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L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES N°784 DU 28.01 AU 03.02.15 www.petit-bulletin.fr —
CONFÉRENCE ET FILM E
Jeudi 29 janvier
19h30 Conférence par Hervé Aubron, spécialiste du cinéaste ci (entrée gratuite) 21h Présentation de Grizzly Man « Grizzly Man n’est pas un documentaire animalier lambda, mais un drame qui nous hante. » Les Inrockuptibles
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Rétrospective Werner Herzog jusqu’au 1er mars
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dès 21h à l’institut lumière ! Animation, restauration et bar à bières !
Un nuit de cinéma pour les passionnés et les néophytes. 5HWURXYH] OHV WURLV ÀOPV TXL RQW IDLW OD JUDQGHXU GH OD VDJD X-MEN, X-MEN 2 et X-MEN, LE COMMENCEMENT www.institut-lumiere.org
À LA UNE — THÉÂTRE — LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES AUX CÉLESTINS P 02_03
L’espace d’un instant, celui où nous avons appris de la bouche d'une consœur bienveillante la décision de la Ville de Lyon de taxer les présentoirs de journaux gratuits, nous avons craint que Michel Houellebecq ne soit notre dernier sujet de Une – comme il le fut, pour des motifs autrement plus sérieux, du Charlie Hebdo d’avant le grand pardon. Car pour un journal de notre calibre, supérieur à 20 millimètres dans ses intentions – rendre compte, avec un souci d'honnêteté intellectuelle quasi pathologique, du dynamisme de la vie culturelle locale – mais inférieur à 20 dans ses moyens – pour qui tire l'essentiel de ses revenus de la publicité, la crise est une double peine – une telle mesure d'austérité n'est pas sans conséquence. Bien qu’au fait du désarroi dans lequel le désengagement progressif de l’État plonge les collectivités, nous peinons à comprendre ce qui a inspiré aux équipes municipales une économie si contre-productive et si contraire aux beaux discours des semaines passées. Fonctionnaire zélé ou lobbyiste sournois, peu importe, l'essentiel est que, grâce à vous chers lecteurs, qui avez relayé en nombre notre communiqué résumant ce «présentoirgate», du petit nom que nous donnons en interne à cette mauvaise blague, des discussions avec lesdites équipes sont en cours. En attendant de vous informer de leur dénouement, pour cette preuve d'attachement, nous vous disons merci. BENJAMIN MIALOT
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IMITATION GAME
P 04
Benedict Cumberbatch en boss des maths
MOTORAMA
P 12 Bons baisers rock de Russie
SIMON DELÉTANG
P 16 Portrait d’un loup solitaire du théâtre
© Simon Gosselin
ÉDITO
P02_03 — LE PETIT BULLETIN N°784 — DU 28.01 AU 03.02.15
© Simon Gosselin
À LA UNE
Dans la peau de Michel Houellebecq — THÉÂTRE — ALORS QUE SON DERNIER LIVRE, EN RIEN LE SCANDALE ISLAMOPHOBE ANNONCÉ, CONTINUE DE DIVISER LES MÉDIAS, JULIEN GOSSELIN, 27 ANS, DONNE À VOIR AVEC SA VERSION THÉÂTRALE DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES À QUEL POINT MICHEL HOUELLEBECQ CREUSE DEPUIS VINGT ANS UN MÊME SILLON DÉSENCHANTÉ. CRÉÉE À AVIGNON EN 2013, VOILÀ ENFIN LIVRÉE À DOMICILE CETTE ADAPTATION FIDÈLE, ÉNAMOURÉE ET PASSIONNANTE DE CE GRAND ROMAN D’ANTICIPATION. NADJA POBEL
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un instant du cimetière de Crécy-la-Chapelle à un appartement du XVIIe, parfois par le truchement de La Fileuse de Mendelssohn, cet air entêtant qui fait office de générique radiophonique du Masque et la plume. Plaçant le texte et l’homme auquel le spectacle est dédié au centre du plateau, Gosselin ne s’embarrasse en revanche pas de décor ; un simple tréteau et quelques marches en fond de scène suffisent à accueillir le récit croisé de Michel et son demi-frère Bruno, qui racontent comment ils sont nés de parents absents et soixante-huitards («de ceux qui en avaient l’esprit car ils n’avaient rien fait en 68», faut pas déconner). L’un, qui a grandi à Marseille, sera obsédé par les filles et son propre plaisir, l’autre, dans l’Yonne, deviendra un ponte du clonage scientifique au CNRS ; les deux passent à côté de l’amour – à trop le consommer ou pas assez – et se complètent étonnamment, l’un et l’autre se renvoyant leurs mots (et leurs maux) dans un ping-pong verbal là encore bien mené.
Chez Houellebecq, le tragique est à tous les étages : même la couleur d’une maison est «d’un blanc impitoyable».
6 - 11 MARS 2015 PLAN B / 2003 - REPRISE 2012
Licences : 1-054424, 2-1054425, 3-1054423 ; © Aglaé Bory
En mêlant acrobatie, danse et théâtre dans un même irrésistible élan, Plan B provoque toujours le même enchantement. Dans le chef d’œuvre d’Aurélien Bory créé en 2003, sur un plan incliné truffé de trappes, quatre acrobates et jongleurs sont soumis aux lois de la gravité. Ils se retrouvent dans les positions les plus invraisemblables, les équilibres les plus précaires. De l’humour, une tonne d’idées et de prouesses physiques, le résultat est bluffant.
uand en 1998 sort Les Particules élémentaires, Michel Houellebecq n’est pas encore une figure publique. Julien Gosselin, qui met en scène pour la première fois en France ce texte, a lui à peine dix ans. À l’époque, la lucidité (le cynisme diront les bénis oui-oui) qui irradie de ce roman est une anomalie parmi les écrivains hexagonaux contemporains. Il y en a certes de très grands (Carrère, Modiano, Le Clézio…), mais aucun n’embrasse la société dans son ensemble comme Houellebecq, capable d’insuffler un vrai souffle narratif à des propos sans concession sur son époque. Le mérite premier de Gosselin et son collectif Si vous pouviez lécher mon cœur est de faire éclater à nouveau la qualité et la profondeur de ces Particules hautement autobiographiques, revendiquant l’hommage au point que l’auteur est doublement présent dans la pièce : sous la forme du personnage de Michel et sous celle d’un narrateur, saisissant double physique de l’écrivain. En s’emparant du théâtrerécit, en acceptant donc sans rougir de ne pas entrer dans un genre plus classique de spectacle dialogué, la troupe enchaîne des séquences souvent monologuées, donnant la place à chacun des personnages au cours de 3h40 bravaches. Et prouve, à l’instar d’Emmanuel Meirieu, d’Arnaud Meunier, du Raoul Collectif ou de celui de La Meute que cette forme, a priori plus monolithique que l’écriture théâtrale traditionnelle, n’est en aucun cas pataude. Mieux : elle donne une densité inédite aux personnages, avec laquelle Julien Gosselin se régale. RESTER – MORT – VIVANT Alternant les périodes (2076, 1998 et les années 60 et 70), le jeune metteur en scène manie avec dextérité musique live, projections vidéo et déclamations micro en main, se gardant de les saupoudrer comme de vains effets de manche. Au contraire : d’une génération véritablement née avec ces éléments, Gosselin les met au service de ruptures de ton entre scènes graves (les plus bouleversantes de la pièce) et séquences déglinguées (celles au pays des hippies flétris) d’une grande agilité. Il n’est à ce titre pas avare en ellipses, nous transportant en
100% HOUELLEBECQ Le leitmotiv de l’histoire, l’incapacité des humains à s’aimer, est étourdissant et constellé de marottes de l’écrivain disséminées au cours de la pièce : une télé diffusant Motus en incrustation, l’Irlande, les féministes enragées autant que légitimes, le douloureux désir d’enfantement… Dans cet amas de divertissements et de combats plus ou moins existentiels, l’homme est seul. Et peu importe dans le fond qu’il se cogne à une société consumériste – pour Houellebecq, si la libération sexuelle a été un gain de liberté, elle n’a surtout été qu’un apaisement de courte durée dans cet «ancien règne», avant d’accentuer la violence du libéralisme – ou une autre gagnée par la religion (voir notre critique de Soumission ci-contre). Car «le bonheur est effroyable». D’ailleurs, chez Houellebecq, le tragique est à tous les étages : même la couleur d’une maison est «d’un blanc impitoyable». Le bonheur s’en est allé oui, mais avec ce spectacle, une grande troupe de théâtre est née. > Les Particules élémentaires Aux Célestins du mardi 3 au samedi 7 février
— ENTRETIEN — PARMI LES NOMBREUX COMÉDIENS VENUS GROSSIR LES RANGS DU COLLECTIF SI VOUS POUVIEZ LÉCHER MON CŒUR, JOSEPH DROUET INTERPRÈTE PLUSIEURS PERSONNAGES DES PARTICULES. IL REVIENT POUR NOUS SUR LE TRAVAIL D’ADAPTATION. PROPOS RECUEILLIS PAR FLORENCE BARNOLA Comment avez-vous travaillé cette adaptation ? Joseph Drouet : Les membres du collectif ont un rapport très fort au texte, ils travaillent beaucoup à la table, cherchent le rythme de chaque réplique... Ça a l’air très vivant et très naturel, pour autant c’est très précis. Les quatre personnages principaux étaient distribués dès le début, nous avons su assez vite quelle partie nous allions avoir pour pouvoir la creuser. Le premier jour des répétitions, Julien [Gosselin] est arrivé avec un très gros paquet de textes. Nous avons tout lu, puis nous avons essayé des choses sur scène. Un tiers n’a pas été gardé. Julien est un directeur d’acteurs. Il peut être dur sur les choses qu’il veut obtenir. Le placement et la mise en scène l’intéressent assez peu, ce qui est important pour lui c’est l’interprétation et comment on traite tel ou tel personnage. Il s’agit de restituer le texte simplement mais en étant engagé. C’est presque du chœur de tragédie. Etiez-vous familier de Michel Houellebecq avant cette création ? Oui, je connaissais quelques romans. J’aimais beaucoup. Nous n’étions pas tous fans au départ, mais nous étions assez convaincus car l’adaptation est vivante. Au milieu de tout le marasme pessimiste que l’on peut voir en premier lieu, il y a beaucoup de poésie. C’est une écriture très imagée qui se prête assez bien au monologue ou à la scansion, qui véhicule des sentiments très forts, des passions. Et la langue est agréable à dire, à projeter.
© Pierre Martin
«Une vision simple et lucide de son époque»
Pourquoi adapter aujourd’hui ce roman de 1998 d’un auteur de la génération 68 ? Cette génération est celle de nos parents. Je crois qu’il est bien d’interroger les racines proches, cela éclaire parfois l’époque actuelle. Il y a des choses qui ne sont pas réglées du tout, comme la compétition sexuelle ou la compétition libérale. 1998, ce n’est pas si vieux, ça reste une bonne description de l’époque actuelle. Les personnages sont universels dans leur recherche de l’amour ou leur défaite amoureuse. Houellebecq a une vision simple et lucide de ses contemporains, de la cruauté que l’on peut avoir les uns envers les autres. Il a bien compris son époque. C’est aussi un poète. Certains spectateurs qui n’aimaient pas ses romans disent qu’ils ont été surpris, la langue leur a beaucoup plu, ça les a réconciliés avec lui. Michel Houellebecq est-il venu voir le spectacle ? Oui, assez tardivement, quand on jouait à l’Odéon à Paris début novembre dernier. Il a été touché. Il avait oublié certains aspects de son texte. Il était curieux de savoir comment on avait fait, pourquoi on avait coupé tel ou tel passage. Cela lui a plutôt plu. Avez-vous, avec la compagnie, le projet d’une prochaine création ensemble ? Oui. Julien a proposé à la même équipe sa production suivante avec quelques comédiens supplémentaires. Ce sera aussi une adaptation de roman, 2666 de Roberto Bolaño. On le créera la saison prochaine, en janvier 2016.
Désabusé et insoumis — LIVRE — Le bruit médiatique disait, avant l’arrivée en librairies de Soumission, que le dernier Houellebecq était un roman sur l’islam ; après sa sortie (le 7 janvier !), non seulement l’idée était incrustée dans les consciences des (non ou futurs) lecteurs, mais l’auteur était carrément devenu «islamophobe». Il aurait suffit de laisser passer l’orage et de le lire à tête reposée pour se rendre compte que tout cela était au mieux superficiel, au pire absolument faux. L’islam, dans Soumission, est autant un prétexte qu’un révélateur d’un état de la société française mais aussi, et surtout, du héros houellebecquien, nommé ici François, professeur de littérature, quadragénaire désabusé et résigné à mourir seul. Lorsqu’en 2022 Mohamed Ben Abbes, fondateur d’un parti baptisé la Fraternité musulmane, parvient à la Présidence de la République avec le soutien des grands partis, François découvre que ce qui a changé – obligation de se convertir pour retrouver son poste, magasins de vêtements féminins fermés – est finalement moins fort que ce qui demeure immuable : une économie toujours aussi libérale et des femmes encore ramenées à leur dimension d’épouse et d’objet sexuel. En cela, Soumission aurait pu s’appeler Extension du domaine de la religion tant, comme dans son premier romanmanifeste, le triomphe d’un président musulman désigne un système à l’agonie, un personnel politique dépassé et ringard, des citoyens hagards et, surtout, une nouvelle manière de “consommer” la femme, selon un libéralisme qui ne serait plus sauvage mais réglé. Soumission est beaucoup plus épuré que les précédents Houellebecq, filant droit au but selon une ligne claire où l’écriture se fait oublier ; c’est flagrant quand François traverse la France le jour de l’élection, découvrant villages fantômes et tueries dans des stations services avant que, dès le lendemain, le monde se remette à tourner comme si de rien n’était. L’ébauche de thriller, assez prenante, bascule dans le quotidien sans y imprimer sa marque sinon dans l’esprit du lecteur. Au-delà se dessine une idée de la littérature assez émouvante : Houellebecq ouvre un dialogue riche et fécond avec Huysmans, selon le principe qu’on ne peut entretenir d’amitié véritable qu’avec un écrivain à travers son œuvre. C’est à peu près ce que l’on ressent envers Houellebecq à la lecture de Soumission… CHRISTOPHE CHABERT > Soumission (Flammarion)
PASSE DE TROIS
L’œuvre de Houellebecq n’a pas seulement travaillée par des cinéastes (Guillaume Nicloux notamment) et des metteurs en scène de théâtre. Elle l’a aussi été par un économiste. En l’occurrence Bernard Maris, victime des récents attentats perpétrés à Charlie Hebdo, qui écrivait de lui : «Il parle de compétition, de déstructuration créatrice, de productivité, de travail parasitaire et de travail utile, d’argent, et de bien d’autres choses, et il en parle mieux que les économistes, car il est écrivain.» Sorti en septembre dernier chez Flammarion, son Houellebecq économiste vient d’être réédité. Et c’est une double nécessité que de le lire, pour prolonger à la fois le geste du romancier et la vision, sévère et jubilatoire, de Maris sur sa profession, sa «secte», ainsi qu’il la qualifiait.
Une nuit à la présidence Jean-Louis Martinelli Ray Léma 27 janvier — 6 février 2015 Un président africain et la première dame reçoivent à leur résidence un investisseur étranger. À cette occasion, un groupe de jeunes artistes est invité au palais... Une farce politico-économique où l’Afrique et ses maux nous révèlent les travers du monde actuel…
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CINÉMA
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auquel on pense souvent face à Phoenix – même climat flottant, presque abstrait, même inquiétude flirtant avec la métaphysique ?
Phoenix APRÈS BARBARA, CHRISTIAN PETZOLD ET SON ACTRICE NINA HOSS EXPLORENT DE NOUVEAU L’HISTOIRE ALLEMANDE – ICI, LE RETOUR DES CAMPS – MAIS SUR UN MODE LABYRINTHIQUE ET HITCHCOCKIEN. UN TRÈS GRAND FILM SUR L’IDENTITÉ ET L’INEXPRIMABLE. CHRISTOPHE CHABERT irrémédiable entre son moi d’avant et ce qu’il en reste aujourd’hui – ou si, effectivement, elle relève d’une vraie transformation physique. Ce trouble-là, que Petzold entretient magistralement, le film le redouble encore quand Nelly retrouve son mari Johnny, ancien pianiste désormais homme à tout faire dans un cabaret au milieu des ruines berlinoises. Johnny est redevenu Johannes et, quand il croise Nelly, ce n’est pas sa femme qu’il voit, mais son sosie. Là encore, l’ambiguïté est à son comble : est-il impensable pour lui que son épouse ait pu survivre ou vit-il sincèrement une «méprise», pour reprendre le titre d’un roman de Nabokov
> Phoenix De Christian Petzold (All, 1h38) avec Nina Hoss, Ronald Zehrfeld…
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Fidèle au précepte d’un Claude Lanzman, Christian Petzold ouvre Phœnix sur ce que l’on ne peut pas montrer : l’horreur des camps de concentration nazis. Il le fait à travers le visage d’une rescapée, Nelly, recouvert par des bandelettes tel Rock Hudson dans Seconds. Défigurée, quasi-mutique, elle est prise en charge par Lene, qui veut lui offrir un nouveau visage et une nouvelle vie, dans une Palestine qui ne s’appelle pas encore l’État d’Israël. Mais, l’opération réussie, Nelly ne se reconnaît pas et se voit comme une autre. On ne saura jamais si cette sensation de dédoublement est une conséquence psychologique du martyre qu’elle a subi – provoquant une cassure
Imitation Game ENCORE UNE BIO FILMÉE ? ENCORE UN FILM À OSCARS ? CERTES, MAIS MORTEN TYLDUM RÉUSSIT À FAIRE DE LA VIE D’ALAN TURING, MATHÉMATICIEN GÉNIAL, INVENTEUR DE L’ORDINATEUR, ARTISAN DE LA DÉFAITE DES NAZIS CONTRE L’ANGLETERRE ET HOMOSEXUEL DANS LE PLACARD UN SURPRENANT PUZZLE À LA CITIZEN KANE. CC En 1940, Alan Turing incorpore une équipe de mathématiciens réunis par les services secrets britanniques afin de décoder le langage utilisé par les nazis pour envoyer des messages informant des positions anglaises. Les méthodes de Turing le mettent en porte-à-faux avec ses collègues : il s’isole et commence à bricoler une machine complexe et coûteuse, tout en tentant de convaincre le ministre de la défense de financer son projet avant-gardiste. Le film de Morten Tyldum – cinéaste norvégien dont les œuvres précédentes n’ont même pas eu droit à une sortie en salles chez nous – ne commence pourtant pas ici, mais quelques années après. Turing est
arrêté par la police et interrogé sur ses activités qui, secret défense oblige, ont été effacées par l’administration. Et, régulièrement, le film plonge dans son passé : élève introverti, il avait noué une amitié forte avec un autre jeune garçon, Christopher. Ce puzzle narratif, directement emprunté à Citizen Kane, va faire apparaître le Rosebud de Turing, qui n’est pas tant son homosexualité, rapidement révélée, que ce qui a fait tenir ensemble toutes les pièces de son existence. CITIZEN TURING Qu’on se le dise : Imitiation Game est un parfait film à Oscars, dont il reprend toutes les conventions. Un
JE EST UN AUTRE Comme dans son précédent Barbara, Petzold choisit une mise en scène classique, précise, sans effet ostentatoire, et témoigne une confiance totale en son actrice, la géniale Nina Hoss. Son interprétation de Nelly est renversante, d’autant plus qu’elle repose plus sur des non-dits que sur des dialogues, assez rares. Tandis que Johnny tente de la faire ressembler à la Nelly d’avant, elle ne cesse de lui fournir des indices pour lui prouver qu’elle n’est pas son double, mais bien elle-même. Et, à chaque échec, c’est la même expression de confusion qui la traverse, comme si à son tour elle doutait de sa propre existence. On voit alors où ce film vertigineux, à l’intensité hitchcockienne – on pense bien sûr à Vertigo, mais pas seulement – conduit le spectateur : à éprouver l’inexprimable, mais aussi à comprendre comment on peut en venir à occulter le passé le plus noir et le plus dérangeant, amnésie personnelle pour continuer à vivre ou collective pour préserver un pays en lambeaux.
