Mars 2016 Magazine Business pour les professionnels de l’IT | proximus.be/one
Vision
La fibre optique, essentielle pour vos activités
“ Aujourd’hui, le CIO doit plus que jamais évaluer comment la technologie peut améliorer le modèle d’entreprise.” Peter Bal, CIO of the Year 2015
Dossier Une référence dans l’Internet of Things
La voiture connectée La voiture se transforme en plateforme numérique mobile et laisse entrevoir de tout nouveaux modèles d’entreprise. Les constructeurs cherchent de nouveaux partenaires. Les opérateurs auront ici un rôle capital à jouer.
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Bienvenue
“La voiture connectée révolutionne notre perception de la mobilité.” Peut-être passez-vous, vous aussi, de longues heures dans votre voiture, pour vous rendre au travail ou aller voir un client ou un associé, par exemple. Il y a bien longtemps, nous étions tout simplement injoignables lors de ces déplacements. Puis le GSM nous a permis de rester en contact avec nos collègues et nos proches. Et pour finir, le smartphone a mis à notre disposition les e-mails et de nombreuses autres applications.
d’applications et les opérateurs devront collaborer. Proximus participe à cette aventure et investit dans la 5G afin de garantir la rapidité des échanges de données mobiles. Dans ce magazine, vous découvrirez les opportunités et les défis liés à la voiture connectée. Bonne lecture !
La voiture connectée révolutionne à présent notre perception de la mobilité. Les véhicules s’échangent des données, et les partagent également avec leur environnement. À terme, nous assisterons à l’avènement des voitures autonomes. Vous roulez peut-être d’ailleurs déjà au volant d’une voiture connectée, dont la carte SIM intégrée vous permet d’obtenir des informations routières en temps réel, de divertir vos passagers et d’envoyer des données à votre concessionnaire en vue du prochain entretien. – Bart Van Den Meersche,
Pour que la voiture connectée puisse continuer à évoluer, les constructeurs, les gestionnaires de voirie, les développeurs
Chief Enterprise Market Officer Enterprise Business Unit Proximus
Tendances
60 % des applis professionnelles n’existeront plus en version PC en 2018 D’ici trois ans, la plupart des applications d’entreprise seront uniquement développées en version mobile pour tablettes et smartphones. La mobilité croissante des travailleurs et des entreprises aura vraisemblablement rendu obsolètes les logiciels pour PC.
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Protection des wearables : parmi les cinq priorités des CIO en 2017 Les wearables et les smartwatches – et donc les applications associées – se multiplient inexorablement. De plus en plus de données d’entreprise sont conservées sur ces appareils, tandis que les organisations obtiennent de plus en plus de données privées via le big data. Selon IDC, la protection de ces informations deviendra essentielle pour les CIO.
Un roboboss pour 3 millions de travailleurs L’évaluation des travailleurs repose de plus en plus sur les mesures des performances et la satisfaction client. Celles-ci peuvent en effet être réalisées beaucoup plus rapidement par des machines intelligentes, en fonction des incitants et des décisions en matière de personnel. La chasse au talent et les procédures de sélection et de recrutement peuvent ainsi être automatisées.
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SOUS LES PROJECTEURS | ‘Le Faucon Millenium’
Vesa Lehtimäki Les apparences sont souvent trompeuses “Le Faucon Millenium est de loin le modèle le plus compliqué que j’aie jamais construit pour une séance photo. Pour ce vaisseau spatial, j’ai utilisé 43 lampes LED et environ deux mètres de fibre optique”, explique Lehtimäki. Le format original du modèle miniature est de 431,8 mm sur 304,8 mm. Pour réaliser sa photo, Lehtimäki a employé une technique particulière : “J’ai utilisé Photoshop pour combiner la photo du modèle réduit avec celle du paysage. Celui-ci avait été photographié plusieurs jours avant le modèle réduit.” Photographe finlandais spécialisé dans la construction et la photographie de vaisseaux spatiaux, Vesa Lehtimäki s’est ici inspiré du film Star Wars.
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Mars 2016
Dans ce numéro CONVERSATION 06 Q+A
EN PRATIQUE
8 Boulangerie Vangrootloon “ Les caméras permettent de voir le nombre de clients présents dans le salon de thé. Si nécessaire, un collaborateur d’une boutique proche peut venir donner un coup de main.”
DOSSIER
19-26
Birgitta Brys, COO de Benelux Worldline 11 Vision Peter Bal, CIO de Wabco et ‘CIO of the Year 2015’ 30 Q+A Johan Guelluy, CIO de Generali Belgium 32 Interview Marion Debruyne à propos de son livre 34 En équipe Roger Malevé et son équipe de la Loterie Nationale 38 Fibre optique 4 managers discutent de l’importance d’une connectivité performante SOLUTION 14 Communications
EN ÉQUIPE
34 “ Grâce à la numérisation et aux techniques liées au big data, nous pouvons analyser en détail le comportement des joueurs.” Roger Malevé, CTO/CIO de la Loterie Nationale
unifiées
dans le cloud 33 Réseau fiable
La voiture connectée 9 managers abordent les changements dans le secteur automobile, ADAS propose de nouveaux systèmes de sécurité, Matteo Gatta, Director Technology Strategy & Innovation chez Proximus, vise le leadership européen dans le domaine du numérique et Luc Derie, Program Director Modernisation Métro à la STIB évoque le métro connecté.
EN PRATIQUE Vangrootloon Nos petits pains sous l’œil des caméras 10 Vandeputte Implication générale grâce au Nouveau Mode de Travail 16 OTAN Collaboration multidimensionnelle 28 UBench International L’autoroute pour la circulation sécurisée des données 36 Imtech Belgium Des Pays-Bas en Belgique en 2 mois 08
SCOOP 18 Équipements
Publication de Proximus SA de droit public / Année 10 / Numéro 26 / Q1 2016 Éditeur responsable : Bart Van Den Meersche, bd du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles Coordination : Charline Briot, Markus Eggermont, Robbin Sacré, Jean-Marie Stas Ont collaboré à ce numéro : Andrew Beavis, Klaar De Groote, Robert Doran, Davy Goris, Isabelle Latour, Frederic Petitjean, Anneke Stoffels, Dries Van Damme, Frank Van den Branden, Filip Van Loock, Cis Van Peer. Concept et réalisation : Propaganda SA, Imperiastraat 16, 1930 Zaventem, www.propaganda.be Pour plus d’informations, contactez : Robbin Sacré robbin.sacre@proximus.com Nederlandstalige versie: mail naar robbin.sacre@proximus.com om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen. English version: e-mail to robbin.sacre@proximus.com if you want a copy of this magazine in English. Les spécifications techniques sont fournies uniquement à titre indicatif. Proximus se réserve le droit de les modifier sans avis préalable. Aimeriez-vous savoir qui est votre account manager chez Proximus ? Visitez www.proximus.be/mycontacts
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à la une Huawei Y5 et Samsung Galaxy S7 27 Lu pour vous ‘Customer Innovation’ 31 Applis utiles et IoT 1Password et AnyBridge AUSSI INTÉRESSANT... 07 Technologie
Apprentissage automatique News Dominique Leroy est Manager de l’Année et Audi connect 42 Dessert Mazout as a Service 40 Proximus
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CONVERSATION | 7 questions à Birgitta Brys, COO de Benelux Worldline
“ Il est important de bien manger à midi, car vous savez quand vous arrivez, mais jamais quand Birgitta Brys vous allez partir.” COO Benelux chez Worldline Quelle est votre principale réalisation professionnelle ? Depuis septembre 2015, nos départements Customer Services et IT sont entièrement intégrés aux trois business lines de Worldline Benelux. Nous avons préparé ce projet pendant plus de deux ans. Résultat : le business et le delivery management se parlent plus, et nos priorités sont mieux alignées. C’est un grand pas en avant, qui nous aidera à répondre aux attentes de nos clients.
À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion et que lui demanderiez-vous ?
Personnalité Pour se détendre, Birgitta assiste aux concerts de U2, d’Adele, de Clouseau… où elle cherche de temps en temps à vivre de nouvelles expériences. Elle encourage aussi ses collaborateurs à prendre des initiatives et à évoluer. Elle sait que personne n’est omniscient et apprécie que son équipe la contredise, pour autant que leurs remarques soient constructives. Carrière Birgitta Brys démarre sa carrière en 1996 chez Banksys (qui fait désormais partie de Worldline) comme Application Test Engineer. En 2008, elle dirige l’IT Production Department de Worldline. Deux ans plus tard, elle est nommée directrice de Technical Operations – Delivery Systems Belgium. Depuis septembre 2015, elle est Chief Operating Officer Benelux. Entreprise Worldline est le leader du marché européen des services de paiement et de transaction. L’entreprise fait partie du groupe Atos et fournit une nouvelle génération de services, qui permettent à ses clients de proposer des solutions efficaces et innovantes à l’utilisateur final. Collaborateurs En 2014, Worldline a réalisé un chiffre d’affaires de 1,15 milliard d’euros. L’entreprise compte plus de 7.300 collaborateurs dans le monde. En Belgique, quelque 350 personnes travaillent pour son département IT, dont 180 au sein du service Technical Operations. 6
Ursula Burns, la CEO de Xerox. Je l’ai déjà rencontrée une fois et j’étais impressionnée par la façon dont elle partage ses principes pragmatiques avec les autres. Je n’ai hélas pas eu le temps de lui demander comment elle parvient à combiner les divers aspects du business et à gérer les différentes cultures.
À quelle marque êtes-vous fidèle depuis toujours ? Torfs. Je suis une fan de la première heure et je suis toujours agréablement surprise de l’expérience client. Ils ont aussi des magasins dans des centres commerciaux, et sont donc accessibles rapidement et surtout assez tard. C’est un énorme avantage. Le fait de pouvoir consulter leur offre en ligne est aussi très pratique.
Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ? Je suis quelqu’un d’extraverti et de loquace. Je n’ai donc pas beaucoup de secrets. Mais ils seraient surpris d’apprendre que j’ai assisté au Schlagerfestival l’année passée, histoire de voir comment était l’ambiance.
Ce dont vous ne pouvez pas vous passer un seul jour ? Du café noir bien serré. Surtout le matin, lorsque je consulte mes messages sur mon smartphone.
Quel ouvrage (IT ou autre) recommanderiez-vous ? ‘Outside In’, de Harley Manning et Kerry Bodine. C’est sur leur vision que je me suis basée pour notre intégration au sein des business lines. L’expérience client est un moteur fondamental de la croissance. Cela change le regard que vous posez sur les processus d’entreprise internes et la manière dont vous les organisez.
Si vous aviez le choix, préféreriez-vous que vos collaborateurs travaillent à domicile ou au bureau à vos côtés ? Je préfère combiner les deux. Chez nous, tout le monde a deux jours de télétravail. Nos collaborateurs sont donc plus détendus et concentrés. Mais il faut tout de même se voir régulièrement au bureau. Surtout pour l’ambiance de travail, et aussi parce que certaines choses se font plus efficacement sur place. Mars 2016
TECHNOLOGIE | L’Internet of Things et au-delà
De nombreux scientifiques et initiés nous mettent en garde contre les machines capables d’apprendre. Tout ne serait-il pas pourtant plus simple si les ordinateurs comprenaient les humains ? La réalité est toutefois plus complexe. Jean-Marie Stas, Marketing Manager chez Proximus, nous parle de l’apprentissage automatique.
Jean-Marie Stas, Marketing Manager chez Proximus
Les machines apprennent. Pardon ?
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n soi, le concept du machine learning est très simple : des systèmes et applications analysent les résultats de diverses actions et améliorent ou rectifient la prestation suivante. Ils suivent ainsi une sorte d’apprentissage, sans aucune intervention humaine. Le système collecte des données, les teste en fonction d’un certain objectif et en tient compte lors de l’action suivante. La réalité est cependant bien plus complexe qu’il n’y paraît. Pourtant, nous utilisons déjà ce concept. Un smartphone qui reconnaît votre empreinte, par exemple, effectue une forme simple d’apprentissage automatique. Le logiciel actualise un tableau contenant 30 à 50 points de mesure par doigt. Lors de la connexion, il vérifie la correspondance avec les données du tableau. Il n’a cependant pas appris tout seul à le faire. Le fonctionnement d’un thermostat intelligent est un peu plus compliqué. Il “apprend” à tenir compte des jours de la semaine et de l’heure où vous rentrez. En se connectant à votre agenda ou d’autres données
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– comme celles de l’infotrafic – le système devient plus intelligent.
