MODE CULTURE TENDANCES
NUMERO 11
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION / RÉDACTEUR EN CHEF
Enrique Lemercier
PHOTOGRAPHES
Pauline Darley, Matthieu Dortomb, Servan Edern-Ilyne, Amel Kerkeni, Alix Marnat, Maxime Stange
RÉDACTION
Deborah Bannwarth, Antoine Bertoni, Aude Bertrand Koubi, Armelle Haegy, Enrique Lemercier, Malou cheveux courts, Krystel Madelaine, Vanessa Montalbano, Marie Parent, Arnaud Pauchenne, Marine Revel
GRAPHISME
La Confection
CORRECTRICE/TRADUCTRICE
Corinne Garcia
REMERCIEMENTS
Nous souhaitons tout d’abord remercier les personnalités qui nous ont fait confiance et qui ont accepté sans hésiter d’être présentes dans ce numéro : Elsa Zylberstein, Bernhoft, Pony Pony Run Run, François-Xavier Demaison, Lala Joy, Alysson Paradis et Yaniss Lespert. Merci également à l’agence A&K Communication pour la confiance qu’elle nous témoigne depuis plusieurs numéros, à Coralie Kerbellec (Polydor / Universal Music), à l’équipe de la galerie d’art des Galeries Lafayette et à celle de l’Hôtel Design Sorbonne pour leur accueil.
© 2012. Tous droits réservés. Pose Mag, marque déposée. Représentant légal: Enrique Lemercier La reproduction même partielle des articles, textes et photographies parues dans Pose Mag est interdite sans autorisation écrite préalable de directeur de la publication. La rédaction n’est pas responsable des textes et images publiées qui engagent la seule responsabilité de leur auteur. Les marques et adresses qui figurent dans les pages rédactionnelles de ce numéro sont données à titre d’information, sans but publicitaire. Ce magazine ne peut être vendu. Si vous souhaitez rejoindre notre équipe de rédacteurs, écrivez à redac.pose@gmail.com 2
EDITO UN NOUVEAU DÉPART par Enrique Lemercier
Ce onzième numéro de Pose Mag, que vous vous apprêtez à découvrir, est synonyme de changement. Nous avons en effet décidé de bousculer les codes graphiques de notre magazine. Et plutôt que de nous contenter de rectifier quelques pages ou rubriques par-ci par-là, nous avons préféré repartir à zéro. La ligne éditoriale de Pose Mag et les thèmes abordés restent les mêmes, nous avons simplement voulu faire peau neuve. Notre impératif aujourd’hui ? Parler de mode, de culture et de tendances sur un ton léger et décalé, tout en proposant une maquette sobre, élégante et moderne à nos lecteurs. Pour incarner ce nouveau numéro, nous avons choisi de mettre en couverture une personnalité qui correspond parfaitement aux côtés chics et modernes qui régissent cette nouvelle version de notre support : Elsa Zylberstein. Nous l’avons invitée à venir prendre la pose, pour nous, dans la Galerie d’art des Galeries Lafayette à Paris, durant la magnifique exposition « Into the woods ». Nous avons souhaité également inviter de nombreuses personnalités à figurer dans ce nouveau numéro. Côté musique, vous retrouverez donc le chanteur Bernhoft, le groupe Pony Pony Run Run et la jeune chanteuse Lala Joy. Et côté ciné et théâtre, nous sommes partis à la rencontre de FrançoisXavier Demaison, Alysson Paradis et Yaniss Lespert. Pose Mag est un magazine qui aime particulièrement la mode. Vous allez donc découvrir plusieurs séances photos que nous avons réalisées, des sélections shopping et les dernières tendances décryptées par nos rédactrices. Mais n’oublions pas non plus les rubriques habituelles comme La Pose Déco, La Pose Juridique, la chronique « Hommes, Femmes, mode d’emploi ! » et les nouveaux venus comme la Playlist, que vous pourrez écouter en un clic, ainsi que des témoignages et les coups de coeur web de notre rédacteur en chef.
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MODE& TENDANCE SHOPPING
p46
p12
p10
SI T’ES ETHNIQUE, T’ES CHIC
ÉDITO MY O2
p18
TENDANCES
p36
POSE DÉCO
p46
FAITES-LE VOUS-MÊME, OU QUAND LE DIY ENVAHIT NOTRE QUOTIDIEN
p60
EXTÉRIORISONS NOS INTÉRIEURS
ÉDITO
p48
LONELY BOY
TENDANCES
p60
LA SÉLECTION DU RÉDAC CHEF
SHOPPING
p64
p64
LITTLE MISS SUNSHINE
EN COUVERTURE ELSA ZYLBERSTEIN
TENDANCES
p84
RIDICOOL, HIPSTER...
ÉDITO
p92
ÉDITO
p124
p66
GINGER RAIN BANANA ROLL’S
ET AUSSI CHRONIQUE
p16
COMMENT DRESSER SON MEC À L’ART DU CADEAU ?
TÉMOIGNAGE
p62
POURQUOI JE N’AURAI JAMAIS LE PERMIS
HOMMES, FEMMES, MODE D’EMPLOI ! p90
p66
S’AIMER C’EST QUOI ?
CHRONIQUE
p106
EN PRINCIPE, J’AI DES PRINCIPES
TÉMOIGNAGE
p140
JUSTIN, MA SAPE PORTE-BONHEUR & MOI
LA POSE POSTALE
p142
LE COURRIER DES LECTEURS
4
p40
CULTURE RENCONTRE
p12
RENCONTRE
p40
BERNHOFT
PONY PONY RUN RUN
INTERVIEW
p78
ELSA ZYLBERSTEIN
LA POSE JURIDIQUE
p42
LES 5 GRANDS TYPES D’ÉTUDIANTS EN DROIT
INTERVIEW
p86
p86
FRANÇOIS-XAVIER DEMAISON
RENCONTRE LALA JOY
PLAYLIST
p108
p116
FLEURS DANS LES CHEVEUX ET RHUME DES FOINS
INTERVIEW
p120
YANISS LESPERT
CHRONIQUE
p132
RENCONTRE
p134
E-MOBILISEZ-VOUS QU’ILS DISAIENT ALYSSON PARADIS
p108
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ANTOINE BERTONI
AUDE BERTRAND KOUBI
DEBORAH BANNWARTH
Etudiant en M2 Droit des Affaires, Antoine vous propose comme à son habitude une Pose Postale, telle le phare de vos doutes et de vos interrogations. Et pour ce 8ème numéro, il poursuit ses recherches décoratives pour étoffer votre intérieur de jolies choses. Pas de ça entre nous, vous l’adorez ne dites pas le contraire.
Toujours dans la lune, souvent pétillante, parfois craquante et trop souvent passionnée. Folle de mode, de cuisine, de voyages, de mode, je l’ai déjà dit, tant pis ! Pour la mode, aucune répétition n’est trop belle. Je vis mode, je dors mode, je suis mode ! www.thelittleworldoffashion.fr
Ne le dites à personne, mais je suis Superwoman: comédienne/assistante d’un prof d’anglais aveugle/habilleuse sur les défilés de mode/ lindy hoppeuse... Je suis «multicapelines» en fait. L’année prochaine, j’irai chercher ma Palme d’Or. Mais en attendant, j’y vais gaiement de mon petit commentaire, et de ma petite vacherie, parfois. http://danslesacdunefille.jimdo.com/billetsd-humeur/
CONTRIBUTEU
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ARMELLE HAEGY
KRYSTEL MADELAINE
MALOU CHEVEUX COURTS
Ne le dites à personne, mais je suis SupeArmelle HAEGY (pseudo Armelle H.) est rédactrice freelance presse écrite, ainsi qu’auteure de plusieurs ouvrages. Elle collabore également au blog Pose Mag : Culture, Interview et chronique hebdo «Homme, Femme, Mode d’Emploi». Elle a d’ailleurs sorti un livre dernièrement qui regroupe une sélection de chroniques et interviews qu’elle a réalisées pour notre support : « Rédactrice pour Pose Mag ! » (Editions Baudelaire). http://armelleh.com/
Si je dis que j’aime « How I met your mother », la mode et les bébés animaux, c’est cliché ? Bon alors disons plutôt que je mets le feu à n’importe quel dancefloor (Gilbert Montagné/Beyoncé même combat), que je rêve de faire le tour du monde et que j’ai une passion inexpliquée pour la moutarde. Community manager dans la vie (j’adore cette expression), j’aime aussi écrire, j’ai même une fâcheuse tendance à l’incontinence rédactionnelle... http://jesensquecematin.over-blog.com/
Passionnée d’écriture et férue de robes, je suis la créatrice d’un blog où la mode côtoie le cinéma, et où les livres font du pied à des questions existentielles aussi profondes que «comment résister au chocolat ?» et «comment se motiver à shaker son body pour avoir un corps de déesse ?», parce que c’est toujours bien de se moquer de soi-même ! http://malou-cheveuxcourtschiffonsandco. blogspot.com/
VANESSA MONTALBANO
MARIE PARENT
Vanessa, 23 ans, Parisienne, journaliste, workaholic, ambitieuse, audacieuse, insolente, cynique, exigeante, froide, candide, passionnée, attachante. http://montalbanovanessa.wordpress.com/
Community manager, blogueuse, «liseuse de magazines», fan de True Blood, compte se marier avec Eric Northman d’ici quelques temps. C’est un vampire ? M’en fous ! Compte monter les marches de Cannes un jour (même si je ne travaille pas dans le Cinéma) et remporter un Oscar pour l’ensemble de ma carrière (je m’entraîne toutes les semaines pour mon discours, un vase à la main). www.laventuriere.com
URS
LES RÉDACTEURS
ARNAUD PAUCHENNE
MARINE REVEL
Compileur compulsif, boulimique sonore depuis le biberon, Arnaud milite pour le port du casque obligatoire dans toutes les occasions de la vie, arguant que «la vie sans musique c’est comme une semaine dans la tête d’Eve Angeli ou dans le slip de Karl Lagerfeld : épuisant et sans aucun intérêt». Lorsqu’il n’arpente pas les salles de concert parisiennes, il coince ses amis dans des écoutes nocturnes d’un énième vinyle fumeux, forcément «extraordinaire, même si pas facile aux dix premiers essais». http://shutupandpickusasong.tumblr.com/
On m’appelle Ma ma ma ma et on ne peut pas lire mon visage de Poker. On peut en revanche parcourir ma prose sur Pose Mag, tout en se délestant d’une quantité d’argent non négligeable. Je n’hésite pas à tenir un discours engagé - la pauvreté c’est dégueulasse - voilà, c’est dit.
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PAULINE DARLEY
MATTHIEU DORTOMB
SERVAN EDERN-ILYNE
/PHOTOGRAPHE
/PHOTOGRAPHE
/PHOTOGRAPHE
Photographe sur Paris, j’ai suivi des études en communication et effectué des stages vers le monde de l’image pour m’ouvrir à un environnement photographique. J’aime créer avec l’humain et composer en mode et portraits. Pour résumer mon travail en photographie je pourrais citer plusieurs mots : symbolisme, ambiances, émotions mais surtout passion. http://paulinedarley.com/
Après des cours aux Beaux Arts et son BTS de graphisme en poche, il s’installe à Paris pour acquérir une expérience plus complète. Ses photographies sont souvent reconnaissables par leur côté ludique, coloré et décalé. Matthieu Dortomb insulfe de la poésie à travers des tapisseries rétros, des jouets, du maquillage... jouant ainsi sur notre rapport nostalgique à l’enfance. www.matthieudortomb.com
C’est à 23 ans et après une formation en design graphic que je m’expatrie en Belgique pour y suivre des cours de photo à l’ESA de St Luc. Bière moins chère, tuning, fricadelle et autres distractions locale : les sources d’inspirations ne manquent pas ici... Belgique is Magic ! www.servanedernilyne.com
CONTRIBUTEU
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AMEL KERKENI
ALIX MARNAT
MAXIME STANGE
/PHOTOGRAPHE
/PHOTOGRAPHE
/PHOTOGRAPHE
C’est le théâtre, l’esthétique de la mise en scène et sa force symbolique qui m’ont amenée vers la photographie. Lors de mon tout premier cours en chambre noire, en développant une ancienne pellicule, j’ai eu un choc: j’ai vu mon grand-père, décédé, apparaître dans le révélateur. La photographie ne m’a alors plus lâché. J’aime créer une atmosphère et les thèmes que je traite sont en rapport avec ce que je vis, ce qui me touche, ce qui m’obsède. http://amel-kerkeni.com
Alix a grandi dans un milieu artistique ; après des études d’Histoire de l’Art et de Cinéma, c’est l’oeil et la photographie qui se sont imposés à elle, comme une évidence. Saisir l’instant, l’intimité du regard, que ce soit ici ou ailleurs, en Inde ou au Vietnam, Alix est toujours à la recherche de ce moment rare, fugace et fragile. www.alixmarnat.com
Photographe depuis 5 ans, je me suis spécialisé d’abord dans le portrait, et en arrivant à Paris, j’ai commencé à «étudier» la photographie de mode. Je la pratique depuis un an, et je trouve tous les jours, des nouveaux défis à relever dans ce domaine, et des choses à faire évoluer, dans mes lumières, dans mes traitements, dans mes prises de vues... Le réel travail d’une vie en perspective. www.maxime-stange.com
CORINNE GARCIA /CORRECTRICE
Passionnée par les voyages et la lecture, j’ai vécu plusieurs années aux Etats-Unis et j’habite aujourd’hui à Ottawa au Canada. J’aime surfer sur les blogs et les webzines de toutes sortes. Anglais, français, peu m’importe, j’aime naviguer d’une langue à l’autre. Mon petit côté perfectionniste pour l’orthographe me vaut le surnom de MissTypo. http://www.facebook.com/pages/ MissTypo/174094189312829
URSET TOUS LES AUTRES
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SHOPPING SI T’ES ETHNIQUE, T’ES CHIC !
Foulard Aztèque Sandro 95 €
Le globe-trotter est à la mode et s’incruste sur les podiums, dans les collections, dans la rue... L’été sera ethnique ou ne sera pas ! Sortez les franges, les plumes, les boubous et tout le tralala, mettez de la couleur partout, faites vous une tresse style Pocahontas, ça y est, vous êtes top tendance printemps-été 2012 ! Yiiiiiiihhhhhhhhhaaaaaaaaaa Motifs Navajos, Aztèques, africains, … le voyage et la découverte se font une place dans votre garde-robe. Bien entendu, la vague ethnique est largement mise en avant grâce à la collection Marni pour H&M (un véritable succès soyons honnête, ça change de Versace !). On retrouve une grande influence ethnique dans les collections Etam, Promod, Maje, Sandro, Topshop... qui nous livrent des pièces plutôt bien travaillées cet été à prix raisonnables. Les couleurs partent dans tous les sens, les imprimés se lâchent, ça pique un peu les yeux au début, finalement on s’y fait et la tendance est adoptée !
Foulard Etam 14,95 €
Les plus grands créateurs s’y sont mis également. Isabel Marant a même lancé un classique grâce à ses bottes frangées qu’on a vu absolument partout cet hiver (et qu’on réhabilite cet été). On a pu observer des silhouettes sauvages chez Rodarte, Roberto Cavalli a préféré les longues robes hippies chics, on a vu de la fourrure XXL chez Zadig & Voltaire, le duo Proenza Schouler nous a emmené loin dans une civilisation perdue. Bref on en prend plein les yeux cette saison et on mixe les imprimés comme on veut ! Attention quand même à ne pas virer total look Navajo, on pourrait vous prendre pour un joueur de flûte de Pan. Marie Parent Robe ETAM 39
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Jupe 39 £ fashionconscience.com
Robe Marni pour H&M 99 €
Bracelet PROMOD 8,95 €
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185
€
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RENCONTRE AVEC BERNHOFT
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Bernhoft est un jeune artiste norvégien dont le premier single Cmon talk a séduit la France ces dernières semaines, et pas que... En effet, la vidéo de ce titre a tourné partout dans le monde et comptabilise plus de deux millions de vues. Son album “Solidarity breaks” tourne en boucle depuis que nous l’avons reçu ! “Sing hello & some more”, “Choices”, “Good Intentions” sont nos coups de coeur (et des futurs tubes en puissance, on est en sûr) et le reste de l’abum regorge de jolies surprises musicales. A l’occasion de son passage à Paris, nous en avons profité pour rencontrer Bernhoft afin d’en savoir plus sur lui et de le faire poser devant l’objectif de notre photographe.