grand sujet – et même plusieurs – une histoire vraie, une mise en scène très sage et un acteur principal en pleine performance ; sur ce dernier point, cependant, il faut reconnaître que Benedict Cumberbatch, comme Matthew MacConaughey dans Dallas Buyers Club l’an dernier, livre autant un précipité de son jeu qu’une quête de dépassement cherchant l’épate. Il est de fait formidable, toujours juste dans sa représentation du premier geek de l’histoire. Mais le film a d’autres qualités, notamment les dialogues vifs, enlevés et assez drôles de la première heure – les choses deviennent plus sérieuses ensuite – et cette construction dramatique audacieuse où le triomphe de Turing est mis en parallèle avec sa chute tragique. Tyldum ne se prive pas de signaler que Turing est aussi l’inventeur d’un test qui permet de savoir si l’on est en face d’un être humain ou d’une machine – celui qu’on utilise pour pister les réplicants dans Blade Runner. Mais la machine de Turing est en fait très humaine et la dissimulation de sa sexualité le conduit à se désincarner, sinon à disparaître. C’est ce genre de paradoxes qui place Imitation Game un cran au-dessus du lot en matière de biopic oscarisable. > Imitation Game De Morten Tyldum (Ang-ÉU, 1h54) avec Benedict Cumberbatch, Keira Knightley, Mark Strong…
Snow Therapy
ET AUSSI…
Pioneer
De Ruben Östlund (SuèdeDan-Norv-Fr, 1h58) avec Johannes Bah Kuhnke, Lisa Loven Kongsli… Quelque part dans les Alpes, une famille suédoise parfaite jusqu’au bout des ongles – papa, maman, les enfants, tous beaux, propres et bien élevés – vont vivre un drôle de psychodrame. Alors qu’ils boivent tranquillement un verre dans un bar de montagne, une avalanche est déclenchée et le mari, paniqué, au lieu de secourir son épouse et ses gosses, préfère se carapater avec son portable. Incident anodin, a priori, mais dont les conséquences vont faire voler en éclats l’harmonie familiale : sa femme prend conscience que le chef de famille est en fait un lâche, et entêté par-dessus le marché puisqu’il refuse de reconnaître sa couardise. Ruben Östlund se livre alors à une analyse au scalpel des rapports humains, en enfermant ses personnages dans une multitude de bocaux hermétiques au monde extérieur : celui du décor, appartements tristes aux lignes géométriques coupantes ou pistes de ski enneigées et perdues dans la brume, mais surtout celui de la mise en scène, avec ses cadres inamovibles et mesurés au poil pubien près. Soit un cinéma qui se situe entre l’humour noir de l’Europe du Nord (Östlund est Suédois) et les études sociologiques glaciales et misanthropes de l’Autrichien Ulrich Seidl. On ne sait jamais du coup si le réalisateur utilise une sourde ironie pour peindre cet abcès crevé puis refermé par un simulacre de retour à l’ordre ou s’il épouse le point de vue du couple. C’est particulièrement le cas avec les personnages secondaires, notamment une amie libertine et hédoniste auquel le film réserve un sort paradoxal lors de la (puissante) scène finale. Östlund tient en tout cas sa note avec une certaine virtuosité, suscitant les questions et les débats à défaut de l’empathie, absolument condamnée par ce cinéma clinique et moraliste. CC
D’Erik Skjoldbjaerg (NorvAll-Fr-Suède-Fin, 1h51) avec Aksel Hennie, Wes Bentley… En 1980, la Norvège se rend compte que dans les grands fonds de la Mer du Nord se trouvent d’importantes réserves de pétrole. Elle monte un deal avec une société d’extraction américaine et forme des équipes de plongeurs locaux pour aller poser un pipeline reliant les puits aux côtes. Parmi eux, deux frères vont servir, à leur corps défendant, de «pionniers», mais seul l’un d’entre eux réussira à remonter à la surface après une première et dramatique descente dans les profondeurs. Soupçonnant une erreur, le survivant décide de mener son enquête mais, entre paranoïa et hallucinations, il se persuade qu’un complot politicoindustriel est à l’œuvre. De fait, Pioneer joue en permanence sur les deux tableaux : le thriller, mis en scène de manière carrée par Erik Skjoldbjaerg, réalisateur du Insomnia original dont Christopher Nolan avait tiré un remake américain, et la réflexion citoyenne sur un dossier encore en instance de jugement par la Cour européenne des droits de l’homme. Parfois un peu simpliste dans ses effets – l’insistance sur tous les éléments liquides qui entourent le héros pour rappeler son trauma – le film reste tout de même plutôt efficace, Skjoldbjaerg parvenant à orchestrer le trouble du personnage face à une réalité déformée, luttant pour reprendre pied et démêler les implications des uns et des autres, jusqu’à une conclusion amère et on ne peut plus actuelle. CC
Il y a trois semaines, la sortie de L’Interview qui tue d’Evan Goldberg et Seth Rogen aurait provoqué de vifs débats. Rogen y joue un producteur qui, avec son animateur vedette débile (James Franco), vont interviewer le dictateur nordcoréen Kim Jong-un tout en préparant, sous la houlette des services secrets, son assassinat. Les menaces terroristes reçues par son studio Sony avaient conduit à l’annulation pure et simple de sa sortie, avant qu’il se ravise sous la pression des stars et du Président Obama. Aujourd’hui, en France, ce débat paraît bien ridicule… La tuerie du 7 janvier est passée par là, et la relativité de l’actualité n’a jamais paru aussi flagrante ! Sinon, sur les écrans cette semaine, une nouvelle comédie musicale du spécialiste Rob Marshall (Chicago, Nine) : Into the Woods, où les contes de fées sont revus à la sauce Broadway. Avec au casting Meryl Streep, Emily Blunt, Johnny Depp et Chris Pine.
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L’homosexualité est le sujet principal de la semaine cinéma : en plus d’Imitation Game, deux films s’y intéressent. D’abord, sur le ton de la comédie, Toute première fois de Noémie Saglio et Maxime Govare, où un trentenaire gay (Pio Marmaï) sur le point de se marier – c’est sans doute le premier film français à prendre acte de la loi Taubira – se réveille avec une femme dans son lit… Et, plus dramatique, Les Nuits d’été de Mario Fanfani, où Guillaume de Tonquédec, notable de province marié dans la France des années 50, se travestit en secret chaque week-end. Enfin, signalons la sortie du premier film de Boris Lojkine, Hope, sélectionné à la Semaine de la critique cannoise cette année, et que le réalisateur présentera ce jeudi à Drôle d’endroit pour des rencontres…
— ACTU — Ciné O’Clock, manifestation consacrée au cinéma britannique par Le Zola, fête ses vingt ans cette année. Et comme tout anniversaire se doit d’être célébré avec des chansons, la tonalité de cette édition sera en partie musicale. Ce sera notamment le cas grâce à la version restaurée de A Hard Day’s Night, rencontre entre les Beatles, au sommet de leur gloire, et le free cinema pop de Richard Lester, qui a immortalisé l’esprit swinging London sur les écrans. À quelques décennies et mutations d’intervalle, la pop britannique est toujours vivace, notamment grâce à un groupe comme Belle and Sebastian, qui célèbre lui aussi ses vingt années d’existence en 2015. Un nouvel album vient de sortir, marquant un virage électro plutôt inattendu, mais juste avant, son leader Stuart Murdoch s’était lancé dans l’aventure cinématographique avec God Help the Girl. Un premier long-métrage encore inédit à Lyon, avec la charmante Emily Browning en songwriter à la recherche d’âmes sœurs pop pour fonder un groupe à Glasgow. Musique toujours avec un ciné-
God Help the Girl DR
Music and lyrics au Ciné O’Clock concert autour du Chantage de Hitchcock, qui fait partie des films muets du maître «sauvés» et restaurés par la BFI, accompagné pour cette séance exceptionnelle par le multi-instrumentiste Christian Pabœuf. Musique enfin avec l’avant-première de Frank de Lenny Abrahmson, réalisateur du remarqué Garage, avec Michael Fassbender en rockeur expérimental torturé qui n’apparaît, en public comme en privé, qu’affublé d’une grosse tête grotesque en carton-pâte. Un point de départ formidable, mais qui ne tient pas la distance d’une comédie un peu trop normée pour véritablement rendre justice à la marge musicale et aux outsiders qui la composent. Mais on en reparle la semaine prochaine… CC > Ciné O’Clock Au Zola, du 31 janvier au 8 février
DE EMMANUEL DARLEY UNITED MEGAPHONE / MAÏANNE BARRTHÈS THÈS TH DU 2 AU 4 FÉVRIER 20h
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CINÉMA FILMS À L’AFFICHE IMITATION GAME De Morten Tyldum (Angl-EU, 1h55) avec Benedict Cumberbatch, Keira Knightley... Cinéma CGR (vo + vf), Cinéma Gérard Philipe (vo + vf), Comœdia (vo), Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie (vo + vf), Pathé Vaise, UGC Astoria (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC CinéCité Internationale (vo), UGC Part-Dieu
L’INTERVIEW QUI TUE ! De Seth Rogen et Evan Goldberg (EU, 1h52) avec James Franco, Seth Rogen... Cinéma CGR, Pathé Carré de soie (vo + vf), Pathé Cordeliers (vo + vf), Pathé Vaise (vo + vf), UGC Ciné-Cité Internationale (vo)
INTO THE WOODS, PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS De Rob Marshall (EU, 2h04) avec Meryl Streep, James Corden... Cinéma CGR, Le Scénario, Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie, Pathé Vaise (vo + vf), UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Part-Dieu
LES NUITS D’ÉTÉ De Mario Fanfani (Fr, 1h40) avec Guillaume De Tonquédec, Jeanne Balibar... UGC Ciné-Cité Internationale
PHOENIX De Christian Petzold (All, 1h38) avec Nina Hoss, Ronald Zehrfeld... UGC Astoria (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)
PIONEER D’Erik Skjoldbjaerg (Nor-All-Fr-Suè-Fin, 1h46) avec Aksel Hennie, Wes Bentley...
ADIEU BERTHE (L’ENTERREMENT DE MÉMÉ) De Bruno Podalydès (Fr, 1h40) avec Denis Podalydès, Valérie Lemercier... Denis rejoue l’indécis devant la caméra de son frère Bruno, quinze ans après Dieu seul me voit. Mais la comédie, souvent hilarante, se teinte de mélancolie, les amours se télescopant et la mort venant jouer les troublefêtes. Un drôle de beau film ou un beau film drôle. Comœdia
ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX De Louis Clichy (Fr-Belg, 1h22) animation Réjouissante adaptation animée d’Astérix par Alexandre Astier et Louis Clichy, qui respecte l’esprit d’Uderzo et Goscinny tout en y ajoutant humour personnel et science de la narration côté Astier, volume et élégance côté Clichy. Cinéma CGR (3D), Pathé Cordeliers, UGC CinéCité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu
CHARLIE’S COUNTRY De Rolf De Heer (Austr, 1h48) avec David Gulpilil, Peter Djigirr... Entre portrait de son acteur David Gulpilil et fiction cherchant à faire le point sur le destin des aborigènes australiens, Rolf De Heer signe un film où la mise en scène se confond avec le rythme de son personnage, de la langueur contemplative à la répétition cyclique et infernale. Ciné-Meyzieu (vo), Le Cinéma (vo), Le Meliès (vo)
Cinéma CGR
COLD IN JULY
SNOW THERAPY De Ruben Östlund (Suè-Dan-Norv-Fr, 1h58) avec Johannes Bah Kuhnke, Lisa Loven Kongsli...
(int - 12 ans)
Comœdia (vo), Pathé Bellecour (vo), UGC CinéCité Confluence (vo)
SOLEIL VERT De Richard Fleischer (1974, EU, 1h37) avec Charlton Heston, Edward G. Robinson... UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo)
TOUTE PREMIÈRE FOIS De Noémie Saglio et Maxime Govare (Fr, 1h30) avec Pio Marmai, Franck Gastambide... Cinéma CGR, Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu
LES CHOIX DE LA RÉDACTION A MOST VIOLENT YEAR De J. C. Chandor (EU, 2h05) avec Oscar Isaac, Jessica Chastain... Peut-on suivre la ligne droite que l’on s’est fixé lorsqu’on est un entrepreneur cerné par la corruption et la violence ? Avec ce polar remarquable de complexité et d’ambivalences où éclate son amour pour les acteurs – Chastaing et Isaac, excellents – J. C. Chandor prouve qu’il est un grand auteur du cinéma américain. Ciné Mourguet (vo + vf), Ciné-Toboggan (vo), Cinéma Saint-Denis (vo), Comœdia (vo), Écully Cinéma (vo), Maison du Peuple (vo), Pathé Cordeliers (vo)
De Jim Mickle (EU-Fr, 1h49) avec Michael C. Hall, Sam Shepard... Fin des années 80 dans un patelin américain : un acte d’auto-défense embarque un brave type – Michael “Dexter” C. Hall – dans une spirale de violence où la frontière entre le bien et le mal vacille. Grâce à un scénario imprévisible et une mise en scène sous influence Carpenter, Jim Mickle signe un polar efficace et stylisé. Ciné-Rillieux (vo)
EXODUS : GODS AND KINGS De Ridley Scott (EU-Angl-Esp, 2h31) avec Christian Bale, Joel Edgerton... Bonne surprise de la part de Ridley Scott : son péplum biblique échappe au pompiérisme et à la bigoterie grâce à une approche clairement agnostique de la vie de Moïse, transformé en héros viril et illuminé, et par un sacré sens de la sidération visuelle. Cinéma Bellecombe, Cinéma Saint-Denis (vo + vf), Pathé Carré de soie (3D), UGC Part-Dieu
FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICE De Lucie Borleteau (Fr, 1h37) avec Ariane Labed, Melvil Poupaud... “Si j’étais un homme, je serais capitaine…”. Alice est une femme – et quelle femme, puisque c’est la sublime Ariane Labed qui lui prête vie, souffle et sensualité à l’écran – mais cela ne l’empêche pas de devenir mécanicienne en chef d’un rafiot nommé Fidélio, qui pourrait aussi s’appeler “désir” tant y naviguent tentations et frustrations. Un beau premier film de Lucie Borleteau. Ciné Mourguet, Le Cinéma, Les Alizés
LÉVIATHAN D’Andreï Zviaguintsev (Russie, 2h21) avec Alexeï Serebriakov, Elena Liadova, Vladimir Vdovitchenkov… Une splendeur signée Andreï Zviaguintsev, où son génie de la mise en scène, ample et d’un absolu perfectionnisme, se met au service d’une farce noire qui revisite Le Livre de Job pour dénoncer les errances de la Russie poutinienne, corrompue et déliquescente. Le Cinéma (vo)
LOIN DES HOMMES De David Oelhoffen (Fr, 1h41) avec Viggo Mortensen, Reda Kateb... David Oelhoffen réunit Viggo Mortensen et Reda Kateb pour une adaptation d’Albert Camus transformée en western humaniste situé pendant la guerre d’Algérie. Une œuvre au classicisme bienvenu, dont la mise en scène, aussi belle que sobre, cherche à mettre en valeur son duo de comédiens et la profondeur de leurs personnages. Cinéma Gérard Philipe, Comœdia, Les Alizés
SECONDS - L’OPÉRATION DIABOLIQUE De John Frankenheimer (1966, ÉU, 1h46) avec Rock Hudson, Salome Jens… Reprise d’un film météore de John Frankenheimer qui interroge sur un mode cauchemardesque et halluciné l’identité et le mirage de la seconde chance américaine. Avec d’authentiques audaces pour l’époque, comme cette bacchanale très dénudée et orgiaque. Cinéma Lumière (vo)
LA TERRE ÉPHÉMÈRE De George Ovashvili (Geor, 1h40) avec Ilyas Salman, Mariam Buturishvili.. Deux personnages sur un bout de terre émergée, les saisons qui passent, presque aucun dialogue, mais une attention spectaculaire aux enjeux et conflits dramatiques et une mise en scène d’une stupéfiante perfection plastique font de ce film de George Ovashvili un magnifique météore poétique. Le Cinéma (vo)
TIMBUKTU D’Abderrahmane Sissako (Fr-Mau, 1h37) avec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri... En posant un regard tragi-comique sur l’absurdité dangereuse du djihadisme au Mali, Abderrahmane Sissako trouve la bonne distance pour parler d’un sujet brûlant, sans pour autant sombrer dans le film officiel. Et, à défaut de dépasser l’académisme d’un certain world cinéma, il sait ménager de sidérants instants de poésie. Comœdia (vo), Les Amphis (vo), Pathé Cordeliers (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)
WHIPLASH De Damien Chazelle (EU, 1h45) avec Miles Teller, J.K. Simmons... “Coup de fouet” mais surtout coup d’essai et coup de maître pour Damien Chazelle : sa première œuvre, qui raconte la relation toxique entre un apprenti batteur et son prof obsédé par le dépassement de soi, est un film de guerre musical haletant, impeccablement rythmé et interprété. Alpha (vo), Ciné Duchère (vo), Ciné La Mouche (vo), Ciné-Rillieux (vo), Ciné-Toboggan (vo), Cinéma Gérard Philipe (vo), Comœdia (vo), Le Zola (vo), Pathé Bellecour (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)
WHITE GOD De Kornel Mundruczó (Hongr-All-Suè, 1h59) avec Zsófia Psotta, Sándor Zsótér... Victimes de l’acharnement d’un gouvernement qui privilégie la race aux bâtards, une meute de chiens fomente une révolte spectaculaire dans les rues de Bucarest. Par-delà la métaphore, Kornel Mundruczó signe un étonnant tour de force narratif et formel, accompagnant patiemment la métamorphose de son gentil toutou en rebelle violent.