IBM simule le cerveau humain Pour qu’une machine puisse apprendre seule, un ordinateur doit imiter le cerveau humain. Basé sur l’analyse du langage humain et de millions de documents, le projet Watson d’IBM a fait un premier pas dans cette direction. Lorsqu’on lui pose une question, le modèle informatique peut, grâce à cette analyse, trouver la bonne réponse. Il faut toutefois 90 serveurs, 2.880 processor threads et 16 TB de RAM pour parcourir 200 millions de pages en une seconde. IBM va à présent encore plus loin en construisant des puces électroniques qui imitent le fonctionnement du cerveau. Sa ‘TrueNorth’ contient pour le moment 4.096 noyaux, qui implémentent un million de neurones et 256 millions de synapses sur 5,4 milliards de transistors. Ces puces peuvent être mises en réseau, afin de créer un ensemble de 4.096 puces, pour un total de 4 milliards de neurones et 1 trillion de synapses. À titre de comparaison : le cerveau humain possède environ
100 milliards de neurones et 100 trillions de synapses. Bref, IBM peut déjà “mettre” dans un ordinateur 1 à 5 % d’un cerveau. L’entreprise développe pour cela un nouveau langage de programmation, de nouveaux algorithmes et de nouvelles bibliothèques de programmes.
Et si jamais… Si l’apprentissage automatique devient réalité, il offrira de nombreux avantages. Les médecins pourront se faire assister par des ordinateurs dans leur diagnostic. Les robots pourront apprendre où se trouve tel ou tel produit dans un entrepôt. Les smartphones reconnaîtront nos émotions à l’aide de capteurs et de caméras et, sur cette base, joueront une musique adaptée ou nous renverront vers les informations les plus pertinentes à ce moment-là. Mais que se passera-t-il si ces systèmes intelligents se mettent à prendre seuls des décisions ou à ressentir des émotions ? Nous devons aussi envisager dès à présent ces hypothèses, sans attendre que les ordinateurs autonomes et intelligents ne dominent le monde. 7
EN PRATIQUE | L a boulangerie Vangrootloon apprécie les avantages de la surveillance vidéo
Nos petits pains sous l’œil des caméras Chez Vangrootloon, des caméras garantissent en permanence un choix suffisant en pains et pâtisseries. À la caisse et dans les salons de thé, elles assurent en outre la sécurité des clients et du personnel.
À propos de Vangrootloon
La boulangerie Vangrootloon fournit du pain et des pâtisseries à ses 23 succursales disséminées dans le Limbourg et le Brabant flamand, mais aussi à des supermarchés, des petites boulangeries, des écoles, des maisons de repos et des institutions. Vangrootloon emploie 350 collaborateurs.
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L
’entreprise Vangrootloon est une grande boulangerie artisanale installée à Saint-Trond, dont les débuts remontent à 1915, époque à laquelle Joseph Vangrootloon commença à cuire du pain pour sa famille, ses voisins et des réfugiés. L’entreprise familiale, qui a beaucoup évolué au fil des ans, est aujourd’hui dirigée par la troisième génération. Elle possède 23 succursales, dont 17 avec salon de thé. Si Vangrootloon a fondamentalement gardé un caractère très artisanal, les technologies modernes, et plus particulièrement les caméras, renforcent désormais le fonctionnement et la sécurité de ses points de vente.
Discrétion “Nos points de vente peuvent demander un réapprovisionnement jusqu’à midi. Les jours de grande affluence, ce n’était pas toujours possible avant. Ou bien il était trop tard. Grâce à la caméra placée au siège principal, nous pouvons voir les rayons et évaluer les besoins de réapprovisionnement”, explique Jan Massa, responsable marketing chez Vangrootloon. Une deuxième caméra permet de voir le nombre de clients présents dans le salon de thé. Si nécessaire, un collaborateur d’une boutique proche peut venir donner un coup de main. La troisième caméra
est positionnée discrètement au-dessus de la caisse. “Elle assure la sécurité du personnel”, précise Jan Massa. “En cas de discussion sur la monnaie rendue – si le client paie par exemple avec un billet de vingt ou de cinquante euros – les images sont là pour trancher. Idem si quelqu’un vole dans la caisse quand personne ne fait attention.”
Un interlocuteur unique Pour connecter ses points de vente et son siège principal, l’entreprise utilise Explore. Ce réseau privé, qui offre une connexion internet rapide et sûre, permet à tous les collaborateurs d’accéder aux applications dont ils ont besoin. Pour tout ce qui concerne ce réseau et la téléphonie, Vangrootloon compte sur Proximus Mars 2016
Jan Massa a travaillé au greffe du tribunal de commerce. Pour le moment, il est responsable marketing chez Vangrootloon.
“ Les caméras assurent avant tout la sécurité du personnel. Nous pouvons voir ce qui se passe dans les salons de thé et aux caisses.”
SpearIT. Ce partenaire, intégrateur et opérateur de services IT personnalisés pour les PME, s’est également chargé de l’installation des caméras. “C’est pratique car nous n’avons qu’un seul interlocuteur”, souligne Jan Massa. Au siège central, toutes les images sont suivies sur un grand écran. Elles sont filmées à l’aide d’enregistreurs placés dans les points de vente. “Nous pouvons les exporter et les visionner au siège principal. Nous avons eu récemment un vol dans un de nos points de vente. Nous avons examiné les vidéos et les avons transmises à la police.”
Un amortissement rapide Aujourd’hui, déjà dix points de vente de Vangrootloon sont équipés de caméras. “Chaque fois que nous transformons ou www.proximus.be/one
rénovons un magasin, nous prévoyons l’installation de caméras dans le projet”, explique Jan Massa. “Progressivement, nous équipons ainsi toutes nos succursales.” L’investissement est relativement faible, et surtout vite amorti. “Nous optimisons notre planning logistique car nous visualisons en temps réel le stock des magasins. De plus, la sécurité de nos collaborateurs est renforcée, grâce aux caméras placées dans les salons de thé et aux caisses.” Vangrootloon investit également dans des caméras de surveillance afin d’assurer la sécurité de son siège principal.
Atouts • Optimisation du stock dans les points de vente • Logistique plus efficace • Sécurité renforcée pour les clients et le personnel
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EN PRATIQUE | V andeputte choisit Skype for Business et Anywhere 365
Les entreprises qui sont chaque jour en contact avec leurs clients se doivent d’être à tout moment joignables par téléphone. Située à Boechout, la société Vandeputte souhaitait combiner cette disponibilité constante à de nouvelles possibilités techniques, et ouvrir ainsi les portes du Nouveau Mode de Travail.
Implication générale grâce au Nouveau Mode de Travail 175 collaborateurs
6 sites dans trois pays (Belgique, Pays-Bas et France)
76,86 millions d’euros de chiffre d’affaires
Atouts • Une intégration parfaite au sein de l’environnement Microsoft existant • La téléphonie, mais aussi la visioconférence, la messagerie instantanée, les appels par ordinateur, etc., bref, la communication et la collaboration sont unifiées • Une solution complète de rapports et de transferts d’appels avec Anywhere 365 • Business Trunking via deux salles de serveurs : tout est redondant et la téléphonie est gérée au niveau central
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Vandeputte Vandeputte produit et distribue toutes sortes d’équipements de protection, des casques aux bouchons d’oreille en passant par les gants et les salopettes, jusqu’aux masques à gaz et aux douches d’urgence. L’entreprise est active depuis 70 ans et possède une clientèle allant des petites aux grandes PME. Skype for Business Il y a 18 mois, Vandeputte s’est mis à explorer le marché à la recherche d’un nouveau système de téléphonie. Celui-ci devait permettre de téléphoner, mais aussi offrir une série de nouvelles technologies : vidéo, messagerie instantanée et appels via les PC portables et les tablettes. Il devait donc aussi faciliter le travail mobile et à domicile. La quasi-totalité de l’environnement IT de Vandeputte reposait sur des solutions Microsoft. Skype for Business était donc un choix évident. Quatre fournisseurs potentiels ont été retenus, dont Proximus, qui assurait depuis un certain temps le data et la téléphonie. Fort de la qualité des services fournis par le passé et de sa solide expertise technique, Proximus a remporté le marché. Sur les conseils de Proximus, Vandeputte a aussi implémenté Anywhere 365, surtout pour ses possibilités en termes de routage des appels et de reporting.
Maarten Bekers travaille depuis 1999 chez Vandeputte, son unique employeur jusqu’à présent. Celui qui était ingénieur système il y a deux ans est aujourd’hui IT manager.
andeputte a aussi opté pour Business V Trunking. Tout le système est donc basé sur l’IP, via deux salles de serveurs redondantes. L’entreprise n’aura jamais été aussi joignable. En cas de panne de l’un des sites, tous les appels continuent d’être traités sur l’autre.
La communication en tant qu’outil RH Les utilisateurs se sont surtout vite familiarisés avec le service de messagerie instantanée. Pour la vidéo, il y a d’abord eu un pic d’utilisation. Celui-ci est ensuite retombé, puis a nouveau augmenté. Grâce à la vidéo, les sites étrangers sont beaucoup plus impliqués, car l’entreprise organise de petites réunions de 30 minutes. Avant, cela ne valait pas la peine de faire des centaines de kilomètres pour y assister. Le retour sur investissement est difficile à évaluer. Le nouveau système est presque aussi cher que l’ancien, mais il est bien plus performant.
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Mars 2016
VISION | Peter Bal, CIO de Wabco
“L’IT crée de nouveaux modèles d’entreprise” La numérisation marque le début d’une période passionnante pour les CIO. L’IT reste bien sûr un outil opérationnel, mais il a aussi un nouveau rôle à jouer. “L’existence des nouvelles technologies modifie les modèles d’entreprise actuels”, explique Peter Bal, CIO de Wabco. “Cette évolution est non seulement un nouveau défi pour le département IT, mais aussi une opportunité à saisir.”
Peter Bal est CIO de Wabco, une fonction qui lui permet de
combiner sa passion pour la technologie et le leadership. Deux centres d’intérêts qui ne datent pas d’hier, puisqu’il possède un diplôme d’ingénieur industriel et un autre en gestion d’entreprise. Peter Bal a commencé sa carrière chez Imec. Il a ensuite travaillé chez Alcatel, Proximus et Swift. Depuis 2007, il dirige le département IT de Wabco : une équipe de 200 collaborateurs IT, auxquels viennent s’ajouter 110 travailleurs actifs dans différents domaines fonctionnels au sein des Shared Service Centers de Wabco, en Pologne et en Inde. Il dirige en outre une équipe de 200 personnes du département développement de produits chez Transics, une filiale de Wabco qui propose des solutions de gestion de flotte. Peter Bal a reçu le Wabco Chairman’s Award pour le développement de son équipe et a été élu ‘CIO of the year 2015’ par le magazine Data News.
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VISION | Peter Bal, CIO de Wabco
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abco fait partie des leaders mondiaux en matière de technologie automobile. L’entreprise développe et produit notamment des systèmes de freinage et de suspension pour les camions. Elle compte 11.400 collaborateurs dans 38 pays. Peter Bal (CIO) travaille au siège à Bruxelles. Fin 2015, il a été élu CIO de l’année par le magazine Data News, une distinction qui récompense le parcours remarquable qu’il a réalisé avec son équipe ces dernières années. “L’excellence opérationnelle reste essentielle pour l’IT”, explique-t-il. “Nous ne l’oublions pas. Nous considérons l’IT comme un moyen de simplifier nos systèmes et nos applications. Nous pouvons ainsi gagner du temps et nous consacrer à d’autres tâches.” Cette capacité est une constatation particulièrement importante dans un environnement où les activités et la technologie évoluent très vite. “Le secteur est très volatil. Il est indispensable de pouvoir réagir vite aux changements. Le mieux étant bien sûr de les anticiper.” L’IT ne doit bien sûr pas améliorer uniquement ses propres activités. Peter Bal : “Nous élaborons des solutions qui augmentent la productivité des autres départements.” Cela demande non seulement une connaissance approfondie des systèmes IT, mais aussi des processus opérationnels auxquels ils s’appliquent. “Le meilleur exemple est le Shared Service Center, au sein duquel nous avons rassemblé et optimisé plusieurs processus.” La numérisation des processus – et par extension de l’ensemble des activités – est à la fois un défi et une opportunité. “Nous vivons une période passionnante sur le plan de l’IT”, déclare Peter Bal. “La numérisation apporte une nouveauté dans le sens où le CIO doit prendre plus d’initiatives.” Jusqu’il y a peu, le CIO avait plutôt un rôle d’appui. “Aujourd’hui, il doit plus que jamais évaluer comment la technologie peut améliorer le modèle d’entreprise.”
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L’IT prend les devants Dans le cas de Wabco, la collaboration avec les clients et les partenaires joue un rôle essentiel. “Nous développons généralement nos produits et services avec les clients. Mais le marché s’attend de plus en plus à ce que nous prenions les devants.” Résultat : Wabco se tourne progressivement vers la gestion de flotte. Elle a notamment racheté Transics, une entreprise belge qui développe des solutions pour le secteur des transports. “Dans ce contexte, le CIO doit avoir la confiance et la marge de manœuvre nécessaires pour lancer des projets alternatifs, et ce, même s’il n’y a pas de business case classique.” L’IT est donc à la fois un moteur et un facilitateur. “Nous assistons à l’émergence d’un véritable business des données. Nos ordinateurs de bord équipent plus de 100.000 camions. Les données récoltées permettent la création de nouvelles applications, par exemple au niveau de la conduite en peloton.” Il s’agit de faire rouler des camions en groupe de manière très rapprochée, ce qui réduit notamment la consommation. L’IT permet de connecter les systèmes de freinage des camions entre eux, de façon à ce qu’ils freinent tous en même temps et de la même manière.
