Le Petit Bulletin - Lyon - 800

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L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES N°800 DU 03.06 AU 09.06.15 www.petit-bulletin.fr —

À LA UNE — THÉÂTRE — BELGRADE AUX CÉLESTINS

Cela ne vous aura pas échappé, le numéro que vous tenez entre vos mains pleines de doigts impeccablement manucurés est le huit-centième. «Comment !? 800 numéros et aucun contenu spécial ni événement commémoratif ? Où sont le karaoké indie animé par Stéphane Duchêne, l'extreme tennis challenge (cinq sets en récitant l'intégrale d'Emmanuel Carrère) de Nadja Pobel et le remake de La Sortie des usines Lumière en caméra subjective par Christophe Chabert que nous appelons de nos vœux depuis tant d'années ?» Du calme, du calme, nous vous réservons bel et bien une surprise : le Petit Bulletin change de nom. Eh ouais. Hop. Comme ça. Car nous avons fait ce constat : nos pairs de la presse ne respectent pas le métier de journaliste, ils le trahissent par le coup de force permanent parce qu'ils pensent que la majorité leur donne tous les droits. Nous ne pouvons laisser le choix aux Lyonnais entre le terrible spectacle des uns et la terrifiante médiocrité des autres. Aussi nous vous invitons à nous aider à construire ensemble un journalisme de confiance, et donc à faire vôtre la nouvelle appellation de ce journal, qui entrera en vigueur dès la semaine prochaine : Les Journalistes. D'ici là, permettez-nous de détourner la plus fameuse chanson de ce chef-d’œuvre de pédo-psychédélisme qu'est l'adaptation made in Disney d'Alice aux pays des merveilles pour nous (et vous, y a pas de raison) souhaiter un joyeux non-anniversaire. BENJAMIN MIALOT

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MARÍA PAGÈS

P 09

Une Carmen pour les unir toutes

UNDERGROUND RESISTANCE

P 11 Le dernier rempart techno

ELVIS PERKINS

P 18

Songwriter bohème :

FORMATION & EMPLOI

P 16_17 Les métiers de l’enseignement DR

ÉDITO

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3 SEMAINES NON-STOP DU 7 AU 27 JUIN 2015

DAVID BOBÉE • LES CHIENS DE NAVARRE • DUB FX ZOUFRIS MARACAS • YOANN BOURGEOIS • MEAT ME ! • ALEXANDER VANTOURNHOUT & BAUKE LIEVENS BODEGA CÔTÉ SAÔNE • COLLECTIF L’ASSEMBLÉE DES MIROIRS • LES OLYMPIADES HIP-HOP COMPAGNIE AMACC • FLECHETTE • CARTES BLANCHES – CNSMD DE LYON • CINEMAD(E) VINCENT BLACK & REDRUM • PASCAL ROEDER • B.S.P CREW • EXPOSITION POST-DIPLÔME ENSBA DE LYON WORKSHOPS’BRUNCH • ATELIERS

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P03 — LE PETIT BULLETIN N°800 — DU 03.06 AU 09.06.15

© André Lechevallier

À LA UNE

Belgrade, entre chiens et loups — THÉÂTRE — DEPUIS LA PRÉSENTATION, VOILÀ DEUX ANS, D’UNE MAQUETTE DE BELGRADE D’APRÈS ANGELICA LIDDELL, NOUS N’AVONS PLUS QUE LE NOM DU COLLECTIF LA MEUTE EN BOUCHE. SON THÉÂTRE VISCÉRAL ET FÉROCEMENT CONTEMPORAIN ARRIVE ENFIN DANS UNE GRANDE SALLE, CELLE DES CÉLESTINS. NADJA POBEL

L

e 15 mars 2013, le Théâtre des Ateliers offre son plateau à un jeune collectif venu montrer son travail en cours aux professionnels de la profession. Il s’appelle La Meute. Ensemble, ses membres ont jusque là monté de brillantes mais parfois trop touffues adaptations de Dostoïevski, où l’incandescence du maître russe les guide, notamment dans le fascinant Les Carnets du sous-sol, ainsi que le plus nébuleux Le Grand Inquisiteur. En sortant de la représentation de Belgrade, il est indéniable qu’un moment fort a eu lieu. De ceux qui laissent sonnés et interdits. À cette époque-là, Vincent Macaigne a déjà déposé un beau cadavre dans le cloître des Carmes à Avignon, Julien Gosselin (metteur en scène des Particules élémentaires) est encore inconnu au bataillon, sauf dans ce Nord qui l’a formé, et les collectifs ont eux le vent en poupe (des Chiens de Navarre, bientôt aux Subsistances, à D’ores et déjà). Si La Meute a des accointances plus ou moins lointaines avec cette nouvelle génération qui n’a pas

la prétention de réinventer le théâtre mais bien de lui donner un souffle charriant l’air de son temps, elle marque aussi sa singularité. Belgrade est une façon pour les membres de La Meute de nous dire d’où ils viennent, une réponse à ce fameux «d’où tu parles ?» qu’employaient les étudiants et les syndicalistes dans les AG de Mai 68. Ils n’utilisent pour autant pas le “je”, mais passent par le prisme de la littérature, leur matière première, qu’ils dépècent, recousent avec les mots des autres et les leurs, mélangeant les pays et les décennies pour créer leur propre langue. PETITS ARRANGEMENTS Belgrade est ainsi un spectacle «d’après» Angelica Liddell. N’espérez pas, dès lors, y retrouver la réconfortante linéarité de l’auteure espagnole. Ses mots sont déplacés, mis dans le désordre, malaxés avec des extraits de textes de Cioran, Dimitriadis, Kertész, Limonov, Maïakovski, Musset, Nietzsche et même de

deux membres de la troupe, le metteur en scène Thierry Jolivet et le comédien Clément Bondu. Un patchwork informe, une prétention qui ne dit pas son nom ? Rien de tout cela. Belgrade par La Meute est un acte de naissance. Celui d’une troupe qui, elle le reconnait, est venue au monde dans les cendres des Balkans et en porte les stigmates, ouvrant les yeux au moment où le si absurde mur de Berlin s’écroulait sans crier gare et où le sang coulait à Srebrenica. La trame dramaturgique correspond ici à l’enterrement de Slobodan Milosevic en 2006. Dans son village pas même nommé de Pozarevac se succèdent, sous les yeux d’une journaliste occidentale, les témoignages d’un apparatchik, d’un laissé pour compte et d’un médecin légiste, avant qu’elle ne laisse enfin elle aussi parler ses émotions. Les dialogues s’amorcent à peine. Monologuer est le seul recours, car dans un tel chaos chacun se cogne à lui-même, sauve ou accuse l’autre de son propre malheur amorcé par le discours du Chant des merles, sorte d’ombre portée sur ce

spectacle. C’était en 1989. Milosevic, alors nouvellement président de la Serbie, commémore à Pristina au Kosovo (province autonome de la Serbie) les 600 ans de la défaite des princes serbes contre les Ottomans. Et le sentiment national de reprendre du poil de la bête – immonde. La Yougoslavie, qui se tenait soudée sous l’autocratie de Tito, est sur le point d’imploser. Ces faits-là, à défaut de les retracer minutieusement, Thierry Jolivet les fait ressurgir à la lueur de néons clignotants qui éclairent à peine une brume qui ne se dissipe que par intermittence. La belle Europe, rêve de paix extrait des décombres du nazisme, vacille. La poudrière des Balkans n’a que peu à voir avec l’idéal de Schuman et consorts et le rideau de fer ne suffit pas à masquer les massacres dictatoriaux qui se perpétuent côté est. Ce que nous dit La Meute avec force et sincérité, c’est que cette histoire n’est pas celle de nos parents. Elle n’est pas non plus l’apanage de ceux qui l’ont vécue de l’intérieur. Par la force des mots, agencés comme on tresse un solide panier d’osier, par des mouvements tantôt très lents et tantôt heurtés, par la puissance du son, elle nous invite à nous la réapproprier pour mieux interroger l’Europe d’aujourd’hui. ENTRE AMIS De cette terre dévastée dans laquelle «la vraie société civile n’existe plus», où «quand les bébés mourraient de froid, les vieilles s’agrippaient aux seins des jeunes femmes et buvaient leur lait», La Meute ne propose jamais d’illustration gore au plateau. Thierry Jolivet préfère donner leur pleine mesure aux comédiens. D’une présence hors norme, tous oscillent en permanence entre le cri et le chuchotement et semblent livrer un dernier round avant de s’écrouler ; la seule femme, Julie Recoing, a même de troublants airs de la grande Audrey Bonnet (Clôture de l’amour). En fond de scène, Jean-Baptiste Cognet et Yann Sandeau jouent en live des compositions d’inspiration post-rock, répondant aux voix par une succession de drones à peine discernables et de fracas assourdissants. L’humanité a déserté. Seule, la journaliste accusée d’avoir tiré profit du drame des Serbes ne voudrait plus que vivre une «douleur privée, strictement privée» et écrire sur «le» Werther. Preuve s’il en était besoin encore que la littérature est pour La Meute un moyen de prendre le pouls fiévreux du monde et de le recracher dans un théâtre bouleversant. > Belgrade Aux Célestins du mardi 9 au samedi 13 juin

Le conservatoire, leur tannière — FORMATION — Auréolée de son prix

© P. Bertheau

du public au festival du théâtre émergent Impatience en 2014, voici donc La Meute lâchée sous les lambris dorés des Célestins (qui, nous murmure-t-on, n’en sont qu’au début de leur histoire avec elle). Avant cela elle a, à l’instar du collectif Bis – aujourd’hui intégré au théâtre permanent de Gwenael Morin – ou des comédiens Thomas Rortais, Antoine Besson et Charly Marty, fait ses armes au Conservatoire “à rayonnement régional” de Lyon selon un parcours bien particulier : le cycle d’orientation professionnelle. Situé à mi-chemin entre la pratique amateur et l’enseignement supérieur, ce COP a été initié il y a neuf ans par Philippe Sire après qu’il ait fait le constat que l’agglomération Philippe Sire (2e en partant de la gauche), lyonnaise, et à plus forte raison la région acteur dans Italienne, mise en scène Thierry Jolivet Rhône-Alpes, recelait un fort potentiel de jeunes désireux de se former afin d’intégrer des écoles telles que l’ENSATT ou la Comédie de Saint-Étienne. Surtout, Philippe Sire a imaginé un projet pédagogique suffisamment complet pour que les élèves échouant à ces concours puissent devenir professionnels malgré tout, accordant une place importante à la dramaturgie et au fait de savoir «pourquoi on fait du théâtre, à quels artistes se référer», bref de penser son art. Certains membres de La Meute ont ainsi poursuivi leur formation au-delà du Conservatoire (par exemple Clément Bondu avec l’ENS, le CNSAD à Paris et l’ENSATT pour la mise en scène), tandis que d’autres en sont restés là (Florian Bardet, Thierry Jolivet, Nicolas Mollard…). Déjà avec leur spectacle de fin d’année 2010, Les Foudroyés, Philippe Sire (qui comme Laurent Brethome, lui aussi professeur, joue parfois dans leurs pièces, notamment Italienne, créée à l’été 2013), se souvient d’avoir été convaincu qu’il y avait «là quelque chose qui les mènerait loin ; ils se sont trouvés.» Reste maintenant à voir si l’alchimie du Conservatoire opèrera sur les petits nouveaux qui présenteront leurs travaux aux Célestins (dans la petite salle cette fois) en même temps que Belgrade. NP

— PORTRAIT — Thierry Jolivet voulait faire

des films. Il a d’ailleurs suivi des études de lettres et de cinéma. Des désirs d’une jeunesse pas si lointaine (il est né en 1987) dont il ne s’est pas tant éloigné en devenant metteur en scène de théâtre. Parce qu’il ne «connaissait rien à l’acteur», il s’est confronté et collé lui-même au plateau en frappant à la porte du Conservatoire de Lyon. C’est là que se forme La Meute, collectif qui réfute ce terme employé à tout-va dans le théâtre contemporain, bien qu’il dise parfaitement l’envie de ses membres de travailler ensemble. Thierry Jolivet n’est ainsi pas le seul à diriger leurs spectacles, les rôles tournent. Quand il pilote (Les Foudroyés, Le grand Inquisiteur, Les Carnets du sous-sol, Italienne, Belgrade depuis 2010), il ne joue pas. Mais il fait le comédien dans leurs autres productions. Et exclusivement chez Laurent Brethome, notamment dans sa version décapante et délocalisée dans des docks des Fourberies de Scapin. La lecture de Dante, Dostoïevski, Maïakovski, Carrère, Bolaño ayant soudé cette troupe, le théâtre est pour elle un «terrain de jeu, un système trouvé par hasard pour se confronter à l’énormité de (leur) désir.» Un sentiment qui se double d’une ambition assumée, de celles qui justifient l’entreprise même

de ses créations : construire «une maison commune». Dans une lettre particulièrement émouvante devenue feuille de route (voir sur le site de La Meute), Thierry Jolivet tente de résumer ce travail. Dépourvu de ponctuation, ce texte laisse, comme Belgrade, épuisé mais heureux d’avoir rencontré à la fois une forme d’altérité à nulle autre pareille («le sel absolu» comme nous le confiait récemment Arnaud Desplechin) et une fraternité : «L’humanité a inventé de prendre la parole dans le désert et c’est un miracle absurde auquel personne ne comprend rien, un miracle que nous choisissons de reconnaître et de célébrer, en travaillant, dans la soif et l’incertitude.» NP

MUSIQUE ! Puisque La Meute est protéiforme, elle se meut parfois en band. C’est le cas avec Memorial*, duo composé de Jean-Baptiste Cognet, guitariste, musicien et compositeur des musiques des spectacles du collectif, et de Clément Bondu, comédien et metteur en scène. Plaquant des textures post-rock sur un spoken word empreint de romantisme, ils viennent d’achever leur première tournée. La seconde débutera à l’automne. En attendant, rendez-vous sur leur site itsmemorial.com pour découvrir les clips de leur album Premières impressions.


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CINÉMA

Audiard, prophète à Cannes…

Dheepan de Jacques Audiard, Palme d’or du festival de Cannes 2015

— CHRONIQUE — LUNDI FÉRIÉ OBLIGE, ON N’A PAS PU PARLER DU PALMARÈS CANNOIS LA SEMAINE DERNIÈRE. LE VOICI, COMMENTÉ PAR NOS SOINS, AVEC EN SUS UNE ULTIME RITOURNELLE CANNOISE, HISTOIRE D’AMORCER LE RETOUR EN TERRES LYONNAISES… CHRISTOPHE CHABERT Dans un festival de Cannes globalement décevant, peuplé de films ratés et de propositions vulgaires tout juste dignes d’aller finir leur jour dans les multiplexes, on se demandait bien comment le jury présidé par les frères Coen allait pouvoir élaborer un palmarès cohérent. Contrairement à l’avis majoritaire, on trouve qu’ils ne s’en sont pas trop mal tirés, même si cela fut au prix de l’élimination de deux de nos chouchous, les très beaux Mountains May Depart de Jia Zhang-ke et Mia Madre de Nanni Moretti. En tout cas, les Coen et leurs acolytes ont au moins évité le pire, à savoir le triomphe annoncé de Youth, dont l’accueil chaleureux nous a donné des sueurs froides jusqu’à la soirée de clôture. Sorrentino est donc reparti lui aussi bredouille, tout comme ce fut le cas il y a deux ans, mais de manière nettement moins justifiée, avec La Grande Bellezza. Peut-être est-ce le moment de lui accorder un break cannois, lui qui est venu en compétition au festival avec ses six derniers films – un record !

sinon cela : au lieu de le partager avec Emmanuelle Bercot, dont la performance exhibitionniste et hystérique dans Mon roi nous a laissé froid, il aurait été plus poli de le couper en deux avec sa partenaire Cate Blanchett, tant le duo est une des grandes réussites du film de Todd Haynes. Pas d’objection du tout pour le prix d’interprétation masculine décerné à Vincent Lindon dans La Loi du marché : l’acteur y est génial, et le film très bon, comme on l’a déjà dit dans ces colonnes. On avait aussi dit à quel point The Assassin de Hou Hsiao-hsien nous avait peu convaincu, le geste du metteur en scène, malgré son panache et sa beauté, tuant dans l’œuf narration, personnages et enjeux. Que ce soit pour cela (la mise en scène) qu’il soit distingué est donc logique et, en même temps, discutable. On ne discutera pas en revanche les deux plus hautes marches du podium : le Grand Prix à l’extraordinaire Fils de Saul de László Nemes, LA révélation du festival, et la Palme d’or pour Dheepan de Jacques Audiard. Mal accueilli par la presse française, sauvé par la presse internationale, le film n’est pas au bout de sa polémique, et cette Palme gagnée façon force tranquille – avec une œuvre moins immédiatement séduisante que les précédentes – risque encore d’intensifier le malentendu autour de cette fable qui emprunte les voies du cinéma de genre pour peindre un nouveau parcours héroïque comme Audiard les aime, tout en allant regarder les recoins les moins glorieux de la France contemporaine. C’est en tout cas le sacre d’un cinéaste que nous aimons beaucoup, pour un film que nous aimons tout autant. Juste pour ça, ce palmarès a quand même de la gueule.

UN PALMARÈS QUI MONTE EN PUISSANCE Commençons par le bas, et même le très bas, avec cet absurde prix du scénario remis à Michel Franco pour son horrible Chronic, où ce sous-Haneke pulvérise ses propres records de complaisance crapoteuse tout en dégainant le film le plus paresseux et faiblard de la compétition. Dommage aussi que le jury ait remis son prix à The Lobster de Yorgos Lanthimos qui, sans être mauvais, tourne en rond dans sa bizarrerie et patauge dans son concept, aussi original soit-il. Rien à redire en revanche concernant le prix d’interprétation féminine remise à l’excellente Rooney Mara dans Carol,

Ritournelles cannoises - 3

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PRIX LUMIÈRE Le festival touche à sa fin, et déjà se profile le futur festival Lumière, annoncé par quelques cartes postales teaser trouvées dans notre pizzeria favorite de Cannes (La Piazza, big up et pub gratos). Un autre lien souterrain a réuni les deux manifestations : la projection dans le Grand Théâtre des films restaurés des frères Lumière en présence des frères Coen, Dardenne et Taviani – mais pas des Farrelly, ni des Wachowski, qui sont désormais frère et sœur – le tout commenté en direct et en français par Thierry Frémaux, doublé en anglais par Bertrand Tavernier. Un Lyonnais comme nous n’était pas trop dépaysé par un show rodé et efficace qui montre l’actualité de ces plans uniques (mais pas toujours fixes), documents sur l’époque et minifictions souvent stupéfiantes de modernité par leur sens du cadre et de la lumière (justement). Aussi est-il tentant d’attribuer de manière toute subjective un Prix des frères Lumière à un des cinéastes de la compétition qui en a le mieux incarner l’héritage. Plutôt que le choix, trop évident, d’un Hou Hsiao-hsien ou d’un Michel Franco, qui invente le Lumière-porn avec ses plans fixes sur une femme qui vomit ou un infirmier qui nettoie sa diarrhée sous la douche, on le décernera à Jia Zhang-ke et son Mountains May Depart, capable au détour d’un plan saisissant de documenter à la fois la Chine d’hier et d’aujourd’hui tout en y inscrivant des corps singuliers, comme pouvait le faire les deux frères et leurs opérateurs à l’époque.

Du Mexique au Brésil en passant par le Chili et surtout l’Argentine, territoire précurseur, il se passe définitivement quelque chose du côté de l’Amérique latine, où chaque année des cinéastes éclosent à la faveur de films forts, originaux et souvent décomplexés par rapport aux règles du world cinema. Manos sucias en est un parfait exemple et la Colombie, d’où il vient, est sans doute le prochain pays à surveiller de près – à Cannes, pas moins de quatre films colombiens étaient visibles dans les diverses sélections. Si Josef Wladyka impose son sujet – la manière dont les noirs sont les perdants désignés de la société colombienne – approuvé au générique par un «Spike Lee présente», il sait surtout bâtir une histoire à la tension tenue de bout en bout : au port de Buenaventura, deux hommes embarquent sur

un bateau de pêche pour transporter en toute illégalité une torpille. Ils sont frères, mais ne se sont pas vus depuis longtemps : alors que l’aîné a perdu ses illusions à force de trafics mafieux et dangereux, le cadet, lui, effectue ici sa première mission, espérant ainsi sortir de sa condition misérable et offrir une vie moins pourrie à sa femme et à son tout jeune enfant.

ou des miliciens qui sillonnent sur un chariot une voie de chemin de fer abandonnée. La caméra de Wladyka est toujours extrêmement mobile, concentrée sur l’action, le cinéaste allant jusqu’à immerger une Go-pro pour prendre la place de la torpille remorquée par l’embarcation. Cette mise en scène nerveuse accompagne la libération progressive d’une violence qui finit par remplir les dernières séquences de Manos sucias, atteignant tous les personnages, même celui qui a cherché à s’en préserver. Ici, les opprimés n’ont plus besoin d’oppresseur pour s’entretuer, l’illusion d’une richesse facilement acquise masquant le sacrifice auquel elle conduit : celui de l’innocence et de la justice.