Ciné O’Clock FILMS BRITANNIQUES & IRLANDAIS
31/01 — 8/02 CINÉMA LE ZOLA
Le Cinéma (vo)
I n s t i t u t o Cervantes Lyon Centre culturel espagnol
COURS D'ESPAGNOL DERNIER JOUR D'INSCRIPTION
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SALLES CINÉMA BELLECOMBE 61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31
EXODUS : GODS AND KINGS Mer, sam 20h30 - dim 14h GRIZZLY Ven 20h30 - sam 15h - dim 17h30
CINÉMA SAINT-DENIS 77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e 04 78 39 81 51
A MOST VIOLENT YEAR V.O. Jeu, ven, lun 20h45 - sam 18h - dim 14h30 EXODUS : GODS AND KINGS Ven 18h - dim 17h EXODUS : GODS AND KINGS V.O. Sam 20h45
CINÉ DUCHÈRE 308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e 08 36 68 01 29 (0, 45€/min)
LA RANÇON DE LA GLOIRE Mer 14h - sam 20h - dim 16h45 - lun 17h45 WHIPLASH V.O. Jeu 20h - ven, sam 18h - dim 19h CAPTIVES V.O. Jeu 17h45 - sam 15h45 - dim 14h30 - lun 20h L’ORANAIS V.O. Ven 20h**
COMŒDIA 13 avenue Berthelot - Lyon 7e
Avant-premières : • Vincent n’a pas d’écailles : jeu 20h30* • Réalité : ven 20h IMITATION GAME V.O. 13h45 - 16h10 - 18h35 - 20h50 + sam, dim 11h SNOW THERAPY V.O. 13h30 - 15h55 - 18h20 sf lun - 20h45 sf ven, lun + ven, lun 20h55, sam 11h15 108 ROIS-DÉMONS 15h35 + sam, dim 10h45 A MOST VIOLENT YEAR V.O. 21h25 sf jeu + sam 11h10 ADIEU BERTHE (L’ENTERREMENT DE MÉMÉ) Dim 11h15* EAU ARGENTÉE V.O. (int - 16 ans) Dim 11h15 EN QUÊTE DE SENS V.O. Lun 20h** FOXCATCHER V.O. 13h35 - 18h20 - 20h55 sf ven, lun HEINRICH HIMMLER THE DECENT ONE V.O. Sam, dim 10h55 LES NOUVEAUX SAUVAGES V.O. 13h30 - 16h - 18h30 sf ven - 20h55 LOIN DES HOMMES 13h30 - 17h45 - 19h50 THE SMELL OF US V.O. (int - 16 ans) 21h45 TIMBUKTU V.O. 13h30 - 15h35 - 17h30 - 19h30 sf jeu WHIPLASH V.O. 16h10 + ven 21h55, sam, dim 11h10
LE CINÉMA Impasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er
WHITE GOD V.O. Ven 21h50 - dim 20h15 - lun 18h40 LA TERRE ÉPHÉMÈRE V.O. Jeu 16h15 - ven 20h - sam 18h10 - dim 14h25 CAPTIVES V.O. Jeu 20h45 - ven 13h45 - sam 21h50 - dim 18h10 - lun 16h45 CHARLIE’S COUNTRY V.O. Sam 16h15 - lun 20h45 LÉVIATHAN V.O. Jeu 18h10 - ven 15h45 - sam 13h45 NATIONAL GALLERY V.O. Lun 13h45 FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICE Jeu 14h25 - ven 18h15 - sam 20h - dim 16h20
CINÉMA OPÉRA 6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er
MUCIZE V.O. Sam 19h40 - dim 14h BANA MASAL ANLATMA V.O. Dim 16h30 - lun 22h FATIH’IN FEDAISI KARA MURAT V.O. Ven, sam 22h15 ALDA ET MARIA V.O. Mer 21h - jeu, ven 20h20 - sam 14h10 - lun 16h45 - mar 15h15 DEUX TEMPS TROIS MOUVEMENTS V.O. Mer 16h - jeu, lun 18h30 - ven 13h30 - dim 20h05 - mar 17h SOMEONE YOU LOVE V.O. Mer 19h15 - jeu, ven 16h45 - sam 17h45 dim 21h40 - lun 20h20 MON AMIE VICTORIA Jeu 15h05 - ven, mar 18h30 - sam 16h
BÉBÉ TIGRE Mer 17h35 - ven, lun 15h10 - dim 18h25 mar 20h30
CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95
HARRY POTTER À L’ÉCOLE DES SORCIERS Mer 14h30 LES ENFANTS DU PARADIS Mer 20h15 - dim 16h45 UN AMÉRICAIN À PARIS V.O. Jeu 17h - ven, dim 14h30 - sam 18h30 LE PIANO MAGIQUE Sam 14h30 SECONDS L’OPÉRATION DIABOLIQUE V.O. Mar 14h30 LES ENCHAÎNÉS V.O. Mar 19h** NUIT X-MEN X-MEN V.O. Sam 21h X-MEN 2 V.O. Sam 23h30 X-MEN : LE COMMENCEMENT V.O. Sam 02h15 RÉTROSPECTIVE WERNER HERZOG PETER DIETER DOIT VOLER V.O. Mer, ven 17h30 - sam 17h15 LES ASCENSIONS DE WERNER HERZOG V.O. Mer 18h45 LA GROTTE DES RÊVES PERDUS V.O. Jeu 14h30 GRIZZLY MAN V.O. Jeu 21h INTO THE ABYSS V.O. Ven 19h FITZCARRALDO V.O. Ven, mar 21h LES AILES DE L’ESPOIR V.O. Sam 15h45 SIGNES DE VIE V.O. Mar 16h30
PATHÉ BELLECOUR 79 rue de la République - Lyon 2e
Avant-première : • Papa ou maman : ven 20h TOUTE PREMIÈRE FOIS 11h20 - 13h55 - 16h - 18h05 - 20h20 22h30 SNOW THERAPY V.O. 10h40 - 14h - 17h15 - 19h50 - 22h25 INTO THE WOODS, PROMENONSNOUS DANS LES BOIS V.O. 11h15 - 14h05 - 16h55 - 19h40 - 22h20 IMITATION GAME V.O. 10h45 - 13h50 - 16h25 - 19h20 - 22h10 LA FAMILLE BÉLIER 11h10 - 13h30 - 15h45 - 18h - 20h20 22h35 TAKEN 3 V.O. 10h40 - 13h25 - 15h40 - 17h55 - 20h15 22h35 UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS V.O. 10h50 - 14h15 sf sam - 16h55 sf sam 19h35 sf ven, sam - 22h20 sf sam + sam 13h25 WHIPLASH V.O. 17h55 - 20h15 - 22h30 LES SOUVENIRS 11h15 sf sam - 13h40 - 15h45 LES NOUVEAUX SAUVAGES V.O. 11h10 sf jeu - 14h05 - 16h40 - 19h20 22h CHARLIE MORTDECAI V.O. 10h50 - 13h20 - 15h35 - 17h55 sf lun 20h15 sf lun - 22h30 sf lun
PATHÉ CORDELIERS 20 rue Thomassin - Lyon 2e
FORREST GUMP V.O. Jeu 20h ALICE AU PAYS DES MERVEILLES Sam, dim 11h05 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer 13h10, 15h - sam, dim 11h15, 13h10, 15h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer 14h, 15h55 - sam, dim 11h, 14h, 15h55 108 ROIS-DÉMONS Mer 13h20, 15h30 - sam, dim 10h45, 13h20, 15h30 A MOST VIOLENT YEAR V.O. 13h50 - 18h50 DISCOUNT 13h20 - 16h40 - 19h10 - 21h35 + sam, dim 10h50 INVINCIBLE 13h45 sf mer, sam, dim - 15h30 sf mer, sam, dim - 18h20 - 21h10 L’AFFAIRE SK1 14h05 sf mer, sam, dim - 16h50 - 19h20 sf jeu L’INTERVIEW QUI TUE ! 13h40 - 16h10 - 18h45 + sam, dim 11h05 L’INTERVIEW QUI TUE ! V.O. 21h20 LA DAME EN NOIR 2 : L’ANGE DE LA MORT 21h50
TAKEN 3 13h55 - 16h35 - 19h15 - 21h35 + sam, dim 11h10 TIMBUKTU V.O. 16h30 - 21h25
PATHÉ VAISE 43 rue des Docks - Lyon 9e
Avant-première : • Papa ou maman : ven 20h IMITATION GAME 12h40 - 15h10 - 17h35 - 20h - 22h25 + dim 10h15 TOUTE PREMIÈRE FOIS 13h15 - 15h20 - 17h20 - 19h40 - 21h45 + dim 11h15 L’INTERVIEW QUI TUE ! 12h45 - 15h10 - 17h35 - 20h sf jeu 22h25 + dim 10h20 L’INTERVIEW QUI TUE ! V.O. Jeu 20h INTO THE WOODS, PROMENONSNOUS DANS LES BOIS 14h - 17h - 19h35 sf jeu - 22h10 + dim 11h20 INTO THE WOODS, PROMENONSNOUS DANS LES BOIS V.O. Jeu 19h35 I V.O. Dim 17h TAKEN 3 13h10 - 15h30 - 17h45 - 20h - 21h30 22h25 + dim 10h40 JOKER Mer 18h25, 20h30, 22h30 - jeu, mar 13h30, 16h, 18h25, 20h30, 22h30 - ven, lun 13h30, 16h, 18h, 22h30 - dim 20h30, 22h30 UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS Mer, jeu, ven, sam, lun, mar 13h15, 16h, 18h30, 21h - dim 11h30, 14h20, 21h CHARLIE MORTDECAI 13h - 15h40 - 18h - 20h15 - 22h30 + dim 10h40 INVINCIBLE Mer, jeu 21h45 - ven, lun, mar 13h, 16h, 18h55, 21h45 - sam 16h, 18h55, 21h45 dim 15h05, 18h05, 21h45 FOXCATCHER 13h15 sf sam, lun mar - 16h - 18h45 sf jeu + sam, lun, mar 13h10, dim 10h30 FOXCATCHER V.O. Jeu 18h45 LES NOUVEAUX SAUVAGES 14h45 sf mer, sam, dim - 17h15 - 19h45 22h15 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 22h sf jeu, dim - jeu, dim 21h30 LA FAMILLE BÉLIER Mer, jeu, sam, dim 13h30, 15h45, 18h, 20h15, 22h30 - ven, lun, mar 12h45, 15h, 17h20, 19h35, 21h50 + dim 11h10 LES SOUVENIRS Mer, ven, sam, lun, mar 13h20, 15h30, 17h45, 19h55 - jeu, dim 12h55, 15h, 17h10, 19h20 + dim 10h50 DISCOUNT 12h50 sf sam, dim - 15h10 sf sam, dim 17h30 - 19h45 - 22h 108 ROIS-DÉMONS Mer 13h45, 16h - sam 12h50, 15h - dim 10h20, 12h50, 15h ALICE AU PAYS DES MERVEILLES Sam 14h - dim 11h25, 13h10 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer, sam 12h45, 14h45 - dim 10h20, 12h45, 14h45 PADDINGTON Sam 13h20, 15h25 - dim 11h, 13h10, 15h15
UGC ASTORIA 31 cours Vitton - Lyon 6e
Avant-première : • L’Enquête : dim 19h40 IMITATION GAME V.O. 11h20 - 14h - 16h40 - 19h10 - 21h30 FOXCATCHER V.O. 11h - 13h40 - 16h20 - 19h sf dim - 21h40 LES SOUVENIRS 11h10 - 14h10 - 16h10 - 18h10 - 20h10 22h10 PHOENIX V.O. 11h05 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS V.O. 11h15 - 13h50 - 16h30 - 19h15 - 21h45
UGC CINÉ-CITÉ CONFLUENCE 121 cours Charlemagne - Lyon 2e
Avant-premières : • Le Prix à payer, vo : lun 20h • Papa ou maman : ven 20h IMITATION GAME V.O. 10h40 - 13h - 15h20 - 17h40 - 19h55 22h10 INTO THE WOODS, PROMENONSNOUS DANS LES BOIS V.O. 10h55 - 13h35 - 16h15 - 19h30 - 22h PHOENIX V.O. 11h - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 22h10 SNOW THERAPY V.O. 11h - 13h45 - 16h15 - 19h40 - 22h05
SOLEIL VERT V.O. Jeu 20h05 - dim 18h - mar 16h TOUTE PREMIÈRE FOIS 11h10 - 14h05 - 16h10 - 18h10 - 20h05 22h05 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer, sam, dim 13h25 CHARLIE MORTDECAI V.O. 10h50 sf mer, sam, dim - 13h15 - 15h30 17h50 sf dim - 20h05 - 22h15 DISCOUNT 11h - 13h20 - 15h30 - 17h40 - 19h55 22h10 FOXCATCHER V.O. 10h40 - 13h35 - 16h15 - 19h - 21h45 LA FAMILLE BÉLIER 10h55 - 13h20 - 15h30 - 17h45 - 20h 22h15 LE SEL DE LA TERRE V.O. Dim 11h LES NOUVEAUX SAUVAGES V.O. 10h55 sf dim - 13h30 sf mer, sam, dim 16h10 sf mer, sam, dim - 19h20 sf lun 21h55 sf lun LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer, sam, dim 15h20, 17h20 LES SOUVENIRS 11h05 - 13h50 - 15h55 sf mar - 20h10 sf jeu, ven - 22h10 PADDINGTON Mer, sam, dim 11h, 15h30 SOUVENIRS DE MARNIE Mer, sam, dim 11h TAKEN 3 V.O. 10h45 - 13h10 - 15h30 - 17h45 - 20h 22h15 TIMBUKTU V.O. 13h15 sf mar - 18h UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS V.O. 10h55 - 13h50 sf jeu - 16h20 sf jeu 19h25 - 22h WHIPLASH V.O. 10h55 sf mer, sam, dim, mar - 15h20 sf mer, sam, dim, mar - 17h35 - 20h sf ven - 22h10 sf ven
UGC CINÉ-CITÉ INTERNATIONALE 80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e
Avant-premières : • Gus petit oiseau, grand voyage : dim 11h • Papa ou maman : ven 20h IMITATION GAME V.O. 10h40 - 14h - 16h30 - 19h40 - 22h05 L’INTERVIEW QUI TUE ! V.O. 10h40 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 22h10 LES NOUVEAUX SAUVAGES V.O. 10h55 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer, sam, dim - 16h10 sf dim, lun - 19h20 sf ven - 21h55 LES NUITS D’ÉTÉ 11h - 14h - 16h05 - 18h15 - 20h15 22h15 RENDEZ-VOUS À ATLIT 11h sf dim - 15h50 - 20h10 SOLEIL VERT V.O. Ven 19h50 - dim 16h - lun 17h20 TOUTE PREMIÈRE FOIS 11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer, sam, dim 11h, 14h CHARLIE MORTDECAI V.O. 13h15 - 17h45 - 22h10 DISCOUNT 10h40 - 13h25 - 20h - 22h10 DISPARUE EN HIVER 10h40 sf mer, sam, dim - 15h35 - 17h40 INTERSTELLAR V.O. 16h INVINCIBLE V.O. 10h40 sf mer, sam, dim - 16h30 - 21h45 L’AFFAIRE SK1 13h10 sf mer, sam, dim - 17h25 - 19h40 22h LES HÉRITIERS 10h45 - 13h05 - 15h15 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer, sam, dim 11h, 13h40 LES SOUVENIRS 10h55 - 13h45 - 15h45 - 17h45 - 19h45 sf ven - 21h45 PADDINGTON Mer, sam, dim 11h, 14h TAKEN 3 10h50 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 22h10 TAKEN 3 V.O. 19h50 - 22h05 WILD V.O. 14h sf mer, sam, dim - 19h25 LA FAMILLE BÉLIER 10h40 - 13h30 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15 UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS V.O. 11h - 14h - 16h30 - 19h20 - 21h55
UGC PART-DIEU CC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e
Avant-premières : • La Grande aventure de Maya l’abeille : dim 11h30 • Papa ou maman : ven 20h15
IMITATION GAME 11h30 - 13h50 - 16h10 - 19h30 - 21h50 INTO THE WOODS, PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS 11h30 - 14h - 16h30 - 19h30 - 22h TOUTE PREMIÈRE FOIS 11h30 - 14h - 15h55 - 17h50 - 19h45 21h40 108 ROIS-DÉMONS Mer, sam, dim 11h30, 13h40, 15h50 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Mer, sam, dim 11h30, 13h40, 15h30 CHARLIE MORTDECAI 11h30 - 13h35 - 15h40 - 17h45 - 19h50 21h55 COPS - LES FORCES DU DÉSORDRE 18h - 20h05 - 22h10 EXODUS : GODS AND KINGS 11h30 sf mer, sam, dim - 14h25 sf mer, sam, dim - 17h20 - 20h20 sf ven JOKER 11h30 sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam, dim - 16h sf mer, sam, dim - 18h - 20h 22h LA FAMILLE BÉLIER 11h30 - 13h35 - 15h40 - 17h45 - 19h55 22h LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 11h30 - 14h15 LES NOUVEAUX SAUVAGES 11h30 sf mer, sam, dim - 13h55 sf mer, sam, dim - 16h20 sf mer, sam, dim - 19h35 - 22h LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer, sam, dim 11h30, 13h40, 15h35 LES SOUVENIRS 11h30 sf dim - 13h30 - 15h30 - 17h30 19h30 - 21h30 PADDINGTON Mer, sam, dim 11h30, 13h50, 15h45, 17h40 TAKEN 3 11h30 - 13h - 13h40 - 15h10 - 15h50 17h20 - 18h - 19h30 - 20h10 - 21h40 22h20 UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS 11h30 - 14h - 16h30 - 19h35 - 22h INVINCIBLE 11h30 sf mer, sam, dim - 14h20 sf mer, sam, dim - 17h30 - 20h20
LES AMPHIS 12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29
TIMBUKTU V.O. Mer 20h - sam 19h - dim 18h - mar 14h LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D Mer 14h30 - dim 16h LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Sam 15h LA RANÇON DE LA GLOIRE Mer 18h - sam 17h - dim 14h
LES ALIZÉS 214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55
WILD Mer 18h15, 20h45 - jeu 14h - ven, lun 18h - sam 21h - dim 16h15, 18h30 - mar 20h30 WILD V.O. Jeu, sam 18h15 - lun 20h30 - mar 18h LOIN DES HOMMES Jeu 16h15, 20h45 - ven, mar 20h30 - sam 14h, 16h15 - dim 14h, 21h - lun 18h15 FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICE Lun 20h30 - mar 18h30 LES RÈGLES DU JEU Mer 16h15
ALPHA 24 avenue Lamartine - Charbonnières - 04 78 87 64 65
LES HÉRITIERS Mer 18h30 - jeu 20h45 - ven 18h45 - sam 21h - dim, lun 18h15 CHIC ! Mer 20h45 - ven 21h - sam 16h30 - dim 16h - lun 20h30 WHIPLASH V.O. Jeu 18h30 - sam 18h45 - dim 20h30
LE SCÉNARIO Place Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40
INTO THE WOODS, PROMENONSNOUS DANS LES BOIS Mer 14h, 16h15, 20h30 - jeu 14h, 18h ven, lun 16h, 20h30 - sam, dim 14h, 18h15 mar 18h DISCOUNT Mer 16h - jeu 12h, 20h30 - ven 16h15, 20h30 - sam 18h - dim, mar 16h, 20h30 lun 14h, 18h L’AFFAIRE SK1 Mer 20h30 - jeu 16h, 18h - ven, mar 14h, 18h - sam 16h, 20h30 - dim 18h - lun 16h LES SOUVENIRS Mer 18h - jeu 12h15, 16h15, 20h30 - ven, lun 14h, 18h15 - sam, dim 16h15, 20h30 mar 14h, 20h30 VALENTIN VALENTIN Mer 18h - jeu 14h - lun 20h30 - mar 16h PANIQUE CHEZ LES JOUETS Mer, sam, dim 14h BON VOYAGE DIMITRI Mer, sam, dim 15h
CINÉ-CALUIRE 36 avenue Général de Gaulle - Caluire-et-Cuire 04 78 98 89 92
LA RANÇON DE LA GLOIRE Mer 20h30 - sam 18h - dim 19h30 - lun 14h30, 20h30 UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ Ven, sam 20h30 MR TURNER V.O. Dim 14h30 - mar 20h** MON AMIE VICTORIA Jeu, sam 14h30 - dim 17h30
CINÉMA GÉRARD PHILIPE 12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47
IMITATION GAME Mer 14h30, 16h, 20h30 - jeu 18h30 - ven 14h30, 16h30, 20h30 - sam 14h, 20h30 dim, lun, mar 14h30 IMITATION GAME V.O. Mer, ven, sam 18h30 - jeu, lun, mar 20h30 dim 16h30 FOXCATCHER V.O. Mer 20h30 - jeu, lun, mar 18h - ven 14h15, 20h30 - sam 16h - dim 18h30 WHIPLASH V.O. Jeu, lun 20h30 - sam 16h30 - dim, mar 18h30 LOIN DES HOMMES Mer 14h15, 18h15, 20h30 - jeu 14h30 ven 14h15, 18h30, 20h30 - sam 14h - dim 14h30, 16h30 - lun 18h30 - mar 14h30, 20h30 COUCOU NOUS VOILÀ Jeu 16h45 THE CUT V.O. Mer, ven 16h - jeu 14h15, 20h - sam 14h, 20h - dim 16h15 - lun 20h - mar 14h30 CAPTIVES V.O. Mer, ven 16h30 - jeu, lun, mar 18h - sam 16h30, 18h30 - dim 18h45 LA FAMILLE BÉLIER Mer 14h, 18h30 - jeu, lun 14h30 - ven 18h30 - sam, mar 20h30 - dim 14h15
CINÉ MOURGUET 15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46
LES SOUVENIRS Mer 14h30, 20h - jeu 17h, 20h - ven 18h sam, mar 20h - dim 14h30, 17h LA RANÇON DE LA GLOIRE Mer, sam 17h - jeu 14h30, 17h - ven 18h, 20h30 - dim, lun, mar 20h A MOST VIOLENT YEAR V.O. Mer, lun 20h - ven 20h30 - dim 17h A MOST VIOLENT YEAR Jeu, sam 14h30 - dim 20h FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICE Sam 20h LE PETIT DINOSAURE ET LA VALLÉE DES MERVEILLES Mer, sam, dim 14h30 LA FAMILLE BÉLIER Mer, sam 17h - jeu 20h - ven 14h30
CINÉ-MEYZIEU 27 rue Louis Saulnier - Meyzieu - 04 37 44 11 02
LA FAMILLE BÉLIER Mer 16h - jeu 20h30 - ven, lun 18h - dim 10h30, 18h - mar 14h CHARLIE MORTDECAI Mer, ven, lun, mar 20h30 - sam 15h, 18h, 21h - dim 15h, 18h, 20h30 BÉBÉ TIGRE Mer 16h - jeu, lun 20h30 - ven, mar 18h, 20h30 - sam 18h, 21h - dim 10h30 BON VOYAGE DIMITRI Mer, ven 17h - sam, dim 15h, 16h30 CHARLIE’S COUNTRY V.O. Jeu, sam, lun 18h - dim, mar 18h, 20h30 L’AFFAIRE SK1 Mer, ven, lun 20h30 - jeu 18h - sam 21h dim 15h, 20h30 LOVE IS A VERB Jeu 20h* UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ Mer 20h30 - jeu, ven, lun 18h - sam 15h dim 10h30 - mar 14h
CINÉ-AQUEDUC Aqueduc, chemin de la liasse - Dardilly - 04 78 35 98 03
LES SOUVENIRS Mer 20h30
CINÉ-RILLIEUX Espace Beaudelaire - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50
MON AMIE VICTORIA Ven 18h COLD IN JULY V.O. (int - 12 ans) Ven 20h30 - lun 18h VALENTIN VALENTIN Dim 15h LA RANÇON DE LA GLOIRE Dim 17h30 WHIPLASH V.O. Lun 20h30
CINÉ-TOBOGGAN 14 avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00 (0, 34€/min)
SOUVENIRS DE MARNIE Mer 16h15 - sam, dim 14h
A MOST VIOLENT YEAR V.O. Mer 14h - jeu, sam 18h - dim 20h15 WHIPLASH V.O. Mer 18h15 - jeu 20h30 - sam, dim 16h mar 18h LA RANÇON DE LA GLOIRE Mer, sam 20h30 - jeu 14h - dim 18h LE SCANDALE PARADJANOV OU LA VIE TUMULTUEUSE D’UN ARTISTE SOVIÉTIQUE V.O. Mar 20h30* LA SOIRÉE DIVINE DU TOBOGANG HERCULE V.O. Ven 18h EXODUS : GODS AND KINGS V.O. Ven 20h15
ÉCULLY CINÉMA 21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33
DISCOUNT Mer 16h - ven, dim 18h - sam 20h30 - lun 14h A MOST VIOLENT YEAR V.O. Mer 20h30 - sam 18h - dim 14h LES MERVEILLEUX CONTES DE LA NEIGE Sam, dim 16h30 UNE CHAMBRE EN VILLE Mer 18h30 - ven 20h30*
LE LEM 62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune 04 78 34 54 20
LA FAMILLE BÉLIER Mer, ven 21h - sam 16h - dim 16h30 INVINCIBLE Sam, lun 18h15 INVINCIBLE V.O. Mer 18h15 - jeu 21h - dim 18h45 LES SOUVENIRS Mer, dim 14h30 - jeu, ven 19h - sam 14h, 21h - lun 21h
MAISON DU PEUPLE 4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 92
INVINCIBLE Jeu 16h - ven 17h30 - sam 14h - dim, mar 18h A MOST VIOLENT YEAR V.O. Mer 15h50 - ven 20h - sam 18h - dim 14h QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCE Mer 14h - jeu 20h - dim 20h30 UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ Mer 18h10, 20h30 - jeu 18h30 - ven 16h sam 16h30, 20h30 - dim 16h15 - mar 20h30
CINÉMA CGR Rue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50
Avant-premières : • La Grande aventure de Maya l’abeille, 3D : dim 11h • Papa ou maman : ven 20h 108 ROIS-DÉMONS 11h - 17h55 ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX 3D 13h30 - 18h + mer, sam, dim 11h CHARLIE MORTDECAI 13h45 - 15h50 - 18h - 20h10 sf jeu, ven COPS - LES FORCES DU DÉSORDRE 11h sf mer, sam, dim - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h - 22h15 + ven, sam 00h15 IMITATION GAME V.O. Jeu 20h IMITATION GAME 11h - 13h30 - 15h45 - 18h - 20h15 22h30 INTO THE WOODS, PROMENONSNOUS DANS LES BOIS 11h - 13h30 - 15h55 - 19h45 - 22h15 INVINCIBLE 11h - 14h - 16h45 - 19h40 - 22h15 JOKER 14h sf mer, sam, dim - 16h sf mer, sam, dim - 18h20 - 22h15 + ven, sam 00h05 LA DAME EN NOIR 2 : L’ANGE DE LA MORT 11h sf dim - 13h50 - 15h50 sf mer, sam, dim - 20h10 sf jeu - 22h15 sf jeu + jeu 22h30, ven, sam 00h10 LA FAMILLE BÉLIER 11h - 13h45 - 15h55 - 18h - 20h05 22h15 + ven, sam 00h15 LE HOBBIT : LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES 3D 22h LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D 17h50 + mer, sam, dim 11h, 13h55, 15h50 LES SOUVENIRS 11h - 14h - 16h - 18h - 20h L’INTERVIEW QUI TUE ! 11h - 13h30 - 15h45 - 18h - 20h15 22h30 PADDINGTON 17h50 + mer, sam, dim 14h, 16h PIONEER 11h - 13h45 - 15h50 - 20h10 - 22h15 + ven, sam 00h15 SOUVENIRS DE MARNIE 11h TAKEN 3 11h - 13h50 - 15h10 - 16h - 17h15 18h05 - 19h30 - 20h15 - 21h35 - 22h30 + ven, sam 23h45
