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ANALYSE DU CONTEXTE DU PARC URBAIN DE THYNA
from Mémoire d'Architecture-De l'abandon, à la réappropriation des richesses de Thyna à Sfax
by Rania Gharbi
Analyse urbaine :
1.1 Délimitation du parc :
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La zone du parc urbain est désormais limitée à deux composantes foncières ;
▪ Le domaine public forestier géré par le service de l’agriculture :
Une partie de ce domaine a été cédée aux activités des scouts et au centre anti lépreux (qui n’est plus)
▪ Une partie du domaine public maritime prolongeant au nord les salines : Cette partie est limitée par le site archéologique et la zone industrielle de Thyna.
L’entrée du parc est délaissée, c’est un terrain qui appartient à l’origine au domaine de l’Etat, en revanche, certains revendiquent la propriété.
Quant au centre aquatique (actuellement fermé), est une propriété privée.
La moitié Est du site est utilisée par les services militaires pour pratiquer les exercices de tir.
Cela conduit les services du domaine de l’Etat à recourir aux tribunaux afin d’établir un cadastre et déterminer la propriété de l’Etat.
1.2 La topographie :
Le terrain se caractérise par un relief essentiellement plat, bas et peu accidenté. Il s’incline régulièrement vers la cote (une faible pente de 0.3%). Ce qui favorise les infrastructures, les aménagements et les activités.
1.3 Accès :
Projet de la route pénétrante nord-Sud :
Le projet d’aménagement de la pénétrante nord-sud de Sfax a pour principaux objectifs :
▪ La liaison des pôles d’équipement littoraux : Sidi Mansour, Taparura, Zone centrale et Thyna.
▪ La décongestion du trafic dans le grand Sfax.
▪ La prise en charge du trafic généré par le port et les autres zones littorale.
▪ L’amélioration de l’environnement du centre de la ville de Sfax pour la réduction du trafic.
▪ La participation à l’amélioration de l’aspect urbanistique de la zone.
▪ L’exécution des travaux, au niveau de la tranche nord avait déjà démarré en 2018, et celle de la tranche sud à la fin de 2020.
▪ Cette route se divise en 3 sections, la 3ème section est celle qui passe par Thyna.
▪
Pour cette section deux couloirs de tracé ont été étudiés : Le premier couloir est nommé « La route neuve à la limite des salines », cette section se prolonge à la limite des salines où l’axe du tracé passe entre la station d’épuration des eaux usées et les salines, et continue à évoluer à la limite des salines jusqu’à traverser les terrains agricoles non exploités. Cette section passe par la limite du parc urbain de Thyna adoptant l’emprise prévue par le plan d’aménagement (voie de 30m). L’axe finit par se raccorder sur la route nationale RN1 juste en face de l’entrée du parc.
L’accès actuel au site archéologique se fait à travers une piste d’une distance de 1km d’environ crée par le ministère de la défense pour rejoindre le phare et la zone militaire. Ce chemin est en très mauvais état ce qui rend difficile d’accéder au site.
1.4 Densité du bâti : Située sur la route de Gabes, la commune de Thyna connait un développement urbain plutôt récent (1993). La zone industrielle du littoral sud marque une rupture du tissu urbain qui l’isole du reste de la ville de Sfax.
Les visites effectuées dans la zone ont relevé l’importance de l’occupation anarchique du site d’habitations non concordantes aux règles en termes d’aménagement urbain.
1.5 Morphologie des bâtiments :
Les activités commerciales et artisanales sont étalées le long de l’axe RN1 route de Gabes avec une faible densité (Bâtiments de plein pied ayant une emprise au sol importante). Cependant de part et d’autre de la voie principale, les résidences se multiplient (R+2, R+4), d’où la croissance de population et donc le besoin de mettre en place de nouveaux services.
1.6
Les faibles moyens des habitants les contraignent à utiliser les transports en commun, d’autre part, du fait qu’elle soit une route nationale empruntée par les poids lourds, ce qui crée beaucoup de nuisances (Bruit, pollution, insécurité).
2 Analyse paysagère :
2.1 Introduction :
Les paysages côtiers de la Tunisie sont connus par leur valeur patrimoniale à la fois naturelle et culturelle. Pour le volet naturel, on trouve en particulier, certaines formes de terrain ainsi que différentes formes de vie d’intérêt pour la biodiversité. En outre, le côté culturel, ce sont les vestiges archéologiques qui vont avoir une expression paysagère.
2.2 Le porté du regard et les plans successifs :
La lecture du paysage dévoile la superposition de plusieurs plans, d’où le panorama très varié : d’une part, on y trouve le caractère naturel riche du site, et d’autre part, l’empreinte historique qui prouve une ancienne occupation du paysage.
2.3 Les appels visuels : Marqué par la prédominance du visuel, plusieurs éléments qui font partie du paysage captive l’œil. Cette interpellation visuelle peut être dans le sens péjoratif ou bien mélioratif.