APARTHEID COLOMBIEN Wladyka ne cache rien du racisme terrible qui gangrène la Colombie, un apartheid qui ne dit pas son nom mais que les personnages résument régulièrement par cette phrase : «Il n’y a pas de noirs à Bogota.» Le film déploie son discours sans transiger avec l’efficacité de son intrigue : il s’agit d’éviter tout ce qui pourrait compromettre la réussite du convoyage, que ce soit un troisième larron, blanc, armé et méprisant, les patrouilles de police

> Manos sucias De Josef Wladyka (ColombieÉU, 1h24) avec Christian James Advincula, Jarlin Martinez…

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SOUS L’ÉGIDE DE SPIKE LEE, UN PREMIER FILM SIGNÉ JOSEF WLADYKA QUI ÉVITE TOUS LES ÉCUEILS DU WORLD CINEMA, CONCENTRÉ SUR LA TENSION DE SA SITUATION ET LE REGARD, VIOLENT ET CRUEL, QU’IL PORTE SUR LE SORT DES NOIRS EN COLOMBIE. CC

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Manos sucias

Ex_Machina POUR SON PREMIER FILM DERRIÈRE LA CAMÉRA, L’EXSCÉNARISTE DE DANNY BOYLE ALEX GARLAND S’AVENTURE DANS LA SF AUTOUR DU THÈME DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, DONT IL LIVRE UNE VARIATION QUI PEINE À TROUVER SA FORME, ENTRE DIDACTISME DIALOGUÉ ET SIDÉRATION VISUELLE. CC

Imitation Game a popularisé la figure d’Alan Turing auprès du grand public ; sans le succès du film, il est peu probable que les spectateurs comprennent spontanément à quoi Alex Garland fait référence dans Ex_Machina. On y voit un informaticien remporter, lors d’un prologue expéditif, une sorte de loterie interne à son entreprise pour aller passer un séjour auprès de son patron dans sa somptueuse villa isolée du reste du monde. Assez vite, il se rend compte que loin d’être des vacances, il s’agit encore et toujours de travail – n’y voyez pas là une quelconque critique sociale, nous sommes dans le futur. En l’occurrence, faire passer un test de Turing à une androïde sexy dotée d’une intelligence artificielle,

histoire de voir si celle-ci prend conscience de son caractère robotique ou si elle persiste à se considérer comme humaine – auquel cas, le test est réussi. Ex_Machina devient alors un long développement autour de la scène inaugurale de Blade Runner, le réplicant moustachu étant remplacé par une bimbo diaphane au corps inachevé, laissant apparaître ses articulations mécaniques. SOUS LA PEAU, L’ANDROÏDE Garland, auteur du livre à l’origine de La Plage avant de devenir le scénariste de Danny Boyle sur ses plus grandes réussites – 28 jours plus tard et Sunshine – passe donc derrière la caméra avec un matériau de science-fiction a priori passionnant. L’idée de faire

se rencontrer un environnement sauvage – cascades, forêt, maison en bois éco-responsable – et une recherche technologique de pointe est assez séduisante, et le film prend soin de conserver une unité de lieu, préférant l’intime au spectaculaire. Problème toutefois et pêché mignon de l’auteur devenu cinéaste : il ne peut s’empêcher durant toute la première heure de noyer l’action dans des dialogues explicatifs histoire de ne perdre personne en route. Autre bémol : le cabotinage effréné d’Oscar Isaac dans le rôle du magnat mégalo à l’accent latino, multipliant séances de gonflette et numéros de danse dans une imitation déplacée de Pacino dans Scarface. Il faut donc attendre le virage dramatique du film pour que Garland prenne confiance en son rôle de metteur en scène et fasse enfin mousser l’imaginaire attendu. Ex_Machina n’est alors pas avare en moments hallucinés, aidé en cela par la musique atmosphérique et crispante de Geoff Barrow. C’est ce qui donne au film son petit côté Under the Skin, l’alliance entre la chair et le métal accouchant d’une posthumanité féminine cherchant à s’affranchir de ses créateurs, mais surtout de l’oppression des désirs masculins. > Ex_Machina D’Alex Garland (Ang, 1h48) avec Domhnall Gleeson, Oscar Isaac, Alicia Vikander, Sonoya Mizuno …


Loin de la foule déchaînée

De Thomas Vinterberg (Ang-ÉU, 1h59) avec Carey Mulligan, Matthias Schoenaerts, Michael Sheen… Après La Chasse, où son savoir-faire virait à la manipulation contestable, Thomas Vinterberg continue sa carrière sinueuse avec cette nouvelle adaptation du roman de Thomas Hardy. Au XIXe siècle dans le Dorset anglais, une femme, Batsheba Everdene, va déchaîner les passions des hommes, d’abord celles de Gabriel Oaks, un berger taciturne, puis de William Boldwood, un propriétaire terrien psychologiquement fragile, et enfin du sergent Troy, un soldat dont elle tombera follement amoureuse. Vinterberg approche cette matière hautement romanesque avec une fidélité scrupuleuse, montrant comment d’une suite de hasards peut surgir une forme de fatalité : la perte d’un cheptel, un

héritage imprévu, un mariage raté à cause d’une erreur sur le nom de l’église… Les personnages, malgré ces incessants revirements du destin, gardent tous leur rectitude et leurs principes : Batsheba cherche à préserver sa liberté et son indépendance, Oaks se pose en ange gardien dissimulant ses sentiments derrière sa droiture morale, Boldwood ronge son frein sans comprendre pourquoi elle se refuse à lui, alors qu’il possède le rang et l’argent nécessaire pour faire un bon mari… Tout cela est traité sans aucun cynisme ni distance, dans un esprit de classicisme inattendu de la part de Vinterberg, conscient de la force indémodable de son récit. Du coup, il tire le meilleur de ses acteurs, en particulier Carey Mulligan, dans un rôle qui il y a quelques années aurait sans doute sied à Nicole Kidman, mais aussi Matthias Schoenaerts, aussi fort et juste ici qu’il était hors sujet dans le récent Les Jardins du roi. CC

ET AUSSI… Qu’il est dur, le retour à la réalité des sorties… Par exemple, alors qu’on avait laissé derrière nous quelques comédies françaises rances genre Entre amis ou Nos femmes, voilà que

l’on se retrouve cette semaine avec un nouvel avatar en la matière : On voulait tout casser. Une comédie entre potes – ce mot est de droite et un jour on expliquera pourquoi – avec Kad Merad, Vincent Moscato, Charles Berling et Benoît Magimel qui, un mois après s’être racheté avec La Tête haute, fait une sérieuse rechute. Précision : le réalisateur, Philippe Guillard, avait précédemment signé Le Fils à Jo – un titre avec faute de syntaxe, ce qui est en soi impardonnable. Notre envoyée spéciale a SaintÉtienne est revenue complètement dépitée de Qui c’est les plus forts ?, le nouveau Charlotte De Turkheim, tourné du côté de Saint-Chamond. On la comprend : Mince alors !, son précédent film, est une des pires bouses qu’on ait vues ces dernières années. Enfin, dans la série Al Pacino assume son âge, après The Humbling, voici Manglehorn où il incarne un vieux serrurier misanthrope devant la caméra de David Gordon Green, cinéaste dont la carrière est plus tortueuse et accidentée que les lacets qui mènent à l’Alpe-d’Huez. Ben oui, le Tour de France approche, et ça nous travaille déjà…

UN FILM DE ALEXANDER KOTT DESIGN GRAPHIQUE :

AVEC ELENA AN | DANILA RASSOMAKHIN | KARIM PAKACHAKOV | NARINMAN BEKBULATOV-ARESHEV

Orson Welles, centenaire et sans concession

Saison

2015 • 2016 DR

— ACTU — On fête cette année le centenaire de la naissance d’Orson Welles, et l’ombre de cet ogre américain est partout. D’abord à l’Institut Lumière durant tout le mois de juin, avec une rétrospective quasi intégrale où l’on trouve même la version restaurée du Troisième homme de Carol Reed, où il ne fût qu’acteur mais dont on murmure qu’il mit aussi sa patte à la mise en scène. Ladite rétro s’ouvrira ce jeudi 4 juin avec la projection de la copie, restaurée elle aussi, de Citizen Kane, premier film tourné à 25 ans et qui, malgré son insuccès, marquera durablement le cinéma hollywoodien par ses innombrables inventions de mise en scène. La projection sera suivie du documentaire événement réalisé par les sœurs Clara et Julia Kuperberg, déjà auteurs d’un docu sur Steve Schapiro présenté l’an dernier à l’Institut, intitulé This is Orson Welles. Autre temps fort, la venue le 9 juin de François Thomas pour une conférence autour de Welles suivie de Vérités et

LE 10 JUIN

mensonges, l’autre révolution wellesienne, où il réinvente la notion de fake, en concoctant un vraifaux documentaire autour du «métier de faussaire», comme dirait Dominique A. Enfin, l’hommage Welles se poursuit en librairies avec l’édition française du livre de conversations entre le maître et Henry Jaglom, En tête à tête avec Orson. Où l’on découvre un Welles qui, à la fin de sa vie, n’a plus rien à perdre et balance beaucoup de vacheries assez cruelles sur ses homologues cinéastes et comédiens. C’est simple : à côté, Depardieu, c’est un tendre ! CC > Rétrospective Orson Welles À l’Institut Lumière, du 4 juin au 12 juillet

Vendredi 2 octobre

Concert jazz Stacey Kent

Vendredi 9 octobre

Café-théâtre Calamity Job

Mercredi 21 octobre

Jeune public Duo Berimba

Vendredi 6 novembre

Théâtre musical Tom Novembre

Vendredi 27 novembre

Théâtre dramatique Lettre d’une inconnue Vendredi 4 décembre

Cabaret magie Magic !

Vendredi 22 janvier

Vendredi 18 mars

Vendredi 29 janvier

Vendredi 1er avril

Théâtre contemporain Le mec de la tombe d’à côté Musique classique ô-Celli Vendredi 5 février

Concert rock Ange

Vendredi 12 février

Café-théâtre New-york Paradis

Mercredi 17 février

Jeune public Papa est en bas Vendredi 11 mars

Opéra Les contes d’Hoffmann

50, rue de la République • 69680 CHASSIEU Tél. 04 78 90 88 21

www.karavan-theatre.fr

Théâtre contemporain Le chien des Baskerville Chanson française Luciole et Nilda Fernandez Mardi 26 avril

Humour musical Le concert sans retour Mardi 3 mai

Spectacle dansé Opéra danse Vendredi 20 mai

Concert jazz Manu Katché Quintet


P06_07 — LE PETIT BULLETIN N°800 — DU 03.06 AU 09.06.15

CINÉMA FILMS À L’AFFICHE EX MACHINA D’Alex Garland (Angl, 1h48) avec Domhnall Gleeson, Alicia Vikander... Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE De Thomas Vinterberg (Angl, -EU, 1h59) avec Carey Mulligan, Juno Temple... Comœdia (vo), Pathé Bellecour (vo), UGC Astoria (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

MANGLEHORN De David Gordon Green (EU, 1h37) avec Al Pacino, Holly Hunter... Ciné Mourguet (vo), Pathé Bellecour (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo)

MANOS SUCIAS De Josef Wladyka (EU-Col, 1h24) avec Christian James Advincula, Jarlin Martinez... Comœdia (vo)

ON VOULAIT TOUT CASSER De Philippe Guillard (Fr, 1h26) avec Kad Merad, Charles Berling... Ciné-Meyzieu, Cinéma CGR, Le Scénario, Les Alizés, Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Astoria, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu

LA PORTE D’ANNA De Patrick Dumont et François Hébrard (Fr, 1h20) documentaire Comœdia

QUI C’EST LES PLUS FORTS ? De Charlotte De Turckheim (Fr, 1h43) avec Alice Pol, Audrey Lamy... Cinéma CGR, Cinéma Gérard Philipe, Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu

YMMA De Rachid El-Ouali (Maroc, 1h43) avec Rachid El-Ouali, Marc Samuel... Cinéma Opéra (vo)

LES CHOIX DE LA RÉDACTION ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX De Louis Clichy (Fr-Belg, 1h22) animation Réjouissante adaptation animée d’Astérix par Alexandre Astier et Louis Clichy, qui respecte l’esprit d’Uderzo et Goscinny tout en y ajoutant humour personnel et science de la narration côté Astier, volume et élégance côté Clichy. Écully Cinéma

DIVERSION De Glenn Ficarra et John Requa (EU, 1h45) avec Will Smith, Margot Robbie... Bonne surprise que ce film d’arnaque fluide et élégant signé du duo Requa / Ficcarra, où le couple glamour formé par Will Smith et Margot Robbie se chargent de divertir le spectateur à tous les sens du terme : passer un bon moment et ne surtout pas regarder au bon endroit de leurs forfaits. Cinéma CGR, UGC Part-Dieu

LA LOI DU MARCHÉ De Stéphane Brizé (Fr, 1h33) avec Vincent Lindon, Yves Ory... Le cinéma singulier, sec et quotidien, de Stéphane Brizé tente de filmer une aliénation contemporaine par le travail, ou comment un chômeur qui ne pense qu’à retrouver sa dignité finit par la perdre encore plus. Un pamphlet puissant et juste, où Vincent Lindon se fond à la perfection dans un casting de comédiens amateurs criants de vérité. Comœdia, Le Scénario, Le Zola, Pathé Bellecour, Pathé Vaise, UGC Astoria, UGC Ciné-Cité Confluence

SHAUN LE MOUTON De Mark Burton (Fr-GB, 1h25) animation Éclatante réussite des studios Aardman, ce bijou animé transpose la série éponyme sur la durée d’un long

métrage, en respectant le parti pris de n’y mettre aucun dialogue et en y ajoutant un joyeux sous-texte où le travail et la routine sont savatés par un esprit de désordre, d’anarchie et de liberté. Un message pour tous dans un film pour tous. Ciné-Meyzieu, Cinéma CGR, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu

SALLES CINÉMA BELLECOMBE 61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31

UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT Mer, ven, sam 20h30 - dim 17h30

CINÉMA SAINT-DENIS

TAXI TÉHÉRAN De Jafar Panahi (Iran, 1h22) avec Jafar Panahi Malgré l’interdiction de tourner qui le frappe, Jafar Panahi continue de faire son métier, et de la plus brillante des façons : cette fiction gigogne, drôle et ludique, est une déclaration d’amour au cinéma, ainsi qu’une réflexion remarquable d’intelligence sur la circulation des images, la facilité d’en faire et la difficulté de les diffuser. Un film essentiel et magnifique.

LA TÊTE HAUTE Jeu, sam 20h45 - ven 14h30, 18h15 - dim 17h BROADWAY THERAPY V.O. Ven, lun 20h45 - sam 18h CHANTONS SOUS LA PLUIE V.O. Mar 20h30

Comœdia (vo), Pathé Cordeliers (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e - 08 36 68 01 29

LA TÊTE HAUTE D’Emmanuelle Bercot (Fr, 2h) avec Rod Paradot, Catherine Deneuve... Le portrait rude et complexe d’un adolescent en totale rupture sociale qui refuse les mains qu’on lui tend permet à Emmanuelle Bercot de signer son film le plus fort et le plus abouti, servi par des comédiens exceptionnels de vérité. Ciné Mourguet, Ciné-Caluire, Cinéma CGR, Cinéma Gérard Philipe, Cinéma Saint-Denis, Comœdia, Écully Cinéma, Pathé Bellecour, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGC Astoria, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale

THE GRAND BUDAPEST HOTEL De Wes Anderson (ÉU, 1h46) avec Ralph Fiennes, F. Murray Abraham... Étourdissante comédie retraçant, en la redessinant de fond en comble, l’histoire de l’Europe de l’Est des années 30 aux années 70, le nouveau Wes Anderson déploie une maestria rythmique et visuelle associée à un casting cinq étoiles pour faire rire au bord du gouffre. Jouissif et terrible, dans le même mouvement. Comœdia (vo)

TITLI, UNE CHRONIQUE INDIENNE De Kanu Behl (Ind, 2h07) avec Shashank Arora, Shivani Raghuvanshi... Premier film d’un cinéaste indien s’inscrivant dans une Nouvelle Vague d’auteurs en rupture avec Bollywood, Titli navigue avec force et talent entre le constat social et le film noir dans la lignée – avouée – d’un Jacques Audiard, dont Kanu Behl reprend l’idée d’un héros ambivalent et tiraillé entre plusieurs feux contradictoires. Une belle découverte. Comœdia (vo), Le Zola (vo)

TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE D’Arnaud Desplechin (Fr, 2h) avec Quentin Dolmaire, Lou Roy Lecollinet... Plus qu’un prequel à Comment je me suis disputé…, le nouveau film d’Arnaud Desplechin est une synthèse magnifique de son cinéma, mais aussi un bain de jouvence à base de teen movies, de grand roman épistolaire et de regard mélancolique sur les blessures mal cicatrisées de l’adolescence. Une de ses œuvres les plus accomplies et bouleversantes. Ciné Duchère, Cinéma Gérard Philipe, Comœdia, Le Lem, Les Alizés, Pathé Cordeliers, Salle Jean Carmet, UGC Astoria

VOYAGE EN CHINE De Zoltan Mayer (Fr, 1h36) avec Yolande Moreau, Qu Jing Jing... Comment le voyage d’un mère endeuillée se transforme en périple intérieur et spirituel, dans une œuvre subtile et délicate où Yolande Moreau, excellente, habite avec force les cadres précis et jamais exotiques de Zoltán Mayer. Le Cinéma (vo)

GAGNEZ VOS PLACES POUR 2 PERSONNES POUR LE FILM

MANOS SUCIAS (valable dans toutes les salles diffusant le film)

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GAGNEZ VOS PLACES POUR UNE SOIRÉE

MUSIQUE ET CINÉMA LE 8 JUIN À 20H AU PATHÉ BELLECOUR (avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon et le Pathé Bellecour)

> MODALITÉS SUR PETIT-BULLETIN.FR

77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e

CINÉ DUCHÈRE UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT Mer 14h - ven, lun 18h - sam 20h - dim 19h30 TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE Jeu, sam 17h30 - ven 20h30 - dim 17h - lun 20h 5 CAMÉRAS BRISÉES (5 BROKEN CAMERAS) V.O. Jeu 20h* LILI POM ET LE VOLEUR D’ARBRES Mer, sam 16h30 - dim 16h

COMŒDIA 13 avenue Berthelot - Lyon 7e

LES CHEBABS DE YARMOUK V.O. Mer 20h* THE GRAND BUDAPEST HOTEL V.O. Jeu 20h FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS V.O. Dim 18h JE SUIS LE PEUPLE Mar 20h* LA PORTE D’ANNA 17h45 + 10h55 sam, dim + lun 20h** LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE V.O. 13h30 - 16h05 - 18h30 - 20h50 MANOS SUCIAS V.O. 13h35 - 20h10 + 11h10 sam, dim L’OMBRE DES FEMMES Mer 15h45, 21h - jeu 13h45, 15h45, 22h ven, sam, dim 13h45, 15h45, 19h45, 21h20 lun 13h45, 15h45, 17h45 - mar 13h, 15h45 LOS HONGOS V.O. 21h55 HOWARD ZINN, UNE HISTOIRE POPULAIRE AMÉRICAINE V.O. 17h50 sf dim 11h15 TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE 13h30 - 15h55 - 18h20 - 20h45 LA LOI DU MARCHÉ 13h30 - 15h30 - 18h - 20h - 21h55 LA TÊTE HAUTE 13h40 - 16h15 - 18h40 - 21h sf mer LES TERRASSES V.O. Sam, dim 11h TITLI, UNE CHRONIQUE INDIENNE V.O. Sam 11h LE LABYRINTHE DU SILENCE 15h25 LE CHÂTEAU DE SABLE Mer 14h - sam, dim 10h45 TAXI TÉHÉRAN V.O. Sam, dim 11h15

LE CINÉMA Impasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er

SPARTACUS & CASSANDRA V.O. Jeu 15h20 - ven 13h35 - sam 15h15 VOYAGE EN CHINE V.O. Jeu, lun 13h35 - ven 20h15 - sam 18h35 HYENA V.O. Jeu, ven, sam 22h - lun 15h20 LES TERRASSES V.O. Jeu 16h50 - ven 18h30 - sam 13h35 - lun 20h45

LES OPTIMISTES Jeu 18h30 - ven 16h50 - sam 20h20 - lun 17h15 UNE FEMME IRANIENNE V.O. Jeu 20h15 - ven 15h05 - sam 16h45 - lun 19h

CINÉMA OPÉRA 6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er

OGRENCI ISLERI V.O. Ven 22h15 - sam 13h45, 22h15 LA MAISON AU TOIT ROUGE V.O. Jeu 17h30 - ven 16h - lun 19h45 YMMA V.O. Mer 20h45 - jeu, dim 20h - ven 14h - sam, lun 22h10 - mar 18h45 L’ARCHE DE MONSIEUR SERVADAC V.O. Mer 17h45 - dim 16h45 - mar 17h20 VOYAGE DANS LA PRÉ-HISTOIRE V.O. Mer 16h - sam 17h05 - dim 15h LE BARON DE CRAC V.O. Mer 19h15 - jeu 21h50 - sam 15h35 - dim 18h15 JAUJA V.O. Ven 18h30 - lun 16h10 - mar 20h45 DANCERS V.O. Jeu, mar 16h - ven 20h30 - sam 18h50 dim 21h50 - lun 18h15

CINÉMA LUMIÈRE 25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95

UNE VIE DE CHAT Mer 14h30 LA DERNIÈRE MARCHE V.O. Mer 20h30* PLAYTIME Jeu 17h - ven 21h - dim 16h15 LES VACANCES DE MONSIEUR HULOT Ven 14h30 - sam 16h30 L’ÎLE DE BLACK MOR Sam 14h30 ORSON WELLES OTHELLO V.O. Mer 16h30 - sam 18h30 CITIZEN KANE V.O. Jeu 19h** - ven 16h30 - sam 20h30 - dim 18h30** THIS IS ORSON WELLES V.O. Jeu 21h30 LA SPLENDEUR DES AMBERSON V.O. Ven 19h** - dim 14h30** VÉRITÉS ET MENSONGES V.O. Mar 21h**

PATHÉ BELLECOUR 79 rue de la République - Lyon 2e

Avant-premières : • Comme un avion : mar 20h • Le Petit Prince : dim 16h • Mune, le gardien de la lune : dim 11h PINOCCHIO Dim 13h45 QUI C’EST LES PLUS FORTS ? 10h40 - 13h - 15h20 - 17h50 - 20h10 22h35 ON VOULAIT TOUT CASSER 11h05 - 13h35 - 15h50 - 18h05 - 20h15 22h35 MANGLEHORN V.O. 10h45 - 13h05 - 15h20 - 17h35 - 20h 22h15 SAN ANDREAS 3D V.O. 12h45 - 17h35 - 22h30 SAN ANDREAS V.O. 11h25 - 13h55 - 17h - 19h35 - 22h10 LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE V.O. 11h25 - 13h55 - 17h - 19h35 - 22h10 MAD MAX : FURY ROAD 3D 10h50 - 13h30 MAD MAX : FURY ROAD 3D V.O. 16h25 - 19h15 MAD MAX : FURY ROAD V.O. 21h50 LA TÊTE HAUTE 10h50 - 13h45 - 16h45 - 19h50 - 22h20 LA LOI DU MARCHÉ 11h10 - 13h30 - 15h55 - 18h15 - 20h20 22h25 CONNASSE, PRINCESSE DES CŒURS 10h40 - 13h - 14h50 + mer, jeu 16h45, 18h40, 20h35, 22h25, sam 16h45, dim 16h50, mar 16h45, 19h30, 22h25 À LA POURSUITE DE DEMAIN 10h55 - 13h35 - 16h20 À LA POURSUITE DE DEMAIN V.O. 19h10 sf mar - 21h55 FESTIVAL DE CINÉMA CHINOIS EN FRANCE FLEET OF TIME V.O. Ven 19h30* POLICE STORY 2013 V.O. Sam 19h30 - dim 22h SOMEWHERE ONLY WE KNOW V.O. Sam 22h AS THE LIGHT GOES OUT V.O. Dim 19h30 BROTHERHOOD OF BLADES V.O. Ven 22h15

PATHÉ CORDELIERS 20 rue Thomassin - Lyon 2e

SAN ANDREAS 3D 15h50 - 21h + sam, dim 10h45 SAN ANDREAS 13h15 - 18h20 À LA POURSUITE DE DEMAIN 13h10 - 15h50 - 18h30 - 21h10 + sam, dim 10h35 MAD MAX : FURY ROAD 3D 16h10 - 21h15 MAD MAX : FURY ROAD 13h30 - 18h45 + sam, dim 11h AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON 3D Mer, dim 17h35 - jeu, ven, sam, lun, mar 17h AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON Mer, dim 14h40, 20h45 - jeu, ven, sam, lun, mar 13h45, 20h TAXI TÉHÉRAN V.O. 17h50 - 19h40 - 21h40 UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT mer, ven, sam, dim, lun 13h10, 15h20, 17h25, 19h25, 21h25 + sam, dim 11h05 jeu 13h05, 15h05, 17h, 19h55, 21h55 TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE 13h25 - 16h - 18h45 + sam, dim 10h50 PYRAMIDE 21h30 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 13h25 - 15h35 + sam, dim 10h55 WINNIE L’OURSON Mer 13h10 - sam 11h20 - dim 11h20, 13h10

PATHÉ VAISE 43 rue des Docks - Lyon 9e

Avant-premières : • Le Petit Prince : dim 16h • Mune, le gardien de la lune : dim 11h À LA POURSUITE DE DEMAIN 13h20 - 16h15 - 19h - 21h45 + sam, dim 10h40 QUI C’EST LES PLUS FORTS ? 13h - 15h20 - 17h50 - 20h15 - 22h30 + sam, dim 10h40 SAN ANDREAS 13h45 - 15h30 - 19h - 20h30 + sam 11h10 SAN ANDREAS 3D 13h - 16h20 - 18h - 21h30 + dim 11h10 MAD MAX : FURY ROAD 3D 13h15 sf mer, sam, dim - 17h - 18h30 - 22h + dim 11h15 MAD MAX : FURY ROAD 14h15 - 16h - 19h30 - 21h + sam 11h15 MAGGIE 13h40 - 15h45 - 18h - 20h10 - 22h15 + sam, dim 11h30 ON VOULAIT TOUT CASSER 13h - 15h10 - 17h10 - 19h30 - 21h30 + sam, dim 10h40 PINOCCHIO Dim 14h WINNIE L’OURSON Mer 12h50, 14h15 - sam, dim 11h20, 12h50, 14h15 CONNASSE, PRINCESSE DES CŒURS 13h50 sf mer, sam, dim - 16h sf mer, sam, dim - 18h10 - 20h15 - 22h30 LA TÊTE HAUTE 13h30 - 16h - 18h45 - 21h20 + sam, dim 11h LA LOI DU MARCHÉ 13h15 - 15h35 - 17h45 - 19h50 - 22h + sam, dim 11h10 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE Mer, jeu, ven, sam 12h40, 15h20, 17h40 + sam 10h15 - dim 18h15 EN ROUTE ! Mer 13h30, 16h - sam, dim 11h15, 13h30, 16h ENTRE AMIS Mer, jeu, ven, sam 19h50, 22h - dim, lun, mar 20h30, 22h30 UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT 12h50 - 15h15 - 17h15 - 19h15 - 21h15 + sam, dim 10h45 AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON 12h45 - 21h50 + sam, dim 10h10 AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON 3D 15h45 - 18h50

