banderas. Le voici donc à l’honneur avec d’un côté, ses deux films sportifs – Les Chariots de feu et un docu sur Fangio – et de l’autre un documentaire qui lui est consacré, Hugh Hudson l’insoumis, co-réalisé par Jean-Pierre Lavoignat, Christophe d’Yvoire et Cyril Bron, et le director’s cut de son film maudit, Révolution. Quand il se lance dans ce projet ambitieux et coûteux cherchant à retracer la révolution américaine du point de vue d’un homme (Al Pacino, dont l’échec du film

précipitera aussi la carrière dans un trou noir de quatre années) et de son fils, Hudson est au fait de sa gloire après le triomphe de Greystoke, son meilleur film. Mais Révolution est un bide absolu, tant critique que public, et c’est seulement en 2009 que le cinéaste décide, à la manière de Cimino avec La Porte du Paradis, de remonter “sa” version, restée inédite en salles comme en vidéo chez nous. L’occasion est belle de la découvrir et de réévaluer un film mal aimé et passablement oublié par les cinéphiles. CC > Week-end Hugh Hudson À l’Institut Lumière, les 10 et 11 janvier

Fangio de Hugh Hudson (1981, 1h30) Samedi 10 janvier à 11h Portrait de l’intrépide légende de la Formule 1, cinq fois champion du monde, dont le style inimitable est entré dans l’histoire.

Hugh Hudson, l’insoumis de Jean-Pierre Lavoignat, Christophe d’Yvoire et Cyril Bron (2014, 52 min) Dimanche 11 janvier à 10h45 Retour sur la carrière d’un des grands cinéastes britanniques contemporains, réalisateur de Greystoke, Les Chariots de feu...

Suivi d’une Master Class avec Hugh Hudson www.institut-lumiere.org achat conseillé des places à l’avance

P08_09 — LE PETIT BULLETIN N°781 — DU 07.01 AU 13.01.15

CINÉMA NOUVEAUX FILMS L’AFFAIRE SK1 De Frédéric Tellier (Fr, 2h) avec Raphaël Personnaz, Nathalie Baye... Cinéma CGR, Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu

CAPTIVES D’Atom Egoyan (Can, 1h52) avec Ryan Reynolds, Scott Speedman, Rosario Dawson... Cinéma CGR, Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie (vf + vo), Pathé Vaise (vf + vo), UGC CinéCité Confluence (vo)

CHIC ! De Jérôme Cornuau (Fr, 1h43) avec Fanny Ardant, Marina Hands... Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Internationale

HARD DAY De Kim Seong-hun (Cor.Sud, 1h51) avec Lee Seon-gyoon, Jo Jin-woong... Cinéma CGR, UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

INVINCIBLE D’Angelina Jolie (ÉU, 2h17) avec Jack O’Connell, Domhnall Gleeson, Garrett Hedlund... Cinéma CGR (vf + vo), Le Scénario (vf + vo), Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie (vf + vo), Pathé Vaise (vf + vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu

LA RANÇON DE LA GLOIRE De Xavier Beauvois (Fr, 1h54) avec Benoît Poelvoorde, Roschdy Zem... Comœdia, Pathé Bellecour, UGC Ciné-Cité Confluence

LE SCANDALE PARADJANOV De Serge Avédikian et Olena Fetisova (UkrFr-Géor-Arm, 1h35) avec Serge Avédikian, Yulia Peresild... Comœdia (vo)

LES RÈGLES DU JEU De Claudine Bories, Patrice Chagnard (Fr, 1h46) documentaire Comœdia

QUEEN AND COUNTRY De John Boorman (Angl, 1h54) avec Caleb Landry Jones, Callum Turner... UGC Astoria (vo)

VALENTIN VALENTIN De Pascal Thomas (Fr, 1h46) avec Marilou Berry, Vincent Rottiers... Les Alizés, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise, UGC Astoria, UGC Ciné-Cité Confluence

LES CHOIX DE LA RÉDACTION A MOST VIOLENT YEAR De J. C. Chandor (EU, 2h05) avec Oscar Isaac, Jessica Chastain... Peut-on suivre la ligne droite que l’on s’est fixé lorsqu’on est un entrepreneur cerné par la corruption et la violence ? Avec ce polar remarquable de complexité et d’ambivalences où éclate son amour pour les acteurs – Chastaing et Isaac, excellents – J. C. Chandor prouve qu’il est un grand auteur du cinéma américain. Cinéma CGR, Cinéma Gérard Philipe (vf + vo), Comœdia (vo), Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie (vf + vo), Pathé Vaise, UGC Astoria (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu

ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX De Louis Clichy (Fr-Belg, 1h22) animation Réjouissante adaptation animée d’Astérix par Alexandre Astier et Louis Clichy, qui respecte l’esprit d’Uderzo et Goscinny tout en y ajoutant humour personnel et science de la narration côté Astier, volume et élégance côté Clichy. Cinéma CGR (3D), Pathé Carré de soie (2D + 3D), Pathé Cordeliers, Pathé Vaise (2D + 3D), UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu

BARBARA De Christian Petzold (2012, All, 1h45) avec Nina Hoss, Ronald Zehrfeld... Assez classique mais remarquablement raconté et incarné par une comédienne exceptionnelle, cette chronique d’une infirmière dans l’Allemagne de l’Est des années 80, tiraillée entre son devoir et son désir de passer à l’Ouest, offre un contrepoint intimiste bienvenu au romanesque La Vie des autres. Cinéma Gérard Philipe (vo)

LE CHANT DE LA MER De Tomm Moore (Irl-Fr, 1h23) animation Un très beau film d’animation, tout de rondeurs et de circularités, où le conte merveilleux et le drame familial se recourbent dans une même croyance en un folklore celtique réinventé et réenchanté par le brillant Tomm Moore. Cinéma Gérard Philipe, Comœdia, UGC Ciné-Cité Internationale

CHARLIE’S COUNTRY De Rolf De Heer (Austr, 1h48) avec David Gulpilil, Peter Djigirr... Entre portrait de son acteur David Gulpilil et fiction cherchant à faire le point sur le destin des aborigènes australiens, Rolf De Heer signe un film où la mise en scène se confond avec le rythme de son personnage, de la langueur contemplative à la répétition cyclique et infernale. Comœdia (vo)

COLD IN JULY (int - 12 ans)

De Jim Mickle (EU-Fr, 1h49) avec Michael C. Hall, Sam Shepard... Fin des années 80 dans un patelin américain : un acte d’auto-défense embarque un brave type – Michael “Dexter” C. Hall – dans une spirale de violence où la frontière entre le bien et le mal vacille. Grâce à un scénario imprévisible et une mise en scène sous influence Carpenter, Jim Mickle signe un polar efficace et stylisé. Comœdia (vo), Pathé Cordeliers (vo), Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Internationale (vo)

EXODUS : GODS AND KINGS De Ridley Scott (EU-Angl-Esp, 2h31) avec Christian Bale, Joel Edgerton... Bonne surprise de la part de Ridley Scott : son péplum biblique échappe au pompiérisme et à la bigoterie grâce à une approche clairement agnostique de la vie de Moïse, transformé en héros viril et illuminé, et par un sacré sens de la sidération visuelle. Ciné Mourguet (2D + 3D), Ciné-Meyzieu, Cinéma CGR (3D), Cinéma Gérard Philipe (2D + 3D), Pathé Carré de soie (3D), Pathé Cordeliers (3D vo + 3D vf), Pathé Vaise (3D), UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vf + vo), UGC Part-Dieu

FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICE De Lucie Borleteau (Fr, 1h37) avec Ariane Labed, Melvil Poupaud... “Si j’étais un homme, je serais capitaine…”. Alice est une femme – et quelle femme, puisque c’est la sublime Ariane Labed qui lui prête vie, souffle et sensualité à l’écran – mais cela ne l’empêche pas de devenir mécanicienne en chef d’un rafiot nommé “Fidélio”, qui pourrait aussi s’appeler “désir” tant y naviguent tentations et frustrations. Un beau premier film de Lucie Borleteau. Cinéma Gérard Philipe, Comœdia, Le Meliès, Le Zola

NIGHT CALL De Dan Gilroy (EU, 1h57) avec Jake Gyllenhaal, Rene Russo... Ce n’est pas sa satire des médias, plutôt convenue, qui impressionne dans le premier film de Dan Gilroy, mais bien la peinture d’un génie noir du libéralisme, mu par une volonté de fer et une absence de morale aussi glaçante que son acteur, Jake Gyllenhaal, en clone névropathe du clown Jim Carrey. Ciné Mourguet (vf + vo, Écully Cinéma (vf + vo)

PANIQUE CHEZ LES JOUETS De Joel Simon, Bruno Collet, Vincent Patar (Fr, 42 min) animation Ce programme de trois courts pour enfants vaut surtout pour l’incroyable La Bûche de Noël, nouveau délire euphorisant de Patar et Aubier, fruit d’un minimalisme animé et dialogué savamment étudié, et d’une surenchère d’idées déjantées et burlesques. Ciné-Meyzieu, Le Meliès

LA TERRE ÉPHÉMÈRE De George Ovashvili (Geor, 1h40) avec Ilyas Salman, Mariam Buturishvili.. Deux personnages sur un bout de terre émergée, les saisons qui passent, presque aucun dialogue, mais une attention spectaculaire aux enjeux et conflits dramatiques et une mise en scène d’une stupéfiante perfection plastique font de ce film de George Ovashvili un magnifique météore poétique. UGC Ciné-Cité Internationale (vo)

TIMBUKTU D’Abderrahmane Sissako (Fr-Mau, 1h37) avec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri... En posant un regard tragi-comique sur l’absurdité dangereuse du djihadisme au Mali, Abderrahmane Sissako trouve la bonne distance pour parler d’un sujet brûlant, sans pour autant sombrer dans le film officiel. Et, à défaut de dépasser l’académisme d’un certain world cinéma, il sait ménager de sidérants instants de poésie. Ciné Duchère (vo), Ciné La Mouche (vo), CinéRillieux (vo), Cinéma Bellecombe (vo), Comœdia (vo), Le Scénario (vo), Pathé Cordeliers (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

WHIPLASH De Damien Chazelle (EU, 1h45) avec Miles Teller, J.K. Simmons... “Coup de fouet” mais surtout coup d’essai et coup de maître pour Damien Chazelle : sa première œuvre, qui raconte la relation toxique entre un apprenti batteur et son prof obsédé par le dépassement de soi, est un film de guerre musical haletant, impeccablement rythmé et interprété. Comœdia (vo), Le Scénario (vo), Pathé Bellecour (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

WHITE GOD De Kornel Mundruczó (Hongr-All-Suè, 1h59) avec Zsófia Psotta, Sándor Zsótér... Victimes de l’acharnement d’un gouvernement qui privilégie la race aux bâtards, une meute de chiens fomente une révolte spectaculaire dans les rues de Bucarest. Par-delà la métaphore, Kornel Mundruczó signe un étonnant tour de force narratif et formel, accompagnant patiemment la métamorphose de son gentil toutou en rebelle violent. Ciné Mourguet (vo), Le Cinéma (vo)

SALLES CINÉMA BELLECOMBE 61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31

LE HOBBIT : LA BATAILLE... Ven, sam 20h30 - dim 14h TIMBUKTU V.O. Mer 20h30 - sam 15h - dim 17h30

CINÉMA ST-DENIS 77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e

LES HÉRITIERS Jeu, sam 20h45 - ven 18h15 - dim 17h MR TURNER V.O. Ven, lun 20h45 - sam 17h30 PADDINGTON Sam, dim 14h30 CHARULATA V.O. Mar 20h30

CINÉ DUCHÈRE 308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e - 08 36 68 01 29

LA FAMILLE BÉLIER Mer 14h30 - jeu, sam 20h - ven, lun 18h dim 15h TIMBUKTU V.O. Jeu, sam 18h - ven, lun 20h - dim 17h LES HÉRITIERS Sam 16h - dim 19h

COMŒDIA 13 avenue Berthelot - Lyon 7e

Avant-première : • Ciné-brunch, vo : Dim 10h45 LA RANÇON DE LA GLOIRE 13h35 - 15h55 - 18h15 - 20h35 LES RÈGLES DU JEU 17h40 LE SCANDALE PARADJANOV V.O. 13h30 - 19h40 sf mer - mer 20h* LA FIÈVRE DES PARTICULES V.O. Mar 20h** A MOST VIOLENT YEAR V.O. 13h30 - 16h05 - 18h35 - 21h WHIPLASH V.O. 13h30 - 15h40 - 17h55 - 20h15 sf mer, mar + mer 19h40, mar 21h20 TIMBUKTU V.O. 13h30 - 15h40 - 17h45 - 19h50 + sam, dim 11h10 COLD IN JULY V.O. (int - 12 ans) 15h30 - 21h45 PASOLINI V.O. Mer, ven, sam, lun 13h35, 19h35, 21h20 jeu 20h15, 22h - dim 13h35, 20h15, 22h mar 13h35, 19h35 20 000 JOURS SUR TERRE V.O. 21h35 sf mer - mer 21h50 MON AMIE VICTORIA 15h20 sf jeu CHARLIE’S COUNTRY V.O. Mer, ven, lun, mar 17h15 - jeu 18h10 - sam 10h55, 17h15 - dim 10h55 EAU ARGENTÉE V.O. (int - 16 ans) Dim 11h15 FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICE Sam 11h LE CHANT DE LA MER Sam, dim 10h45 LE SEL DE LA TERRE V.O. Sam 11h15 MR TURNER V.O. Sam 11h CHARULATA V.O. Dim 18h TOMBOY Dim 11h15