Ces différentes séquences prouvent que le site est un ovni de potentialités culturelles et naturelles ; d’une part, on y trouve des mosaïques Romaines, et d’autre part, les flamants roses et une richesse ornithologique. En revanche, on observe également des traces de tentatives de mise en valeur non abouti.
2.4 Les éléments perturbateurs au site :
A l’abandon depuis des années, le site du parc urbain de Thyna est marginalisé. Il devient un endroit favorable aux délinquants. Parmi les éléments perturbateurs et alarmants on observe ; des déchets immergeant l’espace, une dégradation des aménagements qui se trouvent au site, des pistes impraticables.
2.5 La faune et flore :
3
Analyse séquentielle et état des lieux :
3.1 Le parc naturel :
3.1.1 L’entrée principale du parc :
3.1.2 La parcelle située à l’entrée du parc :
3.1.3 Le parc aquatique (Aqua land) :
3.1.4 L’espace pour enfants :
3.1.4.1 Diagnostic :
3.1.4.2 Les anomalies distinguées :
a. L’humidité : La dégradation sous l’action de l’humidité provient du sol sous forme soit d’infiltration, soit de remontées capillaires ou bien par la pluie.
b. Le décollement de l’enduit : L’enduit se décolle en raison d’une humidité excessive ou bien d’une exposition au soleil qui entraine une évaporation trop vite des solvants.
c. Détérioration de la menuiserie : Avec un mauvais entretien et des agressions régulières comme les intempéries, la menuiserie extérieure peut se détériorer au fil du temps. Parmi les multiples causes de dégradation : le temps, l’humidité, les insectes.
3.1.5 L’unité médicale :
3.1.5.1 Présentation de l’unité médicale :
L’unité médicale se compose d’un centre de lutte contre la lèpre réalisée par le Rotary (une association caritative), et d’un centre de désintoxication qui était sous la tutelle de l’association de prévention contre la toxicomanie (ATUPRET), ses travaux ont été financé par l’ambassade des états unies et qui désormais actuellement, la propriété du ministère de la santé.
3.1.5.2 Diagnostic :
3.1.5.3 Anomalies distinguées :
a. Détérioration de la menuiserie : Avec un mauvais entretien et des agressions régulières comme les intempéries, la menuiserie extérieure ainsi que l’intérieure peut se détériorer au fil du temps.
b. Détérioration des vitraux : Désormais un refuge pour les squatteurs et les délinquants, la totalité des vitraux des ouvertures sont ravagés à cause des agressions régulières.
c. Parties incendiées : Une grande partie du centre à été ravagé par les feux à cause des actions de vandalisme réalisées par les délinquants.
d. Fissurations : Les fissures peuvent être causées par une intervention fautive dans le passé, un affaissement du sol mal compacté, un appui insuffisant (une largeur de semelle insuffisante), une mauvaise répartition des charges ou une mauvaise mise en œuvre du béton.
3.1.6 Le site archéologique de Thyna :
La zone humide :
Références :
1 Parc de la Villette, Paris ;ExempleFrançaisd’unparc culturel, durable :
1.1 Introduction :
En 1983, Bernard Tschumi est choisi parmi 472 concurrents lors d’un concours international pour le parc de la Villette à Paris. Le projet est l’un des travaux initiés par le président François Mitterrand, qui comprennent entre autres la nouvelle Bibliothèque nationale de France, la Pyramide du Louvre, l’Arche de la Défense et l’Institut du monde Arabe. Ce concours vise à marquer une époque et à agir sur le développement économique et culturel futur d’une zone clé de Paris. 62
1.2 Histoire du parc : Le parc possède tout d’abord une histoire particulière dont il convient d’effectuer un clin d’œil, vu que son histoire ait contribué à son identité.
62 Migayrou Frédéric (2014), Bernard Tschumi-Architecture : Concept et notation (HAL)
Révolutionnaire, avant-gardiste et visionnaire, le projet conçu par Tschumi, répond à la triple ambition : artistique, culturelle et populaire. Le plus grand parc urbain de Paris se conçoit comme un point de rencontre entre passé et avenir, Paris et sa banlieue, la ville et la nature, l’art et la science. S
1.3 Situation géographique du parc :
Le parc crée un lien entre plusieurs pôles du quartier : L’avenue Jean-Jaurès au sud, le périphérique à l’Est (Boulevard Sécurier), deux grandes artères au nord (Avenue Corentin-Cariou, Boulevard Macdonald), le canal de l’Ourcq traverse le parc :
Au nord, le côté Scientifique, au sud la partie plus artistique.
De larges prairies (du cercle nord, du cercle sud, du triangle) ouvertes, viennent en contre-point. Et les 26 pavillons rouges sur la pelouse ; les 26 folies.
