FONDS ELISABETH CESTOR CORPUS
Points de vue sur la ville de Marseille dans l’art & La fabrication des musiques particularistes
Maison méditerranéenne des sciences de l’homme - Phonothèque
CATALOGUE
Table des matières Introduction ................................................................................................................................................3 Entretien avec l’artiste Jean-Louis Delbès au sujet de l’évolution de la ville de Marseille et sa représentation dans l’art .............................................................................................................................6 Le journaliste et écrivain André Remacle fait un point sur l’évolution du théâtre et du cinéma Marseillais depuis les années 1930 .............................................................................................................7 Conférence de Marcel Maréchal à propos de la modernité dans l’art du spectacle en 1999 à Marseille ..8 Entretien avec la chanteuse et compositrice Talitha Mackenzie à propos de son parcours musical ......10 Entretien avec la chanteuse de langue occitane Danielle Franzin à propos de son parcours musical ....11 Entretien avec Claude Barsotti, journaliste, animateur de radio et chroniqueur à "La Marseillaise" sur son activité professionnelle et la production de journalistique en langue d’oc .......................................13 Entretien avec la chanteuse et musicienne Delphine Aguilera à propos de son parcours musical .........14 Entretien avec Jean-Yves Royer, historien amateur, poète, militant occitaniste à propos de la naissance de la chanson occitane moderne et la restitution linguistique de la langue d’oc .....................................16 Entretien avec la chanteuse, musicienne et compositrice occitaniste Miquela Bramerie à propos de son parcours musical ........................................................................................................................................17 Entretien avec le compositeur, musicien et chanteur en langue provençale, Guy Bonnet au sujet de son apprentissage de la langue d’oc et de son parcours musical ....................................................................18 Entretien avec le chanteur Jean-Louis Todisco, membre du groupe Ric e Fouale, à propos de son parcours musical........................................................................................................................................19 Entretien avec le chanteur Mauris Sgaravizzi au sujet de son parcours musical en langue d’oc ............21 Entretien avec Gaël Hemery, chanteur et musicien occitan, à propos de son parcours musical ............22 Entretien avec Thierry Cornillon, chanteur et musicien en langue occitane, à propos de son parcours musical ......................................................................................................................................................23 De musicien à producteur de disque, entretien avec Georges Leibovitz à propos de la production de son label Les disques de l’Olivier .....................................................................................................................25 Jan-Mari Carlotti, musicien et chanteur en langue occitane, co-fondateur du groupe Mont-Jòia, revient sur son parcours musical ..............................................................................................................26 Entretien avec le réalisateur Hady Zaccak à propos du cinéma libanais des années 1970 .....................27 Entretien avec le disquaire Tony Sfeir sur l’histoire de sa passion de la diffusion de la musique au Liban à traver la CD-Thèque d’Aljatnoun à Beyrouth ..............................................................................29 Entretien avec la soprano-lyrique libanaise et compositrice, Hiba Al-Kawas, membre du conseil du Conservatoire national supérieur libanais de musique, à propos de son parcours musical ...................30 Entretien avec le chef d'orchestre et compositeur Walid Gholmieh, à propos du Conservatoire libanais national supérieur de musique et l’importance de l’éducation musicale au Liban ..................................31 Entretien avec la compositrice Libano-Américaine Joëlle Khoury à propos de son parcours musical ..33
Lors d’un débat en 2005, Julia Boutros revient sur la façon dont elle choisit les paroles de ses chansons 34
Producteur lisabeth Cestor (1972-....), occupe en 2021 le poste d’adjointe au responsable du d partement du d veloppement culturel et des publics du MUCEM – Mus e des Civilisations de l’Europe et de la M diterran e, Marseille. Intitulé Fonds Elisabeth Cestor Autre intitulé Points de vue sur la ville de Marseille dans l’art par trois acteurs culturels La fabrication des musiques particularistes Importance matérielle 25 cassettes audio Localisation physique Phonoth que de la Maison m diterran enne des Sciences de l’Homme Dates extrêmes 1993 - 2006 Durée 30h 03min Présentation du contenu Le corpus “Le point de vue de trois acteurs culturel sur la ville de Marseille dans l’art” est constitu de trois enregistrements. Deux entretiens ont t utilis s en appui la r daction de son Master en anthropologie, entre 1993 et 1994, qui avait pour th me "Marseille et ses artistes", soutenu sous la direction d'Alain Hayot au sein d’Aix-Marseille Universit , l'un avec Jean-Louis Delb s l'autre avec d’Andr Remacle ; s'y ajoute une conf rence de Marcel Mar chal, enregistr e en 1999 Marseille. Le corpus “La fabrication des musiques particularistes”, constitu entre 1994 et 2006, est produit autour de diverses tudes sur la fabrication des musiques traditionnelles, qu’elle nomme dans ses recherches musiques particularistes : un DEA (Dipl me d’ tude Approfondies) en Anthropologie sur le renouveau de la musique ga lique l’Universit d’Edinburgh en Ecosse (1994), une th se en sociologie sur la fabrication des musiques particularistes, et la pratique de chanter la langue d’oc en Provence la in du XXe si cle (soutenue sous la direction d’Emmanuel Pedler l’EHESS
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Paris en 2004), et un post-doctorat l’Institut français du Proche-Orient (site Ifpo
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Introduction
la musique orientale. Le corpus contient 19 enqu tes. Sur la musique traditionnelle ga lique, Elisabeth Cestor a r alis une enqu te aupr s de la chanteuse Talitha MacKenzie lorsqu'elle pr parait un DEA en Anthropologie sur le renouveau de la musique ga lique, r alis sous la direction de Christian Bromberger l'universit d'Aix-Marseille, et en collaboration avec l'Universit d'Edinburgh (dans le cadre d'un Erasmus). Dans le cadre de son travail de th se, d but en 1999 sous le titre « La fabrication des musiques particularistes : une sociologie de la diff rence : chanter la langue d'Oc en Provence la in du XXe si cle » elle a r alis 12 enregistrements aupr s de musiciens, chanteurs et d’acteurs du milieu musical (maison de disque, diteur). En in, 6 enregistrements sont consacr s la musique du monde arabe, collect s lors de son post-doctorat Beyrouth entre 2005 et 2006. Type de classement Classement par ordre chronologique. Traitement documentaire Le traitement des enregistrements a t effectu entre octobre 2020 et f vrier 2021 par Maryasha Barb , dans le cadre d’un stage de Master « Histoire, civilisation, patrimoine : m tiers des archives et des biblioth ques. M diation de l’histoire et humanit s num riques ». La traduction des enregistrements a t r alis e avec la collaboration de Claire Gr goireCialone pour l’enregistrement en langue arabe. Langues des documents Français ; Anglais ; Arabe Lieux de collecte France ; Ecosse ; Liban Modalité d’entrée Elisabeth Cestor a d pos les sources sonores de ses recherches en septembre 2019. Conservation Les cassettes ont t num ris en octobre 2019, format Wave 44.1khz/16bits. Etat d’accroissement Clos
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Sources complémentaires
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Beyrouth) en 2006 dans le cadre duquel elle a enregistr plusieurs enqu tes consacr es
num.fr/dyn/portal/index.xhtml?aloId=13787 • Billet de blog pr sentant le fonds : « Parcours des artistes, de fabricants de musiques et arts traditionnels : le fonds Elisabteh Cestor la Phonoth que de la MMSH », dans Les carnets de la phonothèque, f vrier 2021 (https://phonotheque.hypotheses.org/33160). Bibliographie • Cestor, Elisabeth, Marseille porte de l’art ? : représentation de la ville et activités de création, Ma trise d'ethnologie, sous la dir. d’Alain Hayot, Aix-Marseille universit , 1994, 76 p. • Cestor, Elisabeth, Le renouveau de la culture gaélique au niveau de la musique actuelle en Écosse : la tradition au service de la modernité, ou la modernité au service de la tradition ? DEA : Anthropologie, sous la direction de Christian Bromberger, AixMarseille Universit , 1995, 81 p. • Cestor, Elisabeth, Les musiques particularistes : chanter la langue d'oc en Provence à la in du XXe siècle, Paris, l'Harmattan, 2066, 321 p. • Cestor, Elisabeth, "l'enseignement et la pratique de la musique proche-orientale au Liban : volutions, d bats et r visions en cours", dans : Itin raires esth tiques et sc nes culturelles au Proche-Orient, sous la direction de Nicolas Puig, Franck Mermier, Beyrouth : Press de l'ifpo, 2007, 278 p. Indexation
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ethnomusicologie ; sociologie ; r cit de vie ; t moignage th matique
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• Consultation du fonds dans la base de donn es : http://phonotheque.mmsh.huma-
Corpus Points de vue sur la ville de Marseille dans l’art par trois acteurs culturel Dates extrêmes 1993-1999 Durée 1h 45min Nombre de notice 3 N° inventaire 5968 Intitulé Entretien avec l’artiste Jean-Louis Delb s au sujet de l’ volution de la ville de Marseille et sa repr sentation dans l’art Date 1993 Lieu Marseille Durée 1h 02min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Delb s, Jean-Louis (1954-2004) Langue Français Présentation du contenu Jean-Louis Delb s est un peintre contemporain qui utilise la peinture comme m dium principal, l’associant occasionnellement d’autres techniques comme le dessin et le collage. Sa formation artistique d bute en 1975 l’ cole des Beaux-Arts de Marseille Luminy o il obtient le Dipl me national sup rieur d’expression plastique en 1980 sous la direction de François Bret. Au milieu des ann es 1980, il cr e des peintures abstraites, inspir es par les ses d ambulations dans Marseille et dans d’autres villes portuaires. Marseille est une ville dynamique, ce qui le pousse y rester. Sa particularit est de ne pas tre une ville capitale. Elle permet la diversit , la transformation et la pr carit sociale ; elle est un lieu d’affrontement. Jean-Louis D lb s explicite le sens de ces oppositions. Il voque le plan de circulation de la ville
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anarchique. D’une part un petit centre, et de l’autre, une ville large et espac e.
