ARTOTHÈQUE DE CAEN
Saison 2009-2010
EXPOSITIONS À L’ARTOTHÈQUE EXPOSITIONS HORS LES MURS CONFERENCES RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
ARTOTHÈQUE
L’expérience esthétique offerte à tous Inscrire l’art dans le quotidien, Interroger les modes de diffusion et de réception de l’œuvre d’art, Créer de nouvelles conditions d’avènement et d’existence de l’art, Favoriser la production et la circulation de l’art imprimé et du multiple, Aller à la rencontre d’un vaste public. Voilà 23 ans que l’artothèque de Caen développe son projet à partir de ces différents axes. Le souci du dialogue et du croisement en constitue le cœur. Lieu d’échange, de rencontre, de mise en confrontation et de révélation, l’artothèque donne vie à des projets d’artistes et offre au public la possibilité de les expérimenter. La volonté est ici, clairement, de favoriser un lien direct entre l’artiste, l’œuvre et l’individu, d’instaurer une relation à l’art qui se vive dans la durée.
ARTOTHÈQUE
L’art capte les résonances et les pulsations profondes du monde. Il en propose des représentations. À ce titre, il offre à chacun l’occasion de se questionner et d’interroger la société dans laquelle il évolue. L’art ne sert pas, il révèle à soi. C’est pourquoi l’artothèque s’adresse à des individus, auxquels elle propose de vivre tranquillement avec des œuvres, d’en faire l’expérience intime. Par la présence des 2400 œuvres que compte sa collection, dans des lieux de vie aussi divers que logements privés, écoles, bureaux, hôpitaux, etc, l’artothèque de Caen concerne quotidiennement 20 000 personnes. L’engagement constant de ses partenaires - la Ville de Caen, le Conseil général du Calvados et la Direction régionale des Affaires culturelles de Basse-Normandie - à ses côtés constitue un pilier incontournable du caractère durable de son action qui s’inscrit dans un temps qui ne peut se confondre avec celui de l’événement. Claire Tangy, directrice
Qu’est-ce qu’une artothèque ? Favoriser la présence de l’art sur les lieux de vie de chacun appartement, bureau, école - telle est la mission de l’artothèque de Caen, créée en 1986 à l’initiative de la Ville de Caen. Ainsi, l’on peut, depuis cette date, emprunter une œuvre à l’artothèque comme on le fait d’un livre dans une bibliothèque. Une importante collection - enrichie chaque année, et témoignant des différents courants artistiques des 40 dernières années - est à la disposition de tous. À mi-chemin entre le musée d’art contemporain et la bibliothèque, mais peut-être aussi éloignée de l’un que de l’autre, l’artothèque tente de restituer dans le quotidien de chacun le temps du regard et de la contemplation, mais aussi celui de la confrontation des œuvres à la vraie vie. À l’heure de la prédominance de l’image sous toutes ses formes, l’artothèque valorise la singularité du rapport intime entretenu avec l’œuvre.
ARTOTHÈQUE
Une artothèque pour qui ? LES PARTICULIERS
En emportant une œuvre chez eux, ils instaurent une relation privilégiée avec elle et déterminent au fil du temps et des rencontres leurs propres affinités. LES ENTREPRISES ET COLLECTIVITÉS
Par la présence régulière d’œuvres dans leurs locaux, les entreprises et les collectivités introduisent au sein de leur cadre de travail une dimension culturelle et artistique, favorisant par ailleurs leur communication interne et externe. LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES
De la maternelle à l’université, enseignants, élèves et étudiants côtoient au quotidien des œuvres d’art, fenêtres ouvertes sur le monde. Des expositions thématiques peuvent être proposées en dialogue avec les projets pédagogiques des enseignants.