1.4 Le rapport du parc avec son environnement immédiat :
A l’époque des abattoirs, Il y’avait un lien très fort avec le quartier, puisque tout autour, il y avait des fournisseurs d’ustensiles pour les bouchers, c’est tout un quartier qui a été consacré à l’activité des abattoirs (Ateliers d’affutage, Restaurants spécialisés en viande.)
Espace d’échange unique, lieu de culture et de divertissement, le parc de la Villette occupe une position tout à fait singulière de par son positionnement culturel pluridisciplinaire et par une coexistence harmonieuse d’usages pour plus de publics. Un nouveau visage de « parcs culturels durables » se dessine autour de trois préoccupations majeures : l’accessibilité, la diversité du public, la pluridisciplinarité des activités et des programmes, et un environnement responsable avec l’écologie.
C’est l’un des rares parcs qui accueille une culture diversifiée, pour tous les âges et de nombreux usagers, avec un accès jour et nuit à de vastes espaces verts. On peut s’y rendre en métro, en bus, à pied et même en bateau.
Selon Bernard Tschumi63 :
« Il fallait faire vivre un quartier du 19ème arrondissement à Paris, un quartier un peu dur c’est-à-dire il était très mêlé à la fois avec de petites industries, des populations bien mêlées, et comment trouver au milieu de cela un parc fédérateur qui puisse permettre à ces gens de se rencontrer et peut être parler entre eux. »
63France 3, Paris, Ile-de-France, (2018) Série la Villette, 35 ans pour un parc, l’heure de la diversification et des transformations, disponible : https://www.youtube.com/watch?v=M_S1XEeJs7k&t=2s
1.5 Principes de conception :
Une partie du concept dans l’organisation du parc de la Villette est une grille de points constituée de petits bâtiments appelés « folies ». Parmi eux se trouvent des centres de premiers soins, un restaurant, un théâtre, un café, un studio de télévision pour enfants ainsi que de nombreux autres programmes. Chacun de ces programmes changera plusieurs fois au cours des années suivantes.
Si la plupart des gens ne remarquent que la grille de folies, le projet superpose en fait trois systèmes :
1.5.1
La trame de folies :
Un système de points (Une trame de folie) qui contiennent les activités programmées, qui peuvent varier avec le temps selon leurs caractéristiques d’usage.
1.5.2 Nouvelle stratégie de l’espace : Théorie du mouvement :
Un système de lignes qui orientent la circulation des piétonniers à travers le parc ; elles correspondent aux allées matérialisées par les traitements du sol.
Bernard Tschumi a élaboré toute une théorie autour du mouvement et de la liberté des programmes par rapport à la forme et à l’architecture.
Le projet doit permettre un mouvement maximal à travers le site, encourageant les découvertes et présentant aux visiteurs une diversité des programmes et d’évènements.
1.5.3 Système des surfaces
Et un ensemble de surfaces (des espaces résiduels) que le public peut s’approprier de manière inattendue et non programmée (jardins, pelouses et activités extérieures). Ces surfaces accueilleront tour à tour cinéma en plein air, jeux de ballon, pique-niques et musiciens.
A la lisière de la ville et de la banlieue, le parc de la Villette mêle nature et architecture, l’avant-garde et le populaire : Aires de loisirs, lieux d’exposition, de spectacles et de débats.
Plusieurs constructions des anciens abattoirs sont conservées comme une partie des pavillons, la fontaine aux lions et l’ancienne salle des ventes qui abrite aujourd’hui la cité de sciences et de l’industrie.
2 Parc sensationnel en Italie :
2.1 Introduction :
Les espaces communs ont toujours joué un rôle important dans le tissu de la vie urbaine, et en particulier dans les zones de logements à haute densité.
Il représente un point focal pour la communauté. Le quartier de Corso Lazio dans la ville de Frisnone en Italie, manquait cruellement du type d’espaces publics et d’infrastructures pour une zone aussi peuplée, jusqu’à ce qu’il y ait eu la création du parc sensationnel suite aux réclamations des citoyens.
La communauté de Corzo Lazio dispose désormais d’un espace public dont les Architectes de l’agence « Nabito Architectes et Partenaires » ont contribué à regénérer l’interaction sociale au sein du quartier.
2.2 Présentation du site :
Le parc sensationnel est situé au quartier de Corso Lazio, dans la province de Frosinone en Italie. Le parc sensationnel est d’une superficie de 2000 m², constitué par des allées interconnectées serpentant entre des éléments en béton qui divisent les espaces et offrent les différentes expériences.
2.3 Contexte général :
Suite à une commande publique, Ce projet a été réalisé en 2011, dans le but de concevoir un espace interactif, qui comble un vide social dans une société, qui aujourd’hui désormais hyperactive et en stress permanent.
En effet, le parc sensationnel du quartier de Corso Lazio marque le point de départ d’un plan directeur pour intégrer les espaces publics aux quartiers résidentiels.
