30 minute read

BIOGRAPHIE

Pablo Atchugarry voit le jour le 23 août 1954 à Montevideo, en Uruguay. Ses parents, María Cristina Bonomi et Pedro Atchugarry, férus d’art, perçoivent rapidement les aptitudes de leur fils et l’encouragent très tôt à s’exprimer à travers le dessin et la peinture, discipline que Pedro embrasse à temps partiel mais avec une grande passion. En 1965, à l’âge de 11 ans, Pablo participe à une exposition collective à Montevideo, où il expose pour la première fois deux tableaux. Il poursuit ensuite ses recherches et travaille différents matériaux dont l’argile, le ciment, le métal et le bois. En 1971, il crée sa première sculpture en béton, intitulée Caballo (Cheval).Il s’intéresse progressivement aux possibilités d’expression de ces matériaux (sable et ciment), en y ajoutant parfois du métal et du plomb. C’est ainsi que naissent en 1974 les œuvres Escritura Simbólica, Estructura Cósmica, Metamorfosis Prehistórica, Maternidad et Metamorfosis Femenina (Écriture Symbolique, Structure Cosmique, Métamorphose Préhistorique, Maternité, Métamorphose Féminine), dans lesquelles une capacité d’expression noble et poignante s’allie à l’esthétique profonde et particulière qui le caractérise aujourd’hui. En 1972, Pablo Atchugarry réalise sa première exposition individuelle de dessins et de tableaux au Centre des Expositions SUBTE de Montevideo; à laquelle succèderont plusieurs autres expositions entre 1974 et 1976 (Galerie Lirolay de Buenos Aires, XVe Salon International Paris-Sud, Porto Alegre, São Paulo, Brasilia et Rio de Janeiro; c’est lors de cette dernière qu’il rencontre l’extraordinaire Iberê Camargo). En 1977, le sculpteur commence à voyager à travers l’Europe, et visite des pays tels que la Belgique, le Danemark, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suisse et l’Italie. En 1978 a lieu à Lecco (Italie), dans la Galerie Visconti, sa première exposition individuelle de tableaux. La même année, Pablo Atchugarry expose dans la Galerie La Nuova Sfera, à Milan, et à la Galerie La Colonna, à Côme, des dessins à l’encre de chine et à l’aquarelle. À cette occasion, Mario Radice écrit un article pour le journal La Provincia de Côme intitulé «À La Colonna, de magnifiques dessins à l’encre de chine du sculpteur et peintre uruguayen Atchugarry». En 1979, cet uruguayen de naissance et italien de cœur parvient à concrétiser un rêve: celui de sa première exposition individuelle à Paris, à la Maison de l’Amérique Latine et, plus tard, à Coire et à Stockholm. Pendant son séjour à Paris, il crée le dessin préparatoire de La Lumière, sa première sculpture en marbre, qu’il réalise à Carrare. Sa rencontre avec le marbre et les carrières va l’éblouir à jamais, et lui faire découvrir le matériau qu’il travaillera toute sa vie. Un apophtegme du sculpteur nous aide à comprendre cette relation mystique, belle et primitive: «Ce fut comme rencontrer le grand amour». À partir de cette année-là, Pablo Atchugarry se rend très fréquemment à Carrare pour choisir personnellement les blocs monumentaux de marbre qui donnent forme à ses œuvres. L’artiste uruguayen déclare que les sculptures naissent à travers son travail direct du dialogue avec la matière, qu’il dénomme, selon la conception panthéiste à laquelle il se sent naturellement identifié, «Les enfants des montagnes». En 1982, il décide de s’installer dans la ville de Lecco et, après un long séjour à Carrare, il trouve dans la carrière «Il Polvaccio» le bloc de douze tonnes dans lequel il sculpte l’œuvre La Piedad (La Pitié), une sculpture profondément personnelle et hétérodoxement religieuse qui, cependant, rappelle son admiration pour MichelAnge et qui fascine aussi bien la critique spécialisée que des célébrités de l’art et du collectionnisme, comme Glenn Close, Michael Douglas et David Rockefeller. Cette œuvre, que l’artiste finalise en 1983, possède aujourd’hui sa propre chapelle laïque dans le parc des sculptures de la Fondation de Manantiales, un cadre paradisiaque situé entre mer et champs, dans la commune de Maldonado, en Uruguay. En 1987, les œuvres de l’artiste sont exposées dans la Crypte de Bramantino de la Basilique de San Nazaro in Brolo, à Milan, avec la présentation de Raffaelle De Grada. À partir de 1989, Pablo Atchugarry commence à se manifester à travers des œuvres aux dimensions monumentales qui font actuellement partie de collections publiques et privées du monde entier. En 1996, année où l’artiste travaille aussi le bois d’olivier, le bronze et le marbre rose du Portugal, il sculpte Semilla de la esperanza (Graine d’espoir), une œuvre destinée aux jardins du Palais du Gouvernement à Montevideo, et, en 1997, il réalise une exposition à Caracas, où il rencontre Jesús Soto et d’autres artistes de renom à la sensibilité délicate. En 1998, la Fondation Veranneman, en Belgique, organise une exposition individuelle de ses sculptures, accompagnée d’un essai du professeur Willem Elias. Le 25 septembre 1999 est inauguré le Musée Pablo Atchugarry à Lecco, où sont exposées de façon permanente plusieurs œuvres qui représentent la trajectoire artistique de Pablo Atchugarry, des premiers tableaux aux sculptures plus récentes, ainsi que les archives de sa production. En 2001, la ville de Milan

