Université de Brasilia Institut de Lettres | Département de Théorie Littéraire et Littératures Discipline: Littérature Française 3 | Code: 141291 Professeur: Dennys SILVA-REIS Quéfren Ramsés 150020384
F R A N C O P H O N I E
Une introduction d’avis personnelle concernant cet ouvrage
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out d’abord, je n’avais aucune idée à propos de ceux vastes noms qui ont été exposés par mes collègues – sauf Jacques Brel, lequel j’avais déjà entendu parler. Lorsque je me suis mis au courant de tout ce qu’ils ont fait, les richesses qu’ils ont apportées à l’humanité, principalement à la société francophone, je me suis rendu compte qu’il y a beaucoup de magnifiques œuvres littéraires, y compris plusieurs ramifications artistiques, partout dans la francophonie européenne, tout à fait au-delà de la France, qui n’est plus la seule à apporter des incroyables, inédits et renommés écrivains, poètes, dramaturges, chanteurs, compositeurs, auteurs et de manière générale, des artistes.
Dans cet ouvrage on expose des importants auteurs de la Littérature Francophone de l’Europe, tels comme :
De plus, tous les artistes mises en relief appartiennent à la contemporanéité, c’est-à-dire, à l’époque où nous y sommes, dont le noyau des prismes de leurs expériences est actuel et que l’on en partage, ou bien que l’on connait quelqu’un qui en a déjà vécu ce genre de situations. Dans ce sens-là, on voit plusieurs auteurs raconter sa propre autobiographie, à partir d’apprentissages personnels et d’expériences vécues, très réels d’ailleurs, qui nous font réfléchir profondément à la littérature, parmi plusieurs thèmes on y trouve : politique, langue, histoire, poésie, roman, entre autres.
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Quant au contenu de ce portefeuille il y a vingt auteurs, lesquels on peut étudier brièvement et d’une façon très claire en ce qui concerne le contexte socio-politique, le contexte privé, le mouvement littéraire, l’œuvre littéraire. En outre, il y en a aussi un petit extrait avec des analyses personnelles ou des analyses scientifiquement justifiées et bien sûr, avec leurs respectives sources de recherches par rapport à l’œuvre que chacun a fait.
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Aline de Saint-Hubert (1874-1947); Boris Schreiber (1923-2008); Charles-Ferdinand Ramuz (1884-1947); Corinna Bille (1912-1979); Émile Verhaeren (1855-1916); Eugène Ionesco (1912-1994); Eva Almassy (1955-); Fernando Arrabal (1932-); Henri Michaux (1899-1984); Irène Némirovsky (1903-1942); Jacques Brel (1929-1978); Jean Portante (1950-); Julia Kristeva (1941-); Margueritte Yourcenar (1903-1987); Panaït Istrati (1884-1935); René Welter (1952-); Samuel Beckett (1821-1867); Suzanne Lilar (1901-1992); Vassilis Alexakis (1943-). Victor Gardon (1903-1973);
Allemagne
UnB | TEL | Littérature Française 3 | Prof. Dennys SILVA-REIS | Quéfren Ramsés
Boris Schreiber Contexte socio-politique et privé : o
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1923-1928: Il est né le 18 mai 1923 à Berlin. À cause de la Révolution russe, ses parents, Wladimir Schreiber et Eugénie Markowitch, se sont réfugiés au lendemain de celle-ci à Moscou. Néanmoins, comme ils étaient judaïques, ils se cachaient. 1929-1930 : Les Schreiber venaient de déplacer à Anvers, où ils vivaient dans la pauvreté, quand des semaines plus tard, ils se sont déplacés à Paris. À cette époque-là, Schreiber a commencé à apprendre le français grâce aux leçons données par sa tante Nadia.
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1930-1939: À Paris, il est scolarisé dans différents établissements. Il débute la rédaction de son Journal (1937) sur des cahiers d’écolier et rencontre André Gide. Il était élève au lycée Lakanal en 1938-1939, il s’en fui à Boulogne au lendemain de la déclaration de guerre.
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1940-1945 : Au moment de l’invasion, Boris et sa mère s’est sont réfugiés à Vichy. En juillet 1942, il a réussi tantôt au baccalauréat (Philosophie), tantôt à s’inscrire à la Faculté de Droit d’Aix-Marseille. Il a obtenu des autorités de Vichy le dépaysement d’origine russe.
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1945-1961 : Boris a obtenu la nationalité française en 1947. L’année suivante, il a commencé à étudier lettres à la Sorbonne. Après, il a publié son premier roman, Le Droit d’asile. Il a travaillé comme remplacent dans l’enseignement primaire, avec des handicaps mentaux. En 1960, il s’est présent à l’agrégation de Lettres Modernes.
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1961-2008 : Ses parents ont disparu à MonteCarlo en lui laissant une fortune. Il a reçu plusieurs prix d’entre eux : Combat pour La Rencontre des absents (1963) ; Sainte-Beuve
pour La Traversée du dimanche (1987) ; Renaudot en 1996, … o
Le 11 février 2008 il est mort de Boris Schreiber
Mouvement littéraire : -
Romance ; Genre : Mémoires et autobiographies ; Catégorie : Littérature contemporaine ; Époque : XXe siècle.
Œuvres littéraires : 1. 2. 3. 4. 5.
Le Droit d’asile (1957) ; Les Heures qui restent (1957) ; L’Excavatrice (2000) ; La Douceur du sang (2003) ; La Douceur du sang (2003).
Analyse : "Tu connais le Christ ? – Oui. – Et Salive ? Tu connais Salive ? – Non, dit Marc. – Comment ? Mais il est plus grand que le Christ. Tu sais que le Christ a donné son sang ? – Oui. – Eh bien Salive a donné son crachat." Et brusquement je me mets à rire et j’entends Marc qui se trémousse sur son lit. "Et comment il a donné son crachat ?" Alors je pouffe pour répondre : "En crachant", et nous rions tous les deux plongés dans nos oreillers respectifs. "Il y a des églises ?" demande Marc. Pris au dépourvu je marmonne : "Oui. Dans le désert et les forêts vierges. – Je veux y aller, fait-il, je veux y aller. – Chut !" Nous nous taisons, et aucun bruit ne ronge ce silence. (Extrait 5 : chapitre 23, Éditions Denoël, p. 221-22.) (Chapsal, 1958) […] le héros est un jeune écrivain ne parvenant plus à écrire et qui aime sa jeune femme, Hérodiade. Pourtant, il la laisse s’exténuer à de durs travaux de femme de ménage, perdre jour après jour sa fraîcheur, sa gaîté et bientôt sa santé. C’est que Hérodiade doit gagner leur vie à tous les deux, puisque lui-même ne travaille pas, il attend l’inspiration, oisif devant sa feuille toujours blanche, hanté cependant par le futur héros de son livre qui, de temps à autre, suprême humiliation, lui rend d’insolentes et stériles visites. C’est alors, raflant leurs dernières économies, qu’il se précipite au cinéma, ou courir les filles, honteux de tromper
Hérodiade, incapable de résister à son démon. "Tout pour la plume. " Selon Madeleine, "le dérangement commence dans les pensées du héros, qui bâtit toute une mythologie autour de ‘Salive’, un personnage de son invention : il tente ensuite, sans grand succès il est vrai, de propager son nouvel évangile […]". (Chapsal, 1958) C’est à sa tête, plutôt, que ce nouveau Jean-Baptiste veut tout sacrifier, y compris celle qu’il a surnommé Hérodiade. Sa tête, aujourd’hui impuissante, mais qui autrefois fut capable de composer un livre. Le manuscrit se trouve, pour lecture, entre les mains de la bourgeoise épouse d’un éditeur. Que va-t-elle en penser ? Sur la demande du jeune auteur, la consciencieuse Mme X… a entrepris de rédiger le compte rendu de sa lecture, mais garde ses lettres qu’elle lui expédiera toutes ensemble, avec le verdict. (Chapsal, 1958) […] Sur les instances d’une Hérodiade épuisée, il est parti pour l’Afrique comme précepteur auprès du fils d’un colon. Là, il commet l’erreur de parler à son jeune élève du fruit de son imagination : le grand "Salive", plus fort que le Christ. Cette éducation ne convient guère à l’enfant dont l’esprit, déjà fragile, menace de sombrer définitivement dans l’idiotie. Fureur du père qui, sans plus de façon, assomme mortellement l’inventeur de " Salive".
Référence : CHAPSAL, Madeleine. "Les heures qui restent" : "Le second roman de Boris Schreiber. Incapable de résister à son démon", L’Express, n°388, 20 novembre 1958, p. 27. SCHREIBER, Boris. Disponible sur : <http://www.borisschreiber.fr/bibliobioBS.php>. Accès le 17 janvier 2017.
Belgique
Universidade de Brasília Instituto de Letras Departamento de Teoria Literária e Literaturas Professor: Dennys Silva Reis Aluna: Ana Lucia R. do Amaral
H
Henri Michaux
enri Eugène Marie Ghislain Michaux est né le 24 mai 1899 à Namur dans une famille bourgeoise ardennaise. Il passera donc son enfance en Belgique, mais, plus tard, quand il rencontrera Paris, il se fera nationaliser français. Tout petit déjà il était accablé d'une malformation au cœur (tachycardie nerveuse). Il connaîtra une adolescence difficile ; angoissé, solitaire, secret, ... En effet, il passait des heures dans son jardin à observer la nature, c'était une manière pour lui de tourner le dos aux adultes et de construire son propre monde. Durant cette période, il s'est mis à lire Tolstoï et Dostoïevski. De plus il était très croyant durant cette période-là, il s'intéressait énormément aux grands textes mystiques et pense même à entrer dans les ordres. Finalement, Henri Michaux entreprendra premièrement des études de médecine (en 1918), qu'il abandonnera vite pour une carrière de matelot de 1920 à 1921. Il avait alors 22 ans. C'est à ce moment qu'il découvrit Lautréamont (poète français), ce qui le poussa à commencer à écrire. En 1922, il devient enseignant dans un Collège à Dinant où l'ennui l'envahit rapidement et pour lequel il ne trouve aucun intérêt. Vers 1923, Michaux se rendit à Paris, et fut subjugué par la beauté de cette ville, ce qui le poussa à ignorer la Belgique et à faire de la France son pays. A cette époque, il fit la connaissance de Supervielle (poète et écrivain franco-uruguayen) et eu beaucoup d'amis. Il débuta également tout ce qui est peintures, dessins, lithographie, essais, poèmes en prose, etc vers 1925. Une passion pour les voyages lui a pris en 1929, et à partir de ce moment-là, il voyagea beaucoup jusqu'en 1939 (principalement en Amérique du Sud). A la suite de tous ces voyages, il écrivit des carnets de voyages (réels ou fictifs) et des récits de ses diverses expériences avec les drogues (principalement la mescaline).En 1930, son père décède et peu de temps après sa mère se suicide, Michaux en sera terriblement attristé. Toutefois cela ne l'empêche pas d'écrire " Plume". Michaux s'est toujours tenu à l'écart des journalistes et des projecteurs et a toujours refusé d'appartenir à un parti politique ou à un mouvement (bien qu'il se rapprochait beaucoup du surréalisme). En juin 1937, il se met à peindre et ses gouaches sont exposées à Paris, à la galerie de la Pléiade. En 1938, il devient rédacteur en chef de la revue "Hermès". En 1940, il fait un séjour de six mois au Brésil. Dès son retour, la seconde guerre mondiale éclate, il doit se cacher pour ne pas être retrouvé par la gestapo qui suspecte les poètes de promouvoir la liberté du corps et de l'esprit. Michaux passe cette période de sa vie en compagnie de Marie Louise Termet, sa future femme. Ils se marieront à Paris en novembre 1943. En 1945, Marie Louise contracte une tuberculose mais s'en remettra. Peu de temps après, en 1948, elle décède d'une embolie. L'année même, Michaux rédige un de ses plus beaux poèmes "nous deux encore". La mort de sa femme le plonge dans un long silence mais il parvient tout de même à extérioriser sa douleur par la peinture. Depuis 1946, le public commence à découvrir Michaux sous sa facette de poète. En 1955, il obtient enfin la nationalité française. Il mourra à Paris le 19 octobre 1984.
Extrait : Au Pays de la magie Henri Michaux a quitté la violence de ces peuples excessifs et trouve du réconfort, de la douceur grâce à la magie d’un pays qui en porte le nom. On est pleinement dans l’onirisme cette fois comme le titre l’indique. L’impossible est rendu possible sans choquer le regard du lecteur et du narrateur, de manière naturelle comme chez Lewis Caroll et son Alice au pays des merveilles ou De l’autre côté du miroir. C’est aussi l’invention des mots qui peut être à la source de la poésie et de la magie : "Parmi les personnes exerçant de petits métiers, entre le poseur de torches, le charmeur de goitres, l’effaceur de bruits, se distingue par son charme personnel et celui de son occupation, le Berger d’eau. Le berger d’eau siffle une source et la voilà qui, se dégageant de son lit, s’avance en le suivant. Elle le suit, grossissant au passage d’autres eaux. Parfois, il préfère garder le ruisselet tel quel, de petites dimensions, ne collectant par ci par là que ce qu’il faut pour ne pas qu’il s’éteigne, prenant garde surtout lorsqu’il passe par un terrain sablonneux. J’ai vu un de ces bergers - je collais à lui fasciné - qui, avec un petit ruisseau de rien, avec un filet d’eau large comme une botte, se donna la satisfaction de franchir un grand fleuve sombre. Les eaux ne se mélangeant pas, il rattrapa son petit ruisseau intact sur l’autre rive. Tour de force que ne réussit pas le premier ruisseler venu. En un instant, les eaux se mêleraient et il pourrait aller chercher ailleurs une nouvelle source. De toute façon, une queue de ruisseau forcément disparaît, mais il en reste assez pour baigner un verger ou emplir un fossé vide. Qu‘il ne tarde point, car fort affaiblie elle est prête à s’ébattre. C’est une eau 'passée' ".On retrouve dans ce passage la personnification de l’eau déjà pratiquée par Francis Ponge dans un de ses poèmes. On peut aussi penser à Yves Bonnefoy à travers l’écriture imagée, la personnification et le récit délicat, tout en sensibilité. L’eau est un élément assez récurrent chez Henri Michaux comme chez ces poètes comme si elle symbolisait l’idée de voyage intérieur, de quête.