Marseille est une ville de passage, avec quelque chose d’insondable. Jean-Louis Delb s utilise les caract ristiques de cette ville de façon consciente et inconsciente. Selon lui, il ne faut cacher ni les d fauts ni les qualit s d’une ville. Dans une ville, les choses sont constamment transformables. Au plan artistique, la ville prend de l’importance au moment o elle gagne de la structure. Les mus es, cin mas, caf s, bars, sont des lieux auxquels les gens s’attachent, cr ant une organisation structurelle ; d s lors l’implication sociale et artistique merge, ainsi que les tensions. la recherche des traces, des communaut s, des activit s qui ont form cette ville, Jean-Louis Delb s la peint une ville travers sa superposition et son m lange. Il voque le port de Marseille comme une impasse et non une ouverture, et compare Marseille Naples, Lyon, Montr al. Indexation lieu de sociabilit - identit culturelle - mus e - regard sur la soci t - art populaire - caf - peinture - in galit sociale - pr carit - art contemporain - art de la rue - cin ma - d marche r lexive - Marseille - Naples - Lyon - Montr al au Canada N° inventaire 5969 Intitulé Le journaliste et crivain Andr Remacle fait un point sur l’ volution du th tre et du cin ma Marseillais depuis les ann es 1930 Date 1994 ca Lieu Marseille Durée 43min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Remacle, Andr (1910-1995) Langue Français Présentation du contenu Andr Remacle,
crivain marseillais,
voque le d veloppement th
tral et
cin matographique de Marseille. Il cite la revue “Les Cahiers du Sud”, fond e par Jean Ballard (1893-1973), et la revue “Marseille”, cr e en 1936, sous l’initiative d’Emil
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Isnard (1883-1964). Ces revues taient une source d’inspiration pour beaucoup
d but de cette pouss e th trale dans les ann es 1930, avec en particulier La compagnie du rideau gris, troupe de th tre fond e en 1931 par Louis Ducreux (1911-1992) et rejoint en 1933 par Andr Roussin (1911-1987), ou encore, la r alisation de “Marius” en 1931, par Marcel Pagnol. Parall lement ses activit s de journaliste (pour le journal “Soleil”, quotidien local de Marseille) il publie des romans qui ont tous pour cadre la r gion marseillaise et des recueils de po sie. Son roman “Le Temps de vivre”, publi en 1965, obtient en 1966 le Prix du roman populiste, et est port l' cran par Bernard Paul en 1969 qui ne pensait pas que son ilm allait tre un triomphe. Sa femme, Rosette (n e Agostini) voque les peintres surr alistes, juifs pour la plupart, qui taient r fugi s Marseille lors de la deuxi me guerre mondiale, et qui sont ensuite partis en vers les tats-Unis d’Am rique. Andr Remacle soul ve que les grands romans sont des romans r gionaux, comme Madame Bovary (Gustave Flaubert, 1857). Indexation th tre - histoire de l' dition - art populaire - peinture - crivain - journalisme - documentaire ( ilm) - Marseille - Arles - Aix-en-Provence; Pagnol, Marcel - Roussin, Andr - Ducreux, Louis (1911-1992) - Ballard, Jean (1893-1973) N° inventaire 5970 Intitulé Conf rence de Marcel Mar chal propos de la modernit dans l’art du spectacle en 1999 Marseille Date 4 mai 1999 Lieu Marseille Durée 1h 02min Intervenants Enr.-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Mar chal, Marcel (1937-2020) ; informateur-Multiple Langue Français
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Présentation du contenu
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d’ crivains, notamment, pour Marcel Pagnol (1895-1974). Andr Remacle signale le
crivain français Marcel Mar chal, voque la place du th tre dans la soci t . Pour Marcel Mar chal la culture est une mission publique. Il cite notamment l’importance de la culture comme point de rep re pour la soci t en temps de crise et de la fragilit de son existence sans l’aide de l' tat. Le rapport entre les tablissements culturels et l’Etat est important, au m me titre que le rapport avec le public. Marcel Mar chal rappelle qu’il fait partie de la “g n ration du cin ma” : bien qu’il ait toujours t attir par le th tre, celui-ci n' tait pas vu comme “moderne” dans son enfance, du fait des pi ces de th tre impos es lors des sorties scolaires. Le th tre est avant tout un art collectif et s’engager dans le th tre lui a paru la meilleure expression artistique pour partager son id al de solidarit .
propos des
r compenses et d corations qu’il a obtenues, Marcel Mar chal voque plut t l'enthousiasme de ses parents, couple d’ouvriers qui l’ont lev dans l’amour du travail. Il mentionne galement le m tier de chef d’entreprise et dresse un bilan positif sur le th tre de La Cri e (qu’il fonde en 1981). Le succ s de La Cri e est d au travail en amont de Marcel Mar chal et de son quipe, tablie Marseille depuis 1975. Ils ont cr des liens avec des tablissements culturels, professeurs, coles, entreprises, et un bon rapport avec le public permettant une ouverture dans de bonnes conditions. Il souligne l’importance des th tre-amateurs, notamment pour les tudiants et les enfants, tout en rappelant la dif icult de la vie des com diens professionnels. Indexation th tre - spectacle - passion du m tier - com dien - acteur - art contemporain - industrie du cin ma; Marseille - Paris - Avignon - th tre de La Cri e - Faivre d'Acier, Bernard (1944-....) - Festival d'Avignon Corpus La fabrication des musiques particularistes Dates extrêmes 1994-2006 Durée 28h 18min Nombre de notice
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Dans une conf rence, sous forme de questions-r ponses, l’acteur, metteur en sc ne et
N° inventaire 5971 Intitulé Entretien avec la chanteuse et compositrice Talitha Mackenzie propos de son parcours musical Date 11 d cembre 1994 Lieu Ecosse Durée 2h 21min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Mackenzie, Talitha Langue Anglais Présentation du contenu Talitha Mackenzie est une artiste am ricaine et cossaise qui a grandi dans un NewYork multiculturel, fascin e par les chants traditionnels du monde entier. Elle a entendu une chanson ga lique pour la premi re fois l' ge de sept ans. Elle chantait d j en famille et l’ glise et l’ cole primaire, elle apprenait la musique par cœur l’aide d’un magn tophone. A l’adolescence, elle commence collectionner des enregistrements de chants traditionnels ( cossais, irlandais, bulgares, russes, isra liens...). Elle commence son apprentissage de la langue ga lique en autodidacte avec un manuel et un livre de chanson d’Aberdeen, ville portuaire d’Ecosse. D'abord inscrite en tant qu' tudiante en langue russe au Connecticut College (1974), elle s’oriente ensuite vers la musique et s’inscrit au Conservatoire de musique de la Nouvelle-Angleterre (New England Conservatory of Music), o elle obtient un dipl me en ethnomusicologie. Au Conservatoire, elle dirige l'ensemble de musique d'Europe de l'Est et chante dans le chœur du conservatoire, produisant avec l’orchestre symphonique de Boston (1977). Au cours de son premier emploi, elle enseigne en quipe un cours de musique et de danse traditionnelle l'Universit Harvard. Lorsqu’elle d croche un emploi chez World Tone Music elle est plac e au centre de la sc ne internationale de la danse folklorique. Elle chantait l’ poque en plusieurs langues, français, russe, irlandais et ga lique. Quand elle commence chanter en ga lique tous les regards se portent sur elle. Dans les ann es 1980, elle enregistre un album avec le groupe irlandais de Boston, “James Gate”, et publie son
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premier album solo, “Shantyman”. Apr s plusieurs ann es de tourn es travers
l'Am rique, elle d m nage en cosse en 1987, o elle joue avec le Scottish Folk Ensemble Drumalban. En 1988, elle cr e le duo Mouth Music. Apr s avoir quitt son partenaire musical, Martyn Bennett, Talitha poursuit en solo son projet original Mouth Music, et sort un deuxi me album, S las (consolation), en 1993. Bien qu'elle soit principalement associ e la musique celtique et ga lique, elle continue d'interpr ter un large ventail de musique ancienne et de danse, ainsi que ses propres compositions. Lorsqu’elle compose ses chansons, elle essaye plusieurs variations et choisit ses vers en fonction du rythme de la chanson. L’entretien se d roule son domicile et l’environnement sonore nous fait entendre un enfant qui parle et joue dans la pi ce. Elle mentionne, l’occasion, que son ils apprend le ga lique l’ cole, m me si ce n’est pas tr s r pandu. Selon elle, le choix d’abandonner la langue r gionale est un probl me politique et religieux. Indexation danse populaire traditionnelle - breton - world music - travail des femmes - identit culturelle - dition musicale - identit linguistique - rapport de genre - prononciation - passion du m tier - composition de la chanson - destin de femme - apprentissage de la langue - musiques d'Irlande, du Pays de Galles, de Cornouailles, d' cosse - parcours du musicien - Am rique - Ecosse - Irlande - guitare – piano Bibliographie Cestor, Elisabteh, Le renouveau de la culture gaélique au niveau de la musique actuelle en Ecosse : la tradition au service de la modernité, ou la modernité au service de la tradition ? DEA : Anthropologie, sous la direction de Christian Bromberger, AixMarseille Universit , 1995, 81 p. N° inventaire 5964 Intitulé Entretien avec la chanteuse de langue occitane Danielle Franzin propos de son parcours musical Date 6 janvier 1998 Lieu Marseille Durée 59min