organise, au siège du Palazzo Isimbardi, la rétrospective Les infinies évolutions du marbre. Cette même année, Pablo Atchugarry crée pour la ville de Manzano (Udine) l’imposante sculpture de marbre de 6 mètres de hauteur intitulée Obelisco del Tercer Milenio (Obélisque du troisième millénaire).Toujours en 2001, il remporte le concours national pour la réalisation d’un monument en hommage à la civilisation et à la culture du travail, inauguré à Lecco en mai 2002. En hommage à sa carrière artistique, il reçoit en juillet 2002 le prix Michel-Ange décerné par la ville de Carrare. Pendant cette période, Pablo Atchugarry travaille sur plusieurs projets, parmi lesquels figure la sculpture Ideales (Idéaux), destinée à la célébration du 50e anniversaire du couronnement du Prince Rainier de Monaco, et installée sur l’Avenue Princesse Grace à Monte-Carlo. En 2003, Pablo Atchugarry représente l’Uruguay à la 50ª Biennale de Venise avec l’œuvre Soñando la Paz (Rêve de Paix), une installation composée de huit sculptures en marbre. Cette même année, il expose pour la deuxième fois à la Fondation Veranneman de Belgique et crée la sculpture Ascensión (Ascension) pour la Fondation Fran Daurel de Barcelone. En 2004, vingt-cinq ans après sa dernière exposition en Uruguay, la Galerie Tejería Loppacher organise sa première exposition individuelle de sculpture à Punta del Este. Et l’année suivante, le Musée National des Beaux-Arts de Buenos Aires réalise une exposition individuelle de ses œuvres. En 2006, le Musée Groeninge de la ville de Bruges organise une grande rétrospective de Pablo Atchugarry avec des œuvres issues de collections privées du monde entier. Quatre ans plus tard, le musée fait l’acquisition d’une sculpture pour sa propre collection. Cette même année, la collection João Berardo, du Portugal, fait l’acquisition de Camino vital (Chemin vital) (1999), une œuvre de près de 5 mètres de hauteur destinée au Centre Culturel de Belém, à Lisbonne. En 2007 est créée la Fondation Pablo Atchugarry à Manantiales, dans le but de créer un lieu de rencontre pour les artistes de tous bords, un espace de réunion idéal entre nature et art où chaque concert, chaque exposition et chaque conférence est gratuit et ouvert aux enfants de tous âges. La même année, Pablo Atchugarry finit de donner forme à sa première sculpture de 8 mètres de hauteur, intitulée Nel cammino della luce (Sur le chemin de la lumière), sculptée dans un seul bloc de marbre de Carrare de 48 tonnes et destinée à la collection Loris Fontana, en Italie. En 2007 a lieu une exposition itinérante de ses sculptures dans différents endroits du Brésil: le Centre Culturel Banco do Brasil de Brasilia, le MuBE (Musée Brésilien de la Sculpture) de São Paulo et le Musée Oscar Niemeyer de Curitiba. Cette exposition est accompagnée d’un texte de Luca Massimo Barbero, intitulé L’Espace plastique de la lumière. En 2008, le Musée National des Arts Visuels, le principal musée d’Uruguay, lui consacre une rétrospective qui rassemble les quinze dernières années de sa production artistique, un geste d’une importance symbolique singulière. En 2009 est inaugurée à Punta del Este, à l’occasion du centenaire de la célèbre station balnéaire uruguayenne, une œuvre monumentale de 5 mètres de hauteur, Luz y energía de Punta del Este (Lumière et énergie de Punta del Este), réalisée en marbre de Carrare. Après sept ans de travail intense, Pablo Atchugarry finalise en 2011 Cosmic embrace (Embrassade cosmique), une œuvre de plus de 8 mètres de hauteur sculptée dans un bloc de marbre de 56 tonnes. En novembre de cette même année, il réalise sa première exposition individuelle à la Hollis Taggart Galleries, à New York. En mars 2012, la Times Square Alliance sélectionne son œuvre Dreaming New York (Rêver de New York) pour l’exposer à Times Square pendant la 18e édition de l’Armory Show de New York. En juillet de la même année, deux sculptures en acier inoxydable peuvent être admirées dans les jardins londoniens de St. James Square, dans le cadre du programme «City of sculpture» organisé par le Westminster City Council. À la fin de l’année 2013, la maison d’édition Electa, de Milan, publie deux tomes du Catalogo Generale della scultura de Pablo Atchugarry (Catalogue Général de la Sculpture de Pablo Atchugarry), avec une préface du professeur Carlo Pirovano. Le troisième tome, tout aussi important, une autre réussite extraordinaire pour un artiste latino-américain vivant, est publié en 2019. D’avril 2015 à février 2016, le Musée des Forums Impériaux de Rome accueille dans les Marchés de Trajan l’exposition Ville éternelle, marbres éternels, une grande rétrospective composée de quarante œuvres. Par ailleurs, le Musée Brésilien de la Sculpture de São Paulo accueille, pendant l’année 2017, la plus grande rétrospective jamais réalisée des œuvres de Pablo Atchugarry, intitulée Un voyage à travers la matière.