D’où te vient ta passion pour la musique ? C’est très difficile de répondre parce qu’on ne sait pas trop si ça vient des gènes ou si c’est l’environnement. J’étais tout petit quand j’ai commencé à faire des chansons. J’avais probablement 3- 4 ans, j’étais assis sous la table et je chantais comme ça. Mais en même temps, mon père était chanteur d’opéra et je l’accompagnais à son travail... Donc depuis mon plus jeune âge, j’ai été nourri à la musique. Je me rappelle que la première fois que j’ai entendu Elton John j’avais cinq ans et j’étais fasciné. Je passais mon temps à jouer l’intro de l’album Yellow Brick Road. C’est resté un moment particulier. Comment définirais-tu ton style musical ? Energique, transpirant, un petit goût de chocolat avec... quelques traces de gravier, de sable, de marais mais aussi de baies et de fruit. Un petit peu de papaye aussi ! On te compare souvent à Keziah Jones, que penses-tu de cette comparaison ? J’ai entendu parler de lui. Je ne connais pas sa musique. Donc je ne peux pas dire. Mais c’est un beau mec. Quels sont les artistes que tu admires le plus ? Il y en a beaucoup mais je ne serais pas ici aujourd’hui sans Sly and the Family Stone. C’est le top ! Je faisais plein de musiques différentes et un jour j’ai entendu Sly and the Family Stone et en quelque sorte, j’ai su ce que j’allais faire. Mais il y a aussi plein d’autres artistes dans le même genre : the Meters, the Stax guys, Otis Reading, Al Green, Stevie Wonder, Rufus Thomas, Prince et bien sûr Michael Jackson. J’étais un grand fan de Michael Jackson, juste après Elton John, quand j’étais petit. Lui et Nik Kershaw. Ce qui s’est passé avec Sly and the Family Stone, c’est qu’ils m’ont permis de comprendre les racines de Prince. Et de là, j’ai plongé dans l’histoire de la musique Afro-Américaine et aussi de la musique de l’Afrique de l’Ouest. Ca a été une grande révélation. En ce moment, j’écoute plutôt Feist et Bon Iver. Ce sont des artistes qui ont les pieds bien sur terre et qui font des spectacles fantastiques. Et celui avec qui tu aimerais faire un duo ? J’aimerais chanter avec Stevie Wonder....il est toujours là ! Je l’ai vu à un concert il y a 2 ou 3 ans et il y avait tellement d’énergie. Vous entendez parler d’artistes qui étaient super dans leur temps mais qui maintenant ont perdu quelque chose. C’était si bizarre de voir un gars de 60 ans s’assoir et chanter comme s’il avait 18 ans ! C’était si inspirant. Je ne veux pas m’étioler. Je veux être comme Stevie Wonder.
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Quels sont les artistes qui fonctionnent le mieux en ce moment en Norvège ? Je crois que vous en connaissez déjà quelques uns en France comme Thomas Dybdahl par exemple. Et il y a aussi quelques musiciens de jazz. Niels Petter Moalver passe demain à Bastille au Café de la Danse. Il a un super groupe. La scène jazz est très vibrante en Norvège. Mais il y en a tellement. Tu vas sur YouTube et tu t’en écoutes plein! Même moi, je ne sais pas trop ce qui se passe en ce moment car je suis souvent à l’étranger. Et quand je n’y suis pas, j’ai plutôt tendance à rester à la maison avec ma famille. J’ai un petit garçon et quand tu as de jeunes enfants, malheureusement ça t’empêche de sortir et d’aller voir des spectacles. Parce qu’il est debout à six heures du matin et qu’il est là : « Papa !!... ». Alors bon, c’est comme ça maintenant mais je retournerai en voir, je suppose. Et que penses-tu de la France et des Français ? J’adore !!! C’est fantastique ! Je veux dire que j’ai entendu tellement de gens dire que les gens en France sont impolis. Bien sûr, je suppose que les gens dans les grandes villes, car tout est tellement cher, ils doivent travailler tout le temps et la circulation à Paris, c’est quand même un peu spécial. Donc je suppose que les gens sont stressés. Mais en ce qui me concerne, j’ai plutôt rencontré une attitude amicale envers moi donc j’ai bien aimé. Et puis j’ai la pression à la maison pour qu’on déménage ici. Alors il faut que je travaille mon Français. Je vais y arriver......Bonjour !!!
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Ta vidéo Cmon Talk comptabilise plus de 2 000 000 de vues sur Youtube. Comment expliques-tu ce succès ? Ca représente en fait la moitié de la population de la Norvège! Je ne sais pas trop comment l’expliquer. Au début, j’étais un peu... pas surpris mais si quand même surpris bien que je l’ai vu arriver petit à petit. Mais quand ça a explosé, alors là, j’étais vraiment étonné car c’est passé de 20 000 vues à 250 000 en quelques jours. Et c’était avec le « Ellen Degeneres Show »? Oui, en fait c’était juste un peu avant. Ca faisait partie des vidéos présentées sur le blog de CBS. Et c’est là que ça a commencé. C’est un peu bizarre! Oui ça fait très, très bizarre quand les gens vous arrêtent dans la rue à New York. C’est comme ça avec l’internet et jusqu’à présent ça m’a réussi. J’avais posté la vidéo sur YouTube juste en me disant : « Bon, j’ai cette chanson! On va la poster. » 2 millions de vues, c’est dingue ! Comment définirais-tu ton look ? Est-ce que l’apparence a beaucoup d’importance pour toi ? Je définirais mon look comme étant tout d’abord fonctionnel, pratique. Je suis encore très dans les années 50. Pour les lunettes, j’ai cherché pendant très longtemps des lunettes style Buddy Holly et puis un jour c’est devenu mode. Et je me suis dit : « Ca, c’est exactement moi. » Elles sont aussi pratiques car elles sont si épaisses que je peux regarder ce que je fais avec mes pieds et en même temps regarder le public.
Parce qu’avec pas mal d’autres lunettes, j’ai un peu de mal à voir ce que font mes pieds. Mes cheveux, c’est un peu le style rockabilly et à part ça, j’aime bien les costumes et les belles chemises. Mes chaussures sont également très pratiques car elles sont ni trop longues, ni trop larges et j’aime bien quand les gens qui adorent les chaussures, disent : « Il a des super chaussures! ». Ils ne le savent pas mais c’est leur côté pratique. Les chaussures ne m’intéressent pas tant que ça. Ca fait trois ans que je porte celles-ci et maintenant elles se sont faites à mon pied.
Quel est ton créateur préféré ? Tes marques préférées ? J’aime bien aller dans ce magasin qui s’appelle Selected, je trouve toujours plein de choses. Il y a aussi ce styliste en Norvèg : T Michael. Il crée ses propres tissus et c’est très dandy. Je le vois plutôt comme un artisan comparé à Selected qui est une grande marque. Ce sont vraiment les deux qui se démarquent pour moi. Sinon, je vais habituellement dans des magasins de seconde main et je trouve des trucs qui étaient populaires dans les années 70.
Mais ça fait partie de ton style. Tu t’intéresses beaucoup à la mode ? Oui la mode m’intéresse et je me rends compte que d’une certaine manière les gens voient cet artiste à la télé ou sur YouTube mais ne se rappellent plus son nom. Ils vont au magasin de disques et demandent : « Vous avez ce disque ? Je ne me rappelle plus du nom de l’artiste mais il a des cheveux comme ça et des lunettes comme ci ? ….et dans le magasin, ils répondent : ah oui c’est Bernhoft ! » Oui c’est vrai ! Dans un sens, les gens se rappellent plus facilement. Pour être honnête, je viens juste de recevoir une sorte de…..ce n’est pas vraiment un prix mais on m’a élu l’homme le mieux habillé de Norvège ! Et franchement ça fait un peu bizarre !
Que peut-on te souhaiter pour 2012 ? J’espère revenir en France de nombreuses fois pour des concerts. L’album va sortir et j’espère que ça va marcher. J’aimerais bien aussi encore jouer avec le groupe parce que jusqu’à présent, je me suis plutôt concentré sur ce que je fais solo : l’homme orchestre au son polyinstruments. J’aime aussi jouer avec le groupe pour le côté communication entre les personnes sur scène. C’est quand même ça qui définit la musique. En tout cas, j’attends ça avec impatience et j’espère qu’on fera plein de festivals. Plus tard à l’automne, je vais prendre le temps d’écrire des chansons pour le nouvel album. Merci ! Propos recueillis par Enrique Lemercier Traduction : Corinne Garcia Photographe : Alix Marnat
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CHRONIQUE COMMENT DRESSER SON MEC À L’ART DU CADEAU ?
C’est bien connu, les filles sont friandes du petit cadeau qui arrive d’on ne sait où mais qui fait sauter, trépigner et crier très fort « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH » (le « ah » de jubilation, pas le « ah » d’horreur). Les mecs, cependant, ne savent pas toujours comment s’y prendre pour voir leurs nénettes exploser de joie en ouvrant un paquet qui renferme une petite attention fashion, fringues, bijoux ou accessoires. Faut-il alors renoncer à vivre ce genre de petites joies sporadiques quand on est en couple ? Beaucoup désespèrent et finissent par se faire elles-mêmes les cadeaux dont elles ont envie. Et pourtant, des moyens existent pour enseigner l’art de la surprise à son homme…
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1ère étape ? faire des cadeaux... On ne peut espérer recevoir un joli paquet si on ne fait pas soi-même de petites surprises de temps en temps. On veut l’égalité, pas vrai ? Et bien ça commence par là ! Un tee-shirt graphique, un petit CD, une place de concert ou encore un jeu vidéo… ça ne coûte généralement pas grande chose mais ça fait toujours plaisir. Attention toutefois à ne pas attendre une réaction démesurée digne d’une hystérie purement féminine : l’homme, s’il est content, ne le montre pas forcément nettement.
2ème étape ? laisser des indices... L’homme ne passe pas son temps à noter les idées de cadeaux pour ses proches et ses potes comme peuvent le faire les filles. Il écoute, mais oublie aussitôt. Il faut alors lui mettre toutes les cartes en main pour qu’il se rappelle ce que vous aimeriez avoir dans votre garde-robe : en gros, il faut lui mâcher le travail pour lui simplifier la tâche ! Un petit lookbook qui traîne sur la table du salon avec une page cornée, un petit top sélectionné, votre taille spécifiée, et le tour est joué ! Faites comme si de rien n’était, il tombera forcément dessus et, s’il est un tant soit peu curieux, il ira jeter un coup d’œil dans la brochure et comprendra !
3ème étape ? citer des exemples de copines couvertes de cadeaux... Tout en subtilité et sans arrière pensée apparente, racontez à votre homme que votre BFF (best friend forever) a vraiment de la chance d’avoir trouvé un mec attentionné qui lui fait régulièrement des petits cadeaux : « Ah tiens, j’ai vu Sophie hier soir, on a bu un verre. Elle avait un superbe petit bracelet, je lui ai demandé d’où il venait et tu devineras jamais ! Et ben c’est Jérémy qui lui a offert, comme ça, sans occasion particulière. C’est chouette, hein ? C’est un type vraiment cool, Jérémy, j’l’aime bien, moi. Il est sympa, tu trouves pas ? ». Vous entendre complimenter le mec de votre cop’ le rendra sans doute un poil jaloux et l’amènera donc à faire preuve, lui aussi, d’imagination et de générosité pour vous faire plaisir.
4ème étape ? organiser une séance essayage... Réservez une après-midi shopping avec votre homme et allez dans vos boutiques préférées. Là, faites votre Pretty Woman en essayant tout ce que vous voulez : robes, pantalons, tops, chaussures, accessoires en tout genre… tout doit y passer. Exprimez bien clairement vos coups de cœur : « Haaaaaaaaaaaaan c’est TROP BEAU ! WAOUH, c’est vraiment CA-NON ! Tu vois, chouchou, pour une fois, j’me trouve vraiment pas mal du tout, j’me sens bien. Tu comprends ? Dis, qu’est-ce que t’en penses ? Je serais canon à ma fête d’anniversaire comme ça, naaaaan ? Ooooolala, mais c’est MA-GNI-FI-QUE, t’imagines même pas comme je kiffe grave être habillée comme ça. J’suis FAN FAN FAN FAN FAN FAN. J’adooooooore. » N’hésitez surtout pas à en faire des tonnes pour qu’il s’en souvienne ! Répétez le nom du modèle, la taille qui vous va comme un gant et dites à la vendeuse qui vous demande si vous prenez l’article : « Naaaaan, c’est vraiment TROP TROP TROP TROP TROP BEAU mais naaaan, malheureusement… », une pointe de tristesse doit être perceptible dans votre phrase, vous avez l’air profondément déçue, au bord des larmes, presque désespérée.. Oui, le too much n’a jamais tué personne quand il s’agit d’obtenir ce qu’on veut !
à vous de jouer! Malou Cheveux Courts
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MY O
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PHOTO MAXIME STANGE MODÈLE MARY ASTRID & ANNINA ROESCHEISEN MAKE-UP SESS DE MADEMOISELLEMU COIFFURE SOPHIE HAISE STYLISME CHARLOTTE LAPLACE BLACKITTEN ASSISTANTE PHOTO PAULINE DARLEY
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Annina : Bustier drapé AZZEDINE ALAÏA, culotte gaine MAISON BLACKITTEN Marie Astrid : Body en dentelle MAISON BLACKITTEN, ceinture vintage
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Annina : Combinaison en soie EVA MINGE, ceinture vintage, bracelets AND-I et BLANCO, sandales noir et or RARE Marie Astrid : Veste en tweed MANGO, soutien-gorge brodĂŠ EVA MINGE, short en daim TARA JARMON, ceinture vintage, escarpins en cuir python GUESS
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Marie Astrid : Robe RAPHAELLE H’LIMI, veste bicolore EVA MINGE.