Comment emprunter ? L’ADHÉSION
Inscription gratuite. Prévoir une pièce d’identité, un justificatif de domicile et une attestation d’assurance. Deux modalités d’emprunt sont proposées aux adhérents : l’emprunt occasionnel ou l’abonnement annuel. L’EMPRUNT OCCASIONNEL
10 € par œuvre pour 2 mois. LES ABONNEMENTS ANNUELS
• Pour les particuliers : 60 € / an (pour 2 œuvres tous les 2 mois, soit 12 par an) Demi-tarif pour les étudiants et les demandeurs d’emploi sur présentation d’un justificatif. • Pour les scolaires : 65 € / an (pour 5 œuvres tous les 2 mois, hormis juillet et août, soit 25 par an) • Pour les collectivités et les entreprises : - Abonnement simple : 170 € / an (pour 6 œuvres tous les 2 mois, soit 36 par an) - Abonnement multiservices : 1100 € / an (pour 10 œuvres renouvelées tous les 4 mois, comprenant la livraison et l’accrochage ainsi qu’une présentation des œuvres par un médiateur) PÉNALITÉS DE RETARD Au-delà de la date de restitution prévue, une pénalité de 1,50 € par œuvre et par semaine de retard est facturée.
ARTOTHÈQUE
Service des publics ACTION PÉDAGOGIQUE
Les médiateurs culturels de l’artothèque proposent au public - scolaire, collectivités, comités d’entreprises, etc. - différentes modalités d’intervention : • Découverte de la collection selon des angles multiples (thématiques, histoire de l’art, techniques, parcours intimes...) • Choix d’œuvres • Visites commentées des expositions temporaires • Élaboration de dossiers pédagogiques accompagnant chaque exposition temporaire • Découverte des différentes techniques de l’estampe • Rencontres avec certains artistes de la collection • Accompagnement de projets pédagogiques mis en œuvre par les enseignants ou les élèves DOCUMENTATION
Espace de documentation comprenant ouvrages et documents consacrés aux artistes de la collection, et plus largement à l’actualité artistique.
EXPOSITIONS ITINÉRANTES
Constituées à partir du fonds, des expositions itinérantes thématiques ou monographiques sont proposées dans différents cadres : • Le Réseau d’Espaces Art Actuel en Collèges et Lycées de BasseNormandie • Les établissements hospitaliers du réseau Culture-Santé • Les entreprises ou les comités d’entreprises • Les différentes collectivités • Les centres culturels, etc. CONFÉRENCES
Pour une approche décomplexée de l’art, l’artothèque propose, avec le soutien de l’Association des Amis de l’Artothèque de Caen, un cycle de huit conférences conçues et présentées par Connaissance de l’art contemporain (voir programme détaillé en pages Conférences). LES SAMEDIS DE L’ART
Le dernier samedi de chaque mois, de 14h30 à 15h30, une visite guidée de l’exposition en cours est proposée. ACCUEIL
Les groupes sont accueillis sur rendez-vous. Pour tout renseignement concernant le service de médiation, conditions d’accueil, tarifs, etc. contacter Patrick Roussel au 02 31 85 69 73.
ARTOTHÈQUE
Les Amis de l’Artothèque de Caen En octobre 2006, à l’occasion du vingtième anniversaire de l’artothèque, un groupe d’emprunteurs a souhaité lui marquer son soutien en créant l’association des Amis de l’Artothèque de Caen. Partenaire de l’artothèque, l’association souhaite s’engager dans une politique originale de promotion de l’art contemporain et participer à son rayonnement à travers le partage d’un territoire artistique associant amateurs d’art et artistes. BUREAU
• Marc-François Guimbard • Jean Cappelle • Marie Foucault ADHÉSION
• Membre actif : 10 € • Membre bienfaiteur : 50 € ou plus CONTACT
amis.artotheque.caen@gmail.com
E X P OS I Axelle Rioult
TIONS À 18 septembre - 31 octobre 2009
Astrid Kruse Jensen
13 novembre - 23 décembre 2009
Gilles Saussier
8 janvier - 20 février 2010
L’ A R TO
The renaming machine 2 avril - 22 mai 2010
Christine Maigne
5 juin - 28 août 2010
THÈQUE
Les lisières, photographie 2006 (détail) © A. Rioult
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EXPOSITIONS À L’ARTOTHÈQUE
Axelle Rioult
18 septembre - 31 octobre 2009 Axelle Rioult est née en 1964. Elle vit et travaille à Hérouville Saint-Clair (Calvados).