Advertisement

En 2018 est inauguré à Miami la Pablo Atchugarry Foundation et, au début de l’année 2019, le Président de la République italienne décerne à l’artiste le titre honorifique de Chevalier de l’Ordre de l’Étoile d’Italie pour son labeur culturel d’union entre l’Italie et l’Uruguay. En mai 2019, La Contini Art Gallery, de Venise, inaugure une exposition individuelle intitulée Le mouvement de la lumière. Cette même année, de juin à septembre, a lieu l’exposition individuelle L’évolution d’un rêve, organisée en collaboration avec la commune de Pietrasanta, où est exposée sur la Piazza del Duomo et dans l’église et le cloître de Sant’Agostino une sélection de sculptures monumentales en marbre, en bronze et en acier. En juillet 2019, le Palais Ducal à Gênes est un écrin de luxe pour accueillir l’exposition À la conquête de la lumière, accompagnée d’un essai de Luciano Caprile. Et en décembre de cette même année, est organisée à Miami une exposition conjointé intitulée Dialogue en noir et blanc: un dialogue entre deux âmes apparemment différentes mais profondément similaires: celles de Pablo Atchugarry et de Louise Nevelson. L’œuvre et le temps sont les variables autour desquelles s’établit cette connexion intime. Des expositions consacrées au travail de Pablo Atchugarry ont été organisées dans les villes du monde entier: Londres, New York, Miami, Montevideo, Buenos Aires, Paris, São Paulo, Curitiba, Brasilia, New Orléans, San Francisco, Amsterdam, Bruges, Bruxelles, Singapour, Séoul, Milan, Turin, Venise, etc. Les œuvres de Pablo Atchugarry sont présentes dans de grands musées internationaux, du Musée National des Arts Visuels de Montevideo au Chrysler Museum de Norfolk, en Virginie, en passant par le Musée Groeninge de Bruges, la collection Berardo du Portugal, le Musée Raccolta Lercaro de Bologne, le Musée du Parc de Portofino, le Pérez Art Museum et le Patricia & Phillip Frost Art Museum, à Miami. Aujourd’hui, l’artiste vit et travaille entre Lecco et Manantiales, où il gère la Fondation Pablo Atchugarry et le projet du parc de sculptures international, ainsi que des salles d’exposition destinées à la diffusion de l’art, des initiatives qui reçoivent chaque année la visite de milliers d’étudiants. De plus, sa tâche principale est la création du Musée d’Art Contemporain Américain, conçu par l’architecte Carlos Ott, qui accueillera des œuvres de grands maîtres de l’art continental. Dès son plus jeune âge, Pablo Atchugarry a appris à connaître et à aimer les plantes et les animaux et, au cours de cette dernière décennie, il a développé un projet de réserve de faune et de flore autochtone, dénommé «Terre Garzón», dans la localité homonyme de Maldonado, où il a planté seize mille arbres et plantes de la région qui sont un refuge naturel pour la faune locale. Pablo Atchugarry représente l’une des réalités les plus intéressantes et dynamiques de la sculpture mondiale, et son œuvre est en même temps identité, esthétique et atemporalité.