UGC ASTORIA 31 cours Vitton - Lyon 6e

Avant-premières : • Contes italiens : mar 20h • Comme un avion : Dim 19h30 IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE V.O. Jeu 19h30 ON VOULAIT TOUT CASSER 11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h LA TÊTE HAUTE 11h05 - 13h50 - 16h15 - 19h10 sf jeu, dim 21h40 sf jeu LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE V.O. 11h10 - 13h40 - 16h10 - 19h20 - 21h50

TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE 11h15 - 13h55 - 16h30 - 19h15 sf mar 21h45 sf mar LA LOI DU MARCHÉ 11h - 13h30 - 15h30 - 17h30 - 19h30 21h30

UGC CINÉ-CITÉ CONFLUENCE 121 cours Charlemagne - Lyon 2e

Avant-première : • Comme un avion : mar 20h EX MACHINA V.O. 10h55 - 13h30 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15 IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE V.O. Jeu 19h40 LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE V.O. 11h - 14h05 - 16h30 - 19h40 - 22h05 ON VOULAIT TOUT CASSER 10h40 - 12h30 - 14h20 - 16h15 - 18h15 20h10 - 22h05 QUI C’EST LES PLUS FORTS ? 11h05 - 13h40 - 15h45 - 17h55 - 20h05 22h15 À LA POURSUITE DE DEMAIN V.O. 10h55 - 14h - 16h35 - 19h20 - 21h55 CLOCHETTE Mer, sam, dim 11h, 13h25 CONNASSE, PRINCESSE DES CŒURS 10h40 - 12h30 - 14h20 - 16h20 - 18h15 20h10 sf jeu - 22h10 sf jeu EN ROUTE ! Mer, sam, dim 10h45, 13h45, 15h45, 17h45 GIRLS ONLY V.O. 16h10 L’OMBRE DES FEMMES 10h40 - 12h20 - 14h - 15h40 - 17h20 18h55 - 20h30 - 22h05 LA LOI DU MARCHÉ 10h40 - 12h30 - 14h25 - 16h20 - 18h15 20h15 - 22h10 LA TÊTE HAUTE 10h40 sf mer, sam, dim - 12h55 sf mer, sam, dim - 15h10 - 17h30 - 19h50 - 22h10 MAD MAX : FURY ROAD V.O. 10h50 - 11h30 sf mer, sam, dim - 13h45 15h - 16h15 - 18h - 19h40 - 20h30 22h05 SAN ANDREAS V.O. 10h40 - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h 22h15 SHAUN LE MOUTON Mer, sam, dim 11h - 13h20 TAXI TÉHÉRAN V.O. Mer, sam, dim 20h, 21h50 - jeu, ven, lun, mar 10h40, 12h30, 14h15, 16h, 17h50, 20h sf jeu, 21h50 sf jeu UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT 10h40 - 12h30 - 14h20 - 16h15 - 18h05 19h55 sf mar - 22h10

UGC CINÉ-CITÉ INTERNATIONALE 80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e

Avant-première : • Jurassic World, 3D : mar 23h55 CHRISTINA NOBLE 11h05 sf mer, sam, dim - 13h50 sf mer, sam, dim - 15h50 - 18h - 20h05 - 22h10 MANGLEHORN V.O. 11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h ON VOULAIT TOUT CASSER 10h45 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h QUI C’EST LES PLUS FORTS ? 11h - 13h40 - 15h45 - 18h - 20h10 22h15 À LA POURSUITE DE DEMAIN V.O. 11h - 14h À LA POURSUITE DE DEMAIN V.O. 10h45 - 13h30 - 16h30 AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON V.O. 17h - 20h CENDRILLON 18h CLOCHETTE Mer, sam, dim 11h - 14h EN ROUTE ! Mer, sam, dim 11h - 13h30 - 15h30 17h30 IRVIN YALOM, LA THÉRAPIE DU BONHEUR V.O. 10h55 - 13h45 - 15h50 - 20h10 sf jeu 22h sf jeu LA TÊTE HAUTE 11h - 14h - 16h30 sf mer, sam, dim - 19h30 22h LE LABYRINTHE DU SILENCE V.O. 10h45 sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam, dim - 17h - 19h30 - 22h MAD MAX : FURY ROAD 10h40 - 14h - 16h25 - 19h - 21h55 MAD MAX : FURY ROAD V.O. 10h50 - 13h50 - 16h15 - 19h35 - 22h MAGGIE V.O. 11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h SHAUN LE MOUTON Mer, sam, dim 11h, 14h UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT 10h45 sf mer, sam, dim - 14h10 sf mer, sam, dim - 16h10 - 18h15 - 20h10 - 22h10


AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON 11h - 14h - 16h30 SAN ANDREAS V.O. 19h45 - 22h05 SAN ANDREAS 11h - 14h - 16h30

UGC PART-DIEU CC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e

ON VOULAIT TOUT CASSER 11h10 - 14h - 16h - 18h- 20h - 22h QUI C’EST LES PLUS FORTS ? 11h15 - 13h30 - 15h55 - 18h - 20h05 22h10 À LA POURSUITE DE DEMAIN 11h05 - 13h40 - 16h15 - 19h15 - 21h50 CENDRILLON Mer, sam, dim 11h, 13h50 CLOCHETTE Mer, sam, dim 10h50 - 12h30 - 14h10 CONNASSE, PRINCESSE DES CŒURS 10h50 - 12h35 - 14h20 - 16h05 - 18h 20h - 22h DIVERSION Mer, sam, dim 20h05, 22h15 - jeu, ven, lun, mar 11h05, 13h35, 15h45, 17h55, 20h05, 22h15 EN ROUTE ! Mer, sam, dim 11h, 14h, 16h, 18h FAST AND FURIOUS 7 11h10 sf mer, sam, dim - 13h50 sf mer, sam, dim - 16h30 - 20h15 GIRLS ONLY 20h05 - 22h10 MAD MAX : FURY ROAD 11h10 - 13h sf mer, sam, dim - 13h55 15h30 sf mer, sam, dim - 16h20 - 18h05 19h40 - 20h30 - 22h05 MAGGIE 11h05 - 14h10 - 16h10 - 18h10 - 20h10 22h10 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 11h10 - 13h50 - 15h55 - 18h SAN ANDREAS 11h15 - 13h55 - 16h15 - 19h50 - 22h10 SAN ANDREAS 3D 10h55 - 13h30 - 15h50 - 18h10 - 20h30 SHAUN LE MOUTON Mer, sam, dim 10h50, 12h35, 14h20, 16h10 jeu, ven, lun, mar 10h50 UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT 11h sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam, dim 16h - 18h - 20h - 22h AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON 11h - 13h45 - 16h30 - 20h15

ALPHA 24 avenue Lamartine - Charbonnières - 04 78 87 64 65

LE TALENT DE MES AMIS Jeu 18h30 - ven 19h - sam 16h15, 21h dim 18h15 CAPRICE Jeu 14h, 20h45 - ven 21h - sam 18h30 dim 16h, 20h30

LES AMPHIS 12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29

MELODY Mer, dim 18h - ven 20h - sam 16h ARNAUD FAIT SON 2ème FILM Mar 14h LE LABYRINTHE DU SILENCE Mer 20h - ven, sam 18h - dim 16h

LES ALIZÉS 214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55

ON VOULAIT TOUT CASSER Mer 14h, 16h, 18h30, 20h30 - jeu 14h30, 18h15 - ven 14h, 16h, 20h30 - sam 14h, 18h30, 20h30 - dim 14h, 16h, 18h - lun 14h30, 18h - mar 18h15, 20h30 TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE Mer 18h15, 20h45 - jeu 14h30 - ven 14h, 18h15 - sam 16h15, 18h30 - dim 18h30 lun 14h30, 20h30 - mar 20h30 À LA POURSUITE DE DEMAIN Mer, dim 14h, 16h15 - jeu 18h15, 20h30 ven 16h15, 18h30, 20h45 - sam 14h, 16h, 20h45 - lun, mar 18h15 BLIND MASSAGE Jeu 20h30** FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS Lun 20h**

CINÉ-AQUEDUC Aqueduc, chemin de la liasse - Dardilly

MY OLD LADY Mer 20h30 LE TALENT DE MES AMIS Dim 20h30

CINÉ-CALUIRE 36 avenue Général de Gaulle - Caluire-et-Cuire

MAD MAX : FURY ROAD Mer 14h30 - ven, sam 20h30 MELODY V.O. Mer 20h30 - sam 18h - dim 19h - lun 14h30

LA TÊTE HAUTE Ven 14h30 - Dim 16h30 - lun, mar 20h30 LE TALENT DE MES AMIS Sam, dim 14h30

CINÉ-MEYZIEU 27 rue Louis Saulnier - Meyzieu - 04 37 44 11 02

LES HÉRITIERS Lun 20h ON VOULAIT TOUT CASSER Mer 16h, 20h30 - jeu, ven, mar 18h, 20h30 sam 18h, 21h - dim 15h, 18h, 20h30 - lun 18h SAN ANDREAS Mer, ven, lun, mar 20h30 - jeu 18h - sam 15h, 18h, 21h - dim 10h30, 15h, 20h30 SHAUN LE MOUTON Mer 16h - sam 15h, 18h - dim 10h30 NARUTO THE LAST Mer 16h - Ven 20h30 - sam 15h, 21h - dim 10h30, 15h, 18h JAMAIS DE LA VIE jeu, mar 18h, 20h30 - ven, lun 18h MY OLD LADY Mer, dim 20h30 - ven, mar 18h - lun 18h, 20h30 MY OLD LADY V.O. Jeu 20h30 - dim 18h

CINÉ-TOBOGGAN 14 avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00

LE PETIT MONDE DE LÉO Mer 15h15 MAD MAX : FURY ROAD Jeu 20h30 - ven 18h15 MAD MAX : FURY ROAD 3D Mer 16h15 - sam 14h15 L’ÉPREUVE V.O. Mer 18h30 - jeu 14h - sam 16h30 - dim 16h15 À LA POURSUITE DE DEMAIN Jeu 18h - ven 14h - sam 20h30 - dim 14h mar 20h30 L’OMBRE DES FEMMES Mer 20h45 - ven 20h30 - sam 18h45 - dim, mar 18h30

CINÉ LA MOUCHE 8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval - 04 78 86 82 60

MY OLD LADY Mer, ven 18h - sam 15h30, 20h30 - dim 15h30 UN PIGEON PERCHÉ SUR UNE BRANCHE PHILOSOPHAIT SUR L’EXISTENCE Mer 15h30, 20h30 - sam, dim 18h LA BELLE PROMISE V.O. Ven 20h

CINÉMA CGR Rue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50

MAGGIE 16h - 18h - 20h - 22h15 + ven, sam 00h05 A LA POURSUITE DE DEMAIN 11h - 14h - 16h40 - 19h45 - 22h20 ON VOULAIT TOUT CASSER 11h - 14h - 16h - 18h - 20h15 - 22h15 FAST AND FURIOUS 7 19h50 NARUTO THE LAST V.O. Jeu 20h NARUTO THE LAST 11h - 15h50 QUI C’EST LES PLUS FORTS ? 11h - 13h45 - 15h50 - 18h - 20h10 22h15 EX MACHINA 11h - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h10 22h20 CHRISTINA NOBLE 11h UN VOISIN TROP PARFAIT (int - 12 ans) 14h - 16h sf mer, sam, dim - 18h - 20h 22h15 + ven, sam 00h05, lun, mar 11h MAD MAX : FURY ROAD 3D 11h - 13h40 - 16h - 20h sf ven - 22h20 + ven 20h05, 23h50, sam 23h50 LA TÊTE HAUTE 11h - 13h30 - 15h50 - 18h - 20h10 22h20 PYRAMIDE 18h20 - 20h20 - 22h30 + ven, sam 00h15 UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT 11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h CONNASSE, PRINCESSE DES CŒURS 14h - 16h - 20h - 22h15 + ven, sam 00h05 SAN ANDREAS 3D 11h - 13h30 - 15h45 - 18h - 20h15 22h30 NOS FEMMES 11h - 14h sf mer, sam, dim - 16h sf mer, sam, dim - 18h OUIJA (int - 12 ans) 22h30 + ven, sam 00h15 AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON 3D 11h - 13h45 - 16h30 - 19h40 - 22h20 ENTRE AMIS 11h sf mer, sam, dim - 14h - 18h EN ÉQUILIBRE 11h sf mer, sam, dim - 16h10 - 18h - 20h sf jeu, ven + lun, mar 14h

EN ROUTE ! 3D 18h10 + mer, sam, dim 14h, 16h CLOCHETTE 3D Mer, sam, dim 11h POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Mer, sam, dim 11h, 14h, 16h SHAUN LE MOUTON Mer, sam, dim 11h CENDRILLON 14h DIVERSION 22h15 sf ven 22h30

CINÉMA GÉRARD PHILIPE 12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47

LA SORCIÈRE DANS LES AIRS Mer, jeu, ven, lun, mar 9h30 L’AMI RETROUVÉ V.O. Mer 9h30 SAN ANDREAS 3D Mer 16h30 - ven 18h30 - sam, lun, mar 20h30 - dim 14h30 SAN ANDREAS Mer 14h30, 18h30, 20h30 - jeu, lun 14h30 ven 14h30, 16h30, 20h30 - sam 14h30, 16h30, 18h30 - dim 16h30, 18h30 - mar 18h30 FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS V.O. jeu 14h30 - 20h30 QUI C’EST LES PLUS FORTS ? Mer, ven 14h30, 16h30, 20h30 - jeu 18h30 sam 14h30, 16h30, 18h30, 20h30 - dim 14h30, 16h30, 18h30 - lun, mar 14h30, 18h30, 20h30 REFUGIADO V.O. Mer, ven, lun 18h30 - jeu 20h30 - mar 14h30 LA TÊTE HAUTE Mer 16h15, 20h30 - jeu, mar 14h30 - ven 14h, 18h30 - sam 16h15, 20h45 - dim 16h15 - lun 18h, 20h30 TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE Mer 18h15 - jeu, mar 18h, 20h30 - ven 16h15, 20h45 - sam, dim 18h30 - lun 14h30 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE Mer, sam, dim 14h30

MAISON DU PEUPLE 4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 92

MAD MAX : FURY ROAD Mer 16h - jeu 18h10 - ven, dim, mar 20h sam 14h LE TALENT DE MES AMIS Mer 14h, 18h15 - jeu 20h30 - ven 16h sam 16h15, 18h10 - dim 14h, 18h10 LE LABYRINTHE DU SILENCE V.O. Mer 20h30 - jeu 16h - ven 18h - sam 18h15 - dim 15h50 - mar 17h50

LE MELIÈS 67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire

UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT Mer, ven, sam 19h - dim 16h45 LE LABYRINTHE DU SILENCE V.O. Mer, sam 21h - lun 19h - mar 20h30 LADYGREY Ven 21h - dim 14h30 FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS V.O. Jeu 20h30 LE CHÂTEAU DE SABLE Mer 16h30

PATHÉ CARRÉ DE SOIE 2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin

Avant-premières : • Le Petit Prince : dim 16h • Mune, le gardien de la lune : dim 11h À LA POURSUITE DE DEMAIN IMAX 10h15 - 12h55 - 15h35 - 18h15 - 20h55 A LA POURSUITE DE DEMAIN 10h50 sf mer, sam, dim - 13h50 - 16h30 19h10 - 21h50 QUI C’EST LES PLUS FORTS ? 10h50 - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h 22h15 SAN ANDREAS 11h35 - 14h - 16h25 - 18h50 - 21h15 SAN ANDREAS 3D 10h10 - 12h30 - 14h55 - 17h20 - 19h45 22h10 MAGGIE 11h15 sf mer, sam, dim - 13h20 sf mer, sam, dim - 15h25 sf mer, sam, dim - 17h30 sf mer, sam, dim - 19h40 - 21h45

ON VOULAIT TOUT CASSER 10h55 - 13h15 - 15h20 - 17h20 - 19h25 21h55 EX MACHINA 10h35 - 13h - 15h15 - 17h35 - 19h55 22h15 PINOCCHIO Dim 14h WINNIE L’OURSON Mer, sam, dim 11h10 UN VOISIN TROP PARFAIT (int - 12 ans) 10h40 - 12h40 - 14h50 - 16h50 - 18h55 20h55 MAD MAX : FURY ROAD 3D 12h - 14h35 - 17h05 - 19h35 - 22h05 MAD MAX : FURY ROAD 11h - 13h35 - 16h10 - 18h40 - 21h10 AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON 3D 10h15 - 13h05 - 15h55 - 18h45 - 21h35 LA TÊTE HAUTE 16h40 - 19h10 - 21h40 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 10h10 - 12h15 - 14h25 EN ROUTE ! Mer, sam, dim 11h45, 13h45, 15h50 OUIJA (int - 12 ans) 22h25 CLOCHETTE Mer, sam, dim 11h15, 12h55, 14h40, 16h20, 18h FAST AND FURIOUS 7 21h25 UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT 11h45 sf mer, sam, dim - 13h45 sf mer, sam, dim - 15h50 sf mer, sam, dim - 17h55 19h55 CONNASSE, PRINCESSE DES CŒURS 11h15 sf ven, dim - 13h10 sf dim - 15h sf dim -16h50 sf dim - 18h40 - 20h35

SALLE JEAN CARMET Boulevard du Pilat - Mornant - 04 78 44 05 17

MAD MAX : FURY ROAD Jeu 21h - sam 15h, 21h MAD MAX : FURY ROAD 3D Mer 15h - dim 17h TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE Mer 18h30, 21h - jeu 18h - sam 18h30 dim 19h30

LILLA ANNA Mer 17h30 - sam 17h15 - dim 15h30

LE SCÉNARIO Place Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40

ON VOULAIT TOUT CASSER Mer, ven 14h, 18h15, 20h30 - jeu 12h15, 16h30, 20h30 - sam 16h, 20h30 - dim 14h, 18h - lun 14h, 16h - mar 14h, 16h, 20h45 SAN ANDREAS Mer, ven 16h - jeu 14h, 18h15 - sam 14h, 18h - dim 16h, 20h30 - lun 20h45 - mar 18h LA LOI DU MARCHÉ Mer, sam, mar 16h, 20h30 - jeu 16h15, 20h30 - ven 14h, 20h30 - dim 16h, 18h lun 14h, 18h LADYGREY V.O. Mer, sam, mar 18h - jeu 18h15 - ven, lun 16h - dim 20h30 POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE Mer, sam, dim 14h - ven 18h LA FIÈVRE DES PARTICULES Jeu 13h - lun 20h30 - mar 14h

LE ZOLA 117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65

Avant-première : • Une seconde mère, vo : mar 20h30 LA LOI DU MARCHÉ Mer, sam 21h - jeu 18h30 - ven 18h45 dim 16h15 - mar 18h15 TITLI, UNE CHRONIQUE INDIENNE V.O. Mer 18h15 - ven 16h15 - sam 16h - dim 20h30 MY OLD LADY Mer 14h - jeu 16h15 MY OLD LADY V.O. Ven 21h - sam 18h45 - dim 14h LES TERRASSES V.O. Mer 16h15 - jeu 20h45 - sam 14h - dim 18h30

(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat

CINÉ MOURGUET 15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46

MANGLEHORN V.O. Mer, mar 20h - jeu 14h30, 20h30 - ven 17h30 - sam 20h30 - dim 14h30, 17h - lun 17h MAD MAX : FURY ROAD Mer, lun 20h - jeu 14h30 - ven 14h30, 17h30 - sam 20h30 - mar 17h MAD MAX : FURY ROAD V.O. Jeu 17h30 - sam 14h30 - dim 20h À LA POURSUITE DE DEMAIN Mer 14h30, 17h - ven 20h30 - sam 14h30, 17h30 - dim 14h30 À LA POURSUITE DE DEMAIN V.O. Dim 17h - lun 20h LA BELLE ET LE CLOCHARD Mer 15h - dim 10h30 RETOUR À LA VIE V.O. Ven 20h** FRAGMENTS D’UNE PALESTINE PERDUE Jeu 20h** LA TÊTE HAUTE Mer, lun 17h - jeu, sam 17h30 - ven 14h30 dim 20h - mar 17h, 20h

ÉCULLY CINÉMA 21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33

LIBRES ! Mer 20h30* UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT Mer 18h30 - ven 14h - dim 18h45 - lun 11h, 14h - mar 20h30 MY OLD LADY V.O. Mer 16h15 - ven 18h - mar 15h30 LA TÊTE HAUTE Mer 14h - ven 16h - dim 21h - mar 18h BOULE ET BILL Ven 20h30** AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON Dim 14h ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX Dim 16h45

1er Pure Player d'information Lyonnais

100%GRATUIT INDÉPENDANT

SEXY Participatif !

