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Sony KD48A9

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Fyne Audio F3-12

Fyne Audio F3-12

SONY

1800 €

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K D 4 8 A 9

C’est la nouveauté de cette année sur le marché des téléviseurs OLED : les modèles avec écran d’une diagonale de 48 pouces sont enfin arrivés alors que jusqu’à présent la catégorie ne proposait pas de modèles de taille inférieure à 55 pouces. Ça sent le vent de démocratisation, mais ne soyons pas trop pressés. Car pour le moment, il n’existe que peu de références. En tout et pour tout, on compte trois modèles chez LG, Philips et Sony – récemment rejoints par un quatrième chez Bang & Olufsen. Tous sont positionnés comme des vitrines haut de gamme. En

voici la démonstration avec le KD48A9 de Sony. par Pierre Stemmelin

Avec ce premier téléviseur OLED de 48 pouces, Sony joue la carte d’un design très épuré et discret qui s’efface presque totalement derrière l’image. Vraisemblablement pour la marque japonaise, cette TV ne cible pas des acquéreurs en quête de prix plus démocratique, mais plutôt des amateurs qui ont envie de s’offrir le meilleur de la qualité de l’image et du son, dans un format un peu plus compact que celui des TV OLED d’un minimum de 55 pouces qui existaient jusqu’à présent. L’encadrement de l’image est donc réduit à son strict minimum. Les bords de la TV Sony KD48A9 ne mesurent que quelques millimètres que ce soit vu de face, sur le pourtour de l’écran, ou vu de profil. On peut vraiment parler de TV borderless. L’utilisateur n’a devant lui qu’un grand panneau de verre monolithique au traitement antireflet efficace, juste souligné par un mince bandeau façon métal brossé. Cette impression est renforcée par le pied en aluminium qui ne surélève pas l’écran, mais le laisse affleurer comme émergeant du meuble sur lequel il est posé. Le pied en question n’est malheureusement ni rotatif ni inclinable, mais permet à l’ensemble de ne pas dépasser la hauteur typique d’un ancien téléviseur LCD de 40 ou 42 pouces. Fixé au bloc central arrière intégrant l’électronique et la connectique, il assure par ailleurs une excellente stabilité.

Un téléviseur connecté sous l’égide d’Android TV, un écran au son panoramique et un traitement d’image haut de gamme

L’interface du téléviseur KD48A9 adopte Android TV, donnant accès aux applications du Google Play Store. Sa télécommande, qui n’est pas rétroéclairée, comporte un microphone afin de pouvoir utiliser des commandes vocales avec Google Assistant. Le téléviseur est également compatible avec Alexa d’Amazon, AirPlay et Homekit d’Apple ainsi que, naturellement, Chromecast de Google. Si la dalle OLED vient de chez LG Display, Sony a

invité sur le KD48A9 ses meilleurs procédés propriétaires d’optimisation vidéo, que l’on retrouve sur ses modèles les plus haut de gamme. Cet écran est équipé d’un processeur X1 Ultimate et intègre les technologies Pixel Contrast Booster, Dual database processing, Object-based Super Resolution, X-Reality PRO 4K, Super Bit Mapping HDR, Live Colour ou encore la technologie XMotion Clarity. On retiendra surtout qu’il répond présent aux normes HDR10, HLG et Dolby Vision. La section audio est également haut de gamme ; elle fait appel au procédé Acoustic Surface Audio, spécifique à Sony. Elle consiste en deux transducteurs ou plutôt moteurs faisant vibrer toute la surface de l’écran, pour les médiums et aigus, associés à un mini woofer dissimulé dans le boîtier électronique fixé à l’arrière de l’écran. La puissance annoncée affiche un total de 25 watts.

