fabien castaing architecte
Prix public : 30 € ISBN: 978-2-9524179-0-7
9 782952 417907
bernard catllar
Intérieur de la couverture : Composition graphique avec « Plans - Signes » | Mai 1975
fabien castaing architecte bernard catllar
02 Castaing, son siècle Jean Larnaudie, Président de la Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées
03 04 10 15 123 143 197
un livre … un parcours … des traces, des empreintes, des repères … quelques architectures … quelques peintures, écrits, films … quelques lieux … quelques idées …
206 bibliographie 207 crédits
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Castaing, son siècle Jean Larnaudie Président de la Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées.
un livre ... Bernard Catllar
fabien castaing Poucharramet, 22 avril 1922 Toulouse, 9 mars 2012
Dans le cadre de sa mission de diffusion de la culture architecturale, la Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées s’attache à mettre en lumière des oeuvres architecturales du mouvement moderne sur Toulouse et la région Midi-Pyrénées. Des publications régulières dans votre journal mensuel Plan Libre présentent des oeuvres construites durant les années 45-75. Elles mettent en évidence la qualité des réflexions et l’engagement des architectes de la région. En produisant des expositions et des manifestations qui révèlent nos racines modernes [1] , la Maison de l’Architecture met en perspective et resitue la production actuelle de logements, de l’architecture et de la ville. Cette monographie s’inscrit dans ce cadre. Elle permet au plus grand nombre d’accéder au travail de l’architecte Fabien Castaing. Ce travail patient et minutieux fait d’enquêtes, de recherches, et de synthèse a été confié à Bernard Catllar. Cet auteur accompagne la Maison de l’Architecture depuis de nombreuses années dans cette quête de valorisation de l’architecture moderne. Il a œuvré à la réalisation de nombreux reportages dans la revue Plan Libre et d’expositions. Notamment concernant le photographe Jean Dieuzaide ou le logement moderne à Toulouse. Dans ce souci de transmission, il est aussi à l’initiative de la création du comité scientifique des archives d’architecture en Midi-Pyrénées qui prend part à la sauvegarde du travail des architectes de la région. Ce comité hébergé par la Maison, implique un grand nombre d’acteurs [2] . Ces efforts ont été salués en 2011 : Bernard Catllar et Plan Libre ont été récompensés par la Médaille de l’analyse architecturale et de la recherche par l’Académie d’Architecture. L’architecte Fabien Castaing nous a quitté récemment, en 2012. Né à Poucharramet au lendemain de la première guerre mondiale, cet homme aura traversé le siècle précédent. Son architecture se sera nourrie de chacune des époques qu’il aura connues. Nourrie de soubresauts politiques et de formidables révolutions techniques. Nourrie de recherches plastiques et d’insomnies créatrices. Fabien Castaing aura eu des doutes toute sa vie. C’est peut-être ce qui fait la force de son engagement, entre architecture rationnelle et sensible. Le souffle de sa production aux niveaux social et plastique. Il aura construit plus de 300 bâtiments. Son oeuvre aura traversé les frontières et les échelles, à un rythme que l’on imagine difficilement aujourd’hui. L’ensemble de l’équipe de la Maison est heureuse de pouvoir vous présenter cet ouvrage qui rend compte de l’ensemble du travail de cet architecte de premier plan. Elle remercie également Pierre Duffau et Jean-Manuel Puig pour l’engagement dont ils ont fait preuve autour de ce travail.
[1] « architectures 45-75 », « le logement moderne à Toulouse » et « Fabien Castaing, une villa, le jeu de la règle ». [2] la DRAC et le Conseil régional Midi-Pyrénées, les archives des 8 départements de Midi-Pyrénées, les archives municipales de Toulouse, Conseil Régional de l’Ordre des Architectes, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse, l’Université du Mirail, les CAUE de Midi-Pyrénées, les associations A.E.R.A et parcours d’architecture…
biographie Est-ce qu’en détruisant – en brûlant – volontairement ses archives à la fin de sa carrière professionnelle : plans, dossiers et en ne conservant que quelques photographies et croquis, Fabien Castaing ne souhaitait pas l’écriture d’une biographie ? Le projet même de réaliser la biographie d’un architecte devrait s’apparenter à une forme systématique, à un exposé de l’ensemble des informations, des données, qui proposerait une cohérence et une lecture globale de son œuvre. Si la biographie ne veut pas, dans notre cas, donner à lire et interpréter l’histoire de sa vie, elle doit donner à travers quelques esquisses, études, projets, peintures, écrits, films, une approche de son œuvre. Celle-ci est présentée en essayant de mettre en avant le maximum de documents originaux : ses propres esquisses et croquis, les plans d’exécution de l’atelier, les photographies réalisées à la fin des chantiers, ses écrits. Les lacunes, les destructions d’une partie des documents, les archives inconnues ou impossibles à consulter ne risquent-ils pas, par leur absence, de trahir une œuvre qui est passée par de nombreuses phases tout au long de sa vie ? De même l’absence d’œuvres de la deuxième période professionnelle dans le chapitre : « Quelques architectures... » veut, ici, par omission souligner des ruptures qui n’ont jamais été clairement explicitées durant nos conversations, malgré mon insistance. Le choix de quelques textes de Fabien Castaing dans cette publication, nous permettra, en filigrane, d’apercevoir les possibles raisons des changements intervenus dans son œuvre. À l’évidence, vie et œuvre entretiennent chez Fabien Castaing un lien subtil. Œuvre et vie s’imbriquent étrangement, tissant des liens secrets qui impliquent que la vie se cache dans l’œuvre. Cette biographie essaie de faire découvrir l’œuvre d’un architecte, inciter à aller visiter et parcourir ses réalisations, trouver un fil, même ténu, qui conduirait le lecteur tout au long de son parcours, sans pour autant édifier un tombeau, un mausolée. L’œuvre de Fabien Castaing est et doit rester en partie énigmatique. chronologie Une des ébauches pour rendre compte de sa vie et de son œuvre a été de regrouper chronologiquement, depuis ses premières années à Poucharramet, toutes ses activités. Celles-ci étaient juxtaposées telle une mosaïque qui réunissait en un même moment les projets, peintures, rencontres, lectures, voyages, la vie personnelle, les chantiers... Dénué dès mes premières recherches, il y a une dizaine d’années, de toute volonté de délimitations, j’ai craint que le livre ne subisse le sort de se laisser entraîner, au fur et à mesure qu’avançaient les recherches, dans un parcours sans fin – l’opposé d’un objet fini : le livre – ouvert aux nouveaux témoignages qui m’emportaient à la découverte d’œuvres ou dans des fonds d’archives inconnus. Est-ce que cette présentation chronologique de toute son activité, en ne dissociant pas l’architecture de la peinture, aurait été plus proche de son vécu ? Finalement, je suis revenu à une présentation plus schématique divisée en quatre chapitres. Dans le premier : « Quelques architectures... » sont présentées trente-sept œuvres dont la dernière date de 1973, qui à mon avis illustre fort bien sa première période professionnelle. Dans le deuxième chapitre : « Quelques peintures, écrits, films... » où nous présentons son activité de peintre, qui ne doit pas être dissociée de l’architecture comme nous l’expliquons dans l’introduction de cette partie du livre. Dans le troisième : « Quelques lieux.... » est regroupé l’ensemble de son œuvre architecturale que nous avons pu retrouver jusqu’à présent. Les communes sont classées alphabétiquement et les œuvres à l’intérieur de chacune de celles-ci, chronologiquement. Dans le quatrième chapitre : « Quelques idées... » nous trouvons un choix de croquis échelonnés dans le temps et présentés chronologiquement.
Parfois nous pouvons reconnaître dans ces esquisses ou dans une partie de celles-ci, un premier jet des projets réalisés ou gardés dans les cartons. En intercalant le chapitre : « Quelques peintures, écrits, films... » entre les deux parties du livre ayant trait à l’architecture, il nous a semblé que la diversité et complexité de l’œuvre de Fabien Castaing seraient ainsi mieux mise en valeur. archives [1974-1975] La perte et la destruction des archives de l’Atelier des Architectes Associés m’a obligé à aller rechercher dans différentes archives municipales, principalement dans le département de la Haute-Garonne, les dossiers des permis de construire. Une autre source d’informations a été de prendre contact avec les maîtres d’ouvrage privés et publics pour voir s’ils avaient conservé des documents du permis de construire (plans, pièces écrites…) ou des photographies des chantiers ou de l’œuvre à sa réalisation. Les Archives Municipales de Toulouse qui, au cours de ces dernières années ont réalisé un très grand travail de classement, et des petites communes, trop rares, où les dossiers sont conservés, ont démontré – coïncidence ou non – un certain intérêt à m’apporter une aide. En dehors de celles-ci, dans la plupart des cas, je n’ai pas pu approfondir mes recherches. Ces recherches infructueuses mériteraient, en elles-mêmes, un chapitre à part ; non seulement pour rendre compte de la disparition de la plupart des archives des permis de construire, mais aussi pour prendre acte du peu d’intérêt et de l’oubli de l’architecture moderne des années 1945-1975 et de ses acteurs. Lors de la rupture de l’A.A.A., il me semble que chaque architecte ou groupe d’architectes emporta, chacun de son côté, les dossiers qu’ils avaient traités au sein de l’A.A.A. Peu de temps après l’installation de l’A.I.A. au Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis), où les archives avaient été déménagées et reclassées dans le local d’archives de la nouvelle agence, Fabien Castaing demanda à Gabriel Aufaure, dessinateur à l’agence, de brûler les archives du groupe Viatgé - Castaing. [1] Où fut fixé le curseur de la destruction ? Ne furent gardés que les documents (plans, devis…) des œuvres couvertes par l’assurance décennale ? Ainsi, les calques et documents des œuvres de la première période (19481972), terminèrent dans un grand feu, au milieu des explosions des tubes de calques qui éclataient sous la chaleur, peut-être comme un grand feu d’artifice ponctuant la fin d’une œuvre ? photographies La valorisation et la diffusion de l’architecture ont souvent recours aux plans, textes et à la photographie. Les photographies d’une œuvre architecturale sont les interprétations particulières des édifices, faites à un moment donné par un photographe. L’édifice ne peut être présenté par une seule image, il demande une séquence narrative, liée au mouvement et à la spécificité du cinéma : déambuler à l’intérieur d’un édifice. La photographie doit faire partager cette expérience en s’associant à l’écriture sous la forme de légendes, et devient ainsi un facteur de connaissance par le biais de légendes et de courts textes, dialectiquement posés face aux images, non seulement photographiques mais graphiques : les plans. Cette promenade architecturale se rapproche en quelque sorte d’un « collage », montage graphique de photographies, plans et textes, destiné non seulement à illustrer l’œuvre, mais à inviter le lecteur à la visiter.