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Annina : Blouson de cuir REDSKIN, bustier en velours vintage, culotte MAISON BLACKITTEN
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Marie Astrid : Bustier AZZEDINE ALAÏA, pantalon bretelle ZARA, bracelets AND-I et BLANCO Annina : Robe RAPHAELLE H’LIMI, ceinture vintage, mitaines BLANCO
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Marie Astrid : Bustier AZZEDINE ALAĂ?A, pantalon bretelle ZARA, bracelets AND-I et BLANCO
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Marie Astrid : Robe RAPHAELLE H’LIMI, collier vintage, gants CAUSSE, sandales façon python NEWLOOK Annina : Blouse MAJE, ceinture et boucles d’oreille vintage, jupe en cuir REDSKIN, sandales noir et or RARE
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Marie Astrid : Veste LA CITY, bustier SANDRO, gaine MAISON BLACKITTEN, ceinture vintage, sandales KURT GEIGER
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Annina : Blouson de cuir REDSKIN, bustier en velours vintage, culotte MAISON BLACKITTEN, sandales faรงon python NEWLOOK
Annina : Blouse MAJE, ceinture et boucles d’oreille vintage, jupe en cuir REDSKIN
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Marie Astrid : Bustier AZZEDINE ALAÏA, pantalon bretelle ZARA, bracelets AND-I et BLANCO Annina : Robe RAPHAELLE H’LIMI, ceinture vintage, mitaines BLANCO, collants en dentelle FALKE, escarpins en cuir python GUESS
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Marie Astrid : Veste LA CITY, bustier SANDRO 31
Annina : Combinaison en soie EVA MINGE, ceinture vintage, bracelets AND-I et BLANCO
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Marie Astrid : soutien-gorge brodĂŠ EVA MINGE, short en daim TARA JARMON, ceinture vintage, bracelets AND-I
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Marie Astrid : soutien-gorge brodĂŠ EVA MINGE, short en daim TARA JARMON, ceinture vintage, bracelets AND-I
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Marie Astrid : Bustier AZZEDINE ALAÏA, pantalon bretelle ZARA, bracelets AND-I et BLANCO Annina : Robe RAPHAELLE H’LIMI, ceinture vintage, mitaines BLANCO, collants en dentelle FALKE, escarpins en cuir python GUESS
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TENDANCES «FAITES LE VOUS-MÊME»
OU QUAND LE DIY ENVAH NOTRE QUOTIDIEN. Depuis quelques petites années le DIY ou littéralement en français «Faites le vous-même» a envahi nos vies avec la plus grande simplicité. Certains vous diront que ce mouvement est logique au vu des années difficiles économiquement parlant, que nous subissons, oui, mais encore ! Il faut dire que le DIY a commencé à éclore dans les années 1970, s’il faut lui mettre une date et une origine bien précise, non parce que les tricots de mère-grand, c’était bien du DIY enfin bref, j’aurai tenté... Ainsi donc, en 1970, le mouvement Punk part du principe que nous n’avons pas besoin d’acheter constamment, dans un ultime sentiment de rebellion, anti-consumériste au possible, ils établissent la philosophie DIY et l’appliquent. Elle commence d’abord par un rejet des scènes qui demandent un mécènat ou des subventions pour pouvoir se produire et préfèrent les caves et sous-sols. Puis ils appliquent «la débrouille» au reste de leur vie. Si le vélo se casse, ils apprennent à le réparer eux-mêmes plutôt que de l’amener dans un atelier, si ils veulent un nouveau tee-shirt, ils le créent... Cette tendance a prit une ampleur importante récemment, devenant la passion de centaines de personnes à travers le monde, qui créent des blogs sur le sujet, et de milliers de personnes qui pratiquent au quotidien le DIY. Les articles sur le sujet naissent à travers le monde chaque jour, plus ou moins inspirés, touchant la déco, la mode, le bricolage, la cuisine... Nous avons répertorié les 10 DIY les plus intéressants trouvés dernièrement sur le web. Enfin voilà, on va tous retourner à notre colle à l’amande, à nos ciseaux à bouts ronds, à nos paillettes et nos découpages. RDV en salle 210 pour le cours de DIY Pose Mag ! Aude Bertrand Koubi
DIY pochette jaune La tendance est au lemon non ? Citron jaune lime et tout ce que vous voudrez ne nous donnent pas un jus de fruit bien vitaminé mais bien une belle pochette. Suivez les conseils de la blogueuse mode Style Scrapbook pour réaliser la vôtre facilement. http://www.stylescrapbook com/2011/03/diy-yellow-clutch.html
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» HIT
DIY YSL shoes Les chaussures d’YSL chez Cupcake and Cashmere, une des blogueuses mode aux USA qui poste le plus d’articles DIY de qualité. Pour réaliser cette paire, elle conseille d’acheter un modèle similaire aux YSL et de la super glue, ainsi que des plumes, de les coller sur le talon, et voilà comment ce DIY nous donne envie d’essayer immédiatement. http://cupcakesandcashmere.com/semi-diy-suede-fringe-pumps/
Un beau jour Le blog Un beau jour a été créé pour que le jour de votre mariage soit le plus beau et DIY svp, mais pas que ! Si vous avez envie de piocher des idées et que vous ne vous mariez pas, vous pouvez aussi ! http://www.unbeaujour.fr/blog-mariage/category/deco-originale/do-it-yourself/
Mugs Oh Hello Friend Les astuces et posts DIY d’oh hello friend blog sont très intéressants, généralement ils concernent la déco maison, ou des idées cadeaux simples et adorables. Nous on adore l’idée de personnaliser ces mugs. “Chéri(e), pense à passer au pressing” ou encore “Je t’aime aussi !” http://www.ohhellofriendblog.com/search/label/diy
Les boots glitter Sur le blog de PrettyShinySparkly on découvre le DIY pour créer sa paire de boots glitter, pour presque rien. Donner une seconde jeunesse à une paire qu’on trouvait finalement trop simple, est possible en quelques coups de glu et de pluie de paillettes! http://prettyshinysparkly.com/diy-glitter-ankle-boots/
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Tie and Dye Bon si vous suivez Pose Mag (et vous avez plutôt intérêt, non mais !), vous avez sûrement dû lire notre article sur le Tie and Dye. Cette tendance s’impose comme une des plus suivies de l’été. Mimnor, notre Frenchie aux doigts de fée, a réalisé un magnifique tuto Javel pour qu’on ait toutes le jean Tie and dye de nos rêves ! Pour avoir testé, je vous précise de ne pas le laisser plus de 5 minutes si vous ne voulez pas avoir un effet trop délavé ! Sinon vous basculerez sur du blanc, limite rose ! Et laver bien votre jean sans produit (plutôt deux fois qu’une) pour éviter qu’on vous dise toutes les cinq minutes: “T’avais piscine ce matin ?”. http://www.sushipedro.com/article-jai-javelise-diy-44478211.html
La table tendance néon Chez Mango and Salt, blogueuse française, on retrouve notre mode néon du moment, avec des pieds de table colorés. http://www.mangoandsalt.com/2012/02/26/diy-une-table-bigout-neon/
Le bracelet tressé nouvelle génération Notre coup de coeur c’est bien ce DIY par Honestlywtf. On ne l’a pas encore réalisé mais le matériel est prêt ! http://honestlywtf.com/diy/diy-woven-chain-bracelet/
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Veste “Chanel” sur Ykone Et pour finir en beauté, qui n’a jamais rêvé d’avoir “The petite veste Chanel” par excellence ?! Ykone a trouvé le moyen de nous faire rêver en quelques coups d’aiguille ! http://www.ykone.com/magazine/articles/comment-fabriquer-une-petite-veste-noire-chanel-en-moins-de-2-minutes
La manucure DIY Exit la french manucure qui coûte trop cher ! Voici venu le temps du nail art, cette pratique qui te pousse à retomber en enfance et à vouloir des ongles de toutes les couleurs, assortis à toutes tes tenues, avec des pois, des fleurs, des triangles, des rayures... Sur la blogosphère française, nous avons une adepte, et une super prof’, Pauline Fashion blog. http://www.paulinefashionblog.com/articletuto-nails-des-triangles-sur-les-ongles-vernistutoriel-97410780.html
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RENCONTRE PONY PONY RUN RUN
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Lorsque Gaétan et Amaël, les frangins angevins, rencontrent Antonin, le Nantais, durant leurs études à l’École régionale des Beaux-Arts de Nantes, ils sont très loin d’imaginer que le succès va frapper très rapidement à leur porte. Tous les trois sont animés du même désir de créativité et forment leur groupe en 2005. Leur musique teintée d’électro dance et de pop rock a su conquérir un large public, à travers le web grâce à la diffusion de leurs démos. Leur enthousiasme propulse le trio à travers toute l’Europe, à bord de leur camion. Pendant quatre ans, ils promèneront leurs pop-songs, sans label ni tourneur, et se formeront sur le terrain. Une merveilleuse école qui leur a permis d’affronter le succès avec sérénité l’heure venue. Leur premier album « You need Pony Pony Run Run », produit par Frédéric Lo, sort en 2009 et cartonne grâce à « Hey You ». En effet, ce single a servi de jingle sur la chaîne Canal+ et figure sur la compilation La Grande B.O. du Grand Journal de Canal+. 110 000 exemplaires vendus. Une Victoire de la Musique dans la catégorie « Révélation du public », en 2010. Une énorme tournée en France et aux quatre coins du monde. Ils se produisent également dans de prestigieux festivals anglais comme Glastonbury et The Great Escape. Sorti le 27 février, leur deuxième album intitulé « Pony Pony Run Run » créé au pays basque, s’envola ensuite jusqu’à L.A., où il fut confié au producteur américain Andrew Dawson, afin d’en assurer le mixage. Il est temps pour vous (si ce n’est déjà fait !) de découvrir cet album haut en rythmes et sonorités, des sons variés inspirés lors de leurs voyages à la Réunion, au Japon, en Allemagne… Du très lourd assurément, qui assurera au groupe sa place au soleil dans les palmarès 2012 !
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En pleine promotion, Antonin, un des membres du groupe, nous accorde quelques minutes pour répondre à nos questions. Lequel de vous trois a baptisé le groupe Pony Pony Run Run et pourquoi ce nom ? Nous avions un faible pour « Pony », mais ne faites aucun rapprochement avec le cheval, il n’y en a pas ! Nous voulions un nom rythmé qui s’assimile à notre univers musical, jusqu’au jour où Gaétan est entré dans le salon en nous clamant « Pony pony run run ». On a ri, puis on a validé tous les 3. C’est un peu long, je vous l’accorde, mais nous ne sommes pas très fans du PPRR, que nous pouvons lire sur certains articles : cette abréviation casse le rythme ! Qui est le leader du groupe ? Bien avant l’album, Gaétan était déjà aux commandes. Les lignes de voix, la réalisation, la production… il poursuit donc. Mais nous sommes un groupe scellé et décidons de tout ensemble. À quel métier vous prédestiniez-vous avant de vous investir dans Pony Pony Run Run ? J’ai suivi ma fin du cursus au sein de l’École des BeauxArts de Nantes et c’est là que j’ai fait la connaissance de Gaétan et son frère. Fans de musique, le courant est très vite passé entre nous trois. Ils m’ont ensuite proposé d’intégrer leur groupe, pour jouer du synthé et de la guitare. La musique fait partie intégrante de notre vie et il est évident que nous serions toujours dans cet univers artistique, si Pony Pony Run Run n’existait pas. On aurait donc poursuivi dans cette voie, en pratiquant la musique expérimentale et l’art plastique. Où et quand avez-vous étudié la musique ? Gaétan a suivi très jeune des cours d’éveil musical, puis a intégré le conservatoire et la fac de musicologie. Nous avons un parcours similaire, ce qui nous permet de travailler sur des bases existantes et de peaufiner sur le tas. Quatre mois après la sortie de votre premier album, vous vous produisez dans l’émission Taratata sur France 2. Tout va très vite ! Ce succès rapide et la médiatisation qui s’en suit vous surprennent-ils ? Après deux ans de tournées à travers le monde, nous étions « acteurs » de cette reconnaissance que nous ressentions au fur et à mesure de nos concerts. Des salles de plus en plus remplies par un public qui chante votre répertoire ; c’est magique ! Nous avons travaillé très dur pour en arriver là, vous savez ! Grâce au web, « Hey you » a fait le tour du monde.
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En 2010, on vous décerne une Victoire de la Musique « Groupe ou Artiste révélation du public de l’année » ainsi qu’un MTV Europe Music Awards du « Meilleur Groupe ou Artiste Français de l’année ». Quelle consécration ! Envisagiez-vous dès lors la composition de votre second album, afin de maintenir le cap et de hisser la barre encore plus haut ? Nous l’envisagions depuis quelque temps déjà, mais dans le tumulte de nos agendas bien remplis, nous n’avions pas une minute pour nous poser vraiment, et composer en balance ne rentre pas dans notre mode de fonctionnement. Il est vrai que nous étions quelque peu frustrés par cet état de fait et que nous voulions innover, mais nos engagements ne nous laissaient que peu de répit.
Retrouvez toute l’actualité de Pony Pony Run Run, ainsi que leur Tour Date sur Leur site officiel : http://www.ponyponyrunrun.net Leur page Facebook : Pony pony run run Sur Twitter : @PonyPonyRunRun 44
Très inspirés par la musique anglo-saxonne, vous ne chantez qu’en anglais. Est-ce un choix commun et réfléchi, laissant entendre qu’il serait plus facile ainsi de véhiculer vos albums à travers le monde ? Très sincèrement, on ne s’est jamais posé la question. Notre univers musical correspond à un folklore anglophone, ça coulait donc de source ! L’anglais s’adapte beaucoup plus facilement à une rythmique, mais ce n’est pas forcément un atout majeur pour véhiculer sa musique à travers le monde, détrompezvous ! Le marché anglais est très difficile à intégrer, car ils vivent en totale autarcie. En dehors de la France, dans quels pays vous a-t-on réservé un accueil inespéré ? En Allemagne et au Japon, par exemple, il existe de
nombreux clubs café qui ouvrent leurs portes aux artistes pour leur permettre de se produire et de se faire découvrir. La culture est bien différente. Nous n’avons pas ce concept en France et c’est dommage ! Nous gardons un souvenir mémorable de la Pologne ! Alors que nous faisions les balances, la salle se remplissait de façon impressionnante. Nous n’avions que peu de places pour nous mouvoir, mais le public était très réceptif. Internet est un outil de communication puissant qui ouvre de nombreuses portes ; certaines personnes connaissaient nos chansons ! Nous avons ensuite fêté notre soirée, tant nous étions heureux de notre prestation. Au petit matin, nous avons rapidement déchanté dans notre chambre d’hôtel : on nous avait volé tous nos papiers… Concernant votre nouvel album, vous gérez vraiment tout ? Paroles, musiques, pochettes, vidéos ? Où trouvezvous l’inspiration ? Quels sont les éléments déclencheurs ? Nous travaillons à l’instinct. Spontanément, on évolue dans un ping-pong musical, inspiré de différents sons importés des pays dans lesquels nous nous sommes produits. Evoluant dans une dynamique permanente et avant de nous lancer dans le second album, nous sommes repartis « en touristes » dans tous ces lieux. Une semaine à Berlin, une semaine à Tokyo, une semaine par ci et par là…. Des vacances méritées, ludiques et créatrices. Gaétan gère les graphismes, Anaël les vidéos, mais nous faisons également appel à des personnes talentueuses qui, à notre demande, nous proposent différents produits que nous sélectionnons d’un commun accord. L’été dernier, alors que l’heure était au farniente, vous vous êtes tous les trois installés dans un studio à St-Jean-de-Luz, pour travailler sur cet album. Vous imposiez-vous des plages horaires de travail ? Avez-vous joint l’utile à l’agréable ? Sincèrement, nous n’avions rien programmé du tout ! Il nous arrivait d’être hyper efficaces en une seule journée et d’enchaîner la semaine avec des problèmes techniques ou de raccordements tels que nous partions nous détendre à la plage. Nous nous étions cependant fixé un objectif : nous devions être prêts pour septembre! Votre tournée a démarré en mars, quelques dates de concerts ou de festivals à nous révéler ? Après l’Allemagne et la Suisse, nous nous produirons à partir de mi-avril dans différentes villes en France. Le Trianon à Paris nous ouvrira ses portes les 2 et 3 mai. Nous chanterons lors du Festival de la Rochelle, après le feu d’artifice. D’autres dates sont encore à valider, je ne peux donc vous les annoncer toutes à ce jour, mais vous invite à consulter notre Tour Date. Envisagez-vous des projets solo dans un univers musical autre, parallèlement à Pony Pony Run Run ? Il est vrai que nous avons tous trois quelques projets solo en stand-by, mais pour l’heure, nous nous focalisons entièrement sur ce nouvel album. À suivre… Rassurez-nous, il vous reste un peu de temps libre pour vos vies personnelles ? En effet, on tente de préserver nos partenaires, en leur consacrant un peu plus de temps. Quelle relation entretenez-vous avec les réseaux tels que FB et Twitter ? On trouve les réseaux cool, dans la mesure où les gens qui nous suivent se connectent spontanément. Nous gérons FB et Twitter en parallèle avec le label, et y déposons quelques photos prises lors de notre promotion ou concerts. Gaétan était très fan l’été dernier des couchers de soleil qu’il postait régulièrement sur notre mur ! (rire !) Propos recueillis par Armelle H. Credit photo : Matthieu Dortomb
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POSE DECO EXTÉRIORISONS
NOS INTÉRIEURS
Coussins Splash, Zara Home. Lin et coton imprimé, muni d’une fermeture éclair, sans rembourrage. Prix : A partir de 19,99 €. www.zarahome.com
Douceur du printemps oblige, nous voulons du renouveau dans nos appartements. La tendance de cette saison est une invitation de l’extérieur dans nos intérieurs. Pourquoi nous aimons absolument ? Eh bien réfléchissez les amis, nous ne disposons pas tous d’une grande terrasse qui nous garantit des mines réjouies aux moindres rayons de soleil, il faut donc contrer cette situation discriminatoire pour assurer le bonheur de tous. Ce printemps sera alors sous le signe du vert, des imprimés fleuris, des bois clairs et de tout objet ayant un lien plus ou moins grand avec l’immensité du monde. Les maîtres mots sont douceur, légèreté et naturel. Je vous vois déjà peindre aux mille couleurs l’air du vent et je trouve ça beau. Attention tout de même, cette tendance ne supporte que la sobriété. Il conviendra dès lors de garder une certaine mesure dans vos achats et dans la disposition de l’ensemble. Nous vous proposons à cet effet, une sélection mesurée mais tout autant passionnée. Souriez, le printemps est arrivé. Antoine Bertoni
Décor pour œilleton, Hibou, Cocoboheme. Issu de forêts écogérées, en bois de bouleau. Format : 7,6 x 6 ,1 cm Prix : 10 € www.cocoboheme.com
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Fauteuil Bridge Luxembourg, Fermod. Design de Frédéric Sofia. Aluminium laqué, H 88 x L 52 x prof 57 cm. Prix : 199 € www.madeindesign.com
Lampe Olive, Maison du Monde Métal et Toile, H 45 x L 22 x P 22 Prix : 12,90 € www.maisonsdumonde.com
Bouquet Pivoine Galdys, Maison du Monde. Fleurs artificielles plastique et tissu. H 25 x L 20 Prix : 10,90 € www.maisonsdumonde.com
Chemin de table Papillon Aquarelle, Jardin d’Ulysse. 100% coton, 50 x 150 cm Prix : 20 € www.jardindulysse.com
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LONELY BOY PHOTO MATTHIEU DORTOMB MODÈLE ROMAIN @ EYE MODEL LIEU HÔTEL ARIANE TENUES BY EPISODE & KILIWATCH
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TENDANCES LA SÉLECTION DU RÉDAC CHEF
par Enrique Lemercier
PARCE QUE TROIS ARGUMENTS, C’EST SUFFISANT POUR JUSTIFIER UN COUP DE COEUR ! LE SLIP FRANÇAIS Parce que c’est un concept original. Parce que c’est du vrai made in France. Parce que c’est tellement cool de mettre des slips ! Prix : 20 € l’unité, 55 euros le lot de 3 http://www.leslipfrancais.fr
GLOSSYBOX HOMME Parce que je trouvais génial ce concept de box et j’avais hâte que ça arrive pour les hommes. Parce que c’est plutôt amusant de recevoir chaque mois une sélection de produits surprises ! Parce que cela permet de découvrir plein de soins et parfums différents, sans se ruiner ! Prix : 14 € l’abonnement trimestriel ou 45 € les 4 coffrets ou 56 € les 6 coffrets http://www.glossybox.fr
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Illustration : Olivia à Paris http://blog.oliviaaparis.com/
LES TATOOS BERNARD FOREVER Parce que j’aurais aimé avoir l’idée avant eux de créer un site de tatoos éphémères décalés ! Parce que leur manière de communiquer est géniale. Parce que je suis fan de leurs slogans (exemples : « Tatoueur temporaire de père en fils depuis 2012. » / « Même si votre maman ou votre copine ne s’appellent pas Brigitte, elles ont quand même forcément un peu de Brigitte en elle. »). Prix : de 5 à 7 euros les 2 planches Phttp://www.bernardforever.fr
LES PRODUITS DE BEAUTÉ POUR HOMME AGNÈS B. Parce qu’Agnès B. habille et connaît bien les hommes, il était logique pour elle de développer une gamme de soins qui leur soit consacrée. Parce que les produits sont très agréables d’utilisation. Et parce que pour une fois, des soins pour homme de qualité sont à des prix raisonnables. Prix : de 11,90 € à 23,90 € Produits en vente sur le site Le club des créateurs de beauté http://www.ccbparis.fr
VESTE SAMSØE Parce que je me suis découvert une passion pour les vêtements de pluie ! Parce que tant qu’à faire, autant aller jusqu’au bout du cliché et prendre cette veste en jaune ! Parce que Samsøe est une marque scandinave qui commence à beaucoup faire parler d’elle en France. Prix : 140 € http://www.samsoe.com
LE SAC À DOS JOJO MESSENGER Parce que ça fait du bien d’avoir un concept-store sympa dédié à la mode masculine. Parce que j’aime voir la réaction de mon entourage quand je leur dit que je veux m’acheter un sac à dos ! Parce que le sac à dos Jojo Messenger, ce n’est pas n’importe quel sac à dos ! Prix : 395 € http://www.sourced.fr
CHAUSSURES SANDERS Parce qu’à force d’aller sur le site Centre Commercial, que je trouve très bien fait et original, c’était sûr que j’allais finir par craquer ! Parce que j’ai tout simplement eu un coup de coeur pour ces chaussures Sanders. Parce que j’avais absolument besoin de nouvelles chaussures pour le printemps ! Prix : 220 € http://www.centrecommercial.cc 61
TEMOIGNAGE POURQUOI JE N’AURAIS JAMAIS LE PERMIS Il est de rigueur de passer le permis, grosso modo, à 18 ans, au moment du passage à l’âge adulte. Petite remarque en apparté : c’est très mal fichu quand on y pense car l’âge légal pour conduire est aussi celui pour boire, ce qui n’est pas tellement un bon timing, vous en conviendrez. Pour résumer, le permis de conduire, c’est comme un rituel de passage des temps modernes qui vous donne officiellement l’indépendance des grandes personnes ! Oui mais voilà, moi j’ai loupé mon rituel de passage, je suis toujours le boulet de vos soirées à défaut d’être votre Sam. Je suis l’amuseuse des trajets de vacances, me donnant pour but de divertir les conducteurs à défaut de les relayer. Je suis la fille qui ne peut habiter qu’en centreville et qui ne s’en plaint pas, même si elle doit subir les affres des transports en commun. Je suis celle qui fait ses courses avec un caddie pliable, comme une petite vieille, et qui adore marcher des heures comme si sa ville était un grand village.