Business et IT : deux aspects intimement liés “L’exemple montre l’interdépendance entre le business et l’IT. Nos activités reposent de plus en plus sur l’IT et vice-versa.” Le concept de la voiture autonome est entièrement basé sur les applications connectées. “L’important est maintenant d’intégrer les systèmes utilisés pour le suivi des véhicules dans les nouvelles applications. C’est ce que font actuellement les transporteurs qui veulent sortir du lot.” Cette évolution met plus que jamais en exergue le rôle de l’IT chez Wabco. “C’est la combinaison entre technologie et leadership qui nous permet de faire la différence à ce niveau”, conclut Peter Bal.
“ La numérisation oblige le CIO à prendre plus d’initiatives. Aujourd’hui, il doit plus que jamais évaluer comment la technologie peut améliorer le modèle d’entreprise.”
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3 conseils aux CIO
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Combiner modestie et ambition
“Les Belges sont des gens simples qui ont les pieds sur terre. C’est une très bonne qualité, car l’autosatisfaction fait rater des occasions. En général, les Belges arrivent à bien collaborer. Le ‘compromis à la belge’ donne d’ailleurs un grand avantage au CIO : il permet de mettre sur pied des partenariats avantageux pour toutes les parties, et pas seulement pour l’entreprise. En revanche, les CIO belges pourraient se mettre plus en avant. Dans le cadre de la numérisation, une entreprise a besoin d’un CIO proactif et ambitieux : un entrepreneur dans l’entreprise. En tant que CIO, vous devez oser formuler des objectifs ambitieux – et bien sûr les atteindre. La confiance et la crédibilité permettent au CIO d’étendre son rôle au sein de l’entreprise.”
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Adopter un leadership communicatif
“Pour atteindre ses objectifs, le CIO doit comprendre parfaitement son environnement et anticiper ainsi les tendances et les évolutions. Il doit susciter l’enthousiasme de la direction à l’égard des nouvelles idées, afin d’obtenir la confiance nécessaire pour les concrétiser. La communication joue un rôle crucial dans ce processus. En communiquant clairement ses idées, le CIO peut obtenir l’adhésion de son équipe et du management.”
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Apprendre des meilleurs
“Il est selon moi très important d’échanger régulièrement ses expériences et ses idées avec des collègues. Je le fais notamment via les activités de CIONET, du CIOforum, d’Euro CIO et du MIT Club. Les autres CIO et les fournisseurs peuvent nous en apprendre beaucoup. Cela permet aussi de se familiariser rapidement avec les nouvelles évolutions et de donner ainsi un avantage concurrentiel à l’entreprise.”
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SOLUTION | L’essor des communications unifiées dans le cloud
Une collaboration plus efficace Chaque semaine, nous passons en moyenne 20 heures à traiter des e-mails, dont seuls 15 à 20 % nous concernent réellement. Il est donc temps de collaborer plus intelligemment.
À
une époque, le téléphone était la seule façon de communiquer à distance. Les années 1990 ont ensuite vu la naissance des e-mails, mais ceux-ci ont été victimes de leur succès : rapidité, ajout de personnes en copie… Et bien sûr, la suposition que le message sera lu par son destinataire. Pourtant, rien n’est moins sûr, surtout si ce dernier reçoit plus de 100 e-mails par jour. Ces dernières années, les réseaux IP haut débit (tant pour le data que pour les communications vocales) ont connu une évolution fulgurante. Résultat : la frontière entre les applications de télécommunication traditionnelles s’estompe. 14
De plus en plus d’applications IT modifient et accélèrent nos modes de communication et de collaboration : messagerie instantanée, visioconférence, partage de fichiers... Les communications vocales ne doivent plus nécessairement passer par une ligne téléphonique ; le réseau IP s’en charge très bien. Le succès d’applications comme Skype montre que la technologie VoIP est désormais largement adoptée.
Plus de mobilité Les solutions de téléphonie doivent évoluer pour répondre aux besoins de mobilité et permettre une collaboration intelligente via les communications unifiées et des outils de collaboration. Dans quelle mesure vos collaborateurs sont-ils mobiles ? Ils travaillent sans doute davantage en dehors des heures de bureau et à différents endroits – chez eux, en déplacement ou chez des clients. Le travail flexible permet d’éviter les embouteillages, augmente la productivité et améliore l’équilibre entre vie privée et professionnelle.
La flexibilité et la mobilité exigent avant tout que les travailleurs aient accès à leurs applications professionnelles – même sur les appareils mobiles –, peu importe où ils se trouvent. C’est la seule manière d’être partout aussi productif qu’au bureau. Ce mode de travail implique aussi une connexion sécurisée avec le réseau de l’entreprise.
Être toujours joignable par téléphone Vu l’importance de la mobilité, pourquoi ne pas faire passer toutes les communications téléphoniques par les solutions mobiles ? Si cette possibilité peut être intéressante pour les sociétés qui débutent ou les petites structures, ce n’est pas le cas pour les organisations plus importantes. Un numéro de téléphone fixe donne une image plus professionnelle et il est plus facile pour les clients d’appeler toujours le même numéro. La convergence entre téléphonies fixe et mobile – avec liaison des numéros – permet de recevoir les appels Mars 2016
21%
On estime que les problèmes de circulation et de mobilité entraînent chaque année une perte de productivité de 21 % pour les entreprises belges.
sur les deux appareils et d’être joignable à tout moment. L’inverse est aussi vrai : si vous passez un coup de fil avec votre appareil mobile, votre correspondant voit apparaître votre numéro fixe. Vous ne devez donc plus donner votre numéro de GSM à vos clients. Combien de fois vous est-il arrivé de devoir rappeler quelqu’un qui avait laissé un message ? Là aussi, ces solutions peuvent être utiles : moins de messages vocaux, moins d’appels manqués, une communication plus efficace et un meilleur service aux clients. Vous pouvez même recevoir vos messages vocaux par e-mail.
Communications unifiées dans le cloud Auparavant, certaines entreprises avaient du mal à mettre en œuvre des communications unifiées et des outils de collaboration. Il fallait une expertise IT bien précise en interne, ce qui n’était possible que pour les grandes entreprises. www.proximus.be/one
Certaines technologies n’étaient par ailleurs accessibles qu’aux organisations disposant d’un budget important. La visioconférence, par exemple, ne pouvait être installée que dans les salles de réunion équipées de grands écrans et de systèmes onéreux. Désormais, il suffit d’installer un logiciel sur votre PC, tablette ou smartphone. Les outils de collaboration et les communications unifiées sont maintenant accessibles à toutes les entreprises via le cloud. Elles ne doivent plus installer quoi que ce soit ni s’occuper de la maintenance. Ces solutions ne nécessitent pas non plus de gros investissements dans l’infrastructure IT ni l’acquisition de connaissances en communications unifiées en interne : vous payez un montant mensuel fixe par utilisateur. Le nombre d’utilisateurs peut d’ailleurs être modifié facilement. Votre solution de communications unifiées dans le cloud peut donc suivre la croissance de votre entreprise.
Quand les communications unifiées dans le cloud sont-elles intéressantes ? •S i vos collaborateurs sont souvent en déplacement •S i vous avez un horaire flexible et travaillez à la maison •S i votre entreprise a plusieurs sites •S i vous travaillez dans différents pays
Atouts • Outils de collaboration avancés • Pas besoin d’expertise interne • Flexibilité et modularité • Plus de temps pour vos projets stratégiques, moins de maintenance quotidienne • Coûts transparents de l’IT
Plus d’infos Pour plus d’informations sur les communications unifiées dans le cloud et les outils de collaboration, contactez votre account manager ou rendez-vous sur www.proximus.be
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EN PRATIQUE | L a NCIA mise sur la visioconférence
L’Agence d’information et de communication de l’OTAN innove, avec ses partenaires Proximus et Polycom, pour offrir la visioconférence à un maximum de collaborateurs.
Collaboration multidimensionnelle
L
’agence d’information et de communication de l’OTAN (NCIA) fournit un soutien IT à l’OTAN, assure la connectivité, sécurise les réseaux, appuie les missions de l’alliance… Gus Mommers, responsable du département Conference Management Services à la NCIA : “Notre siège central est à Bruxelles. Nous avons aussi des succursales à Mons, à La Haye et sommes aussi actifs dans 30 autres villes.” Pour la NCIA, l’achat, la gestion et la maintenance des installations pour les visioconférences étaient des tâches particulièrement complexes et fastidieuses. Un nouveau processus basé sur une approche hybride a été mis au point avec Proximus. “Polycom est notre fournisseur”, explique Gus Mommers, “tandis que Proximus se charge du helpdesk et du support de première ligne. Nous combinons ainsi le meilleur de ces deux partenaires.”
Nouveaux modes de travail Dans le cadre de ce partenariat, la NCIA veut élargir et renouveler son infrastructure de visioconférence. L’Agence disposait entre autres de neuf systèmes de téléprésence immersive pour les
visioconférences, dont quelques-uns étaient en fin de vie. “Les besoins des collaborateurs évoluent constamment”, explique Catherine Galoppin, chef de service On-Site Conferences and Events. “Nous avons donc cherché la solution la plus adaptée.” La NCIA a finalement souhaité offrir les avantages de la visioconférence à un maximum de ses collaborateurs. “Des solutions flexibles comme Polycom RealPresence Group Series, Centro, RealPresence Trio et Software Clients s’intègrent dans le cadre plus large des Nouveaux Modes de Travail introduits dans notre agence”, poursuit la chef de service. “Aujourd’hui, la flexibilité est indispensable car nous ne sommes plus au bureau de 9 h à 17 h. Nos collaborateurs sont mobiles et doivent pouvoir fonctionner partout, afin de permettre à nos clients de communiquer clairement et précisément, sans aucune perte de temps.”
Applications sophistiquées Gus Mommers : “Les visioconférences doivent être accréditées et fiables. Dans cette
À propos de la NCIA
L’Agence d’information et de communication de l’OTAN est l’Agence IT interne de l’OTAN. Près de 2.400 collaborateurs travaillent au siège principal à Bruxelles.
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technique, le langage non verbal a toute son importance, notamment parce que les collaborateurs des 28 pays de l’OTAN n’utilisent pas toujours leur langue maternelle. La qualité de l’image est donc essentielle.” L’Agence exige aussi une disponibilité la plus large possible. “Nous ne remplaçons pas nos sept installations une à une”, précise Catherine Galoppin. “Toute une gamme d’applications viennent s’y ajouter : nous équipons des salles de réunion de petite et de grande taille (soixante au total) et la visioconférence est également disponible sur les ordinateurs fixes et portables.”
Réduction des coûts Grâce à la visioconférence, les collaborateurs de la NCIA ont réduit leurs déplacements, entraînant ainsi un gain de temps important pour l’Agence et une diminution des frais de voyage. L’utilisation de la visioconférence est très variée. Certains collaborateurs se réunissent via visioconférence pour régler des aspects
Gus Mommers, responsable du département Conference Management Services. Catherine Galoppin, chef de service On-Site Conferences and Events à la NCIA.
administratifs. Les trajets entre Bruxelles et La Haye ou Mons sont désormais inutiles. D’autres ont recours à la visioconférence pour des concertations cruciales avec les unités opérationnelles en Afghanistan, par exemple. “Nous devons alors pouvoir compter sur un fonctionnement sans faille de la technologie”, affirme Gus Mommers, “car des vies humaines sont en jeu.”
Partenariat “Trouver le bon partenaire, celui qui répond à certains critères (innovation, fiabilité, efficacité…), en bref quelqu’un qui réfléchit avec le client, est indispensable. Grâce à Proximus, nous offrons les solutions innovantes mentionnées plus haut et répondons à la demande exigeante d’une communication efficace et de meilleure qualité, de processus adéquats pour l’achat, l’installation et la maintenance, de réduction des coûts et de gain de temps. Notre RSI est désormais de 36 mois”, conclut Catherine Galoppin.