Note B.C. : [1] Témoignage de Gabriel Aufaure, 9 juillet 2014 à Blagnac, qui confirme les informations que m’avait données Fabien Castaing quand je lui demandai le destin de ses archives et le pourquoi de cette destruction. Je n’ai jamais eu une réponse claire à cette question.
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Castaing, son siècle Jean Larnaudie Président de la Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées.
un livre ... Bernard Catllar
fabien castaing Poucharramet, 22 avril 1922 Toulouse, 9 mars 2012
Dans le cadre de sa mission de diffusion de la culture architecturale, la Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées s’attache à mettre en lumière des oeuvres architecturales du mouvement moderne sur Toulouse et la région Midi-Pyrénées. Des publications régulières dans votre journal mensuel Plan Libre présentent des oeuvres construites durant les années 45-75. Elles mettent en évidence la qualité des réflexions et l’engagement des architectes de la région. En produisant des expositions et des manifestations qui révèlent nos racines modernes [1] , la Maison de l’Architecture met en perspective et resitue la production actuelle de logements, de l’architecture et de la ville. Cette monographie s’inscrit dans ce cadre. Elle permet au plus grand nombre d’accéder au travail de l’architecte Fabien Castaing. Ce travail patient et minutieux fait d’enquêtes, de recherches, et de synthèse a été confié à Bernard Catllar. Cet auteur accompagne la Maison de l’Architecture depuis de nombreuses années dans cette quête de valorisation de l’architecture moderne. Il a œuvré à la réalisation de nombreux reportages dans la revue Plan Libre et d’expositions. Notamment concernant le photographe Jean Dieuzaide ou le logement moderne à Toulouse. Dans ce souci de transmission, il est aussi à l’initiative de la création du comité scientifique des archives d’architecture en Midi-Pyrénées qui prend part à la sauvegarde du travail des architectes de la région. Ce comité hébergé par la Maison, implique un grand nombre d’acteurs [2] . Ces efforts ont été salués en 2011 : Bernard Catllar et Plan Libre ont été récompensés par la Médaille de l’analyse architecturale et de la recherche par l’Académie d’Architecture. L’architecte Fabien Castaing nous a quitté récemment, en 2012. Né à Poucharramet au lendemain de la première guerre mondiale, cet homme aura traversé le siècle précédent. Son architecture se sera nourrie de chacune des époques qu’il aura connues. Nourrie de soubresauts politiques et de formidables révolutions techniques. Nourrie de recherches plastiques et d’insomnies créatrices. Fabien Castaing aura eu des doutes toute sa vie. C’est peut-être ce qui fait la force de son engagement, entre architecture rationnelle et sensible. Le souffle de sa production aux niveaux social et plastique. Il aura construit plus de 300 bâtiments. Son oeuvre aura traversé les frontières et les échelles, à un rythme que l’on imagine difficilement aujourd’hui. L’ensemble de l’équipe de la Maison est heureuse de pouvoir vous présenter cet ouvrage qui rend compte de l’ensemble du travail de cet architecte de premier plan. Elle remercie également Pierre Duffau et Jean-Manuel Puig pour l’engagement dont ils ont fait preuve autour de ce travail.
[1] « architectures 45-75 », « le logement moderne à Toulouse » et « Fabien Castaing, une villa, le jeu de la règle ». [2] la DRAC et le Conseil régional Midi-Pyrénées, les archives des 8 départements de Midi-Pyrénées, les archives municipales de Toulouse, Conseil Régional de l’Ordre des Architectes, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse, l’Université du Mirail, les CAUE de Midi-Pyrénées, les associations A.E.R.A et parcours d’architecture…
biographie Est-ce qu’en détruisant – en brûlant – volontairement ses archives à la fin de sa carrière professionnelle : plans, dossiers et en ne conservant que quelques photographies et croquis, Fabien Castaing ne souhaitait pas l’écriture d’une biographie ? Le projet même de réaliser la biographie d’un architecte devrait s’apparenter à une forme systématique, à un exposé de l’ensemble des informations, des données, qui proposerait une cohérence et une lecture globale de son œuvre. Si la biographie ne veut pas, dans notre cas, donner à lire et interpréter l’histoire de sa vie, elle doit donner à travers quelques esquisses, études, projets, peintures, écrits, films, une approche de son œuvre. Celle-ci est présentée en essayant de mettre en avant le maximum de documents originaux : ses propres esquisses et croquis, les plans d’exécution de l’atelier, les photographies réalisées à la fin des chantiers, ses écrits. Les lacunes, les destructions d’une partie des documents, les archives inconnues ou impossibles à consulter ne risquent-ils pas, par leur absence, de trahir une œuvre qui est passée par de nombreuses phases tout au long de sa vie ? De même l’absence d’œuvres de la deuxième période professionnelle dans le chapitre : « Quelques architectures... » veut, ici, par omission souligner des ruptures qui n’ont jamais été clairement explicitées durant nos conversations, malgré mon insistance. Le choix de quelques textes de Fabien Castaing dans cette publication, nous permettra, en filigrane, d’apercevoir les possibles raisons des changements intervenus dans son œuvre. À l’évidence, vie et œuvre entretiennent chez Fabien Castaing un lien subtil. Œuvre et vie s’imbriquent étrangement, tissant des liens secrets qui impliquent que la vie se cache dans l’œuvre. Cette biographie essaie de faire découvrir l’œuvre d’un architecte, inciter à aller visiter et parcourir ses réalisations, trouver un fil, même ténu, qui conduirait le lecteur tout au long de son parcours, sans pour autant édifier un tombeau, un mausolée. L’œuvre de Fabien Castaing est et doit rester en partie énigmatique. chronologie Une des ébauches pour rendre compte de sa vie et de son œuvre a été de regrouper chronologiquement, depuis ses premières années à Poucharramet, toutes ses activités. Celles-ci étaient juxtaposées telle une mosaïque qui réunissait en un même moment les projets, peintures, rencontres, lectures, voyages, la vie personnelle, les chantiers... Dénué dès mes premières recherches, il y a une dizaine d’années, de toute volonté de délimitations, j’ai craint que le livre ne subisse le sort de se laisser entraîner, au fur et à mesure qu’avançaient les recherches, dans un parcours sans fin – l’opposé d’un objet fini : le livre – ouvert aux nouveaux témoignages qui m’emportaient à la découverte d’œuvres ou dans des fonds d’archives inconnus. Est-ce que cette présentation chronologique de toute son activité, en ne dissociant pas l’architecture de la peinture, aurait été plus proche de son vécu ? Finalement, je suis revenu à une présentation plus schématique divisée en quatre chapitres. Dans le premier : « Quelques architectures... » sont présentées trente-sept œuvres dont la dernière date de 1973, qui à mon avis illustre fort bien sa première période professionnelle. Dans le deuxième chapitre : « Quelques peintures, écrits, films... » où nous présentons son activité de peintre, qui ne doit pas être dissociée de l’architecture comme nous l’expliquons dans l’introduction de cette partie du livre. Dans le troisième : « Quelques lieux.... » est regroupé l’ensemble de son œuvre architecturale que nous avons pu retrouver jusqu’à présent. Les communes sont classées alphabétiquement et les œuvres à l’intérieur de chacune de celles-ci, chronologiquement. Dans le quatrième chapitre : « Quelques idées... » nous trouvons un choix de croquis échelonnés dans le temps et présentés chronologiquement.