maligne qui squatte le siège passager des conducteurs trop généreux). Et alors, ça fait quoi de ne pas conduire ? Ba ça ne fait rien, ça ne m’a jamais manqué et vu le prix de l’entretien et de l’essence, je m’en félicite. Pourtant, dans ma tête je suis une super conductrice, si, si. Je suis persuadé que les créneaux sont un amusement et que je suis dotée de réflexes supérieurs à la moyenne ! J’aurai tellement de style dans ma mini (non ma première voiture ne sera pas une 205, c’est un des avantages à passer son permis vieille) que tout le monde pensera que je suis née un volant dans les mains.
«Ouais, avoir son permis c’est vraiment trop fun» (pfff)
Pourtant, quand je dis qu’à 25 ans je n’ai toujours pas mon permis, on me dit «Quoi, mais comment tu fais ?» (sous entendu tu es une assistée/ une ermite qui n’a pas de vie sociale/une indigente plus radine plus
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Bon si je vous ai donné l’illusion de ne pas avoir le permis par pure conviction, méprenez-vous, c’est plus le prix du papier rose qui est le véritable obstacle ... Allez, dans 5 ans, promis, juré, je le passe ! Mais si je vous dis !
Krystel Madelaine Credit photo : Serven Edern-Ilyne Modèle : Ophélie Longuépée
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TENDANCES LITTLE MISS SUNSHINE
Citron, poussin, paille, safran, moutarde, jonquille et j’en passe, vous pensez que je parle cuisine ? Eh bien non, je vous parle de la tendance été 2012 : le jaune ! Souvent mal compris par ses contemporains, le jaune est souvent utilisé pour mettre en valeur un bronzage juste après les vacances. Grosso modo, on s’autorise à porter du jaune une, voire deux fois par an et après on en parle plus, on retourne à nos bons vieux classiques. Les préjugés sur le jaune sont plutôt nombreux : ça grossit, c’est voyant, ça rend le teint blafard, on vous confond avec une bouteille de Pulco, … Bref, 2012 va rendre ses lettres de noblesse au jaune, parce que franchement, c’est canon, même quand on n’est pas spécialement bronzée ! Cette année, beaucoup de créateurs se sont dit que le jaune c’était pas si mal finalement. Sonia Rykiel en tête a rendu hommage à cette couleur lors de son dernier défilé et tout le monde a crié au génie. Un camaïeu de jaune s’est succédé lors du show et la planète s’est rendue compte que même les mannequins pâles comme des linges portaient divinement bien cette couleur... Chez Louis Vuitton, le jaune était romantique et subtil. Helmut Lang, Elie Saab, Burberry Prorsum, Lanvin, Louboutin, Paule Ka... n’ont pas résisté à l’appel du jaune acidulé non plus. En d’autres mots, tout le monde s’y met. Et même chez les marques dites « grand public » le jaune prend l’ascendant sur les classiques de l’été ! Robes fluides et légères chez H&M et Tara Jarmon, petit top décolleté en V chez Mango, pantalon jaune citron chez Cimarron, sacs pop chez Asos, il y en a pour tous les goûts et pour tous les budgets. Alors soyons en avance sur la tendance et portons dès maintenant du citron, du soleil, du jonquille, du paille... On va éblouir la galerie les filles ! It’s time to get the yellow fever ! Oh yeah !
Robe H&M 29,95 €
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Marie Parent
Sac Smiley ASOS 19 €
Robe TARA JARMON 395 €
Sac ASOS 42,19 €
Escarpins Christian Louboutin 425 €
Top MANGO 22,99 €
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ELSA ZYLBERSTEIN PHOTO PAULINE DARLEY ASSISTANT PHOTO MAXIME STANGE STYLISME ANAÏS DELCROIX MAKE-UP MADEMOISELLEMU HAIR SOPHIE HAISE LIEU GALERIE DES GALERIES, DURANT L’EXPOSITION « INTO THE WOODS »
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Crédits stylisme Robe Alexandre Vauthier Bague Sowat sur www.lexception.com
Crédits oeuvres : Anne Wenzel, « Untitled (Stag) », 2005. Collection S.M.A.K., Musée Municipal d’Art Contemporain, Gand (Belgique). Vue de l’exposition “Into the woods”, Galerie des Galeries, espace Culturel des Galeries Lafayette.
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Crédits stylisme Veste Emanuel Ungaro Chaine et bagues Sowat sur www.lexception.com
Crédits oeuvres : Mimosa Echard, « Toile », 2010. Courtesy de l’artiste. Vue de l’exposition “Into the woods”, Galerie des Galeries, espace Culturel des Galeries Lafayette.
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Crédits oeuvres : Alicja Kwade, « Andere Bedingung (Aggregatzustand 6) », 2009. Courtesy Johann König Gallery, Berlin. Vue de l’exposition “Into the woods”, Galerie des Galeries, espace Culturel des Galeries Lafayette.
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CrĂŠdits stylisme Combinaison Azzaro Escarpins Louboutin
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CrĂŠdits stylisme Combinaison Azzaro
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INTERVIEW ELSA ZYLBERSTEIN
Comédienne talentueuse, maintes fois récompensée par la profession, sa carrière est à son image ; lumineuse, passionnée et surprenante, tant par ses prestations que par ses jeux si divergents. Mauboussin en fera son Ambassadrice dans la campagne publicitaire « d’Amour, le jour se lève », en la définissant ainsi : « Toutes les femmes sont nos ambassadrices, mais il arrive qu’on en rencontre une qui les incarne toutes. Elsa symbolise cette nouvelle génération de femmes déterminées, élégantes, libres, dont la beauté ne tombe pas dans la caricature de l’icône. »
Il était une fois, Elsa Zylberstein… Après le bac, elle se tourne vers la comédie en intégrant la classe libre du cours Florent avec pour professeur, entre autres, Francis Huster. Maurice Pialat la révèle dans « Van Gogh ». Sa prestation très remarquée lui vaut le Prix Michel Simon en 1992 et sa première nomination au César du Meilleur Espoir Féminin. Elle n’a que 17 ans. Dès lors, elle n’arrêtera pas d’enchaîner les rôles. Elle inspire de jeunes réalisatrices, telle que Martine Dugowson, dont elle devient l’actrice fétiche et qui lui confie le rôle principal de « Mina Tannenbaum » aux côtés de Romane Bohringer. A cette occasion, Elsa se verra attribuer le Prix Romy Schneider en 1993. Elle affectionne par-dessus tout les films forts et ambitieux, tels que « Farinelli », « Lautrec », « Monsieur N », « Jefferson à Paris » et enfin « Modigliani ». En parallèle, elle ne cesse de nous surprendre et n’hésite pas à nous dévoiler sa fantaisie, en mêlant romantisme et folie douce dans « Tenue correcte exigée » de Philippe Lioret, « L’homme est une femme comme les autres » de Jean-Jacques Zilbermann (Prix de la meilleure actrice au Festival de Cabourg) et à travers « Ce jour-là » de Raoul Ruiz, film en compétition officielle à Cannes.
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Elsa compose et joue de ses rôles. Sa variation très personnelle inspire Philippe Claudel qui écrit pour elle « Il y a longtemps que je t’aime » qu’elle tournera face à Kristin Scott Thomas, et à l’issue duquel elle recevra le César du Meilleur Second Rôle Féminin en 2009. Carrière également marquée par « La Fabrique des sentiments » de Jean-Marc Moutout. Dernièrement, au Théâtre des Mathurins, elle était à l’affiche d’une pièce originale de Karine Silla-Perez, « Le temps qui passe », mise en scène signée Vincent Perez. Côté cinéma, nous l’avons vue très récemment dans les « Tribulations d’une caissière » de Pierre Rambaldi (adaptation du livre d’Anna Sam), aux côtés de Déborah François, Marc Lavoine, Anne Loiret et Nicolas Giraud. Elle figure également dans la distribution de « JC comme Jésus Christ » de Jonathan Zaccaï avec Vincent Lacoste, Aure Atika, Kad Merad et Gilles Lellouche.
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INTERVIEW ELSA ZYLBERSTEIN
Vous serez prochainement à l’affiche de « Plan de table » de Christelle Raynal, qui réalise son premier long métrage, aux côtés de Franck Dubosc, Andrey Lamy, Shirley Bousquet, Arié Elmaleh et Louise Monot, dont la sortie est annoncée le 25 avril 2012. Qu’est-ce qui vous a séduit dans cette comédie romantique ? C’est un film très ambitieux et fort original, comparable à une comédie romantique à l’anglaise. Il traite du destin, d’une certaine obsession des défis de la vie. Je ne connaissais absolument pas les acteurs qui partageaient l’affiche avec moi. Lors du tournage, j’ai découvert des gens merveilleux : une amitié est née. C’est simple on ne se quitte plus ! Pas plus tard qu’hier, ils sont venus dîner à la maison. Quelques mots sur votre personnage ? Lorsque Christelle Raynal m’a présenté le projet, j’ai tout de suite été amusée par le personnage. Elle me l’a décrite comme une fille « comparable à sa tante ». Sauf, que je ne connais pas sa tante ! Il me fallait aller à l’essentiel pour m’imprégner du rôle, aussi bien dans le comportement social que dans le ressenti profond de cette femme de médecin. Elle est hystérique, obsédée par la perfection, nerveuse. En société, elle se complaît à dire que tout va bien, alors qu’il n’en est rien. Elle est angoissée au possible et se bourre de médicaments. Elle vit dans le déni permanent. Ne supportant absolument pas le silence, elle tente inexorablement de le combler, mais si maladroitement… J’ai beaucoup aimé ce rôle. Le mariage a-t-il selon vous une valeur capitale dans un lien amoureux ? Non, pas forcément ! C’est une convention avant tout ! Mais se dire « oui », vouloir officialiser son amour pour une personne doit être un moment chargé d’émotions, même si le cours de la vie risque de rompre, un jour ou l’autre, ce lien.
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Lors du Festival de l’Alpe d’Huez, qui s’est déroulé du 17 au 22 Janvier, Christelle Raynal a été nominée 4 fois, et on vous a décerné le Prix d’interprétation féminine. Une belle récompense, non ? J’étais d’autant plus ravie que ce prix m’a été attribué par un jury d’acteurs. Lorsque le président du jury, Gilles Lellouche, me l’a remis, j’étais très émue. Durant votre parcours, quelles ont été les rencontres marquantes et décisives qui ont influencé votre carrière ? Maurice Pialat, indéniablement, lorsqu’il me fit cadeau d’un rôle dans « Van Gogh ». Le film sorti à l’écran, ma vie a aussitôt basculé. Je pense à lui tout le temps : je lui dois tout. C’était un homme unique, un génie ! Il m’a influencé dans mes choix, mes envies, tout en me confiant une grande liberté. Comment ne pas citer Martine Dugowson qui m’a offert trois rôles magnifiques ! Elle est la première à avoir décelé chez moi un côté Woody Allen : j’étais capable de faire rire. Jean-Jacques Zilbermann m’a fait découvrir, quant à lui, à travers « L’homme est une femme comme les autres », un univers quelque peu décalé. Avec lui, tout est possible ! Les personnages trop naïfs, trop purs. Composer ce rôle m’a été envisageable après ma rencontre avec Rosalie Baumann. J’avais enfin trouvé le fil conducteur. Au cours de votre carrière, vous est-il arrivé de rejeter des propositions de scénarios ? Emmanuel Mouret m’avait proposé « Changement d’adresse », à une époque où je ne devais pas être au top de ma forme. Je le regrette encore, mais ne désespère pas de tourner un jour avec lui. Citez-moi un de vos films cultes ? « Chantons sous la pluie », « A star is born », et plein d’autres encore…
Quels sont vos projets pour 2012 ? Cinéma, théâtre, télévision ?... Après l’adaptation théâtrale du best-seller de Katarina Mazetti, « Le mec de la tombe d’à côté », Patrick Braoudé le portera prochainement à l’écran. Le tournage devrait débuter en mai ou juin. Je serai aux côtés de Bruno Solo. Dans quel domaine ne vous êtes-vous pas à ce jour réalisée ? Avec qui aimeriez-vous travailler ? J’aimerais recevoir de beaux projets de comédie, dans lesquels, tout à loisir, je pourrais faire rire, pleurer, émouvoir. Tourner avec Jacques Audiard, Nicole Garcia, et tant d’autres… Passer à la réalisation est-ce un projet qui vous a déjà effleuré ? La réalisation, non. La production et l’écriture me séduiraient davantage. Pourquoi pas ? Parlons un peu de vous à présent ! Décrivez-vous en trois mots. Sensible. Volontaire. Très enthousiaste. Quelle est votre qualité première ? Et votre défaut ? La détermination. Mon défaut ? Le déni de la réalité. Je vis dans une bulle en permanence. Avez-vous une addiction particulière ? Le cinéma, bien sûr ! Côté mode, vous êtes plutôt chic ou choc ? J’aime l’élégance, avant tout ! Vous partez en voyage, quels sont vos indispensables ? Des livres et mon iPhone. Quelle situation peut vous déstabiliser ? L’injustice. Votre dernière colère ? Je ne supporte pas les gens qui se conduisent mal. Votre dernier achat « coup de cœur » ? Une petite parka très chic, signée Burberry.