BIOGRAPHY

Pablo Atchugarry was born in Montevideo, Uruguay, on August 23, 1954. His parents, María Cristina Bonomi and Pedro Atchugarry, both of them passionate art lovers, realized their son’s skills and encouraged him to express himself through drawing and painting from an early age, a discipline in which Pedro himself engaged on a part-time basis, albeit with great commitment. In 1965, at the age of 11, Pablo took part in his first-ever exhibition in Montevideo, a collective event to which he contributed two paintings. Subsequently, he pursued his search and began to experiment with different materials such as clay, cement, iron and wood. In 1971, he created his first sculpture in concrete, titled Caballo [Horse]. He gradually began to take an interest in the expressive possibilities of these materials sand and cement , sometimes adding iron and lead. This is how the Escritura Simbólica, Estructura Cósmica, Metamorfosis Prehistórica, Maternidad and Metamorfosis Femenina [Symbolic Writing, Cosmic Structure, Prehistoric Metamorphosis, Motherhood and Feminine Metamorphosis] works saw the light in 1974, in which the profound and specific aesthetic sense that now characterizes him was complemented by a beautiful and heartrending expressive capacity. In 1972, Atchugarry staged his first individual exhibition of drawings and paintings at the SUBTE Exhibition Center in Montevideo, which would be followed by different exhibitions between 1974 and 1976 (the Lirolay Gallery in Buenos Aires, the 15th International Paris-South Salon, Porto Alegre, São Paulo, Brasilia and Rio de Janeiro; he met the extraordinary Iberê Camargo during the Rio event). In 1977, the sculptor began to roam Europe, visiting countries such as Belgium, Denmark, France, Germany, the Netherlands, Spain, Switzerland and Italy. He held his first individual painting exhibition in Lecco (Italy) in the Visconti Gallery in 1978. That same year, Atchugarry showcased his work in La Nuova Sfera Gallery in Milan and in La Colonna Gallery in Como, when he presented drawings in Chinese ink and watercolor. On that occasion, Mario Radice penned an article for the La Provincia a daaily of Como titled “In La Colonna, excellent Chinese ink drawings by the Uruguayan sculptor and painter Atchugarry”. In 1979, this Uruguayan with an Italian heart saw one of his dreams come true: his first individual exhibition in Paris in the Maison de l’Amérique Latine, and subsequently in Chur and in Stockholm. During his spell in Paris he created the preparatory drawing of La Lumière, his first sculpture in marble, for which purpose he moved to Carrara. His encounter with marble and its quarries literally bewitched him forever: it was the discovery of a material that would be with him for the rest of his life. An apothegm by the sculptor helps us to grasp this mystic, beautiful and primitive relationship: “It was like finding true love”. After that year, Atchugarry would return to Carrara on countless occasions to personally choose the monumental blocks of marble that he used in his work. The Uruguayan says that sculptures are born of his direct dialog with the material, which he calls, following the pantheist conception to which he innately relates, “The children of the mountain”. In 1982, he decided to settle in the city of Lecco, and after a long spell at Carrara he found, in the “Il Polvaccio”, quarry, the 12,000-kilo block of marble in which he would sculpt La Piedad [Mercy], a deeply personal and heterodoxically religious creation nevertheless reminiscent of his admiration for Michelangelo, and which has fascinated specialized critics and well-known buffs and collectors, such as Glenn Close, Michael Douglas and David Rockefeller, alike. This work, which the artist completed in 1983, is now housed in its own lay chapel in the sculpture park of the Foundation of Manantiales, a gorgeous natural beauty spot located in the Department of Maldonado, Uruguay, between the countryside and the seaside. During 1987, the artist’s works were exhibited in the Crypt of Bramantino of the Basilica of San Nazaro in Brolo, Milan, with a presentation by Raffaele De Grada. As of 1989, Atchugarry began to express himself through monumental pieces which now form part of public and private collections the world over. In 1996, a year in which the artist also dabbled in olive wood, bronze and Portuguese pink marble, he sculpted the Semilla de la esperanza [Seed of hope] work for the sculpture park of the Government House in Montevideo, and, in 1997 he staged an exhibition in Caracas, where he met Jesús-Rafael Soto and other colleagues of exquisite renown and sensitivity. In 1998, the Veranneman Foundation in Belgium organized an individual exhibition of his sculptures accompanied by an essay by Professor Willem Elias. On September 25 1999, the Pablo Atchugarry Museum in Lecco was officially opened, housing the standing exhibition of the work that plots Atchugarry’s artistic path, from his early paintings through to the most recent sculptures, as well as the archive of his output. In 2001, the city of Milan hosted