LE CINÉMA Impasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er

WHITE GOD V.O. Ven 20h30 - sam 21h30 - dim 16h20 - lun 18h20 NATIONAL GALLERY V.O. Jeu 20h - lun 13h40 LÉVIATHAN V.O. Ven 14h15 - sam 17h10 - dim 20h15 GABY BABY DOLL Ven 16h45 - sam 15h30 MARIE HEURTIN Dim 14h35 - lun 16h40 TERRE BATTUE Ven, dim 18h30 - sam 13h45 - lun 20h30 DE L’AUTRE CÔTÉ DU MUR V.O. Jeu 18h - sam 19h40

CINÉMA OPÉRA 6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er

MUCIZE V.O. Sam 22h - dim 16h10 - lun 21h40 HADI INSALLAH V.O. Ven 22h10 - sam 20h - dim 14h15 L’ORANAIS V.O. Mer 19h50 - ven 17h45 - sam, lun 15h45 dim 18h40 - mar 14h RETOUR À ITHAQUE V.O. Mer, sam, lun 18h05 - jeu 20h25 - ven 14h mar 16h30 COURS SANS TE RETOURNER V.O. Mer 16h - ven 20h05 - dim 21h - lun 13h50 mar 18h20 A CAPPELLA V.O. Jeu 18h15 RUN V.O. Ven 15h50 - sam 14h - lun 19h45 - mar 20h20

CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95

LES RAISINS DE LA COLÈRE V.O. Mer, mar 14h30

MARIAGE À L’ITALIENNE V.O. Mer 17h TO BE OR NOT TO BE V.O. Mer 19h - mar 17h RÉTROSPECTIVE WERNER HERZOG L’ÉNIGME DE KASPAR HAUSER V.O. Mer 21h AGUIRRE, LA COLÈRE DE DIEU V.O. Mar 19h WEEK-END HUGH HUDSON FANGIO V.O. Sam 11h* LES CHARIOTS DE FEU V.O. Sam 19h30* - mar 21h HUGH HUDSON, L’INSOUMIS Dim 10h45* REVOLUTION, DIRECTOR’S CUT V.O. Dim 17h30* SPORT, LITTÉRATURE ET CINÉMA Programme en page 14

PATHÉ BELLECOUR 79 rue de la République - Lyon 2e

Avant-premières : • Le Dernier loup : lun 20h15* • Les Nouveaux sauvages, vo : mar 20h L’AFFAIRE SK1 10h45 - 13h50 - 16h35 - 19h35 - 22h25 INVINCIBLE V.O. 10h55 - 13h45 - 16h35 - 19h25 - 21h50 LA RANÇON DE LA GLOIRE 10h50 - 13h50 - 16h20 - 19h20 - 22h20 CAPTIVES V.O. 11h20 - 14h10 - 16h45 - 19h30 - 22h10 LA FAMILLE BÉLIER 10h50 - 13h30 - 15h45 - 18h - 20h20 22h35 UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ 11h15 sf sam - 13h15 - 15h05 - 16h55 18h45 - 20h35 - 22h30 A MOST VIOLENT YEAR V.O. 10h55 - 13h50 - 16h30 - 19h10 - 22h10 LE HOBBIT : LA BATAILLE... 3D 10h40 - 16h20 LE HOBBIT : LA BATAILLE... 3D V.O. 13h30 - 19h15 sf mar - 22h05 LA FRENCH 11h05 sf mer, sam, dim - 13h55 sf mer, sam, dim - 16h40 sf mer, sam, dim - 19h25 sf lun - 22h10 sf lun WHIPLASH V.O. 10h35 sf mer, sam, dim - 13h30 sf mer, sam, dim - 15h45 - 18h - 20h15 - 22h35 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer, sam, dim 11h10, 13h20 PADDINGTON Mer, sam, dim 10h55, 13h05, 15h10, 17h15

PATHÉ CORDELIERS 20 rue Thomassin - Lyon 2e

CHIC ! 13h10 - 15h20 - 17h25 - 19h30 - 21h35 + sam, dim 10h55 VALENTIN VALENTIN 13h50 - 16h20 - 18h45 - 21h15 + sam, dim 11h15 RAIPONCE Mer 13h30 - sam 11h05 - dim 11h05, 13h30 TIMBUKTU V.O. 14h sf mer, sam, dim - 16h45 sf mer, sam, dim - 19h20 - 21h25 EXODUS : GODS AND KINGS 3D 14h - 20h30 + sam, dim 10h50 EXODUS : GODS AND KINGS 3D V.O. 17h15 LE HOBBIT : LA BATAILLE... 14h sf lun, mar - 17h15 - 20h30 + sam, dim 11h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer, sam, dim 13h30, 15h25, 17h20 + sam, dim 11h10 THE RIOT CLUB V.O. 13h45 - 18h35 + sam, dim 11h LES HÉRITIERS 13h25 sf mer, dim - 15h45 COLD IN JULY V.O. (int - 12 ans) 16h05 - 21h05 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 18h15 - 21h15 + mar 13h20

PATHÉ VAISE 43 rue des Docks - Lyon 9e

L’AFFAIRE SK1 14h20 (sf ven, lun, mar à 14h10) - 17h 19h40 - 22h20 + dim 10h15 INVINCIBLE 13h15 - 16h10 - 19h sf jeu - 21h45 + dim 10h20 INVINCIBLE V.O. Jeu 19h CAPTIVES 12h50 - 15h20 - 17h45 - 20h10 sf jeu 22h30 + dim 10h15 CAPTIVES V.O. Jeu 20h10 VALENTIN VALENTIN 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h15 - 22h30 + dim 11h CHIC ! 12h45 - 15h05 - 17h25 - 19h40 - 21h50 + dim 10h30 A MOST VIOLENT YEAR 17h10 (sf ven, lun, mar à 17h) - 19h45 22h20 + jeu, ven, mar 14h20 COLD IN JULY (int - 12 ans) Mer, sam, dim, mar 22h30 - jeu 20h10, 22h30 - ven 12h45, 15h, 17h30, 20h10, 22h30 COMMENT TUER SON BOSS 2 15h40 sf mer, sam, dim - 22h35 sf mar EXODUS : GODS AND KINGS 3D 14h - 17h15 - 20h30 + dim 11h

INTERSTELLAR 13h30 sf mer, sam, dim - 21h30 LE HOBBIT : LA BATAILLE... 3D 12h50 - 18h45 - 21h45 + dim 11h20 LE HOBBIT : LA BATAILLE... 15h45 LE SEPTIÈME FILS 17h - 19h15 sf jeu UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ 14h - 16h - 18h15 - 20h15 - 22h10 + dim 11h30 LA FAMILLE BÉLIER 13h - 13h15 sf mer, sam, dim - 15h20 17h40 - 18h - 20h - 20h15 - 22h15 + dim 10h40 LA FRENCH 13h20 - 16h15 - 19h10 - 22h10 + dim 10h30 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer, sam, dim 13h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D Mer, sam, dim 15h10 + dim 10h30 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D Mer, sam, dim 15h10, 17h15 + dim 10h50 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer, sam, dim 13h10, 19h15 PADDINGTON Mer, sam, dim 12h40, 14h50 + dim 10h35 RAIPONCE Mer, sam, dim 13h30, 15h45 + dim 10h45

UGC ASTORIA 31 cours Vitton - Lyon 6e

Avant-premières : • Les Souvenirs : dim 20h • Rendez-vous à Atlit : jeu 20h* A MOST VIOLENT YEAR V.O. 11h15 sf jeu - 14h15 - 16h45 - 19h15 sf jeu, dim - 21h50 sf jeu LA FAMILLE BÉLIER 11h - 14h - 16h30 - 19h45 - 22h QUEEN AND COUNTRY V.O. 11h05 - 13h45 - 16h15 - 19h30 - 21h50 UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ 11h10 - 14h - 16h - 18h - 20h10 - 22h10 VALENTIN VALENTIN 11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h 22h10

UGC CINÉ-CITÉ CONFLUENCE 121 cours Charlemagne - Lyon 2e

Avant-premières : • Le Dernier loup : lun 20h45* • Les Nouveaux sauvages, vo : lun 20h • Les Souvenirs : mar 20h • Souvenirs de Marnie, vo : mar 20h CAPTIVES V.O. 10h40 - 13h - 15h20 - 17h40 - 19h55 22h15 HARD DAY V.O. 15h20 - 17h40 - 19h55 - 22h15 L’AFFAIRE SK1 11h10 - 13h45 - 16h15 - 19h30 - 22h LA RANÇON DE LA GLOIRE 11h15 - 13h50 - 16h15 - 19h40 - 22h05 VALENTIN VALENTIN 10h55 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 22h10 VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER V.O. (int - 16 ans) Jeu 20h - dim 18h - mar 16h A MOST VIOLENT YEAR V.O. 10h50 sf dim - 13h30 - 16h10 - 19h25 sf mar - 22h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 11h05 - 13h25 - 15h50 EXODUS : GODS AND KINGS V.O. 10h50 - 13h55 - 17h - 20h15 INTERSTELLAR V.O. 21h15 LA FAMILLE BÉLIER 10h40 - 13h - 15h15 - 17h40 - 19h55 22h15 LA FRENCH 19h sf lun - 21h45 + jeu, ven 10h45, 13h30, 16h15 LE HOBBIT : LA BATAILLE... 11h05 - 14h05 LE HOBBIT : LA BATAILLE... V.O. 17h15 - 20h15 sf lun LES HÉRITIERS 10h50 - 13h15 - 17h45 sf mer, sam, dim 20h sf lun, mar - 22h15 sf lun LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer, sam, dim 11h15, 14h, 16h, 18h - jeu, ven, lun, mar 11h, 13h10, 15h10, 17h10 NATIONAL GALLERY V.O. Dim 10h40 PADDINGTON Mer, sam, dim 11h, 13h, 15h, 17h TIMBUKTU V.O. 19h10 UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ 10h45 - 12h30 - 14h15 - 16h05 - 18h 20h - 22h WHIPLASH V.O. 10h55 - 13h10 - 15h25 sf mar - 17h40 sf dim, mar - 19h55 sf jeu, dim - 22h10 sf jeu

UGC CINÉ-CITÉ INTERNATIONALE 80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e

Avant-premières : • Les Souvenirs : lun 20h • Souvenirs de Marnie : dim 11h CHIC ! 11h sf dim - 13h30 - 15h55 - 18h05 20h10 - 22h15 INVINCIBLE V.O. 10h40 - 13h40 - 16h20 - 19h - 21h40 L’AFFAIRE SK1 11h05 - 13h50 - 16h25 - 19h35 - 22h LA TERRE ÉPHÉMÈRE V.O. 11h sf mar - 13h55 sf mar - 15h55 sf mar 18h sf mar - 20h10 sf mar - 22h15 sf mar

VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER V.O. (int - 16 ans) Ven 20h - dim 16h - lun 18h A MOST VIOLENT YEAR V.O. 10h45 - 14h05 - 16h35 - 19h25 sf lun 21h55 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 10h50 sf mar - 14h sf mar - 15h50 sf mar 17h50 sf mar COLD IN JULY V.O. (int - 12 ans) 10h45 - 13h30 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15 EXODUS : GODS AND KINGS 10h55 - 14h - 17h25 EXODUS : GODS AND KINGS V.O. 20h20 INTERSTELLAR V.O. 17h20 - 20h30 LA FAMILLE BÉLIER 10h50 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15 LA FRENCH 20h10 sf mar LE CHANT DE LA MER Mer, sam, dim 10h40, 13h40 LE HOBBIT : LA BATAILLE... 10h40 - 13h30 - 16h30 - 20h LE HOBBIT : LA BATAILLE... 3D 17h45 - 20h30 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 10h45 - 13h50 - 15h50 PADDINGTON 11h05 - 13h20 - 15h20 THE RIOT CLUB V.O. 10h50 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer, sam, dim - 15h40 sf dim - 17h50 sf dim, lun - 19h55 sf ven, lun - 22h05 sf ven UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ 10h55 - 13h50 - 15h55 - 17h55 - 20h05 21h55

UGC PART-DIEU CC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e

Avant-première : • Les Souvenirs : mar 20h INTERSTELLAR 17h20 - 20h30 INVINCIBLE 11h30 - 14h30 - 17h30 - 20h30 L’AFFAIRE SK1 11h30 - 13h50 - 16h10 - 19h30 - 21h50 A MOST VIOLENT YEAR 11h30 - 13h55 sf mer, sam - 16h20 sf mer, sam - 19h20 - 21h45 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 11h30 - 13h30 - 15h30 BENOÎT BRISEFER : LES TAXIS ROUGES Mer, sam, dim 11h30 COMMENT TUER SON BOSS 2 11h30 sf mer, sam, dim - 13h45 sf mer, sam, dim - 15h55 sf mer, sam, dim - 18h 20h05 - 22h10 DUMB & DUMBER DE 19h30 sf mar - 21h40 sf mar EXODUS : GODS AND KINGS 11h30 - 14h30 - 17h30 - 20h30 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 11h30 sf mer, sam, dim - 14h05 - 16h30 19h30 - 22h LA FAMILLE BÉLIER 11h30 - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h10 22h15 LA FRENCH 11h30 - 14h05 - 16h40 - 19h15 - 21h50 LE HOBBIT : LA BATAILLE... 11h30 - 14h30 - 17h30 - 20h30 - 21h30 LE PÈRE NOËL Mer, sam, dim 11h30, 14h, 16h LE SEPTIÈME FILS 11h30 - 16h - 18h - 20h - 22h LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 11h30 - 14h - 16h - 18h NATURE 14h PADDINGTON 11h30 - 13h30 - 15h30 - 17h30 UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ 11h30 - 13h40 - 15h40 - 17h40 - 19h40 21h40