SES ACTUALITÉS
À l’affiche du film de Christelle Raynal « PLAN DE TABLE », aux côtés de Franck Dubosc, Audrey Lamy, Shirley Bousquet, Arlé Elmaleh et Louise Monot.. Sortie prévue le 11 avril 2012.
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Propos recueillis par Armelle H. Credit photo : Maxime Stange
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POSE JURIDIQUE Vous l’avez lue, vous l’avez aimée, vous l’avez dansée et vous l’avez chantée. Il est clair que cette rubrique vous a mis le cœur en joie. J’étais donc dans l’obligation de réitérer l’expérience à travers la rédaction d’un nouvel article. Cependant, je me dois de faire un interlude qui ne s’inscrit pas dans mes précédents propos. En effet, nombre de gens m’ont arrêté dans la rue pour me demander qui étaient ces personnes qui dictaient le droit. Je suis donc contraint de leur répondre dans l’instant pour accrocher le lectorat de cette rubrique si jeune, si belle, si fraîche. Cette question a eu une grande résonance en moi. J’ai levé ma tête et je n’ai eu de cesse de regarder le monde qui m’entourait. Ce monde dans le monde que l’on appelle communément « La Faculté de Droit ». Vous connaissez tous quelqu’un qui a fait, fait ou fera du droit. Vous connaissez tous cette personne qui en soirée vous répliquera « Je ne pense pas qu’on puisse véritablement parlé de…, c’est très casuistique. Mais évidemment, si on ne s’intéresse qu’à la forme au détriment du fond...». Vous connaissez tous cette personne que vous avez eu envie de frapper si fort qu’un conseil juridique serait nécessaire, alors vous avez abandonné. Cet article est fait pour vous. Vous allez découvrir les individus qui composent cette masse informe vouant un culte inconsidéré à Portalis. Je dirais que 5 grands types d’étudiants se dégagent véritablement :
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LES RATS DE BIBLIOTHÈQUE Souvent sympathique, le rat de bibliothèque n’en reste pas moins l’un des plus gros compétiteurs qui existe. Son plaisir n’est pas de lire l’intégralité des livres mis à sa disposition mais de se servir de toutes substances juridiques pour contrer son adversaire et briller de mille feux. Le rat de bibliothèque ne mise ni sur les fringues, ni sur les relations pour marquer son passage à l’université, tout réside dans l’intellect. Il est d’ailleurs souvent seul ou en groupe très restreint et très fermé. Il veut montrer au reste du monde qu’il a reçu une mission divine : apprendre, manier puis faire à lui seul le droit. Il n’est d’ailleurs pas rare de le voir lire Nietzsche à l’intercours l’air de rien pour marquer sa suprématie sur le reste du monde.
LES FASHIONISTAS Incroyablement sympathique, la fashionista sait jouer de ses charmes pour gravir marche après marche le podium de la réussite. Au cœur des dernières tendances, elle aime à se faire passer pour celle qui n’a pas une grande maîtrise du droit. Il ne sera pas rare de la voir jouer la surprise au moment des résultats : Une mention ? Je ne m’y attendais pas du tout... Il est facile de comprendre que la fashionista est une compétitrice de taille : à l’aise en société, elle ne se démobilise que très rarement devant un professeur lors d’un partiel. De plus, à force de se créer un réseau au sein de la Faculté, elle recueille nombre d’informations auprès de tous ce qui lui permet d’avoir une analyse fine et réfléchie.
LE POLITICIEN NÉ Plus que des études, le droit est une vocation. Le politicien né aime à le rappeler à chaque enjeu majeur de la Faculté. Il distribuera des tracts, il prendra la parole aux assemblées générales, il prendra la parole en cours, il prendra la parole au café, il prendra la parole chaque jour inlassablement. Pour lui, les fringues symbolisent son courant de pensée. Plus il sera à gauche, plus les foulards seront longs. Plus il sera à droite, plus les cravates seront serrées. Le politicien né n’a pas des notes à la hauteur de ses espérances, il se donne certes, mais il en fait trop. Son manque de nuances, ses prises de position sur le sujet le plus insignifiant lui coûtent à chaque fois quelques points sur ses copies et à l’oral.
LE FÊTARD INFATIGABLE Au cœur de la vie étudiante, le fêtard est sur tous les bons coups. Par un réseau créé par des générations de fêtards, il arrive à avoir tous les cours sans venir une seule fois en amphithéâtre. Il n’est pas rare de le voir seulement au moment des partiels. Le fêtard est cool et ne se prend la tête que pour savoir quel thème de soirée il va organiser. Et oui, le fêtard est un acteur important de le vie étudiante, il prend souvent la charge d’une association ou d’un journal. Si les redoublements sont un poids dans sa carrière juridique, il arrive tout de même à se frayer un chemin vers la réussite.
LE TOUCHE-À-TOUT SANS TROP Y TOUCHER Le touche-à-tout sans trop y toucher est là sans trop savoir pourquoi. Mais comme il est là, il s’investit de manière suffisante pour passer chaque année avec des notes dites correctes. Il a quelques avis sur le droit mais ne développe jamais suffisamment. Il a quelques avis sur la politique mais peut changer d’avis à tout moment. Il se laisse porter par la vague et essaie de voir à peu près où celle-ci va le mener.
Antoine Bertoni
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TENDANCES RIDICOOL, HIPSTER… VERS UNE AUTRE ESTHÉTIQUE DE SÉDUCTION
Sous l’égide sécuritaire de la crise qui n’en finit pas et qui a bon dos, on a vu apparaître depuis quelques saisons nombre de micro tendances tendant vers l’humour. Mode et humour, mariage improbable ? Soit, et risqué. Habillée pour une soirée Parisienne, dans ma robe en dentelle noire et mon cardigan bordeaux, sécuritaires eux aussi, je grimace. Au mieux, on parlera de « fantaisie ». Au pire, d’autodérision. Autodérision ok, mais autodérision + mode ? Il y a bien eu JC/DC, ses robes Bambi et ses escarpins Mickey. Il y avait Jeremy Scott, ses robes Snickers, puis ses bijoux en plastiques façons jouets de bricolage, ses nœuds à cheveux « os » façon Pierrafeu. Il a réussi à faire des Adidas avec des têtes de nounours que Betty a adoptées. (<3 Bella si tu me lis). En 2008, le lauréat du festival de Hyères, Jean-Paul Lespagnard conquit le public avec son espiègle histoire d’employée de fast-food suivant un cow boy dans son Texas originel à coups de chaussures cornets de frites.
Chaussures Mickey-JCDC
Quantités d’articles titrent « Le ridicool ne tue pas », oui mais quand même. Dans la vraie vie, rue Tiquetonne, des hipsters paradent toute la sainte journée. On a observé le retour du jacquard, considéré jusqu’à il y a quelques mois comme un comble de la ringardise et passé aujourd’hui incontournable, culte. Il y a le phénomène aussi surnaturel qu’innatendu du t-shirt « three wolves moon ». Suite au commentaire d’un internaute dont le t-shirt aurait changé la vie, les ventes augmentent de 2300% et le t-shirt ringard devient numéro un des ventes sur Amazon. Les fabricants, d’abord agacés par ce succès moqueur, ont affirmé vouloir « lancer la mode ironique ». Cela parlera surement davantage aux Parisiens. Il y a eu aussi Katy Perry débordante de chantilly et crèmes glacées et surtout Lady Gaga. Chanteuses pop/performeuses extrêmes, enfants du surréalisme ? Il serait difficile d’affirmer que Lady Gaga en est l’héritière. Mais quand Anna Dello Russo, Daphné Guiness ou Isabella Blow assument un homard à paillettes autour du cou ou des cerises géantes sur la tête, nous ne sommes pas si éloignés des créations de l’époque d’Elsa Schiaparelli alors largement influencée par le travail de Dali et Picabia. Des excentriques au sens de l’humour.
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Robe-Topshop-Christopher-Kane
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Chaussures-Baskets Jeremy-Scott
Mais alors, ridicool, mauvais gout ?
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Isabell
« L’influence de la mode est si puissante qu’elle nous oblige parfois à admirer des choses sans intérêt et qui sembleront même quelques années plus tard d’une extrême laideur. » Gustave Le Bon, Les Opinions et les Croyances. C’est ce qui s’est passé pour le jacquard, le slim, le legging et tant d’autres. Nous les avons aimé ou nos parents avant nous, puis détesté. Une question de bon timing. Le malicieux tumblr dadsaretheoriginalhipster nous rappelle à travers des photos d’anonymes –non datés mais pourvues de ce charmant filtre posé par le temps- que nos parents aussi portaient la barbe, des vestes en jeans et des lunettes à grosse montures. A la recherche d’un nouvel idéal esthétique ? C’est là que se situe la frontière entre les gens qui suivent la mode, et ceux qui osent : qui osent y aller à fond, qui osent le total look, et n’ont pas peur de la dégaine marcel-bretelles short-chaussettes, casquette de cycliste et sac à dos en cuir old school. On lit souvent que le hipster serait un bobo –blanc alternatif- avec dix ans de moins. Esthétiquement –et socialement- il n’en est rien et c’est ce qui nous intéresse ici. D’un point de vue purement animal, est ce que le hipster séduit ? Et qui ? Ca ne serait pas le premier à adopter une esthétique éloignée de l’idéal de séduction commun, beaucoup l’ont fait avant lui : il n’y a qu’à croiser les jeunes à Bastille.
Jean-Paul-Les
pagnard
un schéma de tendance « crise » éphémère d’adolescent en proie à une lubie régressive comme c’est souvent arrivé : au collège, dans les années 2000 il y a eu la mode des hoodies fluos Disney, puis des « totottes » accrochées à ces clés ou son Eastpack. Nous sommes ici face à de jeunes adultes qui sont déjà passés par les fautes de goûts liées à la jeunesse. Le Nouvel Obs annonce la fin du mouvement et charge la nouvelle génération de trouver « un nouveau moteur, d’autres cultes et une nouvelle esthétique pour exister ». Et de conclure « On n’a pas fini de se poiler ». Vanessa Montalbano
Une mode régressive : une valeur refuge ? Ce qui est intéressant que l’on parle de ridicool ou de hipster, c’est de souligner qu’il ‘agit de mode pour les adultes, par les adultes. Nous ne sommes pas ici dans T-shirt-Three-Wolf-Moon 85
INTERVIEW FRANCOIS-XAVIER DEMAISON
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Acteur au talent d’humoriste indéniable, François-Xavier a suivi la classe libre du Cours Florent, comme on accède à la case départ avant toute ascension. On lui confie très vite quelques petits rôles, avant de s’imposer aux côtés d’anciens membres de la Troupe du Splendid comme Thierry Lhermite dans « Ca se soigne ? » réalisé par Laurent Chouchan, et le trio Jugnot, Balasko, Clavier dans « L’Auberge Rouge » de Gérard Krawczyk. Antoine de Caunes lui offrira son premier rôle dans « Coluche, l’histoire d’un mec ». Son impressionnante composition lui vaudra d’être nominé aux Césars dans la catégorie « Meilleur Acteur ». Dès lors, il ne cesse d’enchaîner les tournages, mais n’oublie pas pour autant son terrain de prédilection : la comédie. Après « Demaison s’envole », son premier one man show qui lui valut d’être nominé aux Molières 2008 comme meilleur « Seul en Scène », il nous revient enfin avec « Demaison s’évade ! ». Programmé à la Gaîté Montparnasse depuis le 20 septembre 2011, il enchaîne aujourd’hui une tournée dans plusieurs villes de France. Il nous offre un rire au fil de l’émotion, incarnant ses personnages au plus juste pour mieux les pousser dans leurs derniers retranchements et leur folie. Il nous livre son regard sur le monde, à travers une toute nouvelle galerie de personnages singuliers, cruels, familiers, parfois désespérés, souvent désespérants. François-Xavier exprime ainsi un certain désarroi, face à un monde en mouvement perpétuel, sur lequel il n’a plus prise.
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« Demaison s’envole », « Demaison s’évade » deux titres qui évoquent forcément la fuite, non ? Non, ce n’est pas de la fuite, c’est un besoin de liberté, d’évasion. Sur scène je suis libre et je m’évade. C’est aussi une petite pirouette à la fin du spectacle, je vous invite donc à venir le voir pour comprendre ! Avez-vous collaboré avec la même équipe que lors de votre précédent one man show ? Tout à fait ! J’ai collaboré avec Eric Théobald, Mickael Quiroga et Samuel le Bihan, mon producteur et néanmoins ami. On ne change pas une équipe qui gagne ! Votre femme québécoise et votre fille sont très souvent citées dans votre spectacle. Vos muses quotidiennes ? Oui, ce sont mes muses ; je les aime, elles m’inspirent. Ma femme me fait beaucoup rire, car lorsqu’elle s’énerve elle reprend son accent. Au moment de coucher notre fille, elle ne lui fredonne pas « fais dodo, Colas mon p’tit frère… », mais lui entonne une chanson folk canadienne dynamisante, avec son accent québécois !
Le Casino de Paris vous ouvre ses portes le 2 juin et La Cigale du 4 au 9 décembre. Vous attendiez-vous à un tel succès ? Je suis content. Les fans de mon premier spectacle reviennent pour le second et ceux qui me connaissent uniquement en tant qu’acteur au cinéma, viennent me découvrir sur scène. Un nouveau public, c’est super ! En parcourant votre biographie, je découvre avec surprise que vous ne vous destiniez absolument pas à cette carrière d’artiste. En quoi les attentats du 11 septembre 2001 à N.Y. influencent-ils ce revirement ? Effectivement, ce fut un accélérateur. On a tous traversé dans notre vie une épreuve choc, telle que la maladie ou une rupture qui nous incite à nous poser les « bonnes questions ». Après un bilan sur mon parcours personnel (j’étais fiscaliste new-yorkais à l’époque !), j’ai vraiment voulu passer à autre chose. Il était temps que je me réalise dans une voie professionnelle qui me corresponde vraiment. Ce fut un véritable déclic ! Durant votre parcours, quelles ont été les rencontres marquantes et décisives qui ont influencé votre carrière ? Samuel Le Bihan (bien sûr !), ma femme Emmanuelle, Antoine de Caunes qui m’a offert le rôle de Coluche, et beaucoup d’autres avec lesquels j’ai pu construire ma carrière, car seul, on n’est pas grand-chose dans ce métier ! En quelques mots, votre actualité cinématographique pour 2012. Le 19 Septembre 2012, sortira en salle « Comme des frères » une comédie d’Hugo Gélin, avec Nicolas Duvauchelle, Pierre Niney et Mélanie Thierry. Propos recueillis par Armelle H. et Maxime Stange Credit photo : Maxime Stange et Pauline Darley
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Retrouvez toute l’actualité de François-Xavier DEMAISON sur Son site officiel : http://www.fxdemaison.fr/ Sa page Facebook : François-Xavier Demaison
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HOMMES, FEMMES, S’AIMER, C’EST QUOI ? Saint Exupéry disait : « S’aimer, ce n’est pas se regarder dans les yeux, c’est regarder dans la même direction. » Alors voilà pourquoi, le soir de votre premier dîner, vous aviez tout de suite compris que c’était lui, et pas un autre. En deux temps, trois mouvements, il a aussitôt pris une place phénoménale dans votre univers. Vous lui avez tout offert : votre âme, votre corps (ou plutôt l’inverse !), et le temps a fait le reste. Vous qui revendiquiez votre statut de femme célibataire à qui mieux mieux ! Comme quoi, tout le monde peut changer d’avis… Que celui ou celle qui n’a jamais ressenti ce bouleversement hormonal me jette la première pierre ! Comment est–il parvenu à occuper la majorité de vos pensées en si peu de temps ? Les copines sont en stand by, il devient votre priorité. On ne se douche plus sans son portable à portée de main, des fois que… Votre cœur bat la chamade à chaque sonnerie. Vous affichez un comportement bipolaire flagrant ! Et chemin faisant, vous vous êtes mariés, avez fait de jolis enfants et acheté une jolie maison dans la périphérie. Le bonheur quoi ! Dix ans après, le constat est terrifiant. Ses travers, qui vous amusaient tant, hier encore, vous sont devenus insupportables. Son humour… Quel humour ? Sa présence vous est intolérable. Plus que tout, vous redoutez les week-ends. Il est devenu si casanier. Vous vous accaparez les enfants, partez faire les courses le samedi, prenez une carte d’abonnement au cinéma, vous inscrivez au club de gym de votre quartier,… Un désir de fuir s’impose, teinté d’une culpabilité naissante.