LE LEM 62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune

À LA POURSUITE DE DEMAIN Mer 14h30 - ven, lun 18h30 - sam 21h dim 17h LE LABYRINTHE DU SILENCE V.O. Mer, sam 18h30 - jeu 21h - dim 19h30 TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE Mer, ven, lun 21h - jeu 18h30 - sam 16h dim 14h30

www.rue89lyon.fr


P08 — LE PETIT BULLETIN N°800 — DU 03.06 AU 09.06.15

EXPOSITIONS

Une amitié surréaliste

MUSÉES MUSÉE DES BEAUX-ARTS 20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)

DIX ANS D’ACQUISITIONS, DIX ANS DE PASSIONS Jusqu’au 21 sept, mer, jeu, sam, dim, lun de 10h à 18h, ven de 10h30 à 18h (fermeture les mar et jours fériés) ; 0€/6€/9€

L’ESPRIT DU SURRÉALISME, JEAN-CLAUDE SILBERMANN ET DANIEL NADAUD EXPOSENT EN ÉCHO LEURS ŒUVRES À L’URDLA. AU MOINDRE COUP DE DÉS DU SORT C’EST, AVEC EUX, L’AMITIÉ QUI PREND LE QUART. JEAN-EMMANUEL DENAVE Si un coup de dés jamais n’abolira le hasard, il est possible aussi qu’un coup de pinceau, un cadavre exquis ou un coup de pied aux cultes, jamais n’achèvera le surréalisme. Il y aurait comme cela une pulsion (scopique, épistémologique, artistique...), une pulsation, une ouverture qui dépasserait, en aval et en amont, les limites temporelles strictes du mouvement (comprises entre le Premier Manifeste du Surréalisme signé par André Breton en 1924 et la dissolution officielle du groupe en 1969). «La disparition du groupe écrit ainsi Jean-Claude Silbermann, n’a en rien changé ce que j’étais, ce que je suis. Pour moi, comme pour tous ceux qui, de près ou de loin, j’en suis convaincu, s’y sont trouvés embarqués, être surréaliste, c’est être.» L’artiste et écrivain, né en 1935, s’est associé avec son ami Daniel Nadaud (né en 1942) pour une double rémanence surréaliste à l’URDLA intitulée La langue au chat. Face littéraire, le centre d’art publie un jeu de questions-réponses où, aux questions de Daniel Nadaud, Jean-Claude Silbermann répond... sans en connaître le contenu. Face artistique, les deux artistes exposent leurs œuvres dans un libre jeu de renvois des unes aux autres. N’IMPORTE QUOI Également marqué par l’œuvre de Marcel Duchamp, Daniel Nadaud pratique à la fois le dessin, le volume

Vues de l’expo Silbermann et Nadaud

— CENTRE D’ART — TOUS DEUX MUS PAR

INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN 11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)

COLLECTION EN VUE Yves Bélorgey, Bernard Frize, Nicolas Momein, François Morellet, Walter Obholzer Jusqu’au 4 juil

et la performance. On verra de lui à l’URDLA un bel ensemble de cloches en porcelaines aussi fragiles que rieuses et plusieurs séries d’estampes et de dessins. La série Les Écervelées, directement inspirée par les opérations chirurgicales du cerveau, libèrent les crânes et les fantasmes de plusieurs jeunes filles. Tout a l’air joyeux et naïf au premier abord, puis sombre au deuxième regard dans la cruauté et l’angoisse. JeanClaude Silbermann présente quant à lui des œuvres très diverses formellement (parfois même réalisées sur mousse !), rarement figuratives et toujours guidées par la pratique phare du surréalisme : l’automatisme. «Je commence par faire n’importe quoi. Ce n’est pas si facile : n’importe quoi finit toujours par être quelque chose. Il y a des n’importe quoi de première grandeur qui demandent à qui les tente un certain emportement dans le marasme. Il me faut aller au pire qui conduit au meilleur» écrit à ce propos l’artiste. Et, comme le précise Cyrille Noirjean (directeur de l’URDLA) : «Ce qui se partage ici, avec Nadaud et Silbermann, c’est l’amour du savoir insu qui ordonne nos connaissances et guide nos conduites.» > Daniel Nadaud et Jean-Claude Silbermann À l’URLDA jusqu’au 17 juillet

MUSÉE DE L’IMPRIMERIE ET DE LA COMMUNICATION GRAPHIQUE

LE RIZE

13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98)

23-25 rue Valentin Haüy, Villeurbanne (04 37 57 17 17)

LE JARDIN DES IMPRIMEURS Jusqu’au 12 juil, du mer au dim de 10h30 à 18h : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon

ET ILS SONT OÙ LES OUVRIERS ? Le Rize continue son travail de mémoire en s’intéressant aux ouvriers villeurbannais, exposant leur histoire et leur condition sans misérabilisme ni angélisme. Toujours aussi claire, ludique et participative, la scénographie contribue à la justesse de l’ensemble. Jusqu’au 20 sept, du mar au sam de 12h à 19h sf jeu de 17h à 21h

MUSÉE GALLO-ROMAIN DE LYON FOURVIÈRE 17 rue Cléberg, Lyon 5e (04 72 38 49 30)

LUCY SKAER “Sticks and stones”, sculptures (La Salle de bains hors les murs) Jusqu’au 3 janv, du mar au dim de 10h à 18h ; 4,50€/7€ MUSÉES GADAGNE 1 place du Petit Collège, Lyon 5e (04 78 42 03 61)

MUSÉE URBAIN TONY GARNIER UTOPIES RÉALISÉES PAROLE AUX HABITANTS Jusqu’au 27 juin, du mar au sam de 14h à 18h ; entrée libre

MUSÉE DES CONFLUENCES 86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 72 69 05 00)

À LA CONQUÊTE DU PÔLE SUD Expo à l’américaine (diorama, immersion…) pour un duel européen. Celui, parallèle, rude et mortel, que se sont livrés Norvégiens et Britanniques en 1911-1912 pour toucher les premiers le pôle Sud. Racontée comme une épopée sportive avec objets d’époque et reconstitutions, cette troisième expo temporaire du Musée des Confluences est un haletant hommage aux pionniers du siècle dernier. Jusqu’au 28 juin, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim et jrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€

CENTRES D’ART C215 “Douce France”, pochoirs SPACEJUNK 16 rue des Capucins, Lyon 1er

Du 4 juin au 25 juil ANTOINE AGOUDJIAN LE BLEU DU CIEL 12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)

GALERIES AUREL MARGINEAN “Lunes et soleils”, huile sur toile ATELIER/GALERIE VISIOSFEIR

Jusqu’au 15 juin SURRÉALISTES, CERTES

Jusqu’au 13 juin DANIEL NADAUD ET JEAN-CLAUDE SILBERMANN URDLA 207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 33 34)

Jusqu’au 17 juil : article ci-contre FEIKO BECKERS CENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONS Espace Léon Blum - Rue de la Rochette, Saint-Fons

Jusqu’au 3 oct

BIBLIOTHÈQUES LA ROSE EN MÉDECINE Dans le cadre du Festival mondial des Roses MÉDIATHÈQUE DU BACHUT 2 place du 11 novembre, Lyon 8e

Jusqu’au 20 juin L’INCROYABILICIEUX ANNIVERSAIRE !

44 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 72 56 75 97)

30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)

Jusqu’au 20 juin HENRI MOUVANT Peintures et collages

AUTRES LIEUX

GALERIE JEAN-LOUIS MANDON 3 rue Vaubecour, Lyon 2e

Jusqu’au 27 juin ANDRÉ BUCHER Sculptures, peintures, dessins GALERIE TERREMER 4 rue des Pierres plantées, Lyon 1er

Jusqu’au 27 juin GRÉGORY BLIN GALERIE VIS’ART 26 quai Romain Rolland, Lyon 5e

Du 9 au 28 juin MICHÈLE ROUSSET Peintures GALERIE MAZENOD 76 rue Mazenod, Lyon 3e (0481180513)

Jusqu’au 30 juin ANA + MELOQUEZ + PATRICIA VIELJEUX “aNa...chronisme”, peintures et scultpures GALERIE ATELIER 28

LA ROSE, DE L’AUBE AU CRÉPUSCULE Photos, aquarelles, créations d’enfants... MAIRIE DU 8e

12 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e

Jusqu’au 12 juin STÉPHANIE GERBAUD + RAPHAÈLE MACE DE GASTINES MAPRA 9 rue Paul Chenavard, Lyon 1er

Du 4 au 20 juin LAURENT VERRON “Ce n’est pas seulement Boule et Bill !”, planches de BD inédites, reproductions... CENTRE CULTUREL ECULLY 21 avenue Edouard Aynard, Écully

Du 6 au 21 juin NGUYEN DU Estampes et photos MAISON DES PASSAGES 44 rue Saint-Georges, Lyon 5e

Du 4 au 25 juin MORGAN FACHE “Dann’ Somin, sous le soleil de l’exclusion”, photos

GALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE

COLLECTIF ITEM - L’ATELIER

35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)

Jusqu’au 4 juil ADALBERTO MECARELLI

3 impasse Fernand Rey, Lyon 1er (04 78 72 18 40)

GALERIE POME TURBIL

Jusqu’au 3 juil LUCY WATTS ET LUDOVIC PAQUELIER “Sketch in sketch out”, illustrations

48 rue Burdeau, Lyon 1er

ESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE-LAMBERT

Jusqu’au 4 juil DOMINIQUE PETRIN Installation visuelle NÉON

12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux (04 72 21 44 44)

Jusqu’au 4 juil TERRE DES ROSES Dans le cadre du Festival mondial des Roses

41 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 55 15)

ORANGERIE DU PARC DE LA TÊTE D’OR

Jusqu’au 4 juil : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon CHUT! LIBRES “Mondovision”, photos

Lyon 6e

L’ABAT-JOUR 33 rue René Leynaud, Lyon 1er

Jusqu’au 4 juil MIEKO TADOKORO “Vie silencieuse”, photographies au Sténopé GALERIE 48 48 rue Burdeau, Lyon 1er

Jusqu’au 4 juil ALIX GHANADPOUR “Silent of the flesh”, peintures GALERIE ELIZABETH COUTURIER 25 rue Burdeau, Lyon 1er

Jusqu’au 11 juil ŒUVRES INTIMES Exposition collective GALERIE MATHIEU 48 rue Burdeau, Lyon 1er

Jusqu’au 11 juil JOSUÉ Z. RAUSCHER “Oblong”, sculptures 36 rue d’Anvers, Lyon 7e (04 78 58 83 12)

Jusqu’au 17 juil SERGE CLÉMENT + CHUCK SAMUELS artisanat artisanat ethnique

Jusqu’au 11 juil

Jusqu’au 4 juil MASAYOSHI YAMADA “L’empire du sens”, sculptures

28 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)

GALERIE ROGER TATOR

facebook.com/premiersclips

Du 5 juin au 5 sept

BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU

OPEN SEA Après le Brésil, l’Inde et la Chine, le MAC présente un panorama de la création contemporaine d’Asie du SudEst. Trente artistes issus d’une dizaine de pays exposent des œuvres de toutes sortes (vidéos, installations, photographies...), souvent en lien avec des problèmes socio-culturels de leurs contrées d’origine, et d’aspect très visuel et accessible. Une exposition très agréable à parcourir, mais sans grande surprise artistique... Jusqu’au 12 juil, du mer au dim de 11h à 18h ; 0€/4€/6€ ANTOINE CATALA “Jardin synthétique à l’isolement”, installation Jusqu’au 12 juil, du mer au dim de 11h à 18h ; 0€/4€/6€

Plus d’infos: shoot-it.fr/premiers-clips

33 rue Auguste Comte, Lyon 2e

GALERIE MICHEL DESCOURS

PUISQUE LE CIEL EST SANS ÉCHELLE Restaurés avec grand soin, les dessins du prisonnier Arthur Goldschmidt, réalisés dans la villeghetto allemande entre 1942 et 1945, constituent un témoignage exceptionnel de l’attente, parfois entrecoupée de divertissements, qu’ont connu les juifs avant la déportation. Surtout, en une soixantaine de portraits crayonnés, cette exposition offre la bouleversante dernière image de vie des ces hommes et ces femmes. Jusqu’au 28 juin, du mer au dim de 10h à 18h ; jusqu’à 6€

Cité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e (04 72 69 17 17)

PRIX LIBRE

LA GALERIE

Depuis 50 ans, L’école des loisirs fait lire les enfants. Si, à sa création, cette maison d’édition, éternellement indépendante, a publié des classiques étrangers tels Max et les Maximonstres ou Les 3 brigands, ce sont désormais les talents hexagonaux et les livres originaux de Nadja ou Claude Ponti qui sont dans ses rayonnages. Des dessins et croquis rendent compte en beauté de cette aventure hors-norme.

MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN

Villeurbanne

Du 6 juin au 20 août MARC PETIT Sculptures en bronze

Une trentaine d’artistes surréalistes (André Breton, Max Ernst, Wilfredo Lam, André Masson, Henri Michaux, Raoul Ubac...) sont réunis à la galerie Descours, le long d’une exposition de dessins, de gravures et de peintures souvent de grande qualité. Parmi ces œuvres, celles, érotiques en diable, de Hans Bellmer et de Pierre Molinier, méritent à elles seules le déplacement.

14 avenue Berthelot, Lyon 7e (04 78 72 23 11)

ART GÈLÈDÈ, MIROIR D’UNE SOCIÉTÉ Collection Jean-Yves Augel Jusqu’au 31 juil, Du mer au dim de 14h à 18h ; 2€/4€/8€

20H30

10 rue de Crimée, Lyon 1er

CHRD

150 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 61 60 98)

T O I T O I LE Z IN C

GALERIE FRANÇOISE BESSON

ROSES, UNE HISTOIRE LYONNAISE Jusqu’au 30 août ; 5€/7€

MUSÉE AFRICAIN

PROJECTION

JEAN CHARASSE

26 rue René Leynaud, Lyon 1er

4 rue des Serpollières, Lyon 8e (04 78 75 16 75)

Le COLLECTIF SHOOT !T présente

DANS LA CHAMBRE DES MERVEILLES Une réinterprétation contemporaine du cabinet de curiosités Jusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim et jrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ : article sur www.petit-bulletin.fr/lyon LES TRÉSORS D’ÉMILE GUIMET Jusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim de 10h à 19h ; jusqu’à 9€ T'IMAGINES ? BOULET AU MUSÉE Compte-rendu en dessins de l'exploration du musée par le dessinateur de BD Du 9 juin au 16 août, du mar au ven de 11h à 19h (nocturne jeu jusqu'à 22h), sam, dim de 10h à 19h ; jusqu'à 9€

Depuis 40 ans, le photographe canadien Serge Clément arpente les villes du monde entier, y traquant reflets, textures réfléchissantes, incongruités visuelles... Dans ses images, le réel et son double se confondent en un abyssale kaléidoscope. Un travail fascinant qui interroge tout à la fois la photographie, le monde urbain, notre regard et notre position au sein de ce monde de simulacres. GALERIE LE RÉVERBÈRE 38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)

Jusqu’au 31 juil

Jusqu’au 5 juil NICOLAS COLTICE “Fragments du sensible”, photos GALERIE DOMUS 31 avenue Pierre de Coubertin - Campus de la Doua, Villeurbanne

Du 9 juin au 24 juil GIORDA “L’espace de la lumière, 1983-2015”, peintures

En une cinquantaine de toiles, l’exposition du Plateau revient sur l’ensemble de l’œuvre du peintre lyonnais Patrice Giorda. Une œuvre expressionniste, dense et lumineuse, où l’artiste projette dans ses paysages (vues de Lyon, d’Italie, du Portugal...) ses propres émotions, doutes existentiels, désirs inconscients... Ses toiles les plus simples et silencieuses sont aussi souvent les plus poignantes.

LE PLATEAU - HÔTEL DE RÉGION 1 esplanade François Mitterrand, Lyon 2e (06 85 01 85 82)

Jusqu’au 25 juil AU COMMENCEMENT DE LA GRANDE ROSERAIE ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)

Jusqu’au 14 août LA ROSE ET LE VENT Photos de Nicolas Roux Dit Buisson, dans le cadre du Festival mondial des Roses ROSERAIE DU PARC DE LA TÊTE D’OR Lyon 6e

Jusqu’au 10 oct

Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon


LANGUES

www.kotopo.net

> Kotopo – Association 1001 langues

LANGUES DU MONDE, PLUS DE 40 LANGUES ENSEIGNÉES

Activités

CET ÉTÉ : Cours intensifs et semi-intensifs : du 29/06 au 10/07/15.

turc, portugais, langue des signes française, japonais, italien, espagnol, chinois, brésilien, anglais.

Théâtre / Arts Martiaux Danse / Langues Musique / Ateliers / Bien-être

EN SEPTEMBRE : Cours collectifs hebdomadaires : inscriptions ouvertes, à l'année ou au semestre, petits groupes, différents niveaux, enseignants natifs. Début des cours le 21/09/15.

TOUT AU LONG DE L'ANNÉE : Cours individuels, cours de

.fr

Où s’inscrire ? dès maintenant

calligraphie japonaise, cours enfants, rencontres linguistiques et formation à la carte pour association et entreprise. Possibilités de prise en charge. Bar associatif, bibliothèque, programmation culturelle (expo, concert, conférence...)

14 rue Leynaud / Lyon 1er / kotopo@freesurf.fr

LANGUES

> COURS DE JAPONAIS

04 72 07 75 49

www.espacelyonjapon.com

Stages et ateliers pendant l’été à l’Espace Lyon Japon • Stages intensifs de Japonais tous niveaux • Cours de conversation en Japonais, tous niveaux

Supplément Petit Bulletin n°800

• Ateliers initiation Dessin manga, Japonais, Origami Accès en Métro - Tram - Bus : Station “Charpennes Charles Hernu” Contactez-nous par mail : info@espacelyonjapon.com

09 54 82 12 72

ESPACE LYON-JAPON / 16 rue Bellecombe - Lyon 6e

LANGUES

> LYON LANGUES

www.lyon-langues.com

Cours de langue et de culture Un enseignement assuré par des professeurs natifs et diplô mé s en JAPONAIS, CORÉEN, ESPAGNOL, PORTUGAIS et ANGLAIS. • Des cours aussi bien en semaine que le week-end • Une situation privilégiée en plein coeur de Lyon • Le PLUS Lyon Langues : Rencontrez tous les jours les étudiants étrangers d’Inflexyon dont vous apprenez la langue pour des échanges culturels et linguistiques. Une expérience interculturelle unique ! Cours intensifs de juillet à septembre LYON LANGUES / 10 rue René Leynaud / Lyon 1er / contact@lyon-langues.com

LANGUES

> GOETHE-INSTITUT LYON

04 78 72 24 81

www.goethe.de/lyon

L’allemand, c’est dans l’air du temps !

DU 29 JUIN AU 10 JUILLET

Cours intensifs pour adultes DU 24 AU 28 AOÛT

Cours intensifs pour scolaires et classes préparatoires Renseignements et inscriptions : 04.72.77.08.90 / cours@lyon.goethe.org JOURNÉE PORTES OUVERTES LE VENDREDI 11 SEPTEMBRE

18 rue François Dauphin - Lyon 2e - cours@lyon.goethe.org

CULTURE

04 72 77 08 90

> Formation Appliquée Continue www.univ-lyon3.fr/fr/formation/formation-continue/ La culture se partage à l'université Accédez à notre offre de CYCLES CULTURELS Histoire / Grandes civilisations / Peinture / Musique Architecture / Art(s) / Philosophie / Justice Economie / Géopolitique Présentation des programmes 2015-2016 : mardi 9 juin à 14h30, amphithéâtre Roubier Entrée libre

15 quai Claude Bernard - Lyon 7è - fac@univ-lyon3.fr

04 78 78 70 48


THÉÂTRE

> ARTS EN SCENE

www.arts-en-scene.com

THÉÂTRE

Théâtre, Improvisation, Clown, Mime, Voix, Danse contemporaine

Auditions d'entrée 2015 de la Scène sur Saône - PROMO 19 La Scène sur Saône, créée en 1997 (avec le parrainage et le soutien de Jean-Pierre Bacri & Agnès Jaoui), est un conservatoire d’art dramatique et d’art burlesque-clownesque. Elle se différencie des autres cours ou écoles lyonnaises par ses moyens (1100 m2 de salles et de plateaux) et ses ambitions (relier la formation à une vraie salle de spectacle labellisée Scène Découverte : le Croiseur). Elle est de par son organisation, sa taille et sa philosophie, un véritable centre de développement artistique, qui propose un enseignement ayant fait ses preuves depuis 18 ans et délivré par des professionnels du métier reconnus et engagés. La Scène sur Saône ne forme pas seulement au métier d'acteur, elle accompagne l’élève dans l’éclosion de son potentiel artistique et de sa dimension de créateur.

• Stages théâtre enfants (7/11 ans) et ados (12-16 ans) du 6 au 10 juillet • École de théâtre – formation professionnelle auditions d’avril à septembre • Ateliers hebdomadaires inscriptions à partir de septembre

PREMIERE AUDITION le 30 mai 2015 / DEUXIEME AUDITION le 4 juillet 2015 / TROISIEME AUDITION le 11 juillet 2015

Cours d’essai gratuits

Retrouvez le dossier d’inscription et plus d’informations sur www.lecroiseur.fr

11 rue Mazagran - Lyon 7e - contact2015@artsenscene.com

> PREMIER ACTE

www.lecroiseur.fr

APPRENEZ À JOUER LE JEU !

• Stages d’été (adultes, tous niveaux) Inscriptions dès maintenant !

THÉÂTRE

> LA SCÈNE SUR SAÔNE

04 78 39 18 06

http://www.ecoledetheatre-premieracte-lyon.fr

4 rue Croix Barret 69007 Lyon

THÉÂTRE

contact@lecroiseur.fr

> L’ÉCOLE DU RIRE

04 72 71 42 26

www.complexedurire.com

Classe Apprenti Comédien : Formation professionnelle au métier de comédien sur 2 ans : interprétation (classique, tragédie, contemporain, Biomécanique du mouvement scénique), travail corporel (Danse, Kathakali, Mime), travail vocal (Diction, Chant, Masque balinais, larvaire, neutre, Nez rouge).

Le Complexe du Rire Café-Théâtre ouvre son école pour ENFANTS, ADOS et ADULTES !

Candidatures ouvertes Première session d'auditions : vendredi 12 juin 2015

* Les Cours d’Improvisation ados : Cours 11-13 ans le mercredi 14h-16h Cours 14-17 ans le mercredi 14h-16h

Atelier amateur saison 2015-2016 : le mardi de 19h à 21h30, atelier ouvert à tous. N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations!

* Les Cours d’Improvisation et les Cours de Café-Théâtre pour adultes : Les lundis soirs de 18h à 20h30 ou de 20h30 à 23h

* Les Ateliers « Carambar » pour enfants : Cours 6-8 ans le mercredi 9h30-10h30 ou 14h30-15h30 Cours 8-10 ans le mercredi 10h30-11h30 ou 15h30-16h30

Renseignements et inscriptions au 04 78 27 23 59 et www.complexedurire.com

18 Rue Jules Vallès - 69100 Villeurbanne

THÉÂTRE

04 78 24 13 27

> THÉÂTRE DE L’IRIS

www.theatredeliris.fr

LE COMPLEXE DU RIRE / 7, rue des Capucins / Lyon 1er / complexedurire@orange.fr

DANSE

STAGE DE THÉÂTRE Du 4 au 12 juillet 2015 Conservatoire de Villeurbanne / Théâtre de l'Iris / ENMDAD

> TANGO DE SOIE

04 78 27 23 59

www.tangodesoie.net Le Tango Argentin... une possibilité infinie! Reprise des cours niveau Débutant à Avancé le lundi 21 septembre. Stage d'initiation les 18 et 19 juillet. Inscriptions possible à partir du 2 juillet. Informations sur notre site internet ou par téléphone.

Pour le débutant comme pour celui qui se perfectionne, ce stage répond, à travers la même pratique, à deux motivations bien distinctes : • la découverte d’un plaisir enrichissant pour un bon épanouissement personnel • l’acquisition de bases solides permettant d’évoluer vers le métier de comédien

Bals, concerts, stages, pratiques, apéro-tango, rencontres littéraires, expos photos et peintures... Toute la culture du Tango Argentin à Lyon depuis 20 ans.

Stage accessible à tous à partir de 15 ans – 9 jours intensifs – 335 € Inscriptions jusqu’au 30 juin

331 rue Francis de Pressensé - 69100 - Villeurbanne

THÉÂTRE

> FROGGY ART

04 78 68 86 49

ART - THÉÂTRE, IMPROVISATION

www.froggyart.com

41 rue Leynaud / Lyon 1er / Métro Hôtel de Ville / accueil@tangodesoie.net

DANSE

Théâtre et improvisation pour toute la famille! Aborder les émotions, l'improvisation, le texte par une approche complète et évolutive. Cours dirigé par des professionnels de l'image.

Plus de 30h de cours du lundi au vendredi pour enfants, ados & adultes - stages & soirées les week-end HIP HOP / DANSES AFRICAINES : Congo - Guinée - Sénégal / KRUMP AFRO-CONTEMPORAIN / DANSES ORIENTALES / AFRO-CUBAIN DANSE AFRO & YOGA / AFRO-TONIC / PERCUSSION CUBAINES AFRO-URBAIN / KUNDALINI YOGA / DANCEHALL Pré-inscription : 10% de réduction jusqu'au 15 juillet 2015

1 semaine d'essai - Cours tous niveaux - Inscription possible toute l'année

THÉÂTRE

> ÉCOLE DE THÉÂTRE DE LYON

www.afromundo.fr

UN CENTRE DE DANSE UNIQUE ! Proche centre ville

THÉÂTRE : LUN 19h à 21h THÉÂTRE (Dès 8 ans) : MER 14h00 à 15h30 IMPROVISATION : VEN 18h30 à 20h30

126 rue Boileau - Lyon 6e / 84 rue Léon Jouhaux - Lyon 3e

> CENTRE AFROMUNDO

04 78 39 24 93

09 5 2 910 900 / 06 84 600 239

www.ecoledetheatredelyon.com

53-O rue Saint-Pierre de Vaise - Lyon 9e - contact@afromundo.fr

DANSE

> CENTRE DE DANSES BENGASINI

09 50 18 73 64

www.bengasinidanse.com

Une formation complète de l'acteur dans un cadre professionnalisant.

Choisissez l’excellence pour entrer dans la danse !

L’Ecole de Théâtre de Lyon vous propose une formation professionnalisante en deux ans. Vous apprendrez les techniques et arts de la scène avec des intervenants diplômés et en activité (comédiens, metteurs en scène, auteurs...).

Bénéficiez des cours dispensés par des professeurs diplômés Maîtres de danses et juges internationaux. Progressez à votre rythme. Avec le Centre de danses BENGASINI, la danse loisir devient un vrai plaisir. 3 salles sur 200m2 pour exercer :

La qualité du projet pédagogique et des intervenants fait que l’Ecole de Théâtre de Lyon est devenue en moins de cinq ans une école incontournable pour celles et ceux qui recherchent une formation professionnalisante du comédien. Formation sur 2 ans. Prochaine date d'auditions pour 2015-2016 : samedi 13 juin.

