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Le numérique trace son sillon
Le numérique fait une entrée fracassante dans les exploitations agricoles, aussi bien dans les pays développés que dans les émergents : robots, drones, IA... côtoient désormais tracteurs et moissonneuses.
Des images issues de satellites aux robots, en passant par les drones, les capteurs connectés dans les champs, les bases de données et toutes sortes de logiciels d’aide à la décision, le numérique apporte progressivement aux exploitants des outils très variés destinés à faciliter leur travail, optimiser qualitativement et quantitativement leurs productions, et réduire les tâches les plus pénibles et répétitives. Mais un autre objectif est à l’ordre du jour : l’agriculture doit faire sa transition écologique. Le numérique peut aider à prendre en compte ces nouvelles contraintes : restreindre la consommation d’énergie, d’eau et d’autres ressources, l’usage de pesticides dangereux pour les écosystèmes, les émissions de gaz à effet de serre… et bien d’autres.
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Inria joue un rôle majeur dans cette démarche. Signe des temps, elle s’est associée à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) pour publier, en janvier 2022, un livre blanc intitulé « Agriculture et numérique » (voir l’encadré page suivante) et sous-titré « Tirer le meilleur du numérique pour contribuer à la transition vers des agricultures et des systèmes alimentaires durables ». Ce document présente notamment l’état de l’art des technologies numériques destinées au monde agricole et propose des pistes pour mieux exploiter encore le potentiel qu’elles recèlent pour la transition agroécologique. Il prolonge un partenariat entre les deux organismes déjà anciens, qui se traduit, outre le PEPR (Programme et équipements prioritaires de recherche) récemment lancé (voir