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Dimanche 01 mars 2015
ctualitÉs
le journal du dimanche
Mise au point Date : 27 Février 2015 LE JOURNAL DU DIMANCHE Raymond Richard NAUVEL Directeur de publication et Redacteur en Chef 5 Rue Jemmapes, Port-Louis Tel 5 44 99 909 ; 5 49 49 429 ; Fax: 427 2371 Email: lejournaldimanche@gmail.com Monsieur, Mes services ont été retenus par Monsieur Sadek Ruhmaly et il voudrait faire une MISE AU POINT dans votre journal suite à la publication d’une lettre de Mme Swaleha Joomun et de l’article, sous la signature de Sedley Richard Assone, dans votre édition du Dimanche 22 Février 2015. 1. Les allégations gratuites à l’encontre et au préjudice de Monsieur Sadek Ruhmaly sont infondées. Il est regrettable que votre journaliste n’ait pas jugé utile de contre- vérifier les affirmations et les insinuations hautement diffamatoires et fausses avant d’officialiser leurs publications. 2. En aucun cas, durant ses 30 années de carrière à L’Ile Maurice et à l’étranger, Monsieur Ruhmaly n’a commis d’entorse, de quelque nature, aux procédures de recrutement pour l’obtention d’un poste professionnel. 3. Monsieur Ruhmaly possède toutes les qualifications requises pour le poste qu’il occupe actuellement. Les procédures officielles ont été suivies suite à un appel à candidature, et conformément aux dispositions mises en place par son employeur, il a été recruté. 4. Monsieur Ruhmaly se réserve le droit de recourir à la justice pour demander réparations pour tous les torts causés à sa réputation professionnelle, à son intégrité et à son image publique. Votre dévouée, Z. Salajee Avoué
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La chronique de...
Hommage à Gérard Bergicourt l’anti-star ! M
on ami, mon frère, mon alter-ego nous a quittés sans crier gare. D’où le choc ressenti par ses proches. Je ne sais plus dans quel texte chrétien il y est écrit :”Je viendrai comme un voleur... “ pour annoncer que la mort ne prévient pas. Mais ce que je sais, c’est que, dans la lettre de Saint Paul aux Corinthiens, il écrit ceci à propos de la mort :”Mort, où est ta victoire ? Mort où est ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est la vie...” Allusion faite de la mort du Christ sur la Croix qui revient à la vie... Et qui figure dans le roman éponyme de Daniel Rops ! Je sais que Gérard et moi, nourris par les années au cours desquelles nous avions été enfants de Choeur, avions gardé quelques bribes des instructions que nous avions reçues en ce temps-là, même si, les années passant nous avons pris nos distances de la chose liturgique... Gérard et moi, nous nous sommes connus au Collège Royal de Port-Louis, un certain janvier 1957, où, pendant ces 58 dernières années, nous n’avons cessé de solidifier cette amitié, voire cette fraternité, bâtie sur le roc de notre almamater. Nous avions placé nos pas de l’un dans l’autre, malgré nos séparations ponctuelles mais, à chaque retour aux sources, on se revoyait au pied de cette
... S. Gérard Cateaux
Holi, place aux couleurs
’est le vendredi 6 mars que la fête de Holi sera célébrée à Maurice. La célébration de cette fête symbolise l’unité et la joie exprimées par tous et d’une façon très colorée, une tradition qui perdure et réunit une fois de plus toute la famille et les amis. La fête des couleurs, est célébrée non seulement à Maurice et en Inde mais dans tous les pays de la diaspora indienne. C’est la célébration de la victoire du bien sur le mal et la plus célèbre coutume est l’utilisation de poudres et d’eau colorées. Différentes couleurs sont uti-
lisées dont chaque couleur a une signification particulière. Ainsi, le vert est le symbole de l’harmonie, le bleu, celui de la vitalité, le rouge est utilisé pour la joie et l’amour et l’orange reflète l’optimisme. Selon la mythologie indienne, le roi Hiran-yakashipu vivait avec son fils Prahlada dans le village de Deokali dans le district de Jhansi. Prahlada était un dévot de Vishnu tandis que le roi était vénéré par tout le village. Il persécutait son fils à cause de sa dévotion pour le dieu Vishnu. Un jour, pris d’une grande colère, le roi
fontaine qui a irrigué notre amitié, sur laquelle sont venues se greffer nos différentes progénitures, sans oublier nos épouses. Là, j’ai une pensée particulière pour Marie Jeanne, pour son fils Romuald et son petit-fils, Suann, qui avait aidé son grand-père à transplanter un bananier pour être acheminé chez mon frère, Mario, à Souillac... Je pense ausi à Rolando, son frère. Au cours de sa carrière de chanteur et de musicien, Gérard a toujours maintenu le profil bas. Un peu à l’image de ces “unsung heroes” qui ne cherchent jamais à se laisser éblouir sous les feux de la rampe. Trop modeste, alors qu’il aurait pu faire une carrière clinquante. Pour lui, le bonheur se retrouvait dans cette amitié sincère qu’il éprouvait parmi ses musiciens, comme autrefois au piano-bar de Braséro, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, avant que les événements politiques ne les chassent, lui et MarieJeanne, vers cette France qui n’était pas la leur après tout... Samedi soir, vingt-quatre heures avant son départ pour l’éternité, il chantait encore au restaurant de La Vieille Rouge... Ceux qui l’ont écouté et applaudi ne savaient pas qu’il donnait là son dernier tour de chant ! Au cours duquel le Rideau allait tomber pour la dernière fois sur notre anti-star !
demanda à sa soeur Hôlika, qui avait le don de résister au feu, de s’y jeter accompagné de Prahlada. Grâce à Dieu, ce dernier en sortit indemne tandis que Hôlika se brûla. Ainsi naquit la fête Holi qui est célébrée la veille en brûlant l’effigie de Holika. Le jour même de la fête, la célébration est ponctuée de chants traditionnels (chawtaals). La profusion des couleurs représente la victoire du bien sur le mal. Pour le premier soir de la fête, il est de coutume d’allumer un feu à minuit, pour rendre hommage à la créma-
tion de Hôlika. Les hommes s’en occupent pendant toute la journée en ramassant suffisamment de bois pour faire un grand feu. Les hindous brûlent l’effigie de Hôlika, la sœur du démon Hiranakashyapa qui se prenait pour un dieu. Le deuxième jour, appelé Rangapanchami, toutes les personnes sont vêtues de blanc et se baladent avec des poudres colorées qu’ils jettent les uns sur les autres allégrement. La fête est célébrée généralement dans les états agricoles de l’Inde durant la saison des moissons.
Remerciements Les familles éprouvées par le décès de GERARD BERGICOURT Survenu le 23 février 2015, à l’âge de 69 ans, remercient tous ceux qui leur ont témoignés de la sympathie dans leur épreuve. De la part de sa veuve, Marie Jeanne WinterbergBergicourt, de son frère Rolando, de son fils Romuald et de son petitfils Suann.