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N°793 DU 08.04 AU 21.04.15 www.petit-bulletin.fr —
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jeudi 14 mai 2015 o p é r a d e ly o n En vente dans tous les points de vente habituels.
À LA UNE — DE CHAUVET AU CORBUSIER, UN PRINTEMPS HISTORIQUE
«J'espère que ça te plaira. Par contre, ça coûte cher, il faudra pas l'utiliser trop souvent.» Nous avons tous un jour, au moment de déballer un cadeau de Noël un peu plus volumineux que l'habituel DVD (même pas collector !) du succès Disney de l'hiver passé, entendu ces mots dans la bouche d'un proche à la fois fier de son effet et inquiet qu'il ne soit pas reconnu à sa juste valeur (coucou maman). D'une certaine façon, la Grotte Chauvet, fermée au public en raison de la fragilité des inestimables peintures rupestres qui la tapissent, fut jusqu'à son incroyable duplication cette paire de baskets de marque ou ce sac de voyage en cuir qu'il fallait traiter avec la déférence de l'oncle Scrooge cajolant son premier sou – interdiction d'autant plus compréhensible que, à l'instar de cette touriste qu'on vit un jour toquer sur un cercueil millénaire pour vérifier qu'il était bien en bois, il se serait forcément trouver un crétin pour superposer sa main à l'empreinte sanguine de l'un de nos ancêtres (genre Mathieu Gallet, l'homme qui discourt debout sur des canapés à 20 plaques). D'une autre, ce numéro l'est aussi : comme il sera disponible deux semaines, nous l'avons réalisé avec le double de soin habituel, et comptons donc sur vous pour le lire par petites touches prévenantes. Non, on déconne, faites comme vous voulez. On espère juste qu'il vous plaira. BENJAMIN MIALOT
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ÉDITO
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À LA UNE - CULTURE & PATRIMOINE
In grotte we trust — ÉVÉNEMENT — LE 25 AVRIL OUVRIRA LA PLUS GRANDE GROTTE RECONSTITUÉE AU
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eux fois Lascaux. La grotte nichée en Dordogne est tout simplement deux fois moins ancienne que celle découverte par des spéléologues amateurs dans les gorges de l’Ardèche en décembre 1994. Lascaux nous fait en effet remonter 18 000 années en amont quand la cavité ardéchoise est datée de 36 000 ans. Par ailleurs, si Lascaux s’est laissée envahir par les touristes (jusqu’à 1500 par jour !) entre la fin de la guerre et 1963, année d’une fermeture destinée à mettre fin à la dégradation de ses peintures rupestres – causée par l’émission de gaz carbonique des passants – il fut d’emblée hors de question de réitérer cette erreur en Ardèche, où la plus grande réplique de grotte ornée au monde voit le jour ce moisci. C’est précisément le 25 avril, après dix-huit mois de travaux, que le public pourra fouler ce lieu unique inauguré le 10 avril par François Hollande. Dès lors, il faudra oublier le nom de Chauvet, qui ne s’applique qu’à la grotte réelle, sise à cinq kilomètres de là et sujette à controverse (les trois découvreurs, Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hillaire, s’estimant spoliés par l’État qui en est devenu propriétaire en 1997) et retenir celui de Caverne du Pont d’Arc.
VOIR Si, depuis le 22 juin 2014, Chauvet est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO «c’est parce qu’il y a eu ce projet de réplique» précise François Jacquard, vice-président du syndicat mixte et élu PCF de la Région. «L’UNESCO ne classe pas un lieu que personne ne pourrait voir.». Enserrée dans une structure en
pierres de Barjac, ladite réplique respecte jusqu’à la colorimétrie du site d’origine pour se fondre au maximum dans le paysage. Après avoir descendu une rampe d’accès, des odeurs de pierre humide minérale (confectionnées dans la capitale mondiale du parfum, Grasse) invitent le visiteur au silence et à une lente déambulation : tout donne l’impression, absolument sidérante, d’arpenter une vraie grotte ! Grâce à un travail de cartographie en 3D et d’anamorphose préalable, des milliers de tiges métalliques ont été disposées pour constituer le squelette de la fausse grotte, avant d’y projeter deux couches de mortier pour en recouvrir la surface. Des géomorphologues ont même garanti la vraisemblance du “facies” du lieu en y sculptant des nervures et des plis. Au sol, des crânes dispersés (en résine), des os plantés, des empreintes d’animaux, notamment d’ours, qui vivaient là nombreux et dont il reste des bauges, sortes de trous creusés par leur poids lorsqu’ils s’endormaient... Et partout des stalactites, des stalagmites (en polystyrène recouvert de résine) et des gour, ces dépôts dessinés par des ruissellements d’eau. Tout y est et concourt immanquablement à l’éblouissement du visiteur, même la température, fixée à 16° en période hivernale et à 6° en dessous de la normale extérieure en période de chaleur afin d’éviter les dépenses énergétiques qu’induirait un trop grand écart. Le clou du spectacle, qui s’étale sur 3000 m2 au sol (contre 8500 dans la vraie grotte) réside évidemment dans le travail de reproduction des peintures rupestres. Soit 1000 dessins dont 425 d’animaux, notamment des bêtes dangereuses
© Sébastien Gayet
MONDE : CELLE DE CHAUVET. À VALLON PONT D’ARC, EN ARDÈCHE, LA CAVITÉ DÉCOUVERTE EN 1994 S’OFFRIRA ENFIN AU VISITEUR ; UN VOYAGE DE 36 000 ANNÉES EN ARRIÈRE QUE NOUS AVONS PU FAIRE EN AVANT-PREMIÈRE. NADJA POBEL
assez rares (mammouth, ours des cavernes). On dénombre même autant d’occurrences de rhinocéros ici que sur la totalité du globe ! C’est à Gilles Tosselo, artiste et historien, qu’est revenue la tâche de chercher à comprendre comment l’homme préhistorique a exécuté son geste et dans quel ordre il a tracé ses traits. Car les bêtes ne sont pas statiques, elles sont en lutte ou progressent en meute. En avance sur leur temps, nos ancêtres avaient même eu recours bien avant l’époque de référence – la Renaissance – à la perspective, ainsi que le montre une créature dont deux des quatre pattes apparaissent grisées et plus courtes en arrière-plan. Avec quatorze espèces différentes, le bestiaire de la grotte est l’un des plus diversifiés qui soient. Certaines représentations sont d’ailleurs uniques dans l’art pariétal paléolithique (panthère, hibou, partie inférieure du corps féminin). À ce titre, on s’attardera aussi sur cette fresque dite
des”dominos”, réalisée par application de la paume d’une main et qui se détache des murs telle une constellation ocre. COMPRENDRE En plus de la réplique, le site comprend une galerie de l’Aurignacien. Elle accueille le visiteur dans une salle de cinéma où est projeté un court film et propose de comprendre, face à une immense photo en cyclorama, comment était agencé l’espace ou vivaient nos aïeuls. Des reconstitutions d’animaux renforcent l’aspect immersif de ce parcours (un système à base de caméra Kinect permet de reproduire le geste de dessin des habitants de la grotte), tandis que des bornes interactives fournissent le quota d’explications. Sans prétendre au rôle de musée, l’ensemble permet de mieux saisir à quel point la reconstitution de la grotte Chauvet parle de nous. Et combien son ouverture est un événement.
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© JM André
— FILMS — Jusqu’ici, le témoignage cinématographique de référence concernant la grotte Chauvet restait celui de Werner Herzog. Ce grand aventurier des images avait obtenu, au terme d’un appel d’offres où plusieurs cinéastes étaient en compétition, le droit de filmer pendant quelques heures dans la grotte Chauvet. Il en avait tiré un documentaire en 3D exceptionnel, La Grotte des rêves perdus, dont il nous expliquait, lors de l’interview qu’il nous avait accordée récemment, à quel point il entrait en résonance avec la naissance de sa vocation. De vocations, le studio Folimage à Valence n’en manque pas… Il s’est donc associé à la Région Rhône-Alpes et à Arte Creative dans le cadre du Grand projet La Caverne du Pont d’Arc et a envoyé seize de ses talents s’inspirer des peintures rupestres pour en tirer quinze films d’animation d’une minute trente chacun, réunis sous le titre 36 000 ans plus tard. Comme chez Herzog, c’est la confrontation entre deux modes de représentation et deux époques de la technique qui fondent l’intérêt de ces rêveries animées. Chaque réalisateur a apporté sa touche personnelle pour donner vie à ce qui peut être vu comme le premier storyboard de l’histoire – on pousse un peu, mais pourquoi pas après tout. Parmi les artistes invités, on notera la présence de Jean-
— VOISINES — L’Ardèche regorge de témoignages de la Préhistoire. À quelques encablures de la Caverne du Pont d’Arc, le site de l’Aven d’Orgnac abrite ainsi non seulement la célèbre grotte découverte en 1935, mais aussi une cité historique avec un parcours allant du Paléolithique moyen au Premier âge du fer (de – 350 000 à – 750
ans). Complémentaire de celle de Pont d’Arc, la cavité, d’une profondeur de 121 mètres maximum, n’a pas été ornée par les hommes et se visite donc librement. Sur vingt hectares et sous des plafonds ahurissants de 55 mètres de hauteur (autant que les chutes du Niagara), c’est un véritable chef-d’œuvre de la nature qui vous y attend. Pour les plus passionnés, il est possible d’aller
au-delà de la classique visite touristique (1h, 700 marches à descendre, mais remontée en ascenseur) avec des randonnées souterraines de 3h à 8h dans les profondeurs de la terre, où certaines concrétions affichent même cent millions d’années de formation géologique au compteur ! Les grottes ont, d’une manière générale, le vent en poupe en ce début de printemps, puisque se tiendra le week-end des 11 et 12 avril la deuxième édition des Journées nationales des grottes de France. L’Aven d’Orgnac fait bien sûr partie de ce programme dont les bénéfices seront reversés à l’Association Enfants de la Lune – qui vient en aide aux enfants atteints de Xeroderma Pigmentosum, maladie de peau provoquant une hypersensibilité au soleil, et sera présente à l’Aven. À cette occasion, les sites participants accueil-leront ateliers, concerts et expositions. La région RhôneAlpes en répertorie pas moins de neuf, l’Ardèche étant particulièrement bien dotée avec, outre l’Aven d’Orgnac et Chauvet, La Madeleine, la Forestière, Marzal et Saint-Marcel. NP > Journées nationales des grottes touristiques Samedi 11 et dimanche 12 avril
© Sébastien Gayet
AUTOUR DE LA CAVERNE De nombreux événements accompagnent l’ouverture de la Caverne du Pont d’Arc : • Une exposition : Rêve caverne est présentée au Château-Musée de Tournonsur-Rhône du 10 avril au 7 juin. Une quinzaine d’artistes (Sofia Borges, Chiara Mulas, Miquel Barceló…) y reconsidèrent le rapport entre art de la préhistoire et art actuel. Ces œuvres sont issues du fond de l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne ; • La diffusion d’un documentaire : Les Génies de la grotte, le 26 avril à 17h35 sur Arte ; • La publication d’ouvrages : Chauvet - Pont-d’Arc, le premier chef d’œuvre révélé par la 3D (Synops Éditions) + 3 livres à paraître chez Actes Sud fin avril.
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CULTURE & PATRIMOINE
DRÔME
DR
Vassieux-en-Vercors
Silex in the city — PRÉHISTOIRE — HAUT LIEU DE LA RÉSISTANCE, LA VILLE DE VASSIEUX-EN-VERCORS ABRITE ÉGALEMENT UN MUSÉE DE LA PRÉHISTOIRE, BASÉ SUR UN ATELIER DE TAILLE DE SILEX ABANDONNÉ IL Y A PLUS DE 4500 ANS. UN ENDROIT SURPRENANT SUR LES US ET COUTUMES DE NOS ANCÊTRES. VALENTINE MARTIN C’est un médecin, Michel Malenfant, qui découvre l’endroit en 1970. Protégé par un amas de pierres, résultat de plusieurs siècles de labourage par les agriculteurs du coin, l’atelier de taille de silex est intact, tel que l’avaient laissé ses utilisateurs préhistoriques voilà plus de 4500 ans. La fouille et les recherches commencent rapidement et révèlent que le site aurait été actif durant trois siècles, de 2700 à 2400 avant JC. L’atelier a ainsi été habité par des artisans-tailleurs du Néolithique qui recherchaient des silex de grandes qualités. Ils s’installaient alors plusieurs mois par an, durant les saisons les plus chaudes, sur le plateau de Vassieux-en-Vercors pour y creuser des fosses dans lesquelles ils dégrossissaient lesdits silex et
DE L’ATELIER AU MUSÉE Dés 1980, un premier musée ouvre et se retrouve presque d’emblée classé monument historique (1983). Le label Musée de France lui est décerné en 2002. Mais la bâtisse commence à dater. En 2005, le parc naturel régional du Vercors et la conservation du patrimoine de la Drôme décident de rénover l’endroit et
de l’agrandir. La muséographie est aussi renouvelée, afin de présenter au public le fruit des trente années de recherches archéologiques qui ont eu lieu depuis. Aujourd’hui le musée est abrité par une architecture moderne, toute en bois et dont l’harmonie fait écho à celle du paysage environnant. Une visite ludique et interactive vous attend à l’intérieur, six séquences thématiques permettant de suivre les déplacements et occupations du Vercors par nos ancêtres. Plusieurs animations sont également proposées : une projection visuelle, une visite de l’atelier de silex et même une démonstration de taille. Les plus petits ne sont pas oubliés et peuvent participer à un jeuquestionnaire à la fin duquel leur est remis un diplôme.
LOIRE
© François Perrot - Mairie de Feurs
Feurs
les taillaient en lames aux usages les plus divers. Longues, elles servaient à l’occasion de poignards, courtes et plates, elles étaient employées pour la chasse ou dans l’habitat quotidien – elles pouvaient également être échangées contre d’autres ustensiles ou faire office d’objets de prestige destinés à impressionner les rivaux.
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— ANTIQUITÉ — C’est une cité antique qui ne se voit plus, et pourtant, tous ses vestiges sont encore là. Feurs, en plein Forez, possédait notamment un théâtre en pierre en 50 après JC, version “moderne” d’un ancien théâtre en bois bâti par le prêtre Tiberius Claudius Capito. Cet homme riche était un haut responsable de la ville, alors nommée Forum Segusiavorum et capitale de l’actuelle et approximative zone Loire-Rhône. “Peuple libre”, les Ségusiaves avaient obtenu pour leur territoire le statut de cité de droit latin, soit les mêmes droits civils (mais pas les mêmes droits politiques) que les citoyens romains. Stratégiquement située sur la voie LyonSaintes via Clermont et Limoges, la bourgade de Feurs s’est rapidement urbanisée avec des thermes, des palais, une basilique et un forum monumental cons-
truit sous Tibère, comptant jusqu’à 10 000 habitants, chiffre comparable à l’époque à Paris-Lutèce (mais bien inférieur à Lyon-Lugdunum ou Vienne). Tout cela fut recouvert par les siècles, après que la ville a périclité pour des raisons inconnues au IIIe. Des fouilles ont permis de faire remonter à la surface cette vie disparue, qui aujourd’hui s’expose au musée d’archéologie situé dans la maison de la famille d’Assier. Six grandes amphores (à huile, à vin) y témoignent de cette histoire, tout comme de nombreuses céramiques, pièces de monnaie, ustensiles de cuisine ou outils relatifs à la vie agricole et à l’artisanat. Enfin, la maquette de l’immense forum (173 mètres sur 76) permet de comprendre au mieux le rôle de ce vaste lieu de rassemblement (public, politique et religieux) dont il reste quelques traces place de la Boaterie. NADJA POBEL
Ferney-Voltaire
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Le château du philosophe — ÉPOQUE MODERNE — SITUÉE Ă€ LA FRONTIĂˆRE DE LA SUISSE ET LA FRANCE, LA VILLE DE FERNEY ACCUEILLIT VOLTAIRE DURANT LES VINGT DERNIĂˆRES ANNÉES DE SA VIE. LE PHILOSOPHE DES LUMIĂˆRES DEVINT LE BIENFAITEUR DE LA COMMUNE ET Y CONSTRUISIT UN LUXUEUX CHĂ‚TEAU, QUE L’ON PEUT AUJOURD’HUI VISITER. VM On pourrait s’y tromper : la grande bâtisse blanche ressemble plus Ă une maison bourgeoise qu’à un vĂŠritable château. Mais il n’en est rien. En 1754, frappĂŠ par l’interdiction d’approcher la capitale française, Voltaire choisit de s’installer près de Genève, prĂŠcisĂŠment Ă la frontière de la Suisse et de la France, une idĂŠe plutĂ´t pratique pour ĂŠchapper Ă l’administration royale. C’est en 1758 qu’il investit Ferney, en faisant raser un ancien bâtiment pour y ĂŠtablir sa demeure. Les travaux durent jusqu’en 1766. Le château, modeste, austère Ă première vue, bĂŠnĂŠficie Ă l’intĂŠrieur de tout le confort moderne de l’Êpoque (comme un poĂŞle et une salle de bain). ImplantĂŠ dans un parc Ă l’anglaise de huit hectares oĂš la nature reprend ses droits, le logis de Voltaire possède aussi un jardin Ă la française, assez classique, et une terrasse. Le philosophe fait aussi construire un thÊâtre de 300 places, juste Ă cĂ´tĂŠ du château, oĂš il enchante ses hĂ´tes en reprenant ses rĂ´les prĂŠfĂŠrĂŠs. C’est une pĂŠriode faste oĂš le maĂŽtre des lieux reçoit toute la bourgeoisie de l’Êpoque qui fait le tour d’Europe. Ferney est en effet situĂŠ idĂŠalement entre l’Europe du nord et l’Italie. C’est ici que Voltaire ĂŠcrit ses Ĺ“uvres les plus importantes (Candide, le
PENSEUR ET URBANISTE Peu à peu Voltaire transforme même la citÊ. Un repaire de 40 sauvages est devenu une petite ville opulente habitÊe par 1 200 personnes utiles Êcrirat-il dans une de ses nombreuses lettres, en 1777. Il insuffle à Ferney un peu de vie et beaucoup d’argent, se faisant même urbaniste quand il draine les marÊcages, plante des arbres, fait construire une centaine d’habitations. Il intervient aussi dans l’Êconomie, en introduisant le secteur de l’horlogerie et de la soierie. À la mort du penseur, les habitants reconnaissants dresseront une statue à son effigie et rallongeront le nom de la ville : ce sera dÊsormais Ferney-Voltaire. Près de deux siècles plus tard, le château est toujours debout et, devenu propriÊtÊ de l’Êtat, est administrÊ par le Centre des monuments nationaux. ClassÊ monument historique, il a reçu en 2012 le label Maison des illustres.
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Conflans
TraitÊ sur la tolÊrance et le Dictionnaire philosophique) et qu’il prend part à de nombreuses affaires (Calas, La Barre), s’indignant contre l’injustice et retournant l’opinion publique de son côtÊ.
jean pierre schneider
— MOYEN ÂGE — Non, on ne trouve pas seulement des traces de la vie mÊdiÊvale en Rhône-Alpes à PÊrouges. La dÊlicieuse petite bourgade de l’Ain a même des congÊnères dans toute la rÊgion. Ainsi par exemple de Conflans. SÊparÊe d’Albertville par la rivière de l’Arly, au confluent de l’Isère, cette modeste commune conserve de nombreuses bâtisses qui tÊmoignent de son importance au XIIe siècle. Huit Êdifices sont inscrits au registre des monuments historiques, tandis qu’un
charmant jardin s’est greffÊ à la Tour sarrasine datÊe du XIVe siècle qui, du haut d’un escarpement rocheux culminant à 412 mètres, domine la vallÊe du Doron de Beaufor. Ce donjon carrÊ est un vestige du château de la Cour ÊdifiÊ au XIIe siècle. Appartenant aux archevêques de MoÝtiersTarentaise, il fut disputÊ par les comtes de Savoie, qui en renforcèrent le rôle dÊfensif en le ceignant de remparts crÊnelÊs et de portes fortifiÊes – seules s’Êlèvent encore la porte dite de Savoie ainsi que le porte Tarine, qui permettait de
rejoindre les chemins vers la Tarentaise. C’est seulement en 1600, lors de la guerre francosavoyarde, que Conflans est tombÊ dans l’escarcelle française. Subsistent de cette pÊriode moderne le château Manuel de Locatel, du nom du premier maire d’Albertville, et l’Êglise. Si la balade dans ces ruelles sÊduisantes ne suffisait à combler votre appÊtit de vieilles pierres, une halte au MusÊe d’histoire et d’ethnographie s’impose, d’autant qu’il est installÊ dans la magnifique Maison rouge de la Grand Place. NP
Infos et rÊservations 04 74 38 74 00 et www.ambronay.org Photo Š Bertrand Pichène
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CULTURE & PATRIMOINE
RHÔNE
© Nadja Pobel
Eveux
Un couvent béton — CONTEMPORAIN — JUSTE À CÔTE DE L’ARBRESLE, ENTRE LYON ET ROANNE, LE CORBUSIER A IMPLANTÉ, EN 1960 ET À LA DEMANDE DIRECTE DES FRÈRES DOMINICAINS, UN COUVENT DÉDIÉ À LA PRIÈRE MAIS AUSSI À LA RECHERCHE. TOUJOURS UTILISÉ PAR UNE POIGNÉE D’ENTRÉE, CE TEMPLE DE BÉTON EST OUVERT À TOUS. VISITE. NADJA POBEL C’est un rectangle de béton posé en pleine nature, au bout d’une petite route qui monte légèrement. Le couvent de la Tourette n’est pas isolé du monde, mais semble le regarder vivre à ses pieds, du haut de son terrain en déclivité. Quand, à la fin des années 50, les frères dominicains font appel à Le Corbusier, ce dernier, agnostique mais fasciné par le sacré, a déjà livré, cinq ans plus tôt, la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp (Haute-Saône). Ici, dans le Lyonnais, il abandonne ses formes arrondies et reprend son modèle d’habitation : des formes géométriques et des lignes droites. Et une utilisation maximale de la lumière extérieure. Ainsi, dans les couloirs, il y a très peu d’éclairage. À la place, des fenêtres, presque des fentes, guident le visiteur, même au plus sombre de la journée voire de la nuit. Au bout, pour amorcer un virage, des brise-soleil donnent le sens de la déambulation. De la même façon, les volées d’escaliers ne sont équipées que de toutes petites lampes coincées au bas des marches.
SINGAPOUR MARS - JUIN EN FRANCE 2015 LE FESTIVAL
CITÉ RADIEUSE En plus de l’église, dotée d’un toit-terrasse accessible, deux types d’espaces aux formats et fonctions opposés se distinguent très nettement. Exigües et appelant à la
solitude, les chambres sont l’antre personnelle des religieux. On peut aujourd’hui y dormir une nuit (pour 37€). Dans un rectangle d’1,83 mètres par 5,92, ces cellules sont équipées d’un lit (une place, cela va sans dire), un bureau, un placard, un lavabo et une loggia ombragée. En regard, de grandes pièces, distribuées par de larges couloirs qui dessinent une croix, invitent à la réunion (ou à la communion pour les croyants). On trouve aussi des salles d’offices bien sûr, ainsi qu’un réfectoire où il est possible de manger (sur réservation), une bibliothèque et des salles de travail. Car les Frères ne vivent pas reclus, mais au contact du monde, travaillant bien souvent à l’extérieur du couvent. À chaque fois, des vitrages dits ondulatoires baignent ces espaces d’une luminosité sans cesse modelée par des baies vitrées de largeurs diverses et inspirées par la musique contemporaine de Xénakis. In fine, tout religieux qu’il soit, cet édifice est une bonne entrée en matière dans l’œuvre du “Corbu” car, outre le béton et la lumière, on retrouve sa signature dans les pilotis qui soutiennent cette construction, les couleurs primaires de l’intérieur ou encore l’austérité et la neutralité des contours que l’on peut observer notamment dans ses unités d’habitation de Firminy ou Marseille.