Ce manque d’espaces engendre une dégradation de l’ensemble du quartier devenu un dortoir insoutenable.
Le projet est totalement dédié aux citoyens et leur besoin d’avoir un quartier aménagé d’un espace vert pour nouer des liens sociaux et se sentir bien.
L’école Italienne accorde une grande importance à l’investissement des locaux dans la conception d’un parc pour qu’il fasse partie de leur quotidien, leur offre leurs besoins nécessaires et pour ne pas exclure aucun profil faisant partie de la société.
Des études sociales ont démontré que le mouvement moderne qui représente la révolution technologique et spatiale a changé la relation entre de l’individu à la nature, à la production et au corps humain. Les sens sont négligés, dû à la saturation de la société contemporaine par les nuisances de tout genre.
La société contemporaine est devenue cloitrée chez elle, en coupure avec l’environnement et les autres à cause de la dominance de l’image. Ce qui a créé le besoin de d’installer des parcs urbains au sein des quartiers, afin d’être en alchimie avec la nature et les autres.
2.5 Concept :
Les cinq sens humains sont le thème principal du lieu, dans lequel les matériaux utilisés et la végétation leur sont liés. L’idée est de créer un chemin où chaque espace est une métaphore de l’un des cinq sens humains, afin de relier le visiteur à l’environnement et aux autres.
Cette stimulation sensorielle fait partie des objectifs du parcours réalisé au sein du parc, en réponse directe à la monotonie du lotissement environnant par des interventions ludiques, notamment des matériaux tactiles, des amplificateurs sonores, des plantes et des fleurs fortement parfumées et des arbres portant des fruits sucrés.
Ainsi que la variation de hauteur (sans dépasser les 60cm de hauteur), d’inclinaison et de jeux dimensionnels fait partie des caractéristiques ludiques du parc.
2.6 Synthèse :
Le parc sensationnel de Frosinone fait référence à l’approche participative pour la conception d’un parc où le programme de ce dernier varie selon les besoins du public cible. L’objectif de ce projet est d’inviter les résidents du quartier dans un parcours au décor toujours changeant. Les cinq sens humains tant négligés au fil du rythme de vie tourbillonnant y sont stimulés, et les matériaux et la végétation leur sont liés. Ce parcours pousse l’usager à effectuer une série d’expériences afin de le découvrir dans son intégralité : La variation d’hauteur, d’inclinaison et les jeux dimensionnels sont quelques particularités ludiques et interactives du site.
3 Parc de la chute Montmorency-Expérience Chute :
3.1 Présentation du site :
Le parc de la chute de Montmorency est un centre touristique situé aux limites des villes du Québec et du Boischatel, au Canada
Du haut de ses 83 m et dépassant de 30 m les célèbres chutes de du Niagara, la chute de Montmorency est spectaculaire, été comme hiver.
Ce parc met en valeur la chute, qui se jette dans le fleuve de Saint Laurent. Il est géré par le SEPAQ64
64 La société des établissements en plein air du Québec : une société d’état du gouvernement du Québec assurant la gestion et la conservation des parcs nationaux, des réserves fauniques, d’une partie de l’ile d’Anticostli et de huit établissements touristiques à travers le territoire.
Concept du parc :
L’idée du projet vise à créer une intervention cohérente par la programmation identifiée par la SEPAQ, tout en s’intégrant harmonieusement et significativement au site riche en histoire. Le projet cherche à affirmer sa propre personnalité en harmonie avec le génie loci65 du site depuis l’échelle du langage de conception global jusqu’à la résolution spécifique des composants détaillés.
Les vestiges de ce patrimoine précieux se trouve au pied des chutes et constituent la mémoire matérielle et immatérielle à partir de laquelle les nouvelles installations trouvent un sens.
Selon les architectes de l’agence Daoust Lestage Lizotte Stecker :
« Intervenir dans un site aussi emblématique vaste et grandiose demande respect et humilité pour que l’expérience du visiteur soit entièrement dédiée à la contemplation et à l’expérience des chutes. Les nouvelles installations réalisées dans le cadre du projet Expérience Chute mettent en valeur la beauté naturelle du parc en s’inspirant de son caractère existant. 66»
65 Genius Loci : caractère, atmosphère propre au lieu
66 Daoust lestage Architects (2021), Parc de la chute-Montmorency, disponible sur : https://daoustlestage.com/project/experience-chute-parc-de-la-chutemontmorency/?fbclid=IwAR3gsV5wLIplYG4LdviU_qaUkAJbUk26BW-Z7SFHIo7Q_klr1kkNGuiSMuM
3.4 Les composantes du site :
Le projet global est divisé en 2 secteurs séparés par le chemin de fer :
- L’aire d’accueil
- L’expérience Chute area
3.4.1 L’aire d’accueil :
Situé au sud de la voie ferrée Charlevoix, l’aire d’accueil vise à marquer le parcours d’entrée, permettre le stationnement, aménager les jardins thématiques, mettre en valeur les vestiges industriels et construire un pavillon de service.