the Las infinitas evoluciones del mármol [The infinite evolutions of marble] retrospective exhibition at the Isimbardi Palace. That same year, Atchugarry created the imposing 6-meter high marble sculpture called Obelisco del Tercer Milenio [Obelisk of the Third Millennium] for the city of Manzano (Udine). He also won a national contest to create a monument which was to be a testimonial to civilization and to the work ethic, which was unveiled in Lecco in May 2002 In recognition of his artistic career, in July 2002 he was honored with the Michelangelo award from the city of Carrara. During this period, Atchugarry worked on several projects, including the Ideales [Ideals] sculpture, for the 50th anniversary of the coronation of Prince Rainier of Monaco, which now stands in the Avenue Princesse Grace in Montecarlo. In 2003, Atchugarry represented Uruguay at the 50th Venice Biennial with Soñando la Paz [Dreaming Peace], an installation comprised of eight marble cultures. That same year, he assembled his second exhibition at the Veranneman Foundation in Belgium and created the Ascensión [Ascension] sculpture for the Fran Daurel Foundation in Barcelona. In 2004, twenty-five years on from his last exhibition in Uruguay, the Tejería Loppacher Gallery staged his first individual exhibition of sculpture work in Punta del Este. The following year, the National Museum of Fine Arts of Buenos Aires organized an individual exhibition of his work. Moreover, in 2006, the Groeninge Museum in the city of Bruges organized a major retrospective exhibition of Atchugarry with works culled from private collections from all over the world. Four years later, the Museum purchased a sculpture for its own collection. That same year, the João Berardo collection in Portugal purchased Camino vital (1999) [Life’s Path], a work of almost 5 meters high for the Belém Cultural Center in Lisbon. The Pablo Atchugarry Foundation of Manantiales was created in 2007 to provide a meeting point for artists from all disciplines, an ideal nexus between nature and art where every recital, air exhibition every conference is free and open to children of all ages. That same year, Atchugarry completed his first 8-meter high sculpture, titled Nel cammino della luce, sculpted in a single block of Carrara marble weighing in at 48 tons for the Loris Fontana collection in Italy. In 2007, a traveling exhibition of his sculptures toured different sites in Brazil: the Bank of Brazil Cultural Center in Brasilia and the MuBE (Brazilian Museum of Sculpture) of São Paolo. This exhibition was accompanied by a text penned by Luca Massimo Barbero, titled Elespacio plástico de la luz [The plastic space of light]. In 2008, Uruguay’s foremost museum, the National Museum of Visual Arts, organized a retrospective exhibition of his work spanning the last fifteen years of his artistic output, a unique symbolic testimonial to the artist’s importance. In 2009, a monumental 5-meter-high work called Luz y energía de Punta del Este [Light and energy of Punta del Este], executed in Carrara marble, was officially unveiled in the famous Uruguayan spa in Punta del Este. After seven years of hard work, in 2011 Atchugarry completed Cosmic embrace, a sculpture towering more than 8 meters high, cut out of a 56-ton block of marble. In November that same year he held his first individual exhibition in New York’s Hollis Taggart Galleries. In March 2012, the Times Square Alliance chose his Dreaming New York piece to be exhibited in Times Square during the 18th edition of the Armory Show of New York. In July that same year, two stainless steel sculptures were exhibited in the gardens of St. James Square in London as part of the “City of sculpture” program organized by the Westminster City Council. Towards the end of 2013, the Electa publishing house in Milan produced two volumes of the Catalogo Generale della sculturade Pablo Atchugarry [General Catalog of the Sculptures of Pablo Atchugarry], curated by Professor Carlo Pirovano. The third equally important volume, another extraordinary landmark for a living Latin American artist, would arrive in 2019. Between April 2015 and February 2016, the Imperial Forums Museum of Rome housed, in Trajan’s Markets, the Città eterna, eterni marmi [Eternal city, eternal marble] exhibition, a major retrospective collection comprising more than forty works. Moreover, in 2017, the Brazilian Museum of Sculpture of São Paulo hosted the largest-ever retrospective edition of Atchugarry’s work, titled Un viaje a través de la materia [A journey through matter]. The Pablo Atchugarry Foundation was officially opened in Miami in 2018. Subsequently, at the beginning of 2019, the President of the Italian Republic bestowed the honorary title of Order of the Star of Italy upon him for his work in bringing Italy and Uruguay together culturally.