RHÔNE
DR
Rochetaillée-sur-Saône
ARCHIPEL SECRET Arts Visuels 27 MARS – 17 MAI Palais de Tokyo, Paris —
17 AVRIL – 12 JUILLET Musée d’art contemporain, Lyon
Toute la programmation sur singapour-lefestival.com
Conception graphique : DES SIGNES, studio Muchir Desclouds
OPEN SEA Arts Visuels
— CONTEMPORAIN — Bien qu’il soit le premier musée automobile de France, il se fait toujours aussi discret. Propriété de la ville de Lyon depuis 1972, même si situé à Rochetaillée-sur-Saône, le musée Malartre va sans doute connaître un nouveau souffle avec l’arrivée prochaine à sa direction, de Xavier de la Selle, également à la tête des musées Gadagne et de l’imprimerie. De quoi désenclaver, par une mise en synergie dans l’air du temps, ce lieu né de la fascination d’un homme pour les voitures. Nous sommes en 1931, année durant laquelle Henri Malartre acquiert sa première automobile, un luxe à l’époque. Résistant durant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté et déporté. À son retour, il découvre dix-sept voitures anciennes, cachées dans
un entrepôt et qui ont échappé à la surveillance de la Gestapo. Il commence alors sa collection. En 1959, Malartre se met en quête d’un lieu pour entreposer ses rutilants jouets. Il achète à cet effet le château de Rochetaillé-sur-Saône, un bâtiment du XIIe siècle en rénovation, et décide d’en faire un musée, qu’il ouvre au public un an plus tard. Composé de trois bâtisses (le château et les halls Gordini et Pradel), le site possède une centaine de voitures, mais également des motos – la première a été inventée en France en 1871 sous le nom de vélocipède à moteur – et des side-cars des années 1900 à 1960. On notera avec amusement que certains modèles appartenaient à des personnalités, telle cette Mercedes propriété d’Hitler ou ce Renault Espace attribué à Jean-Paul II. VALENTINE MARTIN
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© Memento films
CINÉMA
Taxi Téhéran MÊME FRAPPÉ PAR UNE INTERDICTION D’EXERCER SON MÉTIER, JAFAR PANAHI EST PARVENU À RÉALISER CET EXTRAORDINAIRE FILM HORS-LA-LOI OÙ, EN CONDUISANT UN TAXI DANS LES RUES DE TÉHÉRAN, IL MET EN SCÈNE UNE FICTION DRÔLE ET PUISSANTE, RÉFLEXION SUR UN MONDE OÙ L’IMAGE EST À LA FOIS LIBRE ET CONTRÔLÉE. CHRISTOPHE CHABERT
L
e pouvoir iranien l’a décidé : Jafar Panahi n’a plus le droit de filmer, et ce pendant vingt ans – soit une forme de perpétuité. Que peut faire un cinéaste privé de son outil de travail ? Devenir chauffeur de taxi, ce qui est une autre manière d’avoir accès à une réalité que ce même pouvoir cherche à travestir. Mais on ne se refait pas : Panahi a truffé l’habitacle de caméras qu’il manipule à vue, passant ainsi des passagers à la rue. Un dispositif qui, se dit-on au départ, est avant tout une sécurité : une voiture reste un espace privé impossible à surveiller et propice à une libération de la parole – ce qu’Abbas Kiarostami, autre grand cinéaste iranien, avait montré bien avant Panahi. La première séquence de Taxi Téhéran fait d’ailleurs penser à Ten : deux clients qui ne se connaissent pas montent dans le taxi et une dispute éclate entre l’homme, qui fustige les gens qui volent et souhaite leur condamnation à mort pour donner l’exemple, et une institutrice affichant ses idées progressistes. Panahi semble s’engager sur l’autoroute d’un film didactique où les messages qu’il adresse aux autorités de son pays seront livrés sans filtre. Mais un troisième passager vient bouleverser la donne : il monte à l’avant du taxi et reconnaît le cinéaste ; mieux, il affirme que les deux passagers précédents étaient des acteurs et qu’une des répliques de l’homme ressemble à celle de Sang et or, un des films précédents de Panahi. FILMER OU NE PAS FILMER Un premier vertige saisit alors le spectateur : ce que l’on prenait pour un documentaire est en fait une fiction. Et cette fiction ne s’est peut-être pas arrêtée au moment où un des personnages l’a démasquée à l’écran. Cette “révélation” est sans doute elle aussi mise en scène, et tout ce que nous voyons relève probablement d’un scénario méticuleusement écrit et répété avec les acteurs, puis tourné façon commando pour capter au passage la réalité de l’environnement iranien. Ainsi, à rebours d’une structure a priori programmatique – chaque passager apporte avec lui la promesse d’un changement de direction – Panahi s’amuse à orchestrer une multitude de rimes, parfois évidentes, parfois discrètes, entre toutes les séquences, créant des fils extrêmement habiles et des arcs dramatiques inattendus dans ce qui semblait être un pur dispositif. À tel point que la conclusion, dont l’énigme peut engendrer un flot d’interprétations différentes, trouve même un écho subtil avec l’ouverture du film… Mais ce qui s’élabore tout au long de Taxi Téhéran, c’est surtout une réflexion autour de l’image, dont la démocratisation apparente est sourdement contrée par les ennemis déclarés de la démocratie. Tout peut être filmé, nous dit Panahi, que ce soit le testament d’un homme à l’agonie suite à un accident ou des cambrioleurs saisis en flagrant délit par des caméras de vidéo-surveillance ; mais quelles
images auront le droit de circuler ensuite ? Chaque personnage ramène avec lui dans le taxi son propre moyen de produire des images ou de les diffuser : un iPhone, un appareil photo, un iPad… En particulier la nièce du cinéaste qui, à onze ans à peine, a déjà de grands projets cinématographiques, notamment un court-métrage réalisé dans le cadre de son école… Mais, comme son oncle, elle doit passer sous les fourches caudines de la censure et de ses règles ubuesques : par exemple, un personnage positif dans le cinéma iranien doit porter la barbe mais pas de cravate. Dans la scène suivante, avec un goût pervers de la dialectique, Panahi la confronte à l’absurdité de ce principe, puisqu’une de ses anciennes connaissances, loin d’être un sale type, se présente justement rasée de près et portant l’accessoire prohibé… Doit-on “l’iraniser” pour se conformer à la représentation acceptable du gentil, quitte à fausser la réalité ? Plus tard encore, la cinéaste en herbe devra à son tour faire face à un dilemme pratique, ayant par hasard violé un des nombreux interdits simplement en filmant ce qui se passait sous ses yeux. «Ils créent une réalité et ensuite ils la nient» maugréera-t-elle, avec une maturité surprenante, à propos des autorités iraniennes… UNE ROSE POUR LES AMOUREUX DU CINÉMA L’étonnante décontraction avec laquelle Panahi conduit son taxi – et son film – est d’autant plus forte qu’on sent en permanence qu’il touche du doigt des enjeux essentiels à son cinéma : la place de la femme dans une société religieuse et patriarcale, la misère sociale que l’on dissimule pour faire croire qu’elle n’existe pas… Encore et encore des questions de représentations, comme si en fin de compte le cinéma était le creuset de toutes les questions et, peut-être, le lieu où l’on en trouvera les réponses. Une des scènes les plus drôles tourne autour d’un trafic de DVD pirates, dont le cinéaste est d’ailleurs un des principaux clients – il a ainsi pu voir Il était une fois en Anatolie et Minuit à Paris. Dans un bref échange avec un étudiant en cinéma venu lui aussi se ravitailler en films frais, Panahi lui donne deux leçons très simples : d’abord, pour faire un film, il faut avoir quelque chose à dire, et pas seulement reproduire les films que l’on a aimés ; ensuite, «tous les films méritent d’être vus, le reste est une affaire de goût». On ne saurait faire plus beau résumé de la passion qui peut animer le cinéaste : être porté par une certaine idée du monde et du cinéma, et tout faire ensuite pour que celle-ci puisse être envoyée au public – comme cette rose offerte au spectateur, moment bouleversant de traversée du miroir et de l’écran. > Taxi Téhéran De et avec Jafar Panahi (Iran, 1h23) Sortie le 15 avril
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CINÉMA
The Humbling TIRÉ D’UN LIVRE DE PHILIP ROTH, LE CALVAIRE D’UN ACTEUR VIEILLISSANT ENTRE DÉPRESSION ET PASSION AMOUREUSE POUR UNE LESBIENNE INSAISISSABLE. L’ADAPTATION DE BARRY LEVINSON EST RATÉE MAIS LE PORTRAIT QU’AL PACINO FAIT DE LUI-MÊME EST, À L’IMAGE DU COMÉDIEN, FASCINANT. CHRISTOPHE CHABERT l’amertume tragique, ce que la mise en scène, hachée menu par un montage frénétique, souligne cruellement. Levinson est pourtant fidèle au roman, qui raconte la chute de Simon Axler, vieille gloire du théâtre soudain atteinte de dépression carabinée. Chute littérale : alors qu’il vient d’entrer sur scène, il se jette dans la fosse sous les yeux des spectateurs médusés. Après un passage par un hôpital psychiatrique, il revient dans sa maison et décide d’y finir ses jours loin des projecteurs. Jusqu’à ce que Pegeen, la fille de ses anciens amis, débarque à l’improviste, lui avouant à la fois qu’elle est lesbienne et qu’elle a toujours ressenti une attirance pour lui. Axler va se
Lost River APRÈS UN PETIT TOUR EN SALLE DE MONTAGE, LE PREMIER LONG DE RYAN GOSLING ARRIVE SUR LES ÉCRANS DANS UNE VERSION SENSIBLEMENT PLUS DIGESTE QUE CELLE VUE À CANNES. ET S’AVÈRE UN OBJET SINGULIER, DONT LA POÉSIE NOIRE SE DISTILLE AU GRÉ DE SES FULGURANCES VISUELLES. CC À Cannes, ce premier long métrage de Ryan Gosling nous était tombé des yeux. Le hiatus entre une narration bordélique et l’envie flagrante de copier ses modèles tel un étudiant d’art passant sa journée au Louvre, donnaient à Lost River une dimension à la fois prétentieuse et vaine. À peine pouvait-on décerner à son chef opérateur, le brillant Benoît Debie, un satisfecit pour avoir créé une matière visuelle parfois fulgurante. Probablement refroidi par l’accueil glacial réservé au film, Gosling est donc retourné en salle de montage pour mettre un peu d’ordre dans ce foutoir et enlever dix-sept minutes qui ne manquent pas, loin de là, à la version définitive. On cerne donc enfin son propos qui, à
défaut d’être particulièrement novateur, a maintenant le mérite de la clarté : un adolescent, Bones – référence sans doute au bouquin de Russell Banks – traîne dans les ruines industrielles de Detroit à la recherche de tuyaux en cuivre qu’il revend pour se faire un peu d’argent de poche. Sa mère – la rousse Christina Hendricks, échappée de Mad Men – se voit proposer par un patron de club lubrique de devenir danseuse dans un cabaret macabre et gore – l’occasion pour Gosling de placer sa girlfriend Eva Mendes dans un étonnant numéro de GrandGuignol. Pendant ce temps, leur jeune voisine (Saoirse Ronan) tombe sous le charme de Bones, et un skinhead tyrannique jure de
Dans l’esprit du plus mécréant des mécréants, Judas est l’apôtre qui a trahi Jésus, le livrant aux Romains et le conduisant à la crucifixion. Rabah Ameur-Zaïmeche choisit sciemment de rompre avec cette vision consacrée en faisant de Judas et Jésus des buddies à l’amitié indéfectible, qui ne sera brisée que par les enjeux politiques liés à l’émergence de cette nouvelle secte chrétienne qui dérange le pouvoir et les tenants de la religion hébraïque dominante. Le cinéaste ne s’en tient pas là : en faisant jouer les premiers chrétiens par des acteurs d’origine arabe – dont luimême dans le rôle de Judas – il confère une résonance actuelle puissante à cette histoire vieille de 2000 ans. Et en choisissant le réalisme et la quotidienneté – dans les dialogues ou les décors – plutôt que l’emphase, il ramène la vie de Jésus à son niveau le plus prosaïque, s’inscrivant ainsi dans les pas de Carrère ou Cavalier. Il y a chez Ameur-Zaïmeche une manière presque caressante de regarder ses personnages, leurs traditions, leur musique – un des plus beaux passages du film – et parfois des idées fortes, comme ce procès de Jésus se déroulant au milieu des ruines, symbole souligné dans le dialogue d’un empire romain à bout de souffle. Sans parler de Barabas, vieux fou qui erre dans le récit en parodiant la parole évangélique et le comportement du Christ, miroir
Jack D’Edward Berger (All, 1h43) avec Ivo Pietzcker, Georg Arms… Sortie le 8 avril
> The Humbling De Barry Levinson (ÉU, 1h53) avec Al Pacino, Greta Gerwig… Sortie le 8 avril
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Visiblement, transposer l’univers de Philip Roth à l’écran relève de la mission impossible. Arnaud Desplechin s’est cassé les dents pour adapter Tromperie et les films tirés de La Tâche et La Bête qui meurt (La Couleur du mensonge et Lovers) ne valent pas tripette. Si The Humbling n’est pas un mauvais film, Barry Levinson se heurte aux mêmes écueils que ses prédécesseurs : l’ironie de Roth est avant tout une politesse du désespoir, surtout dans ses dernières œuvres hantées par le spectre de la maladie et de la mort. Or, The Humbling ne sait jamais quel ton adopté face à cette matière romanesque : d’une scène à l’autre, on passe du gag un peu lourd à
POUR PACINO, PAR PACINO Malheureusement, Levinson reste extrêmement timoré lorsqu’il s’agit de représenter la sexualité, peu aidé par une Greta Gerwig trop cérébrale pour être vraiment crédible en lesbienne fatale. C’est pourtant la clé de la relation Axler / Pegeen : le vieil homme fait l’expérience de l’inadéquation entre son désir intact et un corps qui ne suit plus. Cette impuissance est aussi cinématographique : lors des trop longues scènes de Skype avec son psy, Levinson vient expliciter par la parole ce qu’il est incapable de montrer à l’écran. L’adaptation est donc ratée, et pourtant il y a une raison majeure d’aller voir The Humbling : Al Pacino, éblouissant, à son meilleur niveau même si, dans un formidable paradoxe, il avoue avec une sincérité désarmante que ses grandes années sont désormais derrière lui. Ce portrait de Pacino en acteur dépassé mais toujours capable de coups de génie – son monologue face aux patients de l’hôpital ou la scène chez le vétérinaire en sont deux preuves magistrales – est le sujet secret de The Humbling. Le reste n’est qu’habillage maladroit…
Histoire de Judas
leur faire la peau pour avoir empiété sur son territoire. Il y a aussi un chauffeur de taxi philosophe (Reda Kateb) et une ville engloutie dont n’émergent que des lampadaires éteints. LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS L’ambition de Lost River consiste à capturer les peurs et les rêves de l’enfance : les monstres imaginaires tapis dans l’obscurité et ceux, bien réels, qui hantent les rues pour vous martyriser, mais aussi les légendes urbaines que les mamans racontent à leur bambin et qui, l’adolescence arrivant, deviennent des eldorados à sauver… Le projet cinématographique, lui, reste maniériste à souhait : des ambiances lynchiennes, des vrilles de caméra comme chez Gaspar Noé, des touches de bis italien façon Argento et, bien sûr, la figure tutélaire de Nicolas Winding Refn comme styliste ultime. Gosling parvient, nonobstant la nonchalance de son récit, à faire de ce patchwork un objet singulier et personnel, baigné dans une poésie noire et un climat à la frontière du fantastique. Lost River n’est pas un grand film, mais c’est, hic et nunc, l’œuvre atypique d’un acteur qui l’est tout autant. > Lost River De Ryan Gosling (ÉU, 1h35) avec Christina Hendricks, Saoirse Ronan… Sortie le 8 avril
10 ans, les oreilles décollées et le regard bleu profond, Jack est un enfant sage et mature qui s’occupe de son petit frère et n’a qu’un talon d’Achille : sa mère, certes aimante, mais globalement à l’ouest, plus prompte à aller faire la fête dans les bars après son travail qu’à s’occuper de ses enfants. Ce qui devait arriver arrive : suite à un accident domestique, Jack est envoyé en centre d’accueil, d’où il s’échappe, bien décidé à retrouver sa famille et à protéger son frère. Edward Berger filme alors la lente dérive de Jack dans un Berlin dont il cherche à capter l’ambiance contemporaine, hipster et métissée. Sur cette réalité, son point de vue est parfois ambigu, hésitant entre moralisme et naturalisme. De toute façon, l’influence patente du film c’est, encore une fois, le cinéma des frères Dardenne et leurs fables sociales : l’obstination de Jack fait écho à celle du Gamin au vélo, et on retrouve cette caméra portée qui le suit comme son ombre, cliché de ce cinéma d’auteur en quête de valeur ajoutée réaliste. Rien de bien nouveau ici, donc, si ce n’est le jeune acteur qui incarne Jack, complètement investi dans son personnage, respirant l’intelligence du jeu et la précision dans l’action. CC
L’Astragale De Brigitte Sy (FR, 1h37) avec Leïla Bekhti, Reda Kateb… Sortie le 8 avril
Leïla Bekhti est une actrice fascinante qui, film après film (des comédies populaires, du cinéma d’auteur, des pubs pour du colorant à cheveux…), impose une présence magnétique. Dans L’Astragale, elle forme un duo efficace avec Reda Kateb, autre nouvelle figure remar-
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jeter la tête la première dans cette liaison, malgré la différence d’âge et l’instabilité de la jeune femme.
déformé mais peut-être lucide de son enseignement. Il y a aussi, et c’est plus gênant, un goût pour les acteurs amateurs et la lenteur contemplative qui viennent pétrifier ce geste pourtant passionnant, limitant sa portée à une chapelle cinéphile alors qu’une telle approche aurait mérité un peu plus de générosité envers le spectateur. CC > Histoire de Judas De et avec Rabah Ameur-Zaïmeche (Fr, 1h39) avec Nabil Djedouani, Mohamed Aroussi… Sortie le 8 avril
quée du cinéma français. Le charme du deuxième long métrage de Brigitte Sy, ancienne compagne de Philippe Garrel, découle aussi bien de la rencontre entre les deux comédiens que de l’amour fou qui réunira les deux personnages. Elle vient de s’évader de prison à tout juste 19 ans (et, dans sa fuite, s’est cassé l’astragale, os du pied qui donne son titre au film) ; lui, repris de justice, la recueille mais ne peut rester à ses côtés. Leur romance sera donc en pointillé, alors qu’elle ne rêve que de le retrouver. Basé sur le roman autobiographie d’Albertine Sarrazin, L’Astragale se place délibérément du côté des sentiments avec en point d’ancrage ce personnage de femme libre que la société de la fin des années 1950 veut faire taire. Pourquoi pas. Mais malgré un joli noir et blanc, des décors d’époque et un maximum de clopes fumées en 1h30, Brigitte Sy peine à insuffler de la fougue dans son récit, certes agréable à suivre mais beaucoup trop lisse pour prendre aux tripes. En résulte un film pudique ou ennuyeux selon que l’on veuille voir le verre à moitié plein ou à moitié vide.
scénario aussi pépère et mise en scène aussi manifestement sous Lexomil ; c’est bien simple, n’importe quel épisode de série télé française a aujourd’hui plus conscience de la nécessité d’insuffler rythme et tension à son récit. Mais Jolivet préfère engourdir l’ensemble, histoire de bien faire passer ses messages politico-sociaux ; sauf que, lorsqu’il s’agit de peindre la banlieue et son quotidien, il ne se rend même pas compte qu’il conforte les clichés au lieu de les renverser – ici, les jeunes des quartiers, même gentils et serviables, restent des petits délinquants. Mais on n’a même pas envie de lui chercher des noises sur ce terrain-là ; on a plutôt envie de le renvoyer à quelques classiques pas si anciens que ça, genre Tchao Pantin, pour lui prouver qu’on peut faire un film noir passionnant, bien écrit et porté par un comédien excellent, sans l’ensevelir sous le plomb des bonnes intentions. CC
AURÉLIEN MARTINEZ
Sortie le 15 avril
Jamais de la vie De Pierre Jolivet (Fr, 1h35) avec Olivier Gourmet, Valérie Bonneton… Sortie le 8 avril
Courant manifestement après sa veine de polar social dont le sommet – et un de ses plus gros succès – reste Fred avec Vincent Lindon, Pierre Jolivet est allé débaucher Olivier Gourmet pour incarner ce gardien de nuit, ex-taulard et exsyndicaliste revenu de tout, observant avec fatalisme la crise lui dérober ses dernières illusions et découvrant qu’un casse se prépare dans l’hyper qu’il doit surveiller. Gourmet est formidable, évidemment, mais le film, pour ainsi dire, ne le mérite pas. On aura rarement vu
Une belle fin D’Uberto Pasolini (Ang-It, 1h27) avec Eddie Marsan, Joanne Froggatt… Fonctionnaire gris dans une banlieue grise de Londres, John May est chargé de retrouver les proches des personnes décédées dans l’anonymat. Un travail qui le passionne, si tant est que ce petit bonhomme à la vie monacale et monotone puisse être qualifié de passionné. Aussi, quand il apprend que son job est menacé, il met toute son énergie pour réunir famille et amis de son voisin, Billy Stoke. Uberto Pasolini – rien à voir avec Pier Paolo – n’a pas peur du pléonasme visuel pour illustrer cette histoire au demeurant originale, même si un bon courtmétrage aurait sans doute suffit à en faire le tour. Cadres au cordeau dont la répétition donne le la d’une existence désespérante, interprétation monoexpressive du pourtant
En équilibre
incroyablement prévisible, et les deux comédiens empoignent cette partition sans conviction, comme s’ils avaient conscience de la banalité de ce qu’on leur demandait de jouer. On a même le sentiment que le handicap, depuis Intouchables, est une garantie d’émotions faciles, un sujet bankable qui autoriserait la mise en chantier du moindre téléfilm. En équilibre en est un, de toute évidence, tant on n’y trouve aucune trace d’audace narrative ou formelle. D’ailleurs, le trajet de Marc, des caméras de cinéma à celles du direct télé, prend presque acte de la destinée réservée au film, idéal pour les dimanches soirs somnolents du service public. CC
ET AUSSI…
De Denis Dercourt (Fr, 1h30) avec Albert Dupontel, Cécile De France… Sortie le 15 avril
Cascadeur équestre, Marc est victime d’un accident qui le laisse dans un fauteuil roulant. C’est alors qu’il rencontre Florence, agent d’assurance chargée de l’indemniser, envers qui il éprouve d’abord méfiance et hostilité, avant de découvrir qu’elle possède une sensibilité et un cœur derrière sa carapace de bourgeoise froide. En équilibre prouve que, dans la carrière de Denis Dercourt, La Tourneuse de pages faisait office d’accident heureux. Et encore, c’est bien par son scénario et par ses acteurs que le film s’avérait un tant soit peu marquant, la mise en scène étant déjà très standard. Ici, tout est proche de l’encéphalogramme plat : l’évolution des personnages et de leur relation se fait selon un schéma
Les comédies populaires françaises sont-elles si mauvaises qu’on n’ose plus les montrer à la presse (indépendante) ? En tout cas, que ce soit Pourquoi j’ai pas mangé mon père (8 avril), le blockbuster en motion capture de Jamel Debbouze, quatre ans de fabrication et des millions d’euro dépensés pour une fantaisie animée et préhistorique, ou Robin des bois, la véritable histoire (15 avril), un Kaamelott-like d’Anthony Marciano avec Max Boublil et Géraldine Nakache, la consigne était : pas de presse. Dont acte, mais rappelez-vous : un ticket de cinéma, c’est cher ! Un des films à suivre, en revanche, dans cette quinzaine, c’est Enfant 44 (15 avril) de Daniel Espinosa, où Tom Hardy retrouve Noomi Rapace après Quand vient la nuit, pour un thriller situé dans l’URSS de 1952, c’est-à-dire à une époque où Staline affirmait qu’il n’y avait pas de criminels en Russie. Plus étrange : les débuts de Russell Crowe derrière la caméra avec La
Promesse d’une vie (15 avril), drame historique se déroulant quatre ans après la guerre des Dardanelles, où un paysan australien (Crowe lui-même) part en Turquie à la recherche de ses fils portés disparus. Au casting, signalons la présence de la formidable Olga Kurylenko.
L LUMIÈRE UMIÈRE !