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Pourquoi votre cœur a-t-il cessé de battre pour l’homme qui partage votre vie depuis tant d’années ? Comment est-ce possible ? Quels sont les éléments déclencheurs ? Est-ce passager ou irrémédiable ? Votre amour pour lui s’est-il véritablement éteint ? Puis soudain, une éclaircie… Une rencontre, au détour d’une manifestation, lors d’un repas entre amis, dans le train ou l’avion… Deux regards qui se croisent. Un échange de banalités diverses, suivi de quelques confidences personnelles, et au moment de se séparer un désir de transmettre réciproquement son numéro de téléphone. Vous vous surprenez à sourire dans les heures et les jours qui suivent. Vous guettez votre portable qui abonde de SMS plus adorables les uns que les autres. Vous entretenez cet échange en toute discrétion. Très perturbées par ce nouvel intrus qui vous fait enfin exister, vous oscillez entre excitation et appréhension du premier rendez-vous qu’il vous propose.
MODE D’EMPLOI ! Vous tentez de gérer aussi naturellement que possible votre quotidien et cette relation naissante, quelque peu spirituelle, je vous l’accorde, mais si bénéfique à vos états d’âme. Le début d’une histoire est si palpitante, si riche ! Partir à la découverte de l’autre, se révéler avec parcimonie, entrer dans sa vie intime et se laisser aller… Une période intense qu’on aimerait entretenir durant toute une relation. Aimer et surprendre. Se sentir sublimée par l’autre. Puis vint le premier dîner en tête-à-tête, qui trahira votre émoi. Chacun de vous joue ses meilleurs atouts et offre de son temps à l’autre. Le monde extérieur n’existe plus. Il ne vous quitte pas du regard, vous caresse délicatement la main.
Qui de vous deux proposera le dernier verre, afin de prolonger cette nuit romantique ? Se poursuivra t-elle dans une chambre d’hôtel ? Le jour se lève. Vous vous quittez sur le parking, chacun étant dans l’obligation de reprendre le cours de sa vie, avec des promesses d’appels dans la journée. Peu importe la suite… Vous auriez tant aimé capté ces moments délicieux et uniques : celui où vous redevenez « femme », un être de séduction et le fruit d’un désir naissant. Est-ce à dire que poursuivre cette relation vous mènerait inexorablement vers une existence similaire à celle que vous menez déjà ? A vous de me le dire ! Mais, quoi qu’il en soit, être disponible et réceptive à un autre homme que le vôtre, prouverait bien que votre histoire d’amour affiche un « The End » imminent. Armelle H.
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GINGER RAIN PHOTO AMEL KERKENI MODÈLE MARY ASTRID MAKE-UP CHARLOTTE MAILLEZ STYLISME VALÉRIANE DOUSSE LINGERIE FIFI CHACHNIL BIJOUX ANNELISE MICHELSON CHEZ CABANETA
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Body Sortir en Culotte
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Porte-jarretelles Sornette
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Porte-jarretelles Sornette
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Ensemble Princesse Tam-Tam
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Body Sortir en Culotte
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Pièce Léonilde
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CHRONIQUE EN PRINCIPE, J’AI PLEIN D Krystel Madelaine
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elle encore, p p a i u q e r è m d n a c’est ma gr n o n o o o o o h » g n ii «driiiiing, driiii la flemme reté», v u a p la p to S « n o à l’associati n o d e c s a p is a f e n je En même temps, si res de rêve u ss u a h c s e m r te e h ’ac je pourrais aussi m t mieux se u a v il , e m ê m e d hiant tout c u e p n u st ’e c e Mais bon, comm marier vieux lendemain n u st ’e c si t u to r su le dominical, il m a f e d s a p e r n u Sauf pendant de fête Allez ! d r a ifl c u sa le r e ool fais tourn o o o C !! e é n r u to iis, paye ta ii ii a u o « n it» ressert m’en un p’t pas passer se is la le e n je , it er un gratu p o h c n e x u e p je e u Par contre dès q 107
RENCONTRE LALA JOY
La rédaction de Pose Mag a complètement flashé pour la jeune chanteuse Lala Joy. Un univers pop et coloré, un premier single « Il y a » à la mélodie entraînante, de la bonne humeur, il ne nous en fallait pas plus pour craquer ! A 21 ans à peine, Lala Joy s’apprête à sortir son premier album aux influences pop, soul et chanson française. Entre deux allers et retours au studio, elle a accepté de poser devant l’objectif de nos photographes et de répondre à nos questions.
Une première question, sans doute pas très originale, mais pourquoi le nom Lala Joy ? Lala par rapport à la chanson en général ? Joy parce que tu es une fille pleine de joie ? Lala, car c’est mon surnom depuis toute petite, et Joy parce que j’avais envie d’avoir un nom original et qui reflète bien ce que je suis. Quelqu’un de joyeux ! Quel a été ton parcours jusqu’à maintenant ? J’ai commencé à chanter à l’âge de 6 ans, mes parents adorent la musique soul/funk/pop, du coup à la maison, il y avait de la musique partout (Rolling Stones, Supertramp, The Beatles, Stevie Wonder, Diana King…) ! J’ai fait pas mal de castings, petite et adolescente. J’ai rencontré des producteurs… Puis en 2008, j’ai décidé d’arrêter mes études pour me consacrer à la musique. Je me doutais que cela prendrait du temps pour réaliser tout ça… Quelques mois après, je faisais la connaissance de Christophe (mon Manager). Et depuis, nous ne nous sommes plus lâchés. Suite à cette rencontre, Il me présente Akérahim, producteur du Label New Time Songs /auteur et compositeur, avec qui j’ai réalisé, enregistré et «peaufiné» l’album. Nous avons travaillé durant trois ans, jusqu’au jour où Polydor me repère et me signe, il y a tout juste an an… Quand as-tu su que tu voulais te lancer dans la musique ? Je l’ai toujours su au fond de moi….C’est quelque chose d’inexplicable. Depuis que je suis toute petite, la musique fait partie de ma vie, de mon quotidien, et je me suis toujours dit que je ferai tout mon possible pour atteindre ce but. Pouvoir réaliser mon rêve, et surtout pouvoir en faire mon métier.
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Tu es déjà montée sur scène plusieurs fois mais est-ce que tu appréhendes encore ? Oui toujours ! C’est une sensation unique. Mais, je crois que j’aime bien cette adrénaline juste avant de monter sur scène…. On sait que l’univers artistique d’une chanteuse passe aussi au travers de sa garde-robe. Je crois savoir que tu aimes les choses très colorées. Tu tiens cela de ta jeunesse, non ? (avec ta passion pour le déguisement...) Depuis petite, les couleurs flashy m’ont toujours beaucoup attirée. Ca m’évoque la joie, la bonne humeur et puis sur scène j’aime l’idée de porter des vêtements qu’on n’oserait pas porter dans la rue. C’est une façon pour moi de me démarquer avec ce look et cette idée me plaît. Je ne veux pas rester dans un style en particulier. Quelle est ta pièce préférée dans ton armoire ? Je n’en ai pas une en particulier, mais je vais souvent dans les boutiques vintages, comme Hippy Market à St Paul, où il y a des pièces uniques, que personne n’a ! Alors ces trouvailles là, je les aime toutes ! Et ta tenue fétiche du dimanche ? Le dimanche, c’est le jour où je sors mon jogging et mes baskets pour aller courir (quand je peux) ! Comment définirais-tu ton univers musical ? Un mélange de Pop acidulée mêlée à de la chanson française Si tu devais enregistrer un duo avec un artiste, qui choisirais-tu ? Il y en aurait beaucoup trop… En français ou en anglais, pourquoi pas ? La suite nous le dira peut-être !
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Quelle a été ta réaction quand tu as su que tu allais signer chez Universal ? J’ai pleuré et rigolé…. Je n’y croyais pas ! Je suis passée par tous les états ! Universal, c’était LA maison de disques de mes rêves. Je ne réalise toujours pas… Si un jour tu devais arrêter la musique, vers quoi te dirigerais-tu ? J’ai la passion de créer. Donc, un jour, pourquoi pas me diriger vers autre chose si l’occasion se présente… On verra bien, mais ce qui est sûr, c’est que j’ai envie d’aller plus loin. J’aime la musique, mais pas seulement, la mode et le cinéma m’intéressent aussi. A suivre… Ta chanson préférée ? En ce moment, j’écoute beaucoup Lana Del Rey et Adèle. Ton film préféré ? Je suis plutôt séries américaines comme Newport Beach ou Desperate Housewives. Sinon, j’aime aussi le Journal de Bridget Jones, c’est mon côté sentimental ! L’émission TV que tu as un peu honte de regarder ? Sûrement Secret Story… C’est de pire en pire, chaque année… Parfois, il faut avouer que ça va trop loin. Je préfère largement la Nouvelle Star, ou The Voice qui sont plus intéressantes. Quels sont tes projets pour la suite ? Je vis au jour le jour et je prends chaque chose qu’on me donne. Je verrai bien par la suite. Pour l’instant, je suis heureuse et je fais ce que j’aime ! Espérons que cela dure le plus longtemps possible et que les gens apprécient ma musique et mon univers ! Enfin, un dernier petit mot pour les lecteurs de Pose Mag ? Tout d’abord, je voudrais remercier Pauline et Maxime pour la séance photo. Très agréable. Rejoignez-moi sur les réseaux sociaux, je suis très proche des gens, cela m’amuse beaucoup ! Donc, n’hésitez pas ! Sur Twitter : @lalajoymusic et sur Facebook : Lala Joy Officiel Je vous y attends ! Propos recueillis par Enrique Lemercier Credit photo : Pauline Darley et Maxime Stange Stylisme : Manoush
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PLAYLIST FLEURS DANS LES CHEVEU
ET RHUME DES FOIN par Arnaud Pauchenne
Réclamée à corps et à cris par un monde en pleine détresse auditive, plus efficace qu’un taser le premier jour des soldes, plus addictive que les lancements de Bernard de la Villardière, plus recherchée que le chirurgien esthétique de Joan Rivers, la première playlist de Pose Mag vous promet de sérieuses engueulades avec vos voisins tard le soir. Passage en revue de ce qu’il vous faut absolument name dropper dès votre prochain brunch. Arnaud Pauchenne 1. Lescop - La forêt Projet français monté à Londres par Mathieu Lescop, Johnny Hostile (de John & Jehn) et Gaël Etienne, Lescop orchestre la rencontre humide, glacée mais terriblement dansante d’Etienne Daho et Taxi Girl. Beat martial et voix laconique qui chante l’amour et le meurtre, La Forêt marque à lui seul le renouveau d’une pop new wave à la française qui ne devrait pas tarder à se décliner en album.
2. CITIZENS! - Reptile Découverts en ouverture d’une compilation Kitsuné fin 2011, les Anglais sont LA signature à suivre du label parisien qui n’en finit plus de découvrir des talents. Reptile, deuxième single annonciateur d’un album qui se fait désirer, est une bombe pop à vous lever d’un siège moelleux en fin de soirée, un de ces riffs imparables à vous démonter une hanche comme ça, l’air de rien, dans un métro à l’heure de pointe. 3. Gorillaz - DoYaThing (feat. Andre3000 & James Murphy) Après avoir recruté Pharell Williams, Julian Casablancas et Santogold, puis l’année suivante Kid Cudi et Best Coast, Converse s’offre cette année rien de moins que Gorillaz, que l’on espérait secrètement ne pas être enterré dans un des débordants tiroirs de Damon Albarn. Flanqué de l’über-adulé James Murphy (LCD Soundsystem), et du génial Andre3000 (Outkast), le collectif barré livre quatre minutes trente d’un funk hystérique, démontrant l’extase que peut provoquer une combinaison de génies réussie. 4. Grimes - Genesis Révélée par une mixtape envoyée il y a deux ans à l’éminent site Gorilla vs Bear, Claire Boucher, Canadienne et récemment signée chez 4AD, n’est pas qu’une énième création hype comme internet nous en sert à chaque pause dej. Flottant dans une pop cosmique et éthérée, Genesis, premier véritable extrait de son album Visions, est un bijou d’orfèvrerie noire portée par une voix enfantine tordue et entêtante.
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5. Sam Sparro - Happiness Propulsé sur le devant de la scène pop en 2008 avec Black and Gold, tube planétaire, l’Australien revient au printemps avec un deuxième album, Return To Paradise. En guise de préliminaires, Happiness, cristallise le talent du bonhomme à fabriquer du groove impeccable, simple, direct et terriblement efficace; mon pied en tape encore.
6. Santigold - Disparate Youth Adoubée par la hype en 2008 avec son premier album Santogold, Santi White, alias Santogold puis Santigold (suivez un peu), fait son come-back fin avril avec ce qui devrait être l’un des grands évènements du printemps, Master of My Make-Believe. Disparate Youth, le premier single qui signe son retour en grâce, est, comme les précédents, à la croisée des chemins entre un dub-step édulcoré et une pop tribale hypnotique, un pur régal. 7. The Drums - Days On avait parié sur un feu de paille en 2010 après la sortie de leur premier album, un groupe branché de plus, rapidement sacrifié sur l’autel du «next best thing». Mais voilà, les deux comparses ont tenu bon et ont arraché avec Portamento, leur deuxième album, leurs galons de «groupe sérieusement cool». Days, le troisième single a en être extrait, sent le sable frais, la peau délicieusement iodée et les cheveux ébouriffés par un vent gorgé d’ailleurs, en clair la combinaison idéale d’un printemps plein d’espoirs. 8. Memoryhouse - The Kids Were Wrong Il aura fallu deux ans à Evan et Denise, le duo de Toronto, deux ans de superbes essais, de covers magiques, d’originaux qui laissent rêveurs…au point qu’on leur souhaitait presque de ne jamais le sortir ce premier album, par peur d’une immense déception, d’un réveil trop brutal. À des kilomètres de l’alarme que l’on a oublié de désactiver pour le weekend, The Kids Were Wrong, premier extrait de The Slideshow Effect, prolonge les balades crépusculaires amorcées par les premiers EP, rassurant comme l’étreinte d’une couette fraîche dans une cabane de bord de mer. 9. Beach House - Myth Attendu de pied ferme (mais pas trop quand même), le quatrième album du duo de Baltimore, Bloom, à paraître en mai, s’annonce avec un premier extrait, Myth. Témoignage attendrissant d’un groupe qui maîtrise son art à la perfection, ce morceau sert à lui seul de résumé à ce mouvement étonnamment prolifique qu’est la «dream pop», soit un univers léger, enveloppant et évoluant dans des sphères où tout est coton et pastel.
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10. St. Vincent - Cheerleader Du troisième album de St. Vincent, Strange Mercy, on se remet à peine, tant il est rafraichissant de singularité et d’audace. Cheerleader, son troisième extrait, est une balade musclée et rugueuse, sussurée jusqu’à l’extase par une Annie Clark en pleine possession de ses talents de compositrice acide.
11. Chromatics - Back from the grave Cherchez dans votre discothèque, vous avez forcément du Chromatics si, comme 90% de la planète (à peine exagéré), vous avez donné dans la B.O. de Drive ces derniers mois. Oui, Tick of the clock, cet entêtant et inquiétant thème digne des meilleurs films noirs, c’est eux. Au printemps, le groupe de Portland sortira son quatrième album, Kill For Love, dont les extraits n’en finissent plus de pleuvoir. Back from the grave, au titre pour le moins évocateur, est un bijou de pop new wave, du The Cure 2.0. 12. Tanlines - Brothers Allumeurs de génie depuis bientôt trois ans, découverts via de très bons remixes d’Au Revoir Simone ou Memory Tapes (tickets coupe-file vers la hyposphère), Jesse Cohen et Eric Emm, from Brooklyn, en sont enfin arrivés au stade tant redouté du premier album, Mixed Emotions. Le premier single, Brothers, donne envie de ne vivre que de barbecues sur une plage landaise, ou de piquer les torches de Koh Lanta pour une danse tribalo-bromance improvisée, la vie quoi.