1 place Chardonnet - Lyon 1er - contact@ecoledetheatredelyon.com

04 72 07 04 44

Rock, Salsa, Danses de Salon, Valse, Tango, Samba, Merengué, Bachata, Chacha, Zumba, Kizomba, Swing, Boogie, West Coast Swing, Country, Claquettes, Showdance, Hip-Hop, Popping, Danse hall, Girly, Bogging, Tango Argentino, Vals & Milonga... Loisirs et Compétitions - Tous niveaux - Tous âges 10% de réduction pour l’inscription et l’abonnement avant le 14 juillet - Reprise dès le 1er septembre Centre agréé par les Ministères de la Culture, du Travail et de la formation professionnelle.

5 rue Confort - Lyon 2e - contact@bengasinidanse.com

04 78 42 48 18


ATELIER

> CRÉATION DE PARFUMS NATURELS

parfumeurs-amateurs.com

ATELIER

> ALEPH-ÉCRITURE L'écriture de création, les formations d'animateur

Les Parfumeurs Amateurs est une structure vouée à la découverte et à la connaissance de la parfumerie naturelle par le grand public.

PORTES OUVERTES Vendredi 5 juin 2015

Nos activités : • Atelier à l'année un dimanche par mois, d'octobre 2015 à juillet 2016 : démarrage le dimanche 11 octobre 2015 • Ateliers thématiques le samedi ou le dimanche (création d'un parfum naturel de type floral, Cologne, boisé, chypré, oriental, ambré...) • Animations en lien avec le parfum auprès de publics spécifiques

Entrée libre de 18h à 21h Venez essayer, nous rencontrer 18h à 19h30 : atelier d’écriture gratuit 19h45 : lecture publique

En juillet : Oser écrire, Techniques narratives, Proses poétiques En août : Nouvelle Initiation, Expérimenter l'atelier... Toutes nos présentations détaillées sur le site www.aleph-ecriture.fr

Tous publics adultes. Permanences téléphoniques : les mercredis de 8h15 à 11h45, vendredis soir de 17h à 20h et samedis de 9h à 12h Centre Artesya - 49 rue de Marseille - Lyon 7è - Tram Université - Métro Guillotière / Jean Macé

ATELIER

> ATELIERS TERREAUX

Mail : inforha@aleph-ecriture.fr

04 28 35 00 04

www.lesateliersterreaux.fr

ATELIER

> FROGGY ART

DESSIN - PEINTURE – SCULPTURE

ATELIER

> FROGGY ART

04 78 27 21 02 / 06 81 54 88 06

INFOGRAPHIE, 3D, CINÉMA, PHOTO, SCÉNARIO www.froggyart.com

1 semaine d'essai - Cours tous niveaux - Inscription possible toute l'année

126 rue Boileau - Lyon 6e / 84 rue Léon Jouhaux - Lyon 3e

BIEN-ÊTRE

> ATELIER D’ACTIONS ARTISTIQUES

www.atelier-aaa.com

Chaque semaine, rendez-vous à votre cours de gymnastique ! Avec des cours de babygym pour les plus petits et des cours de gym aux agrès pour les plus grands, chacun réussira à satisfaire ses envies d'acrobaties. Dans un cadre adapté, un espace dédié à la petite enfance ainsi qu'un gymnase spécialisé pour la pratique de la gymnastique, la maitrise de son corps dans l'espace s'effectue en toute sécurité. INSCRIPTION POUR LA SAISON 2015/2016 À PARTIR DU LUNDI 22 JUIN 2015

33 rue Bossuet - Lyon 6e - contact@lyongym.fr

BIEN-ÊTRE

Peinture, dessin, recherche, histoire de l’art Organisation Didier Jas • 30 ans d’expérience - Tout public.

> YOGA Écoute du corps. Gestion du stress. Bien-être.

Masséna

• Hatha Yoga • Yoga Nidra • Yoga Adapté

LYON 6

Cours Adultes, Enfants & Adolescents ! Des cours toute la semaine : MATINS, APRÈS-MIDIS, MIDIS, SOIRS et WEEK-END 1 semaine d'essai !

• Ouvert à tous, sans besoin de formation préalable • Ateliers hebdomadaires / Stages et week-ends Mail : didierjas@atelier-aaa.com

Métro Masséna, Brotteaux, Part-Dieu Bus C1, C2, C6, 37, 38, 70

06 74 87 50 78

Croix-Rousse : 36 rue Coste - 69300 Caluire

> ATELIERS DE MAROQUINERIE

duracuir.blogspot.fr

Venez vous initier et apprendre les bases de la maroquinerie dans un atelier ouvert. Développer votre créativité à travers la réalisation d’un sac, d’un accessoire ou même d’un projet personnel. Dans une ambiance conviviale propice à la création, en petit groupe de 4 personnes. Matériel fourni. Formules: 4 sessions de 2h ou un cours unique d'initiation. Hors vacances scolaires et jours fériés. Inscription en ligne, par mail ou au téléphone. Dur à Cuir à l'Atelier "Aux Vieilles Peaux"

26, rue rené Leynaud, 69001 Lyon, métro A arrêt: Hôtel de ville

04 78 24 57 46

www.dojolyon.fr

DOJO

• Découverte de l’art par une pratique et un regard

DANSE

www.lyongym.fr

LA GYM POUR TOUS DE L'ENFANT À L'ADULTES

1 semaine d'essai - Cours tous niveaux - Inscription possible toute l'année

ATELIER

09 5 2 910 900 / 06 84 600 239

> LYON GYMNASTE

INFOGRAPHIE : MAR 19h à 21h INFOGRAPHIE 3D : SAM 09h à 13h ou 14h à 18h (1 fois par mois) PHOTO : SAM 10h à 13h (1 fois par mois) PHOTO STUDIO : SAM 14h à 17h (1 fois par mois) SCÉNARIO : JEU 19h à 21h ECRITURE : MER 10h à 11h30 INFOGRAPHIE ( Dès 12 ans) : MER 17h30 à 19h. CINÉMA (Dès 12 ans) : MER 17h à 18h30

09 5 2 910 900 / 06 84 600 239

www.froggyart.com

DESSIN PEINTURE MODELAGE : LUN 10h à 12h ou 14h à 16h30 ou LUN ou JEU 19h à 21h DESSIN : MAR ou VEN 10h à 12h ou MAR 14h à 16h30 PEINTURE : MER 19h à 21h ou JEU 10h à 12h ou VEN 14h à 16h30 PEINTURE PAYSAGE : MAR 14h à 16h30 / AQUARELLE : SAM 09h30 à 12h30 (1 fois par mois) MODELAGE: MAR 19h à 21h VOLUME LOISIRS CREATIFS : VEN 10h à 12h / CROQUIS : SAM 10h à 13h (1 fois par mois) MODÈLE VIVANT : SAM 15h à 18h ou DIM 10h à 12h (1 fois par mois) DESSIN DE PERSONNAGE : JEU 10h à 12h ou VEN 19h à 21h DESSIN D'ARCHITECTURE : SAM 14h à 17h (1 fois par mois) / EXPRESSION LIBRE : LUN ou JEU 14h à 16h30 ILLUSTRATION : JEU 14h00 à 16h30 / BD/MANGA: MER 19h15 à 21h15 CONCEPT ART (Jeux vidéos) : SAM 14h à 18h (1 fois par mois) / HISTOIRE DE L'ART : SAM 10h à 12h (1 fois par mois) DESSIN PEINTURE MODELAGE : MER 10h30 à 11h30 (4 à 6 ans) - 14h à 15h ( 6 à 8 ans) - VEN 14h à 16h30 (6 à 10 ans) DESSIN PEINTURE MODELAGE (8 à 14 ans) : MER 15h15 à 16h45 ou JEU 17h15 à 18h45 MODELAGE (Dès 12 ans) : MAR 17h 15 à 18h45 / BD/MANGA (Dès 8 ans) : MAR 17h15 à 18h45 ou MER 15h45 à 17h15

Infographie, cinéma, photo et infographie pour toute la famille! Cours dirigé par des professionnels de l'image.

126 rue Boileau - Lyon 6e / 84 rue Léon Jouhaux - Lyon 3e

DESSIN, PEINTURE, MODELAGE, BD/MANGA, ILLUSTRATION, ARCHITECTURE

Espace de Création et de Découvertes Artistiques pour toute la famille! Cours dirigés par des professionnels de l'image.

Activités pour Juniors – Expositions artistiques et évènements. Cours / Sessions / Stages - Stages et sessions d’été : • 06-07 Juin : Modelage sur le thème de l’animal avec P. Jacquet • 12 Juin : Peinture sur sculpture en Terre avec C. DALMAIS • 20-21 Juin : Linogravure et monotype avec J. Bordas • 25 Juin : Lecture et performance artistique avec M. De Matteis • 27Juin-3Juillet : Exposition d’œuvres des élèves de l’atelier • 4 Juillet : Peinture au couteau avec F. Blanc-Dupasquier • 11 Juillet : Dessin d’après modèle vivant avec Marjolaine Larrivé • 6-10 Juillet : Stage de BD (à partir de 12 ans) avec C. Dufrechou Inscriptions 2015 – 2016 Ouvertes

2 rue Sainte Marie des Terreaux / Lyon 1er

04 78 71 01 04

12 bis rue Aimé Collomb - 69003

Dojo Lyon Masséna - 88 rue Masséna - Lyon 6e

BIEN-ÊTRE

> TAI CHI CHUAN & QI GONG

DOJO Masséna LYON 6

04 78 35 35 23

www.dojolyon.fr

Mouvements lents et énergétiques. Mise en harmonie, corps, mental, respiration. Vitalité et relâchement. Mise en circulation des énergies du corps. Correction des déséquilibres posturaux et libération des tensions. Cours encadrés par Lilyane PELLE & Frédéric CARLINI • Tai Chi Chuan • Qi Gong • Tui Shou • Tai Chi Tsien Cours tous les jours de 9h à 20h ! Des cours toute la semaine : MATINS, APRÈS-MIDIS, MIDIS, SOIRS et WEEK-END 1 semaine d'essai ! Métro Masséna, Brotteaux, Part-Dieu / Bus C1, C2, C6, 37, 38, 70

06 19 30 00 68

Dojo Lyon Masséna - 88 rue Masséna - Lyon 6e

04 78 35 35 23


ARTS MARTIAUX

> ARTS MARTIAUX TRADITIONNELS

DOJO

www.dojolyon.fr

Maitrise du corps et de l'esprit. Respect, équilibre et souplesse. Techniques de défense. Philosophie de la non-violence.

Masséna LYON 6

• Aïkido • Karaté-do • Judo Cours Adultes, Enfants & Adolescents ! Des cours toute la semaine : MATINS, APRÈS-MIDIS, MIDIS, SOIRS et WEEK-END 1 semaine d'essai ! Métro Masséna, Brotteaux, Part-Dieu Bus C1, C2, C6, 37, 38, 70

Dojo Lyon Masséna - 88 rue Masséna - Lyon 6e

04 78 35 35 23

MUSIQUE

> ACADÉMIE MUSICALE CRESCENDO

www.amclyon.fr

Et si vous optiez pour des cours de musique à la maison ? L'Académie Musicale Crescendo est le spécialiste du cours de musique à domicile à Lyon. Cours pour enfants à partir de 6 ans, ados et adultes de niveau débutant à très avancé. Enseignement musical adapté au profil et à la demande de chaque élève. Tarifs : à partir de 40€ cours (20€ après réduc. d’impôt*), *sous réserve de la modification de la loi art199 sexdecies du CGI

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P09 — LE PETIT BULLETIN N°800 — DU 03.06 AU 09.06.15

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THÉÂTRE - DANSE

«Carmen, c’est toutes les femmes» — DANSE — À 51 ANS, MARÍA PAGÈS OSE ENFIN SE CONFRONTER AU MYTHE DE CARMEN.

MIEUX : AVEC YO, CARMEN, PRÉSENTÉ CETTE SEMAINE AUX NUITS DE FOURVIÈRE, LA SÉVILLANE, AU FAIT DE SON ART DU FLAMENCO, PARVIENT À INSUFFLER UNE PROFONDEUR INÉDITE À L’HÉROÏNE DE MÉRIMÉE. NOUS L’AVONS RENCONTRÉE À JEREZ DE LA FRONTERA, AU CŒUR DE SON ANDALOUSIE NATALE. NADJA POBEL Votre spectacle s’intitule Yo, Carmen (“Moi, Carmen”). Quelle est votre Carmen ? María Pagès : C’est toutes les femmes. Je crois que le mythe de Carmen s’est construit pour de mauvaises raisons. Mérimée a mis en Carmen ses désirs d’homme pour exprimer ses passions. Mais Carmen est le nom le plus commun en Espagne ! Dans ma classe à l’école, il y en avait six ! Carmen c’est donc ma tante, ma cousine, la femme en général, ce n’est pas cette invention masculine. Elle peut bien sûr être sensuelle, mais c’est aussi la femme qui souffre. La situation de la femme a avancé mais pas beaucoup. Il faut toujours démontrer qu’une femme peut être forte, capable… Carmen était une femme sans voix, c’est l’homme qui parlait pour elle et si elle parlait on la tuait. Votre Carmen se plie d’ailleurs à des tâches ménagères… Oui, c’est important de montrer que c’est encore la femme qui s’occupe de la base de la société. On dit d’ailleurs “la langue maternelle”. Pourquoi ? Parce que c’est la femme qui transmet la communication. Il faut mettre en valeur cela. Carmen, selon vous, n’est pas qu’espagnole, mais aussi française, russe, américaine… Oui, elle est le symbole de la parole. Pendant deux ans, j’ai été en tournée et j’ai eu l’opportunité de connaître les femmes d’ailleurs. J’ai parlé avec une geisha de 90 ans. Elle est vieille, mais a une fraîcheur admirable. J’ai parlé avec une femme nigérianne qui a quitté son pays car elle était persécutée. J’ai parlé aux gagnantes et aux perdantes de la vie, une actrice russe qui a vécu sous la période communiste… Et toutes les femmes du monde ont les mêmes désirs, les mêmes peurs, les mêmes blessures. Vous nous parlez de ce qui vous a nourri. Vous n’auriez pas pu monter ce spectacle il y a vingt ans ? Non. Comme toutes les personnes, j’ai vécu une transformation. J’ai vécu la mienne comme femme, artiste, directrice d’une compagnie, etc. Avant je n’étais pas prête pour convaincre de tout ce que je veux dire maintenant. Je suis sûre qu’on peut arriver à améliorer la situation des femmes quand on a un dialogue d’égal à égal avec les hommes. Ça commence dans les maisons, dans la vie privée. Cette égalité existe-t-elle dans le milieu de la danse ? Dans la profession, je ne connais pas cette inégalité, même si les hommes sont mieux payés que les

femmes et que je ne comprends pas pourquoi. C’est vrai aussi que comme la majorité du public de la culture est féminin, un homme star peut être mieux considéré qu’une femme star. Par exemple, au Japon, 90% du public est féminin, c’est complètement fou. Vos costumes sont pourpres, alors que le flamenco est associé au rouge et au noir. Pourquoi avoir choisi ces couleurs ? Le rouge est seulement présent au moment où le mythe prend place. Nos costumes sont comme la peau. Et je me suis demandée de quelle couleur pouvait être l’âme, à ne pas confondre avec la passion. Au Japon, j’ai appris que la passion intérieure, qui n’est pas la passion sexuelle, est violette. Par ailleurs, l’éventail n’est pas un folklore, c’est un instrument que j’adore et dont je me sers depuis toujours à Séville parce qu’il fait chaud. Chaque fois que je l’ouvre, c’est une façon de m’ouvrir moi-même. C’est pour ça que je l’ouvre sur du pourpre, sur moi. Vous dansez un flamenco de plus en plus moderne. Y a-t-il encore des gens en Espagne qui le considèrent comme trop moderne ? Bien sûr. C’est normal, car le flamenco c’est la cohabitation entre la tradition et l’évolution. Il faut respecter les deux. On a besoin de la tradition, c’est notre source. En même temps, l’évolution est nécessaire car sinon on meurt. On a besoin des deux.

LE VENT EN POURPRE Quelques éventails blancs semblent remuer par prestidigitation. Ils entament une danse : la première de cette nouvelle création de María Pagès. Puis arrive un éventail rouge. Carmen est là. Mais la muse de Mérimée perdra vite de cet éclat trop symbolique. Incroyablement soudée avec ses danseuses, la chorégraphe offre une puissante ode aux femmes. Des femmes qui ne sont pas qu’objets de désir, mais aussi travailleuses, exécutant avec art des mouvements de lavage de vitre ! Dans une mue permanente, celle qui a su renouveler le flamenco depuis trente ans joue de la superposition des vêtements, approchant au fil du spectacle de sa véritable identité : une femme d’aujourd’hui, multiple – María Pagès a aussi voulu internationaliser sa Carmen via les textes de femmes écrivains, telle Marguerite Yourcenar et ses Mémoires d’Hadrien pour la France – et qui, bien sûr, n’exclut pas la gent masculine, représentée ici par trois danseurs et des musiciens épatants.

> Yo, Carmen Aux Nuits de Fourvière mardi 9 et mercredi 10 juin


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THÉÂTRE - DANSE

suivi de LA PREMIATA SOUND SYSTEM, BAL POPULAIRE

JEUDI 11 JUIN À 18 H 30 THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX - ENTRÉE LIBRE

CAFÉ-THÉÂTRE

THÉÂTRE TÊTE D’OR

ESPACE GERSON

60 avenue Maréchal de Saxe, Lyon 3e (04 78 62 96 73)

1 place Gerson, Lyon 5e

LES CHANSONNIERS DU THÉÂTRE DES 2 ÂNES Du 9 au 14 juin, mar, jeu ven, sam à 20h30, mer à 19h30, dim à 16h ; 45€

MATHIEU COHIN Mer 3 juin à 20h30 ; de 6€ à 16€ PIERRE CROCE Du 4 au 6 juin, mer, jeu et ven à 20h30, sam à 19h et 21h ; de 10€ à 16€ CASTING Le théâtre comme au cinéma Dim 7 juin à 17h ; de 6€ à 10€ OMAR MEFTAH Lun 8 juin à 20h30 ; 5€ STORY BOARD Impro par Et Compagnie Mar 9 juin à 20h30 ; 12€/16€

THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE 8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)

AUX CORPS PROCHAINS D’après Spinoza, de Denis Guénoun et Stanislas Roquette, ms Denis Guénoun, 1h30 Jusqu’au 6 juin, du mar au sam à 20h ; de 8€ à 24€ MAI, JUIN, JUILLET De Denis Guénoun, ms Christian Schiaretti, 3h40 Quatre heures de théâtre durant lesquelles défile l’histoire de Mai 68, de l’Odéon et d’Avignon avec, en prime, la Déclaration de Villeurbanne réinterprétée dans le lieu même où elle a été actée. C’est un cadeau aux amoureux du théâtre qu’a conçu le TNP. C’est plus nébuleux pour les néophytes. Jusqu’au 6 juin, à 19h30 ; de 8€ à 24€ THÉÂTRE DE L’UCHRONIE 19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)

TOUJOURS ENSEMBLE ÉTERNELLEMENT SÉPARÉS D’Agnès Bert-Busenhardt, ms Bertrand Du Fayet de la Tour Du 3 au 6 juin, à 20h30 ; 9€/14€ CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON 4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

WAR SWEET WAR De Jean Lambert-wild, 1h Jusqu’au 6 juin, à 20h ; de 9€ à 35€ : article ci-contre BELGRADE D’Angélica Liddell, ms Thierry Jolivet, Cie La Meute, 1h50 Du 9 au 13 juin, à 20h ; 9€/16€/35€ Balises : 1 place achetée = 1 place offerte : articles en page 3

COMÉDIE ODÉON 6 rue Grolée, Lyon 2e (04 78 82 86 30)

SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORT Ms Olivier Maille Sam 6 juin à 18h ; 20€/25€ Y A-T-IL UN PILOTE DANS LE COCKPIT ? Dim 7 juin à 16h ; 20€/25€ FUIS-MOI... JE TE SUIS ! Dim 7 juin à 18h ; 20€/25€ TOC TOC De Laurent Baffie, ms Thierry Rousset Du mar au sam à 21h30 ; 20€/25€ COUSCOUS AUX LARDONS De Farid Omri Du mar au sam à 19h45 ; 20€/25€ LIFE TIME Impro par Amadeus Rocket, d’après un concept de Keith Johnstone Lun 8 juin à 20h30 ; 13€/18€

LES TONTONS FLINGUEURS 12 rue Romarin, Lyon 1er (04 72 05 10 00)

YANN GUILLARME En s’inspirant de son expérience de la paternité, Yann Guillarme signe un oneman-show doucement mélancolique, furieusement outrancier, et confirme, par sa générosité scénique et sa capacité à s’adapter à tous les registres (du métahumour au trash), qu’il est l’un des comédiens les plus doués de sa génération.

Du 3 au 7 juin à 21h30 sf dim à 18h ; 14€/18€ LE PLUS BEAU JOUR DE LEUR VIE De et avec Joëlle Dollat et Didier Nathan Les sam à 17h30 ; 14€/18€ FRANÇOIS MARTINEZ Ostéopathe devenu magicien, François Martinez raconte sa reconversion dans un premier one-man-show plus ou moins autobiographique où la tendresse le dispute à la dextérité. Très prometteur.

Du 3 au 29 juin, du mer au sam à 19h30, dim à 16h ; 14€/18€ CABARET L’ÂNE ROUGE

THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

CHASSEZ LE NATURISTE, IL REVIENT AU BUNGALOW ! De Patrice Sandeau Les jeu, ven et sam à 21h30 ; 15€/18€ LA PETITE VADROUILLE ET LA GRANDE LA SUIT Les jeu, ven et sam à 21h ; 15€/18€ LE NOMBRIL DU MONDE

LE REPAIRE DE LA COMÉDIE 2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )

UNITED COLOC Du 5 au 27 juin, ven, sam à 20h ; 12€/16€ TOUT VA BIEN Du 5 au 27 juin, ven, sam à 21h30 ; 12€/16€ JEUDIMPRO Jeu 4 juin à 20h15 ; 12€/16€ LE BOUI BOUI 7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)

THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE 14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e

LA MORT EN ROSE De et par Ana Benito et Marianne Pommier. Du 4 au 11 juin à 19h30 (sf sam 6 et dim 7) ; 10€/12€

DANSE

Un spectacle hautement rocambolesque, dans lequel Yohann Métay raconte sa participation à l’Ultra Trail du MontBlanc en 2006. Nul besoin de connaître son Roger Frison-Roche sur le bout des doigts pour apprécier la chose : ce sont sa souplesse cartoonesque, son sens de la personnification et la répartie du bonhomme qui l’emportent. Et son endurance.