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Langue Français Présentation du contenu La chanteuse Danielle Franzin entend parler tr s t t la langue occitane, celle de ses grands-parents originaires de Belv d re, dans les Alpes-Maritimes. Tr s proche de sa grand-m re, elle est impr gn e de culture provençale, du respect de la langue et de l'importance de sa transmission. A travers cette relation, elle apprend un r pertoire de chants anciens et traditionnels. Dans son village, elle d couvre les grandes traditions festives de musique et de chant. La langue occitane est pour elle le symbole d’un pr cieux h ritage. Petite, elle ne connaissait que quelques mots de cette langue mais entre 1975 et 1980 elle s’implique dans le mouvement occitan et du ph nom ne de « remise jour des chansons » et coutant les groupes musicaux qui commencent, par soucis d’identit , chanter en langue d’oc. A travers la rencontre de ces musiciens et chanteurs provençaux qu’elle commence s’int resser au patrimoine chant . Elle suit plusieurs stages dans des associations, o elle est initi e au chant et la danse. Par ce biais elle fait la rencontre de Thierry Cornillon, Patrick Vaillant et Jean-Luc Sauvaigo et de Jacky Micaelli (1955-2017). Son r pertoire et son style musical sont centr s sur le chant traditionnel. Elle souligne l’atout d’ tre une femme issue du pays, qui parle bien la langue. Sur sc ne, elle pr f re donner des concerts en acoustique, sans l’aide d’un micro, et se prom ne parmi le public. Au cours de son parcours musical elle fait la rencontre de Z phirin Castellon (1926-2014), harmoniste, joueur de ifre et chanteur de musique traditionnelle, avec qui elle chante dans des carnavals. Elle tente de devenir musicienne professionnelle partir de la in des ann es 1990. Sa premi re exp rience professionnelle en tant que chanteuse se fait avec la cr ation d’un disque-livre pour enfants. Elle est sollicit e au d but des ann es 1990 par Yves Rousguisto qui lui propose d’animer une classe l mentaire pour un projet en partenariat avec l’ ducation Nationale et la mairie de Nice, pour rendre compte d’une histoire ludique du carnaval de Nice. Danielle Franzin se positionne au-del du militantisme car ce qui est essentiel pour elle c’est pr server l’identit du chant r gional. L’entretien se tient dans un caf avec une ambiance sonore assez forte qui couvre parfois les paroles des deux interlocutrices. Indexation musique des pays d'Oc - occitan - identit culturelle - concert - festival de musique - identit linguistique - rapport de genre - transmission de la langue - chant de
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l'enfance - relation vie priv e-vie professionnelle - apprentissage de la langue -
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Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Franzin, Danielle
Toulouse - Carlotti, Jan-Mari (1948-....) - IEO - Ricros, Andr (1953-....) N° inventaire 5967 Intitulé Entretien avec Claude Barsotti, journaliste, animateur de radio et chroniqueur "La Marseillaise" sur son activit professionnelle et la production de journalistique en langue d’oc Date 4 novembre 1998 Lieu s.l. Durée 52min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Barsotti, Claude (1934-....) Langue Provençal ; Français Présentation du contenu Originaire de l’Italie, Claude Barsotti est un crivain, journaliste en langue occitane et producteur et animateur d’ missions de radio et t l visuelles. Pouss d’un d sir de conna tre au mieux la r gion provençale, il commence apprendre la langue travers les recueils de Damase Arbaud (1814-1876). Mobilis pendant la guerre d’Alg rie, entre 1956 et 1957, il y trouve le temps de lire les ouvrages de Fr d ric Mistral (1830-1914). En 1960, il commence travailler la Marseillaise, en dilettante, et crit des articles pour le plaisir, travaillant en m me temps la S curit Sociale. Avoir un travail ind pendant lui a donn une libert d’action en tant que journaliste, puisqu’il n’avait pas besoin de cette activit tre r mun r . Il commence par crire ses articles en langue française. En 1961, la Marseillaise cr e une chronique en occitan qui propose des compte rendus de manifestations, de conf rences et des chroniques sur la vie culturelle, il accepte le d i. En 1967, il r alise un reportage sur la Catalogne qui l’ancre dans la question du r gionalisme. Lors d’une conf rence organis e par l’association “Lo calin de Marselha” (“La lampe huile”, association fond e en 1925, rue Grignan, Marseille), il fait la rencontre de Lucien Grimaud (1909-1993) et de Georges Reboul (1901-1993). En d cembre 1986, le « Mesclun »
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est cr (le « m lange » en niçois). Sous l’initiative d’Alain Fabre, ils proposent tous
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patrimoine culturel immat riel - parcours du musicien - Marseille - Aix-en-Provence -
compte : f libres comme occitanistes. Ils s’accordent aussi r diger quelques passages en français pour celles et ceux qui ne comprennent pas la langue ou ne la lisent pas. En 1987, Mesclun para t toutes les semaines. La page propose des feuilletons litt raires, des dessins humoristiques, une tribune libre, une chronique sur la langue. Les sujets de pr dilection de Claude Barsotti sont des sujets id ologiques (politiques, conomiques, historiques) ; aucun de ses articles n'est censur . Au il de sa carri re il crit environ 1600 articles. Il participe galement des missions de radio comme : Radio Forum 92 (arr t en 1985) ; Radio France Provence - Barsotti anime deux missions, une le matin autour d’une th matique avec un invit en langue occitane et française, et une l’apr s-midi, plus conviviale, uniquement en occitan FR3 o il travaille entre 1981 et 1991. Venant de la Marseillaise, la r daction de la cha ne l’avait int gr dans son Bureau G n ral d’Information (BRI) qui regroupe des journalistes sp cialis s sur l’actualit . Les missions durent quinze minutes : apr s une introduction en en français, le sujet est d velopp en occitan. Quand le BRI est annul en 1985, FR3 lui propose de se tourner vers la production en r alisant des reportages. Selon Claude Barsotti, c’est gr ce la musique que les gens entendent la langue, une langue qui n’est plus socialis e, o souvent ceux qui la parlent ne savent pas la lire, ou n’en connaissent pas toute sa richesse. Indexation occitan - provençal - militantisme culturel - histoire de l' dition - identit culturelle - emploi de la langue r gionale - identit linguistique - mission de radio - t l vision - criture - journalisme - relation occitan-mistralien - Marseille - ann es 1980 - guerre d'ind pendance alg rienne - Mistral, Fr d ric - Arbaud, Damase - FR3 T l vision - Reboul, J rgi (1901-1993) Bibliographie Barsotti, Claude. - Le music-hall marseillais de 1815 1950, Arles : Edicions Mesclum, 1984. – 147 p. N° inventaire 5955 Intitulé Entretien avec la chanteuse et musicienne Delphine Aguilera propos de son parcours musical Date
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19 janvier 1999
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les quinze jours une page en occitan, souhaitant ainsi que chacun y trouve son