Un peu d’IA déroutante et une image d’une grande profondeur, très cinéphile

Fidèle aux habitudes de Sony, le KD48A9 ne se démarque pas par une image ultra flashy et ultra colorée. Ce téléviseur mise sur l’équilibre, la douceur et le naturel plutôt que sur les artifices. En ce sens, il propose une approche très cinéphile. Cela ne lui évite pas pour autant, au premier démarrage, d’être un peu démonstratif. Son mode d’image « Intense » est conçu pour éblouir. Il ne faut pas hésiter à calmer ses ardeurs en termes de luminosité et colorimétrie. Le mode « Standard » est naturellement mieux dosé. Pour les films, le mode « Cinema » est à privilégier. Celui-ci est en revanche un peu sombre et dans nos conditions d’utilisation, nous avons jugé nécessaire de le relever de deux tons. L’utilisateur a également la possibilité de faire son propre préréglage de mode en passant par des ajustements simples ou experts. Durant les premières phases de vie commune, le Sony KD48A9, avec son IA (intelligence artificielle) ne semble en faire qu’à sa tête. Il bascule automatiquement d’un mode à l’autre sans vous demander votre avis en fonction de la source. Si cela ne vous convient pas, il ne faut pas hésiter à le rappeler à l’ordre. C’est un peu perturbant au début. Cela oblige à jouer souvent des réglages, mais à force d’habitude mutuelle, les rapports s’améliorent et deviennent des plus cordiaux. On apprécie le mode Dolby Vision ou encore le mode Netflix Calibrated qui s’enclenche tout seul lorsqu’on regarde les programmes du service de vidéo en ligne. L’image du Sony KD48A9 a beaucoup de profondeur, donne une excellente sensation de matière et de densité. Les couleurs sont riches et nuancées. Le traitement vidéo et la mise à l’échelle (upscaling) des sources en basse définition ou Full HD vers la 4K sont des plus performants. On note juste un petit bémol sur les travelings qui peuvent parfois paraître un peu saccadés. Mais il ne s’agit là que d’un défaut très léger et presque imperceptible. Les processeurs vidéo du Sony KD48A9 ne cherchent pas à trop lisser les imperfections et évitent ainsi de dénaturer le rendu. On conserve donc une excellente sensation de grain analogique et argentique. Le rendu audio est lui aussi fort séduisant, du moins, de la part d’un téléviseur extraplat. La puissance acoustique est modeste, mais suffisante. Le son est doux, ne devient jamais criard. Il a aussi du corps, mais sans trop insister non plus sur le grave, afin de ne pas devenir boomy. Là encore, ce sont la délicatesse et la subtilité qui sont privilégiées plutôt que le caractère démonstratif. Enfin, l’interface Android TV n’est pas toujours la plus évidente ni intuitive quand on la découvre. Son omniprésence est parfois un peu agaçante. Cependant, elle est la plus riche qui soit en termes d’applis disponibles et elle s’améliore sans cesse. Nous avons testé le Sony KD48A9 en famille et tous les membres, parents, enfants comme ados, ont rapidement trouvé leurs marques, sans pester, avec l’interface Android TV. ■

Spécifications

•Type : téléviseur OLED 4K de 48 pouces (121 cm de diagonale) •Résolution : 3840 x 2160 pixels •Tuners intégrés : 2 TNT, DVB-C, CI+ •HDR : HDR10, HLG Dolby Vision •Audio : 2 x 10 + 5 watts •Interface : Android TV •Connectique : 4 HDMI 2.1 (avec eARC et CEC), WiFi, •Ethernet, antenne TV ; 2 entrées antenne satellite, sortie vidéo composite, sortie casque, sortie audionumérique optique, 2 ports USB •Compatibilité : Chromecast built-in, Apple AirPlay, Apple

Homekit •Poids : 13,9 kg (sans pied), 17,6 kg (avec pied) •Dimensions : 106,9 x 62,4 x 5,8 cm (sans pied), 106,9 x 62,9 x 25,5 cm (avec pied) •Consommation : 114 watts en moyenne en fonctionnement, 2 watts en veille réseau, 0,5 watts en veille totale

Notre avis

Design

Image Équipement

Son

SCREENLINE a créé LIVING, l’écran fixe qui change votre salle de cinéma : version avec cadre ultra fin pour l’élégance ou sans aucun cadre «comme au cinéma», et versions cadre fin ou sans cadre «curve» pour une immersion encore améliorée, avec toile Home Vision grain super fin, toile acoustique microperforée, ou la toile technique «RADIANCE» unanimement célébrée pour ses performances exceptionnelles et son prix tellement plus abordable...

découvrez aussi :

WAVE : en salle de vie comme en salle dédiée, ses fixations invisibles et son carter à angle droit permettent de l’insérer parfaitement dans tous les décors. Il dispose aussi d’un logement pour un bandeau LED qui donne un cachet particulier à votre installation.

INTEGRAL : c’est l’écran invisible par excellence. Avec sous-face et barre de lestage en blanc dans une pièce de vie ou en noir dans une salle dédiée, il se glisse dans le faux plafond, et c’est l’écran encastrable le plus facile à installer, toutes les pièces sont fournies.

FASHION : avec cadre aluminium noir mat ou recouvert de velours, c’est le classique de l’écran cadre, facile à assembler et à installer. Des bandeaux LEDs s’installent sur tout le pourtour du cadre (option) et les toiles Home Vision, microperforée, et Radiance sont disponibles.

le Home Cinéma sur Internet www.videopole.fr tel : 01 75 29 41 19

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