LES ALIZÉS 214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55

VALENTIN VALENTIN Mer, ven, sam 18h30, 20h30 - jeu, lun 18h dim 18h30 - mar 18h, 20h30 UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ Mer, sam 16h, 20h30 - jeu 14h30, 20h30 ven, dim 14h, 16h - lun 14h30 - mar 20h30 LA FAMILLE BÉLIER Mer 14h - jeu 20h30 - ven 14h, 20h30 sam 16h - dim 16h15 LES HÉRITIERS Mer, ven, dim 18h - jeu 14h30 - sam 14h, 18h - lun 20h30 NATURE Mer 14h, 16h - jeu, lun, mar 18h - ven 16h - sam, dim 14h NATIONAL GALLERY V.O. Lun 10h, 14h CHARULATA V.O. Lun 20h**

LES AMPHIS 12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29

LE HOBBIT : LA BATAILLE... 3D Mer 14h30 - ven 20h - dim 17h LE HOBBIT : LA BATAILLE... Sam 15h QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCE Mer 20h - ven, sam 18h - dim 15h

LE SCÉNARIO Place Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40

INVINCIBLE Mer 14h, 20h30 - jeu, dim, mar 14h - ven 14h, 18h15 - sam 18h30, 20h30 - lun 16h, 20h30

INVINCIBLE V.O. Mer 18h30 - jeu, dim 20h30 - sam 14h mar 18h15 WHIPLASH V.O. Mer, jeu, sam 18h - ven, mar 16h - dim 20h30 - lun 14h, 18h TIMBUKTU V.O. Mer, sam 21h - jeu 12h15, 14h, 16h30 - ven 16h30, 20h45 - dim 18h - lun 14h, 18h30 mar 16h30, 20h45 LES HÉRITIERS Mer, sam 16h30 - jeu 12h, 16h, 18h30 ven, mar 14h, 20h30 - dim 16h30, 18h30 lun 16h, 20h30 LE SEPTIÈME FILS Mer, sam, dim 14h, 16h - jeu 20h30 - ven, mar 18h

CINÉMA CGR Rue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50

A MOST VIOLENT YEAR 11h - 13h50 - 19h50 sf jeu - 22h15 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 18h15 + mer, sam, dim 11h, 14h15, 16h15 CAPTIVES 11h - 13h50 - 16h - 20h - 22h15 + ven, sam 00h30 CHIC ! 11h - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h - 22h15 COMMENT TUER SON BOSS 2 11h - 13h40 sf jeu - 16h05 sf mer, sam, dim, lun - 18h25 sf jeu EXODUS : GODS AND KINGS 3D 11h - 14h - 16h15 - 17h30 - 20h30 + ven, sam 23h30 HARD DAY 11h - 13h40 - 15h50 - 17h55 - 20h10 22h20 + ven, sam 00h30 HUNGER GAMES - LA RÉVOLTE : PARTIE 1 11h sf mer, sam, dim - 13h40 sf mer, sam, dim - 20h (sf jeu à 19h55) - 22h25 INTERSTELLAR 11h sf mer, sam, dim - 14h30 sf mer, sam, dim - 21h sf ven, sam, mar INVINCIBLE V.O. Jeu 19h50 INVINCIBLE 11h - 14h - 16h45 - 19h40 - 22h15 LA FAMILLE BÉLIER 11h - 13h45 - 15h15 - 15h55 - 18h 20h10 - 22h15 + ven 00h20 + sam 00h30 LA FRENCH 11h sf mer, sam, dim - 13h40 sf mer, sam, dim - 17h - 19h40 - 22h15 L’AFFAIRE SK1 11h - 13h45 - 16h05 - 20h - 22h25 + ven, sam 00h30 LE HOBBIT : LA BATAILLE... 3D 11h - 13h50 - 16h40 - 18h - 19h30 - 21h sf jeu - 22h05 + ven, sam 23h50 LE PÈRE NOËL 16h15 sf mer, sam, dim - 18h15 LE SEPTIÈME FILS 3D 15h50 - 20h10 - 22h15 + ven, sam 00h15 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D 18h + mer, sam, dim 11h, 14h, 16h NATURE 3D 11h - 13h30 PADDINGTON 18h + mer, sam, dim 11h, 14h, 16h UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ 11h - 13h40 - 15h15 - 16h50 - 18h25 20h10 - 22h15 + ven, sam 00h05

CINÉMA G. PHILIPE 12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47

BASSIN MINÉ Mer 20h30** LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer, sam, dim 14h30 FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICE Mer 18h15 - jeu, mar 20h30 - ven 14h30, 18h30 - sam, dim, lun 18h30 NATURE Mer 16h15 - jeu 14h30 - ven 16h30, 20h30 - sam, dim 16h30 - mar 18h30 LES HÉRITIERS Mer 20h45 - jeu, ven, dim 18h30 - sam, lun 20h30 - mar 14h30 LE TEMPS DES AVEUX Mer, dim 18h30 - jeu 14h30 - ven 16h15, 20h30 - sam 18h30, 20h30 - lun, mar 14h30, 20h30 LE CHANT DE LA MER Mer, ven, sam, dim 14h30 EXODUS : GODS AND KINGS 3D Mer, dim 16h EXODUS : GODS AND KINGS Jeu, ven, lun, mar 18h - sam 16h BARBARA V.O. Mar 14h30 A MOST VIOLENT YEAR Mer 14h, 20h30 - jeu, ven, mar 20h30 sam 14h, 16h15, 20h45 - dim 14h - lun 14h30, 18h15 A MOST VIOLENT YEAR V.O. Mer 16h15, 18h30 - jeu 18h - ven 14h, 16h15 - sam 18h30 - dim 16h15 - lun 20h30 - mar 18h15 CHARULATA V.O. Jeu 14h30, 20h30

CINÉ-MEYZIEU 27 rue Louis Saulnier - Meyzieu - 04 37 44 11 02

Avant-premières : • La Grande aventure de Maya l’abeille : sam 14h30 • The Cut : mer 20h EXODUS : GODS AND KINGS 20h30 sf sam - sam 18h, 21h LE MAGICIEN D’OZ Sam 17h PANIQUE CHEZ LES JOUETS Mer 16h - ven, mar 17h - sam 15h - dim 10h30, 15h

LES HÉRITIERS Jeu, ven, lun 18h, 20h30 - sam 21h - dim, mar 18h LA FAMILLE BÉLIER Mer 16h, 20h30 - jeu 18h - ven, dim, lun, mar 18h, 20h30 - sam 21h MOMMY V.O. Jeu, mar 20h30 - lun 18h LE LABYRINTHE Sam 18h - dim 15h, 18h SAMBA Ven, mar 18h - dim 10h30 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer 16h - jeu 18h - sam 15h - dim 10h30, 15h, 20h30

CINÉ MOURGUET 15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46

WHITE GOD V.O. Mer 17h30 - jeu 16h30 - ven 20h30 - sam 14h30 - dim 17h30, 20h - lun 20h NIGHT CALL Mer, dim 17h30 - sam 20h30 NIGHT CALL V.O. Mer, dim 20h - ven 18h TERRE BATTUE Mer 14h30 - jeu, mar 20h - ven 14h30, 18h sam 18h EXODUS : GODS AND KINGS 3D Mer, dim 14h30 - ven, sam 20h30 EXODUS : GODS AND KINGS Jeu 16h30 - lun 20h MARIE HEURTIN Jeu, dim 14h30 - mar 20h

CINÉ-RILLIEUX Espace Beaudelaire - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50

CALVARY Ven 18h MR TURNER V.O. Ven 20h30 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Dim 15h LA FAMILLE BÉLIER Dim 17h30 TIMBUKTU V.O. Lun 18h SALTO MORTALE Lun 20h30*

CINÉ-TOBOGGAN 14 avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00

LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer 14h30 - sam 16h LE TEMPS DES AVEUX Mer, ven 20h30 - jeu, mar 18h30 - sam 14h - dim 20h LA FAMILLE BÉLIER Mer 16h30, 18h30 - jeu 14h, 20h30 - ven 18h30 - sam 18h30, 20h30 - dim 14h CHARULATA V.O. Mar 20h30**

ÉCULLY CINÉMA 21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33

NIGHT CALL Mer 14h - sam 18h NIGHT CALL V.O. Mar 20h TERRE BATTUE Sam 20h30 - dim 18h15 - lun 14h LES ASCENSIONS DE WERNER HERZOG Mer 18h45 - dim 14h - mar 18h LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer 16h30 - dim 16h CHARULATA V.O. Mer 20h30**

LE LEM 62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune - 04 78 34 54 20

LES HÉRITIERS Mer, ven 21h - jeu 18h45 - sam 16h15, 21h - dim 16h15 - lun 18h15 LE TEMPS DE QUELQUES JOURS Lun 20h30* BENOÎT BRISEFER : LES TAXIS ROUGES Mer, sam, dim 14h30 - ven 19h THE SEARCH Mer, sam 18h15 - jeu 21h - dim 18h30

MAISON DU PEUPLE 4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 92

TON ABSENCE V.O. Jeu 16h, 18h, 20h LE HOBBIT : LA BATAILLE... Mer 16h - ven 17h50 - sam 15h50 - dim 15h45 LA FAMILLE BÉLIER Mer 14h - ven 20h30 - sam 18h30 - dim 18h20 TERRE BATTUE Mer 18h30, 20h30 - ven 16h - sam 14h, 20h30 - dim 14h, 20h15 - mar 18h, 20h15

LE MELIÈS 67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire

FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICE Mer, ven, sam 19h - dim 16h30 - lun 20h30 MR TURNER V.O. Mer, ven, sam 21h - dim 19h LE TEMPS DE QUELQUES JOURS Dim 14h30 - mar 20h30* PANIQUE CHEZ LES JOUETS Mer 16h30 CHARULATA V.O. Jeu 20h30**

PATHÉ CARRÉ DE SOIE 2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin

L’AFFAIRE SK1 11h25 - 13h - 15h30 - 18h35 - 22h

INVINCIBLE 10h20 - 13h15 - 16h - 18h55 sf lun - 21h40 INVINCIBLE V.O. Lun 18h55 CAPTIVES 10h10 - 12h25 - 14h50 - 17h10 - 19h30 sf lun - 22h05 CAPTIVES V.O. Lun 19h30 CHIC ! 11h - 13h15 - 15h25 - 17h40 - 19h55 22h10 LA FAMILLE BÉLIER 10h30 - 12h50 - 15h10 - 17h25 - 19h40 21h55 LE HOBBIT : LA BATAILLE... 3D IMAX 11h10 - 14h10 - 17h15 - 20h25 LE HOBBIT : LA BATAILLE... 3D 12h40 - 15h30 - 18h25 - 21h20 UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ 10h50 - 12h45 - 14h40 - 16h30 - 18h20 20h10 - 21h10

EXODUS : GODS AND KINGS 3D 11h30 - 12h10 sf mer, sam, dim - 14h30 15h25 sf mer, sam, dim - 17h30 - 18h25 sf mer, sam, dim - 20h40 - 21h25 COMMENT TUER SON BOSS 2 10h45 sf mer, sam, dim - 13h05 sf mer, sam, dim - 15h25 sf mer, sam, dim - 17h45 - 20h 22h15 LE PÈRE NOËL Mer, sam, dim 10h15, 12h10, 14h20 RAIPONCE Mer, sam, dim 10h40 PADDINGTON Mer, sam, dim 10h25, 12h35, 14h45, 16h50 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer, sam, dim 10h55, 13h55, 15h, 16h10, 17h05 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D Mer, sam, dim 13h, 19h05 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D Mer, sam, dim 15h45 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer, sam, dim 11h45, 13h40

A MOST VIOLENT YEAR 11h15 - 14h05 - 16h40 - 19h15 sf lun 21h50 A MOST VIOLENT YEAR V.O. Lun 19h15 DUMB & DUMBER DE Mer, sam, dim 16h15, 18h35 - jeu 13h45, 16h15, 18h35 - ven 11h15, 13h45, 16h15, 18h35 - lun 11h15, 16h15, 18h35 - mar 11h15, 13h45, 18h35 INTERSTELLAR 20h55 LA FRENCH 10h25 sf mer, sam, dim - 13h10 sf mer, sam, dim - 15h55 sf mer, sam, dim - 18h50 - 21h35 LE SEPTIÈME FILS 10h45 - 13h55 sf mer, sam, dim - 16h10 sf mer, sam, dim - 18h - 20h15 - 22h25

CINÉ LA MOUCHE

LA FRENCH Mer 15h30, 20h30 - ven 20h30 - sam 18h dim 15h30

LE ZOLA 117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65

Avant-première : • The Cut, vo : jeu 20h15 FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICE Mer, ven 21h - jeu 18h - sam 16h15 - dim 19h - mar 18h30 LA FAMILLE BÉLIER Mer 14h, 18h30 - ven 18h30 - sam 21h dim 16h45 LE TEMPS DES AVEUX Mer 16h15 - sam 14h, 18h30 - dim 14h30 mar 20h45 BON VOYAGE DIMITRI Dim 10h30

8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval - 04 78 86 82 60

TIMBUKTU V.O. Mer, ven, dim 18h - sam 15h30, 20h30

(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat

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EXPOSITIONS

Pothin, l’amorce d’une longue histoire

mondial (production d’obus, de tanks, innovations médicales à destination des victimes...), comme le montre cette foisonnante exposition due en grande partie à la volonté visionnaire d’Édouard Herriot de confier à un bibliothécaire, dès 1915, le soin de récolter le plus de documents possible relatifs à cette guerre.