TOUTE PREMIÈRE FOIS 11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h15 + ven, sam 00h05 UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ 11h sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam, dim - 16h - 20h15 UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS 11h - 19h50 - 22h15 sf jeu WILD 22h15
LE MELIÈS 67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire 04 72 27 02 07
L’AFFAIRE SK1 Mer, sam 21h - jeu, lun 20h30 - dim 16h30 VALENTIN VALENTIN Mer, ven, sam 19h - dim 14h30 CHARLIE’S COUNTRY V.O. Ven 21h - dim 19h DE LA NEIGE POUR NOËL Mer 16h30
PATHÉ CARRÉ DE SOIE 2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin
Avant-première : • Papa ou maman : ven 20h30 FORREST GUMP Jeu 20h L’INTERVIEW QUI TUE ! 10h10 - 12h25 - 14h40 - 16h55 - 19h20 21h40 sf lun L’INTERVIEW QUI TUE ! V.O. Lun 21h40 IMITATION GAME 10h15 - 12h35 - 14h55 - 17h15 - 19h40 22h10 sf lun IMITATION GAME V.O. Lun 22h10 INTO THE WOODS, PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS 11h10 - 13h45 - 16h20 - 18h55 - 21h35 TOUTE PREMIÈRE FOIS 10h50 - 13h - 15h - 17h10 - 19h10 21h10 TAKEN 3 IMAX 10h35 - 12h55 - 15h15 - 17h35 - 19h55 22h15 TAKEN 3 11h30 - 14h05 - 16h35 - 19h05 - 21h25 sf lun TAKEN 3 V.O. Lun 21h25 LA DAME EN NOIR 2 : L’ANGE DE LA MORT 15h30 - 18h - 20h15 sf jeu, ven - 22h25 sf jeu LA FAMILLE BÉLIER 10h25 - 12h40 - 14h55 - 17h10 - 19h25 21h45 JOKER 10h55 sf mer, sam, dim - 13h05 - 15h05 17h45 - 19h45 sf jeu - 21h50 INVINCIBLE 10h20 sf mer, sam, dim - 13h05 sf mer, sam, dim - 15h55 - 18h40 - 21h25
LES NOUVEAUX SAUVAGES 11h - 15h25 - 21h55 EXODUS : GODS AND KINGS 3D 15h45 - 20h55 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR Mer, sam, dim 11h25, 15h40 LES PINGOUINS DE MADAGASCAR 3D Mer, sam, dim 13h40 LES SOUVENIRS 10h10 - 12h10 - 14h10 - 16h10 - 18h20 20h35 DISPARUE EN HIVER 11h15 - 13h20 sf mer COPS - LES FORCES DU DÉSORDRE 11h15 sf mer - 13h25 - 18h45 PADDINGTON Mer, sam, dim 11h45, 13h50 UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ 13h35 - 18h10 sf jeu - 20h05 UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS 11h30 sf mer, sam, dim - 14h20 sf mer, sam, dim - 17h05 - 19h35 sf lun - 22h05 CHARLIE MORTDECAI 11h05 sf mer, sam, dim - 13h20 sf mer, sam, dim - 15h35 sf mer, sam, dim - 17h50 - 20h sf lun - 22h10 CHARLIE MORTDECAI V.O. Lun 20h ALICE AU PAYS DES MERVEILLES Mer, sam, dim 10h55 108 ROIS-DÉMONS Mer, sam, dim 11h05, 13h20, 15h35
CINÉ LA MOUCHE 8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval 04 78 86 82 60
LA FAMILLE BÉLIER Mer 15h30, 20h30 - sam 15h30, 18h - dim 18h WHIPLASH V.O. Mer 18h - sam 20h30 - dim 15h30
SALLE JEAN CARMET Boulevard du Pilat - Mornant - 04 78 44 05 17
UNE HEURE DE TRANQUILLITÉ Mer 15h, 18h - sam 16h, 20h30 - dim 15h LA RANÇON DE LA GLOIRE Mer, lun 20h30 - sam 18h - dim 17h COMING HOME V.O. Dim 19h30 - lun 18h LA BALADE SAUVAGE V.O. (int - 12 ans) Ven 21h
LE ZOLA 117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65
WHIPLASH V.O. Mer 14h30, 20h45 - jeu 18h15 - ven 20h45 EDEN Mer, ven 18h - jeu 20h45
(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat
MOONSIEUR KLLEIN de J. Losey - Février LE BOOUR OURREAU RREAU de L. G. Berlanga - Mars LEETTR ETTRE RE D’UUNE INCONNUE de M. Ophuls - Avril PAAR ARIS RISS, TEEXAS de W. WWenders enders - Mai COUP OUP DE COEUR DU PPUBLIC UBLIC - Juin votez jusqu’au 28 février
www.grac.asso.fr www.grac.asso.fr renseignements : 04 78 42 78 97
2015 2015 2015 2015 2015
P08 — LE PETIT BULLETIN N°784 — DU 28.01 AU 03.02.15
EXPOSITIONS MUSÉES
GALERIES
XAVIER ANTIN
CAROLINE BAILLAND Dessins
11 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)
MUSÉE DES BEAUX-ARTS
© Nadia Guerroui, Beam Split
20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)
Femmes minimales — GALERIE — PAUL RAGUENES A RÉUNI AU SEIN DE SA GALERIE SNAP TROIS ARTISTES
FÉMININES, HÉRITIÈRES PEU OU PROU DU MINIMALISME AU SENS LARGE. ET AUTANT D’UNIVERS ÉTHÉRÉS À DÉCOUVRIR... JEAN-EMMANUEL DENAVE «Less is more» lâchait en une célèbre formule l’architecte Mies van der Rohe. «Moins c’est plus», donc, selon les minimalistes... À tel point qu’à la galerie Snap, on ne sait plus trop ce qui relève de l’œuvre, des lieux ou du hasard, tant les gestes artistiques se révèlent souvent discrets, jouant même sur l’idée de trace et d’absence ! Deux blocs de polystyrène se font face par exemple, creusés seulement de l’empreinte d’un os humain. «Ces pièces font partie d’une série en cours, explique Nadia Guerroui, et forment comme une archéologie du futur. Ces empreintes de clavicule et de fémur évoquent une époque fictive où les derniers os humains auraient disparu.» À proximité, la jeune artiste belge expose dans un coin de mur Beam Split, petite sculpture de papiers de couleur formant une sorte d’arc-en-ciel. Ailleurs, c’est un simple filet de pêche créé à partir d’un fil iridescent qui descend d’un plafond, à peine visible. «Je l’ai réalisé à la main comme une écriture cursive... C’est une sorte de référence à un objet insaisissable qui permet paradoxalement d’attraper d’autres objets, d’autres choses.» MAIS OÙ EST PASSÉ L’OBJET ? De manière générale (on vous conseille de découvrir son travail sur son site : www.nadiaguerroui.com), Nadia Guerroui explore l’idée de quasi-disparition de l’objet, de sa présence réduite à quelques perceptions sensibles fugaces... Ses installations ou ses sculptures
brouillent ainsi les frontières entre le sujet, l’objet et leur environnement. La Lyonnaise Perrine Lacroix opère quant à elle plutôt par métonymie et prélèvement d’objets dans le réel pour évoquer un univers plus large : une grille extérieure de cellule ou des câbles métalliques de cour de prison pour figurer le milieu carcéral par exemple. Ou encore quelques lignes tracées sur du papier calque pour donner forme et trace mémorielle à la détention de la résistante Berty Albrecht. Dans un registre un peu plus cocasse, l’artiste allemande Ninakarlin Prinz réalise des peintures abstraites que l’on pourrait qualifier de trompe-l’œil. Il ne se trouve en effet guère de peinture sur ses tableaux mais des objets (affiches, livres, plans de villes...) cachés derrière la toile de manière à leur donner une allure de blocs picturaux. Il est amusant alors de penser que l’objet réel fait son retour au sein de “peintures” censées n’avoir aucune référence figurative avec la réalité ! En sortant de la galerie, nous vous conseillons de traverser la rue pour découvrir à travers la vitrine d’art contemporain de Bikini une œuvre de Pierre Labat intitulée «les circonstances», manière de compléter ce petit parcours d’héritiers du minimalisme. > Never Been - Nadia Guerroui, Perrine Lacroix et Ninakarlin Prinz À la galerie Snap jusqu’au 28 février
JACQUELINE DELUBAC, LE CHOIX DE LA MODERNITÉ Dans l’exposition consacrée à Jacqueline Delubac, on trouvera deux choses : une restitution documentaire peu passionnante de sa biographie d’actrice et de célébrité, et les œuvres d’Art moderne qu’elle légua au musée (signées Picasso, Rodin, Bonnard, Bacon, Braque...). Des œuvres certes connues des habitués du musée mais accrochées de manière singulière, telle que Delubac les avait elle-même disposées dans son appartement. Jusqu’au 16 fév, mer, jeu, sam, dim, lun de 10h à 18h, ven de 10h30 à 18h (fermeture les mar et jours fériés) ; 0€/6€/9€ RAYMOND GRANDJEAN Le Musée des Beaux-Arts consacre une mini rétrospective au peintre lyonnais Raymond Grandjean (19292006). Un artiste qui ne cessa, dans ses toiles abstraites à partir des années 1960, de faire varier ses petits motifs géométriques comme des éléments de jeu de société. Cela pourrait sembler rébarbatif mais s’avère au contraire hypnotique et poignant. Jusqu’au 30 mars, mer, jeu, sam, dim, lun de 10h à 18h, ven de 10h30 à 18h (fermeture les mar et jours fériés) ; 0€/6€/9€ MUSÉE PAUL-DINI 2 place Faubert, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 33 70)
THÉÂTRES ET CAFÉS Peintures et décors à Lyon (1840-1930) Jusqu’au 8 fév, mer de 13h30 à 18h, jeu, ven de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, sam, dim de 14h30 à 18h ; 3€/5€ MUSÉE DE L’IMPRIMERIE 13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98)
50 ANS DE CHANGEMENTS Le Musée de l’Imprimerie fête son demi-siècle en remettant au goût du jour non seulement sa muséographie, mais aussi son objet d’étude. De la belle ouvrage, y compris en ce qui concerne cette expo-hommage à ses donateurs, qui présente de manière ludique des objets parmi les plus étonnants des collections. Jusqu’au 1er mars, Du mer au dim de 10h30 à 18h ; 0€/3€/5€ MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN Cité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e (04 72 69 17 17)
ERRÓ L’ogre des images, l’artiste d’origine islandaise Erró est à l’honneur au MAC, qui lui consacre une vaste rétrospective en 550 œuvres. On y vérifiera son génie du collage, du montage et de la composition plastique. On y découvrira aussi ses débuts, moins connus du grand public, mais formidables d’intuition sur les travers de la société contemporaine. Jusqu’au 22 fév, du mer au ven de 11h à 18h, sam et dim de 10h à 19h ; 0€/4€/6€ PLANÉTARIUM Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13)
INVENTERRE Regards sur un vaisseau planétaire Jusqu’au 9 août, mer de 13h30 à 17h, sam, dim de 10h30 à 18h ; 6€/7€/9€ MUSÉE AFRICAIN
© Michael Michlmayr
150 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 61 60 98)
— GALERIE — Des immeubles
new-yorkais plongés dans la nuit, des escalators charriant leur masse de passants urbains affairés, des façades d’immeubles autrichiens : tout cela semble réel au premier regard. Sauf que le photographe autrichien Michael Michlmayr (né en 1965 à Vienne) trompe l’œil en reconstruisant des images à partir d’autres images, les
répétant ou les subdivisant en une sorte de puzzle virtuose. Chaque œuvre est en fait l’association de plusieurs prises de vue. L’artiste a même introduit dans certaines de sa série Façades une once de théâtre : dans son hommage à Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock, on retrouve ainsi dans plusieurs pièces de l’immeuble imaginaire un couple jouant des scènes incongrues. «J’aime beau-
coup le cinéma et la notion de temps qu’il véhicule, déclare le photographe dans un entretien. L’idée de la séquence photographique m’a donc très vite interpellé car elle seule pouvait être porteuse de cette temporalité relative. Aujourd’hui, je peux dire que ma photographie est en fait très proche du film, peut-être à la frontière entre la photographie et le cinéma. Je vois quelques-unes de mes images comme des petits films fixes, comme un courtmétrage sans interruption.» Proche parfois du travail du photographe suisse Mathieu BernardReymond, Michael Michlmayr adresse aussi un amusant pied de nez à l’Ecole de Düsseldorf et aux héritiers des Becher, utilisant la même frontalité mais en la détournant de toute objectivité et de tout aspect documentaire. JED > Michael Michlmayr À la galerie Vrais Rêves jusqu’au 21 février
PASCALE MARTHINE TAYOU Jusqu’au 15 fév, du mer au dim de 14h à 18h ; 2€/4€/8€
O.V. GALERIE 28, montée des Carmélites , Lyon 1er
Jusqu’au 14 fév FAIRE DE SA VIE UNE ŒUVRE D’ART Exposition collective d’artistes canadiens 10 rue de Crimée, Lyon 1er (04 78 30 54 75)
Jusqu’au 14 fév [EN]CADRÉ Exposition collective L’ABAT-JOUR 33 rue René Leynaud, Lyon 1er
Jusqu’au 21 fév PHILIBERT-CHARRIN Collages GALERIE LE SOLEIL SUR LA PLACE 4 rue Antoine de Saint Exupéry, Lyon 2e (04 78 42 56 65)
Du 31 janv au 21 fév ANTHONY JACQUOT-BOEYKENS NÉON 41 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 55 15)
Jusqu’au 21 fév MICHAEL MICHLMAYR “Passé composé”, photos GALERIE VRAIS RÊVES 6 rue Dumenge, Lyon 4e (04 78 30 65 42)
Jusqu’au 21 fév : article ci-contre RAYMOND DEPARDON “J.O.”, photos GALERIE DE L’INSTITUT LUMIÈRE 3 rue de l’Arbre sec, Lyon 1er
Jusqu’au 22 fév NADIA GUERROUI, PERRINE LACROIX, NINAKARLIN PRINZ SNAP 4 rue de la Thibaudière, Lyon 7e
Jusqu’au 28 fév : article ci-contre AURÉLIEN DURIER Peintures
Du 31 janv au 28 mars
AUTRES LIEUX FAÇONS DE VOIR Portraits photographiques HÔPITAL ÉDOUARD HERRIOT Place d’Arsonval, Lyon 3e
Jusqu’au 10 fév TRACES Œuvres de Kevin Keiss (auteur et dramaturge), Kristelle Paré et Laure Gilquin (plasticiennes) LA FERME DU VINATIER Centre hospitalier Le Vinatier, 95 boulevard Pinel, Bron (04 37 91 51 11)
Jusqu’au 13 fév MAB LA GALERUE Angle des rues de Belfort et d’Ivry, Lyon 4e
Jusqu’au 15 fév CLAIRE BORDE + ELSA GURRIERI “Au vent, les heures exquises”, peintures CENTRE CULTUREL ECULLY 21 avenue Edouard Aynard, Écully (04 78 33 64 33)
Jusqu’au 15 fév DANIEL DE LOS SANTOS “Exaltation tropicale”, peintures MAISON DE L’AMÉRIQUE LATINE 2 rue lainerie, Lyon 5e (04 78 30 14 08)
Jusqu’au 20 fév MARC RIBOUD
Du 3 au 28 fév ANNE MICHAUD Peintures LA GALERIE 33 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 37 95 61)
Jusqu’au 28 fév HANIEH DELECROIX Peinture et vidéo GALERIE REGARD SUD 1-3 rue des Pierres Plantées, Lyon 1er (04 78 27 44 67)
Jusqu’au 28 fév PIERRE LABAT BIKINI 15 bis rue de la Thibaudière, Lyon 7e
Jusqu’au 13 mars ALEXANDRE HOLLAN “Arbres - vies silencieuses”, photos GALERIE POME TURBIL 48 rue Burdeau, Lyon 1er
Du 29 janv au 14 mars GILBERT COQALANE “Contenant contenu”, sculptures, photos, vidéos, dessins, installations... GALERIE ELIZABETH COUTURIER 25 rue Burdeau, Lyon 1er (04 27 78 82 32)
Du 29 janv au 14 mars KAOUTHER BAHRI DARGHOUTH + JAN DEMEULEMEESTER “Mediterranée II”, céramique GALERIE ATELIER 28 28 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)
“Premiers déclics”, photos Le Plateau se penche sur les “premiers déclics” du photographe Marc Riboud, à travers 160 images réalisées entre 1942 et 1960. A Lyon, à Paris, en Europe ou dans des contrées lointaines (Chine, Alaska, Népal...), l’artiste compose ses images comme autant de “rencontres” entre le noir et le blanc, le mouvement et la rigueur géométrique, le sujet humain et son environnement... LE PLATEAU - HÔTEL DE RÉGION 1 esplanade François Mitterrand, Lyon 2e (06 85 01 85 82)
Jusqu’au 21 fév CÉLIA PERSOUYRE Designer LIBRAIRIE GALERIE DATTA 10 rue du Griffon, Lyon 1er (04 82 33 68 62)
Jusqu’au 22 fév BERLIN WONDERLAND : WILD YEARS REVISITED 1990-1996 BLITZ
Du 29 janv au 14 mars MALLE + JACOTTET Peintures + sculptures
4 rue Louis Vitet, Lyon 1er
GALERIE MICHEL ESTADES
Du 31 janv au 26 fév FABIEN SPECKLIN
61 quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 28 65 92)
Jusqu’au 14 mars LA DOUBLE VIE DES IMAGES Exposition collective GALERIE LE RÉVERBÈRE
Du 30 janv au 28 mars
CENTRES D’ART
À LA CONQUÊTE DU PÔLE SUD Récit de la course vers la dernière grande récompense géographique qu’offrait la Terre au début du XXème siècle Du 1er fév au 28 juin, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusquà 22h), sam, dim et jrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ LES TRÉSORS D’ÉMILE GUIMET Novateur dans sa vision sociale et dans son intuition muséale, Émile Guimet reste d’une grande actualité Jusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ DANS LA CHAMBRE DES MERVEILLES Une réinterprétation contemporaine du cabinet de curiosités Oui, il a coûté cher, certes, son architecture est discutable. Sur le contenu en revanche, le Musée des Confluences est à la hauteur des attentes, donnant à voir toute la richesse de l'aventure humaine en un parcours aussi esthétique que méthodique. Une double visée que synthétise à merveille, c'est le cas de le dire, cette foisonnante exposition sur les cabinets de curiosité. Jusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim et jrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€
Espace Léon Blum - Rue de la Rochette, Saint-Fons (04 72 09 20 27)
3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55)
60 rue Saint-Jean, Lyon 5e (04 72 00 24 77)
86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 72 69 05 00)
CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONS
GALERIE JEAN-LOUIS MANDON
MUSÉE DES MINIATURES ET DÉCORS DE CINÉMA
MUSÉE DES CONFLUENCES
Du 30 janv au 28 mars DAVID WOLLE “Le pan, la pente”, peintures
GALERIE FRANÇOISE BESSON
38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)
ALAN WOLFSON Jusqu’au 15 fév, du lun au ven de 10h à 18h30, sam, dim de 10h à 19h ; de 5€ à 9€
LA BF15
NOÉMIE HUARD + DANIELA ZUÑIGA “Essential Structures”, dessins et installations L’ATTRAPE-COULEURS Place Henri Barbusse, Lyon 9e (04 72 19 73 86)
Jusqu’au 15 mars CLAIRE CHEVRIER “Des mondes qui passent”, photos LE BLEU DU CIEL 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)
Du 29 janv au 21 mars EXTRACTION
Du 31 janv au 26 fév GOETHE-INSTITUT 18 rue François Dauphin, Lyon 2e (04 72 77 08 88)
L’APPARTEMENT 16 - COIFFEUR 16 rue des Archers, Lyon 2e (04 72 56 16 10)
Jusqu’au 28 fév ARGENT LOGEMENT AUTREMENT Solutions alternatives au marché de l’immobilier actuel ARCHIPEL - CENTRE DE CULTURE URBAINE 21 place des Terreaux, Lyon 1er
Jusqu’au 1er mars PIERRE SUCHET Photos MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY 249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)
Du 2 fév au 2 mars CHRIS FERNIE “Lumi-naissance”, photos GALERIE DOMUS 31 avenue Pierre de Coubertin - Campus de la Doua, Villeurbanne (04 72 44 79 45 )
Jusqu’au 6 mars BLANCHE BERTHELIER Dessins ÉPICERIE MODERNE Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)
Jusqu’au 19 mars STAR WARS IDENTITIES
Travaux des artistes en résidence Huit artistes exposent à l’URDLA le fruit de leurs résidences 2014. L’accrochage, clair voire épuré, passe de lithographies paysagères ou figuratives à d’autres plus formelles et abstraites. Autant d’univers que l’expo invite aussi à explorer à travers des publications, des catalogues et une série de rencontres. URDLA 207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 33 34)
Jusqu’au 28 mars
Une belle expo “à la canadienne” où le fan service (plus de 200 costumes, croquis et autres maquettes sont présentés) le dispute à la vulgarisation psychologique (via un parcours interactif sur la construction de soi). Bonus : un prix d’entrée qui accrédite la nécessité du soutien public à la culture. LA SUCRIÈRE Les Docks, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40)
Jusqu’au 19 avril ; de 17€ à 22€
Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
P09 — LE PETIT BULLETIN N°784 — DU 28.01 AU 03.02.15
Méditerranée II
THÉÂTRE - DANSE
Kaouther Bahri-Dargouth - Jan Demeulemeester Du 28/01/2015 au 14/03/2015
fid d è le Deux artistes qui par leurs toiles transmettent l’image d’un pays fi à son passé, mais dont la créativité est ancrée dans l’avenir.