«Longer les murs, s’allonger sur le sol, se retourner, ramper, insérer l’appareil dans les meubles, les livres, les interstices. (...) Capter ce qui n’est pas contrôlé pour le regard de l’autre dans un espace de vie privée, et ce que d’habitude nous ne remarquons pas» A. Rioult
La démarche d’Axelle Rioult cristallise deux approches préexistantes depuis 2005 : celle de présenter à domicile son travail artistique à des personnes reçues individuellement et celle de photographier des espaces intersticiels (Les Lisières) dans son propre cadre de vie et celui de ses proches. Le projet des Lisières questionne les limites de l’espace et de la vision. Le choix de la prise de vue et de la luminosité, l’absence de mise en scène et les ruptures d’échelle par l’utilisation de la macrophotographie, ouvrent sur des compositions graphiques, picturales et abstraites. Après avoir fait l’acquisition d’une de ses photographies, l’artothèque propose à ses abonnés de s’impliquer dans ce projet commun : en empruntant l’œuvre, l’emprunteur s’engage à accueillir Axelle Rioult à son domicile pour une présentation de sa démarche, cette rencontre étant suivie par une série de prises de vues réalisées dans l’intimité de chaque foyer. Parallèlement à cette exposition, Axelle Rioult a mené deux autres projets en lien avec les Lisières : le premier avec des étudiants hébergés en chambre universitaire d’une surface de 9m2, qui sera exposé sur le campus 1 de l’Université de Caen à partir du 7 octobre et le second avec des élèves de l’internat du lycée Jean Rostand de Caen.
Looking out, photographie 2006 (détail) © Astrid Kruse Jensen
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EXPOSITIONS À L’ARTOTHÈQUE
Astrid Kruse Jensen Between the real and the imaginary 13 novembre - 23 décembre 2009 Astrid Kruse Jensen est née en 1975 à Aarhus. Elle vit et travaille à Copenhague (Danemark).
Les photographies d’Astrid Kruse Jensen explorent les frontières entre le réel et l’imaginaire. L’artiste ré-interprète son passé et recompose des scènes à partir de sa mémoire et de ses souvenirs. Ses séries au caractère narratif affirmé ne sont pas sans évoquer l’univers cinématographique. L’exposition sera l’occasion de découvrir une sélection de photographies issues de trois de ses projets récents : Imaginary Realities, Parallel Landscapes et The Construction of memories. La série Réalités imaginaires présente une suite de vues urbaines nocturnes qui mettent en situation des femmes seules. Alors qu’elles traitent de sujets ordinaires, ces images suggèrent plus qu’elles ne montrent, laissant une part d’interprétation au spectateur. Exposition présentée dans le cadre du XVIIIe festival Les Boréales, Un festival en Nord, proposé par le Centre Régional des Lettres de Basse-Normandie.
Trophée de l’atelier de presse de l’usine Elba Timisoara, photographie 2009 © Gilles Saussier
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EXPOSITIONS À L’ARTOTHÈQUE
Gilles Saussier Le Tableau de chasse
8 janvier - 20 février 2010 Gilles Saussier est né en 1965 à Suresnes. Il vit et travaille aux Andelys (Eure).
Gilles Saussier propose depuis la fin des années 1990 une activité documentaire ouverte, construite autour d’un nombre choisi de projets et de corpus d’images (Living in the fringe, Studio Shakhari bazar, Envers des villes, endroit des corps…) que l’artiste file, compose, et revisite sans cesse pour en enrichir la lecture et l’actualité. Dans le Tableau de chasse, Gilles Saussier entreprend une archéologie critique de ses propres images de la révolution roumaine prises à Timisoara en 1989 en qualité de reporter à l’agence Gamma. Il confronte ces photographies à des séries contemporaines prises entre 2003 et 2009 qui sont autant de pistes de méditation sur le rapport des images à l’histoire, à la mémoire, au monument. Aux images symboles monumentalisées par la diffusion de masse, qui figent la pensée et le questionnement de l’histoire, le Tableau de chasse oppose un ensemble commémoratif mobile et sédimentaire. Car écrire l’histoire n’est pas retrouver le passé. C’est le créer à partir de notre présent, ou plutôt, c’est interpréter les traces que le passé a laissées, les transformer en signes, c’est, en fin de compte, lire le réel comme un texte. Exposition réalisée en partenariat avec le Point du Jour Centre d’art-Editeur de Cherbourg, le Frac Haute-Normandie, le Centre Photographique Nord Pas-deCalais, la galerie Zürcher Paris.