— NOUVEAU LIEU — Il est des lieux particulière-

BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU

ment traversés de strates historiques. À deux pas du Théâtre antique de Fourvière, l’Antiquaille accumule plus de 2000 ans d’histoire, de la supposée maison du légat des Gaules à la première pierre posée en décembre 2014 d’un futur hôtel 5 étoiles. Entre-temps, l’Antiquaille a été la “maison d’été” de Pierre Sala au XVIe siècle, le couvent des Visitandines jusqu’à la Révolution, un hôpital général (tel que décrit par Michel Foucault dans son Histoire de la folie, où l’on enfermait pêle-mêle pauvres, prostituées, asociaux, malades...), un hôpital de médecine moderne jusqu’à sa vente en 2003... Réunissant aujourd’hui bureaux, logements, restaurants et résidence étudiante, le bâtiment recèle encore un lieu muséal singulier : l’Espace Culturel du Christianisme à Lyon, inauguré le 3 décembre dernier. Sur 900 m2, l’ECCLY se donne pour gageure de raconter l’histoire œcuménique (orthodoxes et protestants sont aussi de la partie) du christianisme en Occident, de -177 à la Contre-Réforme ! La visite débute par le cachot (dit Cachot de Saint Pothin, longtemps lieu de pèlerinage) où furent vraisemblablement emprisonnés quarante-huit martyrs de la première communauté chrétienne gauloise connue, dont Blandine et leur évêque, Pothin. La scénographie claire, aérée, moderne (des cartes audio, des écrans interac-

Jusqu’au 10 janv ENJOY THE VIBE Photos de Larry Claude Duféal

30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)

BIBLIOTHÈQUE DU 1er 7 rue Saint-Polycarpe, Lyon 1er (04 78 27 02 41)

Jusqu’au 10 janv FRANCE KERMER Pastels et carnets MÉDIATHÈQUE JEAN PRÉVOST 2 place Cumbernauld, Bron (04 72 36 13 80) Détail de la Crypte des mosaïques, Blandine et Ponticus

Jusqu’au 17 janv

AUTRES LIEUX DESTINY Expo jeux vidéo FNAC BELLECOUR 85 rue de la République, Lyon 2e (08 25 02 00 20)

Jusqu’au 15 janv BAPTISTE CROZE HALL DES HUMANITÉS INSA - 1 rue des Humanités, Villeurbanne (04 72 43 85 67)

Jusqu’au 16 janv GUILLAUME HERBAUT “Ukraine : de Maïdan au Donbass”, photos

tifs, des reproductions de qualité de gravures et peintures...) nous rappelle ensuite de manière synthétique les grands moments de l’histoire chrétienne jusqu’aux guerres de religion. Un parcours simple, agréable et didactique. JEAN-EMMANUEL DENAVE > L’Antiquaille, espace culturel du christianisme Lyon 5e, du mercredi au dimanche de 10h à 17h

COLLECTIF ITEM - L’ATELIER 3 impasse Fernand Rey, Lyon 1er (04 78 72 18 40)

Jusqu’au 16 janv MAUDE OVIZE Peinture avec incrustation photographique LA GALERUE Angle des rues de Belfort et d’Ivry, Lyon 4e

Jusqu’au 17 janv HALVOR RØNNING ET MARTYN REYNOLDS ÉCOLE NATIONALE DES BEAUX-ARTS 8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 38 32 33)

Jusqu’au 17 janv DOMINIQUE TORRENTE ET MARTINE-EMILIE JOLLY POLARIS 5 avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)

MUSÉES MUSÉE DES BEAUX-ARTS 20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)

JACQUELINE DELUBAC, LE CHOIX DE LA MODERNITÉ Dans l’exposition consacrée à Jacqueline Delubac, on trouvera deux choses : une restitution documentaire peu passionnante de sa biographie d’actrice et de célébrité, et les œuvres d’Art moderne qu’elle légua au musée (signées Picasso, Rodin, Bonnard, Bacon, Braque...). Des œuvres certes connues des habitués du musée mais accrochées de manière singulière, telle que Delubac les avait elle-même disposées dans son appartement. Jusqu’au 16 fév, mer, jeu, sam, dim, lun de 10h à 18h, ven de 10h30 à 18h (fermeture les mar et jours fériés) RAYMOND GRANDJEAN Le Musée des Beaux-Arts consacre une mini rétrospective au peintre lyonnais Raymond Grandjean (1929-2006). Un artiste qui ne cessa, dans ses toiles abstraites à partir des années 1960, de faire varier ses petits motifs géométriques comme des éléments de jeu de société. Cela pourrait sembler rébarbatif mais s'avère au contraire hypnotique et poignant. Jusqu’au 30 mars INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)

COLLECTION À L’ÉTUDE L’IAC nous propose de faire l’expérience directe et sensorielle de quelques-unes des œuvres de ses collections. Une initiative intéressante qui est aussi l’occasion de redécouvrir la poésie de Liliana Moro, les installations de Michel François ou de se perdre parmi les brouillards de couleurs de Ann Veronica Janssens. Jusqu’au 11 janv, du mer au dim de 13h à 19h ; 2,50€/4€ MUSÉE DES TISSUS ET DES ARTS DÉCORATIFS 34 rue de la Charité, Lyon 2e (04 78 38 42 02)

SCÈNES DE LA VIE EN CHINE Les figurines de bois de T’ou-Sè-Wè Jusqu’au 11 janv, du mar au dim de 10h à 17h30 ; 7,50€/10€ MUSÉE DE L’IMPRIMERIE 13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98)

www.rue89lyon.fr

50 ANS DE CHANGEMENTS Le Musée de l’Imprimerie fête son demi-siècle en remettant au goût du jour non seulement sa muséographie, mais aussi son objet d’étude. De la belle ouvrage, y compris en ce qui concerne cette expo-hommage à ses donateurs, qui présente de manière ludique des objets parmi les plus étonnants des collections. Jusqu’au 1er mars, du mer au dim de 10h30 à 18h ; 0€/3€/5€

islandaise Erró est à l’honneur au MAC, qui lui consacre une vaste rétrospective en 550 œuvres. On y vérifiera son génie du collage, du montage et de la composition plastique. On y découvrira aussi ses débuts, moins connus du grand public, mais formidables d’intuition sur les travers de la société contemporaine.

Jusqu’au 22 fév, du mer au ven de 11h à 18h, sam et dim de 10h à 19h ; 0€/4€/6€

PASCAL BERTHOUD GALERIE ELIZABETH COUTURIER 25 rue Burdeau, Lyon 1er (04 27 78 82 32)

Jusqu’au 24 janv FRANÇOIS ET LUC SCHUITEN GALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE 35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)

Jusqu’au 24 janv MICHEL DE MATTEIS “Rencontres” GALERIE LE SOLEIL SUR LA PLACE 4 Rue Antoine de Saint Exupéry, Lyon 2e (04 78 42 56 65)

PLANÉTARIUM Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13)

INVENTERRE Regards sur un vaisseau planétaire Du 10 janv au 9 août, mer de 13h30 à 17h, sam, dim de 10h30 à 18h ; 6€/7€/9€ MUSÉE AFRICAIN

Du 7 au 29 jan PMAC VISIOSFEIR 26 rue René Leynaud, Lyon 1er (04 78 27 74 85)

Jusqu’au 30 janv FAIRE DE SA VIE UNE ŒUVRE D’ART Exposition collective d’artistes canadiens

150 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 61 60 98)

GALERIE FRANÇOISE BESSON

PASCALE MARTHINE TAYOU “Fast and slow”, objets Jusqu’au 15 fév, du mer au dim de 14h à 18h ; 2€/4€/8€

Du 10 janv au 14 fév NICOLAS FAVRE Peintures

MUSÉE DES MINIATURES ET DÉCORS DE CINÉMA 60 rue Saint-Jean, Lyon 5e (04 72 00 24 77)

ALAN WOLFSON “New York urban visions”. Rétrospective Jusqu’au 15 fév, du lun au ven de 10h à 18h30, sam, dim de 10h à 19h ; de 5€ à 9€

10 rue de Crimée, Lyon 1er (04 78 30 54 75)

GALERIE CATHERINE MAINGUY 130 montée de la Grande Côte, Lyon 1er (06 23 84 37 71)

Du 8 janv au 28 fév

CENTRES D’ART DELPHINE REIST ET LAURENT FAULON

Jusqu’au 20 janv ERIC PIJNAKEN Photos CLINIQUE DU PARC 155 boulevard de Stalingrad, Lyon 6e

Jusqu’au 25 janv CAMILLE MURGUE ASYLUM 4 rue de la Fronde, Lyon 5e

Jusqu’au 29 janv JULIE CHERKI Photos LE COURT-CIRCUIT 13 rue Jangot, Lyon 7e (09 54 36 61 29)

Jusqu’au 31 janv MARTINE TRUFFY Peinture à l’huile MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY 249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)

Jusqu’au 2 fév SÉBASTIAN BIRCHLER Peintures CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

Jusqu’au 7 fév TRACES Oeuvres de Kevin Keiss (auteur et dramaturge), Kristelle Paré et Laure Gilquin (plasticiennes) LA FERME DU VINATIER Centre hospitalier Le Vinatier, 95 boulevard Pinel, Bron

Du 7 janv au 13 fév MARC RIBOUD

CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONS Espace Léon Blum - Rue de la Rochette, Saint-Fons

MUSÉE DES CONFLUENCES

Jusqu’au 17 janv

: articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon DANS LA CHAMBRE DES MERVEILLES Réinterprétation contemporaine du cabinet de curiosités Jusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu\’à 22h), sam, dim de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ LES TRÉSORS D’ÉMILE GUIMET Jusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu\’à 22h), sam, dim de 10h à 19h ; jusqu’à 9€

LA BF15

GALERIES

Jusqu’au 17 janv JÉRÔME BARBOSA

VESSELIN VASSILEV

SPACEJUNK

GALERIE L’ANTILOPE

Jusqu’au 24 janv TRAFIK

86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 72 69 05 00)

99 rue Bossuet, Lyon 6e (04 78 42 50 61)

Jusqu’au 16 janv LAURENCE DEMAISON Autoportraits photographiques GALERIE DOMI NOSTRÆ 39 cours de la Liberté, Lyon 3e (04 78 95 48 67)

Jusqu’au 17 janv JACQUELINE PELLAUDEIX Photos GALERIE VIS’ART 26 quai Romain Rolland, Lyon 5e (09 83 28 38 10)

Jusqu’au 18 janv JUDITH NEM’S GALERIE ATELIER 28

11 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)

Jusqu’au 17 janv GILLES VERNERET “Le Voyage à Nuremberg - Sur les traces du IIIe Reich” GOETHE INSTITUT 18 rue François Dauphin, Lyon 2e (04 72 77 08 88)

Jusqu’au 16 janv LE BLEU DU CIEL 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)

Jusqu’au 17 janv JÜRGEN NEFZGER LE BLEU DU CIEL 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)

16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02)

GALERIE ROGER TATOR 36 rue d’Anvers, Lyon 7e (04 78 58 83 12)

Jusqu’au 30 janv CAMILLE LLOBET

Le Plateau se penche sur les premiers déclics du photographe Marc Riboud, à travers 160 images réalisées entre 1942 et 1960. A Lyon, à Paris, en Europe ou dans des contrées lointaines (Chine, Alaska, Népal...), l’artiste compose ses images comme autant de “rencontres” entre le noir et le blanc, le mouvement et la rigueur géométrique, le sujet humain et son environnement... LE PLATEAU - HÔTEL DE RÉGION 1 esplanade François Mitterrand, Lyon 2e (06 85 01 85 82)

Jusqu’au 21 fév STAR WARS IDENTITIES

Jusqu’au 31 janv EXTRACTION Travaux des artistes en résidence

Une belle expo “à la canadienne” où le fan service (plus de 200 costumes, croquis et autres maquettes sont présentés) le dispute à la vulgarisation psychologique (via un parcours interactif sur la construction de soi). Bonus : un prix d’entrée qui accrédite la nécessité du soutien public à la culture.