© Adrien Patry
Galerie Atelier 28 - Et CeraTerra 28 Rue Burdeau 69001 Lyon -04 72 28 07 72 Du Mercredi au Samedi -De 14h30 à 19h30 et sur Rendez-vous
Mauvais garçon — JEUNE PUBLIC — AVEC MON FRÈRE, MA PRINCESSE, ÉMILIE LE ROUX SIGNE UN
SPECTACLE POIGNANT SUR UN ENFANT «QUI NE VEUT PAS ÊTRE UN GARÇON». L’UNE DES PLUS BELLES RÉUSSITES DE CETTE RENTRÉE, ET ASSURÉMENT LE FUTUR SUCCÈS D’UN THÉÂTRE JEUNE PUBLIC OUVERT À TOUS LES PUBLICS. AURÉLIEN MARTINEZ C’est l’histoire d’un gamin aux envies de robes de fée qui exprime ses désirs avec l’innocence de ses cinq ans, sans comprendre pourquoi ils peuvent tant déranger – ses parents, ses camarades de classe... C’est aussi l’histoire d’une sœur prête à tout pour protéger «son frère, sa princesse», du nom de la pièce jeunesse de Catherine Zambon publiée en 2012, avant qu’une partie rance de la France décide de se braquer contre tout ce qui touche de près ou de loin aux études de genre. C’est surtout une histoire à serrer le cœur dont s’est emparée la metteur en scène grenobloise Émilie Le Roux. Au centre du récit, Alyan et son aînée. Les scènes où il est question de l’un et de l’autre sont les plus justes, les plus émouvantes, Catherine Zambon ayant su trouver les mots pour décrire toute la tendresse d’une sœur pour son petit frère. Leurs monologues en avant scène sont désarmants, illustrant comment un monde est capable de briser un gosse au nom de raisons obscures expliquées comme évidentes, voire naturelles. Extrait : «La nature, elle s’est trompée, je le sais bien elle s’est trompée, j’ai pas su me concentrer alors elle a mis dessus moi des morceaux qui ne sont pas à moi. […] J’aime pas être un garçon, je veux pas être un garçon, je veux pas fâcher papa, je crois qu’on peut revenir en arrière et me refaire autrement.»
J’AI CINQ ANS Alyan, c’est Colin Melquiond, jeune comédien lui aussi grenoblois vu notamment au TNG avec la compagnie Les Gentils. Des rires, des larmes, des cris : il a beau avoir dépassé les cinq ans depuis longtemps, sur scène, il les retrouve avec délicatesse et précision. Tout comme Marie Bonnet et Julien Anselmino, qui campent deux autres enfants du récit, d’un côté la grande sœur protectrice qui elle seule semble comprendre son frère, de l’autre le camarade d’école qui n’est finalement qu’un gamin parmi d’autres incapable de mesurer le mal qu’il fait. Autour d’eux, le monde (trois autres comédiens) s’agite, retourne le “problème” dans tous les sens à l’image de cet imposant – trop parfois – décor sur roulettes qui prendra de nombreuses formes pendant la représentation, libérant ou emprisonnant les personnages au fil des scènes. Mais personne ne peut emprisonner Alyan lorsque, bondissant, il traverse le plateau sourire aux lèvres, robe rose au corps. Et quand il utilise sa baguette magique pour tout régler d’un coup, parce que la «magination» le peut, les paillettes tombent du ciel, donnant un vent d’optimiste supplémentaire à ce spectacle généreux et pleinement réussi. > Mon frère, ma princesse Au Théâtre de Vénissieux vendredi 30 janvier
Terre débattue
C’est j j O¶DI¿FKH O¶DI¿FKH FKH] /XOX FKH] /XOX
— THÉÂTRE — Il est parfois de
Du mardi au vendredi à 19h30 et le samedi à 20 h
© Patrick Fabre
très belles et lourdes productions qui accouchent de spectacles plus modestes mais pas moins importants. Aristide Tarnagda figurait en 2013 au générique de la magistrale adaptation d’Une saison au Congo d’Aimé Césaire par Christian Schiaretti, sa troupe permanente et le collectif burkinabé Béneeré. En cette rentrée du TNP très axée sur l’Afrique (cf. Les Nègres par Bob Wilson et en ce moment Une nuit à la présidence par Jean-Louis Martinelli), le Centre National Dramatique laisse carte blanche au comédien pour dire, sous la direction de Marie-Pierre Bésanger, metteur en scène corrézienne travaillée par l’exil et la ruralité, ses racines et ses déchirures. Interprétant deux frangins, l’un exilé à Paris, l’autre viscéralement ancré à sa Terre
rouge, il fustige ainsi l’arrivée des machines (téléphone, télévision), l’invasion de son pays par les produits occidentaux (une certaine boisson gazeuse en tête), le riz chinois, la charité de l’Union Européenne et même la pitié des ONG déboulant en 4X4 ! Rien ne trouve grâce aux yeux du frère resté au pays, qui se souvient de leur enfance dans une belle langue, très minérale, faisant place aux images, aux odeurs, à la sensualité même des goyaviers,
des manguiers et de la rosée du matin. Autant de sensations qui, surlignées par le brio et l’entrain des accordéoniste et clarinettiste Thibault Caumeil et Gabriel Durif, donnent corps à un spectacle tendre et nerveux sur un continent trop souvent en proie aux clichés. NADJA POBEL > Terre rouge Au TNP jusqu’au samedi 31 janvier
Découvrez aussi les autres spectac spectacles les sur theatre-de-lulu.fr 60, rue Victor Lagrange agrange Lyon Lyon 7ème Métr Métro o Jean Macé
réservations 04 72 98 36 28
P10_11 — LE PETIT BULLETIN N°784 — DU 28.01 AU 03.02.15
THÉÂTRE - DANSE
Bis repetita
THÉÂTRE
— THÉÂTRE — DANS UNE EXTENSION
LE TOBOGGAN
DU GRANDIOSE CLÔTURE DE L’AMOUR, L’AUTEUR ET METTEUR EN SCÈNE PASCAL RAMBERT DISSERTE SUR LES RAPPORTS HUMAINS ET LE THÉÂTRE. MAIS SES QUATRE STARS, POURTANT AU MEILLEUR DE LEUR FORME, NE PARVIENNENT À EMPÊCHER CE SPECTACLE, PERTINENT AUTANT QU’ABSCONS, DE PATINER DANS LA PRÉTENTION. NADJA POBEL
LIQUIDATEUR CABARET AUX ASSEDIC D’Emmanuelle Heidsiek, ms Olivier Desmaris, Cie Peut-être, 1h30. Extraits de création. Début des années 2000, l’Assedic n’a pas encore fusionné avec l’ANPE mais la “modernisation” est en cours Mer 28 janv à 20h30 ; 9€/15€/17€
CLÔTURE DU THÉÂTRE Cette forme âpre prête évidemment le flanc à des départs intempestifs de spectateurs et à des applaudissements tièdes. Normal. Rien de ce que nous voyons n’est aimable. Rambert creuse dans les entrailles de ses personnages, en extrait parfois de troublantes certitudes, notamment lorsqu’Emmanuelle place les sentiments et la chair
CARRÉ 30 12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)
SUR LA NEIGE MOUILLÉE D’après “Les Carnets du sous-sol” de Dostoïevski, ms Timothée Moynat, Cie Les Enfants sauvages. Sous Saint-Pétersbourg existe un endroit, antichambre d’un monde inconnu où un homme, retiré de la société, rumine depuis 40 ans Du 29 janv au 1er fév, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 17h30 ; 11€/15€ SORTEZ-NOUS DE L’AFFICHE ! D’Emilie Druet, ms Gaëtan Fauchoix, 1h. Huis clos absurde entre deux femmes Jusqu’au 28 mars, sam à 18h ; 11€/15€ ÉTOILE ROYALE THÉÂTRE 17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)
© Marc Domage
Elle attaque, elle mord. Audrey balance ses sentences brute de décoffrage contre Denis, qui a regardé un peu trop tendrement Emmanuelle. Presque terroriste, la déflagration dure pas moins de 45 minutes. Scandant sa colère d’adverbes («oui parfaitement, très clairement»), elle demande si l’on peut «décrire ce qui a eu lieu.» Puis extrapole : «est-ce qu’on peut décrire le monde ? Est-ce que le langage est la description du monde ?». Car s’entremêlent ici, dans un gymnase dédié à une répétition de théâtre, le travail sur une pièce (sur la vie de Staline) et les rapports intimes des quatres personnes, amis, amants ou ex, qui la montent. Avec Clôture de l’amour, où déjà Aurdey Bonnet et Stanislas Nordey s’entredéchiraient, Pascal Rambert avait produit un chef-d’œuvre. Il reprend avec Répétition le même dispositif d’un théâtre où le dialogue est une addition de longs monologues et où les personnages fictionnels se confondent avec leurs acteurs, dont ils partagent le prénom : Audrey Bonnet et Emmanuelle Béart, comédiennes, Denis Podalydès, auteur, et Stanislas Nordey, metteur en scène ; ils appartiennent à la même «Structure», ce groupe indestructible et aliénant qu’ils ont formé à vingt ans. Et là encore, le parti pris a beau être radical, il n’entrave en rien le déroulé du spectacle. Il le rythme même étonnamment, mais au détriment de ceux qui ne parlent pas, livrés à une errance ou un immobilisme que Rambert prétend pompeusement chorégraphier.
14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)
au-devant du discours, balayant la moralité pour célébrer la jouissance. Denis (tellement meilleur acteur que metteur en scène) se fait lui houellebecquien, débutant sa partition par un cinglant «ce qu’il y a de bien avec les animaux, c’est qu’ils se taisent», avant de dire à quel point l’art est une duperie, et ceux qui s’en réclament d’égoïstes psychopathes. Rambert a l’intelligence de faire son auto-critique, conscient que «c’est bien la peine de vouloir changer le monde si c’est pour écrire des rêves bourgeois à partir de sa propre vie», comme le dira plus tard Stan. Mais justement, à quoi bon poser sur le plateau ses limites, si ce n’est pas pour essayer de les dépasser ? Pour Rambert, la vérité est dans la fonction, celle des grands écrivains, nous dit-il via Stan, c’est pourquoi il écrit. Mais Répétition est aussi sa propre caricature : celle d’un théâtre qui se parle à lui-même, oublieux de son public. La minute de GRS en clôture est à ce titre un aveu d’impuissance, un peu de beauté et de calme pour panser les 2h20 écoulées. > Répétition Au Radiant-Bellevue jusqu’au dimanche 1er février
LE MAÎTRE ET LE CHANTEUR De Michel Heim, par la Cie Soleluna. Pour obtenir le rôle de Macbeth, un jeune homme se présente au cours d’un maestro Jusqu’au 30 janv, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 17h30 DANS LE GENRE... Ms Jean Lacroix, Cie Anda Jaleo. Théâtre burlesque à partir de témoignages d’adolescents sur les rapports filles-garçons Dim 1er fév à 17h30 ; 8€/11€/15€ CENTRE CULTUREL CHARLIE CHAPLIN Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 72 04 81 18)
EUROPEANA, UNE BRÈVE HISTOIRE DU XXe SIÈCLE De Patrick Ourednik, ms Laurent Vercelletto, LucaThéâtre Mer 28 et jeu 29 janv à 19h30, ven 30 à 20h30 ; de 5€ à 13€ PANCIA IN SU / LE VENTRE EN L’AIR De et avec Simona Gambaro, Teatro del piccione, 50 min, dès 4 ans Mar 3 fév à 19h30 et mer 4 à 15h ; 5€/8€/11€
NOUVEAU THÉÂTRE DU 8e 22 rue du Commandant Pégout, Lyon 8e (04 78 78 33 30)
SALLE 7 UNDERGROUND Création pour 15 spectateurs par Guy Naigeon, Marion Aeschlimann, Étienne Gaudillère et Elsa Rocher Ven 30 janv à 19h ; entrée libre ROUGE D’Emmanuel Darley, ms Maïanne Barthès, United Mégaphone Du 2 au 4 fév à 20h ; prix libre
THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE 14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)
BOVARY De Mathieu Huot, par la Cie Mahu Mer 28, jeu 29 et ven 30 janv à 19h30 ; 10€/12€ PARFOIS JE RÊVE QUE JE VOIS Par le Collectif Invivo, 45 min. Forme immersive pour dix spectateurs au casque Du 3 au 7 fév à 15h, 17h, 19h, 21h ; 10€/12€
THÉÂTRE LA MOUCHE 8 rue des écoles, Saint-Genis-Laval (04 78 86 82 28)
MISS KNIFE Cabaret théâtre par Olivier Py, 1h20 Ven 30 janv à 20h30 ; 10€/18€/23€ THÉÂTRE DES CLOCHARDS CÉLESTES
U N S PE C TAC L E DE JAC Q U E S C H A M B ON
Vendredi 6 février à 20 h Tragédie burlesque sur l’incapacité des hommes à se reconnaître dans l’autre, « Les Sentinelles » aborde un sujet grave, mais toutefois écrit avec le plaisir à narrer des situations cocasses et drôles.