In May 2019, the Contini Art Gallery in Venice inaugurated an individual exhibition titled The Movement of Light. That same year, between June and September, the individual exhibition called The Evolution of a Dream, organized jointly with the Communal of Pietrasanta, was staged in the Piazza del Duomo, together with a selection of monumental marble, bronze and steel sculptures in the church and the cloister of Sant’Agostino. In July 2019, the Doge’s Palace of Genoa provided the incomparable backdrop for the Alla conquista della luce [Conquering light] exhibition, accompanied by an essay authored by Luciano Caprile. In December that same year, the Diálogo en blanco y negro [Dialog in black and white] joint exhibition was held in Miami: an exchange between two apparently different albeit deeply similar souls: those of Atchugarry and Louise Nevelson; work and time were the variables around which this intimate connection was structured. Several exhibitions featuring the work of Pablo Atchugarry have toured different cities all over the world: London, New York, Miami, Montevideo, Buenos Aires, Paris, São Paulo, Curitiba, Brasilia, New Orleans, San Francisco, Amsterdam, Bruges, Brussels, Singapore, Seoul, Milan, Turin and Venice, to name but some. Atchugarry’s works are exhibited in the leading international museums, from the National Museum of Visual Arts of Montevideo to the Chrysler Museum of Norfolk, in Virginia, or the Groeninge Museum of Bruges, the Berardo collection in Portugal, the Raccolta Lercaro Museum of Bologna, the Parco Museum in Portofino, the Pérez Art Museum and the Patricia & Phillip Frost Art Museum in Miami. At this moment in time, the artist lives and works between Lecco and Manantiales, where he is developing the Pablo Atchugarry Foundation and the International sculpture park project, as well as the exhibition areas intended to disseminate art. These different initiatives are visited every year by thousands of students. Moreover, his main task is to create the Museum of Contemporary American Art, designed by the architect Carlos Ott, which will house continental art masterpieces. As a child, Pablo learned to understand and love plants and animals, and in the course of this last decade he has been promoting a project for a wildlife and autochthonous flora nature reserve called “Tierra Garzón” in the town of the same name in Maldonado, when he has planted sixteen thousand native trees and plants that provide a natural redoubt for the local wildlife. Pablo Atchugarry represents one of the most interesting and dynamic realities of sculpture in the world, and his work signifies identity, aesthetics and timelessness at the same time.

BIOGRAFÍA

Pablo Atchugarry nació en Montevideo, Uruguay, el 23 de agosto de 1954. Sus padres, María Cristina Bonomi y Pedro Atchugarry, grandes apasionados del arte, percibieron las aptitudes de su hijo y lo estimularon desde la infancia a expresarse a través del dibujo y de la pintura, disciplina que a tiempo parcial, pero con enorme entrega, abrazó el propio Pedro. En 1965, y con 11 años de edad, Pablo participó en una exposición colectiva en Montevideo, exhibiendo por primera vez dos cuadros. Luego continúo con su búsqueda y experimentó con diferentes materiales, desde la arcilla hasta el cemento, el hierro y la madera. En el año 1971 creó su primera escultura en hormigón, titulada Caballo. Paulatinamente se fue interesando en las posibilidades expresivas de estos materiales arena y cemento, agregando en ocasiones hierro y plomo. Así nacieron en 1974 las obras Escritura Simbólica, Estructura Cósmica, Metamorfosis Prehistórica, Maternidad y Metamorfosis Femenina, donde a la estética honda y particular que hoy lo identifica se sumó una capacidad expresiva hermosa y desgarradora. En 1972, Atchugarry realizó su primera exposición individual de dibujos y pinturas en el Centro de Exposiciones SUBTE de Montevideo; le seguirían varias muestras entre 1974 y 1976 (Galería Lirolay de Buenos Aires, XV Salón Internacional Paris-Sud, Porto Alegre, San Pablo, Brasilia y Río de Janeiro; durante esta última conoció al extraordinario Iberê Camargo). En 1977, el escultor comenzó a viajar por Europa, visitando países como Bélgica, Dinamarca, Francia, Alemania, Países Bajos, España, Suiza e Italia. En 1978 tuvo lugar en Lecco (Italia), en la Galería Visconti, su primera exposición individual de pintura. El mismo año, Atchugarry expuso en la Galleria La Nuova Sfera, de Milán, y en la Galleria La Colonna, de Como, donde presentó dibujos en tinta china y acuarela. En aquella ocasión, Mario Radice escribió un artículo para el periódico La Provincia de Como titulado “En La Colonna, excelentes tintas chinas del escultor y pintor uruguayo Atchugarry”. En 1979, este uruguayo de corazón italiano logró materializar un sueño: el de su primera exposición individual en París, en la Maison de l’Amérique Latine y, posteriormente, en Coira y en Estocolmo. Durante su estancia parisina creó el dibujo preparatorio de La Lumière, su primera escultura en mármol, para