Parfois nous pouvons reconnaître dans ces esquisses ou dans une partie de celles-ci, un premier jet des projets réalisés ou gardés dans les cartons. En intercalant le chapitre : « Quelques peintures, écrits, films... » entre les deux parties du livre ayant trait à l’architecture, il nous a semblé que la diversité et complexité de l’œuvre de Fabien Castaing seraient ainsi mieux mise en valeur. archives [1974-1975] La perte et la destruction des archives de l’Atelier des Architectes Associés m’a obligé à aller rechercher dans différentes archives municipales, principalement dans le département de la Haute-Garonne, les dossiers des permis de construire. Une autre source d’informations a été de prendre contact avec les maîtres d’ouvrage privés et publics pour voir s’ils avaient conservé des documents du permis de construire (plans, pièces écrites…) ou des photographies des chantiers ou de l’œuvre à sa réalisation. Les Archives Municipales de Toulouse qui, au cours de ces dernières années ont réalisé un très grand travail de classement, et des petites communes, trop rares, où les dossiers sont conservés, ont démontré – coïncidence ou non – un certain intérêt à m’apporter une aide. En dehors de celles-ci, dans la plupart des cas, je n’ai pas pu approfondir mes recherches. Ces recherches infructueuses mériteraient, en elles-mêmes, un chapitre à part ; non seulement pour rendre compte de la disparition de la plupart des archives des permis de construire, mais aussi pour prendre acte du peu d’intérêt et de l’oubli de l’architecture moderne des années 1945-1975 et de ses acteurs. Lors de la rupture de l’A.A.A., il me semble que chaque architecte ou groupe d’architectes emporta, chacun de son côté, les dossiers qu’ils avaient traités au sein de l’A.A.A. Peu de temps après l’installation de l’A.I.A. au Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis), où les archives avaient été déménagées et reclassées dans le local d’archives de la nouvelle agence, Fabien Castaing demanda à Gabriel Aufaure, dessinateur à l’agence, de brûler les archives du groupe Viatgé - Castaing. [1] Où fut fixé le curseur de la destruction ? Ne furent gardés que les documents (plans, devis…) des œuvres couvertes par l’assurance décennale ? Ainsi, les calques et documents des œuvres de la première période (19481972), terminèrent dans un grand feu, au milieu des explosions des tubes de calques qui éclataient sous la chaleur, peut-être comme un grand feu d’artifice ponctuant la fin d’une œuvre ? photographies La valorisation et la diffusion de l’architecture ont souvent recours aux plans, textes et à la photographie. Les photographies d’une œuvre architecturale sont les interprétations particulières des édifices, faites à un moment donné par un photographe. L’édifice ne peut être présenté par une seule image, il demande une séquence narrative, liée au mouvement et à la spécificité du cinéma : déambuler à l’intérieur d’un édifice. La photographie doit faire partager cette expérience en s’associant à l’écriture sous la forme de légendes, et devient ainsi un facteur de connaissance par le biais de légendes et de courts textes, dialectiquement posés face aux images, non seulement photographiques mais graphiques : les plans. Cette promenade architecturale se rapproche en quelque sorte d’un « collage », montage graphique de photographies, plans et textes, destiné non seulement à illustrer l’œuvre, mais à inviter le lecteur à la visiter.
Note B.C. : [1] Témoignage de Gabriel Aufaure, 9 juillet 2014 à Blagnac, qui confirme les informations que m’avait données Fabien Castaing quand je lui demandai le destin de ses archives et le pourquoi de cette destruction. Je n’ai jamais eu une réponse claire à cette question.
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des traces, des empreintes, des repères ... Bernard Catllar
architecture vernaculaire - matériaux architecture moderne La crise au sein des CIAM, débouche sur la révision des principes de la Charte d’Athènes ; ce qui n’empêcha pas un groupe d’architectes modernes toulousains de faire appel à Le Corbusier pour le concours du Mirail (1962) où ces principes seront appliqués. La critique des CIAM met en avant la préexistence du milieu que le projet urbain et architectural doit prendre en compte sous tous ses aspects. Après l’expérience malheureuse du concours du Mirail, nous en avons, en partie, peut être un exemple dans la réalisation des H.L.M. St. Georges (1961-1964), qui dans leur implantation suivent les tracés des rues existantes du centre ancien, bien que le vieux quartier ait été démoli. L’intérêt pour l’architecture vernaculaire est une tentative de récupération d’une richesse expressive anonyme et, dans le cas de Toulouse, la construction en briques. La confrontation avec l’histoire et avec les lieux, nous ne la trouverons pas dans l’authenticité et l’originalité entre la forme et la fonction, ni dans la simplicité des formes de tradition populaire, résultat d’un lent dépôt de savoirs et d’usages. Nous la trouverons plutôt dans les matériaux comme la brique, le galet… qui seront le vocabulaire pour écrire un nouveau langage. Ces matériaux élémentaires ont servi à la construction, non seulement, d’une architecture populaire mais aussi pour de grands monuments (Les Jacobins, le clocher de la cathédrale St. Etienne…). Le désir de revenir à la source, [1] peut-être perçu comme une révolte face aux académies du moment, représentées par l’architecture de style international. Cette démarche à ce moment-là, s’est avérée contraire à ses intentions. Les prix de revient de la construction dictèrent leurs lois et ce ne fut qu’un épiderme – placage – qui fut mis en place, et non les grandes masses de briques qui avaient déjà attiré Le Corbusier et Louis I. Kahn. La volonté, par la suite, de vouloir dialoguer avec l’histoire amènera Fabien Castaing, dans la dernière période de sa vie professionnelle vers un certain post-modernisme. claustras - brise-soleil Les claustras, éléments de pièces céramiques, ou en béton, sont utilisées à l’extérieur dans deux fonctions selon l’orientation de l’édifice. Ils laissent passer l’air depuis l’extérieur et ainsi ventilent l’édifice, mais par leur dimension créent une barrière physique empêchant le passage (Halle à la volaille à Carbonne). Une paroi vitrée avec des ouvrants, située derrière les claustras, à l’intérieur de l’édifice, donne deux options de ventilation. Selon l’orientation et l’usage des locaux, la paroi vitrée peut-être fixe. À l’intérieur des bâtiments, par exemple aux H.L.M. St. George ils sont utilisés pour cloisonner des espaces communs comme les circulations, les coursives… Ces éléments laissent aussi passer le regard, le filtrent, autant de l’extérieur que de l’intérieur. La pièce, grâce à son épaisseur, crée par un jeu d’ombres et de lumières, une profondeur dans la façade. Bien qu’ils soient exposés au Nord, comme au Bâtiment Administratif Départemental, les claustras – disparus – donnaient, une grande animation visuelle, tout en soulignant par une bande verticale la cage d’escalier. Dans le cas du Collège de Salies du Salat, les claustras ont été l’un des éléments constitutifs des façades et servent de brise-soleil.
Les brise-soleil sont un élément emblématique de l’architecture du mouvement moderne comme l’immeuble du Ministère de l’Éducation et de la Santé construit en 1936 à Rio de Janeiro par les architectes Lucio Costa, Oscar Niemeyer et Alfonso Reidy sous les auspices de Le Corbusier. Dans de nombreux projets de Fabien Castaing, nous trouvons des brise-soleil réalisés en éléments horizontaux préfabriqués en béton – Bâtiment Administratif Départemental – ou en claustras céramiques ou en béton dans des villas ou des bâtiments publics – I.N.R.A. à St. Martin du Touch – soit des panneaux fixes ou mobiles métalliques – I.N.R.A à Auzeville. commande publique - commande privée Afin de tenir compte des évolutions et des changements de l’architecture dans l’atelier A.A.A, il faut distinguer les moments où le poids de la commande publique ou parapublique diminuera par rapport à la commande privée. L’importance symbolique des constructions publiques n’est pas plus mise en avant que son usage. Cette valeur d’usage nous la retrouvons aussi dans l’architecture de commande privée réalisée à la même époque, comme nous pourrons le voir un peu plus loin dans le livre. Le grand nombre d’œuvres publiques va chuter au moment où Pierre Viatgé ne sera plus architecte du département de la Haute-Garonne pour des raisons personnelles. Ce changement dans la commande publique, est aussi le résultat du décret de 1973 sur l’ingénierie et l’architecture qui obligea les maitres d’ouvrage à rendre autonome la conception architecturale et diversifier ainsi les choix des maitres d’œuvre. Ces faits extérieurs, parmi d’autres raisons plus internes à leur association, auront leur importance dans la rupture de l’Atelier des Architectes Associés. La nouvelle commande privée – promoteurs immobiliers – aura une grande influence, parmi d’autres facteurs, sur les changements architecturaux de Fabien Castaing. eau Dans des nombreux édifices l’eau circule, traverse, coule, entoure les constructions de Fabien Castaing. L’eau peut être perçue sous deux aspects. Une de ces fonctions serait comme un élément de défense – douves d’un château fort – qui sépare, délimite l’extérieur de l’intérieur (villas Gélis, Espagno… collège de Rieumes…) ou bien qui sépare deux espaces extérieurs (professeurs et élèves au collège de Salies du Salat). L’autre point serait l’eau comme élément de vie qui surgit des fontaines et court dans des rigoles pour alimenter des bassins. Ces éléments architecturaux sont réalisés en collaboration avec ses amis artistes Jean Teulières, céramiste, et Robert Pagès, sculpteur. Les fontaines peuvent être situées soit à l’extérieur, soit à l’intérieur d’édifices non seulement d’usage privé mais public comme des galeries marchandes de supermarchés. Dans les villas, tant à l’intérieur – villa Gélis – comme à l’extérieur – villa Viatgé à Port de la Selva –, la fontaine est associée à une rigole, un canal, un bassin.
Note B.C. : [1] « …L’originalité est le retour à l’origine, ainsi original est ce qui revient à la simplicité des premières solutions… » Antoni Gaudi.
