Théophile PICARD
PORTFOLIO
2009/2015
01. « Réécriture d’un lieu » Le port du Rhin à Strasbourg 02. Habiter à Bienne 03. Petit équipement urbain à Belleville 04. Dessous, dessus la petite ceinture 05. Habiter la métropole 06. “Wiener Melange” 07. Ecole élémentaire à Montreuil 08. Stages : PARC + SATHY
4-7 8-11 12-15 16-19 20-21 22-23 24-27 28-31
PICARD Théophile – Architecte D.E
Compétences :
80 rue Doudeauville 75 018 Paris / 26.05.1990 (25 ans) theo.pic@gmail.com / +33 (0)6 72 22 07 57
Francais Anglais Espagnol
Photoshop Indesign Illustrator Autocad Sketchup Rhino
Revit Vray Artlantis 3Dsmax Esquisses/croquis Maquette
Expériences professionnelles : Sept-Dec 2014
Formations : Juillet 2015
2014-2015 Février 2015
2012-2013
2009-2012
2008-2009
Diplômé de l’ENSA Paris-Belleville sous la direction de Emmanuelle COLBOC et Pascale RICHTER avec les félicitations du jury, mention très bien. Projet de fin d’étude, Une halte fluviale sur l’axe Strasbourg-Kehl Mémoire de fin d’étude sur Le bois au Vorarlberg, vers une architecture raisonnée ; sous la direction de Françoise FROMONOT. ERASMUS en Master 1 à l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne) ; enseignement de Jacques LUCAN, Roberto GARGIANI, Bruno MARCHAND… Licence d’architecture à l’ENSA Paris-Belleville. Enseignants de studio : Béatrice JULLIEN, Janine GALIANO, Frédéric BERTRAND… MANAA à l’ESAIL (Ecole d’architecture d’intérieure de Lyon).
Juillet-Août 2102
Septembre 2011
Juillet 2009
Workshops / Expositions : Septembre 2015
Juillet 2014
Juin 2013
Mai 2011
Diplôme exposé dans le cadre de l’exposition : Projets de fin d’études 2015, à l’ENSA Paris-Belleville. Réalisations d’installations et de mobiliers bois (scène acoustique, pontons…) dans le cadre du festival Pete the Monkey à Saint-Aubin sur mer.
Conception et réalisation d’un module en structure bois (bloc sanitaire/cuisine) pour des gens du voyage à Montreuil avec le collectif Quatorze. Festival BELLASTOCK « La ville en un souffle », expérimentation de structures gonflables.
Stage de 4 mois chez PARC Architectes ; AJAP 2012 (Emeric LAMBERT – Brice
CHAPON) Etude de faisabilité pour Paris-Habitat, programme mixte (60 logements + complexe sportif : dojo + tennis) ESQ, APS : projet de 35 logements pour le Foyer Rémois dans le cadre du BuildTog (European Passiv House : ANMA Nicolas Michelin) Réalisation de diagrammes pour le concours de bureaux sur la ZAC Clichy Batignolles, promoteur ICADE, innovation constructive R+8 en bois.
Stage de 2 mois chez SATHY, (Tae-Hoon YOON)
Travail de recherche sur Oulan Bator, capitale de la Mongolie. Etude urbaine, cartographie… ESQ : réalisation de plans/coupes programmatiques pour le concours de l’Ambassade de Suisse à Séoul en Corée du Sud. Stage d’un mois au sein de l’entreprise Cmobat, spécialisée en ossature bois. Pose d’une ossature bois pour l’extension d’un séjour, préfabrication en atelier, phase de démolition… Stage d’un mois au sein de l’entreprise de rénovation ISOPACH. Aperçu et mise en pratique dans les domaines de la maçonnerie, plomberie, menuiserie, serrurerie…
Voyages d’études / personnels : Juillet-Août 2015 Août 2013 Août-Septembre 2012 Avril 2010 Eté 2010 2000-2009
Tour de la Sicile de Palerme jusqu’à Rome.
Voyage de trois semaines en Russie (Moscou, Mer Blanche, St Petersburg). Voyage dans les Balkans jusqu’à Istanbul (Croatie, Monténégro, Albanie, Grèce, Turquie). Voyage d’étude en Licence 2 à Porto au Portugal. Voyage de deux mois au Mexique/Etats-Unis (Mexico, Guadalajara, Tijuana, San-Francisco, Los Angeles…) Canada, Egypte (désert blanc), Maroc (erg Chebbi), Tunisie, Sénégal, Kenya, Saint-Domingue.