Œuvres : o o o o o o
Cas de folie circulaire, 1922 Les Rêves et la Jambe, 1923 Fables des origines, Disque vert, 1923 Ecuador, 1929 Un certain Plume, 1930 Un barbare en Asie, 1933
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Qui je fus, 1927 Mes propriétés, Fourcade, 1929 La Jetée, 1929 La nuit remue, 1935 Voyage en Grande Garabagne, 1936 La Ralentie, 1937
Référence : Quatro poemas de Henri Michaux: http://www.revistacisma.com/post/92837514990/quatro-poemas-de-henri-michaux-henri Henri Michaux, o abismo poético: http://cinzasdiamantes.blogspot.com.br/2013/07/henri-michaux-o-abismo-poetico.html Henri Michaux: http://littexpress.over-blog.net/article-19035584.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Michaux http://henri-michaux.blogspot.com.br/2009/04/ses-oeuvres-principales.html
Jacques Brel Contexte socio-politique et privé : acques Romain Georges Brel est né à Schaerbeek, Belgique, le 8 avril 1929. Il est un auteur-compositeur-interprète, poète, acteur et réalisateur belge francophone. Dans les pays francophones, Brel devient un acteur populaire ayant tourné dans une dizaine de films. Il a réalisé également deux films dont l'un d'entre eux, Le Far West, est nommé pour la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1973. Avec plus de 25 millions d'exemplaires vendus à l'international, Brel devient le quatrième meilleur artiste belge de tous les temps. Il s'est marié avec Thérèse « Miche » Michielsen en 1950, avec qui il a devenu père de trois enfants. Il a également eu une relation avec l'actrice et danseuse Maddly Bamy entre 1972 et 1978. Il est mort le 9 octobre 1978 à Bobigny, France.
J
Mouvement littéraire : Chansons poétiques ; Genre musicale : chansons françaises ;
Catégorie : Littérature contemporaine ; Époque : XXe siècle.
Albums studio : o o o o o o o
1954: Jacques Brel et ses chansons ; 1957: Quand on n'a que l'amour ; 1958: Au printemps ; 1959: La Valse à mille temps ; 1961: Marieke ; 1962: Les Bourgeois ; 1966: Les Bonbons ;
1966: Ces gens-là ; 1967: Jacques Brel 67 ; 1968: J'arrive ; 1968: L'Homme de la Mancha ; 1972: Ne me quitte pas ; 1977: Les Marquises.
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Œuvres – Chansons emblématiques notables: Au printemps Quand on n'a que l'amour Ne me quitte pas Amsterdam La Valse à mille temps Au suivant Madeleine 1
Ne me quitte pas Il faut oublier Tout peut s'oublier Qui s'enfuit déjà Oublier le temps Des malentendus Et le temps perdu A savoir comment Oublier ces heures Qui tuaient parfois A coups de pourquoi Le cœur du bonheur
Les Bourgeois La Fanette Le Plat Pays Marieke Rosa Les Vieux Mathilde 3
Les Flamandes Les Bonbons La chanson de Jacky Jef Ces gens-là J'arrive Vesoul
La Chanson des vieux amants Bruxelles La Quête Orly Voir un ami pleurer Les Marquises La Chanson des vieux amants
Lecture – Ne me quitte pas :
Moi je t'offrirai Des perles de pluie Venues de pays Où il ne pleut pas Je creuserai la terre Jusqu'après ma mort Pour couvrir ton corps D'or et de lumière Je ferai un domaine Où l'amour sera roi Où l'amour sera loi Où tu seras reine
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Je t'inventerai Des mots insensés Que tu comprendras Je te parlerai De ces amants-là Qui ont vu deux fois Leurs cœurs s'embraser Je te raconterai L'histoire de ce roi Mort de n'avoir pas Pu te rencontrer
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On a vu souvent Rejaillir le feu De l'ancien volcan Qu'on croyait trop vieux Il est paraît-il Des terres brûlées Donnant plus de blé Qu'un meilleur avril Et quand vient le soir Pour qu'un ciel flamboie Le rouge et le noir Ne s'épousent-ils pas
Analyse : 1er couplet : La nécessité d'oublier Une atmosphère lourde - La chanson s'ouvre par le motif de l'oubli : "Il faut oublier", "Tout peut s'oublier" comme s'il y avait une possibilité d'effacer ce qui était négatif dans leur vie de couple. - Brel a recours à une rythmique terne, martelée, lourde pour développer la thématique sur laquelle s'engage le poème : "Il faut oublier". - Les phrases sont incomplètes, elliptiques ou d'une construction haletante : "Tout peut...qui s'enfuit déjà" (vers 2-3), « A savoir comment » (v.8), « A coups de pourquoi » (v.11). 3ème couplet : Le rêve d'amour L'amour offrande - Pour inciter la femme aimée à oublier le temps des malentendus, le poète développe une symbolique de l'amour qui peut aussi être don et offrande. - Il évoque la beauté des merveilles naturelles : "perles de pluie", "donnant plus de blé", "un ciel flamboie" afin de raviver la flamme de l'amour qui est sur le point de s'éteindre. - Le poète magnifie aussi toutes les richesses qu'il destine à celle qu'il aime : "je t'offrirai des perles", "couvrir ton corps d'or et de lumière". L'évocation d'un amour orageux - Le thème de l'oubli est lié à des images d'un amour tendu, inquiet, orageux : "Oublier le temps des malentendus", "temps perdu". Ce temps est associé à l'échec du couple, à l'absence de communication. - Il évoque aussi un amour violent à travers l'image du couteau qui frappe et tue le cœur : "oublier ces heures... qui tuaient parfois... à coups de pourquoi le cœur du bonheur". Le poète souligne à travers la métaphore du couteau que les non-dits, les malentendus ont fini par tuer l'amour ("le cœur du bonheur") qui existait au sain de ce couple.
En bref: Cette célèbre chanson de Jacques Brel se présente sous la forme d'un tableau d'une passion brûlante. L'impression finale est celle de la puissance de l'amour, celle de l'avilissement de celui qui la subit passe au second plan et il est même enviable en raison de la pureté des sentiments et de la passion fiévreuse qui l'anime. En effet, sous la forme d'une prière et d'une supplication, le poète montre que le langage est une arme au service de l'amour. Référence : Bacfrancais. Jacques BREL, "Ne me quitte pas" (Commentaire composé). Disponible sur : <http://www.bacfrancais.com/bac_francais/167-jacques-brel-ne-me-quitte-pas.php>. Accès le 21 janvier 2017. Wikipédia. Jacques Brel. Disponible sur : <https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Brel>. Accès le 21 janvier 2017.
UNIVERSIDADE DE BRASÍLIA INSTITUTO DE LETRAS DEPARTAMENTO DE TEORIA LITERÁRIA E LITERATURAS DISCIPLINA: LIT. DE LANGUE FRANÇAISE 3 CODE: 141291 | 0/2017 (l’été) PROF. DENNYS SILVA-REIS THÂNISIA MARCELLA ALVES CRUZ – 10/0040845 MARGUERITTE YOURCENAR BIOGRAPHIE
▪ Margueritte Yourcenar est un pseudonyme pour Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour; ▪ Elle est née a Bruxelles, Belgique, le 8 juin 1903. Elle a habité en France. En 1939, elle part au États-Unis; ▪ Elle était considerée une des écrivains très important pour le XXeme siècle; ▪ Mariée avec Grace Frick jusqu’au année 1979, quand Frick est mort. Ils avaient une relation ouverte, ayant surporté de Guerre Civil ensemble; ▪ Elle a étudié langues classiques, civilisations méditerranéennes, anglais, latin et grecque;
▪ En 1980, elle est consacrée comme la première femme à l’Académie Française de la Littérature, sans être française; ▪ Yourcenar est mort en 1987 à Maine, Nouvelle Inglaterre, États-Unis; LE CONTEXTE LITTÉRAIRE ▪ Ses oeuvres son le réflexe de son trajectoire dans les études, où la fiction est une technique, le roman un style, la moralité, le pouvoir, le profane et le sacré ses thémes, et des aspects psychologiques et historiques part de son intrigue. Mais elle n’était pas une historienne et ne parle pas sur une courant littéraire spécifique;
▪ Margueritte a contestée l’hétérosexualité comme une chose normatif. Ainsi, elle a écrit deux oeuvres essentiels, Mémoires d'Hadrien et L'Œuvre au noir, sur le théme de l’homosexualité; ▪ Dans ce moment, elle a écrit à travers de la pensée de la Renaissance et des Grecque-Romains, où l’homosexualité est for dejà; ▪ Sa écrite au français donne a Yourcenar le title de « classique » et ça peut repèrer au sens de la Francophonie, comme une aspectes personel et politique; ▪ Elle a la pratique d’écrire ses oeuvres dans un « coup d’oeil ». ANALYSE ▪ Elle a cassé avec des attachements chrétiens et des aspects classique de la
francophonie. Ses oeuvres ont des réflets de la guerre et elle mets la littérature belge en vogue. Même si elle a été une « interrupiton » de la norme, elle était vraiment une fille des canons. “Le silence est fait de paroles que l’on n’a pas dites.” “Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme.” “Tout ce que les hommes ont dit de mieux a été dit en grec.” OEUVRES (Source: Wikipédia)
▪ Arquivos do Norte - no original Archives du Nord (1977); ▪ Mishima ou A Visão do Vazio (1981); ▪ O Tempo, Esse Grande Escultor (1983); ▪ D'Hadrien à Zénon: correspondance, 1951-1956 (2004), Paris : Gallimard. 630 p. Texto compilado e comentado por Colette Gaudin e Rémy Poignault; com a colaboração de Joseph Brami e Maurice Delcroix; edição coordenada por Élyane Dezon-Jones e Michèle Sarde ; pref. de Josyane Savigneau.
RÉFÉRENCE Margueritte Yourcenar. Disponible: https://www.bnl.gov/bera/activities/globe/ Yourcenar_files/yourcenar.html Margueritte Yourcenar – O Romance Histórico. Disponible: https://panoramadireitoliteratura.blogspot.com.br/2016/10/ yourcenar-o-romance-historico.html Margueritte Yourcenar. Disponible: http://www.leme.pt/biografias/belgica/letr as/yourcenar.html
▪ O Jardim das Quimeras - no original Le jardin des chimères (1921); ▪ Alexis ou o tratado do vão combate - no original Alexis ou le traité du vain combat (1929, romance); ▪ La nouvelle Eurydice (1931, romance); ▪ Fogos - no original Feux (1936, poemas em prosa); ▪ Contos orientais - no original Nouvelles orientales (1938); ▪ Les songes et les sorts (1938); ▪ Le coup de grâce (1939, romance); ▪ Memórias de Adriano - no original Mémoires d'Hadrien (1951); ▪ Électre ou La chute des masques (1954); ▪ A obra em negro - no original L'Œuvre au noir (1968); ▪ Souvenirs pieux (1974); ▪ O Labirinto do Mundo (1974-77);
Margueritte Yourcenar a dit…; Disponible: http://evene.lefigaro.fr/citations/margueri te-yourcenar?page=2
Universidade de Brasília Instituto de Letras Departamento de Teoria e Literaturas Discipline: Littérature de Langue Française 3 Code :141291 Ana Paula Costa Sá | 16/0057167
Suzanne Lilar
S
uzanne Verbist, nom et prénom de naissance. Fille d´une institutrice et un chef de gare. Née le 21 mai 1901 à Gand, Belgique et mort le 11 décembre 1992 en Bruxelles, Belgique.