Atouts • Communication plus efficace • Processus plus rapides et plus efficaces pour l’achat, l’installation et la maintenance • RSI de 36 mois • Gain de temps • Réduction des coûts
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SCOOP | Équipements à la une Huawei Y5
Abordable et multifonctionnel La mode, très peu pour vous ! Vous cherchez un télephone convivial, qui vous offre mille et une possibilités. Dans ce cas, le Huawei Y5 fera votre bonheur. Pour le prix d’un simple GSM, vous recevrez un smartphone avancé fonctionnant sous un OS moderne, à savoir Android 5.1 Lollipop. Le Y5 se décline en version noire ou blanche. Ultra-simple à utiliser, il possède en outre un processeur Quad-core qui vous permettra de jongler rapidement entre les applis Android préinstallées sur l’appareil. Et avec la fonction Multi Snap, vous déverrouillerez votre téléphone en un clin d’œil pour prendre une photo et immortaliser chaque moment précieux. Tout aussi pratique, la fonction tethering vous offre la possibilité de partager la 4G de votre téléphone en créant un hotspot wi-fi utilisable par n’importe quel autre appareil. Processeur : 1,1 GHz Quad-core Système d’exploitation : Android 5.1 Mémoire : 1 GB RAM, 8 GB d’espace de stockage Type d’écran : 4.5” multitouch FWVGA
Résolution : 480 x 854 pixels Dimensions : 136 x 68 x 10 mm Poids : 141 g Connexion : 4G LTE, HSDPA, Wi-Fi 802.11 b/g/n
Bluetooth : 4.0 Appareil photo : 5 MP à l’arrière ; 2 MP à l’avant ; flash LED Extra : USB 2.0, GPS, capteur de luminosité, capteur de proximité, partage de connexion
Avec des smartphones aussi bon marché que le Huawei Y5, il n’y a pas de raison de continuer à appeler à l’aide d’un simple GSM. Samsung Galaxy S7
La barre n’aura jamais été aussi haute De toute évidence, le nouveau représentant des Samsung Galaxy ne manque pas d’atouts. Épais de 7 mm seulement, cet appareil design doté d’un superbe écran tactile Super AMOLED 5,1” résiste à l’eau et à la poussière et dispose d’un verre Corning Gorilla Glass 5 renforcé. À l’intérieur, le processeur tourne sur le tout dernier Android 6.0 Marshmallow, avec pas moins de 4 GB de RAM à sa disposition. En entrée de gamme, l’espace de stockage est de 32 GB, mais peut s’envoler jusqu’à 200 GB avec une carte micro-SD. Amplement de quoi stocker toute votre musique et assurer la synchronisation avec Microsoft OneDrive, disponible de série. L’appareil photo nouvelle génération permet quant à lui de réaliser de magnifiques clichés, même lorsque la luminosité est faible, et filme en full HD. Le smartphone se loge en outre dans une coque élégante et parfaitement lisse. Processeur : Qualcomm Snapdragon 820/ Exynos 8 Octa Système d’exploitation : Android 6.0 Mémoire : 4 GB RAM ; 32/64/128 GB d’espace de stockage, fente micro-SD
Écran : écran tactile capacitif Super AMOLED 5,1” Résolution : 1440 x 2560 pixels Dimensions : 143 x 71 x 7 mm Poids : 152 g Connexion : 4G LTE, NFC, 802.11ac
Bluetooth: 4.2 Appareil photo : 12 MP avec dual-LED, autofocus, reconnaissance des visages ; appareil photo avant 5 MP Extra : Corning Gorilla Glass 5, contrôle actif du bruit, Samsung Pay, IP68
Face au nouveau fleuron de la série des Samsung Galaxy, la concurrence aura du mal à offrir des spécifications aussi avancées à un prix comparable.
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Mars 2016
Dossier
La voiture connectée 90 minutes
Comment la voiture connectée gagne sa place sur nos routes et dans le secteur automobile.
20 La voiture connectée assurera encore au moins 50 années de croissance… Interview
Matteo Gatta, Director Technology Strategy & Innovation chez Proximus, évoque la transformation de l’industrie automobile.
24 … moyennant des changements profonds dans le secteur et un leadership numérique européen. La parole à l’expert
Luc Derie, Program Director Modernisation Métro à la STIB : “Un métro entièrement automatisé, sans conducteur, est prévu sur l’extension du réseau.”
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DOSSIER | 9 managers autour de la table
90 minutes
sur la voiture connectée D’un point de vue rationnel, une voiture sert à se déplacer de manière efficace et confortable. La connected car – ou voiture connectée en français – marque le début d’une nouvelle ère. La voiture se transforme en véritable plateforme numérique. Un changement profond, mais aussi une porte vers de tout nouveaux modèles d’entreprise.
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e concept n’est pas neuf. Nous téléphonons en voiture, notre GPS est relié à des satellites et des systèmes de tracking enregistrent nos itinéraires et notre manière de conduire. Pourtant, une révolution se prépare. Le véhicule est désormais lui aussi constamment connecté à internet. La disponibilité des données relatives aux voitures, au trafic et aux infrastructures crée de nouvelles possibilités, comme des systèmes avancés d’infotrafic pour les conducteurs et de divertissement en ligne pour les passagers. La voiture génère et actualise ellemême des données sur les distances, la consommation, le fonctionnement du moteur, les pièces à entretenir, etc. Cette évolution introduit un changement profond dans le secteur. Car de nouvelles informations dévoilent aussi de nouvelles
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perspectives, qui poussent à leur tour les constructeurs, les garagistes, les sociétés de leasing, les assureurs, etc. à proposer de nouveaux services et modèles.
Un reflet du quotidien Particulièrement vaste, le champ d’action de la voiture connectée s’étend du véhicule avec carte SIM intégrée au modèle autopiloté. “Le plus important ici, c’est la connectivité et l’échange de données”, explique Joost Vantomme, Director Public Affairs de Febiac. “Ils permettent d’obtenir des informations routières, mais aussi d’optimiser les trajets et d’améliorer la sécurité et le confort du conducteur et des passagers.” Tout cela crée un besoin de bande passante et soulève des questions en matière de sécurité informatique Mars 2016
Participants
Le One magazine a invité 9 managers du monde belge des pouvoirs locaux à une table ronde sur le pouvoir digital.
Joost Vantomme
Director Public Affairs de Febiac, la fédération belge de l’automobile et du cycle “ La voiture apprend le comportement du conducteur. Bientôt, elle saura où les enfants vont à l’école.”
Jean-Marc Ponteville
et de vie privée. De toute évidence, la connected car change notre perception de la voiture. “Avant, le principal critère était la cylindrée, puis c’est devenu le nombre de chevaux. Aujourd’hui, ce sont les émissions”, poursuit Jean-Marc Ponteville, PR manager Volkswagen Belgium de D’Ieteren. “À court terme, nous choisirons un modèle en fonction de son électronique. La voiture reflète très bien notre manière de vivre.” C’est donc le consommateur qui dicte sa loi au marché des voitures connectées, et non l’inverse.
Open data “La voiture connectée offre une chance exceptionnelle au secteur automobile”, affirme Stéphane Jacobs, CEO de Mobile-for. “Les solutions de mobilité sont de plus en plus demandées. L’industrie automobile peut encore compter sur au moins 50 années de croissance.” Il n’est pas impossible que la voiture connectée contribue à réduire les problèmes de congestion actuels sur le réseau routier. Car dans le monde connecté, les données ne sont autres que les carburants qui alimentent de nouvelles applications. “Les constructeurs, les gestionnaires de voirie et les sociétés de transports en commun vont devoir collaborer et ouvrir leurs données”, annonce Jan Cools, CEO de Be-Mobile. “Les péages électroniques, notamment, peuvent vous aider énormément à orienter le trafic.” Cet effet se remarquera prochainement chez nous au niveau du transport de fret. À terme, les voitures particulières seront probablement elles aussi soumises à un péage. La fiscalité n’est pas la seule à évoluer. Le comportement et les habitudes des gens font de même. L’open data devient tellement important que Volvo Cars a même engagé un data officer. Bonnes pratiques S’il faudra encore attendre un peu avant de voir les voitures autonomes circuler sur nos routes, la voiture connectée, elle, y a déjà trouvé sa place. “Nos voitures sont équipées d’une carte SIM intégrée depuis 2013”, rappelle Jasper Odent, Product Manager chez BMW Group. “En cas d’accident, le véhicule contacte automatiquement un call center.” Des données d’entretien sont également envoyées au concessionnaire via la carte SIM. La connexion permet aussi d’avoir des informations routières en temps réel et de profiter d’autres services, comme un accès à internet. Audi aussi a déjà commercialisé une deuxième génération de modèles connectés. “Nous proposons notamment des applis qui permettent au conducteur de se connecter à sa voiture via le data mobile”, explique Edouard de Meulemeester, Network Projects Manager chez Audi. “Il peut savoir où se trouve son véhicule, www.proximus.be/one
PR manager Volkswagen Belgium du groupe d’importation et de distribution D’Ieteren “ Le consommateur de demain choisira un véhicule pour son électronique. La voiture reflète très bien notre manière de vivre.”
Stéphane Jacobs
CEO de Mobile-for, filiale de Proximus et fournisseur du service mobile de paiement de parking 4411 “ Vu que la voiture est dotée d’une carte SIM, vous pourriez en faire une sorte de portefeuille de mobilité virtuel.”
Jan Cools
CEO de Be-Mobile, une entreprise qui analyse les big data des voitures connectées et envoie des informations routières aux conducteurs “ Les voitures connectées génèrent une foule de données, y compris sur la façon de conduire du conducteur.”
Jasper Odent
Product Manager chez BMW Group “ Nos voitures sont équipées d’une carte SIM intégrée. En cas d’accident, elles avertissent automatiquement un call center.”
Edouard de Meulemeester
Network Projects Manager chez Audi “ Les explications sur la connectivité et les applis prennent plus de temps que l’entretien de vente à proprement parler.”
René Aerts Jr
Corporate Communication Director de Volvo Cars “ La technologie doit améliorer la sécurité routière. Nous ne voulons plus aucun tué dans nos voitures d’ici 2020.”
Laurent De Meutter
Head of Sales Mobility de Proximus “ La 5G est essentielle pour la voiture connectée. Elle supprime la latence propre aux réseaux d’ancienne génération.”
Laurence Hamer
Marketing Specialist Automotive chez Proximus “ Les opérateurs et les constructeurs doivent travailler main dans la main afin que nous puissions répondre de manière optimale aux besoins des automobilistes belges.”
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DOSSIER | 9 managers autour de la table
mettre le chauffage à distance, etc. Dans ce genre d’application, tout tourne autour du client : celui-ci veut une solution de mobilité.” La voiture connectée – et sa batterie d’applis – peut répondre en partie à cette demande, par exemple en guidant le conducteur vers une place de parking disponible. “Vu que la voiture est dotée d’une carte SIM, vous pourriez en faire une sorte de portefeuille de mobilité virtuel”, enchaîne Stéphane Jacobs. “Actuellement, les initiatives sont surtout locales et vous obligent, pour chaque application – de stationnement par exemple – à y associer une carte de crédit.” Une connexion directe avec la voiture faciliterait l’utilisation de nouveaux programmes. “En outre, les constructeurs ne doivent pas jurer que par
leurs propres applis”, estime René Aerts Jr, Corporate Communication Director de Volvo Cars. “La Belgique n’est pas la seule à devoir fournir l’infrastructure nécessaire. Nous devons nous ouvrir et collaborer avec des entreprises comme Apple et Google, pour intégrer les bonnes pratiques dans les voitures.”
Rouler sans danger La sécurité reste toutefois une priorité pour les constructeurs. “Toutes ces informations ne doivent pas distraire le conducteur”, insiste Joost Vantomme. Une remarque pertinente, puisque la voiture connectée est avant tout destinée à améliorer la sécurité. Lorsqu’elle recevra des données en temps réel sur les 22
véhicules qui l’entourent, l’infrastructure routière, les conditions météo et la circulation, elle sera capable de prendre les bonnes décisions plus rapidement que le conducteur. “L’arrivée de la 5G joue ici un rôle essentiel”, enchaîne Laurent De Meutter, Head of Sales Mobility de Proximus. “Ce réseau permet non seulement de donner la priorité à certains flux de données, mais exclut aussi la latence.” Quelques millisecondes peuvent faire la différence. “Nous allons investir énormément dans la 5G au cours des prochaines années.” Dans la mesure où la transmission des données est cruciale pour la sécurité, il ne peut en effet pas y avoir de latence ou de retard. “Pour l’heure, la voiture connectée est d’abord là pour
“ La voiture connectée peut contribuer à réduire les problèmes de congestion actuels sur le réseau routier.” – Stéphane Jacobs, CEO de Mobile-for
aider le conducteur”, explique Jean-Marc Ponteville. “Mais ce rôle s’étendra progressivement.” L’objectif premier consiste en l’occurrence à améliorer la sécurité routière. “Nous ne voulons plus aucun tué d’ici 2020”, confie René Aerts Jr. “La technologie intelligente nous aidera à atteindre ce but.” Dans les années à venir, il faudra donc que le public apprenne à faire confiance aux voitures autonomes. Surtout là où les voitures équipées des toutes dernières technologies ne sont pas nombreuses.