« Réécriture d’un lieu » Le port du Rhin à Strasbourg
Une halte fluviale sur l’axe Strasbourg-Kehl pr. Pascale RICHTER, Emmanuelle COLBOC, Mathias ROMVOS Projet de fin d’étude (juillet 2015) ENSAPB (Paris)
01
L’expansion de la ville de Strasbourg au-delà du Rhin vers la ville de Kehl soulève de nombreux enjeux : - Comment développer la présence du port dans la ville, revaloriser son image auprès des habitants ? - Peut-on fabriquer la ville en tenant compte du port ? - Logements et activités portuaires sont-ils conciliables en un même espace ? Comment penser et imaginer les zones de contact et les transitions entre l’habitat et l’industrie portuaire ? - Avec le rapprochement de la ville, comment préserver les conditions d’équilibre du port sans être contraint de délocaliser son activité ? Le projet vise à développer les activités de croisière et à participer à la diffusion de l’image du port dans la ville, en proposant une halte fluviale composée d’un lieu d’hébergement et d’un lieu culturel. Ce lieu, à vocation festive, a l’ambition d’être un nouveau point stratégique fédérateur de l’axe Strasbourg-Kehl. La volonté du projet est de créer un repère visuel fort au milieu d’un paysage urbain hétérogène. Le projet a notamment pour objectif d’offrir aux habitants un grand parc paysager au milieu de la presqu’île de la citadelle. Ce jardin public s’étirerait de la pointe de la citadelle jusqu’au magasin Vauban. L’ensemble du projet propose une structure polyvalente et flexible à destination de la création artistique ainsi qu’une structure d’hébergement.
02 Habiter à Bienne pr. invité Philippe Gueissaz Master 1 (semestre été 2013) Epfl
Légèrement excentré par rapport au centre ville de Bienne, le projet se développe entre une zone artisanale et résidentielle. Traversé par le ruisseau de la Suze, le site se divise en deux parcelles distinctes aux caractéristiques bien différentes. D’un côté, une parcelle qui s’étire tout en longueur entre une rue calme et le cours d’eau. De l’autre, un grand îlot composé de bâtiments industriels et de logements des années 50 dont la pointe nord est restée vide. Ce dernier est longé au Nord par une route très fréquenté, source de nuisances sonores. La forme urbaine adoptée s’adapte suivant la morphologie, l’exposition et le contexte de chaque parcelle. A l’Ouest, quatre bandes bâties orientées nord-sud occupe l’ensemble de la parcelle. Cette disposition reprend l’organisation générale du bâti de la ville de Bienne qui se développe suivant un axe Ouest-Est. A l’Est, une forme pliée s’adapte aux discontinuités du site. Un des deux bâtiments vient terminer l’îlot existant tandis que l’autre se décale pour occuper au mieux la pointe de la parcelle. De part sa forme, il assure une continuité entre les deux parcelles en s’alignant sur certains axes des bâtiments existants. L’interstice entre les quatre barres est semi-public. Les rez de chaussés sont occupés par des ateliers au niveau des pignons sur rue, et un appartement au niveau du cours d’eau. Un escalier à volée droite placé au centre du bâtiment distribue deux appartements par étage. Chaque plan
ENSOLEILLEMNT 6.00 - 18.00
s’organise autour d’un système à trois couches. Une de service en partie nord, une couche de distribution puis une couche de pièces à vivre au sud. Un large couloir dessert les chambres et les pièces d’eau avant de déboucher sur le séjour traversant. Chaque logement bénéficie d’une terrasse extérieure offrant une vue sur le cours d’eau. La structure en béton est recouverte d’un parement de brique. Les terrasses sont composées d’une structure bois qui assure une protection solaire en été. Le sol des barres pliées est entièrement public, l’ensemble du rez de chaussée est occupé par des commerces et des bureaux. La distribution s’opère par une coursive extérieure. L’entrée des logements se fait par le séjour ou la cuisine depuis une loggia couverte située à l’extrémité des coursives. L’espace commun regroupant la cuisine, la salle à manger et le séjour distribue le reste des pièces. Les pièces humides sont disposées le long de la cuisine et du bloc de distribution. Les chambres sont toutes orientées au nord à l’exception d’une donnant sur la coursive afin d’obtenir un quatre pièces et un trois pièces. Un enduit de parement recouvre chaque façade et renforce la plasticité du bâtiment par la mise en avant des grands percements en bandeaux des coursives extérieures.