5 rue Petit David, Lyon 2e (04 72 77 40 00)
EN ROUE LIBRE
De Penelope Skinner, ms Claudia Stavisky. Trois jours dans la vie de trois couples dans trois cottages anglais, et les appétits sexuels qui s’exacerbent avec la canicule Jusqu’au 1er fév, du mar au sam à 20h, sam à 16h et 20h, dim à 16h (sf sam 31 janv à 16h et 20h) ; de 12€ à 20€ : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon THÉÂTRE DE LUNE Passage Mermet, Lyon 1er (06 88 15 63 01)
CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON UN FILS DE NOTRE TEMPS D’après Ödön von Horváth, ms Simon Delétang Jusqu’au 31 janv, du mar au sam à 20h30 ; de 12€ à 21€ : article en page 16 LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES De Michel Houellebecq, ms Julien Gosselin, 3h40 Du 3 au 7 fév, à 20h ; de 9€ à 35€ : articles en page 2 et 3 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 77 40 00)
L ES S ENT INEL L ES
THÉÂTRE LES ATELIERS
YAACOBI ET LEIDENTAL D’Hanokh Levin, ms Ophélie Kern, Cie du Vieux Singe. Théâtre musical en 30 tableaux et 12 chansons, 1h45, dès 12 ans. Vieux garçon, Yaacobi décide de prendre son destin en main et rompt toute relation avec son ami de toujours, lui aussi vieux garçon D’un texte caustique, drôle, tendre et cruel à la fois du méconnu auteur israélien Hanokh Levin, Laurence Besson (de la troupe permanente du TNP) tire une pièce épatante. Le duo masculin qui la sert ne l’est pas moins, conférant aux renoncements, avancées et trahisons des personnages une séduisante teinte lunaire. Jusqu’au 30 janv, mer, ven, mar à 20h, jeu à 19, sam à 17h ; 8€/11€/15€
RADIANT-BELLEVUE
Vendredi 7 novembre à 20 h
LA TORTUE DE DARWIN De Juan Mayorga, par la cie Atmosphère Du 29 janv au 1er fév, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 18h ; 9€/12€/14€
51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43)
TERRE ROUGE D’Aristide Tarnagda, ms Marie-Pierre Bésanger, 1h Jusqu’au 31 janv, du mar au sam à 20h30, dim à 16h ; de 8€ à 24€ : article en page 9
- DÈS 6 ANS -
2 rue Fernand Rey, Lyon 1er (09 54 09 23 93)
L’ÉPREUVE De Marivaux, ms Cyril Tournier, Cie Imaginoir Théâtre, 1h Ven 30 janv à 19h19 ; 6€/12€
8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)
SPECTACLE TOU T PU BLIC
LE FOU
Campus de la Doua, 6 avenue Gaston Berger, Villeurbanne (04 72 44 79 45)
THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE
R EG A R D E Z MA I S N E TO U C H E Z PA S
CYRANO DE BERGERAC D’Edmond Rostand, ms Georges Lavaudant, 2h20 Mar 3 et mer 4 fév à 20h30 ; 20€/29€/31€
THÉÂTRE ASTRÉE
4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)
comédie dramatique
Tél. 04 78 90 88 21 50, rue de la République 69680 Chassieu www.karavan-theatre.fr
UNE NUIT À LA PRÉSIDENCE Écrit et ms Jean-Louis Martinelli, 1h40. Un président et sa femme reçoivent un investisseur étranger. Un groupe de jeunes artistes est invité pour égayer la soirée Jusqu’au 6 fév, du mar au sam à 20h ; de 8€ à 24€
RÉPÉTITION Texte et ms Pascal Ramberte Jusqu’au 1er fév, du mar au sam à 20h30, dim à 16h30 ; de 20€ à 35€ : article ci-contre
LE DIEU DU CARNAGE De Yasmina Reza, ms Frédéric Guittet Du 30 janv au 1er fév, ven à 20h30, dim à 17h ; entrée libre ART De Yasmina Reza, ms Frédéric Guittet Sam 31 et dim 1er janv sam à 20h30, dim à 15h ; entrée libre THÉÂTRE DES MARRONNIERS 7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)
FARINELLI - XXIe SEXE Par l’Ensemble Boréades, ms Pierre-Alain Four. Théâtre musical Jusqu’au 2 fév, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 17h, lun à 19h ; 8€/12€/15€ THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)
1 HEURE 23’14’’ ET 7 CENTIÈMES De et avec Jacques Gamblin et Bastien Lefèvre. Théâtre et danse Du 3 au 5 fév, mar, jeu à 20h30, mer à 19h30 ; 18€/28€ THÉÂTRE TÊTE D’OR 60 avenue Maréchal de Saxe, Lyon 3e (04 78 62 96 73)
LE CHARLATAN De Robert Lamoureux, ms Jean Martinez Jusqu’au 7 fév ; de 28€ à 45€ ESPACE 44 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)
COMME IL VOUS PLAIRA De Shakespeare, ms Thai-son Richardier, cie Chariot de Thespis, 1h30. Commedia dell’Arte et jeux de masques Jusqu’au 8 fév, mer à 19h30, jeu, ven, sam, lun, mar à 20h30, dim à 16h ; 11,50€/15€
LE RIDEAU ROUGE
7 rue des Aqueducs, Lyon 5e (04 72 38 72 50)
1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)
LE SOULIER DE SATIN De Paul Claudel, ms Kathleen Dol. En épisodes Du mar au sam à 20h ; 5€
DANS LA PEAU D’UNE BOMBE De Manuel Montero. Joanna, Stéphane, Bruno... deux d’entre eux cherchent l’amour, le troisième est encombrant Jusqu’au 31 janv, du mar au sam à 19h45 ; 15€/20€ J’ACHÈTE ENCORE PLUS Par Florence Bardon et Simon Leblond Du 3 fév au 25 avril, du mar au sam à 19h45 ; 15€/20€
DANSE CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL 30 ter avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape (04 72 01 12 30)
LOOM + PLAYBACH Par Yuval Pick Jeu 29 et ven 30 janv à 20h30 ; 7€/10€ MAISON DU PEUPLE PIERRE BÉNITE 4 place Jean Jaurès, Pierre-Bénite (04 78 86 62 90)
MON CŒUR EST UN CHÂTEAU Chor Fred Bendongué, textes d’Abd Al Malik Ven 30 janv à 19h30 ; 13€/15€ LE CROISEUR 4 rue Croix-Barret, Lyon 7e (04 72 71 42 26)
PRÉLUDE À LA BLONDE Par le collectif Mac Guffin, ms Barbara Loison. Au début des années 40, une femme erre entre le réel et le souvenir de son pays allemand déchiré par la guerre Jeu 29 et ven 30 janv à 19h30 ; 6€/8€ MAISON DE LA DANSE 8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00)
PIXEL Mourad Merzouki, cie Käfig, 1h, dès 9 ans Jusqu’au 30 janv, mar, jeu, ven, sam à 20h30, mer à 19h30, dim à 15h et 19h30 ; 11€/17€ : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon AMPHITHÉÂTRE 3000
LE BOUI BOUI 7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 20 10 04 23)
COUIC De Jocelyn Flipo avec Mathieu Coniglio et Léon Vitale Comédie noire confrontant un tueur en série débutant à sa première victime, Couic est un pur exercice de style dont le minimalisme est contrebalancé par quantité d’effets de style et trouvailles scénographiques. Ainsi, une fois n’est pas coutume avec Flipo, un casting irréprochable! Du mar au sam à 21h30 ; 14€/17€ YANN GUILLARME En s’inspirant de son expérience de la paternité, Yann Guillarme signe un oneman-show doucement mélancolique, furieusement outrancier, et confirme, par sa générosité scénique et sa capacité à s’adapter à tous les registres (du métahumour au trash), qu’il est l’un des comédiens les plus doués de sa génération. Du mar au sam à 19h45 ; 14€/17€ LE COMPLEXE DU RIRE 7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)
CÉCILE GIROUD ET YANN STOTZ
Cité Internationale, 1 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e (04 72 82 26 26)
ÇA TOURNE ! Par Joëlle Dollat et Didier Nathan Les mer à 20h30, sam, dim à 17h30 ; 13€/17€
19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)
PIANO PLUME Par Romaric Delgeon et Karl Bonduelle, Cie ReBonDire Mer 28 janv à 17h et sam 31 à 10h30 ; 9€/14€
J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES De Carole Greep, ms Stéphane Casez Du mar au sam à 21h30 ; 20€/25€
1 rue Salvador Allende, Villeurbanne (04 78 93 11 38)
MACARONI ! Par le Théâtre des Zygomars, dès 8 ans. Dans le cadre du festival Têtes de bois Sam 31 janv à 15h ; 8,50€
THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE
Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)
T’ES QUI ? Ciné-concert par Pierre Payan et Lannig le Faucheur, dès 3 ans, 35 min. Autour de la question de la différence Sam 31 janv à 15h30 ; 5€/10€
LE CLAN DES DIVORCÉES D’Alil Vardar. Trois femmes très différentes divorcent en même temps Jusqu’au 1er août, sam à 18h ; de 10€ à 20€
GUIGNOL ET LE DRAGON Cie Daniel Streble Les mer, sam, dim et vacances scolaires à 15h30 ; 7,50€/9,50€
NOUVEAU CIRQUE LE SÉMAPHORE THÉÂTRE D’IRIGNY
94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)
11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)
L’AFFAIRE EST DANS LE SAC De Bernard Jadot par la Cie Le chat beurré. Fantaisie sur le thème de la manipulation et du mensonge Jusqu’au 31 janv, jeu, ven, sam à 20h30 ; 9€/18€ LA PETITE VADROUILLE ET LA GRANDE LA SUIT Jusqu’au 31 janv, jeu, ven, sam à 19h30 ; 15€/18€
LE CASTING DE MA VIE Les ven et sam à 21h30
JEUNE PUBLIC
PLUS VRAI QUE NATURE Du mer au sam à 20h ; 11€/14€/17€
THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX
KARIM DUVAL Encore un de ces stand-uppers communautaires tels que le Jamel Comedy Club en usine à la douzaine chaque semaine ? Et bien non. Chez cet ex-ingénieur franco-sino-marocain la question des origines ne se résout pas via un humour de repli (mal) camouflé en autocritique, mais avec un sens du récit, une rigueur d’écriture et un souci d’équilibre entre spontanéité et mordant tels qu’ils paraissent inscrits dans son ADN. Du jeu au sam à 19h30 ; 13€/17€ LE PLUS BEAU JOUR DE LEUR VIE De et avec Joëlle Dollat et Didier Nathan Du jeu au sam à 19h30 ; 13€/17€
SIX PIEDS SUR TERRE Par la cie Lapsus, 1h10, dès 6 ans Issus pour certains de l’école de cirque de Ménival, ces acrobates et équilibristes signent un spectacle sans esbroufe pourtant de haute volée technique sans oublier d’être joueurs, comme lorsqu’ils construisent une mégapole de briques de bois avant de tout faire voler en éclats. Ven 30 janv à 20h30 ; 7,50€/12€/15€
THÉÂTRE DU GAI SAVOIR
LES VEDETTES THÉÂTRE
12 rue Romarin, Lyon 1er (06 29 85 51 50)
Rue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90)
MEL INVITE TIZIANO STORTI Sam 31 janv à 19h ; 9€/16€
2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)
TANDEM Par la Cie Le Cri du Chameau Sam 31 janv à 20h30 ; 7€/12€
POLARIS 5 avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)
PAN-POT OU MODÉRÉMENT CHANTANT Symphonie pour trois jongleurs et une pianiste par le Collectif Petit Travers, 1h, dès 7 ans. Ven 30 janv à 20h30 ; 9€/12€/15€
CARRÉ 30 12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)
LABO D’IMPRO La TILT + une cie invitée Mar 3 fév à 20h30 ; 8€
MJC MÉNIVAL 29 avenue de Ménival, Lyon 5e (04 72 38 81 61)
BANC DE SABLE Par la Cie 126 kilos Sam 31 janv à 20h30 ; 6€/9€
8 boulevard Laurent-Gérin, Vénissieux (04 72 90 86 68)
theatretheoargence-saint-priest.fr INFOS ET BILLETTERIE EN LIGNE 04 78 20 02 50
GAGNEZ VOS INVITATIONS 2 PERSONNES POUR LES CONCERTS DE :
SR9TW - MARDI 3/02 À 20H BABELS - JEUDI 5/02 À 20H AU THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE Dans le cadre des Journées Grame 2015
> MODALITÉS SUR WWW.PETIT-BULLETIN.FR
SPECTACLES
MON FRÈRE, MA PRINCESSE De Catherine Zambon, ms Émilie Le Roux, Cie Les Veilleurs, 1h, dès 8 ans Ven 30 janv à 20h ; de 6€ à 18€ : article en page 9
THÉÂTRE DES ASPHODÈLES 17 bis impasse Sainte-Eusèbe, Lyon 3e (04 72 61 12 55)
TOUTPRATIC.NET Par la Cie Artiflette, spectacle-conférence, satire théâtrale et clownesque de notre société Mer 28 janv à 16h30 et 20h30 ; 6€/10€
ESPACE ALBERT CAMUS 1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40)
SEIGNEUR RIQUET ET MAÎTRE HAYDN D’après “Riquet à la houppe” de Charles Perrault, mus Haydn, ms Emilie Valantin, dès 8 ans. Marionnettes Ven 30 janv à 20h30 ; de 10€ à 18€
NAKAMAL 36 avenue Joannès Masset, Lyon 9e (04 78 83 20 45)
LES 7 JOURS DE SIMON LABROSSE Par le collectif Chantiers libres Jeu 29 janv à 19h30 ; 10€
THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE
BOURSE DU TRAVAIL
7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)
205 place Guichard, Lyon 3e
TITU OU LE FILS DE LA LUNE De José Luis Campana et Jean Geoffroy, dès 7 ans. Théâtre musical. Un mystérieux enfant vit dans le bois la nuit et sur la Lune le jour Ven 30 janv à 19h ; 9€/13€/22€
TANGO DE LOS MAESTROS Par Les Spectaculaires et la cie Cala Dim 1er fév à 15h ; de 17€ à 34€
AIRE DE JEU Festival international musique et danse Jusqu’au 31 janv Tarifs : 8€ le spectacle : article ci-contre
C O U P D ’ Œ I L F E S T I VA L
UNE NOUVELLE AIRE
LES SUBSISTANCES 8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 39 10 02)
© Maud le Pladec
— Pour la quatrième année consécutive, Les Subsistances rattaquent la saison avec le petit festival Aire de jeu (du 27 au 31 janvier). Une formule originale qui permet tout à la fois de découvrir un compositeur méconnu et des pièces chorégraphiques dansées sur la musique de ce dernier. Après l’avant-gardiste pop Nico Muhly en 2014, auquel nous avions alors consacré notre Une, c’est le Finlandais Kalevi Aho, musicien renouant avec la “belle musique” et l’harmonie, proche parfois des épopées de Dmitri Chostakovitch, qui sera à l’honneur. Il a inspiré à Maud Le Pladec, habituée de l’événement, Hunted, un rituel performatif sous forme de solo incantatoire ; au collectif lyonnais Loge 22 (à l’origine de l’événement performatif Spider) le trio Rumeur, déclinant l’idée de métamorphose chère à Ovide ; et à l’Australien Adam Linder le duo Vexed Vista, entremêlant voix, danse et décor lunaire et abstrait signé du plasticien Shahryar Nashat. Autant de créations qui seront précédées d’un court concert des étudiants du CNSMD, préambule à un programme dédié à l’Auditorium le 1er février. JEAN-EMMANUEL DENAVE
PRÊTEZ-VOUS À DES EXPÉRIENCES MENTALES DÉBOUSSOLANTES !
65 boulevard des Canuts, Lyon 4e (04 72 32 11 55)
DUE DI PICCHE Ven 30 et sam 31 janv à 20h30 ; 9€/16€
THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL
- MAGIE MENTALE -
GUIGNOL, UN GONE DE LYON
10 ANS DE MARIAGE Jusqu’au 1er août, du mar au ven à 19h30, sam à 20h ; de 10€ à 20€
TOUT VA BIEN Ven 30 et sam 31 janv à 20h30 ; 12€/16€
LES TONTONS FLINGUEURS
- SCORPÈNE - SERGE DUPUY -
ÉPICERIE MODERNE
NUIT D’IVRESSE De Josiane Balasko Jusqu’au 27 juil, dim à 18h, lun à 19h30 ; de 10€ à 20€
Du 28 janv au 14 mars, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€ HORS-PISTE Par la Lily Les mar à 20h30 ; 13€/15€ MARDI DÉCOUVERTE Les mar à 20h30 (sf le 3 fev) ; 5€
FLUIDE Par la Lilyade Les lun à 20h30 ; 9€/11€/14€
jeu. 5 fév. 19h30 / ven. 6 fév. 20h30
60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)
6 rue Chaponnay, Lyon 3e
Lui, poseur et impertinent, est taillé pour le music-hall. Elle, forte en gueule et un brin nympho, a fait ses débuts aux côtés de Florence Foresti. Ensemble, ils composent un “couple” joyeusement déjanté et indécent.
- À l’envers -
ESPACE TONKIN
IMPROVISATION
1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)
À DÉCOUVRIR EN CE MOMENT
THÉÂTRE DE L’UCHRONIE
SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORT Ms Olivier Maille Les sam à 18h ; 20€/25€
ESPACE GERSON
GUEULES DE NUIT Ven 30 et sam 31 janv à 19h30 ; 10€/15€/17€ L’ARISTO DU CŒUR De Sébastien Bonnet et Régis Van Houtte Jusqu’au 1er fév, jeu, ven, sam à 21h15, dim à 17h ; 10€/15€/17€ PIÈCE DÉTACHÉE De Thierry Buenafuente Jusqu’au 7 fév, jeu, ven, sam à 19h30 ; 10€/20€/25€ SI ON ALLAIT AU RESTO ? Jusqu’au 7 fév, jeu, ven, sam à 21h15 ; 10€/17€/20€
PEAU D’ÂNE D’après Charles Perrault, ms Jean-Michel Rabeux, 1h, dès 6 ans Jusqu’au 31 janv, mar, ven à 19h30, mer à 15h, sam à 16h ; de 5€ à 26€
LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS Ms Sébastien Azzopardi Du mar au sam à 19h45 ; 20€/25€
ALÉAS Jeu 29 janv à 20h30 ; 9€/16€
1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)
Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)
UN COUPLE (PRESQUE) PARFAIT De David Pagliaroli Les dim à 18h30 ; 20€/25€
CAFÉ-THÉÂTRE
LE NOMBRIL DU MONDE
THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE
INÉDITH PIAF De Bruno Fougniès, ms Rubia Matignon Les dim à 16h50 ; 19€/24€
ENVERS ET CONTRE TOUT Mer 28 janv à 20h30 ; 6€/12€
2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )
SUR LES TRACES DU ITFO Par Turak Théâtre, 1h, dès 8 ans. Marionnettes musiciennes et théâtre d’objets Sam 31 janv à 19h30 ; de 7€ à 17€
6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)
IMPROVIDENCE
LE REPAIRE DE LA COMÉDIE
14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)
COMÉDIE ODÉON
LE LAC DES CYGNES Par le Saint Petersbourg Ballet Theatre Dim 1er fév à 17h
ANTOINE DEMOR Jusqu’au 31 janv, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 19h et 21h ; 12€/16€ SÉLECTION DES FESTIVALS Lun 2 fév à 20h ; 5€ STORY BOARD Improvisation par Et Compagnie Les mar à 20h30 ; 6€/12€/16€
LE TOBOGGAN
Création graphique – kollebolle.com
THÉÂTRE DU POINT DU JOUR
VEXED VISTA Par Adam Linder Jusqu’au 31 janv, mar, mer à 19h45, jeu à 20h45, ven à 20h15, sam à 18h30 ; 8€ RUMEUR Par le collectif Loge 22 Jusqu’au 31 janv, mar, mer à 19h30, jeu à 21h, ven à 21h45, sam à 17h ; 8€ HUNTED Par Maud le Pladec / Okwui Okpokwasili Jusqu’au 31 janv, mar, mer à 21h, jeu à 19h30, ven à 19h, sam à 20h ; 8€ Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
28, 29 et 30 janvier - 21h30 4 et 5 février - 21h30 WWW. WW WW W.ES SP PACEGERSON.COM PACEGERSON.COM ACEG AC GEERSON.COM RS SO ON.COM COM
P12_13 — LE PETIT BULLETIN N°784 — DU 28.01 AU 03.02.15
— ROCK — AVEC POVERTY, LEUR TROISIÈME ALBUM, LES
RUSSES DE MOTORAMA CONFIRMENT CE QUE L'ON PENSAIT DÉJÀ D'EUX : ON PEUT ÊTRE PÉTRI D'INFLUENCES VISIBLES COMME LE NEZ D'ELTSINE AU MILIEU DE LA FIGURE ET AVOIR UN STYLE INIMITABLE. STÉPHANE DUCHÊNE de Béring il y a encore quelques décennies en se disant : «mince, qu’est-ce qu’ils nous ressemblent, ces gars.» On parle de The National. Car oui, on l’a déjà écrit ici précédemment, il y a quelque chose de la grâce grave d’un Matt Berninger dans la voix de Vladislav Parshin, et c’en est parfois troublant. C’est d’ailleurs sans doute aussi ce que pense l’indispensable label bordelais Talitres, qui nous a déniché ce groupe comme il l’avait fait avec les cinq de Cincinnati. AFFLUENTS Bien sûr, au-dessus de tout cela, dès que le ciel s’assombrit un peu – et que la voix plonge – plane forcément l’ombre de Joy Division
UNE ŒUVRE DE MOZART ÉTONNAMMENT PEU JOUÉE. UN BON CHOIX, MÊME SI LA TIÉDEUR ET LES PARTIS PRIS DE CETTE PRODUCTION LAISSENT POUR LE MOINS SONGEURS… PASCALE CLAVEL Opéra en trois actes de Mozart, Idoménée est gorgé d’une musique d’une délicieuse saveur. Hélas, l’œuvre brille beaucoup moins dans les maisons lyriques qu’un Don Juan, qu’un Cosi ou qu’une Flûte enchantée. Sans doute parce que le compositeur y pousse l’opera seria jusqu’à son point de rupture, à la faveur d’une écriture pour orchestre si époustouflante qu’elle tient de l’expérience, les audaces musicales se succédant les unes après les autres. L’intrigue a toutefois elle aussi son importance, comme toujours chez Mozart. Idoménée est construite comme une poupée russe : le merveilleux cache une parabole, qui cache elle-même
une réflexion sur le pouvoir, qui cache à son tour un laïus sur la force de l’amour… Soit Idoménée, roi de Crète qui, ayant fait vœu, lors d’un naufrage, de sacrifier le premier homme qu’il rencontrerait, se voit dans l’obligation de condamner à mort son fils Idamante, aimé de la princesse troyenne Ilia. Idoménée essaie de faire échapper Idamante au supplice, mais Neptune, irrité, envoie un monstre marin pour dévaster le pays. Résigné à sacrifier son fils, le roi voit arriver Ilia, prête à mourir avec celui qu’elle aime. Touchés, les dieux finiront par accorder leur grâce et les hommes entonneront un hymne de joie et de reconnaissance.