Du 3 au 13 juin, mer, jeu, ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€ MARDI DÉCOUVERTE Les mar à 20h30 ; 5€ L’IMPRO SUR UN PLATEAU Les mar à 20h30 ; 13€/15€

THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)

CARTEL Chor Michel Schweizer, 1h20 Jusqu’au 6 juin à 20h sf sam à 19h30 ; de 5€ à 26€ Balises : 1 place achetée = 1 place offerte

CABARET L’ÂNE ROUGE 11 rue Juiverie, Lyon 5e

THIERRY MARQUET Jusqu’au 20 juin à 20h ; 52€/57€

C O U P D ’ Œ I L T H É ÂT R E

GUERRE À DOMICILE —

YANN GUILLARME Du mar au sam à 19h45 ; 14€/17€ NICOLAS MEYRIEUX Du mar au sam à 21h30 ; 14€/17€ DÉLIT DE GROSSESSE Par Ariane Echallier et Vanessa Defasque Les sam à 18h ; 14€/18€ HOMME / FEMME MODE D’EMPLOI: LE GARS De Patrice Lemercier, ms Stéphane Casez Les lun à 19h45 ; 14€/18€

POBEL

D’ART ET D’AIR Animations, cirque, concerts, théâtre, contes, danse... Du 5 au 7 juin, ven dès 18h, sam et dim de 15h30 à 22h30 ; entrée libre GUIGNOL, UN GONE DE LYON 65 boulevard des Canuts, Lyon 4e (04 72 32 11 55)

GUIGNOL, LAÏLA ET LE CROCODILE Les mer, sam et dim à 15h30 ; de 6€ à 9,50€

GUIGNOL, PIRATE D’EAU DOUCE Mer à 16h, sam, dim à 10h30, 14h30, 16h ; 9€/11€ GUIGNOL ET LES 3 DRAGONS De Damien Weis, 45 min Du 3 juin au 1er juil, mer à 16h30, sam, dim à 10h30, 14h30 et 16h ; 9€/11€

HUMOUR BOURSE DU TRAVAIL 205 place Guichard, Lyon 3e

SELLIG Sam 6 juin à 20h30 ; 28€ HALLE TONY GARNIER Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e

KEV ADAMS Lun 8 juin à 20h30 ; 39€/49€

NOUVEAU CIRQUE THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION 23 rue de Bourgogne, Lyon 9e (04 72 53 15 15)

SIX PIEDS SUR TERRE Par la Cie Lapsus. 1h10, dès 7 ans Issus pour certains de l’école de cirque de Ménival, ces acrobates et équilibristes signent un spectacle sans esbroufe pourtant de haute volée technique sans oublier d’être joueurs, comme lorsqu’ils construisent une mégapole de briques de bois avant de tout faire voler en éclats. Ven 5 et sam 6 juin à 20h ; 9€/17€ THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSE Place Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)

PAN-POT OU MODÉRÉMENT CHANTANT

LES VEDETTES THÉÂTRE 11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)

BARCELONE AMSTERDAM Par Marlène Noël et Philippe Elno Du jeu au sam à 20h ; 11€/14€/17€ PLUS VRAI QUE NATURE Du jeu au sam à 21h30 ; 11€/14€/17€ LE RIDEAU ROUGE 1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)

LA GUERRE DES SEXES De Pascal Grégoire Les sam et dim à 18h et les lun à 20h ; 20€ UN COUPLE (PRESQUE) PARFAIT De David Pagliaroli Les dim à 16h ; 20€ SOIS PARFAITE ET T’ES TOI ! Du mar au sam à 19h45 ; 20€ THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE

Il y a la guerre au-dehors, celle des Balkans par exemple (voir page 3) et il y a la guerre en-dedans. C’est de celle-ci que traite War Sweet War, déclinaison morbide de l’expression «home sweet home». Un couple assassine ses enfants avant de se donner la mort. Sur le plateau, deux intérieurs d’appartement identiques se superposent. Au rez-de-chaussée, il fait gris, en haut la couleur domine mais plus pour longtemps : les murs suintent d’un mélange de sang et de mazout, écoulements d’un conflit qu’on jurerait armé bien que les comédiens, eux aussi bientôt englués dans ces inquiétants liquides, n’aient rien dans les mains. Créé en 2012 au Centre Dramatique National de Caen qu’il dirigeait alors, ce spectacle de Jean Lambert-wild, aujourd’hui à la tête du CDN de Limoges, se joue aux Célestins jusqu’au 6 juin dans le cadre de la programmation très exigeante (et parfois compliquée) qu’aura été celle des Ateliers cette saison. Nous n’avons pu en voir qu’un extrait de 18 minutes en vidéo, soit exactement le tiers, le temps de mesurer l’importance plastique de cette œuvre très singulière. Nul doute que War Sweet War et ses zombies, personnifications de la folie du monde et de nos peurs enfouies, prendra toute son ampleur sur cette grande scène. NADJA

Lyon 9e

2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

FAUT-IL VRAIMENT UN TITRE À CE SPECTACLE ? Mer 3 juin à 20h30 ; 10€ ECHEC AU ROI ! Dim 7 juin à 18h ; 5€

BALLROOM 360° Par le Magnetic ensemble. Concert en quadriphonie et cirque Sam 6 juin à 22h ; de 5 à 13€

PARC DU VALLON

THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL

7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)

Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 72 04 81 18)

JEUNE PUBLIC

THIERRY MARQUET Jusqu’au 20 juin à 20h ; 52€/57€

1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)

C’EST TON TOUR ! Par Audrey Aguirre et Thierry Marconnet Jusqu’au 6 juin, du mer au ven à 20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€ YOHANN MÉTAY

ALÉAS, JOUER AVEC VOUS Jeu 4 juin à 20h30 ; de 9 à 16€ SINGULIER Ven 5 et sam 6 juin à 20h30 ; de 9 à 16€ MEL INVITE PATRICK SPADRILLE Sam 6 juin à 19h ; de 9 à 16€ CATCH IMPRO TOURNOI RÉGIONAL Dim 7 juin à 20h30 ; de 6 à 12€

11 rue Juiverie, Lyon 5e

LE COMPLEXE DU RIRE

CENTRE CULTUREL CHARLIE CHAPLIN

© Tristan Jeanne-Valès

PRÉSENTATION SAISON 15-16

THÉÂTRE

60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)

Symphonie pour trois jongleurs et une pianiste par le Collectif Petit Travers, 1h, dès 7 ans. Du 9 au 13 juin, mar, jeu, ven, sam à 19h30, mer à 15h ; de 5€ à 26€

SPECTACLES MJC VILLEURBANNE

LES ZEXPERTS ! MAIS QUI A TUÉ LE CADAVRE MORT ? Les jeu, ven et sam à 21h30 ; 15€/18€/20€ LE CLAN DES DIVORCÉES D’Alil Vardar Les sam à 18h ; de 10€ à 20€ 10 ANS DE MARIAGE D’Alil Vardar Du mar au ven à 19h30, sam à 20h ; de 10€ à 20€

46 cours Damidot, Villeurbanne

THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL

LIBRAIRIE LES YEUX DANS LES ARBRES

2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

IL NE FAUT PAS DIRE LA VÉRITÉ NUE MAIS EN CHEMISE Par la Cie La Volière, ms Myriam Boudenia Mer 3 juin à 20h ; entrée libre ESPACE ALBERT CAMUS 1 rue Maryse Bastié, Bron

PARADIS ÉPHÉMÈRES Sam 6 juin à 20h30 ; 6€/12€

EXCÉDENT DE BAGAGES Du 4 au 27 juin, jeu, ven, sam à 19h30 ; 15€/18€ QUAND L’AMOUR VOUS PASSERA DESSUS De Matthieu Becker Les jeu, ven et sam à 19h ; 15€/18€

1 rue du Pavillon, Lyon 4e

IMPROVISATION

Place du Général de Gaulle, Genas

THÉÂTRE DU GAI SAVOIR 94 rue des Charmettes, Lyon 6e

LES MURS ONT DES ÉTOILES Poésie, danse des signes et cinéma pour l’oreille, par le Labo de Lettres Armelle Chitrit et le duo Pamplemousse Sam 6 juin à 19h ; prix libre LE NEUTRINO LES ROIS VAGABONDS Concerto pour deux clowns, dès 6 ans. Vivaldi, Strauss, Bach... Mar 9 juin à 20h30 ; de 5,40€ à 16,20€

JUMBLE CRAFT Par la Cie Le Cri du chameau Ven 5 juin à 20h30 ; 7€/12€ Recommandé par la rédaction

L'IMPROVIDENCE 6 rue Chaponnay, Lyon 3e

TOURNÉE GÉNÉRALE Mer 3 juin à 20h30 ; de 6 à 12€

Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon


P11 — LE PETIT BULLETIN N°800 — DU 03.06 AU 09.06.15

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MUSIQUE - SOIRÉES

L’armée des ombres — ÉLECTRO — DÉSINCARNÉE LA TECHNO ? PAS POUR LE

COLLECTIF UNDERGROUND RESISTANCE QUI, DEPUIS 25 ANS, FAÇONNE LE SOUND OF DETROIT AVEC UNE INTÉGRITÉ SANS ÉQUIVALENT. RETOUR SUR CETTE RÉVOLUTION INVISIBLE, AVANT LA PRÉSENTATION DE SON PROJET “TIMELINE” AU TRANSBORDEUR. BENJAMIN MIALOT «Le football, ce n’est pas une question de vie ou de mort. C’est bien plus important que cela» clama un jour l’entraîneur écossais Bill Shankly. Depuis vingt-cinq ans qu’il a vu le jour dans ce ghetto géant qu’est Detroit, le collectif Underground Resistance dit la même chose de la techno, composant ses tracks comme d’autres extériorisent leurs sentiments (au hasard, les jeunes gens qu’on vous présente en page 3) : comme si chaque son émis était le dernier. Les premiers furent l’œuvre de Jeff Mills et de Mike Banks. Et ils faillirent bien n’être que de simples alternatives à la gentrification des dancefloors (oui, déjà). Il eut fallu

pour cela que Juan Atkins réponde à leurs sollicitations. C’est en effet en réaction au silence du co-inventeur du genre que les deux camarades ont haussé le ton, fondant ce qui deviendra rapidement plus qu’un label, l’instrument d’affirmation d’une forme festive du nationalisme noir. ENNEMIS PUBLICS Inspirés par l’imagerie paramilitaire de Public Enemy et reclus dans une féconde autarcie – UR dispose dans un même immeuble de sa propre structure de distribution, de studios d’enregistrement et même d’un magasin de disques – Mills, Banks et ceux qui grossi-

ront les rangs de leur milice sonore (d’abord Robert Hood, plus tard DJ Rolando, Drexciya ou Suburban Knight) l’affirment : ils ne sont pas tant là pour faire de la musique que pour ébranler les fondations de la très ségrégationniste industrie du disque. Les morceaux seront à l’avenant : sombres, hostiles jusque dans leur titre (Riot, Sonic Destroyer, Kamikaze...) et de plus en plus conçus comme des chevaux de Troie de la Great black music made in Motown (funk, soul, jazz...). Ironie du sort, malgré l’engagement communautaire de leurs auteurs, c’est en Europe qu’ils auront la plus grande influence. À Lyon, où le collectif CLFT doit beaucoup à ce futurisme belliqueux, c’est ainsi la deuxième fois en deux semaines que Mike Banks, seul membre fondateur à poursuivre le combat – les autres ont estimé que la frontière entre ethos et carcan avait été franchie – se produit. Vu à Nuits Sonores aux côtés de Carl Craig, il présente cette fois “Timeline”, un projet live (saxophone, claviers, machines) qui fusionne primitivisme numérique et technicité jazz en un irrésistible post-swing (comme post-industriel et postcolonial). Dommage qu’il le fasse désormais à visage découvert. > Underground Resistance [+ Levon Vincent + Max Graef + Peter Van Hoesen + CLFT Militia + P.-Moore]

Au Transbordeur vendredi 5 juin

Kevin morbide — POP — JEUNE PRODIGE DISCRET AU

Quand tout le monde vous compare à Bob Dylan et que vous écrivez une chanson comme Slow Train (le dylanophile appuie sur son buzzer et hurle «Slow Train Coming !»), cela peut apparaître comme une déclaration de principe, qu’avec des morceaux de la trempe de The Jester, the Tramp & the Acrobat, vous semblez signer de votre plus belle griffe (pas seulement la musique, folle, harassante, et pourtant tellement laidback, mais aussi les textes). Comme Dylan, Kevin Morby, conteur inouï doué pour les grandes chansons pas ramenardes, donne cette impression de chanter un mètre à côté du micro, comme s’il n’était pas là – une comparaison qui vaut également avec Lou Reed, et pas que sur ce point. Et pourtant, comme eux, Morby y met plus d’implication intérieure que quiconque, tant il hante ses morceaux plus qu’il ne les habite. STILL LIFE Sans doute un peu parce qu’à la manière d’un Lou Reed, dont il partage aussi les vieilles aspirations doo-wop et les élans psyché plus tardifs du Velvet de Sunday Morning, il est agité d’obsessions qui pourraient inquiéter chez un chanteur pop de 27 ans, si vous voyez ce qu’on veut dire. À longueur d’albums, Still Life et Harlem River, deux prodigieux exercices de génie discret, Kevin Morby semble en effet compter

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TALENT POURTANT IMPOSANT, KEVIN MORBY EST PRÉSENTÉ COMME UN DIGNE SUCCESSEUR, ET MÊME UN CROISEMENT, DE BOB DYLAN ET DE LOU REED. HÉRITAGE LOURD À PORTER S’IL N’AVAIT DE BIEN PLUS LOURDS BAGAGES À TRIMBALLER AU FIL DE SES CHANSONS, ENTRE TÉNÈBRES ET LUMIÈRE, MORT À VENIR ET PULSION DE VIE. STÉPHANE DUCHÊNE

ses morts (The Dead They Don’t Come Back sur l’album Harlem River, hommage à son meilleur ami disparu) comme on numérote ses abattis, et vivre dans la crainte de la sienne – «I’m not dead, but I’m dying, so slow, so slow» chante-t-il sur son sublime Amen. C’est sans doute pourquoi rester en place lui semble si difficile, pourquoi il semble attendre ce Slow Train. Car si les voyages, lignes de fuite, forment la jeunesse et reculent peut-être l’instant de la mort, ils font en réalité, comme sous-entendu sur Miles, Miles, Miles (le déménagement “obligatoire” vers la Californie a été fait), sortir des ténèbres. Mais ces voyages peuvent aussi être de mots “véhiculant” la sagesse du poète résumée en ces lignes : «Au petit matin, cette phrase me viendra / Doucement, telle une feuille glissant sur l’eau, ne blessant personne / Et ce matin quand j’ai ouvert les yeux, elle m’a dit : “accepte la mort”». Quel poète ? Whitman ? Emerson ? Ginsberg ? Bob Dylan ? Lou Reed ? Leonard Cohen ? Non, Kevin Morby. > Kevin Morby [+ 51 Black Super + Weyes Blood] Au Marché Gare mercredi 10 juin


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MUSIQUE - SOIRÉES

— POP — À l’époque bénie du football total de la Grande Hollande de Cruyff, le milieu défensif Johan Neeskens avait pour surnom Johan II. Manière de dire qu’il passait après le maître, mais aussi qu’il évoluait en soutien du génie du triple Ballon d’or, qu’il rejoignit d’ailleurs au Barça, pour former l’un des plus redoutés tandems de l’histoire du ballon rond. Manière enfin de dire qu’il était, footballistiquement parlant, de sang royal. C’est donc à lui que l’on pense à l’évocation du nom Neeskens, mais il existe, si ce n’est un Johan III, du moins un Neeskens II, qui lui a choisi le terrain musical pour nous faire la totale et alimenter le beau jeu. Batave d’extraction, ce Neeskens-là – un pseudo choisi à dessein – est depuis pas mal de temps annécien et très présent dans l’entrejeu musical lyonnais. Mais voilà un type malheureusement pas reconnu à sa juste valeur qui, après des centaines de dates et un premier EP, a dû en passer par The Voice – comme la Lyonnaise Anne Sila – pour atteindre une notoriété qu’il aurait mérité d’acquérir autrement. Sur la foi de cet album éponyme tout frais qui se suffit pourtant à lui-même, bourré de coups d’éclats folk et de mélodies d’inspiration pop

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Neeskens II

arrangées comme à la parade, magnifique transposition de ce que pouvait être le jeu déployé par ses illustres compatriotes oranges d’il y a quarante ans. Comme eux, infortunés et magnifiques losers restés dans l’Histoire, comme son “homonyme”, Neeskens II mérite aussi sa couronne et nul doute qu’il finira par l’obtenir. STÉPHANE DUCHÊNE > Neeskens Au Kao jeudi 4 juin

TOPS of the pop de pop», voilà à quoi la bible des tendances musicales Pitchfork, numéro 1 sur la prescription (et la mauvaise foi), réduit le dernier album en date de TOPS, quatuor de Montréal hiberné en pleine nostalgie eighties. Même s’il s’agit là d’un compliment déguisé, les choses sont un peu plus complexes que cela. Car TOPS se tient sur un fil où camperait une pop croisant, sur le quasi parodique Outside, aussi bien Julee “Twin Peaks” Cruise que Tom “Top Gun” Cruise faisant le sexe avec Kelly Mc Gillis sur fond de Take My Breath Away (le fameux Love Theme du film, signé Giorgio Moroder et minaudé par Berlin). Ici, les synthés irradient comme la photographie en mode Tequila Sunrise de Tony Scott dans ledit film justement, mais ils enveloppent comme une atmosphère à

la David Lynch. De fait, le terme “dream pop”, souvent utilisé pour qualifier ce genre d’exercice planant à la rythmique léthargique, semble avoir été inventé pour TOPS. Mais là encore, c’est un rien réducteur, car les compositions en forme de perles (ou de bulles) des Canadiens, si elles peuvent à l’occasion sonner comme du Sade (la chanteuse, pas le marquis) de college radio, évoquent aussi parfois la dynamique mélodique impressionnante des trésors tout aussi datables

au carbone 14 d’un Prefab Sprout où Paddy McAloon aurait cédé sa place à son double féminin, ici la blonde Jane Penny (Shy, Change of Heart). Prouvant par là même qu’un simple disque de pop n’est jamais si simple qu’on le ne le croit. Et la simplicité, ellemême, ou l’évidence comme on voudra, la chose la plus difficile qui soit. SD > TOPS [+ Moon King + Animali] Au Marché Gare vendredi 5 Juin

Un ami qui vous veut du bien — HIP-HOP — Le deuxième EP de Your Old Droog, paru en début d’année, s’ouvre sur une routine du stand-upper Sam Kinison. Pas n’importe laquelle : «J’aime le rock’n’roll, j’aime la musique qui te latte la tronche. (…) T’as déjà vu un rappeur qui rappe sans se tenir la bite ? Ils le font tous, tu sais pourquoi ? Parce qu’ils ne savent pas jouer d’un putain d’instrument !» Et le MC new-yorkais d’ajouter l’insulte à l’injure en “name-droppant”, parfois jusque dans les titres de ses morceaux, tous les groupes à (grosses) guitares qui ont marqué sa jeunesse, du Crazy Horse à Rage Against the Machine. De quoi mettre définitivement fin au malentendu qui a cimenté le début de sa carrière : à la diffusion de ses premiers enregistrements l’an passé, tout le monde a cru à un coup marketing de Nas. Même aisance à trousser des virelangues imprononçables par le commun des rimeurs, même nostalgie de l’âge d’or (du hip-hop, mais aussi du basketball) de la East Coast, même inscription dans la grande tradition du groove afro-américain (jazz option contrebasse, soul à claviers cosmiques, funk ourlé de cuivres pimpants...). Sauf que Your Old Droog est un beau bébé d’origine ukrainienne – son pseudo signifie «ton vieil ami» en argot anglo-russe – de même pas trente ans. Et surtout, on l’aura compris, l’un des MCs les plus doués de sa génération – et l’un des rares, par l’urgence qui sourde de ses odes au hood, à avoir toute sa place au Sonic où, à deux semaines près, il aurait pu croiser son idole Thurston Moore. BENJAMIN MIALOT DR

invites.villeurbanne.fr

DR

— POP — «Un simple disque

> Your Old Droog [+ Orphée x La Jungle] Au Sonic mercredi 10 juin


CLASSIQUE AMERICAS ! Par l’Orchestre national de Lyon, Katia & Marielle Labèque (piano), Gonzalo Grau (percussion), Raphaël Séguinier (percussion) et Kristjan Järvi (dir) AUDITORIUM DE LYON 149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)

Jeu 4 juin à 20h ; de 8€ à 36€ TAO DE JING De Lao Tseu, par les Percussions Claviers de Lyon et les solistes Bernard Têtu MUSÉE DES CONFLUENCES

HAENDEL, DIXIT DOMINUS Par Solistes lauréats du Concours international de chant baroque de Froville, l’Orchestre du Concert de l’Hostel Dieu, dir FranckEmmanuel Comte CHAPELLE DE LA TRINITÉ 29-31 rue de la Bourse, Lyon 2e (04 78 42 27 76)

Lun 8 juin à 20h30 ; de 10€ à 34€ PELLÉAS & MÉLISANDE De Debussy, ms Christophe Honoré, dir mus Kazushi Ono, par l’Orchestre et chœurs de l’Opéra de Lyon, 3h30 OPÉRA DE LYON Place de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)

Lun 8 juin à 20h ; de 10€ à 94€

86 Quai Perrache, Lyon 2e

Jeu 4 et ven 5 juin à 20h30 ; 12€/15€ CHOPIN, RAVEL, LISZT, MOZART ET AIRS POPULAIRE JAPONAIS Par Nakazawa, piano

JAZZ & BLUES

RUDER-MERLINC-BELIN TRIO + HUMANO A MANO + SPONGEFINGERS BAND

CHANSON

MAD PROFESSOR VS PRINCE FATTY TRANSBORDEUR

DING DING Sacha Mambo + Guillaume des Bois

Montée des roches, Francheville

CAFÉ TSF

Ven 5 juin à 19h ; entrée libre DAVID BOUMENDIL TRIO Latin jazz

131 rue Sébastien Gryphe, Lyon 7e

Ven 5 juin à 19h30 ; 15€/18€ : article ci-contre

TERMINAL

MÉDIATHÈQUE IRIS

SARAH MIKOVSKI

3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne

Jeu 4 juin à 19h30 ; entrée libre MARIE RIGAUD

HIP-HOP & R’N’B

JAZZCLUB SAINT-GEORGES 4 rue Saint-Georges, Lyon 5e

LE SALON DE MUSIQUE 88 rue Saint-Georges, Lyon 5e

Ven 5 juin à 20h ; 5€ NICOLAS JEANDOT Musique de bien-être

Du 4 au 6 juin, à 20h30 ; 10€/13€ NANS

JAZZCLUB SAINT-GEORGES

ATMO

ÉGLISE DE SAINTE-FOY-LÈS-LYON CENTRE Place X. Ricard, Sainte-Foy-lès-Lyon

THÉÂTRE DE L’UCHRONIE

LA CLEF DE VOÛTE

19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)

267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e

LE SIRIUS

Jeu 4 juin à 21h ; 6/8€ CAMILLE MOUTON QUARTET

Ven 5 juin à 20h ; 12€ BIZET “Carmen”, dir mus Dany Landry

LA CLEF DE VOÛTE

ÉGLISE SAINTE-BERNADETTE 14 rue Paul Painlevé, Caluire

Sam 6 juin à 20h30 ; 15€/20€ HOMMAGE À JOSEPH REVEYRON Par le chœur La Cantoria Sam 6 juin à 20h30 ; 10€ ROSSINI “La petite messe solennelle”, dir mus Jean Duvillard

ABSOLUTE GOSPEL : SOIRÉE JAZZ AND SOUL

Ven 5 juin à 20h30 ; 19€/22€ ABSOLUTE GOSPEL : SYMPHONIC GOSPEL

LE PÉRISCOPE 13 rue Delandine, Lyon 2e

Ven 5 juin à 21h ; 10€/12€ JOHN ZAPPA

ÉGLISE SAINTE-BERNADETTE

GOSPEL

Jeu 4 juin à 21h ; 7€/10€ SOFIE REED Blues Jeu 4 juin à 19h45 ; 10€ REIS/DEMUTH/WILTGEN

37 rue Félix Brun, Lyon 7e

Mar 9 juin à 21h15 ; entrée libre

RADIANT-BELLEVUE

4 rue Saint-Georges, Lyon 5e

ÉGLISE NOTRE-DAME DES ANGES

En face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e

1 place Chardonnet, Lyon 1er

JAZZCLUB SAINT-GEORGES

1 rue Jean Moulin, Caluire

RADIANT-BELLEVUE 1 rue Jean Moulin, Caluire

Sam 6 juin à 20h30 ; 22€/25€ WELCOME GOSPEL PARADISE ÉGLISE SAINTE-THÉRÈSE 25 rue du 4 août, Villeurbanne

Sam 6 juin à 20h30 ; 6€/9€

ROCK & POP

14 rue Paul Painlevé, Caluire

HOT CLUB

Dim 7 juin à 18h ; 15€/20€ ET LE CHARME OPÉRA Extraits d’opéras italiens et français