3.4.2 L’expérience Chute Area :
Située au nord des voies ferrées, l’expérience « Chute area » est un circuit, en 4 segments autour du bassin fluvial, et qui est universellement accessible, permettant aux visiteurs d’accéder à la cascade.
3.5 Une intégration harmonieuse dans le site :
3.5.1 Le pavillon d’accueil : Dans le respect du patrimoine naturel, le pavillon est conçu en pente douce vers le bassin. Il joue le rôle d’un espace de repos à l’ombre grâce à la pergola de la porte à faux, qui permet un jeu d’ombre et de lumière qui change au fil des heures et des saisons, ainsi qu’un point de vue privilégié sur les chutes.
3.5.2 La passerelle contemplative : La forme de la passerelle cherche à créer un dialogue entre nature et architecture par une horizontalité qui souligne la verticalité de la cascade et des falaises.
Quant au revêtement en bois et les laminations géométriques, s’inspirent des pieux de bois et de l’ensemble de manipulations effectué sur les troncs d’arbres coupés en billets pour rappeler les caractéristiques dominantes et l’iconographie du site dont le paysage industriel des scieries du 19ème siècle de manière sobre et contemplative.
Le choix de la transparence du garde-corps en verre ultra clair est fait dans le but de dégager la vision au maximum pour l’observateur.
3.6 Techniques de construction et matériaux :
3.6.1 Le pavillon d’accueil : Grâce à sa structure minimaliste, dépourvue de contreventement par l’intégration de cadres rigides, les détails d’assemblage ont été minutieusement réalisées pour satisfaire les exigences structurelles et le drainage de la toiture, blanchie à la chaux : une référence au revêtement du manoir caractérisant le site.
« Le pavillon présente une « verrière en porte à faux » vers l’eau, soulignant l’horizontalité de la construction et encadrant les vues sur le paysage. » 67
67 Daoust lestage Architects (2021), Parc de la chute-Montmorency, disponible sur : https://daoustlestage.com/project/experience-chute-parc-de-la-chutemontmorency/?fbclid=IwAR3gsV5wLIplYG4LdviU_qaUkAJbUk26BW-Z7SFHIo7Q_klr1kkNGuiSMuM
3.6.2 La passerelle contemplative : L’élargissement et l’amélioration du pont existant, parallèle au pont ferroviaire qui traverse le fleuve, répond au besoin programmatique.
La largeur du pont piétonnier mesurait 2 m, ce qui a créé un handicap par rapport au trafic piétonnier, vu que ce dernier offrait une vue privilégiée sur la cascade et servait de point d’observation parcouru par de nombreux visiteurs, surtout durant la saison estivale, d’où l’élargissement du pont à 5 m 50, et la création des paliers en terrasses afin de procurer un espace de passage suffisant en dessous permettant aux passagers de s’arrêter, à contempler les chutes et à enter en résonnance avec le génie du site.
3.7 Synthèse :
Grace à ses valeurs paysagères extraordinaires et sa richesse historique, le parc de la chute de Montmorency demeure un héritage précieusement gardé. Il est parcouru par plus de 800000 visiteurs dans le but de faire une immersion dans un site dont l’intervention humaine est respectueuse de la nature et harmonieusement intégrée.
4 Exemple d’un parc Archéologique: L’enceinte fortifiée de la chapelle du château de Jorba en Espagne :
3.2 Localisation géographique du site :
3.3 Histoire du château de Jorba :
Le château a été construit à la fin du 10ème siècle, et se dresse au sommet de Puig de la Guardia, une colline de 549 m formant une toile de fond au village de Jorba, et un point de vue privilégié sur le territoire d’Anoia.
Cet emplacement réunissait des conditions propices pour contrôler les alentours du château le temps des guerres.
Il est classé bien culturel d’intérêt national par le gouvernement de Catalogne.
3.4 Les composantes du site Archéologique :
Les vestiges du château de Jorba s’étendent sur toute la plaine perchée au sommet de la colline.
A l’est, il y a une tour circulaire, avec un diamètre intérieur de 4m et un mur de 190cm d’épaisseur intérieur de 4m, il y avait probablement une hauteur de 20m.
Le mur est en pierre de taille assez épaisse de dimensions 30cm*45cm jointes au mortier de chaux dure. Un mur formant un angle, est situé du côté est de la tour, et délimite un espace d’environ 5m de longueur, est constitué de pierre de taille pareils à ceux de la tour.
Cette tour doit être la structure d’origine, à laquelle sont attachés des structures quadrangulaires.