EXPOSITIONS À L’ARTOTHÈQUE
Exposition collective The renaming machine 2 avril - 22 mai 2010
Un projet de la curatrice et théoricienne macédonienne Suzanna Milevska, avec les artistes : Zdenko Bužek | Liljana Gjuzelova | Igor Grubić | Dejan Habicht/ Tanja Lažetić | Hristina Ivanoska | Sanja Iveković | MONUMENT Group | Oliver Musovik | Dan Perjovschi | Lia Perjovschi | Tadej Pogačar | Dejan Spasovik | Sašo Stanojkovik | Mladen Stilinović | Žaneta Vangeli
The Renaming Machine interroge la complexité des désordres induits par les processus politiques et culturels consistant à renommer, à rebaptiser des lieux, des institutions, des peuples et même des Etats, dans la foulée de bouleversements politiques ou géo-politiques. Ce projet est né de l’absolue nécessité de questionner la façon dont ces processus ont influencé la construction ou la déstabilisation de la mémoire identitaire nationale, culturelle et personnelle en ex-Yougoslavie et dans le Sud Est de l’Europe durant les 20 dernières années. Ces changements de noms constituent la première étape du processus d’appropriation ou d’effacement des identités nationales, culturelles et personnelles, ils sont le moyen de protéger les intérêts d’une politique durable et d’assurer une domination sur un territoire. The Renaming Machine est un vaste projet comprenant une série d’événements se déroulant sur deux ans : conférences, expositions, débats, programmations vidéo, blogs, etc., qui se tiendront à Ljubljana, Skopje, Prishtina, Zagreb, Vienne et… Caen. Exposition présentée dans le cadre du 6è Printemps balkanique, dédié cette année à la Macédoine, en partenariat avec Balkans Transit.
Rémanence, installation 2009 (détail) © Christine Maigne
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EXPOSITIONS À L’ARTOTHÈQUE
Christine Maigne Rémanence
5 juin - 28 août 2010 Christine Maigne est née en 1965 à Saint-Flour (Cantal). Elle vit et travaille à Paris.
Le contexte est un décor quotidien, un lieu de vie. Des pousses noires sont apparues. Elles émergent du mobilier ou des murs, des draps blancs du lit, elles se glissent parfois aussi dans les écrans, les images, ou les miroirs. C’est avec une certaine impudeur qu’elles contrastent avec le mobilier blanc. Cette poussée n’est pas un phénomène généralisé et homogène, mais plutôt quelque chose d’insidieux qui se traduit par quelques ponctuations épidermiques localisées, plus ou moins visibles, plus ou moins denses. Est-ce l’absence humaine et l’immobilité qui rend cela possible, ou est-ce au contraire sa présence encore sensible, qui confère au lieu cette organicité ? Parasites, résidus humains, étrange mutation, pathologie, tout peut être envisagé. Néanmoins, une fiction trouble se dessine. Les pilosités semblent être des indices ou la rémanence d’une présence antérieure, dont le lieu et ses surfaces pourtant inertes auraient conservé la mémoire. Cette exposition fait écho à l’œuvre réalisée par Christine Maigne dans le cadre d’une commande publique (1% artistique) pour le groupe scolaire d’Audrieu (Calvados). Une visite sur le site sera proposée durant l’exposition.