Marseille Durée 1h 12min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Aguilera, Delphine (1967-....) Langue Français Présentation du contenu Sensibilis par son environnement familial, la musicienne et chanteuse Delphine Aguilera commence sa formation musicale l' ge de 5 ans, ou elle suit des cours de piano. Elle d bute son apprentissage de la langue d’oc dans une cole Freinet l’ ge de 7 ans. Apr s une interruption au coll ge, elle reprend l’apprentissage de la langue au lyc e et l’universit . Elle suit une formation au Studio des Vari t s Paris et commence sa carri re de chanteuse professionnelle en 1991. Apr s une p riode de rejet (1993), elle reprend son apprentissage et privil gie l’occitan moderne. Son r pertoire musical est consacr aux chants des troubadours, chants des s farades, chants traditionnels occitans arrang s avec des rythmes latins. Sur sc ne, elle est souvent accompagn e de l’artiste musicien Christian Zagaria. Pour Delphine Aguilera, il n’ tait pas question au d but d’un engagement militant dans le chant occitan, ceci est venu par la suite quand elle a t amen e d fendre une culture face la langue français. Elle se distingue de la mani re dont les F libriges militent. Le militantisme peut se faire travers la litt rature, la chanson et l’ ducation. Du point de vue professionnel, Delphine Aguilera mentionne les dif icult s conomiques en ce qui concerne la vente de disques en langue d’oc et les relations professionnelles avec les entreprises de distribution. Indexation musique issues des traditions des diasporas juives - musique des pays d'Oc - occitan - provençal - apprentissage acad mique - militantisme culturel - dition musicale - emploi de la langue r gionale - composition de la chanson - musique m di vale - adversit - apprentissage de la langue - parcours du musicien - Marseille - Paris - Catalogne - Allemagne - Grenade - Tunisie - Toulouse - F librige - Carlotti, Jan-Mari (1948-....) - Mart (1940-....) - Savall, Jordi (1941-....) - Sanson, V ronique (1949-....) - Saurine, Rosine (1933-2019) - Figueras, Montserrat (1942-2011) - Marre, Michel
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(1946-….) - piano
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5956 Intitulé Entretien avec Jean-Yves Royer, historien amateur, po te, militant occitaniste propos de la naissance de la chanson occitane moderne et la restitution linguistique de la langue d’oc Date 30 janvier 1999 Lieu Forcalquier Durée 3h Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Royer, Jean-Yves (1944-....) Langue Français Présentation du contenu Historien autodidacte et po te provençal n dans un village du d partement du Var, Jean-Yves Royer, militant occitaniste actif, souhaitait s'investir dans la chanson en mettant l’honneur la langue d’Oc. Il a t sensibilis la langue provençale par ses grands-parents. Il a connu le mouvement occitan par le Calen de Marseille, fond par George Reboul, vers la in des ann es 1950. Jean-Yves Royer a vu na tre la chanson occitane moderne. Avec un parcours atypique de berger, sommelier, enseignant, m di viste et pal ographe, il pratique la lecture et publie des archives en ancien provençal, des traductions et des commentaires dans des revues. Lors d’un concert du groupe Bachas-Mont-Joia, il remarque leur prononciation incorrecte d’un chant de troubadour et leur propose son aide. Au d but des ann es 1960, des chanteurs en occitan lui commandaient des paroles, des textes. Ils lui envoyaient des cassettes de musique, parfois accompagn es de th matiques, et Jean-Yves Royer leur crivait les paroles. Pour certains chanteurs il faisait aussi des traductions de leurs textes, du français l’occitan, comme pour Gaston Beltrame. Il a travaill la langue de plusieurs chansons populaires, travaillant comme un « arch ologue » toujours pour ses amis chanteurs. En effet, les chansons populaires collect es sur le terrain donnent souvent entendre une langue composite, cela s’ajoute la pratique de notation souvent diff rente d’un collecteur un autre. Il travaille son harmonisation pour qu’elles puissent tre chant es dans une forme d’harmonie linguistique. Il commence
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toujours par des recherches dans des fonds de collectages, des ouvrages ditions et
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N° inventaire
rep re toutes les versions existant en occitan. Certaines chansons peuvent avoir de sept quinze versions. Il cite des chanteurs avec qui il a travaill comme Jan-Mari Carlotti (1948-....), Ren Sette (1959-....), Pierre Bonnet, Ga l Hemery (1972-....) et Michel Montanaro (1955-....). Il voque le m tissage de diff rents genres musicaux et le probl me de la francisation dans les chansons populaires. Indexation musique des pays d'Oc - occitan - provençal - litt rature orale - militantisme culturel - litt rature populaire - r pertoire chant - concert - emploi de la langue r gionale - maintien de la langue r gionale - expression populaire - dialectologie - prononciation - conscience linguistique - protection du patrimoine - musique m di vale - apprentissage de la langue - Marseille - Catalogne - Arbaud, Damase - Carlotti, JanMari (1948-....) - Reboul, J rgi (1901-1993) - IEO - Montanaro, Miqu u (1955-....) - Sette, Ren (1959-) N° inventaire 5957 Intitulé Entretien avec la chanteuse, musicienne et compositrice occitaniste Miquela Bramerie propos de son parcours musical Date 23 avril 1999 Lieu Cuers Durée 1h 19min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Bramerie, Miquela (1943-....) Langue Français Présentation du contenu Chanteuse, musicienne et compositrice, Miquela Bramerie est sensibilis e la langue d’oc d s son enfance. Ses grands-parents, originaires d’Italie, se sont install s Carpentras, dans le Vaucluse, pour vendre des l gumes sur le march , passant directement de la langue italienne l’occitan. Elle grandit en coutant parler le provençal et le français. A l’ ge de neuf ans, elle fait partie d’un groupe folklorique.
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Fascin e par « Mireille » de Fr d ric Mistral (1876–1914), elle commence crire et
langue. Elle a envie de communiquer avec des jeunes hors de son d partement et s’adapte la langue parl e la radio pour s'efforcer de perdre son accent. Apr s son mariage, au d but de ses vingt ans, elle retrouve une af init avec le provençal et cherche mieux comprendre son origine. Miquela Bramerie commence chanter dans les ann es 1970 par militantisme, sans aucune formation musicale au pr alable. Dans ces ann es-l , elle fait d j partie du mouvement de l’Institut d’ tudes Occitans (IEO). Alors qu’elle intervient dans une pi ce de th tre, une maison d’ dition l’approche et lui propose de r aliser un disque en langue occitane. Par choix militant, elle d cide de ne pas faire du m tier d’artiste son gagne-pain principal. Elle devient journaliste pour Radio France, puis pour la cha ne de t l vision France 3. Parall lement, elle enseigne l’occitan dans des lyc es. Son r pertoire musical est centr sur des chants traditionnels, comme Claude Marti, des chants de troubadours, puis ses propres compositions. L’accompagnement instrumental est bas sur la guitare s che. A la in des ann es 1990, elle tente de se consacrer la musique. Indexation groupe folklorique - musique des pays d'Oc - occitan - cr ation de la musique traditionnelle - militantisme r gional - militantisme culturel - dition musicale - emploi de la langue r gionale - mission de radio - accent - musique m di vale - apprentissage de la langue - parcours du musicien - Toulon - Bordeaux - Pagnol, Marcel - Lafont, Robert - Carlotti, Jan-Mari (1948-....) - Rouquette, Yves (1936-2015) - IEO - Mart (1940-….) - guitare N° inventaire 5958 Intitulé Entretien avec le compositeur, musicien et chanteur en langue provençale, Guy Bonnet au sujet de son apprentissage de la langue d’oc et de son parcours musical Date 11 mai 1999 Lieu Avignon Durée 3h 17min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Bonnet, Guy (1945-....)
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lire le provençal. Durant son adolescence, elle traverse une p riode de refus de la
Français Présentation du contenu Compositeur, musicien et chanteur, Guy Bonnet commence son apprentissage en langue provençale de façon autodidacte, et privil gie le provençal mistralien. Il entreprend des tudes musicales classiques aux Conservatoire d’Avignon et de Marseille. Il s’installe Paris en 1966 pour y exercer sa profession de compositeur, puis, progressivement, alors qu’il s’engage de plus en plus dans la chanson provençale, il retourne s’installer en Provence. Il n’a pas d’agent, mais fait appel une structure relais qui l’aide pour les t ches administratives. Son r pertoire est principalement centr sur la musique provençale moderne. De son point de vue, si on emploie la langue provençale, on est forc ment engag dans le militantisme pour la langue d’oc. Sur la sc ne, il utilise souvent des l ments visuels, des ilms par exemple, pour donner une compr hension aux textes. Il souligne la dif icult de vendre des disques en langue r gionale, et le besoin de faire partie d’une cat gorie pr d inie (jeune, sans pass ) pour r ussir dans le milieu musical. Indexation musique des pays d'Oc - provençal - militantisme culturel - concert - festival de musique - emploi de la langue r gionale - composition de la chanson - apprentissage de la langue - parcours du musicien - Russie - Montpellier - Arles - Barcelone - N mes - Martigues - Saint-Etienne - Toulouse - F librige - Daudet, Alphonse (1840-1897) - Trenet, Charles (1913-2001) - Aznavour, Charles (1924-2018) - Vouland, Pierre (1930-2015) - Cabrel, Francis (1953-....) - Stivell, Alan (1944-....)