La petite flamande vit son enfance et jeunesse à Gand et en 1919 s´inscrit à l´université de Gand où elle étudie la philosophie et devine la première femme à obtenir le diplôme de droit en 1925. Elle a eu un bref mariage, mais le quitte pour se marier avec Albert Lilar (1929), un avocat libéral qui deviendra plus tarde le Ministre de la Justice. Suzanne s´installe à Anvers avec Albert où ils ont eu deux filles l'écrivain Françoise Mallet-Joris (1930-2016) et de l'historienne d'art Marie Fredericq-Lilar (née en 1934). Dramaturge, essayiste et romancière, Lilar a commencé sa vie d´écriture après la Deuxième Guerre Mondial (1946) avec le drame Le Burlador une réinterprétation originale du mythe de Don Juan vu d'une perspective féminine et indiquant une capacité profonde de l'analyse psychologique. Elle a écrit d´autres pièces de théâtre Tous les chemins mènent au ciel (1947), un drame théologique mis en scène dans un couvent dans le XIVe siècle, et Le Roi lépreux (1951), une pièce néo-pirandellienne sur les Croisades. Dans une interview Suzanne dit que son mari Albert était très habitué à l´idée d´une femme qui faisait tout à la maison, à cause de son enfance, il a grandi avec une mère qui faisait tout pour lui. Pour tous ces aspects elle est devenue un auteur complétement moderne et féministe. En 1956 elle remplace Gustave Van Zype comme membre de l'Académie Royale de langue et de littérature française. Après la mort de Suzanne, sa fille Françoise Mallet-Joris l´a succédé au fauteuil 13 de l´académie Royale. Suzanne a pour thématique l´amour pure, les aventures spirituelles intenses, parle d´une autre coté du féminisme. Elle a écrit un essai refusant les idées de Simone de Beauvoir sur le Deuxième Sexe et sur les genres (Le malentendu du deuxième sexe). Dans la même veine elle écrit des essais fortement critiques sur Jean-Paul Sartre (À propos de Sartre et de l'amour, 1967). Suzanne Lilar médite sur le rôle de la femme dans l' amour conjugal à travers les âges dans la culture occidentale, l´énergies de l´amour et sexuelle, elle parle sur la sexualité et bissexualité dans ses essais. Suzanne essaye trouver une explication pour l´existence et les choses du quotidien. Suzanne Lilar a écrit deux livres autobiographiques, Une Enfance gantoise (1976) et À la recherche d'une enfance (1979), et deux romans, datant de 1960, Le Divertissement portugais et La Confession anonyme, une idéalisation néoplatonicienne de l'amour à partir d'une expérience personnelle. Le cinéaste belge André Delvaux a recréé ce roman au cinéma comme Benvenuta en 1983.
Ses œuvres o o o o o o o o o
Le Burlador (1945), Tous les chemins mènent au ciel (1947) Le Roi lépreux (1951) The Belgian Theatre (1950), Soixante ans de théâtre belge (1952) Journal de l'analogiste (1954) Le Jeu (1957) ; Théâtre et mythomanie (1958); La confession anonyme (1960);
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Le Divertissement portugais (1960) ; Le Couple (1963) À propos de Sartre et de l'amour (1967) ; Le Malentendu du Deuxième Sexe (1969) ; Une enfance gantoise (1976) ; À la recherche d'une enfance (1979) ; Journal en partie double (1986) ; Les Moments merveilleux (1986).
Prix littéraire o o o o o o o o
1946. Le Burlador, Prix Picard 1947. Le Burlador, Prix Vaxelaire 1954. Journal de l'Analogiste. Prix Sainte-Beuve 1963. Le Couple. Prix Eve Delacroix 1972. Prix quinquennal de la critique de l'essai de l'Académie française 1973. Prix belgo-canadien pour son œuvre 1977. Une Enfance gantoise. Prix Saint-Simon 1980. Prix Europalia pour son œuvre
Extrait « [C]oupant notre communication avec le monde, nous nous mouvons dans une sorte d’espace potentiel, nous habitions l’entredeux du vécu et de la fiction. Telle est la vertu du jeu humain, de certaines cérémonies et rituels librement improvisés, que, nous délivrant du circonscrit du vécu, ils nous fassent vivre métaphoriquement. » Suzanne Lilar
Bibliographie Livres de Suzanne Lilar. <http://www.grasset.fr/> Voix de Suzanne Lilar. <http://www.dmnet.be/voix/main/fr/pgatfr/autfr21.html> Vie de Suzanne Lilar. <https://fr.wikipedia.org/wiki/Suzanne_Lilar> Acquis scientifiques et avancées féministes [*] : Simone de Beauvoir, Suzanne Lilar, Adrienne Sahuqué. <https://www.cairn.info/revue-les-temps-modernes-2002-3-page-78.htm> Biographie Suzanne Lilar. <http://www.arllfb.be/composition/membres/lilar.html> LENINA, Nataliya. L’espace privilégié de l’entre-deux dans l’œuvre autobiographique de Suzanne Lilar. Disponible sur <http://www.uwo.ca/french/grelcef/2010/cgrelcef_01_txt10_lenina.pdf>
Émile Verhaeren Le but immédiat du poète est... de s’exprimer ; le but médiat d’atteindre le beau. Considéré par la Belgique et après par l’Europe comme le plus grand poète lyrique belge, Émile Verhaeren, aussi connu par son surnom « Le grand Barbare doux », est né le 22 mai 1855 à Saint-Amand, près d’Anvers, et mort écrasé par un train en gare de Rouen le 27 novembre 1916. Sous les règnes de Léopold II, roi passionné par la géographie voulant faire une Belgique plus grande et plus belle à travers l’urbanisme et l’expansionnisme et sous celui d’Albert Ier, quatrième enfant de Léopold II, et qui avait un goût très vif pour les questions économiques et sociales, le poète abandonne sa carrière en droit pour se dédier à la littérature. Sa carrière littéraire, « initiée » par Edmond Picard, débutée en 1881 et marquée par une « ouverture au monde » influencée par le romantisme de l’époque, commence avec Les Flamandes, œuvre insiprée par les tableaux des grands maîtres de la renaissance flamande, qui a provoqué un scandale en Flandre. Après les hesitations « naturalistes » ou « parnassiennes », il adhère au mouvent de rénovation des revues Jeune Belgqique et L’art moderne qui sont lancées à la conquête de la liberté littéraire en Belgique. Ensuite, il se rallie au mouvement symboliste. En 1886, « Les Moines » est publiée, évoquant la vie des cloîtres. Entre 1887 et 1891, Il traverse la mort de ses parents et des problèmes physiques et morales. À ce moment-là, ses poèmes exaltent la douleur, la rage et la sauvagerie, soumis à une influence symboliste et un pessimisme viscéral : Les Soirs (1888), Les Débâcles (1888) et Les flambeaux noirs (1891). Ces poèmes expriment la mort, la folie et le désespoir liés à la période instable, de mutation. En 1891, Il se marie avec l’aquarelliste Marthe Massin et exprime son bonheur conjugal dans Les heures claires (1896), Les heures d’après-midi (1905) et Les heures du soir (1911) Sa phase suivante est marquée par la naissance de la Révolution industrielle et ses ravages sociaux. Par conséquent, Verhaeren se lance dans un combat entre
l’inégalité sociale et le déclin des régions rurales. Il regrette la mort des campagnes et la naissance de villes qui remplacent les cités d’autrefois. Dans cette périodes, de grandes œuvres sont écrites : Les campagnes hallucinées (1893), Les villes tentaculaires (1895), Les villages illusoires (1895) et Les aubes (Pièce de théâtre) (1898) . Vers 1900, Il écrit sans doute les poèmes les plus marquants de sa vie : Les visages de la vie (1899), Les forces tumultueuses (1902), La multiple spendeur (1906), Les ryhtmes souverains (1910) et Dans toute la Flandre (1904-1911), où il magnifie les hommes et les paysages de son pays natal. La Première guerre mondiale et l’invasion allemande de 1914 entame son idéal en une humanité meilleure. Celle-ci l’inspire à écrire son dernier recueil de poèmes, Les ailes rouges de la guerre, en 1916.
Les usines (Extrait)
Automatiques et minutieux, Des ouvriers silencieux Règlent le mouvement D’universel tictacquement Qui fermente de fièvre et de folie Et déchiquette, avec ses dents d’entêtement, La parole humaine abolie.
Plus loin, un vacarme tonnant de chocs Monte de l’ombre et s’erige par blocs ; Et, tout à coup, cassant l’élan Des violences, Des murs de bruit semblent tomber
Et se taire, dans une mare de silence Tandis que les appels exarcebés Des sifflets crus et des signaux Hurlent soudain vers les fanaux, Dressant leurs feux sauvages,
En buissons d’or, vers les nuages.
Et tout autour, ainsi qu’une ceinture, Là-bas, de nocturnes architectures, Voici les docks, les ports, les ponts, les phares Et les gares folles de tintamarres ; Et plus lointains encor des toits d’autres usines Et des cuves et des forges et des cuisines Formidable de naphte et de résines Dont les meutes de feu et de lueurs grandies Mordent parfois le ciel, à coups d’abois et d’incendies.
VERHAEREN, Emile. « Les usines » in _____Les villes tentaculair es, 1895.
Le décor industriel Le microcosme Le macrocosme La déshumanisation La robotisation
La solitude La transfiguration visionnaire Les métaphores L’éclatement cosmique
Des références bibliographiques: Http : // www.lespoetes.net/poete-90-Emile-VERHAEREN.html accès le 22 janvier 2017 Http:// www.histoire-des-belges.be/quelques-celebrites-belges/emile-verhaeren accès le 22 janvier 2017 http://www.histoire-des-belges.be/au-fil-du-temps/epoque-contemporaine/regne-de-leopold-ii accès le 22 janvier 2017 http://www.histoire-des-belges.be/au-fil-du-temps/epoque-contemporaine/regne-dalbert-1er accès le 22 janvier 2017 http://www.bacfrancais.com/bac_francais/433-verhaeren-villes-tentaculaires-usines.php accès le 22 janvier 2017 https://clpav.fr/poemes-audio/verhaeren.htm accès le 22 janvier 2017
Bulgarie
Universidade de Brasília Instituto de Letras Departamento de linguística, português e línguas clássicas Littérature de Langue Française 3 | Code: 141291 Prof: Dennys Silva Reis Élève: Carliane Guimarães | 120008980
Julia Kristeva Julia Kristeva est née le 1941 en Bulgarie. Elle vit en France depuis 1965. Elle est écrivain, psychanalyste, membre de l'Institut universitaire de France et enseignante à l’université Diderot-Paris 7; elle y dirige l’École doctorale « langue, littérature, image » et le Centre Roland Barthes. Elle est docteur honoris causa de nombreuses universités et membre titulaire de la Société psychanalytique de Paris. Elle siège au Conseil économique et social et est présidente d’honneur du Conseil national « Handicap : sensibiliser, informer, former ». Elle est Docteur Honoris Causa de nombreuses universités aux Etats-Unis, au Canada et en Europe où elle enseigne régulièrement. En 2008, elle a créé à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir, le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes, récompensant l’œuvre et l’action de personnes contribuent à promouvoir la liberté des femmes dans le monde. Activités de recherche et littéraires Elle a publié plus d’une trentaine d’ouvrages, notamment sur les femmes écrivains et aux intellectuelles. Son œuvre a une influence sur le féminisme international contemporain. Elle fait part du structuralisme, matérialisme historique, psychanalyse : autant d'épistèmès jusque-là restées ignorantes les unes des autres et au carrefour desquelles Julia Kristeva situe, dans les années 1960-1970, sa réflexion théorique sur le langage et l'écriture. Dans ce contexte, Kristeva invente, en 1966, la notion d'intertextualité. Déplaçant les savoirs linguistiques et sémiologiques dans un nouvel espace de référence, Sèméiôtiké (1969) pose les concepts fondamentaux de cette théorie, lesquels seront repris, précisés et complétés dans la première partie de La Révolution du langage poétique (1974) et mis à l'épreuve de l'analyse littéraire dans la seconde partie de ce livre, consacrée aux écritures de Lautréamont et Mallarmé. S'inspirant du dialogisme bakhtinien, Kristeva conçoit l'analyse du texte à la lumière de son intertexte Distinctions -
Chevalier des Arts et des lettres (1987); Prix Henry Hertz (1989); Chevalier de l’Ordre national du Mérite (1991); Chevalier de la Légion d’honneur (1997); Membre de l’Institut universitaire de France (2000);
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Membre de la British Academy (2002); Membre de l’Académie universelle des cultures (2002); Officier de la Légion d’honneur (2008); Commandeur de l’ordre national du Mérite (2011).