Insaisissable, Gilles Paquet-Brenner s’offre un aller simple pour Hollywood grâce au succès d’Elle s’appelait Sarah : il adapte donc un roman de Gillian Flynn, Dark Places (8 avril), avec Charlize Theron dans le rôle d’une femme qui, trente ans après avoir accusé son propre frère du meurtre de ses parents et de ses sœurs, se met à douter de cette vérité. Avec sa performance dans Cake (8 avril), Jennifer Aniston a récolté les louanges de la presse américaine et quelques citations annuelles comme meilleure actrice. Dans ce mélodrame, elle incarne Claire, dépressive et alcoolique, bouleversée par la mort d’une des membres de son club de soutien.
Grand Palais, Paris Salon d’Honneur 27 mars — 14 juin 2015 grandpalais.fr
INSTITUT
Dans la lignée du Millenium original, Les Enquêtes du département V est une saga policière danoise dont le premier épisode est sorti directement en VOD ; le second, sous-titré Profanation et réalisé par Mikkel Norgaard, sera lui en salles le 8 avril.
Rue du Premier-Film, Premier-Film, Ly Lyon, Fr Franc ance
Photo P. Amoyel
excellent Eddie Marsan, petite musique triste qui revient à intervalles réguliers sur la bande-son ; tout est fait pour conférer une ambiance de crépuscule funéraire à cet objet dont la mélancolie est purement fabriquée. Sans parler d’un scénario programmatique, dont l’enjeu est cousu de fil blanc : comment ce John May va retrouver le goût de la vie en redonnant sa dignité à un mort. La fin est en cela une petite leçon de cynisme tirelarmes, reposant sur un coup de théâtre qui sent le scénariste fier de lui. À force de vouloir draguer le spectateur et ses émotions, Une belle fin s’avère surtout assez détestable. CC
Enfin, on termine par deux films animés pour les enfants : Clochette et la créature légendaire (8 avril) – tout est dans le titre – et En route (15 avril), production Dreamworks au pitch plutôt amusant : des aliens cherchent à échapper à leurs pires ennemis et colonisent la terre pour en faire leur refuge. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux, Oh, un peu crétin et maladroit, ne révèle par inadvertance leur cachette et prenne la fuite avec une terrienne.
UN CHEF-D’ŒUVRE. COCASSE ET DRÔLE. LE MONDE
UNE MERVEILLE. DU GRAND ART. TÉLÉRAMA
Bresson et Lumière
L’ O B S
DR
une légende, ces quatre films n’ont rien de cérébral pour autant. Dans Pickpocket, l’action a autant d’importance que les dialogues, tout comme les silences étaient plus puissants que les rares paroles dans Un condamné à mort s’est échappé. Et il est quasi impossible de ne pas avoir la gorge nouée lors du dernier plan de Mouchette, peut-être le plus beau filmé par Bresson. C’est souvent ce qui manque à ses nombreux épigones : même lestée de discours ou de spiritualité, chez lui, l’image – et sa puissance expressive – prime sur tout le reste. Son «cinématographe» est, même s’il devait abhorrer le terme, aussi un spectacle. CC > Week-end Robert Bresson présenté par Jean Douchet À l’Institut Lumière, les 10 et 11 avril
UN FILM DE JAFAR
PANAHI
ILLUSTRATION PIERRE-JULIEN FIEUX - MILKWOOD
— ACTU — On mesure souvent l’importance d’un cinéaste au nombre de ses congénères qui se sont revendiqués de lui ; dans le cas de Robert Bresson, la liste semble ne jamais pouvoir être close, le “bressonisme” étant devenu un des écueils du cinéma d’auteur mondial. Certes, il a connu des mutations – en Autriche du côté d’Haneke, en Finlande avec Kaurismaki… – qui ont elles-mêmes donné naissance à une troisième génération de cinéastes bressoniens, encore plus affranchis des dogmes du maître. Mais comme dans l’histoire de l’art hegelienne, le canon bressonien est en constante évolution vers une synthèse encore à venir… En attendant, l’Institut Lumière et le vénérable Jean Douchet proposent de revenir aux sources de Bresson avec un week-end et quatre films. Pas de risque : plutôt que de s’aventurer vers les discutables Le Diable probablement ou L’Argent, ce sont bien les quatre classiques du cinéaste qui seront montrés aux spectateurs : Pickpocket, Le Procès de Jeanne d’Arc, Mouchette et Un condamné à mort s’est échappé. Quatre films majeurs et foudroyants qui mettent aussi à mal certaines idées reçues concernant Bresson : si l’austérité de sa mise en scène, avec son objectif unique – le plus proche de la vision humaine – et ses acteurs poussés vers une diction blanche et atonale n’est pas
DRÔLE, FÉROCE, CAPTIVANT, D’UNE VIRTUOSITÉ RENVERSANTE.
LE 15 AVRIL
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films à l’affiche
CINÉMA FILMS À L’AFFICHE L’ASTRAGALE De Brigitte Sy (Fr, 1h36) avec Leïla Bekhti, Reda Kateb... Pathé Carré de soie, UGC Ciné-Cité Internationale
CAKE De Daniel Barnz (EU, 1h42) avec Jennifer Aniston, Adriana Barraza... Cinéma CGR (vf + vo), Pathé Vaise (vf + vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo)
CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE De Steve Loter (EU, 1h16) animation Ciné-Meyzieu, Cinéma CGR (3D), Pathé Carré de soie (2D + 3D), Pathé Cordeliers, Pathé Vaise (3D), Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale (2D + 3D), UGC Part-Dieu
DARK PLACES De Gilles Paquet-Brenner (EU, 1h54) avec Charlize Theron, Nicholas Hoult... Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu
HISTOIRE DE JUDAS De Rabah Ameur-Zaïmeche (Fr, 1h39) avec Nabil Djedouani, Rabah Ameur-Zaïmeche... Comœdia, UGC Astoria
JACK D’Edward Berger (All, 1h43) avec Ivo Pietzcker, Georg Arms... Comœdia (vo)
THE HUMBLING De Barry Levinson (EU, 1h52) avec Al Pacino, Greta Gerwig... UGC Ciné-Cité Confluence (vo)
JAMAIS DE LA VIE De Pierre Jolivet (Fr, 1h35) avec Olivier Gourmet, Valérie Bonneton... Ciné Mourguet, Cinéma Gérard Philipe, Pathé Bellecour, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence
LEOPARDI, IL GIOVANE FAVOLOSO De Mario Martone (It, 2h15) avec Elio Germano, Michele Riondino... UGC Ciné-Cité Internationale (vo)
POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE De Jamel Debbouze (Fr, 1h35) animation Ciné Mourguet (2D + 3D), Ciné-Meyzieu (2D + 3D), Cinéma CGR (3D), Cinéma Gérard Philipe (2D + 3D), Le Lem (2D + 3D), Le Scénario (2D + 3D), Les Alizés, Pathé Bellecour (2D + 3D), Pathé Carré de soie (2D + 3D), Pathé Vaise (3D), UGC CinéCité Confluence (2D + 3D), UGC Ciné-Cité Internationale (2D + 3D), UGC Part-Dieu (2D + 3D)
LES CHOIX DE LA RÉDACTION À TROIS ON Y VA De Jérôme Bonnell (Fr, 1h26) avec Anaïs Demoustier, Félix Moati... Malgré ses défauts évidents – un personnage moins développé que les autres, une fin en totale contradiction avec le reste – cette relecture du ménage à trois par Jérôme Bonnell dégage une légèreté appréciable, surtout lorsqu’elle est portée par Anaïs Demoustier, actrice singulière et définitivement passionnante. Cinéma Gérard Philipe, Comœdia, Le Zola, Les Alizés
AMERICAN SNIPER De Clint Eastwood (ÉU, 2h12) avec Bradley Cooper, Sienna Miller, Luke Grimes... Incroyable film de guerre signé Eastwood, portrait magistral d’ambiguïtés autour d’une bête de guerre texane obsédée par sa mission, ébranlée souterrainement par la violence de ses actes et l’héroïsme qu’on cherche à lui faire endosser. Du très grand cinéma. Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Part-Dieu
BIRDMAN D’Alejandro González Iñárritu (EU, 1h59) avec Michael Keaton, Zach Galifianakis... Délaissant ses leçons de morale mondialisées, Iñarritu surprend et séduit avec cette comédie noire énergique autour d’un acteur de blockbuster has been qui tente un comeback à Broadway. Casting, dialogue et mise en scène participent de l’euphorie contagieuse de cet Opening Night sous acide couronné par 4 Oscars. Ciné-Caluire (vf + vo), Cinéma Saint-Denis (vo), Comœdia (vo), Maison du Peuple (vo), Maison du Peuple
DIVERSION De Glenn Ficarra et John Requa (EU, 1h45) avec Will Smith, Margot Robbie... Bonne surprise que ce film d’arnaque fluide et élégant signé du duo Requa / Ficcarra, où le couple glamour formé par Will Smith et Margot Robbie se chargent de divertir le spectateur à tous les sens du terme : passer un bon moment et ne surtout pas regarder au bon endroit de leurs forfaits. Cinéma CGR (vo), Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu
HACKER De Michael Mann (EU, 2h13) avec Chris Hemsworth, Tang Wei... Même avec un scénario décousu, des enjeux dramatiques faibles et des personnages inexistants, Michael Mann reste Michael Mann : un cinéaste capable d’intenses prouesses de mise en scène, que ce soit pour filmer des scènes d’action ou pour capter la dématérialisation du monde au temps du numérique. UGC Ciné-Cité Internationale (vo)
SELMA D’Ava DuVernay (Angl-EU, 2h08) avec David Oyelowo, Tom Wilkinson... Une évocation honnête, sans pathos et avec ce qu’il faut d’intelligence didactique du dernier combat mené par un Martin Luther King qu’Ava DuVernay montre tiraillé entre ses convictions et ses doutes. Un film à Oscars servi par un casting brillant. Ciné Duchère (vf + vo), Ciné La Mouche (vo), Ciné-Caluire (vf + vo), Ciné-Rillieux (vf + vo), Cinéma Bellecombe (vf + vo), Le Lem (vf + vo),Le Meliès, Maison du Peuple (vo), Pathé Cordeliers (vo)
SHAUN LE MOUTON De Mark Burton (Fr-GB, 1h25) animation Éclatante réussite des studios Aardman, ce bijou animé transpose la série éponyme sur la durée d’un long métrage, en respectant le parti pris de n’y mettre aucun dialogue et en y ajoutant un joyeux sous-texte où le travail et la routine sont savatés par un esprit de désordre, d’anarchie et de liberté. Un message pour tous dans un film pour tous. Ciné Mourguet, Cinéma CGR, Cinéma Gérard Philipe, Comœdia, Le Scénario, Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu
TU DORS NICOLE De Stéphane Lafleur (Fr-Cda, 1h33) avec Julianne Côté, Marc-André Grondin... Dans un beau noir et blanc stylisé, Stéphane Lafleur raconte l’été de Nicole, 20 ans, une carte bleue toute neuve, des insomnies et pas grandchose à faire. Un film de vacance(s) au charme et à l’humour irrésistibles, qui rappelle le cinéma new-yorkais des années 80. Ciné-Toboggan (vo)
UN HOMME IDÉAL De Yann Gozlan (Fr, 1h37) avec Pierre Niney, Ana Girardot... Une imposture littéraire tourne à l’engrenage criminel dans ce thriller ensoleillé – et sous influence Plein soleil – signé Yann Gozlan, qui démontre pour son deuxième film qu’il préfère la mise en scène visuelle aux torrents dialogués, la tradition du polar hexagonal aux modèles anglo-saxons. Quant à Pierre NIney, il est, cette fois-ci, excellent. Ciné-Toboggan, Cinéma CGR, Écully Cinéma, Le Meliès, Pathé Bellecour, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu
LA VIE DES GENS D’Olivier Ducray (Fr, 1h25) documentaire Un an avec une infirmière libérale du 3e arrondissement lyonnais, dans le quotidien des patients qu’elle soigne à domicile, pour un documentaire pudique, drôle et poignant, qui tombe à point nommé pour réfléchir – sans nous faire la leçon – à la brûlante question de la dépendance. Le Zola
VOYAGE EN CHINE De Zoltan Mayer (Fr, 1h36) avec Yolande Moreau, Qu Jing Jing... Comment le voyage d’un mère endeuillée se transforme en périple intérieur et spirituel, dans une œuvre subtile et délicate où Yolande Moreau, excellente, habite avec force les cadres précis et jamais exotiques de Zoltán Mayer. Ciné-Meyzieu, UGC Astoria
SALLES
PATHÉ BELLECOUR
Programmes d4u 8/04 au 14/0 *
79 rue de la République - Lyon 2e
CINÉMA BELLECOMBE 61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31
SELMA Sam 20h30 - dim 17h30 SELMA V.O. Mer 20h30 LE DERNIER COUP DE MARTEAU Ven 20h30 - sam 15h - dim 14h30
CINÉMA SAINT-DENIS 77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e
BIRDMAN V.O. Jeu, ven, lun 20h45 - sam 18h L’ART DE LA FUGUE Ven 14h30, 18h15 - sam 20h45 - dim 17h BOB L’ÉPONGE Sam, dim, lun 14h30
CINÉ DUCHÈRE 308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e - 08 36 68 01 29
Avant-première : • Beyond Clueless, vo : sam 20h SELMA Mer 14h - lun 18h SELMA V.O. Jeu 20h - ven 17h30 - dim 17h BIG EYES V.O. Jeu 18h - ven 20h - sam 15h - dim 19h30 lun 20h30 GREASE V.O. Sam 17h30 GUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGE Dim 15h - lun 16h
COMŒDIA 13 avenue Berthelot - Lyon 7e
Avant-premières : • Beyond Clueless, vo : ven 20h* • Taxi Téhéran, vo : lun 20h LE COUSIN JULES Mer 19h30** MOONWALK ONE Jeu 20h** HISTOIRE DE JUDAS 13h45 - 16h - 18h10 - 20h30 JACK V.O. 13h30 - 17h20 sf dim - 19h30 sf dim - dim 19h50 LOST RIVER V.O. 13h40 - 15h45 - 17h50 - 20h - 21h55 JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE 13h50 - 16h10 - 18h10 - 20h10 - 22h LA MAISON AU TOIT ROUGE V.O. 13h45 - 20h40 LES CONTES D’HOFFMANN V.O. Sam, dim, lun, mar 10h50 SHAUN LE MOUTON 14h - 16h - 17h45 + sam, dim, lun, mar 10h45 VIVANT ! Sam, dim, lun, mar 11h À TROIS ON Y VA 15h35 - 21h35 sf dim 21h50 LA SAPIENZA V.O. 10h55 sf mer, jeu, ven - 16h30 + dim 20h15 CROSSWIND V.O. 18h40 BIRDMAN V.O. Sam, mar 11h15, 20h15 - dim, lun 11h15 TIMBUKTU V.O. Sam, dim, lun, mar 11h15 LETTRE D’UNE INCONNUE V.O. Dim 18h
CINÉMA OPÉRA 6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er
KOCAN KADAR KONUS V.O. Ven 20h - dim 15h - lun 22h GÜVERCIN UÇUVERDI V.O. Ven 22h15 - dim 17h15 LE CERCLE V.O. Mar 20h LE DERNIER COUP DE MARTEAU Mer 20h - jeu, lun, mar 18h15 - ven 16h dim 21h LE PRÉSIDENT V.O. Mer, mar 16h - ven 18h - lun 20h LE PETIT HOMME V.O. Mer 18h - jeu 16h - dim 19h - mar 14h
CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95
CHARLOT ! V.O. Mer 17h - jeu 19h - ven, dim 14h30 LA NUIT NOMADE Mar 20h30 ÉPOUVANTABLE VENDREDI DARK CRYSTAL V.O. Ven 21h45** JEAN DOUCHET PARLE DE ROBERT BRESSON PICKPOCKET Ven 19h LE PROCÈS DE JEANNE D’ARC Sam 11h MOUCHETTE Sam 14h45 UN CONDAMNÉ À MORT S’EST ÉCHAPPÉ Sam 17h15 RÉTROSPECTIVE FEDERICO FELLINI LA DOLCE VITA V.O. Mer 20h30 - sam 20h15 - dim 18h30 - mar 17h LA CITÉ DES FEMMES V.O. Jeu 21h - dim 16h - mar 14h30 LA VOCE DELLA LUNA V.O. Ven 16h15
POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 15h45 - 18h - 20h15 - 22h30 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 11h - 13h20 INDIAN PALACE - SUITE ROYALE V.O. 11h - 14h10 - 16h50 - 19h30 - 22h10 LOST RIVER V.O. 11h10 - 13h45 - 15h55 - 18h - 20h15 22h20 JAMAIS DE LA VIE 11h15 - 13h30 - 15h35 - 17h50 - 19h55 22h10 FAST AND FURIOUS 7 V.O. 19h15 - 22h05 FAST AND FURIOUS 7 10h40 - 13h30 - 16h20 JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE 11h20 - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h25 22h30 CENDRILLON 10h45 - 13h30 - 15h50 - 18h05 - 20h20 DIVERSION V.O. 22h35 LES CHÂTEAUX DE SABLE 10h50 - 13h20 - 15h40 - 17h55 - 20h10 22h35 SHAUN LE MOUTON 10h40 - 12h35 - 14h30 - 16h30 - 18h25 20h10 - 22h10 UN HOMME IDÉAL 10h50 - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h 22h15
PATHÉ CORDELIERS 20 rue Thomassin - Lyon 2e
DARK PLACES 13h50 - 16h25 - 18h50 - 21h15 + sam, dim 11h20 LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V : PROFANATION (int - 12 ans) 13h50 - 16h20 - 18h50 - 21h20 + sam, dim 11h05 CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 13h40 - 15h30 - 17h15 + sam, dim 11h15 CERISE 14h - 16h20 + sam, dim 11h05 FAST AND FURIOUS 7 14h - 17h30 - 20h45 + sam, dim 10h55 CENDRILLON 13h45 - 16h05 - 18h30 - 21h05 + sam, dim 11h10 DIVERGENTE 2 13h25 - 15h50 - 18h15 - 20h40 + sam, dim 10h55 DIVERSION 19h - 21h10 SELMA V.O. 18h30 - 21h05
PATHÉ VAISE 43 rue des Docks - Lyon 9e
Avant-premières : • Les Gorilles : mar 20h • Robin des bois, la véritable histoire : lun 20h POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 11h20 sf mer, sam, dim - 13h45 + sam 10h30 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 10h30 sf mer, jeu, ven, sam - 12h45 15h15 - 16h - 17h45 - 18h45 - 20h 21h15 - 22h30 CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE Mer 12h50, 14h45 - sam, dim, lun, mar 10h20, 12h50, 14h45 CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 3D 17h sf jeu, ven DARK PLACES 10h30 sf mer, jeu, ven - 13h - 16h - 18h30 21h JAMAIS DE LA VIE 10h45 sf mer, jeu, ven - 13h30 - 15h40 18h - 20h15 - 22h30 LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V : PROFANATION (int - 12 ans) 10h55 sf mer, jeu, ven - 13h40 - 16h25 19h10 - 21h40 CAKE 10h30 sf mer, jeu, ven - 12h50 - 15h25 17h50 - 20h15 sf jeu, ven - 22h30 CAKE V.O. Jeu, ven 20h15 FAST AND FURIOUS 7 10h25 sf mer, jeu, ven - 12h40 - 13h30 sf mar 13h20 - 15h35 - 16h25 sf mar 16h15 18h30 - 19h20 sf mar 19h15 - 21h30 21h45 - 22h15 sf mar 22h INDIAN PALACE - SUITE ROYALE 19h10, 21h50 + jeu, ven 13h20, 16h20 AMERICAN SNIPER 22h05 CENDRILLON 10h15 sf mer, jeu, ven - 12h50 - 15h15 17h40 - 20h sf lundi DIVERGENTE 2 11h15 sf mer, jeu, ven - 14h - 16h40 19h30 - 22h15 DIVERSION 20h sf mar - 22h25 SUITE FRANÇAISE 10h10 sf mer, jeu, ven - 12h40 - 15h 17h20 - 19h40 JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE 10h30 sf mer, jeu, ven - 12h40 - 15h 17h20 - 19h30 - 22h20 SHAUN LE MOUTON 11h10 sf mer, jeu, ven - 13h20 - 15h40 17h50
UGC ASTORIA 31 cours Vitton - Lyon 6e
Avant-premières : • L’Epreuve, vo : jeu 20h • Taxi Téhéran, vo : dim 20h HISTOIRE DE JUDAS 11h15 - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h05 22h10 L’HOMME DES HAUTES PLAINES V.O. Jeu 19h50 INDIAN PALACE - SUITE ROYALE V.O. 11h10 - 14h10 - 16h40 - 19h30 sf jeu 22h VOYAGE EN CHINE 11h15 - 13h35 - 15h35 - 17h35 - 19h35 sf jeu, dim - 21h50 sf jeu JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE 11h05 - 13h40 - 15h40 - 17h40 - 20h10 22h10 SUITE FRANÇAISE V.O. 11h - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h 22h10
UGC CINÉ-CITÉ INTERNATIONALE 80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e
BIG EYES V.O. 17h55 - 19h45 - 22h CAKE V.O. 10h50 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15 CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 11h - 14h - 16h CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 3D 18h DARK PLACES V.O. 10h45 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 22h10 L’ASTRAGALE 10h50 - 13h45 - 16h - 18h05 - 20h15 22h20 LEOPARDI, IL GIOVANE FAVOLOSO V.O. 16h30 - 19h20 + jeu, ven 10h45, 13h35 LOST RIVER V.O. 10h40 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 11h - 13h50 - 16h - 18h10 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 20h15 - 22h20 CENDRILLON 10h50 - 13h25 - 15h35 - 17h40 sf jeu 19h45 sf jeu DIVERGENTE 2 10h50 - 13h40 DIVERGENTE 2 V.O. 19h30 - 22h DIVERSION V.O. 16h10 - 22h10 FAST AND FURIOUS 7 V.O. 10h40 - 13h40 - 16h25 - 20h15 HACKER V.O. 21h50 LES CHÂTEAUX DE SABLE 10h50 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15 LES NOUVEAUX HÉROS Mer, sam, dim, lun, mar 11h, 14h SHAUN LE MOUTON 10h55 - 14h05 - 16h05 - 18h05 - 19h55 22h05 sf jeu SUITE FRANÇAISE V.O. 10h55 - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h 22h15 UN HOMME IDÉAL 10h55 - 13h35 - 15h45 - 20h05 - 22h15
UGC CINÉ-CITÉ CONFLUENCE 121 cours Charlemagne - Lyon 2e
Avant-premières : • Le talent de mes amis : lun 20h30* • Taxi Téhéran, vo : mar 20h CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 10h40 - 12h25 - 14h05 - 15h45 - 17h25 JAMAIS DE LA VIE 10h40 - 13h35 - 15h45 - 17h50 - 19h50 22h15 L’HOMME DES HAUTES PLAINES V.O. Jeu 20h LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V : PROFANATION V.O. (int - 12 ans) 11h - 14h - 16h30 - 19h40 - 22h05 LOST RIVER V.O. 11h - 13h55 - 16h05 - 18h10 - 20h10 22h15 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 11h10 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 10h40 - 13h20 - 15h35 - 17h45 - 19h55 22h05 THE HUMBLING V.O. 10h45 - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h05 22h15 CENDRILLON V.O. 20h05 sf lun DEAR WHITE PEOPLE V.O. 22h15 sf lun DIVERSION V.O. 10h55 - 13h25 sf mer - 15h40 sf mer 17h50 sf mer - 20h sf jeu- 22h15 FAST AND FURIOUS 7 V.O. 11h - 14h - 17h - 19h05 - 20h - 21h50
* Retrouvez les programmes INDIAN PALACE - SUITE ROYALE V.O. 11h sf lun - 13h50 - 16h30 sf mer - 19h25 sf mer - 22h05 sf mer JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE 10h55 - 13h30 - 15h45 - 17h45 - 19h50 22h15 SHAUN LE MOUTON 10h40 - 12h30 - 14h20 - 16h10 - 18h 20h05 sf mar - 22h05 SUITE FRANÇAISE V.O. 10h55 - 13h25 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15 CENDRILLON 11h05 sf jeu - 13h30 sf jeu - 15h40 sf jeu 17h50 sf jeu
UGC PART-DIEU CC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e
Avant-première : • Les Gorilles : mar 20h CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 11h30 - 14h - 16h - 18h DARK PLACES 11h30 - 13h50 - 16h10 - 19h50 - 22h05 LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V : PROFANATION (int - 12 ans) 11h25 - 13h50 - 16h15 - 19h40 - 22h05 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 11h30 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 22h10 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 13h - 15h - 17h - 19h - 21h AMERICAN SNIPER 16h - 19h15 - 21h50 BOB L’ÉPONGE 11h30 sf jeu, ven CERISE 14h + jeu, ven 11h30 DIVERGENTE 2 11h25 - 13h50 - 16h15 - 19h30 - 21h55 DIVERSION 11h25 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15 FAST AND FURIOUS 7 11h30 - 13h15 - 14h15 - 16h15 - 17h45 19h - 20h30 - 21h45 KINGSMAN : SERVICES SECRETS 19h20 sf mar - 21h50 + jeu, ven 11h30 LA FAMILLE BÉLIER 11h30 - 13h45 LE DERNIER LOUP 16h LES NOUVEAUX HÉROS 11h30 sf jeu, ven SHAUN LE MOUTON 11h30 - 14h05 - 16h05 - 18h05 - 20h05 21h55 SUITE FRANÇAISE 11h25 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h 22h10 UN HOMME IDÉAL 19h50 - 21h55 CENDRILLON 11h25 - 13h35 - 15h45 - 17h55 - 20h 22h10
LES AMPHIS 12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29
CHAPPIE Mer, dim 18h - sam 17h RÉALITÉ Mer 20h - ven, sam 19h - dim 14h LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE Mer, lun, mar 14h30 - sam 15h - dim 16h
LES ALIZÉS 214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55
POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE Mer, lun 14h, 16h, 20h30 - jeu 14h, 18h30, 20h30 - ven 14h, 18h, 20h30 - sam 14h, 16h, 18h30, 20h30 - dim 14h, 16h, 18h mar 14h, 16h, 18h, 20h30 À TROIS ON Y VA Mer, lun 18h, 20h30 - jeu 14h30 - ven 16h, 18h30 - sam 16h15, 18h15 - dim 18h30 mar 14h30, 18h15 CENDRILLON Mer 14h, 16h, 18h - ven 14h, 16h - sam 14h30, 20h30 - dim 14h30, 16h30 - lun 14h30, 16h30, 18h30 - mar 16h15, 20h30 THE BIG LEBOWSKI V.O. Jeu 18h15 BARTON FINK V.O. Jeu 21h GOOD MORNING ENGLAND V.O. Ven 20h
CINÉ-CALUIRE 36 avenue Général de Gaulle - Caluire-et-Cuire