N° inventaire 5959 Intitulé Entretien avec le chanteur Jean-Louis Todisco, membre du groupe Ric e Fouale, propos de son parcours musical Date 1 juin 1999 Lieu La-Farl de Durée 3h 10min
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Intervenant
Langue Français Présentation du contenu Joueur de galoubet et de tambourin, le chanteur Jean-Louis Todisco commence son apprentissage de la langue provençale l’ ge de 12 ans lors qu’il fait la rencontre, par hasard, du groupe folklorique, « l’Ambassade de Provence ». Originaire d’une famille parlant le Corse et l’italien, le provençal est une nouvelle langue pour lui. Au sein de l’Ambassade de Provence, il commence pratiquer la musique et apprend le solf ge tout seul. Dans son adolescence, il participe plusieurs groupes folkloriques Giens, Beausset et Cadi re. Pendant douze ans, il travaille l’Arsenal de Toulon et poursuit en parall le ses activit s musicales. Apr s 1993, il se consacre uniquement la musique et la composition. Jean-Louis Todisco est membre fondateur du groupe « Ric e Fouale » avec Christian Flayol, Yannick Chavatier, Pascal Jouran, Lionel Routier et Franck Dupuy. Il crit le texte des chansons interpr t es. L’ criture des m lodies est inspir e des musiques de danses populaires et traditionnelles provençales et des musiques modernes. Les instruments utilis s sont le galoubet, le tambourin, le ifre, l’accord on diatonique, la l te, la guitare lectrique, la basse, la batterie et le clavier. Avec son groupe, il adopte la m me pratique que les groupes de rock du moment et anime r guli rement des bals populaires. Il privil gie les aspects artistiques de sa d marche et ne s’engage pas dans une forme quelconque de militantisme. A son avis, la musique traditionnelle en langue r gionale ne peut pas s’apprendre dans les coles, mais plut t dans des centres d’apprentissage de langues orales. L’enregistrement a t r alis au domicile du chanteur et l’environnement sonore laisse entendre la vie de la famille, avec la voix d’un b b en fond. Apr s 2h de l’enregistrement, B atrice Tati, pouse de Jean-Louis Todisco, rejoint l’entretien. Elle administre une association « Leis alambi » (de l’alambic, distillation de la musique) qui s’occupe de plusieurs groupes de musique, notamment Ric e fouale, et les aident dans leurs recherches de concerts. En tant qu’interm diaire entre les artistes et les employeurs, elle suit les groupes promotionnellement et s’occupe de leur communication (depuis l’annonce de concerts jusqu’ la mise en relation avec les techniciens ou l’orientation vers des artistes disponibles). Indexation danse populaire traditionnelle - groupe folklorique - musique des pays d'Oc - provençal - concert - emploi de la langue r gionale - maintien de la langue r gionale - rapport de genre - relation vie priv e-vie professionnelle - composition de la chanson
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- apprentissage de la langue - invention de la tradition - agent artistique - parcours
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Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Todisco, Jean-Louis
Vaillant, Patrick (1953-….) - l te - accord on diatonique - guitare - piano - ifre - galoubet - batterie – tambourin N° inventaire 5961 Intitulé Entretien avec le chanteur Mauris Sgaravizzi au sujet de son parcours musical en langue d’oc Date 2 septembre 1999 Lieu Nice Durée 2h Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Sgaravizzi, Mauris (1942-....) Langue Français Présentation du contenu Chanteur et m lodiste, Mauris Sgaravizzi est originaire de Nice et horloger de m tier. Il commence son apprentissage de la langue d’oc d s son enfance. Il apprend beaucoup de ses grands-parents et de ses parents qui parlaient couramment le niçois. Dans les ann es 1970, il est impressionn lorsqu’il d couvre le disque du chanteur Claude Marti. Alors qu’il exerçait la guitare et interpr tait en amateur des textes de Brassens ou de L o Ferr , il commence sa formation musicale (1972). Il crit toutes ses m lodies et son r pertoire et style musical se concentrent sur les chants et les po mes d’Alan Pelhon, de Jean-Luc Sauvaigo et sur ceux crit par sa femme. Ses compositions ont un style contemporain interpr t es avec des instruments d’un monde plus ancien (mandoline, vielle, bandon on). Parfois, il est accompagn par la guitare accommod e de Serge Pesce, ou d’un accord oniste diatonique et d’un joueur d’harmonica. Dans les ann es 1970 il fait partie des militants occitans de la « nouvelle chanson occitane » et participe aux pr mices du Centre Culturel Occitan de Nice. Il abandonne le militantisme actif dans les ann es 1980 et continue d fendre la culture d’oc par le vecteur artistique. Il a tent de devenir un musicien professionnel mais il a t contraint de conserver sa profession
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d’horloger pour vivre. L’entretien a t enregistr dans son magasin de bijouterie
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du musicien - Toulon - Carlotti, Jan-Mari (1948-....) - Montanaro, Baltazar (1983-....) -
Nice et l’ambiance sonore nous fait entendre, plusieurs reprises, la sonnerie de la cloche de la porte qui s’ouvre ou le bruit de la rue. Indexation musique des pays d'Oc - occitan - provençal - nissart - militantisme culturel - provençal rh danien - volution du m tier - dition musicale - emploi de la langue r gionale - composition de la chanson - apprentissage de la langue - invention de la tradition - relation occitan-mistralien - parcours du musicien - Italie - Nice - Draguignan - Pelhon, Alan (1946-1994) - Sauvaigo, Jean-Luc (1950-….) - guitare - mandoline - vielle roue N° inventaire 5962 Intitulé Entretien avec Ga l Hemery, chanteur et musicien occitan, propos de son parcours musical Date 4 septembre 1999 Lieu Salin-de-Giraud Durée 57min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Hemery, Ga l (1972-....) Langue Français Présentation du contenu Chanteur, compositeur, musicien, Ga l Hemery commence son apprentissage de la langue d’oc d s son enfance. Il se souvient que sa grand-m re parlait un peu le provençal quand il tait petit. Alors que sa m re est impliqu e dans un groupe folklorique, il d couvre les instruments musicaux et la pratique de la langue. Il appr cie cette ambiance mais vers l’ ge de 15 ans d cide de faire une musique plus « dynamique » que la leur. A travers ses groupes folkloriques de l’ poque, principalement le groupe Mont-J ia, il d couvre la musique en langue occitane. Au lyc e, il prend l’option provençal puis au bac, et continue vers un dipl me universitaire de provençal pour se perfectionner. Ga l Hemery est fondateur du
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groupe Ventadis en 1992. Avec seulement deux membres multi instrumentistes et
chanteurs, Ga l Hemery et Henri Maquet, le groupe propose des compositions dont l’inspiration vient de la musique traditionnelle provençale. Ils crivent la quasitotalit de leurs textes et de leurs musiques, mais n’utilisent presque pas les instruments traditionnels depuis leurs d buts vers 1995. Ga l Hemery joue le galoubet et tambourin, mais aussi du violon, de la guitare et du piano. Ils utilisent aussi des l tes en terre, cr es par un luthier du Gard, ce qui leur donne une identit sonore particuli re. Il souligne la dif icult de reproduire leurs morceaux sur sc ne, car ils sont deux jouer avec de nombreux instruments. Ils ont pu faire leurs d buts avec le soutien de subventions provenant du Conseil G n ral, de fonds priv s et ou municipaux. Par la suite, ils ont inanc leurs disques en autoproduction, en r coltant de l’argent travers des visites guid es dans la r gion. Leurs disques ont t enregistr s N mes, au studio S verine. Pour lui, chanter en provençal est une façon de se d marquer, d’af irmer une identit contre l'uniformit . Son objectif n’est pas d’ tre musicien professionnel, mais bien de « vivre musicien ». Il mentionne qu’il aurait aim tre un professionnel de l’ombre, crire des chansons pour d'autres personnes. Actuellement employ par le parc de Camargue, il af irme que le provençal repr sente pour lui son attachement un territoire et la nature, Ga l Hemery ne se revendique pas militant, il s’int resse d’abord aux motions qu’il tente de retranscrire en musique. Indexation groupe folklorique - musique des pays d'Oc - occitan - provençal - interpr tation musicale - transmission familiale - identit culturelle - dition musicale - emploi de la langue r gionale - composition de la chanson - apprentissage de la langue - parcours du musicien - Arles - N mes - Saint-R my-de-Provence - Mont-Joia - Bachas - Carlotti, Jan-Mari (1948-....) - Maquet, Henri - Vaillant, Patrick (1953-….) - l te - guitare - violon - piano - galoubet – tambourin N° inventaire 5963 Intitulé Entretien avec Thierry Cornillon, chanteur et musicien en langue occitane, propos de son parcours musical Date 16 septembre 1999 Lieu Eguilles
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Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Cornillon, Thierry Langue Français Présentation du contenu Le chanteur et joueur de ifre, Thierry Cornillon, est locuteur naturel de la langue d’oc qui coutait parler ses grands-parents le gavot de V subie et qui encore aujourd’hui communique uniquement en gavot avec sa grand-m re et son p re. Il commence sa formation musicale en participant la chorale du village. A l’ ge de 13 ans, il rencontre un joueur de ifre dans une f te du village et s’int resse cet instrument. Il commence en fabriquer lui-m me, empiriquement, en prenant des tubes et des roseaux. Il apprend jouer et participe avec sa l te aux f tes de village o il chante galement. Il mentionne avoir beaucoup appris aupr s du chanteur et compositeur autodidacte Castellon, Z phirin (1926-2014). Son r pertoire et style musical reste centr sur le chant traditionnel gavot, obtenu par transmission orale ou travers ses collectages. Il interpr te galement avec un ensemble vocal compos de quatre chanteurs des textes de Z phirin Castellon ou de lui-m me, et s’inspire de la po sie de troubadours. Il souligne la dif icult d’interpr ter sur sc ne sa musique qui est plus adapt e des espaces ouverts. Ils tournent en France, Allemagne et Italie en essayant d’apporter la culture v subienne par le chant, la musique du ifre et du tambour. Alors qu’il se distingue par rapport aux mouvements du f librige et des occitans, Thierry Cornillon souligne que sa musique est faite par passion et qu’il ne souhaite pas tre consid r comme un musicien professionnel. Dans la deuxi me partie de l'entretien (40 minutes) il mentionne avec sa productrice les chansons qu’il a produit : “La belle Françoise”, “Paire” (P re), “Per ordre dal ciel”, “Le magni icat”, “La pastressa m’al lop” (la berg re et le loup), “Coma sibla lo vent”, “Lo boscant de la Maluna” (le b cheron de la Maluno), et “Meuneta” (M ounette). Indexation musique des pays d'Oc - provençal - provençal alpin - condition du musicien - apprentissage de routine - polyphonie - transmission familiale - passion du m tier - pratique de la langue - musique m di vale - relation occitan-mistralien - parcours du musicien - Nice - Pi mont - Bordeaux - Castellon, Z phirin (1926-2014) - Carlotti,
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Jan-Mari (1948-....) - Franzin, Danielle - ifre
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5965 Intitulé De musicien producteur de disque, entretien avec Georges Leibovitz propos de la production de son label Les disques de l’Olivier Date 6 d cembre 1999 Lieu Marseille Durée 1h Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Leibovitz, Georges Langue Français Présentation du contenu Georges Leibovitz est originaire de Provence. Passionn par les musiques qui se rapportent une tradition musicale locale, il est musicien dans des groupes de rock et joue de la batterie. Alors qu’il suit sa carri re Paris, son m tier l'am ne fr quenter r guli rement les magasins de disques. Il s’aperçoit que la musique provençale n’est pas tr s repr sent e dans les bacs de musique. D sireux de quitter la capitale, il saisit une opportunit professionnelle et se lance dans la production musicale en Provence. Son ami, Miqu u Montanaro avec qui il a par la suite dit un disque, le pr vient des dif icult s d’exercer ce m tier en Provence, o les querelles de chapelles sont nombreuses et les amateurs de musique traditionnelle rares. Il cr e son label Les disques de l’Olivier en 1987. Son label est d pendant de la maison de disques Iris Musique, dont la distribution est assur e par harmonia mundi. Le travail n’est pas toujours facile, certains disques reçoivent un certain succ s, d'autres chouent. Il mentionne les dif icult s du m tier et la suspicion qu’il a ressentie chez les chanteurs, fr quemment pour des raisons inanci res, au moment d’ tablir les contrats. Pour augmenter la visibilit de son label, il cherche des solutions et propose son distributeur de cr er un r seau parall le dans les bureaux de tabacs, librairies ou magasins de souvenirs mais cela n’a pas pu se r aliser. Au sujet de la question du militantisme, Georges Leibovitz consid re qu’il ne faut pas lier action politique et musique.