13. The Shins - Simple Song Cinq ans d’attente pour retrouver ces bons copains emmenés par James Mercer, et un nouvel abum, Port of Morrow, qui se déguste comme un weekend entre potes d’enfance. Simple, sans fioritures ni audaces inconsidérées, mais qui sait flatter l’oreille et réveiller des nostalgies à peine endormies comme sur la bien nommée Simple Song. The Shins ne se trahit pas, et c’est tant mieux. 14. Breton - Interference Atypique, violent, terriblement addictif, les qualificatifs ne manquent pas pour parler du collectif de Roman Rappak. À l’origine regroupement de visual artists, Breton (d’après le surréaliste, pas la contrée irréductible) a d’abord développé des bandes sons pour ses projets vidéos et ses performances. L’histoire s’emballe, à raison: engouement du public, signature chez FatCat et un premier album, Other People’s Problems qui verra le jour au printemps. Interference, l’un des extraits de cette future bombe, est un coup de poing dans le ventre dont on peine à se remettre, un morceau brut, sans concession, mais travaillé jusque dans les moindres détails pour un effet viscéral, signature au fer rouge d’un artiste total.
À ÉCOUTER ICI 118
http://soundcloud.com/posemag/playlist-1/s-mBWEE
15. Burial x Four Tet - Nova Duo rêvé entre celui qui a donné ses lettres de noblesse au dub step en seulement deux albums, et un collaborateur de génie officiant pour lui-même ou Radiohead, entre autres. Après Moth/Wolf Cub en 2009, première sortie commune, Nova prolonge l’expérience de sublime manière, six minutes hors du temps, en flottaison complète et en abandon de soi dans un monde créé de toutes pièces par deux magiciens du son en pleine symbiose.
16. Usher - Climax Revenu d’entre les morts, sauvé par l’archange Diplo, Usher pose sa voix émasculée sur une production sans faille, toute en retenue et en tension sexuelle. Il était devenu «l’homme à abattre» (merci will.i.am), il réapparait transfiguré dans ce Climax qu’on espère être le moins bon des morceaux d’un album à paraître plus tard dans l’année.
17. Azealia Banks - 212 Sortie de nulle part à la fin 2011, Azealia Banks pourrait bien être celle sur qui miser en 2012 en matière de «filles qui ont des couilles». Son premier single officiel, 212, fait la part belle à ses talents de MC dans un phrasé et une «fuck you attitude» qui ne sont pas sans rappeler ceux de M.I.A. à ses débuts. À suivre de près avec la sortie prochaine de son premier album, Broke with expensive taste. 18. Bobby Womack - Please forgive my heart Longtemps cantonné aux seconds rôles, il fût guitariste pour Aretha Franklin ou Janis Joplin, compositeur pour les Rolling Stones, Bobby Womack est un grand monsieur de la soul, l’une de ces voix reconnaissables entre mille. Intégré au gotha de la branchitude par Dieu, alias Damon Albarn, via un featuring explosif sur le titre Stylo de Gorillaz en 2010, il sortira son x-ième album (on ne compte plus), cet été, et offre un aperçu de la production divine avec Please forgive my heart, sublime retour en grâce. 19. Brandy & Monica - It All Belongs To Me On les avait laissées pas franchement copines-copines en 1998 sur leur mythique duo The Boy is Mine. On les retrouve, quatorze ans plus tard, et pas une ride, réconciliées et décidées à en découdre avec la méchante gent masculine. It All Belongs To Me est le plaisir coupable de cette playlist, un coup de coeur nostalgique assumé pour ces retrouvailles groovy pleines de «oooooh» et de «baby baby».
Bonus: Giorgio Moroder - Chase Parce que rien, jamais, ne devrait se finir autrement qu’avec Giorgio. Love to love you baby. 119
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INTERVIEW YANISS LESPERT
Du haut de ses 22 ans, Yaniss LESPERT n’est pas un débutant et affiche déjà une jolie petite carrière. Fils d’une mère avocate au barreau de Paris et d’un père comédien, il est très rapidement remarqué lors des castings. A 6 ans déjà, il enchaîne les publicités télé, photos et courts métrages, jonglant entre les plateaux et l’école. A 12 ans, il tourne son premier long métrage « Tout contre Léo » et enchaîne avec un épisode de « Louis la brocante ». Trois ans plus tard, il fait une apparition aux côtés de son père et de son frère, Jean et Jalil Lespert, dans « Le petit lieutenant » de Xavier Beauvois. La première saison de « Fais pas ci, fais pas ça », diffusée sur France 2, lui offre le rôle de Christophe Lepic, personnage qu’il incarne encore aujourd’hui, dans cette série à succès qui entame sa quatrième saison. « FAIS PAS CI, FAIS PAS CA… » sur France 2 Synopsis : Deux familles voisines, incarnant deux méthodes d’éducation opposées, sont filmées dans leur quotidien, pendant plusieurs mois, avec leurs enfants. Entre un couple qui refuse le modèle autoritaire de leurs parents et l’autre, persuadé que les problèmes de la jeunesse actuelle sont dûs à la démission des parents… Peut mieux faire ! Une belle opportunité cette comédie qui vous ouvre enfin les yeux sur une carrière à laquelle vous étiez prédestinée, non ? Je confirme, j’ai eu comme un déclic ! A l’aube de ma majorité, nous venions d’achever le tournage de la saison 1. Je me sentais plus mûr et prêt à prendre mon envol pour m’assumer pleinement, ce qui était envisageable puisque je pouvais me gérer financièrement désormais. J’ai alors quitté le cocon familial pour vivre ma vie. J’ai grandi avec un modèle sous les yeux : mon père. Comédien de théâtre, il me soutient et m’aide à travailler mes textes. Jamais il ne m’a dit : Fais pas ci, fais pas ça ! (rire). Il m’encourage dans cette voie et me conseille souvent de jouer des difficultés, pour m’affirmer davantage dans mon rôle et surtout, surtout, de ne jamais perdre la notion de plaisir. Quelle éducation avez-vous reçue de vos parents ? Etaient-ils autoritaires ou démissionnaires ? Ils nous ont inculqué les principes de base, comme la politesse et le respect de l’autre. Ils ont toujours été « open » et à l’écoute. Si les bases étaient respectées, ils ne mettaient aucune barrière à nos désirs. J’apprécie que notre famille soit si soudée. Elle représente une valeur sûre à mes yeux. C’est important dans une vie !
Yaniss et Christophe Lepic sont-ils si différents dans la vraie vie ? Je suis calme, comme lui, mais pas aussi « mou », je l’affirme. Un avantage non négligeable, nous avons la possibilité de mettre notre touche perso dans les dialogues, alors forcément, je lui transmets un peu de moi. Quelques mots sur la série 4 et l’évolution de votre personnage ? Il était temps ! Son côté nonchalant m’agaçait fortement. Il se prend enfin en main et s’affirme, grâce à Tiphaine, j’en conviens. Les remarques constantes de son père l’agacent et le poussent à réagir, à se construire, à prendre confiance en lui. Dans la série, le bébé couple que vous formez avec Tiphaine envahit la maison. Dans la vraie vie, cette situation est-elle pour vous rentrée dans les mœurs ? Il y a un âge pour tout, mais très honnêtement, je n’ai jamais été confronté à un refus quelconque de mes parents, et ramener une fille ne posait aucun problème. Je n’ai rien à leur cacher ! La série compte une ribambelle de jeunes, de 2 à 22 ans. Comment jonglent-ils entre leur scolarité et les tournages ? C’est très simple ! Les tournages sont planifiés en raison du calendrier scolaire. On tourne exclusivement durant les vacances et principalement l’été. Trois mois ½, quatre mois de tournages correspondent à huit épisodes. Voilà, vous savez tout !
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Vous êtes prochainement à l’affiche d’un film de Xavier Palud « A L’AVEUGLE », aux côtés de Lambert Wilson et Jacques Gamblin, dont la sortie est annoncée le 7 mars 2012. Suspens et intrigue teintent ce film dans lequel une lutte à mort va s’engager entre l’aveugle et le commandant Lassalle. Qu’est qui vous a séduit dans ce scénario ? C’est le principe qui m’a séduit avant tout ! Weareproducteurs.com a sollicité les internautes pour le choix du scénario (à partir de 4 ou 5 scénarios différents) et la présélection du casting. Tout le monde a joué le jeu, c’est le cas de le dire ! Parlez-nous du personnage que vous incarnez ! J’ai été retenu pour un rôle secondaire. Jacques Gamblin (le flic) refuse l’homosexualité de son fils, dont je suis le petit ami. Je n’en dirais pas plus ! Nous voux retrouverons également dans « LE PRENOM » d’Alexandre de La Patellière et de Matthieu Delaporte, en date du 25 avril 2012, avec Patrick Bruel, Charles Berling et Valérie Benguigui. Selon vous, le choix d’un prénom mérite t-il de plonger toute une famille dans le chaos ? Sincèrement ? Le jour où ça m’arrive, je ne veux surtout pas qu’on me révèle le sexe de l’enfant. Quant au prénom, c’est un choix très personnel des parents… Je ne divulguerai donc rien avant la naissance. A bon entendeur ! N’était ce pas quelque peu intimidant de jouer aux côtés de Patrick Bruel, Charles Berling et Valérie Benguigui ? Malgré la distance due à leurs notoriétés, je n’ai jamais ressenti de malaise. Ils savent vous mettre à l’aise très rapidement. Sur le tournage, nous sommes tous réunis dans le même but : travailler. Ce sont des pros avant tout ! Parlons de vous à présent ! Quelle est votre qualité première ? Je suis très à l’écoute. Et votre défaut ? Buzz !!! La gourmandise, peut-être ! Côté mode, vous êtes plutôt chic ou choc ? Plutôt Streetwear ! Le dimanche, vous êtes plutôt famille ou amis ? Famille, voyons, c’est sacré ! Quelle situation peut vous déstabiliser ? Je déteste arriver en retard à une projection et à me glisser dans une allée en obligeant les gens à se relever. Votre dernière colère ? Après un taxi dans Paris, alors que je roulais en scooter ! Quel C.. ! Quelles sont vos priorités lorsque vous ne tournez pas ? Famille encore et toujours ! Quelle est votre relation aux réseaux sociaux Facebook et Twitter ?
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En matière de réseaux sociaux, je l’avoue, je suis puceau. Je n’accroche pas du tout. Oui, je sais qu’il faut que je m’y mette, que c’est important pour ma com. ! Vous êtes plutôt cinéma, théâtre, concert ? Dans l’ordre : Cinéma, Concert et Théâtre Citez-moi un de vos films cultes ? « Inception » de Christopher Nolan, avec Léonardo DiCaprio et Marion Cotillard. J’adhère totalement à l’esprit du film, pas vous ? Propos recueillis par Armelle H.
SES ACTUALITÉS À l’affiche du film de Xavier Palud « A L’AVEUGLE », aux côtés de Lambert Wilson et Jacques Gamblin. En salle depuis le 7 mars 2012. Film « LE PRENOM » d’Alexandre de La Patellière et de Matthieu Delaporte, avec Patrick Bruel, Charles Berling et Valérie Benguigui. Sortie le 25 avril 2012 Téléfilm « L’ATTAQUE » réalisé par Alexandre Pidoux avec Lionnel Astier, Delphine Rollin et Slimane Yefsah. Prochainement sur France 2.
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BANANA ROLL’S PHOTO SERVAN-EDERN ILYNE MODÈLE JULIETTE LAMET HAIR / MAKE UP MARGAUX LEPERS STYLISME JESSICA TURQUIN ASSISTANT NORTON ACCESSOIRES LENAKLAX ET HOUSE OF VICE
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CHRONIQUE E-MOBILISEZ-VOUS QU’ILS DISAIENT
Mars 2012 est indéniablement placé sous le signe du militantisme. À quelques semaines des élections présidentielles en France, on célèbre le triste anniversaire de la révolte syrienne. Un an de lutte, un an d’oppression et l’occasion de se remémorer que ce qu’on appelle « Le printemps arabe », a débuté sur les réseaux sociaux. Mars 2012 c’est aussi l’avènement de cette vidéo virale, « Kony 2012 ». Un clip de 30 minutes, utilisant tous les codes marketing les plus efficaces pour cibler une population jeune et accro à Facebook : sur fond de musique branchée, témoignages, foules en liesse, ivres de justice, ralentis, photos, accélérations bien senties et un message, faire connaître le criminel le plus recherché par la Cour Pénale Internationale. Le visage du seigneur de guerre Joseph Kony devient alors le plus regardé, son nom est sur toutes les lèvres, la mayonnaise de l’association Invisible Children a pris. Et déjà, les critiques fusent ! La favorite des internautes ? « Ça regarde une vidéo de 30 minutes et ça se prend pour un activiste ! ». Touché. Alors, la e-mobilisation, vaste blague ou réel moyen de changer les choses ? Revenons sur l’exemple Kony2012 ; plus de 80 millions de vues depuis la mise en ligne de la vidéo sur YouTube le 5 mars 2012. Ce qui veut dire grossièrement que 80 millions de personnes sont maintenant au courant de l’existence de l’armée de résistance du Seigneur et de la réalité de l’enlèvement d’enfants en Centrafrique. Rien que pour ça, c’est déjà pas mal. Oui, mais il y a un mais. Les intentions d’Invisible Children sont loin d’être louées de toute part. On leur reproche, pêle-mêle, de ne pas reverser assez des fonds récoltés aux projets humanitaires, des connivences malvenues avec l’armée régulière ougandaise, qui n’est pas tout à fait irréprochable, il faut bien se le dire. Mais au fond, et c’est là mon opinion personnelle, j’ai le sentiment que ce qui agace le plus, c’est le côté mainstream de la mobilisation. Comme si l’engagement devait rester confiné à des sphères ultra confidentielles, où le mot de passe serait « baggy ».
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C’est finalement toujours le même débat, quand un collectif de superstars sort un single pour la bonne cause, n’entend-t-on pas « Qu’ils commencent par payer leurs impôts » ? « Ca leur va bien de venir nous soutirer de l’argent, à tous ces couillons multi milliardaires » ? « S’ils reversaient un dixième de leur salaire à des ONG directement au lieu de venir nous pourrir les oreilles avec leurs chansons merdiques, les choses bougeraient tellement plus vite » ? Et oui, je suis la première à vomir les single « Unis pour le Tsunami », « Plus jamais d’Ouragan », « Les enfants meurent, c’est dégueulasse », mais il faut bien reconnaître que ça a le mérite de lever des fonds. Donc lorsqu’une vidéo fait son apparition sur la toile, qu’elle est bien ficelée (et malgré l’épaisseur des ficelles en question) et qu’elle permet, avant tout, de sensibiliser massivement une opinion jeune qui n’irait pas nécessairement s’intéresser au travail de la Cour Pénale Internationale dans d’autres circonstances, je ne peux m’empêcher de penser qu’il faut aller au-delà de cette vision manichéenne où tout est nécessairement génial, ou parfaitement diabolique. Certes Invisible Children et son fondateur (récemment interpellé en état d’ivresse, entièrement nu dans la rue, se livrant à des activités douteuses avec son pénis et sa main) peuvent être mis en question, mais la campagne Kony2012 a réussi un tour de force incroyable : supprimer de la chaîne d’information les médias traditionnels, par lesquels devaient passer auparavant toutes les ONG. Car finalement, est-ce que de laisser aux médias le soin de choisir pour nous les causes qui valent la peine et celles qui ne méritent pas leur 2 minutes au JT, ce n’était pas ça, la véritable perversion du système ? L’exemple du printemps arabe illustre parfaitement la révolution que les réseaux sociaux représentent pour le militantisme. Ce n’est pas non plus une raison pour ne pas sortir de chez soi.
Marine Revel
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ALYSSON PARADIS PHOTO AMEL KERKENI STYLISME VALÉRIANE DOUSSE MAKE-UP / HAIR OPHÉLIE SECQ LIEU HÔTEL DESIGN SORBONNE
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Chemisier DĂŠvastĂŠe chez Modetrotter, sautoir Justine Clenquet
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RENCONTRE AVEC ALYSSON PARADIS
Vous l’avez bien compris, il ne suffit pas d’être la fille ou la sœur « de » pour s’imposer dans le monde artistique. Alysson, qui n’est autre que la sœur de Vanessa Paradis, ne doit son talent qu’à elle-même. Battante, elle mène son propre combat au théâtre, comme au cinéma. A chacun son destin !