L’ANTIQUAIRE Sam, dim 14h30 BIRDMAN Lun, mar 14h30 BIRDMAN V.O. Sam 18h BIG EYES Jeu 14h30 - dim 16h30 BIG EYES V.O. Ven, mar 20h30 SELMA Mer, sam, lun 20h30 - ven 14h30 SELMA V.O. Dim 19h
CINÉ-MEYZIEU 27 rue Louis Saulnier - Meyzieu - 04 37 44 11 02
Avant-première : • En route ! : dim 15h POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE Mer, jeu 20h30 - ven 18h, sam 15h, 21h dim 15h, 18h, 20h30 - lun 18h, 20h30 mar 15h, 20h30
lee bul
du 15/04 au 21/04 sur www.petit-bulletin.fr/lyon POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Mer 16h - ven 20h30 - sam, mar 18h - dim 10h30 - lun 15h FAST AND FURIOUS 7 Mer, jeu, ven, lun 20h30 - sam 15h, 21h dim 10h30, 20h30 - mar 15h, 20h30 CENDRILLON Mer, dim 20h30 - jeu, sam 18h - ven, mar 18h, 20h30 - lun 15h CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE Mer 16h - sam, lun, mar 14h, 16h - dim 10h30, 14h, 16h LE DERNIER COUP DE MARTEAU Mer 16h - jeu, dim, lun 18h - sam 18h, 21h VOYAGE EN CHINE Jeu, lun 18h, 20h30 - ven, dim, mar 18h
CINÉ-RILLIEUX Espace Beaudelaire - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50
L’ART DE LA FUGUE Ven 18h LE DERNIER COUP DE MARTEAU Ven 20h30 - lun 14h30 SELMA Dim 17h30 SELMA V.O. Lun 20h30 DIVERGENTE 2 Dim 15h - lun 18h CHAPPIE Mar 14h30
CINÉ-TOBOGGAN 14 avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00
BOB L’ÉPONGE Mer 14h - sam 14h30 - dim 16h30 - mar 10h30, 14h30 BIG EYES Mer 17h45 - ven 17h30 - sam 20h30 - dim 14h30 - mar 16h30 UN HOMME IDÉAL Mer 15h45 - jeu 14h - sam, mar 18h30 dim 20h30 TU DORS NICOLE V.O. Jeu 18h - sam 16h30 - dim 18h30 - mar 20h30 LA FIÈVRE DES PARTICULES V.O. Mer 20h** LACOMBE LUCIEN Jeu 20h** GET ON UP V.O. Ven 20h**
CINÉ LA MOUCHE 8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval - 04 78 86 82 60
SELMA V.O. Mer, dim 18h - sam 15h30, 20h30 LE DERNIER COUP DE MARTEAU Mer 15h30, 20h30 - sam 18h - dim 15h30 NUIT DU CINÉMA Ven 20h
CINÉMA CGR Rue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50
Avant-premières : • Le talent de mes amis : lun 20h • Les Gorilles : mar 20h, 22h15 • Robin des bois, la véritable histoire : mar 20h CAKE 11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h 22h15 + ven, sam 00h15 CAKE V.O. Jeu 20h10 CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 3D 11h - 13h30 - 15h05 - 16h40 - 18h15 DARK PLACES 11h - 13h45 - 16h - 20h - 22h15 + ven, sam 00h30 LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V : PROFANATION (int - 12 ans) 11h - 14h - 16h30 - 19h45 - 22h30 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 11h - 13h45 - 15h50 - 17h55 - 20h 22h15 + ven, sam 00h15 ARNAUD FAIT SON 2ÈME FILM 14h - 22h15 CERISE 11h - 22h20 FAST AND FURIOUS 7 11h - 14h - 15h10 - 16h40 - 17h50 19h30 - 20h30 - 22h05 - 23h15 + ven, sam 00h30 INDIAN PALACE - SUITE ROYALE 11h - 13h30 - 20h SHAUN LE MOUTON 11h - 14h - 16h - 18h sf jeu 17h55 - 20h30 SUITE FRANÇAISE 11h - 13h40 - 15h50 - 20h20 - 22h30 LA FAMILLE BÉLIER 13h30 sf jeu - 18h05 - 20h15 sf jeu, mar CENDRILLON 11h - 13h30 - 15h45 - 18h - 20h10 22h20 DIVERSION V.O. 11h - 13h45 - 15h55 - 18h05 - 20h15 22h20 + ven, sam 00h30 DIVERGENTE 2 3D 11h - 13h50 - 16h30 - 18h - 20h - 22h20 + ven, sam 00h UN HOMME IDÉAL 18h - 20h10 sf jeu, lun CHAPPIE 22h30 sf mer LE DERNIER LOUP 3D 15h40 AMERICAN SNIPER 19h45 sf mar - 22h30 BIS 16h - 18h sf jeu, lun BOB L’ÉPONGE 3D 11h sf jeu - 16h sf jeu
CINQUANTE NUANCES DE GREY (int - 12 ans) 22h15 sf mar + ven, sam 00h20 LES NOUVEAUX HÉROS 3D 11h LA GRANDE AVENTURE DE MAYA L’ABEILLE 3D 13h25 PAPA OU MAMAN 18h15
CINÉMA G. PHILIPE 12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47
POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Mer, ven 16h30 - jeu 20h30 - sam 16h30, 20h30 - dim 14h30 - lun 14h30, 18h30 mar 16h30, 18h30 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE Mer, ven 14h30, 20h30 - jeu, sam 14h30 dim, lun 16h30 - mar 10h, 14h30 À TROIS ON Y VA 18h30 sf lun, mar - lun, mar 20h30 SHAUN LE MOUTON Mer, sam, dim, lun 14h30, 16h30 - jeu 9h30, 18h30 - ven 9h30, 16h30, 18h30 mar 10h, 14h30, 16h30 LA COUR DE BABEL Mer 18h JAMAIS DE LA VIE Mer, jeu, ven, lun 14h30, 18h30, 20h30 sam 18h30, 20h30 - dim 14h30, 18h30 mar 16h30, 18h30, 20h30 SUITE FRANÇAISE Mer 16h30, 20h30 - jeu 14h30, 20h30 ven 14h30, 16h30, 20h30 - sam 14h30, 16h30 - dim 16h30, 18h30 - lun 16h30, 18h30, 20h30 - mar 14h30, 18h30, 20h30 LE PETIT MONDE DE LÉO Mar 10h PULP FICTION V.O. (int - 12 ans) Sam 18h30
CINÉ MOURGUET 15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46
POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Ven, sam 17h30 - dim 14h30 - lun 17h POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE Mer, mar 14h30, 20h - jeu 14h30, 20h30 ven 20h30 - dim 17h - lun 20h SHAUN LE MOUTON Mer, lun 14h30, 17h - sam, dim 14h30 mar 17h JAMAIS DE LA VIE Mer, jeu 17h - ven 17h30 - sam, mar 14h30 dim, lun 20h LE PETIT HOMME V.O. Jeu, mar 17h - ven 14h30, 20h30 - sam 17h30 - dim 20h - lun 14h30 LE PRIX À PAYER Jeu 20h** PULP FICTION V.O. (int - 12 ans) Sam 20h LA FAMILLE BÉLIER Mer, mar 20h - jeu 14h30 - sam 20h30 dim 17h
ÉCULLY CINÉMA 21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33
UN HOMME IDÉAL Sam 20h30 - dim 18h45 - lun 14h - mar 18h30 UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS Dim 14h UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS V.O. Mar 20h30 TOKYO FIANCÉE Sam 15h30 - dim 20h30 - mar 16h30 LE DERNIER LOUP Sam 18h - dim 16h30 - mar 14h
LE LEM 62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune
POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE Mer, dim 14h30 - sam 17h - lun 16h30 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Mer 16h30 - ven 21h - sam 19h - lun 14h30 SELMA Mer, ven 18h30 - dim 21h SELMA V.O. Jeu, lun 21h - dim 19h DIVERGENTE 2 Mer 21h - jeu 18h30 - sam 14h30 DIVERGENTE 2 3D Dim 16h30 - lun 18h30
MAISON DU PEUPLE 4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 92
BIRDMAN Mer, dim 18h10 - jeu 18h - mar 20h15 BIRDMAN V.O. Ven 20h10 - sam 14h DIVERGENTE 2 Mer, dim 16h - jeu 20h10, ven 18h SELMA V.O. Mer, dim 20h15 - jeu 15h40 - sam 18h10 mar 18h THE VOICES V.O. (int - 12 ans) Mer, dim 14h - ven 16h - sam 16h10, 20h30
LE MELIÈS 67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire
UN HOMME IDÉAL Ven, sam 19h - dim 14h30 - lun 20h30 SELMA Jeu 20h30 - ven 21h - dim 16h30
THE VOICES (int - 12 ans) Sam 21h - mar 20h30 THE VOICES V.O. (int - 12 ans) Dim 19h LES NOUVEAUX HÉROS Sam, lun, mar 16h30
PATHÉ CARRÉ DE SOIE 2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin
Avant-premières : • Robin des bois, la véritable histoire : lun 20h15 Enfant 44 : mar 20h15 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D 10h15 sf jeu - 12h30 - 14h45 - 15h40 17h - 18h - 19h15 - 20h10 - 21h30 22h20 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 11h15 sf jeu - 13h30 CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 10h40 sf jeu - 14h10 - 16h - 17h50 CLOCHETTE ET LA CRÉATURE LÉGENDAIRE 3D 12h25 sf jeu LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V : PROFANATION (int - 12 ans) 11h15 sf jeu - 13h50 - 16h30 - 19h35 22h05 DARK PLACES 10h20 sf jeu - 12h40 sf jeu - 15h - 17h25 19h50 - 22h10 L’ASTRAGALE 10h10 sf jeu - 12h20 sf jeu - 14h30 16h45 - 18h55 - 21h05 FAST AND FURIOUS 7 IMAX 10h10 sf jeu - 13h - 15h45 - 18h30 21h15 FAST AND FURIOUS 7 10h50 sf jeu - 13h35 - 16h20 - 19h05 21h25 - 21h50 DIVERGENTE 2 3D 16h50 - 19h20 - 21h50 DIVERGENTE 2 11h50 sf jeu - 14h20 SHAUN LE MOUTON 11h30 sf jeu - 13h45 - 15h40 - 17h35 19h30 AMERICAN SNIPER 10h45 sf jeu - 13h30 - 19h10 DIVERSION 15h25 - 17h45 - 20h05 sf lun - 22h20 CHAPPIE 21h55 sf mar CERISE 11h sf jeu - 13h10 CENDRILLON 10h35 sf jeu - 12h50 - 15h05 - 17h25 19h45 - 22h SUITE FRANÇAISE 11h sf jeu - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h sf mar - 22h15 KINGSMAN : SERVICES SECRETS 18h55 - 21h35 INDIAN PALACE - SUITE ROYALE 10h45 sf jeu - 13h15 - 15h50 - 18h20 20h55
LE SCÉNARIO Place Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40
INDIAN PALACE - SUITE ROYALE Mer 18h - jeu, ven 14h, 20h30 - sam 18h15 dim, lun, mar 18h15, 20h30 JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE Mer, dim 19h, 20h45 - jeu 12h15, 20h45 ven 14h, 18h - sam 19h15, 21h - lun, mar 20h30 DIVERGENTE 2 Jeu 18h30 - sam 17h - lun 14h - mar 17h30 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE Mer 14h, 20h30 - jeu 12h15, 16h30 - ven 16h30 - sam 16h15 - dim, mar 14h15 - lun 14h15, 16h15 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Mer 16h - jeu, ven 18h30 - sam 14h15, 20h30 - dim, mar 16h15 SHAUN LE MOUTON Mer, sam, dim 14h, 15h30 - jeu 14h - ven 16h30 - lun 16h15 - mar 10h30, 14h CENDRILLON Mer, dim 17h - jeu 16h30 - lun 18h - mar 15h30 SOUND OF NOISE V.O. Ven 20h JEUNE ET INNOCENT Mar 10h30
LE ZOLA 117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65
À TROIS ON Y VA Mer 21h - jeu 18h30 - sam 20h45 - dim 16h30 - lun 16h - mar 18h45 LE DERNIER COUP DE MARTEAU Mer 14h15 - sam, mar 16h45 - dim 18h45 lun 14h LE PRÉSIDENT V.O. Mer 18h30 - jeu 20h45 - ven 17h30 - sam, mar 14h15 LA VIE DES GENS Mer 16h30 - sam 18h45 - dim 14h30 - lun 18h - mar 21h SWEENEY TODD V.O. (int - 12 ans) Ven 20h LE PETIT MONDE DE LÉO Dim 10h30 LETTRE D’UNE INCONNUE V.O. Lun 20h
(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat
12 mars 17 MAI 2015 T. +33 (0)4 77 79 52 52 www.mamc-st-etienne.fr Lee Bul, Souterrain, (détail), 2012. Photo Remi Villaggi.
P14_15 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15
EXPOSITIONS
EP ART FEAST RECORDS AFR04 RELEASE PARTY
EXPOSITION GOETHE-INSTITUT LYON
ART FEAST (LYON) & KANN (LEIPZIG) "SISTER CITIES" EP
18 rue François Dauphin Lyon 2ème
TERMINAL CLUB 3 rue Terme - Lyon 1er Ouverture des portes à minuit
Du lundi au vendredi, de 14h à 18h30
Vue de l’exposition Lee Bul - DR
FESTIVAL LYON | LEIPZIG VERNISSAGE ET RELEASE PARTY VENDREDI 10 AVRIL EXPOSITION « LEIPZIG, VILLE DE HÉROS ? » DU 13 AVRIL AU 29 MAI 2015
Bouquet d’expositions — MUSÉE — NOUVELLE DÉFERLANTE D’EXPOSITIONS À SAINT-ÉTIENNE. LE MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN EXPOSE PAS MOINS DE CINQ ARTISTES, DU POST-MODERNISME BAROQUE DE LA CORÉENNE LEE BUL AUX BELLES PHOTOGRAPHIES DE RUINES INDUSTRIELLES DE MASSIMILIANO CAMELLINI. JEAN-EMMANUEL DENAVE
Sprache. Kultur. Deutschland. Wolfgang Mattheuer, „Hinter den sieben Bergen“, 1973, Ölmalerei - Museum der bildenden Künste Leipzig © MdbK, Ursula Gerstenberger
J.O. DEPARDON ET LE SPORT
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE PROLONGATION JUSQU’AU 26 AVRIL 2015 !
Une fois encore, on ne saurait trop vous conseiller d’aller à Saint-Étienne au MAMC, découvrir son nouveau bouquet printanier d’expositions hétéroclites. L’invitée de marque y est cette fois-ci la Coréenne Lee Bul (née à Séoul en 1964), ancienne performeuse qui présente à la fois un grand nombre de dessins et plusieurs installations-sculptures de dimensions importantes. Cette artiste férue d’architecture constructiviste et de science-fiction se révèle assez géniale dans sa faculté à créer des œuvres anachroniques, entremêlant le passé le plus traditionnel au futurisme le plus débridé. Les cyborgs croisent ici les chamans, les rubans d’autoroute luttent contre l’entropie de roches antédiluviennes, les grottes paléolithiques s’hybrident à des carénages aérospatiaux... Autant d’œuvres littéralement “monstres” et baroques, où le visiteur peut parfois s’engouffrer, et qui mettent sans cesse sous tension le réel et l’imaginaire, le mythe ancien et le mythe futuriste, le projet technologique et sa propre ruine. PAYSAGES DE L’ÂME Ce télescopage des temporalités se retrouve dans deux très belles séries de photographies autour du thème des ruines industrielles. L’Italien Massimiliano Camellini a saisi presque sur le vif l’arrêt brutal d’activité d’une usine, hantée encore de ses ouvriers fantômes sous formes de vêtements abandonnés,
d’objetsdivers, de dossiers qui ne seront jamais bouclés. Yves Bresson montre, quant à lui, dans ses images le retour “vengeur” et phosphorescent de la nature parmi les ruines et la rouille d’une ancienne fabrique de lames de faux et de faucilles. De nature, il est encore question avec les dessins hyperréalistes à la poudre de graphite de Serse. Dans une grande salle du musée, accrochées à différentes hauteurs, ses représentations frontales de ciels, de vagues ou de montagnes imposent une sorte de silence et de vertige intérieurs. «Le point de vue que je cherche écrit l’artiste, réside dans l’exercice d’immersion au plus profond de nous-mêmes... Mes dessins sont donc, tous, des paysages de l’âme.» L’expérience méditative et artistique est intense, mais l’on pourra alors se dégourdir l’âme et le regard en découvrant les nombreuses toiles de l’Américain Jonathan Lasker dans les salles adjacentes. Post-minimaliste en diable, l’artiste joue avec quelques signes, formes et couleurs simples et multiplie les compositions les plus libres. Une abstraction joyeuse et poétique, comme seuls certains artistes américains paraissent en avoir le secret. > Lee Bul, Jonathan Lasker, Serse, Yves Bresson et Massimiliano Camellini Au Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne jusqu’au 17 mai
© Aurélie Pétrel
INSTITUT LUMIÈRE PRESQU’ÎLE GALERIE PHOTO CINÉMA 3, RUE DE L’ARBRE SEC, LYON 1ER ENTRÉE LIBRE, MER / DIM 12H – 19H
© Magnum Photos / Raymond Depardon
GALERIE SOUTENUE PAR BNP PARIBAS — EAP — À l’Espace d’arts
Cette exposition a été créée à l’occasion du 2e festival Sport, Littérature et Cinéma qui a eut lieu du 8 au 11 janvier 2015, soutenu par :
www.institut-lumiere.org Galerie photo, 3 rue de l’Arbre Sec, Lyon 1er Du mercredi au dimanche de 12h à 19h
plastiques de Vénissieux, Aurélie Pétrel poursuit son exploration des registres du voir, du montrer, du représenter. Dès ses débuts, la photographe (née en 1980) a exposé ses travaux de différentes manières dans l’espace, poussant le spectateur à s’interroger sur cet obscur objet du désir qu’est l’image. La photo-
graphie relève chez elle de la construction d’un théâtre au sens étymologique du terme («lieu où l’on regarde»). À Vénissieux, Aurélie Pétrel a d’ailleurs concrètement travaillé avec le metteur en scène Vincent Roumagnac, qui a “activé” ses photographies d’abord disposées sur une scène de théâtre puis déplacées contre un mur, en tas, devenant dès lors peu ou pas visibles. Empêcher ou perturber le
voir fait partie des directions de travail de l’artiste avec, sousjacentes, ces questions : l’image est-elle si transparente que cela, toute image est-elle montrable ? Ailleurs, ce sont des maquettes au sol qui nous permettent de découvrir des photographies de petit format, comme autant d’expositions miniatures. Aurélie Pétrel a aussi invité un autre artiste à partager l’espace d’exposition avec elle, le dessinateur Jérôme Allavena. Sa série montre l’évolution imaginaire de la représentation d’une chaise en différentes reconfigurations morcelées et chaotiques. Ici, on passe du rapport de l’image à son environnement au rapport fragile de l’image à son propre “dedans”. Un rien suffit à en briser la structure et à en défaire la dimension représentative. JED > Aurélie Pétrel À l’Espace d’Arts Plastiques de Vénissieux Jusqu’au samedi 11 avril
MUSÉES INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN
ANTOINE CATALA “Jardin synthétique à l’isolement”, installation Du 17 avril au 12 juil, du mer au dim de 11h à 18h ; 0€/4€/6€
MUSÉE GALLO-ROMAIN DE LYON FOURVIÈRE 17 rue Cléberg, Lyon 5e (04 72 38 49 30)
LUCY SKAER Sculptures (La Salle de bains hors les murs) Du 10 avril au 3 janv, du mar au dim de 10h à 18h CHRD 14 avenue Berthelot, Lyon 7e (04 78 72 23 11)
PUISQUE LE CIEL EST SANS ÉCHELLE Restaurés avec grand soin, les dessins du prisonnier Arthur Goldschmidt, réalisés dans la ville-ghetto allemande entre 1942 et 1945, constituent un témoignage exceptionnel de l'attente, parfois entrecoupée de divertissements, qu’ont connu les juifs avant la déportation. Surtout, en une soixantaine de portraits crayonnés, cette exposition offre la bouleversante dernière image de vie des ces hommes et ces femmes. Jusqu’au 28 juin, du mer au dim de 10h à 18h ; jusqu’à 6€ MUSÉE DE L’IMPRIMERIE 13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98)
LE JARDIN DES IMPRIMEURS Du 9 avril au 12 juil, du mer au dim de 10h30 à 18h ; jusqu’à 5€ MUSÉE D’ART RELIGIEUX DE FOURVIÈRE
MUSÉE DES CONFLUENCES 86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 72 69 05 00)
À LA CONQUÊTE DU PÔLE SUD Expo à l’américaine (diorama, immersion…) pour un duel européen. Celui, parallèle, rude et mortel, que se sont livrés Norvégiens et Britanniques en 1911-1912 pour toucher les premiers le pôle Sud. Racontée comme une épopée sportive avec objets d’époque et reconstitutions, cette troisième expo temporaire du Musée des Confluences est un haletant hommage aux pionniers du siècle dernier. Jusqu’au 28 juin, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim et jrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ DANS LA CHAMBRE DES MERVEILLES Une réinterprétation du cabinet de curiosités Jusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim et jrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ LES TRÉSORS D’ÉMILE GUIMET Jusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ 23-25 rue Valentin Haüy, Villeurbanne (04 37 57 17 17)
ET ILS SONT OÙ LES OUVRIERS ? Le Rize continue son travail de mémoire en s'intéressant aux ouvriers villeurbannais, exposant leur histoire et leur condition sans misérabilisme ni angélisme. Toujours aussi claire, ludique et participative, la scénographie contribue à la justesse de l'ensemble. Jusqu’au 20 sept, du mar au sam de 12h à 19h sf jeu de 17h à 21h
GALERIES EMMANUEL MICHEL “Madagascar”, peintures GALERIE LE SOLEIL SUR LA PLACE
ALFRED MANESSIER Peintures Jusqu’au 14 juin, de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 ; 0€/4€/7€
Jusqu’au 25 avril DANIELLE STÉPHANE “Nymphes et vanités”, encres sur volumes
4 rue des Serpollières, Lyon 8e (04 78 75 16 75)
UTOPIES RÉALISÉES PAROLE AUX HABITANTS Jusqu’au 27 juin, du mar au sam de 14h à 18h ; entrée libre PLANÉTARIUM Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13)
INVENTERRE Regards sur un vaisseau planétaire Jusqu’au 9 août, mer de 13h30 à 17h, sam, dim de 10h30 à 18h ; 6€/7€/9€ MUSÉE AFRICAIN 150 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 61 60 98)
ART GÈLÈDÈ, MIROIR D’UNE SOCIÉTÉ Jusqu’au 31 juil, du mer au dim de 14h à 18h ; 2€/4€/8€ MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN Cité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e
OPEN SEA La scène contemporaine de l’Asie du Sud-Est Du 17 avril au 12 juil, du mer au dim de 11h à 18h ; 0€/4€/6€
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4 rue Antoine de Saint Exupéry, Lyon 2e (04 78 42 56 65)
GALERIE JEAN-LOUIS MANDON 3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55)
Jusqu’au 25 avril JÜRGEN LINGL-REBETEZ GALERIE SYLVIE PLATINI 7 place des Célestins, Lyon 2e (04 72 15 75 52)
Jusqu’au 25 avril MARINA PESCATORI SCHINDLER Sculptures GALERIE VIS’ART 26 quai Romain Rolland, Lyon 5e (09 83 28 38 10)
Du 14 au 26 avril LENNART HELAL “Forward my Egypt”, photos ATELIER/GALERIE VISIOSFEIR 26 rue René Leynaud, Lyon 1er (04 78 27 74 85)
Du 16 au 30 avril ROMAIN MILLET “Cloud stories”, light painting ARTIGONE 13 rue Juiverie, Lyon 5e
Jusqu’au 30 avril ANTOINE BRUY “Les maquis”, photos L’ABAT-JOUR
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L'ART TIENT SALON Mettre l'art à la portée de tous (et de toutes les bourses) : le salon ART3F n'y va pas par quatre chemins au moment d'exposer ses intentions. Dans les faits, la 3e édition de cette foire à l'ambition internationale, qui se tiendra à Eurexpo du 10 au 12 avril, accueillera une centaine de galeries et artistes : des sculpteurs, des photographes, des peintres... Et même des graffeurs, notamment Jace, qui présentera pour l'occasion de nouvelles itérations de ses célèbres "gouzous" – de petits personnages sans visage dont, à l'instar de Space Invader, il orne les murs du monde entier depuis le début des années 90. Une bonne occasion de prendre le pouls de la création contemporaine – et de retrouver quelques grands noms, de Soulages à Combas. —
FONDATION BULLUKIAN 26 place Bellecour, Lyon 2e (04 72 52 93 34)
Jusqu’au 16 mai BRIZZI + GISCLARD Sculptures, peintures GALERIE MICHEL ESTADES 61 quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 28 65 92)
Jusqu’au 23 mai SURRÉALISTES, CERTES Exposition collective d’A. Breton, M. Ernst, H. Bellmer, J. Camacho... GALERIE MICHEL DESCOURS 44 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 72 56 75 97)
Jusqu’au 20 juin
CENTRES D’ART PAULINE BOUDRY + RENATE LORENZ “Opaque”, performances filmées LA BF15 11 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)
Jusqu’au 30 mai ISAAC CORDAL “Moments de solitude”, photos 16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02)
Du 17 avril au 6 juin ANTOINE AGOUDJIAN LE BLEU DU CIEL 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)
Jusqu’au 13 juin
AUTRES LIEUX AURÉLIE PÉTREL, JÉRÔME ALLAVENA, VINCENT ROUMAGNAC ESPACE ARTS PLASTIQUES DE VÉNISSIEUX 8 boulevard Laurent-Gérin, Vénissieux
Jusqu’au 11 avril : article ci-contre STAR WARS IDENTITIES Une belle expo “à la canadienne” où le fan service (plus de 200 costumes, croquis et autres maquettes sont présentés) le dispute à la vulgarisation psychologique (via un parcours interactif sur la construction de soi). Bonus : un prix d’entrée qui accrédite la nécessité du soutien public à la culture. LA SUCRIÈRE Les Docks, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40)
Jusqu’au 19 avril ; de 17€ à 22€ BRUNO THÉRY Affiches de Jazz à Vienne et A Vaulx Jazz HÔTEL DE RÉGION 1 esplanade François Mitterrand, Lyon 2e (04 26 73 40 00)
Jusqu’au 24 avril JUDITH LESUR + DAMIEN SAILLARD Vidéos, photos, peintures MAPRA 9 rue Paul Chenavard, Lyon 1er (04 78 29 53 13)
Jusqu’au 25 avril JEAN-LUC NAVETTE “Sauver mes yeux des larmes”, illustrations
Figure lyonnaise du tatouage, Jean-Luc Navette est aussi et surtout unillustrateur de premier plan. Remarquable de méticulosité et autant inspiré par les pans les plus sombres et boueux de l’imagerie americana que par les gravures encyclopédiques, son travail retrouve, une fois accroché, tout son noir lyrisme.