URDLA

LA SUCRIÈRE

ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE-LAMBERT 12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux (04 72 21 44 44)

207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 33 34)

Jusqu’au 28 mars

Les Docks, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40)

Jusqu’au 19 avril

28 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)

MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN

Jusqu’au 24 janv AUTOUR DU BOL À THÉ Boire du thé dans des œuvres d’art

Cité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e

GALERIE ATELIER 28

ERRÓ L’ogre des images, l’artiste d’origine

28 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)

Jusqu’au 24 janv

BIBLIOTHÈQUES 1914-1918 : LYON SUR TOUS LES FRONTS Bien qu’en zone libre, Lyon aura activement participé au premier conflit

Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

P11 — LE PETIT BULLETIN N°781 — DU 07.01 AU 13.01.15

THÉÂTRE - DANSE

Festival Ré-génération - 9ème édition Théâtre / marionnette / danse / cirque - 10 > 16 janvier 2015

Allez, Ollie... à l’eau ! Théâtre - 21 > 25 janvier 2015

Le Temps des muffins Fantaisie culinaire - 14 > 19 mars 2015

Le Misanthrope © Pierre Grosbois

Théâtre - 31 mars > 3 avril 2015

La Belle saison “Lectures sur un plateau” - 8 > 10 avril 2015

Macbeth

Jouer à la guerre

Théâtre - 28 > 30 avril 2015

Appels entrants illimités

— THÉATRE — DANS LA SÉRIE DE COMMÉMORATIONS DU CENTENAIRE DE LA PREMIÈRE

Théâtre - 27 > 30 mai 2015

GUERRE MONDIALE, LA PIÈCE QUATORZE DE LA COMPAGNIE CASSANDRE FAIT FIGURE D'OVNI. UNE RELECTURE DES TRENTE-HUIT JOURS AYANT PRÉCÉDÉ LE CONFLIT INTELLIGENTE ET JOYEUSEMENT INATTENDUE. AURÉLIEN MARTINEZ

Six pieds sur Terre Cirque, briques et coquilles d’œuf - 5 > 6 juin 2015 © Silvio Rosado

38 JOURS EN 2 HEURES Si le côté burlesque est la force première du spectacle, force décuplée par la présence magnétique de certains

> Quatorze Au Théâtre de Givors vendredi 9 janvier Au Théâtre Théo Argence le 23 janvier

— THÉÂTRE — D’une nouvelle

de Tchekhov qui se lit en une quinzaine de minutes, Denis Podalydès fait une pièce d’une heure. Bien sûr, ce résumé chiffré est fort malhonnête, Les Méfaits du tabac relatant une conférence d’un certain Nioukhine qui, selon les vœux de sa femme, vient tenter d’expliquer en quoi la cigarette est nocive dans un cercle de province, ici une école de musique. De quoi justifier la présence de Floriane Bonanni

(violon), Muriel Ferraro (soprano) et Emmanuelle Swiercz (piano), toutes drapées de robes inutilement signées – ou plutôt ciglées, tels des placements de produit – Christian Lacroix. Assez rapidement, la musique baroque prend même toute la place, le comédien n’ayant qu’une portion congrue à jouer. À la place, il erre, et c’est en partie ce que Tchekhov a écrit : l’histoire d’un vieux monsieur qui se demande lui-même ce qu’il fait là et digresse sur ses états d’âme.

Coup de chance, le comédien en question est Michel Robin, 84 ans, qui fort de son incroyable expérience tient parfaitement son rôle. Ancien pensionnaire puis sociétaire de la Comédie- Française, il a joué sous la direction des plus grands, dont Alain Françon dans La Cerisaie, où il donnait la réplique à un autre acteur magistral, le regretté Jean-Paul Roussillon. S’il a l’audace de se faire diriger aujourd’hui par une génération en vogue (Lucas Hemleb, Christophe Rauck, Yasmina Reza…), Robin a surtout été un des piliers de Roger Planchon, grâce à qui il a débuté – et avec lequel il a collaboré pas moins de dix-sept fois de 1958 à 1964. Problème : Denis Podalydès fait de son côté le minimum syndical à son poste de metteur en scène. Paresseux, il ne crée aucun liant, laissant chacun livré à lui-même. Un regrettable gâchis. NADJA POBEL > Les Méfaits du tabac Au Théâtre de la Renaissance du mercredi 7 au vendredi 9 janvier

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comédiens-bateleurs, il ne peut être convoqué sereinement par le metteur en scène Sébastien Valignat que grâce au texte limpide et précis de Vincent Fouquet (qui est aussi interprète sur le plateau) et à l'impressionnant travail de recherche mené sur plus d'un an avec des historiens (via La Mouche de Saint-Genis Laval, où le spectacle a été crée début novembre). Le public est emmené au cœur des pouvoirs de l'époque, au plus près des décisionnaires qui n'ont pas toujours mesuré l'ampleur du cataclysme qu'ils allaient déclencher en jouant leur politique étrangère au bluff – l’enchaînement des faits pendant les trente-huit jours précédant le conflit est parfaitement expliqué. Il faut avoir une confiance presque arrogante en son art pour jouer à tel point avec l'histoire et ce fameux “devoir de mémoire” brocardé dès le tableau d'ouverture. Il faut aussi tenir la distance et assumer ce parti pris audacieux jusqu'au bout – deux heures de représentation tout de même. La compagnie Cassandre n'a visiblement pas eu peur, ce qui fait de ce Quatorze une aventure assez folle et pleinement réussie.

Une pièce sur les débuts de la Première Guerre mondiale ? Honnêtement, sur le papier, on ne partait pas convaincus, ce genre d'aventures demandant aux artistes des bases intellectuelles solides couplées à un véritable sens du théâtre pour ne pas sombrer dans le didactisme ennuyeux. Peu sont capables de tels défis, la référence absolue actuelle étant le collectif D'ores et déjà. Avec Quatorze, la compagnie lyonnaise Cassandre joue aussi la carte du théâtre historique, en fonçant quant à elle tête la première dans l'humour. Sur scène, six comédiens interprètent une myriade de personnages historiques (des dirigeants en place à l'époque, des généraux, des journalistes, des conseillers de l'ombre…) en conférant à tous un irrésistible grain de folie qui les rend sympathiques, pathétiques, touchants, détestables – voire tout ça à la fois. Il faut voir ce Guillaume II survolté incapable de se concentrer en pleine réunion cruciale, ou encore le tendrement impotent François-Joseph Ier d'Autriche – tellement impotent qu’à un moment donné ses ministres le croient même mort.

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THÉÂTRE - DANSE

Danse Cirque Théâtre Musique Jeune public Rencontre Exposition...

THÉÂTRE

THÉÂTRE DE L’ATRIUM

THÉÂTRE THÉO ARGENCE

HYACINTHE ET ROSE De et avec François Morel, 1h10. Un homme raconte ses parents Dim 11 janv à 17h ; 15€/24€/28€

35 avenue du 8 mai 1945, Tassin la Demi-Lune (04 78 34 70 07)

Place Ferdinand Buisson, Saint-Priest (04 78 20 02 50)

CE QUI N’A PAS DE NOM De Pascale Henry, Cie Les Voisins du dessus Jeu 8 janv à 19h30 ; de 6€ à 18€ Balises : 1 place achetée = 1 place offerte THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)

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KNEE DEEP Casus - Austr Australie alie mar 24 24 fév fév 20h30 20h30

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The Roots Roots - Accrorap Accrorap / Suivez Suivez les instr instructions uctions - PrPropos opos ... musique Renaud Renaud GGarcia-Fons arcia-Fons / FFatoumata atoumata DDiawara Clairee DDiterzi iawara / Clair iterzi ... théâtre Cosmos - Joris Mat Mathieu hieu / El Cid ! $JHQFH 9R\DJHV ,PDJQDLUHV ... $JHQFH 9R\DJHV ,PDJQDLUHV ... jeune public SSeigneur eigneur Riquet & Maître Maître HHaydn aydn / Si loin, si haut ... www.albertcamus-bron.fr 1 RUE MARYSE BASTIÉ | 69500 BRON | T2/C15 ARRÊT REBUFER | 04 72 14 63 40

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IGUDESMAN & JOO AND NOW MOZART

LES MÉFAITS DU TABAC De Tchekhov, ms Denis Podalydès, mus Bach, Berio, Tchaïkovski Du 7 au 9 janv, à 20h ; 9€/13€/22€ : article en page 11 THÉÂTRE DE GIVORS 2 rue Puits Ollier, Givors (04 72 24 25 50)

QUATORZE De Vincent Fouquet, ms Sébastien Valignat, Cie Cassandre Ven 9 janv à 20h30 ; 5€/10€ : article en page 11 THÉÂTRE DE L’UCHRONIE 19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)

4.48 PSYCHOSE De Sarah Kane, ms Carlos Vieira, Cie Accès libre Du 7 au 10 janv, à 20h30 ; 9€/14€ ESPACE 44 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)

EN ATTENDANT L’8 MARS Par la Cie La Nébuleuse Sam 10 janv à 17h ; 5€/8€ LES POSSIBLES DE SON CORPS De Pauline Picot, ms Stéphanie Sœur, 45 min, Cie l’Instant mobile. Observation de la féminité Du 7 au 11 janv, mer à 19h30, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 16h ; 11,50€/15€ Balises : 1 place achetée = 1 place offerte DES FEMMES De Cécile Caitucoli, par la Cie Encorps, 1h15. Huis clos entre danse et théâtre Du 13 au 18 janv, mer à 19h30, jeu, ven, sam, mar à 20h30, dim à 16h ; 11,50€/15€ Rue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90)

LA FIN DU MONDE EST POUR DIMANCHE Par François Morel Ven 9 et sam 10 janv à 20h30 ; 12€/20€/24€

> MODALITÉS SUR WWW.PETIT-BULLETIN.FR

4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

COMMENT VOUS RACONTEZ LA PARTIE ? Texte et ms Yasmina Reza, 1h40. Nathalie Oppenheim, écrivain prestigieux, fait la promotion de ses livres dans une petite ville Jusqu’au 17 janv, du mar au sam à 20h, dim à 16h ; de 9€ à 35€ 14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)

DANS LA VILLE BASSE D’après Fernando Pessoa, par la Cie Le vent dans l’image. Du 13 au 17 janv, à 19h30 ; 10€/12€ THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE 8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)

LES NÈGRES De Jean Genet, ms Robert Wilson Du 9 au 18 janv, du mar au sam à 20h, dim à 16h ; de 8€ à 24€ UNE FEMME De Philippe Minyana, ms Martial Di Fonzo Bo, 1h30 Du 13 au 30 janv, du mar au sam à 20h + dim 25 à 16h ; de 8€ à 24€ CARRÉ 30 12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)

ORAGE Écrit et ms Aurélie Kavafian, Cie Extraits d’vie Du 8 au 18 janv, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 17h30 ; 11€/15€ THÉÂTRE DE L’IRIS 331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)

HOME De David Storey, ms Béatrice Avoine et Didier Vidal, Cie de l’Iris, 1h25. Sur une île, deux hommes devisent, lorsqu’ils sont rejoints par un troisième et deux femmes Du 13 au 24 janv, du mar au sam à 20h ; 4€/11€/14€

7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)

TROUBLES DE L’ÉLECTION De Jacques Chambon. Panique pendant la campagne électorale, le favori de l’élection a disparu Une comédie des contraires rythmée, équilibrée et bien interprétée, entre saillies loufoques et grivoiseries

2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02)

TOUT VA BIEN Ven 9 et sam 10 à 20h30 ; 12/16€

JEUNE PUBLIC ACTE 2 THÉÂTRE 32 bis quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71)

CENDRILLON Par la Cie La Belle étoile, 50 min, dès 4 ans. Du 7 au 24 janv, mer, sam à 14h30 ; 8€/10€ GUIGNOL, UN GONE DE LYON 65 boulevard des Canuts, Lyon 4e (04 72 32 11 55)

GUIGNOL ET LE DRAGON Cie Daniel Streble Du 7 janv au 25 fév, mer, sam, dim et vacances scolaires à 15h30 ; 7,50€/9,50€

NOUVEAU CIRQUE THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)

CUISINE & CONFESSIONS Par les 7 doigts de la main, 1h30 Mer 7 janv à 19h30 ; 18€/28€ THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)

QUIEN SOY ? Par la cie El Nucleo, 1h15, dès 8 ans Du 7 au 10 janv, mer, jeu, ven à 20h, sam à 16h ; de 5€ à 26€

LES PARENTS VIENNENT DE MARS, LES ENFANTS DU MACDO De Rodolphe Le Corre Les sam à 16h ; 15€/20€ SOIS PARFAITE ET T’ES TOI ! Les sam à 18h ; 15€/20€ DANS LA PEAU D’UNE BOMBE De Manuel Montero Du 9 au 31 janv, du mar au sam à 19h45 ; 15€/20€

LE COMPLEXE DU RIRE

LE REPAIRE DE LA COMÉDIE

7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 20 10 04 23)

1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)

CAFÉ-THÉÂTRE

J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES De Carole Greep, ms Stéphane Casez Du mar au sam à 21h30 (relâche les 9 et 10 jan) ; 20€/25€ JEAN-LUC LEMOINE Ven 9 et sam 10 janv à 21h30 ; 20€/25€ CHRISTELLE CHOLLET Du 11 au 13 janv, dim à 16h, lun, mar à 19h45 ; 30€/35€

LE BOUI BOUI

NOS LIMITES Chor Martine Jaussen et Abdennour Belalit, Cie Alexandra N’Possee, hip-hop, 1h, dès 7 ans. Hip-hop Ven 9 janv à 20h30 ; 6€/10€/13€

AND... ACTION ! À l’occasion des 30 ans des CCN Sam 10 janv à 20h30 ; 7€/10€

L’AFFAIRE EST DANS LE SAC De Bernard Jadot par la Cie Le chat beurré Du 8 au 31 janv, jeu, ven, sam à 20h30 ; 15€/18€ LA PETITE VADROUILLE ET LA GRANDE LA SUIT Jusqu’au 31 janv, jeu, ven, sam à 19h30 ; 15€/18€ CHASSEZ LE NATURISTE, IL REVIENT AU BUNGALOW! De Patrice Sandeau Jusqu’au 28 fév, jeu, ven, sam à 21h30 ; 15€/18€

LE RIDEAU ROUGE

30 ter avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape (04 72 01 12 30)

2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

53 rue Carnot, Saint-Fons (04 78 67 68 29)

EN ROUE LIBRE De Penelope Skinner, ms Claudia Stavisky. Trois jours dans la vie de trois couples dans trois cottages anglais Du 7 janv au 1er fév, du mar au sam à 20h, sam à 16h et 20h, dim à 16h, relâche dim 11 janv ; de 12€ à 20€

CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL

Fr ap

THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL

THÉÂTRE JEAN MARAIS

5 rue Petit David, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

4 rue Croix-Barret, Lyon 7e (04 72 71 42 26)

CASTING Dim 11 janv à 17h ; 10€ ARNAUD COSSON Nouveau spectacle Du 7 au 17 janv, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 19h et 21h ; 12€/16€ STORY BOARD Impro par Et Compagnie. Jusqu’au 28 avril, mar à 20h30 ; 6€/12€/16€

SA PRIÈRE De Malika Djardi, 35 min Jeu 8 janv à 19h30 ; 8€/12€

THÉÂTRE LES ATELIERS

LE CROISEUR

Sy lv ai

ESPACE GERSON

COUIC De Jocelyn Flipo avec Mathieu Coniglio et Léon Vitale Comédie noire confrontant un tueur en série débutant à sa première victime, Couic est un pur exercice de style dont le minimalisme est contrebalancé par quantité d'effets de style et trouvailles scénographiques. Ainsi, une fois n'est pas coutume avec Flipo, un casting irréprochable. Du 9 jan au 7 mars, du mar au sam à 21h30 ; 14/17€ YANN GUILLARME "On n'est pas à l'abri d'un succès" En s'inspirant de son expérience de la paternité, Yann Guillarme signe un oneman-show doucement mélancolique et furieusement outrancier. Et confirme, par sa générosité scénique et sa capacité à s'adapter à tous les registres, du métahumour au trash, qu'il est l'un des comédiens les plus doués de sa génération. Du 9 jan au 7 mars, du mar au sam à 19h45 ; 14/17€

DANSE

Jusqu’au 10 janv, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€ PAS NÉS SOUS LA MÊME ÉTOILE Théâtre d’Alil Vardar, ms Jacques Chambon Jusqu’au 24 janv, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€ HORS-PISTE Impro par la Lily Les mar à 20h30 ; 13€/15€ MARDI DÉCOUVERTE Jusqu’au 30 juin, mar à 20h30 ; 5€ 1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)

THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE

LE SÉMAPHORE

LE MARDI 20 JANVIER À 20H À LA BOURSE DU TRAVAIL DE LYON

CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON

franchouillardes. Du Jacques Chambon quoi. Ni plus (et c’est tout de même un peu dommage), ni moins.

COMÉDIE ODÉON 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)

INÉDITH PIAF De Bruno Fougniès, ms Rubia Matignon. Théâtre musical Les dim à 16h50 ; 19€/24€ LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS Ms Sébastien Azzopardi Du mar au sam à 19h45 (relâche le 13 jan) ; 20€/25€ SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORT Ms Olivier Maille Les sam à 18h ; 20€/25€

RÉ-GÉNÉRATION Festival jeune public européen Du 10 au 16 janvier Rens. : 04 72 53 15 10 Tarifs : pass 11€/14€ : article ci-dessous LE SABLE DANS LES YEUX De Bénédicte Couka, ms Lucile Jourdan, Cie Les Passeurs, 1h, dès 7 ans. Théâtre THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)

Sam 10 janv à 17h ; 11€/14€/17€ CYRANO-GUIGNOL DE BERGERAC Ms Brice Coupey, 1h, dès 7 ans, collectif Zonzons (France). Spectacle inspiré des guignolades de la fin du XIXe THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)

Dim 11 janv à 15h ; 11€/14€/17€ CLOC Par la Cie 32 novembre (France), 1h15, dès 8 ans. Pièce pour deux magiciens THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)

Sam 10 et dim 11 janv sam à 20h, dim à 17h30 ; 11€/14€/17€ IMPROMPTUS CIRCASSIENS Par l’école de cirque de Ménival (Lyon), 25 min THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)

Sam 10 et dim 11 janv sam à 16h et 18h30, dim à 16h DOT Par le Maduixa Teatre (Espagne), 45 min, dès 4 ans. Danse, théâtre, vidéos, arts plastiques THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)

Mar 13 janv à 18h30 ; 11€/14€/17€

Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

quien soy ? nouveau cirque croix-rousse.com El Nucleo Wilmer Marquez et Edward Aleman

07 JANV

2015

CIAO RÉ-GÉNÉRATION — Initié par Nino D’Introna lorsqu’il fut nommé à la tête du TNG, le festival Ré-génération vivra sa neuvième et dernière édition du 10 au 16 janvier. Avec lui s’évanouit une belle idée : celle de réunir, au moment où l’actualité culturelle redémarre tout juste, des spectacles jeune public produits par nos voisins européens (et québécois), à l’instar du Maduixa Teatro de Valencia, de retour avec Dot, où se croisent danse, vidéo et arts plastiques. La France ne sera pas en reste avec les circassiens de l’école de Ménival, les Zonzons pour une version guignolesque de Cyrano (créée en 1904 !) ou le très attendu Garçonne d’Elsa Imbert, fable sur l’identité et le genre dans laquelle la huitième fille d’un couple accepte de se faire appeler Simon pour contenter son père. Enfin, Nino d’Introna profitera de ce chant du cygne pour faire découvrir les “siens”, notamment les Merendoni, deux vieux frères marionnettistes qui livreront leur version de Hansel et Gretel, et la Fondazione Teatro Raggzi e Giovani onlus, qu’il a co-dirigée quand il était à Turin. C’est même son comédien fétiche, Cédric Marchal (Yaël Tautavel, Everest), qui clora le festival sur une note de cabaret avec son éxubérant Et pourquoi pas la Lune ?. NADJA POBEL

Hansel et Gretel © Mirko Isaia

C O U P D ’ Œ I L F E S T I VA L

P13 — LE PETIT BULLETIN N°781 — DU 07.01 AU 13.01.15

MUSIQUE - SOIRÉES CLASSIQUE

WILHELM COPPEY 4TET Neo bop

UNE NUIT, UN CHAT Par Pierre Méa (orgue) et Nicolas Dangoise (récitant), dès 7 ans

HOT CLUB

AUDITORIUM DE LYON 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)

Mer 7 janv à 16h30 ; 3€/13€/15€ FIFARO L’ORGANISTE Par Pierre Méa (orgue) et Nicolas Dangoise (récitant), dès 7 ans

HOT CLUB

SALLE RAMEAU 29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 47 87 56)

JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)

Au Kraspek jeudi 15 janvier Dans le cadre du festival Plug & Play

Ven 9 janv à 12h15 ; 10,50€/14,50€ LES HEURES D’ORGUE DE FOURVIÈRE BASILIQUE DE FOURVIÈRE 8 place Fourvière, Lyon 5e

Sam 10 janv à 18h15 ; entrée libre LE CHANTEUR DE MEXICO Opérette de Francis Lopez BOURSE DU TRAVAIL 205 place Guichard, Lyon 3e

LE SALON DE MUSIQUE 88 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 72 40 22 46)

MAX COOPER + ROMAN PONCET

NINKASI GRATTE-CIEL

LE SUCRE

6 avenue Henri Barbusse, Villeurbanne (04 78 03 97 23)

49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

Jeu 8 janv à 20h30 ; entrée libre FANTAZIO MOBILE SOCIAL SERVICE + ODESSEY & ORACLE

Ven 9 janv à 23h ; 12,50€/16,50€ : article en page 15 REGAL + MARY VELO + DIAL

SONIC

DV1

En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)

Jeu 8 janv à 20h30 ; 7€ ROADIES OF THE D + Y BLUES Dans le cadre du festival Plug & Play KRASPEK MYZIK 20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)

Ven 9 janv à 20h30 ; 6€/8€ LA NUIT DU REMIX Cee-ro + Harry Cover + Mashup Superstars + Bobzilla NINKASI KAFÉ 267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

Ven 9 janv à 21h ; entrée libre YACEEN NINKASI SANS-SOUCI 26 cours Albert Thomas, Lyon 8e (04 78 01 78 12)

Ven 9 janv à 20h30 ; entrée libre NINKA TOUR : FOXEAGLE NINKASI GRATTE-CIEL 6 avenue Henri Barbusse, Villeurbanne (04 78 03 97 23)

Ven 9 janv à 20h ; 10€ ECHO Reprises pop, jazz, blues

Sam 10 janv à 20h30 ; entrée libre MERCY + CA

LA FOURMILIÈRE

267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

NINKASI KAFÉ

15 rue Salomon Reinach, Lyon 7e (0472732460)

Mar 13 janv à 20h30 ; entrée libre

Sam 10 janv à 20h30 ; entrée libre BIG CHIEFS Funky New Orleans

CHANSON

HOT CLUB

GENEVIÈVE MORISSETTE

26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)

À THOU BOUT D’CHANT

Sam 10 et dim 11 janv sam à 17h et dim à 15h ; de 19€ à 41€ STABAT MATER Puccini, Widor, Rossini par l’ensemble vocal du Conservatoire de Lyon

Sam 10 janv à 21h30 ; 7€/10€ SYLVIANE FESSIEUX Avec le 4tet St Georges

AUDITORIUM DE LYON

4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)

2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)

149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)

Sam 10 janv à 19h45 ; 10€ THE AMAZING KEYSTONE JAZZ BIG BAND

Sam 10 janv à 20h30 ; 9€/13€ LA FOIRE AUX MONSTRES L’ATMO

LA CLEF DE VOÛTE

Sam 10 janv à 21h ; entrée libre

Dim 11 janv à 16h ; de 8€ à 36€ GOSSEC / MOZART Par les solistes, chœur et orchestre de l’Ensemble 7e Sens, dir mus Jean-Philippe Dubor CHAPELLE DE LA TRINITÉ 29-31 rue de la Bourse, Lyon 2e (04 78 38 09 09)

Sam 10 et dim 11 janv sam à 20h, dim à 17h ; de 25€ à 60€ LE QUATUOR DEBUSSY INTERPRÈTE MOZART

JAZZCLUB SAINT-GEORGES

1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)

Lun 12 janv à 21h ; 10€ PATRICK MARADAN TRIO Post Bop HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)

Mar 13 janv à 21h30 ; 7€/10€

ROCK & POP

RADIANT-BELLEVUE 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

Sam 10 et dim 11 janv sam à 20h30, dim à 15h ; 19€/25€/27€ BACH / CHOPIN / BRAHMS… Par Tristan Liehr (violon), Diana Muratova (piano) et Edwige Rimbert (orgue)

2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)

Ven 9 janv à 20h30 ; 9€/13€ CHTRIKY À THOU BOUT D’CHANT

9 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 26 00 93 77)

WORLD AMY & AL L’ATMO 9 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 26 00 93 77)

Ven 9 janv à 21h ; entrée libre COMMANDANT COUSTOU 6e CONTINENT 51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)

LE LABO DU CONSERVATOIRE Jery Liva Trio + Metro Fresh + Nevroz

Sam 10 janv à 21h ; 3/5€

267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

ÉLECTRO

Mer 7 janv à 20h30 ; entrée libre ERIC ROETING

MR RAOUL K + HERGÈ + BUKAR & LINI

Dim 11 janv à 17h ; prix libre

NINKASI GUILLOTIÈRE

DV1

2 place Antoine Jutard, Lyon 3e

6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)

JAZZ & BLUES

Mer 7 janv à 20h30 ; entrée libre HOXY MORE & SIMON HEL L’ATMO

Jeu 8 janv à minuit ; 8€ THOMAS VILLARD + CHRIS DUZINSKI + TEETS

9 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 26 00 93 77)

LE TERMINAL

Jeu 8 janv à 21h ; entrée libre FAIK

3 rue Terme, Lyon 1er

ÉGLISE SAINT-AUGUSTIN 35 rue Jacquard, Lyon 4e

FLAGADA STOMPERS New Orleans HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)

Mer 7 janv à 21h30 ; 7€/10€ CLAUDE EUGÉNIE IWANDZA DUO JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)

Mer 7 janv à 19h45 ; prix libre

www.saint-fons-jazz.fr

Design graphique

Ven 9 janv à 19h45 ; 10€ ANNE-SOPHIE OZANNE & ANTOINE BACHEROT Chant et piano

NINKASI KAFÉ

NINKASI HÔTEL DE VILLE 27 rue de l’Arbre-Sec, Lyon 1er (04 78 28 37 74)

Mer 7 janv à 20h30 ; entrée libre NINKASI SAINT-PAUL 5 rue Octavio Mey, Lyon 5e

Jeu 8 janv à 21h30 ; entrée libre

Dans le cadre du festival All Girls to the Front

26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)

Ven 9 janv à 21h30 ; 7€/10€ CARL WYATT & THE DELTA VOODOO KINGS Blues

96 rue de la Sous-Préfecture, Villefranche-sur-Saône (04 74 60 31 95)

> Kcidy Au Périscope samedi 10 janvier

4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)

149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)