> Idoménée A l’Opéra de Lyon jusqu’au 6 février
DR
> Motorama [+ Rank] Au Transbordeur mercredi 28 janvier
— OPÉRA — L’OPÉRA DE LYON PROGRAMME IDOMÉNÉE,
DR
Et revoilà nos amis d’outre-Don. Don comme le fleuve qui parcourt la Russie en charriant des saumons – et sans doute pas que. Motorama, depuis Rostov-surle(dit)-Don continue lui de charrier son rock nationaliste avec une classe de super tsar. Attention, quand on dit nationaliste, on ne fait pas allusion au phénomène de repli (ou d’expansion) qui semble traverser la société russe (et malheureusement pas que celleci). Non, on parle ni plus ni moins que de l’un des meilleurs groupes du monde de ces dernières années, leurs jumeaux-miroirs nés de l’autre côte du monde, ces types qu’ils auraient pu reluquer et réciproquement par-dessus le détroit
Idoménée trébuche
STÉRÉOTYPES Sur scène, le décorum mythologique laisse place à des hommes en tenue militaire et armés de mitrailleuses. Mauvais timing. Et puis le noir et l’arme à feu pour représentation du mal, c’est un peu simpliste, vu et revu. Tout au long du spectacle, le metteur en scène Martin Kusej va ainsi de clichés en clichés, de ces murs immenses où chacun court s’appuyer pour reprendre ses esprits à ces trop nombreuses ouvertures paraboliques (passages secrets, passages initiatiques, labyrinthes obscures…). Bref, côté dramaturgie, on reste grandement sur notre faim. Le vrai plaisir vient de l’orchestre, au son charnu et raffiné, dirigé par un Gérard Korsten qui voudrait bien tout sauver. Côté distribution, des hauts, des bas. L’Idamante de Kate Aldrich souffre d’un médium peu sonore et d’un jeu incompréhensible : pourquoi, diantre, se tient-elle les bras raides et les poings serrés du début à la fin de l’œuvre ? Heureusement, Lothar Odinius brosse lui un portrait convaincant du roi de Crête grâce à sa belle présence scénique, doublée d’une voix large et ronde qui passe par tous les registres de l’expressivité. Quant au chœur, il fait des merveilles, achevant de révèler une musique d’une élégance et d’une profondeur inouïes.
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Rockorama
et donc de Ian Curtis et donc d’un désespoir à se pendre à la corde à la linge (Dispersed Energy). Bien sûr, le titre Corona ouvre telle une bière fraîche cet album sur un élan que n’auraient pas renié des Feelies un peu bourrés – ce qui ne devait pas leur arriver souvent. À vrai dire, on pourrait ainsi, sur chaque morceau, plaquer une référence (The Wake, New Order, The Cure). Or ce qui serait fâcheux voire fatal pour tout autre groupe – une trop grande richesse de références que le titre Poverty rend doucement ironique – ne l’est absolument pas pour Motorama, jamais gêné aux entournures pour développer son propre style. Cela s’explique d’ailleurs peut-être par un atavisme géographique qu’on avoue capillotracté mais hautement symbolique. Dans l’Antiquité, où ce fleuve qui doit son nom à la langue scythe (et qui signifie simplement “rivière”) était connu comme frontière entre l’Europe et l’Asie, on disait du Don que son courant était si rapide que, même au pire de l’hiver, il ne gelait pas. C’est un peu ce prodige que parvient à reproduire Motorama : livrer une prétendue cold-wave qui jamais ne gèle, et plus généralement une pop qui jamais ne se fige dans l’éclat trop éblouissant de multiples influences en forme d’affluents.
DR
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MUSIQUE - SOIRÉES
Halo quoi ?
Necro le boucher
L’éternité et un luth
—POP — Max Colombie, nom de pays coké ou caféiné, mais
—HIP-HOP — «Dique-sa, vicelards ! / On a les cisailles, l’attirail /
—ROCK — Amis des cotillons vocaux, des rodomontades rock et
Flamand à la musique morphinique en diable, a choisi de se rebaptiser Oscar and the Wolf, comme dans un conte pour enfant, sans doute parce qu’il avait des choses à conter. Ces choses, il les conte depuis des ballades nocturnes, glacées à effet pourtant chauffant. Une sorte d’igloo musical avec vue sur la Lune, car les loups aiment la Lune, c’est bien connu. S’il se produit en groupe sur scène, c’est bien en loup solitaire qu’il gère depuis quatre ans son univers discographique, un ordinateur toujours à portée de main. Un peu à la manière d’un James Blake ou d’un Chris Garneau, avec lesquels on pourrait tracer des comparaisons, même des comparaisons de trois fois rien, d’atmosphère ou d’intention. Comme ce dernier par exemple, Max Colombie/Oscar a d’ailleurs tâté du folk mais a fini par lui préférer les nocturnes en chambre, la sienne, les envolées oniriques nichées au creux du cerveau quand celui-ci tourne à mille tours/minute pendant que dehors la ville est endormie – les beaux et surprenants éclats au piano d’Astriu. Comme Blake, c’est dans un mélange d’envolées pop et d’explorations sonores qu’il trimballe un timbre lui aussi unique, même si probablement placé à l’opposé du spectre vocal. Ce qui produit une sorte de R’n’B fantômatique en tout point irrésistible. Baptiser Entity, son dernier album, enregistré entre Londres et Bruxelles, n’était alors plus qu’une formalité. Tant il semble à l’écoute d’Oscar and the Wolf qu’on ait affaire à une entité aux contours aussi difficiles à tracer que le portrait d’un halo lumineux dans la nuit noire. SD
Du Marquis d’Sade ouais!» fanfaronnaient l’an passé Lord Lhus et la Doogz Brigade. Sauf leur respect, leur outillage n’est pourtant qu’un petit kit de tailleur de haies en comparaison de celui de leur confrère Necro, qui depuis quinze ans qu’il a empoigné son premier micro débite son monde en punchlines sanguinolentes façon torture porn des Balkans. Et pour cause : c’est par la petite herse du death metal que ce quadra hailing from Brooklyn, New York, est entré dans la musique, se produisant d’abord avec son frangin Ill Bill (vu récemment à Lyon avec La Coka Nostra) en première partie d’Obituary, Napalm Death ou Sepultura, avant de greffer sans anesthésie les tropes du genre – imagerie gore, lyrics outrageux et à l’occasion quelques blast beats – à ceux du hip-hop. Pour autant, cet autoproclamé Sexorcist – nombre de stars du X apparaissant sur l’album éponyme – n’est pas uniquement l’un des rappeurs les plus provocateurs en activité, comme pouvaient l’être ses inspirateurs, Kool G et les Geto Boys, ou Eminem dans sa période tronçonneuse/matricide. Necro est aussi et surtout un MC implacable et un autodidacte du beat au goût sûr, sur le tableau de chasse au sample duquel figurent des prises aussi remarquables que Scott Walker, The Zombies ou Serge Gainsbourg. Largement de quoi pardonner à cet épouvantail made in USA – comme Marylin Manson, il a été accusé de faire le lit du crime – les quelques fois où il confond plaisanterie grand-guignolesque et insupportable mauvais goût. BENJAMIN MIALOT
des tirelipimpons sur pédales wah-wah, passez votre chemin, vous êtes ici en danger de mort. Ou plutôt de non-mort. D’éternité, quoi. Du genre traînante, longue, surtout vers la fin, comme disait l’autre. Ceux qui ont vu Only Lovers Left Alive, chronique vampirico-arty signée Jim Jarmusch en 2014, ont sûrement encore en mémoire la musique sans âge du dénommé Jozef Van Wissem – un vieil ami et complice de Jim. Et c’est peu dire qu’il y a une forme d’errance vampirique et de musique à caractère sacré-damné chez ce batave comptant dix albums et qui donne dans le luth à mort comme si justement cette dernière n’allait jamais venir. Ce n’est d’ailleurs pas autre chose que sous entend le titre de la BO d’Only Lovers : Concerning the Entrance into Eternity. Or la question de l’entrée dans l’éternité ne se pose chez Van Wissem qu’à travers le caractère intemporel de sa musique, sorte de post-folk baroque, intemporel et interminable car sériel, hypnotique, têtu comme de l’avant-garde qui vient du fond des âges. Oui, l’éternité c’est long, mais c’est quand elle commence à vous saisir en une sorte d’ivresse infinie et indéfinissable, l’éternité, quand l’attente laisse supposer qu’il va se passer quelque chose, qu’elle devient infiniment belle et peu susceptible d’être gâtée par un jugement dernier. Bref, si à intervalles réguliers, vous souhaitez, comme il est de tradition depuis quelques millénaires, fêter régulièrement la fin du monde, il faudra compter sur quelqu’un d’autre que Van Wissem pour vous y faire danser. Mais pour la transe, il y aura toujours son ombre dans un coin. SD
> Oscar and the Wolf Au Marché Gare samedi 31 janvier
> Necro [+ Marshall'Ombre & One Mic] Au Transbordeur lundi 2 février
> Jozef Van Wissem Au Sonic jeudi 29 janvier
CLASSIQUE
THE HI-LITES + PALES Post punk
AFRIQUA + RADIOMENTALE + THE ASHRAM MECHANICS
MIROIRS RAVEL Par l’Orchestre symphonique Nouvelle Génération, dir Pierre-André Valade
LE TROKSON
TERMINAL
Place Ferdinand Buisson, Saint-Priest (04 78 20 02 50)
Ven 30 janv à 20h30 ; de 14€ à 26€ COSI FAN TUTTE De Mozart, ms Henri de Vasselot, dir mus Pierre Santus ou Sophie Lacombe, 1h35, dès 8 ans LE KARAVAN THÉÂTRE 50 rue de la République, Chassieu (04 78 90 88 21)
Ven 30 janv à 20h30 ; 13€/19€ RIDEAU ! Par l’Équipe Rozet, Opérette AUDITORIUM 96 rue de la Sous-Préfecture, Villefranche-sur-Saône (04 74 60 31 95)
Dim 1er fév à 17h ; 14€/17€ CONCERT GRAME “#1 SR9TW”. Concert performance multimédia THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)
Ven 30 janv à 20h45 ; entrée libre SOLSTAFIR + NORDIC GIANTS CCO 39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44)
Ven 30 janv à 19h ; 18€ SNEERS + PISTOLETS
3 rue Terme, Lyon 1er
Jeu 29 janv à minuit ; 5€ ENCORE Tommy Four Seven + Mark Broom + Dustin Zahn + Nicolas Rifo LE KAO Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
Sam 31 janv à 20h30 OSCAR & THE WOLF
Ven 30 janv à 23h30 ; 15€/18€ : article en page 15 THE COSMIC ADVENTURE Rick Wilhite aka The Godson + Specter + Kosme
MARCHÉ GARE
LE SUCRE
LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
Sam 31 janv à 20h30 ; 12€/14€/16€ : article ci-contre NOHOÏ + AWHATT
Ven 30 janv à 23h ; 14€/18€ ROCHE MUSIQUE WINTER TOUR FKJ + Darius + Kartell + Cézaire
LE TROKSON
3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)
Sam 31 janv à 20h45 ; entrée libre POP.1280 + NOYADES
Mar 3 fév à 20h ; 9€/13€/22€ MOZART, GRANDE MESSE EN UT Par les Chœur & orchestre du Concert de l’Hostel Dieu, dir Franck-Emmanuel Comte
TRANSBORDEUR
Ven 30 janv à 23h30 ; de 13€ à 15€ CURRYWURST Simon Baker + Axelle Roch DV1 6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
Ven 30 janv à minuit ; 8€ TUNNEL VISION De Dupe + David Vunk
ÉGLISE DE LA RÉDEMPTION Place Puvis de Chavanne, Lyon 6e (04 78 42 27 76)
TERMINAL
Mar 3 fév à 20h30 ; 10€/24€/34€ FESTA CANDELARUM Par le département de musique ancienne du CNSMD de Lyon, dir mus Bruno Boterf
3 rue Terme, Lyon 1er
Ven 30 janv à minuit ; 8€ LEMONADE 02 Ben Pearce + Røse + D.last + Paul Boutique + K.A.M.E + Ykwim
CHAPELLE DE LA TRINITÉ 29-31 rue de la Bourse, Lyon 2e (04 78 38 09 09)
Mar 3 fév à 20h ; 12€ IDOMÉNÉE De Mozart, ms Martin Kusej, dir mus Gérard Korsten, par l’Orchestre et chœurs de l’Opéra de Lyon, 3h30 OPÉRA DE LYON Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)
Jusqu’au 6 fév, jeu 29, sam 31 janv et lun 2 fév à 20h ; de 10€ à 94€ : article ci-contre
JAZZ & BLUES HAPPY STOMPERS Big band HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Mer 28 janv à 21h30 ; 7€/10€ JEAN-PHILIPPE BERNIER BAND Jazz manouche JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)
Mer 28 janv à 19h45 ; prix libre CAPTAIN FLAPSCAT New orleans HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Jeu 29 janv à 21h30 ; 7€/10€ TRIO MCR G. Maimone, J. Cohen et F. Roudet LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
Jeu 29 janv à 21h ; 8€/10€ SUR LES MAINS + MARK PRIORE AND THE PEACEFUL EXPLORERS Duo piano-voix + jazz AUX BONS SAUVAGES Quai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)
Dans la famille "groupe de rock’n’roll dont l’un des membres ressemble à un émule de Norman Bates", on demande Pop 1280. Bonne pioche au Sonic, véritable résidence secondaire de ces New-Yorkais pur jus (au sens électrique du terme) versés dans l'art ténébreux de la noise expiatoire.
3 rue Terme, Lyon 1er
CHANSON LES NUITS GIVRÉES Ven 30 : Emily Loizeau + Valérian Renault Sam 31 : Oldelaf + Nicolas Jules L’AQUEDUC
Ven 30 janv et sam 31 à 20h30 ; 7€/12€/16€ MARIE LUC À THOU BOUT D’CHANT 2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)
Ven 30 et sam 31 janv à 20h30 ; 9€/13€ ZEF 6e CONTINENT 51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)
Sam 31 janv à 21h ; 3€/5€ H. GRANGE & P. LUIRARD SOUS LE CAILLOU 23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)
Mar 3 fév à 20h30 ; 10€/13€
WORLD 6e CONTINENT 51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)
Sam 31 janv à 21h30 ; 7€/10€ LIONEL LAMARCA TRIO
ROCK & POP
3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Mer 28 janv à 20h30 ; 13€ : article ci-contre JOZEF VAN WISSEM SONIC En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)
Jeu 29 janv à 21h ; 8€ : article ci-contre HAMMERFALL + ORDEN OGAN + SERIOUS BLACK Metal LE KAO Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
C'est presque devenu une loi du genre : il y a toujours un bluesman nomade – ou présenté comme telle – en vogue et en goguette quelque part. Celui-ci, ayant tapé dans l'oeil du producteur Dan Auerbach (Black Keys en chef), n'est quasiment plus à présenter mais vaudra de se déporter de quelques kilomètres vers Feyzin le temps d'un soir. Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)
LAVOIR PUBLIC 4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13)
Sam 31 janv à 20h ; prix libre GARÇON SAUVAGE CLUB Bolito + L’homme seul + Hard Ton + The Man Inside Corrine LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
Sam 31 janv à 23h ; 9€/13€ : article en page 15
40e ANNIVERSAIRE DE L’AUDITORIUM Du 30 janv au 8 fév HÉLÈNE GRIMAUD Récital de piano avec l’Orchestre national de Lyon, dir ms Leonard Slatkin AUDITORIUM DE LYON 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
L'hiver est généralement une saison à ne pas mettre un jazzman dehors, cette espèce préférant généralement la douce langueur de l'été et de ses festivals. Ça tombe bien, c'est au chaud à l'Auditorium que sera accueilli le grand pianiste cubain Chucho Valdes sous les étiquettes croisées de Jazz à Vienne, St-Fons Jazz et A Vaulx Jazz.
AUDITORIUM DE LYON 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Lun 2 fév à 20h ; de 8€ à 46€
Dim 1er fév à 19h30 ; 10€/12€/14€
SAINT-FONS JAZZ
HIP-HOP & R’N’B
Jusqu’au 4 février Rens. : 04 78 70 47 79
LE GOUFFRE + AARON COHEN + DR VINCE
THÉÂTRE JEAN MARAIS
NINKASI KAFÉ
AUTOUR DE CATALI Mer 28 janv à 20h30 ; entrée libre
267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
Ven 30 janv à 21h ; entrée libre NECRO + MARSHALL’OMBRE FEAT. ONE MIC TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Lun 2 fév à 20h30 ; 15€ : article ci-contre
ÉLECTRO JACQUES RENAULT + MARS-MASKE + GUILLERMO JAMAS
JACK JACK - MJC ARAGON
DV1
Ven 30 janv à 20h ; 5€/8€
ARM ABER WONDERLAND Avec General Elektrick
ÉPICERIE MODERNE
Jeu 29 janv à 19h ; 27€ SPACE FISTERS + THE SHOOKS + SCREW YOU GUYS Place Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25)
SOIRÉES
Dim 1er fév à 16h ; 8€/11€/16€ CHUCHO VALDÈS Récital de piano
Sam 31 janv à 19h45 ; 10€
TRANSBORDEUR
Sam 31 janv à 23h30 ; 15€/18€
149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)
MOTORAMA + RANK
3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
AUDITORIUM DE LYON
JAZZCLUB SAINT-GEORGES
Le groupe Disappears vient de Chicago, éternelle capitale du rock expérimental, a un temps compté dans ses rangs Steve Shelley, batteur de feu Sonic Youth, et doit une part de sa notoriété à une reprise du Trans Europe Express de Kraftwerk. Si avec ça vous n'êtes pas convaincus de la nécessité d'assister à son concert, on mange un présentoir.