A l’opposé de la plaine où s’étalent tous les vestiges du château, à la pointe ouest, à environ 28m de la tour, on trouve un autre fragment du mur d’enceinte en calcaire comme ceux de la tour principale. De plus petit diamètre, cette deuxième tour circulaire, pourrait être un ajout ultérieur.
Ce sont les éléments les plus anciens de ce château qui doivent être datés du 12 ou 13ème siècle.
En 2012, le maire de Jorba fait part au délégué de gouvernement de l’obligation de consolider les ruines du château afin d’éviter la disparition des vestiges à cause de l’érosion.
Les travaux de mise en valeur de ce patrimoine Archéologique se sont en 2 phases, débutant de 2015 jusqu’à 2020 par Carles Enrich Studio, un cabinet d’Architecture, urbanisme et paysage Espagnol.
3.5 Les interventions effectuées au site archéologique de Jorba : Chaque phase se caractérisait par des objectifs biens définis : La première est par rapport à l’accessibilité au site du château, Et la deuxième qui vise l’adaptation paysagère du château en le conservant et le mettant en valeur
3.5.1 1ère phase : L’accessibilité au château de Jorba : L’objectif de cette intervention était de faciliter l’accès à la tour principale, ce qui nécessite le déplacement de 300m3 de terre produite par l’excavation des fouilles Archéologiques.
L’escalier est composé de traverses en bois de 20*12cm et de 60 et 120cm de largeur.
Le chemin menant au sommet est marqué par huit tiges ondulées de 12mm de diamètre, et 18m de corde suspendue à 60cm au-dessus du sol, indiquant l’itinéraire et la zone à visiter.
3.6 2ème phase : L’adaptation paysagère de l’enceinte fortifiée et de la chapelle du château de Jorba :
La deuxième phase débute en 2019, achevant un parcours paysager à travers les phases historiques du château, en restituant la terrasse supérieure qui surplombe le territoire et en entamant les travaux d’exploration de la première enceinte fortifiée.
3.6.1 Le rajout d’une structure légère :
En effet, la poursuite des travaux de terrassement lors des fouilles a permis de mieux comprendre l’ensemble du château.
Le projet aborde cette découverte et propose de recouvrir l’espace pour le protéger de l’humidité, et de permettre de futurs travaux archéologiques d’y avoir lieu.
La structure légère respecte parfaitement le passage de l’histoire, elle est faite en bois lamellé-collé avec des parements en polycarbonate pour favoriser l’éclairage naturel.
La difficulté d’accès et la forme irrégulière des murs ont rendu le travail avec des éléments préfabriqués impossible, ce qui a impacté le choix de construction légère in situ.
3.6.2 L’intervention paysagère :
En récupérant la porte d’origine, le parcours débute à l’entrée du site.
Dans le but de restituer la terrasse supérieure, un point de vue d’exception qui surplombe la ville de Jorba, Le niveau du sol de la terrasse supérieure a été abaissé au niveau du pavage d’origine.
La terre résultante des travaux de fouilles a été récupérée pour niveler une plateforme d’entrée, ainsi que le nouveau plancher de la chapelle. Les pierres restantes ont été interprétées en bancs à l’entrée de la chapelle.
3.7 Synthèse :
Le projet proposé par Carles Enrich pour sauvegarder l’héritage archéologique de la ville de Jorba en Espagne, aborde des interventions pour réanimer le site.
En premier lieu, en le rendant accessible, vu que l’ascension de la colline est rude pour les visiteurs, et par mettre en valeur ses potentialités paysagères et historiques en deuxième lieu, tout en s’appuyant sur le principe de récupération : Grâce à la réalisation du parcours paysager, le visiteur peut découvrir les différentes strates historiques du château, ainsi qu’une vue panoramique sur la ville, en atteignant la terrasse.
En outre, la structure légère épouse parfaitement le contexte et la forme du site, tout en respectant l’authenticité et l’environnement du site. Cette construction joue le rôle d’un écrin qui protège précieusement le joyau.
5 Station d’écologie théorique et expérimentale : Le centre d’excellence scientifique en Ariège, Toulouse :
5.1 Localisation géographique : Le centre est situé au pied des Pyrénées centrales, au sein d’un parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises sur la commune de Moulis, à environ 100 km au sud de Toulouse.
5.2 Histoire :
Le centre scientifique a été créé en 1948, afin d’étudier les aspects physiques et biologiques ses systèmes de grottes souterraines.
En 2007, ce dernier est devenu une station d’écologie expérimentale68, les travaux ont été achevés en 2011 par l’architecte Calvo Tran Van. Et depuis 2016, il est reconverti en une station d’écologie théorique et expérimentale.
5.3 Rôle du centre de la station d’écologie théorique et expérimentale : La station vise le développement des connaissances sur les interactions entre sociétés, biodiversité, et écosystèmes terrestres et aquatiques en vue de contribuer à leur durabilité à long terme à travers des approches théoriques et expérimentales. Les scientifiques utilisent des approches théoriques (modèles mathématiques) ainsi que des approches expérimentales (en laboratoire, en conditions semi-naturelles et naturelles).
Ses thématiques de recherche sont centrées sur les effets climatiques et de la pollution sur les écosystèmes et la biodiversité. Face aux grands défis de la crise actuelle de la biodiversité, le centre promeut la recherche collaborative, il accueille un groupe de recherche dynamique, mais aussi des groupes de travail et des visiteurs internationaux.
68 Les stations d’écologie expérimentale ont pour mission d’acquérir des connaissances générales et pluridisciplinaires du lien entre la dynamique, l’évolution, et le fonctionnement des écosystèmes et de la biodiversité. L’objectif est de proposer des scénarios de conservation et de gestion des ressources naturelles en relation avec l’évolution des besoins des sociétés.
5.4 Le programme fonctionnel du centre : La station d’écologie expérimentale de Moulis comprend la construction de plateformes expérimentales, serres, volières. Elles sont accompagnées de bâtiments de formations, d’accueil.
5.4.1 Plateformes expérimentales :
5.4.2 Plateaux techniques :
5.4.3 Unité d’accueil :
5.4.4 Enseignement :
5.5 Répartition des espaces :
5.6
Synthèse :
La station d’écologie théorique et expérimentale traite l’un des sujets les plus sensibles dans notre société contemporaine ; qui est la biodiversité face aux changements climatiques et à la pollution. Ce centre scientifique implanté dans un parc naturel régional des Pyrénées représente des entités spécifiques afin de mener recherches collaboratives entre chercheurs de pays différents, et les transmettre aux étudiants dans le but de les sensibiliser de l’enjeu important de ce sujet.
6 ECOPARK : Borj Cédria
6.1
Présentation de l’écopark :
L’écopark réalisé en 2006, se présente comme un pôle visant à développer les compétences énergétiques et technologiques en Tunisie.
Ce pôle regroupe les activités de recherche, les activités industrielles innovantes et la formation, qui créent une sorte de potentiel économique favorisant le développement des énergies renouvelables.
La technopole borj Cédria s’occupe des secteurs des énergies renouvelables, l’eau et l’environnement, la biotechnologie végétale et les sciences des matériaux.
6.2 Localisation géographique :
L’Ecopark : Technopole borj Cédria possède une situation stratégique : sur la côte nord du pays, dans la banlieue sud du pays, à borj Cédria.
La ville de borj Cédria est située à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Tunis. Incluse dans la municipalité de Hammam Chott, rattachée au gouvernorat de Ben Arous. Elle fait partie de la grande banlieue de la ville de la capitale Tunisienne et constitue le terminus d’une des principales lignes ferroviaires de banlieue, la ligne de banlieue sud de Tunis, et l’entrée des plaines agricoles du Mornag, de Grombalia, de Soliman, de Beni Khaled, de Korba et de Nabeul. Elle se trouve alors entre les vignes et les champs d’oliviers sur les pentes du Djebel Boukornine.
Elle se situe au carrefour des deux régions les plus dynamiques avec près de 20% du tissu industriel du pays, et les plus dotées en infrastructures de toutes sortes : le grand Tunis et le Cap Bon. Aux environs de la technopole Borj Cédria, on trouve la zone industrielle de Borj Cédria.
Le site de l’écopark est à proximité du port de Radès, à une trentaine de kilomètres de l’aéroport international Tunis-Carthage et à une cinquantaine de kilomètres de l’aéroport international de Enfidha.
Le site de l’écopark renferme des atouts sur le plan naturel et paysager ainsi que sur le plan économique.
6.3
Caractéristiques naturelles :
Borj Cédria est constitué par un paysage naturel par la mer méditerranéenne, la montagne, un parc national de Boukornine, l'oued.
L’écopark est réparti en 3 grandes unités étalées sur une superficie de 89 ha :
- Espace de recherche
- Espace de production
- Espace de production
6.4.1 L’espace de recherche et d’innovation :
Cet espace comprend un ensemble de centres de développement scientifique et technique, des laboratoires d’expérimentation de méthodes innovantes, des installations administratives et une pépinière d’entreprises.
Il existe quatre centres focalisés sur les énergies renouvelables, on y trouve le centre de recherche et des technologies des eaux (CERTE), le centre de recherche et des technologies de l’énergie (CRETn), le centre de la biotechnologie (CBBC), centre national de recherche des sciences des matériaux (CNRSM).
Le transfert technologique est assuré par deux centres, le premier c’est le centre des ressources technologiques, les taches de ce dernier se traduisent par la valorisation des résultats des recherches, de l’information et de la documentation. Et le deuxième qui est la pépinière d’expertises : Il s’agit d’une structure d’accueil et d’accompagnement des créateurs. Ce centre fournit aux jeunes innovateurs des services d’orientation et d’information, des services de documentation, de formation et d’encadrement personnalisé.