03 Un centre culturel au coeur du Quartier de Belleville pr. Janine Galiano - Nicolas Pham Licence 3 (2011) ENSAPB (Paris)
Le projet se situe dans le quartier de Belleville le long du boulevard de la Villette. Il occupe une parcelle en angle qui assure une interface entre l’échelle du boulevard et de la rue (Ramponeau et Desnoyez). Le programme est constitué par un ensemble de trois salles de cinéma (50, 80 et 120 places), d’un espace d’exposition, d’un café-restaurant et de bureaux administratifs. Il se repartit selon une alternance de pleins et de vides, suivant l’usage et la fonction de l’espace. Les espaces les plus publics (entrée, accueil, restauration) sont entièrement ouverts sur l’extérieur, traversants et lumineux. Les salles de cinéma et les espaces d’expositions sont introvertis, clos et éclairés ponctuellement. Le bâtiment se compose de trois étages et d’un niveau en sous sol. L’ensemble de la distribution et des services se logent à l’intérieure d’une bande accolées à l’existant. Sa géométrie permet de retrouver une ligne droite parallèle à la rue Ramponeau. L’escalier principal s’ouvre sur le boulevard, les services se regroupent au milieu et un deuxième escalier donne sur la rue Desnoyez. L’espace fluide du rez de chaussée entièrement vitré, laisse généreusement pénétrer l’espace public. La salle de 120 places est située au niveau inférieur, celle de
Enveloppe
Structure
Distribution
R+3
R+2
R+1
RDC
R-1
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
sur rue. Les poteaux s’expriment au niveau des vides et s’effacent dans les pleins. Les surfaces pleines sont recouvertes d’un seul béton gris clair donnant un aspect monolithique au bâtiment. Les surfaces vitrées sont toute hauteur au niveau des parties vides. Les cadres en saillies des deux ouvertures des espaces d’exposition sont en béton préfabriqué.
Chéneau latéral
Studio Janine Galiano - Nicolas Pham
Chéneau transversal
ENSAPB _ S5-L3
PICARD Théophile
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
Elevation rue Desnoyez
Elevation rue Ramponeau
Elevation boulevard de la Villette
UCATIF
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
80 places au premier niveau et la plus petite au dernier étage. Les espaces d’art s’échelonnent entre le premier et le dernier étage, entrecoupé par le café. Ils ne sont pas totalement fermés mais proposent des cadrages sur le boulevard par de larges ouvertures en saillies. Le café est ceinturé par une terrasse filante et peut s’ouvrir entièrement sur le dehors. La structure se compose de la bande de service et d’une rangée de cinq poteaux de 40 centimètres de côté. La portée est de huit mètres entre ce noyau technique et la façade
Détails 1/5
Situations de projets et logiques d’enquête
Dessous, dessus la petite ceinture pr. Beatrice Jullien, David Chambolle, Antoine Brochard Licence 2 (2010) ENSAPB (Paris) L’objet d’analyse du projet porte sur un tronçon de la petite ceinture, ancienne voie ferrée désaffectée qui encercle la circonférence du paris intra-muros. Aujourd’hui, ce fragment est délaissé et interdit d’accès. Tantôt en aqueduc, tantôt en tranchée, la petite ceinture révèle la topographie et la morphologie de la ville. Le site choisie se situe à la croisée du viaduc du cours de Vincennes et de la rue de la Voûte. La parcelle (11m x 25m) est en décaissée de 6 mètres par rapport au niveau du cours. Le viaduc de la voie ferrée franchi la parcelle à 11 mètres au dessus du sol. Le programme développé propose un lieu de rencontre et d’échange entre différentes disciplines : la danse et des espaces dédiés à l’art. Au niveau de l’espace public, le projet se scinde en trois bandes longitudinales. Côté Ouest le corps du bâtiment principal s’élève jusqu’en haut et accueille l’ensemble des espaces d’expositions, des services et une cafétéria à son sommet. Au centre, sous le viaduc, un grand volume double hauteur abrite la salle de danse. Il est surmonté d’une terrasse qui peut être utilisée en période estivale. Côté Est, un passage public composé de deux emmarchements successifs permet de relier la rue au boulevard. La simplicité du volume en bande est perturbée par la mise en collision de trois autres volumes distincts. La rencontre de ces différents volumes forme un gradin en devers qui couvre une partie de la petite ceinture. Leur présence mets en tension l’ensemble de l’édifice avec les héberges des immeubles existants. L’entrée principale dans le bâtiment se trouve au niveau du boulevard, une seconde entrée au niveau de la rue de la voûte dessert la salle de danse. Sous l’enchevêtrement des volumes du haut la bande construite s’organise autour d’un noyau de service, l’escalier à trois volées est situé du côté Sud. A huit mètres au dessus de la petite ceinture (hauteur utile pour le passage d’un train), l’impact du premier volume modifie le parcours de la circulation verticale.
