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« LYFE » La vie redéfinie
Quatre critères suffiraient pour définir la vie en toute généralité ! Pour appuyer cette idée, des chercheurs simulent des systèmes chimiques simples manifestant toutes ces conditions.
Qu’est-ce que la vie ? Quels sont les critères qui garantissent une séparation claire entre ce qui est vivant et ce qui ne l’est pas ? Les spécialistes ont coutume de répondre à ces questions en invoquant les caractéristiques structurelles, physiques et chimiques de la vie sur Terre : des cellules délimitées par une structure bicouche de lipides, l’ADN comme support de l’information génétique, ou encore le métabolisme fondé sur l’ATP (adénosine triphosphate).
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Mais comme nous le rappellent parfois les œuvres de sciencefiction, il est fort probable, si la vie extraterrestre existe, qu’elle prendrait une forme très différente de la vie telle qu’on la connaît sur Terre. On l’imagine alors reposant sur des structures et des molécules inédites pour nous, faisant peut-être intervenir d’autres réactions chimiques que celles qui caractérisent la vie terrestre. Dès lors, comment reconnaître et qualifier une forme de vie ? Pour cela, il nous faut identifier de nouveaux critères qui s’affranchissent des spécificités de la vie sur Terre et qui définissent
Le système chimique de Gray-Scott contient deux composés, l’un étant capable d’autocatalyse en exploitant le second. Ce système est également une structure dissipative et présente des propriétés d’homéostasie. En y ajoutant d’autres réactifs interagissant de façon spécifique, il est possible de le doter de la capacité d’apprendre par association. On aurait donc là un système rudimentaire mais « vivant » selon les critères de la lyfe