L’eau qui court ainsi dans un canal aérien ou au ras du sol nous renvoie au monde méditerranéen où l’arrosage, au cours du temps, en s’améliorant s’est transcendé pour nous offrir « El Patio de los Leones » à l’Alhambra. industrialisation Nous présentons ici dans un ordre décroissant les essais d’industrialisation du cadre bâti, depuis la préfabrication lourde, des éléments de construction préfabriqués jusqu’à la production d’objets en série. Préfabrication lourde, qui a été mise en œuvre dans l’opération de La Terrasse, a consisté dans la réalisation de murs porteurs, de volées d’escaliers, de jardinières… en béton armé, assemblés sur place. Les pièces ont été fabriquées par l’usine Pascal qui au même moment réalisait les composants préfabriqués des immeubles du Mirail de Candilis, Josic, Woods. Logements préconstruits, sur la base de juxtapositions et d’assemblages d’unités d’égale surface, construites en tôle métallique. Elles ont été étudiées selon différentes dimensions mais en respectant le gabarit routier. Dans le livre nous pouvons voir au point « Recherches sur Logements Préconstruits » (juillet - août 1966) un certain nombre de variations, parmi le grand nombre que Fabien Castaing a étudié et réalisé. Il voulait sortir de l’isolement de l’atelier d’architecture et collaborer avec les artisans et les industriels, dans ce cas la P.A.M., non simplement en donnant des dessins à exécuter, mais avec un vrai souci de partager des savoirs. Joignant le fond à la forme, la vie aux usines, il souhaitait se confronter aux contraintes d’une fabrication en série, destinée au plus grand nombre. [1] Éléments meubles sont mis au point au cours des projets et des réalisations, comme du mobilier urbain, des équipements scolaires, des cheminées, des lampes, des blocs sanitaires, des stands de foire… qui sont étudiés pour être industrialisés. Quelques-uns furent réalisés en peu d’unités, aucun n’a atteint la production en série. Détails constructifs ou d’architecture, furent mis au point tout au long de l’activité professionnelle bien que les solutions formelles aient évolué et changé. Ces détails : gargouilles d’évacuation d’eau pluviale, portails métalliques, menuiseries bois… créaient à la longue et augmentaient un fonds de ressources techniques. À l’épreuve du temps, les détails étaient gardés, améliorés ou annulés. Pour chaque projet, les détails nécessaires à l’œuvre étaient choisis dans cet ensemble de données et ils constituaient un carnet de détail qui était joint au dossier des entreprises. Ce réemploi de détails sur des temps assez longs, donne aux œuvres de Fabien Castaing, pour chaque période, une empreinte, une signature très singulière. jour - nuit L’organisation de l’habitat en trois demi-niveaux, reliés par de courtes volées de marches, permet de bien délimiter les espaces jour et nuit. L’espace jour : cuisine, séjour, salle à manger est en lien direct avec l’extérieur par le hall d’entrée, qui distribue aussi la circulation vers l’espace nuit et sanitaires. Parfois, sous l’espace nuit se trouve le garage. Dans tous les cas, même dans les grandes villas, le terrain est utilisé dans son dénivelé pour créer ces différences de niveaux, sinon il est créé artificiellement, soit par remblai, soit par dalles hourdis sur vide sanitaire.
L’autonomie des espaces jour et nuit est toujours recherchée ce qui n’empêche pas que des liaisons visuelles entre ces deux espaces, au niveau du hall d’entrée, dilatent et amplifient les dimensions grâce aux rapports entre les différentes hauteurs. métabolisme Le 12 décembre 1964, le Conseil Municipal de Toulouse approuve le plan d’urbanisme d’aménagement du quartier Marengo situé entre le canal du Midi et les hauts de Jolimont, dans le but de créer un grand axe d’accès de circulation automobile depuis l’Est de l’agglomération vers le centre de la ville. En démolissant l’École Vétérinaire et l’habitat existant, la perspective des allées Jean Jaurès était ainsi prolongée jusqu’au plateau Jolimont, créant ainsi des deux côtés de ce nouvel axe un nouveau quartier. En 1971, l’Association Syndicale des propriétaires du quartier Marengo, confia aux architectes de l’A.A.A. la mission de dresser un plan d’aménagement qui devait tenir compte de l’axe de grande circulation qui coupait le quartier en deux. Afin de trouver une solution de continuité, fut prévue une dalle qui recouvrait en partie l’axe routier. Ce projet, non réalisé, dont nous pouvons voir quelques croquis et des photographies de la maquette dans le livre, démontre la confiance dans un urbanisme qui projetait une « cité idéale ». Le projet se détache de la réalité, non seulement urbaine, mais particulièrement des réalités sociales et économiques de Toulouse pour se projeter dans une utopie. Utopie, comme nouvelle expression pour essayer d’apporter une réponse à un problème qui semble insoluble, compte tenu des moyens habituels, à l’époque d’un urbanisme administratif. Ce n’est pas une forme urbaine en plan qui est proposée, mais plutôt des architectures à grande échelle, basées sur de grandes structures supportant des logements grappes (clusters du Team X), reliées entre elles par des rues intérieures et extérieures suspendues dans le vide comme nous pouvons les voir dans certains croquis. A la base de ces immeubles, des plateformes, des dalles où sont installés des équipements, commerces, services, et les circulations piétonnières horizontales. Sous la dalle, les stationnements, et un grand axe de circulation qui deviendront les allées Georges Pompidou. La superposition de différents niveaux d’usage urbain, de services, de logements au-dessus de la circulation, indique comment la ville était pensée : comme un système de communication non seulement mécanique, mais un mouvement perpétuel de personnes, de marchandises, et d’une manière utopique, d’idées. Cette utopie urbaine de rendre tridimensionnelle la ville sur la base des circulations aboutit ici à l’ingénuité d’un projet utopique mais qui a été perverti en rocades, voies sur berges... que nous subissons dans notre réalité quotidienne. Nous pouvons rapprocher ce projet au Métabolisme, tentative qui, à la même époque, essaye de répondre aux problèmes urbains au Japon, dans la démarche de réunir et d’intégrer deux positions. Une pensée rationaliste dans l’approximation des faits urbains, mais avec des formes architecturales autonomes ne Note B.C. : [1] Une solution de transport par hélicoptère nous renvoie au projet de Peter Cook « Instant city » (1968).
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des traces, des empreintes, des repères ... Bernard Catllar
architecture vernaculaire - matériaux architecture moderne La crise au sein des CIAM, débouche sur la révision des principes de la Charte d’Athènes ; ce qui n’empêcha pas un groupe d’architectes modernes toulousains de faire appel à Le Corbusier pour le concours du Mirail (1962) où ces principes seront appliqués. La critique des CIAM met en avant la préexistence du milieu que le projet urbain et architectural doit prendre en compte sous tous ses aspects. Après l’expérience malheureuse du concours du Mirail, nous en avons, en partie, peut être un exemple dans la réalisation des H.L.M. St. Georges (1961-1964), qui dans leur implantation suivent les tracés des rues existantes du centre ancien, bien que le vieux quartier ait été démoli. L’intérêt pour l’architecture vernaculaire est une tentative de récupération d’une richesse expressive anonyme et, dans le cas de Toulouse, la construction en briques. La confrontation avec l’histoire et avec les lieux, nous ne la trouverons pas dans l’authenticité et l’originalité entre la forme et la fonction, ni dans la simplicité des formes de tradition populaire, résultat d’un lent dépôt de savoirs et d’usages. Nous la trouverons plutôt dans les matériaux comme la brique, le galet… qui seront le vocabulaire pour écrire un nouveau langage. Ces matériaux élémentaires ont servi à la construction, non seulement, d’une architecture populaire mais aussi pour de grands monuments (Les Jacobins, le clocher de la cathédrale St. Etienne…). Le désir de revenir à la source, [1] peut-être perçu comme une révolte face aux académies du moment, représentées par l’architecture de style international. Cette démarche à ce moment-là, s’est avérée contraire à ses intentions. Les prix de revient de la construction dictèrent leurs lois et ce ne fut qu’un épiderme – placage – qui fut mis en place, et non les grandes masses de briques qui avaient déjà attiré Le Corbusier et Louis I. Kahn. La volonté, par la suite, de vouloir dialoguer avec l’histoire amènera Fabien Castaing, dans la dernière période de sa vie professionnelle vers un certain post-modernisme. claustras - brise-soleil Les claustras, éléments de pièces céramiques, ou en béton, sont utilisées à l’extérieur dans deux fonctions selon l’orientation de l’édifice. Ils laissent passer l’air depuis l’extérieur et ainsi ventilent l’édifice, mais par leur dimension créent une barrière physique empêchant le passage (Halle à la volaille à Carbonne). Une paroi vitrée avec des ouvrants, située derrière les claustras, à l’intérieur de l’édifice, donne deux options de ventilation. Selon l’orientation et l’usage des locaux, la paroi vitrée peut-être fixe. À l’intérieur des bâtiments, par exemple aux H.L.M. St. George ils sont utilisés pour cloisonner des espaces communs comme les circulations, les coursives… Ces éléments laissent aussi passer le regard, le filtrent, autant de l’extérieur que de l’intérieur. La pièce, grâce à son épaisseur, crée par un jeu d’ombres et de lumières, une profondeur dans la façade. Bien qu’ils soient exposés au Nord, comme au Bâtiment Administratif Départemental, les claustras – disparus – donnaient, une grande animation visuelle, tout en soulignant par une bande verticale la cage d’escalier. Dans le cas du Collège de Salies du Salat, les claustras ont été l’un des éléments constitutifs des façades et servent de brise-soleil.