Publications -
Le Langage, cet inconnu. Une initiation à la linguistique, 1969 Semeiotikê. Recherches pour une sémanalyse, 1969. Le Texte du roman. Approche sémiologique d’une structure discursive transformationnelle, 1970. La Traversée des signes, 1975. Polylogue, Seuil, 1977. La Révolution du langage poétique. L'avant-garde à la fin du XIXe siècle, 1985. Le Temps sensible. Proust et l'expérience littéraire, 2000. Autres essais:
-
Des Chinoises, Des Femmes, 1974 ; rééd. Pauvert, 2001. Folle Vérité (ouvrage collectif), 1979. Pouvoirs de l'horreur. Essai sur l'abjection, Seuil, 1980. Histoires d'amour, Denoël, 1983. Au commencement était l'amour. Psychanalyse et foi, Textes du XXe siècle, Hachette, 1985. Soleil noir. Dépression et mélancolie, Gallimard, 1987. Le Génie féminin, tome 1 : Hannah Arendt, Fayard, 1999 ; tome 2 : Melanie Klein, éd. Gallimard-folio, 2003, (ISBN 2-07-042739-0) ; tome 3 : Colette, Fayard, 2002. Au risque de la pensée, Éditions de l'Aube, 2001. Du mariage considéré comme un des beaux-arts, avec Philippe Sollers, Fayard, 2015. Je me voyage. Mémoires. Entretiens avec Samuel Dock. Fayard, 2016 Beauvoir présente, Fayard, 2016 Romans:
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Les Samouraïs, 1990. Le Vieil Homme et les Loups, 1991. Possessions, 1996. Meurtre à Byzance, 2004. Thérèse mon amour, 2008. L’Horloge enchantée, 2015. Références
KRISTEVA, Julia. Julia Kristeva. Disponible sur: https://www.franceinter.fr/personnes/juliakristeva KRISTEVA, Julia.Bibliografie. Site officiel. Disponible sur : https///:www.kristeva.fr KRISTEVA, Julia. Disponible sur: https://fr.wikipedia.org/wiki/Julia_Kristeva
Espagne
L
Fernando Arrabal
’écrivain espagnol Fernando Arrabal est né le 11 août 1932 à Melilla. Peu de temps avant la guerre civile qui va déchirer son pays. Son père a été condamné à mort au début de la guerre civile espagnole. Une année plus tard sa peine a été commuée en celle de travaux forcés à perpétuité. Il est passé par diverses prisons et le 4 novembre 1941 il s'est échappé et a disparu pour toujours. Le traumatisme né de cette tragédie, marque la vie et l'œuvre de l'écrivain. Fernando Arrabal a publié 12 romans, 6 recueils de poèmes, près de 70 pièces de théâtre (théâtre complet réuni en France jusqu’à ce jour en 19 volumes), 16 essais et, près de 150 livres pour bibliophiles et poèmes illustrés entre autres par Dalí, Picasso, Saura, Olivier O. Olivier, Dorny, Cortot, Pouperon, Fassianos. Il a réalisé 7 longs métrages, dont le dernier consacré à Jorge Luis Borges et intitulé Jorge Luis Borges - Une vita de poesia, vient de sortir. Fernando Arrabal a été le fondateur en 1962 du "Mouvement Panique" avec Roland Topor et Alexandro Jodorowsky. "Panique" vient du Dieu Pan, la totalité. L'homme "Panique" est un homme de tous les refus, du refus de tous les dangers, il ne s'expose pas et ne meurt pas en héros. Bien qu’il soit l’un des écrivains les plus “controversés”, il a reçu un grand nombre de distinctions et prix internationaux. Son œuvre est traduite dans la plupart des langues et son théâtre parmi le plus joué au monde, ne voit jamais le soleil se coucher. Sa créativité multiple s’est aussi manifestée dans les arts plastiques qu’il a explorés dans un foisonnement de sculptures, peintures, collages, dessins, qui ont fait l’objet de nombreuses expositions et rétrospectives dans des galeries et musées de divers pays. Quand il ne voyage pas à travers les continents pour donner des conférences, assister aux représentations de ses pièces, “constater” l’état du monde et défendre les droits de l’homme là où ils sont bafoués, Fernando Arrabal vit et travaille à Paris.
Œuvres: o o o o
La Pierre de la folie, 1963; Cent sonnets, 1965; Humbles paradis, 1985; Liberté couleur de femme ou Adieu Babylone, 1993;
o o o o o
Lettres à Julius Baltazar, 1997; Diez poemas pánicos y un cuento, 1997; Baal Babylone, 1959; L'Enterrement de la sardine, 1960; Fêtes et rites de la confusion, 1960.
Extrait - Les pierres et la folie: J’ai une bulle d’air. Je la sens très bien. Quand je suis triste elle se fait plus lourde, et parfois, quand je pleure, on dirait une goutte de mercure. / Je la sens très bien. Lorsque je suis content elle se fait plus légère, et parfois, lorsqu’elle me parle, on croirait qu’elle n’existe pas. / La bulle d’air se promène de mon cerveau à mon cœur et de mon cœur à mon cerveau.
Des extraits de La Pierre de la Folie parurent dans "La Brèche", la dernière revue proprement surréaliste dirigée par André Breton. Livre panique, cet ouvrage ne se réduit pas à une simple transposition poétique de ce cahier où Fernando Arrabal annotait ses rêves, et constitue une véritable œuvre de passage, entre intérieur et extérieur, âme et corps, conscient et inconscient. Une spirale musicale qui nous invite autant à rentrer au plus profond de nous-mêmes – par la force et la répétition hypnotique d’images déroutantes, qui sont autant de "clés dans la clé" comme l’écrit Antonio Bertoli dans sa préface – qu’à sortir hors de notre "moi" habituel. Véritable coup de hache porté à nos certitudes, la pierre que ce texte nous permet d’extraire a sans doute de multiples facettes: entre folie et sagesse il n’est parfois de différence que le point à partir duquel l’être humain contemple ses pensées. i F. Biographie et Bibliographie. Disponible sur: <http://www.arrabal.org/bibf.html>. Accès le 25 janvier 2017. Boutique-Librairie. La pierre de la folie de Fernando Arrabal . Disponible sur: <http://www.maelstromreevolution.org/pages/ FRA/prodotto.asp?ProdottoID=5&FamigliaID=0>. Accès le 25 janvier 2017.
i ARRABAL.
Grèce
UNIVERSIDADE DE BRASILIA Instituto de Letras|Departamento de Teoria Literária e Literatura Disciplina: Littérature de Langue Française 3|Code : 141291 Prof: Dennys Silva-Reys Aluna: Ana Lucia R. do Amaral
A
Vassilis Alexakis
lexakis, le fils de l'acteur Giannis Alexakis, est né en Grèce. Il est arrivé en France en 1961 pour étudier le journalisme à l'université de Lille et est retourné en Grèce en 1964 pour effectuer son service militaire. À cause de la junte militaire il est allé en exil à Paris en 1968 et est resté. Aujourd'hui, il passe la majeure partie de son temps à Paris, mais il voyage régulièrement en Grèce. Diplômé de l'École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, Vassilis Alexakis a collaboré comme journaliste, dessinateur humoristique et chroniqueur à plusieurs journaux et radios, dont Le Monde, La Croix, La Quinzaine littéraire et France Culture. Il a travaillé au Monde des livres durant quinze ans et a également écrit des pièces radiophoniques. Dans son travail littéraire, il prendre son inspiration de les deux cultures grecque et française. En 1974, il publie son premier livre Le Sandwich, écrit en français. Le premier livre écrit directement en grec était Talgo, publié en 1981. En écrivant Talgo et plus tard en langue maternelle directement en grec, il voulait se prouver qu'il était encore capable d'écrire dans sa langue maternelle. Il a traduit lui-même Talgo en français et depuis il écrit chaque livre en français et en grec. Dans une prose sombre et humoristique, il combine l'autobiographie, l'histoire, le fantastique et le suspense. En 2006, Les mots étrangers ont été traduits et publié sous le titre Foreign Words. C'était le premier de ses romans à être traduit en anglais. En 1995, il reçoit le prestigieux Prix Médicis pour La langue maternelle. En 2007, il a reçu le Grand Prix du roman de l'Académie française pour Ap. J.-C. Son ouvre, est empreinte d'une tendre ironie et nous fait pénétrer au coeur de l'histoire intime et universelle. Au sujet de l'usage de ses deux langues dans son ouvre, Vassilis Alexakis fait remarquer qu'« il y a d'abord eu la période française. J'ai écrit en français les trois premiers romans, où le contact avec la langue est encore relativement distant. Il m'est plus facile de faire de l'humour en français, du coup ce sont des livres plus légers. Il y a, ensuite, un virage avec Talgo, le premier livre écrit en grec où je fais la preuve que ma manière d'écrire reste la même en passant d'une langue à l'autre, que je ne trahis aucune des deux langues et qu'aucune ne me trahit ». Dans la logique de sa revendication d'une double culture, il s'est opposé récemment aux restrictions qui touchent l'immigration en France : « L'identité française est le produit d'un dialogue avec le monde qui a commencé il y a bien longtemps, bien avant la naissance de la France et qui est aussi ancien que le mot dialogue lui-même. L'attachement que j'ai pu avoir pour ce pays quand j'étais adolescent était dû en partie à des étrangers, ou tout au moins à des Français d'origine étrangère, à Van Gogh et à Salvador Dali, à Kopa et à Piantoni, à Beckett et à Ionesco. (...) Dans un pays où le tiers de la population est issu de l'immigration, faire obstacle à l'arrivée de nouveaux étrangers est une façon de mettre en péril plutôt que de sauvegarder l'identité française ». Extrait du livre Talgo : Éléni, une jeune Athénienne, évoque la fin de sa liaison avec Grigoris - Grec installé à Paris leur première rencontre, leurs retrouvailles à Barcelone, puis encore cette rupture dont elle ne parvient pas à guérir. Le veut-elle vraiment ? « Ma souffrance est le dernier lien qui subsiste entre nous » écritelle. Cette lettre adressée à un absent n'est pas une complainte. Éléni demande aux mots de l'aider à comprendre l'amour. Les mots se montreront bienveillants : ils lui apprendront à discerner sur le visage de l'amour les traits de la poésie. « Sur le flacon tu avais écrit à l'encre de Chine : PLUIE DE PARIS... Même si un jour je ne devais plus t'aimer, il faut que tu saches, Grigoris, que je te serai toujours
reconnaissante de m'avoir fait ce cadeau. Quand je serai vieille et qu'on me demandera ce qui s'est passé d'important dans ma vie, je répondrai seulement ceci : On m'a jadis offert un flacon d'eau de pluie. » Œuvres : 1974: Le Sandwich. 1975: Les Girls de City-Boum-Boum.. 1978: La Tête du chat. 1978: Mon amour! Città Armoniosa. 1985: Contrôle d’Identité. 1987: Le fils de King Kong. 1989: Paris-Athènes. Paris: Le Seuil. 1992: Avant. (Prix Alexandre Vialatte 1992 et le Prix Albert Camus 1993) 1995: La lange maternelle. (Auto-traduction of Η Μητρική γλώσσα, Prix Médicis) 1997: Papa.
1997: L’invention du baiser. 1999: Le colin d’Alaska 2002: Les mots étrangers. 2005: Je t’oublierai tous les jours. 2007: Ap. J.-C. (Prix du Roman 2007 de l'Académie Française ) 2010: Le premier mot. 2012: L'enfant grec. 1980: Tάλγκο. Athenes: Exantas. 1995: Η Μητρική γλώσσα 1999: Η καρδιά
Référence : Vassilis Alexakis : "Les langues sont pour moi des personnages". Disponible <http://www.lorientlitteraire.com/article_details.php?cid=6&nid=3310>.
sur :
Vassilis Alexakis ou le choix impossible entre le grec et le français. Disponible sur : <http://ler.letras.up.pt/uploads/ficheiros/10345.pdf>. Vassilis Alexakis : Exorciser l’exil. Disponible sur: <https://books.google.com.br/books?id =WEP3fneAhtsC&pg=PA29&lpg=PA29&dq=alexakis+mouvement+litt%C3%A9raire&source=bl& ots=l8SzczywzR&sig=JFEPhJx3Nq_ltea_GCuKZSD0Fs&hl=ptBR&sa=X&ved=0ahUKEwiiv7fvm8 7RAhUFUZAKHfp9CkUQ6AEICjAA#v=onepage&q=alexakis%20mouvement%20litt%C3%A9rai re&f=false>. Vassilis Alexakis. Extrait de "L’Enfant grec”. Disponible sur : <http://salonlitteraire.linternaute.com/fr/la-selection/content/1803569-vassilis-alexakis-extrait-de-l-enfant-grec>.