Vie privée et sécurité informatique Il est impossible, dans le contexte des véhicules connectés, d’ignorer la sécurité des connexions et des données. Les hackers seront-ils capables de pirater nos voitures ? “Nous attachons une importance capitale à la protection des échanges de données”, poursuit René Aerts Jr. “Il s’agit ni plus ni moins d’un des plus grands défis que pose la voiture connectée.” Un appareil connecté à internet est d’office exposé à certains risques. Autre point important dans ce débat : le respect de la vie privée. “Les capteurs de la voiture enregistrent de manière détaillée le comportement du conducteur”, indique Jan Cools. “Ce sont des informations très intéressantes, notamment pour l’assureur.” La compagnie pourrait, sur la base des données relatives aux trajets, aux temps de parcours et au mode de conduite, récompenser les bons conducteurs – ou refuser d’assurer les fous du volant. Aux Pays-Bas, un modèle de ce type a déjà été lancé sur le marché. “Aujourd’hui, le client moyen se pose peu de questions concernant la confidentialité de ses informations”, souligne Jasper Odent. “Il est extrêmement rare que quelqu’un demande à ce que la carte SIM du véhicule soit désactivée.” De nouveaux profils Autre constat important : la voiture connectée modifie également le travail en amont. Les concessionnaires doivent non seulement développer leur réseau pour pouvoir mettre plus facilement à jour les voitures connectées, mais aussi engager, en plus des mécaniciens, des collaborateurs spécialisés en connectivité et en informatique – dans l’atelier et dans le show-room. “Nous le constatons Mars 2016
notamment lors de la livraison d’une nouvelle voiture”, souligne Edouard de Meulemeester. “Les explications sur la connectivité et les applis prennent désormais plus de temps que l’entretien de vente.” Les concessionnaires sont ainsi contraints d’investir dans la formation. “Plus le temps passe, plus il est essentiel de trouver des gens qui répondent à ce profil en constante évolution”, admet Jean-Marc Ponteville. “Les frais techniques des voitures connectées vont augmenter, mais ce sera aussi le cas du chiffre d’affaires des concessionnaires. Le prix des pièces, en revanche, va diminuer”, nuance Laurence Hamer. Il semble en outre que cette évolution n’ira qu’en s’accélérant. “Cela va fragiliser davantage le métier”, estime Joost Vantomme. “Avant, la voiture se suffisait à elle-même, mais les véhicules connectés dépendent de plus en plus de la connectivité et des applications.” Un dialogue entre toutes les parties concernées est donc indispensable. “Nous devons savoir ce que projettent les autres”, conclut Laurence Hamer, Marketing Specialist Automotive chez Proximus, “afin que nous puissions, en tant qu’opérateur, continuer à répondre aux besoins des voitures connectées.”
Perspective
ADAS : Advanced Driver Assistance Systems Plus de confort et de sécurité Les ADAS sont des systèmes d’aide à la conduite avancés qui améliorent le confort de conduite et la sécurité dans le secteur automobile. Grâce à eux, les voitures pourront un jour être totalement autonomes. Pour l’heure, ils augmentent surtout la sécurité du conducteur. Les ADAS fonctionnent avec des processeurs et logiciels puissants sur la base d’informations fournies par des capteurs, caméras, radars, systèmes de navigation, etc. Les processeurs R-Car V2H de l’entreprise Renesas peuvent ainsi calculer une image stéréoscopique à 360° à l’aide de six caméras. Ces processeurs multi-cœurs sont capables de traiter énormément de données simultanément.
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Conclusion La voiture connectée transforme radicalement la conduite. Le chauffeur a désormais accès à l’information, et les passagers à diverses formes de divertissement. De plus en plus intelligents, les véhicules se rapprochent peu à peu des voitures autonomes connectées en permanence à leur environnement. Résultat : c’est tout l’écosystème qui évolue, du constructeur et du concessionnaire jusqu’à l’assureur, en passant par la société de leasing.
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Les calculs des processeurs ADAS sont basés sur les informations : 1 d e maximum huit caméras 2 d e radars pouvant détecter des objets jusqu’à 50 mètres 3 d e radars pouvant détecter des objets jusqu’à 300 mètres 4 d e Lidar (radars laser) pouvant détecter des objets 5 d u GPS pour la localisation 6 d ’un gyroscope pour la détection des mouvements
Téléchargez l’app One magazine Votre avis nous intéresse ! Envie de réagir à ce débat ? Rendez-vous sur www.proximus.be/one ou tweetez @ProximusEnt
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DOSSIER | E ntretien avec Matteo Gatta, Director Technology Strategy & Innovation chez Proximus, à propos de la voiture connectée
Le développement de la
5G assure le leadership
L’avenir se joue au niveau de l’Internet of Things (IoT), et la voiture connectée en est un parfait exemple. “Les constructeurs automobiles doivent s’ouvrir à de nouveaux partenaires et modèles commerciaux réservant un rôle clé aux opérateurs. Ils ne peuvent pas manquer cette opportunité”, affirme Matteo Gatta.
européen
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’industrie automobile est le plus grand secteur industriel d’Europe. De nombreuses marques de voitures européennes dominent le marché mondial. Ces dernières années, des entreprises américaines comme Google et Facebook sont devenues des leaders en matière de plateformes numériques. La grande opportunité de l’avenir se joue au niveau de l’Internet of Things (IoT), avec la voiture connectée comme fer de lance”, explique Matteo Gatta, Director Technology Strategy & Innovation chez Proximus. “L’Europe a toutes les cartes en main pour prendre le leadership numérique dans cette évolution, moyennant bien sûr que certaines conditions soient remplies. Les constructeurs automobiles doivent se défaire de leur vision d’avenir étriquée, basée sur l’intégration verticale et les systèmes propres. Ils doivent au contraire ouvrir leurs véhicules à des partenaires et des nouveaux modèles commerciaux. Les opérateurs ont eux aussi un rôle clé à jouer. Une voiture reste dans le même pays, voire dans la même région, plus de 90 % du temps. La connexion au réseau local et aux applications locales est donc très importante pour la voiture connectée.”
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Le rôle de l’opérateur “Un opérateur comme Proximus doit participer à l’élaboration de la feuille de route vers le leadership européen dans le domaine de l’IdO et de la voiture connectée. Je pense surtout au développement du réseau 5G : nous densifions ce réseau en créant plus de points d’accès reliés par fibre optique, ce qui permet de réduire au maximum le dernier maillon de la chaîne, à savoir la connexion sans fil avec la voiture”, indique Matteo Gatta. “La 5G offre une connexion sans latence, sans ralentissement. Les applications dans la voiture disposent donc toujours immédiatement de toutes les données nécessaires. Elles deviennent de véritables outils pour la prise de décisions. Nous sommes là dans le domaine de l’intelligence contextuelle. La voiture connectée interagit avec son environnement : les autres véhicules, les panneaux routiers, les feux de signalisation, etc. Mais pour cela, il faut en premier lieu une connexion sans faille. Bien sûr, l’échange de données doit aussi se faire de manière sécurisée. Encore une fois, la voiture connectée offre à l’industrie automobile une opportunité qu’elle ne peut absolument pas manquer.”
Collaborer avec d’autres services “Il existe aujourd’hui déjà quelques exemples dans le secteur. Je pense notamment à la collaboration entre Proximus et Audi. Toutes les nouvelles Audi équipées d’Audi connect sont connectées à internet via le réseau de Proximus. Le conducteur a ainsi accès à divers services d’information et de divertissement en ligne. En même temps, le principe de la voiture connectée est d’ouvrir la voiture à d’autres services. La voiture devient alors le prolongement du smartphone en donnant accès au contenu de ce dernier (SMART parking, système de navigation en temps réel, etc.) sans nécessiter de câbles ou d’autres connexions complexes.” Une nouvelle expérience Selon Matteo Gatta, l’évolution de la voiture connectée est une interaction. “Ni les constructeurs automobiles ni les opérateurs n’ont une vision précise de ce que veut le client. Mais ensemble, ils en savent beaucoup. Un constat important est que la jeune génération accorde plus d’importance à l’expérience d’utilisation virtuelle d’une application qu’à l’appareil physique qui propose cette application. Toute la vie de l’utilisateur se retrouve dans l’appareil, mais ce sont les Mars 2016
“ La voiture connectée offre une nouvelle façon de vivre la mobilité orientée par le client, soutenue par la marque automobile et concrétisée par l’opérateur.”
applications qui importent, et non l’appareil lui-même. Posséder une voiture sera moins important pour les jeunes, mais ils auront toujours besoin de mobilité. La clé consiste à associer cette manière de vivre la mobilité à la voiture connectée. C’est un défi pour les marques de voitures ainsi que pour les concessionnaires locaux. La direction que prend cette nouvelle façon de vivre la mobilité est déterminée par le client, soutenue par la marque automobile et réalisée concrètement par le réseau de l’opérateur.”
Matteo Gatta est Director Technology Strategy & Innovation chez Proximus. Il gère les dossiers d’investissement en matière de technologie de A à Z. Auparavant, Matteo a travaillé chez BICS (Belgacom International Carrier Services) et a été CEO de Scarlet pendant deux ans. D’origine italienne, Matteo Gatta a étudié à Pavie et à Milan.
Un système ouvert Faut-il envisager la voiture connectée comme un smartphone sur roues ? “Non. Le secteur ne peut commettre l’erreur de calquer entièrement la voiture connectée sur le smartphone. Il s’agit bien d’une voiture, pas d’un appareil qui tient dans la poche. Je préfère parler d’un senseur sur roues. Pour utiliser la voiture, il faut des infrastructures publiques. D’où le besoin d’un système ouvert, donnant accès à des données ouvertes provenant d’autres senseurs. L’avenir de l’industrie automobile et de la voiture connectée se situe surtout dans la collaboration avec d’autres acteurs.” La sécurité des conducteurs, qui exige un fonctionnement sans faille du système, en dépend également. www.proximus.be/one
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DOSSIER | La parole à l’expert : Luc Derie, Program Director Modernisation Métro à la STIB
Grâce au métro connecté, la STIB entend améliorer son service et réduire les temps d’attente aux heures de pointe. Une nouvelle technologie de sécurité lui permettra de concrétiser cette ambition.
Plus de fluidité aux heures de pointe grâce au métro connecté
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Luc Derie est Program Director
Modernisation Métro à la STIB. Avec ce programme, la société de transports en commun entend renforcer la capacité du métro bruxellois via l’introduction d’un nouveau système de sécurité et de trains à pilotage automatique. Avant de rejoindre la STIB en 2013, Luc Derie a travaillé pendant plus de 20 ans pour le constructeur de trains Bombardier.
“ L’utilisation des trains connectés permettra de booster la capacité du métro.” 26
ruxelles a inauguré sa première ligne de métro en 1976. Aujourd’hui, la gestion du réseau repose toujours en partie sur la technologie de l’époque. Cette manière de procéder limite donc les capacités du réseau, alors que les besoins ne cessent d’augmenter. Durant les heures de pointe, le réseau est en grande partie saturé. Résultat : le voyageur ne peut pas monter dans le premier wagon qui passe et doit attendre le métro suivant. Il faut donc booster la capacité du métro en tenant compte de la configuration du réseau actuel. Chaque ligne est divisée en zones fixes ou ‘fixed blocks’, de manière à maintenir une distance de sécurité suffisante entre les trains. Si un train se trouve dans une zone, ceux qui suivent sont automatiquement stoppés. Pour augmenter la capacité du réseau, il faudrait en principe réduire la distance entre les trains, et donc la longueur de ces fameux ‘fixed blocks’. Mais pour garantir la sécurité, les métros devraient aussi rouler plus lentement. Nous perdrions alors un avantage majeur du métro : la rapidité des connexions.
Calculs dynamiques L’utilisation d’une nouvelle technologie de sécurité reposant sur le principe du train connecté résoudra heureusement ce problème. Baptisée Communication Based Train Control (CBTC) – en français, gestion des trains basée sur la communication –, celle-ci détermine non seulement la distance de sécurité entre deux trains, mais aussi la vitesse à laquelle
le deuxième doit rouler en fonction de l’endroit et de la vitesse du premier. Les ‘fixed blocks’ font ainsi place à des ‘moving blocks’. Le point qu’un train ne peut pas dépasser est calculé de manière dynamique par rapport au métro qui le précède. Il se déplace et évolue donc en fonction de la vitesse du train et de la topologie du réseau.
Wi-fi et temps réel Le nouveau système assure en permanence une communication bilatérale entre les trains et l’infrastructure. L’échange constant de données sur la position et la vitesse du train permet, grâce au wi-fi, de savoir à tout moment quelle est la vitesse optimale à maintenir. Les trains peuvent ainsi se suivre de plus près en toute sécurité et augmenter la capacité du réseau. Dans un premier temps, nous passerons à Bruxelles à un système qui transmet automatiquement les instructions concernant la vitesse à maintenir au système de traction et de freinage du train. Celui-ci accélérera et ralentira donc de manière totalement autonome et automatisée. Le conducteur continuera d’assurer l’interaction avec les passagers, d’ouvrir et de fermer les portes et de donner le signal de départ. Le système reprendra ensuite les commandes jusqu’à l’arrêt suivant. Sous sa forme la plus avancée, cette technologie permet d’exploiter le métro en toute sécurité, sans intervention humaine. Celui-ci est alors complètement automatique. Nous en prévoyons un sur l’extension du réseau actuel, notamment sur la nouvelle ligne Albert-Bordet. Mars 2016
SCOOP | Lu pour vous
Pourquoi lire ce livre ? Dans ce livre, Marion Debruyne présente l’approche ‘Connect – Convert – Collaborate’ et les bonnes méthodes pour la mettre en œuvre. Les entreprises peuvent ainsi introduire des innovations percutantes et élaborer une stratégie axée sur le marché. Le livre est actuellement uniquement disponible en néerlandais.