Les brise-soleil sont un élément emblématique de l’architecture du mouvement moderne comme l’immeuble du Ministère de l’Éducation et de la Santé construit en 1936 à Rio de Janeiro par les architectes Lucio Costa, Oscar Niemeyer et Alfonso Reidy sous les auspices de Le Corbusier. Dans de nombreux projets de Fabien Castaing, nous trouvons des brise-soleil réalisés en éléments horizontaux préfabriqués en béton – Bâtiment Administratif Départemental – ou en claustras céramiques ou en béton dans des villas ou des bâtiments publics – I.N.R.A. à St. Martin du Touch – soit des panneaux fixes ou mobiles métalliques – I.N.R.A à Auzeville. commande publique - commande privée Afin de tenir compte des évolutions et des changements de l’architecture dans l’atelier A.A.A, il faut distinguer les moments où le poids de la commande publique ou parapublique diminuera par rapport à la commande privée. L’importance symbolique des constructions publiques n’est pas plus mise en avant que son usage. Cette valeur d’usage nous la retrouvons aussi dans l’architecture de commande privée réalisée à la même époque, comme nous pourrons le voir un peu plus loin dans le livre. Le grand nombre d’œuvres publiques va chuter au moment où Pierre Viatgé ne sera plus architecte du département de la Haute-Garonne pour des raisons personnelles. Ce changement dans la commande publique, est aussi le résultat du décret de 1973 sur l’ingénierie et l’architecture qui obligea les maitres d’ouvrage à rendre autonome la conception architecturale et diversifier ainsi les choix des maitres d’œuvre. Ces faits extérieurs, parmi d’autres raisons plus internes à leur association, auront leur importance dans la rupture de l’Atelier des Architectes Associés. La nouvelle commande privée – promoteurs immobiliers – aura une grande influence, parmi d’autres facteurs, sur les changements architecturaux de Fabien Castaing. eau Dans des nombreux édifices l’eau circule, traverse, coule, entoure les constructions de Fabien Castaing. L’eau peut être perçue sous deux aspects. Une de ces fonctions serait comme un élément de défense – douves d’un château fort – qui sépare, délimite l’extérieur de l’intérieur (villas Gélis, Espagno… collège de Rieumes…) ou bien qui sépare deux espaces extérieurs (professeurs et élèves au collège de Salies du Salat). L’autre point serait l’eau comme élément de vie qui surgit des fontaines et court dans des rigoles pour alimenter des bassins. Ces éléments architecturaux sont réalisés en collaboration avec ses amis artistes Jean Teulières, céramiste, et Robert Pagès, sculpteur. Les fontaines peuvent être situées soit à l’extérieur, soit à l’intérieur d’édifices non seulement d’usage privé mais public comme des galeries marchandes de supermarchés. Dans les villas, tant à l’intérieur – villa Gélis – comme à l’extérieur – villa Viatgé à Port de la Selva –, la fontaine est associée à une rigole, un canal, un bassin.
Note B.C. : [1] « …L’originalité est le retour à l’origine, ainsi original est ce qui revient à la simplicité des premières solutions… » Antoni Gaudi.
L’eau qui court ainsi dans un canal aérien ou au ras du sol nous renvoie au monde méditerranéen où l’arrosage, au cours du temps, en s’améliorant s’est transcendé pour nous offrir « El Patio de los Leones » à l’Alhambra. industrialisation Nous présentons ici dans un ordre décroissant les essais d’industrialisation du cadre bâti, depuis la préfabrication lourde, des éléments de construction préfabriqués jusqu’à la production d’objets en série. Préfabrication lourde, qui a été mise en œuvre dans l’opération de La Terrasse, a consisté dans la réalisation de murs porteurs, de volées d’escaliers, de jardinières… en béton armé, assemblés sur place. Les pièces ont été fabriquées par l’usine Pascal qui au même moment réalisait les composants préfabriqués des immeubles du Mirail de Candilis, Josic, Woods. Logements préconstruits, sur la base de juxtapositions et d’assemblages d’unités d’égale surface, construites en tôle métallique. Elles ont été étudiées selon différentes dimensions mais en respectant le gabarit routier. Dans le livre nous pouvons voir au point « Recherches sur Logements Préconstruits » (juillet - août 1966) un certain nombre de variations, parmi le grand nombre que Fabien Castaing a étudié et réalisé. Il voulait sortir de l’isolement de l’atelier d’architecture et collaborer avec les artisans et les industriels, dans ce cas la P.A.M., non simplement en donnant des dessins à exécuter, mais avec un vrai souci de partager des savoirs. Joignant le fond à la forme, la vie aux usines, il souhaitait se confronter aux contraintes d’une fabrication en série, destinée au plus grand nombre. [1] Éléments meubles sont mis au point au cours des projets et des réalisations, comme du mobilier urbain, des équipements scolaires, des cheminées, des lampes, des blocs sanitaires, des stands de foire… qui sont étudiés pour être industrialisés. Quelques-uns furent réalisés en peu d’unités, aucun n’a atteint la production en série. Détails constructifs ou d’architecture, furent mis au point tout au long de l’activité professionnelle bien que les solutions formelles aient évolué et changé. Ces détails : gargouilles d’évacuation d’eau pluviale, portails métalliques, menuiseries bois… créaient à la longue et augmentaient un fonds de ressources techniques. À l’épreuve du temps, les détails étaient gardés, améliorés ou annulés. Pour chaque projet, les détails nécessaires à l’œuvre étaient choisis dans cet ensemble de données et ils constituaient un carnet de détail qui était joint au dossier des entreprises. Ce réemploi de détails sur des temps assez longs, donne aux œuvres de Fabien Castaing, pour chaque période, une empreinte, une signature très singulière. jour - nuit L’organisation de l’habitat en trois demi-niveaux, reliés par de courtes volées de marches, permet de bien délimiter les espaces jour et nuit. L’espace jour : cuisine, séjour, salle à manger est en lien direct avec l’extérieur par le hall d’entrée, qui distribue aussi la circulation vers l’espace nuit et sanitaires. Parfois, sous l’espace nuit se trouve le garage. Dans tous les cas, même dans les grandes villas, le terrain est utilisé dans son dénivelé pour créer ces différences de niveaux, sinon il est créé artificiellement, soit par remblai, soit par dalles hourdis sur vide sanitaire.
L’autonomie des espaces jour et nuit est toujours recherchée ce qui n’empêche pas que des liaisons visuelles entre ces deux espaces, au niveau du hall d’entrée, dilatent et amplifient les dimensions grâce aux rapports entre les différentes hauteurs. métabolisme Le 12 décembre 1964, le Conseil Municipal de Toulouse approuve le plan d’urbanisme d’aménagement du quartier Marengo situé entre le canal du Midi et les hauts de Jolimont, dans le but de créer un grand axe d’accès de circulation automobile depuis l’Est de l’agglomération vers le centre de la ville. En démolissant l’École Vétérinaire et l’habitat existant, la perspective des allées Jean Jaurès était ainsi prolongée jusqu’au plateau Jolimont, créant ainsi des deux côtés de ce nouvel axe un nouveau quartier. En 1971, l’Association Syndicale des propriétaires du quartier Marengo, confia aux architectes de l’A.A.A. la mission de dresser un plan d’aménagement qui devait tenir compte de l’axe de grande circulation qui coupait le quartier en deux. Afin de trouver une solution de continuité, fut prévue une dalle qui recouvrait en partie l’axe routier. Ce projet, non réalisé, dont nous pouvons voir quelques croquis et des photographies de la maquette dans le livre, démontre la confiance dans un urbanisme qui projetait une « cité idéale ». Le projet se détache de la réalité, non seulement urbaine, mais particulièrement des réalités sociales et économiques de Toulouse pour se projeter dans une utopie. Utopie, comme nouvelle expression pour essayer d’apporter une réponse à un problème qui semble insoluble, compte tenu des moyens habituels, à l’époque d’un urbanisme administratif. Ce n’est pas une forme urbaine en plan qui est proposée, mais plutôt des architectures à grande échelle, basées sur de grandes structures supportant des logements grappes (clusters du Team X), reliées entre elles par des rues intérieures et extérieures suspendues dans le vide comme nous pouvons les voir dans certains croquis. A la base de ces immeubles, des plateformes, des dalles où sont installés des équipements, commerces, services, et les circulations piétonnières horizontales. Sous la dalle, les stationnements, et un grand axe de circulation qui deviendront les allées Georges Pompidou. La superposition de différents niveaux d’usage urbain, de services, de logements au-dessus de la circulation, indique comment la ville était pensée : comme un système de communication non seulement mécanique, mais un mouvement perpétuel de personnes, de marchandises, et d’une manière utopique, d’idées. Cette utopie urbaine de rendre tridimensionnelle la ville sur la base des circulations aboutit ici à l’ingénuité d’un projet utopique mais qui a été perverti en rocades, voies sur berges... que nous subissons dans notre réalité quotidienne. Nous pouvons rapprocher ce projet au Métabolisme, tentative qui, à la même époque, essaye de répondre aux problèmes urbains au Japon, dans la démarche de réunir et d’intégrer deux positions. Une pensée rationaliste dans l’approximation des faits urbains, mais avec des formes architecturales autonomes ne Note B.C. : [1] Une solution de transport par hélicoptère nous renvoie au projet de Peter Cook « Instant city » (1968).