04
ARCHE
VERTIGE
I S O L AT I O N
RUGISSEMENT
C A P I TA L E
FUITE
10. Rue de la Voûte
hauteur par rapport à la voirie : 7.5m largeur accessible : 7m Vertige insoupçonné. Plongée. Depuis mon promontoire, j’observe la rue, onze mètres plus bas. Discussions, rires, rencontres, deux jeunes garçons et une jeune fille font une course de trottinette dans la rue en pente qui file, comme une rivière sinueuse sous le tablier du pont. Derrière les bâtiments dont je suis à hauteur du troisième étage, on n’entend plus du trafic du cours de Vincennes qu’un bruit de fond sourd. Des mobiles multicolores tournoient accrochés à un balcon, un groupe de trentenaires, hommes et femmes, se rendent en riant fort chez un ami, les bras chargés de sacs, un ouvrier en sidérurgie travaille sous le pont dans un feux d’artifice d’étincelles. Vivant, paisible, protégé.
ENQUETE : PERCEPTIONS DE LA PETITE CEINTURE
9. Cours de Vincennes
hauteur par rapport à la voirie : +5.4m largeur accessible : 7.8m Dégagement maximal, enfin. Franchissement exceptionnel. Ouvrage d’art dont l’acier résonne sous mes pas. Têtes de boulons qui se font sentir sous mes semelles. Je me positionne dans un renfoncement de sécurité. Pollution, odeur de Mcdo, publicités, bruit, chantiers, klaxons, voitures, camionnettes, bus, camions, motos par centaines. La bouche de métro libère régulièrement un flot de passagers qui se mêlent à la masse. Mouvement, précipitation, impatience. Au loin, on voit les colonnes de la place de la Nation et au-delà, la tour Eiffel. Confrontation grandeur nature avec la capitale.
GERMAIN BOUVET, THEOPHILE PICARD, JEAN-BAPTISTE RAMAUT / STUDIO BEATRICE JULLIEN / L2S4 / ENSA PARIS-BELLEVILLE MARS 2011
ENQUETE : PERCEPTIONS DE LA PETITE CEINTURE
R+1
GERMAIN BOUVET, THEOPHILE PICARD, JEAN-BAPTISTE RAMAUT / STUDIO BEATRICE JULLIEN / L2S4 / ENSA PARIS-BELLEVILLE MARS 2011
RDB
R-1
RDC
R+6
R+5
R+4
R+3
R+2
R+1
05 Habiter la métropole
(ZAC Cristino Garcia Landy) pr. Frédéric Bertrand Licence 3 (2012) ENSAPB (Paris)
Le projet se situe à Saint Denis à la frontière de la commune d’Aubervilliers, dans la zac Cristino-Garcia-Landy. Surnommé la petite Espagne, le quartier a pendant longtemps et est encore aujourd’hui un quartier d’une grande diversité culturelle qui regroupe de nombreux immigrés hispanophones et d’Afrique du nord. Il est délimité par trois grandes infrastructures, les voies ferrées du RER B au Nord, le canal de St Denis à l’Est et la rue du Landy au Sud. Le site choisie s’articule au niveau d’un ancien hangar industriel dont la structure existante ne pouvait être conservée. La forme urbaine générale se compose de trois bandes qui s’étirent du nord au sud, deux alignées sur rue et une en partie centrale. Cette forme allongée reprends et s’inscrit dans la trame fine et régulière du quartier. Chaque bande se compose de deux typologies distinctes. Une typologie de barre de deux étages qui se termine par un plot plus haut d’un étage (R+3). L’entrée des logements dans la parcelle s’effectue entre les plots et les barres par un large passage. Les barres sont ensuite desservies par deux venelles qui donnent accès au cage d’escalier extérieure, qui distribuent chacune deux appartements. Chaque barre présente trois types de logements qui s’organisent au sein d’un module. Pour un même module, deux combinaisons sont possibles, soit deux trois pièces, soit un quatre pièces et un deux pièces. Chaque