AUDITORIUM

au final, est devenue la nouvelle spécialité lyonnaise. On vous a déjà parlé – oui, on sait – de Pethrol, Erotic Market, Holy Two et De La Montagne, voici Kcidy, qu’on pourrait voir comme un savant mélange des quatre précités. Après un passage par les scènes découvertes du Ninkasi en novembre dernier, la jeune femme et son look de prêtresse 80’s va enchaîner coup sur coup les deux festivals lyonnais de la rentrée : d’abord All Girls to the Front, un “mini fest” (ou “festival de courte durée”, pour les membres de l’Académie Française) autoproclamé féministe avec donc pas mal de filles, de films, de live (Terrine, from Amiens, et Theoreme, from Lyon) et même du body-painting en mode riot grrrl. Autant de choses promettant une “méchante ambiance” et que l’on doit à l’esprit de Kathleen Hannah de Bikini Kill. Puis, moins d’une semaine plus tard, le plus long mais tout aussi défricheur Plug & Play – dont on reparlera, c’est promis. Deux occasions de découvrir donc la jeune Pauline Le Caignec et les morceaux de son EP Pursuit, dont l’assez peu oubliable Stormy Day. On pourrait parler de trip-hop mais, d’une part, le trip-hop est mort, d’autre part, le trip est ici définitivement plutôt pop, ladite pop indie et l’indie tronica. Le tout emballé dans une atmosphère propice à l’onirisme et aux souvenirs (é)perdus d’une jeune femme qui ne voudrait pas grandir (Pursuit of Memories, Don’t Wanna Grow up). Reste que Kcidy, qu’on retrouvera également aux Femmes s’en mêlent en mars, donne tous les signes d’une artiste qui risque de pousser plus vite que prévu. STÉPHANE DUCHÊNE

JAZZCLUB SAINT-GEORGES

AUDITORIUM DE LYON

Ven 9 janv à 20h30 ; de 8€ à 46€ CONCERT SANDWICH Carte blanche au Conservatoire

— POP — La synth-pop, quelle que soit la forme qu’elle prend

Jeu 8 janv à 21h30 ; 7€/10€ SWING MANOUCHE BAND Jazz manouche Jeu 8 janv à 19h45 ; 10€ JEAN CHARLES DEMICHEL 4TET Be Bop

Mer 7 janv à 14h30 ; 3€/13€/15€ NICHOLAS ANGELICH Récital de piano dans le cadre de “Piano à Lyon”

Mademoiselle K

26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)

POPPY

Jeu 8 janv à minuit, 3€ ORBIT SESSION #2 Woodwire B2B Kuna Maze + Dalhas Umaï + Groovedge Posse + Auriculaire LES VALSEUSES 1 rue Chappet, Lyon 1er

Ven 9 janv à 20h30 ; 3€

6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)

Ven 9 janv à minuit ; 8€ PIERRE PARIS + DE STIJL + DIANE LE TERMINAL 3 rue Terme, Lyon 1er

Ven 9 janv à minuit, 5€ ENCORE Dasha Rush + Bleak + Randomer LE TRANSBORDEUR 3 boulevard de Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)

Sam 10 janv à 23h30 ; 13€ : article en page 15 DIXON AVENUE + KSK8 + GOBBLE DV1 6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)

Sam 10 janv à minuit ; 8€ PALMA SOUND SYSTEM RESIDENCE Visitors for Reworks + Raja + Noma LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

Sam 10 janv à 23h ; 6€/10€ MTR 10 Alien Rain + Antigone + Birth of Frequency + CLFT Militia LA PLATEFORME 4 quai Victor Augagneur, Lyon 3e (04 37 40 13 93)

Sam 10 janv : article en page 15 NICOLAS LE JARDINIER + Loroboros + Drix-C + Dj Roul L’INTERFACE 35 quai Pierre-Scize, Lyon 9e (06 84 93 16 78)

Sam 10 janv à 23h ; entrée libre ROUTE 8 + THE PILOTWINGS LE TERMINAL 3 rue Terme, Lyon 1er

Sam 10 janv à minuit, 8€ WE ARE REALITY Agoria LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

Dim 11 janv de 15h à 22h

ALL GIRLS TO THE FRONT Minifest pluridisciplinaire à l’esprit féministe SOIRÉE 1 • Projection “She Said Boom : The Story of Fifth Column” de Kevin Hegge (2012, Cda) • Concert Terrine + Theoreme (no wave) LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)

Ven 9 janv à 20h30 ; 7€ SOIRÉE 2 • Projection “Si vous n’aimez pas la montagne…” de Koalalumpur (2012, Fr) • Concert KCIDY + Carte blanche à Celluloid LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)

Sam 10 janv à 20h30 ; 7€ : article ci-contre Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

P14 — LE PETIT BULLETIN N°781 — DU 07.01 AU 13.01.15

ANIMATIONS

Morts à crédit — RENCONTRE — AVEC UN MEMBRE PERMANENT DE LA

FAMILLE, RUSSELL BANKS RÉVÈLE UNE FACE CACHÉE DE SON TALENT, SIMPLE, INTENSE ET HANTÉE PAR LA MORT ET LA CRISE. IL EN PARLERA CETTE SEMAINE AU THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE. CHRISTOPHE CHABERT Il y a parfois tout à redouter d’un grand auteur américain qui décide de publier un recueil de nouvelles, tant cela sent parfois le fond de tiroir ou la commande transformée en digest de sa propre œuvre. La bonne surprise d’Un membre permanent de la famille, c’est que non seulement ces douze textes ne dépareillent pas face aux grands romans de Russell Banks, de De beaux lendemains à American Darling, mais surtout ils offrent une vision insoupçonnée de son talent, l’inscrivant dans la lignée d’un Raymond Carver ou d’un John Fante. Car si Banks s’est toujours intéressé aux contrastes de l’Amérique, il l’avait rarement fait avec autant de clarté qu’ici, navi-

guant sans cesse entre deux extrêmes : la grisaille des alentours de New York et ses valeurs libérales d’un côté, le bling bling ensoleillé et superficiel de la Floride de l’autre. Parfois, certaines nouvelles mettent en scène le voyage de l’un à l’autre, comme cette femme récemment retraitée qui, d’abord partie pour une villégiature temporaire avec son époux à Miami, décide d’y rester pour démarrer une nouvelle vie, soudain libérée par le décès de celui-ci ; mais la plupart du temps, c’est le passage d’un récit à l’autre qui crée l’opposition et le conflit culturel. Car de la bourgeoisie aisée et intellectuelle qui peuple la côte est aux exclus de la côte ouest, on ne sait plus trop qui est

CRISES EN SÉRIE C’est souvent le trépas d’un être aimé qui est au cœur de chaque segment d’Un membre permanent de la famille, que ce soit un chien, un mari, une junkie… Mais ce sont aussi des illusions qui meurent, le temps d’une crise de la cinquantaine ou lorsqu’une femme noire, qui a trimé toute sa vie pour se payer une voiture d’occasion, est oubliée par les employés de la concession et doit passer une nuit sur un toit de bagnole pour échapper à un Pit Bull féroce. Les twists qui concluent chacune des nouvelles, souvent cruels et amers, ne sont pas que de virtuoses exercices de renversements narratifs ; ce sont aussi de brusques rappels à la réalité, toujours plus ambivalente et décevante qu’elle ne le laisse croire au premier abord. Banks manie ainsi avec une spectaculaire dextérité cet art qui consiste à passer de l’anodin à l’extraordinaire, du rêve dérisoire au cauchemar éveillé. > Russell Banks Au Théâtre de la Croix-Rousse lundi 12 janvier Un membre permanent de la famille (Actes Sud)

RÉUSSIR SES ÉTUDES ET SON ORIENTATION

LE SALON DE

L’ÉTUDIANT 16 | 17 | 18 JANVIER

LYON HALLE TONY-GARNIER

le perdant désigné de cette foire à la déprime existentielle, hantée par les spectres de la vieillesse, de la mort et de la dépression, économique ou psychologique.

Les luttes finales — FESTIVAL — C’EST SOUS LE SIGNE DU COMBAT, DE LA LUTTE ACHARNÉE POUR SE FAIRE UNE PLACE - SI POSSIBLE LA PREMIÈRE - QUE SE PLACE LA NOUVELLE ÉDITION DU FESTIVAL CINÉMA, SPORT ET LITTÉRATURE DE L’INSTITUT LUMIÈRE. AU PROGRAMME : CHAMPIONS INVÉTÉRÉS, DOCU FANATISÉS ET FILMS ENGAGÉS, DANS TOUS LES SENS DU TERME. STÉPHANE DUCHÊNE

Pour le coup d’envoi de cette deuxième édition, l’Institut a fait appel à deux des plus grands “lâcherien” du sport français : Hinault d’abord (voir page 16), Killy ensuite, histoire d’annoncer la couleur, celle de la lutte sous toutes ses formes. Le lendemain – également jour d’un déjà traditionnel colloque “Cinéma, sport et littérature” avec pléthore de journalistes et d’écrivains spécialisés – Éric Cantona, quasi pensionnaire des lieux, revient avec un de ces “Canto-docu” dont il a le secret – un genre en soi, identifiable à ses envolées lyriques, ou “cantonades”, bientôt aussi mythiques que les Alain Decaux raconte... de notre enfance. Après Les Rebelles du Foot, l’ex-Mancunien s’est penché cette fois sur la question des liens entre le football français et l’histoire des grandes vagues d’immigration, toutes incarnées par des champions (Kopa le Polonais, Piantoni et Platini les Ritals, Zidane le Kabyle...). L’Histoire et les résonances politico-historiques du sport, ce sera aussi le thème sous-jacent de l’exposition signée Raymond Depardon, sise à la galerie de la rue de l’Arbre-Sec...

sur glace d’Union Soviétique. Véritable arme diplomatique et politique d’un empire fou de hockey, cette seconde Armée rouge représentait la quintessence de l’idéal collectiviste appliqué au sport : une discipline de fer dans la coulisse (conditions spartiates, brimades, absence totale de reconnaissance...) au service d’un ballet sur glace ahurissant – un peu comme si le “football total” de Rinus Michels avait donné rendez-vous au bolchoï sur une patinoire. À notre humble avis, c’est avec Standard, le film, documentaire consacré à un autre genre d’armée rouge, pas moins fanatisée, celle des supporters du Standard de Liège, l’un des derniers grands bastions populaires du football, l’événement immanquable du week-end. Lequel sera également l’occasion d’un hommage au réalisateur Hugh Hudson, avec notamment la projection de Fangio (on reste dans le rouge, couleur de la Ferrari du pilote argentin) et d’un documentaire sur lui-même (voir page 7) mais aussi de l’avant-première d’un ultime film de lutte, au sens propre cette fois, le Foxcatcher de Bennett Miller.

ARMÉES ROUGES ...et celui d’un autre docu-politico-sportif : The Red Army, de Gabe Polsky, consacré à l’équipe de hockey

> Cinéma, Sport et Littérature À l’Institut Lumière du jeudi 8 au dimanche 11 janvier

CONFÉRENCES

MARDI POÉTIQUE AVEC MICHEL SERRAILLE

LES CHARIOTS DE FEU D’Hugh Hudson (1981, 2h04) en sa présence

ARCIMBOLDO, LE MARCHÉ DES ÉMOTIONS Par Damien Capelazzi, critique et historien de l’art

CARRÉ 30

CINÉMA LUMIÈRE

12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)

25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)

Mar 13 janv à 20h ; 8€ CAFÉ DE LA MODE L’Afrique, nouveau territoire de la mode ?

Sam 10 janv à 19h30 ; 7,50€/8,50€ RED ARMY De Gabe Polsky (2014, 1h25) Avant-première

CAFÉ DE LA CLOCHE

CINÉMA LUMIÈRE

SALLE EDOUARD HERRIOT 1 place Antonin Jutard, Lyon 3e (04 78 95 35 73)

Jeu 8 janv à 14h30 et 19h ; 5€/11€ JULES VERNE EST-IL L’AUTEUR DES “VOYAGES EXTRAORDINAIRES” ? Par Agnès Marcetteau-Paul. Dans le cadre de la programmation du Musée de l’imprimerie ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1 place des Archives, Lyon 2e

Lun 12 janv à 18h15 ; entrée libre LES DERNIÈRES SYMPHONIES SALZBOURGEOISES DE MOZART Conférence musicale par Yves Jaffrès, docteur en musicologie MOZARTEUM DE FRANCE 39 bis rue de Marseille, Lyon 7e (04 72 43 92 30)

Sam 10 janv et mar 13 à 15h ; 2€/9,50€

RENCONTRES

VENDREDI 16 ET SAMEDI 17 : 9 H - 18 H DIMANCHE 18 : 10 H - 18 H ENTRÉE GRATUITE

CONFÉRENCES ET RENCONTRES ESPACE SPÉCIAL APB

25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)

Mar 13 janv à 18h30 ; entrée libre

Sam 10 janv à 17h ; 5,80€/7,20€ STANDARD, LE FILM De Benjamin Marquet, écrit par Brieux Ferot (2014, 1h27) en leur présence

CINÉMA, SPORT ET LITTÉRATURE Du 8 au 11 janvier Rens. : 04 78 78 18 95 Tarifs : de 5€ à 8, 50€ sf colloque entrée libre : articles ci-dessus et en page 7 13 JOURS EN FRANCE De Claude Lelouch et François Reichenbach (1968, 1h52) en présence de Jean-Claude Killy CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)

IGOR ET GRICHKA BOGDANOV Pour leur livre “3 minutes pour comprendre la grande théorie du big bang” FNAC BELLECOUR 85 rue de la République, Lyon 2e (08 25 02 00 20)

Ven 9 janv à 17h ; entrée libre RUSSELL BANKS Rencontre autour de “Un membre permanent de la famille” THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 78 27 02 48)

Lun 12 janv à 20h ; 6€ : article ci-contre

> TOUT LE PROGRAMME SUR

4 rue de la Charité, Lyon 2e (04 78 37 44 54)

AUTOUR D’UN VERRE LA VOIX DES OMBRES Installation numérique narrant l’histoire de vendeurs à la sauvette arrivant en France LAVOIR PUBLIC 4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13)