TRANSBORDEUR
Ven 30 et sam 31 janv ven à 20h, sam à 18h ; de 13€ à 56€ AIRE DE JEU Aho, Dupré, Poulenc par Jan Lethola (orgue) avec les musiciens de l’ONL
26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Mer 28 janv à 20h30 ; 11€/13€
Sam 31 janv à minuit ; 8€ EZ! #25 Xilent + 50 carrot + Kpush + The Thugs + WSK
Chemin de Liasse, Dardilly (04 78 35 98 03)
HOT CLUB
34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
TERMINAL
Ven 30 janv à 21h ; 3€/5€ BOMBINO
MARCHÉ GARE
DV1
Mar 3 fév à 21h ; 9€
HOT CLUB
DISAPPEARS + HERR GEISHA & THE BOOBS
Sam 31 janv à 23h30 ; 8€/12€ : article en page 15 SUPERNORMAL Kris + Cedric Eteocle + Hervé Ak
En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)
LOS PIRATAS Gipsy latino
Ven 30 janv à 21h30 ; 7€/10€ STRINGS OUT TRIO Jazz actuel
73 rue du Bourbonnais, Lyon 9e
Sam 31 janv à minuit ; 8€ SAMUEL ANDRE MADSEN + CANZA B2B PIPES & SNEAKERS
SONIC
Ven 30 janv à 20h ; 5€ JAZZ’IER BIG BAND Swing 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
LOGO CLUB
6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
Jeu 29 janv à minuit
53 rue Carnot, Saint-Fons (04 78 67 68 29)
CATALI ANTONINI 6TET + FABIEN MARY 4TET Jeu 29 janv à 20h30 ; 12€/ 15 € ANNE QUILLIER 6TET + LOUIS SCLAVIS FRANÇOIS RAULIN DUO Ven 30 janv à 20h30 ; 12€/ 15 € Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
R
THÉÂTRE THÉO ARGENCE
110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)
P14 — LE PETIT BULLETIN N°784 — DU 28.01 AU 03.02.15
ANIMATIONS
Cap au nord
Soyons honnêtes : cela faisait un bail que Drôle d’endroit pour des rencontres n’avait pas proposé d’édition aussi excitante. L’exploit est d’autant plus notable que l’année 2014 n’a pas été un grand cru pour le cinéma français, artistiquement parlant en tout cas. Est-ce à dire que l’embellie se profile ? Possible… On reparlera dès la semaine prochaine du film d’ouverture, le splendide Spartacus et Cassandra, merveille de documentaire entre Terrence Malick et Ken Loach sur deux enfants roms tiraillés entre les impasses de leur famille naturelle – un père alcoolique et irresponsable, une mère qui sombre dans la folie – et la perspective d’un futur sous l’aile bienveillante d’une jeune acrobate, Camille Brisson – qui viendra présenter le film aux spectateurs. Réussite aussi : le premier film de et avec Thomas Salvador, Vincent n’a pas d’écailles, ou comment inventer un super-héros français sans chercher la surenchère avec les écuries Marvel et DC Comics, mais en restant au plus près d’un quotidien crédible et néanmoins réenchanté. À suivre : le deuxième film d’Alix Delaporte après Angèle et Tony, où elle reforme le couple Clothilde Hesme / Grégory Gadebois pour une fable sociale dans la lignée des Dardenne ; ça s’appelle Le Dernier Coup de marteau. Enfin, séance de rattrapage obligatoire pour Fidélio, l’odyssée d’Alice en présence de sa réalisatrice Lucie Borleteau mais, hélas ! pas de son actrice, la magnétique et magnifique Ariane Labed. “DORS MON P’TIT QUINQUIN…” Mais le très gros morceau de cette édition, c’est la
CONFÉRENCES QUAND L’ART MANIFESTE Avec Marin Karmitz, Arnaud Meunier, Boualem Sansal THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)
Mer 28 janv à 20h ; jusqu’à 5€ MATISSE : UNE LIGNE EN PLEIN CIEL Par Damien Capelazzi, historien d’art SALLE ÉDOUARD HERRIOT 1 place Antonin Jutard, Lyon 3e (0478950906)
Jeu 29 janv à 14h30 et 19h ; 5€/11€
RENCONTRES MICHEL P. SCHMITT Pour l’ouvrage de Christiane Martin du Gard “Terre brûlée” TERRE DES LIVRES 86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22)
Jeu 29 janv à 19h ; entrée libre NICOLE GONTHIER Pour son roman “Les Chants de la mort” LIBRAIRIE GIBERT JOSEPH 6 rue de la Barre, Lyon 2e (04 72 77 76 76)
Sam 31 janv à 14h ; entrée libre FRÉDÉRIC BONNET Pour son livre “Extension du domaine de l’urbanisme” ARCHIPEL - CENTRE DE CULTURE URBAINE 21 place des Terreaux, Lyon 1er
Mar 3 fév à 18h30 ; entrée libre ZYGMUNT MILOSZEWCKI Pour le livre “Un fond de vérité” LIBRAIRIE PASSAGES 11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)
Mar 3 fév à 19h ; entrée libre
DRÔLE D'ENDROIT POUR DES RENCONTRES 24e
rencontres de cinéma français Du 28 janvier au 1er février Rens. : 04 78 41 05 55 Tarifs : 5,60€/ 6,50€la séance (sf la table ronde, entrée libre) ; passeport festival 26€/ 32€ : article ci-dessus LES ALIZÉS 214 avenue Franklin Roosevelt, Bron JOUR 1 • 10h et 20h : “Spartacus et Cassandra” de Ioanis Nuguet • 10h : “Vincent n'a pas d'écailles” de Thomas Salvador
P’tit Quinquin - DR
— FESTIVAL — POUR SA 24e ÉDITION, DRÔLE D’ENDROIT POUR DES RENCONTRES MET À NOUVEAU EN LUMIÈRE LE CINÉMA FRANÇAIS AVEC UN PROGRAMME DE GRANDE QUALITÉ ET UN ÉVÉNEMENT : LA DIFFUSION DANS SON INTÉGRALITÉ ET SUR GRAND ÉCRAN DE LA SÉRIE P’TIT QUINQUIN SIGNÉE BRUNO DUMONT. CHRISTOPHE CHABERT
soirée P’tit Quinquin, la série tournée pour Arte par Bruno Dumont et qui prend toute sa dimension sur grand écran – et pour cause, elle a été tournée en scope ! C’est aussi l’occasion de tempérer un enthousiasme critique légèrement délirant, même s’il s’agit sans conteste de l’œuvre la plus intéressante de Dumont depuis L’Humanité. S’il s’y aventure dans la comédie, celle-ci reste assez indéfinissable : de quoi rit-on exactement ? D’une intrigue policière brinquebalante dont le cinéaste se moque dès la conclusion du premier épisode ? Du tandem de flics à l’ouest et des tics de l’acteur Bernard Pruvost, qui n’aurait pas dépareillé dans un Mocky de la grande époque ? Des gens du ch’nord, équivalent des rednecks américains, incestueux, alcooliques, violents et dégénérés ? Chez Dumont, le malaise n’est jamais loin, notamment ce gamin noir persécuté par les ch’tis qui finit par tirer sur les policiers en criant «Allah’ Akhbar»… Toujours est-il qu’à part son épilogue expédié, la série possède un ton unique, une exigence visuelle splendide et quelques morceaux de bravoure inoubliables – l’apparition de Ch’tiderman ou le génial dialogue au restaurant à la fin du troisième épisode. Et à mi-parcours, le festival arrosera l’entracte de bière et de tarte au maroilles ; cap au nord, qu’on disait ! > Drôle d’endroit pour des rencontres Aux cinéma Les Alizés de Bron, du 28 janvier au 1er février
• 14h : “Gus, petit oiseau, grand voyage” de Christian de Vita • 15h : “Les Nouvelles aventures de GrosPois et Petit-Point” de Lotta et Uzi Geffenblad • 16h30 : “Hope” de Boris Lojkine Mer 28 janv JOUR 2 • 10h : “Le Dernier coup de marteau” d'Alix Delaporte • 10h : “Spartacus et Cassandra” de Ioanis Nuguet • 14h et 18h : “Vincent n'a pas d'écailles” de Thomas Salvador • 16h30 : sélection de courts métrages • 21h : “Hope” de Boris Lojkine Jeu 29 janv JOUR 3 • 10h : table ronde "Quels nouveaux dialogues entre jeunes générations et structures culturelles ?" • 14h : “Chante ton bac d'abord” de David André • 14h : “Of men and war” de Laurent Bécue-Renard • 16h30 : courts-métrages • 18h : “Les Règles du jeu” de Claudine Bories et Patrice Chagnard • 21h : “Le dernier coup de marteau” d'Alix Delaporte Ven 30 janv JOUR 4 • 14h30 : “Fidelio, l'odyssée d'Alice” de Lucie Borleteau • Soirée culte "P'tit Quinquin" de Bruno Dumont : 17h30 (épisodes 1 et 2) et 20h30 (épisodes 3 et 4) Sam 31 janv JOUR 5 • 11h : “Les Ondes de Robert” de Xavier Jourdin • 14h : “Iranien” de Mehran Tamadon • 17h : “Chante ton bac d'abord” de David André • 20h30 : film surprise de clôture Dim 1er fév
CINÉ O'CLOCK Festival de cinéma britannique et irlandais Du 31 janvier au 8 février Rens. : 04 78 93 42 65 Tarif : 5,70€/ 6,70€; carnet découverte 20€ : article en page 5 LE ZOLA 117 cours Émile Zola, Villeurbanne (04 78 93 42 65)
‘71 De Yann Demange Sam 31 janv à 16h30
CALVARY De John Michael McDonagh Sam 31 janv à 18h45 FRANK De Lenny Abrahamson Sam 31 janv à 21h PRIDE De Matthew Warchus Sam 31 janv à 14h, dim 1er fév à 11h30 LES POINGS CONTRE LES MURS De David McKenzie Dim 1er fév à 14h JIMMY’S HALL De Ken Loach Dim 1er fév à 16h15, mar 3 fév à 18h30 UNE BELLE FIN D’Uberto Pasolini Dim 1er fév à 18h45 GOD HELP THE GIRL De Stuart Murdoch Dim 1er fév à 21h et lun 2 fév à 18h BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN De Joss Whedon Lun 2 fév à 20h30 FINDING GONDAL L'HISTOIRE DES SOEURS BRONTË De Morgan Rauscent Mar 3 fév à 21h MAISON DU LIVRE, DE L'IMAGE ET DU SON 247 cours Émile Zola, Villeurbanne (04 78 68 04 04)
CATHY COME HOME De Ken Loach Ven 30 janv à 19h ÉCULLY CINEMA 21 avenue E. Aynard, Écully (04 78 33 64 33)
‘71 De Yann Demange Dim 1er fév à 20h30 CINÉ-MEYZIEU 27 rue Louis Saulnier, Meyzieu (04 37 44 11 02)
UNDER THE SKIN De Jonathan Glazer Lun 2 fév à 18h Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
P15 — LE PETIT BULLETIN N°784 — DU 28.01 AU 03.02.15
INSOMNIAQUE 3 R DV n o c t u r n e s à n e p a s m a n q u e r ce t t e s e m a i n e B E N JA M I N M I A LOT 30.01.15 ENCORE En voilà un qui n’est pas là pour coller des gommettes. C’est même plutôt des parpaings que le producteur britannique Tommy Four Seven assemble, en des édifices techno tout ce qu’il y a de plus bruts. Il faut dire que le bonhomme n’y met pas les moyens : son très dogmatique – et néanmoins très réussi – premier album, Primate, avait pour seule charpente des kicks en béton et souffrait d’un tel manque d’isolation qu’il bruissait de mille raclements métalliques “field recordés”. Tout le contraire du Kao, dont il fera trembler la maçonnerie cette semaine.
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GAGNEZ VOS INVITATIONS POUR 2 PERSONNES
31.01.15 LEMONADE 02 Dans quelques années, Ben Pearce sera introduit au panthéon des one-hit wonders qui méritaient mieux – où reposent notamment Warren Zevon, The Presidents of the USA et, on assume, Sophie Ellis-Bextor – sur la foi de son premier single, What I Might Do, irrésistible exercice de deep house à fredonnements soul qui a fait chauffer les serveurs de Shazam à l’automne 2013. Pour l’heure, il est un petit malin aussi à l’aise dans la techno sous l’emprise de stupéfiants – ah ! l’air de Manchester – que dans la UK bass un peu bêbête. Et le prochain invité de marque du Logo.
Pour les films : • VINCENT N'A PAS D'ÉCAILLES • RÈGLES DU JEU Au cinéma Les Alizés LE 29 ET 30/01 • POUR UNE SÉANCE AU CHOIX DU FESTIVAL CINÉ O’CLOCK Au cinéma Le Zola DU 31/01 AU 8/02
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Hard Ton - DR
31.01.15 GARÇON SAUVAGE À peine sommes-nous familiers du nouveau générique de Plus belle la vie que c’est au tour du collectif queer Plus belle la nuit de bousculer nos habitudes en exportant au Sucre sa soirée la plus emblématique. De là à dire que Garçon sauvage, né dans la pénombre du It Bar puis élevé au grand air fluvial du Sonic, atteint la maturité, il n’y a qu’un pas de “décadanse” qu’on se gardera d’exécuter. Car lui reste chevillée au corps une certaine idée de la fièvre du samedi soir, extravagante et convivale, que résume la disco-house divinesque de Hard Ton et les sets joyeusement fourre-tout du résident Bolito.
PLUS LOIN
JEAN-MARC ROCHETTE
JAZZ À VIENNE
Après avoir inspiré au cinéaste sud-coréen Bong Joon-ho l'un des grands chocs visuels de 2014, Le Transperceneige refait parler de lui. Le Musée Géo-Charles d’Échirolles exposera du 20 février au 17 mai des illustrations originales de cette trilogie d'anticipation culte, courtoisie de son dessinateur Jean-Marc Rochette, mais aussi les 80 premières planches du quatrième tome à paraître.
En guise d'apéritif au dévoilement de sa programmation complète, Jazz à Vienne en dit un peu plus sur sa 35e édition (du 26 juin au 11 juillet) : Benny Golson, Cecil McBee, Donald Brown, Billy Hart et Brin Lynch en seront, tandis que la désormais traditionnelle soirée French Touch – garantie sans casque – accueillera Richard Galliano, Didier Lockwood et Philip Catherine (aucun lien).
© Jean-Marc Rochette
CONTE DE FÉES
— L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES — LE PETIT BULLETIN LYON | www.petit-bulletin.fr/lyon SARL de presse au capital de 131 106,14 €- RCS LYON 413 611 500 16 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 Tirage moyen : 50 000 exemplaires | Impression : Rotimpress
Au Palais Lumière à Evian (jusqu'au 6 avril), l'exposition Contes de fée propose de redécouvrir onze récits célèbres (Cendrillon, La Belle au bois dormant, Le Petit Poucet, Le Chat botté, Blanche neige, Barbe bleue...) à travers 350 documents et œuvres d'art. Parmi ces dernières, des gravures de Gustave Doré, des sculptures de Jim Dine, des dessins de Millet, des films de Méliès...
www.saint-fons-jazz.fr
Envoyez-nous vos programmes : par mail à agenda.lyon@petit-bulletin.fr, courrier ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) Pour joindre votre correspondant : composez le 04 72 00 10 + (numéro) DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20) RÉDACTEUR EN CHEF Benjamin Mialot (26) RÉDACTION Christophe Chabert, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Aurélien Martinez, Nadja Pobel ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO Florence Barnola, Pascale Clavel DIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Caroline Renard (29), Nicolas Héberlé (21) AGENDA Lisa Dumoulin (27) VÉRIFICATION AGENDA Florence Blanc DESIGN Denis Carrier & Michel Barthelemy MAQUETTISTE Morgan Castillo INFOGRAPHISTE Julien Royer WEBMASTER Frédéric Gechter INTÉGRATION WEB Gary Ka COMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20) DIFFUSION Guillaume Wohlbang (25)
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P16 — LE PETIT BULLETIN N°784 — DU 28.01 AU 03.02.15
© Jean-Louis Fernandez
STORY
Un créateur de son temps — THÉÂTRE — APRÈS UN DÉBUT DE CARRIÈRE RAPIDE, SIMON DELÉTANG S’EST PRIS LES
PIEDS DANS LE TAPIS REVÊCHE DES ATELIERS. LE VOILÀ QUI REVIENT À CE QU’IL SAIT LE MIEUX FAIRE, LA MISE EN SCÈNE, AVEC UN FILS DE NOTRE TEMPS. PORTRAIT DE CE TRENTENAIRE DÉJÀ VIEUX BAROUDEUR DU THÉÂTRE CONTEMPORAIN. NADJA POBEL
ÉTAT DE VEILLE Étranger à la notion de collectif, très en vogue et souvent à bon escient (Chiens de Navarre, D’ores et déjà, La Meute...), Simon Delétang avoue sans ambages être un solitaire dans son travail, sans dramaturge, sans assistant. Toutes les pièces qu’il a montées évoquent d’ailleurs ce rapport de l’individu au groupe, comment l’homme croit trouver son salut dans la masse mais s’y noie, que ce soit chez Lars Noren (dans Froid, où trois nationalistes suédois fomentent des exactions, ou 20 novembre, récit du school shooting d’Emsdetten en Allemagne), chez Mark Ravenhill avec Shopping and fucking ou Éric Arlix et Jean-Charles Massera pour Le Guide du démocrate, critique d’une société de consommation qui sous couvert de promettre le bonheur renvoie chacun à sa solitude. Son travail sur Un fils de notre temps creuse ce même thème : un homme perdu s’engage dans l’armée “volontaire” pour tromper sa langueur mais y rencontre l’horreur. «J’ai eu cette expérience de la violence du groupe face à l’individu, que ce soit à l’école ou dans des clubs de sport, et j’ai de fait toujours été touché par les anti-héros» explique-t-il. «Ce qui m’intéresse est la faille, la fragilité, le destin brisé et en quoi cela peut transformer le regard sur le monde» poursuit-il. Dans chacune de ses créations, Simon Delétang refuse le plateau nu, même quand il monte Manque de Sarah Kane, souvent donné avec quatre comédiens assis sur des chaises. «J’aime travailler avec la dimension plas-
LES STIGMATISÉS
tique du décor, l’élégance des matériaux». Lui qui dit être obsédé par le fait que le spectateur ne s’ennuie pas a par ailleurs toujours réfuté le quatrième mur, même s’il admet maintenant être «moins volontariste ; je fais plus confiance à l’acteur et au récit». Autre idée fixe : que le spectacle dise quelque chose du monde. À cet égard, sans renier la longévité des Grecs ou de Shakespeare, c’est vers les auteurs contemporains qu’il s’est toujours tourné, notamment pour le caractère irreprésentable des viols ou meurtres qu’ils décrivent. «Mon plus grand choc de lecture fut Anéantis de Sarah Kane», sans nul doute l’ouvrage le plus percutant de la jeune Anglaise.
“SUR L’APPARENCE, EST BIEN FOU QUI SE FONDE.”
THE SHOW MUST GO ON Cet attrait pour les textes du XXe siècle additionné à son envie d’aider d’autres metteurs en scène à se faire une place, l’a presque naturellement mené à diriger un lieu. Le Théâtre des Ateliers lui est confié en 2010, mais son fondateur Gilles Chavassieux ne lui laisse pas les coudées franches. Las, face à la passivité des tutelles publiques, il jette l’éponge deux ans plus tard. «Je ne regrette absolument pas d’être parti» affirmet-il. Mais la blessure, profonde, sera longue à cicatriser. Après sa démission, il fait l’acteur pour Ludovic Largarde dans une trilogie Büchner, puis crée sa compagnie Kiss my kunst, avec laquel il retrouve aujourd’hui sa place de metteur en scène pour Un fils de notre temps, retour qu’il qualifie de «renaissance». La suite prendra la forme d’une création autour d’un artiste, comme il avait pu le faire en 2009 avec Heiner Müller le temps d’un spectacle galvanisant et interrogateur. En attendant, peut-être, de diriger une autre salle, lui, cet enfant de la décentralisation qui croit tant en la fonction des CDN.
OPERA/ORCHESTRE, CHŒURS ET STUDIO DE L’OPÉRA DE LYON DIRECTION MUSICALE ALEJO PEREZ MISE EN SCÈNE DAVID BŒSCH NOUVELLE PRODUCTION
UN FILS DE NOTRE TEMPS Dernier roman publié par Ödön von Horvath avant sa mort accidentelle à 37 ans en 1938, Un fils de notre temps, ici adapté pour trois acteurs, est dans la droite ligne de ce que fut le plus grand succès de l’Allemand, Casimir et Caroline, en cela qu’il évoque la confrontation de la jeunesse à la montée du fascisme. De cette véritable valse de personnages et de lieux, Simon Delétang en tire un travail impeccablement coordonné. Signifiant avec clarté (et beauté) l’ordre et le chaos par la disposition ou le retrait de bottes noires et jouant d’un mur à la fois opaque et lumineux, il crée une boîte de jeu grandeur nature pour son trio d’acteurs. Lequel, et notamment Thibault Vinçon, que l’on avait découvert en Lorenzaccio chez Claudia Stavisky en 2010, porte haut ce texte désenchanté mais jamais naïf.
> Aux Célestins jusqu’au samedi 31 janvier
13 AU 28 MARS 2015 À PARTIR DE 10 € 04 69 85 54 54 WWW.OPERA-LYON.COM © THINKSTOCK
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out commence par Jean Giraudoux. Non pas que ce dramaturge soit au panthéon de Simon Delétang, mais voilà, il est né sur les mêmes terres que l’écrivain, à Bellac (Limousin). Ses parents sont même impliqués dans la bonne tenue de la maison natale de l’auteur et dans le festival créé à sa mémoire. Le Centre Dramatique National de Limoges est pour Simon Delétang un lieu habituel qu’il fréquente très jeune et où d’ailleurs il s’ennuie souvent. C’est pourtant là, au théâtre, qu’il veut grandir. Stage de 3e auprès d’un régisseur plateau («une révélation, dit-il, j’étais passionné par le travail avec les accessoires»), bac A3, licence à Paris 3 pour continuer à creuser l’histoire de la discipline puis l’ENSATT, où il rentre en 1999 à 21 ans : «Je n’en pouvais plus de la théorie, j’avais uniquement envie d’être sur le plateau, mais quelque chose me manquait» : la mise en scène, département qui n’existeait pas encore dans la prestigieuse école. S’il apprend à être comédien, c’est lui qui mène le projet de fin d’études de sa promo. Ce sera Roberto Zucco de Koltès, qui lui ouvre les portes de la vie professionnelle. «C’est le premier acte théâtral que j’ai vraiment osé, on m’en parle encore. Ça m’a permis de faire ma première création au Point du Jour, Woyzeck, d’être invité aux Ateliers par Gilles Chavassieux... C’était une sorte de carte de visite à Lyon.»
SCHREKER
L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Lyon, le conseil régional Rhône-Alpes et le conseil général du Rhône.