Hongrie
UNIVERSIDADE DE BRASÍLIA INSTITUTO DE LETRAS DEPARTAMENTO DE TEORIA LITERÁRIA E LITERATURA DISCIPLINE: LITTÉRATURE DE LANGUE FRANÇAISE 3 CODE : 141291 PROFESSEUR : DENNYS SILVA-REIS ÉTUDIANTE : REBECA GONÇALVES LEANDRO DOS SANTOS IMMATRICULATION: 12/0134071 EVA ALMASSY Eva Almassy est une écrivaine et journaliste contemporaine franco-hangroise. D'origine hongroise, mais qui a aussi la nationalité français, Almassy a pour nom de baptisme Almássy Éva. Elle est née le 27 décembre 1955, à Budapest, Hongrie. Eva Almassy a s'installée à Paris à partir de 1978, avec 23 ans, quand elle a appris le français. Un de ses célèbres phrases, tirées de son site personnel est: « La France m'a offert l'asile politique, je lui ai pris sa langue. Telle est mon histoire intime. Je n'ai pas d'autre histoire que celle-ci ». Eva Almassy est identifié comme une écrivaine du langage, et elle recherche leurs modèles et leurs références stylistiques dans les oeuvres de Virginia Woolf, Vladimir Nabokov, Robert Musil, ainsi que ses contemporains, comme Zeruya Shalev. Eva est venue en France en tant que réfugiée politique. En Hungrie, elle n’était pas victime d’aucune persécution en particulier, elle était étudiente en psychologie. C’est à cause de l’atmosphère générale qu’elle est partie. A l’épque, les français accordaient l’asile politique facilement. Six après arriver en France, Almasse a eu la nationalité française. Eva Almassy a étudié psychologie à Budapest à ELTE (Université Eötvös Loránd), et à Paris VII (Université Paris Diderot), et a également étudié la philosophie dans l'une des plus prestigieuses universités françaises, à Paris IV (Paris-Sorbonne). Elle a travaillé comme l'interprète, en particulier du ministre français de la Défense. Elle a travaillé aussi dans le "Journal littéraire" dans le "Nouveaux Cahiers de l'Est" et "L'Autre Journal". Depuis 2006, Eva Almássy avec Patrick Besnier, Jacques Jouet, Hervé Le Tellier, Lucas Fournier, Gérard Mordillat et d'autres est l'un des «Papous» est une émission de radio de France Culture, créé en 1984 par Bertrand Jérôme, transmis à dimanches.Ceci est une jeu radio et littéraire. Longtemps après son arrivée à Paris, quand elle devient une écrivaine en langue française, elle a publié trois romans, dans lesquels ont exploré les limites de la proximité entre les êtres, l'amour impossible ou la relation entre soeurs, incluant des siamoises. Les productions de notre auteur passent par différents thèmes, ils vont de la solitude d'une femme forte, jusqu'à le boson de Higgs (molécule qui a probablement apparue après le Big Bang) ou l'histoire de Nicolae Ceauşescu (communiste et président roumain). Même leurs livres pour les enfants et pour les jeunesses ont des histoires avec des thèmes différents, comme fantômes pêcheurs des palourdes dans des trous noirs, des maladies et des histoires douloureuses de familles victimes de la Shoah. C'est ainsi, ses romans parlent presque exclusivement des couples, au sens large. Comme l'a dit, le couple d'amoureux, mais formé par deux soeurs, ou deux jumeaux siamois, les affaires difficiles d'amour (d'impulsion et de l'abstinence sexuelle), ainsi que des séparations impossibles (couple siamois). Son dernier ouvrage, intitulé "L'Accomplissement de l'amour", promet d'être la première trilogie de référence (Robert Musil, Friedrich Nietzsche et Arthur Rimbaud), étant encore écrit. Pour exemplifier l’oeuvre de Almassy, nous avons son premier, V. O. Il est aussi l’histoire d’un premier amour. C’est l’histoire d’une jeune fille de 17 ans, Atina, la narratrice, et d’un jeune homme de 20 ans, qu’elle surnomme Bel. L’intrigue se développe dans le 1
théâtre Budapest et ses environs. Dans ce lieu et ce temps, la jeune Atina souffre de sa virginité, et elle veut la perdre au plus vite avec son ami Bel. De tentatives déçues en échecs, cette première relation sexuelle n’a jamais lieu, et le roman s’achève sur l’annonce de la mort de Bel, victime d’un accident de moto. Tout, dans le roman, est flou: les lieux, les décors, les scènes, la rencontre des personnages, le motif et les circonstances du décès de Bel et, bien entendu, les personnages eux-mêmes. On peut voir, dans ce livre, les conflits amoureux de la jeunesse. Pour exemplifier un peu plus l’oeuvre de Almassy, nous avons les publications pour les enfants. Nous avons par exemple Le Petit Principe et Le cadeau qui ne se donne pas. Le Petit Principe est l’histoire d’un astronaute qui sort de sa navette spatiale pour faire une réparation. Soudain, il entend une voix qui lui pose d’étranges questions et lui demande aussitôt ce qu’il pense des requins. La voix appartient a un enfant qui rire clair comme le cristal et lui apparaît. Il s’appelle le Petit Principe. Mais d’où vient-il et comment peut-il même se trouver là? Le Petit Principe évite de répondre à toutes ces quéstions. Il se contente d’être là. Voyageant d’un trou noir à l’autre, il va rencontrer les personnages les plus étonnants, et faire l’expérience de l’Univers qui est, aussi, l’expérience de la vie. Le cadeau qui ne se donne pas, d'autre part, raconte une histoire très différent. En ce temps-là, la Hongrie avait pour capitale Buda. Soulement Buda, pas Budapest. On n’avait pas encore lié la ville plate de Pest à la ville vallonnée de Buda. Dans cette Hongrie d’autrefois, donc, il arrivait que les jeunes filles relèvent les défis les plus compliqués, que les étudiants se fassent passer pour des princes et que les rois se déguisent en étudiants. C’est ainsi que le roi Matthias rencontra un juge qui se vantait d’être le plus heureux des hommes. Piqué au vif, le roi le mit au défi de repriser une cruche, de tisser une couverture avec deux brins de laine ou encore de faire une brioche sans lait, ni farine, ni levure! Heureusement, le juge était également le plus heureux des pères, car il avait une fille aussi jolie qu’astucieuse. Donc, nous pouvons voir la polyvalence d’Eva Almássy. Bibliographie CADEAU qui ne se donne pas (Les). Disponible: http://www.ecoledesloisirs.fr/livre/cadeauqui-ne-se-donne-pas. Accédé: 18 janvier 2017. CAUTE, Adeline. «Et moi, moi aujourd’hui»: disparition et dérive identitaires du personnage dans V. O. d’Eva Almassy. Disponible: <https://muse.jhu.edu/article/539001/pdf>. Accédé: 19 janvier 2017 DES Papous dans la tête. Disponible: <https://fr.wikipedia.org/wiki/Des_Papous_dans_la_t%C3%AAte>. Accédé: 18 janvier 2017. EVA Almassy. Disponible: <http://www.babelio.com/auteur/Eva-Almassy/69739>. Accédé: 18 janvier 2017 EVA Almassy. Disponible: <http://www.ecoledesloisirs.fr/auteur/eva-almassy>. Accédé: 18 janvier 217 EVA Almassy. Disponible: Accédé: 18 janvier 2017.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Eva_Almassy#cite_note-1>.
NICOLAE Ceaușescu. Disponible: <https://pt.wikipedia.org/wiki/Nicolae_Ceau%C8%99escu>. Accédé:18 janvier 2018 PETIT Principe (Le). Accédé: 18 janvier 2017.
Disponible:
<http://www.ecoledesloisirs.fr/livre/petit-principe>.
2
Irlande
Universidade de Brasília Instituto de Letras Departamento de Teoria Literária e Literaturas Discipline: Littérature de Langue Française 3 | Code: 141291 Lia Torres Oliveira | 15/0015348
Samuel Beckett
S
amuel Barclay Beckett a été un dramaturge et écrivain irlandais d’expression française et anglaise. Il est né le 13 avril 1906, à Foxrock (Dublin) dans une famille de la bourgeoisie protestante irlandaise, et mort le 22 décembre 1989 à Paris. Entre 1923 et 1927, Beckett a eu votre premier contact avec le français au Trinity Collège de Dublin, où il a étudié l'italien et l'anglais aussi, et a été diplômé en Littérature Moderne. Encore au Trinity collège de Dublin il trouve quelques fonctions d’enseignant, mas cela a été un problème car ses parents encourageait Beckett à trouver un emploi stable, ils comprenaient qu’être enseignait n’était pas un chemin pour un future juste. Après savoir cela il va chercher compensations littéraires avec des publications de poèmes et des traductions, mais il resté toujours marge de la vie universitaire. Pendant tout sa vie Beckett est allé beaucoup de fois à Paris, pour faire quelques cours. Leur arrivé à Paris a été très important, parce que, a été le moment où il a trouvé son ami est inspirateur, James Joyce, un romancier et poète que est irlandais mais, écrit en français aussi. Dans ce moment-là que Beckett a écrit l’étude critique “Proust”, commentant l’œuvre de l’écrivain Marcel Proust. Samuel Beckett a vécu pratiquement tout caché entre1940 et 1945, après s’associer avec une cellule de la Résistance Française pendant la Second Guerre Mondial. Ce dans ce moment qu’il a commencé à écrire son livre “Watt”. A partir de 1945 son idiome littéraire officiel a été le français, entre 1951 et 1953 il a écrit une trilogie (“Molloy”, “Malone Morret “L’Innommable”). Beckett choisit d’écrire en français, pour pouvoir exprimer les questions qui le hantent. “Ecrire dans une autre langue offre une perception plus aiguë de l’étrangeté du monde”. (Beckett). En ses œuvres on peut voir la présence de forts sentiments humaines, principalement, la solitude et l’angoisse, l’utilisation de l’humour s’appelle de "humour tort, ou noir", le style minimaliste, et la critique a la modernité. Samuel Beckett a fait partie du mouvement littéraire appelé de "Théâtre de l’absurde”, ce mouvementlà, a comme thème récurrents, la solitude de l’homme, le tragique de l’existence, l’impossibilité de communiquer, l’angoisse humaine devant la mort. Et ces aspects-là ont peut voir dans une pièce très célèbre de Beckett, "En attendant Godot" que est divisé en deux actes, mais ne contient pas de scènes, ce genre-là, est le type qu’ils appellent de pièce d’anti-théâtre, où les auteurs n’utilisent pas un sujet précis, les personnages n’ont pas de fonctions et parfois n’ont pas même de noms.
Principaux ouvrages Romans : Murphy (1938) Malone Meurt (1951) L’Innommable (1953)
Pièces de théâtre : En attendant Godot (1952) Fin de partie (1957) Poésie : Whoroscope (1958) What is the world (1989) Contes et Nouvelles : Premier amour (1973) Stirrings Still (1988)
Luxembourg
Universidade de Brasília - UnB Instituto de Letras – IL Departamento de Teoria Literária e Literaturas – TEL Discipline: Littérature de Langue Français III Code: 141291 Période: 0/2017 (l’été) Nom et prénom: MEDEIROS, Karolliny. Immatriculation: 15/0014228 Auteurs Francophone d’Europe: Aline de Saint-Hubert Aline Mayrisch de Saint-Hubert est née à Luxembourg, le 22 août 1874, elle vient d’une famille de commerçants en bois. Quand elle a completé 20 ans, elle a épousé Emile Mayrisch, qui était ingénieur sidérugiste et après il devient patron de la sidérurgie où il travaillait. Deux enfants naissent de cette union. Vingt-ans plus tard, Emile a accédé à la présidence de la direction de l’ARBED, société de la fondation de laquelle il a participé. En 1905, Aline a été élue président de l’Association pour les intérêts de la femme qui allait initier la création du prémier lycée de jeunes filles à Luxembourg. Elle s’engagea également en faveur d’associations caritatives comme la Ligue Lexembourgeoise contre la tuberculose et la Croix-Rouge luxembourgeoise. Elle a favorisé aussi la formation d’assistantes sociales pour la professionnalisation du travail social. Pendant la 1er Guerre mondiale, elle a développé un hôpital militaire. À côté des ses engagements sociaux et politiques, Aline Mayrisch de Saint-Hubert ou « Loup », comme ses amis l’appellent, ce sont les arts et les lettres qui l’attirent plus. À partir de 1898, Loup a écrit des articles pour la revue l’Art Moderne qu’Octave Maus a dirigé à Bruxelles. Elle a commencé a écrit sur la peinture allemand, notamment sur les œuvres d’Arnold Böcklin, Franz Stuck, Franz Lenbach et Hans Thoma. Plus tarde elle vient écrire sur la littérature. En 1903, elle écrit un article sur « L’immoraliste » d’André Gide, essai que Maria Van Rysselberghe transmet à l’auteur. Gide, très intéressé par la perspicace de « Loup », exprime le désir de la rencontrer pour bavarder sur l’œuvre. Ce rencontre à les rendu une amitié très forte. En 1911, elle accorde son appui à la Nouvelle Revue Française (NRF), à laquelle elle a donnée ses « Paysages de la trentième année » un texte dramatique et considéré très beau qu’elle signe avec le pseudonyme « Alan Desportes » et dans lequel le narrateur est désespéré pour ne pas savoir donner de sens à sa vie. Dans cette même revue, Loup présent l’allemand Rainer Maria Rilke au public français. En 1920, elle avait s’installée au château de Colpach, dont elle fit un lieu de rencontre franco-allemand dans l’entre guerres et que l’a rendu beaucoup des rencontres avec des artistes plastiques et littéraire très reconnus, des philosophes et des hommes politiques.
