ONL season 17/18

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Si l’Auditorium-Orchestre national de Lyon incarne aujourd’hui la culture à Lyon dans ce qu’elle a de meilleur, c’est bien sûr grâce à l’exigence de sa programmation et à l’excellence d’un orchestre qui se produit sur les scènes les plus prestigieuses du monde. Mais c’est aussi grâce au dynamisme et à l’inventivité d’une équipe qui a su amener un public toujours plus nombreux et divers à en partager les richesses. Au fil des ans, cette volonté d’ouverture s’est traduite par un foisonnement de propositions innovantes, qu’elles aient pour cadre l’enceinte grandiose de l’Auditorium ou qu’elles se déploient hors les murs. Ainsi le cycle Shake Your Classics, imaginé avec le Grame et Le Sucre, invite-t-il les spectateurs à applaudir dans ce club, lors d’une même soirée, producteurs de musique électronique et solistes classiques de renommée internationale. Cultiver des liens étroits avec les autres acteurs de la vie artistique de notre métropole ; offrir à des étudiants du CNSMD un premier aperçu du métier de musicien d’orchestre ; améliorer la convivialité de ses espaces et conforter son ancrage dans la ville en s’affirmant comme l’un des équipements structurants d’un quartier de la Part-Dieu entièrement reconfiguré : l’Auditorium, sous la conduite de sa nouvelle directrice Aline Sam-Giao, entend accomplir pleinement sa vocation de maison de la musique. Pour y parvenir, il peut désormais compter sur le soutien de la Fondation philharmonique et de son cercle de mécènes, gage de l’adhésion des Lyonnais à sa démarche et augure de nouvelles aventures enthousiasmantes ! Gérard Collomb Sénateur-Maire de Lyon Président de la Métropole de Lyon

Je vous écris de New York… Je vous écris de New York alors que nos musiciens se préparent à jouer sur la scène de Carnegie Hall. La tension qui monte, mêlée au plaisir d’être ici, vient effacer la fatigue du voyage. Ce soir, des centaines d’Américains attendent de découvrir cet orchestre national français dans des inédits de Ravel et Connesson. Ils ne seront pas déçus ! Pendant ce temps, à des milliers de kilomètres, l’Auditorium ne désemplit pas. Derrière la scène, les équipes demeurées à Lyon s’affairent à mettre la touche finale à la brochure que vous tenez dans les mains. C’est cette image de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon que j’avais en tête en arrivant il y a deux mois à la direction générale : une formation musicale capable de rivaliser avec les meilleurs orchestres du monde et portant haut les couleurs de Lyon, un foisonnement d’activités qui rendent cette maison vivante et pleinement inscrite dans son temps, des professionnels de haut vol à tous les métiers, heureux de partager avec vous ce qui les enthousiasme et de contribuer à la qualité des spectacles. Je continuerai à porter cette exigence et cette ouverture.

Nos compagnons de route pour la saison 2017/2018 sont la violoncelliste Sol Gabetta et le chef Lionel Bringuier, aux côtés de Guillaume Connesson, compositeur associé pour une deuxième saison. Venez (re)découvrir l’héritage laissé par Bernstein dans un concert de fin d’année aux couleurs de Broadway, entraînez vos enfants et petits-enfants dans un monde de héros et légendes, suivez le Maestro Slatkin – désormais directeur musical honoraire – en Scandinavie dans un Peer Gynt mis en scène, et retrouvez l’orchestre dans le répertoire français où il excelle. En dehors des concerts, un partenariat avec le Fonds Decitre et la Société philharmonique de Lyon (Sophily) viennent compléter notre programme de conférences cette saison. Livres et disques retrouvent le chemin de l’Auditorium avant et après les représentations. Quant à notre partenariat sportif, il s’enrichit cette saison avec les brillantes féminines de l’OL ! La nouvelle Fondation philharmonique a pris son envol. Suivez la «saison 2», nous vous réservons des surprises… Que vous soyez abonné-e de longue date ou que vous poussiez pour la première fois les portes de l’Auditorium, vous pouvez venir les yeux fermés (et les oreilles grand ouvertes !), vous trouverez ici de quoi nourrir votre curiosité et vous faire plaisir. Aline Sam-Giao Directrice générale de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon

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LES CONCERTS Calendrier Symphonique Récitals Orgue Concerts Expresso Musique de chambre Ciné-concerts Jazz Jeune Public

p. 6 p. 9 p. 54 p. 64 p. 69 p. 72 p. 78 p. 87 p. 94

MAISON DE LA MUSIQUE La musique se vit La musique parle La musique transmet La musique accompagne La musique s’engage

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p. 106 p. 109 p. 110 p. 112 p. 115

AUDITORIUMORCHESTRE NATIONAL DE LYON Le directeur musical honoraire Les artistes associés L’Orchestre national de Lyon Les musiciens Les équipes L’Auditorium La Fondation philharmonique Mécènes et partenaires Partenaires culture Passerelles

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p. 121 p. 121 p. 122 p. 124 p. 126 p. 127 p. 128 p. 133 p. 134 p. 136

AUDITORIUM PRATIQUE Abonnements Billetterie / Services / Informations pratiques Tarifs et plan de salle Index

p. 140 p. 142 p. 144 p. 146

Établissement de la Ville de Lyon, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon est subventionné par l’État et reçoit l’aide de la Région Auvergne–Rhône-Alpes.


SAISON 17/18 SEPTEMBRE || SA. 23 LEONARD SLATKIN SOL GABETTA

Concert d’ouverture p. 11 || JE. 28 RAVEL ET LE JAZZ

Les frères Belmondo Jacky Terrasson p. 11, 88 || VE. 29 MESSE EN SI MINEUR

Bach Consort Leipzig Sächsisches Barockorchester p. 12 || SA. 30 SCHUBERT, SYMPHONIE N° 5

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|| VE. 20 & SA. 21 BACH/HÄNDEL

SA. 18 RAVEL/BIZET

|| DI. 17 SOULFUL CHRISTMAS

Bernard Labadie p. 15

Lionel Bringuier Nicholas Angelich p. 21

Musiciens de l’ONL p. 75

|| MA. 24 DIANNE REEVES

p. 88 || VE. 27 BARBARA

Juliette Binoche Alexandre Tharaud p. 90

NOVEMBRE || JE. 2 YUJA WANG MAHLER CHAMBER ORCHESTRA

Chostakovitch p. 12

Stravinsky/Beethoven p. 15

OCTOBRE

|| SA. 4 ENQUÊTE À L’ORCHESTRE

|| JE. 5 & SA. 7 BRYN TERFEL LAHAV SHANI

Jeune public p. 96

Wagner & Verdi p. 13

|| DI. 5 RACHMANINOV DANSES SYMPHONIQUES

|| VE. 6 EXPRESSO

Orchestre des jeunes p. 16

Orgue p. 70 || DI. 8 OLIVIER LATRY

p. 56 || JE. 12 & SA. 14 BEETHOVEN SYMPHONIE HÉROÏQUE

Osmo Vänskä Vilde Frang p. 14 || VE. 13 EXPRESSO

Suites russes p. 70

Index des compositeurs, œuvres et artistes, p. 146.

|| JE. 9 CONCERT POUR LES ÉTUDIANTS

|| DI. 19 CHICK COREA/STEVE GADD

p. 91 || JE. 23 ROMAIN LELEU & THIERRY ESCAICH

p. 58 || SA. 25 DURUFLÉ, REQUIEM

Leonard Slatkin Thierry Escaich p. 21 || DI. 26 MARATHON D’ORGUE

p. 67 || JE. 30 MOZART

Ton Koopman p. 22

DÉCEMBRE || SA. 2 MOZART

Ton Koopman p. 22 || SA. 2 | RADIANT-BELLEVUE SOULFUL CHRISTMAS

p. 17

p. 75

|| VE. 10 EXPRESSO

|| DI. 3 QUINTETTE FRANCK

Chasse au renard p. 70

Musiciens de l’ONL p. 75

|| SA. 11 DVOŘÁK CONCERTO POUR VIOLONCELLE

|| DI. 3 RHAPSODIE BOHÉMIENNE

Truls Mørk p. 17

Gábor Boldoczki p. 23 || MA. 5 & ME. 6 LES TRIPLETTES DE BELLEVILLE

|| DI. 12 MA MÈRE L’OYE

p. 81

p. 56

Musiciens de l’ONL p. 74

|| SA. 9 LE BONHOMME DE NEIGE

|| DI. 15 LA TRUITE DE SCHUBERT

|| JE. 16 BERLIOZ/RAVEL

Jeune public p. 97

Lionel Bringuier Nicholas Angelich p. 18

|| JE. 14 & SA. 16 TCHAÏKOVSKI

|| VE. 13 NIKOLAÏ LUGANSKI

Musiciens de l’ONL p. 74 || MA. 17, ME. 18 & DI. 22 FESTIVAL LUMIÈRE

p. 80

|| VE. 17 FRANK BRALEY & ÉRIC LE SAGE

p. 57

Symphonie «Pathétique» p. 24 || VE. 15 THOMAS ZEHETMAIR

p. 59

|| JE. 21 MAHLER SYMPHONIE N° 4

Mirga Gražinytė-Tyla p. 24 || VE. 22 HÄNDEL LE MESSIE

Les Nouveaux Caractères Accentus p. 26 || VE. 29, SA. 30, DI. 31 BROADWAY

Orchestre national de Lyon p. 27

JANVIER || LU. 1ER BROADWAY

|| VE. 19 EXPRESSO

|| ME. 14, VE. 16 & SA. 17 TITANIC

Leçon d’orchestre p. 70

ONL/Ernst van Tiel p. 82

|| VE. 19 ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE NELSON GOERNER

MARS || VE. 2 LA VOIX HUMAINE

Mozart/Strauss p. 30

p. 36

|| SA. 20 PETITE LEÇON D’ORCHESTRE

|| SA. 3 LISZT ET BEETHOVEN REVISITÉS

Jeune Public p. 98

Orchestre de Picardie p. 36

|| LU. 22 UN SOIR À L’ELDORADO

|| SA. 3 ÉTEIGNEZ LES LUMIÈRES

Karol Beffa p. 82 || JE. 25 & SA. 27 ALAN GILBERT SOL GABETTA

Brahms/Martinů/Bach p. 32 || DI. 28 BRAHMS

Sol Gabetta Alan Gilbert Musiciens de l’ONL p. 75

p. 37 || DI. 4 VENT DE FOLIE

Musiciens de l’ONL p. 76 || JE. 8 GRIEG CONCERTO POUR PIANO

|| JE. 1ER & SA. 3 BEETHOVEN L’EMPEREUR

B.-F. Marle-Ouvrard p. 81

François-Frédéric Guy p. 33

|| SA. 6 LAUREL ET HARDY

|| VE. 2 RAFAŁ BLECHACZ

Jeune public p. 97

p. 60

Jeune public p. 98

|| DI. 4 HAYDN STABAT MATER

|| DI. 18 VERDI, ATTILA

|| SA. 13 WEST SIDE STORY

p. 29 || DI. 14 RYTHMES & COULEURS

Musiciens de l’ONL p. 75 || DI. 14 AIRS DE DANSES

Percussions Claviers de Lyon p. 29 || LU. 15 EMERSON STRING QUARTET

p. 60 || MA. 16 JORDI SAVALL

p. 30

|| JE. 8 & SA. 10 CHOPIN CONCERTO POUR PIANO

p. 34 || VE. 9 EXPRESSO

Divertimento p. 71 || VE. 9 JANINE JANSEN MISCHA MAISKY

p. 61 || DI. 11 SCHUMANN QUINTETTE AVEC PIANO

Jan Lisiecki Musiciens de l’ONL p. 76

|| VE. 16 & SA. 17 GRIEG, PEER GYNT

|| VE. 11 LE SACRE DU PRINTEMPS

Jeune public p. 100

p. 49

AVRIL

Musiciens de l’ONL p. 76

|| VE. 6 & SA. 7 BEETHOVEN SYMPHONIE N° 7

Joshua Bell p. 43 || JE. 12 & SA. 14 GOSPEL

Tribute to Lady Day p. 71 || DI. 15 ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE

Théâtre en musique p. 40 || DI. 18 | RADIANT-BELLEVUE COMPTINES CUIVRÉES

|| MA. 17 ROCK THE ORGAN !

|| JE. 22 FRITZ LANG LA FEMME SUR LA LUNE

ONL/Timothy Brock p. 84

|| DI. 13 SCHUBERT, QUINTETTE EN UT

|| JE. 17 & SA. 19 GERSHWIN/BERNSTEIN

Long Yu Jean-Yves Thibaudet p. 50 || VE. 25 EXPRESSO

Héros et Légendes p. 71 || SA. 26 HÉROS ET LÉGENDES

Jeune Public p. 103

JUIN || VE. 1ER & SA. 2 BEETHOVEN, CONCERTO N° 3

Radu Lupu p. 50 || DI. 3 RUSSIE

|| SA. 21 ÉTRANGES MURMURES À L’HÔTEL LARIGOV

Musiciens de l’ONL p. 77

Jeune public p. 102 || DI. 22 HAUTBOIS & ORGUE

Musiciens de l’ONL p. 76 || JE. 26 & SA. 28 SCHUBERT SYMPHONIE N° 9

Bertrand Chamayou Karl-Heinz Steffens p. 47

David Cassan p. 84

|| VE. 27 ARCADI VOLODOS

|| SA. 24 À VOS INSTRUMENTS

p. 63

|| DI. 25 LISZT

|| DI. 6 SOL GABETTA BERTRAND CHAMAYOU

p. 93

|| VE. 23 DUVIVIER AU BONHEUR DES DAMES

Concert participatif p. 106

Lionel Bringuier Gautier Capuçon p. 49

|| SA. 31 SCIENCE & MUSIQUE

Emmanuel Krivine Renaud Capuçon p. 45

Orchestre et Chœurs et de l’Opéra de Lyon p. 40

|| JE. 3 & VE. 4 MAI 20H RACHMANINOV

p. 63

|| VE. 13 EXPRESSO

Leonard Slatkin Elina Vähälä p. 38

MAI

Amsterdam Baroque Orchestra & Choir Ton Koopman p. 43

|| SA. 10 SIBELIUS CONCERTO POUR VIOLON

|| VE. 5 LES FOLIES DE LAUREL ET HARDY !

Orchestre des Pays de Savoie / Spirito p. 34

|| MA. 27 BACH, PASSION SELON SAINT JEAN

ONL p. 44, 93

FÉVRIER

ONL/CNSMD/Eliahu Inbal p. 28

p. 92

Leonard Slatkin p. 38

Orchestre national de Lyon p. 27

|| JE. 11 BRUCKNER SYMPHONIE N° 9

|| LU. 26 ROBERTO FONSECA QUARTET

|| DI. 29 CHŒUR ET ORGUE

Concert participatif p. 67

|| JE. 7, VE. 8 & SA. 9 AMADEUS

ONL/Wicki p. 85 || DI. 10 EMMANUEL PAHUD

Orchestre des Pays de Savoie/Nicolas Chalvin p. 52 || VE. 15 & SA. 16 BEETHOVEN, SYMPHONIE N° 9

Leonard Slatkin p. 52 || ME. 20 CHANTIERS DE LA CRÉATION MUSICALE

p. 110 || SA. 23 CONCERT DÉMOS

p. 117

Orchestre du CNSMD de Lyon p. 41

Programme 17/18 donné sous réserve de modifications.

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Leonard Slatkin, directeur musical honoraire

SYMPHONIQUE

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Orchestre national de Lyon, chœurs et formations invités L’Orchestre national de Lyon dans les festivals || Vienne – Jazz à Vienne – Sa. 1er juil. 2017 Hip Hop Symphonique MC Solaar / Youssoupha / Ärsenik / Bigflo & Oli / Orchestre national de Lyon / Issam Krimi || Lyon – Les Nuits de Fourvière – Je. 6 juil. 2017 Trois Lettres de Sarajevo Goran Bregović / Orchestre des mariages et des enterrements / Orchestre national de Lyon / Ognjan Radivojević, direction || La Côte-Saint-André – Festival Berlioz Me. 23 août 2017 Maxwell Davies / Britten / Elgar Paul Daniel, direction / Stephen Osborne, piano || La Chaise-Dieu – Festival de la Chaise-Dieu Di. 27 août 2017 Debussy / Chausson Marzena Diakun, direction / Jennifer Gilbert, violon || La Côte-Saint-André – Festival Berlioz Ve. 1er sept. 2017 Sterndale Bennett / Mendelssohn Bartholdy / Berlioz Omer Meir Wellber, direction / Tabea Zimmermann, alto

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|| sa.

23 sept. 18h | tarif b

LEONARD SLATKIN SOL GABETTA

Concert d’ouverture

Guillaume Connesson The Ship of Ishtar [15 min] Claude Debussy La Mer, trois esquisses symphoniques [25 min] Camille Saint-Saëns Concerto pour violoncelle n° 1, en la mineur, op. 33 [22 min] Maurice Ravel La Valse, poème chorégraphique [12 min] Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Sol Gabetta, violoncelle

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Entrez dans l’orchestre : place aux harmonies luxuriantes et aux combinaisons inouïes de timbres avec ce florilège de musique française, où chaque pupitre instrumental est tour à tour à l’honneur. La Mer nous offre ses couleurs changeantes, ses vagues irisées, ses dialogues avec le vent ; La Valse, avec ses effets sonores incroyables, nous happe dans un tourbillon irrémédiablement voué à l’autodestruction. Avec ses orchestrations spectaculaires et son imaginaire débordant, Guillaume Connesson (compositeur associé de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon pour la deuxième saison) s’inscrit dans la lignée de ces deux maîtres. Inspiré par Abraham Merritt, l’un des pionniers de la littérature fantasy, The Ship of Ishtar nous ouvre un univers de féerie. En archéologues, nous découvrons l’artefact d’un merveilleux navire, avant de voguer avec lui sur les eaux éternelles. Elle aussi artiste associée, Sol Gabetta inaugure cette collaboration avec le Premier Concerto de Saint-Saëns ; un choix symbolique, puisque ce concerto débute par l’une des entrées de violoncelle les plus impérieuses de tout le répertoire !

|| je.

28 sept. 20h | tarif b

RAVEL ET LE JAZZ

Les frères Belmondo & Jacky Terrasson Œuvres d’Érik Satie, Claude Debussy et Maurice Ravel arrangées par Lionel Belmondo Lionel Belmondo YAL (à la mémoire de Yusef Lateef) Lionel Belmondo Ballade sur le nom de Maurice Ravel Orchestre national de Lyon Christophe Larrieu, direction Quintette jazz : Lionel Belmondo (saxophones), Stéphane Belmondo (trompette et bugle), Jacky Terrasson (piano), Thomas Bramerie (contrebasse) et Simon Goubert (batterie)

«Take Jazz Seriously !» C’est sous ce titre injonctif qu’en 1928, au cours de son voyage aux États-Unis, Maurice Ravel s’adressait aux lecteurs de la revue Musical Digest et, par extension, à l’ensemble des compositeurs de son temps. Accompagné de son frère Stéphane Belmondo, l’un des trompettistes les plus sensibles du jazz européen, et du grand pianiste franco-américain Jacky Terrasson, Lionel Belmondo a arrangé ses œuvres pour orchestre symphonique et quintette jazz, sur une commande de l’Opéra national de Bordeaux. Une manière originale de saluer la modernité de Ravel. (Voir p. 88)

En coproduction avec Jazz à Vienne. Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre. Sol Gabetta © Uwe Arens

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

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|| ve.

29 sept. 20h | tarif a

MESSE EN SI MINEUR

Bach Consort Leipzig Sächsisches Barockorchester Johann Sebastian Bach Messe en si mineur, BWV 232 [1h50] Bach Consort Leipzig Sächsisches Barockorchester Gotthold Schwarz, direction Hanna Zumsande, soprano Susanne Krumbiegel, mezzo-soprano David Erler, alto Tobias Hunger, ténor Tobias Berndt, basse

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S’il est un endroit où Bach est pris au sérieux, c’est bien en l’église Saint-Thomas de Leipzig, dont il fut le cantor de 1723 à sa mort, en 1750. Deux siècles et demi plus tard, son successeur s’appelle Gotthold Schwarz. À la tête des deux ensembles qu’il a fondés, l’actuel cantor de Saint-Thomas explore avec une pertinence et une dévotion particulières l’œuvre de son illustre prédécesseur. Le Bach Consort Leipzig et le Sächsisches Barockorchester unissent leurs forces dans l’ultime chef-d’œuvre religieux du vieux maître, déjà aveugle. Un sublime testament artistique, synthèse de toute une vie de création, et l’une de ses rares partitions que ce luthérien fervent a offertes à la liturgie catholique. Après avoir développé les différents aspects du message de Luther dans les cantates, Bach ressentait peut-être le besoin d’exprimer son sentiment religieux au travers d’un texte plus universel. Pour le plus grand émerveillement de la postérité.

|| sa.

30 sept. 18h | tarif c

SCHUBERT SYMPHONIE N° 5

Chostakovitch

Franz Schubert Symphonie n° 5, en si bémol majeur, D 485 [30 min] Dmitri Chostakovitch Quatuor à cordes n° 8, en ut mineur (arrangement pour orchestre à cordes de Rudolf Barchaï) [20 min] Orchestre national de Lyon Jennifer Gilbert, violon et direction

En Angleterre, elle serait leader ou concertmaster, en Allemagne Konzertmeister, mais au sein de l’Orchestre national de Lyon, elle est premier violon solo super-soliste. Titre trompeur car Jennifer Gilbert ne se contente pas de jouer les solos et de donner l’impulsion aux autres membres de son pupitre. À l’instar de son homologue Giovanni Radivo, elle s’assure de l’accord des musiciens, elle détermine les coups d’archet, sert d’interlocuteur entre l’orchestre et le chef. Dans ce concert, elle ajoute une corde à son arc en dirigeant l’orchestre de son pupitre. Pour programme, elle a choisi deux partitions aux climats contrastés : la Cinquième Symphonie de Schubert, une symphonie «sans tambour ni trompette» mais au charme classique, rehaussant sa teinte générale très mozartienne de fines touches romantiques ; puis un arrangement du Huitième Quatuor de Chostakovitch, réalisé par Rudolf Barchaï dès 1968 avec l’accord du compositeur. Initialement, ce quatuor était dédié «aux victimes de la guerre et du fascisme». Ses autocitations en font plutôt une anthologie, un hommage à soi-même signé par les lettres-notes symboliques D[mitri] EsCH[ostakovitch], soit ré, mi bémol, do, si.

|| je.

5 oct. 20h | sa. 7 oct. 18h | tarif b

BRYN TERFEL LAHAV SHANI

Wagner & Verdi

Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n° 40, en sol mineur, KV 550 [30 min] Giuseppe Verdi Credo de Iago, extrait d’Otello [6 min] Giuseppe Verdi Monologue de l’honneur, extrait de Falstaff [5 min] Richard Wagner Siegfried-Idyll [23 min] Richard Wagner Adieux de Wotan et Enchantement du feu, extraits de La Walkyrie [18 min] Orchestre national de Lyon Lahav Shani, direction Bryn Terfel, baryton

Alors que les projecteurs se braquent souvent sur les sopranos et les ténors, un baryton s’impose comme une star à leur égal : Bryn Terfel. Depuis un quart de siècle, le géant gallois accumule les honneurs et brûle les planches, aussi à l’aise dans Wagner que dans Verdi (les deux contemporains réputés inconciliables), dans la comédie que dans la tragédie. Encore, dans Falstaff, la notion de «comique» est-elle à relativiser. Le cynique Monologue de l’honneur n’est-il pas comme un négatif du blasphématoire Credo de Iago ? En confrontant son génie à celui de Shakespeare, Verdi atteint dans ses deux derniers ouvrages des sommets. Wagner en fait autant dans la scène finale de La Walkyrie, quand Wotan punit sa fille préférée et fautive, Brünnhilde, en l’entourant d’un cercle de feu magique. Après le bouleversant monologue des Adieux, il dresse ce barrage crépitant dans un éblouissement orchestral où le jeune chef israélien Lahav Shani montrera l’immensité de son talent, comme il l’aura fait en début de concert dans l’illustre Quarantième de Mozart.

Lever de rideau : 19h (durée : 40 minutes). Avec Nexus Baroque, issu du programme européen eeemerging (Emerging European Ensembles). Salle Proton de la Chapelle, entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs du concert du soir). Avec le soutien de la Fondation Orange et d’Europe Créative. En coproduction avec le Centre culturel de rencontre d’Ambronay, dans le cadre du 38e Festival d’Ambronay.

En «Résonance» avec la Biennale d’art contemporain de Lyon 2017.

Ce concert est également donné au Grand Théâtre de Provence (Aix-en-Provence) le 6 octobre. Réservations sur www.lestheatres.net

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre. Bryn Terfel © Mat Henneck

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|| je.

12 oct. 20h | sa. 14 oct. 18h | tarif b

BEETHOVEN SYMPHONIE HÉROÏQUE

Osmo Vänskä Vilde Frang

20 oct. 20h | sa. 21 oct. 18h | tarif b

BACH HÄNDEL

Bernard Labadie Johann Sebastian Bach Suite pour orchestre n° 4, en ré majeur, BWV 1069 [20 min] Johann Sebastian Bach Suite pour orchestre n° 2, en si mineur, BWV 1067 [20 min] Georg Friedrich Händel Water Music (extraits) [36 min]

Sergueï Prokofiev Suite de Lieutenant Kijé, op. 60 [20 min] Béla Bartók Concerto pour violon n° 1 [22 min] Ludwig van Beethoven Symphonie n° 3, en mi bémol majeur, «Sinfonia eroica» [45 min] Orchestre national de Lyon Osmo Vänskä, direction Vilde Frang, violon

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|| ve.

Ils nous viennent tous deux du Nord : la violoniste de Norvège, le chef de Finlande. Vilde Frang, c’est l’évidence du phrasé, un mélange de naturel et de clarté qui fait oublier les âpres exigences de la virtuosité ; Osmo Vänskä, c’est un engagement indéfectible pour la musique et les musiciens, à la tête de l’Orchestre du Minnesota depuis 2003. Ils offrent une affiche de rêve pour le Premier Concerto de Bartók, redécouvert en 1956 seulement, à la mort de sa dédicataire, la violoniste Stefi Geyer. Le tout jeune compositeur avait fait de cette œuvre la déclaration de son amour brûlant, passion non partagée – ce qui signa l’arrêt de mort de la partition. Le talent de Vilde Frang ravivera le souvenir de la séduisante violoniste de vingt ans alors que défileront les images de cette histoire d’amour, comme dans un vieux film nostalgique en noir et blanc. Autre film avec Lieutenant Kijé de Prokofiev, écrit pour accompagner de ses timbres mordants une saisissante description cinématographique de l’absurdité bureaucratique. La Troisième Symphonie de Beethoven traduit elle aussi une désillusion, celle de l’auto-sacre de Bonaparte. Pied de nez triomphal aux hésitations thématiques et formelles du premier mouvement, ses grandioses «variations héroïques» viendront clore ce programme placé sous le signe de l’engagement de l’être.

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre. Vilde Frang © Marco Borgreeve

Orchestre national de Lyon Bernard Labadie, direction

Berlin en 1782 : ne voyant en Bach qu’un «grand savant», le compositeur et critique allemand Johann Friedrich Reichardt regrette que le Cantor n’ait pas eu le «profond sens de la vérité et le sentiment expressif qui animaient Händel». Trois ans plus tard, le voyageur Charles Burney confirme la supériorité de Händel, incitant Carl Philipp Emanuel Bach à prendre la défense de son père. Plus récemment, le chef d’orchestre Wilhelm Furtwängler était plus équitable lorsqu’il expliquait que la musique de Händel lui apparaissait «étrangement arbitraire et capricieuse à côté de la logique tranquille, organique et qui ne se laisse troubler par rien, de la pensée musicale de Bach». Mais peut-il y avoir un véritable vainqueur dans cette compétition vieille de plus de deux siècles et aussi excitante qu’inutile ? Mené par le Québécois Bernard Labadie, disciple de Pierre Dervaux et John Eliot Gardiner, l’Orchestre national de Lyon invite l’auditeur à se forger son propre palmarès en mettant face à face ces deux immenses musiciens, nés tous deux la même année 1685 : d’un côté le raffinement magistral des deux suites d’orchestre de Bach (avec au sein de la deuxième l’illustre «Badinerie» pour flûte), de l’autre la jubilation de la Water Music de Händel.

En complicité avec le Centre culturel de rencontre d’Ambronay. Lever de rideau : le vendredi à 19h (durée : 40 minutes). Avec BaroccoTout, issu du programme européen eeemerging (Emerging European Ensembles). Salle Proton de la Chapelle, entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs du concert du soir). Avec le soutien de la Fondation Orange et d’Europe Créative. Propos d’avant-concert : le vendredi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

|| je.

2 nov. 20h | tarif a+

YUJA WANG MAHLER CHAMBER ORCHESTRA

Stravinsky/Beethoven Wolgang Amadeus Mozart Ouverture de Don Giovanni [7 min] Ludwig van Beethoven Concerto pour piano n° 1, en ut majeur, op. 15 [35 min] Igor Stravinsky Suite de Pulcinella (version de 1949) [24 min] Ludwig van Beethoven Concerto pour piano n° 2, en si bémol majeur, op. 19 [30 min] Mahler Chamber Orchestra Yuja Wang, piano et direction

De Yuja Wang, le public retient des vidéos aussi époustouflantes que déconcertantes, des détournements de la Marche turque de Mozart à l’envol grisant du Bourdon de Rimski-Korsakov. Comment ne pas être ébloui par cette jeune pianiste qui remplaçait, il y a dix ans déjà, Martha Argerich dans le Premier Concerto de Tchaïkovski ? La musicienne chinoise renoue avec les plus grandes heures de la virtuosité romantique et des duels pianistiques ; participant au dépassement des limites, ses relectures n’ont rien du sacrilège. Mais Yuja Wang est avant tout une remarquable interprète du grand répertoire, possédant la puissance exigée par un concerto de Beethoven, la retenue et la tendresse réclamée par Chopin, le musicien poète. Yuja Wang est accompagnée du Mahler Chamber Orchestra, qu’elle dirige du piano. Fondé au début des années quatre-vingt, nommé «meilleur orchestre de chambre du monde» en 2011 par la BBC Two, cet ensemble incarne à lui seul l’esprit européen. Avec l’ouverture de Don Giovanni et Pulcinella, ballet de Stravinsky inspiré par des œuvres de Pergolèse, il nous offre deux pages symphoniques particulièrement étincelantes.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

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|| di.

5 nov. 16h | gratuit

RACHMANINOV DANSES SYMPHONIQUES

Orchestre des jeunes

Sergueï Rachmaninov Danses symphoniques, op. 45 [33 min] Le complément de programme sera communiqué ultérieurement. Orchestre des jeunes de l’Orchestre national de Lyon Antoine Glatard, direction

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Dernière œuvre de Rachmaninov, les Danses symphoniques ressuscitent, dans une écriture scintillante, un univers féerique qui semble tout droit surgi des opéras de Rimski-Korsakov ou de Glinka. Mais au-delà des allusions et citations, une dimension spirituelle s’impose dans l’œuvre : le troisième mouvement fait entendre une ironique danse des morts, fondée sur le thème du Dies iræ (la séquence de la Messe des morts grégorienne), au sein de laquelle le compositeur inclut une citation de ses propres Vêpres. Sous la baguette d’Antoine Glatard, l’Orchestre des jeunes de l’Orchestre national de Lyon se mesure à cette partition brillante, virtuose et exigeante, considérée comme une pièce majeure du répertoire symphonique. Destiné aux jeunes musiciens en fin d’études en conservatoire ou école de musique de la région, l’Orchestre des jeunes est accessible sur auditions. Après une dizaine de jours de stage (encadré par les musiciens de l’Orchestre national de Lyon) et de nombreuses répétitions en pupitre, en sections ou en tutti, l’Orchestre des jeunes effectue une tournée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes dont le point d’orgue est ce concert à l’Auditorium. (Voir p. 111)

|| sa.

11 nov. 18h | tarif b

DVOŘÁK CONCERTO POUR VIOLONCELLE

Truls Mørk

Leoš Janáček Suite de La Petite Renarde rusée [20 min] Richard Strauss Don Juan, op. 20 [20 min] Antonín Dvořák Concerto pour violoncelle en si mineur, op. 104 [40 min] Orchestre national de Lyon Dima Slobodeniouk, direction Truls Mørk, violoncelle

Le Bohémien Antonín Dvořák et le Morave Leoš Janáček ont défendu avec la même ardeur l’éclosion d’un art national bâti sur la musique populaire tchèque et la langue maternelle. Le Concerto pour violoncelle de Dvořák, c’est un romantisme slave exacerbé, œuvre d’un compositeur installé en Amérique mais qui se languit de retrouver sa terre natale ; l’opéra La Petite Renarde rusée de Janáček, c’est une ode merveilleuse à la nature de l’Europe centrale, un chant de liberté racontant comment une petite renarde, après avoir échappé au garde-chasse et fondé une famille avec un beau renard, ne peut éviter les balles du chasseur. Le Don Juan de Strauss nous raconte une autre histoire, traduisant avec moult détails et rebondissements le poème dramatique de Lenau. Dans le concerto de Dvořák, nous retrouvons l’un de ses interprètes les plus magistraux : le Norvégien Truls Mørk, aussi colossal par la taille que par le talent. L’Orchestre national de Lyon est dirigé par le jeune chef russe Dima Slobodeniouk, directeur de l’Orchestre symphonique de Lahti et du Festival Sibelius, partenaire privilégié des musiciens lyonnais depuis leur première association au Festival de Montpellier en 2013.

Concert pour les étudiants Le jeudi 9 novembre à 20 heures, se tiendra le concert gratuit dédié aux étudiants. Même programme. Réservations sur www.auditorium-lyon.com Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre. Dima Slobodeniouk © Marco Borggreve

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|| je.

16 nov. 20h | tarif b

BERLIOZ/RAVEL

Festival Musiques françaises Hector Berlioz Le Corsaire, ouverture op. 21 [10 min] Maurice Ravel Concerto pour piano en sol majeur [25 min] Florent Schmitt La Tragédie de Salomé, op. 50 [28 min] Orchestre national de Lyon Lionel Bringuier, direction Nicholas Angelich, piano

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Dans Le Coq et l’Arlequin, Jean Cocteau réclame «de la musique française de France !» L’Auditorium-Orchestre national de Lyon le prend au mot pour offrir, pendant trois semaines, chefs-d’œuvre et raretés du répertoire français. Les concertos de Ravel se partagent les deux premiers concerts, sous les doigts de Nicholas Angelich – ovationné par le public de l’Auditorium quand il a remplacé Hélène Grimaud au pied levé dans le Second Concerto de Brahms. Nul n’a autant que lui cette double culture franco-américaine qui est l’essence du Concerto en sol, longtemps destiné à l’Orchestre symphonique de Boston (Ravel s’en réserva finalement la création avec Marguerite Long) ; n’y devine-t-on pas des échos d’une précédente tournée outre-Atlantique ? Un peu de Mozart, une pincée de Saint-Saëns, une touche de jazz sont, de l’aveu même de Ravel, les ingrédients de ce divertissement. En ouverture, les musiciens revêtent leurs masques de corsaire : un petit clin d’œil à la ville d’origine de Lionel Bringuier, puisque l’ouverture de Berlioz, avant de rendre hommage à Lord Byron, s’intitulait La Tour de Nice. L’Orchestre national de Lyon et son artiste associé s’enfoncent ensuite dans un Orient biblique de rythmes capiteux et de couleurs mordorées avec le Salomé de Florent Schmitt, ballet composé pour Ida Rubinstein et réponse éclatante à l’opéra de Strauss, qui faisait alors fureur.

|| entretien avec Lionel Bringuier, artiste associé

J’aime travailler sur la durée. Bien connaître un orchestre permet de faire de la musique autrement. Vous êtes venu diriger l’ONL en mai 2016 dans Mahler. Qu’aviez-vous alors pensé de l’orchestre ? — Je l’ai trouvé tout simplement exceptionnel ! J’ai compris immédiatement que j’avais affaire à des musiciens du plus haut niveau. L’Orchestre national de Lyon est pour moi un grand orchestre européen, avec énormément de qualités, une grande discipline de travail, une grande écoute. Comment construisez-vous vos programmes ? — J’y passe des heures ! Mais pas assis derrière un bureau. Maintenant, j’habite à Nice, et les idées viennent beaucoup pendant mes balades sur la promenade des Anglais… Je suis vraiment content des trois concerts que nous avons imaginés en complicité avec l’Orchestre national de Lyon. À côté de grandes pages très connues, nous avons voulu faire entendre des coups de cœur, par exemple La Tragédie de Salomé de Florent Schmitt. C’est une œuvre que j’ai découverte complètement par hasard au Conservatoire à Paris. Notre professeur, Alain Louvier, aimait nous faire écouter des raretés françaises… Un jour, nous travaillions une pièce que personne ne connaissait. Je fus interpelé par certaines structures rythmiques qui me firent penser au Sacre du Printemps. Cette œuvre est magnifique ; on y trouve à la fois les couleurs de la musique française et les accents dont vont s’inspirer Stravinsky puis tout un courant derrière lui. Vous avez aussi programmé la Première Symphonie d’Henri Dutilleux. Pouvez-vous nous présenter cette œuvre ? — C’est une pièce très abordable, une œuvre de jeunesse où l’on perçoit clairement le lien avec Maurice Ravel. Il y a quelque chose dans les couleurs orchestrales, le raffinement, qui fait que si vous

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Lionel Bringuier © Simon Pauly

aimez Ravel vous aimerez cette symphonie ! Cette pièce me tient particulièrement à cœur car j’ai eu l’occasion de rencontrer Henri Dutilleux. En 2002, j’avais joué Métaboles comme violoncelliste au sein de l’Orchestre du Conservatoire, sous la direction de Yan-Pascal Tortelier. Deux semaines plus tard, en me promenant sur l’île Saint-Louis, à Paris, je croise Henri Dutilleux à la sortie d’une boulangerie. Je l’aborde et il me dit «Eh bien ! C’est la première fois que l’on me reconnaît dans la rue !» (Rires.) Je lui parle du concert que nous avions donné quinze jours plus tôt. Il me répond qu’il a entendu la retransmission à la radio et qu’il a trouvé que c’était une très belle interprétation ! J’avais 15 ans. Ça m’a beaucoup marqué, tout comme le deuxième contact que j’ai eu avec lui. Cette fois, c’est moi qui venais de diriger Métaboles, avec l’Orchestre philharmonique de Radio France. Quand je suis sorti de scène, Éric Montalbetti (qui était alors le directeur artistique de l’orchestre) m’a tendu le téléphone : c’était Henri Dutilleux ! Il n’avait pas pu se déplacer mais il avait écouté le concert diffusé en direct. En résumé, il m’a dit que ça lui avait plu… J’ai été très touché car il était vraiment pour moi un géant de la musique ! Être «artiste associé» de l’Orchestre national de Lyon, qu’est-ce que cela suppose pour vous ?

— J’aime travailler sur la durée. Bien connaître un orchestre permet de faire de la musique autrement, d’aller plus loin dans l’interprétation. Il y a une relation de confiance qui se crée et qui nous autorise à essayer des choses. C’est comme dans un couple ! Chacun connaît les qualités et les défauts de l’autre et il y a quelque chose de plus fort qui se crée. Propos recueillis par Chloë Cambreling et Christian Thompson

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|| sa.

18 nov. 18h | tarif b

RAVEL/BIZET

Festival Musiques françaises Henri Dutilleux Symphonie n° 1 [30 min] Maurice Ravel Concerto pour piano en ré majeur, «Pour la main gauche» [20 min] Georges Bizet L’Arlésienne (extraits) [20 min] Orchestre national de Lyon Lionel Bringuier, direction Nicholas Angelich, piano

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«Les Français n’ont pas de musique et n’en peuvent avoir», écrivit Jean-Jacques Rousseau dans sa défense acharnée de la musique italienne. Bizet, Ravel et Dutilleux offrent une réponse cinglante au philosophe : associé au pianiste franco-américain Nicholas Angelich et au jeune chef Lionel Bringuier (actuel directeur du prestigieux Orchestre de la Tonhalle de Zurich), l’Orchestre national de Lyon nous dévoile en effet un splendide panorama national. Avec la «Marche des Rois» ou la «Farandole», les suites tirées de la musique de scène de L’Arlésienne évoquent magnifiquement la Provence de Daudet. Conçu pour un pianiste qui perdit son bras droit pendant la Grande Guerre, le Concerto pour la main gauche déploie des caractères plus ambigus, avec des grondements rauques et inquiétants mais aussi des échappées ironiques vers la chanson populaire et les musiques extra-européennes. La révélation de ce programme est la Première Symphonie, qui montre le jeune Dutilleux encore perméable aux influences de Debussy, Ravel ou Bartók, et déjà si personnel… Quelle maîtrise dans cette constellation de formes que constituent les différents mouvements – passacaille, scherzo, intermezzo et grand finale avec variations !

|| sa.

25 nov. 18h | tarif b

DURUFLÉ REQUIEM

Festival Musiques françaises Maurice Ravel Pavane pour une infante défunte [7 min] Thierry Escaich Concerto pour orgue n° 3 (création européenne) [25 min] Gabriel Fauré Pavane, op. 50 [7 min] Maurice Duruflé Requiem, op. 9 (version de 1947) [40 min] Orchestre national de Lyon Spirito (préparation : Nicole Corti) Jeune Chœur symphonique (préparation : Gabriel Bourgoin et Laetitia Toulouse) Leonard Slatkin, direction Thierry Escaich, orgue Christianne Stotijn, mezzo-soprano Ludovic Tézier, baryton

Parmi les œuvres emblématiques créées sur l’orgue de l’Auditorium, lors de ses vies antérieures parisiennes, figurent deux monuments du répertoire français : le Requiem de Fauré et celui de Duruflé, unis par une même vision apaisée et consolatrice de la mort. Lors de ce week-end célébrant les quarante ans de l’installation à Lyon du prestigieux instrument, il s’imposait de faire retentir au moins l’un d’eux. Si le choix s’est porté sur Duruflé, c’est que l’invité de ce concert est un autre compositeur-organiste, Thierry Escaich, qui se trouve être son successeur à la tribune parisienne de Saint-Étienne-du-Mont. L’ancien compositeur en résidence de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon sera aux claviers à la fois du Requiem de Duruflé et de son propre Troisième Concerto pour orgue, dont ce sera la première audition européenne quelques semaines après sa création au Japon. L’œuvre s’annonce comme la confrontation de l’univers créateur de Thierry Escaich avec quatre époques successives : la musique médiévale, le baroque de Vivaldi, le romantisme et les sonorités de notre temps – la musique spectrale autant que le jazz ou la pop.

Ce concert est également donné à la Philharmonie de Paris le 26 novembre, dans le cadre d’Orchestres en fête, manifestation coordonnée par l’Association française des orchestres. Réservations sur www.philharmoniedeparis.fr Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Nicholas Angelich © Stéphane de Bourgies

Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

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|| je.

30 nov. 20h | sa. 2 déc. 18h | tarif b

MOZART TON KOOPMAN

Festival Musiques françaises Jean-Féry Rebel «Le Chaos», extrait des Éléments [6 min] Jean-Philippe Rameau Suite des Indes galantes [20 min] Joseph Haydn Symphonie n° 85, en si bémol majeur, Hob. I:85, «La Reine» [20 min] Marc-Antoine Charpentier Prélude (Marche en rondeau) du Te Deum [3 min] Wolfgang Amadeus Mozart Sinfonia concertante en mi bémol majeur, pour hautbois, clarinette, cor, basson et orchestre, KV 297b [32 min] Orchestre national de Lyon Ton Koopman, direction Clarisse Moreau, hautbois Nans Moreau, clarinette Guillaume Tétu, cor Louis-Hervé Maton, basson

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Sans doute est-ce le premier «cluster» de l’histoire de la musique : sept notes superposées traduisant le chaos originel, et cela bien que nous ne soyons qu’en 1737 ! Après cette entrée en matière saisissante de JeanFéry Rebel, que de douceur dans les longs souffles de l’air ; l’eau s’écoule avec grâce, le feu envahit les traits de violon, des basses très terre à terre incarnent le quatrième élément. Aux xviie et xviiie siècles, la musique aime jouer avec les images du monde : notre voyage à travers la musique française continue avec Les Indes galantes, où Rameau croque Polonais, Incas, Sauvages et même Turc généreux. Le prélude du Te Deum de Charpentier n’est pas moins cosmopolite, puisqu’il a été adopté comme indicatif de l’Eurovision. Ton Koopman nous ramène à Paris avec la «Reine», symphonie de Haydn ainsi surnommée parce que Marie-Antoinette l’appréciait beaucoup, et la Sinfonia concertante de Mozart, où le compositeur reprend le modèle de la symphonie concertante qui faisait alors fureur à Paris et où brilleront les solistes de l’Orchestre national de Lyon.

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

|| di.

3 déc. 16h | tarif c

RHAPSODIE BOHÉMIENNE

Gábor Boldoczki

František Benda Symphonie n° 2, en sol majeur [8 min] Johann Baptist Georg Neruda Concerto pour trompette, cordes et basse continue en mi bémol majeur [14 min] Antonín Dvořák Nocturne pour orchestre à cordes en si majeur, op. 40 [8 min] Johann Nepomuk Hummel Introduction, thème et variations pour bugle et orchestre en fa mineur, op. 102 (original pour hautbois) [14 min] Johann Baptist Vaňhal Symphonie en sol mineur, Bryan g1 [15 min] Antonín Dvořák Valses pour orchestre à cordes op. 54 nos 1 et 4 [8 min] Johann Baptist Vaňhal Concerto pour bugle en fa majeur (arr. du concerto pour contrebasse en mi bémol majeur) [22 min] PKF – Prague Philharmonia Jan Fišer, violon solo Gábor Boldoczki, trompette

23 «Rhapsodie», parce que cette enivrante guirlande de thèmes forme une grande fantaisie de couleurs. «Bohémienne», parce que nous y goûtons le ton national si caractéristique de la musique tchèque. «Oh ! La voilà donc, devant mes yeux noyés de larmes, cette terre, berceau jadis, aujourd’hui tombeau de ma nation !» s’écriait Ján Kollár, l’un des premiers poètes du renouveau panslave. En compagnie de Benda, Neruda, Vaňhal – des contemporains de Haydn et Beethoven – et de l’incontournable Dvořák, promenons-nous dans cette province d’Europe centrale qui a su préserver son âme malgré la longue domination de l’Autriche des Habsbourg. Après avoir raflé les plus grands concours (CIEM de Genève, Printemps de Prague, ARD de Munich, Maurice-André de Paris), Gábor Boldoczki vient d’enregistrer de fascinants Concertos orientaux des xxe et xxie siècles. Le voici reparti deux siècles plus tôt pour nous proposer, en «voisin» hongrois, ce programme tchèque avec la complicité de Jan Fišer et de son orchestre pragois.

Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Gábor Boldoczki © Marco Borggreve


|| je.

14 déc. 20h | sa. 16 déc. 18h | tarif b

TCHAÏKOVSKI SYMPHONIE «PATHÉTIQUE» Saleem Ashkar Nikolaj Znaider

Carl Maria von Weber Ouverture du Freischütz [10 min] Robert Schumann Concerto pour piano en la mineur, op. 54 [30 min] Piotr Ilyitch Tchaïkovski Symphonie n° 6, en si mineur, op. 74, «Pathétique» [46 min] Orchestre national de Lyon Nikolaj Znaider, direction Saleem Ashkar, piano

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Nous aurions pu attendre Nikolaj Znaider comme soliste du concerto pour violon de Schumann, mais il vient dans celui pour piano – pas au clavier mais à la tête de l’Orchestre national de Lyon. Que le violoniste danois, lauréat du Concours Reine-Élisabeth 1997, ait fini par faire quelques infidélités à son magnifique Guarnerius del Gesù, rien d’étonnant à cela : il a toujours aimé sortir des sentiers battus, cherchant sans repos la mélodie idéale, dont il devine un possible modèle dans l’art du chant mozartien. Question de souffle, de phrasé à réinventer… Znaider cède donc sa place de soliste à Saleem Ashkar, un pianiste israélo-palestinien habitué à jouer avec les plus grands orchestres depuis ses rencontres avec Zubin Mehta et Daniel Barenboim. Le concerto de Schumann est entouré par deux autres monuments du répertoire romantique : l’ouverture du Freischütz, qui traduit si bien les mystères de la forêt germanique ; et la Sixième Symphonie de Tchaïkovski. «Pathétique», précise le sous-titre. «Une symphonie à programme», selon le compositeur lui-même. Mais un programme aussi passionné que secret, qui faisait pleurer son auteur rien qu’à y penser. Ce programme, à Nikolaj Znaider désormais de l’imaginer…

|| je.

21 déc. 20h | tarif b

MAHLER SYMPHONIE N° 4

Mirga Gražinytė-Tyla Joseph Haydn Symphonie n° 7, en ut majeur, «Le Midi», Hob. I:7 [21 min] Vakhtang Kakhidze Bruderschaft, pour alto, piano et orchestre à cordes [15 min] Gustav Mahler Symphonie n° 4, en sol majeur [55 min] Orchestre national de Lyon Mirga Gražinytė-Tyla, direction NN, alto Onutė Gražinytė, piano Lydia Teuscher, soprano

Un monument ! Non pas du fait de sa masse instrumentale, puisque Mahler n’y a pas même inclus les trombones et le tuba, mais du fait de sa sublime élévation vers le ciel, digne des plus hautes flèches gothiques de l’Allemagne. L’œuvre culmine sur un poème du recueil populaire Le Cor merveilleux de l’enfant, ultime étape de cette lente ascension vers la «Vie céleste» guidée par la voix sublime de Lydia Teuscher. Sur ce chemin escarpé, les musiciens sont menés par Mirga Gražinytė-Tyla – sur laquelle tous les projecteurs se braquent depuis qu’elle a pris la direction de l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham à la suite de Sir Simon Rattle et d’Andris Nelsons. Pour cette rencontre exceptionnelle avec les musiciens de l’ONL, la jeune cheffe lituanienne propose en outre la Symphonie «Le Midi» de Haydn, une œuvre exubérante, solaire à l’exception d’un douloureux solo de violon, puis une véritable découverte : Bruderschaft, concerto pour piano et alto du compositeur géorgien Vakhtang Kakhidze. Dans cette œuvre aux harmonies très belles, influencées à la fois par la musique folklorique et le jazz, la «Fraternité» du titre s’incarne par la présence, au piano, d’Onutė, la sœur de Mirga Gražinytė ! Ce concert est également donné à la MC2 (Grenoble) le 22 décembre. Réservations sur www.lestheatres.net

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Mirga Gražinytė-Tyla © Franz Jansen

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|| ve.

22 déc. 20h | tarif a

HÄNDEL LE MESSIE

Les Nouveaux Caractères Accentus Georg Friedrich Händel Le Messie [2h30 + entracte] Les Nouveaux Caractères Accentus Sébastien d’Hérin, direction Martina Janková, soprano Kate Aldrich, mezzo-soprano Robert Murray, ténor Konstantin Wolff, baryton

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«Je pensais voir tout le Ciel devant moi et le grand Dieu lui-même», écrivait Händel après avoir entendu son Messie. Mais c’est bien le roi George II d’Angleterre qui s’est levé en pleine représentation londonienne, saisi par l’illustre «Alléluia» où ce mot est répété 70 fois dans une jubilation croissante. L’œuvre est devenue l’un des plus forts symboles de Noël et du temps de l’Avent, bien qu’elle fût initialement pensée pour le temps de Pâques et que sa Nativité aboutisse à la Résurrection, son véritable sujet. Créé en avril 1742 lors d’un gala de charité au Temple Bar de Dublin, le Messie ne délivre sa puissance que dans les plus grandes salles, lorsque sa musique pleine de vigueur et d’élan peut se projeter dans l’espace. Nul doute que les Nouveaux Caractères (orchestre sur instruments d’époque) et leur chef Sébastien d’Hérin puiseront dans leur profonde expérience de l’opéra baroque pour donner vie aux airs et ensembles de cette sublime fresque, avec le concours d’Accentus, le chœur fondé en 1991 par Laurence Equilbey.

29 dec. 20h | sa. 30 dec. 18h | tarif b || di. 31 dec. 20h | tarif a+ er || lu. 1 janv. 16h | tarif a || ve.

BROADWAY

Concerts de fin d’année Extraits d’opéras et comédies musicales américaines : West Side Story, Candide, Singin’ in the Rain, My Fair Lady, Cabaret, Les Misérables… Orchestre national de Lyon David Charles Abell, direction Deborah Myers, Rebecca Trahearn, Damian Humbley, Adrian der Gregorian, chant Fabrice Oudin, mise en lumière et scénographie

Les fêtes de fin d’année à New York, c’est un arbre gigantesque au Rockefeller Center, des vitrines illuminées sur la Cinquième Avenue et un personnage né il y a bientôt deux cents ans de l’imagination d’un pasteur de la ville, habillé de rouge par une firme de boisson, et qui passe avec ses huit rennes de maison en maison pour y distribuer ses cadeaux. Mais pour nombre de New-Yorkais, les festivités commencent à Broadway. Chaque hiver y est l’occasion de présenter de nouveaux spectacles qui feront la fortune des théâtres installés tout du long de la célèbre avenue de Manhattan. Cette année, pour célébrer Nouvel An au rythme des comédies américaines et de leurs plus célèbres songs, (et prolonger le plaisir de la tournée américaine de février 2017), l’Orchestre national de Lyon a fait appel à David Charles Abell, spécialiste du répertoire, qui a notamment travaillé sur West Side Story avec Leonard Bernstein lui-même. On y retrouvera My Fair Lady et son irrésistible fleuriste immortalisée par Audrey Hepburn, les mélodies et pas de danse envoûtants de Singin’ in the Rain, et bien sûr la réécriture de Roméo et Juliette dans un Manhattan du xxe siècle, tel que l’a imaginé Bernstein dans West Side Story. Sans oublier quelques spectacles qui provoquent aujourd’hui encore des files d’attente devant les théâtres. On n’a pas fini d’applaudir Les Misérables !

En coproduction avec le Centre culturel de rencontre d’Ambronay. Lever de rideau : 19h (durée : 40 minutes). Avec The Goldfinch Ensemble, issu du programme européen eeemerging (Emerging European Ensembles). Salle Proton de la Chapelle, entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs du concert du soir). Avec le soutien de la Fondation Orange et d’Europe Créative. Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : le vendredi et le dimanche à 19h, le samedi à 17h, le lundi à 15h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Times Square, New York – Photo montage © DR

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|| je.

11 janv. 20h | gratuit

|| sa.

BRUCKNER SYMPHONIE N° 9

Eliahu Inbal

Anton Bruckner Symphonie n° 9 [80 min sans entracte] Orchestre du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon Orchestre national de Lyon Eliahu Inbal, direction

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«Bruckner ? Bruckner ? Qui est-il ? Où vit-il ? Que fait-il ?», demandait le compositeur Hugo Wolf aux lecteurs d’une revue viennoise… Victime de tous les malentendus de son vivant, Bruckner souffre aujourd’hui encore d’un injuste mépris. Trop wagnérien pour les uns, trop paysan pour les autres. Et pourtant si éblouissant. Sa Neuvième, Bruckner ne la voulait pas dédiée à «tel ou tel noble protecteur des arts», comme les œuvres de ses prédécesseurs, mais «consacrée à Dieu». Désirant qu’elle couronne magistralement son œuvre, il y plaça tous ses efforts avant de caler au seuil du finale, resté inachevé. Les trois premiers mouvements suffisent à embraser l’auditeur, entre progressions hypnotiques, rythmes sauvages et suspensions mystiques. Pour traduire cette partition monumentale entre toutes, l’Orchestre national de Lyon double ses forces grâce aux étudiants du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon dans une nouvelle session de ce projet Side by Side qui nous a valu, la saison dernière, une magnifique Septième Symphonie de Mahler. À la tête de cet ensemble imposant : Eliahu Inbal, dont l’enregistrement intégral des symphonies de Bruckner, avec l’Orchestre de la Radio de Francfort, a reçu, en 1983, le prestigieux prix des Critiques de disques allemands. Désormais octogénaire, mais toujours sollicité, le maestro israélien compte parmi les baguettes les plus respectées. Son histoire avec l’Orchestre national de Lyon dure depuis des décennies, mais la joie de le retrouver est toujours intacte.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Eliahu Inbal © Z. Shrapek

13 janv. 18h | tarif c

WEST SIDE STORY

Week-end Percussions Ludwig van Beethoven La Victoire de Wellington, ou La Bataille de Vitoria, op. 91 [15 min] Guillaume Connesson Cythère, concerto pour quatre percussionnistes et orchestre [14 min] Leonard Bernstein «Danses symphoniques» de West Side Story [24 min] Orchestre national de Lyon Elim Chan, direction Thierry Huteau, Guillaume Itier, Adrien Pineau et FrançoisXavier Plancqueel, percussions

Les percussions prennent le devant de la scène dans ce concert placé au cœur du week-end qui leur est consacré. Elles sont militaires avec Beethoven célébrant la victoire de Wellington sur les troupes napoléoniennes à Vitoria : roulements de tambours, bruits de combat sur fond de timbales et cymbales, rien n’y manque, pas même les coups de canon. Il faut dire que l’œuvre a été commandée par Mälzel, l’inventeur du métronome, qui voulait l’inscrire au répertoire de son tout nouvel instrument mécanique, le panharmonicon. Avec Guillaume Connesson, les percussions se font peinture. Cythère, concerto pour quatre percussionnistes, a valu au compositeur associé de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon une Victoire de la musique en 2015. L’œuvre est inspirée d’une toile de Watteau, Le Pèlerinage à l’île de Cythère, dont elle traduit en sons les différents plans. Nous voici livrés aux capiteuses délices de l’amour sur l’île consacrée à Vénus… De l’amour encore avec Bernstein et son Roméo et Juliette new-yorkais. Les percussions européennes et sud-américaines scandent ici les battements du cœur, mais aussi la lutte à mort des bandes rivales.

Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

|| di.

14 janv. 18h | tarif c

AIRS DE DANSE

Week-end Percussions

Dmitri Chostakovitch Préludes op. 34 (extraits) [15 min] Graham Fitkin Partially Screaming [6 min] Albert Roussel Le Festin de l’araignée [24 min] Igor Stravinsky Petrouchka [30 min] (Arrangements de Gérard Lecointe et Gilles Dumoulin) Percussions Claviers de Lyon

Élans impulsifs, mouvements subtils ou cadencés… Danses et percussions semblent unies depuis toujours. Les compositeurs se sont saisis de ce lien et ont écrit des œuvres plus imagées, plus fluides, plus éprouvantes. Dans le cadre du concert, leur interprétation révèle pourtant des qualités purement musicales, tout en se souvenant de la dramaturgie et du mouvement chorégraphié qui les a fait naître. Les Percussions Claviers de Lyon interprètent quatre œuvres liées à la danse, dans des versions originales ou adaptées mais toujours étonnantes. Le mouvement de leurs baguettes sur les claviers, tour à tour ample ou énergique, est un prolongement visuel de la musique et évoque le corps des danseurs. Le programme comprend deux partitions composées pour les célèbres Ballets russes de Diaghilev (Le Festin de l’araignée et Petrouchka), un parcours à travers les Préludes de Dmitri Chostakovitch qui met en valeur l’héritage de la danse et une œuvre inspirée par les danses urbaines d’aujourd’hui, Partially Screaming. Un voyage dans le temps, des pas de la ballerine à l’ivresse du rythme pur !

Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

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|| ma.

16 janv. 20h | tarif a

JORDI SAVALL

Ibn Battûta : Le Voyageur du temps (2e partie) Hespèrion XXI Jordi Savall, vièle, rebab, direction, conception Lingling Yu, pipa (Chine) Xin Liu, zheng (Chine) / Waed Bouhassoun, oud, chant (Syrie) / Driss El Maloumi, oud (Maroc) / Rajery, valiha (Madagascar) / Moslem Rahal, ney (Syrie) / Haïg Sarikouyoumdjian, duduk, belul (Arménie) / Daud Sadozai, rebab, sarod (Afghanistan) / Prabhu Edouard, tablas (Inde) / Hakan Güngör, kanun (Turquie) / Yurdal Tokcan, oud (Turquie) Bakary Sangaré, récitant

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L’écrivain arabe Ibn Battûta (1333-1392) visita le monde durant plus de trente ans, allant de son Maroc natal jusqu’au fin fond de la Chine et jusqu’aux limites connues de l’Afrique noire. Cet impressionnant périple a fait de lui le prototype du globe-trotter (jawwala) ainsi que le maître incontesté du récit de voyage (rihla). Après le succès du premier volet en octobre 2016, où le «Marco Polo arabe» nous a emmenés de l’Afrique au Levant, poursuivons à présent le voyage jusqu’en Chine, à travers les steppes d’Asie centrale. Jordi Savall et son ensemble Hespèrion XXI sont accompagnés de musiciens invités provenant des différents pays visités par Ibn Battûta lors de la deuxième partie de son périple. C’est l’occasion de découvrir un patrimoine extrêmement varié, dont les traditions ont traversé le temps pour nous rapprocher de la beauté et de la force expressive des merveilleuses musiques de l’époque.

Avec le soutien du département de la Culture de la Generalitat de Catalunya et de l’Institut Ramon Llull. En coproduction avec le Centre culturel de rencontre d’Ambronay. Lever de rideau : 19h (durée : 40 minutes). Avec Prisma, issu du programme européen eeemerging (Emerging European Ensembles). Salle Proton de la Chapelle, entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs du concert du soir). Avec le soutien de la Fondation Orange et d’Europe Créative. Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

|| ve.

19 janv. 20h | tarif b

ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE NELSON GOERNER

Mozart/Strauss

Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 20, en ré mineur, KV 466 [35 min] Richard Strauss Une vie de héros, op. 40 [50 min] Orchestre de la Suisse romande Jonathan Nott, direction Nelson Goerner, piano

«Il est plus facile d’être héros qu’honnête homme», affirmait Luigi Pirandello dans La Volupté de l’honneur ; trois ans après avoir célébré le surhomme nietzschéen dans Ainsi parlait Zarathoustra, Strauss s’invente un nouveau rôle, abandonne toute assise littéraire pour envisager plus librement un programme dont il est lui-même le personnage central. Il raconte ses batailles et ses victoires grâce à un orchestre énorme et virtuose, confiant au violon solo la voix de sa chère Pauline. Cette partition monumentale est un juge impitoyable pour les chefs comme pour les orchestres, mais elle n’est pas de celles qui peuvent effrayer un orchestre du prestige de l’Orchestre de la Suisse romande, notre si proche voisin, et son directeur musical, Jonathan Nott. Un autre héros, Nelson Goerner, se présente sur la scène de l’Auditorium. Seul face à l’orchestre, il ne prétend pas vaincre par la force : si le Vingtième Concerto offre ces accents théâtraux propre à Mozart, piano et orchestre fusionnent plus qu’ils ne luttent l’un contre l’autre. Dans leur dialogue, on ne se coupe ni ne joue la surenchère ; on passe la parole à l’autre, on le rassure, on le soutient avec délicatesse. Une leçon de vie, de morale peut-être, de savoir-vivre assurément, par un des pianistes les plus élégants de notre temps.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Nelson Goerner © Marco Borggreve

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|| je.

25 janv. 20h | sa. 27 janv. 18h | tarif b

SOL GABETTA ALAN GILBERT

Brahms/Martinů/Bach

Johannes Brahms Symphonie n° 3, en fa majeur, op. 90 [40 min] Bohuslav Martinů Concerto pour violoncelle n° 1 [30 min] Johann Sebastian Bach Suite pour orchestre n° 3, en ré majeur, BWV 1068 [20 min]

1er fév. 20h | sa. 3 fév. 18h | tarif b

BEETHOVEN L’EMPEREUR

François-Frédéric Guy Ludwig van Beethoven Concerto pour piano n° 5, en mi bémol majeur, op. 73, «L’Empereur» [40 min] Dmitri Chostakovitch Symphonie n° 7, en ut majeur, op. 60, «Leningrad» [75 min] Orchestre national de Lyon Stanislav Kochanovsky, direction François-Fréderic Guy, piano

Orchestre national de Lyon Alan Gilbert, direction Sol Gabetta, violoncelle

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|| je.

Depuis 1924 et son Premier Concertino, Bohuslav Martinů a offert au violoncelle de nombreuses pages comptant parmi les plus séduisantes du répertoire. Non qu’il ait été lui-même violoncelliste ; fils du sonneur de cloches de Polička, petite bourgade de Bohême, il a étudié le violon et l’orgue. Mais les liens tissés avec les meilleurs interprètes – tels Gregor Piatigorsky ou Pierre Fournier – expliquent cette floraison. Sol Gabetta, artiste en résidence de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon, a choisi de jouer son Premier Concerto, qu’elle vient d’enregistrer avec l’Orchestre philharmonique de Berlin et Krzysztof Urbański (qui dirige l’ONL les 8 et 10 février, voir p. 34). Dans cette œuvre espiègle, qui mêle folklore tchèque, souvenir de Vivaldi et rutilance du grand orchestre, elle est accompagnée par Alan Gilbert, le directeur musical du prestigieux Philharmonique de New York et, osons le dire, le frère de Jennifer Gilbert, violon solo de l’Orchestre national de Lyon. Alan Gilbert dirige en seconde partie la Troisième Symphonie de Brahms, à la fois «Symphonie héroïque» et «jardin secret» de son compositeur, selon le chef d’orchestre Wilhelm Furtwängler – assurément la plus connue des quatre symphonies de Brahms grâce à ses reprises par Gainsbourg, Montand ou Sinatra.

«Chant de triomphe pour le combat ! Attaque ! Victoire !» : en marge du Cinquième Concerto pour piano, ces mots réaffirme l’engagement patriotique de Beethoven en 1809, alors que Napoléon est aux portes de la capitale autrichienne. Pour un tel ouvrage, il faut toute la fougue de François-Frédéric Guy, un pianiste rompu à l’art de Beethoven – il a enregistré l’intégrale de ses sonates et concertos, en plus de ses œuvres pour violoncelle et piano. Cent trente ans plus tard, l’armée allemande envahit l’Europe. Après avoir réclamé son incorporation militaire puis officié en tant que piquet d’incendie, Chostakovitch doit fuir Leningrad assiégée. À défaut de porter un fusil, il confie à la musique le soin d’exprimer son héroïsme. «Guerre», «Souvenirs», «Les Grands Espaces de ma patrie» puis «Victoire» : par les sous-titres de ses quatre mouvements, la Septième Symphonie est un appel à la lutte. Résonant dans la ville assiégée, elle remonta le moral des combattants et impressionna l’ennemi ; malgré l’alerte des sirènes en plein concert, personne ne bougea de son siège. C’est Stanislav Kochanovsky, immédiatement réinvité par l’Orchestre national de Lyon après son succès en mars dernier (Smetana/Chopin/Bartók), qui livre cette bataille. Aucun doute qu’il mènera l’ONL à la victoire.

Ce concert est également donné au Grand Théâtre de Provence (Aix-en-Provence) le 26 janvier. Réservations sur www.lestheatres.net

En écho à Parlons contre-pouvoir, week-end en préambule du festival Verdi de l’Opéra de Lyon.

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Alan Gilbert © Chris Lee

François-Frédéric Guy © Caroline Dourtre

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|| di.

4 fév. 16h | tarif c

HAYDN STABAT MATER

Orchestre des Pays de Savoie/Spirito

Wolfgang Amadeus Mozart Motet Sancta Maria, mater Dei, KV 273 [4 min] Thierry Escaich Alléluias pro omni tempore [10 min] Wolfgang Amadeus Mozart Motet Regina cœli, KV 127 [15 min] Joseph Haydn Stabat Mater en sol mineur, Hob. XXa:1 [70 min] Orchestre des Pays de Savoie Spirito Nicole Corti, direction

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Des litanies, des motets sur le Salve Regina ou l’Ave Maria, des Magnificat : les célébrations de la Vierge furent-elles pour Mozart une façon de placer sa famille sous la protection du Ciel ? Son père, Leopold, ne manquait jamais de dire ou faire dire quelques Ave et Pater noster, et l’on ne saurait réduire la musique d’Église de Wolfgang à un travail de circonstance pour l’archevêque de Salzbourg. Si la joie emporte les deux motets de Mozart, c’est un autre visage de Marie que peint Joseph Haydn. Rien de plus vrai que ces soupirs et ces larmes maternelles qui coulent au pied de la croix, ces douceurs et ces âpretés harmoniques, ces subtiles variations d’éclairage. Rayonnante ou douloureuse selon les fêtes, la Vierge se présente dans sa plus profonde humanité dans un tel Stabat Mater. Et parce que son amour est atemporel, l’Orchestre des Pays de Savoie, Spirito et Nicole Corti se tournent vers les expressions spirituelles de notre siècle en reprenant les jubilatoires Alléluias pro omni tempore de Thierry Escaich, récompensés en 2011 d’une Victoire de la musique – la troisième pour ce compositeur qui vient de rééditer l’exploit une quatrième fois en 2017.

|| je.

8 fév. 20h | sa. 10 fév. 18h | tarif b

CHOPIN CONCERTO POUR PIANO

Jan Lisiecki

Wolfgang Amadeus Mozart Ouverture de La Flûte enchantée [8 min] Frédéric Chopin Concerto pour piano n° 2, en fa mineur, op. 21 [32 min] Witold Lutosławski Concerto pour orchestre [30 min] Orchestre national de Lyon Krzysztof Urbański, direction Jan Lisiecki, piano

Né il y a vingt-deux ans à Calgary, Jan Lisiecki est d’autant plus attaché à ses racines polonaises qu’il a ouvert en 2010 les célébrations du bicentenaire de Chopin, non pas au Canada mais à Żelazowa Wola, la petite ville natale du compositeur. Il faut dire que Chopin accompagne le pianiste dans le monde entier ; voici donc Jan Lisiecki dans le Deuxième Concerto accompagné par son «compatriote» Krzysztof Urbański, jeune chef trentenaire issu de la prestigieuse Académie Chopin de Varsovie. Le programme sera complété par l’ouverture de La Flûte enchantée de Mozart ainsi que par le Concerto pour orchestre d’un autre compositeur polonais, Witold Lutosławski, une partition brillantissime pour l’orchestre dont la musique s’appuie sur différents emprunts à des mélodies populaires de la région de Kurpie. Si l’on peut deviner çà et là quelques thèmes folkloriques, leur utilisation est toutefois très libre ; elle a valu à Lutosławski une reconnaissance internationale exceptionnelle après la création de l’ouvrage en 1954.

Ce concert est également donné au Grand Théâtre de Provence (Aix-en-Provence) le 9 février. Réservations sur www.lestheatres.net Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Krzysztof Urbański © Caroline Doutre

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|| ve.

2 mars 20h | tarif c

LA VOIX HUMAINE

Crazy Week-end Michaël Levinas Psaume, création mondiale [8 min] Dmitri Kourliandski The Riot of Spring [25 min] Francis Poulenc La Voix humaine (livret de Jean Cocteau) [41 min] Orchestre national de Lyon Baldur Brönnimann, direction Anna Caterina Antonacci, soprano

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La musique, écrivait Emil Cioran, touche en nous «une zone si profonde que la folie elle-même n’y saurait pénétrer». N’y a-t-il pas entre la musique et la folie une capacité commune à s’exprimer au-delà des mots, et à dire ce que nulle langue ne peut saisir, aux confins du sens ? Pour ce nouveau partenariat entre l’Orchestre national de Lyon et la Biennale Musiques en Scène, parole est donnée à la folie. Anna Caterina Antonacci, qui a incarné de nombreuses héroïnes d’opéra manifestement privées de raison, prête sa voix et son talent d’actrice à La Voix humaine de Poulenc et Cocteau – une femme seule en scène trahie par l’amour mais s’accrochant au fil d’une discussion téléphonique, dans une suite de dérangements technologiques autant que psychologiques. Risquonsnous ensuite aux portes de la déraison avec Dmitri Kourliandski : le son s’étire à l’extrême, enfle jusqu’à la saturation, envahit le public pour installer le délire. De Michaël Levinas enfin, nous avons aimé le son de l’absurde et de l’incongru, le dérèglement de l’esprit et du monde quand il s’inspirait de Gogol ou Genet ; gageons qu’il y aura beaucoup de fantaisie dans Psaume, sa nouvelle création.

|| sa.

3 mars 15h | tarif d

LISZT ET BEETHOVEN REVISITÉS

Crazy Week-end

Franz Liszt Malédiction, pour piano et orchestre à cordes, S. 121 [15 min] John Adams The Black Gondola (d’après La lugubre gondola de Franz Liszt) [9 min] Michaël Levinas Lenore (d’après Franz Liszt), pour récitant et ensemble [16 min] Bernard Cavanna Geek Bagatelles (introspections sur quelques fragments de la Neuvième Symphonie de Beethoven) [20 min] Orchestre de Picardie Chœur de smartphones (direction : Pierre Bassery) Arie van Beek, direction Michaël Levinas, piano NN, récitant

Fondé en 1985, l’Orchestre de Picardie aime mettre en œuvre de nouvelles formes d’expression artistique et s’engage activement dans le développement de modèles de concerts participatifs. Ce concert témoigne de ces aspirations, avec un programme où Liszt et Beethoven passent au prisme d’une pensée contemporaine. De Liszt, Michaël Levinas interprète au piano une page aussi rare que poignante accompagnée de l’orchestre à cordes, Malédiction (1833). John Adams et lui-même revisitent ensuite deux autres pièces du compositeur hongrois, La lugubre gondola (1882) et Lenore (1857), offrant deux visions singulières de l’histoire de la musique. Geek Bagatelles (2016) se réapproprie pour sa part une des plus grandes œuvres du répertoire classique, la Neuvième Symphonie de Beethoven, avec une orchestration de smartphones confiée au public. (Le téléchargement de l’application Geek Bagatelles sur Google Play ou App Store est indispensable pour pouvoir participer au concert. En partenariat avec le réseau ONE®/Europe Creative.)

|| sa.

3 mars 20h | tarif d

ÉTEIGNEZ LES LUMIÈRES

Crazy Week-end

Michaël Levinas Psaume [8 min] Torū Takemitsu Twill by Twilight [11 min] Morton Feldman Coptic Light [22 min] Orchestre national de Lyon Baldur Brönnimann, direction

Dans le cadre de son Crazy Week-end, l’Auditorium de Lyon éteint les lumières, pour ne laisser allumés que les pupitres des musiciens. Fermez les yeux, respirez doucement et goûtez à la méditation en vous laissant porter par les pièces choisies tout spécialement par l’orchestre. Twill of Twilight de Takemitsu aspire à un état de musique qui serait antérieur à la naissance de la mélodie et du rythme. Malgré son large effectif, ce sont des masses sonores extrêmement fines qui se déploient. Leurs couleurs pastel évoquent, selon l’auteur, ce moment particulier où le soleil vient de se coucher et où le crépuscule glisse vers l’obscurité. Cette pièce est dédiée à Morton Feldman, lui aussi au programme de cette soirée peu ordinaire. Son Coptic Light rallumerait la salle si ses éclairages n’étaient d’une douceur extrême. Inspiré par les mystérieux tissus coptes qu’il a découverts au Louvre, le compositeur américain imagine des blocs sonores très délicats. Leur métamorphose est si lente qu’ils paraissent immuables, toujours identiques et à jamais insaisissables. Et pour préparer le public à cette curieuse expérience, le concert s’ouvrira avec Psaume de Michaël Levinas, présenté la veille en création mondiale. Un pont bâti entre le conscient et l’inconscient, parce que méditation et folie partagent un peu de cet abandon de soi.

Dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène.

Dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène.

Dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Baldur Brönnimann © J. Messias

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|| je.

8 mars 20h | tarif b

GRIEG CONCERTO POUR PIANO

Leonard Slatkin Christian Ihle Hadland Hugo Alfvén Rhapsodie suédoise n° 1, op. 19, «Nuit de la Saint-Jean» [15 min] Edvard Grieg Concerto pour piano en la mineur, op. 16 [30 min] Jean Sibelius Symphonie n° 5, en mi bémol majeur, op. 82 [35 min] Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Christian Ihle Hadland, piano

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Rêvez-vous de fjords, d’étendues glacées, de traversées en færing ou de courses de chiens de traîneau ? Cap sur le Grand Nord avec Leonard Slatkin, qui nous fait découvrir cette semaine deux nouvelles étoiles de la musique scandinave, Christian Ihle Hadland et Elina Vähälä, avant de nous emmener la semaine suivante dans les voyages extraordinaires de Peer Gynt. Remarqué aux côtés de Renée Fleming à l’occasion de la remise du prix Nobel de la Paix en 2006, le pianiste norvégien Christian Ihle Hadland nous propose le Concerto pour piano de Grieg, œuvre émouvante dans laquelle le compositeur a mis tout son amour pour Nina Hagerup, sa jeune épouse, et pour Alexandra, leur première et unique fille. Au fil des mouvements, vous reconnaîtrez des tournures typiques, un rythme de danse semblable au springar, des sonorités de violon Hardanger. Fêtez aussi la Saint-Jean en compagnie d’Hugo Alfvén, au son d’une mélodie du Värmland reprise dans la première Rhapsodie suédoise. Puis perdez-vous dans la nature finlandaise avec la Cinquième Symphonie de Sibelius : «Le soleil d’automne brille. La nature revêt ses couleurs d’adieu. Mon cœur chante tristement.» Jusqu’à l’apparition de seize cygnes, traduite en musique dans la saisissante page conclusive : «Une des grandes expériences de ma vie. Dieu, que c’est beau.»

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

|| sa.

10 mars 18h | tarif b

SIBELIUS CONCERTO POUR VIOLON

Leonard Slatkin Elina Vähäla

Anders Hillborg Beast Sampler [10 min] Jean Sibelius Concerto pour violon [35 min] Carl Nielsen Symphonie n° 5, op. 50 [34 min] Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin, direction Elina Vähälä, violon

En septembre 2015, Elina Vähälä célébrait le centcinquantième anniversaire de Sibelius en donnant, avec Hannu Lintu et l’Orchestre symphonique de la Radio finlandaise, la version originale – rarement donnée – de son Concerto pour violon. Peu de solistes peuvent donc, autant qu’elle, se targuer de connaître en profondeur l’ouvrage jusque dans les étapes de sa construction, au fil des doutes et des repentirs du compositeur. Elle mesure ainsi les efforts d’équilibriste qui ont été ceux de Sibelius quand il a concentré la forme de son concerto, jusqu’à en faire l’une des partitions les plus appréciées du xxe siècle.. Pour poursuivre sa traversée du Grand Nord, Leonard Slatkin nous invite à poser nos valises dans deux autres pays dont nous connaissons mal la musique. Au Danemark, Carl Nielsen est certainement l’auteur le plus connu ; marquée par les souffrances de la Seconde Guerre mondiale, sa Cinquième Symphonie est l’une de ses œuvres les plus marquantes. En Suède, on nommerait probablement Stenhammar, Alfvén ou Berwald. Voici Anders Hillborg : Beast Sampler est une exploration du son, recourant à l’échantillonnage pour nous révéler un monde magique, transparent et opaque, comparable aux grands fonds marins.

Propos d’avant-concert : 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Elina Vähälä © Laura Riihelä

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|| ve.

16 mars 20h | sa. 17 mars 18h | tarif b

GRIEG PEER GYNT

Théâtre en musique Edvard Grieg Peer Gynt, musique de scène pour la pièce d’Ibsen [1h40] Orchestre national de Lyon Spirito (préparation : Nicole Corti) Jeune Chœur symphonique (préparation : Gabriel Bourgoin et Laetitia Toulouse) Leonard Slatkin, direction Lauren Fagan, soprano (Anitra) Agneta Eichenholz, soprano (Solveig) Dietrich Henschel, baryton (Peer Gynt) NN, récitant Sandra Pocceschi et Giacomo Strada, conception et réalisation

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De l’embrasement sensuel d’«Au matin» à la douleur de la «Mort d’Åse», nous avons tous dans l’oreille quelques passages de la musique composée par Grieg pour la pièce d’Henrik Ibsen. Mais la partition ne se réduit pas aux morceaux formant les deux suites de concert. Comme ils l’ont fait en novembre 2015 avec Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare et Mendelssohn, l’Orchestre national de Lyon et Leonard Slatkin proposent donc l’ensemble de la musique de scène, dans une adaptation de la pièce et une mise en espace et en lumière dues à Sandra Pocceschi et Giacomo Strada. Replacés dans le contexte de l’étrange aventure de Peer, héros contradictoire et déconcertant, ces morceaux bien connus prendront tout leur sens. Ce sera aussi l’occasion de les entendre sous leur forme originale – la truculente marche de «L’Antre du roi de la montagne» avec son chœur sauvage, l’envoûtante «Chanson de Solveig» avec sa voix de soprano – tout en découvrant tous les morceaux que Grieg n’a pas retenus dans les suites d’orchestre.

|| di.

18 mars 16h | tarif a

VERDI ATTILA

|| di.

25 mars 16h | gratuit

LISZT

Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon Giuseppe Verdi Attila, drame lyrique en un prologue et trois actes [2h + entracte] Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon Daniele Rustioni, direction Dmitri Oulianov, basse (Attila) Alexeï Markov, baryton (Ezio) Tatiana Serjan, soprano (Odabella) Riccardo Massi, ténor (Foresto)

Dernier des opéras de jeunesse de Verdi, avant la révolution de Macbeth, Attila (1847) pousse à un degré de perfection la recette inaugurée cinq ans plus tôt avec Nabucco : un lyrisme rayonnant, des cabalettes enflammées, des chœurs puissants. Mais ici, l’orchestre sort de l’ombre et le personnage d’Attila voit naître une complexité psychologique nouvelle. Tout tyran qu’il est, le rôle titre est très attachant, révélant ses fêlures dans un cauchemar qui préfigure les grandes scènes de Philippe II (Don Carlos) ou Simon Boccanegra ; Dmitri Oulianov (le Roi René de Iolanta, en mai 2016, à l’Opéra de Lyon) a sans conteste la carrure d’un tel personnage. Pour lui tenir tête, une femme. Guerrière intrépide et tendre, Odabella est l’une des héroïnes verdiennes les plus flamboyantes, et ses exhortations au peuple italien pour qu’il repousse l’assaillant hun ont déchaîné l’enthousiasme du public dans l’Italie du Risorgimento. Inoubliable avec Riccardo Muti à l’Opéra de Rome (2012), Tatiana Serjan endosse de nouveau ce rôle écrasant. L’Orchestre et les Chœurs de l’Opéra de Lyon et leur nouveau directeur musical, Daniele Rustioni, apporteront leur savoir-faire à cette fête de la voix.

Faust-Symphonie Franz Liszt Les Préludes [20 min] Franz Liszt Eine Faust-Symphonie [1h15] Orchestre du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon Péter Csaba, direction

Fondé en 1980, le Conservatoire national supérieur musique et danse (CNSMD) de Lyon a fait de l’insertion professionnelle des étudiants une priorité, en leur offrant l’occasion de se mettre en situation de concert. L’orchestre voit bien sûr ses membres changer au fil des ans en fonction des entrées et des sorties, mais il n’en trouve pas moins une unité dans le partage d’un projet commun, sur ce long chemin qui mène souvent les étudiants vers le métier de musicien d’orchestre. En recevant chaque saison les musiciens de demain, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon participe à cette tâche de transmission dont quelques titulaires de l’ONL ont profité alors qu’ils fréquentaient eux-mêmes l’établissement des bords de Saône. En charge de la direction de la classe d’orchestre, Péter Csaba a choisi pour cette session deux œuvres majeures de Liszt : son poème symphonique le plus célèbre, Les Préludes, et sa Faust-Symphonie (présentée ici dans sa version originale pour orchestre seul). En «trois portraits psychologiques d’après Goethe», pour reprendre le sous-titre, le chef-d’œuvre orchestral du compositeur hongrois nous présente successivement Faust, Marguerite et Méphistophélès dans une formidable quête initiatique. Tout un programme !

En écho à Parlons contre-pouvoir, week-end en préambule du festival Verdi de l’Opéra de Lyon.

En complicité avec les Célestins, Théâtre de Lyon.

Ce concert est également donné à l’Opéra de Lyon le 12 novembre. Réservations : www.opera-lyon.com

Propos d’avant-concert : le vendredi à 19h et le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Chœurs de l’Opéra de Lyon © Stofleth

Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

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|| ma.

27 mars 20h | tarif a

BACH PASSION SELON SAINT JEAN

Amsterdam Baroque Orchestra & Choir Ton Koopman

Johann Sebastian Bach Passion selon saint Jean, BWV 245 [2h + entracte] Amsterdam Baroque Orchestra & Choir Ton Koopman, direction Yetzabel Arias, soprano Bogna Bartosz, mezzo-soprano Tilman Lichdi, ténor Klaus Mertens, basse

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Entre Ton Koopman et les Passions de Bach, c’est une vieille histoire. Le musicien était encore étudiant à Amsterdam lorsqu’il s’est demandé pourquoi on ne pouvait en improviser l’accompagnement à partir de la seule basse chiffrée ; son professeur d’orgue l’invita alors à tenter l’expérience dans la Passion selon saint Jean, et Koopman se souvint longtemps du terrifiant défi qu’il lui fallut relever. Sensible à chaque mot, Ton Koopman a très tôt participé à la redécouverte de l’ouvrage, grâce au travail de la Bachvereniging de Groningue et au rassemblement des meilleurs baroqueux – Gustav Leonhardt, bien sûr, mais aussi les frères Kuijken et Philippe Herreweghe. En quarante ans, ses idées ont évolué, au fil de ses enregistrements et des avancées musicologiques ; mais il n’a de cesse qu’il ne pénètre plus en profondeur les mystères de cette partition exceptionnelle afin d’en révéler la puissante spiritualité.

|| ve.

6 avr. 20h | sa. 7 avr. 18h | tarif b

BEETHOVEN SYMPHONIE N° 7

Joshua Bell

Ludwig van Beethoven Ouverture d’Egmont, op. 84 [8 min] Ludwig van Beethoven Concerto pour violon en ré majeur, op. 61 [40 min] Ludwig van Beethoven Symphonie n° 7, en la majeur, op. 92, «Apothéose de la danse» [36 min] Orchestre national de Lyon Joshua Bell, violon et direction

Une ouverture, un concerto et une symphonie : en un concert, tout l’orchestre beethovénien se déploie. Cela commence sur la scène d’un théâtre, au moment où le compositeur découvre une pièce de Goethe. «Magnifique Egmont», écrit Beethoven à Goethe après avoir découvert sa pièce, «que j’ai repensé à travers vous, profondément éprouvé et mis en musique, ayant pris feu à son sujet aussitôt que je l’ai lu !» Sans doute le musicien se reconnaît-il dans le héros condamné à la solitude. Puis il y a le concerto, créé à Vienne par Franz Clément, qui a offert au finale un de ses propres thèmes. La Septième Symphonie enfin, «apothéose de la danse» selon Wagner. À la baguette, Joshua Bell. Ou plutôt sans baguette mais à la main ou à l’archet. Successeur de Sir Neville Marriner à la tête de l’Academy of Saint-Martinin-the-Fields, Joshua Bell se déplace au sein de l’orchestre, occupe tantôt la place du soliste, tantôt celle du chef, parfois retrouve sa chaise de musicien d’orchestre pour redonner tout son sens à l’art essentiel du Konzertmeister. Une nouvelle façon d’envisager la symphonie, d’en saisir le fonctionnement secret, de tisser des liens, de réunir ou de distinguer pour obtenir une cohésion parfaite, de nouveaux équilibres sonores. Une autre manière d’écouter Beethoven.

En coproduction avec le Centre culturel de rencontre d’Ambronay. Lever de rideau : 19h (durée : 40 minutes). Avec Consone Quartet, issu du programme européen eeemerging (Emerging European Ensembles). Salle Proton de la Chapelle, entrée libre (réservation obligatoire auprès de la billetterie – accès prioritaire pour les spectateurs du concert du soir). Avec le soutien de la Fondation Orange et d’Europe Créative. Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes) Bas-Atrium, entrée libre. Ton Koopman et l’Amsterdam Baroque Orchestra © Foppe Schut. FC

Propos d’avant-concert : le vendredi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

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|| je.

12 avr. 20h | sa. 14 avr. 18h | tarif b

GOSPEL

Concert participatif Amazing Grace, Oh Happy Day !, Sometimes I Feel Like a Motherless Child et autres gospels célèbres Œuvres symphoniques Le complément de programme sera communiqué ultérieurement. Orchestre national de Lyon Sweet Witness Chœur issu des chorales de la région lyonnaise Pascal Horecka, direction

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L’Orchestre national de Lyon sort des sentiers battus et s’aventure sur le terrain du gospel en compagnie de Sweet Witness et d’un chœur d’une centaine de chanteurs professionnels et amateurs issus de chorales de la région lyonnaise. Les plus beaux gospels seront à l’affiche, mais aussi des pièces purement symphoniques. Deux soirées magiques, émotion et joie garanties ! (Voir p. 93)

|| di.

15 avr. 16h | tarif a

ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE

Emmanuel Krivine Renaud Capuçon Engelbert Humperdinck Prélude de Hänsel et Gretel [8 min] Max Bruch Fantaisie écossaise pour violon et orchestre, op. 46 [31 min] Piotr Ilyitch Tchaïkovski Symphonie n° 5, en mi mineur, op. 64 [55 min] Orchestre national de France Emmanuel Krivine, direction Renaud Capuçon, violon

Créée à Liverpool, parfois qualifiée par Bruch de «concerto», la Fantaisie écossaise fait entendre nombre de mélodies authentiques mais, contrairement à la Symphonie écossaise de Mendelssohn, ne s’engage pas dans la peinture des paysages. Pour sa part, l’ouverture de Hänsel et Gretel résume le conte des frères Grimm : l’enfance qui passe de l’insouciance à la crainte, la terrifiante sorcière de la maison en pain d’épices, le pressentiment d’un heureux dénouement. Ces partitions sont bien légères en regard de la Cinquième Symphonie de Tchaïkovski, que le compositeur a placée sous le signe d’un destin implacable et cruel. Cette symphonie compte parmi les plus chères à Emmanuel Krivine, qui l’a dirigée jusqu’au Suntory Hall de Tokyo avec l’Orchestre national de Lyon, à l’époque où il en était le directeur musical. C’est à la tête de l’Orchestre national de France (dont il vient de prendre les rênes) qu’il revient fouler la scène de l’Auditorium. Il est accompagné d’un complice de longue date en la personne de Renaud Capuçon, dont les venues à Lyon font toujours événement.

En partenariat avec Jazz à Vienne. Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Emmanuel Krivine © Fabrice Dell’Anese

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|| je.

26 avr. 20h | sa. 28 avr. 18h | tarif b

SCHUBERT SYMPHONIE N° 9

Bertrand Chamayou Karl-Heinz Steffens

Wolfgang Amadeus Mozart Interlude en ut mineur de Thamos, roi d’Égypte, KV 345 [10 min] Camille Saint-Saëns Concerto pour piano n° 5, en fa majeur, op. 103, «L’Égyptien» [28 min] Franz Schubert Symphonie n° 9, en ut majeur, D 944, «La Grande» [50 min] Orchestre national de Lyon Karl-Heinz Steffens, direction Bertrand Chamayou, piano

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Embarquement immédiat pour une croisière sur le Nil. Après le Sphinx et les pyramides, voici les somptueux palais pharaoniques imaginés par le jeune Mozart dans sa musique de scène pour Thamos, roi d’Égypte, drame héroïque du baron von Gebler. Un siècle plus tard, c’est le temple de Louxor que découvre SaintSaëns ; il s’en souviendra dans son Cinquième Concerto pour piano, créé salle Pleyel et logiquement surnommé «L’Égyptien». Directeur musical de la Philharmonie allemande d’État de Rhénanie-Palatinat et de l’Opéra national de Norvège, Karl-Heinz Steffens (ancienne clarinette solo de l’Orchestre philharmonique de Berlin) sera notre guide dans ce voyage. À ses côtés, Bertrand Chamayou, remarqué à l’âge de vingt ans au Concours Marguerite-Long puis auréolé de deux Victoires de la musique. Ensemble, les deux musiciens auront à cœur de traduire ce «chant d’amour nubien [que Saint-Saëns avait] entendu chanter par des bateliers sur le Nil» et que le compositeur avoua avoir placé dans le mouvement lent. Dépaysement assuré avant de retrouver la «Grande» symphonie de Schubert, une partition que Schumann retrouva chez le frère du compositeur défunt et adressa à Mendelssohn pour qu’il puisse la faire entendre à la tête du Gewandhaus de Leipzig. Selon Schumann, elle serait la meilleure symphonie depuis Beethoven. Ce concert est également donné à la Rampe (Échirolles) le 27 avril. Réservations : www.larampe-echirolles.fr Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Bertrand Chamayou © Marco Borggreve

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|| je.

3 mai 20h | ve. 4 mai 20h | tarif b

RACHMANINOV

Lionel Bringuier Gautier Capuçon

Guillaume Connesson Feux d’artifice [10 min] Joseph Haydn Concerto pour violoncelle en ut majeur, Hob. VIIb.1 [20 min] Sergueï Rachmaninov Symphonie n° 2, en mi mineur, op. 27 [60 min] Orchestre national de Lyon Lionel Bringuier, direction Gautier Capuçon, violoncelle

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Depuis 2001, quand il dirigeait à quatorze ans aux Victoires de la musique, Lionel Bringuier a fait du chemin : Los Angeles, Valladolid, Zurich (il nous avait éblouis en 2015 à la tête de son Orchestre de la Tonhalle, aux côtés de la pianiste Yuja Wang). C’est comme artiste associé de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon qu’il nous revient, pour un véritable feu d’artifice symphonique. Feux d’artifice, c’est une pièce de Guillaume Connesson aux allures de grande fête populaire, un concerto pour orchestre mettant en valeur chaque instrument, se faisant l’écho des rires et des cris d’enfants, des coups de sifflets et des courses-poursuites, le tout dans la folie exubérante de fanfares et de syncopes jazzy. Puis c’est au tour de Gautier Capuçon de nous offrir un feu d’artifice de virtuosité dans le Concerto pour violoncelle en ut majeur de Haydn. L’orchestre conclut cette célébration pyrotechnique avec la Deuxième Symphonie de Rachmaninov, parangon du romantisme composé en plein xxe siècle et expression très autobiographique où la douleur fait face au besoin de vivre.

|| ve.

11 mai 20h | tarif b

LE SACRE DU PRINTEMPS

Vivaldi/Schumann/ Stravinsky

Antonio Vivaldi Concerto pour violon et orchestre op. 8/1, en mi majeur, RV 269, «Le Printemps» (extrait des Quatre Saisons) [10 min] Robert Schumann Symphonie n° 1, en si bémol majeur, op. 38, «Le Printemps» [32 min] Igor Stravinsky Le Sacre du Printemps [40 min] Orchestre national de Lyon Rafael Payare, direction Giovanni Radivo, violon

Plus que les fleurs ou les hirondelles, c’est le «Printemps de l’amour», le Liebesfrühling, que Schumann célèbre avec sa première symphonie, quelques mois après son mariage tant attendu avec Clara. «Dans la vallée fleurit le printemps», explique un vers d’Adolph Böttger placé en exergue de la partition. S’appropriant enfin la grande masse symphonique, Schumann n’en préserve pas moins l’essentiel de sa fantaisie, «perpétuel printemps» pour reprendre les termes de Schiller. On pense alors au concerto de Vivaldi, dont les images sont déjà précisées en marge des notes par quelques mots extraits d’un sonnet : «Voici le Printemps, Que les oiseaux saluent d’un chant joyeux…» Ainsi qu’au Sacre du Printemps, qui a provoqué un tel scandale en ayant pour simple vœu d’exprimer «la sublime montée de la nature qui se renouvelle, le trouble vague et profond de la puberté universelle, la terreur sacrée devant le soleil de midi». Au pupitre, l’Orchestre national de Lyon accueille pour la première fois Rafael Payare, jeune chef issu comme Gustavo Dudamel d’El Sistema (ce vaste programme éducatif offrant l’accès à la musique aux enfants vénézuéliens les plus défavorisés). Quant au soliste, nous le connaissons bien, puisque Giovanni Radivo est l’un des violons solos de l’ONL ; il est également rompu au répertoire baroque italien, qu’il pratique régulièrement avec Il Giardino Armonico.

Ce concert est également donné à la Grange-au-lac (Évian) le 5 mai. Réservations : 04 50 26 85 00. Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Gautier Capuçon © Catherine Pluchart

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

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|| je.

17 mai 20h | sa. 19 mai 18h | tarif b

GERSHWIN BERNSTEIN

Long Yu Jean-Yves Thibaudet Qigang Chen Er Huang, pour piano et orchestre [18 min] George Gershwin Variations sur «I Got Rhythm» [10 min] Leonard Bernstein Symphonie n° 2, «The Age of Anxiety» [35 min] Orchestre national de Lyon Long Yu, direction Jean-Yves Thibaudet, piano

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La Chine s’invite à Lyon. Dans l’Auditorium résonneront d’anciennes mélodies de l’Opéra de Pékin, devenues matériau d’Er Huang, le concerto pour piano de Qigang Chen. Commande du Carnegie Hall de New York et donnée en première audition par Lang Lang, l’œuvre tend une passerelle entre Orient et Occident, chose naturelle de la part de ce compositeur doublement issu du Conservatoire central de Pékin et de la classe d’Olivier Messiaen au Conservatoire de Paris. «Au cours de la Révolution culturelle, toute la musique occidentale a été interdite», se souvient Qigang Chen, qui a expliqué combien il avait faim de la découvrir lorsque les frontières de son pays se sont enfin ouvertes. L’œuvre réunit ici le pianiste français Jean-Yves Thibaudet et le chef chinois le plus en vue, Long Yu, qui cumule la direction musicale de l’Orchestre philharmonique de Chine, des Orchestres symphoniques de Shanghai et de Guangzhou et du Festival de musique de Pékin. Soliste et chef poursuivront leur collaboration de l’autre côté du Pacifique entre les rythmes jazzy de Gershwin et la splendide symphonie avec piano de Bernstein The Age of Anxiety, inspirée par un poème de W. H. Auden qui a reçu le prix Pulitzer en 1948. Ce concert rend hommage à Bernstein pour le centenaire de sa naissance.

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

|| ve.

1er juin 20h | sa. 2 juin 18h | tarif a

BEETHOVEN CONCERTO N° 3

Omer Meir Wellber Radu Lupu

Josef Bardanashvili Ex animo (création mondiale, commande de l’ONL) [8 min] Ludwig van Beethoven Concerto pour piano n° 3, en ut mineur, op. 32 [40 min] Joseph Haydn Missa in angustiis, «Lord Nelson», Hob. XXII:11 [40 min] Orchestre national de Lyon Chœur de l’Opéra national de Lyon Omer Meir Wellber, direction Radu Lupu, piano Sarah Jane Brandon, soprano Virginie Verrez, mezzo-soprano Luis Gomes, ténor Milan Siljanov, basse

Authentique ou non, l’attribution du sous-titre «Lord Nelson» témoigne de l’anglophilie de Haydn depuis ses triomphes londoniens. Achevée pendant l’été 1798, la messe est aussi contemporaine de l’expédition égyptienne de Bonaparte et de la destruction de la flotte française à Aboukir par les navires anglais. Mais faut-il vraiment percevoir du militantisme britannique dans l’œuvre de Haydn ? Sans doute pas plus que dans le Troisième Concerto de Beethoven, créé en 1803, avant que le Petit Général se fasse sacrer empereur et que le compositeur rompe avec les idéaux révolutionnaires. Le compositeur israélo-géorgien Josef Bardanashvili donne de ce concerto un écho contemporain dans une œuvre reposant sur ses thèmes et intitulée Ex animo. Légende vivante du piano, Radu Lupu est l’un des interprètes les plus exquis des concertos de Beethoven – il en a joué l’intégrale avec l’Orchestre de Paris et Wolfgang Sawallisch, l’Orchestre philharmonique d’Israël et Zubin Mehta dans un enregistrement inoubliable, et l’Orchestre national de Lyon et Lawrence Foster en 2009. Sous la baguette du jeune Omer Meir Wellber, immédiatement réinvité après son succès à la tête de l’ONL en décembre 2016, voici une affiche particulièrement prometteuse.

Propos d’avant-concert : le vendredi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Radu Lupu © Klaus Rudolph

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|| di.

10 juin 16h | tarif c

EMMANUEL PAHUD

Orchestre des Pays de Savoie/Nicolas Chalvin Claude Debussy Prélude à «L’Après-midi d’un faune» (arrangement de Yoel Gamzou) [12 min] Christian Rivet Œuvre nouvelle [20 min] Arnold Schönberg La Nuit transfigurée, op. 4 [30 min] Orchestre des Pays de Savoie Nicolas Chalvin, direction Emmanuel Pahud, flûte

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Partenaire de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, l’Orchestre des Pays de Savoie nous offre un programme inspiré de poèmes qui déploient l’éventail chatoyant des rêves, de l’infini. Sous la direction de Nicolas Chalvin, Emmanuel Pahud et l’orchestre convoquent la magie debussyste du Prélude à «L’Aprèsmidi d’un faune», illustration vibrante du poème de Mallarmé, avant de faire entendre une œuvre nouvelle de Christian Rivet, qui aura été créée quelques mois plus tôt. Le Japon, son art du peu et du silence, de la trace et du souffle, ses haïkus ont fortement inspiré le guitariste et compositeur, qui offre cette partition à son complice musical de longue date, Emmanuel Pahud, flûte solo de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Un poème (de Richard Dehmel) est également à l’origine de La Nuit transfigurée, où le jeune Arnold Schönberg s’engouffre dans les derniers feux du romantisme. L’extraordinaire maîtrise dans l’expression des émotions, parallèlement au passage des ténèbres à l’aurore, en fit rapidement une œuvre emblématique, que ce soit dans sa version pour sextuor ou pour orchestre à cordes.

|| ve.

15 juin 20h | sa. 16 juin 18h | tarif b

BEETHOVEN SYMPHONIE N° 9

Leonard Slatkin

Leonard Bernstein Chichester Psalms [20 min] Ludwig van Beethoven Symphonie n° 9, en ré mineur, op. 125 [75 min] Orchestre national de Lyon Spirito (préparation : Nicole Corti) Jeune Chœur symphonique (préparation : Gabriel Bourgoin et Laetitia Toulouse) Chœur d’oratorio de Lyon (préparation : Catherine Molmerret) Leonard Slatkin, direction NN, soprano enfant Claudia Boyle, soprano Hanna Hipp, mezzo-soprano Otar Jorjikia, ténor David Shipley, basse

«Voici, oh ! qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble !» Refermant les Chichester Psalms de Bernstein dans un ultime pianissimo, le Psaume 133 est un vibrant appel à la paix. Tout comme la Neuvième Symphonie de Beethoven, dont les dissonances introductives symbolisent l’accord préalable nécessaire à l’orchestre, de manière à ce que les instrumentistes puissent jouer en harmonie. Bien que les textes bibliques ne soient guère comparables à l’Ode à la joie de Schiller, les deux partitions témoignent de l’engagement politique de Bernstein et nous rappelle comment, après avoir poursuivi son long «Voyage pour la paix» d’Athènes à Hiroshima, le chef et compositeur (dont on célèbre en 2018 le centenaire de la naissance) a dirigé la Neuvième à Berlin pour saluer la chute du Mur en 1989. «Pourquoi les nations ont-elles frémi ? Pourquoi les peuples ont-ils médité de vains complots ?» s’interrogent les Chichester Psalms. Si ce n’est pas un appel à la révolution, c’est assurément un appel au réveil.

Ce concert est également donné au Scarabée (Roanne) le samedi 14 juin. Réservations : www.lescarabee.net Propos d’avant-concert : 15(h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : le vendredi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

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|| entretien avec Sol Gabetta, artiste associée

Nous avons enregistré un disque sans le savoir

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Que représente pour vous le fait d’être artiste associée, ici à Lyon ? — C’est la première fois que je fais ça avec un orchestre français ! C’est une forme de contact personnel avec une ville et ses artistes. J’aime beaucoup l’Orchestre national de Lyon, nous avons fait des concerts extraordinaires lors de mes derniers passages. Nous avons même enregistré un disque sans le savoir ! Nous donnions Schelomo, d’Ernest Bloch, qui est une pièce très peu jouée ; or il se trouve que le concert était enregistré pour une télévision et, lorsque j’ai entendu cet enregistrement, je me suis dit que c’était vraiment pas mal du tout ! (Rires.) Ce live figure donc sur l’un de mes disques [Prayer, Sony Classical, octobre 2014, ndlr]. Vous avez joué à de nombreuses reprises aux côtés de Leonard Slatkin, comment vos liens se sont-ils noués ? — J’ai une relation humaine et musicale très forte avec Leonard Slatkin. Il m’a énormément soutenue, y compris lorsque je n’en étais pas du tout arrivée là où j’en suis aujourd’hui. Il n’a pas cherché à savoir si j’avais du succès. C’était tout de même un risque, pour lui, de me faire venir pour ses derniers concerts à Washington, de me faire jouer avec Yo-Yo Ma ! Comment en êtes-vous venue à la musique ? — J’ai commencé par chanter, j’adorais ça. J’aimais déjà la scène, mais pas dans un groupe, je voulais être soliste ! J’ai commencé le violon à 3 ans, puis j’ai abordé le violoncelle avec la méthode Suzuki, c’est-à-dire sans partition, en faisant tout d’oreille. J’ai débuté avec un petit violoncelle, un demi, qui était pour moi au départ une contrebasse. Je l’ai gardé longtemps, il a fini par être adapté à ma taille… Propos recueillis par Chloë Cambreling Photo : Marco Borggreve

RÉCITALS Les Grands Interprètes

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|| di.

8 oct. 16h | tarif d

OLIVIER LATRY

L’Art de la transcription Johann Sebastian Bach Concerto en ré mineur d’après Vivaldi, BWV 596 [12 min] Felix Mendelssohn Bartholdy Variations sérieuses, op. 54 (transcr. Reitze Smits) [13 min] Franz Liszt Légende n° 2, «Saint François de Paule marchant sur les flots» (transcr. Max Reger) [8 min] Aram Khatchatourian «Danse du sabre», extraite de Gayaneh (transcr. Kalevi Kiviniemi) [5 min] Manuel de Falla «Danse rituelle du feu», extraite de L’Amour sorcier (transcr. Olivier Latry) [4 min] Claude Debussy Prélude n° 10, «La Cathédrale engloutie» (transcr. Léon Roques) [7 min] Gabriel Fauré «Fileuse» et «Sicilienne», extraits de Pelléas et Mélisande (transcr. Louis Robilliard) [7 min] Camille Saint-Saëns Danse macabre (transcr. Edwin Lemare) [7 min] Olivier Latry, orgue

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La transcription, affirmait Busoni, «a acquis son autonomie». Et si jamais elle nous fait regretter le modèle, peut-être est-ce par la faute d’un transcripteur insuffisamment audacieux. Ne cessant de réécrire ses propres œuvres, Bach s’est approprié des pages de Vivaldi, Pergolèse ou Corelli jusqu’à en devenir le principal auteur. Adapter un répertoire, tenir compte d’une diversité de nuances, de tessitures ou de couleurs, revient à résoudre la quadrature du cercle. Mais s’il est un seul instrument capable de rivaliser avec l’orchestre en puissance et en richesse de nuances et de couleurs, c’est bien l’orgue (et tout particulièrement celui de l’Auditorium, avec ses 82 jeux). Titulaire des grandes orgues de Notre-Dame de Paris, Olivier Latry s’inscrit dans une longue lignée d’organistes qui ont fait de la cathédrale parisienne l’un des hauts lieux de la musique française. Improvisateur recherché, il a porté la voix de la nation tout entière en entonnant de sa tribune la Marseillaise après les attentats de 2015. Audacieux, il l’est assez pour nous faire entendre, dans ce superbe florilège, l’entrechoquement des os de squelettes dans la Danse macabre de Saint-Saëns comme les flots tumultueux du Saint François de Paule de Liszt, ou de s’approprier ce parangon de la virtuosité pianistique que constituent les Variations sérieuses de Mendelssohn.

|| ve.

13 oct. 20h | tarif b

NIKOLAÏ LUGANSKI

Schumann/Chopin Rachmaninov Robert Schumann Scènes d’enfants [18 min] Frédéric Chopin Barcarolle en fa dièse mineur, op. 60 [9 min] Frédéric Chopin Ballade n° 4, en fa mineur, op. 52 [11 min] Sergueï Rachmaninov Préludes op. 3, 23 et 32 (extraits) [25 min] Nikolaï Luganski, piano

Le nom de Nikolaï Luganski est synonyme d’excellence sur toutes les scènes du monde. Il y a quelques années, les Grands Interprètes l’ont prié de remplacer Grigori Sokolov souffrant ; ce fut un récital exceptionnel en compagnie de Schubert, Janáček et Medtner. Puis, en décembre 2015, nous l’avons entendu dans le Deuxième Concerto de Rachmaninov avec l’Orchestre national de Lyon et Leonard Slatkin. Toujours avec la même élégance et cette perfection technique qui se fait oublier derrière la merveilleuse sensation d’évidence. Le voici de retour dans un programme d’une richesse extrême : la simplicité enfantine et la poésie dans les Scènes d’enfants de Schumann, la délicatesse dans la Barcarolle de Chopin, la virtuosité d’un récit mystérieux dans la Quatrième Ballade, puis le retour au pays natal avec les Préludes de Rachmaninov. Plus que le piano, c’est l’âme russe qui se révèle. Ou, pour reprendre un titre de Schumann : «Le poète parle.»

|| ve.

17 nov. 20h | tarif b

FRANK BRALEY & ÉRIC LE SAGE

Festival Musiques françaises Francis Poulenc Sonate pour piano à quatre mains [6 min] Maurice Ravel Rapsodie espagnole [15 min] Darius Milhaud Scaramouche [9 min] Claude Debussy Petite Suite [15 min] Francis Poulenc Sonate pour deux pianos [20 min] Frank Braley & Éric Le Sage, piano

«Une fluidité gaie et ingénieuse, une subtilité aiguë et relevée, une force mûre et constante», telle est la musique française selon le musicologue Paul Collaer, qui reprend les qualificatifs appliqués par Montaigne à nos poètes. Si le portrait est vague, reconnaissons qu’il correspond assez bien à l’entrée en matière de Frank Braley et Éric Le Sage, dont les mains se livrent à une improbable gymnastique dans la Sonate à quatre mains de Poulenc. Étonnant spectacle que ces croisements autour d’un rythme obsessionnel occupant la place centrale ! Loin de constituer un duo dont les protagonistes se ressemblent au point qu’on les confonde, Éric Le Sage et Frank Braley s’amusent de leurs différences. Il y a treize ans, ils enregistraient déjà le Concerto pour deux pianos de Poulenc. Les années passent et les voici encore plus complémentaires et complices. Au point de danser ensemble sur les rythmes espagnols, puisque la musique française, c’est aussi l’Espagne à Paris célébrée par Ravel. Cap ensuite vers le Brésil avec Scaramouche de Milhaud, puis retour à la maison avec la Petite Suite de Debussy, entre réminiscences de la poésie de Verlaine et danses si élégantes. Avec ingénuité ; c’est si français…

Dans le cadre du festival Orgue en jeu.

En partenariat avec Les Grands Interprètes.

En partenariat avec Les Grands Interprètes.

Propos d’avant-concert : 15h (durée : 1 heure). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Nikolaï Luganski © Marco Borggreve

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|| je.

23 nov. 20h | tarif d

ROMAIN LELEU & THIERRY ESCAICH Orgue et trompette

César Franck Pièce héroïque [8 min] Vassily Brandt Pièce de concert n° 2, op. 12 [8 min] Henry Purcell Lamento de Didon, extrait de Didon et Énée [5 min] Edward Elgar 2e et 4e mouvements de la Sonate pour orgue en sol majeur [11 min] Reinhold Glière 1er mouvement du Concerto pour soprano colorature [8 min] Georg Friedrich Händel L’Harmonieux Forgeron, air varié [5 min] César Franck Panis angelicus [4 min] Camille Saint-Saëns «Mon cœur s’ouvre à ta voix», extrait de Samson et Dalila [5 min] Sergueï Rachmaninov Vocalise [6 min] Érik Satie Je te veux [3 min] Charlie Parker Laura [4 min] Thierry Escaich Improvisations

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Romain Leleu, trompette Thierry Escaich, orgue

Pour les 40 ans de son installation à Lyon, l’orgue de l’Auditorium s’offre un nouveau disque,intitulé Vocalises (Aparté), et une luxueuse soirée de lancement. Ce serait mal connaître Romain Leleu et Thierry Escaich que de les imaginer dans un banal duo trompette et orgue. Une fois la démonstration de sa virtuosité faite dans la pièce de Brandt, le jeune trompettiste («Révélation instrumentale» aux Victoires de la musique 2009) emporte son instrument sur un terrain plus chantant et velouté, plus risqué aussi : celui de la voix, de Purcell à Charlie Parker. Thierry Escaich enveloppe ces airs célèbres d’accompagnements largement revisités et de commentaires improvisés, tout en donnant de la voix en solo dans la sonate d’Elgar et dans la Pièce héroïque, l’une des trois pièces composées par Franck pour l’inauguration de l’orgue du Trocadéro (premier avatar de celui de l’Auditorium).

|| ve.

15 déc. 20h | tarif b

THOMAS ZEHETMAIR

Paganini

Nicolò Paganini Vingt-quatre Caprices, op. 1 [75 min + entracte] Thomas Zehetmair, violon

Au début des années quatre-vingt-dix, c’était en tout jeune trentenaire que Thomas Zehetmair triomphait des Vingt-quatre Caprices de Paganini. Qualifié par la critique de virtuose visionnaire, il était parvenu, par son exaltation et son audace, à rendre à l’œuvre ce goût d’inédit qui avaient fasciné en leur temps ses premiers admirateurs. Que pouvait espérer le violoniste de plus en reprenant, plus de vingt ans plus tard, ce sommet de la littérature instrumentale ? Passionné de musique de chambre au sein du Quatuor Zehetmair, le musicien a aussi pris la mesure de l’orchestre, notamment à la tête du Northern Sinfonia et de l’Ensemble orchestral de Paris. On se souvient ainsi d’une splendide Création de Haydn dirigée à l’Auditorium de Lyon en janvier 2015. Toutes ces expériences ont naturellement transformé Thomas Zehetmair. Mais parce que les Caprices accompagnent un interprète tout du long de sa carrière, et parce que nul ne peut en percer tous les mystères ni en dompter toutes les difficultés, il a réenregistré le recueil emblématique, non pour en rehausser l’éblouissante virtuosité, mais pour s’attacher à la maîtrise du propos, à la justesse des phrasés et des couleurs, à la beauté de gestes qui élèvent, sous le masque de l’étude, la pratique instrumentale au titre d’art absolu. À l’origine, le mot capriccio désignait le frisson ; désormais, on voudrait le traduire par stupeur et tremblement.

En partenariat avec Les Grands Interprètes.

En partenariat avec Les Grands Interprètes.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Romain Leleu © J. B. Millot

Thomas Zehetmair © J. Mignot

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|| lu.

15 janv. 20h | tarif b

EMERSON STRING QUARTET

Beethoven/Barber/Britten Benjamin Britten Quatuor à cordes n° 2, en ut majeur, op. 36 [28 min] Samuel Barber Adagio pour cordes [8 min] Ludwig van Beethoven Quatuor à cordes n° 13, en si bémol majeur, op. 130 [40 min] Emerson String Quartet

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Depuis plus de quarante ans, le Quatuor Emerson sillonne le monde dans une formation quasi inchangée ; des quatre fondateurs, seul le violoncelliste a cédé sa place en 2013. Quarante ans d’exploration ponctués de dizaines d’enregistrements, parmi lesquels une intégrale des quatuors de Beethoven qui a profondément marqué les esprits. Parmi les particularités de cette formation, notons l’alternance régulière des deux violonistes à la place de premier violon. À l’Auditorium, les quatre musiciens présentent un monument du répertoire : l’opus 130 de Beethoven rompt définitivement avec les équilibres habituels du genre avec ses six mouvements et ses sauts de registre. Après une cavatine et une danse, il offre un finale d’une exquise simplicité, qui remplaça de la «Grande Fugue» initialement prévue. Dans ce morceau, la dernière page substantielle qu’il a composée, le compositeur semble avoir enfin trouvé un peu d’apaisement. Faut-il présenter l’Adagio de Barber, joué ici dans sa version originale pour quatuor ? Il est si expressif que les cinéastes n’ont cessé de se l’approprier, David Lynch dans Elephant Man, Oliver Stone dans Platoon, Jean-Pierre Jeunet dans Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain – liste non exhaustive, bien sûr. Il fait suite au Deuxième Quatuor de Britten, créé à l’occasion du 250e anniversaire de la mort de Purcell, et dont la chaconne finale célèbre naturellement le maître anglais.

|| ve.

2 fév. 20h | tarif b

RAFAŁ BLECHACZ

Mozart/Beethoven/ Schumann/Chopin Wolfgang Amadeus Mozart Rondo en la mineur, KV 511 [10 min] Wolfgang Amadeus Mozart Sonate pour piano n° 8, en la mineur, KV 310 [20 min] Ludwig van Beethoven Sonate pour piano n° 28, en la majeur, op. 101 [21 min] Robert Schumann Carnaval de Vienne, op. 26 (extraits) [15 min] Frédéric Chopin Quatre Mazurkas op. 24 [12 min] Frédéric Chopin Ballade n° 4, op. 52 [11 min] Rafał Blechacz, piano

Au 15e Concours Chopin de Varsovie en 2005, Rafał Blechacz a quasiment raflé tous les prix. Le premier bien sûr, et ceux récompensant les meilleures exécutions d’une mazurka, d’une polonaise et d’un concerto. Mais si, depuis ce triomphe, il a déjà consacré trois disques à la musique de son compatriote, Rafał Blechacz refuse de s’enfermer dans un répertoire. Il y a deux ans, pour son premier récital à l’Auditorium, il avait inscrit Mozart et Beethoven à son programme. Il nous ramène à Vienne avec la tragique Sonate en la mineur de Mozart, dont le premier mouvement mêle si bien les sourires et les larmes, les espérances et les regrets. Puis il nous offre l’Opus 101 de Beethoven, décrite par son auteur comme une «série d’impressions et de rêveries». Passionnément : ici «avec le sentiment le plus intense», là avec «une inspiration ardente». Autre grande sonate, déguisée celle-ci : le Carnaval de Vienne ; on y reconnaît la Marseillaise, à travers laquelle Schumann dénonce la censure viennoise. Et pour ne rien oublier, il y aura Chopin ; après tout, c’était lui aussi que nous attendions !

|| ve.

9 fév. 20h | tarif a

JANINE JANSEN MISCHA MAISKY

Chostakovitch/Tchaïkovski Dmitri Chostakovitch Trio pour piano, violon et violoncelle n° 2, en mi mineur, op. 67 [28 min] Piotr Ilyitch Tchaïkovski Trio pour piano, violon et violoncelle en la mineur, op. 50 [50 min] Janine Jansen, violon Mischa Maisky, violoncelle Itamar Golan et Lily Maisky, piano

Favorisant la proximité de l’instrumentiste et du public, l’intimité de la musique de chambre appelle au ressourcement et au partage. Pour les musiciens, c’est l’essence de l’art instrumental, «c’est ma vie», souffle Janine Jansen – qui s’est bâti son propre festival à Utrecht. Pour Mischa Maisky, la pratique régulière de cet art a permis les rencontres les plus fortes et singulières, avec Martha Argerich, Radu Lupu, Gidon Kremer ou Iouri Bachmet. Pour cette soirée exceptionnelle, qui s’inscrit dans la tournée célébrant son soixante-dixième anniversaire, le violoncelliste letton convie famille (sa fille Lily) et amis puisque, outre Janine Jansen, Itamar Golan est aussi de la fête. Au programme, deux trios russes : le Deuxième Trio de Chostakovitch, avec sa passacaille centrale si émouvante et son finale convoquant un thème populaire juif ; et l’unique trio de Tchaïkovski, dédié «à la mémoire d’un grand artiste», Nikolaï Rubinstein. Encadré par une lamentation sublime, un thème et variations résume la vie du musicien disparu : ce si grand ami.

En partenariat avec Les Grands Interprètes.

En partenariat avec Les Grands Interprètes.

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Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Janine Jansen © Marco Borggreve

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|| ve.

27 avr. 20h | tarif b

ARCADI VOLODOS

Schumann/Brahms/ Schubert Robert Schumann Papillons op. 2 [17 min] Johannes Brahms Trois Intermezzi op. 117 [18 min] Franz Schubert Sonate pour piano en la majeur D 959 [30 min] Arcadi Volodos, piano

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On connaît la virtuosité sans limites d’Arcadi Volodos, mais c’est sa prodigieuse musicalité, son sens inouï du rythme et de la couleur et sa liberté de poète du clavier que l’on célèbre à chacun de ses concerts. Qui mieux que le pianiste né à Saint-Pétersbourg peut nous révéler la poésie fantasque et chaotique des Papillons de Schumann ou la tendresse délicate et mélancolique des Trois Intermezzi op. 117, œuvre tardive que Brahms qualifiait lui-même de «berceuses de [s]a souffrance» ? Poursuivant son travail d’exploration de Schubert, Volodos nous livre – après avoir interprété si magistralement sur la scène de l’Auditorium, en 2015, la Sonate en si bémol – sa vision de la Sonate en la majeur D 959, sans nul doute la plus solaire mais également la plus tourmentée de l’ultime trilogie pour piano du maître viennois.

|| di.

6 mai 16h | tarif b

SOL GABETTA BERTRAND CHAMAYOU

Beethoven/Britten Chopin

Ludwig van Beethoven Sonate pour violoncelle et piano n° 1, en fa majeur, op. 5/1 [25 min] Benjamin Britten Sonate pour violoncelle et piano en ut majeur, op. 61 [21 min] Frédéric Chopin Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur [30 min] Frédéric Chopin/Auguste Franchomme Grand Duo concertant sur des thèmes de «Robert le Diable» [13 min] Sol Gabetta, violoncelle Bertrand Chamayou, piano

En 1837, dans la Revue et Gazette musicale de Paris, un certain Kastner s’exclame : «Depuis quelques années, le violoncelle est devenu l’instrument à la mode, et les virtuoses se multiplient dans une proportion qui fait bien augurer de l’avenir de ce bel instrument.» Les sonates pour violoncelle et piano de Beethoven, premières du genre, influencent la sonate de Chopin, l’une des rares œuvres de musique de chambre du Polonais. Dans les salons, ce sont plutôt les pièces de caractère et les fantaisies sur des airs à la mode qui triomphent, à l’image du Grand Duo concertant composé d’après Meyerbeer. Les deux pièces étaient destinées à l’un des plus grands virtuoses du moment, Auguste Franchomme. Un siècle plus tard, c’est Mstislav Rostropovitch qui inspire sa sonate à Britten. Par son engagement, sa technique, son charisme, Sol Gabetta marche aujourd’hui sur les traces de ces géants ; avec Bertrand Chamayou, ce sont près de quinze ans de connivence artistique, des centaines de concerts à deux et un magnifique album Chopin (Sony).

En partenariat avec Les Grands Interprètes.

En partenariat avec Les Grands Interprètes.

Propos d’avant-concert : à 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Arcadi Volodos © Marco Borggreve

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|| entretien imaginaire avec Aristide Cavaillé-Coll

Mes tuyaux ont retrouvé leur velouté et leur poésie Je ne suis qu’une humble souris, mais j’adore vivre dans l’orgue que vous avez construit, qui produit de si jolis sons. — L’orgue de l’Auditorium est l’un de ceux dont je suis le plus fier. Je suis heureux qu’il ait toujours ce rayonnement, 140 ans après son inauguration au Trocadéro et 40 ans après son installation à Lyon !

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Il a beaucoup changé. Le reconnaissez-vous toujours comme votre enfant ? — J’ai eu un choc lorsque son buffet en bois a laissé place à ce flamboiement de tuyaux dans le nouveau palais de Chaillot, d’autant qu’un moteur électrique remplaçait désormais les souffleurs humains ! En 1939, au palais de Chaillot, le facteur Victor Gonzalez a également ajouté de nouveaux jeux ? — Son idéal sonore penchait plus vers l’aigu que le mien ; il a donc augmenté ma palette sonore de jeux aigus imités des orgues baroques ou classiques. Mais il a donné vie au jeu de 32 pieds ornant la façade de l’orgue du Trocadéro, qui était muet ! Malheureusement, ce jeu immense (8 mètres pour le plus grand tuyau) ne rentrait pas à l’Auditorium. Ce nouvel état de votre instument vous plaît-il ? Je l’aime particulièrement depuis sa restauration en 2013 : mes tuyaux ont retrouvé le velouté et la poésie que j’avais voulu leur donner, et les ajouts successifs se fondent désormais parfaitement avec eux ! Propos recueillis par Kiki, la souris de l’orgue

ORGUE

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JOYEUX ANNIVERSAIRE, M. L’ORGUE ! Le 27 novembre 1977, Pierre Cochereau faisait résonner les premières notes de l’orgue de l’Auditorium. Mais ce n’était qu’une nouvelle étape dans la vie d’un instrument déjà centenaire. Il faut en effet remonter au 7 août 1878 pour assister à la véritable naissance de cet orgue historique, construit par Aristide CavailléColl dans le tout nouveau palais du Trocadéro pour représenter la facture instrumentale française lors de l’Exposition universelle de Paris – l’instrument remporta le premier prix, «vengeant» les facteurs de piano français Érard, Gaveau et Pleyel, qui avaient été détrônés lors de la précédente Exposition universelle parisienne (1867) par l’Américain Steinway. Quarante ans en novembre, cent quarante en août, cette saison 2017/2018 marque donc un double anniversaire. Toutes sortes de concerts et ciné-concerts jalonnent cette saison exceptionnelle, avec un temps fort du 23 au 26 novembre où l’histoire et le présent se rejoignent, des grandes pages du Trocadéro et de Chaillot à la création du Troisième Concerto d’Escaich. 66

|| Ve. 6 oct. 12h30 Expresso orgue | Virgile Monin (p. 70) || Di. 22 oct. 12h30 Festival Lumière | Samuel Liégeon (p. 80) || Di. 8 oct. 16h L’Art de la transcription | Olivier Latry (p. 56) || Je. 23 nov. 20h Orgue et Trompette | Thierry Escaich (p. 58) || Sa. 25 nov. 18h Duruflé, Requiem – Escaich, Concerto n° 3 | Thierry Escaich (p. 21) || Ve. 5 janv. 20h Les folies de Laurel et Hardy ! | Baptiste-Florian Marle-Ouvrard (p. 81) || Ve. 6 janv. 15h & 18h Laurel et Hardy | Baptiste-Florian Marle-Ouvrard (p. 98) || Ve. 23 mars 20h Duvivier, Au bonheur des dames | David Cassan (p. 84) || Ma. 17 avr. 20h Rock The Organ ! | Yves Rechsteiner (p. 93) || Sa. 21 avr. 15h Conte musical jeune public | Thomas Ospital (p. 102) || Di. 22 avr. 11h Hautbois & Orgue | Thomas Ospital (p. 76)

Démontage de l’orgue avant la transformation du palais du Trocadéro en palais de Chaillot © DR

|| di.

26 nov. 16h | gratuit

MARATHON ORGUE

Concert anniversaire Jehan Alain Litanies [4 min] Johann Sebastian Bach Choral «Jésus que ma joie demeure», extrait de la Cantate BWV 147 (transcription de Maurice Duruflé) [5 min] Maurice Duruflé Prélude et Fugue sur le nom d’Alain [12 min] César Franck Pièce héroïque [8 min] Alexandre Guilmant Finale de la Sonate pour orgue n° 1 [8 min] Charles-Marie Widor «Toccata» de la Symphonie pour orgue n° 5, en fa majeur, op. 42 n° 1 [6 min] Charles-Marie Widor Moderato cantabile de la Symphonie pour orgue n° 8, en si majeur, op. 42 n° 4 [6 min] Œuvres de Johann Sebastian Bach, François Couperin, Georg Friedrich Händel, Jean-Philippe Rameau… transcrites pour orgue par Alexandre Guilmant Et de nombreuses surprises !

Quarante ans presque jour pour jour après l’installation de l’orgue de l’Auditorium, nous soufflons ses bougies avec un concert marathon de quatre heures (pauses comprises !) où se relayeront les étudiants de la classe d’orgue du CNSMD de Lyon et des organistes venus de la région… ou de plus loin. Ce sera l’occasion d’entendre quelques-unes des grandes pages liées à l’histoire de l’instrument, notamment dans son siècle parisien, au palais du Trocadéro, puis à celui de Chaillot, qui l’a remplacé. Outre des pages illustres comme la Toccata de Widor, le Poème héroïque de Franck ou les Litanies d’Alain, sans compter les pièces de Guilmant, Saint-Saëns, Messiaen ou Tournemire, nous plongerons dans un répertoire plus inattendu avec les nombreuses pièces transcrites par Guilmant pour les concerts historiques qu’il donnait au Trocadéro, à une époque où la musique ancienne était quasi inconnue ; ou encore l’illustre Jésus, que ma joie demeure de Bach, dans la transcription pour orgue seul que Duruflé réalisa pour l’orgue de Chaillot.

|| di.

29 avr. 16h | tarif d

CHŒUR ET ORGUE

Concert participatif Giuseppe Verdi «Va pensiero», extrait de Nabucco [5 min] Richard Wagner «Chœur des pèlerins», extrait de Tannhäuser [6 min] Et autres chœurs d’opéra célèbres Chœurs amateurs de la région lyonnaise Octavian Saunier, orgue

Comme l’Auditorium-Orchestre national de Lyon l’a déjà fait à plusieurs reprises, il invite cette année encore plusieurs chœurs amateurs de la région lyonnaise à se réunir sur scène. Au programme cette année : les plus beaux chœurs d’opéra. Aves ses 82 jeux et ses 6500 tuyaux, l’immense orgue de l’Auditorium tiendra le rôle de l’orchestre symphonique, démontrant sa poésie sonore autant que la puissance de ses tutti. Dans certains morceaux, le public est invité à s’associer aux chanteurs présents sur scène pour tenir le rôle d’un gigantesque chœur de foule. (Informations et téléchargement des partitions sur www.auditorium-lyon.com à partir du 15 janvier 2018.)

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— LA MOBILITÉ EST UN ART —

EXPRESSO

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POUR VOTRE SOIRÉE À L’AUDITORIUM

Une heure de musique présentée le vendredi à 12h30 ou à 15 heures pour se familiariser avec l’univers musical.

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LE PARC DES HALLES

VOUS N’ÊTES PLUS QU’À 3 MIN DE VOTRE SPECTACLE

Ne ratez plus les rappels, le forfait nocturne de 4,50 $   est valable de 20 h 00 à 9 h 00.

Infos sur le parc des Halles : www.lpa.fr - 04 78 62 38 22

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|| ve.

6 oct. 12h30 | tarif expresso

EXPRESSO ORGUE Felix Mendelssohn Bartholdy Ouverture Les Hébrides, ou La Grotte de Fingal, op. 26 [14 min] Claude Debussy «Menuet» de la Petite Suite [4 min] Georg Friedrich Händel Allegro du Concerto pour orgue en sol mineur op. 4 n° 1 HWV 289 [10 min] Déodat de Séverac Valse romantique (transcription de Virgile Monin) [3 min] Felix Mendelssohn Bartholdy Ouverture Ruy Blas, op. 95 [10 min] Virgile Monin, orgue et présentation

Le charme du Menuet de Debussy, la tendresse de la Valse romantique de Séverac, la virtuosité du concerto de Händel : l’orgue de l’Auditorium peut tout faire. Mais c’est surtout dans les deux poèmes symphoniques de Mendelssohn, magnifiquement transcrits par le jeune organiste Virgile Monin, que l’instrument se montre l’égal de l’orchestre : deux summums du romantisme, avec une profusion de couleurs, de sentiments, et des déferlements irrésistibles. Dans le cadre du festival Orgue en jeu.

70 || ve.

13 oct. 15h | tarif expresso

SUITES RUSSES Dmitri Kabalevski Les Comédiens, suite pour petit orchestre op. 26 [16 min] Sergueï Prokofiev Suite de Lieutenant Kijé, op. 60 [20 min] Orchestre national de Lyon Osmo Vänskä, direction Joël Nicod, présentation

Deux suites d’orchestre étincelantes, issues toutes deux de partitions plus longues. Celle des Comédiens vient du théâtre, plus précisément d’une musique de scène composée à l’intention d’une pièce pour enfants : L’Inventeur et le Comédien, qui mettait en scène Gutenberg et une troupe de baladins. La seconde est extraite d’une musique de film illustrant la traque absurde d’un officier fantôme, né d’une erreur de l’administration.

|| ve.

10 nov. 12h30 & 15h | tarif expresso

CHASSE AU RENARD Joseph Haydn Symphonie n° 73, en ré majeur, Hob. I.73, «La Chasse» [25 min] Leoš Janáček Suite de La Petite Renarde rusée [20 min] Orchestre national de Lyon Dima Slobodeniouk, direction Joël Nicod, présentation

La symphonie La Chasse doit son surnom à son finale, qui nous ouvre grand les portes du royaume de la chaste Diane ; dans ce morceau que Haydn reprend d’une de ses ouvertures d’opéra, le motif de cor sonnant l’hallali est emprunté à La Chasse du cerf, du compositeur français Jean-Baptiste Morin. Une grandiose introduction à l’univers féerique de la Petite Renarde de Janáček, qui refuse fermement de se laisser apprivoiser.

|| ve.

19 janv. 12h30 & 15h | tarif expresso

LEÇON D’ORCHES­­TRE Modest Moussorgski Tableaux d’une exposition (orchestration de Maurice Ravel) (extraits) Le complément de programme sera communiqué ultérieurement. Orchestre national de Lyon Maxim Emelianytchev, piano et direction Phlippe Cathé, présentation

L’orchestre est un instrument à part entière et bien le faire sonner est un art dont Ravel et Rimski-Korsakov ont compté parmi les meilleurs représentants, pour n’en citer que deux. Philippe Cathé, invité régulier de nos conférences, propose aux côtés de l’Orchestre national de Lyon un voyage dans l’infinie subtilité et l’immense exigence de l’orchestration. Le concert fera entendre des pièces interprétées au piano puis par l’orchestre, ce qui permettra de faire découvrir comment naissent les couleurs de la palette orchestrale.

|| ve.

9 fév. 12h30 & 15h | tarif expresso

DIVERTIMENTO Béla Bartók Divertimento pour orchestre à cordes [25 min] Bohuslav Martinů Sextuor à cordes H. 224 [15 min] Orchestre d’Auvergne Roberto Forés Veses, direction Joël Nicod, présentation

Cap sur l’Europe centrale de l’immédiat avant-guerre avec ces deux œuvres vivifiantes. En 1932, le Tchèque Martinů pouvait encore laisser transparaître une certaine insouciance, alors qu’en juillet 1939 Bartók composa son Divertimento dans un climat beaucoup plus menaçant. Mais le bonheur d’un séjour dans les Alpes et le modèle de Händel font de cette partition l’une des plus souriantes du compositeur hongrois.

|| ve.

13 avr. 12h30 & 15h | tarif expresso

TRIBUTE TO LADY DAY George Gershwin «I Loves You Porgy», extrait de Porgy and Bess Charlie Parker Billie’s Bounce Chansons de Billie Holiday (arrangement de Stéphane Pelegri : You Don’t Know What Love Is, Body And Soul, Strange Fruit, Love For Sale, Lover Man, You’ve Changed, God Bless The Child Ensemble de cuivres et percussions de l’Orchestre national de Lyon Trio jazz : Stéphane Pelegri, piano électrique Fender Rhodes – Manu Vallognes, basse fretless – Yvan Oukrid, batterie Catali Antonini, chant

«Lady Day», c’est ainsi que Lester Young surnommait Billie Holiday, la diva tragique et sulfureuse du jazz. À l’occasion du 50e anniversaire de sa disparition, en 2009, l’Ensemble de cuivres et percussions de l’Orchestre national de Lyon et leurs complices ont enregistré un disque hommage, Tribute To Lady Day, qui nous avait délectés. Ils reprennent pour notre plus grand plaisir ce programme présentant quelques-unes des plus belles chansons chantées par Billie – des standards chaloupés comme I Loves You Porgy de Gershwin, Billie’s Bounce de Charlie Parker ou Body And Soul, mais aussi le sombre Strange Fruit, chant de protestation contre l’esclavage et le lynchage des noirs (le «fruit étrange» du titre est le corps d’un noir pendu à un arbre).

|| ve.

25 mai 12h30 & 15h | tarif expresso

HÉROS ET LÉGENDES Paul Dukas L’Apprenti Sorcier [12 min] John Williams «Thème d’Hedwige», extrait de Harry Potter [5 min] John Williams «Titre principal» de Superman [5 min] Aram Khatchatourian «Adagio de Spartacus et Phrygia», extrait de la suite no 2 de Spartacus [10 min] Le complément de programme sera communiqué ultérieurement. Orchestre national de Lyon Dylan Corlay, direction Joël Nicod, présentation

Spartacus, Harry Potter ou même Superman, la figure du héros et les légendes qui l’accompagnent ont été une source d’inspiration intarissable pour bon nombre de compositeurs au fil des siècles. Pour ce concert un peu spécial, nous rencontrons des héros bien différents les uns des autres mais tous issus d’un univers merveilleux, empreint de magie et de mystères. L’Apprenti Sorcier, héros malgré lui, nous y guidera non sans nous réserver quelques surprises… magiques !

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|| entretien avec Guillaume Connesson, compositeur associé

Je ne viens pas d’une famille de musiciens

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Dans votre biographie, on a la sensation que vous êtes autodidacte ? — Je ne viens pas d’une famille de musiciens. Quand j’ai voulu faire du piano, mes parents m’ont inscrit au conservatoire de Boulogne dans la classe de Flore Landowski. Elle m’a donné goût à la musique. Au bout de six mois, j’ai eu envie de composer. Je lui présentais tous mes petits travaux de jeune élève. Quelques années après, elle m’a présenté à son beaufrère Marcel Landowski, qui est devenu mon mentor musical. Pendant dix ans, il m’a beaucoup aidé, conseillé, je venais le voir tous les week-ends avec mes œuvres. Je ne suis pas passé par le Conservatoire de Paris. J’ai étudié l’orchestration avec Alain Louvier. Mais ce sont les rencontres qui ont eu une influence déterminante sur mon parcours. Qu’est-ce qui nourrit votre langage musical ? — J’étais influencé par ce qu’écoutait toute ma génération : la variété française, le funk, le rock, les musiques de films… J’ai eu envie de laisser remonter cette culture, et par la suite de la mêler à ma culture classique, d’emprunter des formules rythmiques, des idées de son, une certaine simplicité harmonique… J’ai aussi une vraie passion pour l’antiquité. Chez moi il y a un petit côté historien frustré qui ressort dans ma musique. Que représente pour vous d’être compositeur associé à nouveau cette saison ? — C’est une chance de pouvoir travailler plusieurs de mes œuvres avec l’Orchestre national de Lyon. Il faut du temps pour que les musiciens se familiarisent avec mon langage, mon univers poétique. Je suis ravi de travailler avec eux une saison encore. Propos recueillis par Claire Laplace

MUSIQUE DE CHAMBRE Musiciens de l’Orchestre national de Lyon et invités

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|| di.

15 oct. 11h | tarif d

LA TRUITE DE SCHUBERT

3 déc. 11h | tarif d

FRANCK QUINTETTE

Guillaume Connesson Quatuor à cordes [14 min] Franz Schubert Quintette en la majeur, D 667, «La Truite» [40 min]

Maurice Ravel Quatuor à cordes en fa majeur [30 min] César Franck Quintette pour piano et cordes en fa mineur [36 min]

Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Catherine Menneson et Yaël Lalande, violon – Fabrice Lamarre, alto – Mathieu Chastagnol, violoncelle – Vincent Menneson, contrebasse – Élisabeth Rigollet, piano

Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Diego Matthey et Sébastien Plays, violon – Jean-Baptiste Magnon, alto – Nicolas Hartmann, violoncelle Isabelle Cottet, piano

La pêche sera bonne ce dimanche, qu’on attrape la Truite de Schubert ou qu’on emplisse sa besace de sensations fortes avec le Quatuor de Guillaume Connesson, compositeur associé de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon. «Calme», «Furieux», «Triste» : les trois mouvements de cette pièce de 2010 déclinent les émotions. C’est dire s’il y a bien plus qu’une simple et futile pitié dans l’effroi ressenti par le poète témoin de la prise du pauvre salmonidé.

|| di. 74

|| di.

12 nov. 11h | tarif d

MA MÈRE L’OYE Francis Poulenc Trio pour hautbois, basson et piano [13 min] Francis Poulenc Sextuor pour vents et piano [19 min] Maurice Ravel Ma Mère l’Oye, cinq pièces enfantines (arr. David Walter) [20 min] Albert Roussel Divertissement pour vents et piano op. 6 [7 min] Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Philippe CaireyRemonay, hautbois – Thierry Mussotte, clarinette – Benoît Le Touzé, flûte – François Apap, basson – NN, cor – NN, piano

Depuis plus de deux siècles, l’école de vents française est citée en exemple et ses représentants conquièrent le monde. Ces trois semaines de festival Musiques françaises se devaient de rendre hommage à ces instruments. Avec le Trio et le Sextuor de Poulenc, qui réclamait une musique «saine, claire et robuste, aussi franchement française que celle de Stravinsky est slave». Avec le Divertissement de Roussel, dont le critique Gustave Samazeuilh appréciait la «joyeuse animation rythmique» et le «charme si poétiquement évocateur». Et avec Ma Mère l’Oye de Ravel, parce que le cœur d’une nation se cache souvent dans ses contes. Dans le cadre du festival Musiques françaises.

Franck – Ravel : deux antipodes d’un art français que l’Auditorium de Lyon célèbre le temps de son festival Musiques françaises. D’un côté, l’organiste glorieux, maître de la sévère Schola Cantorum, dont les formes rigoureuses réinventent la grande tradition germanique ; de l’autre, un jeune musicien dont le Quatuor relève le défi debussyste. Ravel gagna même l’admiration du compositeur de La Mer, alors qu’il doutait lui-même de sa partition. «Au nom des dieux de la musique, et au mien», s’exclama Debussy, «ne touchez à rien de ce que vous avez écrit de votre Quatuor.» Dans le cadre du festival Musiques françaises.

2 déc. 20h30 | au radiant-bellevue | tarif d || di. 17 déc. 16h | tarif d

|| sa.

SOULFUL CHRISTMAS Œuvres d’Aretha Franklin, Otis Redding, Marvin Gaye, Stevie Wonder, The Jacksons… (Arrangements de Stéphane Pelegri) Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jennifer Gilbert, violon – SeungEun Lee, alto – Édouard SapeyTriomphe, violoncelle et scie musicale – Stéphane Grosset, cor – Éléonore Euler-Cabantous, harpe – François-Xavier Plancqueel, percussions – Guillaume Itier, batterie – Stéphane Pelegri, piano et Fender Rhodes Catali Antonini, chant Manu Vallognes, basse fretless

Les musiciens de l’Orchestre national de Lyon et leurs invités, la chanteuse Catali Antonini et le guitariste Manu Vallognes, revisitent les grands standards de la musique soul. Les chansons choisies sont des incontournables de deux célèbres labels, Stax Records et Motown Records, tous deux situés à Detroit – un clin d’œil à Leonard Slatkin, dont le destin est lié au Detroit Symphony autant qu’à l’Orchestre national de Lyon.

|| di.

14 janv. 11h | tarif d

RYTHMES & COULEURS Programme en cours d’élaboration Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Thierry Huteau, Guillaume Itier, Stéphane Pelegri, François-Xavier Plancqueel, Adrien Pineau, percussions

Au cœur du week-end Percussions, les percussionnistes de l’Orchestre national de Lyon ont concocté un programme mettant en valeur les instruments à claviers et à peau. On y entendra les compositeurs les plus variés, de Jean-Sébastien Bach à John Cage, en passant par l’exotique Spain de Chick Corea. Ce concert à voir en famille sera aussi participatif, puisqu’il invitera le public à accompagner ces standards en cadence, pour un moment rythmé et coloré. Dans le cadre du week-end Percussions.

|| di.

28 janv. 16h | tarif d

BRAHMS SOL GABETTA ALAN GILBERT Ernő Dohnányi Sérénade pour trio à cordes op. 10 [20 min] Johannes Brahms Sextuor à cordes n° 1, en si bémol, op. 18 [35 min] Alan Gilbert, alto Sol Gabetta, violoncelle Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jennifer Gilbert et Jacques-Yves Rousseau, violon – Jean-Pascal Oswald, alto – Nicolas Hartmann, violoncelle

Une affiche de choix pour ce Premier Sextuor de Brahms, moins doux et pastoral que ne le ferait croire le sous-titre qu’on lui donne parfois, «du printemps», mais dont le puissant Andante accompagne si bien Les Amants de Louis Malle. Pour en rendre l’intensité et les rêveries lancinantes, Alan Gilbert, directeur musical de l’Orchestre philharmonique de New York, abandonne sa baguette de chef pour prendre l’archet de son alto et rejoindre sa sœur, Jennifer (violon solo supersoliste de l’Orchestre national de Lyon), Sol Gabetta (artiste associée pour la saison) et trois autres solistes de l’ONL : Jacques-Yves Rousseau, JeanPascal Oswald et Nicolas Hartmann. Vingt-quatre cordes parentes ou amies, qui traduisent la troublante intimité et la générosité de la musique de Brahms.

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|| di.

11 fév. 11h | tarif d

SCHUMANN QUINTETTE AVEC PIANO Robert Schumann Quintette avec piano en mi bémol majeur, op. 44 [30 min] Le complément de programme sera communiqué ultérieurement. Jan Lisiecki, piano Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Giovanni Radivo et Léonie Delaune, violon – Jean-Pascal Oswald, alto – Édouard Sapey-Triomphe, violoncelle

Le lendemain de sa rencontre avec l’ONL dans le Deuxième Concerto de Chopin, Jan Lisiecki partage un moment privilégié avec quelques musiciens de l’orchestre. Au programme, le splendide Quintette avec piano de Schumann. Un témoignage passionné dont la fantaisie et l’irrépressible élan romantique chantent l’amour de Robert et Clara, mais dont les confidences plus intimes demeurent cryptées sur fond de tonalités symboliques et de discrètes références beethovéniennes. Le sévère Richard Wagner en fit les commentaires les plus élogieux. 76 || di.

4 mars 11h | tarif d

VENT DE FOLIE Carlo Gesualdo Pièce à définir (transcription pour quatuor à cordes) [15 min] Hugo Wolff Sérénade italienne pour quatuor à cordes [7 min] Robert Schumann Quatuor avec piano en mi bémol majeur, op. 47 [28 min] Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Véronique Gourmanel et Ludovic Lantner, violon – Vincent DedreuilMonet, alto – Philippe Silvestre de Sacy, violoncelle – NN, piano

Durant le Crazy Week-end, un vent de folie souffle sur l’Auditorium. Mais il y a fou et fou… En pleine Renaissance, Gesualdo assassine par folie amoureuse son épouse et l’amant de celle-ci, avant de sombrer dans une folie mystique pour expier ses crimes. Syphilitique et instable, Hugo Wolf finit par se prendre pour Mahler. Schumann, le bipolaire, fait un plongeon désespéré dans le Rhin, avant une triste fin à l’asile. Trois folies, trois musiques prenantes et sublimes. Dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène.

|| di.

22 avr. 11h | tarif d

HAUTBOIS & ORGUE Tommaso Albinoni Concerto pour deux hautbois en fa majeur, op. 9/3 [12 min] Johann Sebastian Bach Prélude et Fugue en la mineur, BWV 543 [10 min] Johann Sebastian Bach Adagio de l’Oratorio de Pâques, BWV 249 [4 min] Johann Sebastian Bach Sinfonia de la Cantate «Ich steh’ mit einem Fuß im Grabe», BWV 156 [5 min] Johann Sebastian Bach «Erbarme Dich, mein Gott», extrait de la Passion selon saint Matthieu, BWV 244 [6 min] Gilles Silvestrini Trois Duos pour hautbois [6 min] Arcangelo Corelli Sonate en trio en ré mineur, op. 1/11 [5 min] Arcangelo Corelli Concerto grosso en ré majeur, op. 6/4 [8 min] Thomas Ospital Improvisations Thomas Ospital, orgue Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jérôme Guichard et Clarisse Moreau, hautbois – Pierre Cordier, violoncelle

Clarisse Moreau et Jérôme Guichard, les deux hautbois solos de l’Orchestre national de Lyon, se joignent à leur collègue violoncelliste Pierre Cordier et à leur invité, Thomas Ospital, dans un programme résolument baroque. Dans la sonate de Corelli (une sonate d’église), l’orgue se fondra au violoncelle pour réaliser la basse continue ; dans les concertos et les extraits de cantates et passions de Bach, il se transformera en orchestre baroque pour accompagner les deux instruments à vent, voire le violoncelle. S’il laisse volontiers la parole à ses volubiles camarades, l’orgue aura ses moments en solo, dans l’un des plus beaux préludes et fugues de Bach et à l’occasion de courtes improvisations qui répondront à certaines pièces comme en miroir.

|| di.

13 mai 11h | tarif d

SCHUBERT QUINTETTE EN UT Franz Schubert Quintette à cordes en ut majeur D 956 [55 min] Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jaha Lee et Benjamin Zékri, violon – Lise Niqueux, alto – Mathieu Chastagnol et Thémis Bandini, violoncelle

Deux violons, un alto et deux violoncelles : une formation rare sinon insolite, annoncée par certains quintettes d’Onslow ou de Boccherini. Il y a de la profondeur dans ces basses expressives, déjà magnifiées par la contrebasse schubertienne de la Truite. Mais ce qui caractérise le Quintette en ut majeur, c’est une étrangeté qui nous trouble sans que nous en sachions vraiment la raison, un mélange de calme et de tragique, de clarté et d’obscurité, de souffle conquérant et de respiration haletante. Et un irrésistible Adagio chanté par cinq âmes sensibles, cœur de l’œuvre la plus expressive du premier romantisme.

|| di.

3 juin 11h | tarif d

RUSSIE Nikolaï Rimski-Korsakov Quintette pour piano et vents en si bémol majeur, op. posth. [30 min] Mikhaïl Glinka Sérénade sur des thèmes d’«Anna Bolena» de Donizetti [20 min] Piotr Ilyitch Tchaïkovski Suite de Casse-Noisette (arrangement de J.-B. Magnon) [7 min] Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jean-Baptiste Magnon, alto – Thémis Bandini, violoncelle – Eva Janssens, contrebasse – Emmanuelle Réville, flûte – François Sauzeau, clarinette – Olivier Massot, basson – Stéphane Grosset, cor – Éléonore Euler-Cabantous, harpe Véronique Goudin-Léger, piano

Bienvenue en Russie : après le rare Quintette de Rimski-Korsakov, voici la Sérénade où Glinka, le père de l’opéra russe, se plie à la mode des jolies mélodies de Donizetti. Comme la musique russe ne serait pas ce qu’elle est sans les ballets de Tchaïkovski, petits et grands rêveront pour soutenir le Général Cassenoisette dans la grande bataille des Jouets et des Souris.

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|| entretien avec Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière

«L’expérience menée ensemble est unique au monde» La collaboration entre l’Institut Lumière et l’Auditorium-ONL dure depuis plus de 15 ans. Comment analysez-vous l’attrait indéniable du public pour cette forme ? — L’expérience menée ensemble est unique au monde, pardon de cette immodestie. On ne trouve aucune ville où l’attrait pour le cinéma muet accompagné par des musiciens soit aussi forte, sur tant d’années et de façon aussi convaincue. De fait, et très naturellement, il y a eu addition des deux publics, celui de la musique et celui du cinéma, mais aussi «création» de nouveaux spectateurs attirés par cette expérience singulière. 78

CINÉ-CONCERTS

Aujourd’hui des compositeurs imaginent des partitions pour les films muets. Quels sont pour vous les enjeux de ces créations ? — L’enjeu est simple : malgré une foultitude de films extraordinaires, le cinéma muet, qui a disparu à 70 %, est un champ de ruines. Et côté musique, il y a tant de partitions perdues qu’il est nécessaire d’en écrire de nouvelles. Parfois, des musiciens exhument eux-mêmes des films oubliés qu’ils ont envie d’accompagner. Des gens comme Carl Davis ou Timothy Brock sont d’immenses musiciens. Timothy visite l’histoire de sa discipline, il en respecte les codes et les réinvente à la fois. Il écrit aujourd’hui une musique qui tient compte d’hier et qu’on écoutera dans le futur. Vous savez que l’immense majorité des BO sont enregistrées à l’étranger. Même pour des films français. Imaginez-vous qu’une BO puisse être enregistrée par l’ONL ? — Ça serait une grande fierté pour tout le monde. Lyon en serait encore grandie dans ses rapports au cinéma. Et je peux aisément convaincre mon ami Alexandre Desplat que l’ONL est une formule 1 ! Propos recueillis par l’AuditoriumOrchestre national de Lyon Photo : La Femme sur la lune © UFA/DR

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|| ma.

17 oct. | me. 18 oct. | di. 22 oct.

horaires communiqués ultérieurement

FESTIVAL LUMIÈRE Pour la neuvième année consécutive, l’Auditorium est l’un des lieux d’accueil du festival Lumière, le rendez-vous mondial du cinéma classique organisé par l’Institut Lumière. Après une soirée hommage le 17 octobre, deux projections sont annoncées pour cette édition, l’une avec l’Orchestre national de Lyon (le 18), l’autre avec une improvisation à l’orgue de Samuel Liégeon (le 22). Dans un cas comme dans l’autre, voir et entendre le cinéma à l’Auditorium, sur écran géant et avec un écrin musical de premier choix, est toujours un moment de plaisir et d’émotion inoubliable. Ces rendez-vous inaugurent le cycle de Ciné-concerts qui ponctue toute la saison de l’Auditorium, en partenariat avec l’Institut Lumière. Programmes communiqués ultérieurement. 80

Hors abonnement Réservations auprès du festival Lumière : www.festival-lumiere.org

|| ma.

5 déc. 20h | me. 6 déc. 20h | tarif c

LES TRIPLETTES DE BELLEVILLE

Sylvain Chomet

Sylvain Chomet Les Triplettes de Belleville France, Canada, Belgique, 2002, 1h20, coul. / film d’animation Musique de Benoît Charest Benoît Charest, guitares et chant Dan Thouin, claviers et accordéon Michael Emenau, percussions et vibraphone Morgan Moore, basse Bryan Head, batterie Bruno Lamarche, saxophone, flûte, clarinette Maxime Saint-Pierre, trompette Sheffer Bruton, trombone

Champion est un petit garçon mélancolique adopté par sa grand-mère, Madame Souza. Remarquant la passion de l’enfant pour le cyclisme, elle lui fait suivre un entraînement acharné, à tel point que Champion se retrouve, quelques années plus tard, au Tour de France. Le garçon est bientôt kidnappé par deux truands, direction l’Amérique. Les Triplettes de Belleville, excentriques stars du music-hall des années trente, viennent au secours de Madame Souza… Plein d’humour et d’inventivité, parsemé de références cinéphiliques, un grand film au rythme ébouriffant – et sans dialogues. Sylvain Chomet signe ici l’un des plus beaux films d’animation français contemporains, porté par la musique de Benoît Charest. Les Triplettes de Belleville, écrit Philippe Rouyer dans Positif, «a le charme d’un conte lucide et merveilleux raconté par un adulte qui n’a rien oublié de ses rêves d’enfant».

|| ve.

5 janv. 20h | tarif d

LES FOLIES DE LAUREL ET HARDY !

Ciné-concerts famille à l’orgue Fred Guiol Les Deux Détectives [Do Detectives Think ?] États-Unis, 1927, 19 min, N&B, muet James W. Horne Œil pour œil [Big Business] États-Unis, 1929, 17 min, N&B, muet Edgar Kennedy Ton cor est à toi [You’re Darn Tootin] États-Unis, 1928, 20 min, N&B, muet Clyde Bruckman La Bataille du siècle [The Battle of the Century] États-Unis, 1927, 20 min, N&B, muet – copie restaurée par Lobster Films Baptiste-Florian Marle-Ouvrard, accompagnement improvisé à l’orgue

Honneur à Stan Laurel et Oliver Hardy, le duo du petit chétif et du grand costaud ! Par sa folle inventivité, cette paire légendaire a profondément inspiré le cinéma comique mondial, et régalé des générations de spectateurs. Découvrez ici une sélection de quatre films tournés au tout début de leur carrière, de 1927 à 1929. À cette époque, le duo jouait selon une méthode qui combinait préparation et improvisation ; le spectacle se clôt souvent sur une scène de chaos total et irrationnel, dans laquelle on ne sait plus ni pourquoi ni comment les choses ont commencé, et où on sait moins encore comment elles se termineront. C’est particulièrement vrai dans La Bataille du siècle, qui voit Laurel en boxeur chétif et Hardy en manager cupide, et qui finit en combat généralisé. Ce film, que l’écrivain Henry Miller tenait pour «le meilleur film comique jamais fait», est présenté dans une copie restaurée par Lobster Films. Baptiste-Florian Marle-Ouvrard prêtera à ces quatre petits joyaux ses improvisations à l’orgue pleines d’humour et d’invention. Un spectacle pour tous à savourer en famille ou entre amis !

En coproduction avec Jazz à Vienne et l’Institut Lumière.

En coproduction avec l’Institut Lumière.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : le vendredi à 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Les Triplettes de Belleville © Didier Brunner

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|| lu.

22 janv. 20h | tarif d

UN SOIR À L’ELDORADO

Burlesque, sport et cinéma muet

Karol Beffa, accompagnement improvisé au piano Thierry Frémaux, présentation

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Dans le cadre de la 5e édition de Sport, Littérature et Cinéma à l’Institut Lumière, voici un parcours à travers une sélection drôle et étonnante d’extraits de films muets qui se sont emparés avec bonheur du sport. L’irrésistible combat de boxe des Lumières de la ville de Chaplin, où le frêle Charlot parvient à tenir tête par sa souplesse et sa ruse à un géant du ring, compte parmi les scènes de sport les plus célèbres du cinéma muet. L’accompagnement de ces séquences est confié au piano de Karol Beffa, normalien, professeur au Collège de France, et surtout créateur au magnifique univers sonore ; couronné d’une Victoire de la musique comme compositeur en 2013, il excelle également dans l’art de l’improvisation (ce n’est pas Daniel Pennac, auquel il a offert trois improvisations sur son nom dans l’émission La Grande Librairie, qui dira le contraire !) Cette soirée cinéphile et entraînante sera guidée par l’amoureux du cinéma, amateur de sport et coach de choix Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière et du Festival de Cannes, qui a préparé ce parcours inédit.

14 fév. 20h | ve. 16 fév. 20h | tarif b || sa. 17 fév. 18h | tarif b

|| me.

TITANIC

James Cameron James Cameron Titanic États-Unis, 1997, 3h15 + entracte, couleur / avec Leonardo DiCaprio, Kate Winslet, Billy Zane, Kathy Bates, Frances Fisher, Gloria Stuart, Bill Paxton Musique de James Horner Orchestre national de Lyon Ernst van Tiel, direction Maîtrise de la primatiale Saint-Jean

Southampton, 10 avril 1912. Le paquebot le plus grand et le plus moderne du monde, réputé pour son insubmersibilité, le Titanic, appareille pour son premier voyage. À son bord, parmi les milliers de voyageurs, Jack, un artiste sans le sou, et Rose, une jeune et belle femme de la haute bourgeoisie. Quatre jours plus tard, le bateau heurte un iceberg… L’un des films les plus marquants de la fin du xxe siècle (déluge de prix, box-office record), sur l’une des tragédies les plus évocatrices du début du siècle… James Cameron signe le tour de force de faire de cette superproduction un film intimiste et bouleversant. Le critique de cinéma Gérard Lefort écrivait dans Libération à la sortie du film : «Film intimiste à 250 millions de dollars, Titanic raconte la microscopique aventure qui unit un ange des bas-fonds et une diablesse de la haute. L’élection dans ces rôles de Leonardo DiCaprio et Kate Winslet est à cet égard une trouvaille essentielle. Il fallait ces deux monstres de juvénilité pour que passe le feu follet d’une histoire d’adolescents qui jouent à l’amour sur le plus grand jouet du monde. C’est vrai, nous voilà ravis, embarqués, émus, ensorcelés.»

En coproduction avec l’Institut Lumière. En coproduction avec l’Institut Lumière. Dans le cadre du festival Sport, Littérature et Cinéma.

Propos d’avant-concert : le mercredi et le vendredi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Titanic © 20th Century Fox

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|| je.

22 mars 20h | tarif d

LA FEMME SUR LA LUNE

Fritz Lang

Fritz Lang La Femme sur la lune [Frau im Mond] Allemagne, 1929, 2h41 + entracte, N&B, muet / avec Gerda Maurus, Willy Fritsch, Gustav von Wangenheim, Klaus Pohl Musique de Timothy Brock

|| ve.

23 mars 20h | tarif d

AU BONHEUR DES DAMES

Julien Duvivier

Julien Duvivier Au bonheur des dames France, 1930, 1h29, N&B, muet / avec Dita Parlo, Pierre de Guingand, Armand Bour, Nadia Sibirskaïa, Fernand Mailly David Cassan, accompagnement improvisé à l’orgue

Orchestre national de Lyon Timothy Brock, direction

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Un vieux professeur affirme qu’il y a de l’or sur la lune et qu’il peut le prouver. Une expédition s’organise. Le projet suscite les convoitises de financiers. Six personnes montent à bord d’une fusée, quatre hommes, un enfant et une femme, Frieda… Le dernier film muet de Fritz Lang est une superproduction de science-fiction dont Michel Ciment nous apprend, dans Fritz Lang, le meurtre et la loi (Gallimard, 2003) : «Pour entreprendre ce récit de science-fiction, [Lang] s’assure les services de Willy Ley, auteur des Possibilités d’un voyage spatial, et du savant Hermann Obert, qui travaillera plus tard pour Hitler – dont la recherche porte sur les fusées interplanétaires. La beauté, presque abstraite, de la première partie entièrement consacrée au lancement de la fusée, la grandeur des paysages lunaires, les personnages qui, comme tant de leurs homologues langiens quels que soient le lieu et l’époque, cherchent dans des cavernes des trésors enfouis, donnent au film sa force.» Tourné à l’aube du parlant, La Femme sur la lune aurait dû inclure des effets sonores, mais Fritz Lang refusa de céder à cette demande de sa maison de production. C’est donc l’Orchestre national de Lyon qui se chargera de créer l’univers magique, poétique, grandiose de la lune ; à sa tête, il accueillera un complice de longue date, Timothy Brock, également l’auteur de la partition.

Orpheline, Denise vient vivre à Paris chez son oncle, propriétaire de la boutique de tissus Au vieil Elbeuf. Le magasin est au bord de la faillite, concurrencé par l’essor d’un grand magasin moderne, Au bonheur des dames… Julien Duvivier (Pépé le Moko, La Belle Équipe) réalise son dernier film muet avec cette adaptation du roman d’Émile Zola. «Dans le domaine du cinéma muet», écrit François Forestier dans Le Nouvel Observateur, «on a rarement fait mieux : le superbe et massif roman de Zola, ici, devient vif, acéré, rapide, moderne. C’est que Julien Duvivier d’abord est un réalisateur formidable, trop souvent oublié : regardez ces mouvements de caméra, ces plans montés en rythme, ces visages cadrés comme des paysages… En transposant l’action du livre dans les années 1920, Duvivier donne une densité inattendue à l’aventure sentimentale de Denise […]. Le film se mue en un plaidoyer anticapitaliste passionné, et l’univers du commerce de détail se transforme en machine à broyer le petit peuple. C’est une symphonie pour supermarchés, captivante et cruelle. Impossible d’oublier les grands yeux de Dita Parlo, star éphémère et héroïne magique, ni le visage pathétique de Nadia Sibirskaïa. Muet, ce cinéma-là ? Allons ! Il n’a jamais été aussi éloquent.» À David Cassan, improvisateur hors pair, de traduire cette symphonie sur les cinq claviers de l’orgue de l’Auditorium.

7 juin 20h | ve. 8 juin 20h | tarif b || sa. 9 juin 18h | tarif b

|| je.

AMADEUS

Miloš Forman

Miloš Forman Amadeus États-Unis, 1984, 2h38 + entracte, couleur, parlant / avec Tom Hulce, F. Murray Abraham, Elizabeth Berridge Œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart (Requiem, Don Giovanni, La Flûte enchantée, Concertos pour piano nos 20 et 22, Grande Messe en ut mineur, Musique funèbre maçonnique…), Giovanni Battista Pergolesi (Stabat Mater), Antonio Salieri (Axur)… Orchestre national de Lyon Spirito (préparation : Nicole Corti) Jeune Chœur symphonique (préparation : Gabriel Bourgoin et Laetitia Toulouse) Ludwig Wicki, direction

Vienne, novembre 1823. Un vieillard, Antonio Salieri, compositeur à la cour, tente de mettre fin à ses jours. Il affirme être responsable de la mort de Mozart, trente ans plus tôt. Il raconte la rivalité qui l’a opposé à Mozart, arrivé en 1781 à Vienne, précédé d’une enviable réputation… Avec Amadeus, Miloš Forman (réalisateur de Hair, Vol au-dessus d’un nid de coucou, et prix Lumière 2010) n’a pas seulement remporté huit Oscars, quatre Golden Globes, un César et maintes autres reconnaissances internationales ; il est véritablement entré dans le panthéon du cinéma. Certes, le film joue allègrement avec la vérité historique, s’appuie sur les incroyables légendes qui se sont développées après la disparition du compositeur. Mais Amadeus demeure avant tout une fiction, un portrait jubilatoire nous faisant découvrir un Mozart complexe et contradictoire, tantôt surexcité, tantôt d’une gravité extrême, à l’image de sa musique en somme. Loin du film tristement emperruqué, Amadeus est une symphonie d’images irrésistible, une ode visuelle à la musique. Initialement enregistrées par Neville Marriner (le concepteur de la bande originale) et son Academy of St. Martin-in-the-Fields, les pièces de Mozart – mais aussi de Pergolèse ou de Salieri – seront ici jouées in vivo par l’Orchestre national de Lyon, rejoint par les chanteurs de Spirito.

En coproduction avec l’Institut Lumière.

En coproduction avec l’Institut Lumière.

Dans le cadre du festival de cinéma muet de l’Institut Lumière.

Dans le cadre du festival de cinéma muet de l’Institut Lumière.

En coproduction avec l’Institut Lumière.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : le jeudi et le vendredi à 19h, le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Amadeus © Saul Saentz

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JAZZ, ROCK & CHANSON FRANÇAISE

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|| je.

28 sept. 20h | tarif b

LES FRÈRES BELMONDO & JACKY TERRASSON Ravel et le jazz

Œuvres d’Érik Satie, Claude Debussy et Maurice Ravel arrangées par Lionel Belmondo Lionel Belmondo YAL (à la mémoire de Yusef Lateef) Lionel Belmondo Ballade sur le nom de Maurice Ravel Orchestre national de Lyon Christophe Larrieu, direction Lionel Belmondo (saxophones), Stéphane Belmondo (trompette et bugle), Jacky Terrasson (piano), Thomas Bramerie (contrebasse) et Simon Goubert (batterie)

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«Take Jazz Seriously !» C’est sous ce titre injonctif qu’en 1928, au cours de son voyage aux États-Unis, Maurice Ravel s’adressait aux lecteurs de la revue Musical Digest et, par extension, à l’ensemble des compositeurs de son temps. Quelques mois plus tôt, le deuxième mouvement de sa Sonate pour violon et piano, «Blues», se présentait selon ses propres dires comme «du jazz stylisé, plus français qu’américain de caractère, peut-être». Quel musicien pouvait mieux que Lionel Belmondo célébrer la sensibilité de Ravel à la musique syncopée américaine, à ses mélodies et à l’expressivité de ses blue notes ? Depuis Hymne au soleil, album salué de trois Victoires de la musique en 2003, le saxophoniste traque les correspondances entre le jazz et des compositeurs classiques tels Gabriel Fauré, Lili Boulanger et, bien sûr, Ravel. Accompagné de son frère Stéphane Belmondo, l’un des trompettistes les plus sensibles du jazz européen, et du grand pianiste franco-américain Jacky Terrasson, Lionel Belmondo a arrangé ce répertoire pour orchestre symphonique et quintette jazz, sur une commande de l’Opéra national de Bordeaux. Une manière originale de saluer la modernité de Ravel !

|| ma.

24 oct. 20h | tarif b

DIANNE REEVES Dianne Reeves, chant Peter Martin, claviers Romero Lubambo, guitare Reginald Veal, basse Terreon Gully, batterie

Dianne Reeves fait les beaux soirs d’un petit club de Venice (L.A) lorsque Bruce Lundvall la remarque et l’engage sur le célèbre label Blue Note. Nous sommes en 1987. Depuis lors, qu’elle interprète Joni Mitchell (la reprise de Both Sides Now sur New Morning), qu’elle chante le blues ou la soul, qu’elle habite les moiteurs africaines et brésiliennes ou une simple mélodie pop, Dianne Reeves expose la même élégance. La native de Detroit traverse le temps avec la souplesse des grandes figures du jazz. Héritière d’Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan ou Carmen McRae, Dianne Reeves affiche une prédilection pour les cordes et la guitare. Notamment celle du guitariste Romero Lubambo, qui cisèle son répertoire depuis l’époque (1994) où la carrière de Dianne Reeves prend un essor particulier, avec des albums de l’envergure de The Grand Encounter ou The Calling : Celebrating Sarah Vaughan. Dans cette tournée européenne, Lubambo est rejoint par Peter Martin aux claviers, Reginald Veal à la basse et Terreon Gully à la batterie pour former un quartette digne de la diva aux cinq Grammys.

En coproduction avec Jazz à Vienne.

En coproduction avec Jazz à Vienne et Rhino Jazz(s) Festival.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Dianne Reeves © Jerris Madison

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|| ve.

27 oct. 20h | tarif b

|| di.

VAILLE QUE VIVRE (BARBARA)

Juliette Binoche Alexandre Tharaud Juliette Binoche, comédienne Alexandre Tharaud, piano Éric Soyer, mise en lumière

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«Le rideau s’ouvre sur un battement de cœur – un fa dièse grave en syncope répétée – le cercle de lumière vise le centre du plateau puis se dirige vers les coulisses. Barbara entre. Côté cour – côté cœur. D’abord son profil, aigu, le dos légèrement voûté, puis en un éclair, d’un brusque mouvement de nuque elle nous dévisage. Ses yeux percent la salle, un regard velours sombre, celui de la peur et de l’amour.» Ainsi Alexandre Tharaud évoque-t-il la Dame en noir dans son livre Montrez-moi vos mains (Grasset, mars 2017). Alexandre Tharaud et Juliette Binoche se sont retrouvés autour du souvenir de Barbara. Ils entretiennent tous deux un lien singulier et profond avec elle, un lien qui s’est tissé avec le temps, Barbara les ayant accompagnés tout au long de leur vie. Aujourd’hui, la comédienne et le pianiste interrogent son absence en un hommage pudique, humble. Ensemble, ils ont choisi les textes et les musiques. Il s’agit de mettre en lumière les mots de Barbara. Les textes seront donc dits par l’émouvante Juliette Binoche. Il s’agit de mettre en lumière la musique de Barbara, sa richesse mélodique : elle sera jouée au piano, parfois de manière minimaliste, par Alexandre Tharaud.

19 nov. 16h | tarif b

CHICK COREA / STEVE GADD Corea/Gadd Band : Chick Corea, claviers Steve Gadd, batterie Lionel Loueke, guitare Carlitos Del Puerto, basse Luisito Quintero, percussion Steve Wilson, saxophone et flûte

En 2016, Chick Corea et Steve Gadd apparaissaient en duo sur la scène du Blue Note Club de New York pour une véritable démonstration de complicité et de virtuosité. Le batteur Steve Gadd (72 ans aujourd’hui) possède la particularité d’avoir effectué une fabuleuse carrière en baratant à la fois pour des artistes populaires ( Joe Cocker, Steely Dan) et pour des musiciens de jazz comme Eddie Gomez ou Michel Petrucciani. Ce n’est pas la première fois que ce moteur jazz funk de l’inoubliable Stuff (avec Richard Tee, dès 1977) rencontre Chick Corea. En 1969, Miles Davis fait appel à la science du pianiste pour l’aider à accoucher de l’album In a Silent Way. Trois ans plus tard, Chick Corea forme Return To Forever. La frappe implacable de Steve Gadd est alors déjà à ses côtés. Bien plus tard, en 1981, Three Quartets sera le nom d’un fameux album dans lequel Corea emmène Gadd dans les landes du baroque et du romantisme, rendant hommage au passage à Duke Ellington et John Coltrane. Avec la formation somptueuse (Lionel Loueke, Steve Wilson) et très latine (le bassiste cubain Carlitos Del Puerto et le Brésilien Luisito Quintero aux percussions) qui nous rend visite, les deux complices font un retour électrifiant.

En coproduction avec Jazz à Vienne. Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre. Barbara © Claude James/INA

Propos d’avant-concert : 15h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

91


|| lu.

26 mars 20h | tarif b

ROBERTO FONSECA QUARTET

Cordes de l’ONL Roberto Fonseca, piano, claviers et voix Ramsés «Dynamite» Rodríguez, batterie Adel González, percussions Yandy Martínez Rodríguez, basse électrique et basse acoustique Cordes de l’Orchestre national de Lyon

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|| je.

12 avr. 20h | sa. 14 avr. 18h | tarif b

GOSPEL

Concert participatif Amazing Grace, Oh Happy Day !, Sometimes I Feel Like a Motherless Child et autres gospels célèbres Œuvres symphoniques Le complément de programme sera communiqué ultérieurement. Orchestre national de Lyon Sweet Witness Chœur issu des chorales de la région lyonnaise Pascal Horecka, direction

Étoile du jazz cubain à la quarantaine rayonnante, neuf albums à son actif (le dernier en date s’intitule ABUC), l’ex-pianiste du Buena Vista Social Club (à la suite du légendaire Rubén González décédé en 2003) est l’un des héros de la nouvelle música habanera. Prodige des claviers et de la percussion, Roberto Fonseca suit de longues études musicales à La Havane. C’est la rencontre en 1999 avec le saxophoniste Javier Zalba, du groupe Irakere, qui inspire Fonseca dans son écoute alternative de Keith Jarrett et des rythmes cubains traditionnels. Associant bientôt cette richesse percussive au hip hop ou à la drum’n’bass (le projet Havana Cultura avec Gilles Peterson), mêlant les racines africaines de la Santeria caribéenne à la musique classique et au jazz, Roberto Fonseca est aujourd’hui considéré comme un héritier du maître Chucho Valdés. Le pianiste havanais était de retour l’année dernière en compagnie d’Elíades Ochoa, le plus célèbre des soneros en activité, et de la jeune chanteuse Daymé Arocena, qui fait comme lui la liaison entre rumba, latin jazz, électro soul et culture yoruba. Le voici cette fois entouré d’un trio 100 % latino (Rodríguez, González et Martínez), avec le concours sur quelques morceaux des cordes de l’Orchestre national de Lyon.

Lorsque l’on évoque le gospel, on pense immédiatement à cette incroyable tradition musicale chrétienne remontant aux premières années du xixe siècle dans le sud des États-Unis. Cette musique est désormais chantée et aimée dans le monde entier, et pas seulement dans les églises ! Ces deux concerts prolongent le succès incroyable de la première venue de Sweet Witness à l’Auditorium, en janvier 2017, avec 2000 auditeurs debout qui dansaient et scandaient les chants dans leurs mains. Autour de Sweet Witness, ils sont cette fois une centaine de choristes professionnels et amateurs, issus de chorales de la région lyonnaise, en plus de l’Orchestre national de Lyon. Des artistes invités se mêlent à la fête ; les plus beaux airs de gospel et de blues résonnent – notamment Amazing Grace, Oh Happy Day !, Sometimes I Feel Like a Motherless Child – et le public est invité à entonner quelques-uns d’entre eux. Préparez-vous à deux soirées magiques, qui mêlent la fête et l’émotion !

En coproduction avec Jazz à Vienne.

En partenariat avec Jazz à Vienne

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : le jeudi à 19h et le samedi à 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Roberto Fonseca © Arien Chang

|| ma.

17 avr. 20h | tarif b

ROCK THE ORGAN !

Zappa/Metheny Pink Floyd King Crimson Red Pink Floyd Shine On Your Crazy Diamond Pat Metheny First Circle Emerson, Lake & Palmer Fanfare (thème d’Aaron Copland) Frank Zappa Inca Roads – Black Page – Watermelon on Eastern Hay – Dog Breath/Uncle Meat – RDNZL Trio Rock The Organ : Yves Rechsteiner, orgue Henri-Charles Caget, percussions Fred Maurin, guitare électrique

Le rock progressif investit l’orgue de l’Auditorium avec des musiques de Pink Floyd, Zappa, Metheny, ELM… Yves Rechsteiner a rencontré la musique de Frank Zappa à travers Gspot Tornado. Trois minutes de fascination totale et l’intuition que cette musique si riche et complexe pouvait s’exprimer aussi au travers de l’orgue. D’où le Trio Rock The Organ, et la rencontre improbable d’un percussionniste, d’un organiste et d’un guitariste électrique issu du monde du jazz. De Zappa, le trio a glissé vers les autres groupes mythiques de rock progressif des années soixante-dix. Depuis 2013, fort de son mélange de culture classique, baroque, contemporaine et jazz, le Trio Rock The Organ explore le côté orchestral et les racines classiques de ces musiques, auxquelles l’orgue offre ses infinies possibilités musicales. Un kaléidoscope de couleurs insolites, de la plus douceur la plus planante à la force fracassante de la guitare saturée et de l’orgue déchaîné !

Propos d’avant-concert : 19h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

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|| entretien avec Sabine Quindou, auteure et metteuse en scène du spectacle Science & Musique

L’essentiel, c’est de raconter une histoire ! Comment et à quel âge avez-vous découvert la musique classique ? Pour vous, est-il nécessaire d’initier les enfants très tôt ? — J’étais toute jeune quand mes grandsparents m’ont fait découvrir Pierre et le Loup de Prokofiev, raconté par Gérard Philippe. Je connaissais l’album par cœur. Il n’y a pas d’âge pour découvrir la musique classique. Donnez aux enfants quelques clés pour comprendre, prenez le temps de leur raconter une histoire, laissez-les danser entre les sièges de l’Auditorium… Et, j’en fais le pari, ils voudront en entendre davantage. 94

Quelles sont pour vous les qualités essentielles d’un spectacle jeune public ? — L’essentiel, c’est de raconter une histoire ! Je suis aussi très vigilante dans l’écriture, j’essaie d’utiliser les références de leur univers. Les alternances de rythme jouent un rôle très important aussi. Je leur propose des séquences variées ; certaines réclament leur attention, d’autres leur participation. Les enfants comprennent mieux en expérimentant. Ils se sentent valorisés, parce qu’ils prennent part au succès du concert.

JEUNE PUBLIC Des concerts conçus pour les enfants à partir de 3 ans.

Qu’avez-vous appris en travaillant avec les musiciens de l’Orchestre national de Lyon ? — Qu’un musicien de l’orchestre est rigoureux au point de composer et de répéter un «pouêt» pour que ce «pouêt» sonne faux comme il faut ! La rigueur règne en maître à tous les étages de l’Auditorium et c’est très agréable. Je me suis sentie très soutenue. Ce qui m’a étonnée, c’est l’absence de stress apparent. Personne ne court, personne ne crie, personne ne s’agace. C’est très différent des pratiques dans l’univers audiovisuel. Propos recueillis par l’AuditoriumOrchestre national de Lyon

Les illustrations sont réalisées par Gazhole & Cruschiform en partenariat avec la Maison Georges.

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|| sa.

4 nov. 15h & 18h | tarif jeune public

ENQUÊTE À L’ORCHESTRE

Conte musical Le compositeur est mort Texte de Lemony Snicket Musique de Nathaniel Stookey Orchestre national de Lyon Christian Reif, direction NN, conteur

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Une funeste nouvelle nous parvient de l’orchestre : le compositeur est mort ! Quelqu’un l’a assassiné ! Dans cette affaire de meurtre, tous les suspects ont un alibi. Mais des questions demeurent : que faisaient vraiment les violons lors de la nuit du crime ? Et les cuivres ? Et la harpe ? Au travers d’une enquête palpitante, nous découvrons les instruments de l’orchestre. Une initiation à la musique classique passionnante, menée de main de maître grâce à la musique de Nathaniel Stookey (interprétée par l’Orchestre national de Lyon) et au texte de Lemony Snicket, pseudonyme de Daniel Handler, auteur entre autres des Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire. Venez juger par vous-même de ce qui a réellement eu lieu au cours de cette nuit fatidique et parfaitement orchestrée…

|| sa.

9 déc. 15h & 18h | tarif jeune public

LE BONHOMME DE NEIGE

Ciné-concert

Le Bonhomme de neige [The Snowman] Royaume-Uni, 1982, 26 min Dessin animé de Dianne Jackson d’après une histoire de Raymond Briggs Musique d’Howard Blake Projection précédée d’extraits de Pulcinella d’Igor Stravinsky – 20 min Orchestre national de Lyon Jonathon Heyward, direction

«Je me souviens de cet hiver parce qu’il était tombé en une nuit la plus grande quantité de neige que j’aie jamais vue. Il avait neigé sans arrêt et au matin, lorsque je me réveillai, ma chambre baignait dans une douce lumière et on n’entendait plus aucun bruit. C’était comme si le monde entier s’était blottie dans un rêve silencieux. C’était un jour merveilleux… Et c’est ce jour-là que j’ai fait ce bonhomme de neige…» Ainsi commence Le Bonhomme de neige, superbe dessin animé anglais qui raconte l’histoire merveilleuse d’un jeune garçon et d’un bonhomme de neige. Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 1984, Le Bonhomme de neige est encore aujourd’hui diffusé chaque Noël à la télévision britannique. C’est un petit bijou de poésie accompagné d’une musique délicatement ciselée, interprétée en direct par l’Orchestre national de Lyon. Un magnifique chefd’œuvre à découvrir en famille. Le Bonhomme de neige sera précédé d’extraits de Pulcinella, où Stravinsky s’inspira librement des musiques de compositeurs baroques comme Pergolèse. Un ballet au charme suranné, comme ses mélodies mélancoliques et ses danses venues d’un autre temps.

|| sa.

6 janv. 15h & 18h | tarif jeune public

LAUREL ET HARDY

Ciné-concert

James W. Horne Œil pour œil [Big Business] États-Unis, 1929, 17 min, N&B, muet Clyde Bruckman La Bataille du siècle [The Battle of the Century] États-Unis, 1927, 20 min, N&B, muet – copie restaurée par Lobster Films Baptiste-Florian Marle-Ouvrard, accompagnement improvisé à l’orgue

Voilà un ciné-concert qui va plaire aux plus jeunes ! Stan Laurel et Oliver Hardy, le célébrissime duo du cinéma burlesque américain, sont à l’affiche de deux courts-métrages. Tournés au tout début de leur carrière, en 1927 et 1929, ces films montrent une folle inventivité, un humour cocasse et extravagant. Au programme, tout l’art du burlesque : scène jubilatoire de bataille de tarte à la crème, destruction totale de la villa d’un riche bourgeois, combat généralisé… accompagnés à l’orgue par Baptiste-Florian MarleOuvrard.

En coproduction avec l’Institut Lumière.

En coproduction avec l’Institut Lumière.

À partir de 7 ans.

À partir de 5 ans.

À partir de 5 ans.

Propos d’avant-concert : 14h et 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 14h et 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 14h et 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

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|| sa.

20 janv. 15h & 18h | tarif jeune public

PETITE LEÇON D’ORCHES­TRE

Concert pédagogique

Modest Moussorgski Tableaux d’une exposition (orchestration de Maurice Ravel) (extraits) Le complément de programme sera communiqué ultérieurement. Orchestre national de Lyon Maxim Emelianytchev, piano et direction Phlippe Cathé, présentation

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L’orchestration, voilà un mot à la fois évocateur de mille choses et bien mystérieux. Si l’on se hasarde à en écrire une courte définition, on parle alors de la répartition des notes d’une composition musicale entre les divers instruments de l’orchestre. Dans les faits, il s’agit d’un art à part entière, subtil et exigeant mais qui va donner toutes ses couleurs et à toute sa personnalité à une œuvre. Le concert sera l’occasion d’écouter des pièces interprétées au piano puis par l’orchestre afin de découvrir comment et pourquoi le compositeur a choisi de marier tel timbre avec tel autre ; comment il réussit à faire apparaître un nouveau son en le faisant jouer par des instruments particuliers ; comment le rythme naît, les couleurs apparaissent et l’atmosphère s’installe. L’orchestre est un instrument à part entière et bien le faire sonner n’est pas chose aisée !

|| di.

18 mars 11h | au radiant-bellevue

COMPTINES CUIVRÉES

Spectacle pour les tout-petits

Camille Saint-Saëns Le Carnaval des animaux (extraits) Hervé Lapalud À l’école des chats Et comptines célèbres (arrangements de Guillaume Itier) Musiciens de l’Ensemble de cuivres et percussions de l’Orchestre national de Lyon : Joffrey Quartier, cor – Christian Léger et Michel Haffner, trompette – Charlie Maussion, trombone – Guillaume Dionnet, tuba – Guillaume Itier, percussions Landy Andriamboavonjy, narration et chant

Les tout-petits aussi ont droit à leur concert ! Grâce à six musiciens de l’Orchestre national de Lyon et à la conteuse et chanteuse Landy Andriamboavonjy, ils pourront écouter et chanter quelques-unes des plus célèbres comptines ayant trait aux animaux, tout en découvrant l’humour et la tendresse des portraits animaliers de Camille Saint-Saëns et en dansant sur les rythmes rocks d’À l’école des chats ! Après le succès de ce spectacle dans la saison 2016/2017, il est repris cette saison au Radiant-Bellevue à Caluire-et-Cuire.

À partir de 7 ans. Propos d’avant-concert : 14h et 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

|| tarif jeune public

À partir de 3 ans.

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|| sa.

31 mars 15h & 18h | tarif jeune public

SCIENCE & MUSIQUE

Concert pédagogique Œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart et Ludwig van Beethoven Orchestre national de Lyon NN, direction Sabine Quindou, auteure, metteuse en scène et animation Françoise Carrière, la «Petite Voix»

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Après le succès du concert Souffler n’est pas jouer la saison dernière, Sabine Quindou, célèbre présentatrice de l’émission C’est pas sorcier, revient avec la «Petite Voix» pour percer les mystères de la musique et de sa perception. Il y a tant de choses à dire à ce sujet, tant de questions à se poser ! En compagnie des musiciens de l’Orchestre national de Lyon, Sabine Quindou explorera quelques grandes œuvres du répertoire symphonique pour tenter de répondre à des questions autour de la mélodie, du rythme et de l’harmonie. Ce spectacle nous invite à un merveilleux voyage au cœur de la musique et de la science mais nous réserve aussi quelques surprises… Attendez-vous à ne pas être de simples spectateurs !

À partir de 7 ans. Propos d’avant-concert : 14h et 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

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|| sa.

21 avr. 15h | tarif jeune public

ÉTRANGES MURMURES À L’HÔTEL LARIGOV

Conte musical

Étranges Murmures à l’hôtel Larigov Texte de Pierre Senges Thomas Ospital, improvisations à l’orgue Michel Vuillermoz, de la Comédie-Française, récitant

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À son arrivée dans l’immense hôtel Larigov, l’ingénieux ingénieur Arsène Rousseau remarque des anomalies, d’abord discrètes, puis de plus en plus nombreuses. Pourquoi des sifflements étranges sortent-ils d’un peu partout ? Pourquoi l’hôtel est-il presque désert ? Quels couloirs secrets se cachent derrière des portes minuscules ? Arsène Rousseau mène son enquête, à sa façon. Parfois, pour résoudre une énigme, il faut avoir l’oreille musicale… Créé en mai 2016 pour l’inauguration du nouvel orgue de la Maison de la Radio, ce conte musical sur un texte de Pierre Senges a ravi un public conquis par les deux exécutants : Michel Vuillermoz, sociétaire de la Comédie-Française, immense comédien qui a endossé de nombreux grands rôles (notamment Cyrano de Bergerac en 2006) ; et Thomas Ospital, titulaire des orgues de Saint-Eustache à Paris et organiste en résidence à Radio France, merveilleux musicien et improvisateur époustouflant.

|| sa.

26 mai 15h & 18h | tarif jeune public

HÉROS ET LÉGENDES

Concert symphonique Paul Dukas L’Apprenti Sorcier [12 min] John Williams «Thème d’Hedwige», extrait de Harry Potter [5 min] John Williams «Titre principal» de Superman [5 min] Aram Khatchatourian «Adagio de Spartacus et Phrygia», extrait de la suite no 2 de Spartacus [10 min] Le complément de programme sera communiqué ultérieurement. Orchestre national de Lyon Dylan Cornay, direction

De Spartacus à Harry Potter, la figure du héros et les légendes qui l’accompagnent ont été une source d’inspiration intarissable pour bon nombre de compositeurs au fil des siècles. Pour ce concert un peu spécial, nous rencontrerons des héros bien différents les uns des autres mais tous issus d’un univers merveilleux, empreint de magie et de mystères. L’Apprenti Sorcier, héros malgré lui, nous y guidera non sans nous réserver quelques surprises… magiques !

À partir de 7 ans.

À partir de 7 ans.

Propos d’avant-concert : 14h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

Propos d’avant-concert : 14h et 17h (durée : 30 minutes). Bas-Atrium, entrée libre.

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MAISON DE LA MUSIQUE La musique se vit La musique parle La musique transmet La musique accompagne La musique s’engage

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La musique se vit

CONCERTS PARTICIPATIFS Lancés il y a quatre ans, les concerts participatifs invitent tout ou partie du public à partager une expérience artistique collective. Par le chant, le jeu ou les instruments, les spectateurs deviennent acteurs du concert aux côtés des musiciens de l’Orchestre national de Lyon et de leurs invités.

|| di.

14 janv. 11h | tarif d

Rythmes & Couleurs

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Au cœur du Week-end Percussions, les percussionnistes de l’Orchestre national de Lyon ont concocté un programme mettant en valeur les instruments à claviers et à peau. Ce concert à voir en famille invitera le public à accompagner ces standards en cadence, pour un moment rythmé et coloré.

|| sa.

24 mars 15h | gratuit

À vos instruments !

Les musiciens amateurs, éclairés ou débutants sont invités à jouer de la salle avec l’Orchestre national de Lyon et à vivre une expérience unique, un vrai moment de partage collectif. Simples auditeurs, vous êtes conviés vous aussi nombreux à vivre un grand moment d’émotions humaines et musicales. Retrait des billets à partir du 23 février. Retrait des partitions à partir du 29 janvier sur www.auditorium-lyon.com.

|| sa.

31 mars 15h & 18h | tarif jeune public

Science & Musique

Après le franc succès du concert Souffler n’est pas jouer la saison dernière, Sabine Quindou, présentatrice de l’émission C’est pas sorcier, revient pour percer certains mystères qui entourent la manière dont notre corps et plus particulièrement notre cerveau reçoit et traite la musique qu’il entend. Tout au long du concert, interprété par l’Orchestre national de Lyon, le public sera invité à interagir de la salle. Détails p. 100.

Dans le cadre du Week-end Percussions (voir p. 29, 108).

|| ve.

2 mars 20h | tarif c

La Voix humaine

|| je.

12 avr. 20h | sa. 14 avr. 18h | tarif b

Gospel

Risquons-nous aux portes de la déraison avec Dmitri Kourliandski : le son s’étire à l’extrême, enfle jusqu’à la saturation, envahit le public pour installer le délire.

Dans ce concert dédié à l’une des formes de musique populaire les plus célèbres des États-Unis d’Amérique, nous retrouverons quelques-uns des grands standards du répertoire dont certains à chanter ensemble comme Oh Happy Day ! et Amazing Grace.

Dans le cadre du Crazy Week-end (voir p. 36, 108).

Détails p. 93.

|| sa.

3 mars 16h | tarif d

Liszt et Beethoven revisités

Geek Bagatelles (2016) se réapproprie une des plus grandes œuvres du répertoire classique, la Neuvième Symphonie de Beethoven, avec une orchestration de smartphones confiée au public.

Le téléchargement de l’application Geek Bagatelles sur Google Play ou App Store est indispensable pour pouvoir participer au concert. Dans le cadre du Crazy Week-end (voir p. 36, 108). En partenariat avec le réseau ONE®/Europe Creative.

|| di.

29 avr. 16h | tarif d

Chœur et orgue

Venez former un gigantesque chœur de foule en vous associant aux chœurs présents sur scène. Les plus grands «tubes» d’opéras sont au programme. L’orgue tiendra le rôle de l’orchestre symphonique avec ses 82 jeux et 6500 tuyaux, démontrant sa poésie et la variété de ses sonorités. Détails p. 66. Informations et téléchargement des partitions sur www.auditorium-lyon.com à partir du 15 janvier 2018.

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La musique se vit

WEEK-ENDS EN MUSIQUE Rencontrer des artistes, découvrir leurs instruments, participer à des ateliers, se familiariser avec des œuvres du répertoire symphonique et se confronter à d’autres horizons musicaux, tel est le credo de ces week-ends où la musique se vit en toute liberté.

|| sa.

13 & di. 14 janv.

Percussions

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La percussion est sans doute, avec la voix, l’instrument de musique le plus intuitif. Cette immense famille est mise à l’honneur lors de ces journées inventives, festives et participatives. Les musiciens de l’Orchestre national de Lyon, en complicité avec les Percussions Claviers de Lyon, vous invitent au voyage avec de nombreux concerts, cours de percussions corporelles, ateliers de fabrication d’instruments, initiation aux claviers et aux peaux etc. Nul doute, le public sera aussi acteur de ce week-end.

|| sa.

3 & di. 4 mars

Crazy Week-end

Ce week-end ouvrira la Biennale Musiques en Scène 2018, qui s’intitule État(s) limite(s). Après le grand succès des Happy Days de la Biennale 2016, ce Crazy Week-end conjugue de nouveau l’AuditoriumOrchestre national de Lyon et la Biennale le temps d’un week-end inouï : trois journées d’événements, de créations, d’orchestres en concert, de performances, d’expériences sonores innovantes et accessibles à tous les curieux plaçant les spectateurs en équilibre sensoriel, en «états limites».

CONFÉRENCES De l’enfant à l’adulte, du simple curieux au musicien confirmé, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon propose d’accompagner chaque spectateur dans la découverte des œuvres, des artistes, des compositeurs.

Propos d’avant-concert La plupart des concerts de la saison sont précédés d’un propos d’avant-concert de trente minutes. Gratuits et ouverts à tous, ces propos sont conçus pour permettre à chacun de mieux appréhender ce qui se joue ensuite sur scène. Plus d’informations sur www.auditorium-lyon.com.

Conférences || En partenariat avec la Société philharmonique de Lyon (Sophily) Nouveauté cette saison, un cycle de conférences a été imaginé en collaboration avec la Sophily. Qu’elles recherchent les racines de la musique française, qu’elles explorent la grammaire des musiques de film ou qu’elles décortiquent la partition de Peer Gynt, ces conférences ouvertes à tous permettent aux mélomanes d’enrichir leurs connaissances. || En partenariat avec les Amis du musée des Beaux-Arts Les Amis du musée des Beaux-Arts s’invitent à l’Auditorium pour une rencontre avec un quatuor à cordes issu de l’Orchestre national de Lyon permettant d’entrer dans l’intimité de leur travail. Les conférences sont gratuites pour les abonnés de l’Auditorium, les adhérents de la Société philharmonique de Lyon (Sophily) et les membres des Amis du musée des Beaux-arts.

Rencontres autour du livre || En collaboration avec le Fonds Decitre Des rencontres avec des personnalités exceptionnelles sont programmées en lien avec l’actualité littéraire. L’Auditorium a accueilli notamment ces derniers mois, Matthieu Ricart, Michel Serres et Jean d’Ormesson. Plus d’informations à partir de septembre 2017 sur www.auditorium-lyon.com.

Programme détaillé disponible un mois avant les Week-ends en musique.

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La musique parle


CHANTIERS DE LA CRÉATION MUSICALE Depuis plus de 15 ans, l’AuditoriumOrchestre national de Lyon propose aux enfants de trois écoles primaires de la ville de Lyon de participer à la création d’une œuvre musicale originale. Accompagnés par un compositeur, des musiciens intervenants du Conservatoire à rayonnement régional de Lyon et des musiciens de l’Orchestre national de Lyon, les enfants sont au cœur d’un processus de création dans lequel la musique classique et la composition se mêlent à la danse, à l’écriture et au chant. En résulte une partition composée spécialement pour eux et avec eux, et un concert présenté sur la scène de l’Auditorium.

20 juin 14h30 | (réservé aux scolaires) || me. 20 juin 20h | gratuit || me.

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La musique transmet

Afin d’éveiller la curiosité des élèves, de favoriser le plaisir du jeu collectif et de renforcer leur lien à l’orchestre et à la musique symphonique, chaque classe est accueillie une semaine en résidence à l’Auditorium. Visites des coulisses, accueil lors de répétitions et de concerts, rencontres avec les chefs et les solistes, échanges avec les équipes… Ils vivent au rythme d’une grande salle de concert. Maquillage, mise en scène, scénographie… Plusieurs lycées professionnels à «dominante artistique» sont associés aux Chantiers de la création musicale. Accompagnés au plus près par les équipes de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, les élèves travaillent à la mise en valeur du travail de création musicale des écoles primaires et à la réussite du concert. En partenariat avec la Mission insertion culture de la Maison de Lyon pour l’emploi, l’AuditoriumOrchestre national de Lyon propose à un groupe d’adultes en insertion de participer à l’organisation des Chantiers de la création musicale. En parallèle, de janvier à mai, plusieurs rencontres sont programmées, qui permettront au groupe de s’initier à la musique en participant à des ateliers mais aussi de découvrir les métiers et les coulisses. Réservé à trois classes choisies après dépôt de dossier. Avec le soutien de l’Inspection académique, le conservatoire à rayonnement régional de Lyon et la Ville de Lyon.

ACCOMPA­GNEMENT DES JEUNES MUSICIENS De l’éducation artistique et culturelle pour les enfants et les jeunes à la formation des professionnels, la transmission est au cœur du projet de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon. Dans une démarche participative, les actions menées se dessinent autour des valeurs portées au sein de l’orchestre : respect de la voix de chacun, capacité à dépasser l’individu pour forger le collectif, exigence d’une pratique de l’instrument portée à son plus haut niveau.

Orchestre des jeunes La pratique collective est essentielle dans le parcours d’un musicien. Être instrumentiste au sein d’un orchestre est un véritable métier, qui nécessite une technique instrumentale, des outils de travail et des connaissances spécifiques. Depuis plus de 15 ans, l’Orchestre national de Lyon transmet ses compétences, son expérience et son professionnalisme du monde de l’orchestre à plus de 80 jeunes musiciens issus des conservatoires et écoles de musique de la région. Accompagnés par des musiciens de l’Orchestre national de Lyon et le chef d’orchestre Antoine Glatard, ils travaillent intensément pour donner une tournée de concerts en région Auvergne-RhôneAlpes, avant de partager avec le public de l’Auditorium toute la richesse de cette aventure au cours d’un dernier grand concert gratuit. Accessible sur auditions aux élèves des conservatoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes (fin de 3e cycle et diplôme de fin de 3e cycle). Informations sur www.auditorium-lyon.com à partir de juin 2017. Avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

|| di.

5 nov. 16h | gratuit (voir p. 16).

Contact : Arnaud Brovillé 04 78 95 95 33 arnaud.broville@mairie-lyon.fr

Tutorat avec le CNSMD de Lyon || Faire l’expérience de conditions de concert professionnelles Depuis sa création en 1980, le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon privilégie le travail d’orchestre dans le cursus de ses étudiants musiciens. Sous la houlette de Péter Csaba et de chefs invités, ils préparent des programmes ambitieux et variés. Les liens tissés depuis 2011 avec l’AuditoriumOrchestre national de Lyon permettent à l’Orchestre du CNSMD de se produire chaque saison sur la scène de l’Auditorium, et de faire l’expérience de conditions de concert professionnelles en rencontrant le public d’une salle de 2100 places. || di.

25 mars 16h | gratuit (voir p. 41).

|| Stage de professionnalisation Le projet Side by Side vise à donner aux étudiants du CNSMD de Lyon une expérience supplémentaire dans leur formation au métier de musicien d’orchestre. Durant une semaine, ils préparent un concert aux côtés des musiciens de l’Orchestre national de Lyon. Ce tutorat leur permet de se confronter directement à la pratique professionnelle en orchestre, qui ne consiste pas seulement à jouer d’un instrument au plus haut niveau. Être musicien d’orchestre c’est aussi une écoute, une adaptabilité, une discipline de pupitre, une capacité à réagir en groupe, une générosité… || je.

11 janv. 20h | gratuit (voir p. 28).

|| Master-classes Rencontre, transmission, interprétation, écoute, observation : les master-classes sont un formidable outil de formation car elles valorisent une approche personnelle de la musique. Elles sont données par les chefs et solistes de renommée mondiale qui jalonnent la saison de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon. Elles sont proposées aux étudiants du Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon et ouvertes au public. Plus d’informations à partir de septembre 2017 sur www.auditorium-lyon.com.

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L’ORCHESTRE, DE L’ÉCOLE AU LYCÉE L’Auditorium-Orchestre national de Lyon accompagne chacun dans la découverte du monde symphonique. De nombreuses actions sont proposées dans le cadre scolaire.

Concerts éducatifs De l’école au collège, une grande diversité d’offres de concerts éducatifs est développée. Programmés sur le temps de l’école, ces concerts sont conçus pour des tranches d’âge précises. C’est ainsi que la musique se glisse dans le parcours d’éducation artistique et culturelle des enfants afin qu’ils puissent vivre en direct l’émotion du concert et en tirer tous les savoirs. Dates et Inscriptions sur www.auditorium-lyon.com. Réservé aux écoliers et collégiens. Détails p. 142.

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Parcours culturels Ces parcours associés à un ou plusieurs concerts, proposent aux enfants une variété d’ateliers pour découvrir le répertoire symphonique, comprendre l’univers de l’orchestre et son fonctionnement, mieux connaître les instruments qui le composent.

Parcours d’excellence En partenariat avec la délégation académique aux Arts et à la Culture, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon s’engage auprès des établissements des réseaux d’éducation prioritaires (REP, REP +) de l’Académie. Il accueille les «parcours d’excellence» pour permettre aux jeunes les plus éloignés de l’offre culturelle de pousser la porte des grandes institutions culturelles.

La musique accompagne

Rencontres Pour échanger sur le monde professionnel ou découvrir les métiers et les coulisses d’une salle de concert, des rencontres autour des métiers et des ateliers (voir p. 114) peuvent être organisés à la demande. En complément, l’accès en groupe au concert est ouvert sur réservation au tarif de 8 € par élève. Contact : onl.actionsculturelles@mairie-lyon.fr

ÉTUDIANTS S’ouvrir à de nouvelles esthétiques, à de nouveaux langages, à de nouvelles manières de voir le monde, écouter, partager, réfléchir, grandir,… L’art, et la musique en particulier, propose tout cela. Initier les jeunes à l’écoute de la musique, c’est participer à leur épanouissement.

La musique accompagne

Concert pour les étudiants Le concert pour les étudiants est une tradition à laquelle l’Auditorium-Orchestre national de Lyon est attaché depuis 25 ans. Plus de 52 000 étudiants ont ainsi eu la possibilité de rencontrer gratuitement le grand répertoire symphonique et le travail d’exception mené par l’Orchestre et ses invités. Depuis la saison passée, la tradition naissante veut qu’un étudiant tiré au sort dans la salle dirige l’orchestre lors d’un bis. Une expérience inoubliable pour l’heureux ou l’heureuse élu-e et une ambiance électrique en salle. Retrait des places à partir du 26 octobre sur www.auditorium-lyon.com.

|| je.

9 nov. 20h | gratuit (voir p. 17)

Apéro musical Au moment de la rentrée, à l’occasion du lancement des cartes - 28 ans, quelques musiciens de l’Orchestre national de Lyon accompagnés de DJ Folamour invitent les étudiants à un apéro musical. Plus d’informations à partir de sept. 2017 sur www.auditorium-lyon.com.

BDE & BDA Très enthousiaste à l’idée d’imaginer de nouveaux projets avec les moins de 28 ans, l’AuditoriumOrchestre national de Lyon se tient à la disposition des BDE et BDA. Contact : onl.actionsculturelles@mairie-lyon.fr

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La musique accompagne

VIVRE LA MUSIQUE AUTREMENT Comprendre l’univers de l’orchestre et son fonctionnement, mieux connaître les instruments, découvrir la salle de concert et ses particularités… Ces rendez-vous permettent au public de se familiariser avec la musique classique autrement.

Ateliers Qu’ils s’adressent aux tout-petits des crèches, aux groupes d’amis, aux écoles, aux associations, aux étudiants d’université, aux élèves de conservatoire, les ateliers sont nombreux : rencontres avec les artistes, ateliers autour des instruments, initiations à la pratique instrumentale, rencontres autour des métiers du spectacle, découverte l’orgue… À chaque groupe de construire son parcours de découverte. 114

Uniquement sur demande.

Visite de l’Auditorium Inscrit au patrimoine du xxe siècle, l’Auditorium de Lyon est une salle de concert de 2100 places, dévolue au son symphonique. Il abrite un orgue historique de 6500 tuyaux autrefois installé au palais de Chaillot, à Paris. || Journées du patrimoine L’Auditorium ouvre ses portes gratuitement les 16 et 17 septembre lors des Journées européennes du patrimoine. || Visites guidées Proposée uniquement sur rendez-vous, la visite de l’Auditorium présente les différents aspects d’une salle de concert : histoire, architecture, acoustique, fonctionnement de la salle et de l’orchestre… Chaque déambulation peut être centrée sur l’un de ces thèmes ou proposer une découverte du bâtiment dans son ensemble. Tarif : 60 € par groupe (max. 20 pers.)

Contact : Cécile Martinon 04 78 95 95 06 cecile.martinon@mairie-lyon.fr

L’ORCHESTRE DANS LA CITÉ De l’enfant à l’adulte, du simple curieux au musicien confirmé, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon propose d’accompagner chaque spectateur dans sa découverte du concert et de la musique. L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est signataire de la Charte de coopération culturelle sur le volet culture de la «politique de la ville». Il s’engage à ce titre auprès des territoires sensibles et des personnes les plus fragiles à travers des projets et des actions liant culture et insertion. En partenariat avec la Mission insertion culture de la Maison de Lyon pour l’emploi, l’AuditoriumOrchestre national de Lyon propose des séances de «découverte métiers» et recrute des agents d’accueil présentés par la Maison pour l’emploi. Il mène également des actions plus spécifiques avec des structures d’insertion socioprofessionnelle, des jeunes de missions locales et des adultes en insertion (PLIE, RSA, demandeurs d’emploi de longue durée…). L’Auditorium-Orchestre national de Lyon s’engage aux côtés de l’association Culture pour tous depuis plus de 10 ans. Il offre chaque saison 1000 places de concert aux 700 structures sociales adhérentes. En parallèle, pour créer du lien et lutter contre l’exclusion culturelle, il organise des rendez-vous privilégiés : accueil lors de répétitions, visites des coulisses, rencontres avec les équipes… L’Auditorium-Orchestre national de Lyon poursuit sa collaboration avec les réseaux d’éducation populaire. Aux côtés des MJC Vieux-Lyon, Confluence et Rancy, il collabore avec le festival Les Chants de mars en accueillant en spectacle les enfants issus des ALAE (Accueil de loisir associé à l’école). Il consolide également ses liens avec les Francas du Rhône en accueillant la formation d’animateurs et le forum des enfants citoyens. Attentif à l’accueil des personnes en situation de handicap, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon propose des actions de médiation spécifiques, un interlocuteur dédié, une politique tarifaire et un placement spécifique adaptés. Contact : Cécile Martinon 04 78 95 95 06 cecile.martinon@mairie-lyon.fr

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La musique s’engage


La musique s’engage

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UN ORCHESTRE DÉMOS POUR LA MÉTROPOLE DE LYON

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon et la Philharmonie de Paris lancent le projet Démos dans la Métropole de Lyon, avec notamment les communes de Décines, Givors, Lyon, Saint-Priest et Vaulx-enVelin. Avec Démos (dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale), dès septembre une centaine d’enfants de 7 à 12 ans issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville et n’ayant jamais pratiqué la musique vont découvrir la musique classique et jouer d’un instrument au sein d’un orchestre symphonique. Chaque enfant se voit confier son instrument de musique. Il suit 4 heures de cours par semaine, principalement hors du temps scolaire, dans la structure sociale qu’il a l’habitude de fréquenter. Les séances s’organisent par groupes de 15 enfants. L’apprentissage s’effectue par familles d’instruments. La pratique musicale est introduite dès les débuts de l’apprentissage : il s’agit de faire sonner l’instrument et de jouer collectivement des pièces adaptées. Les notions théoriques (lecture, écriture…) sont intégrées progressivement au fil de l’apprentissage instrumental. Pour compléter la pratique par familles d’instruments, les enfants répètent une fois par mois en orchestre. Des stages sont organisés sur une partie des vacances scolaires et un grand concert est programmé à la fin de l’année sur la scène de l’Auditorium. L’apprentissage musical est aussi complété par une fréquentation de lieux de culture (concerts, musées, ateliers de lutherie…). Tandis que les musiciens se concentrent sur la partie artistique, les travailleurs sociaux font le lien avec l’environnement des enfants, servent de relais dans les quartiers, auprès des familles, et veillent au respect des principes de citoyenneté : le comportement, le soin apporté aux instruments, l’assiduité. La réussite de ce projet est un travail d’équipe qui trouve sa force dans un réseau solide de partenaires. Démos défend l’idée que la musique doit jouer un rôle essentiel dans la vie sociale. Dynamique territoriale, intégration sociale, éducation artistique, accès à la culture, pédagogie de l’enseignement musical, les enjeux sont multiples.

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon s’engage dans ce projet structurant avec des musiciens volontaires de l’orchestre et crée les conditions pour que les enfants se familiarisent avec l’Auditorium et s’y sentent chez eux. || sa.

23 juin 18h | concert gratuit

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Démos, un projet initié et coordonné par la Cité de la musiquePhilharmonie de Paris. Il est soutenu par les institutions nationales : le ministère de la Culture et de la Communication, le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, le commissariat général à l’Égalité des territoires, le ministère des Outre-mer, l’Union européenne, la Caisse d’allocations familiales, la Fondation Lilian Thuram, l’Association de prévention du site de La Villette. Il reçoit le mécénat de la Fondation Daniel et Nina Carasso (mécène principal), de Mécénat musical Société générale (mécène fondateur), Philippe Stroobant (donateur principal), la Fondation d’entreprise SNCF (mécène historique), The EHA Foundation (mécène historique), Aviva (grand mécène), la Caisse d’épargne Île-de-France (grand mécène), la Fondation Patrick et Lina Drahi (grand mécène), Art Mentor Foundation Lucerne (grand mécène) mais aussi Erem, la Fondation Veolia, la Fondation SFR, la Fondation d’entreprise Air France, Arsians, OTTO associés cabinet d’avocats, Africinvest.


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AUDITORIUMORCHESTRE NATIONAL DE LYON

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Le directeur musical honoraire Les artistes associés L’Orchestre national de Lyon Les musiciens Les équipes, l’Auditorium La Fondation philharmonique Les mécènes et partenaires Les partenaires culture Les passerelles

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France is in the air : La France est dans l’air. Mise en place progressive sur une partie de la flotte long-courrier Boeing 777.

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DIRECTEUR MUSICAL HONORAIRE

ARTISTES ASSOCIÉS

Leonard Slatkin

Lionel Bringuier chef d’orchestre

Directeur musical honoraire de l’Orchestre national de Lyon (ONL) après en avoir été le directeur musical pendant six saisons (2011-2017), Leonard Slatkin est également le directeur musical du Detroit Symphony Orchestra (DSO). Il mène en outre une carrière intense de chef d’orchestre invité, en plus de ses activités de compositeur et de pédagogue. Leonard Slatkin a fait plus de 100 enregistrements, qui lui ont valu 7 Grammy Awards et 64 nominations. Il a dirigé les principaux orchestres mondiaux, et sa carrière lyrique le mène sur des scènes prestigieuses, du Metropolitan Opera de New York à la Staatsoper de Vienne. Il a été directeur musical du New Orleans Symphony, du St. Louis Symphony et du National Symphony (Washington), et chef principal du BBC Symphony (Londres). Il a été premier chef invité du Royal Philharmonic et du Philharmonia (Londres), du Pittsburgh Symphony, du Los Angeles Philharmonic au Hollywood Bowl, et du Minnesota Orchestra. Né à Los Angeles dans une éminente famille de musiciens, Leonard Slatkin a commencé l’étude de la musique par le violon et a étudié la direction d’orchestre avec son père, puis avec Walter Susskind à Aspen et Jean Morel à la Juilliard School. Il réside à Bloomfield Hills (Michigan), avec son épouse, la compositrice Cindy McTee. Titulaire de la National Medal of Arts, la plus haute récompense conférée à un artiste par le gouvernement américain, Leonard Slatkin est aussi chevalier de la Légion d’honneur. Il dévoile les secrets de la vie de maestro dans son livre Conducting Business (Amadeus Press, 2012). Retrouvez la biographie complète de Leonard Slatkin sur www.auditorium-lyon.com

Chef prodige révélé à 14 ans, en 2001, lorsqu’il dirigea aux Victoires de la musique, vainqueur quatre ans plus tard du Concours international de jeunes chefs d’orchestre de Besançon, Lionel Bringuier a transformé l’essai et s’est installé dans la cour des grands. Assistant d’Esa-Pekka Salonen à l’Orchestre philharmonique de Los Angeles en 2006, puis chef associé de son successeur, Gustavo Dudamel, il est actuellement à la tête de l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’un des orchestres européens les plus prestigieux.

Guillaume Connesson compositeur Étranger aux chapelles, Guillaume Connesson écrit une musique souvent spectaculaire, où rythmes et couleurs se combinent en visions puissantes et extrêmement variées. S’il s’inscrit dans une longue tradition musicale classique, il revendique des influences aussi diverses que le jazz, la techno ou la science-fiction et suit «la mosaïque complexe du monde contemporain». Révélé au grand public par les Victoires de la musique 2015, il accompagne l’Orchestre national de Lyon pour la deuxième saison.

Sol Gabetta violoncelliste L’Auditorium-Orchestre national de Lyon connaît bien Sol Gabetta et avait envie d’approfondir les liens tissés avec cette artiste franco-russo-argentine à la fois lumineuse (comme son prénom, «soleil»), cosmopolite, polyglotte et d’une ouverture d’esprit peu commune. Parmi ses derniers faits d’arme, le concerto d’Elgar aux BBC Proms de Londres sur un violoncelle truffé de capteurs à infrarouges, qui projetaient sur la surface de l’instrument toutes les vibrations du bois. Une féerie. Elle nous en offrira bien d’autres.

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ORCHESTRE NATIONAL DE LYON

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Fort de 104 musiciens permanents ayant le privilège de travailler et répéter dans la salle de concert (2100 places) qui lui est dédiée, l’Orchestre national de Lyon, l’un des plus anciens de France (1905), a pour actuel directeur musical honoraire le chef américain Leonard Slatkin, qui a été directeur musical de 2011 à 2017 et occupe par ailleurs ces fonctions à l’Orchestre symphonique de Detroit (Michigan). Apprécié pour la qualité très française de sa sonorité, qui en fait l’un des interprètes reconnus de Ravel, Debussy ou Berlioz, il explore un vaste répertoire, du xviiie siècle à nos jours. Il passe régulièrement commande à des compositeurs d’aujourd’hui, tels Kaija Saariaho, Édith Canat de Chizy, Thierry Escaich ou Guillaume Connesson. Pionnier en ce domaine, il s’illustre avec brio dans des ciné-concerts ambitieux (Le Seigneur des anneaux, Matrix, Pixar,…) ou accompagne des œuvres majeures du cinéma muet (Chaplin, Fritz Lang, Murnau,…). L’ONL privilégie également l’action culturelle, avec un orchestre de jeunes, une politique tarifaire forte en direction des plus jeunes, des projets ambitieux pour les écoles, des conférences et de nombreuses autres actions d’accompagnement. Au-delà des très nombreux concerts qu’il donne à l’Auditorium, l’Orchestre se produit dans les plus grandes salles mondiales. Premier orchestre symphonique européen à s’être produit en Chine, en 1979, il a donné en 2016 une série de concerts au Japon, notamment trois programmes à Tokyo. En 2017, il a fait une tournée américaine qui l’a conduit dans la salle new-yorkaise mythique de Carnegie Hall. Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon, fondée en 1905 par Georges Martin Witkowski, l’ONL est devenu un orchestre permanent en 1969, sous l’impulsion de l’adjoint à la Culture de la Ville de Lyon, Robert Proton de la Chapelle. Après Louis Frémaux (1969-1971), il a eu pour directeurs musicaux Serge Baudo (1971-1987), Emmanuel Krivine (19872000), David Robertson (2000-2004) et Jun Märkl (2005-2011). Établissement de la Ville de Lyon, l’Orchestre national de Lyon est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication et par la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Il reçoit le soutien de la Fondation philharmonique.

Discographie de 2012 à 2017 Sous la direction de Leonard Slatkin Naxos

Intégrale Maurice Ravel Symphonique || Vol. 1 – Nov. 2012 Alborada del gracioso / Pavane pour une infante défunte / Rapsodie espagnole / Pièce en forme de habanera / Shéhérazade, ouverture de féerie / Menuet antique / Boléro || Vol. 2 – Nov. 2013 La Valse / Gaspard de la nuit / Valses nobles et sentimentales / Le Tombeau de Couperin || Vol. 3 – Avr. 2016 Orchestrations : Tableaux d’une exposition – Danse et Sarabande – Menuet pompeux Carnaval

Les concerts hors les murs Au-delà des très nombreux concerts qu’il donne à l’Auditorium et des tournées qui l’on conduit dernièrement au Japon (2016), aux États-Unis et en Europe (2017), l’Orchestre national de Lyon tient à maintenir une forte présence en Auvergne-Rhône-Alpes. Il se produit également régulièrement au Grand Théâtre de Provence et à la Philharmonie de Paris. || Vienne (38) Jazz à Vienne – Sa. 1er juil. 2017 || Lyon (69) Les Nuits de Fourvière – Je. 6 juil. 2017

|| Vol. 4 – Janv. 2017 Daphnis et Chloé

|| La Côte-Saint-André (38) Festival Berlioz – Me. 23 août 2017

|| Vol. 5 – Avr. 2017 Antar / Shéhérazade Avec André Dussollier, récitant / Isabelle Druet, mezzo-soprano

|| La Chaise-Dieu (43) Festival de La Chaise-Dieu – Di. 27 août 2017

À paraître || Vol. 6 – Naxos Concerto en sol pour piano / Concerto pour la main gauche / Tzigane Avec François Dumont, piano / Jennifer Gilbert, violon Opéra || Opéra 1 – Oct. 2015 L’Enfant et les Sortilèges – Ma Mère l’Oye || Opéra 2 – Fév. 2016 L’Heure espagnole – Don Quichotte à Dulcinée

Les œuvres orchestrales majeures d’Hector Berlioz

|| La Côte-Saint-André (38) Festival Berlioz – Ve. 1er sept. 2017 || Besançon (25) Demi-finale du Concours international des jeunes chefs d’orchestre – Me. 13 sept. 2017 || Besançon (25) Festival de musique de Besançon – Je. 14 sept. 2017 || Besançon (25) Finale du Concours international des jeunes chefs d’orchestre – Sa. 16 sept. 2017 || Aix-en-Provence (13) Grand Théâtre de Provence – Ve. 6 oct. 2017 || Paris (75) Philharmonie – Di. 26 nov. 2017 || Grenoble (38) MC2 – Ve. 22 déc. 2017

|| Sept. 2012 Symphonie fantastique / Le Corsaire

|| Aix-en-Provence (13) Grand Théâtre de Provence – Ve. 26 janv. & ve. 9 fév. 2018

|| Été 2014 Harold en Italie / Rêverie et Caprice / Le Carnaval romain / Ouverture de Benvenuto Cellini Avec Lise Berthaud, alto / Giovanni Radivo, violon

|| Échirolles (38) La Rampe – Ve. 27 avr. 2018

À paraître Roméo et Juliette

|| Roanne (42) Le Scarabée – Je. 14 juin 2018

|| Évian (74) La Grange-au-lac – Sa. 5 mai 2018

Leonard Slatkin dirige l’Orchestre national de Lyon à Carnegie Hall, New York. Tournée États-Unis, 20 fév. 2017 © DR

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LES MUSICIENS DE L’ORCHESTRE NATIONAL DE LYON

JENNIFER GILBERT VIOLON SOLO SUPERSOLISTE

GIOVANNI RADIVO VIOLON SOLO SUPERSOLISTE

JACQUES-YVES ROUSSEAU PREMIER VIOLON SOLO

JAHA LEE SECOND VIOLON SOLO

AUDREY BESSE VIOLON I

YVES CHALAMON VIOLON I

AMÉLIE CHAUSSADE VIOLON I

BOTOND KOSTYÁK CONTREBASSE SOLO

VLADIMIR TOMA CONTREBASSE SOLO

PAULINE DEPASSIO CONTREBASSE CO-SOLISTE

DANIEL BILLON CONTREBASSE

GÉRARD FREY CONTREBASSE

EVA JANSSENS CONTREBASSE

VINCENT MENNESON CONTREBASSE

PASCAL CHIARI VIOLON I

CONSTANTIN CORFU VIOLON I

ANDRÉANE DÉTIENNE VIOLON I

ANNABEL FAURITE VIOLON I

SANDRINE HAFFNER VIOLON I

YAËL LALANDE VIOLON I

LUDOVIC LANTNER VIOLON I

BENOIST NICOLAS CONTREBASSE

MARTA SANCHEZ CONTREBASSE

JOCELYN AUBRUN FLÛTE SOLO

EMMANUELLE RÉVILLE FLÛTE SOLO

HARMONIE MALTÈRE DEUXIÈME FLÛTE

BENOÎT LE TOUZÉ PICCOLO

JÉRÔME GUICHARD HAUTBOIS SOLO

PHILIP LUMBUS VIOLON I

ANNE ROUCH VIOLON I

ROMAN ZGORZALEK VIOLON I

FLORENT SOUVIGNET-KOWALSKI VIOLON, 1ER CHEF D’ATTAQUE

CATHERINE MENNESON VIOLON, 1ER CHEF D’ATTAQUE

TAMIKO KOBAYASHI VIOLON, 2E CHEF D’ATTAQUE

BERNARD BOULFROY VIOLON II

CLARISSE MOREAU HAUTBOIS SOLO

PHILIPPE CAIREY-REMONAY DEUXIÈME HAUTBOIS

PASCAL ZAMORA COR ANGLAIS

NANS MOREAU CLARINETTE SOLO

FRANÇOIS SAUZEAU CLARINETTE SOLO

THIERRY MUSSOTTE PETITE CLARINETTE

NN CLARINETTE BASSE

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125 CATALINA ESCOBAR VIOLON II

ELIAD FLORÉA VIOLON II

VÉRONIQUE GOURMANEL VIOLON II

KAÉ KITAMAKI VIOLON II

DIEGO MATTHEY VIOLON II

MAÏWENN MERER VIOLON II

LEONIE DELAUNE VIOLON II

OLIVIER MASSOT BASSON SOLO

LOUIS-HERVÉ MATON BASSON SOLO

FRANÇOIS APAP DEUXIÈME BASSON

STÉPHANE CORNARD CONTREBASSON

JOFFREY QUARTIER COR SOLO

GUILLAUME TÉTU COR SOLO

PAUL TANGUY COR AIGU

SÉBASTIEN PLAYS VIOLON II

HARUYO TSURUSAKI VIOLON II

BENJAMIN ZÉKRI VIOLON II

NN VIOLON II

CORINNE CONTARDO ALTO SOLO

JEAN-PASCAL OSWALD ALTO SOLO

FABRICE LAMARRE ALTO CO-SOLISTE

YVES STOCKER COR AIGU

OLIVIER BEYDON COR GRAVE

STÉPHANE GROSSET COR GRAVE

PATRICK ROUCH COR GRAVE

SYLVAIN KETELS TROMPETTE SOLO

CHRISTIAN LÉGER TROMPETTE SOLO

ARNAUD GEFFRAY DEUXIÈME TROMPETTE

CATHERINE BERNOLD ALTO

VINCENT DEDREUIL-MONET ALTO

MARIE GAUDIN ALTO

VINCENT HUGON ALTO

VALÉRIE JACQUART ALTO

SEUNGEUN LEE ALTO

JEAN-BAPTISTE MAGNON ALTO

MICHEL HAFFNER DEUXIÈME TROMPETTE

FABIEN LAFARGE TROMBONE SOLO

CHARLIE MAUSSION TROMBONE SOLO

FRÉDÉRIC BOULAN DEUXIÈME TROMBONE

MATHIEU DOUCHET TROMBONE BASSE

GUILLAUME DIONNET TUBA SOLO

ADRIEN PINEAU TIMBALIER SOLO

CAROLE MILLET ALTO

LISE NIQUEUX ALTO

MANUELLE RENAUD ALTO

NICOLAS HARTMANN VIOLONCELLE SOLO

ÉDOUARD SAPEY-TRIOMPHE VIOLONCELLE SOLO

PHILIPPE SILVESTRE DE SACY VIOLONCELLE CO-SOLISTE

THÉMIS BANDINI VIOLONCELLE

STÉPHANE PELEGRI DEUXIÈME TIMBALIER

THIERRY HUTEAU PREMIÈRE PERCUSSION

GUILLAUME ITIER DEUXIÈME PERCUSSION

FRANCOIS-XAVIER PLANCQUEEL

ÉLISABETH RIGOLLET CLAVIERS

ÉLÉONORE EULER-CABANTOUS HARPE SOLO

MATHIEU CHASTAGNOL VIOLONCELLE

PIERRE CORDIER VIOLONCELLE

DOMINIQUE DENNI VIOLONCELLE

STEPHEN ELIASON VIOLONCELLE

VINCENT FALQUE VIOLONCELLE

JÉRÔME PORTANIER VIOLONCELLE

JEAN-ÉTIENNE TEMPO VIOLONCELLE

DEUXIÈME PERCUSSION


LES ÉQUIPES DIRECTION Aline Sam-Giao Directrice générale

Agnès Burnier Secrétaire de direction

ARTISTIQUE Christian Thompson Délégué artistique

Claire Delamarche Musicologue, conservatrice de l’orgue

PRODUCTION Mathieu Vivant Directeur de production Jean-Baptiste Fra Chargé de production BIBLIOTHÈQUE

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Laure Issartial Bibliothécaire

Marion Bondaz Bibliothécaire assistante RÉGIE D’ORCHESTRE

Romain Chevalier Régisseur général

Philippe Delon Jérôme Peyret Régisseurs d’orchestre

Nicolas Fazzalari Johan Guyon Pierrik Moulin Techniciens d’orchestre RÉGIE TECHNIQUE

Abdelhamid Djelloud Frédéric Terras Régisseurs techniques Vincent Bonin Damien Felten Vincent La Rocca Benjamin Mirlocca Philippe Vercher Techniciens

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL NN Secrétaire général

Séverine Gueffier Assistante COMMUNICATION

Nellie Bonnet Directrice de la communication Marie-Marc Bonneviale Attachée de presse

Pascale Moncharmont Chargée de l’édition et de la publicité

Alain Comte Responsable informatique/webmestre MÉCENAT

Céline Gervasoni-Riedel Chargée des partenariats ACTION CULTURELLE

Jane-Lise Meunier Responsable de l’action culturelle Arnaud Brovillé Attaché pédagogique

Cécile Martinon Chargée de développement culturel Marguerite Martin Chargée de production

SERVICE AUX PUBLICS

Aurélie Kaufmann Responsable du développement des publics et du service marketingbilletterie

Martine Essayan Chargée des relations avec le public Géraldine Soufflot Opératrice de billetterie (groupes) Anaïs Blettery Raphaël Charnay Catherine Christmann Opérateurs de billetterie Mathieu Quintin Responsable de l’accueil Et toute l’équipe des agents d’accueil

L’AUDITORIUM LE BÂTIMENT ADMINISTRATION, FINANCES & EXPLOITATION DU BÁTIMENT Stéphanie Papin Directrice administrative et financière Mickaël Laquet Directeur administratif et financier par intérim

Frédérique Lubac Assistante administrative Bernard Rustant Régisseur comptable Valérie Grosjean Gestionnaire paies

Océane Guichard Gestionnaire comptable Angèle Pinquier Agent de gestion ressources humaines

Delphine Petit Apprentie comptable

Christophe Lerch Directeur de l’exploitation du bâtiment Hervé Geinet Stéphane Lachize Laurent Moulin Franck Ponsero Gardiens de bâtiment

Au cœur de la ville

Monolithe de béton précontraint et d’acier, l’Auditorium de Lyon impose sa silhouette au cœur du quartier de la Part-Dieu. Conçu par Charles Delfante, urbaniste et architecte en chef de la Part-Dieu, et Henri Pottier, grand prix de Rome, l’Auditorium fut inauguré le 14 février 1975 après plus de trois ans de travaux titanesques.

Une salle dévolue au son symphonique

Cette salle de 2100 places fait l’unanimité en ce qui concerne son confort et le rapport idéal que sa forme de théâtre romain crée entre la scène et le public. De 1993 à 2002, l’Auditorium a fait l’objet d’une vaste campagne de rénovation acoustique et esthétique. L’installation en 1977 de l’orgue du palais de Chaillot, situé en fond de scène et protégé par deux immenses rideaux de bois, a parachevé l’aspect unique et grandiose de la salle.

Une prouesse architecturale

Au-delà de la prouesse architecturale que constitue l’édification d’un tel bâtiment, le contraste entre les boiseries de la salle et le béton brut de l’extérieur lui confère une aura particulière. Dans le courant de l’année 2013, l’Auditorium a bénéficié d’une série de travaux, travaux qui se poursuivront dans les années à venir pour transformer l’Auditorium en véritable Maison de la musique. Baptisé Auditorium Maurice-Ravel à sa construction, le bâtiment bénéficie depuis 2012 du label Patrimoine du xxe siècle.

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|| entretien croisé Aline Sam-Giao, Directrice générale de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon Bernard Proton de la Chapelle, Président de la Fondation philharmonique

La Fondation philharmonique, c’est bien parti !

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— Aline Sam-Giao : En prenant mes nouvelles fonctions en janvier dernier, j’ai pu découvrir une Fondation philharmonique en cours de création et dont le lancement, auquel j’ai participé lors de la soirée du 25 janvier, m’est apparu très réussi et très prometteur pour l’avenir. Comment démarre-t-elle depuis ce lancement ? — Bernard Proton de la Chapelle : Imaginée et préparée depuis plusieurs mois par votre prédécesseur, la Fondation philharmonique a pu prendre vie grâce à l’engagement total, en particulier financier, de la Société philharmonique de Lyon, mais également en raison de l’atout que constitue la Fondation Bullukian, de grande notoriété à Lyon, et qui était un partenaire idéal pour abriter cette nouvelle structure. La soirée de lancement a réuni un premier noyau de donateurs. Le lancement de la saison est une occasion de les remercier en créant un lien étroit et particulier avec eux. — A. S.-G. : Je suis d’autant plus convaincue de l’importance de cette démarche que j’ai pu, dans mes fonctions précédentes, mettre en place de multiples passerelles de mécénat entre le public, les entreprises et les musiciens pour permettre des activités et des développements nouveaux. Je pense que nous allons poursuivre des buts analogues avec notre nouvelle Fondation. — B. P. C. : Certes, et vous avez pu le constater, notre orchestre a acquis depuis plusieurs saisons une notoriété remarquable, avec de nouveaux publics, des programmes originaux, un taux de remplissage

de la salle exceptionnel et un nombre d’abonnés en forte croissance. De nouveaux moyens permettront d’accompagner cette dynamique positive. — A. S.-G. : Je mesure les défis d’une politique culturelle ambitieuse. Le mécénat constitue un outil indispensable qui nécessite une approche particulière, ciblée et sur le moyen terme. Notre orchestre a besoin d’avoir à ses côtés une équipe d’ambassadeurs, de personnalités, de chefs d’entreprise prêts à se mobiliser pour son ambition. Le rayonnement international de l’Orchestre national de Lyon constitue l’un des enjeux majeurs de son avenir. — B. P. C. : Vos objectifs et votre engagement sont ceux, croyez-le, d’un public et de mélomanes amoureux de leur orchestre, fiers de leur Auditorium et prêts à vous suivre. — A. S.-G. : J’ai par ailleurs pu constater le travail remarquable réalisé par Leonard Slatkin et l’attention particulière portée à la jeunesse. J’ai envie de mettre en place de nouveaux projets comme Démos (voir p. 117), permettant de rassembler les enfants très tôt autour de la musique. Les modèles culturels doivent être imaginatifs et innovants. Je suis donc optimiste quant à l’avenir et heureuse de diriger cette structure, avec à nos côtés une Fondation précieuse pour le futur.

UNE FONDATION, POUR VOUS

fondation philharmonique Cercle des mécènes de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon

Il n’y a que deux manières d’aborder l’avenir : soit faire comme l’autruche, qui met sa tête sous ses ailes pour ne pas voir ce qui se passe autour d’elle, soit considérer que chacun de nos actes, chacune de nos actions participe à la construction de cet avenir et que les mutations auxquelles nous devons faire face sont autant de défis à relever pour nous adapter aux changements en œuvre. Jean-Pierre Claveranne Président de la Fondation Bullukian

Ouverte à tous, la Fondation a pour objet de soutenir et d’encourager les activités de l’Auditorium et de l’orchestre qui y réside dans les domaines suivants : - artistique (commandes à des compositeurs, soutien à des interprètes émergents, accueil de grands orchestres étrangers) ; - pédagogique (soutien à des projets d’action culturelle notamment en direction des plus jeunes ou des publics éloignés de la culture) ; - patrimonial (acquisition d’instruments, publications ou enregistrements) ; - rayonnement et notoriété de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon (tournées internationales et européennes, présence en régions).

Remerciements

La Fondation philharmonique tient à remercier ses tout premiers mécènes pour leur générosité : || Fondateur

La Société philharmonique de Lyon (Sophily) || Donateurs

Michèle Brancher ; Annie Benzeno et Alain Klam ; Pascale Delpy ; Evelyne et Michel Drapier-Faure ; Sylvie et Patrice Euvrard ; Josette Fontaine ; Xavière Pradel ; Etha et Bernard Proton de la Chapelle ; Raphaëlle Veyssière ; anonymes (4).

Contact mécénat donateurs individuels et entreprises : Céline Gervasoni-Riedel 04 78 95 95 03 celine.gervasoni@mairie-lyon.fr

Propos recueillis par l’AuditoriumOrchestre national de Lyon La Fondation philharmonique est placée sous l’égide de la Fondation Léa et Napoléon Bullukian reconnue d’utilité publique.

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fondation philharmonique Cercle des mécènes de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon

Bulletin de dons / Fondation philharmonique – Individuel* Bulletin d’adhésion et chèque à retourner ou à déposer à : Fondation philharmonique / Auditorium-Orchestre national de Lyon – 84, rue de Bonnel – 69003 Lyon

Nouvelle adhésion

Renouvellement

Je souhaite devenir mécène de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon en soutenant la Fondation philharmonique. Solo Duo Junior / - 28 ans : 50 € Junior / - 28 ans : 75 € Ami : 1000 € Ami : 1500 € Bienfaiteur : 2000 € Bienfaiteur : 3000 € Grand bienfaiteur : 3000 € Grand bienfaiteur : 4500 €

Je souhaite faire un don supplémentaire d’un montant de :

Un régime fiscal avantageux ouvre droit pour les mécènes particuliers à une réduction de l’impôt sur le revenu de 66 % plafonnée à 20 % du revenu imposable. Vous pouvez pérenniser votre engagement à travers un legs à la Fondation philharmonique, les dons sont déductibles de l’ISF à hauteur de 75 %.

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Pour les entreprises

Cette Fondation s’adresse aux entreprises qui souhaitent s’associer à l’excellence d’une programmation artistique ambitieuse, à la richesse d’une culture d’orchestre de plus d’un siècle, au dynamisme d’une salle de concert de plus de 2000 places, à l’identité architecturale forte et singulière, située au cœur d’un quartier d’affaire d’envergure en pleine mutation urbaine. En devenant mécène de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, vous êtes tout à la fois partenaire d’une institution culturelle majeure du territoire, et d’une formation symphonique prestigieuse jouissant d’un rayonnement international. Le régime fiscal du mécénat permet à l’entreprise de déduire 60 % de la valeur de son don sur son impôt sur les sociétés dans la limite de 0,5 % du chiffre d'affaires. L’entreprise mécène bénéficie de contreparties matérielles plafonnées à 25 % du montant de son don.

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Pour les donateurs individuels

La musique doit être partagée et transmise, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon propose aux particuliers de soutenir et de rejoindre la Fondation philharmonique et son Cercle des mécènes. Le Cercle des mécènes offre à ses membres un accès privilégié à la vie de l’orchestre : rencontre avec le directeur musical et les musiciens, accès à certaines répétitions générales, possibilité d'accompagner l'orchestre en tournée, visites des coulisses, réceptifs ou événements en présence des artistes, priorité de réservation et d’information.

Je joins un chèque à l’ordre de : Fondation Bullukian* Je souhaite recevoir un reçu fiscal. Je ne souhaite pas recevoir de reçu fiscal. Je ne souhaite pas que mon nom soit mentionné sur les différents supports de communication de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon ou de la Fondation philharmonique. Date …… / …… / …………

Signature

Un régime fiscal avantageux ouvre droit pour les mécènes particuliers à une réduction de l’impôt sur le revenu de 66 % plafonnée à 20 % du revenu imposable.Vous pouvez pérenniser votre engagement à travers un legs à la Fondation philharmonique, les dons sont déductibles de l’ISF à hauteur de 75 %. La Fondation philharmonique adresse aux mécènes le reçu fiscal nécessaire à leur déclaration. Contact : Céline Gervasoni-Riedel 04 78 95 95 03 – celine.gervasoni@mairie-lyon.fr

* Pour les entreprises, contactez : Céline Gervasoni-Riedel – 04 78 95 95 03 – celine.gervasoni@mairie-lyon.fr

La Fondation philharmonique est placée sous l’égide de la Fondation Léa et Napoléon Bullukian reconnue d’utilité publique.

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LOCATIONS D’ESPACES & SOIRÉES PRIVATISÉES

MÉCÈNES & PARTENAIRES L’Auditorium-Orchestre national de Lyon remercie ses mécènes et partenaires

Organisez vos soirées à l’Auditorium L’Auditorium met à votre disposition ses espaces publics pour l’organisation de vos soirées privées, relations publiques, séminaires ou conférences. Que ce soit dans l’emblématique Grande Salle de 2100 places, dans l’Atrium (capacité de 150 à 1300 convives), ou dans un salon privatif (de 15 à 120 convives).

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|| Soirée prestige pour vos invités : Une formule «clé en main» vous permet d’organiser une soirée de relations publiques pour tous les concerts de la saison (à partir de 15 places) : – accueil personnalisé – places regroupées en 1re série (orchestre/carré d’or) – remise des programmes aux invités à leur arrivée – prise en charge de l’organisation du réceptif – mise à disposition d’un salon privatisé Possibilité d’organisation de cocktails : avant le concert, à l’entracte ou à l’issue de la représentation.

Mécènes || Mécène principal

fondation philharmonique Cercle des mécènes de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon

|| Entreprises

Atelier Snitkovski

Partenaires

Les Soirées Prestige et les locations d’espaces sont prioritairement réservées aux sociétés mécènes membres de la Fondation philharmonique.

PATHE BELLECOUR 79 rue de la République 69002 Lyon

|| Soutien aux tournées internationales de l’Orchestre national de Lyon

Contact mécénat et privatisation : Céline Gervasoni-Riedel 04 78 95 95 03 celine.gervasoni@mairie-lyon.fr Salon Ravel meublé par RBC – Vitra © Erick Saillet

|| Partenaires médias

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PARTENAIRES CULTURE

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|| Jazz à Vienne

Créé en 1981 pour cinq soirées, Jazz à Vienne est devenu, en quelques années, le premier festival de jazz en France avec 200 000 festivaliers. Durant deux semaines, des concerts sont donnés à Vienne de midi à 3 heures du matin. Pendant l’année, le festival prolonge l’été avec des concerts hors les murs, notamment à l’Auditorium de Lyon.

|| Bibliothèque municipale de Lyon

|| Le Sucre

Première bibliothèque municipale de France, la BmL est un réseau de 15 bibliothèques, proposant des services numériques et des animations. Par leur proximité, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon et la BmL s’inscrivent dans le projet de traverse culturelle du nouveau quartier Part-Dieu.

Le Sucre est un lieu culturel, situé sur le toit de la Sucrière à Lyon. Il accueille club, concerts, apéros, conférences et événements tout au long de l’année. Le Sucre se veut un lieu de partage d’expériences, un espace social nouvelle génération, revendiquant une véritable transdisciplinarité. Il accueille les soirées Shake Your Classics en collaboration avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon et Grame (voir p. 136).

|| Les Biennales de Lyon

|| Les Grands Interprètes

Le 20 septembre 2017 s’ouvrira la 14e Biennale d’art contemporain de Lyon. C’est à partir du mot moderne, qu’Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz, construit le parcours. L’Auditorium-Orchestre national de Lyon s’inscrit dans le parcours off Résonances. Photo : “Shimabuku, When Sky Was Sea, 2002, courtesy the artist and Air de Paris”

Depuis 1961, l’association Les Grands Interprètes reçoit à Lyon les plus grands solistes et ensembles d’aujourd’hui. Elle entretient une relation privilégiée avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon et s’associe cette saison à une série de dix récitals.

|| Célestins, Théâtre de Lyon

|| Les Nuits de Fourvière

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon et les Célestins, Théâtre de Lyon s’associent pour rendre hommage aux grandes œuvres du répertoire. L’occasion pour les spectateurs d’explorer des passerelles entre théâtre, musique et littérature (voir p. 137).

Théâtre, musique, danse, opéra, cirque... Les Nuits de Fourvière sont dévolues aux arts de la scène et s’attachent, depuis 1946, à faire coexister les disciplines. Chaque été, en juin et juillet, le festival présente près de soixante représentations pour plus de cent trente mille spectateurs.

|| Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon

|| Les Nuits sonores

Le CNSMD de Lyon s’attache à tisser des liens avec les établissements structurants de la cité. Ainsi le partenariat avec l’ONL permet-il de fortifier les passerelles entre apprentissage et monde professionnel. Chaque année, l’Orchestre du CNSMD de Lyon est accueilli pour deux concerts symphoniques dont l’un aux côtés de l’Orchestre national de Lyon.

Festival de musiques électroniques et de musiques indépendantes, il investit chaque année pendant 5 jours des lieux emblématiques de la ville de Lyon : rues, musées, friches industrielles, etc. et cette saison l’Auditorium pour un grand concert événement, prélude à un partenariat qui se noue pour les prochaines saisons.

|| Conservatoire à rayonnement régional de Lyon

|| Musée des Beaux-Arts de Lyon

Le Conservatoire à rayonnement régional de Lyon dispense un enseignement vocal, instrumental, chorégraphique et théâtral à plus de 2500 élèves. En partenariat avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, il participe activement à une démarche de transmission des savoirs lors de projets artistiques ambitieux tel que les Chantiers de la création musicale, mêlant pratique musicale et découverte d’une institution musicale professionnelle.

Situé en plein cœur de la ville, le musée des Beaux-Arts de Lyon invite le public à découvrir plus de 5000 ans d’histoire de l’art, de l’Antiquité à nos jours. En partenariat avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, découvrez les collections autrement lors de visites «art et musique».

|| Festival Berlioz

|| Opéra de Lyon

Le Festival Berlioz, à La Côte-Saint-André, ville natale du compositeur romantique, rassemble chaque année fin août les plus grands orchestres nationaux et internationaux parmi lesquels l’Orchestre national de Lyon, partenaire privilégié et historique !

L’Opéra de Lyon et l’Auditorium-Orchestre national de Lyon associent leurs forces artistiques : l’Orchestre et les Chœurs de l’Opéra viennent donner Attila de Verdi à l’Auditorium, et les Chœurs s’associent à l’Orchestre national de Lyon dans Peer Gynt de Grieg (voir p. 40). En échange, le public de l’Auditorium pourra découvrir un programme Beethoven/Ravel/Poulenc à l’Opéra (voir p. 137).

|| Festival d’Ambronay/Centre culturel de rencontre

|| Orgue en jeu

Le Centre culturel de rencontre, organisateur du Festival d’Ambronay, et l’Auditorium-Orchestre national de Lyon s’associent pour proposer au public lyonnais une programmation commune autour de la musique baroque, au gré de leurs coups de cœur. Ces concerts sont précédés de levers de rideau, gratuits et conviviaux, mettant en valeur la nouvelle génération des ensembles européens émergents de la musique ancienne.

L’ association Orgue en jeu a été fondée en novembre 2005 dans le but de créer un courant d’intérêt autour des orgues de l’agglomération lyonnaise. Cette action se concrétise chaque mois d’octobre dans un festival, où s’inscrivent cette année deux concerts de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon.

|| Fonds Decitre

|| Radiant-Bellevue

La librairie Decitre est l’un des acteurs majeurs du monde du livre en région Rhône-Alpes. La récente création du Fonds Decitre, agissant en faveur de la lecture et de l’écriture, positionne aujourd’hui cette structure sur le champ de l’action culturelle et de la transmission. Le Fonds Decitre et l’Auditorium-Orchestre national de Lyon s’associent et vous proposent un cycle de conférences tout au long de la saison.

Le Radiant-Bellevue est heureux d’accueillir, pour la seconde année consécutive, les musiciens de l’Orchestre national de Lyon. La musique classique poursuit sa résonance avec le théâtre, la danse, la chanson, le cirque et l’humour, ouvrant ainsi davantage cet éclectisme qui nous tient à cœur et qui est l’âme du Radiant-Bellevue.

|| Grame – Biennale Musiques en Scène

|| Société philharmonique de Lyon (Sophily)

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon et Grame, Centre national de création musicale partagent un même désir de faire découvrir des projets artistiques singuliers qui s’adressent au spectateur curieux, arpenteur de territoires musicaux innovants, de beautés insolites et d’horizons festifs.

Mélomanes engagés, ses membres organisent cette saison un cycle de conférences, ouvert à tous, autour de la programmation. La Sophily est le membre fondateur de la Fondation philharmonique.

|| Institut Lumière et festival Lumière

|| Spirito

Présidé par Bertrand Tavernier et dirigé par Thierry Frémaux, l’Institut Lumière gère quatre salles de cinéma arts et essais et patrimoine, un musée, une galerie photo et le festival Lumière. Des liens forts l’unissent à l’AuditoriumOrchestre national de Lyon puisqu’ils proposent ensemble, depuis plus de quinze ans, une série de grands Cinéconcerts, où des classiques du cinéma muet sont projetés avec accompagnement musical.

Spirito, né de la fusion de deux ensembles vocaux indépen­dants (les Chœurs et Solistes de Lyon dirigés par Bernard Tétu et le Chœur Britten dirigé par Nicole Corti), collabore étroitement avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon pour l’interprétation du répertoire vocal et choral.

Photo : Loll Willems

135


PASSERELLES

Opéra, théâtre, électro, musique contemporaine En créant des passerelles entre les arts, l’Auditorium-Orchestre national de Lyon entend créer un dialogue et inviter ses auditeurs à découvrir d’autres formes de spectacles. Il est possible de compléter votre abonnement par les propositions ci-dessous.

31 janv. 20h | je. 1er fév. 20h || ve. 2 fév. 20h | célestins, théâtre de lyon

|| me.

NOVECENTO

Novecento Texte d’Alessandro Baricco Mise en scène, interprétation et adaptation française d’André Dussollier Co-adaptation française de Gérald Sibleyras, avec la collaboration de Stéphane de Groodt

136

Pierre-François Limbosch, scénographie et co-mise en scène Laurent Castaingt, lumières Christophe Cravero, direction musicale Elio Di Tanna, piano Sylvain Gontard, trompette Michel Bocchi, batterie et percussions Olivier Andrès, contrebasse

Abandonné par ses parents sur un paquebot de croisière, Novecento est élevé par les matelots sans jamais quitter la mer. Devenu pianiste et virtuose de légende, il envoûte par sa musique irréelle les passagers du navire. Entouré sur scène de musiciens hors pair, André Dussollier restitue l’intensité de cet incroyable destin sur une musique mêlant le jazz aux grands compositeurs des années vingt.

|| di.

4 fév. 16h | opéra de lyon

BEETHOVEN RAVEL POULENC

Ludwig van Beethoven Symphonie n° 7, en la majeur, op. 92 Maurice Ravel Ma Mère l’Oye Francis Poulenc Histoire de Babar (orchestration de Jean Françaix) Orchestre de l’Opéra de Lyon Daniele Rustioni, direction

L’Olympique Lyonnais Partenaire de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon Deux univers, deux mondes du spectacle, deux des «équipes» les plus prestigieuses d’Europe et une seule passion, celle de la performance, du frisson. Sur la scène de l’Auditorium et sur la pelouse du Parc OL, athlètes et musiciens virtuoses s’associent pour offrir au public des émotions fortes. Le partenariat s’élargit cette saison à l’équipe féminine : l’Auditorium-Orchestre national de Lyon s’associe à la réussite éclatante de l’OL féminin, récemment élue meilleure équipe mondiale. Des rendez-vous seront programmés tout au long de cette saison 2017/2018 pour

SHAKE YOUR CLASSICS

partager ensemble nos passions communes.

Du classique, certes, mais dans le cadre inhabituel du club où l’on écoute la musique tout en sirotant un verre. Des concerts où alternent récitals classiques, sets contemporains et électro et qui réunissent des artistes hors du commun. Une rencontre autour de différents langages musicaux qui seront mis en relations grâce à Clément Lebrun, pédagogue et médiateur culturel, chroniqueur radio à France Musique. Un concept imaginé par l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, Grame et le Sucre. Programmation en cours

Renseignements et réservations : Le Sucre – 50, quai Rambaud 69002 Lyon – le-sucre.eu

Informations à partir de mi-octobre 2017.

© Philippe Juste

137


|| entretien avec Francis ChaputDezerville, directeur de la librairie Le Bal des ardents

Que serait la Recherche sans la Sonate de Vinteuil ?!…

138

Quels sont pour vous les liens qui unissent musique et littérature ? — Ils sont multiples et indissociables ! Un livre a sa propre musique et son propre rythme, que tout amateur reconnaît à l’oreille. Par ailleurs, nombre d’auteurs considèrent la musique comme l’art le plus subtil et le plus universel. Elle se retrouve donc aussi bien sujet, objet, élément d’intrigue et peut être constitutive d’une œuvre. Que serait la Recherche sans la Sonate de Vinteuil ?!… Comment avez-vous imaginé cette librairie au cœur de l’Auditorium ? — L’idée est de proposer un lieu vivant dédié aux livres, en lien bien sûr avec la programmation de l’Auditorium et l’actualité musicale. Mais il s’agit aussi d’offrir une sélection de romans, d’essais, d’ouvrages jeunesse, sur tout ce qui peut intéresser les amoureux de la culture.

AUDITORIUM PRATIQUE Abonnements Billetterie / Services / Informations pratiques Tarifs / Plan de salle Index

Pouvez-vous nous dire ce qu’est pour vous la librairie idéale, celle où vous aimeriez vous promener et explorer les rayonnages des heures durant ? — Un lieu chaleureux rempli de livres inconnus où l’on peut musarder à loisir et rencontrer le livre qu’on ne cherchait pas. Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir libraire ? La lecture, l’amour des livres et du papier ! Propos recueillis par l’AuditoriumOrchestre national de Lyon

© Vincent Mahé – 2015

139


ABONNEMENTS En vente à partir du 2 mai 2017 À partir de 4 concerts | Liberté de choix :

séries.

concerts, dates, nombre de concerts,

ouverture des abonnements dès le 2 mai 2017 (abonnement expresso inclus). | Placement privilégié : les meilleures places sont réservées pour les abonnés jusqu’au 18 juin 2017. | Tarif abonnés : jusqu’à 30 % de réduction sur le plein tarif selon les séries et catégories de tarifs. | Accès au tarif abonnés pour les concerts souscrits en complément de l’abonnement initial. | Extension d’abonnement à tarif privilégié pour les propositions Passerelles (voir p. 136). | Possibilité de prélèvement automatique à partir de 75 € jusqu’au 13 juillet 2017 en 4 mensualités. | Échange gratuit : de date ou de concert (si même tarif ) au plus tard 24 heures avant le concert. | Avantages exclusifs : bons cadeaux de réduction, gratuité des conférences, abonnement à la newsletter proposant offres spéciales et actualité de l’Auditorium, rencontres avec les artistes, visites guidées, avantages tarifaires auprès des partenaires de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon. | Réservation prioritaire :

140

Votre fidélité récompensée | Bons cadeaux de réduction : à valoir sur le(s) concert(s)

de votre choix 10 € de réduction / 6 à 9 concerts (sauf Expresso) 3 x 10 € de réduction / 10 à 13 concerts 4 x 10 € de réduction / 14 à 19 concerts 6 x 10 € de réduction / 20 concerts et plus Valables sur place ou par courrier, du 19 juin 2017 au 16 juin 2018 pour la saison en cours (hors concerts Expresso, hors abonnements) et pour un achat d’un montant minimum par concert de 11 €. Ces bons cadeaux de réduction sont indivisibles, non cumulables et non remboursables (un bon pour une place de concert). Contact abonnements pour les particuliers : Martine Essayan 04 78 95 95 87 martine.essayan@mairie-lyon.fr Contact collectivités et groupes : Géraldine Soufflot 04 78 95 95 78 geraldine.soufflot@mairie-lyon.fr

Abonnement concerts Jeune Public

Moins de 28 ans / Étudiants ou jeunes actifs

À partir de 3 concerts Jeune Public

Carte 5 entrées / 20 €

| De 5 à 12 ans

Carte pré-créditée de 5 places de concerts et rechargeable à volonté. À utiliser en une ou plusieurs fois, seul ou entre amis (âgés de moins de 28 ans), le soir même du concert au guichet de dernière minute. Carte non nominative valable sur la saison 2017/2018*.

En vente à partir du 2 mai 2017

| Enfant : à

partir de 5 € la place.

| Tarif abonnés pour l’adulte accompagnateur. | Réservation prioritaire :

dès le 2 mai 2017.

ouverture des abonnements

les meilleures places sont réservées pour l’abonnement jusqu’au 19 juin 2017. | Accès au tarif abonnés pour les concerts souscrits en complément de l’abonnement initial. | Placement privilégié :

Programmes : p. 94.

En vente à partir du 19 juin 2017

Carte intégrale / 60 €

-28

Accès illimité et gratuit à l’ensemble des concerts de la saison 2017/2018*, dans la limite des places disponibles. Carte nominative et strictement personnelle, réservée aux moins de 28 ans. Réservation des places à partir d’un mois avant le concert. Nouveau : possiblité de réserver ses places sur www.auditorium-lyon.com

Abonnement Expresso En vente à partir du 1er juin 2017

* Dans la limite des places disponibles. Hors Festival Lumière et Nuits de Fourvière.

141

Expressos 15h : 6 concerts 48 € | Tarif abonnés : 8

€ la place au lieu de 10 € | Accès au tarif abonnés pour l’ensemble des concerts de la saison (sauf concerts Expresso 12h30). Pas d’échange possible dans l’abonnement. Expressos 12h30 : 6 concerts 48 €

Abonnement réservé aux collectivités, entreprises et groupes (voir contact ci-dessous). Programmes : p. 69.

Carte cadeau Offrez la musique !

et offrez la carte cadeau. (validité 1 an à compter de la date d’achat). | En vente uniquement au guichet billetterie et par téléphone au 04 78 95 95 95 (voir horaires d’ouverture p. 142). | Créditez le montant désiré

| Utilisable en une ou plusieurs fois

CARTE 5 ENTRÉES

20

À UTILISER SEUL OU À PLUSIEURS

CARTE INTÉGRALE

60

ACCÈS ILLIMITÉ TOUTE LA SAISON

Photo : Janine Jansen © Marco Borggreve

Abonnement libre

CARTES


INFORMATIONS PRATIQUES

BILLETTERIE Horaires d’ouverture de la billetterie

Du lundi au vendredi de 11h à 18h. Les soirs de concert jusqu’à l’entracte et les samedis de concert à partir de 14h. Fermeture estivale : du vendredi 21 juillet 2017 18h au mercredi 23 août 2017 11h. Ouverture des réservations

||Abonnement libre : mardi 2 mai 2017 ||Abonnement expresso : jeudi 1er juin 2017 ||Billets à l’unité : lundi 19 juin 2017

Obtention des billets

Ouverture des portes

Accessibilité et handicap

||Billets web : à télécharger sur smartphone ou imprimer sur feuille A4 depuis votre espace personnel sur billetterie.auditorium-lyon.com en cliquant sur «Mon compte». ||Billets par téléphone : par voie postale jusqu’à 10 jours avant le concert (frais d’envoi de 1 €) ou retrait le soir du concert au guichet Accueil-Réservations à partir d’une heure avant le début du concert.

1h15 avant le début des concerts (ou 15 minutes avant les levers de rideau). Accès à la salle 30 minutes avant le début du spectacle.

Stationnement interdit place Charles-de-Gaulle. Seul est autorisé l’accès, pour dépose minute, des véhicules transportant des personnes à mobilité réduite. (Nous vous invitons ensuite à utiliser les places PMR des parkings Halles et Bonnel-Servient.)

Réservations individuelles

142

||Sur internet : www.auditorium-lyon.com > paiement sécurisé > service accessible 24h/24, 7j/7 > frais de gestion web : 1 € (gratuit pour les abonnés) > contrôle des billets sur smartphone avant l’entrée en salle (téléchargement indispensable des billets au préalable) ou impression des billets à votre domicile (3 € de frais en cas d’impression des billets web par le service billetterie) ||Sur place : 149, rue Garibaldi 69003 Lyon ||Par téléphone : 04 78 95 95 95 du lundi au vendredi de 11h à 17h (de 14h à 17h les samedis de concert) Billets à l’unité seulement, uniquement par CB ||Par courrier : Service réservation – 84, rue de Bonnel – 69 431 Lyon cedex 03 Réservations groupes et collectivités

(minimum 10 places par concert) ||Par mail : geraldine.soufflot@mairie-lyon.fr ||Par téléphone : 04 78 95 95 78 du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 13h à 17h Réservations scolaires

Réservation uniquement en ligne à partir du 31 août 2017. Les demandes d’options sont enregistrées par ordre d’arrivée et sont traitées dans l’ordre chronologique des concerts. Vous recevrez un email de confirmation accompagné des modalités de règlement et dates de préparation pédagogique. Modes de règlement

||Espèces acceptées jusqu’à 300 € ||Chèques acceptés jusqu’à 1500 € ||Cartes bancaires ||Prélèvements automatiques à partir de 75 € en 4 fois jusqu’au jeudi 13 juillet 2017. || Chèques vacances, Carte M’Ra, Carte cadeau, Pass culture

SERVICES Vestiaire

Surveillé, gratuit et obligatoire pour les objets encombrants (petites valises, poussettes, casques, grands parapluies, etc.). Restauration & bar

L’Interlude Café-Comptoir est ouvert 1h15 avant les concerts, à l’entracte et après les concerts. Il propose un service de bar et de restauration légère avant et après le concert et pendant l’éventuel entracte. Nous vous rappelons néanmoins qu’il est interdit d’emporter toute boisson et toute nourriture en salle. Programme de salle

Distribué gratuitement en salle et disponible sur auditorium-lyon.com une semaine avant le concert. Librairie-boutique Le Bal des ardents

Librairie incontournable pour les amateurs de littérature et de sciences humaines, Le Bal des ardents est une fenêtre ouverte sur l’actualité des arts, de la BD, du graphisme, du cinéma, mais aussi du théâtre, de la musique et la jeunesse… La librairie Le Bal des ardents prend place cette saison à l’AuditoriumOrchestre national de Lyon. Attentive à la diversité et à l’exigence des publics de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, la librairie propose une offre pluridisciplinaire autour de quatre univers : la musique, la littérature, les arts et la jeunesse. Des dédicaces d’artistes seront organisées lors de certains concerts de la saison. Ouverte au moment des concerts (sauf concerts Expresso et musique de chambre)

Comment venir ?

Auditorium de Lyon – 149, rue Garibaldi 69003 Lyon

||En transports en commun : Métro B, arrêt Place Guichard ou Part-Dieu ; Tram T1, T3, arrêt Servient ou Part-Dieu ; Bus C3, C7, C9, C13, C25, 38, arrêt Part-Dieu ou Auditorium ; www.tcl.fr ||À pied : du centre commercial La Part-Dieu sortie niveau 1, porte «Les Terrasses», ou sortie Deruelle, niveau 0. ||De la gare : 10 minutes à pied par le centre commercial de la Part-Dieu ou en empruntant le boulevard Eugène-Deruelle. ||En voiture : dépose minute 149, rue Garibaldi – 69 003 Lyon / Parkings payants, ouverts 24h/24 Lyon Parc Auto Les Halles (156, rue Garibaldi – Lyon 3), Lyon Parc Auto Bonnel/Servient (183, rue de Créqui – Lyon 3) ||À vélo : stations Vélo’v : Servient-Garibaldi, PartDieu-Garibaldi, Les Halles, Bourse du Travail. www.velov.grandlyon.com – Parcs à vélo : place Charles-de-Gaulle

Dans la salle

Ascenseur situé dans le hall d’accueil, desservant seulement les 1er et 2e balcons. Au 1er balcon, places spécifiques réservées aux personnes en fauteuil et à leurs accompagnateurs (à préciser lors de l’achat du billet). L’équipe des agents d’accueil est à votre disposition en cas de besoin. Sécurité et bagages

Contrôle visuel des sacs, petits bagages et vêtements amples à l’entrée de l’Auditorium. Valises et bagages de format supérieur au modèle «cabine» (50x20x40cm) interdisent l’accès au bâtiment. Renseignements : Mathieu Quintin 04 78 95 95 76 mathieu.quintin@mairie-lyon.fr

Le plan Vigipirate renforcé implique des mesures de sécurité spécifiques.

143


TARIFS DES CONCERTS

49 €

45 €

24,50 €

3 série

30 €

28 €

15 €

1re série

58 €

51 €

29 €

2e série

44 €

39 €

22 €

3e série

26 €

24 €

13 €

1re série

48 €

41 €

24 €

2e série

34 €

29 €

17 €

3e série

16 €

14 €

8€

1re série

38 €

31 €

19 €

2e série

24 €

19 €

12 €

3e série

10 €

8€

8€

Tarif D

Série unique

16 €

11 €

8€

Tarif Expresso

Série unique

10 €

Série unique adulte

16 €

13 €

Série unique enfant (moins de 12 ans)

5€

5€

Série unique adulte

8€

Série unique enfant (moins de 12 ans)

3€

e

Tarif A

Tarif B

Tarif C

Tarif Jeune Public (Grande Salle)

Tarif Jeune Public (petites salles)

1ER BALCON

ORCHESTRE

SÉRIE 1

SÉRIE 3

SÉRIE 2

145

8€ diversité

des

propositions

artistiques

de

l’Auditorium-Orchestre national de Lyon implique des dispositifs scéniques spécifiques. Le placement des spectateurs est donc modulable, ceci afin de garantir une qualité d’écoute et une visibilité optimales. Les salles et espaces de l’Auditorium :

8€

Conférences et lectures

5€

Grande Salle : 2100 places

Gratuit pour les abonnés

Bas-Atrium : 250 places Salle Proton de la Chapelle : 100 places Interlude Café-Comptoir : 200 places

20 € 60 €

CONDITIONS TARIFAIRES Tarif abonnés et groupes : réservé aux abonnés (valable pour toute place achetée, en complément de l’abonnement) et aux groupes constitués à partir de 10 personnes. Tarif – 50 % : accordé aux moins de 28 ans, demandeurs d’emploi et bénéficiaire du RSA*, personnes handicapées titulaires d’une carte d’invalidité et accompagnateurs des personnes en fauteuil roulant, des personnes titulaires d’une carte d’invalidité avec mention complémentaire «besoin d’accompagnement» ou «cécité» (anciennement «étoile verte»). Tarif dernière minute : 8 € la place. Accordé aux moins de 28 ans une heure avant le début des concerts, dans la limite des places disponibles. Accessible également aux demandeurs d’emploi et bénéficiaires du RSA*. Concerts gratuits : places à retirer à la billetterie de l’Auditorium ou sur notre site internet dans le mois précédent le concert et dans la limite des places disponibles. Les concerts de musique de chambre sont gratuits pour les enfants de 6 à 12 ans accompagnés d’un adulte (trois enfants maximum par accompagnateur). Échange de billets : 3 € par billet / gratuit pour les abonnés. Échange à effectuer au plus tard 24h avant le concert à la billetterie sur présentation des billets (à tarif équivalent), dans la limite des places disponibles. Aucun échange ne peut être effectué par téléphone. Réimpression billets web : 3 € seront demandés en cas de réimpression d’un ebillet le soir du concert. Tarif pédagogique : uniquement auprès de Géraldine Soufflot, p. 113. *Sur présentation du dernier avis de paiement du mois en cours ou précédent

2E BALCON

La

Tarif pédagogique (lycées, écoles de musique)

Réservé aux moins de 28 ans (p. 139) Carte 5 entrées Carte intégrale

Plan de la grande salle

ir

2e série

Tarif A+

pa

34 €

im

62 €

té Cô

68 €

ir

– 50%

pa

ABONNÉS/GROUPES

1 série re

144

TARIF RÉDUIT

Cô té

TARIF PLEIN

Salle du Ballet : 100 places Bar Orchestre : 60 places Salon Ravel : 60 places CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE Modifications : Les changements de programme ou de distribution et l’interruption du spectacle au-delà de la 30e minute ne peuvent donner lieu à un remboursement. Horaires des concerts/retardataires : Les concerts débutent à l’heure précise. Le placement n’est plus garanti après l’heure indiquée sur le billet. Les retardataires seront placés en loge dans la limite des places disponibles, ou au mieux pendant les pauses, si le concert le permet. Règlement intérieur : L’achat d’un billet implique l’adhésion au règlement intérieur de l’établissement, affiché à l’Auditorium et disponible sur www.auditorium-lyon.com (rubrique «Billetterie»). Accès à la salle : L’accès à la salle est interdit aux enfants de moins de 3 ans et fortement déconseillé aux enfants de 3 à 5 ans (sauf concerts dédiés).


INDEX || COMPOSITEURS John Adams The Black Gondola (d’après Liszt)

p. 36

Jehan Alain Litanies

p. 67

Tommaso Albinoni Concerto pour deux hautbois en fa majeur, op. 9/3 Hugo Alfvén Rhapsodie suédoise n° 1, «Nuit de la Saint-Jean» Johann Sebastian Bach Adagio de l’Oratorio de Pâques, BWV 249 Choral «Jésus que ma joie demeure» (transcr. Duruflé) Concerto en ré mineur d’après Vivaldi «Erbarme Dich», extrait de la Passion selon saint Matthieu Messe en si mineur, BWV 232 Passion selon saint Jean Prélude et Fugue en la mineur, BWV 543 Sinfonia de la Cantate BWV 156 Suites pour orchestre nos 2 et 4 Suite pour orchestre n° 3 Samuel Barber Adagio Josef Bardanashvili Ex animo

146

Béla Bartók Concerto pour violon n° 1 Divertimento pour orchestre à cordes Ludwig van Beethoven Concertos pour piano nos 1 et 2 Concerto pour piano n° 3 Concerto pour piano n° 5, «L’Empereur» Concerto pour violon La Victoire de Wellington, ou La Bataille de Vitoria Ouverture d’Egmont Quatuor à cordes n° 13 Sonate pour piano n° 28, op. 101 Sonate pour violoncelle et piano n° 1 Symphonie n° 3, «Sinfonia eroica» Symphonie n° 7 Symphonie n° 9

Improvisations

Vassily Brandt Pièce de concert n° 2

p. 76

p. 38

p. 58

Benjamin Britten Sonate pour violoncelle et piano Quatuor à cordes n° 2

p. 63 p. 60

76 76 15 32

Graham Fitkin Partially Screaming

p. 29

Marc-Antoine Charpentier Prélude du Te Deum

Pink Floyd Shine On Your Crazy Diamond

p. 93

p. 60 p. 50 p. 14 p. 71 p. 15 p. 50 p. 33 p. 43 p. p. p. p. p. p. p. p.

29 43 60 60 63 14 43 52

Lionel Belmondo Ballade sur le nom de Maurice Ravel p. 88 YAL (à la mémoire de Yusef Lateef) p. 88

Guillaume Connesson Cythère Feux d’artifice Quatuor à cordes The Ship of Ishtar

p. p. p. p.

King Crimson Red

p. 93

Claude Debussy La Cathédrale engloutie La Mer Petite Suite Petite Suite (transcription de Virgile Monin) Pièces arrangées par Lionel Belmondo Prélude à «L’Après-midi d’un faune» Ernő Dohnányi Sérénade Paul Dukas L’Apprenti Sorcier

p. 23

Hector Berlioz Le Corsaire

p. 18

Henri Dutilleux Symphonie n° 1

Johannes Brahms Trois Intermezzi op. 117 Sextuor à cordes n° 1 Symphonie n° 3

p. 21 p. 63 p. 75 p. 32

p. 56 p. 11 p. 57

Antonín Dvořák Concerto pour violoncelle Nocturne pour orchestre à cordes Valses pour orchestre à cordes

César Franck Panis angelicus Pièce héroïque Quintette avec piano George Gershwin Porgy and Bess (extrait) Variations sur «I Got Rhythm»

p. 71 p. 50

Carlo Gesualdo Pièce transcrite pour quatuor à cordes

p. 76

Reinhold Glière Concerto pour soprano colorature

p. 58

Mikhaïl Glinka Sérénade sur des thèmes d’«Anna Bolena» de Donizetti

p. 77

Edvard Grieg Concerto pour piano Peer Gynt (musique de scène)

p. 38 p. 40

Alexandre Guilmant Finale de la Sonate pour orgue n° 1 Georg Friedrich Händel Concerto pour orgue en sol mineur op. 4 n° 1 L’Harmonieux Forgeron Le Messie Water Music (suites nos 1 & 2)

p. 67

p. p. p. p.

70 59 26 15

p. 88 p. 52 p. 75

Anders Hillborg Beast Sampler

p. 70

p. 67 p. 21 p. 21 p. 17 p. 23 p. 23

Johann Nepomuk Hummel Introduction, thème et variations Engelbert Humperdinck Prélude de Hänsel et Gretel Leoš Janáček La Petite Renarde rusée (suite) Dmitri Kabalevski Les Comédiens Vakhtang Kakhidze Bruderschaft

Edward Elgar Sonate pour orgue en sol majeur

p. 58

Aram Khatchatourian Spartacus (extrait) Danse du sabre

Emerson, Lake & Palmer Fanfare

p. 93

Dmitri Kourliandski The Riot of Spring

p. 34 p. 21

Michaël Levinas Lenore (d’après Liszt) Psaume

Thierry Escaich Alléluias pro omni tempore Concerto pour orgue n° 3

p. 58 p. 58, 67 p. 75

Joseph Haydn Concerto pour violoncelle en ut majeur p. 49 Missa in angustiis, «Lord Nelson» p. 50 Stabat Mater p. 34 Symphonie n° 7, «Le Midi» p. 24 Symphonie n° 73, «La Chasse» p. 70 Symphonie n° 85, «La Reine» p. 22

p. 71, 103

František Benda Symphonie n° 2

Georges Bizet L’Arlésienne (extraits)

29 49 74 11

Arcangelo Corelli Concerto grosso en ré majeur, op. 6/4 p. 76 Sonate en trio en ré mineur, op. 1/11 p. 76

Maurice Duruflé Prélude et Fugue sur le nom d’Alain Requiem, op. 9

Leonard Bernstein Chichester Psalms p. 52 «Danses symphoniques» de West Side Story p. 29 Symphonie n° 2, «The Age of Anxiety» p. 50

29 12 33 61

p. 34

Albert Roussel Divertissement Le Festin de l’araignée

p. 74 p. 29

Camille Saint-Saëns Concerto pour piano n° 5, «L’Égyptien» Concerto pour violoncelle n° 1 Danse macabre Samson et Dalila (extrait)

p. p. p. p.

Felix Mendelssohn Bartholdy Ouverture Les Hébrides, ou La Grotte de Fingal Ouverture Ruy Blas Variations sérieuses, op. 54

Bernard Cavanna Geek Bagatelles (d’après Beethoven) p. 36

p. p. p. p.

p. 52

p. 32 p. 71

p. 37

Dmitri Chostakovitch Préludes op. 34 (extraits Quatuor à cordes n° 8 (arr. Barchaï) Symphonie n° 7, «Leningrad» Trio avec piano n° 2

Christian Rivet Œuvre nouvelle

p. 24

Morton Feldman Coptic Light

p. 67 p. 56

p. 56

Bohuslav Martinů Concerto pour violoncelle n° 1 Sextuor à cordes

p. 28

Frédéric Chopin Ballade n° 4 p. 56, 60 Barcarolle p. 56 Concerto pour piano n° 2 p. 34 Grand Duo concertant sur des thèmes de «Robert le Diable» p. 63 Quatre Mazurkas op. 24 p. 60 Sonate pour violoncelle et piano p. 63

p. 77

p. 21 p. 56

Anton Bruckner Symphonie n° 9

p. 50

Nikolaï Rimski-Korsakov Quintette pour piano et vents

Gustav Mahler Symphonie n° 4

p. 45

p. 22

p. 22

p. 56

Gabriel Fauré Pavane Pelléas et Mélisande (extraits)

Qigang Chen Er Huang

p. p. p. p.

Witold Lutosławski Concerto pour orchestre

Jean-Féry Rebel Les Éléments

p. 41 p. 36 p. 41

Manuel de Falla «Danse rituelle du feu» (L’Amour sorcier)

Max Bruch Fantaisie écossaise

p. 76

p. 76 p. 12 p. 43

p. 58

Franz Liszt Faust-Symphonie Malédiction Les Préludes Saint François de Paule marchant sur les flots

p. 38 p. 23 p. 45 p. 17, 70 p. 70 p. 24 p. 71, 103 p. 56 p. 36 p. 36 p. 36, 37

p. 70 p. 70 p. 56

Érik Satie Je te veux Pièces arrangées par Lionel Belmondo

47 11 56 59

p. 52

Carl Nielsen Symphonie n° 5

Franz Schubert Quintette à cordes en ut majeur p. 77 Quintette «La Truite» p. 74 Sonate pour piano en la majeur D 959 p. 63 Symphonie n° 5 p. 30 Symphonie n° 9, «La Grande» p. 47

p. 23

Robert Schumann Carnaval de Vienne (extraits) Concerto pour piano Concerto pour violon Papillons Quatuor avec piano Quintette avec piano Scènes d’enfants Symphonie n° 1, «Le Printemps»

p. p. p. p. p. p. p. p.

p. 38

Déodat de Séverac Valse romantique

p. 70 p. 38 p. 38

60 24 24 63 76 76 56 49

Nicolò Paganini Vingt-quatre Caprices

p. 59

Charlie Parker Billie’s Bounce Laura

Jean Sibelius Concerto pour violon Symphonie n° 5

p. 71 p. 58

Gilles Silvestrini Trois Duos pour hautbois

p. 76

Richard Strauss Don Juan Une vie de héros

p. 17 p. 30

Igor Stravinsky Le Sacre du Printemps Petrouchka Pulcinella

p. 49 p. 29 p. 15

Raminta Šerkšnytė Fires

p. 24

Francis Poulenc La Voix humaine Sextuor Sonate pour deux pianos Sonate pour piano à quatre mains Trio Sergueï Prokofiev Lieutenant Kijé

p. p. p. p. p.

36 74 57 57 74

p. 14, 70

Henry Purcell Lamento de Didon (Didon et Énée)

p. 58

Sergueï Rachmaninov Danses symphoniques Préludes (extraits) Symphonie n° 2 Vocalise

Torū Takemitsu Twill by Twilight

p. 37

p. p. p. p.

Jean-Philippe Rameau Suite des Indes galantes

Piotr Ilyitch Tchaïkovski Casse-Noisette (extraits) Symphonie n° 5 Symphonie n° 6, «Pathétique» Trio avec piano

p. p. p. p.

p. 22

Johann Baptist Vaňhal Concerto pour bugle Symphonie en sol mineur

p. 23 p. 23

Giuseppe Verdi Attila Credo de Iago (Otello) Monologue de l’honneur (Falstaff) «Va pensiero», extrait de Nabucco

p. p. p. p.

Antonio Vivaldi Le Printemps (extrait des Quatre Saisons)

p. 49

Maurice Ravel Concerto en sol majeur Concerto pour la main gauche La Valse Ma Mère l’Oye Pavane pour une infante défunte Pièces arrangées par Lionel Belmondo Quatuor à cordes Rapsodie espagnole

p. p. p. p. p.

16 56 49 58

18 21 11 74 21

p. 88 p. 75 p. 57

p. 71, 103 p. 71, 103

p. 93

p. 18

Arnold Schönberg La Nuit transfigurée

Johann Baptist Georg Neruda Concerto pour trompette

p. 67

p. 76

p. 57

30 47 15 34 34 60 34 22 60 13

p. 67

Frank Zappa Inca Roads – Black Page – Watermelon on Eastern Hay – Dog Breath/Uncle Meat – RDNZL

Florent Schmitt La Tragédie de Salomé

p. p. p. p. p. p. p. p. p. p.

John Williams Harry Potter (extrait) Superman (extrait)

p. 24

p. 88

p. 93

Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 20 Interlude de Thamos, roi d’Égypte Ouverture de Don Giovanni Ouverture de La Flûte enchantée Regina cœli Rondo en la mineur Sancta Maria, mater Dei Sinfonia concertante pour vents Sonate pour piano n° 8, KV 310 Symphonie n° 40

Charles-Marie Widor «Toccata» de la Symphonie pour orgue n° 5 «Moderato cantabile» de la Symphonie pour orgue n° 8

p. 67 p. 13

Hugo Wolff Sérénade italienne

Darius Milhaud Scaramouche

p. 70, 98

Carl Maria von Weber Ouverture du Freischütz

p. 13

p. 59

Pat Metheny First Circle

Modest Moussorgski Tableaux d’une exposition (extraits)

Richard Wagner Adieux de Wotan et Enchantement du feu (La Walkyrie) «Chœur des pèlerins», extrait de Tannhäuser Siegfried-Idyll

77 45 24 61

40 13 13 67

|| ARTISTES Abell David Charles, direction p. 27 Accentus p. 26 Aldrich Kate, mezzo-soprano p. 26 Amsterdam Baroque Orchestra & Choir p. 43 Andriamboavonjy Landy, narration et chant p. 98 Angelich Nicholas, piano p. 18, 21 Antonacci Anna Caterina, soprano p. 36 Antonini Catali, chant p. 75 Arias Yetzabel, soprano p. 43 Ashkar Saleem, piano p. 24 Bach Consort Leipzig p. 12 Bartosz Bogna, mezzo-soprano p. 43 Beffa Karol, piano p. 82 Bell Joshua, violon et direction p. 43 Belmondo Lionel, saxophones p. 11, 88 Belmondo Stéphane, trompette et bugle p. 11, 88 Berndt Tobias, basse p. 12 Binoche Juliette, comédienne p. 90 Blechacz Rafał, piano p. 60 Boldoczki Gábor, trompette et direction p. 23 Bouhassoun Waed, oud et chant p. 30 Boyle Claudia, soprano p. 52 Braley Frank, piano p. 57 Bramerie Thomas, contrebasse p. 11, 88 Brandon Sarah Jane, soprano p. 50 Bringuier Lionel, direction p. 18, 19, 21, 49 Brock Timothy, direction p. 84 Brönnimann Baldur, direction p. 36 Bruton Sheffer, trombone p. 81 Caget Henri-Charles, percussions p. 63 Capuçon Gautier, violoncelle p. 49 Capuçon Renaud, violon p. 45 Cassan David, orgue p. 85 Chalvin Nicolas, direction p. 52 Chamayou Bertrand, piano p. 47, 63 Chan Elim, direction p. 29 Charest Benoît, guitares et chant p. 81 Cassan David, orgue p. 84 Chœurs de l’Opéra de Lyon p. 40 Corea Chick, claviers p. 91 Corlay Dylan, direction p. 71, 103 Corti Nicole, direction p. 34 Cottet Isabelle, piano p. 75 Csaba Péter, direction p. 41 Daniel Paul, direction p. 123 Del Puerto Carlitos, basse p. 91 d’Hérin Sébastien, direction p. 26 Diakun Marzena, direction p. 123

147


148

Eichenholzl Agneta, soprano El Maloumi Driss, oud Emelianytchev Maxim, direction et piano p. Emenau Michael, percussions et vibraphone Emerson String Quartet Erler David, alto Escaich Thierry, orgue p. Estevan Pedro, percussions Fagan Lauren, soprano Fišer Jan, violon Fonseca Roberto, piano, claviers et voix Forés Veses Roberto, direction Frang Vilde, violon Gabetta Sol, violoncelle p. 11, 32, Gadd Steve, batterie Gilbert Alan, direction et alto p. Gilbert Jennifer, violon et direction Glatard Antoine, direction Goerner Nelson, piano Golan Itmar, piano Gomes Luis, ténor González Adel, percussions Goubert Simon, batterie p. Goudin-Léger Véronique Gražinytė Onutė, piano Gražintyė-Tyla Mirga, direction der Gregorian Adrian, chant Gully Terreon, batterie Güngör Hakan, kanun Guy François-Frédéric, piano Hamon Pierre, cornemuse et flûte Head Bryan, batterie Henschel Dietrich, baryton Heyward Jonathon, direction Hipp Hanna, mezzo-soprano Horeka Pascal, direction p. Humbley Damian, chant Hunger Tobias, ténor Huteau Thierry, percussions Ihle Hadland Christian, piano Inbal Eliahu, direction Itier Guillaume, percussions Janková Martina, soprano Jansen Janine, violon Jorjikia Otar, ténor Kochanovsky Stanislav, direction Koopman Ton, direction p. Krivine Emmanuel, direction Krumbiegel Susanne, mezzo-soprano Labadie Bernard, direction Lamarche Bruno, saxophone, flûte et clarinette Larrieu Christophe p. Latry Olivier, orgue Le Sage Éric, piano

p. 40 p. 30 70, 98 p. p. p. 21, p. p. p.

81 60 12 58 30 40 23

p. p. p. 63, p. 32, p. p. p. p. p. p. 11, p. p. p. p. p. p. p. p. p. p. p. p. 44, p. p. p. p. p. p. p. p. p. p. 22, p. p. p.

92 71 14 75 91 75 12 16 30 61 50 92 88 77 24 24 27 88 30 33 30 81 40 97 52 93 27 12 29 38 28 29 26 61 52 33 43 45 12 15

p. 11, p. p.

81 88 56 57

Leleu Romain, trompette p. 58 Leroy Julien, direction p. 83 Les Nouveaux Caractères p. 26 Levinas Michaël, piano p. 36 Lichdi Tilman, ténor p. 43 Liégeon Samuel, orgue p. 80 Lisiecki Jan, piano p. 34, 76 Liu Xin, zhend p. 30 Loueke Lionel, guitare p. 91 Luganski Nikolaï, piano p. 56 Lulambo Romero, guitare p. 88 Lupu Radu, piano p. 50 Lydia Teuscher, soprano p. 24 Mahler Chamber Orchestra p. 15 Maisky Lily, piano p. 61 Maisky Misha, violoncelle p. 61 Maîtrise de la primatiale Saint-Jean p. 82 Markov Alexeï, baryton p. 40 Marle-Ouvrard Baptiste-Florian, orgue p. 81, 99 Martin Peter, claviers p. 88 Martínez Rodríguez Yandy, basse électrique et basse acoustique p. 92 Massi Riccardo, ténor p. 40 Maton Louis-Hervé, basson p. 22 Maurin Frédéric, guitare électrique p. 63 Mertens Klaus, basse p. 43 Monin Virgile, orgue p. 70 Moore Morgan, basse p. 81 Moreau Clarisse, hautbois p. 22 Moreau Nans, clarinette p. 22 Mørk Truls, violoncelle p. 17 Murray Robert, ténor p. 26 Myers Deborah, chant p. 27 Nott Jonathan, direction p. 30 Orchestre d’Auvergne p. 71 Orchestre de l’Opéra de Lyon p. 40 Orchestre de la Suisse romande p. 30 Orchestre de Picardie p. 36 Orchestre des jeunes de l’ONL p. 16 Orchestre des Pays de Savoie p. 34, 52 Orchestre du CNSMD p. 28 Orchestre national de France p. 45 Osborne Stephen, piano p. 123 Ospital Thomas, orgue p. 76, 102 Oulianov Dmitri, basse p. 40 Pahud Emmanuel, flûte p. 52 Payare Rafael, direction p. 49 Percussions Claviers de Lyon p. 29 Pérez Guillermo, organetto p. 30 Pineau Adrien, percussions p. 29 Plancqueel François-Xavier, percussions p. 29 Pocceschi Sandra, mise en scène p. 40 Prabhu Edouard, tablas p. 30 PKF – Prague Philharmonia p. 23 Psonis Dimitri, santur p. 30 Quintero Luisito, percussions p. 91

Programme imprimé sur papier couché MagnoVolume 90g ; couverture Munken 240g. Directrice de la publication : Aline Sam-Giao Direction éditoriale : Denis Bretin Design graphique : Pascale Moncharmont Textes : Claire Delamarche, François-Gildas Tual avec la participation de Nellie Bonnet, Arnaud Brovillé, Céline Gervasoni, Aurélie Kaufmann, Robert Lapassade, Cécile Martinon, Christian Thompson, et l’Institut Lumière. Entretiens : Christian Thompson (p. 19) – Chloë Cambreling (p. 19, 54) – Claire Laplace (p. 72) Coordination : Nellie Bonnet et Claire Delamarche Illustrations Jeune Public : Gazhole & Crushiform (p. 94 à 103) Crédits photos : Anthéa Photography (p. 69, 74, 77, 104, 109, 110, 112, 113, 114, 115) – David Duchon-Doris (p. 4, 5, 8, 52, 64, 124, 125, 126, 127, 145) – Niko Rodamel (p. 106, 107) – Jérémy Mathieu (p. 72) – Pascale Moncharmont (p. 4, 86, 108, 128). Visuel de couverture : Vincent Mahé – Costume3pieces.com Licences nº 1064009–1064010–1064011

Radivo Giovanni, violon p. 49 Rahal Moslem, ney p. 30 Rajery, valiha p. 30 Rechsteiner Yves, orgue p. 63 Reeves Dianne, chant p. 88 Reif Christian, direction p. 96 Rodríguez Ramsés «Dynamite», batterie p. 92 Rustioni Daniele, direction p. 40 Sächsisches Barockorchester p. 12 Sadozai Daud, rebab et sarod p. 30 Saint-Pierre Maxime, trompette p. 81 Sangaré Bakary, récitant p. 30 Sarikouyoumdjian Haïg, duduk et belul p. 30 Saunier Octavian, orgue p. 67 Savall Jordi, direction, vièle et rebab p. 30 Schwarz Gotthold, direction p. 12 Serjan Tatiana, soprano p. 40 Shani Lahav, direction p. 13 Shipley David, basse p. 52 Siljanov Milan, basse p. 50 Slatkin Leonard, direction p. 11, 21, 38, 40, 52 Slobodeniouk Dima, direction p. 17, 70 Spirito p. 21, 34, 40, 52 Steffens Karl-Heinz, direction p. 47 Stotjin Christianne, mezzo-soprano p. 21 Sweet Witness p. 44, 93 Terfel Bryn, basse p. 13 Terrasson Jacky, piano p. 11, 88 Tetu Guillame, cor p. 22 Tézier Ludovic, baryton p. 21 Tharaud Arnaud, piano p. 90 Thibaudet Jean-Yves, piano p. 50 Thouin Dan, claviers et accordéon p. 81 Tokcan Yurdal, oud p. 30 Trahearn Rebecca, chant p. 27 Urbański Krzysztof, direction p. 34 Vael Reginald, basse p. 88 Vähälä Elina, violon p. 38 Vallognes Manu, basse fretless p. 75 van Beek Arie, direction p. 36 van Tiel Ernst, direction p. 82 Vänskä Osmo, direction p. 14, 70 Verrez Virginie, mezzo-soprano p. 50 Vilamajó Lluís, ténor p. 30 Volodos Arcadi, piano p. 63 Vuillermoz Michel, récitant p. 102 Wang Yuja, piano et direction p. 15 Wellber Omer Meir, direction p. 50 Wicki Ludwig, direction p. 84 Wilson Steve, saxophone et flûte p. 91 Wolff Konstantin, baryton p. 26 Yu Lingling, pipa p. 30 Yu Long, direction p. 50 Zanasi Furio, baryton p. 30 Zehetmair Thomas, violon p. 59 Znaider Nikolaj, direction p. 24 Zumsande Hanna, soprano p. 12

Suita Sofa, developed by Vitra in Switzerland, design Antonio Citterio Occasional Table LTR, developed by Vitra in Switzerland, design Charles & Ray Eames Monopod, developed by Vitra in Switzerland, design Jasper Morrison

RBC & Vitra, partenaires de vos talents. Vincent Mahé poursuit son compagnonnage graphique avec l’Auditorium-Orchestre national de Lyon. Illustrateur et affichiste né à Paris en 1984, il collabore régulièrement avec des revues et magazines français et internationaux aussi divers que The Wall Street Journal, The New Yorker, 99u, House & Garden UK, Monocle, Le Parisien Magazine, Lire, L’Express Style... et mène une recherche graphique personnelle qu’il qualifie lui-même d’«urbanité tendre et acidulée».

RBC LYON - 42 Quai Rambaud 69002 LYON - T. + 33 (0)4 72 04 25 25 - www.rbcmobilier.com



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