cuya realización se trasladó a Carrara. El encuentro con el mármol y con las canteras lo deslumbraría para siempre, y le hizo descubrir el material que lo acompañaría durante toda su vida. Un apotegma del escultor nos ayuda a entender esa relación mística, bella y primitiva: “Fue como encontrar el verdadero amor”. A partir de ese año, Atchugarry regresó a Carrara innumerables veces para elegir personalmente los monumentales bloques de mármol que conforman sus obras. El uruguayo manifiesta que las esculturas nacen a través de su trabajo directo de diálogo con la materia, a la que llama, siguiendo la concepción panteísta con la que se siente innatamente identificado, “Los hijos de la montaña”. En 1982 decidió establecerse en la ciudad de Lecco y, después de una larga estancia en Carrara, encontró en la cantera “Il Polvaccio”, el bloque de doce mil kilos en el cual esculpiría la obra La Piedad, una pieza profundamente personal y heterodoxamente religiosa que, no obstante, recuerda su admiración por Miguel Ángel y que ha fascinado desde la crítica especializada hasta figuras del arte y del coleccionismo, como Glenn Close, Michael Douglas y David Rockefeller. Esta obra, que el artista culminó en 1983, tiene hoy su propia capilla laica en el parque de esculturas de la Fundación de Manantiales, el paradisíaco paraje que, entre campo y playa, está situado en el departamento de Maldonado, en Uruguay. Durante el año 1987, las obras del artista se exhibieron en la Cripta de Bramantino de la Basílica de San Nazaro in Brolo, Milán, con la presentación de Raffaelle De Grada. A partir de 1989, Atchugarry comenzó a manifestarse a través de obras de dimensiones monumentalesque actualmente forman parte de colecciones públicas y privadas de todo el mundo. En 1996, un año en el que el artista también le daría al olivo, al bronce y al mármol rosado de Portugal la forma de su alma, esculpió Semilla de la esperanza, una obra destinada al parque de esculturas del Palacio de Gobierno de Montevideo, y en 1997 realizó una exposición en Caracas, donde conoció a Jesús Soto y a otros colegas de renombre y sensibilidad exquisita. En 1998, la Fundación Veranneman, de Bélgica, organizó una exposición individual de sus esculturas, acompañada por un ensayo del profesor Willem Elias. El 25 de septiembre de 1999 se inauguró el Museo Pablo Atchugarry en Lecco, donde se exhiben de manera permanente diversas obras que representan el camino artístico de Atchugarry, desde las primeras pinturas hasta las esculturas más recientes, así como el archivo de su producción. En 2001, la ciudad de Milán organizó, en la sede del Palazzo Isimbardi, la retrospectiva Las infinitas evoluciones del mármol. En

el mismo año, Atchugarry creó para la ciudad de Manzano (Údine) la imponente escultura de mármol de 6 metros de altura llamada Obelisco del Tercer Milenio. En este mismo año ganó el concurso nacional para la realización de un monumento en homenaje a la civilización y a la cultura del trabajo, que se inauguró en Lecco en mayo de 2002. En reconocimiento a su carrera artística, en julio de 2002 recibió el premio Miguel Ángel otorgado por la ciudad de Carrara. Durante este período, Atchugarry trabajó en varios proyectos, entre los cuales figura la escultura Ideales, destinada a la celebración del 50º aniversario de la coronación del Príncipe Rainiero de Mónaco, ubicada en la Avenue Princesse Grace de Montecarlo. En 2003, Atchugarry representó a Uruguay en la 50ª Bienal de Venecia con la obra Soñando la Paz, una instalación formada por ocho esculturas de mármol. En este mismo año, expuso por segunda vez en la Fundación Veranneman de Bélgica y creó la escultura Ascensión para la Fundación Fran Daurel de Barcelona. En 2004, a distancia de veinticinco años de su última exposición en Uruguay, la Galería Tejería Loppacher organizó su primera muestra individual de escultura en Punta del Este. Y el año inmediatamente siguiente, el Museo Nacional de Bellas Artes de Buenos Aires realizó una exposición individual de sus obras. El Museo Groeninge de la ciudad de Brujas, por su parte, organizó en 2006 una gran retrospectiva de Atchugarry con obras provenientes de colecciones privadas de todo el mundo. Cuatro años más tarde, el museo adquiriría una escultura para la propia colección. El mismo año, la colección João Berardo, de Portugal, adquirió Camino vital (1999), una pieza de casi 5 metros de altura destinada al Centro Cultural de Belén, en Lisboa. En el año 2007 nació la Fundación Pablo Atchugarry de Manantiales, con el objetivo de crear un lugar de encuentro para artistas de todas las disciplinas, un espacio de unión ideal entre naturaleza y arte donde cada recital, cada exposición y cada conferencia es gratuita y abierta a niños de todas las edades. El mismo año, Atchugarry terminó de darle forma a su primera escultura de 8 metros de altura, titulada Nel cammino della luce esculpida en un bloque único de mármol de Carrara de 48 toneladas y destinada a la colección Loris Fontana, de Italia. En 2007 tuvo lugar una muestra