33 rue René Leynaud, Lyon 1er
MAISON DU LIVRE, DE L’IMAGE ET DU SON
Jusqu’au 2 mai MAIA FLORE ET GUILLAUME MARTIAL Photos
247 cours Émile Zola, Villeurbanne (04 78 68 04 04)
Jusqu’au 25 avril HUGO RIBES “Exilés de Birmanie”, photos
GALERIE LE RÉVERBÈRE
3 impasse Fernand Rey, Lyon 1er (04 78 72 18 40)
38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)
EN BREF
Jusqu’au 16 mai RAJAK OHANIAN Photos en mémoire du génocide arménien
SPACEJUNK
LE RIZE
8 place Fourvière, Lyon 5e (04 78 25 03 04)
MUSÉE URBAIN TONY GARNIER
GALERIE ATELIER 28 28 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)
11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)
RIDEAUX / BLINDS “Le rideau, c’est nous” écrit Marie de Brugerolles qui a réuni une trentaine d’artistes contemporains internationaux (Marc Desgrandchamps, Urs Lüthi, Gustav Metzger...). Leurs œuvres nous interrogent sur notre désir de voir, sur les conditions contemporaines du regard, sur le rapport de l’art à la poétique du réel... Au visiteur de décider s’il veut ouvrir ou clore son propre rideau. Jusqu’au 3 mai, du mer au ven de 14h à 18h, sam et dim de 13h à 19h ; de 4€ à 6€
BERTRAND DORNY + CLAUDE CHAMPY, ALAIN GAUDEBERT, BRIGITTE LONG
Jusqu’au 2 mai RÉMY HYSBERGUE Peintures LA GALERIE 33 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 78 37 95 61)
Du 18 avril au 3 mai JEAN-PIERRE SCHNEIDER “La maîtresse de Baudelaire”, peintures
Les toiles du peintre Jean-Pierre Schneider jouent subtilement de tensions entre figuration et abstraction, formes ébauchées et matière picturale très travaillée. Sa série de variations sur une toile de Manet et sa série de jattes sont un bel aperçu d’une œuvre vaste, discrète et émouvante. GALERIE POME TURBIL 48 rue Burdeau, Lyon 1er
Jusqu’au 9 mai DANIELLE STÉPHANE “Variations Lola”, encre sur papier GALERIE DETTINGER-MAYER
COLLECTIF ITEM - L’ATELIER
Jusqu’au 30 avril BERNARD LESAING “Terres et paysages, monts et coteaux du lyonnais”, photos CAUE DU RHÔNE 6 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 72 07 44 55)
Jusqu’au 7 mai JULIEN CORDIER ET TATIANA ARFEL À l’occasion de la sortie de Les Inconfiants (éditions Le bec en l’air), la Ferme du Vinatier expose les dessins et photographies de Julien Cordier et des textes de Tatiana Arfel. Plongée en mots et en images dans le monde de la psychiatrie et la vie de l’hôpital éponyme, le livre est une réussite et les œuvres de Cordier, s’inspirant de Bosch et de Goya, sont particulièrement originales et émouvantes. LA FERME DU VINATIER Centre hospitalier Le Vinatier, 95 boulevard Pinel, Bron
Jusqu’au 7 mai JONAS DELABORDE
4 place Gailleton, Lyon 2e (04 72 41 07 80)
CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONS
Du 11 avril au 9 mai FRANÇOIS DUPUIS Monotypes
Du 10 avril au 16 mai GEORGES ROUAULT Peintures
GALERIE L’ANTILOPE 99 rue Bossuet, Lyon 6e (04 78 42 50 61)
Du 9 avril au 9 mai JACQUES DEKERLE Peintures GALERIE MATHIEU 48 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 72 19)
Jusqu’au 16 mai TOKO TOKUNAGA GALERIE 48
Espace Léon Blum - Rue de la Rochette, Saint-Fons
MAISON RAVIER 7 rue Ravier, Lyon 7e (04 72 73 35 80)
Jusqu’au 14 juin ART3F - SALON INTERNATIONAL D’ART CONTEMPORAIN EUREXPO 1 avenue Louis Blériot, Chassieu (04 72 22 33 44)
Du 10 au 12 avril, ven de 16h à 23h, sam de 10h à 21h, dim de 10h à 20h ; 10€ : article ci-contre
48 rue Burdeau, Lyon 1er
Jusqu’au 16 mai GÉRARD GUYOMARD Peintures GALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE 35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)
Jusqu’au 16 mai
Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
P16_17 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15
THÉÂTRE - DANSE
Lignes de séparations
Refaire du Ramdam — DANSE — LA COMPAGNIE MAGUY MARIN, LE LIEU EXPÉRIMENTAL RAMDAM : DEUX
AVENTURES ARTISTIQUES QUI N’EN FINISSENT PAS DE SE RÉINVENTER ET QUI, AUJOURD’HUI, S’ALLIENT L’UNE ET L’AUTRE POUR UN NOUVEAU PROJET ATYPIQUE NOMMÉ “RAMDAM, UN CENTRE D’ART”. LA REPRISE DU CHEF-D’ŒUVRE DE MAGUY MARIN MAY B EN SERA LE PREMIER TEMPS FORT. JEAN-EMMANUEL DENAVE
IMAGINATION MORTE, IMAGINEZ Symboliquement, Maguy Marin reprend May B à Ramdam, où sa compagnie s’est établie récemment, après deux années passées à Toulouse et, précédemment, douze années à la tête du Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape. «Nous n’avons pas trouvé d’espace de frottement à Toulouse qui nous convienne précise Maguy Marin, c’est pourquoi nous avons décidé de revenir à Lyon autour du projet “Ramdam, un centre d’art”.» Ramdam, c’est une ancienne menuiserie située à Sainte-Foy-lèsLyon, acquise par Maguy Marin en 1995. La chorégraphe met à l’époque cet espace à la disposition d’un collectif (deux salariés permanents et beaucoup de bénévoles) qui, depuis 1997, accueille des danseurs, des metteurs en scène, des musiciens en résidence, et s’ouvre régulièrement au public pour présenter des spectacles ou des étapes de travail. Avec l’implantation de la compagnie (et donc un renfort substantiel de permanents), des envies d’extension, de nouveaux projets artistiques et des conditions de travail améliorées au fil du temps, Ramdam poursuit à la fois son cheminement et franchit une étape supplémentaire : «Avec d’autres artistes, je souhaite, par ce nouveau mouvement, réinvestir très concrètement cet espace, pour en faire un lieu propice à stimuler l’effervescence d’un partage politique qui fasse de la question de l’art et du poétique le lieu d’un exercice du voir, de l’entendre, du sentir, du penser, du dire, tout en répondant aux nécessités liées au fonctionnement de la compagnie.»
HÉTÉROTOPIE Patrice Conte, président de l’association Ramdam, rappelle lui aussi les dimensions politique et créative de l’invention d’un tel lieu intermédiaire (entre la friche et la salle de spectacle), où l’expérimentation est aussi bien économique qu’artistique. Lieu que l’on pourrait encore définir en termes beckettiens : «D’une part le dehors, de l’autre le dedans, ça peut être mince comme une lame, je ne suis ni d’un côté ni de l’autre, je suis au milieu, je suis la cloison, j’ai deux faces et pas d’épaisseur (...)». Il est clair qu’à une époque où l’on veut à tout prix classer, étiqueter, mesurer, évaluer, Ramdam se profile comme une hétérotopie, un espace de résistance «entre deux refuges éclairés dont les portes sitôt qu’on approche se ferment doucement, sitôt qu’on se détourne s’entrouvrent doucement encore.» S’il a quelques prédécesseurs fameux (La Cartoucherie de Vincennes d’Ariane Mnouchkine, la Fonderie au Mans de François Tanguy, la friche Belle de mai à Marseille...), cet entre-deux veut se soustraire aux identités définies et figées. Ce sera un lieu de passage (dans tous les sens du terme : transmission et formation, passage d’artistes en résidence, chemins de traverse artistique...) ou, comme préfère le dire, Maguy Marin, «un lieu de frottement». “Ramdam, un centre d’art”, c’est l’idée, explique-t-elle, «de sortir du clivage des disciplines, de se réapproprier la notion d’art en général, intrinsèquement lié selon moi au politique. On ne va pas voir du cirque, de la danse ou une exposition, mais un “objet d’art” susceptible de faire bouger, de changer quelque chose en nous.» On ira donc à Ramdam voir May B, œuvre non identifiée et géniale, oscillant entre danse, théâtre et littérature.
SES PETITES AMOUREUSES C’est tout le contraire. Dans ces dialogues – issus en grande partie d’un long travail d’improvisation et du talent du scénariste Guy-Patrick Sainderichin – on ne décèle aucune temporalité : le texte résonne autant avec le post-68 d’Eustache qu’avec les années 2010. Les protagonistes féminines et elles seules ont un travail ; la sombre répétitivité du quotidien est décrite avec justesse («travailler pour attendre de rentrer dans une boîte, sourire au videur, danser, boire, re-danser, re-boire») ; s’occuper est «la grande affaire». Mais au cœur de tous ces constats, l’amour se distille comme un poison vital. Il transpire par les pores de comédiens absolument remarquables, qui jamais ne croulent sous le poids des icônes qu’ont
© Elizabeth Carecchio
été Jean-Pierre Léaud, Bernadette Lafont (citée en clin d’œil) et Françoise Lebrun. Bien sûr, à trop se calquer sur le réel, l’ennui contamine parfois le plateau, notamment dans la demi-heure précédant l’entracte mais ensuite, place à une deuxième partie magistrale. Julie Duclos a en effet choisi d’aller au-delà du film, en inventant une suite à l’existence de ses personnages. Esther veut «guérir et ne pas guérir» de son chagrin d’amour, «sa tristesse assumée et forte». Elle prend des décisions dérisoirement «radicales» («sortir, voir des gens»), mais tourne en rond et se met en boule devant la télé. Dans une dernière vidéo qui nous transbahute des années plus tard et flanque les larmes aux yeux, l’amour ne triomphe pas de tout, pas même du couple, mais il est de très loin la plus belle aventure de chacun. Duclos et sa troupe, joliment nommée In-Quarto, ont su transposer cette certitude douce-amère au théâtre. On leur en sait gré. > Nos serments Aux Célestins jusqu’au vendredi 10 avril
> May B À Radam du mardi 7 au samedi 11 avril > Singspiele À Ramdam du 28 avril au 2 mai
DRUMMING LIVE Autre grande figure de la danse contemporaine, autre lieu : Anne Teresa de Keersmaeker transmet l’une de ses pièces phares au Ballet de l’opéra de Lyon jusqu’au 10 avril. Créée en 1998 sur une partition de Steve Reich, Drumming Live propulse douze interprètes parmi les boucles et les spirales musicales du compositeur minimaliste américain. Un flot continu de mouvements virtuoses, de sons et d’énergie emblématique de l’écriture de la chorégraphe, qui explore avec précision et inventivité les liens entre danse et musique – dont notre dernière Brigade du Ballet vous propose un aperçu sur notre site. Bonne nouvelle : la chorégraphe a prévu dans un avenir proche de transmettre d’autres pièces importantes au Ballet.
DR
L
a pièce de Samuel Beckett Fin de Partie s’ouvre paradoxalement sur ces mots : «Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir.» La fin, chez l’écrivain irlandais, s’avère être toujours incertaine, improbable ou inatteignable, ouverte en tout cas à d’autres horizons, d’autres fins (au sens de buts) possibles. Ces mots émanent parfois des visages crayeux des danseurs de May B. Ils sont articulés entre deux murmures, entre deux gloussements, entre deux déplacements boiteux, poussifs, cabossés... Créée en 1981, la pièce de Maguy Marin embrasse en une heure et demi l’univers de Beckett. Elle est aussi un condensé de la condition humaine, à travers dix individus largués dans le vide, la poussière et une désespérance teintée d’humour. Dix membres d’un groupe incertain qui tour à tour se referme sur lui-même, tangue, se disloque, puis se rabiboche «tant mal que pis encore.» Depuis plus de trente ans, les gestes infimes, intimes et heurtés de ces dix personnages en quête d’eux-mêmes et d’autrui, bouleversent les spectateurs du monde entier, de tournée en tournée.
Dans un appartement parisien un peu impersonnel et habilement encadré d’un arsenal de projecteurs de cinéma, Mathilde ne veut pas que son homme sorte se promener une nouvelle fois à la nuit tombée. Le dialogue, entamé par un banal «ça va ?», vire au drame : il fuit alors qu’elle voudrait juste qu’ils soient «ensemble». Entre phrases nunuches (personne n’est un Nobel à chaque instant) et vérités déchirantes, colères et espoirs fou, la vie surgit. «Je veux être heureuse, je suis heureuse normalement» tente-t-elle de se convaincre. Mais François fout le camp et son ex disparaît des radars : le prologue est shunté par un écran où l’on suit l’homme instable au dehors. Julie Duclos trouve ainsi la parade pour faire respirer son huis-clos, ouvrant sur l’extérieur comme le faisait La Maman et la putain de Jean Eustache dont elle s’est très librement inspirée – «je suis partie du film comme on part : pour le quitter» dit-elle magnifiquement. Quand François revient, il est chez Esther, sa nouvelle compagne, qui tolère ses écarts avec son amante Oliwia. Alors quoi ? Il se nouerait ici un simple vaudeville chez les bobos ?
© Elizabeth Carecchio
DR
— THÉÂTRE — EN S’INSPIRANT DU CULTISSIME ET GRANDIOSE LA MAMAN ET LA PUTAIN, LA TOUTE JEUNE JULIE DUCLOS SIGNE AVEC NOS SERMENTS UNE PIÈCE TRISTE ET DRÔLE, TROUBLANTE, PARFOIS LENTE, VINDICATIVE AUSSI, POUR RACONTER L’ESSENTIEL : COMMENT ON S’AIME, COMMENT ON SE QUITTE. NADJA POBEL
— THÉÂTRE — La
jeune metteur en scène (et actrice, notamment dans Mort d’un commis voyageur de Claudia Stavisky en 2012) Valérie Marinese n’en est pas à sa première rencontre avec le théâtre britannique contemporain. Par le passé, elle s’est déjà confrontée à Edward Bond et Sarah Kane. Mieux, elle avait joliment adapté il y a deux ans Bouh ! de Dennis Kelly, auteur méconnu de ce côté-ci de la
Manche. La voilà qui se penche sur Matt Hartley, 35 ans et déjà auteur pour la Royal Shakespeare Company. Hartley et Kelly ont en commun de décrire sans fauxsemblant la jeunesse violente (et violentée) d’une Angleterre peu amène avec ses ressortissants. Ici, un couple déchiré par la perte de son enfant adopte une ado agitée, des amis bourrés causent la mort accidentelle d’un gamin et un homme bat sa femme. Trois situations que Hartley lient d’une
façon aussi impressionnante et que poignante : avec un langage dur, sans fioriture, parfois vulgaire, qui saisit sur le vif son pays mal en point. Que faire d’une telle virulence ? Valérie Marinese répond en laissant les seize élèves de deuxième année de l’école de théâtre Arts en scène déployer une série quasi ininterrompue de cris. Mais à trop forcer le jeu deux heures durant, le texte se perd, pour ne gagner en intensité que dans les rares moments de répit des protagonistes – la nécessité inhérente à l’exercice d’école de doubler chaque rôle pour offrir un temps de jeu à tous se révelant au passage assez cruelle pour certains. Restent de très belles idées de mise en espace, comme ces photos d’intérieurs d’appartements projetées sur les murs blancs, qui offrent une profondeur inédite aux propos d’un auteur à découvrir d’urgence. NP > Brûler des voitures À l’Élysée jusqu’au samedi 11 avril
THÉÂTRE THÉÂTRE DE VIENNE 4 rue Chantelouve, Vienne (04 74 85 00 05)
LE MISANTHROPE De Molière, ms Michel Belletante, 1h45 Jeu 9 avril à 20h30 ; de 10€ à 20€ RADIANT-BELLEVUE 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)
BIG APPLE D’Isabelle Le Nouvel, ms Niels Arestrup Jeu 9 avril à 20h30 ; 26€/33€/35€ INSA 20 rue Albert Einstein, Villeurbanne
PETITES NOTES MATHÉMATIQUES Par la Nième Cie, ms Claire Truche, 1h Jeu 9 avril à 13h13 ; entrée libre THÉÂTRE DE L’ATRIUM 35 avenue du 8 mai 1945, Tassin la Demi-Lune
L’ENVIE DE DORMIR EST UNE ODEUR Par Gérald Robert-Tissot, Théâtre d’Ouble, 1h. Conférence-spectacle sur les rêves Jeu 9 avril ; 8€/13€/15€ ESPACE LOUISE LABÉ
BRUMES De Myriam Martel et Claude Monteil, ms Claude Monteil Du 21 au 30 avril, du mer au sam à 20h30 ; 11€
LA CUISINE INCORPORÉE EN HÉRITAGE… …ET L’ART DE LA DÉBITER EN PETITS MORCEAUX De et par Géraldine Fabre et Alice Robert Du 16 au 19 avril, du jeu au sam à 20h30, dim à 17h30 ; 11€/15€
THÉÂTRE DE L’UCHRONIE 19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)
THÉÂTRE DES MARRONNIERS
GYNÉCÉE Par la Cie les Tournesols en Art’Monie. Quatre femmes sur le quai d’une gare Du 8 au 11 avril à 20h30 ; 9€/14€
7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)
THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE
LA FÊTE De Spiro Scimone, ms Steven Fafournoux et Valérie Zipper Du 9 au 20 avril, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 17h, lun à 19h ; 8€/12€/15€
Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)
THÉÂTRE DES VORACES
DISCOURS À LA NATION D’Ascanio Celestini, ms David Murgia, 1h20. Manifeste politique Du 8 au 11 avril, mer, jeu, ven à 20h, sam à 19h30 ; de 5€ à 26€ : article en page 18
RÉSURRECTION Un clown traverse les questions de l’existence Jusqu’au 25 avril, jeu, ven, sam à 20h30 ; 10€/12€
THÉÂTRE DES ASPHODÈLES
THÉÂTRE DU POINT DU JOUR
9 place Colbert, Lyon 1er (09 54 92 94 51)
CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)
LE MALADE IMAGINAIRE De Molière, ms Michel Didym Jusqu’au 10 avril, du mar au sam à 20h, dim à 16h ; de 9€ à 35€ NOS SERMENTS Très librement inspiré de “La Maman et la putain” de Jean Eustache, ms Julie Duclos Jusqu’au 10 avril, du mar au sam à 20h30 ; de 12€ à 21€ : article ci-contre
JE DANSE ET JE VOUS EN DONNE À BOUFFER Chor Radhouane El Meddeb, Cie de SOI. Performance culinaire chorégraphiée Ven 10 avril à 20h30 ; 9€/15€/17€
LE TEST Du 8 au 11 avril, à 20h30 ; 10€/13€ ALLÔ MAMAN DOLTO Du 15 au 18 avril, à 20h30 ; 10€/15€/17€
THÉÂTRE DU GAI SAVOIR 94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)
AUX ÉCHAPPÉES BELLES
LE NOMBRIL DU MONDE
Place de la République, Miribel (04 78 55 80 20)
ET HOP ! BACH HIP-HOP Par Fabrice Bihan (violoncelle) et David Rodrigues (danse hip hop) Ven 10 avril à 19h30 ; 8€/9€/10€ OPÉRA DE LYON Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)
AMPHITHÉÂTRE - SALLE 3000
THÉÂTRE TÊTE D’OR
MAISON DE LA DANSE
60 avenue Maréchal de Saxe, Lyon 3e (04 78 62 96 73)
8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00)
ACAPULCO MADAME D’Yves Jamiaque, ms Jean-Luc Moreau. Un inconnu vient perturber une épouse rangée Jusqu’au 12 avril ; de 28€ à 45€ L’AFFRONTEMENT De Bill C.Davis, ms Steve Suissa Du 14 au 18 avril, à 20h30 sf mer à 19h30 ; 55€
HALLO
Cité Internationale, 1 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e
ÉTOILE ROYALE THÉÂTRE DANS LE GENRE... Ms Jean Lacroix, Cie Anda Jaleo. Théâtre burlesque à partir de témoignages d’adolescents sur les rapports filles-garçons Dim 12 avril à 17h30 ; 8€/11€/15€ THÉÂTRE DE LUNE Passage Mermet, Lyon 1er (06 08 10 52 03)
HAMLET 60 D’après William Shakespeare, Cie Théâtre de l’Entre-Deux, 1h, dès 13 ans. Prologue d’Hamlet en soixante minutes Ven 10 avril à 20h30 ; 6€/10€/13€ Balises : 1 place achetée = 1 place offerte HOLD ON Par le Laabo, 1h05, théâtre chorégraphié Ven 17 avril à 20h30 ; 6€/10€/13€
TRAVERSÉES Ms Fred Guittet. 10 destinées de migrants Dim 12 avril à 16h30 ; prix libre ESPACE 44 44 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)
MOLIÈRE FOREVER De Jean-Pierre Roos, ms Gérard Guipont, 1h15 Jusqu’au 12 avril, à 20h30 sf mer à 19h30 et dim à 17h30 ; 11,50€/15€
14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)
POLARIS
BRÛLER DES VOITURES De Matt Hartley, ms Valérie Marinese, par les élèves d’Arts en Scène. Jusqu’au 11 avril, à 19h30 ; 8€ : article ci-contre
5 avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)
À LA PORTE Par la Cie des Ô, 1h, dès 8 ans Dim 12 avril à 17h ; 8€/10€ CARRÉ 30
THÉÂTRE INSTANT T.