Aline Mayrisch de Saint- Hubert, est aussi connue pour ses correspondances avec Andre Gide, Jacques Rivière, Hélène Legros et beaucoup d’autres. Une grande partie de ces correspondances sont déjà publié. Son dernière article, un nécrologe, daté des années 1945, évoque la figure de l’orientaliste Joseph Hackin (1886-1941) et essaye d’accéder la sérénité spirituelle et moral d’elle-même. Cependant, c’est dans les écrits d’un mystique européen du Moyen Age, Maître Eckart (vers 1260 - vers 1367) qu’elle a conclu sur sa propre personnalité « Je suis de nulle part et partout ». Aline aimait beaucoup voyager, étudier, rechercher et connaître des choses et des personnes différentes. D’accord avec cette conclusion, c’est possible d’apercevoir l’esprit libre qu’elle ait. Aline est meurt le 20 janvier 1947, dans sa maison de Cabris. Elle a été honorée par tous ses amis les plus intimes. Quelques ouvrages l’ont été dédiés, parmi eux, « Le cahier de la petite dame » de Marie van Rysselberghe. La petite dame raconte dans ses cahiers : « Loup a désiré être incinérée, cela se fit à Paris incognito et les cendres furent transportées à Luxembourg dans le local de la Croix-Rouge, dont elle était présidente, et où tout ce qui compte dans le pays a défilé en un dernier hommage. Puis elles furent transportées à Colpach où s'étaient réunis les amis intimes, et le matin du 1er février nous escortions ses cendres à travers le parc glacé et on les déposait dans la grande tombe solitaire du patron. Cela ne manquait pas de grandeur. »
Sitographie : e-gide.blogspot.com/2008/01/andr-gide-et-les-femmes-loup.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Aline_de_Saint-Hubert http://jeudi.lu/le-parcours-litteraire-daline-mayrisch-de-saint-hubert/ http://www.autorenlexikon.lu/page/author/282/2820/FRE/index.html http://onsstad.vdl.lu/uploads/media/ons_stad_43-1993_24-26.pdf
Universidade de Brasília Instituto de Letras/ Departamento de Teoria Literária e Literaturas Discipline: Littérature de Langue Française 3 | Code:141291 Professeur: Dennys Silva-Reis Élèvee: Lorena Loren de Oliveira | Immatriculation: 12/0125561
Jean Portante - Jean Portante est né à Differdange (Luxembourg), en 1950. - Il vit actuellement entre Paris et Luxembourg. - À présent, il est écrivain, traducteur, éditeur, journaliste et enseignant au Centre de langues à Luxembourg. - Son œuvre comprend une trentaine de livres: des recueils de poèmes, des récits, des pièces de théâtre et des romans. Ses textes ont été traduits en une vingtaine de langues. Il a traduit luimême une dizaine de livres de la littérature mondiale (dont les poètes Juan Gelman, Jerome Rothenberg, Maria Luisa Spaziani, etc). - Il dirige la collection de poésie “graphiti” des éditions PHI. Il fait partie
du jury du Prix Apollinaire. Il est viceprésident de l’Association internationale de la critique littéraire, de Confluences poétiques et de la Nouvelle Pléiade dont il est membre fondateur. - Sur le plan littéraire, Jean Portante débute dans les années 1980 en tant que poète, influencé au départ par la poésie française, de Baudelaire au surréalisme. Dans la phase suivante, il se livre à une série d'expériences, en réalisant notamment des collages dans la tradition de la Beat Génération américaine. Depuis la parution du recueil Ouvert fermé, la poésie de Jean Portante se caractérise par une densification au niveau de l'expression poétique et un langage plus concis.
L’OEUVRE LITTÉRAIRE Poésie -
Feu et boue, 1983; L’instant des nœuds, 1984; Méandres, 1985; Horizon, vertige & italie intercalaire, 1986; Ex-odes, 1991; Ouvert fermé, 1994; Effaçonner, 1996; Point, 1999; La morte del padre, 1999; La pluie comme un œil. Poèmes, 2001;
-
L’étrange langue, 2002; L’arbre de la disparition, 2004; La cendre des mots. Anthologie personnelle, 2005; Le travail du poumon, 2007; En réalité, 2008; La réinvention de l’oubli, 2010; Conceptions, 2012; Après le tremblement, 2013; Richter, 2014; Le travail de la baleine, 2014.
Proses -
Projets pour un naufrage prémédité, 1987; Un deux cha cha cha, 1990;
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La mémoire de la baleine,1993; Mourir partout sauf à Differdange, 2003.
Théâtre -
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Le mariage de Pythagore, 1995; Destin Destination, 1998;
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Hexaméron, 2011.
Essai, Anthologie Allen Ginsberg. L’autre - Journal croisé d’un tremblement, Amérique, 1999; 2010; Anthologie luxembourgeoise, - Florange sans fin, 2013; 1999;
Livres d’artistes Promenade nocturne dans l’étang en fleur. Poèmes. Avec le peintre Paul di Felice et le compositeur Roland Kaber. Editions Kulturfabrik, Luxembourg 1984 Point dappui. Poèmes. Avec le peintre Scanreigh. Café des attributions, éditeur. Eymoutiers, 1999 Point de suspension. Poèmes. Avec le peintre Marek Sczcesny. Editions PHI, Luxembourg, 1999 L’olive provisoire, poèmes, avec la peintre Anne Slacik. Editions Trans-Signum, Paris mars 2004 Rue du Nord, poèmes, avec la peintre Yarmilla Vesovic, Editions l’Eventail, Tours mars 2004 La hache du pourquoi, poèmes avec Anne Slacik, Paris mai 2004 Le charbon descend, poèmes, avec Anne Slacik, Ed. Lucien Schweitzer, juillet 2004 Tous les feux sont éteints, poèmes, avec la peintre roumaine Augusta de Schucani. Éditions ICI & AILLEURS, Paris décembre 2004. L’histoire est finie, poèmes avec le peintre luxembourgeois Jean-Marie Biwer, Ed. Red Fox, Irlande, mars 2005 Puisque je fouille dans les mots humides, avec la peintre française Anne Slacik. Éditions Brèche, Alain-Lucien Benoît, Rochefort du Gard, France, avril 2005 Les amants/le souffle, avec la peintre Génia Golendorf. Editions TransSignum, Paris, mars 2006. Le partage des (p)eaux, avec Wanda Miluheac. Editions TransSignum, Paris, 2008. Ce qui advient et ce qui n’advient pas, avecRobert Brandy, Redfox Press, Irlande, 2010.
Références PORTANTE Jean. Maison des écrivains et de la littérature. Disponible sur: http://www.jeanportante.com. DRAGHINCESCU Rodica. Levure littéraire. Disponible http://levurelitteraire.com/lecrivain-le-journaliste-le-traducteur-et-lediteurluxembourgeois-jean-portante-sentretient-avec-rodica-draghincescu/
sur:
PORTANTE, JEAN. Dictionnaire des auteurs luxembourgeois. Disponible sur: http://www.autorenlexikon.lu/page/author/475/4757/FRE/index.html
Universidade de Brasília Departamento de Teoria Literaria e Literatura – TEL Disciplina: Littérature de Langue Française 3 Professor: Dennys Silva-Reis Semestre letivo: curso verão - 2017 Nome: Margarete Nicolau de Oliveira | Matrícula: 13/0032921 RENÉ WELTER René WELTER est né le 30 mai 1952. Professeur au Lycée Technique Nic Biever et à l’Université du Luxembourg, il est l’auteur d’une thèse de doctorat consacrée à Paul Éluard. Il a publié une quarantaine de recueils, principalement aux Éditions Rougerie, La Lettre Douce, La Porte, Alpha Presse et aux Éditions En Forêt. René Welter publie régulièrement des articles dans Kulturissimo, le supplément culturel et littéraire du Tageblatt. René Welter passa son enfance à Dudelange. Il fréquenta le Lycée de garçons à Esch/Alzette et suivit de 1972 à 1976 des études de lettres françaises au Centre universitaire de Luxembourg et à l'Université de Nancy. Sa thèse de doctorat est consacrée à Paul Éluard. Après ses études universitaires, René Welter enseigna au Lycée Michel-Rodange à Luxembourg et au Lycée technique Nic-Biever à Dudelange. Parallèlement, il donna des cours aux universités de Metz et de la Sarre. Depuis 1983, René Welter enseigne au Centre universitaire de Luxembourg, devenu entretemps Université du Luxembourg. Depuis 2006, il y organise la Journée à mots ouverts. René Welter est auteur de manuels scolaires, critique littéraire et écrivain. Il participa notamment à l'élaboration de manuels pour les cours de connaissance du monde contemporain. Par ailleurs, il publia des travaux scientifiques consacrés à Jean Malrieu, Andrée Chedid, Gaspard Hons, Marcel Migozzi et René Char dans le cadre de la série Études romanes du Centre universitaire. René Welter confirma son engagement politique dès la publication de ses premiers recueils de poésie. En tant que membre du collectif d'auteurs Germinal, il publia avec Phil Sarca le recueil il pleure sur santiago, un réquisitoire en faveur du peuple chilien opprimé sous la dictature de Pinochet. Par la suite, René Welter fit paraître une série d'ouvrages, à savoir Le bonheur barbelé, Onze poèmes d'amour à contre-joug et La violente volonté de survivre, à travers lesquels il s'oppose à la guerre, à l'oppression, à l'aliénation ou encore aux centrales nucléaires dont il dénonce les dangers. Il met l'accent sur sa vision d'un être humain libre, autonome et marqué de compassion et il s'inscrit dans la tradition métaphorique et rythmique de Paul Éluard et de Paul Celan. Dans Ce qui d'eux en nous crie encore, Silence sarcophage et On écrit toujours les mains nues, il analyse les potentialités de la création littéraire et les possibilités de l'écrivain de donner une parole à ceux qui ne peuvent pas témoigner eux-mêmes. Avec Minette. À ciel ouvert. Himmelslichtungen, qu'il a réalisé en collaboration avec le photographe Guy Conrady et Lucien Blau, René Welter affirme son attachement au sud du Luxembourg, marqué par la sidérurgie. René Welter est collaborateur des revues Sud, Autre Sud, Action poétique, Le Journal des poètes, Le mensuel poétique et littéraire, Das Gedicht, Livres-Bücher et Kulturissimo.
Des textes de René Welter furent repris dans des recueils et dans des anthologies comme Virum wäisse Blat (2003). Quelques-uns de ses poèmes parurent dans des éditions de luxe, illustrées avec des
lithographies d'amis artistes. Certains recueils de poésie de René Welter parurent en éditions bi- ou trilingues, par exemple Un mot à la ligne, dont la traduction anglaise, A word on the edge, fut réalisée par Janine Goedert, ou encore Silence sarcophage qui fut traduit en allemand, en anglais et en macédonien. La pièce de théâtre en luxembourgeois Blei-spill reste inédite. En 1986,René Welter fit partie des membres fondateurs de la revue littéraire Estuaires, dont il fut le rédacteur en chef jusqu'à ce que la publication cesse de paraître, en 2002. À plusieurs reprises, il participa aux Journées littéraires de Mondorf et aux Biennales internationales de Knokke et de Liège. René Welter est membre de la LSV. Avec René Welter, l’ecriture poétique luxembourgoise connaît um tournant : avant lui, rarissemes sont les écrivans qui accordent une telle importance à la part de silence que contient chaque mot en lui, comme si le poème était un réseau tissé autour d’une absence toujours renouvelée.
Petit Extrait : En lisant René Welter Imaginons ceci : une musique sans appoggiatures, une peinture faite de prédelles et une voix jouxtant le silence. Cela donne à peu près une image de la poésie de René Welter. Chez lui, Le beau ne relève donc pas de l’ajout fait à la nature mais il est plutôt le fruit d’une soustraction. C’est une poésie qui semble exiger une grande part de blanc, un pan de silence. Tout se passe comme si le poète misait sur l’illisible. Le poème est comme le vide indispensable à l’écho. Naguère je rattachai la poésie de Laurent Fels , qui est dans la même veine que celle de René Welter, à l’univers cistercien. Je reprends aujourd’hui ce rapprochement en précisant que l’écriture de Welter est drue – je pense à Paul Celan, affûtée comme l’est la poésie de Charles Juliet. C’est la poésie d’un homme qui semble marqué par la distance et toutes les questions ontologiques dont résulte cette intranquillité de l’être qui se lit partout chez lui : (René Welter : Feuillets de plomb. Collection G.R.A.P.H.I.T.I éditions PHI Luxembourg 2009). Pierre Soulages des pierres dressées sur les dormeurs sans visage une allée de platanes au bout du glacis une rose sans nom dépose pour la flamme et le charbon
Roumaine
Universidade de Brasília Instituto de Letras Departamento de Teoria Literária e Literaturas Cours: 141291 Littérature de Langue Française 3 Prénom: Carla Guimarães | Immatriculation: 130105082
Eugène Ionesco : Un dramaturge et un essayiste français Il est né d’un père roumain et d’une mère française. Il arrive en France un an après sa naissance et sera naturalisé français en 1951. Ses œuvres théâtrales (La Cantatrice Chauve, 1950; La Leçon, 1951; Les Chaises, 1952, etc.) ont marqué la littérature: il est aujourd’hui l’un des dramaturges français les plus joués dans le monde. Le “théâtre de l’absurde” a été une étiquette que Ionesco n’a pourtant jamais revendiqué. Toutefois, Il est le chef de file de ce théâtre qui était un nouveau genre théâtral qui vient, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, bousculer les règles du théâtre classique. Il se construit dans le même contexte que la philosophie de l’absurde d’Albert Camus ou de Jean-Paul Sartre. Il comprendre que l’homme a besoin de chercher un sens à son existence. C’est our cela que le théâtre de l’absurde se caractérise ainsi par une déshumanisation des personnages, un délitement de l’intrigue et une déconstruction des mécanismes du langage. Il décide d’apprendre l’anglais, et c’est en l’étudiant avec la méthode Assimil que l’idée lui vient de La Cantatrice Chauve dont une partie du dialogue imite les phrases incohérentes d’un manuel de conversation courante en langue étrangère. « Les répliques du manuel, que j’avais pourtant correctement, soigneusement copiées les unes à la suite des autres, se déréglèrent », confie Ionesco.
L’outrance de l’emploi
des lieux communs dans cet ouvrage et le sérieux qu’il a fait mettre à les répéter constituent une source inépuisable de comique : « Ma femme est l’intelligence même. Elle est même plus intelligente que moi. En tout cas, elle est beaucoup plus féminine », laisse tomber gravement M. Smith dans La Cantatrice Chauve. Le premier héros ionescien est le langage, dont cette pièce suit la décomposition grandissante, puis galopante. Les phrases sclérosées se défont dans le non-sens : « On peut prouver que le progrès social est bien meilleur avec du sucre » ; le texte est rongé de mots bâtards: « J’ai mis au monde un mononstre. » Quand le langage n’est plus irrigué profondément par une pensée vive, il se flétrit et tombe en poussière.