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festival de musique - dition phonographique - emploi de la langue r gionale - mission de radio - catalogue de disques - Marseille - Bretagne - Avignon - Eguilles - Carlotti, Jan-Mari (1948-....) - Sette, Ren (1959-) - Vaillant, Patrick (1953-….) - batterie N° inventaire 5966 Intitulé Jan-Mari Carlotti, musicien et chanteur en langue occitane, co-fondateur du groupe Mont-J ia, revient sur son parcours musical Date 16 f vrier 2000 Lieu Arles Durée 3h 11min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Carlotti, Jan-Mari (1948-....) ; informateur-Chiron, Karine Langue Français Présentation du contenu Compositeur, chanteur et guitariste, Jan-Mari Carlotti est n au Maroc et a grandi Aix-en-Provence. En Provence il entend parler provençal et tr s t t d veloppe une attirance forte pour la Provence, son paysage et ses monuments. Il a commenc s’int resser la musique en coutant du folk et du blues am ricain et anglais, puis les musiques du monde extra-europ ennes. Autodidacte, il se tourne vers la langue d’oc apr s de premi res exp riences musicales. Il fonde en 1974 le groupe Mont-J ia avec Jan-Nouv Mabelly. Son r pertoire et style musical est centr sur le chant traditionnel et les chants de troubadours r arrang s. Il puise son inspiration dans des recueils de chants comme ceux de Damase Arbaud (1814-1876), les Tr sors des chants provençaux de Marcel Petit (1954) et des collectages. Il s’inspire galement du r pertoire m diterran en ou de ses engouements musicaux de sa jeunesse, qu’il s’agisse du rock ou de chanteurs engag s qui ont in luenc ses compositions. Le groupe collabore avec le po te et occitanophone Jean-Yves Royer, a in d’am liorer
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leurs prononciations de la langue d’oc. Leur travail se fait avec beaucoup de
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musique des pays d'Oc - occitan - provençal - diffusion musicale - dition musicale -
simplicit . Dans les ann es 1980, il invente un concept de musique « med-lat » (m diterran en et latin). Sa formule s’est concr tis e par la recherche musicale des groupes de musique en pleine vogue d’int r t dans le milieu des musiques du monde. En 1983, il quitte le groupe qui, peu de temps auparavant, avait fusionn avec le groupe Bachas. Karine Chiron, chanteuse en langue d’oc, est pr sente et participe tout au long de l’entretien ; elle a appris la langue r gionale avec son p re avec qui elle chantait. Sur trente ans de carri re, Jan-Mari Carlotti souligne qu’il n’a pas eu besoin d’un agent, jusqu’ ce que Karine Chiron l’accompagne ; elle suit galement Ga l Hemery, Daniel Loddo et C line Ricard du groupe Elle a galement commenc chanter professionnellement avec son compagnon, Jan-Mari Carlotti, partir des ann es 1990. Elle a travaill la phonoth que, Aix-en-Provence, quelques mois o elle a particip l’archivage des concerts des rencontres m diterran ennes. Elle a pris plaisir entendre les premiers concerts du groupe “Quartiers Nord”, ainsi que les enregistrements de Rosina de P ira et de sa ille Martina. Indexation musique du monde m diterran en - musique des pays d'Oc - occitan - provençal - revivalisme - identit culturelle - r pertoire chant - festival de musique - emploi de la langue r gionale - composition de la chanson - musique m di vale - apprentissage de la langue - invention de la tradition - parcours du musicien - Marseille - Maroc - M diterran e - Mont-Joia - Bachas - Galtier, Charles (1913-2004) - Saboly, Nicolas (1614-1675) - Reboul, J rgi (1901-1993) - Bromberger, Christian (1946-....) - Zemphir, George (1941-....) - Plantevin, Jean-Bernard (1950-....) - Vaillant, Patrick (1953-....) N° inventaire 5977 Intitulé Entretien avec le r alisateur Hady Zaccak propos du cin ma libanais des ann es 1970 Date 20 juillet 2005 Lieu Beyrouth Durée 27min Intervenant
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Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Zaccak, Hady (1974-....)
Langue Français Présentation du contenu Le cin ma libanais des ann es 1960 est tr s in luenc par le march du monde arabe, principalement l’ gypte et les mirats arabes unis ce qui a eu de fortes cons quences sur le dialecte parl dans les ilms libanais. Pour qu’un ilm devienne un succ s commercial, explique Hady Zaccak, les chanteuses libanaises devaient chanter en dialecte gyptien. Il cite les grands noms du cin ma libanais et leurs in luences, comme les grandes chanteuses de l’ poque : Fairuz, Samia Taw iq, Sabah (1924-2017), Najah Salam... Et aussi des chanteurs comme Wadih Al-Sa i (1921-2013) et Fahd Ballan (1933-1997), ou encore les r alisateur comme Mohammed Salmane (1922-1997) et les compositeur de musique de ilm, comme Gabriel Yared Le cin ma libanais des ann es 1970 n’a pas su capturer et repr senter le changement social qui tait en train de se manifester au Liban ; selon Hady Zaccak, le cin ma essayait plut t d'imiter les ilms trangers. Contrairement la t l vision (arriv e au Liban en 1959) qui pr sentait les chanteuses en noir et blanc, derri re un micro, le cin ma offrait un nouveau d cor en couleur et l’on pouvait les voir dans des mises en sc nes diff rentes. La popularisation des vid oclips a ensuite consid rablement impact le cin ma libanais. Les vid oclips pr sentent les chanteurs sous un autre regard et leurs productions sont moins co teuses. D sormais, les productions libanaises r alisent environ deux long m trages par an. Bien que plusieurs des camarades de promotion de Hady Zaccak aient quitt le monde du cin ma pour la r alisation de vid oclips ou de publicit , lui veut rester au plus proche du r el par la r alisation de documentaires, ce qui lui permet de d couvrir la soci t et de conserver une dimension plus culturelle. Indexation identit culturelle - com die musicale - r alisateur - compositeur - volution des techniques cin matographiques - histoire du cin ma - industrie du cin ma - documentaire ( ilm) - musiques d'Irak, de Jordanie, du Liban, de Palestine, de Syrie - musique au cin ma - France - Egypte - Emirats arabes unis - guerre civile libanaise (1975-1990) - Taw iq, Samia (1935-....) - Fairuz (1934-....) - Sabah (1924-2017) - AlSa i, Wadih (1921-2013) - Salam, Najah (1931-....) - Ballan, Fahd (1933-1997) - Saab, Jocelyne (1948-2019) - Salmane, Mohammed (1922-1997) - Rahbani, Mansour
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(1925-2009) - Yared, Gabriel (1949-....) - Abou-Khalil, Rabih (1957-....)