12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)
35 rue Imbert Colomès, Lyon 1er (04 78 39 45 83)
LE COURAGE DE MA MÈRE De George Tabori, ms Jacques-Yves Henry Jusqu’au 12 avril, jeu, ven, sam à 20h30, dim à 17h30 ; 11€/15€ Balises : 1 place achetée = 1 place offerte
65-73 rue du Bourbonnais, Lyon 9e (04 78 64 84 98)
1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)
FESTIVAL 1.2.3. SOLI Avec les Cies de danse Pascoli, Hallet Eghayan... Ven 17 et sam 18 avril à 20h30 ; 10€/13€
L’EMBROUILLE Jusqu’au 18 avril, ven, sam à 19h30 ; 10€/15€/17€ CAS BARRÉS BURLESQUES Les jeu, ven, sam à 21h15, dim à 17h ; 10€/15€/17€ BANZAÏ Impro Jusqu’au 18 avril, ven, sam à 21h30 ; 10€/15€/17€
CAFÉ-THÉÂTRE
17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)
Chor Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, 1h Du 8 au 10 avril, mer à 19h30, jeu, ven à 20h30 ; de 17€ à 29€ RAMDAM 16 chemin des Santons, Sainte-Foy-lès-Lyon (04 78 59 62 62)
MAY B Par la Cie Maguy Marin, 1h30 Jusqu’au 11 avril, à 20h, 15/20€ : article ci-contre ESPACE ÉOLE 16 rue Centrale, Craponne (04 78 57 82 82)
SILENCE, ON TOURNE ! Par le Pockemon Crew, 55 min. Hip hop inspiré par le cinéma des années 30 et 40 Jeu 9 avril à 20h30 ; 16€/20€ PÔLE PIK 2 rue Paul Pic, Bron (04 72 14 69 60)
DANS L’ARÈNE Par la Cie YZ Jeu 9 avril à 19h ; entrée libre LE KARAVAN THÉÂTRE 50 rue de la République, Chassieu (04 78 90 88 21)
PASSO A SUD Chor Maristella Martella, Cie Tarantarte, 1h Ven 10 avril à 20h ; 13€/19€
1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)
LE PRESBYTÈRE Par le Béjart Ballet Lausanne Sam 11 avril à 15h30 et 20h30, dim 12 à 13h30 ; de 35€ à 88€
ALLEGRO
DANSE
7 rue des Aqueducs, Lyon 5e (04 72 38 72 50)
ESPACE GERSON VINCENT DEDIENNE Un seul-en-scène à l’humour mitraillette conçu par un auteurinterprète bluffant, tant dans l’écriture que dans le jeu. Tout simplement immanquable. Jusqu’au 11 avril, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 19h et 21h ; 12€/16€ CASTING Dim 12 avril à 17h ; 10€ AYMERIC LOMPRET Lun 13 avril à 20h30 ; 5€ DAMIEN JAYAT Du 15 au 18 avril, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 19h et 21h ; 12€/16€ ET BING IMPRO Par la Bande d’Improvisateurs Nouvelle Génération Dim 19 avril à 17h ; 10€ MICHEL FRENNA Lun 20 avril à 20h30 ; 5€ STORY BOARD Impro par Et Compagnie Les mar à 20h30 ; 6€/12€/16€
YO SOY AZUL Ven 10 avril à 20h30 ; 12€/15€
DRUMMING Chor Anne Teresa de Keersmaeker, par le Ballet de l’Opéra de Lyon, 1h Jusqu’au 11 avril, à 20h30 ; de 10€ à 38€ : article ci-contre
53 rue Carnot, Saint-Fons (04 78 67 68 29)
FACE À LA MER Ms Claude Monteil Jusqu’au 11 avril, du mer au sam à 20h30 ; 11€
23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)
LE SOULIER DE SATIN De Paul Claudel, ms Kathleen Dol. En épisodes Du mar au sam à 20h ; 5€
THÉÂTRE JEAN MARAIS
THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE
SOUS LE CAILLOU
14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)
TRISUNIQUE Par Emmanuelle Rivier. Clown dès 10 ans Ven 10 et sam 11 avril à 20h30 ; 12€ VESTIGES OU CE QUI NOUS MANQUE EST TOUJOURS À VENIR Du 16 au 18 avril, à 20h30
17 bis impasse Sainte-Eusèbe, Lyon 3e (04 72 61 12 55)
13 avenue Robert Schumann, Saint-Symphorien-d’Ozon
LA FILLE BIEN GARDÉE & EMBRASSONS-NOUS FOLLEVILLE ! D’Eugène Labiche, ms Bernard Rozet, Équipe Rozet, 1h25 Ven 10 avril à 20h30 ; 16€/19€
LE TOBOGGAN
LE BOUI BOUI 7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)
SALE MENTOR De Jocelyn Flipo Après la romance gay, le musical à caractère pornographique et le thriller, Jocelyn Flipo s'essaye à une nouvelle hybridation entre comédie et cinéma de genre. Et ne déçoit pas, notamment grâce à un Yann Guillarme au sommet de sa forme molièresque. Jusqu’au 11 avril, du mar au sam à 21h30 ; 14€/18€ BABASS Jusqu’au 11 avril à 21h30 ; 14€/18€ DU PLAISIR ET DES MÉDOCS De Delphine Lacouque et Noémie Delattre, ms Stéphane Casez Du mar au sam à 19h45 ; 14€/17€ DAVID BOSTELLI Du 14 avril au 2 mai, du mar au sam à 21h30 ; 14€/18€ DÉLIT DE GROSSESSE Par Ariane Echallier et Vanessa Defasque Les sam à 18h ; 14€/18€ HOMME / FEMME MODE D’EMPLOI : LE GARS De Patrice Lemercier, ms Stéphane Casez Les lun à 19h45 ; 14€/18€
LE COMPLEXE DU RIRE 7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)
LES COCOTTES SE SOIGNENT Jusqu’au 18 avril, du mer au ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€ HORS-PISTE Impro ar la Lily Les mar à 20h30 ; 13€/15€ SMART FAUNE De Jacques Chambon, ms Romy Chenelat Jusqu’au 2 mai, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€ MARDI DÉCOUVERTE Mar 14 avril à 20h30 ; 5€ LE RIDEAU ROUGE 1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)
J’ACHÈTE ENCORE PLUS Par Florence Bardon et Simon Leblond, ms Renato Ribeiro Du mar au sam à 19h45 ; 15€/20€ C’EST BIEN FÉE POUR MOI Du mar au sam à 21h30 ; 15€/20€ SOIS PARFAITE ET T’ES TOI ! Les sam à 18h ; 15€/20€
LA GUERRE DES SEXES De Pascal Grégoire Les dim à 18h et les lun à 20h ; 15€/20€ THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)
MON MARIAGE, MES AMIS, MES EMBROUILLES De Frédéric Sandeau, Jean-François Édouard et Patrice Sandeau, ms Sylvie Benoit Les jeu, ven, sam à 21h30 ; 15€/18€ LA PETITE VADROUILLE ET LA GRANDE LA SUIT Du 9 avril au 30 mai, jeu, ven, sam à 19h30 ; 15€/18€ COMÉDIE ODÉON 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)
SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORT Ms Olivier Maille Les sam à 18h ; 20€/25€ J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES De Carole Greep, ms Stéphane Casez Jusqu’au 25 avril, du mar au sam à 21h30 (relâche le 21 avr) ; 20€/25€ UN COUPLE (PRESQUE) PARFAIT De David Pagliaroli Les dim à 16h ; 15€/20€ CAROLINE VIGNEAUX Lun 13 avril à 20h30 ; 25€/30€ BAPTISTE LECAPLAIN
Mar 21 et mer 22 avril à 21h30 ; 20€/25€ LES VEDETTES THÉÂTRE 11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)
PLUS VRAI QUE NATURE Du ven au sam à 21h30 ; 11€/14€/17€ BARCELONE AMSTERDAM Par Marlène Noël et Philippe Elno Du mer au sam à 20h ; 11€/14€/17€ FLUIDE Impro par la Lilyade Les lun à 20h30 ; 9€/11€/14€ LE REPAIRE DE LA COMÉDIE 2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )
HUMOUR.DOC De Clément Cordero, par la troupe du nOmbril du mOnde Du 17 avril au 16 mai, ven, sam à 20h ; 12€/16€ THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE 60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)
LES ZEXPERTS ! MAIS QUI A TUÉ LE CADAVRE MORT ? Du 9 avril au 25 juil, jeu, ven, sam à 21h30 ; de 10€ à 20€ ILS SE SONT AIMÉS De Muriel Robin et Pierre Palmade Les dim à 16h ; de 10€ à 20€
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TEEN MOVIES AU CINÉ DUCHÈRE SAMEDI 11 AVRIL
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PULP FICTION AU CINÉ MOURGUET SAMEDI 11 AVRIL
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P18 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15
THÉÂTRE - DANSE GAGNEZ VOS PLACES POUR 2 PERSONNES POUR VISITER LE
MUSÉE DE L’AVIATION CLÉMENT ADER
NUIT D’IVRESSE De Josiane Balasko Dim à 18h et lun à 19h30 ; de 10€ à 20€ LE CLAN DES DIVORCÉES D’Alil Vardar. Les sam à 18h ; de 10€ à 20€ 10 ANS DE MARIAGE D’Alil Vardar Du mar au ven à 19h30, sam à 20h ; de 10€ à 20€ IMPROFUSION Sam 18 avril à 21h30 ; de 10€ à 20€
IMPROVISATION
À CORBAS THÉÂTRE DU GAI SAVOIR
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94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)
JUMBLE CRAFT Par la cie Le cri du chameau Ven 17 avril à 20h30 ; de 7€ à 12€ CARRÉ 30 12 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)
IMPRO AVEC LA TILT Mar 21 avril à 20h30 ; 8€
JEUNE PUBLIC
SUPER GRUNDTHAL Dès 5 ans Du 20 au 25 avril à 14h30 ; 8€/10€
françaises pour livrer un cabaret théâtralisé à l’énergie débordante.
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PICOTI PICOTA Par La récrée et Cie, dès 2 ans, 30 min Mar 14 et mer 15 avril à 10h30 et 15h ; 4€/6€
AU BOULOT JOJO ! Théâtre et marionnettes par Ari Poppin’s cie, 45 min, dès 5 ans Du 15 au 25 avril, du mer au sam à 15h ; 8€/10€
MAISON POUR TOUS SALLE DES RANCY
SOUS LE CAILLOU
249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)
PETIT POÜET Par Carole Devillers, Cie Zoélastic, 40 min, dès 2 ans. Clown Du 14 au 17 avril, à 10h et 15h ; 5,50€/6,50€ LE REPAIRE DE LA COMÉDIE 2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )
LILOU ET LA PORTE KIVAHOU De et par Charlotte Robin et Benoît Bornier, à partir de 3 ans Du 13 au 17 avril à 10h30 et 15h30 ; 8€ Du 18 au 24 avril à 10h30 et 15h30 (relâche le 19) ; 8€ ESPACE GERSON 1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)
THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE 7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)
THÉODORE, LE PASSAGER DU RÊVE
PROCESSION ou mourir pour des idées
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GUIGNOL ET L’ELFE DE LA LUNE Jusqu’au 26 avril, mer, sam, dim à 15h30 (+ vac. scolaires tlj à 14h et 15h30) ; de 6€ à 9,50€
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LIAISON CARBONE
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D’après le roman de Joëlle Ecormier, ms Eric Domenicone, dès 7 ans. Théâtre d’objets et marionnettes Ven 10 avril à 19h ; 9€/13€/22€ THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)
GUIGNOL ET LES LAPINS SAMURAÏS Du 11 au 26 avril, tlj à 10h30, 14h30 et 16h ; 9€/11€ THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE Place des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)
VENEZ DÉCOUVRIR LA NOUVELLE SAISON 2015-16
BEAUTÉ MONSTRE De Charlotte Paréja, avec Gabriel Aguiar et Gabrielle Jeru, 50 min, dès 5 ans. Hommage à la haute couture Sam 11 avril à 15h et 18h ; 10,50€/14,50€
EN DIRECT SUR INTERNET
MARDI 28 AVRIL - 20H30 MERCREDI 29 AVRIL - 15H00 MERCREDI 29 AVRIL - 19H30 JEUDI 30 AVRIL - 20H30
Licences : 1-1054424,2-1054425,3-1054423 Licences : 1-1054424,2-1054425,3-1054423 Licences : 1-1054424,2-1054425,3-1054423
À LA MAISON DE LA DANSE - ENTRÉE LIBRE
51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43)
NON ! NON ! NON ! D’Anne Kovalevsky et Gaël Dod, Cie Pouss’les mots, 35 min, de 2 à 5 ans. Contes et peinture Du 8 au 19 avril, mer, jeu, ven, mar à 10h et 15h sf ven 10 à 10h et 17h30, sam, dim à 11h et 17h ; 8€/10€ SALLE JEAN CARMET
ÉPICERIE MODERNE Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)
TOUT VA BIEN MONSIEUR K De Romuald Leclerc, Cie Monsieur K, dès 5 ans Mar 21 avril à 15h ; 5€/8€
M LE MÉCHANT Par Eddy la Gooyatsh Dès 4 ans, 45 min, pop sucrée Sam 11 avril à 15h30 ; 5€/10€
THÉÂTRE DE VIENNE 4 rue Chantelouve, Vienne (04 74 85 00 05)
62 route d’Yvours, Irigny (04 78 51 48 87)
DIMANCHE 26 AVRIL - 17H00 LUNDI 27 AVRIL - 19H30
THÉÂTRE DES CLOCHARDS CÉLESTES
Boulevard du Pilat, Mornant (04 78 44 05 17)
PATA’DÔME THÉÂTRE
Retrouvez Dominique Hervieu sur scène accompagnée d’artistes les
L’AMUSANT MUSÉE Par Brigitte Julian, Cie du Soleil fruité, 40 min, dès 4 ans Du 13 au 19 avril, du lun au ven à 10h30 et 14h30, sam, dim à 16h ; 8€/12€ ROBINET Par la Cie L’Accord des On, 40 min, dès 2 ans. Histoire d’un petit clown né sans nez Du 20 au 26 avril, du lun au ven à 10h30 et 14h30, sam, dim à 16h ; 8€/12€
LA CARRIOLE FANTASQUE DE MONSIEUR VIVALDI
Par la Cie Les Objets volants. Jonglage Ven 10 avril à 20h30 ; 18€/25€/27€
SPECTACLES SALLE SAINTE-HÉLÈNE 10 rue Sainte-Hélène, Lyon 2e (04 78 38 06 06)
SUR LA ROUTE AVANT L’AUBE Texte et ms Pierre Louis Jeu 9 avril à 20h30 ; 8€/12€ MJC VILLEURBANNE 46 cours Damidot, Villeurbanne (0478848483)
AVANT QUE L’AVANT GARDE NE GLISSE SUR LES ROCHERS Par le Mac Guffin Kollectif Jeu 9 et ven 10 avril à 20h ; de 4€ à 12€ ESPACE LES 3 RYTHMES Place de la porte de Lyon, Dardilly (04 78 35 13 00)
LES FOLIES LYONNAISES Sam 11 avril à 20h ; 65€ COMŒDIA DE LYON 32 bis quai Arloing, Lyon 9e
GROSSE CHALEUR ! De Laurent Ruquier, ms Geneviève Limoges Du 8 au 12 avril, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 15h et 20h30, dim à 15h ; 10€/13€/15€ MAISON DES PASSAGES
L’ASPERGE ET LA PATATE Par Renaud Rocher, Cie Essentiel Ephémère, 45 min, dès 5 ans Du 11 au 13 avril, sam, dim à 17h, lun à 10h30 ; 8€/10€/12€
44 rue Saint-Georges, Lyon 5e (06 95 49 00 98)
MATIN BRUN + SOPHIE SCHOLL, RÉSISTANCE D’UNE JEUNESSE Par la Cie Novecento Sam 18 avril à 19h et dim 19 à 15h ; 11€/13€
ACTE 2 THÉÂTRE 32 bis quai Arloing, Lyon 9e (04 78 83 21 71)
THÉÂTRE DU GAI SAVOIR
EMMY FAIT SON ONE KID SHOW Dès 5 ans, 50 min Lun 13 et mar 14 avril à 14h30 ; 8€/10€ Du 15 au 18 avril à 16h30 ; 8€/10€ LE CIRQUE DE PUCE ET GRAIN DE RIZ Dès 1 an, 40 min Du 11 au 19 avril à 10h30 ; 8€/10€ ROUGE Dès 3 ans Du 20 au 25 avril à 10h30 ; 8€/10€
94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)
D’Aurélien Villard, Cie Les Gentils, 1h30, dès 6 ans. Le théâtre, ce sont des mots issus de textes plus ou moins classiques, mais aussi d’autres venus d’ailleurs. La jeune compagnie grenobloise Les Gentils, elle, est carrément allée les piocher dans des vieilles chansons
L’OPPOSÉ DU CONTRAIRE Par la Cie Le G.A.R.D. Sam 18 avril à 20h30 et dim 19 à 17h ; de 7€ à 12€ Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
C O U P D ’ Œ I L T H É ÂT R E
IN TEATRO VERITAS — Nous n’avons pas encore vu intégralement Discours à la nation, mais il nous apparaît nécessaire de se précipiter le voir au Théâtre de la Croix-Rousse du 8 au 11 avril pour trois raisons. D’abord, son auteur (et metteur en scène), Ascanio Celestini, est un des plus passionnants du moment. Né en 1972, cet Italien est le chef de fil actuel du théâtre-récit initié par Dario Fo, cette façon de raconter le monde avec peu de décor et de faire du propos l’enjeu majeur d’une pièce via des acteurs transformés en porte-paroles. En l’occurrence c’est David Murgia, co-fondateur du Raoul collectif (responsable du très inventif et fort en thème Signal du promeneur) et figure récurrente du jeune cinéma belge (Bullhead) qui s’y colle. Il incarne ici des puissants qui se succèdent derrière un pupitre fait de cageots pour railler les «prolétaires de tous pays». Ce qu’interrogent en chœur Celestini et Murgia, c’est tout simplement la lutte des classes, dont tous deux soutiennent l’existence, le langage et son utilisation, sa manipulation surtout, devenant ici le nerf de ce qui est en vérité une guerre. «Dominant/dominé, ce sont des termes beaucoup plus beaux que bourreau/victime» explique l’un des protagonistes. Voilà qui est clair. Et salutaire. NADJA POBEL
© Hélène Legrand
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LE GRAND LIVRE DES CONTES Par la Cie L’Attrape-Troupe Du 15 au 18 avril à 17h ; 7€/9€
Les samedis à 15h en intégrale
ABONNEZ-VOUS À PARTIR DU 4 MAI
GUIGNOL ET LA GOURMANDISE Marionnettes, 40 min, dès 4 ans Du 18 au 26 avril, sam 18, dim 19, mar 21, sam 25, dim 26 à 15h, mer 22 à 11h ; 10€/13€
19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)
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23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)
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14 pièces courtes et déambulatoires Atelier-spectacle du 18 avril au 7 mai 2015
SAISON
SOUVENIR D’ÉTOILE Conte musical, 45 min, dès 3 ans Du 13 au 17 avril à 15h ; 6€/8€
Mar 21 avril à 19h30 ; 5€/7€
P19 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15
© Yannick Grandmont
MUSIQUE - SOIRÉES
La marche de l’Emperor — ROCK — PRESQUE DIX ANS D’ABSENCE, UN RETOUR LIVE EN FORCE, ET DEUX ALBUMS
(QUASI) COUP SUR COUP, REVOICI GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR POUR CE QUI RISQUE D’ÊTRE UN DES (POSITIFS) MASSACRES DU PRINTEMPS, SOUS LES PAS LOURDS ET DÉVASTATEURS D’UN MONSTRE NOMMÉ BEHEMOTH. STÉPHANE DUCHÊNE
S’
il constitue une sorte d’adresse bienveillante à autrui appelant à la protection céleste, le godspeed de Godspeed You! Black Emperor – que le groupe montréalais a emprunté à un documentaire japonais des 70’s – prend en ce printemps (toujours érable ?) 2015 un sens nouveau. Car c’est bien, au regard des standards du fer de lance du label Constellation, à vitesse divine que se sont enchaînés ses deux derniers albums, quand on avait attendu près de dix ans entre le pénultième, sorti en 2012, et son prédécesseur. Personne ne s’en plaindra, à commencer par les idolâtres du groupe. On pourrait certes juger la chose un peu chiche en termes de quantité, croire au EP, le disque ne comportant que quatre titres. Mais il y a toujours cette affaire de standards maison qui fait que quatre morceaux suffisent largement à la bande d’Efrim Menuck pour bâtir un disque longue durée aux allures de cathédrale sonore. La vérité, c’est que d’une part les morceaux du précédent Allelujah ! Don’t Bend ! Ascend ! préexistaient au hiatus du groupe, tandis que Asunder, Sweet and Other Distress – en fait une demisurprise – reprend une monumentale pièce musicale baptisée Behemoth (mais auquel le groupe a parfois donné d’autres noms et de nombreuses versions) pouvant s’étaler jusqu’à 75 minutes et constituer le seul et unique morceau de certains concerts – comme ce fut le cas en ouverture de Nine Inch Nails en 2013.
sol, avant de faire hurler sa puissance dévastatrice. De l’autre Piss Crowns are Trebled, montant, à pas résolus vers une épiphanie finale – un élément récurrent de la geste godspeedienne – un grand soir où il ferait jour. On serait tenté de dire qu’il faut bien évidemment écouter attentivement les paroles du groupe car il a beaucoup de choses à dire. Sauf que de paroles, évidemment, chez GY!BE, il n’y a pas. Ce qui ne doit pas constituer une raison de ne pas les écouter. TERRES BRÛLÉES De fait, Godspeed, c’est le coup d’état permanent, une révolution sans cesse ressassée en une sorte de continuité mouvante, de répétition marxiste où pour le coup la dimension farcesque n’aurait pas sa place, l’histoire se réinitialisant avec toujours plus de détermination. Cela ne veut pas dire pour autant que Asunder, Sweet and Other Distress, album à deux faces et quatre têtes (nucléaires), est le meilleur de Godspeed – il est bien trop tôt pour le dire, tant ce type d’album infuse sur le temps long de l’éternité des monstres mythiques et immortels. Ni d’ailleurs que chacun des albums du groupe est meilleur que le précédent. Comment affirmer que Godspeed a fait mieux que Lift Your Skinny Fists like Antennas to Heaven ou Yanqui U.X.O. ? Absolument impossible, tout comme il est impossible d’affirmer le contraire. Cela reviendrait à tenter de comparer ce que furent jadis les paysages édéniques de terres que l’on a brûlées. Chaque album des Constellés ne se mesure qu’à l’aune de luimême et de ce qu’il transmet. La Presse, journal canadien en première ligne quand il s’agit de suivre les embardées de chez Constellation Records, a tout récemment qualifié GY!BE de “brise-glace”. On aurait tendance à poursuivre en ajoutant que, même une fois sur terre, le navire Godspeed continue de briser tout ce qui se trouve sur son chemin. Plus qu’un brise-glace, ce groupe est un brise-rock, qu’il fait voler depuis plus de vingt ans en éclats de bruit et de fureur. Dans le Livre de Job, le Behemoth est la bête, le symbole de la force animale qu’on ne peut dompter et qui provoque à son approche une sensation que l’on ira chercher en concert et que Rimbaud décrivait en ces mots : «Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues / Le rut des Béhémots et les Maëlstroms épais.» > Godspeed You! Black Emperor [+ Carla Bozulich] Au Transbordeur mercredi 15 avril
Paloma, Régie personnalisée de la SMAC / Licences d’entrepreneur de spectacles : 1-1058442, 2-1050816 et 3-1050817 / © Graphisme : Juan Leguizamon
GRAND SOIR Comme les morceaux tératologiques de Godspeed sont souvent eux-mêmes divisés en mouvements, Asunder, loin d’être taillé d’un bloc, alterne montagnes russes faites de montées en vrille et de descentes en flammes et drones abstraits davantage versés dans une forme de musique concrète – pour ne pas dire concrete, traduction anglaise du mot béton. Et c’est bien là où cette formation est fascinante – et en parfaite cohérence avec le militantisme affirmé, martelé, mais jamais lourdingue qui a toujours été le sien : dans cette forme d’alternance entre l’idéologie – l’abstraction donc – et le passage à l’acte. Telle a montée au front avec l’artillerie lourde que constituent les morceaux de clôture et d’ouverture de l’album. D’un côté Peasantry or “Light inside the Light” qui démarre comme un monstre mythologique, Behemoth donc, figure du Livre de Job, se mettrait en marche (visiblement vers l’Orient, destination musicale vers laquelle GY!BE lorgnait beaucoup sur Allelujah) : lentement, lourdement, faisant trembler le
* Tarif prévente hors frais de location
Godspeed, c’est le coup d’état permanent, une révolution sans cesse ressassée en une sorte de continuité mouvante, de répétition marxiste.