Robe Cookie Ann
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Son bac en poche, Alysson monte à Paris avec un objectif en tête : suivre des cours de théâtre. S’ensuivront des tournages de courts et moyens métrages, jusqu’au jour ou Rodolphe Marconi lui offre un rôle dans « Le dernier jour », aux côtés de Gaspard Ulliel et Mélanie Laurent. Depuis, elle a tourné pas moins de sept films dont « A l’intérieur » avec Béatrice Dalle, de Julien Maury et Alexandre Bustillo, dans lequel elle obtint le rôle principal (en sélection à la Semaine de la Critique à Cannes en 2007). Rappelons également « Thelma Louise et Chantal » de Benoît Petré, « Camping 2 » de Fabien Onteniente et «L’enfance d’Icare» d’Alexandre Lordachescu. Pour l’heure, nous aurons tout loisir de la retrouver dans la série télévisée « QI » d’Olivier de Plas, diffusée sur Orange Cinémax. Elle y incarne Candice, une jeune star du X qui décide de mettre un terme à sa carrière afin de suivre des études de philosophie. « Une série qui va du corps vers l’esprit ! » Jusqu’au 14 avril, n’hésitez pas à vous rendre au Théâtre l’Archipel où elle joue dans « Salle de Profs » de Samia Webre, mis en scène par Samy Berry, aux côtés d’Audrey Garcia et Yannick Mazzilli. La salle des profs servirait-elle de défouloir ? Les langues se délient t-elles uniquement sur l’univers du collège ? Dans la pièce, on évoque aussi bien les problèmes rencontrés avec les élèves, que le statut social des enseignants, leurs difficultés financières. Toutes les tensions sont traitées avec humour. La comédie adoucit les mœurs. Audrey Garcia, prof d’anglais intransigeante, très stricte, tirée à quatre épingles, est en charge de me former, car j’enseigne en première année, dans la même matière. Yannick Mazzilli, quant à lui, interprète le rôle du prof d’éducation physique super laxiste, qui ne pense qu’à manger et se complaît à s’exhiber dans des tenues improbables. Pensez-vous que les profs d’aujourd’hui éprouvent plus de difficulté à se faire respecter qu’il y a 20 ans ? En effet, je pense que nous étions plus indulgents envers nos professeurs. Le facteur « lieu d’implantation de l’établissement scolaire » joue énormément, car il ne faut pas négliger les quartiers sensibles et les enfants en échec scolaire. En classe, la surenchère rapide et permanente est de plus en plus fréquente. Elle contribue malheureusement à perturber les cours et à démotiver le rôle de l’enseignant. Personnellement, je me rappelle très bien de deux profs, dont je n’ai pas oublié les noms, qui savaient capter toute notre attention durant leurs cours, et nous transmettaient leur passion du savoir. Ces instants uniques étaient riches en partage. Pour tout vous avouer, la jeunesse actuelle m’effraie, de par son comportement et les tenues vestimentaires qu’affichent les jeunes filles. Elles n’ont que 14 ans et s’habillent comme des femmes. Elles sont complètement décalées dans le temps et sautent les étapes de la vie de plus en plus jeunes. Qui doit-on incriminer ? L’éducation des parents ou l’éducation des profs ? Récemment, j’ai été choquée par un reportage sur une mère qui injectait elle-même du Botox, acheté sur internet, à sa fille de 8 ans. Où va le monde ? Qu’est ce qui vous a séduit dans ce scénario ? Le sujet, bien sûr, et le fait qu’Audrey et Yannick (avec qui je suis amie dans la vie) étaient engagés dans le projet. Cette situation est tellement rare ! Bien que nous abordions un problème social récurrent, nous nous amusons à le présenter sous forme de comédie. Plusieurs fois, durant la représentation, des bourdonnements ponctués de commentaires divers nous parviennent… Ce sont des profs ! Indisciplinés, non ?... Une tournée avec cette pièce est-elle envisagée ? Pas dans l’immédiat, mais pourquoi pas ? A suivre…
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Vous n’aviez pas joué au théâtre depuis « Les monologues du vagin » de Eve Ensler, pourquoi avoir tant attendu ? Les scénarios proposés ne me plaisaient pas, ou si je validais, le projet n’aboutissait pas, car rien n’est simple au théâtre. Il faut trouver le producteur, le metteur en scène, une salle disponible, et parvenir à réunir tous les comédiens selon leurs disponibilités… Prochainement, vous serez à l’affiche de « Les mouvements du bassin » réalisé par HPG, aux côtés de Rachida Brakni et Eric Cantona. Avez-vous d’autres projets pour 2012 ? La sortie prochaine d’un film anglais « Riot on the redchurch street » réalisé par Trevor Miller, dans lequel je tiens le rôle principal, aux côtés de Sam Hazeldine et Jesse Birdsall.
Gourmande ou gourmet ? Gourmet Question mode : Lors de la dernière fashion week, quelles sont les collections qui vous ont le plus séduites ? Celles de Vanessa Bruno et Dior. J’aime l’extrême et la démesure de la maison Dior : son univers luxueux et féérique. Chez Vanessa Bruno, j’apprécie avant tout son élégance naturelle. Vous partez en voyage, quels sont vos indispensables ? Mes bouquins et mon iPod.
Quel rôle, encore jamais proposé, rêveriez-vous d’interpréter ? J’adorerais me glisser dans la peau d’un homme pour un film dramatique. Je trouve qu’on leur offre de plus en plus des rôles hyper forts. Cinéma, Théâtre… Lequel de ces univers vous correspond le mieux ? Je dirais plutôt : jamais l’un sans l’autre ! Le théâtre t’oblige à te remettre en cause en permanence. Au départ, tu répètes, sans aucun retour du public. Puis, face à lui, tu rectifies ton jeu, tu l’améliores, tu le peaufines. C’est un travail constant. Il te permet de vivre ta vie en parallèle, dans la journée. Et le soir, place à la convivialité et au partage. Le cinéma, quant à lui, te plonge dans l’autisme, car tu vis dans une bulle durant tout le tournage. Tu occultes ta famille, tes amis. Mais le rapport qui se noue avec toute l’équipe est incroyable. Passionnée de musique, vous aviez, très jeune, monté un groupe de rock avec vos amies. Envisagezvous d’enregistrer un album, dans un avenir proche ? Pour les besoins du film « Riot on the redchurch street », je viens d’enregistrer quatre titres, mais sincèrement, ce n’est pas ma priorité actuelle. Mais je ne dis pas jamais. Parlons un peu de vous à présent ! Qui est Alysson Paradis ? Décrivez-vous en trois mots. Rigolote, intransigeante et passionnée. Quelle est votre qualité première ? Et votre défaut ? A l’écoute. Mon défaut ? Je suis incapable d’avouer mon propre ressenti sur telle ou telle personne. Avez-vous une addiction particulière ? Mes amis 138
Robe Cookie Ann
Quelle situation peut vous déstabiliser ? La méchanceté gratuite et injustifiée. Votre dernière colère ? Depuis jeudi, je souffre d’une sciatique qui me tape sur le système. Quelle est votre plus grande fierté ? D’en être là aujourd’hui, et d’y être parvenue par moimême.
Votre dernier achat « coup de cœur » ? Des chaussures « Heimstone » hors de prix que je ne pensais jamais pouvoir mettre… Je ne les quitte pas ! Quelle est la plus grosse gaffe que vous ayez commise ? Demander à une amie au téléphone comment se passait sa grossesse, alors qu’elle avait fait une fausse-couche depuis plusieurs semaines. C’est le genre de gaffe qu’on ne peut pas rattraper et qui crée forcément le malaise… Propos recueillis par Armelle H.
Retrouvez toute l’actualité d’Alysson sur http://alyssonparadis.xooit.fr/
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TÉMOIGNAGE JUSTIN, MA SAPE J’ai une théorie (oh mon dieu, je parle comme Eric Zemmour ! Smiley qui fait la grimace)... Je pense que certains vêtements sont dotés de pouvoir magiques : tels des gris-gris, ils vous portent bonheur et seules de bonnes choses peuvent vous arriver quand vous les mettez (Quoi ? T’as rigolé ? Tu sors.). C’est pour cette raison que je mets toujours ma culotte noire à bord en dentelle quand j’ai un entretien (je la portais quand j’ai décroché mon premier CDI) et que j’ai une robe officielle spéciale sortie : une petite robe avec des cerises dessus. Parce que quand je la porte... Eh bien...Vous allez voir. Aujourd’hui justement c’est sortie : normal, c’est la St Patrick (en fait je l’ai su seulement une fois que j’étais entrée dans le pub. C’est aussi là que j’ai compris que j’allais bouffer de la musique de lutin toute la soirée, mais bon, comme d’habitude j’ai grillé l’embrouille une fois que j’étais fourrée dedans jusqu’au cou à me demander « dans quelle galère je suis encore allée m’embarquer »). Avec ma copine Sacha on a bien l’intention de s’en donner à cœur joie jusqu’à ce que nos chaussures aient raison de nous. Y’a foule, le temps d’arriver jusqu’au bar, j’ai déjà chaud/soif/ envie de partir. Mais non, je suis vaillante : je reste (je veux mon coca et j’ai repéré un beau gosse). Parce que oui, il faut savoir que dans un pub je fais tache : vous pouvez m’appeler Sam, celle qui (ne) conduit (pas) et celle qui ne boit pas. Motif : la bière me fait v****, le reste me fait grossir, en plus j’aime pas ça, le calcul est vite fait. La bonne nouvelle : je sais m’amuser tout en restant sobre. Je sais, certains ont du mal à y croire. Sacha, elle, ne crache jamais sur une bonne Despé, et quand elle revient avec une bière dans chaque main qu’elle a dû payer un bras je tremble de devoir avaler ce truc amer qui a la couleur de l’eau d’un étang dans lequel auraient croupi des feuilles mortes depuis l’automne dernier.
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PORTE-BONHEUR & MOI « T’inquiète les deux sont pour moi, j’en ai pris une d’avance parce que j’ai pas envie de me retaper la queue dans cinq minutes ». Et effectivement elle a une bonne descente. Trente minutes plus tard on doit se retaper une file interminable pour aller aux toilettes. C’est ici que je l’ai repéré : un sosie de Justin Nozuka avec les cheveux plus courts, un poil plus jeune que moi mais tant pis : je serai un bébé lynx. Et puis j’ai la robe magique donc je peux tout faire. Sauf qu’une heure plus tard, après avoir fait cinq fois l’aller retour bar-piste/piste-bar et vidé mon Codévi, toujours aucun Justin en vue et la musique à grelots commence sérieusement à me monter au crâne. Moi et ma robe à cerises on s’arrache, je menace celle-ci intérieurement de changer de vêtement fétiche dès le lendemain et de la filer à ma grand-mère pour qu’elle fasse des torchons avec. C’est à ce moment précis que je sens une douleur suffisamment vive pour qu’elle me fasse mal, mais bizarrement pas si désagréable... On vient de me pincer le cul. En fait non : Justin vient de me pincer le cul. Je suis le genre de fille à pas aimer se faire pincer le cul (d’ailleurs le mec que j’ai baffé un jour dans les escalators de la station de métro Chaussée d’Antin doit encore s’en souvenir) mais là, bon... La petite robe fait les miracles qu’elle peut... Et il est tellement craquant comme un feuilleté à la praline que je veux bien lui pardonner son entrée en la matière un peu directe. 2h (et quelques galoches plus tard) j’apprends qu’il a vécu en Australie, qu’il a déjà dormi dans un cimetière et qu’il sait jouer « The Cranberries » à la basse. Alors que je me pose très sérieusement la question de savoir si je vais pour de vrai repartir avec ce garçon que je connais à peine (la musique irlandaise avait dû m’affecter le cerveau) je sens qu’on me poke en direct live : Sacha a le teint vert olive mais ça ne vient pas de la couleur des néons... Trop de Despé tue la Despé, ma complice de soirée est sur le point de rendre ses sushis sur ses chaussures. Pourquoiiii môa ??? j’ai envie de crier... Nous voilà reparties, brouicouillissimes (cf broucouilles pour ceux qui auraient vu le sketch de la galinette cendrée des Inconnus) Sacha chancelant et s’agrippant l’estomac, moi la soutenant comme je peux... Elle avait pas dû mettre son soutif porte-bonheur, ça nous aura porté la poisse à toutes les deux. Y’a plus qu’a prier pour que Justin ne perde pas mon numéro (et surtout pour qu’il ait envie de s’en servir...)
par Déborah Bannwarth Credit photo : www.pinupattitude.com
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LA POSE POSTALE par Marie Parent
Bonjour à toute l’équipe de Pose Mag, alors voilà vous allez peutêtre pouvoir m’aider… J’ai voulu tenter le tie-dye sur mes cheveux, mais le problème c’est que je suis brune et que la coiffeuse n’a rien compris à ce que je voulais. Je voulais un effet naturel et maintenant je me retrouve avec la tête « bigout » (comme les chewing-gums) ou chocolat/vanille (comme vous voulez) bref je trouve ça affreux et j’ai trop honte !!! Que puis-je faire ? Aidez-moi ! Pauline qui n’ira plus jamais chez le coiffeur !
Bonjour Pauline, Tout d’abord, nous tenons à vous apporter tout notre soutien dans cette douloureuse épreuve. A priori, il va être difficile de rattraper le carnage de votre coiffeuse. Vu que vous aviez envie de changer de tête, pourquoi ne pas tenter un carré court à la Alexa Chung ou une coupe très courte comme la jolie Michelle Williams ? Vous allez peut-être avoir une révélation en vous voyant avec la tête complètement différente et vous irez remercier la coiffeuse qui vous a ruiné la tête ! Donnez-nous de vos nouvelles (et une photo)
Salut Pos eM pensez que S ag ! Petite question pe ople, vous eal et Heid i Klum c’est ? Parce que vraiment fin franchemen i t je ne m’en ça me fait m remets pas, al au cœur. C’e Longoria e t Tony Par st comme quand Eva ker ont divo un boulevers rcé, ement de di ngue dans m ça m’a fait voilà, si vou a vie. Enfin s pouviez me r é pondre ce se Emilie la L rait sympa. oveuse
Bonjour Emilie, En effet je ne vous cache pas que le divorce d’Heidi et Seal nous a tous touchés. Cependant, il serait peut-être intéressant que vous arrêtiez de lire la presse people et de vous attacher aux « people » à ce point. Je vous invite donc à vous plonger davantage dans Pose Mag afin de mieux vivre la réalité. Vous verrez, vous vous sentirez bien mieux d’ici quelques semaines.
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beaucoup z e v sa s ou v e Salut ! m om c s peu bizarre mai un n io st e qu e un avid Guetta ai j’ D oi qu ur po Alors moi r e qu li xp ’e Pouvez-vous m : ts e m r pe e m je arce que bon s e P ? le ib de chos ns e h é pr om c complètement in ux e v e h c de pe ou yer un coiffeur c pa e se a un ur po nt e g ar d’ z avait pas asse pas du tout e m ai j’ e qu c’est pas comme s’il n’ t r pa a m uc, dites-lui de tr un e ir fa t au F . nt s’il a des e te m te ui visagis at r g r pe ou c i ux même les lu pe je e qu t e ux e v e h c ses problèmes d’argent. -en Provence ix A à e us e ff oi c , e in Pascal
Chère Pascaline, Nous comprenons tout à fait votre point de vue et David Guetta doit être extrêmement touché de savoir que vous souhaitez lui couper les cheveux gratuitement. Cependant nous ne sommes pas vraiment intimes avec lui. C’est pourquoi nous vous invitons à envoyer un courrier à son fan club ou à sa maison de production pour indiquer votre incompréhension capillaire.
Bonjour Pose Mag, Je vous écris car j’ai un gros problème, j’ai acheté une robe près du corps, qui galbe bien mes formes. Alors forcément dès quen cuir trop bel e, hyper rayons de soleil j’ai sauté dedans ! Franchement j’avais trop la cl e j’ai vu les premiers j’ai voulu la retirer le soir venu, je me suis retrouvée coincée da as e ! ! Mais quand de la retirer ! Ca fait maintenant une semaine que je suis coincns ma robe. Impos ible c’est pas agréable du tout, je ne peux plus sortir de chez moi. ée dedans, HELP pose Mag ! ! Caroline qui est bien embêtée Chère Caroline, Vous nous soumettez un problème de taille. N’étant pas près de vous pour constater l’étendue des dégâts, nous vous conseillons sincèrement de faire appel rapidement à un/une amie qui pourra vous aider à retirer votre robe dans laquelle vous êtes coincée. Dites à cette personne d’amener de l’huile ou un corps gras pour faire passer la robe. Si cela ne suffit toujours pas, il faudra vous rendre à l’évidence, vous devrez découper votre robe. Nous espérons que vous trouverez rapidement une solution..
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