5976 Intitulé Entretien avec le disquaire Tony Sfeir sur l’histoire de sa passion de la diffusion de la musique au Liban traver la CD-Th que d’Aljatnoun Beyrouth Date 20 juillet 2005 Lieu Beyrouth Durée 41min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Sfeir, Tony Langue Français Présentation du contenu Tony Sfeir ouvre son premier magasin de disques en 1996 Ajaltoun. Avec un inancement de cinq milles dollars, il commence par vendre sa propre collection de disques, centr e sur le jazz et la musique classique. Il d m nage ensuite Kaslik et y ouvre la CD-Th que, une boutique de musique, de ilms, de livres et de bandes dessin es. Tony Sfeir signale la dif icult de se procurer des disques. Alors qu'il n'y a que cinq grands distributeurs au Liban, ils n’ont pas de droits de retour sur les disques achet s et paient entre 20% et 30% de taxe d’importation. Avec son quipe, ils essaient de se documenter le plus possible divers styles musicaux (notamment travers la lecture de magazines) pour pouvoir augmenter la curiosit des visiteurs de la CDth que. Pour cr er un enthousiasme et une demande, la CDth que participe galement la promotion d' v nements, de magazine, et ouvre un espace galerie. L' quipe travaille constamment un programme de soir es culturelles, la sortie de disques, de festivals de musique, d'expositions et plus encore, parfois en partenariat avec le Centre culturel français (CCF). Depuis 2001, Tony Sfeir et ses collaborateurs distribuent des magazines sur des th matiques diverses (Georges Brassens, la jazz Beyrouth, etc.), qu’ils accompagnent parfois de disques sur c d s, le tout gratuitement a in de nourrir la curiosit du public et d'identi ier les tendances. La totalit des projets est inanc e par la CDth que qui pr f re conserver son ind pendance et ne pas recourir des sponsors. Durant l’entretien, Tony Sfeir et Elisabeth Cestor signalent les diff rences entre le march libanais et français : les
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choix de classement de la musique, le public, les magasins de disques et les
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tendances… Ainsi que le probl me pos par la conservation des disques qui ne sont plus vendus ou n’attirent plus le public aujourd’hui. Indexation animation culturelle - pratique commerciale - diffusion musicale - jazz - musique classique - world music - volution des pratiques culturelles - identit culturelle - kiosque musique - concert - festival de musique - support sonore - c d audio - passion du m tier - volution des techniques - r glementation commerciale - droit d'auteur - catalogue de disques - musiques d'Irak, de Jordanie, du Liban, de Palestine, de Syrie - Paris - Beyrouth - Ajaltoun - Kaslik - guerre civile libanaise (1975-1990) - Jamal, Ahmad (1930-....) - Lakshminarayana, Shankar (1950-….) - Lakshminarayana, Subramaniam (1947-….) - Massi, Souad (1972-....) N° inventaire 5973 Intitulé Entretien avec la soprano-lyrique libanaise et compositrice, Hiba Al-Kawas, membre du conseil du Conservatoire national sup rieur libanais de musique, propos de son parcours musical Date 4 ao t 2005 Lieu Beit-Mery Durée 47min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Al-Kawas, Hiba (1972-....) Langue Anglais Présentation du contenu Originaire de la ville de Sidon, la compositrice et soprano-lyrique Hiba Al-Kawas commence sa formation musicale l' ge de 3 ans et demi, lorsqu'elle apprend jouer du piano. Enfant unique, ses parents remarquent qu’elle est dot e d’une oreille absolue et l'encouragent poursuivre la musique en suivant des cours priv s. Son enfance est marqu e par la guerre civile libanaise qui clate en 1975, alors qu'elle n'a que 3 ans. A l’ ge de huit ans, elle commence composer et crire ses propres
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chansons, et douze ans, elle fait partie d’un orchestre. A treize ans, elle remporte le
premier prix lors d’une comp tition musicale, organis e par Walid Gholmieh (1938-2011) avec l’Unesco, en jouant une composition originale. Impressionn par son talent, Walid Gholmieh lui propose une bourse pour continuer la musique, qu’elle d cline pour inaliser son parcours scolaire. Accept e en facult de m decine dans une universit londonienne, elle r alise qu'elle a de moins en moins de temps pour pratiquer la musique, et d cide d'orienter ses tudes dans le domaine musical. Elle tudie l’acad mie musicale Chigiana de Sienne, Italie (Accademia musicale Chigiana Siena) avec le t nor Carlo Bergonzi (1924-2014) et le compositeur Franco Donatoni (1927-2000). Elle obtient un dipl me de piano et un doctorat en composition l’Acad mie de musique Krzysztof Penderecki de Cracovie, Pologne. Sa composition se partage entre l’ criture de texte et de musique. Son style musical est une combinaison de musique classique et de musique orientale, libanaise et m diterran enne. Elle s’inspire de Giuseppe Verdi, Vincenzo Bellini, Gaetano Donizetti, Mozart, Hugo Wolf, Claude Debussy… Elle op re une diff rence entre les musiques qu'elle nomme "consommatrices" et les musiques classiques. L’enregistrement s’interrompt avant la in. Indexation musique classique - analyse musicale - orchestre - apprentissage acad mique - identit culturelle - sociologie de la musique - passion du m tier - op ra - motion - composition de la chanson - musiques d'Irak, de Jordanie, du Liban, de Palestine, de Syrie - conservatoire de musique - parcours du musicien - Italie - Pologne - guerre civile libanaise (1975-1990) - Donatoni, Franco (1927-2000) - Bergonzi, Carlo (1924-2014) - Gholmieh, Walid (1938-2011) - piano N° inventaire 5975 Intitulé Entretien avec le chef d'orchestre et compositeur Walid Gholmieh, propos du Conservatoire libanais national sup rieur de musique et l’importance de l’ ducation musicale au Liban Date juillet 2005 Lieu Beyrouth Durée 28min
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Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Gholmieh, Walid (1938-2011) Langue Anglais Présentation du contenu Walid Gholmieh, chef d'orchestre et compositeur, dirige le Conservatoire libanais national sup rieur de musique depuis 1991. Le si ge du Conservatoire est Beyrouth avec des succursales Tripoli, Jounieh, Dhour El Choueir, Zahl , Aley et Sidon, et compte environ 4 800 tudiants. Walid Gholmieh signale que le d veloppement d'autres branches du Conservatoire est pr vu, mais que le budget manque. L’ ducation musicale du Conservatoire est essentielle car elle donne acc s des cultures musicales diverses - occidentales et orientales. Le Conservatoire reçoit plus de 10 000 candidatures par an, mais faute de budget, il est contraint de s lectionner un petit nombre d' tudiants. Les crit res de s lection sont bas s sur la rapidit de la candidature, l’ ge du candidat et son instrument musical de choix, ainsi qu’une connaissance pr alable en musique. Walid Gholmieh n’aime pas la d inition de “musique orientale classique” et pr f re les termes “musique traditionnelle” et “musique folk”. Environ 75% 80% de la musique jou e au Conservatoire se r f re la musique occidentale. Selon Walid Gholmieh, les m dias Libanais ne diffusent pas une grande vari t de musique, ce qui impacte le go t des jeunes g n rations. Alors qu'il se trouvait responsable du programme d' ducation des jeunes dans le domaine de l’art plastique, de la musique et du th tre, il a propos la publication de livres scolaires, mais ceux-ci n'ont pas t retenus. Il essaie alors d’in luencer le go t des jeunes g n rations dans le domaine musical en cr ant des concerts gratuits. Depuis 1992, le Conservatoire organise entre 65 et 75 concerts par saison (de septembre juin) avec les tudiants du Conservatoire. L’objectif est de promouvoir une culture et une ducation musicale destination de la soci t libanaise. Le Conservatoire propose trois niveaux de dipl me : le baccalaur at (une moyenne de 40 tudiants l’obtiennent), la licence (20 tudiants) et la ma trise (6 tudiants). Le programme est tr s dif icile et les l ves qui le r ussissent poursuivent une carri re musicale (certains jouent aujourd’hui au tats-Unis, au Canada, deviennent professeurs au Conservatoire, ou donnent des cours priv s). Indexation apprentissage musical - diffusion musicale - musique de vari t s - musique traditionnelle - orchestre - apprentissage acad mique - identit culturelle - sociologie de la musique - festival de musique - musiques d'Irak, de Jordanie, du Liban, de Palestine, de Syrie - conservatoire de musique - Beyrouth - Sa da (Liban) - Al-Kawas,
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Hiba (1972-....)
N° inventaire 5972 Intitulé Entretien avec la compositrice Libano-Am ricaine Jo lle Khoury propos de son parcours musical Date juillet 2005 Lieu Beyrouth Durée 47min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Khoury, Jo lle (1963-....) Langue Français Présentation du contenu Jo lle Khoury commence jouer de la musique l’ ge de 19 ans. Comme il n’y pas d’instrument de musique chez elle, elle commence par jouer du piano une fois par semaine. Initialement inscrite aux tats-Unis pour d buter des tudes d’ing nieur, elle d cide de faire de la musique malgr l’opposition de sa famille qui lui coupe les vivres. Pour inancer ses tudes, elle travaille dans des supermarch s et des restaurants. Elle obtient un dipl me en musicologie et en conomie l’universit George Mason et s’installe aux tats-Unis apr s la in de ses tudes en 1968. Inspir e par Bach et Beethoven, elle s’int resse la musique classique et au Jazz ; elle joue avec un groupe qu’elle a connu l’universit . Elle rentre au Liban en 1985 pour des raisons familiales et conomiques. L -bas, elle joue tous les mercredis dans une bo te de Jazz avec un groupe. Durant les ann es 1988-1989 clate la guerre inter-chiite, mais malgr les dif icult s de d placement, J. Khoury et son groupe continuent donner quelques concerts. Elle entre comme enseignante en Musicologie l’Universit Saint-Esprit de Kasli. Fatigu e de reproduire les m mes morceaux dans les bo tes de Jazz, elle commence composer des chansons. Elle obtient une ma trise de philosophie l'universit Saint-Joseph de Beyrouth et soutient un doctorat l’universit libanaise sur le philosophe français Gilles Deleuze, intitul « Th tralit et d sir de mort cr ateur chez Gilles Deleuze ». Elle obtient galement un dipl me de piano du Conservatoire libanais national sup rieur de musique, qui lui permet de