La communication entre les êtres s’évanouit. Mais c’est le spectateur, après la sortie, qui tire ces conclusions; Ionesco, lui, ne livre que des dialogues entièrement mécanisés, et pousse le rythme de la machine jusqu’au vertige du néant. L’absurde tue le langage. Le tragique latent d’un tel théâtre, parfaitement dissimulé dans La Cantatrice Chauve (1950), se révèle dans La Leçon (1951), où le langage fonctionne tout seul, alors que sous lui progressent silencieusement, comme des reptiles, de sourdes pensées sadiques. Pour compenser ce tragique, Ionesco prescrit la règle d’or: « Sur un texte burlesque, un jeu dramatique. Sur un texte dramatique, un jeu burlesque ». La richesse, la diversité de son œuvre ont souvent déconcerté les lecteurs d’Ionesco. Les fervents de La Cantatrice Chauve n’ont pas toujours admis Rhinocéros. On lui a reproché ce qu’on croyait être des zigzags. En fait, sous la variété se révèle une profonde continuité : il existe un univers ionescien, dans ces cryptes de l’âme où se conjuguent l’observation du monde et l’imagination. Ionesco l’évoque dans certaines pages de Notes et contre-notes. « Il y a peut-être une possibilité de faire de la critique : appréhender l’œuvreselon son langage, sa mythologie, son univers, l’écouter. Pour moi, tout théâtre qui s’attache à des pro- blèmes secondaires (sociaux, histoires des autres, adultères) est un théâtre de diversion. C’est un nouveau surréalisme qu’il nous faudrait peut-être. » « Je peux croire que tout n’est qu’illusion, vide. Cependant, je n’arrive pas à meconvaincre que la douleur n’est pas. » « Le comique étant l’intuition de l’absurde, il me semble plus désespérant que letragique. Le comique est tragique, et la tragédie de l’homme dérisoire. » « Le trop de présence des objets exprime l’absence spirituelle. Le monde me semble tantôt lourd, encombrant, tantôt vide de toute substance, trop léger,évanescent, impondérable. » « Mon théâtre est très simple (...), visuel, primitif, enfantin. » Pour finir, Ionesco a fait partie dans ce contexte de rupture avec les codes et de l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes, d’écrivains et de philosophes, tous marques à divers decrés par la rupture dans les esprits de la Seconde Guerre mondiale.
Universidade de Brasília Instituto de Letras Departamento de Teoria Literária e Literaturas Discipline: Littérature de Langue Française 3 | Code: 141291
I
Panaït Istrati
l est un écrivain roumain de langue française, surnommé le « Gorki des Balkans » qui est né à Brăila le 11 août 1884 et qui est mort à Bucarest le 16 avril 1935. Son père est tué par les garde-côtes alors que Panaït est encore bébé. Il a étudié à l'école primaire durant six ans, en redoublant la première année. Il a gagné ensuite sa vie comme apprenti chez un cabaretier, où il a appris le grec,
puis chez un pâtissier albanais. Il a devenu ensuite marchand ambulant, manœuvre, soutier à bord des paquebots du Service maritime roumain. Pendant cette période, il était un lecteur compulsif, et ses voyages le mènent à Bucarest, à Constantinople, au Caire, à Naples, à Paris et en Suisse. Il parlait roumain, turc et grec avant tout contact avec le français. En 1916, il a contracté la phtisie. Il a séjourné dans un sanatorium suisse à Leysin et il a fait la connaissance de Josué Jéhouda, qui a lui appris le français et a lui fait découvert les romans de Romain Rolland. Istrati en était plus qu'impressionné et a fait du romancier son maître à penser. Une fois rétabli, il a poursuit ses errances autour de la Méditerranée et a commencé à écrire en français. Il a envoyé son manuscrit à Romain Rolland qui, ayant déménagé, ne l'a pas reçu. Istrati erre alors dans l'Europe à feu et à sang de la Première Guerre mondiale. Rattrapé par la misère, malade et seul, il tentait de se suicider à Nice en janvier 1921. Il a été sauvé et on a trouvé sur lui une lettre non envoyée qu'il avait écrite à Romain Rolland. Celui-ci en a été averti et a lui répondu promptement en l'encourageant dans sa démarche d'écrivain : "J’attends l’œuvre ! Réalisez l’œuvre, plus essentielle que vous, plus durable que vous, dont vous êtes la gousse". Il l'a aidé à publier ses romans, Kyra Kyralina en 1923, Oncle Anghel en 1924, Présentation des haïdoucs en 1925 et Domnitza de Snagov en 1926, qui constituaient le cycle des Récits d'Adrien Zograffi. Romain Rolland a conclu sa préface à Kyra Kyralina en ces termes: "On voudra bien se souvenir que l'homme qui a écrit ces pages si alertes a appris seul le français, il y a sept ans, en lisant nos classiques." il est allé à l'Union soviétique où il a vu la réalité de la dictature stalinienne, qui lui inspire l’écriture de Vers l’autre flamme. Il dénonce sans concession l’arbitraire du régime soviétique. Malade et moralement affaibli, Istrati est revenu en Roumanie, mais est retourné à Nice afin d’y soigner une tuberculose, puis est reparti pour Bucarest. Dans les dernières années de sa vie, il a publié des articles dénonçant les injustices sociales de son temps. Il est mort de la tuberculose dans un sanatorium de Bucarest en 1935. Il a tombé dans un oubli quasi complet pendant plusieurs décennies; son œuvre a été interdite en France durant la guerre et en Roumanie durant le régime communiste.
Œuvres littéraires o Le Refrain de la fosse, 1927;
o Les Récits d'Adrien Zograffi, 1933;
o Les Chardons du Baragan, 1928;
o Vie d'Adrien Zograffi : La maison
o Mes Départs, 2005;
Thüringer, 1984;
o La Jeunesse d'Adrien Zograffi, 1984
o La famille Perlmutter, 1984.
Analyse – Mes départs : Tout enfant est un révolutionnaire. Par lui, les lois de la création se renouvellent et foulent aux pieds tout ce que l'homme mûr a édifié contre elles : morale, préjugés, calculs, intérêts mesquins. L'enfant est le commencement et la fin du monde ; lui seul comprend la vie parce qu'il s'y conforme, et je ne croirai à un meilleur avenir que le jour où la révolution sera faite sous le signe de l'enfance. Sorti de l'enfance, l'homme devient monstre : il renie la vie, en se dédoublant hypocritement. L'humanité a-t-elle tiré quelques enseignement de tout ce que la création lui fait entendre depuis des milliers d'années? Aujourd'hui, tout comme au moyen âge et dans l'antiquité, aucun corps social constitué ne comprend la vie, nulle législation ne la protège ; l'arbitraire et la sottise règnent plus que jamais. Créature fragile, toute vibrante d'émotivité, tout assoiffée de vie, l'enfant est encore livré aux brutes humaines, ignorantes et crevant d'égoïsme, qui lui cassent les reins dès qu'il tombe en leur pouvoir. Comment saurait-elle, cette face bestiale, que l'enfant est un début de vie friand de la lumière du jour, du bruissement des arbres, du clapotis des vagues, de la brise caressante, du gazouillement des oiseaux, de la liberté des chiens et des chats qui courent la rue, de la campagne embaumée, de la neige qui le brûle, du soleil qui l'étonne, de l'horizon qui l'intrique, de l'infini qui l'écrase ? Comment se douterait-il que l'enfance peut seulement pendant cette saison-là jeter les fondations de cet édifice humain dont l'existence sera précaire dans le bonheur même ? Fondations qui doivent être faites de bonté et uniquement de bonté, si l'on ne veut pas que tout l'édifice dégringole dans l'abîme.
« Sur les bords du Danube dans une ville en Roumanie, pour soulager sa maman très pauvre Panait décide de devenir garçon de cabaret dans une taverne grecque sachant très bien qu'il doit ainsi abandonner son enfance et affronter le monde terrifiant des hommes. Là, il travaille 19h par jour sans jamais voir le jour, un seul de congé pour Noël, toujours à exécuter les tâches les plus ingrates et subir les sévices du cruel "Caissier" le Manant. Il va se lier d'amitié avec un vieil homme le Capitaine Mavromati, un homme brisé par la vie qui va lui offrir son sésame pour la liberté sous la forme du "Dictionnaire Universel”. Grâce à lui, Panait va oublier la souffrance du quotidien et découvrir le monde. Mes départs est un petit livre magnifique, l'auteur nous livre ici ses souvenirs d'enfance parfois cruels et douloureux et porte sur les adultes un regard lucide et sans concession. Un livre et un auteur à découvrir absolument1. »
Référence : Le blog des amours de livres. Mes départs de Panaït Istrati. Disponible sur: <http://les-amours-delivres-de-falbalapat.over-blog.com/article-mes-departs-de-panait-istrati-117295791.html>. Accès le 25 janvier 2017. 1
Wikipédia. Panaït Istrati. Disponible sur: <https://fr.wikipedia.org/wiki/Pana%C3%AFt_Istrati>. Accès le 25 janvier 2017.
Russe
Universidade de Brasília - UNB Departamento de Teoria Literária e Literaturas – TEL Disciplina: Littérature en Langue Française 3 Professor : Dennys Silva Reis Aluna : Ana Caroline Ferreira Leite | Matrícula : 16/0023416
IRÈNE NÉMIROVSKY Elle est née à Kiev en 1903, dans l’empire russe. Elle vient d’une famille de la bourgeoise ukranienne. La Révolution d’Octobre fait sa famille s’exiler en France en 1919. Elle s’inscrit à Sorbonne et devient diplomée en Lettres. En 1926, son premier romain fut publié Le Malentendu mais, c’est son deuxième qui la rend célébre David Golder. Ce livre devient film. Selon le critique et biographe Olivier Philipponat, dans cette histoire il y a un peu de description de sa relation avec sa mère. Une femme frivole, qui ne s’intéresse qu’à l’argent. Irène se marie en 1930 avec Michel Epstein. Ils ont deux filles, Denise et Elisabeth. Pendant la Second Guerre Mondial, ses publications sont interdites. En ce moment compliqué, elle écrit son chef-d’oeuvre Suite Française,
qui est devenu film et l’a fait gagner le prix Renaudot en 2004. Le premier prix posthume. Elle voulait masquer son origine juif, peu avant son arrestation elle a eu son baptême catholique. Mais cela n’a pas éviter sa prison. Dans ses oeuvres elle décrivait les juifs de manière satirique, pour cela, elle a reçu quelques critiques. En réponse, elle a déclaré qu’elle les voyait de cette manière. Elle est morte en 1942, dans le camp de concentration d’Auschwitz. Après sa mort, sa mère s’est refusé de garder ses filles. Elles sont allées chez les amis de la famille, avec une valise d’Irène, avec les manuscrits de Suite Française qui est publié seulement en 2004.
L’œuvre littéraire : -
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Le Malentendu, 1923 L'Enfant génial, Fayard, 1927 - Le roman fut renommé Un Enfant prodige en 1992 par l'éditeur avec l'accord de ses filles7. David Golder, Grasset, 1929 Le Bal, Grasset & Fasquelle, 1930 Les Mouches d'automne, Grasset, 1931 L'Affaire Courilof, Grasset, 1933 Le Pion sur l'échiquer, Albin Michel, 1934
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Films parlés, NRF, 1934 - Deux nouvelles de cette collection, Ida et La Comédie bourgeoise, seront publiées dans Ida (« Folio 2 », Denoël, 2006) Le Vin de solitude, Albin Michel, 1935 Jézabel, Albin Michel, 1936 La Proie, Albin Michel, 1938 Deux, Albin Michel, 1939 Les Chiens et les Loups, Albin Michel, 1940
Petit extrait : « Mme Kampf, la mère d’Antoinette, vient d’entrer dans la pièce mais sa fille ne s’est pas levée comme l’y engage la politesse. Elle décide alors de sortir pour rentrer à nouveau. »
Sources : https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-07avril-2015.Accès le 19/01/17 https://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A8ne_N%C3%A9mirovsky.Accès le 18/01/17 http://www.etudier.com/sujets/extrait-analys%C3%A9-de-le-bal-de-ir%C3%A8nen%C3%A9mirovsky/0. Accès le 18/01/17 http://www.leparisien.fr/societe/mort-de-la-fille-d-irene-nemirovsky-sauveuse-du-best-sellersuite-francaise-01-04-2013-2687977.php. Accès le 18/01/17
Suisse
I
Charles Ramuz
l est né le 24 Septembre 1878 à Lausanne une ville de suisse c’est la capitale du canton de Vaud, la ville est située sur le bord du lac Léman, et est la partie francophone de la Suisse. Il est mort le 23 mai 1947 à Pully, banlieue de Lausanne. Il était un écrivain et poète suisse dont ses œuvres comprennent des poèmes, des romans, des essais dont le thème principal c’est la solitude de l'homme face à la nature, la poésie régionale, la vigne et le lac qu’il y était toujours présent. Ramuz conclut ses études à canton de Vaud et s’ai gradué en langues classiques à l'Université de Lausanne. Peu après il a enseigné au Collège d’Aubonne, en 1902 est allé à Paris pour préparer sa thèse de doctorat, qui abandonnait bientôt pour se consacrer à la littérature, à Paris il avait l'opportunité de rencontrer de nombreux artistes et écrivains, il a publié pendant cette période cinq romans. Avec la naissance de sa fille et juste avant le début de la première guerre il a décidé de retourner à Suisse où il est resté jusqu'à sa mort. Ramuz a fait bon usage de son temps à Paris où il a eu une certaine reconnaissance pour son travail, vécu marge de la littérature française à cause de son audace d'innover dans sa littérature. Il était contre les normes établies par la France, qui applique les règles et les normes. Ramuz a utilisé la langue comme un outil comme un peintre utilise des pinceaux pour mieux vous servir. Bien qu'il soit souvent considéré un écrivain régionaliste, Ramuz comme la plupart des écrivains de la région du siècle XIX, a essayé d'obtenir une identité pour la nouvelle nation (Suisse), mais il utilise sa terre et la vie locale avec une intuition de trouver un langage universel, comme a fait le classicisme dans la poursuite de leurs héros pour représenter la nation. Le Pays C’est un petit pays qui se cache parmi ses bois et ses collines; il est paisible, il va sa vie sans se presser sous ses noyers; il a de beaux verges et de beaux champs de blé, des champs de trèfle et de luzerne, roses et jaunes dans les prés, par grands carrés mal arrangés; il monte vers les bois, il s’abandonne aux pentes vers les vallons étroits où coulent des ruisseaux et, la nuit, leurs musiques d’eau sont là comme un autre silence.