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Immeuble Citroën Toulouse | 1954-1958 | 26 Août 1955 * Maître d’oeuvre F. Castaing - A.A.A. Atelier 36 Ponts (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux)
Pour le projet et la réalisation de cet immeuble se forma l’Atelier des Architectes Associés (A.A.A.) qui regroupa deux ateliers d’architectes déjà existants (Viatgé - Castaing / Bescos - Labat) et l’architecte Pierre Debeaux. Michel Bescos était un ami de l’entrepreneur Mr. BeiMaître de l’ouvrage llan et apporta l’affaire. Castaing et Labat ont dessiné Société Toulousaine de Construction les plans de l’immeuble eux seuls. Les architectes ne (Mr. Eugène Beillan, Gérant de la Société) suivirent pas le chantier. Mr. Perrot, ingénieur et salarié de la Société Toulousaine de Construction, avec Mr. Nodin, chef de chantier, eurent pour tâche d’organiser et contrôler le chantier. [1] L’immeuble était prévu de 13 niveaux, distribués ainsi : 2 niveaux de sous-sol : caves et garages | Rez-dechaussée : locaux commerciaux et garage Citroën | 1er et 2ème étage : 2 niveaux de bureaux | 10 étages d’habitations avec 6 appartements par étage : 2 T3, 2 T4, 1 T5, 1 T6 | Le 13ème niveau était prévu pour le futur atelier A.A.A. Eugène Beaudoin, architecte du M.R.L. (Ministère de la Reconstruction et du Logement) avait donné un avis favorable, en 1955, car il prônait une politique d’immeubles de grande hauteur dans les villes afin de
réduire les coûts des équipements. La Société Toulousaine de Construction demanda une dérogation au préfet de la Haute-Garonne afin de passer de 10 à 12 étages d’appartements pour faire baisser les taxes fiscales, car le nouveau pourcentage de 0,248 était inférieur à 0,25 et donc permettait d’exonérer les locaux d’habitation. Le 26 août 1957 fut pris l’arrêté préfectoral de construire 15 niveaux. Le garage, projeté par l’architecte Paul de Noyers en coordination avec les A.A.A. est composé de deux niveaux. Le dernier niveau est éclairé par des sheds disposés parallèlement aux rues de la Concorde et Quéven. Le bâtiment est composé de trois trames verticales qui apparaissent clairement sur la façade du boulevard Arcole et qui ont permis la rationalisation de la construction de grande hauteur. Le cinétisme des différentes couleurs des rideaux, jaune, violet… emmène une polychromie changeante qui est le résultat de différents hasards : moments de la journée, saisons, options des habitants, etc. [1]
Détail de la façade boulevard Arcole ; plan nº11 Variante ouvertures en rez de chaussée.
Témoignage de F. Castaing le 24 mai 2011.
Bande d’ouvertures des bureaux du 1er et 2ème étage. Auvent d’entrée du 2 boulevard Arcole avec plaque céramique de Jean Teulières.
Vue aérienne, immeuble Citroën et le centre-ville. Façade sur le boulevard Arcole.
Façade sur le boulevard Arcole ; plan nº8. Façades sur la rue de la Concorde et rue de Quéven, le garage occupe l’arrière de l’immeuble ; plan nº9.
Façade sur le boulevard Arcole Atelier A.A.A. situé au dernier niveau, en terrasse
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Immeuble Citroën Toulouse | 1954-1958 | 26 Août 1955 * Maître d’oeuvre F. Castaing - A.A.A. Atelier 36 Ponts (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux)
Pour le projet et la réalisation de cet immeuble se forma l’Atelier des Architectes Associés (A.A.A.) qui regroupa deux ateliers d’architectes déjà existants (Viatgé - Castaing / Bescos - Labat) et l’architecte Pierre Debeaux. Michel Bescos était un ami de l’entrepreneur Mr. BeiMaître de l’ouvrage llan et apporta l’affaire. Castaing et Labat ont dessiné Société Toulousaine de Construction les plans de l’immeuble eux seuls. Les architectes ne (Mr. Eugène Beillan, Gérant de la Société) suivirent pas le chantier. Mr. Perrot, ingénieur et salarié de la Société Toulousaine de Construction, avec Mr. Nodin, chef de chantier, eurent pour tâche d’organiser et contrôler le chantier. [1] L’immeuble était prévu de 13 niveaux, distribués ainsi : 2 niveaux de sous-sol : caves et garages | Rez-dechaussée : locaux commerciaux et garage Citroën | 1er et 2ème étage : 2 niveaux de bureaux | 10 étages d’habitations avec 6 appartements par étage : 2 T3, 2 T4, 1 T5, 1 T6 | Le 13ème niveau était prévu pour le futur atelier A.A.A. Eugène Beaudoin, architecte du M.R.L. (Ministère de la Reconstruction et du Logement) avait donné un avis favorable, en 1955, car il prônait une politique d’immeubles de grande hauteur dans les villes afin de
réduire les coûts des équipements. La Société Toulousaine de Construction demanda une dérogation au préfet de la Haute-Garonne afin de passer de 10 à 12 étages d’appartements pour faire baisser les taxes fiscales, car le nouveau pourcentage de 0,248 était inférieur à 0,25 et donc permettait d’exonérer les locaux d’habitation. Le 26 août 1957 fut pris l’arrêté préfectoral de construire 15 niveaux. Le garage, projeté par l’architecte Paul de Noyers en coordination avec les A.A.A. est composé de deux niveaux. Le dernier niveau est éclairé par des sheds disposés parallèlement aux rues de la Concorde et Quéven. Le bâtiment est composé de trois trames verticales qui apparaissent clairement sur la façade du boulevard Arcole et qui ont permis la rationalisation de la construction de grande hauteur. Le cinétisme des différentes couleurs des rideaux, jaune, violet… emmène une polychromie changeante qui est le résultat de différents hasards : moments de la journée, saisons, options des habitants, etc. [1]
Détail de la façade boulevard Arcole ; plan nº11 Variante ouvertures en rez de chaussée.
Témoignage de F. Castaing le 24 mai 2011.
Bande d’ouvertures des bureaux du 1er et 2ème étage. Auvent d’entrée du 2 boulevard Arcole avec plaque céramique de Jean Teulières.
Vue aérienne, immeuble Citroën et le centre-ville. Façade sur le boulevard Arcole.
Façade sur le boulevard Arcole ; plan nº8. Façades sur la rue de la Concorde et rue de Quéven, le garage occupe l’arrière de l’immeuble ; plan nº9.
Façade sur le boulevard Arcole Atelier A.A.A. situé au dernier niveau, en terrasse
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Laboratoires de Recherches Vétérinaires I.N.R.A. St. Martin du Touch - Toulouse | 1967-1969 / 31 Mars 1969 * Maître d’oeuvre F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux)
Les laboratoires de recherches vétérinaires sont situés sur une terrasse alluvionnaire de la Garonne que Le Touch a creusée, créant un fort dénivelé entre le haut de la terrasse et le coude de la rivière rendant étroit le terrain constructible entre la voirie et la rivière, et ainsi amenant à une imMaître de l’ouvrage plantation linéaire des bâtiments. I.N.R.A. Ministère de l’Agriculture La partie recherches est organisée en une série de bâtiments juxtaposés, mais légèrement décalés, qui permet de différencier les fonctions : administration, laboratoires scientifiques, laboratoires d’histologie et de physiologie, chirurgie, salle d’autopsie. Ces décalages permettent la création des entrées et des circulations intérieures et extérieures. La typologie des bâtiments est conçue avec un couloir
central de circulation et distribution intérieure qui permet l’accès aux bureaux et laboratoires s’ouvrant tous sur l’extérieur. A l’étage, bibliothèque, salle de réunion, bureaux. La construction est réalisée selon deux techniques constructives. · La partie administration et laboratoires sur la trame d’un panneau de façade – imposte, fenêtre, allège – qui permet une possibilité de changements dans le cloisonnement des laboratoires. · La partie animalière – élevages et laboratoires – construite en banches de béton armé, brut de décoffrage, confère à ces bâtiments une grande cohérence entre la fonction et la forme, acquérant, grâce au calepinage des parois, une grande qualité architecturale.
Angle façade Nord, bloc chirurgie, animalerie. Passage entre les bâtiments animalerie (à gauche) et chenil (à droite), au fond salle d’autopsie et incinérateur. Façade Nord-Ouest, bloc chirurgie. Façade Ouest de l’entrée principale avec les laboratoires et l’administration.
p. 104 Façade Ouest du bâtiment d’administration et des laboratoires. Étage abrité par un grand portique : bibliothèque, salle de réunion, bureaux. Façade Nord-Ouest, projet décembre 1967, plan nº 9. Plan, projet décembre 1967, plan nº 2. Façade Sud-Est, projet décembre 1967, plan nº 10.