De quoi s’agit-il ? De trop nombreuses entreprises considèrent qu’il est pour ainsi dire impossible de concilier l’innovation et l’orientation client. Pourtant, les organisations les plus prospères sont précisément celles qui parviennent le mieux à intégrer ces deux facteurs dans leur modèle d’entreprise. Dans ce livre, Marion Debruyne dévoile les outils et méthodes pour faire de vos clients votre priorité tout en leur proposant des solutions novatrices.
Customer Innovation:
de l’importance capitale du client dans l’innovation L’art de combiner innovation et orientation client.
À propos de l’auteur
À propos du livre
Marion Debruyne est ingénieure civile et possède un master en Marketing Management et un PhD en Économie appliquée. Après avoir été Director des programmes de master et Programme Director du Product Management executive course, elle a été nommée doyenne de la Vlerick Business School en 2015. Elle a également été rattachée à la Wharton School, la Kellogg Graduate School of Management et la Goizueta Business School. Marion Debruyne fait aussi partie du conseil d’administration de Kinepolis et Recticel.
“Si j’avais demandé à mes clients ce qu’ils voulaient, ils m’auraient sans doute répondu ‘des chevaux plus rapides’. Qu’elle soit ou non vraiment de lui, cette célèbre citation d’Henry Ford n’a depuis longtemps plus de raison d’être”, estime Marion Debruyne.
Découvrez l’interview de Marion Debruyne en page 32. www.proximus.be/one
es entreprises qui réussissent captent sans cesse les signaux émis par L leurs clients et s’en servent pour innover. Pour elle, être à l’écoute du client n’est pas du baratin commercial, mais un pilier essentiel de leur organisation. es entreprises qui réussissent reconnaissent leurs faiblesses et L cherchent des partenaires pour les combler. es entreprises qui réussissent sont suffisamment flexibles pour L apprendre de leurs erreurs et comprennent que l’orientation client est avant tout une question de culture.
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EN PRATIQUE | UBench International relie assurances, garages et sociétés de leasing
Louer ou vendre une voiture, organiser un entretien ou prévoir une réparation après un accident : grâce à UBench International, le conducteur n’a plus de souci à se faire. La solution de l’entreprise rassemble tous les acteurs concernés.
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n 2003, UBench International a lancé un écosystème numérique pour les sociétés de services du secteur automobile. Marques automobiles, entreprises de carrosserie, sociétés de leasing, assureurs, courtiers en assurances et experts en sinistres y collaborent étroitement pour fournir au client le meilleur service possible dans le cadre d’un contrat de leasing ou d’assurance. UBench International fournit ses services à une flotte de quelque 600.000 véhicules. Plus de 500 fournisseurs sont associés à l’écosystème de l’entreprise. “La rapidité et la collaboration sont des éléments essentiels du concept”, explique le CEO Peter Verbraeken. “Nous épargnons tous les soucis au conducteur via un guichet unique.” En cas d’accident, la solution d’UBench International fait en sorte que tous les acteurs concernés entrent en action immédiatement. Ils fournissent la voiture de remplacement et cherchent une solution pour réparer le véhicule endommagé.
Dédoublement à tous les niveaux “Notre rôle est de faire en sorte que les bonnes informations arrivent directement chez le bon partenaire”, explique Peter Verbraeken. “Proximus est le facilitateur grâce auquel les informations numériques arrivent immédiatement sur place.” UBench International se focalise sur la fiabilité et la sécurité. “L’écosystème numérique tourne 24h/24, 7j/7. Tout le monde doit toujours être en phase avec le concept et toutes les données doivent toujours être disponibles, d’autant plus qu’il s’agit d’informations confidentielles : données personnelles, contrats. L’environnement IT ne doit donc pas seulement être performant et disponible, mais aussi sécurisé.” C’est pourquoi UBench International a opté pour la redondance à tous les niveaux, en concertation avec Proximus. Les données de l’entreprise sont sauvegardées à l’identique dans deux centres de données de Proximus, où UBench International dispose de serveurs et d’espaces de stockage réglés en redondance avec une technologie Dell. Pour cela, UBench International a collaboré étroitement avec SpearIT, partenaire de Proximus.
Évaluation annuelle “Quand nous avons lancé l’entreprise, nous voulions nous concentrer pleinement sur nos activités clés”, raconte Peter Verbraeken. “Proximus a évolué avec nous de manière très flexible dès le départ. C’était important pour nous, car nous voulions offrir à nos clients la sérénité et la sécurité dès le premier jour, ce qui n’est possible qu’avec le soutien d’un partenaire fort.” Chaque année, Proximus et UBench International regardent si la solution proposée couvre suffisamment les besoins des clients et des partenaires de l’écosystème. Le cabinet de conseil Deloitte a intégré UBench International dans son Booster Programme destiné aux entreprises en plein essor. “Nous avons passé haut la main l’audit de notre environnement IT”, poursuit Peter Verbraeken. “Nous continuons à développer notre capacité et notre sécurité. À l’avenir, nous voulons miser sur des mécanismes de sauvegarde et de récupération encore plus rapides.”
Une autoroute pour la circulation sécurisée des données 28
À propos d’UBench International
UBench International propose des solutions de gestion de flotte intégrée. Les services couvrent notamment la gestion de sinistres, l’entretien et les réparations, la location temporaire et la vente. UBench International est établi à Turnhout et compte une vingtaine de collaborateurs.
Mars 2016
“ Nous avons pu offrir à nos clients la sérénité et la sécurité dès le premier jour, car Proximus est un partenaire flexible qui évolue avec nous.”
Peter Verbraeken est ingénieur civil en électricité. Il a notamment travaillé chez Fabricom GDF Suez et SGS Belgium. Il a découvert la gestion de flotte via le monde de l’assurance et a fondé UBench International en 2003.
Atouts • La sauvegarde redondante de données • L’environnement IT dédoublé avec technologie Dell • L’accent sur les activités clés • La sérénité grâce à la fiabilité
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CONVERSATION | 7 questions à Johan Guelluy, CIO de Generali Belgium
“ Certains enfants auront peutêtre un jour une relation plus étroite avec un robot qu’avec un animal de compagnie.” Johan Guelluy CIO de Generali Belgium
Quelle est votre principale réalisation professionnelle ? La transformation effectuée en 2015 chez Generali Belgium. Le département IT que je dirige depuis 2015 et les autres services (Distribution, Vie, Non-Vie) ont permis à l’assureur de réaliser une croissance organique de 12 %.
À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion et que lui demanderiez-vous ? À côté de Léonard de Vinci, ne serait-ce que pour qu’il ait le plaisir de voir le résultat de ses inventions toutes ces années plus tard. C’est pour moi le plus grand inventeur de tous les temps.
À quelle marque êtes-vous fidèle depuis toujours ? Personnalité Johan Guelluy est un IT Director enthousiaste qui fait tout pour atteindre les buts de l’organisation et laisse ses collaborateurs choisir la manière dont ils atteignent leurs objectifs. Il aime skier et passe une grande partie de son temps libre à assister aux activités sportives (hockey et équitation) de ses trois filles. Il s’investit également pour la bonne cause. Carrière Johan a fait des études de Commercial Engineer Business Informatics à l’Université d’Hasselt et a suivi une formation de Commercial Engineer à Bordeaux dans le cadre d’un programme Erasmus. Il a acquis une solide expertise technologique auprès des sociétés de consultance CSC et Accenture, qu’il combine à une connaissance approfondie du secteur banque-assurance. Il est IT Director (CIO) de Generali Belgium depuis mai 2015. Entreprise Generali Belgium (1901) fait partie du géant international Generali Group et possède trois filiales en Belgique : Generali Real Estate (GRE), Europ Assistance et Generali Employee Benefits (GEB). Cette dernière assure la coordination internationale et le suivi des programmes et plans d’assurance de groupe de plus de 1.500 multinationales. MIT Technology Review a récemment placé Generali Group sur la liste des 50 entreprises les plus innovantes sur le plan technologique. Collaborateurs Au siège de Bruxelles, les 500 collaborateurs de Generali Belgium gèrent les dossiers de 530.000 clients. Cette compagnie de taille moyenne vend des assurances vie et non-vie sur son site web et via un réseau composé d’un millier de courtiers indépendants.
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À Europ Assistance. Je me souviendrai toujours de ce voyage avec mes parents, lorsque j’étais enfant et que nous sommes tombés en panne par -15 °C à la frontière tchèque. Quel incroyable soulagement de savoir que vous pouvez compter sur une compagnie d’assistance pour vous dépanner rapidement, surtout quand vous êtes loin de chez vous.
Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ? Mes collaborateurs savent beaucoup de choses, mais je préfère ne pas mélanger le privé et le professionnel. Ils ignorent sans doute que je suis membre du Lions Club Tienen et que nous organisons régulièrement des projets en faveur des plus démunis.
Quelle sera la prochaine tendance dans le monde de l’IT et de la technologie ? La robotisation. Au Japon, vous avez même un hôtel tenu en partie par des robots. Ceux-ci sont d’ailleurs de plus en plus utilisés pour certaines tâches. Ce n’est pas pour tout de suite, mais certains enfants auront peut-être un jour une relation plus étroite avec un robot qu’avec un animal de compagnie.
Comment voyez-vous votre rôle de CIO évoluer au cours des 20 prochaines années ? Vers celui d’un business enabler. Le business et l’IT seront de plus en plus liés. Il est important d’avoir de bonnes relations avec les business partners. Le CIO doit être ouvert aux nouveaux points de vue et inspirer ses collaborateurs. Nous aurons plus besoin de people managers, de directeurs IT capables d’apprécier les efforts de leur équipe.
Quelle est votre app préférée du moment ? Ça reste WAZE, l’application de trafic et de navigation communautaire la plus utilisée au monde. La contribution de ses utilisateurs, surtout, offre une véritable valeur ajoutée.
Mars 2016
SCOOP | Applis utiles et applications IoT 1Password
Sécurité et facilité : tout en un Si vous utilisez plusieurs services dans le cloud (e-mail, Twitter, e-banking, etc.), mieux vaut choisir des mots de passe différents. À défaut, les hackers qui parviennent à pirater l’un de vos systèmes auront accès à toutes vos applications et s’empareront de votre identité numérique. Il est hélas impossible de retenir des dizaines de mots de passe – un chiffre que vous atteignez vraisemblablement très vite. 1Password offre la solution idéale à ce problème. L’app rassemble et encode tous vos mots de passe au même endroit, et les synchronise avec votre smartphone, tablette, PC ou Mac. Elle interagit avec vos navigateurs et génère automatiquement un nouveau mot de passe unique lorsqu’un site le demande. Outre vos mots de passe, 1Password peut aussi conserver d’autres informations de manière sécurisée, comme votre numéro de carte de crédit. L’app tourne sous iOS et Android et peut être testée gratuitement sur les deux systèmes.
1Password génère et conserve des mots de passe uniques à un endroit crypté afin de protéger votre identité numérique. AnyBridge
Quand fabriquer un appareil devient un jeu d’enfant L’Internet of Things (IoT) exige des appareils, des capteurs et des activateurs pour les applications les plus diverses. La conception d’un appareil représente toutefois un investissement coûteux. Si seulement vous pouviez tester à bas prix un produit avant de lancer sa production à grande échelle... Bonne nouvelle : les AnyBridge IoT Device Building Blocks vous offrent la solution : LoRa ou M2M, capteurs ou activateurs, alimentation de batterie ou de réseau, etc. Avec les blocs AnyBridge, vous composez vos propres appareils de manière rapide et flexible. Les AnyBridge IoT Power Plans permettent de passer facilement de la phase test ou pilote à la production, sans investissements risqués ou outrancièrement chers. AnyBridge est compatible avec MyThingsScanner et MyThingsManager de Proximus. La fonction exploite une connexion sans fil. L’application MyThingsScanner scanne ainsi tous les capteurs et leur attribue un emplacement déterminé. La plateforme de management gère quant à elle les capteurs de manière simple.
Les AnyBridge Device Building Blocks peuvent être produits dans n’importe quel volume.
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CONVERSATION | Rencontre avec Marion Debruyne, auteur de ‘Customer Innovation’
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ous ne pouvez pas à la fois introduire des innovations majeures et adopter une approche entièrement axée sur le client. Telle est l’idée reçue que partagent encore trop souvent les organisations, déplore le professeur Debruyne. “De nombreux chefs d’entreprise y voient un paradoxe”, explique-t-elle. “L’innovation est souvent capitale à leurs yeux, mais il existe encore beaucoup de malentendus lorsqu’il s’agit de la combiner avec l’orientation client. L’un n’exclut pourtant pas l’autre, au contraire !”