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devenir en 1994 professeure de musique au Conservatoire. Elle y r alise son premier
maison d’ dition « Experimental Art Concerte ». Indexation philosophie - jazz - musique classique - orchestre - identit culturelle - concert - divorce - composition de la chanson - adversit - musiques d'Irak, de Jordanie, du Liban, de Palestine, de Syrie - parcours du musicien - Beyrouth - New-York - guerre civile libanaise (1975-1990) - Deleuze, Gilles (1925-1995) - piano N° inventaire 5974 Intitulé Lors d’un d bat en 2005, Julia Boutros revient sur la façon dont elle choisit les paroles de ses chansons Date juillet 2005 Lieu Beyrouth Durée 47min Intervenant Enqu teur-Cestor, Elisabeth (1972-....) ; informateur-Boutrous, Julia (1968-....) Langue Arabe Présentation du contenu Dans un d bat, qui suit une conf rence, Julia Boutros s'exprime sur la façon dont les chansons peuvent faire passer un message, "parler" aux auditeurs. Il y est question de relations amoureuses mais aussi "d'amour de l'autre", en lien avec le "besoin de dialogue" entre les communaut s au Liban. Les diff rents intervenants du public voquent la cohabitation entre les communaut s religieuses ainsi que des questions politiques plus pr cises telles que l'occupation syrienne et l'assassinat de Ra iq alHariri le 14 f vrier 2005. Indexation chant – identit culturelle - composition de la chanson - relation musicien-public - chanson d'amour - chanson politique - musiques d'Irak, de Jordanie, du Liban, de
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Palestine, de Syrie - parcours du musicien - guerre civile libanaise (1975-1990)
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concert. Elle sort son premier album en 1999, intitul « Tumbling Up » produit par la
Descripteurs
condition du musicien 5963 conscience linguistique 5956
accent 5957
conservatoire de musique 5973, 5975
acteur 5970
cr ation de la musique traditionnelle
adversit 5955, 5972
5957
agent artistique 5959
danse populaire traditionnelle 5959,
analyse musicale 5973
5971
animation culturelle5976
d marche r lexive 5968
apprentissage acad mique 5955, 5973,
dialectologie 5956
5975
diffusion musicale 5965, 5975, 5976
apprentissage de la langue 5955, 5956,
divorce 5972
5957, 5958, 5959, 5961, 5962, 5964,
documentaire ( ilm) 5969, 5977
5966, 5971
droit d'auteur 5976
apprentissage de routine 5963
criture 5967
apprentissage musical 5975
crivain 5969
art contemporain 5968, 5970
dition musicale 5955, 5957, 5961,
art de la rue 5968
5962, 5965, 5971
art populaire 5968, 5969
dition phonographique 5965
breton 5971
mission de radio 5957, 5965, 5967
caf 5968
motion 5973
catalogue de disques 5965, 5976
emploi de la langue r gionale 5955,
c d audio 5976
5956, 5957, 5958, 5959, 5961, 5962,
chant de l'enfance 5964, 5971, 5974
5965, 5966, 5967
chanson d’amour 5974
volution des pratiques culturelles 5976
chanson politique 5974
volution des techniques 5976
cin ma 5968
volution des techniques cin matographiques 5977
com dien 5970
volution du m tier 5961
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histoire du cin ma 5977
5976
histoire de l' dition 5967, 5969
concert 5956, 5958, 5959, 5964, 5972,
groupe folklorique 5957, 5959, 5962
5973
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5966, 5975, 5976
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5959, 5961, 5962, 5966, 5971, 5972,
festival de musique 5958, 5964, 5965,
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composition de la chanson 5955, 5958,
expression populaire 5956
compositeur 5977
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com die musicale 5977
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Index
5963, 5966
5959, 5964
musiques d'Irak, de Jordanie, du Liban,
r pertoire chant 5956, 5966
de Palestine, de Syrie 5972, 5973, 5974,
revivalisme 5966
5975, 5976, 5977
sociologie de la musique 5973, 5975
musiques d'Irlande, du Pays de Galles,
support sonore 5976
de Cornouailles, d' cosse 5971
spectacle 5970
relation vie priv e-vie professionnelle
musique m di vale 5955, 5956, 5957,
relation musicien-public 5974
diasporas juives 5955
5967
musique issues des traditions des
relation occitan-mistralien 5961, 5963,
musique du monde m diterran en 5966
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r glementation commerciale 5976
musique de vari t s 5975
regard sur la soci t 5968
5964, 5965, 5966
r alisateur 5977
5957, 5958, 5959, 5961, 5962, 5963,
rapport de genre 5959, 5964, 5971
musique des pays d'Oc 5955, 5956,
provençal rh danien 5961
musique classique 5972, 5973, 5976
5962, 5963, 5965, 5966, 5967
musique au cin ma 5977
provençal 5955, 5956, 5958, 5959, 5961,
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mus e 5968
protection du patrimoine 5956
militantisme r gional 5957
prononciation 5956, 5971
5958, 5961, 5967
pr carit 5968
militantisme culturel 5955, 5956, 5957,
pratique de la langue 5963
5959
pratique commerciale 5976
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maintien de la langue r gionale 5956,
polyphonie 5963
litt rature populaire 5956
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philosophie 5972
litt rature orale 5956
peinture 5968, 5969
kiosque musique 5976
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patrimoine culturel immat riel 5964
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lieu de sociabilit 5968
5976, 5970
journalisme 5967, 5969
passion du m tier 5963, 5971, 5973,
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jazz 5972, 5976
5971, 5972, 5973
5966
5959, 5961, 5962, 5963, 5964, 5966,
invention de la tradition 5959, 5961,
parcours du musicien 5955, 5957, 5958,
é
interpr tation musicale 5962
orchestre 5972, 5973, 5975
é
in galit sociale 5968
op ra 5973
é
industrie du cin ma 5977, 5970
é
5964, 5965, 5966, 5967
é
identit linguistique 5964, 5967, 5971
é
occitan 5955, 5956, 5957, 5961, 5962,
é
5976, 5977, 5968
nissart 5961
é
5967, 5971, 5972, 5973, 5974, 5975,
é
musique traditionnelle 5975
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identit culturelle 5962, 5964, 5966,
t l vision 5967
Montpellier 5958
th tre 5969, 5970
Montr al au Canada 5968
transmission de la langue 5964
Naples 5968
transmission familiale 5962, 5963
New-York 5972
travail des femmes 5971
Nice 5961, 5963
world music 5971, 5976
N mes 5958, 5962 Paris 5955, 5970, 5976
Lieux
Pi mont 5963 Pologne 5973
Aix-en-Provence 5964, 5969
Russie 5958
Ajaltoun 5976
Sa da (Liban) 5975
Allemagne 5955
Saint-Etienne 5958
Am rique 5971
Saint-R my-de-Provence 5962
Arles 5958, 5962, 5969
Th tre de La Cri e 5970
Avignon 5965, 5970
Toulon 5957, 5959
Barcelone 5958
Toulouse 5955, 5958, 5964
Beyrouth 5972, 5975, 5976
Tunisie 595
Donatoni, Franco (1927-2000) 5973
M diterran e 5966
Deleuze, Gilles (1925-1995) 5972
Martigues 5958
Daudet, Alphonse (1840-1897) 5958
5967, 5968, 5969, 5970
Castellon, Z phirin (1926-2014) 5963
Marseille 5955, 5956, 5964, 5965, 5966,
5957, 5959, 5962, 5963, 5964, 5965
Maroc 5966
Carlotti, Jan-Mari (1948-....) 5955, 5956,
Lyon 5968
Cabrel, Francis (1953-....) 5958
Kaslik 5976
Bromberger, Christian (1946-....) 5966
Italie 5961, 5973
Bergonzi, Carlo (1924-2014) 5973
Irlande 5971
Ballard, Jean (1893-1973) 5969
Grenade 5955
Ballan, Fahd (1933-1997) 5977
France 5977
Bachas 5962, 5966
é
Emirats arabes unis 5977
Aznavour, Charles (1924-2018) 5958
Egypte 5977
Arbaud, Damase 5956, 5967
Eguilles 5965
Al-Sa i, Wadih (1921-2013) 5977
Ecosse 5971
Al-Kawas, Hiba (1972-....) 5975
Draguignan 5961
Abou-Khalil, Rabih (1957-....) 5977
Catalogne 5955, 5956
Noms
Bretagne 5965
é
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Bordeaux 5957, 5963
Saboly, Nicolas (1614-1675) 5966
Fairuz (1934-....) 5977
Salam, Najah (1931-....) 5977
Faivre d'Acier, Bernard (1944-....) 5970
Salmane, Mohammed (1922-1997) 5977
F librige 5955, 5958
Sanson, V ronique (1949-....) 5955
Festival d'Avignon 5970
Saurine, Rosine (1933-2019) 5955
Figueras, Montserrat (1942-2011) 5955
Sauvaigo, Jean-Luc (1950-....) 5961
FR3 T l vision 5967
Savall, Jordi (1941-....) 5955
Franzin, Danielle 5963
Sette, Ren (1959-) 5956, 5965
Galtier, Charles (1913-2004) 5966
Stivell, Alan (1944-....) 5958
Gholmieh, Walid (1938-2011) 5973
Taw iq, Samia (1935-....) 5977
IEO 5956, 5957, 5964
Trenet, Charles (1913-2001) 5958
Jamal, Ahmad (1930-....) 5976
Vaillant, Patrick (1953-....) 5959, 5962,
Lafont, Robert 5957
5965, 5966
Lakshminarayana, Shankar (1950-....)
Vouland, Pierre (1930-2015) 5958
5976
Yared, Gabriel (1949-....) 5977
Lakshminarayana, Subramaniam
Zemphir, George (1941-....) 5966
(1947-....) 5976 Maquet, Henri 5962 Marre, Michel (1946-....) 5955
Période
Mart (1940-....) 5955, 5957 Massi, Souad (1972-....) 5976
ann es 1980 5967
Mistral, Fr d ric 5967
guerre civile libanaise (1975-1990)
Montanaro, Baltazar (1983-....) 5959
5972, 5973, 5976, 5977g
Montanaro, Miqu u (1955-....) 5956
guerre d'ind pendance alg rienne 5967
Mont-Joia 5962, 5966
mai 1968 5957
Pagnol, Marcel 5957, 5969 Pelhon, Alan (1946-1994) 5961 Plantevin, Jean-Bernard (1950-....) 5966
Instruments
Reboul, J rgi (1901-1993) 5956, 5966,
accord on diatonique 5959
5967
batterie 5959, 5965
Ricros, Andr (1953-....) 5964
ifre 5959, 5963
Rouquette, Yves (1936-2015) 5957
l te 5959, 5962
é
è
mandoline 5961
Sabah (1924-2017) 5977
guitare 5957, 5959, 5961 5962
Saab, Jocelyne (1948-2019) 5977
galoubet 5959, 5962
é
Roussin, Andr 5969
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Rahbani, Mansour (1925-2009) 5977
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Ducreux, Louis (1911-1992) 5969
piano 5955, 5959, 5962, 5972, 5973 tambourin 5959, 5962
à
vielle roue 5961
violon 5962