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Laboratoires de Recherches Vétérinaires I.N.R.A. St. Martin du Touch - Toulouse | 1967-1969 / 31 Mars 1969 * Maître d’oeuvre F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux)
Les laboratoires de recherches vétérinaires sont situés sur une terrasse alluvionnaire de la Garonne que Le Touch a creusée, créant un fort dénivelé entre le haut de la terrasse et le coude de la rivière rendant étroit le terrain constructible entre la voirie et la rivière, et ainsi amenant à une imMaître de l’ouvrage plantation linéaire des bâtiments. I.N.R.A. Ministère de l’Agriculture La partie recherches est organisée en une série de bâtiments juxtaposés, mais légèrement décalés, qui permet de différencier les fonctions : administration, laboratoires scientifiques, laboratoires d’histologie et de physiologie, chirurgie, salle d’autopsie. Ces décalages permettent la création des entrées et des circulations intérieures et extérieures. La typologie des bâtiments est conçue avec un couloir
central de circulation et distribution intérieure qui permet l’accès aux bureaux et laboratoires s’ouvrant tous sur l’extérieur. A l’étage, bibliothèque, salle de réunion, bureaux. La construction est réalisée selon deux techniques constructives. · La partie administration et laboratoires sur la trame d’un panneau de façade – imposte, fenêtre, allège – qui permet une possibilité de changements dans le cloisonnement des laboratoires. · La partie animalière – élevages et laboratoires – construite en banches de béton armé, brut de décoffrage, confère à ces bâtiments une grande cohérence entre la fonction et la forme, acquérant, grâce au calepinage des parois, une grande qualité architecturale.
Angle façade Nord, bloc chirurgie, animalerie. Passage entre les bâtiments animalerie (à gauche) et chenil (à droite), au fond salle d’autopsie et incinérateur. Façade Nord-Ouest, bloc chirurgie. Façade Ouest de l’entrée principale avec les laboratoires et l’administration.
p. 104 Façade Ouest du bâtiment d’administration et des laboratoires. Étage abrité par un grand portique : bibliothèque, salle de réunion, bureaux. Façade Nord-Ouest, projet décembre 1967, plan nº 9. Plan, projet décembre 1967, plan nº 2. Façade Sud-Est, projet décembre 1967, plan nº 10.
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1. « Plans – Signes » | Mai 1975 2. « Fabien et Maria à la recherche du soleil » | 27 Octobre 1974 3. « Motifs géométriques » | 2 Novembre 1974 4. « Plan ville ibérique » | [1976]
1. « Plan – Carré – Rouge » | 22 Novembre 1975 2. « Plans – Noir et Rouge » | Juin 1977 3. « Cercles et bandes » | Mai 1975
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1. « Plans – Signes » | Mai 1975 2. « Fabien et Maria à la recherche du soleil » | 27 Octobre 1974 3. « Motifs géométriques » | 2 Novembre 1974 4. « Plan ville ibérique » | [1976]
1. « Plan – Carré – Rouge » | 22 Novembre 1975 2. « Plans – Noir et Rouge » | Juin 1977 3. « Cercles et bandes » | Mai 1975
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Le catalogue des oeuvres architecturales que nous avons essayé de réaliser le plus complet possible, ceci malgré l’absence d’archives de l’architecte, nous a amené à l’organiser suivant deux critères : la localisation et la chronologie. La localisation : Les communes sont classées par ordre alphabétique. La chronologie : À l’intérieur de chaque commune, une classification chronologique permet d’entrevoir comment au cours du temps, l’oeuvre architecturale se modifie dans les formes, les matériaux et les références. Nous ne doutons pas que ce catalogue est incomplet mais qu’il permettra aux lecteurs de découvrir au fil des parcours l’oeuvre de Fabien Castaing.
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AURIGNAC 8. Centre Médico Social | [1955-1960] F. Castaing - A.A.A. Atelier 36 Ponts (P. Viatgé - F. Castaing) Maître de l’ouvrage : Conseil Général de la Haute-Garonne 9. Hôtel des Finances | [1955-1960] F. Castaing - A.A.A. Atelier 36 Ponts (P. Viatgé - F. Castaing) Maître de l’ouvrage : Commune d’Aurignac
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Hôtel des Postes | 1970-1971 / 6 Mai 1970 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing) Maître de l’ouvrage : Commune d’Aurignac Place du Foirail | 1973-1974 / 5 Décembre 1973 * F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aurignac
AIRE SUR L’ ADOUR Polyclinique Les Chênes | 1974 - 1975 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis)
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ALBI Immeuble La Piale | 1981-1982 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : S.C.I. rue de la Piale
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ASPET 1. Piscine Municipale Aspet | [1965-1966] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aspet
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AUCAMVILLE 2. Dancing La Feuilleraie | [1960-1967] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : Mr. André Fernandez
AUTERIVE 10. Usine de meubles Delattre | 1960-1964 / 10 Février 1962 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) Maître de l’ouvrage : Mr. Lucien Delattre 11. H.L.M. St. Pierre | 1962-1965 F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) Maître de l’ouvrage : Office Départemental H.L.M. de la Haute-Garonne 10
12. Centre Médico Social | 1966 / 29 Avril 1966 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) Maître de l’ouvrage : Conseil Général de la Haute-Garonne
Hôtel des Postes | 1965-1966 / 22 Août 1966 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing - M. Bescos - A. Labat P. Debeaux) | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aucamville
Centre de Secours Départemental d’Incendie 1966 - 1967 / Février 1967 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) Maître de l’ouvrage : Commune d’Auterive - Conseil Général de la Haute-Garonne
3. École Maternelle Matisse | 20 Septembre 1969 F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing) Maître de l’ouvrage : Commune d’Aucamville
13. Gendarmerie | 1970-1971 / 23 Mars 1971 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing - M. Bescos A. Labat - P. Debeaux) | Maître de l’ouvrage : Commune d’Auterive
4. Centre Médico Social | 7 Octobre 1969 / 4 Janvier 1972 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing - M. Bescos - A. Labat P. Debeaux) | Maître de l’ouvrage : Conseil Général de la Haute-Garonne
AUZEVILLE TOLOSANE 14. École | [1965-1966] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) | Céramiste : Jean Teulières Maître de l’ouvrage : Commune d’Auzeville Tolosane
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Villa Florent | Décembre 1986 / 23 Avril 1987 * F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail | Maître de l’ouvrage : Mr. et Mme. Florent AUCH Centre Hospitalier Spécialisé | 1983-1984 Philippe et Christophe Robert (Projet) F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (F. Castaing - A. Labat) (Architectes d’opération) Maître de l’ouvrage : Conseil Général du Gers
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AULON 5. Monument aux Morts | [1960] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aulon 6. École | [1960] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aulon 7. Stade - Terrain de sports | [1960] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aulon Villa Argelers | [1965] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole Maître de l’ouvrage : Mr. Argelers (Instituteur - Ancien maire d’Aulon, par la suite maire de Graulhet)
I.N.R.A. | 1967-1969 | p. 100 F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing - M. Bescos A. Labat - P. Debeaux) | Décoration murale : Jean Teulières Maître de l’ouvrage : I.N.R.A. Ministère de l’Agriculture
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École Maternelle | 1972 F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) Maître de l’ouvrage : Commune d’Auzeville Tolosane 15. Chambre Régionale d’Agriculture Midi-Pyrénées | 1975-1976 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : Ministère de l’Agriculture Villa Perot | Juillet 1977 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : Mr. Jean-Louis Perot
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Le catalogue des oeuvres architecturales que nous avons essayé de réaliser le plus complet possible, ceci malgré l’absence d’archives de l’architecte, nous a amené à l’organiser suivant deux critères : la localisation et la chronologie. La localisation : Les communes sont classées par ordre alphabétique. La chronologie : À l’intérieur de chaque commune, une classification chronologique permet d’entrevoir comment au cours du temps, l’oeuvre architecturale se modifie dans les formes, les matériaux et les références. Nous ne doutons pas que ce catalogue est incomplet mais qu’il permettra aux lecteurs de découvrir au fil des parcours l’oeuvre de Fabien Castaing.