Ven 5 juin à 21h30 ; 12€/15€ ESCARMOUCHE

ELVIS PERKINS + RIEGLER GIRL & THE RG’S

LA CLEF DE VOÛTE

SONIC

26 rue Lanterne, Lyon 1er

ÉGLISE NOTRE-DAME-DE-LOURDES

1 place Chardonnet, Lyon 1er

63 rue des Essarts, Bron

Sam 6 juin à 20h30 et dim 7 à 17h ; 8€/15€

Ven 5 juin à 21h ; 7€/10€

En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e

Mer 3 juin à 20h ; 18€ : article en page 18 YONATAN GAT + HOUSE OF JOHN PLAYER LA TRIPERIE

C O U P D ’ Œ I L R E G GA E

UN PROFESSEUR PARTICULIER —

DR

Entre le PB canal lyonnais et tout ce qui ressemble de près ou de loin à cet espèce de new age pour jeunes gens crasseux qu’est le reggae, vous le savez, il n’y a d’amour que les poignées qui se dessinent au-dessus de nos hanches à chaque occurrence d’un “Zion”, entre autres clichés du genre qui nous gonflent littéralement. Il existe toutefois, heureuses exceptions, quelques productions compatibles avec notre régime habituel. En particulier celles de Mad Professor, sémillant Britannique (né au Guyana, seul état du Commonwealth situé en Amérique du sud nous précise le Trivial Pursuit) qui, depuis le début des années 80, aborde la musique de Jah (et sa variante expérimentale, le dub) avec un appétit (de percus 100% organiques, de basses riches en carbones, de cuivres patinés...), voire une gourmandise – du légendaire Lee Scratch Perry aux grotesques Massilia Sound System, il a dû collaborer avec tout ce que la Terre compte de bricoleurs d’enceintes – qui fait plaisir à voir. Dernier invité à sa table (de mixage) : Prince Fatty, autre rat de studio au service de sa Majesté avec lequel il vient de sortir un chouette disque de reworks analogiques (The Clone Theory), à découvrir en live vendredi 5 juin au Transbo. BM

GAGNEZ VOS INVITATIONS POUR 2 PERSONNES POUR LES

CONTES ET SPECTACLES Dans le cadre des 30émes PAROLES EN FESTIVAL à l'Amphiopéra à 20h30 _ GAGNEZ VOS INVITATIONS POUR 2 PERSONNES POUR LE NOUVEAU SPECTACLE DE

SHIRLEY SOUAGNON à la Bourse du Travail le 13/6

> MODALITÉS SUR PETIT-BULLETIN.FR

17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne

Sam 6 juin à 22h ; entrée libre HERVÉ LAPALUD

4 rue Saint-Georges, Lyon 5e

13 rue Delandine, Lyon 2e

TOÏ TOÏ LE ZINC

Sam 6 juin à 19h45 ; 10€ MAXIME DAUPHIN Les dimanches du swing manouche

JAZZCLUB SAINT-GEORGES

LE PÉRISCOPE

RADIO KAIZMAN + SVP ORKESTRA

Ven 5 juin à 20h30 ; 7€ CONCERT COUP DE CŒUR Lomepal + L2 connection + Dj P Rap français

4 rue Saint-Georges, Lyon 5e

Dim 7 juin à 18h ; 7€/10€ EQUINOX JAZZ SEPTET

Mer 3 juin à 19h45 ; entrée libre THIRD ROAM

23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e

Ven 5 juin à 19h45 ; 10€ RÉMY VARAINE 4TET

1 place Chardonnet, Lyon 1er

CLAUDE EUGÉNIE IWANDZA

SOUS LE CAILLOU

22 rue Imbert Colomès, Lyon 1er

Jeu 4 juin à 20h30 ; 5€/6€ MADJO + BLACK LILYS

9 montée des Carmélites, Lyon 1er

Dim 7 juin à 15h ; 9€/14€ CLÉMENTINE D’AMOUR AUX BONS SAUVAGES Quai des Etroits, Lyon 5e

NINKASI KAFÉ

Ven 5 juin à 21h ; entrée libre ORBIT 409 Daisuke Tanabe + Bubbz + projection du documentaire “Tokyo Nowfuture”

Dim 7 juin à 13h ; prix libre FRANÇOIS GAILLARD ET FRÉDÉRIC BOBIN Chantent Renaud

LE PÉRISCOPE

AGEND’ARTS

LE SONIC

4 rue de Belfort, Lyon 4e

Sam 6 et dim 7 juin sam à 20h30, dim à 18h ; 5€/10€

13 rue Delandine, Lyon 2e

Sam 6 juin ; 8€/10€ : article en page 15 YOUR OLD DROOG En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e

Mer 10 juin à 21h ; 10€ : article ci-contre

WORLD

SOUL ET FUNK

COMMANDANT COUSTOU

GROOVE SESSION + FREAKISTAN

ATMO

LA MAISON M.

9 montée des Carmélites, Lyon 1er

21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er

Jeu 4 juin à 21h30 ; entrée libre CÉLINE BLASCO ET PATRICK MARADAN

Ven 5 juin à 21h ; entrée libre WAXIST SELECTA

AGEND’ARTS

21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er

LA MAISON M.

4 rue de Belfort, Lyon 4e

Sam 6 juin à 22h ; entrée libre

Ven 5 juin à 20h30 ; 5€/10€ DUO MADJNOUN Musique traditionnelle persane

ÉLECTRO

LE FOU 2 rue Fernand Rey, Lyon 1er

Ven 5 juin à 20h30 ; 15€ ETHNOFANFARE AUX BONS SAUVAGES Quai des Etroits, Lyon 5e

Ven 5 juin à 21h ; prix libre DUO LAMBERT ABD ALRHMAN Saxophone et Oud (“luth oriental”) GALERIE MAZENOD

CANICULES #5 Harnak vs Zoo Corp LA MAISON M. 21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er

Mer 3 juin à 21h ; entrée libre NEUROLAST TOÏ TOÏ LE ZINC 17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne

Jeu 4 juin à 20h30 ; entrée libre ATAPY + XOXO + ULRIC & SAAD

76 rue Mazenod, Lyon 3e

DV1 6 rue Violi, Lyon 1er

Jeu 4 juin à 20h ; 18€ NEESKENS

Ven 5 juin à 20h ; 10€/15€ LOS PIRATAS Gipsy latino

LE KAO

ABSINTHE

Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e

22 rue de Flesselles, Lyon 1er (04 72 00 20 44)

Jeu 4 juin à 21h ; 15€ : article ci-contre PSYCHEDELIC NIGHT Sisters Of Your Sunshine Vapor + Strange Milk

Sam 6 juin à 22h ; entrée libre CHEB LAKHDAR Pop raï

SONIC

Place de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 72 04 81 18)

TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne

En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e

Jeu 4 juin à 21h ; 6€ PETER ALEXANDRE + CLARKS PROJECT LA MARQUISE 20 quai Augagneur, Lyon 3e

CENTRE CULTUREL CHARLIE CHAPLIN

Sam 6 juin à 20h30 ; de 5€ à 13€ MUSIQUE KLEZMER Par l’ensemble Street Melody CHAPELLE DE L’ORATOIRE 2 Rue de l’Oratoire, Caluire-et-Cuire

Ven 5 juin à 19h45 ; entrée libre AS2

Sam 6 juin à 18h ; 8€ LE PROJET SCHINÉAR

ATMO

LE BAL DES FRINGANTS

9 montée des Carmélites, Lyon 1er

11 rue du bon pasteur, Lyon 1er

Ven 5 juin à 22h ; entrée libre TOPS + MOON KING + ANIMALI

Dim 7 juin à 15h ; prix libre

MARCHÉ GARE 34 rue Casimir Périer, Lyon 2e

Ven 5 juin à 20h30 ; 9€/11€/13€ : article ci-contre ELLA SOTO + MIAMI MALL + VINCE DOLPHIN TOÏ TOÏ LE ZINC 17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne

Sam 6 juin à 20h ; prix libre TOMBOUCTOU + BED + FRANCESCA DE LAYOLA AUX BONS SAUVAGES Quai des Etroits, Lyon 5e

Sam 6 juin à 21h ; prix libre KEVIN MORBY + 51 BLACK SUPER + WEYES BLOOD

VARIÉTÉS ALAIN SOUCHON ET LAURENT VOULZY HALLE TONY GARNIER Place des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 85 85)

Ven 5 juin à 20h ; 42€/55€/69€ MICHEL FUGAIN BOURSE DU TRAVAIL 205 place Guichard, Lyon 3e

Ven 5 juin à 20h30 ; 35€/43€/50€

REGGAE

MARCHE GARE

JAM REGGAE + FREAKISTAN

34 rue Casimir Périer, Lyon 2e

LA MAISON M.

Mer 10 juin à 20h30 ; 8/10/12€ : article en page 11

21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er

Jeu 4 juin à 21h ; entrée libre

Jeu 4 juin à minuit ; 8€ LUMBAGO SOUNDSYSTEM TERMINAL 3 rue Terme, Lyon 1er

Jeu 4 juin à minuit ; 8€ ENCORE X HASTE Underground Resistance + Levon Vincent + Peter Van Hoesen + Max Graef + CLFT Milition + P-Moore TRANSBORDEUR 3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne

Ven 5 juin à 23h30 ; 25€ : article en page 11 BLAST Pi-R + Rem + Ganesh + Papaya FEELING CLUB

3 rue Terme, Lyon 1er

Ven 5 juin à minuit ; 8€ CON LECHE Kiko + Thomas Villard L’AMBASSADE 4 rue Stella, Lyon 2e

Ven 5 juin à 23h55 ; entrée libre XIII DE FRANCE Nôze + Ark + Canza LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

Ven 5 juin à 23h ; 10€/14€ NSDOS + HORSTMEIER & STONN DV1 6 rue Violi, Lyon 1er

Sam 6 juin à minuit ; 8€ : article en page 15 BLACK SUMMER X BLACK ATLANTIC CLUB Vakula + James Stewart LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

Ven 5 juin à 23h ; 7€/9€ : article en page 15 JACQUES BON & TOSHIYA KAWASAKI TERMINAL 3 rue Terme, Lyon 1er

Sam 6 juin à minuit ; 8€

SOIRÉES NOCTURNE ARTS NUMÉRIQUES Avec le Mirage Festival, dans le cadre de l'expo "Dix ans d'acquisition". Vidéo-mapping, rencontre avec Arnaud Pottier, projection de "Geneviève Asse, entre ciel et mer"... MUSEE DES BEAUX-ARTS 20 place des Terreaux, Lyon 1er

Ven 5 juin de 18h à 22h ; 0/3/5€ SNOOP & GOMOY Funk ABSINTHE 22 rue de Flesselles, Lyon 1er (04 72 00 20 44)

Ven 5 juin à 22h ; entrée libre NEW CANDYS + THIS IS NOT SO CAL PARTY SONIC En face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e

Ven 5 juin à 19h ; 5€/12€ JUN MATSUOKA LA MARQUISE 20 quai Augagneur, Lyon 3e

Ven 5 juin à 23h ; entrée libre DJ LILLY LIVE STATION DIY 14 rue Bonald, Lyon 7e

Ven 5 juin à 20h ; entrée libre SEXWAX & MR ZOGS LE SIRIUS En face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e

Ven 5 juin à 22h ; entrée libre LA GARÇONNIÈRE LE KAO Ninkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e

Sam 6 juin à 23h30 ; 15€ SENLIMA PARTY The Cyber Mudjahedeen + Noïse Ctrl TOÏ TOÏ LE ZINC 17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne

Sam 6 juin de 15h à 3h ; 5€

59 montée de la Boucle, Lyon 4e

Ven 5 juin à 23h ; 8€ HANS BOUFFMYHRE + GABRIEL AUDRIN + BOTHMARK DV1 6 rue Violi, Lyon 1er

Ven 5 juin à minuit ; 10€

Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon


P14_15 — LE PETIT BULLETIN N°800 — DU 03.06 AU 09.06.15

© Gwilherm Perthuis

ANIMATIONS

Passage en revues — FESTIVAL — LIVRAISONS, PREMIER FESTIVAL DE LA REVUE À LYON, SE VEUT OUVERT AUX ANCIENS COMME AUX MODERNES ET PROMET DEUX BELLES JOURNÉES DE RENCONTRES ET DE DÉBATS AUTOUR DE CET “OBJET” EN PAPIER INOXYDABLE. JEAN-EMMANUEL DENAVE

Pour bien voir, il faut peut-être voir deux fois... C’est ce que suggère l’étymologie du terme “revue”. Comme si l’actualité, la pensée, la création exigeaient, à travers ce terme et cet objet, de pouvoir s’inscrire dans un temps, un format, un “lieu” particuliers. Et ce malgré les annonces incessantes de la mort du papier. «La revue est un type de publication mal identifié. Trop souvent, elle est considérée, à tort, comme un objet difficile, obscure, élitiste… Ces préjugés sont couplés à un problème de définition : la majorité des lecteurs confondent les revues avec les magazines ou les journaux et ne soupçonnent pas, la plupart du temps, l’extraordinaire diversité que ce médium recouvre. L’enjeu principal du festival Livraisons est justement de désamorcer les a priori en valorisant le rôle joué par les revues dans la diffusion du savoir et des idées et en démontrant qu’elles sont un terreau essentiel à la création plastique ou littéraire» déclarent dans un entretien Gwilherm Perthuis et Paul Ruellan. S’appuyant sur l’association du même nom (créée en 2014, Livraisons réunit des acteurs du monde du livre pour défendre les revues en Rhône-Alpes), les deux jeunes hommes lancent cette semaine le premier festival de la revue à Lyon. IDÉES, MUSIQUE, POÉSIE... Livraisons vise donc à dédramatiser et à démocratiser le rapport des lecteurs à la revue. Pour cela, les organisateurs ont invité des revues de tous types – de grands “classiques” comme Europe et Esprit à de

jeunes publications comme Le Pigeon ou TACET, revue musicale expérimentale – et pour certaines numériques. Et ont conçu une programmation dense et variée qui se déroulera pour l’essentiel à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts – qui édite depuis quelques temps une passionnante revue, Initiales, qui “cartographie” à chacun de ses numéros l’univers d’un écrivain ou d’un artiste : John Baldessari, Marguerite Duras, Andrea Fraser... De là, Livraisons se décline en un entrecroisement de tables-rondes, de dialogues et de cartes blanches qui pourront donner lieu à des performances, des projections, des moments musicaux... Une place particulière, et nous nous en réjouissons, est ainsi consacrée à la poésie, avec la rencontre entre la revue marseillaise Il Particolare et la revue bordelaise L’Affiche, revue murale de poésie qui, après avoir pratiqué l’affichage dans des abribus ou des lieux culturels, est devenue une publication où chaque numéro est conçu comme une œuvre en soi. Et avec la soirée inaugurale en hommage à l’historique L’Éphémère, revue d’art et de poésie fondée en 1967 par les poètes Jacques Dupin, André du Bouchet et Yves Bonnefoy et – elle a ensuite accueilli Michel Leiris ou Paul Celan. Une belle entrée en matière pour un festival prometteur ! > Livraisons, festival de la revue Au Musée des Beaux-Arts et à l’École des BeauxArts du jeudi 4 au samedi 6 juin

— RENCONTRE — C’est l’un des premiers quiproquos des Aventures de Rabbi Jacob : fraîchement déguisé en rabbin, Victor Pivert travaille son accent en énumérant des types de fourrure et bute sur la “panthère”, qu’il confond avec la “peinture”. Pas de méprise possible avec le dessinateur belge Brecht Evens. Panthère, c’est le titre de son troisième album, une fable impitoyable sur la perte des illusions enfantines – dans le secret de sa chambre, une petite fille s’entretient avec un princier félin aux intentions moins féeriques qu’il n’y paraît. La peinture, c’est la technique de prédilection de ce surdoué des couleurs, qu’il fait éclater en de foisonnantes saynètes où se devine l’influence conjointe des abstractions kaléidoscopiques de Robert Delaunay et des figurations du dimanche du Douanier

DR

Haut en couleur

Rousseau. On pourrait aussi citer Chagall, Matisse ou Bruegel, entre autres maîtres de la vignette chatoyante qui peuplent les programmes des formations en beauxarts. À peine diplômé de la sienne, Evens a raflé un Prix de l’audace à Angoulême avec Les Noceurs, ou le récit, tout aussi sibyllin que ce Calvin & Hobbes psychédélique, des déconvenues affectives de trentenaires attendant en vain l’arrivée d’un de leurs amis. Il y faisait montre, derrière les transparences et perspectives défiant

l’entendement, d’un épatant sens de l’observation de ses contemporains – confirmé plus tard par Les Amateurs, sur un peintre en panne d’inspiration participant à une biennale de province. Autant dire qu’il ne devrait pas s’ennuyer au Sucre, où il sera la principale attraction d’un Super Dimanche plus graphique qu’à l’accoutumée. BENJAMIN MIALOT > Super Dimanche x Librairie Expérience Au Sucre dimanche 7 juin


INSOMNIAQUE 3 R DV n o c t u r n e s à n e p a s m a n q u e r ce t t e s e m a i n e B E N JA M I N M I A LOT ARCHIPEL - CENTRE DE CULTURE URBAINE

LIBRAIRIE VIVEMENT DIMANCHE 4 rue du Chariot d’Or, Lyon 4e

Ven 5 juin à 18h30 ; entrée libre

SALONS FESTIVAL BD D’ECULLY Dédicaces avec Laurent Verron, Philippe Brocard, Chantelouve, Yan Le Pon... + projections et spectacles CENTRE CULTUREL ECULLY 21 avenue Edouard Aynard, Écully

Du 5 au 7 juin, ven dès 19h, sam de 10h à 18h, dim dès 14h LA MONTÉE DE LA GRANDE CÔTE EN SOLITAIRE Sam dès 20h : concert en plein air Dim dès 15h : spectacles de cirque, théâtre, danse... MONTÉE DE LA GRANDE CÔTE

21 place des Terreaux, Lyon 1er

Mar 9 juin à 18h30 ; entrée libre

RADIANT-BELLEVUE

DOCUMENTAIRES ET CINÉ

1 rue Jean Moulin, Caluire

Du 9 au 11 juin, à 20h30 ; 25€ BESTIAS Par la Cie Baro d’Evel

CÔNG BINH. LA LONGUE NUIT INDOCHINOISE De Lam Lê (2013)

DOMAINE DE LACROIX-LAVAL Route de Saint-Bel, Marcy-L’Étoile

MAISON DES PASSAGES 44 rue Saint-Georges, Lyon 5e

Jeu 4 juin à 18h30 ; entrée libre THE GREAT WHITE SILENCE D’Herbert Ponting (1924, 1h48) documentaire muet, commenté par Clément Puget. autour de l’exposition “À la conquête du Pôle Sud” MUSÉE DES CONFLUENCES 86 Quai Perrache, Lyon 2e

Sam 6 juin à 15h ; entrée libre

AUTOUR D’UN VERRE

Lyon 1er

Jusqu’au 17 juin, mer, ven, sam, lun, mar à 19h ; 17€/22€ ZINGARO De Bartabas PARC DE PARILLY Bron

Du 8 juin au 18 juil à 21h (relâche mer et dim) ; 35€

PAROLES EN FESTIVAL Rencontres de conteurs en Rhône-Alpes Jusqu’ au 16 juin Rens. : www.amac-parole.com Entrée libre sf mention contraire

Sam 6 et dim 7 juin ; entrée libre

LANCEMENT DE LA REVUE BRAT #2

CONFÉRENCES

BROC’CAFÉ

PÉRISTYLE OPÉRA

2 place de l’Hôpital, Lyon 2e

Place de la Comédie, Lyon 1er

LIVRAISONS, FESTIVAL DE LA REVUE Tables-rondes, lectures, rencontres

Ven 5 juin à 19h30 ; entrée libre SUPER DIMANCHE X LIBRAIRIE EXPÉRIENCE Dédicace de Brecht Evens, atelier sérigraphie, babyfoot, concert de Ausmuteants...

ÉCOLE NATIONALE DES BEAUX-ARTS 8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er

Ven 5 juin de 14h à 22h et sam 6 de 11h à 22h20 ; entrée libre LA FABRICATION DES COULEURS CHEZ LES YORUBAS MUSÉE AFRICAIN

KTA Par Anne Deval et Fred Blancot Mer 3 juin à 12h30 ; entrée libre POURQUOI Y A-T-IL EU LA GUERRE À TROIE ? Conte, musique et slam, par Anne Deval et Fred Blancot Mer 3 juin à 20h30 ; 10€/16€ CONTES SUR LE CHEMIN Par Laurent Daycard Jeu 4 juin à 12h30 ; entrée libre FRISSONS Par Chloé Gabrielli et Guy Villerd

LE SUCRE 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

Dim 7 juin de 16h à 22h ; jusqu’à 5€ : article ci-contre

150 cours Gambetta, Lyon 7e

Sam 6 juin à 19h ; entrée libre L’ART EN PRÉTEXTE. NAISSANCE DE L’ÉDITION MODERNE AU TOURNANT DES XIXe-XXe SIÈCLES Par Lucie Goujard. Dans le cadre de la programmation du Musée de l’imprimerie ARCHIVES MUNICIPALES DE LYON 1 place des Archives, Lyon 2e

Lun 8 juin à 18h15 ; entrée libre

RENCONTRES ALVARO ORTIZ Pour sa BD “Murderabilia” Alvaro Ortiz aurait mérité de faire partie de la délégation catalane (né à Saragosse, il a fait ses armes à Barcelone). Un mal pour un bien : on pourra apprécier dans le calme son récent Murderabilia, truculente BD noir (comme on parle de roman noir) sur un aspirant écrivain acceptant de vendre à un collectionneur des chats plus liés qu'il ne le croit à la mort de son oncle. LIBRAIRIE EXPÉRIENCE 5 place Antonin Poncet, Lyon 2e

Mer 3 juin à 14h30 ; entrée libre IGNACIO RAMONET Pour son livre “Ma première vie : conversation avec Hugo Chávez” LIBRAIRIE PASSAGES 11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)

Jeu 4 juin à 19h ; entrée libre SELOUA LUSTE BOULBINA Pour son livre “Les arabes peuvent-ils parler ?”

