Le Laboratoire

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art + scienc



Une vision fondatrice

Concept

Le Laboratoire explore la confrontation expérimentale des arts et des sciences, et engendre oeuvres et travaux culturels, économiques, sociaux et intellectuels de portée internationale. Situé au coeur de Paris, entre le Louvre et le Palais-Royal, il facilite la translation des réflexions menées conjoint ment par des artistes, scientifiques, corps médicaux, entreprises, gouvernements, instituts de recherche, universités et ONG, met en place de fructueuses collaborations, et présente expositions, manifestations, films, séminaires, colloques, et «work-in-progress ».

Français et américain, David Edwards se partage entre Paris et Boston, où il écrit, crée et travaille aussi bien avec des scientifiques qu’avec des artistes. Chercheur et professeur à Harvard d’ingénierie biomédicale, David Edwards a monté plusieurs compagnies pharmaceutiques et fondé il y a quelques années une organisation caritative non gouvernementale dans le but de développer de nouveaux médicaments et vaccins pour lutter contre les maladies liées à la pauvreté. Avec son épouse Aurélie Edwards, il dirige également deux fondations en France et aux États-Unis en faveur de jeunes artistes. Comme David Edwards le développe dans son dernier ouvrage publié par les Presses Universitaires d’Harvard, de nombreux artistes comme de nombreux scientifiques retrouvent dans l’alliance des arts et des sciences une nouvelle source de créativité. Certains médecins, conscients que la médecine occidentale de plus en plus sophistiquée éloigne le patient du praticien, demandent à des artistes de recréer ce lien humain et sensible. La musicothérapie est une de ces expériences. Des musiciens de jazz sont invités par des entreprises à conduire, pour des cadres supérieurs, des ateliers innovateurs : leur improvisation de groupe devient une sorte de modèle pour les relations humaines et la créativité au sein de l’entreprise. Le théâtre contemporain, la danse, le design, les arts visuels incorporent toujours plus dans l’art les découvertes scientifiques et les technologies qui bouleversent nos vies. Autant d’exemples qui ont conduit David et Aurélie Edwards à imaginer un « laboratoire » qui pourra explorer ce dialogue entre les arts et les sciences, et l’amorcer avec des partenaires culturels, économiques, intellectuels et sociaux : un espace de recherche et de création, en partie ouvert au public, et associé à d’autres réalisations comparables dans le monde. Au printemps 2005, après quatre années de recherches, ils découvrent au coeur de Paris un lieu extraordinaire, à l’endroit où naquit le Cardinal de Richelieu, et qui fut pendant le Second Empire la plus grande imprimerie de France où travaillèrent jusqu’à 600 ouvriers. Ils l’achètent et en confient la totale rénovation à une équipe d’architectes français et canadiens dirigée par leur ami et collègue d’Harvard Peter Rose : environ mille mètres carrés sur trois étages, autour d’un atrium coiffé d’une cour et d’une lumineuse verrière. Ce nouveau centre de création, conçu dès le départ comme une start-up culturelle en partenariat avec des entreprises et des mécènes, devient le creuset idéal pour la relation expérimentale entre les arts et les sciences.


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Le Laboratoire expérimental : le LabArt et les causes humanitaires

David Edwards, soutenu par un comité amical européen, dirige ce nouvel espace, « Le Laboratoire », et y développe trois axes majeurs :

LabArt LabArt est au coeur des programmes du Laboratoire. Des entreprises - et parfois des organis tions philanthropiques - parrainent et cofinancent la rencontre créative d’artistes et de scient fiques, dans le but de créer une oeuvre originale sur le thème annuel du Laboratoire. Des artistes du son ou de la lumière, du monde des arts visuels, des danseurs, musiciens, designers et autres collaborent avec des biologistes, chimistes, physiciens, ingénieurs ou autres. Les projets LabArt peuvent durer quelques mois ou plus d’une année. Les artistes et les scien-

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tifiques se rencontrent à intervalles réguliers,

La vitrine du Laboratoire : la « Labothèque »

aussi bien au Laboratoire qu’au sein de l’entreprise ou de l’université. Lorsque la réflexion et le travail en commun aboutissent à une oeuvre, elle sera exposée au public au Laboratoire, mais peut-être également au sein de l’entreprise commanditaire,

de

la

Fondation,

de

l’université.