Lun 12 janv à 18h30 ; entrée libre

Jeu 8 janv à 20h ; 7,50€/8,50€ VIVE LE TOUR De Louis Malle (1962, 18 min) + rencontre avec Bernard Hinault CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)

CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)

Sam 10 janv à 14h30 ; 5,80€/7,20€ FANGIO D’Hugh Hudson (1981, 1h30) en sa présence CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)

Sam 10 janv à 11h ; 5,80€/7,20€ FOXCATCHER De Bennett Miller (2014, 2h14) Avant-première CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)

Dim 11 janv à 14h30 ; 5,80€/7,20€ HUGH HUDSON, L’INSOUMIS De Jean-Pierre Lavoignat, Christophe d’Yvoire et Cyril Bron (2014, 52 min) en présence d’Hugh Hudson, Jean-Pierre Lavoignat et Christophe d’Yvoire

Jeu 8 janv à 18h45 ; 5€ : article en page 16 FOOT ET IMMIGRATION, 100 ANS D’HISTOIRE COMMUNE D’Éric Cantona (2014, 1h27) en sa présence

CINÉMA LUMIÈRE

Du 9 janv au 22 fév, du mer au dim de 12h à 19h

25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)

Ven 9 janv à 20h ; 7,50€/8,50€ COLLOQUE CINÉMA, SPORT ET LITTÉRATURE CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)

Ven 9 janv de 10h30 à 13h et de 15h à 18h30 ; entrée libre

25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)

Dim 11 janv à 10h45 ; 5,80€/7,20€ RAYMOND DEPARDON “J.O.” photos GALERIE DE L’INSTITUT LUMIÈRE 3 rue de l’Arbre sec, Lyon 1er

Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

P15 — LE PETIT BULLETIN N°781 — DU 07.01 AU 13.01.15

INSOMNIAQUE 3 R DV n o c t u r n e s à n e p a s m a n q u e r ce t t e s e m a i n e B E N JA M I N M I A LOT

09.01.15 MAX COOPER L’Irlandais Max Cooper est une sorte de Musée des confluences à lui tout seul : montée sur ressorts scientifiques – il n’est pas diplômé en biologie computationnelle pour rien – et bruissante de microorganismes en tous genres, son electronica s’écoute comme un palpitant récit fondateur – en particulier sur son premier long, baptisé avec autant d’ambition que de pudeur Human. C’est déjà une raison suffisante d’aller à sa rencontre au Sucre. En voici une autre pour la route : sa musique a été l’une des grandes influences de l’éblouissant dernier album d’Ez3kiel.

Dasha Rush - DR

10.01.15 ENCORE Pour son deuxième anniversaire, le collectif Encore ne se refuse rien, invitant au Club Transbo la vraiefausse sœur cachée de Nina Kraviz, Dasha Rush. Vraie car elle possède un même physique d’agent provocateur infiltré dans le milieu du mannequinat. Fausse parce qu’elle ne donne pas dans la roucoulade trip-hop, mais dans la bastonnade techno. Ne vous faites pas d’idées donc, d’autant qu’elle viendra accompagnée de Randomer, l’une des figures clefs de la bass music déviante et flippée qui secoue l’Angleterre des années 2010.

10.01.15 MTR#10 Le saviez-vous ? Derrière les initiales MB dont étaient frappés certains des jeux de société les plus populaires de la fin du XXe siècle (Dr Maboul, Puissance 4, HeroQuest...) se cachait non pas votre serviteur, mais un certain Milton Bradley. Rien à voir avec celui qui se produira en compagnie des piliers de l’excellent label parisien Construct Re-Form à la Plateforme – encore que sa techno, très atmosphérique, a un côté tape-taupe sous acides. Mais on s’est dit que l’anecdote vous rendrait encore plus amusant le live de ce Berlinois du troisième type – son label s’appelle Alien Rain.

PLUS LOIN

SEVEN HATE AIRE DE JEU C'est désormais une tradition : chaque début d'année, Les Subsistances invitent des chorégraphes d'avant-garde à se saisir du répertoire d'un compositeur paradoxalement reconnu et méconnu. Après le fantasque Nico Muhly l'an passé, c'est ainsi le Finlandais Kalevi Aho qui aura l'insigne honneur de voir sa musique mise en gestes du 27 au 31 janvier. À la manœuvre : la fidèle Maud Le Pladec, Okwui Okpokwasili, Adam Linder et le collectif Loge 22 (co-organisateur de l'événement performatif Spider).

RENTRÉE LITTÉRAIRE

— L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES — LE PETIT BULLETIN LYON | www.petit-bulletin.fr/lyon SARL de presse au capital de 131 106,14 €- RCS LYON 413 611 500 16 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 Tirage moyen : 50 000 exemplaires | Impression : Rotimpress Retrouvez-nous sur

"Désordre, chaos et réalité", c’est le programme fort réjouissant de la prochaine rencontre organisée par la Villa Gillet en partenariat avec Le Petit Bulletin le 22 janvier. Un thème illustré par trois romans de l’autre rentrée littéraire : le deuxième, forcément très attendu, de Loïc Merle, le court mais intense Seul, invaincu, et deux récits polyphoniques, Je viens d'Emmanuelle Bayamack-Tam et l’ambitieux La Fleur du Capital du primo-écrivain Jean-Noël Orengo.

Envoyez-nous vos programmes : par mail à agenda.lyon@petit-bulletin.fr, courrier ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) Pour joindre votre correspondant : composez le 04 72 00 10 + (numéro) DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20) RÉDACTEUR EN CHEF Benjamin Mialot (26) RÉDACTION Christophe Chabert, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Aurélien Martinez, Nadja Pobel A PARTICIPÉ À CE NUMÉRO Pascale Clavel DIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Caroline Renard (29), Nicolas Héberlé (21) AGENDA Lisa Dumoulin (27) VÉRIFICATION AGENDA Florence Blanc DESIGN Denis Carrier & Michel Barthelemy MAQUETTISTE Morgan Castillo INFOGRAPHISTE Julien Royer WEBMASTER Frédéric Gechter INTÉGRATION WEB Gary Ka COMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20) DIFFUSION Guillaume Wohlbang (25)

LYON LE TRANSBORDEUR 17 MARS 2015

Rain dog productions (licences 2-1061364 & 3-1061363) en accord avec Auguri productions

La saison passée, le Ninkasi Kafé fut le théâtre d'un petit événement, du moins à l'échelle des personnes ayant reçu leur première décharge d'électricité dans les années 90 : la reformation de Second Rate, étoile filante du punk rock mélodique made in France (Uncommonmenfrommars, Dead Pop Club, Burning Heads, on ne va pas vous refaire toute la généalogie). Bis repetita le 20 mai avec celle, près de douze ans après sa séparation, de Seven Hate, autre point cardinal de cette glorieuse scène.

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P16 — LE PETIT BULLETIN N°781 — DU 07.01 AU 13.01.15

STORY

Blaireau malgré lui — SPORT — INVITÉ À OUVRIR LE FESTIVAL SPORT, LITTÉRATURE ET CINÉMA DE L’INSTITUT

LUMIÈRE, BERNARD HINAULT, QUINTUPLE – ET DERNIER FRANÇAIS – VAINQUEUR DU TOUR DE FRANCE FUT AUSSI, À SA MANIÈRE, UN PERSONNAGE DE CINÉMA. LE HÉROS DE QUELQUES-UNS DES PLUS BEAUX THRILLERS SUR ROU(T)E DE SON ÉPOQUE, TOUS MARQUÉS, À L’IMAGE DU DERNIER, PAR UNE ENVIE DE GAGNER QUI EN TOUTE CIRCONSTANCE ET JUSQU’AU BOUT RESTA IRRÉPRESSIBLE ET IRRAISONNABLE. STÉPHANE DUCHÊNE

uand on pense à Bernard Hinault, deux images viennent immédiatement en tête. La première, c’est celle de l’étape AutransSaint-Étienne sur le Tour 85, que Le Blaireau termine le visage en sang et le nez en charpie après une chute à 300 mètres de l’arrivée. La seconde : le même, un an plus tard, franchissant main dans la main avec son jeune coéquipier Greg Lemond la ligne d’arrivée de l’Alpe d’Huez. Image mythique scellant “définitivement” une réconciliation au sommet après des jours d’imbroglio tactique et de suspicion de trahison de parole. La tragédie grecque conclue, croit-on, par un triomphe romain. Voilà l’histoire : à la fin du Tour 85, remporté par Hinault avec l’aide d’un Lemond piaffant d’impatience – il avait un peu hésité à jouer sa carte après la défiguration stéphanoise d’Hinault – le maître faisait une incroyable promesse devant les caméras : son cinquième Tour désormais en poche, il se dévouerait à la victoire de l’Américain pour le suivant. Une formalité au vu du niveau de l’équipe La Vie Claire, composée à coups de millions par Bernard Tapie, fan de cyclisme depuis environ cinq minutes car néo-marchand de pédales suite au rachat de Look pour le prix d’un vieux lacet. POLITESSE Sauf que 86 venu, les jambes pas si vieilles du Blaireau sont pleines de fourmis qu’il lui faut rassasier, fut-ce à coup d’attaques bravaches, dont la dernière sera de trop, contre son propre leader. Jusqu’à l’Alpe, donc, épilogue ripoliné d’un scénario trop téléphoné. Tout le monde tombe dans le panneau mais la ligne à peine franchie, Hinault, plus cabot que jamais et plus Blaireau qu’au premier jour, sème la terreur en direct, une bière à la main : «on n’est pas rendu au bout, maintenant on peut se faire la guerre tous les deux jusqu’au bout (…) et le plus fort gagnera». En tendant l’oreille, on peut alors entendre la mâchoire de Lemond tomber au sol. Devenu complètement paranoïaque, il dort avec son vélo, fait goûter sa nourriture, pense arrêter, chute, tétanisé, dans le contre-la-montre remporté par Hinault en une ultime bravade. Tapie, lui, boit du petit lait en rêvant à ses pédales. Manipulation ? Mouais. Si l’on connaît un peu le Blaireau, transcendé par un public qui rêve de le voir endosser une sixième toison d’or – un record – on sait qu’il ne peut admettre de “laisser” la victoire au jeunot, que c’est plus fort que lui, que le blaireau Hinault est plus fort que l’homme Bernard. Que sa promesse, il l’a peut-être faite un peu vite, se pensant en bout de course avant de s’apercevoir qu’il pouvait peut-être gagner encore. Passer pour un type qui n’a pas de parole ? Bof, la parole, en vélo, c’est comme la selle : quand on est “facile”, on s’assoit dessus et on pédale, le reste c’est pour les danseuses et les journaleux. Pour le natif d’Yffiniac, sur un vélo, la seule

politesse qui vaille c’est de gagner. Il l’a toujours fait, dès sa première course, remportée sur un clou dont le facteur n’aurait pas voulu. C’est qu’Hinault est l’un des derniers grands champions à l’ancienne, doté de qualités physiques invisibles au premier regard, entretenues à la force du mollet et d’une mentalité de menhir mêlant virilité vieille France au plafond bas et bon sens terrien balayant toute question superflue. Hinault n’a ni la hauteur aristocratique d’un Anquetil, ni la grâce rapace d’un Bahamontes, ni l’aura cannibale d’un Merckx. Hinault est Hinault. Blaireau de combat ramassé sur son vélo et sautant sur tout ce qui bouge, il n’a peur de rien, ni de personne. Cette inconscience devient son carburant. Pour qu’une chute dans un ravin l’eut empêché de gagner le Dauphiné 77, il aurait fallu qu’elle le tue. Ce ne fut pas le cas, il gagna. Au pas et au bord de la crise de nerfs. SUPPLICE ET CALVAIRE Le secret d’Hinault : quand il souffre, ses adversaires souffrent deux fois plus, il en est persuadé. Car ce corps qui exulte, exulte surtout dans le supplice. Le sien comme celui de ses adversaires qu’il taille en pièces en alignant les modes opératoires sur son humeur : goutte-à-goutte létal pour le pauvre Zoetemelk, son faire-valoir préféré, dans le Tour 78, ou massacre de masse aux Championnats du Monde de Sallanches en 80. Qu’on le dise fini – en 80 après le Tour, abandonné en douce, et avant Sallanches ; après son opération en 83 et une peignée administrée par Fignon en 84 – le Blaireau attaque plus fort. En 81, il clame que Paris-Roubaix, course qu’il déteste depuis toujours, est une «cochonnerie». Critique d’autant plus imparable que cinq minutes avant, il franchissait en tête la ligne de ladite «cochonnerie», avec des airs de bon débarras. Le Tour 86 donc ? Cette fameuse promesse ? Conscient qu’il a péché par orgueil, Hinault martèle encore aujourd’hui n’avoir jamais voulu trahir sa parole. Simplement, il ne fallait pas comprendre – sommes-nous idiots – «je te laisserai gagner, mon Grégounet», mais «si tu veux rejoindre le Saint des Saints, toi l’Américain, il te faudra monter au Calvaire et je serai là pour te donner les coups de fouet». Manière de réécrire l’Histoire ou forme retorse d’hommage à un disciple surdoué mais trop timoré à son goût ? On ne le saura probablement jamais. Mais on peut être sûr d’une chose et cet épisode le démontre autant que son palmarès : tout ce que l’on veut prendre au Blaireau, il faut le lui arracher en combat à mort. C’est là la clé d’une supposée énigme Hinault : la seule chose plus forte que le Blaireau, c’est la rage de vaincre du Blaireau. Et contre sa nature, on ne va pas. > Rencontre avec Bernard Hinault À l’Institut Lumière jeudi 8 janvier