itinerante de sus esculturas en distintas sedes de Brasil: el Centro Cultural Banco do Brasil de Brasilia, el MuBE (Museo Brasileiro da Escultura) de San Pablo y el Museo Oscar Niemeyer de Curitiba. Esta exposición iba acompañada de un texto de Luca Massimo Barbero, titulado Elespacio plástico de la luz. En el año 2008, el Museo Nacionalde Artes Visuales, el principal de Uruguay, le dedicó una muestra retrospectiva que reagrupólos últimos quince años de su producción artística, un gesto de una importancia simbólica singular. En 2009 se inauguró en Punta del Este, con ocasión del centenario del famoso balneario uruguayo, una obra monumental de 5 metros de altura, Luz y energía de Punta del Este, realizada en mármol de Carrara. Después de siete años de intenso trabajo, Atchugarry finalizó en 2011 Cosmic embrace, una obra de más de 8 metros de altura esculpida en un bloque de mármol de 56 toneladas. En noviembre del mismo año realizó su primera muestra individual en Hollis Taggart Galleries, Nueva York. En marzo de 2012, la Times Square Alliance seleccionó su obra Dreaming New York para exhibirla en Times Square durante la 18ª edición del Armory Show de Nueva York. En el mes de julio del mismo año se pudieron admirar dos esculturas de acero inoxidable en los jardines londinenses de St. James Square, en el marco del programa “City of sculpture” organizado por el Westminster City Council. A fines de 2013, la casa editorial Electa, de Milán, publicó dos volúmenes del Catalogo Generale della sculturade Pablo Atchugarry, con curaduría del profesor Carlo Pirovano. El tercer volumen, de igual importancia, otro logro extraordinario para un artista latinoamericano vivo, llegaría en 2019. Durante el mes de abril de 2015 y hasta febrero de 2016, el Museo de los Foros Imperiales de Roma albergó en los Mercados de Trajano la muestra Città eterna, eterni marmi, una gran retrospectiva integrada por cuarenta obras. Por otro lado, el Museu Brasileiro da Escultura de San Pablo albergó, durante el año 2017, la más grande retrospectiva que se haya hecho nunca de las obras de Atchugarry, titulada Un viaje a través de la materia. En el año 2018 se inauguró en Miami la Pablo Atchugarry Foundation y, a inicios de 2019, el Presidente de la República italiana le entregó el título honorifico de Ufficiale della Stella d’Italia por su labor cultural de unión entre Italia y Uruguay.

La Contini Art Gallery, de Venecia, inauguró en mayo de 2019 una muestra individual titulada The Movement of Light. Ese mismo año, desde junio hasta setiembre, tuvo lugar la exposición individual The Evolution of a Dream, organizada en colaboración con la comuna de Pietrasanta, donde se exhibió en la Piazza del Duomo y en la iglesia y el claustro de Sant’Agostino una selección de esculturas monumentales de mármol, bronce y acero. En julio de 2019, el Palacio Ducal de Génova fue un escenario de lujo para la muestra Alla conquista della luce, acompañada por un ensayo de Luciano Caprile. Y en diciembre de ese mismo año se organizó en Miami una exposición conjunta llamada Diálogo en blanco y negro: un diálogo entre dos almas aparentemente distintas pero hondamente similares: las de Atchugarry y Louise Nevelson; la obra y el tiempo fueron las variables en torno a las cuales se estableció aquella conexión íntima. Muestras dedicadas al trabajo de Pablo Atchugarry se han podido visitar en ciudades de todo el mundo: Londres, Nueva York, Miami, Montevideo, Buenos Aires, París, San Pablo, Curitiba, Brasilia, Nueva Orleans, San Francisco, Ámsterdam, Brujas, Bruselas, Singapur, Seúl, Milán, Turín y Venecia son solo algunas de ellas. Las obras de Atchugarry están presentes en grandes museos internacionales, desde el Museo Nacional de Artes Visuales de Montevideo hasta el Chrysler Museum de Norfolk, en Virginia, o el Museo Groeninge de Brujas, la colección Berardo de Portugal, el Museo Raccolta Lercaro de Bolonia, el Museo del Parco de Portofino, el Pérez Art Museum y el Patricia & Phillip Frost Art Museum, de Miami. Actualmente, el artista vive y trabaja entre Lecco y Manantiales, donde lleva adelante el desarrollo de la Fundación Pablo Atchugarry y el proyecto del parque de esculturas internacional, así como de las áreas expositivas destinadas a la difusión del arte, iniciativas que cada año reciben la visita de miles y miles de estudiantes. Además, tiene como tarea principal la creación del Museo de Arte Contemporáneo Americano, diseñado por el arquitecto Carlos Ott, que albergará obras de maestros del arte continental. Desde niño, Pablo aprendió a conocer yamar las plantas y los animales, y en esta última década ha venido desarrollando un proyecto de reserva de fauna y flora autóctona, llamado “Tierra Garzón”, en la localidad homónima de Maldonado, donde ha plantado dieciséis mil árboles y plantas nativas que son refugio natural para la fauna local. Pablo Atchugarry representa una de las realidades más interesantes y dinámicas de la escultura mundial, y su obra es al mismo tiempo identidad, estética y atemporalidad.

This article is from: