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Audit : outil « Number One » de management Evaluation Revue de presse
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efficient power.
Audit : outil « Number One » de management Processus systématique et indépendant et précisément documenté, tel que définit par la norme ISO 19011, l’audit permet de recueillir des informations objectives afin de déterminer dans quelle mesure les éléments du système audité satisfont aux exigences des référentiels du domaine concerné. Plus communément, cet examen professionnel est effectué par une expertise externalisée, compétente et impartiale et aboutit à une évaluation pertinente, un « état des lieux », se rapportant à une organisation dans sa globalité ou à un processus particulier. L’intérêt capital de l’audit réside dans l’objectivité de l’auditeur
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et de son aptitude à déposer un « œil neuf » sur une situation rendue insondable par le conditionnement des habitudes et les contraintes du quotidien. En matière de systèmes de management, l’audit confronte point par point chaque exigence applicable de la norme à l’existant, en dégage les faiblesses et les nonconformités critiques. La formalisation nécessaire sous forme de rapport écrit des constats révélés met en exergue autant d’éléments à prendre en compte dans la planification des projets d’amélioration que dans la définition des actions correctives à mettre en œuvre sans délais indus afin de palier aux dysfonctions avec efficacité. L'audit ne constitue pas simplement un outil supplémentaire d'amélioration continue. Il est l’outil « Number One » de management et sa pratique relève de professionnels expérimentés. Faute d’avoir considéré
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L'audit Seconde Partie est l’outil « Number One » de management et sa pratique relève de professionnels expérimentés.
l’audit à sa valeur fondamentale, nombre d’entreprises ont, en finalité, engagé d'autres valeurs économiques et des ressources considérables dans l’élaboration de systèmes documentaires pléthoriques, décalés des exigences normatives, peu cohérents avec l’activité propre et quasiment impossible à maîtriser. La difficulté à maintenir des équipes de volontaires à la réalisation des audits internes imposés par les normes, en est un marqueur indiscutable. Comment qualifier l’efficacité d’un système de management incapable de motiver les ressources pour lesquelles il est élaboré, particulièrement celles dédiées à son évaluation propre ?
TYPOLOGIE D’AUDITS Les normes ISO établissant les exigences applicables aux systèmes de management, relatifs à la qualité des produits et des services, aux contraintes environnementales ou sécuritaires, définissent deux types distincts d’audits caractérisés par le statut du commanditaire. Réalisé en nom et pour compte de l’organisme même, l’audit dit de type interne, dénommé également de Prime Partie constitue la base d’autodéclaration de conformité. L’évaluation continue de l’efficacité des systèmes de management est obligatoire ; il est fortement recommandé que l’entreprise
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fasse appel à son propre personnel pour la réalisation des audits internes, du moment que chaque auditeur garantisse la meilleure objectivité à son évaluation et n’évalue pas son propre travail ! Cette recommandation incite au management collaboratif et participatif des employés et les sensibilise nettement à l’amélioration continue par le développement de la conscience des réalisations de l’entreprise en dehors de son environnement de travail immédiat. La participation active du personnel catalyse également une autre vision de l’exercice de sa profession. Comme sa dénomination l’indique, le client de l’audit externe est … externe. Le commanditaire est un client, voire un actionnaire, manifestant un intérêt direct dans la maîtrise de l’entreprise ; il peut se faire représenter en son nom propre par d’autres personnes qualifiées. On définit ces audits externes comme « Seconde Partie » afin de les différentier des audits de certifications. Les résultats aux rapports de ces audits sont contre toute vraisemblance, les plus intéressants. En effet, réalisés à la demande de tiers au fait du développement d’affaires, ils sont particulièrement ciblés et bénéficient d’un délai d’exécution conforme aux attentes des parties prenantes. Ils sont le plus souvent pratiqués par un Expert représentatif de ressources externalisées professionnelles, passé maître dans l’Art de
La STIQA 400 Standard « Business Ethics Competition » pro organisme s’engage à agir en respectant les règles d’intégr pratiques de l’Art dans la réalisation de leurs Services. www
l’évaluation technique et économique. Ces rapports sont les plus finement exploités tant lors de la restitution des résultats d’audits, que lors de la prise de références à la mise en œuvre de solutions optimisées. En l’occurrence, les audits Seconde Partie sont particulièrement utilisés comme outils critiques d’aide à la décision, qu’elle soit managériale ou stratégique.
DIMENSION ENVIRONNEMENTALE IQA Cert - Standards de la Mercatique www.iqacert.org
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Sur le dernier cinquantenaire, le niveau de vie d’une partie de l’humanité a plus évolué
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En 1994, le Conseil de l'Europe définit l’audit environnemental comme « outil de gestion incorporant l'évaluation systématique, documentée, périodique et objective de l'efficacité des systèmes et des processus organisationnels et gestionnaires conçus pour assurer la protection de l'environnement, en vue de faciliter le contrôle de la gestion des pratiques susceptibles d'avoir un impact sur l'environnement, le but étant de favoriser une amélioration continue de la performance environnementale des activités industrielles et la collecte de renseignements pertinents ».
opose une méthode structurée afin de démontrer qu’un rité dans leurs démarches d’affaires et les bonnes w.iqacert.org
que pendant deux millénaires Ce développement a généré des dégâts écologiques considérables voire irréversibles : pollution de l’air et de l’eau, disparition d’espèces, déforestation, désertification, catastrophes industrielles... La population mondiale a doublé, prévisions de 10 milliards d’êtres humains à l’horizon 2050. Nous prenons conscience de la vulnérabilité de nos sociétés dont la survie s’appuie de manière déterminante sur des ressources risquant à terme de manquer. Des questions fondamentales nous sont dorénavant posées ; nous entrons dans une ère de profondes mutations de nos sociétés.
Le règlement EMAS de juin 1993, ajusté en mars 2001 (R.761) et en novembre 2009 (R.1221) conforte l'exploitation de l'audit environnemental et de ses méthodes en tant qu'outil fondamental d'évaluation sur une base transnationale.
ENJEUX DE l’AUDIT L’audit est un outil conçu pour maîtriser les systèmes de management en cohérence avec les spécifications préétablies des modèles harmonisés. Ceci ne signifie en rien que deux organisations d’entreprises, produisant un produit ou service équivalent, seront systématiquement identiques, bien au contraire. Par contre, les entités distinctes bénéficient d’une structure de formalisation commune déterminée à partir de laquelle elles définissent leurs organisations respectives et leurs objectifs stratégiques. Cette maîtrise impose
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d'évaluer régulièrement l’aptitude du système implémenté à atteindre les objectifs spécifiés. Au travers de cet examen méthodique, dont les maîtres mots réitérés sont objectivité et impartialité, les personnels d’encadrement audités disposent des éléments essentiels à l’amélioration continue des processus qu’ils pilotent. Aussi, faut-il veiller à ce que l’audit n’évolue pas en une pratique de mise en concurrence des membres du personnel, une mesure critique d’écarts systématiques, une surveillance policière, une occasion de régler quelques comptes ou, pire encore, une substitution au management opérationnel.
AUDITS ET CERTIFICATIONS La « certification d’organismes » est une expression contradictoire courante qui interpelle la critique et fait sourire l'Expert. Qui peut prétendre certifier les savoir-faire propres à une entreprise et dont seuls ceux qui les pratiquent sont plus à même d’en percevoir la valeur intrinsèque ? La certification n’est pas une fin en ellemême. L'adéquation des systèmes de management aux exigences des normes concernées est la base de référence à la conformité, non à une sanction. L’audit de certification est réalisé par des organismes qui, s’ils sont indépendants et, autant que
Certification en Chine - L’administration chinoise de l’aviation civile a délivré, le 30 décembre 2014, à COMAC la certification de l’ARJ21-700. Il s’agit de la première certification de type délivrée par cet organisme. © COMAC - www.aerobuzz.fr
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possible, objectifs et impartiaux, n’en sont pas moins soumis à des logiques concurrentielles. Les directions d’entreprises sont passées du statut « d’audités », donc de redevables, à celui de « clients ». Combien de dirigeants ne font plus la distinction entre un évaluateur et un simple fournisseur de services ? Mettre en concurrence les certificateurs pour réduire le coût des évaluations et caresser l’espoir d’un comportement plus accommodant de la part des auditeurs est de mauvaise stratégie. La répercussion des coûts induits catalyse un véritable effet boomerang. Les auditeurs n’exercent pas pour faire plaisir, mais avec subtilité dans la meilleure diplomatie, mettre au pied du mur ; pas toujours très agréable... L'Art de la pratique d’audits relève tant d'abnégation que de de compétences éprouvées, chaque dirigeant est en devoir de les préserver. L’obstination à jouer la carte de l’image "CertiMarket" a pour effet pervers une démarche aléatoire que les personnels mêmes ne portent plus à crédit. D'entreprise ou d'évaluateur, nul n’a besoin de faire preuve de performances dans les règles d’un jeu de mutuelles complaisances. A terme, qu’en est-il de sa résistance, de son Excellence, de sa démarque ?...
Jean-Pierre Brouillard Conseil près managers & dirigeants Associé chez Dariel Anpilar Consulting & Training, membre fondateur de Qualitem Alliance, spécialisé en maîtrise des systèmes de management, conduite à certification d’organismes et Expert Lean / BPM, il accompagne de nombreuses entreprises dans leur stratégie de développement. Membre du Collège C, il préside également la Commission de certification Mercatique et Systèmes au sein de l’IQA Cert.
Publié par Jean-Pierre Brouillard. Dariel Anpilar Qualitem Alliance
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