EXPOSI TIONS HORS L E S MURS Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? Roman Opalka, autoportraits
La douleur
EXPOSITIONS HORS LES MURS
Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? Dans le cadre du Réseau d’Espaces Art Actuel
Depuis l’Antiquité, l’objet a traversé l’histoire de la peinture jusqu’à constituer un genre à part entière avec la mode de la nature morte au XVIe : chargés d’une dimension symbolique, les divers objets appartenant au registre de la nature morte constituent des supports de méditation et renvoient à la notion de Vanité. En 1912, dans son tableau Nature morte à la chaise cannée, Picasso introduit une corde et un morceau de toile cirée : aussi banals soient-ils, ces éléments prélevés du réel signent l’intrusion de l’objet dans la représentation picturale. Un pas va être franchi deux ans plus tard par Marcel Duchamp et son célèbre Portebouteilles, «objet usuel promu à la dignité d’œuvre d’art par le simple choix de l’artiste» (Dictionnaire abrégé du Surréalisme, André Breton, 1938). Prisés par les surréalistes, les objets seront à l’honneur dans les années 60 avec le Pop art au États-Unis et le Nouveau Réalisme en France.
Cette exposition composée d’œuvres extraites de la collection de l’artothèque de Caen fait l’éloge de l’objet, qu’il soit détourné ou fidèlement représenté : un peigne, des valises, des louches, des crayons, une roue de voiture, deux miroirs.... Un véritable inventaire à la Prévert qui témoigne de l’extrême variété des propositions artistiques actuelles. A. Biet, L’Homme-Canon, dessin 2005 - Coll. artothèque de Caen
EXPOSITIONS HORS LES MURS
Roman Opalka, autoportraits Dans le cadre du Réseau d’Espaces Art Actuel
Né en 1931, Roman Opalka est l’une des figures majeures de la scène artistique de la seconde moitié du XXe siècle. À partir de 1965, il décide de couvrir chacune des toiles qu’il réalise d’une suite de nombres se poursuivant d’œuvre en œuvre (chaque toile devenant un Détail, simple élément d’un projet infini et dont la conclusion ne peut être que la mort de l’artiste). Initialement inscrit en blanc sur fond noir, le fond commence à s’éclaircir en 1972 pour lentement tendre vers le blanc. Ce flux, cette temporalité, cette façon d’inscrire l’écoulement du temps vécu s’accompagne d’un protocole immuable. Chaque séance donne lieu à la récitation des nombres en polonais (sa langue natale) et à la réalisation d’un autoportrait photographique en noir et blanc. Chaque portrait, cadré sur son visage, se veut le plus neutre possible, le plus objectif. L’exposition est composée de 50 autoportraits réalisés entre 1972 et 2008 qui donnent à voir, dans leur succession, le temps à l’œuvre.
R. Opalka, autoportraits, photographies 1972/2000 - Coll. artothèque de Caen
La douleur Dans le cadre de Culture-Santé
Expérience sensorielle et émotionnelle, la douleur, en tant que sentiment complexe, ne se représente guère : comment en effet mettre en image ce qui relève d’une expérience individuelle des plus subjective ? Pour irreprésentable qu’elle soit, la douleur se manifeste cependant dans l’histoire de l’Art : depuis la plus haute antiquité, l’artiste, peintre ou sculpteur, a tenté d’en reproduire ses manifestations extérieures. Cette exposition itinérante s’inscrit dans le cadre de l’année de lutte contre la douleur initiée par le Réseau Régional Douleur de Basse-Normandie et par l’Union Régionale des Médecins Libéraux. Déclinée en trois sections, l’exposition rassemble des œuvres contemporaines extraites de la collection de l’artothèque de Caen : le premier ensemble aborde les manifestations physiques de la douleur par la représentation du corps. Dans la deuxième section sont évoquées les souffrances d’ordre morales ou psychiques : prostration, isolement, mal-être. La troisième partie propose quant à elle un espace d’apaisement : l’œuvre d’art se révèle non plus comme une représentation de la douleur mais comme un de ses remèdes potentiels.