logement est traversant, un couloir central dessert dans un premier temps les chambres et débouche sur l’espace de la cuisine et du séjour. Cette distribution assure une autonomie des fonctions entre les pièces servantes et servies. Chaque pièces s’ouvrent sur une coursive extérieure. Les plots sont distribués par un escalier balancé placé au milieu du bâtiment. Le rez de chaussée se compose d’un trois pièces, d’un studio commun et de locaux de service. Au R+1, deux appartements sont desservies, un trois pièces et un quatre pièces. Chaque entrée donne sur l’espace de nuit et se termine par la pièce principale à vivre. Au R+2 et R+3, deux duplex se développent en quinconce avec deux autres studios. Chaque logement bénéficie d’un espace extérieur.
07 Groupe scolaire à Montreuil pr Emanuelle Colboc Master 2 (2013) ENSAPB (Paris)
Le projet se situe dans le bas Montreuil, au pied du parc Jean-Moulin. Le site se développe entre le boulevard de Chanzy et le sentier des Messiers qui longe le parc, situé 6 mètres au dessus. Le parc domine la parcelle, depuis le sentier des Messiers, le parc grimpe jusqu’à 30 mètres au dessus de la ville et offre un large panorama sur Paris et sa banlieue. Parmi trois programmes (école, médiathèque, centre pour enfants), nous devions par binôme n’en choisir que deux et s’installer sur la même parcelle. Pour ma part j’ai décidé de traiter le groupe scolaire alors que mon binôme à travaillé sur un centre d’accueil d’urgence. Le centre d’accueil d’urgence occupe la partie gauche du site alors que le groupe scolaire s’installe sur la partie droite. La figure développée pour le groupe scolaire se compose de deux équerres ouvertes se tournant le dos. Chacune regroupe une tranche d’âge particulière, les maternelles ou les élémentaires. L’équerre du haut qui abrite les plus petits s’ouvre sur le parc alors que celle du bas, qui accueille les grands donne sur la ville. Deux ambiances très différentes prennent place dans chacune d’elles. L’ensemble du programme le plus public, la bibliothèque, et la restauration occupe le centre de la figure. Seul l’équipement sportif se positionne à l’extrémité sud de la parcelle et crée un espace tampon entre la cour et la ville.
L’entrée se fait depuis le boulevard de Chanzy par une large esplanade légèrement en pente qui permet d’atteindre le parvis de l’école, 2m50 plus haut que le boulevard. Depuis le parvis, les élèves sont amenés à passer sous le volume de la bibliothèque légèrement en porte à faux, pour accéder à la cour des élémentaires ou entrer dans l’espace double hauteur de l’accueil. Les classes maternelles fonctionnent en binôme avec entre deux classes un dortoir. Elles bénéficient d’un extérieur commun pour les activités en plein air. Seul un groupe de classe s’ouvre directement sur la cour. Les classes élémentaires adoptent une typologie en peigne au rez de cour, et une typologie en bande à l’étage. L’équipement sportif est encaissé d’un niveau par rapport à la rue, et crée une interface entre la ville et l’école.
Coupe longitudinale
ECHELLE 1.200
PARC architectes Emeric LAMBERT, Brice CHAPON 4 mois (sept-dec 2015) : concours, ESQ, APS, étude de faisabilité
08
SATHY architectes Tae-Hoon YOON 2 mois (juillet-ao没t 2012) : travail de cartographie sur Oulan Bator (Mongolie)
Le bois au Vorarlberg, vers une architecture raisonnée Mémoire de fin d’étude sous la direction de Françoise FROMONOT