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AURIGNAC 8. Centre Médico Social | [1955-1960] F. Castaing - A.A.A. Atelier 36 Ponts (P. Viatgé - F. Castaing) Maître de l’ouvrage : Conseil Général de la Haute-Garonne 9. Hôtel des Finances | [1955-1960] F. Castaing - A.A.A. Atelier 36 Ponts (P. Viatgé - F. Castaing) Maître de l’ouvrage : Commune d’Aurignac
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Hôtel des Postes | 1970-1971 / 6 Mai 1970 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing) Maître de l’ouvrage : Commune d’Aurignac Place du Foirail | 1973-1974 / 5 Décembre 1973 * F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aurignac
AIRE SUR L’ ADOUR Polyclinique Les Chênes | 1974 - 1975 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis)
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ALBI Immeuble La Piale | 1981-1982 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : S.C.I. rue de la Piale
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ASPET 1. Piscine Municipale Aspet | [1965-1966] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aspet
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AUCAMVILLE 2. Dancing La Feuilleraie | [1960-1967] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : Mr. André Fernandez
AUTERIVE 10. Usine de meubles Delattre | 1960-1964 / 10 Février 1962 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) Maître de l’ouvrage : Mr. Lucien Delattre 11. H.L.M. St. Pierre | 1962-1965 F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) Maître de l’ouvrage : Office Départemental H.L.M. de la Haute-Garonne 10
12. Centre Médico Social | 1966 / 29 Avril 1966 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) Maître de l’ouvrage : Conseil Général de la Haute-Garonne
Hôtel des Postes | 1965-1966 / 22 Août 1966 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing - M. Bescos - A. Labat P. Debeaux) | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aucamville
Centre de Secours Départemental d’Incendie 1966 - 1967 / Février 1967 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) Maître de l’ouvrage : Commune d’Auterive - Conseil Général de la Haute-Garonne
3. École Maternelle Matisse | 20 Septembre 1969 F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing) Maître de l’ouvrage : Commune d’Aucamville
13. Gendarmerie | 1970-1971 / 23 Mars 1971 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing - M. Bescos A. Labat - P. Debeaux) | Maître de l’ouvrage : Commune d’Auterive
4. Centre Médico Social | 7 Octobre 1969 / 4 Janvier 1972 * F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing - M. Bescos - A. Labat P. Debeaux) | Maître de l’ouvrage : Conseil Général de la Haute-Garonne
AUZEVILLE TOLOSANE 14. École | [1965-1966] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) | Céramiste : Jean Teulières Maître de l’ouvrage : Commune d’Auzeville Tolosane
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Villa Florent | Décembre 1986 / 23 Avril 1987 * F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail | Maître de l’ouvrage : Mr. et Mme. Florent AUCH Centre Hospitalier Spécialisé | 1983-1984 Philippe et Christophe Robert (Projet) F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (F. Castaing - A. Labat) (Architectes d’opération) Maître de l’ouvrage : Conseil Général du Gers
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AULON 5. Monument aux Morts | [1960] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aulon 6. École | [1960] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aulon 7. Stade - Terrain de sports | [1960] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : Commune d’Aulon Villa Argelers | [1965] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole Maître de l’ouvrage : Mr. Argelers (Instituteur - Ancien maire d’Aulon, par la suite maire de Graulhet)
I.N.R.A. | 1967-1969 | p. 100 F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing - M. Bescos A. Labat - P. Debeaux) | Décoration murale : Jean Teulières Maître de l’ouvrage : I.N.R.A. Ministère de l’Agriculture
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École Maternelle | 1972 F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing M. Bescos - A. Labat - P. Debeaux) Maître de l’ouvrage : Commune d’Auzeville Tolosane 15. Chambre Régionale d’Agriculture Midi-Pyrénées | 1975-1976 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : Ministère de l’Agriculture Villa Perot | Juillet 1977 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : Mr. Jean-Louis Perot
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AX-LES-THERMES 1. Étude plateau de Bonascre - Station de Ski Bonascre Le Saquet [1963-1965] F. Castaing | Maître de l’ouvrage : Commune d’Ax-les-Thermes 2. Étude Centre de Vacances Chalet Départemental - Station de Ski Bonascre Le Saquet | [1965] F. Castaing | Maître de l’ouvrage : Conseil Général de l’Ariège
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3. Étude Hôtel Bonascre - Station de Ski Bonascre Le Saquet | Octobre 1966 F. Castaing Étude Centre Commercial - Station de Ski Bonascre Le Saquet | [1966] F. Castaing | Maître de l’ouvrage : SETOMIP 4. Étude Hôtel, Immeuble Studios, Gare Télécabine - Station de Ski Bonascre Le Saquet | [1966] F. Castaing
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Étude Motel - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 24 Novembre 1968 F. Castaing 5. Étude Chapelle - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 24 Novembre 1968 F. Castaing 6. Étude Chapelle triangle - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 1968 F. Castaing 7. Chalets bois préfabriqués - Station de Ski Bonascre Le Saquet [1968-1969] F. Castaing | Maître de l’ouvrage : Mr. Dussert 7
8. Résidence de Vacances Supaéro - Station de Ski Bonascre Le Saquet [1969-1970] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing - M. Bescos A. Labat - P. Debeaux) | Maître de l’ouvrage : SUPAÉRO - École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace
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9. Étude Village de Vacances Familiales - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 23 Novembre 1970 F. Castaing | Maître de l’ouvrage : V.V.F.
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10. Résidence Les Izards - Station de Ski Bonascre Le Saquet 1971-1972 F. Castaing - Atelier Arcole - J. Genibel (St. Gaudens) Maître de l’ouvrage : S.C.I.C. Les Izards - Toulouse Chalets Roca - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 1971-1972 F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : S.C.I. Roca Réalisations. Les chalets de Bonascre (Mr. Manuel Roca) Tour des Planes - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 1974 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : Mr. Max Guibert (Promoteur) Projet Restaurant Dancing - Station de Ski Bonascre Le Saquet | Juillet 1975 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis)
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Projet Cité Administrative - Mairie | [1975-1980] F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : Commune d’Ax-les-Thermes 11. Étude Gare Télécabine et Hôtel - Station de Ski Bonascre Le Saquet [1975-1980] F. Castaing | Maître de l’ouvrage : Régie d’Ax-les-Thermes - SETOMIP Place de l’Hôtel de Ville | [1975-1980] F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : Commune d’Ax-les-Thermes
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AX-LES-THERMES 1. Étude plateau de Bonascre - Station de Ski Bonascre Le Saquet [1963-1965] F. Castaing | Maître de l’ouvrage : Commune d’Ax-les-Thermes 2. Étude Centre de Vacances Chalet Départemental - Station de Ski Bonascre Le Saquet | [1965] F. Castaing | Maître de l’ouvrage : Conseil Général de l’Ariège
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3. Étude Hôtel Bonascre - Station de Ski Bonascre Le Saquet | Octobre 1966 F. Castaing Étude Centre Commercial - Station de Ski Bonascre Le Saquet | [1966] F. Castaing | Maître de l’ouvrage : SETOMIP 4. Étude Hôtel, Immeuble Studios, Gare Télécabine - Station de Ski Bonascre Le Saquet | [1966] F. Castaing
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Étude Motel - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 24 Novembre 1968 F. Castaing 5. Étude Chapelle - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 24 Novembre 1968 F. Castaing 6. Étude Chapelle triangle - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 1968 F. Castaing 7. Chalets bois préfabriqués - Station de Ski Bonascre Le Saquet [1968-1969] F. Castaing | Maître de l’ouvrage : Mr. Dussert 7
8. Résidence de Vacances Supaéro - Station de Ski Bonascre Le Saquet [1969-1970] F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole (P. Viatgé - F. Castaing - M. Bescos A. Labat - P. Debeaux) | Maître de l’ouvrage : SUPAÉRO - École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace
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9. Étude Village de Vacances Familiales - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 23 Novembre 1970 F. Castaing | Maître de l’ouvrage : V.V.F.
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10. Résidence Les Izards - Station de Ski Bonascre Le Saquet 1971-1972 F. Castaing - Atelier Arcole - J. Genibel (St. Gaudens) Maître de l’ouvrage : S.C.I.C. Les Izards - Toulouse Chalets Roca - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 1971-1972 F. Castaing - A.A.A. Atelier Arcole | Maître de l’ouvrage : S.C.I. Roca Réalisations. Les chalets de Bonascre (Mr. Manuel Roca) Tour des Planes - Station de Ski Bonascre Le Saquet | 1974 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : Mr. Max Guibert (Promoteur) Projet Restaurant Dancing - Station de Ski Bonascre Le Saquet | Juillet 1975 F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis)
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Projet Cité Administrative - Mairie | [1975-1980] F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : Commune d’Ax-les-Thermes 11. Étude Gare Télécabine et Hôtel - Station de Ski Bonascre Le Saquet [1975-1980] F. Castaing | Maître de l’ouvrage : Régie d’Ax-les-Thermes - SETOMIP Place de l’Hôtel de Ville | [1975-1980] F. Castaing - A.I.A. Atelier Mirail (P. Viatgé - F. Castaing - A. Labat - G. Dis) Maître de l’ouvrage : Commune d’Ax-les-Thermes
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Remerciements À tous les présidents et personnels de la Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées qui m’ont fait confiance au cours de ces années pour mener à bien ce livre. À Mr. Jean Le Pottier, directeur des Archives Départementales de la Haute-Garonne, qui a eu l’obligeance de faire reproduire par ses services quelques dessins, peintures et photographies que Fabien Castaing m’avait confié pour la réalisation de ce livre. À Mme. Jacqueline Dieuzaide pour son aide généreuse. À toutes les personnes qui m’ont ouvert leurs portes et confié leurs documents. Aux Mairies et à leur personnel qui ont mis à ma disposition leurs fonds d’archives. À Maurice Zavagno, architecte et ami de Fabien Castaing, toujours ouvert à m’offrir ses souvenirs. À la famille Castaing que je tiens particulièrement à remercier, Odile son épouse et Maria sa fille, qui m’ont toujours accueillis chaleureusement. À Montsé Tello i Robira pour m’avoir accompagné et soutenu au cours de ce long périple. Bernard Catllar
fabien castaing architecte bernard catllar Ce livre est édité par la Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées dans le cadre de son programme d’actions culturelles visant à participer à la promotion et la diffusion de la qualité architecturale en Midi-Pyrénées. 45 rue Jacques Gamelin - 31100 Toulouse www.maisonarchitecture-mp.org
Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou transmise sous aucune forme ou par quelque procédé que ce soit, électronique, mécanique ou autre sans la permission écrite des propriétaires des droits, de l’éditeur et de l’auteur. © Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées, Toulouse © Bernard Catllar
Conception de l’ouvrage et coordination éditoriale Bernard Catllar Éditeur Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées Graphisme Bachs estudi, gràfic Édition et dépôt légal Septembre 2015 Impression Impremta Pagès. 17160 Anglès - Espagne ISBN 978-2-9524179-0-7
Avec le soutien :
Et des partenaires de la Maison de l’Architecture Midi-Pyrénées : Forbo | Prodware | NPN | SNBPE | Sylvania | Technal | Trenttoto | VMZinc | Zen Multimédia
fabien castaing architecte
Prix public : 30 € ISBN: 978-2-9524179-0-7
9 782952 417907
bernard catllar
Intérieur de la couverture : Composition graphique avec « Plans - Signes » | Mai 1975