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P20_21 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15
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MUSIQUE - SOIRÉES
Gang of New York
Bête et méchant
Haydn revisité
— ROCK — Sale temps pour les hyperacousiques et les bradycar-
— HIP-HOP — De loin, cela ressemble à un duel au sommet. D’un côté Kaaris (au Kao), de l’autre Alkpote (à la Marquise). Le même soir. De près, l’affaire ne fait pas un pli : entre le poids lourd du hardcore et l’autoproclamé «Empereur de la crasserie» ne s’étire pas seulement un périphérique – le premier a grandi à Sevran, l’autre oublié de le faire à Évry – mais aussi tout un fossé, dans lequel Alkpote déverse des tombereaux de sottises avec la grossièreté décomplexée d’un armateur dégazant au milieu d’un banc de dauphins. Moins bouffonnes signature du client que celles de son vieux pote Seth Gueko, plus méthodiques que celles de son jeune acolyte Vald, les chansons d’Alkpote sont en quelque sorte au rap ce que les films promus par Hallucinations Collectives sont au cinéma : de jouissives frasques buissonnières qui, au-delà de leur potentiel clivant, impressionnent par leur liberté formelle – voir l’inventivité du bonhomme en matière de néologismes – et la sagacité de leur rapport au réel – cf. le clip de son récent Meilleur lendemain, portrait de ruraux détraqués par les injonctions à consommer. Sur des prod’ allant de la citation du Wu-Tang à la variation sur un sample de Gainsbourg, celui que dépeint Alkpote à longueurs de saillies misogynes et d’ego trips en dessous de la ceinture fait peine à voir. Mais à la différence de Kaaris, lui en a conscience. BM
— CLASSIQUE — Les portes du festival des Jardins mystérieux viennent tout juste de se refermer qu’un fou de paysagisme prend place à l’Opéra pour un concert unique : le chef new-yorkais William Christie. Christie, c’est l’élégance du geste, de l’inattendu dans la direction. On l’imagine s’occuper de son jardin à la française – en Vendée, ouvert au public en été – comme d’un orchestre : du labeur, de l’amour pour les choses bien construites, un brin de folie. Mythe vivant, baroqueux incontournable, il donnera le 12 avril une leçon d’interprétation autour de deux œuvres de Haydn assez confidentielles, lui qui d’ordinaire réserve ses faveurs à Purcell et Mozart. D’abord la Symphonie n°49, surnommée La Passione. D’une rare expressivité, d’une douleur infernale, l’œuvre est tendue, sombre et offre peu d’espaces pour le calme intérieur. Ensuite Les Sept dernières paroles du Christ en croix en version orchestre, rarement jouée – on connaît plutôt celle, magnifique, pour quatuor à cordes, et sa version oratorio. Les Sept dernières paroles du Christ en croix, c’est le cri d’un messie vacillant, le seul doute que Jésus ait jamais éprouvé : «Père, Père, pourquoi m’as tu abandonné ?». Une question théologique et terriblement humaine à laquelle Haydn apporte la plus belle des réponses et que William Christie devrait transcender. PASCALE CLAVEL
> Alkpote À la Marquise samedi 11 avril
> William Christie & l’Orchestre de l’Opéra de Lyon À l’Opéra de Lyon dimanche 12 avril
diaques : à peine une semaine après le passage de Raised Fist, voici que déboule une autre sommité du hardcore, new-yorkaise cette fois, en la personne de Sick of it All. Affichant au compteur une décennie de carrière de plus que ses correspondants suédois (soit trente ans), Sick of it All est un peu le AC/DC du genre – pour rappel, une engeance paroxystique du punk, tant sur le plan de la vitesse que sur celui de la fronde. Autrement dit un groupe qui a choisi d’entretenir son feu intérieur plutôt que de chercher en vain à le réinventer – il a même poussé le vice jusqu’à Tél. : 04 76une84 44 60de ses classiques – et dont les compromissions vingtaine ré-enregistrer se résument de fait à des baisses d’inspiration passagères. Built to Last se disaient les frères Koller (guitare et chant) et leurs compères sur l’un de Infographiste : Carole leurs albums séminaux. Ce n’est pas Last Act of Defiance qui leur donnera Commercial tort : calls and: responses guerriers à souhait, rythmiques qui vous kickstart encart : type un pogo en moins de deux, riffs composés à l’instinct de survie, tout y est, propulsé par une détermination à faire passer les gueulantes de Valls pour des o reprises du Patati Patata de Philippe Katherine. Bref, c’est la gifle scénique garantie – et même l’humiliation pour les rebuts néo-métal qui Du au 21 leavril leur 8 prépareront terrain2015 au Transbo. BENJAMIN MIALOT
Fax : 04 76 21 25 11
n 793
> Sick of it All [+ Dagoba + Black Bomb A + Tagada Jones + Aqme] Au Transbordeur jeudi 9 avril
Bon à Tirer pour accord
de : à:
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04 79 25 32 54 12 avenue du Lac d’Annecy ie T Technolac echnolac Savoie Bourget-du-Lac 73370 Le Bour get-du-Lac
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Prochaine réunion réunion d’information Prochaine le samedi 25 avril de 9h à 13h
Pr ochaine rréunion éunion d’information Prochaine le samedi 25 avril à partir de 10h, confér ence à 10h30 conférence
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Objectif Lune — ROCK — APRÈS LE TRANSCENDANT ET TRANSCENDANTAL
CIRCLES, MOON DUO S’EST MIS UN PEU À L’OMBRE POUR ACCOUCHER DE SHADOW OF THE SUN ET DÉVELOPPER PLUS AVANT LA FACE NOIRE DE SON ESSENCE PSYCHÉDÉLIQUE. ET QUAND ON DIT ESSENCE, C’EST À TOUS LES SENS DU TERME. STÉPHANE DUCHÊNE
COOK’ART,, l’art culinaire COOK’ART Exposition, rencontres, démonstrations et ateliers dégustations
Du mercredi 1er au jeudi 30 avril Découvrez le programme sur bm-venissieux.fr © Claudia Kershaw-Rae
C’est Sacred Bones, leur label, qui l’affirme officiellement : le dernier album de Moon Duo, Shadow of the Sun contient «des rythmes dansants, des riffs répétitifs, des boogies de camionneur cosmiques et même un joli moment d’extase.» Inutile de dire que pour rivaliser avec le précédent album du duo, qui en est à son troisième, il fallait au moins ça : des boogies de camionneur cosmiques. Cela étant posé, on en déconseille fortement l’écoute au volant. Car les deux psychédéliciens que sont Ripley Johnson et Sanae Yamada sont deux psychotropes vivants n’en formant qu’un, plus puissant. Et ce d’autant plus qu’on en prolonge l’usage ou augmente les doses, ce qui est le cas à chacune de leur nouvelle production. DREAM MACHINE De fait, et en cela la référence routière est loin d’être vaine, Shadow of The Sun développe un peu plus loin que ne le faisait Circles (tournant autour de la figure du poète transcendental Ralph Waldo Emerson) une espèce de routine confinant à l’hypnose, effectivement semblable à la sensation d’avaler des kilomètres, de la bande blanche et les effets stroboscopiques de lampadaires semblables à la Dream Machine de Bryon Gysin – terrain idéal pour ces phases de micro-sommeil qui font des ravages sur les routes (Night Beat est de ce point de vue aussi redoutable que bien titré). Point donc de psychédélisme éthéré ou floral ici. On est dans le dur du ruban bétonné et bordé de murs du son, l’ombragé et l’ombrageux (Zero flirte avec le film de série B mis en musique par un jeune Robert Smith perturbé – enfin plus perturbé), plus lune que soleil, éclipse que pleine lumière irradiant depuis les portes ouvertes de la perception (qui
Médiathèque Lucie-Aubrac
pourtant filtre à travers In a Cloud, le fameux moment d’extase). Peut-être faut-il y voir l’ombre portée justement, à l’occasion de cet album, d’un déménagement du groupe de la baie mi-fog, mi-soleil de San Francisco vers l’Oregon mouillé de Portland (par ailleurs capitale mondiale même si largement officieuse du cool) puis Berlin (même remarque que précédemment mais en version officielle). De ce voyage voulu comme immobile car initié dans un rare moment de temps mort, sans parvenir à tenir en place géographiquement, Moon Duo a inventé de nouveaux modes de transport qui dépassent de loin le simple camion. Quand bien même celui-ci roulerait au “boogie cosmique”, c’est bien d’élévation par le rase-bitume qu’il s’agit.
2/4 av. Marcel Houël - Tél. 04 72 21 45 54
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> Moon Duo [+ Quetzal Snakes] Au Marché Gare jeudi 16 avril
BONS
Prodigy - DR
System of a Down - DR
PLANS SORTIES à LYON
Nos années sauvages — ROCK / ÉLECTRO — DEUX DES PLUS BELLES BIZARRERIES DES ANNÉES 90 SE SUCCÈDENT À LA HALLE TONY GARNIER.
LES NÉO-MÉTALLEUX EN DJELLABA DE SYSTEM OF A DOWN ET LES PUNKS À BIG BEAT DE THE PRODIGY. FLASHBACK. BM Les plus belles fleurs, dit-on, poussent sur du fumier. Par extension, ce doit être le cas des barbes fleuries. En l’occurrence celles des membres de System of a Down, quatuor californien apparu en plein boum du nu metal (en 1994), cet enfant illégitime et mal fini du hip-hop et des musiques extrêmes, et dont la discographie, au point mort depuis dix ans, impressionne encore par sa fantaisie et sa maturité. Le secret de cette longévité sonore est atavique : là où ses pairs se complaisaient dans leur jus, rivalisant de poses affectées et de slogans reproductibles à la pointe de compas, System of a Down a préféré faire macérer les racines arméniennes de ses membres, jusqu’à sonner comme une sorte de Rage Against the Machine élevé au grand air embaumé d’opium des pleines caucasiennes. Véritable derviche qui ne tourne pas rond, Serj Tankian, son frontman polyphonique, est celui qui incarne au plus près ce mélange d’engagement et de spiritualité,
en particulier sur scène, bien que S.O.D. y ait toujours été précédé d’une très mauvaise réputation. Ses chansons, elles, dans leur manière pour le moins loufoque de juxtaposer blasts d’agressivité pure et mélodies sincèrement plaintives, méritent une réévaluation en bonne et due forme – rien à jeter dans les deux premiers albums. LA RÉVOLUTION DES CRABES Autre formation culte des années 90 dont on pourra juger de la forme à la Halle, The Prodigy, alias le précurseur de la pornographie en point of view (avec le sulfureux clip de Smack My Bitch Up), alias, surtout, l’une des figures emblématiques du big beat, cette dance music with an attitude typiquement britannique qui fit à l’époque la joie commune des vieux loulous et des jeunes teufeurs – puisqu’à mi-chemin du rock nihiliste et de la techno industrielle. Peut-être même la plus embléma-
tique. Il faut dire qu’à la différence des Chemical Brothers, The Prodigy a toujours assumé avoir voulu rendre soluble la culture rave dans le mainstream, quitte à se foutre l’intelligentsia indé à dos – sous ses éternels airs de petite frappe changée en crapaud, le bondissant Keith Flint cache un fieffé marketeux. Reste que derrière les frasques et plans de com’ faussement improvisés ont un temps grondé (sur les trois premiers albums) pléthore de tubes cyberpunk, courtoisie du peroxydé Liam Howlett, qui s’attela tout seul comme un grand malade à la fusion de guitares portées à saturation et de breaks amphétaminés. À lui aussi, un jour, l’histoire rendra justice. > System of a Down À la Halle Tony Garnier mardi 14 avril > The Prodigy À la Halle Tony Garnier jeudi 16 avril
P22 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15
MUSIQUE - SOIRÉES CLASSIQUE
LOVE THAT JAZZ
THE CHAINSAW BLUES COWBOYS
JAZZCLUB SAINT-GEORGES
LA MARQUISE
CONTRE COURANT + MART ONE + DAMN GOOD
MUSIQUES FANTÔMES Par Louise Salmona (violon) du CNSMD
4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)
LA CLEF DE VOÛTE
Jeu 9 avril à 20h ; 10€/12€ WE ROCK LYON Sick of it All + Dagoba + Black bomb A + Tagada Jones + Aqme
TOÏ TOÏ LE ZINC
THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE
Ven 10 avril à 19h45 ; 10€ CLARA CAHEN TRIO
Mer 8 avril à 20h ; 6€ CHEVALIER À LA ROSE Par l’Orchestre national de Lyon, Javier Perianes (piano), Julie Pasturaud (mezzosoprano) et Jun Märkl (dir mus) AUDITORIUM DE LYON 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Jeu 9 avril à 20h ; de 8€ à 46€ ROSES EXPRESSO Par l’Orchestre national de Lyon, Julie Pasturaud (mezzo-soprano), Jun Märkl (dir) et François Castang (présentation) AUDITORIUM DE LYON 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Ven 10 avril à 15h ; 10€ VIVALDI, MOZART Chefs-d’oeuvre du violon par A. Tigranyan et le Classical Concert Chamber Orchestra BASILIQUE DE FOURVIÈRE 8 place Fourvière, Lyon 5e (04 78 25 13 01)
Jeu 9 et ven 10 avril à 20h30 ; 20€/40€ BEETHOVEN, MENDELSSOHN... Duo piano violon LE SALON DE MUSIQUE 88 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 72 40 22 46)
Ven 10 avril à 20h ; 10€ LA BELLE DE CADIX Opérette de Françis Lopez, livret de Marc Cab et Raymond Vincy, dir mus Andreï Chevchouk, ms Fabien Attias, par l’orchestre, chœurs et ballets de la Cie Cala THÉÂTRE THÉO ARGENCE Place Ferdinand Buisson, Saint-Priest (04 78 20 02 50)
Sam 11 avril à 17h ; de 14€ à 26€ MOZARTEMENT VOTRE Quatuor en si bémol majeur par Eric Westphal TEMPLE LANTERNE 10 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 58 48 27)
Sam 11 avril à 20h ; 20€ BROWER, VILLA-LOBOS... Guitare d’Amérique du Sud par Ibet de Los Angeles LE SALON DE MUSIQUE 88 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 72 40 22 46)
1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)
Ven 10 avril à 21h ; 7€/10€ SOPHIE MALBEC BLUES BAND
TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Jeu 9 avril à 18h45 ; 28€ : article en page 20 10 ANS DE DIRTY WITCH
JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)
Sam 11 avril à 19h45 ; 10€ MIELI MIELO HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Ven 10 et sam 11 avril à 21h30 ; 7€/10€ STÉPHANE VINCENZA TRIO LA CLEF DE VOÛTE 1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)
Dim 12 avril à 16h ; de 10€ à 52€ : article en page 20 MOTETS DE BACH Par Cori Spezzati
Comme un écho au concert de Lagwagon, The Flatliners et Western Addiction. Originaire de Mineapolis, le trio Banner Pilot est lui aussi signé chez Fat Wreck Chords, où il pratique un punk rock mélo tout ce qu'il y a de plus franc du collier – avec un grain de voix grinçant à la Jason Shevchuk (None More Black) qui fait la différence.
LA CLEF DE VOÛTE
Assommant au sens propre, le stoner rock l'est parfois aussi au figuré, quand il est le fait de crapauds qui se rêvent plus gros que le bœuf Mastodon. Pas chez Red Fang, quatuor de l'Oregon dont les très efficaces jets de butofoxine électriques s’accompagnent d'une salutaire potacherie.
1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)
Dim 12 avril à 18h ; 5€/8€ AMNESIAC QUARTET
Las Furias + Cannibal Mosquitos + Buddy Zombie + Forest Pooky Vivre vite, les punks contemporains savent faire. Mourir jeunes, moins. On ne s'en plaindra pas dans le cas de la smala Dirty Witch, qui depuis dix ans entretient la flamme DIY avec une salutaire auto-dérision. Et fête cet achievement entre affiliés de bonne compagnie, du songwriter enragé Forest Pooky aux surf-rockeurs de série B de Cannibal Mosquitos.
LE SIRIUS En face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)
Mar 14 avril à 21h15 ; 3€ ANA POPOVIC + CATFISH TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Mar 14 avril à 20h30 ; 18€/25€ FLAGADA STOMPERS HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Mer 15 avril à 21h30 ; 7€/10€ HAPPY STOMPERS
NINKASI KAFÉ 267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
Ven 10 avril à 20h30 ; entrée libre INTERNATIONAL HYPER RYTHMIQUE + SATHONAY
HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Jeu 16 avril à 21h30 ; 7€/10€ CHRIS FEELING BLUES BAND JAZZCLUB SAINT-GEORGES
Ven 17 avril à 19h45 ; 10€ CÉDRIC PERROT HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
Sam 18 avril à 19h45 ; 3€ PHILIPPE SORIANO QUINTET
Dim 12 avril de 15h à 21h ; 5€ A PLACE TO BURY STRANGERS
Sam 18 avril à 19h45 ; 10€ ROMAIN CUOQ 4TET
MARCHÉ GARE
HOT CLUB
34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
Mar 14 avril à 20h ; de 15€ à 20€ SYSTEM OF A DOWN
26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Sam 18 avril à 21h30 ; 7€/10€
HALLE TONY GARNIER
ROCK & POP
Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e
Place d’Ainay, Lyon 2e (04 72 40 02 50)
LE KAO
Dim 12 avril à 16h ; 10€/15€ KRYSTIAN ZIMERMAN Récital de piano
Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
TRANSBORDEUR
RICARD LIVE SESSIONS Jabberwocky + Hyphen Hyphen + Fuzeta
2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)
Ven 10 avril à 20h30 ; 9€/13€ ÉMILIE MARSCH À THOU BOUT D’CHANT 2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)
AUDITORIUM DE LYON 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Ô TOTEM
Dim 19 avril à 16h ; entrée libre
11 avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape (04 78 88 94 88)
JAZZ & BLUES MARCUS MILLER
Jeu 9 avril à 21h30 ; 7€/10€ ELECTROPHAZZ + CLYDE RABATEL ZAPATA
Avec un nom pareil, vous dites-vous, L’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp ne peut que produire une musique fofolle et un peu chiante. Gagné à moitié : car si l'afro-post-punk de ce sextet genevois est d'une joyeuse singularité, il irradie aussi d'une sensualité qui excuse tous les excès conceptuels.