La satisfaction client, pilier de l’innovation Il y a 18 mois, Marion Debruyne publiait ‘Customer Innovation’ (actuellement uniquement disponible en néerlandais), un ouvrage sensationnel récompensé à de multiples reprises, dans lequel elle explique aux entreprises comment combiner l’orientation client et l’innovation pour réussir. Impliquer les clients est bon pour le business.
Les entreprises très à l’écoute du marché sont encore souvent considérées avec un certain dédain, comme si elles étaient incapables d’une quelconque révolution. Pourtant, rien n’est moins vrai. “Toutes les études révèlent que les entreprises de ce type obtiennent une plus grande part de marché, une meilleure satisfaction client et des chiffres plus élevés. Bref, impliquer les clients, c’est bon pour le business.
Modèle matriciel Le professeur Debruyne a créé un modèle matriciel qui offre un point de repère aux entreprises qui souhaitent se lancer sur cette voie. Elle l’appelle le modèle des 3C : Connect, Convert & Collaborate. “Connect signifie nouer des contacts avec le marché, et être le plus attentif possible. Convert veut dire qu’il faut ensuite agir : vous savez ce qui se passe, il faut à présent innover et développer de nouveaux modèles d’affaires. Collaborate, enfin, fait référence à une collaboration interne et externe. Aucune organisation ne dispose de toutes les compétences en interne, pas même IBM ou Apple. Il est donc judicieux d’impliquer le plus d’acteurs possible dans vos idées et vos innovations.” Marion Debruyne examine ce modèle depuis une triple perspective : celle de la clientèle existante, celle de l’offre actuelle de produits et celle du marché au sens large du terme et de l’expérience produit sous tous ses aspects. Pour cette dernière perspective, l’entreprise doit aller encore plus loin et interpréter les signaux qui annoncent un changement. “Le plus dur est de combiner ces trois approches. Il faut tenir compte de ce que le client veut aujourd’hui et anticiper les évolutions. Sans compter que la signification du modèle 3C varie aussi selon les perspectives. Il ne s’agit donc pas d’un simple copier-coller.”
La culture : une condition sine qua non Marion Debruyne illustre son livre de dizaines d’exemples de meilleures pratiques et d’idées, puisés tant auprès des multinationales que des mini-start-up. Ce faisant, elle arrive à la conclusion majeure suivante : “Pour vraiment favoriser l’innovation, il faut avant tout une culture qui le permet. La co-création est un bien joli mot, mais sans une culture commune à toute l’organisation, il n’a pas grand sens. Certaines entreprises interrogent par exemple directement leurs clients, sans que les travailleurs ne puissent dire quoi que ce soit. C’est bien sûr absurde.”
Découvrez la critique de ‘Customer Innovation’ en page 27.
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À suivre ? Y a-t-il déjà, six mois après la sortie de Customer Innovation, de nouvelles tendances auxquelles Marion Debruyne souhaiterait consacrer un prochain ouvrage ? “Le modèle des 3C et les trois perspectives sont pour moi la principale idée du livre. Je n’écrirais rien de neuf à ce sujet. S’il devait y avoir une suite, j’approfondirais surtout la mise en pratique du modèle. Mais ce n’est pas pour maintenant. Je viens d’être nommée doyenne de la Vlerick Business School. Je ne risque donc pas de manquer d’occupations (rires).” Mars 2016
SOLUTION | Réseau fiable
Imaginez que vous envoyiez un SMS et qu’il n’arrive que le lendemain. Tout le monde trouverait ça inacceptable. Une panne de réseau qui empêcherait vos clients de joindre votre call center ou les citoyens d’accéder à un service public en ligne l’est d’ailleurs tout autant.
Pas de temps réel sans un réseau fiable
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ous vivons dans une économie du temps réel. Le réseau doit donc être disponible à tout moment. Chacun de nous s’attend en effet à pouvoir contacter en permanence les autres, les organismes publics et les entreprises. Ce monde en ligne nous permet en outre de trouver n’importe quand ce que nous cherchons. Cette possibilité fait peser une pression énorme sur les organisations : vous devez impérativement être joignable via différents canaux. Grâce à internet, plus besoin d’interrompre vos services : ils tournent jour et nuit. C’est d’ailleurs plus que préférable, surtout pour des entreprises commerciales. Le consommateur est exigeant et un clic suffit pour aller voir la concurrence.
être disponibles à la fois en ligne et dans le monde réel. Il ne faudrait tout de même pas perdre un client ou décevoir un citoyen !
Virtuel, mais non moins réel Il y a une vingtaine d’années, internet était encore considéré comme un ‘monde virtuel’, entièrement distinct de notre univers physique. Aujourd’hui, il le complète et, pour certains, le remplace même. Pensez au temps que vous passez en ligne et à quel point tout est à présent connecté. Peut-être faites-vous partie de ceux qui, en dépit des mises en garde des médecins, déposent leur smartphone sur leur table de nuit avant d’aller dormir. Pour les entreprises et les pouvoirs publics, la conclusion est simple : leurs produits et services doivent
Quelqu’un doit donc garantir le bon fonctionnement de ce système complexe. Proximus entend jouer ce rôle en tant que fournisseur d’infrastructure de communication, d’applications cloud et de solutions en matière de centres de données. Quels que soient vos besoins, Proximus vous garantit un service d’une fiabilité maximale. Votre public cible bénéficiera ainsi d’une expérience optimale.
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Piliers technologiques Ces nombreuses possibilités – qui semblent si normales à votre groupe cible – reposent sur de nombreux piliers technologiques : connectivité, normes de communication, logiciels, appareils mobiles, applis, etc. Autant de conditions qui doivent être réunies en permanence. Si un crash était monnaie courante au début de l’IT, ce type de problème est aujourd’hui inacceptable. Plus vous êtes habitué aux possibilités constantes de l’internet, plus vous estimez normal d’y avoir accès à tout moment.
La disponibilité ne suffit pas Dans notre économie du temps réel, le monde s’arrête lors d’une panne de
réseau. Le travail, les jeux, les divertissements, la communication, les achats, l’information. Tout dépend de la fiabilité du réseau. La connexion doit donc être disponible en permanence. Mais cela ne suffit pas. Un réseau fiable doit aussi offrir une capacité suffisante et transmettre immédiatement l’information, quelle que soit la situation. C’est pourquoi Proximus renforce sans cesse ses réseaux et centres de données, notamment en augmentant leur capacité et en investissant dans les technologies et les services les plus récents comme les manage services. Résultat : l’utilisateur final peut dormir sur ses deux oreilles et la technologie ne flanche jamais.
Atouts • Vous répondez aux attentes de vos clients • Vous vous concentrez sur vos activités • Vous avez un réseau constamment disponible • Vous profitez d’une capacité et d’une vitesse élevées
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EN ÉQUIPE | Roger Malevé, CTO/CIO de la Loterie Nationale
“ Je crois au management baladeur” La Loterie Nationale organise des jeux de hasard en Belgique depuis plus de 80 ans. Mais cette vieille institution n’est pas restée figée pour autant. “L’IT et les technologies de communication sont devenues essentielles dans presque toutes les divisions”, explique le CIO Roger Malevé.
À propos de la Loterie Nationale
La Loterie Nationale a été fondée en 1934 en vue de récolter des fonds pour ce qui était alors la colonie belge du Congo. En 2015, 53 % du chiffre d’affaires de 1,173 milliard d’euros sont revenus aux gagnants, 10 % ont été reversés aux points de vente, 28 % sont revenus à la société (subventions et rente de monopole) et 9 % ont couvert les frais de fonctionnement.
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oger Malevé indique : “Les réseaux et l’IT sont un pilier essentiel de la Loterie Nationale, tant pour le fonctionnement interne que pour les contacts avec les joueurs. Les 5.600 points de vente des jeux de tirage et des billets à gratter sont tous connectés à notre infrastructure par un réseau VPN de Proximus. Tous les jeux de tirage et les billets à gratter sont numérisés. Nous faisons plus de 600 millions de transactions par an. Aux pics d’activité, nous avons sans doute le deuxième réseau le plus occupé du pays, après les banques.”
Suivi numérique Depuis mars 2010, le site internet permet également de jouer en ligne. “Cette formule compte déjà plus de 500.000 joueurs et représente 10 % du chiffre d’affaires”, précise Roger Malevé. “Il est aussi possible de jouer au Lotto au supermarché en faisant imprimer les chiffres du Joker sur son ticket de caisse, par exemple. Il faut pour cela que nos systèmes puissent se connecter à ceux du magasin.” Par ailleurs, toute la chaîne d’approvisionnement des billets à gratter est automatisée, de l’imprimeur jusqu’au magasin. “Le suivi est entièrement effectué par voie numérique. Voler un paquet de billets à gratter n’a donc aucun intérêt, car les billets seront désactivés à distance.” Un travail de fourmi Tout a beaucoup changé en quelques décennies. À l’époque, les bulletins de Lotto en papier arrivaient au siège et devaient être encodés manuellement, un vrai travail de fourmi. Ce n’est qu’en 1992 que le scan et la Mars 2016
Roger Malevé est CTO/CIO de la Loterie Nationale depuis avril 2009. Économiste de formation, il a notamment travaillé au SPF Finances, dans plusieurs cabinets ministériels et pour la société d’investissement GIMV. Il a également travaillé dans le privé pour des entreprises comme Stork et Telindus.
“ Aux pics d’activité, la Loterie a le deuxième réseau informatique le plus occupé du pays, après les banques.” transmission numérique ont commencé. “Aujourd’hui, nous suivons les billets à gratter presque en temps réel, ce qui permet de gérer les stocks en magasins de manière optimale. Grâce à la numérisation, nous pouvons faire des analyses sur la masse de données enregistrées dans nos systèmes. La Loterie Nationale utilise le big data pour mieux comprendre ses joueurs, leur donner encore plus de plaisir à jouer et améliorer son service. Vous voyez que l’IT fait partie intégrante de nos activités.”
Des profils divers Le volet IT de la Loterie Nationale est géré par une cinquantaine de collaborateurs, sous la houlette de Roger Malevé. Environ cinquante autres travailleurs viennent s’y ajouter pour des projets spécifiques. “Ce sont des spécialistes en architecture, des développeurs, des experts en sécurité, des administrateurs de systèmes, des gestionnaires de projets... bref, des profils très variés”, poursuit le CTO/CIO. Son style de management est facile à décrire. “Je crois au management dit ‘baladeur’ : être présent sur le terrain est au moins aussi efficace que sept réunions (rires).” Un dividende spécial Roger Malevé a travaillé dans beaucoup d’entreprises, mais sa fonction à la Loterie a quelque chose de spécial. “Nous avons une mission très particulière. Nous n’essayons pas seulement de bien organiser les jeux de hasard. L’argent que nous en retirons est rendu en bonne partie à la société. Le dividende social que nous reversons est tout à fait unique.” www.proximus.be/one
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EN PRATIQUE | Proximus assure l’ensemble de la migration IT d’Imtech Belgium
Des Pays-Bas en Belgique en
2 mois
P
restataire technique, Imtech Belgium assure la conception, la réalisation et la maintenance d’installations au sein de bâtiments complexes utilisés par le secteur tertiaire et l’industrie. Fin août 2015, la justice prononçait la faillite de Royal Imtech Group, la société mère néerlandaise. “En Belgique, tout allait bien”, explique Jan Tanghe, IT Manager d’Imtech Belgium. “Nous avons donc continué à fournir nos services. Nos clients n’ont jamais eu la moindre chose à craindre.”
Une relève assurée Il est rapidement apparu que l’entreprise de construction Cordeel allait reprendre les activités d’Imtech Belgium, qui deviendrait une entité autonome et indépendante au sein du groupe. Si son avenir était dès lors assuré en Belgique, l’entreprise était à présent confrontée à un nouveau défi. “Au fil des ans, Imtech avait développé un shared service center pour l’IT aux Pays-Bas”, poursuit Jan Tanghe. “Les serveurs et les données se trouvaient donc là-bas. Tout était fourni par le shared service center : wi-fi, commutateurs principaux, ERP, e-mail, accès internet, etc.” Grâce à Proximus Explore, Imtech Belgium disposait d’une connexion redondante avec le centre. “Suite à la faillite, les services du shared service center pouvaient cependant être interrompus à tout moment”, précise 36
Steven Hemelaere, gestionnaire de systèmes chez Imtech Belgium. “Il fallait donc agir au plus vite.”