FESTIVAL DU 6e CONTINENT

PÉRISTYLE OPÉRA

Festival des cultures du monde Les 5 et 6 juin Rens. : 04 37 28 98 71 Prix libre

Place de la Comédie, Lyon 1er

Ven 5 juin à 12h30 ; entrée libre AMPHITHÉÂTRE DE L’OPÉRA Place de la Comédie, Lyon 1er

QUARTIER GUILLOTIÈRE

TRISTAN & ISEULT Par Laurent Daycard Jeu 4 juin à 20h30 ; 10€/16€ LE COMPAGNON D’ISALYNE Par Agnès Chavanon, Chloé Gabrielli, Guy Villerd, Claude-Pierre Chavanon Ven 5 juin à 20h30 ; 10€/16€

Lyon 7e

TOUS À LA GUILL’ Plus de 50 événements dans 50 lieux du quartier de la Guillotière Jeu 4 juin de 17h à minuit ; entrée libre PARC DE GERLAND Lyon 7e

DJ LITTLE TUNE + LAKAY + FEDAYI PACHA + BROTHER JOE PILGRIM & ANTI BYPASS DUB ADDICT CREW + DJ TURBO BOOM-BOOM Ven 5 juin à 21h ; prix libre YURI BUENAVENTURA + SONIDO DEL MONTE + DJ CARLOS Sam 6 juin à 20h ; prix libre

Sam 6 juin à 15h ; entrée libre THIERRY SOULARD + MAURICE MARCHAL Pour leurs livres “Bleu à perdre la raison”, “Le juge et le papillon” et “Prison des rats et des hommes” GALERIE MAZENOD 76 rue Mazenod, Lyon 3e

Sam 6 juin à 14h30 LAURA MILLAUD Pour son livre “La marque des soyeux” LIBRAIRIE LES YEUX DANS LES ARBRES 1 rue du Pavillon, Lyon 4e

Sam 6 juin à 16h ; entrée libre JEAN-PIERRE DACHEUX Pour son livre “Ce qu’on dit des Rroms” LA PLUME NOIRE 8 rue Diderot, Lyon 1er

Sam 6 juin à 17h ; prix libre

BIBLIOTHÈQUE DES GENÊTS 10 rue Daligand, Bron

Mer 3 juin à 15h ; entrée libre LES CONTES DE PERRAULT “Un siècle d’illustrations de Gustave Doré à Warja Lavater”, exposition BIBLIOTHÈQUE DU 2e 13 rue de Condé, Lyon 2e

LES NUITS DE FOURVIÈRE

Jusqu’au 11 juil

Festival de théâtre, danse, cirque, magie et musique Jusqu’au 31 juillet Rens. : 04 72 32 00 00

LIBRAIRIE TERRE DES LIVRES 86 rue de Marseille, Lyon 7e

AUTRES LIEUX VIVI LAMZU Par Anne Deval

THÉÂTRES ROMAINS DE FOURVIÈRE

LIVRAISONS D’ÉTÉ Théâtre, danse, cirque, concerts... Du 7 au 27 juin Rens. : 04 78 39 10 02 : article ci-dessous LES SUBSISTANCES

6 rue de l’Antiquaille, Lyon 5e

8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er

LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ De William Shakespeare, ms Tim Robbins Jusqu’au 4 juin, à 21h30 ; 25€/30€ BLACK ROCK COALITION Sam 6 juin à 21h ; 23€ YO, CARMEN Par la Cie Maria Pagés Mar 9 et mer 10 juin à 22h ; 31€ : article en page 9

MEAT ME ! Banquet + débat à 15h30 + projection de Steak Trip, à la recherche du meilleur steak du monde de Frank Ribière (1h30) Dim 7 juin de 12h à 18h30 ; jusqu’à 5€ PARIS De David Bobée Du 9 au 13 juin, à 19h30 ; 8€

AUTRES LIEUX OPUS Par Circa et le quatuor Debussy Rencontre au sommet des briseurs de cloisons musicales du Quatuor

06.06.15 BLACK SUMMER L’été au Sucre, c’est aussi, outre le tour de France que nous évoquions la semaine dernière, un cycle de soirées mettant en lumière la diversité et l’influence des musiques noires américaines. En l’occurrence le jazz, mamelle nourricière à laquelle le producteur ukrainien Vakula s’abreuve avec la gourmandise d’un châtelain des Carpates, pour mieux recracher le tout sous la forme d’une deep house éclopée et néanmoins voluptueuse. You’ve never been to Konotop (titre d’une compilation d’inédits), sa ville natale ? Le rooftop vous paye le voyage – façon de parler hein.

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UN PRINTEMPS SANS VIE BRÛLE De Pasolini, lu par Samantha Barendson, Jean-Baptiste Cabaud, Vanessa De Pizzol et Joël Vernet

06.06.15 ORBIT 409 Le Japon, terre de contrastes, d’un côté les karaokés sous contrainte masturbatoire, de l’autre la suppression du paiement des heures sup... On a compris. Oui mais voilà, cette propension de nos amis nippons à concilier les contraires est quasi atavique. Ce n’est donc pas de sa faute, à Daisuke Tanabe (au Périscope), si son abstract hip-hop est à la fois onirique (oh les belles mélodies pixelisées) et accidenté (oh les “vilaines” cassures rythmiques). S’il est aussi érudit (on y entend du jazz, de la drum’n’bass, du folk...) et léché, en revanche, c’est entièrement de son fait.

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FRÉDÉRIC LENNE Pour son livre “Les 101 mots de la ville”

06.06.15 H&S #7 Ce n’est plus une coïncidence, c’est de la synchronicité : dès qu’un film se fait remarquer par des plans-séquences à couper le souffle, le duo parisien NS DOS se rappelle à notre bon souvenir – et avec lui le plan séquence circulaire de quatre minutes qui sert de clip à son Méridien S-Dos. Diffusé dans la foulée de la sortie de Gravity, on le revisionnera à l’aune du Grand Prix cannois du Fils de Saul et de la venue de ces chantres de l’improvisation mid-fi – creuset d’une techno tropicalo-digitale dont l’écoute est aussi troublante que le toucher d’une plante artificielle – au DV1.

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LECTURES

Debussy et des Australiens insoumis à la gravité de Circa, Opus fut l'un des sommets des Nuits de Fourvière 2013. Il n'a depuis rien perdu de sa virtuosité et de sa poésie.

PLUS LOIN

BRUCE BRUBAKER

GODOT Vanté ça et là comme l'une des adaptations les plus abouties du classique de Beckett, le Godot du vénérable et prolifique Jean Pierre Vincent (50 ans de carrière, presque deux fois plus de pièces !) ouvrira la saison 2015/2016 des Célestins du 29 septembre au 3 octobre. Une saison pleine de retours attendus (Robert Lepage, Michel Raskine, Thomas Jolly...) et de découvertes (notamment lors du festival Sens Interdits) dont on vous dit tout sur notre site.

Pianiste virtuose considéré comme l'un des maîtres actuels de la musique répétitive, Bruce Brubaker ouvrira la saison 2015/2016 du Petit Bulletin Live au Sucre le 21 octobre. Au menu : la (ré)interprétation de l’œuvre pour piano solo de Philip Glass. Mieux : dans l'esprit du Philip Glass Ensemble qui squattait lofts et galeries, Brubaker évoluera devant un public qui aura tout loisir de choisir sa position d'écoute.

BIGRE

Recommandé par la rédaction Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

C O U P D ’ Œ I L F E S T I VA L

LIVRAISONS SPÉCIALES DR

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Au moment de la sortie en salles du documentaire Steak (R)évolution, dont il est l’un des principaux protagonistes, le boucher Yves-Marie Le Bourdonnec nous confiait son désarroi face à l’incapacité de la filière de la viande française à intégrer les enjeux sanitaires et environnementaux actuels dans ses modes de production. Une critique entendue du côté des Subsistances, où se tiendra dimanche 7 juin “Meat me”, une opportune journée de réflexion (et de dégustation !) autour de notre rapport à la chair animale animée par nos camarades de Rue89Lyon. Elle donnera au passage le coup d’envoi du traditionnel temps fort estival des Sub’, Livraisons d’été, qui courra cette année jusqu’au 27 juin. Entre une partie de pétanque autour d’un éphémère “Bar des sports”, un concert du phénoménal beatboxer de rue Dub FX (le 18) et une carte blanche aux jeunes danseurs du CNSMD (25 et 26), on pourra notamment y découvrir le dernier spectacle d’un autre collectif aux dents longues (Les Chiens de Navarre, on vous en reparle le moment venu, soit du 10 au 13) et la toute nouvelle création de David Bobée (qui fait suite à un Lucrèce Borgia où il confondait trop souvent intensité et démonstration), un portrait de sapeur congolais épousant les contours de Paris (du 9 au 13). BM

— L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES — LE PETIT BULLETIN LYON | www.petit-bulletin.fr/lyon SARL de presse au capital de 131 106,14 €- RCS LYON 413 611 500 16 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 Tirage moyen : 50 000 exemplaires | Impression : Rotimpress Retrouvez-nous sur

VOUS SOUHAITEZ DISTRIBUER LE PETIT BULLETIN Contactez-nous à : gwohlbang@diffusionactive.com

Bigre fut l'un de nos coups de cœurs de la saison passée. Bonne nouvelle, la comédie muette de Pierre Guillois (featuring le gargantuesque Olivier Martin-Salvan), qui entre deux saillies burlesques dit toute l'incommunicabilité de l'époque, sera reprise au Théâtre de la Croix-Rousse en ouverture de saison, du 29 septembre au 3 octobre. Pour le reste (Gilles Pastor, Benoît Lambert, les "Molièrisés" Samuel Achache et Jeanne Candel, La Cordonnerie, Caroline Guiela Nguyen...), direction, là aussi, notre site.

Envoyez-nous vos programmes : par mail à agenda.lyon@petit-bulletin.fr, courrier ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) Pour joindre votre correspondant : composez le 04 72 00 10 + (numéro) DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20) RÉDACTEUR EN CHEF Benjamin Mialot (26) RÉDACTION Christophe Chabert, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Nadja Pobel A PARTICIPÉ À CE NUMÉRO Nathan Chaumet STAGIAIRE RÉDACTION Valentine Martin DIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Caroline Renard (29), Nicolas Héberlé (21) AGENDA Lisa Dumoulin (27) VÉRIFICATION AGENDA Florence Blanc DESIGN Denis Carrier & Michel Barthelemy MAQUETTISTE Morgan Castillo INFOGRAPHISTE Clément Trémoulhac WEBMASTER Gary Ka COMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20) DIFFUSION Guillaume Wohlbang (25)


P16_17 — LE PETIT BULLETIN N°800 — DU 03.06 AU 09.06.15

PARCOURS IANTE FORMATION • EMPLOI • VIE ÉTUD

ÉMILIE BOUVIER, PROFESSEURE DE LETTRES milie Bouvier, 31 ans, est enseignante certifiée de lettres modernes depuis quatre ans au lycée du Bugey à Belley (Ain). Mais c'est à Lyon qu'elle réside, préférant faire 400 km de trajet chaque semaine (train + voiture) et profiter de la vie culturelle de la capitale des Gaules hors d’un temps de travail qui l’a longtemps accaparée – elle confie sans détour que ses premières années de prof ne lui ont pas laissé voir le jour. Mais elle ne regrette rien car l’envie de faire ce métier lui est venue tôt, alors qu’elle était en 5e, par amour de la langue et parce qu'une prof plutôt rigide et classique lui a donné le goût des grands textes patrimoniaux. Bac littéraire option latin en poche en 2001, elle enchaîne avec un DEUG de lettres classiques mais, de crainte de ne pas assurer en grec, elle poursuit en licence de lettres modernes pour passer un CAPES dans cette discipline-ci. Cependant, avant de se lancer dans les concours, elle prend le temps d'une maîtrise avortée et goûte à la vie active par des années de pionnicat et comme manageuse d'un groupe de chanson-électro, Hortense et son pied de biche, avant de mettre un pied dans l'enseignement avec des vacations et une année de contractuelle de latin en collège à Villeurbanne qui lui ouvre les droits au chômage. Au concours, elle est admissible mais rate l'oral lors de sa première tentative. L'année suivante, en 2011, en vivant du RSA (500 euros / mois), elle décroche le sacré Graal.

À LA UNE

LES MÉTIERS DE L'ENSEIGNEMENT

© Carole Barraud

AU BONHEUR DE LA DAME DES ATELIERS COLORIAGE EN MATERNELLE AUX COURS DE PHILOSOPHIE EN TERMINALE, LES PROFESSEURS TRANSMETTENT, ACCOMPAGNENT ET PRÉPARENT LES FUTURS ADULTES. ILS SONT PLUS D’UN MILLION, NOUS EN AVONS RENCONTRÉ TROIS : UNE PROF EN LYCÉE, UNE PROF EN COLLÈGE ET UNE ANCIENNE INSTITUTRICE RECONVERTIE ; TOUTES TROIS TRÈS BRANCHÉES CULTURE. ET SURTOUT TOUTES TROIS PASSIONNÉES PAR LEUR MÉTIER. NATHAN CHAUDET ET NADJA POBEL

Nicolas Sarkozy et sa ministre Valérie Pécresse sont alors en train de torpiller les IUFM. Au lieu d'avoir une formation et d'être en classe 4 à 6h hebdomadaires, elle assure un service complet de 18h par semaine («J'ai bossé comme une tarée.») ! Son expérience est plus que la bienvenue pour se débrouiller. On lui

© GW

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apprend à construire une séquence et faire une entrée en classe en février, soit six mois après ses premiers cours comme professeur-stagiaire. Malgré cette réforme mal mise en œuvre, elle s'en sort haut la main par sa volonté et son perfectionnisme, mot qui revient souvent au cours de la conversation – signe que le terme de “vocation” n’est pas galvaudé la concernant. Elle se démène pour ouvrir l'esprit de ses élèves, organise sa première sortie théâtrale cette année et se fait aussi gestionnaire, le déplacement coûtant 500 euros au lycée et 12 euros par élève. Valorisant quand elle reçoit des mails du type «merci madame de m'avoir fait découvrir la littérature», ce métier est aussi très solitaire. Trop à son goût. Seule devant laclasse, seule pour préparer ses cours, elle aimerait travailler plus en équipe et doute par conséquent d'exercer la même profession toute sa vie. Mais pour l'instant, elle semble savourer ces années où le (très important) stress des débuts s'est dissipé et où elle se sent «crédible» dans sa fonction. NP


ÉLODIE LORDET, PROFESSEURE DE MUSIQUE

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C’

près avoir été enseignante en école maternelle pendant une dizaine d’années, Ève Feugier a décidé de changer de voie pour devenir conseillère pédagogique en arts visuels. Kézako ? Il s’agit d’organiser des activités culturelles pour les enfants de primaire et de maternelle et, souvent, de les encadrer durant l’activité en question. Toujours rattachée à son employeur qu’est l’Éducation Nationale, Eve Feugier met par exemple en place des sorties au théâtre, des exercices d’arts plastiques ou encore des travaux en cinéma. Son projet du moment s’appelle “Art Visuel 38” et s’articule autour de trois musées de la région qui, avec les écoles, développent des ateliers dessin – les productions des enfants sont ensuite affichées dans ces musées. Belle illustration de la diversité des métiers que propose l’Éducation nationale. De nombreux ponts entre les fonctions sont ainsi possibles et permettent, comme dans son cas, de changer de secteur ou d’évoluer tout en gardant le contact avec les enfants.

AU REVOIR LA FLÛTE, PLACE AUX TABLETTES «L’éducation musicale a vraiment évolué dans les dix dernières années» assure Élodie Lordet, en ajoutant qu’il «serait dommage de ne pas utiliser toute la technologie disponible» sachant que «les jeunes la maîtrisent super bien». Les flûtes ont donc laissé place aux ordinateurs grâce auxquels les lycéens peuvent créer leurs propres compositions de musiques répétitives, désormais au programme. Évidemment il ne faut pas oublier les classiques comme Beethoven ou Mozart. Il s’agit de fait d’un savant mélange «d’allers-retours entre le passé et le présent». Élodie Lordet considère aussi que les «dinosaures»

qui refusent d’ouvrir leur répertoire «se mettent des bâtons dans les roues». Car la musique au lycée est avant tout affaire d’échanges. Pour la professeure, il faut ainsi prendre en compte les goûts des étudiants pour les intéresser et ne pas se «déconnecter de la musique actuelle». Les programmes de musique sont à ce titre généralement plus souples que les autres. «On peut tout faire rentrer dedans.» C’est pourquoi elle invite les élèves à arriver en cours avec leurs musiques, «tant qu’elles rentrent dans une problématique donnée», pour les étudier et les retravailler. Un échange qui lui aurait d’ailleurs fait découvrir de «supers morceaux». NC

« UN INSTITUTEUR EST UN CHEF D’ORCHESTRE » Comme le souligne Ève Feugier, pour rentrer dans l’Éducation Nationale, «les profils sont très variés». Il n’y a donc pas de cursus plus adapté pour décrocher le CRPE, le concours qui permet d'enseigner de la maternelle à la dernière année d'école élémentaire, et ainsi devenir instituteur. On retrouve aussi bien des esprits scientifiques que des littéraires, chacun apportant sa sensibilité. Titulaire d’une licence d’histoire et d’un master d’histoire de l’art, Ève Feugier pense que c’est «l’envie de travailler avec un public, l’envie de transmettre» qui rassemble le corps enseignant. Cependant, ce métier requiert tout de même quelques

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est au collège en 6e que la professeure de musique d’Élodie Lordet lui a transmis sa, ou plutôt ses passions pour la musique et l’enseignement. Son DEUG (l’équivalent aujourd’hui de deux années de fac) de musicologie en poche, elle se décide à passer le CAPES qu’elle réussit avec succès. Elle commence alors à travailler au collège de Pont-deClaix dans lequel elle reste huit ans avant de passer une année au collège Vercors. Elle enseigne maintenant la musique, en option, aux lycées Argouges et Mounier. Le nom officiel de cette matière redoutée par certains élèves ? Éducation musicale et chant choral. Un cours «vraiment tourné autour de la voix». Et ça tombe bien puisque comme elle le dit, «mon truc, c’est la voix». Elle chante d’ailleurs depuis une dizaine d’années avec le groupe de musique klezmer grenoblois No Mad? et participe à d’autres activités culturelles dans son quartier. Une sorte d’équilibre entre travail et loisirs, bien que les cours représentent un plaisir à part entière puisqu’elle les conçoit comme «un prétexte au vivre ensemble».

ÈVE FEUGIER, UELS CONSEILLÈRE PÉDAGOGIQUE EN ARTS VIS

qualités spécifiques. Premièrement l’ouverture. D’esprit d’abord, puisqu’un instituteur se doit de connaître les bases de chaque matière qu’il enseigne – les maths, l’histoire, les sciences ou encore le français. D’où cette facette de «chef d’orchestre». Il doit alors sans cesse se remettre en question pour faire évoluer ses méthodes pédagogiques. Deuxièmement ouverture aux autres évidemment puisque, comme elle l’affirme : «On ne peut pas travailler seul.» L’échange avec les autres professeurs est essentiel, tout comme le travail avec les parents. Un(e) bon(ne) instituteur(trice) doit aussi avoir cette «capacité à donner du lien pour les enfants», à les intéresser. Cela passe par l’enthousiasme et, forcément, une certaine souplesse de fonctionnement. NC

NS AL O I T A ET INITI FORM ANCE 1995 depuis

Dessin : Natacha Baret - MANAA 2014

STES O P 0 20 + de TERNANCE ! EN AL TEZ-NOUS AC CONT

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A MANA

Mise

ÉCOLE D’ARTS APPLIQUÉS

N ALTER

111 rue du 1er mars 1943 - 69100 Villeurbanne

04 78 37 81 81 - afip-formations.com


P18 — LE PETIT BULLETIN N°800 — DU 03.06 AU 09.06.15

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STORY

Another self portrait — ROCK — APRÈS UNE ÉCLIPSE DYLANIENNE DE SIX ANS, C’EST UN ELVIS PERKINS

PARTICULIÈREMENT HABITÉ TOUT AUTANT QUE SEREIN QUI LIVRE AVEC I AUBADE SON TROISIÈME AUTO-PORTRAIT DU JEUNE HOMME TORTURÉ EN ARTISTE RADIEUX. RAPPEL DES FAITS AVANT SON LIVE AU SONIC. STÉPHANE DUCHÊNE

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heveux longs façon Christ des gitans, chapeau à larges bords, barbe à la pousse contrariée, veste ou chemise d’étoffe native american, l’Elvis Perkins nouveau – dont on aperçoit la silhouette sur la pochette cryptique de son récent I Aubade – n’est pas sans faire penser au(x) Bob Dylan du comeback spectral (de John Wesley Harding au personnage d’Alias chez Peckinpah, en passant par Nashville Skyline, New Morning et donc Another Self Portrait, précieuse réédition de ces années). Celui d’après l’accident de moto de Woodstock qui nourrit tant de rumeurs fantasques et vit le Zim’ disparaître dans la nature, au sens propre, pour réapparaître quelques années plus tard encore plus dépenaillé qu’à l’origine et comme délivré d’un poids, comme transfiguré, comme, pour ainsi dire, quelqu’un d’autre. Et complètement ailleurs. Si l’on dit cela d’Elvis Perkins, c’est aussi parce que l’Américain a disparu de nos radars pendant près de six ans – soit après son deuxième album Elvis Perkins in Dearland (2009), successeur du tragique Ash Wednesday (2007). Ce rythme d’un album tous les deux ans, Elvis n’est pas parvenu à le tenir, peutêtre parce qu’il ne s’est à aucun moment senti en demeure de le tenir – entre Jean-Louis Murat (un album par semestre) et Laurent Voulzy (un album par comète de Haley), il y a un juste milieu.

/ Il peut te faire avancer / Te débarrasser de ta peur / Te faire passer de l’autre côté du miroir»). Ce voyage chez le gitan imaginaire, ou intérieur, qui lui a permis de traverser le miroir, Perkins l’a fait en enregistrant son disque sur la route puis dans une caravane en Californie, où son amie Cornelia Livingston, qui chante sur quelques titres, tournait un film. LA FLAMME DE L’AMOUR Cela a donné un album nomade, comprendre nomade de lui-même car libre de toute contrainte, qui déambule à l’intérieur de son cadre, d’histoires d’amour en récits ironiques et quasi divinatoires de transplantation de cœur de cochon sur un homme (Hogus Pogus, suite à laquelle il apprendra qu’un de ses amis vient de se faire greffer une aorte de vache) ou de mère portée sur la bouteille (Gasolina). Autant de chansons, comme encore & Eveline ou The Passage of The Black Gene, auxquelles il a terriblement compliqué la vie – sans doute une déformation personnelle, à force de se compliquer la sienne – au moment de les enregistrer, les ensevelissant sous les sons d’ambiance (ondes radios, oscillations surnaturelles, sons de la nature, flûtes chelous, chœurs fantômes), puis les élaguant, les nettoyant, avec suffisamment de délicatesse et de psychédélisme artisanal pour que ce qui reste de leur substance nous les rendent accessibles dans leur plus simple appareil, qui est aussi celui de Perkins. Car si I Aubade évoque aussi bien Bob Dylan (folk pastoral de fils prodigue, country bastringue), le fantôme d’un Lennon lo-fi (All Today, Wheel in the Morning) que Piers Faccini (dont il attrape parfois le timbre latin) ou Caetano Veloso (et donc un peu par extension Rodrigo Amarante) pour l’atmosphère veloutée de mondialisme musical, Perkins semble pour la première fois et pour toutes les raisons précitées être à ce point devenu lui-même – ou une facette de lui-même – que cela en a même, Dylan a connu la chose, désarçonné ses fans hardcore (même si l’on doute que ce terme s’accorde parfaitement avec un chanteur aussi insaisissable que Perkins, au mieux peut-on en être un fan softcore, ce qui est déjà énorme). Sur I Came for Fire, magnifique incantation, crépitant comme la cuisson improvisée d’un vieux poste de radio dans un feu de camp, Elvis Perkins chante «I came for fire and I stayed for love.» C’est la même chose ici, on vient pour la douce chaleur du feu, sa lumière faible et vacillante, et on reste pour l’amour que petit à petit il attise. Comme ensorcelé par le pouvoir du gitan qu’on est soi-même venu voir.

Ce voyage chez le gitan intérieur qui lui a permis de traverser le miroir, Perkins l’a fait en enregistrant son disque sur la route puis dans une caravane en Californie.

PÔLE MAGNÉTIQUE Elvis, pourtant alors aux portes d’une reconnaissance importante, a pris son temps, pris la plume, pris sur lui, exploré une solitude à laquelle il n’avait sans doute pas eu accès avant. Sur Ash Wednesday, il avait travaillé en étroite collaboration avec Ethan Gold et, surtout, le disque était peuplé de fantômes aux chaînes particulièrement assourdissantes qu’il fallait invoquer pour mieux les apaiser : celui de son père, l’acteur Anthony “Norman Bates” Perkins, mort du SIDA quand il avait 16 ans et Benny Berenson, sa mère (sœur de Marisa), au destin crashé dans la première tour du World Trade Center, un certain 11 septembre, neuf ans presque jour pour jour après le décès de son mari. Puis sur Elvis Perkins In Dearland, album lumineux du type qui a retrouvé l’interrupteur mais en réalité projet de groupe. Et donc, pour se retrouver, après avoir déménagé autour de New York, Perkins a carrément pris la route d’est en ouest, comme on le fait lorsqu’on est américain et qu’on doit avancer. Comme si là-bas, le pôle magnétique indiquait invariablement la Californie. Au passage, Elvis, semble être allé «voir le gypsy», comme Dylan, encore, le chante (Went to see the Gypsy sur New Morning) : «Go on back to see the gypsy / He can move you from the rear / Drive you from your fear / Bring you through the mirror» («Retourne voir le gitan

> Elvis Perkins [+ Riegler Girl & the RG’s] Au Sonic mercredi 3 juin


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