6.4.2 Espace de production :
L’espace de production est réparti suivant des ilots qui se présentent sous forme de deux catégories :
- Zone d’attraction industrielle : composée de bâtiments à caractère industriel
- Les ateliers relais : regroupent les espaces de transition entre la pépinière d’entreprises et la zone de production.
6.4.3
Espace universitaire :
L’espace universitaire de la technopole de borj Cédria ressemble des établissements dédiés à l’enseignement et la formation dans le développement technologique et scientifique. On y trouve l’institut supérieur des sciences et des technologies de l’environnement, institut supérieur des technologies de l’information et de la communication, écoles ingénieurs.
6.5
Synthèse :
Vu ses atouts naturels d’une part et économiques d’autre part, le site d’implantation de l’écopark est stratégique. Les objectifs visés par la technopole borj Cédria traite une problématique actuelle et très répondue dans le monde actuellement vu les richesses du paysage naturelle du littoral du pays. Ce centre a pour objectif de créer des conditions optimales à la recherche et l’exploration des ressources naturelles, Mais sensibilise aussi les acteurs sociaux à l’importance de l’énergie verte. En apportant une vision futuriste, à travers le programme qui inclut l’enseignement et l’encadrement, ce type de projet, inculque les valeurs de coopération à la conservation du patrimoine naturel aux jeunes pour faire face aux problèmes environnementaux.
Projet : De l’abandon, À la réappropriation des richesses de Thyna, à Sfax
8
Stratégie d’intervention :
8.1 Enquête :
8.1.1 Objectif :
Afin de mieux cerner la situation actuelle ainsi que les besoins réels des usagers/ habitants par rapport au parc urbain de Thyna, on va nous baser sur une enquête semi-directive, qualitative avec un échantillon non représentatif statistiquement dans le but de créer un programme fonctionnel adapté dans mon éventuel projet.
8.1.2 Population cible :
- Public spécialisé : Archéologues, chercheurs scientifiques
Source d’information/ sujet d’étude et de développement scientifique
- Artistes
Elément de médiation et d’inspiration pour la production artistique et l’enrichissement de nouvelles créations (capacité d’analyse et de synthèse)
- Public scolaire : Formation des enfants et des adolescents
Les encourager à respecter leur patrimoine culturel et naturel et à comprendre le passé (Réceptivité et capacité d’observation)
Echelle locale (Habitants de Thyna)
Echelle régionale (habitants de Sfax)
Enrichir son savoir/ satisfaire sa curiosité/ Comprendre le passé
- Touristes et étrangers
Permettre la découverte des différentes cultures des différentes civilisations et la richesse des ressources naturelles.
8.1.3 Résultats du questionnaire :
8.2 Intervention sur le parc urbain de Thyna :
8.2.1 Introduction :
Après avoir analysé le contexte et en se référant aux différentes approches théoriques, on s’intéresse à réfléchir notre intervention sur deux échelles (urbaine et architecturale), qui visent à renouveler le rapport entre la ville et le parc urbain de Thyna.
8.2.3 Périmètre d’intervention :
8.2.3.1 Programme fonctionnel :
8.2.3.2 Organigramme fonctionnel :
8.2.3.3 Intentions :
8.2.4 Périmètre du projet :
8.2.4.1 Choix par rapport au site : Pour l’implantation du centre d’écologie expérimentale et théorique : D’une part, le site le plus approprié est le plus affecté par les problèmes de pollution et qui a des potentialités à abriter des activités de recherche et d’expérimentation afin de renverser la situation, d’autre part, ce site représente une extension de la ville dont les objectifs principaux à remédier aux problèmes environnementaux actuels.
Ce site naturel qui se prête à la recherche écologique représente le point de transition entre la ville et la destination de baignade des habitants de la ville de Sfax
Le parc urbain de Thyna est borné d’un environnement extrêmement pollué (la ville de Sfax) et un environnement qu’on peut qualifier de sain (le village de Chaffar)
D’après sa localisation géographique, le parc a un double rôle :
- Remédier aux problèmes écologiques de la ville
- Protéger les zones peu ou pas pollué de tous types de dégradation environnementale.
8.2.4.2 Choix par rapport à l’emplacement :
Le terrain choisi appartient au domaine public, on est certain de l’inexistence de vestiges archéologiques, on peut conclure que ce terrain a un emplacement stratégique au niveau de l’accessibilité au site d’une part : Accès direct depuis la pénétrante nord -sud (une voie de 30m), et au niveau de l’implantation du projet d’autre part : proximité avec le parc naturel et la zone humide.
En outre, on se trouve au niveau d’un dégagement important (zone non boisée), ce qui va nous permettre d’installer tous les aménagements nécessaires pour une station d’écologie et de recevoir un public large.