Son ciel est dans les yeux de ses femmes, la voix des fontaines dans leur voix; on garde de sa terre aux gros souliers qu’on a pour s’en aller dans la campagne; on s’égare aux sentiers qui ne vont nulle part et d’où le lac paraît, la montagne, les neiges et le miroitement des vagues; et quand on s’en revient, le village est blotti autour de son église, parmi l’espace d’ombre où hésite et retombe la cloche inquiète du couvre-feu.
Dans ce poème, on le voit clairement Ramuz décrivant le pays, votre ville en particulier. Il compare les femmes (les paysans) avec certains éléments, parce que pour lui, les paysans sont des êtres élémentaires et toujours exposés aux éléments. Et le dure jour à la campagne, qui au fin de la journée en revenant, la ville attend, confortable et sans soucis.
Universidade de Brasília – UnB Departamento de Teoria Literária e Literaturas- TEL Discipline: Littérature de Langue FrançaiseCode: 141291 0/2017 (l’été) Prof. Dennys Silva-Reis Natália Gonçalves Sousa | Immatriculation : 12/0130921 | Le 19 Janvier 2017.
CORINNA BILLE
Stéphanie Corinna Bille CONTEXTE PRIVÉ
Romancière, poète, nouvelliste et aussi auteur dramatique. Elle a écrit des livres pour les adultes mais aussi pour les jeunes et les enfants. Est née le 29 août 1912 à Lausanne (Suisse). Est mort le e 24 octobre 1979 (à 67 ans) à Sierre (Suisse). Fait partie de la liste des écrivains majeurs de Suisse.
MOUVEMENT LITTÉRAIRE Le symbolisme. Le fantastique. Utilisations de beaucoup de métaphores. CONTEXTE SOCIO-POLITIQUE La Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) Présente surtout les caractèristiques de la vie personelle, comme la description des lieux qu’elle habitait avec sa famille. Est le portrait de sa réalité. L’OEUVRE LITTÉRAIRE Romans et Nouvelles Exemples :Finges, forêt du Rhône, Le Salon ovale, Les Invités de Moscou 1974, Le prix Schiller 1975, Le prix Goncourt de la nouvelle pour la Demoiselle sauvage.
ANALYSE
Extrait du livre : Cent petites histoires d’amour Première publication : 1978 Édition : 1993 IV- Mon ami Mon ami est comme l’oiseau de Nouvelle Guinée, qui prépare une salle de cérémonie pour attirer sa femelle. Il nettoie le sol, le jardine et le décore de fruits, de coquilles d’escargots, de cétoines dorées et vertes, de sauterelles rouges [...]il pique les fleurs[...] choisit les couleurs, les formes, effeuille um tapis de pétales. Il recule et regarde. « Tout est prêt, dit-il, viens mon amie. »
(p.15)
Caracteristiques de la nature. La sensibilité humaine. L’amour. Comparaison entre l’homme et la nature. La rélation qui est pareille entre les deux. RÉFÉRENCES BILLE, Corinna. Cent petites histoires d’amour. Édition Gallimard, 1993. https://www.payot.ch/fr/dossiers-d'actualite/actualit-eacute-du-livre/2012/corinna-bille http://www.upm.ro/facultati_departamente/stiinte_litere/conferinte/situl_integrare_europeana/ Lucrari3/franceza/Anca%20Clitan.pdf http://ecocriticismo.blogspot.com.br/2013/04/corinna-bille-de-la-naturaleza-laobra.html
Turquie
UNIVERSIDADE DE BRASILIA Instituto de Letras/ Departamento de Teoria Literária e Literatura Disciplina: Littérature de Langue Française 3 | Code : 141291 Prof : Dennys Silva-Reys Lorena Melirra da Silva | 13/0121134
Victor Gardon – Écrivain français d'origine arménienne (1903-1973)
I
l est né en 1903 à Van (aujourd'hui en Turquie orientale), sous le nom de Vahram Gakavian, dans une famille arménienne engagée en politique, il a quitté la Turquie pour la France en 1923, après avoir séjourné en Géorgie et en Russie pour échapper aux massacres. Il travaille d'abord à la délégation diplomatique arménienne avant de faire des études d’agriculture, de philosophie et d’ingénieur. Celui qui s’appelle encore Vahram Gakavian exerce alors divers métiers : il écrit notamment pour des journaux arméniens et travaille dans une imprimerie arménienne. Il y met sous presse son seul roman en arménien : Grains d’acier (1929) dont la couverture est l’œuvre de son ami le peintre Carzou. En 1939, la guerre éclate : Victor Gardon est envoyé au front début avril 1940. Fait prisonnier, il reste deux ans en Allemagne d’où il s’évade en 1942 pour rejoindre Paris. Il organise la désertion massive de la Garnison Arménienne de la Wehrmacht à Mende et participe à la libération de Mende. Il devient Chef de l’Étatmajor de liaison pour les ressortissants soviétiques. Il est honoré de la Croix de guerre avec Palme, Chevalier Légion d’Honneur. En mars 1955, en raison des services rendus à la France, il obtient la légalisation de son nom de résistant : Victor Gardon. Il se met à l’écriture pour témoigner – en français – de sa vie prodigieuse et mouvementée : en 1959 son premier roman, Le vert soleil de la vie, enthousiasme les lecteurs et la critique littéraire. Il est suivi du Chevalier à l’Emeraude (Stock), en 1961 et de l’Apocalypse écarlate (CalmannLevy) en 1970. En 1963, Victor Gardon adapte la traduction du roman Vartananc (Stock) de Terenig Demirdjian. En avril 1961, la pièce radiophonique, les Charmes de Sémiramis, adaptée du roman Le vert Soleil de la vie, est diffusée par ORTF. Le génocide arménien, la période sombre de l'histoire, a eu lieu entre 1915 et 1923 un total d'environ un million et demi d'Arméniens tués par les ordres du gouvernement ottoman. Turcs, les Arméniens, les Kurdes, les Grecs, les Juifs et les autres peuples ont vécu ensemble pendant des siècles dans l'Empire ottoman. Au 19ème siècle, l'empire a commencé à perdre ses territoires en Europe et, avec le début de la 1ère Guerre mondiale, le gouvernement ottoman craignait également perdre les terres historiquement occupées par les Arméniens en Asie Mineure. De plus, les Arméniens étaient situés à la frontière entre les empires ottoman et russe, qui intéresse à la fois par la position stratégique de la guerre. Le gouvernement des Jeunes Turcs déployé la politique de panturquisme. Le but était d'introduire l'Empire ottoman une politique qui valorise le peuple turc et origine turque au détriment d'autres groupes ethniques, en particulier ceux qui ont adopté le christianisme comme les Arméniens, les Grecs et les Assyriens. Le 24 Avril, 1915, 250 dirigeants et intellectuels ont été arrêtés à Constantinople, aujourd'hui Istanbul, la capitale ottomane. Depuis lors, les troupes régulières et paramilitaires dirigés vers les villes à travers le pays forçant les familles arméniennes à quitter leurs foyers dans des caravanes de déportés vers
les déserts de la région, notamment Der-el-Zor. Des centaines de milliers d'Arméniens ont été expulsés de leurs maisons et leurs terres. Beaucoup sont morts sur le chemin de la faim, la soif, la faim, les maladies ou attaqués par les troupes qui devraient assurer leur intégrité physique. Jusqu'à aujourd'hui, le gouvernement turc n'a pas accepté l'argument selon lequel le pays prédécesseur de la République de Turquie, l'Empire ottoman a commis un génocide contre le peuple arménien. En plus de faire valoir sur la base des faits historiques déformées et données mises en place, l'Etat turc de prendre des mesures autoritaires pour empêcher les dissidents soutiennent les revendications arméniennes, comme l'application de l'article 301 du Code pénal qui punit d'emprisonnement ceux qui offensent les valeurs de la nation turque. Ce dispositif a déjà été utilisé à plusieurs reprises contre des intellectuels qui prétendaient que les Arméniens ottomans ont été soumis à un génocide.
Extrait (Le vert soleil de la vie) Soyez les bienvenus, leur dit Grand’Mé en turc. Qu’y a t-i-l à votre service ? - Où sont les hommes ? Demanda le brigadier débordant de son uniforme. - Tchavouche effendi, répondit Grand’Mé, mes trois enfants sont à Ville depuis quinze jours. Est-ce que Sélim Bey votre chef se trouve à proximité ? - Non, dit le brigadier. Il est loin d’icí. Pourquoi ? Avez-vous des révélations à faire ? - Nous sommes de pauvres gens paisibles, qui craignons Dieu et le Sultan, dit Grand’Mé. Je ne connais pas de secrets. Mais je voulais voir Sélim Bey pour avoir des nouvelles de mes fils. Il est sûrement au courant. - Alors, donnez-moi les armes que vous avez à la maison. Si vous les livrez, nous ne ferons rien, mais si nous les trouvons sans que vous les ayez livrées, nous mettrons le feu à la maison. Extrait (Le vert soleil de la vie) Soyez les bienvenus, leur dit Grand’Mé en turc. Qu’y a t-i-l à votre service ? - Où sont les hommes ? Demanda le brigadier débordant de son uniforme. - Tchavouche effendi, répondit Grand’Mé, mes trois enfants sont à Ville depuis quinze jours. Est-ce que Sélim Bey votre chef se trouve à proximité ? - Non, dit le brigadier. Il est loin d’icí. Pourquoi ? Avez-vous des révélations à faire ? - Nous sommes de pauvres gens paisibles, qui craignons Dieu et le Sultan, dit Grand’Mé. Je ne connais pas de secrets. Mais je voulais voir Sélim Bey pour avoir des nouvelles de mes fils. Il est sûrement au courant. - Alors, donnez-moi les armes que vous avez à la maison. Si vous les livrez, nous ne ferons rien, mais si nous les trouvons sans que vous les ayez livrées, nous mettrons le feu à la maison. - Que voulez-vous que nous fassions avec des armes ? dit Grand-Mé. La fouille commença […] Victor Gardon, Le vert soleil de la vie, Paris, Éditions Stock, 1959.
Référence : http://genocidioarmenio.com.br/o-que-e. http://www.bibliomonde.com/auteur/victor-gardon-2895.html.
À la fin, tout est devenu si clair et important…
D
ans cet ouvrage, en premier lieu, on a exposé des importants noms de la littérature francophone européenne, ainsi comme les richesses qu’ils ont apportés à l’humanité. Tout cela a été possible
grâce aux coopérations, mutualistes, de tous les élèves de la discipline « Littérature Française 3 » qui nous ont fourni davantage de renseignements à propos du contexte socio-politique et privé, du mouvement littéraire et des œuvres littéraires de ceux-là. En deuxième lieu, on a mis en relief tous ces artistes du fait qu’ils appartiennent à la contemporanéité. On remarque au moment que l’on lit plusieurs auteurs qui racontent son autobiographie soit à partir d’apprentissages personnels, soit à partir d’expériences vécues. Par conséquent, ils transforment leurs réflexions en littérature, parmi plusieurs thèmes on y trouve : politique, langue, histoire, poésie, roman, entre autres. En dernier lieu, quant au contenu de ce portefeuille, on a mis en place une brève étude de vingt auteurs d’une façon très claire en ce qui concerne le contexte socio-politique, le contexte privé, le mouvement littéraire, bien comme l’œuvre littéraire. En outre, on a analysé un petit extrait avec des analyses personnelles ou des analyses scientifiquement justifiées et bien sûr, avec leurs respectives sources de recherches par rapport à l’œuvre que chacun a fait. Tout compte fait, on a éprouvé beaucoup d’innommables sensations au fil des exposés des auteurs. On est fier d’avoir pu profiter ce bon moment d’apprentissage et partage, puisqu’il y avait des auteurs dont les œuvres on n’a jamais entendu parler ; il y avait même des auteurs que l’on a appris seulement au moment de la séance. Enfin, tout cela nous a montré un éventail de connaissances pluriculturelles.