F. Dal Chele, Archaeus, photographie 1996 - Coll. artothèque de Caen
C O N F É R E N C E
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CONFÉRENCES
trAnspoRT CONTEMPORAIN dans les musées européens
Les musées européens disposent de riches collections permettant de découvrir et d’approfondir aisément l’art contemporain dans sa diversité. Pour cette nouvelle saison, Connaissance de l’art contemporain a fixé 8 Rendez-vous en Europe. À chaque rendez-vous - 1h30 avec vidéo projection animée par un spécialiste de l’Histoire de l’art -, une séquence dédiée à 1 musée, son architecture et sa collection. Puis, l’analyse d’une œuvre majeure de la collection, moment privilégié intitulé 1 artiste // 1 œuvre, pour pénétrer au cœur de la création. Enfin, un regard à 360° autour de l’œuvre pour saisir clairement les problématiques de l’art contemporain : L’art, l’Histoire et la mémoire collective… (Berlin) ; L’art, un miroir de société (Londres) ; L’art et la migration des mondes (Madrid) ; Gestes d’artistes : peindre, se promener, danser… (Lisbonne), … La saison sera ainsi l’occasion de visiter les lieux qui, à Paris et en Europe, rendent l’art contemporain accessible au plus grand nombre. Quand l’art est accessible à tous. Fidèle à cet objectif, les intervenants prennent toujours soin de faire fonctionner la machine à remonter le temps de l’art, des Grottes de Lascaux à nos jours, pour que chacun trouve simplement ses repères. Nous vous souhaitons un trAnspoRT collectif, amoureux, et surtout CONTEMPORAIN.
C. Pallatier
CONFÉRENCES
28 octobre - trAnspoRTcontemporain(1)BERLIN HAMBURGER BAHNHOF 25 novembre - trAnspoRTcontemporain(2)LONDRES TATE MODERN 16 décembre - trAnspoRTcontemporain(3)STOCKHOLM MODERNA MUSEET 27 janvier - trAnspoRTcontemporain(4)MADRID CENTRE REINA SOFIA 24 fevrier - trAnspoRTcontemporain(5)GAND SMAK 31 mars - trAnspoRTcontemporain(6)LISBONNE FONDATION GULBENKIAN 28 avril - trAnspoRTcontemporain(7)AMSTERDAM STEDELIJK MUSEUM 26 mai - trAnspoRTcontemporain(8)ROME MAXXI Horaires : 19h à 20h30, entrée libre Conférencier : Christian Pallatier, historien de l’art, directeur de Connaissance de l’art contemporain. www.connaissancedelart.com Cycle de 8 conférences organisé avec le soutien de l’association des Amis de l’Artothèque de Caen.
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
R E N S EIGNE MENTS P R AT I QUES
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
ACCÈS Ancienne demeure particulière du XVIe siècle, l’Hôtel d’Escoville est situé dans le centre de Caen face à l’église Saint-Pierre. Accès depuis la gare SNCF : Bus : lignes 1,7,9,15,23, arrêt Saint-Pierre ou Tour Leroy Tramway : lignes A ou B, arrêt Saint-Pierre
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HORAIRE D’OUVERTURE mardi, jeudi, samedi : 14h à 18h30 mercredi, vendredi : 11h30 à 18h30 Fermeture dimanche, lundi et jours fériés Entrée libre ADRESSE Hôtel d’Escoville - Place Saint-Pierre - 14000 Caen Tél. : 02 31 85 69 73 artotheque-caen@wanadoo.fr SITE INTERNET www.artotheque-caen.net Pour recevoir la lettre d’information, s’inscrire à partir du site. ÉQUIPE Xavier Onraed, président Claire Tangy, directrice Patrick Roussel, responsable du service des publics et médiateur Marie Leloup, chargée de communication et médiatrice Alexandra Spahn, documentaliste et médiatrice Association Loi 1901, l’artothèque est financée par la Ville de Caen. Elle bénéficie également du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC de Basse-Normandie et du Conseil général du Calvados. L’artothèque de Caen est membre de l’ADRA, Association de Développement et de Recherche sur les Artothèques. Crédits Photographiques : © artothèque de Caen. Photographie de couverture : détail de la façade de l’Hôtel d’Escoville. Conception graphique : www.gaelrolland.com