JACK JACK - MJC ARAGON
MARCHÉ GARE
RADIANT-BELLEVUE 1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)
Mer 8 avril à 20h30 ; 37€/39€/49€ SÉBASTIEN MOURANT HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Place Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25)
Ven 10 avril à 20h30 ; 10€/12€
Ven 17 avril à 19h ; 16€/19€ WHYSDOM + BEL’O CAN + DREAMSELVE + ALKEMY Metal Ô TOTEM 11 avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape (04 78 88 94 88)
Sam 18 avril à 19h ; 10€/14€ DISQUAIRE DAY 15h : Forest Pooky + 17h : Tifa’s KRASPEK MYZIK 20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)
Sam 18 avril à 15h ; entrée libre MUDWEISER KRASPEK MYZIK
34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)
Jeu 9 avril à 20h30 ; 11€/13€
Sam 18 avril à 20h30 ; 6€
267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
TERMINAL
Ven 17 avril à 21h30 ; entrée libre : article ci-contre BAVOOG AVERS + BENY LE BROWNIES MARCHÉ GARE 34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
Sam 18 avril à 20h30 ; 6€ DÄLEK + MOODIE BLACK
3 rue Terme, Lyon 1er
Jeu 16 avril à minuit ; 3€ BENEDIKT FREY + MICHAEL COSTA DV1 6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
Ven 17 avril à minuit ; 8€ ENCORE X TOUCHE FRANÇAISE Soundstream + Gerk aka NY stomp + Moomin + Jacques Terrasse vs Laurent Caligaris Ven 17 avril à 23h30 : article ci-contre PORTABLE AKA BODYCODE + LAURENT CALIGARIS & JACQUES TERRASSE TERMINAL 3 rue Terme, Lyon 1er
34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
Mar 21 avril à 20h30 ; 11€/13€
ÉLECTRO
Ven 17 avril à minuit ; 8€ DIAL LABEL NIGHT Efdemin + Lawrence + John Roberts LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
Ven 17 avril à 23h ; 14€/18€ : article ci-contre BLACK IS BEAUTIFUL 6e CONTINENT 51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)
Sam 18 avril à 18h ; 10€/13€ PALMA SOUND SYSTEM LIVE Visitors for Rework + Raj + Noma + My Thud Unit Area + Leome + Kapak
Jeu 9 avril à minuit ; 6€ I’M DAMON WILD + MANDALA + MOJO
Sam 18 avril à 23h ; 6€/10€ ANDRE GALLUZZI + SONARONE
Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)
Jeu 16 avril à 20h30 ; 11€/13€/15€ ANTOINE BERTAZZON + POMME LA MARQUISE
3 rue Terme, Lyon 1er
DV1 6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
Ven 17 avril à 19h45 ; entrée libre LES FANTASTIQUES
Ven 10 avril à minuit ; 10€ ZUPER Danny Daze
AUX BONS SAUVAGES
Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
Sam 18 avril à 20h ; prix libre
Quai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)
WORLD 25 cours Gambetta, Lyon 3e (04 78 95 14 93)
Ven 10 avril à 20h30 ; 3€/5€/8€ FLAMENCO Par la Cie Anda Jaleo ÉTOILE ROYALE THÉÂTRE 17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)
LE KAO
Ven 10 avril à 23h30 MAP.ACHE + ORTELLA + KLAAR & JAYSPER + KAIS TERMINAL 3 rue Terme, Lyon 1er
Ven 10 avril à minuit ; 8€ SUPER SOCIAL JEEZ + DJ CARIE LA MAISON M. 21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er (04 78 27 29 18)
Ven 10 avril à 21h ; entrée libre FUNKINEVIL + JACQUES GREENE + JUDAAH
Sam 11 avril à 20h30 ; 8€/11€/15€ DUO LEVIN PAPILLON
49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
DV1 6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
Sam 18 avril à minuit ; 8€ HUERCO S + NYCO TERMINAL 3 rue Terme, Lyon 1er
Sam 18 avril à minuit ; 8€ MAGNETIC ENSEMBLE + REV GALEN LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)
Sam 18 avril à 21h ; 10€/12€ WE ARE REALITY : OSTGUT TON Nick Hoppner + Ryan Elliot + Awanto 3 LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
Dim 19 avril de 15h30 à 22h30 ; 10€/12€/16€
COLLISION COLLECTIVE Jusqu’au 11 avril : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon
AUX BONS SAUVAGES Quai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)
Sam 11 avril à 20h ; 5€ LIVE BRASIL AVEC FORROBERIO
LE PÉRISCOPE
LA MARQUISE
LE MIGOU + SO-LO-LO + ALICE MILLER ET MANU SCARPA Jeu 9 avril à 20h30 ; 10€/12€ ACAPULCO Ven 10 avril à 18h ; prix libre PETER ORINS Ven 10 avril à 12h30 ; prix libre ROMAIN CONSTAT ET XAVIER GARCIA + LA SCALA + ELECTRIC VOCUHILA Sam 11 avril à 20h30 ; 10€/12€
13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
Dim 12 avril à 18h30 ; 5€ CABARET DES CHIBANIS KHALED SGHIR ET ABBASS 6e CONTINENT 51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)
Ven 17 avril à 21h ; 3€/5€
VARIÉTÉS DIRTY DANCING Comédie musicale HALLE TONY GARNIER Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e
Du 10 au 12 avril, ven à 20h30, sam à 15h et 20h30, dim à 14h ; de 35€ à 79€
COUP D’ŒIL POP
REGGAE
HOLD UP SUR LA HYPE
DOCTOR LASS & THE JUNGLE JUICE
— Après la petite claque pop aqueuse et ondulante du single Photomaton, on ne pouvait guère laisser Jabberwocky nous laisser nous-mêmes comme ça : sans suite, sur une sorte de popitus interruptus. Il fallait qu’il y ait EP – on sait que les albums sont longs à venir en ces temps d’austérité phonographique – voire un autre single pour enfoncer le clou jusqu’à sa tête (la tête du clou, pas la nôtre, mais c’est comme on veut). Pas de révolution, pas véritablement d’ascension mais du moins une confirmation, donc, avec les morceaux Pola – sur l’EP du même nom, où il se trouve largement remixé et accompagné par Photomaton et deux morceaux inégaux. Mais aussi et surtout avec le nouveau single Holding Up où la chanteuse invitée – une tradition maison – ferait presque penser à la tenace fantôme Lana Del Rey. Pour se faire une idée plus concrète de cette formation pictavienne annoncée comme capable – on vous laisse rechercher la référence littéraire de son nom – de passer de l’autre côté du miroir de la hype, il faudra se rendre au Kao le 8 avril pour l’une des fameuses Live Sessions de Ricard, marque qui prouve qu’on peut à la fois aimer les bollocks du rock et les boules de pétanque. Et s’en battre les deux. STÉPHANE DUCHÊNE
Ven 10 avril à 21h ; 3€/5€ BROUSSAÏ + JOE PILGRIM
6e CONTINENT 51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)
DR
6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
ÉPICERIE MODERNE
DE L’AUTRE CÔTÉ DU PONT
Jeu 16 avril à 20h30 ; 9€/11€/13€ : article en page 21 TRIPALIUM + HYPNO5E + MOBIUS + NONSENSE Metal
DV1
LE SUCRE
DIALEK
Du 16 au 18 avril, jeu à 20h, sam à 18h ; de 8€ à 46€ ACADÉMIE DES JUNIORS Dir Quentin Hindley
Jeu 16 avril à 20h ; 39,50€ : article en page 21 MAAN AKA PSYK AIKEN
TERMINAL
20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)
34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e
MR KS + MURVIN SOUND
KRASPEK MYZIK
MARCHÉ GARE
HALLE TONY GARNIER
Sam 11 avril à 20h30 ; 9€/13€ LUCE ET MATHIEU BOOGARTS
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Dim 12 avril de 16h à 22h ; 8€/12€ THE PRODIGY
Jeu 16 avril à minuit ; 8€ MAXCO + YOGI
MARCHÉ GARE
LA MARQUISE
AUDITORIUM DE LYON
Rive droite du Rhône / Pont Pasteur, Lyon 2e
NINKASI KAFÉ
À THOU BOUT D’CHANT
5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71)
149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
Jeu 16 avril à 20h30 ; 6€ MOON DUO + QUETZAL SNAKES
Jeu 16 avril à 21h ; 10€ SOIRÉE COUP DE COEUR 45 live party feat.Ollie Teeba + Dj suspect + Boca 45
Jeu 9 avril à 20h30 ; 7€/9€ BASTIEN LUCAS + CYRZ
8 rue des écoles, Saint-Genis-Laval (04 78 86 82 28)
AUDITORIUM DE LYON
Mer 8 avril à 20h ; 5€ ORCHESTRE TOUT PUISSANT MARCEL DUCHAMP + L’ÉTRANGLEUSE
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
Le label Ici D'ailleurs réédite le deuxième album de Dälek, From Filthy Tongue of Gods and Griots. Bonne nouvelle : ce malfaisant hybride de hip-hop et de musique industrielle n'a perdu ni de son intensité ni de sa noirceur. Deuxième bonne nouvelle : le duo de Newark a décidé de le prouver sur scène.
Mer 15 avril à 20h ; 25€ : article en page 19 ALONE WITH EVERYBODY
Ven 17 avril à 20h ; de 8€ à 46€ BOLÉRO Par l’Orchestre national de Lyon, Emmanuel Pahud (flûte) et Alain Altinoglu (dir)
LA MARQUISE
291 rue d’Athènes, Rillieux-la-Pape (04 37 85 01 50)
Mer 8 avril à 19h30 ; entrée libre : article ci-dessous HOLY BONES
3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Sam 11 avril à 20h ; 12€/15€ : article en page 20 LA SMALA + CABALLERO + JEAN JASS + CHILLA & NAINX
ESPACE 140
SALLE LÉO FERRÉ
49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
BATEAU BELLONA
20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)
THOMAS FERSEN
14 rue Crépet, Lyon 7e (04 72 70 85 92 )
LE SUCRE
4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)
LA MARQUISE
CHANSON
Jeu 9 avril à 20h30 ; 10€/18€/23€ SOMBRERO(S)
Sam 11 avril à 20h ; 15€ SUPER DIMANCHE DU CROCK’N’ROLL Hummingbird + Holy Two
LA MARQUISE
Sam 11 avril à 23h ; 6€/10€ L’AMOUR-JOUR Mathias Kaden
49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
LE BLOGG
3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Sam 11 avril à 19h30 ; 24€ ALKPOTE
Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
LE KAO
THÉÂTRE LA MOUCHE
TRANSBORDEUR
LE SUCRE
LE KAO
Mar 21 avril à 20h30 ; 11€/13€/15€
Quai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)
Ven 10 avril à 20h ; 14€/17€ SHAKE SHAKE GO
KAARIS
Place René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)
AUX BONS SAUVAGES
Ven 10 avril à 20h30 ; 5€ LES SALES MAJESTÉS
4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)
CHILDREN OF THE DRUM S3A + Labat + Pablo Valentino
ÉPICERIE MODERNE
Mer 8 avril à 20h30 ; 12€/20€ SOUAD MASSI
Mar 14 avril à 19h30 ; 48€ : article en page 21 GODSPEED YOU ! BLACK EMPEROR + CARLA BOZULICH
BASILIQUE DE SAINT-MARTIN-D’AINAY
Dim 19 avril à 20h30 ; 6€ BANNERS PILOT + ALONE
Mar 21 avril à 21h ; 10€ RED FANG + SPACE FISTERS
JAZZCLUB SAINT-GEORGES
Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)
20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er (04 69 60 49 29)
Face au 17 quai Augagneur, Lyon 3e (09 72 22 11 53)
AUDITORIUM DE LYON
OPÉRA DE LYON
KRASPEK MYZIK
AYERS ROCK BOAT
Ven 17 avril à 21h30 ; 7€/10€ MUESLI BOWL + TRIO JOUR DE NUIT
Dim 12 avril à 16h ; de 8€ à 46€ HAYDN Par William Christie et l’Orchestre de l’Opéra de Lyon
Sam 18 avril à 20h30 ; 6€ LOST HARBOURS + BLEWHARP
Sam 11 avril à 21h ; 7€/10€ AURÉLIE GUILLEMARD TRIO + CLOTILDE HARDOUIN DUO
Sam 11 avril à 20h ; 10€ GETTY, RACHAMINOV, TCHAÏKOVSKI Par l’Orchestre national de Russie, les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu, Lisa Delan (soprano), Lester Lynch (baryton), Lise de la Salle (piano) et Mikhaïl Pletnev (dir) 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)
17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)
HIP-HOP & R’N’B
TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Ven 10 avril à 19h ; 15€/18€ ROOTZ UNDERGROUND + JAH9 + NAÏ JAH + AMAHORO SOUND + CE Ô TOTEM 11 avenue Général Leclerc, Rillieux-la-Pape (04 78 88 94 88)
Jeu 16 avril à 19h30 ; 15€/20€ PANDA DUB + ONDUBGROUND TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Sam 18 avril à 20h ; 15€ AFTERSHOW PANDA DUB Mayd Hubb + Tiburk + Mahom + Tetra hydro K + Thriakis TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)
Sam 18 avril à 23h30 ; 10€
Canadien de naissance, il vit à New York et est adossé à un label écossais : Jacques Greene est un garçon de son temps. N’était la relation de défiance qu’il entretient avec les nouvelles technologies. Ce qui ne l’empêche pas de produire des tubes post-r'n'b parmi les plus aptes à unifier le dualisme cartésien – dont, justement, le méfiant Phantom Vibrate. LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
Ven 10 avril à 23h ; 18€/22€ DESTRUCTURÉ Matador LE KAO Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)
Sam 11 avril à 23h30 ; 15€/17€ MTR #13 Dj Deep + Zadig + Renart & Sloven LA PLATEFORME 4 quai Victor Augagneur, Lyon 3e (04 37 40 13 93)
Sam 11 avril à 23h ; 13/15€ : article ci-contre IN/SIDE #10 Audio Werner + Junkie Inoue + Offen DV1 6 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)
Sam 11 avril à minuit ; 8€ : article ci-contre TELEPHONES + THE PILOTWINGS
ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)
QUELS SONT LES ENJEUX LIÉS À LA STRUCTURATION DES MUSICIENS EN COLLECTIF AUJOURD’HUI ? Ven 10 avril à 9h30 ; entrée libre GÉRÔME GUIBERT Docteur en sociologie économique de la musique Ven 10 avril à 14h30 ; entrée libre AUTRES LIEUX BRUNO TOCANNE + ANNE QUILLIER HOT CLUB 26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)
Mer 8 avril à 21h ; 7€/10€ HIPPIE DIKTAT + POLYMORPHIE + DÉTRUIRE TOUS LES HUMAINS MARCHÉ GARE 34 rue Casimir Périer, Lyon 2e (04 72 40 97 13)
Ven 10 avril à 20h30 ; 10€/12€
TERMINAL 3 rue Terme, Lyon 1er
Sam 11 avril à minuit ; 8€ MR FREDDY LA MAISON M. 21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er (04 78 27 29 18)
Sam 11 avril à 22h ; entrée libre
Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
P23 — LE PETIT BULLETIN N°793 — DU 08.04 AU 21.04.15
ANIMATIONS
INSOMNIAQUE
tenue de marin Harry Merry (dont on a découvert la glampop pouet-pouet en première partie d’Ariel Pink) au guitariste-chanteur du duo garage rock Nancy, sorte de JeanClaude Dusse à bouclettes attifé comme un real life superhero fauché, on pensait avoir notre content de musiciens atypiques pour la saison. À tort. Car voici qu’approche la 6e édition de Funambals, au cours de laquelle se produiront les Longskateurs, duo composé d’un joueur de vielle électroacoustique et d’un accordéoniste unis par une même passion, notamment vestimentaire, pour la board culture. D’une impulsivité d’ordinaire plus associée au rock’n’roll («Branchez la guitare (…) Un, deux, trois, quatre !», vous voyez le topo), ces deux-là pourraient cristalliser à eux seuls l’étonnante modernité qui est celle des musiques traditionnelles – et par
extension de ce grandissant festival, qui les promeut le temps de bals aux airs de rave parties chorégraphiées – depuis que, dans les années 70, quelques hurluberlus se sont mis en tête de les interpréter en civil et à l’aune des avancées mélodiques et techniques de leurs voisines populaires. Mais il faudra aussi compter avec le stompin’ duo Geerinck-Claranbaux, le plus orchestral Sextet à claques, qui sonne parfois comme une émanation du Grolektif, ou encore La Fille du Fermier, dont les relectures habitées du patrimoine oral du Massif Central délimitent une sorte de folk des grands espaces à la franchouillarde. Autant de néovirtuoses de la bourrée, de la polka ou de l’an-dro qui, aussi sûrement que les DJs ci-contre, ont au bout des doigts les promesses de belles nuits sonores. BM > Funambals Du jeudi 16 au dimanche 19 avril
CIRQUE
CENTRE CULTUREL ECULLY
CIRQUE PINDER
L’ULTIMA BUMMA De et avec Venera Battiato Ven 10 avril à 20h30 ; 8€/10€
MARCHÉ DE LA GARE - QUAI PERRACHE Lyon 2e
Jusqu’au 26 avril ; de 7€ à 45€
FESTIVAL OUFS D’ASTRO Biennale du ciel et de l’espace sur le thème de la lumière : spectacles, déambulations, rencontres, conférence dans le noir, light painting, expos, cinéma... PLANÉTARIUM Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13)
Jusqu’au 26 avril ; 7€/9€
CINÉ ITALIA Festival de films italiens en VO Jusqu’au 10 avril Rens. : 04 78 33 64 33 Tarifs : 4, 80€/5, 60€ la séance : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon ÉCULLY CINÉMA 21 avenue E. Aynard, Écully (04 78 33 64 33)
SOIRÉE VIN ET SPAGHETTI “Résistance naturelle” de Jonathan Nossiter (2014, 1h25, documentaire) à 18h + “Django” de Sergio Corbucci (1966, ItEsp, 1h32) à 20h30 + dégustation entre les 2 séances Mer 8 avril
65 boulevard des Canuts, Lyon 4e
21 avenue Edouard Aynard, Écully (04 78 33 64 33)
THÉÂTRE DANSÉ DU KERALA Du 9 au 11 avril MUSÉE DES CONFLUENCES 86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 72 69 05 00)
CHANTS ET PERCUSSIONS D’INDE DU SUD Musique traditionnelle du Kerala Jeu 9 avril à 20h30 ; 12€/15€ KATHAKALI La Cie Prana présente cette danse dans son contexte historique et social Ven 10 avril à 18h ; entrée libre RENCONTRE AVEC UN SINGE REMARQUABLE Par la Cie Prana, 45 min, dès 7 ans Ven 10 avril à 20h ; 8€/10€ LA TABLE AUX CHIENS De Cédric Martinelli et Julien Touati (2010, Fr, 1h) Sam 11 avril à 15h ; entrée libre LES DIEUX NE MEURENT JAMAIS Documentaire (2004, 1h) Sam 11 avril à 17h30 ; entrée libre
BAL FOLK La Fille du Fermier + Hamon Martin Quintet + Duo Claranbaux-Geerinck Ven 17 avril à 19h ; 16€/17€ BAL FOLK Longskateurs + No&Mi + Ciac Boum + Sextet à Claques Sam 18 avril à 17h ; 18€/19€ AUTRE LIEU BAL FOLK D’OUVERTURE Sophie Cavez + Ballsy Swing CCO 39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44)
Jeu 16 avril à 21h ; 11€/12€ BAL SAUVAGE PLACE GUICHARD, LYON 3e
Dim 19 avril à 15h ; entrée libre
LECTURES SUR UN PLATEAU Écritures théâtrales pour l’enfance et la jeunesse Jusqu’au 10 avril Rens. : 04 72 53 15 15 Tarifs : Entrée libre : article ci-dessous THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)
MERCREDI 8 AVRIL • 10h “Par la voix!” de Christophe Tostain, mise en voix Catherine Anne, dès 8 ans + rencontre • 11h30 Table ronde “Les sujets sensibles dans le théâtre pour l’enfance et la jeunesse” • 14h “Du temps que les arbres parlaient” d’Yves Lebeau, mise en voix Nadine Demange, dès 10 ans + rencontre • 15h30 Table ronde “Comment définit-on une ligne éditoriale pour le jeune public?” • 17h “Truckstop” de Lot Vekemans, ms Arnaud Meunier, dès 15 ans + rencontre • 20h30 “La bande” de Xavier Carrar, ms Richard Brunel, dès 15 ans • 21h30 Débat “Violences entre adolescents : quels enjeux et limites dans les écritures contemporaines pour l’enfance et la jeunesse?” JEUDI 9 AVRIL • 10h “Simon la gadouille” de Rob Evans, mise en voix Marc Lesage, dès 9 ans + rencontre • 11h30 Table ronde “Le théâtre pour le jeune public a-t-il une identité dans le répertoire du théâtre contemporain?” • 14h “Quartier 3, destruction totale” de Jennifer Haley, mise en voix Joris Mathieu, dès 13 ans + rencontre • 18h “Petite fille dans le noir” de Suzanne Lebeau, mise en voix Corinne Méric, dès 15 ans + rencontre • 20h30 “Pierre est un panda” de Christophe Pellet, mise en voix Anne Courel, dès 15 ans • 21h30 Débat “Comment le théâtre peut-il parler du genre aux enfants?” VENDREDI 10 AVRIL • 9h30 “Un, deux, rois” de Nathalie Papin, mise en voix Emilie Roux, dès 9 ans + rencontre • 11h “La foule, elle rit” de Jean-Pierre Cannet, mise en voix Nino D’Introna, dès 10 ans + rencontre • 14h “Perlino comment” de Fabrice Melquiot, mise en voix Jean-Pierre Jourdain, dès 11 ans + rencontre Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
C O U P D ’ Œ I L L E CT U R E S
LE THÉÂTRE À VOIX HAUTE — Le théâtre, ce n’est pas qu’une représentation. Du mercredi 8 au vendredi 10 avril, le Théâtre Nouvelle Génération se propose ainsi d’en remonter le fil jusqu’à l’écriture avec l’opération “Lectures sur un plateau”. Comme il se doit en ce lieu, c’est l’enfance et la jeunesse qui sont au cœur de cette manifestation où onze écrivains verront leurs pièces mises en voix. La Petite fille dans le noir de la précieuse et incisive Québécoise Suzanne Lebeau sera par exemple porté par Corinne Méric, comédienne souvent vue dans les pièces de Nino d’Introna. L’ancien directeur lira pour sa part La Foule elle rit de Jean-Pierre Cannet, jadis primé par le comité de lecture du TNG, tandis son successeur Joris Mathieu s’emparera d’un texte pour adolescents, Quartier 3 destruction totale de Jennifer Haley. Chacune de ces rencontres sera prolongée par une discussion avec des éditeurs, des traducteurs... Par ailleurs, des tables rondes en fin de matinée et des débats à l’audacieux créneau de 21h30 tenteront d’éclairer les enjeux de ces écrits, en traitant notamment de la question de la transposition de la violence ou encore du genre (avec Émilie Le Roux, metteur en scène du très pertinent Mon frère, ma princesse). NADJA POBEL
11.04.15 MTR #013 «On était les deux petits gars qui venaient acheter cette musique de pédés !». C’est en ces termes fleuris, au moment de la sortie en salles d’Eden, que Sven Løve racontait les emplettes garage house de Cheese – le duo qu’il formait avec Greg Gauthier – chez Rough Trade au début des années 90. Avant d’ajouter : «Heureusement, DJ Deep en achetait aussi, ça nous a redonné un peu de respectabilité.» C’est dire si le bonhomme (de goût), disciple de Laurent Garnier et tête d’affiche de la prochaine soirée de Papa Maman à la Plateforme, a compté dans l’histoire de la dance music à la française. 17.04.15 45 LIVE PARTY La plupart des gens font trois petits tours avant de s’en aller. Les invités du prochain “Concert coup de cœur” du Kafé, eux, en font quinze fois plus. Une affection méconnue et pourtant bien documentée, puisqu’on sait qu’elle résulte d’une exposition prolongée à l’éthényle, fut-il coupé au cuivre – dans le cas d’Ollie Teeba, tête scratchante du big band électro The Herbaliser – au Bristol – dans celui de Boca 45, moitié de l’inquiétant duo trip-hop Malachai – ou aux hydrocarbures – en ce qui concerne le rap addict DJ Suspect, le frenchy de l’étape. Can you dig it ? Parce que eux oui. 17.04.15 DIAL LABEL NIGHT Vous avez composé le numéro du Sucre, veuillez ne pas quitter, trois opérateurs vont vous répondre. D’abord le globe-trotter de l’electronica John Roberts. Ensuite l’esthète deep house – avec ce que cela suppose de finesse mais aussi, parfois, d’hermétisme – Lawrence, co-fondateur de ce département Recherche & Développement de Kompakt qu’est Dial (to dial, numéroter, compris ?). Et enfin et surtout le newborn techno Effdemin, auteur l’an passé d’un magistral disque d’errance en milieu désolé (le bien titré Decay, enregistré au calme à Kyoto). Non, vraiment, vous auriez tort de raccrocher. 17.04.15 ENCORE X TOUCHE FRANÇAISE En matière d’accomplissement artistique, tout est affaire de big balls. Mais à la différence de celles glorifiées jadis par AC/DC, celles du Berlinois Soundstream sont à facettes – rien d’anormal pour qui a, comme lui, passé une vingtaine d’années de sa vie à découper des petits bouts de vieilleries disco pour mieux les raccommoder en d’insurpassables précis de feelgood house. On ne se prononcera en revanche pas sur les appareillages de son jeune compatriote Moomin (auteur en 2011 d’un chef-d’œuvre de deep cristalline, The Story About You) et du vétéran néerlandais Gerd, qui le précéderont au Kao.
— L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES — LE PETIT BULLETIN LYON | www.petit-bulletin.fr/lyon SARL de presse au capital de 131 106,14 €- RCS LYON 413 611 500 16 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 Tirage moyen : 50 000 exemplaires | Impression : Rotimpress
DR
— FESTIVAL — Du colosse en
SALLE DE LA FICELLE
Ollie Teeba © Matt Humphrey
Bombes de bals
Lawrence - DR
Festival de danses et musiques folk Du 16 au 19 avril Rens. : funambals.lacampanule.fr : article ci-contre
Émilie Leroux © Adrien Patry
Claranbaux - Geerinck - DR
FUNAM’BALS
11.04.15 IN/SIDE #10 De bourdonnements en cliquetis, il est fréquent qu’un morceau de musique électronique soit accueilli par des comparaisons avec des bruits d’insectes. Le Berlinois Audio Werner, fondateur du label Hartchef Discos, a pris la chose au pied de la lettre : Zwrtshak Drive, le petit tube de house minimale qui l’a fait connaître en 2004, était porté par le chant de centaines de crickets. Il n’a depuis pas renouvelé l’expérience. Des morceaux pareillement obliques et maniaques, il en a en revanche enregistré suffisamment pour que la seule annonce de sa venue au DV1 nous mette des fourmis dans les jambes.
Soundstream - DR
TORANA YUDA Kathakali traditionnel de Kottarakkara Tampuran, tiré du poème épique Ramayana, 3h Sam 11 avril à 20h ; 12€/15€ KERALA, LA DANSE DES DIEUX Exposition Jusqu’au 12 avril ; entrée libre
DR
5 R DV n o c t u r n e s à n e p a s m a n q u e r d ’ i c i le 2 2 a v r i l B E N JA M I N M I A LOT
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