Dès l’entrée, l’escalier métallique en cascades

Le programme expérimental LabArt permettra d’ex-

plonge

Laboratoire.

plorer le dialogue des arts et des sciences, et d’in-

La « Labothèque », passage essentiel pour péné-

venter de nouvelles formes d’expressions artistiques.

trer au sein même du Laboratoire, est un espace

LabArt, dans son processus original, engendre un

d’accueil et de réflexion avec chaises et tables pour

engagement différent pour la création, une nouvelle

la lecture sur la mezzanine et vues sur les espaces

forme de dialogue avec le public, et la création d’un

d’expositions. Le visiteur y trouve des ouvrages

tissu culturel, intellectuel, économique et social inédit.

sur

les

trois

niveaux

du

d’art et de science de référence en plusieurs langues, les écrits publiés par le Laboratoire, les livres

Causes humanitaires

qui traitent du thème choisi chaque saison par le

Le Laboratoire offre son espace et ses ressources

Laboratoire, toutes les possibilités d’une recherche

à des organisations non gouvernementales, comme

et d’une consultation électroniques, ainsi que les

Medecine in Need, ou MEND, une ONG interna-

objets conçus par le centre de création. Dans une

tionale de science médicale basée en France, en

vitrine, sur la rue, une oeuvre rappelle le thème

Afrique du Sud et aux USA. MEND soutient la col-

de la saison. À l’automne 2007 : « L’intelligence».

laboration d’artistes et de scientifiques dans un but

La Labothèque est ouverte tous les jours.

humanitaire.


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La culture en Laboratoire

Tout au long de l’année, le visi-

De grandes questions contem-

teur

poraines pourront être abordées

au

sera

surpris

Laboratoire

de

trouver

l’énergie

d’un

comme la santé dans les pays

« work-in-progress », des répéti-

en voie de développement, le

Le Laboratoire est ouvert au public toute l’année, les mardis, mercredis, samedis et dimanches.

tions de musiciens de chambre,

réchauffement de la planète et

des essais de danse contem-

l’environnement, le multicultura-

poraine,

artiste

lisme, l’art et la science de la peau.

lumière préparant une installation.

Le public sera occasionnellement

Expositions

Films

aux

Manifestations d’artistes contem-

Une galerie du Laboratoire sera

entre artistes et scientifiques, aux

porains travaillant à l’interface

dotée de grands et petits écrans

ateliers.

entre les arts et les sciences, ces

sur lesquels sont diffusés, aux

expositions peuvent illustrer les

heures d’ouverture au public, des

Une fois par an, au moins un col-

différents colloques scientifiques

films artistiques et scientifiques,

loque ou une exposition sera dé-

et technologiques du Laboratoire,

avec

diée à un thème humanitaire. En

dévoiler le fruit des collabora-

Ces

tions du programme LabArt, et

thème de l’exposition en cours.

peut-être

un

invité à participer aux colloques,

écouteurs images

individuels.

complèteront

le

lectures,

aux

discussions

juin 2007, la première rencontre du Laboratoire à thème humanitaire se tiendra sous la bannière « At-

se référent au thème de la saison du Laboratoire au rythme de deux

Colloques

grandes expositions par an. Elles

Le

proviennent parfois de musées

recevra

européens d’art ou de science, ou

thèmes

scienti-

(Université de Harvard), illustré par

sont montées sur place et prêtes

fiques afin d’encourager la ré-

le travail du photographe James

à être ensuite exposées ailleurs.

flexion et l’engagement du public.

Nachtwey de Time Magazine.

Laboratoire des

tention ! », un colloque sur la santé organisera

colloques

artistiques

et

et

globale sous l’égide de la scienti-

aux

fique et médecin Anne Goldfeld


Contact www.lelaboratoire.org | +33 1 78 09 49 50 | info@lelaboratoire.org Le Laboratoire de Paris | 4 rue du Bouloi | 75001 Paris | France


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