L’IT, essentiel pour l’entreprise Imtech Belgium a identifié tous ses besoins IT et s’est donné deux mois pour supprimer tout lien avec le shared service center. “C’était un projet ambitieux, mais indispensable”, confie Jan Tanghe. “Nous ne pouvons pas travailler sans l’IT.” À titre d’exemple, le système ERP relie le call center, les techniciens et les clients. Il gère entre autres le planning des techniciens chargés de la maintenance. Ceux-ci reçoivent leurs missions directement sur leur tablette, où ils enregistrent aussi toutes les informations et les heures prestées. Sans ce système, il serait impossible de garantir aux clients un service optimal. Imtech Belgium, qui faisait déjà appel à Proximus pour Explore et pour la téléphonie mobile, avait donc de bonnes relations avec le groupe. Trois mois à peine avant la faillite de la société mère, Proximus avait implémenté une solution vContainer. “C’était vraiment une bonne surprise”, reconnaît Steven Hemelaere. “Le cloud nous permettait désormais de disposer rapidement de la capacité nécessaire sur notre serveur.” Migration complète En tant que partenaire et interlocuteur unique, Proximus a aidé Imtech Belgium à mener à bien son projet et a créé un
Que feriez-vous si la société mère du shared service center qui gère votre IT mettait la clé sous la porte ? La même chose qu’Imtech Belgium sans doute… En moins de deux mois, l’entreprise a entièrement changé d’environnement IT et a trouvé en Proximus un partenaire unique possédant toute l’expertise requise pour cette transformation.
environnement IT totalement neuf, dans les délais prévus. Le travail était pourtant considérable : migration de 600 boîtes mail, mise à niveau et adaptation d’Explore, extension de vContainer, migration de l’environnement ERP, introduction d’Office 365 et de Lync, déménagement des firewalls, etc. IT-Care, l’un des partenaires de Proximus, s’est chargé de la réalisation. “Dans un premier temps, nous avons tout installé de façon très rudimentaire, de manière à garantir la continuité des activités de l’entreprise”, explique Dany Dedecker, IT Teamleader chez Imtech Belgium. “Vient à présent la phase de consolidation, où nous finalisons en détail chaque facette du projet.” Toutes ces transformations se sont faites dans la discrétion la plus totale. “La plupart des collaborateurs n’ont rien remarqué”, conclut Jan Tanghe. “Ils ont dû tout au plus changer de mot de passe.” Chaque mois, Imtech Belgium fait le point avec Proximus. À terme, l’entreprise envisage d’intégrer encore plus d’éléments de son infrastructure IT dans les centres de données de Proximus.
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“ En deux mois, nous sommes parvenus à créer un environnement IT totalement indépendant.” – Jan Tanghe, Dany Dedecker et Steven Hemelaere d’Imtech Belgium
À propos d’Imtech Belgium
Entreprise spécialisée dans la fourniture de services techniques, Imtech Belgium assure la conception, la réalisation et la maintenance d’installations au sein de bâtiments complexes utilisés par le secteur tertiaire et l’industrie. Imtech Belgium compte 800 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros.
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Atouts • Construction d’un environnement IT indépendant en 2 mois • Continuité des activités garantie à tout moment • Point de contact unique
Jan Tanghe, IT Manager,
Dany Dedecker, IT Teamleader et
Steven Hemelaere,
gestionnaire de systèmes pour Imtech Belgium
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CONVERSATION | 4 managers autour de la table
La fibre optique Le multimédia, les applications cloud et les outils en ligne permettent aux entreprises de collaborer avec leurs clients et partenaires. Les réseaux doivent souvent gérer beaucoup d’utilisateurs actifs et des volumes de données importants. La fibre optique a de plus en plus la cote auprès de ces organisations, pour qui la connectivité revêt une importance cruciale.
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l’ère du multimédia, nous avons plus que jamais besoin d’un réseau pouvant offrir une vitesse et une bande passante suffisantes. Vu que ces outils se trouvent dans le cloud, la fibre optique est de plus en plus utilisée, même dans les petites entreprises. “Nous échangeons sans cesse de gros fichiers”, explique Tim Vanderbruggen de Watkins, un producteur américain de jacuzzis. “Il s’agit notamment de brochures numériques envoyées par le siège en Californie, mais aussi de vidéos, manuels, photos, etc. que nous utilisons pour aider nos distributeurs.” Les entreprises qui passent à la fibre optique échangent souvent des volumes importants, aussi bien en upload qu’en download. “Nous avons effectivement besoin d’une grande capacité en upload”, indique Frank Boeckaerts de All Media Monitoring Company (AMMCO). L’entreprise est active dans le suivi des médias et fournit ses services à plus de 1.000 partenaires : elle récolte les informations publiées sur les entreprises dans les médias. “La fibre
optique nous donne une capacité que l’ADSL classique ne pouvait nous offrir. Nous avons parfois des centaines d’utilisateurs qui se connectent en même temps pour rechercher leur contenu. Avec la fibre optique, cela ne pose aucun problème.”
Plus de problèmes avec les gros volumes Les besoins de Dapesco, un cabinet de conseils spécialisé en optimisation énergétique, sont similaires. “Nous recevons chaque jour plus d’un million de messages contenant des données fournies par les points de mesures des clients”, explique Jean-François Potelle. “Nous analysons ces informations, puis nous transmettons les rapports au client.” Une application web nous permet de suivre en ligne la consommation des clients. “Cette application doit évidemment être accessible partout et à tout moment, même lors des pics d’activité. La fibre optique nous permet de garantir ce service.” La disponibilité est aussi le principal défi à relever pour Oona. Le bureau de
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est essentielle pour nos activités communication fournit des textes, des photos et des vidéos à des clients comme Nike, JBC et Ikea. “Nous mettons notamment ce contenu à la disposition de journalistes”, explique Werner De Smet de Oona. “Ces fichiers doivent être disponibles directement et téléchargeables rapidement.” Lorsque Oona a changé de bâtiment, l’entreprise a décidé de passer à la fibre optique. “Nous voulions nous assurer de rester performants à l’avenir. Sur le plan de la vitesse et de la bande passante, nous sommes tranquilles pour un bon moment.”
Un élément indispensable Oona, All Media Monitoring et Watkins disposent d’une connexion en fibre optique à débit symétrique : la vitesse atteint 20 Mbit/s en upload et en download. Chez Dapesco, le débit symétrique s’élève même à 30 Mbit/s. “Toutes nos activités dépendent de cette connectivité”, selon Frank Boeckaerts de All Media Monitoring. “Au lieu de découper des articles de journaux pour nos partenaires, nous récoltons et partageons
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toutes les informations par voie numérique. La fibre optique est essentielle pour notre activité.” Chez Watkins, l’organisation interne repose aussi beaucoup sur le réseau. Les collaborateurs du centre de distribution européen, à Dilsen-Stokkem, sont toujours en contact avec leurs collègues de San Diego grâce à la visioconférence. “Cela demande aussi une connexion rapide”, indique Tim Vanderbruggen. “Nous utilisons Skype for Business. Grâce à la fibre optique, la connexion n’est pas saccadée et nous avons une bonne qualité de son et d’image.” La fibre optique garantit avant tout un service de qualité aux clients. “Nous gérons 15.000 sites dans 40 pays”, indique Jean-François Potelle. “Notre activité dépend de la fiabilité et des performances de notre réseau.” Il en va de même pour Oona. “Notre réseau est un élément indispensable de notre offre”, conclut Werner De Smet. “Les clients savent que notre contenu est toujours disponible immédiatement.”
Participants
One magazine a rencontré 4 managers pour discuter de la fibre optique.
Werner De Smet
CEO de Oona “Sur le plan de la vitesse et de la bande passante, nous sommes tranquilles pour un bon moment.”
Tim Vanderbruggen
European Marketing Manager chez Watkins Europe “Nous utilisons Skype for Business. La connexion n’est plus saccadée et nous disposons d’une bonne qualité de son et d’image.”
Jean-François Potelle
CEO de Dapesco “L’application qui permet de suivre la consommation d’énergie doit être accessible à tout moment, même lors des pics d’activité.”
Frank Boeckaerts
Sales Assistant chez AMMCO “Nous avons parfois des centaines d’utilisateurs qui se connectent en même temps pour rechercher du contenu. Cela ne pose plus aucun problème.”
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PROXIMUS | News
Avec Audi connect, la voiture devient un hotspot mobile Proximus et Audi Belgique vont équiper les nouveaux véhicules de la marque d’une connexion internet. Cette innovation, qui donnera tout son sens à l’internet mobile, offrira un système de navigation amélioré et la possibilité de surfer dans des conditions optimales. Certains ont déjà pu la tester au stand de Proximus lors du Salon de l’Auto.
Selon le bureau d’études Machina Research, 90 % des voitures vendues en 2020 intégreront une connexion internet. Proximus et Audi prévoient donc une carte SIM spécifique sur les nouveaux véhicules équipés d’Audi connect. L’opérateur garantit aussi des connexions mobiles rapides via la 3G et la 4G/4G+.
Audi connect Le terme ‘Audi connect’ recouvre toutes les applications qui interconnectent le véhicule, ses passagers et le reste du monde : Les infos trafic en ligne avec représentation en temps réel des flux de trafic sur la carte via Google Earth™ et Google Street View™, ainsi que la possibilité de planifier son itinéraire sur le portail myAudi. L’accès à l’offre du site Napster et à la web radio AUPEO ! via Online Media Streaming. Le service ‘Station-service’ pour trouver les stations-services les moins chères ou les plus proches.
es services ‘Infos ferroviaires’ ou L ‘Infos aériennes’ pour connaître les horaires de bus/trains et les heures de décollage/d’atterrissage des vols en temps réel. Les services ‘Météo’ et ‘Points d’intérêt’ pour connaître la météo de sa destination et les événements qui s’y déroulent. V ia le hotspot wi-fi, l’accès à internet sur ordinateur, tablette ou smartphone pour les passagers.
Investissements dans le réseau Proximus assure aux utilisateurs d’Audi connect la meilleure expérience d’utilisation en matière d’internet mobile. La couverture 3G est quasi intégrale et celle de la 4G atteint 98,7 %. En outre, le réseau 4G+ est en pleine extension. Les nouveaux propriétaires d’une Audi pourront utiliser Audi connect gratuitement pendant 3 mois via le réseau Proximus. En Belgique, ils paieront ensuite 20 € par mois pour 3 GB.
Dominique Leroy élue Manager de l’Année par le magazine Trends-Tendances
Dominique Leroy élue Manager de l’Année Le mercredi 6 janvier, le Premier ministre Charles Michel a décerné le prix de Manager de l’Année à Dominique Leroy. Cette récompense vient saluer son travail en tant que CEO de Proximus.
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Cette distinction annuelle est attribuée au manager d’une entreprise qui a eu un impact positif sur l’économie belge. Dominique Leroy a aidé Proximus à traverser une période difficile. Grâce à un changement de dénomination, elle a su redorer le blason de l’entreprise, qui a renoué avec la croissance en 2015. Selon Dominique Leroy, cette récompense montre l’efficacité de la stratégie et du nouveau nom de l’opérateur. Auparavant, elle avait déjà dédié sa nomination aux collaborateurs Proximus. Dominique Leroy succède ainsi à
Louis-Marie Piron, CEO de l’entreprise de construction wallonne Thomas & Piron. Du côté flamand, le prix a été octroyé à Chris Van Doorslaer, CEO du groupe Cartamundi, le fabricant de cartes à jouer. Van Doorslaer a propulsé l’entreprise familiale au rang de leader dans son secteur. Mars 2016
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DESSERT | Chaleur, travail et santé
Mazout as a Service
“Je n’ai quand même pas commandé de mazout ?!”
Ç
y est ! Je suis passé au ‘Mazout as a Service’. a Grâce à un capteur installé dans ma citerne, mon fournisseur sait exactement quand m’approvisionner. Ouf ! Fini les coups de fil paniqués ! La livraison a automatiquement lieu dans les deux jours lorsque je descends sous la barre fatidique des 300 litres.
C’est le cas aujourd’hui, d’ailleurs. Je viens de recevoir un mail. Le camion est en route. Mon GSM sonne. Tiens, un SMS de l’hôpital. Je suis cardiologue, voyez-vous. Un patient est en train d’être amené aux urgences. Bizarre… Un mail du fournisseur de mazout, puis un SMS de l’hôpital quelques instants plus tard. Coïncidence ? Apparemment pas. En chemin, le chauffeur passe par le marché hebdomadaire du village. Or, des écrans numériques indiquent que l’accès au centre lui est interdit. Une caméra
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ANPR le localise et alerte la police. Un agent se rend sur place et arrête le camion. Distrait, l’automobiliste qui le suit freine brutalement, mais l’emboutit et perd conscience. Grâce à un eCall, les services d’urgence sont automatiquement avertis. Un système de track & trace permet d’envoyer l’ambulance la plus proche, qui arrive sur place en deux minutes. Les médecins constatent que le conducteur a un problème cardiaque. Les urgences sont prévenues, et je suis contacté. La boucle est bouclée. Ah ! Les merveilles de la technologie. Avant, j’aurais été à court de mazout, j’aurais eu froid et j’aurais appelé plusieurs fois le fournisseur. Il m’aurait promis de passer la semaine suivante à cause du marché et serait venu sain et sauf deux semaines plus tard. Résultat : nous aurions pris froid et serions restés cloués au lit. Ah ! Les merveilles de la technologie !
Mars 2016
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