Récits de croisières Martinique Antilles par RDV Caraibes

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LIVRE D’OR

Merci à tous ceux qui ont eu la gentillesse de laisser un témoignage

de leur croisière.

Céline & Stéphan

Si vous souhaitez vous aussi partager votre expérience de voile, envoyez-nous vous photos et votre récit à contact@rdvcaraibes.com


Jean, Carole et Eric Mars 2012 Oceanis 34 ‘’ Ladybird’’ Nous avions décidé pour cette croisière hivernale de refaire en famille "les grenadines " que nous avions déjà parcourues il y a 13 ans à partir de St Vincent en une huitaine de jours. Ayant progressé dans le domaine de la navigation nous souhaitions cette année faire une grande navigation en faisant l'aller retour Martinique -PSV en 12 jours Nous craignions que cela fût juste en temps mais cela ne l'a pas été et nous avons pu prendre largement notre temps pour apprécier les paysage (superbe) et la population (tout un programme !). Nous avons été chaleureusement accueillis à la descente de notre taxi sur la base nautique par Stephan qui nous a donné RDV dès le lendemain matin à 7 h30 pour la mise en main du bateau. Le bateau avait été approvisionné en vivre dans l'après midi précédente (à notre demande) par Approzagaya ....

Réveillés, avec le décalage horaire, à 4 h du matin nous piaffions d'impatience de voir arriver Stephan qui est arrivé bien à l'heure !!! Bateau en parfait état sans manque notable et surtout équipé d'une cartographie GPS situé sur la barre à roue qui dispense de la lecture des cartes auxquelles je suis pourtant attaché depuis plus de 30 ans !!! Un must qui permet une tranquillité d'esprit incroyable et de profiter des paysages !


Autre must, un frigidaire "comme à la maison" que l'on peut laisser en fonctionnement jour et nuit en s'astreignant de faire 1 h de moteur matin et soir Donc dès 10 h30 du matin après la clearance de départ (juste à coté de la base) nous étions sur l'eau.. Direction vers le sud. 1ère nuit à STE LUCIE à Marigot Bay qu'il ne faut pas rater; 1er contact avec les boat boys sympa mais par la suite un peu envahissant (prévoir beaucoup de petites coupures de 5 EC ou de 5 dollars US voire 5 euros cela facilite bien les discussions !!) Arrivés en fin d'après midi nous ne sommes pas descendus à terre et nous n'avons donc pas fait la clearance. Le Lendemain, départ sur BEQUIA que nous n'avons pas pu atteindre car le vent avait été un peu faible et pourtant l'OCEANIS 34 est un bateau rapide, facile à manœuvrer et très agréable. Plutôt que de risquer d'arriver de nuit nous avons fait "escale " à ST VINCENT à Wallilabou bay ,décor de cinéma "pirate des caraïbes" garanti ( bien pour les enfants ...) .Mouillage sur ancre et sur aussière à l'arrière ...merci les boats boys ...nous en avons profité pour faire la clearance d'entrée ( 180EC ) pour le reste de la croisière ( attention à Wallilabou Bay la douane ne fait pas l'immigration et il faut donc quand même se présenter à la douane de BEQUIA) .Très belle escale mais nuit un peu agitée par la houle ... nous n'avons d'ailleurs jamais trouvé de mouillage calme dans les antilles sauf peut être le Marin !! Le lendemain petite navigation (par rapport aux jours précédents) sur BEQUIA et arrivée à 14 h. Admirality bay est une superbe baie. Mouillez près de Margaret beach et vous serez à pied d'œuvre pour la plage et la visite du village sympa. Le restaurant Frangipani vaut le détour sauf si vous avez les papilles fragiles ! Dès le lendemain (J4) descente vers les lieux cartes postales MAYEREAU avec une nuit à Salt Whistle bay ...magique (mais mouillage rouleur si on prend un mouillage à l'entrée de la baie !!). Le lendemain descente sur Petit St Vincent (PSV), point le plus sud du périple .... L'eau y prend des couleurs indescriptibles et nous n'aurions raté pour rien au monde cette île où les bateaux paraissent flotter au dessus de cette eau turquoise .... Le soir même après quelques milles, escale à UNION (J5), ville rasta colorée où nous avons pu prendre notre première douche (pas de possibilité avant). A partir de J6 nous avons effectué notre remontée vers la Martinique craignant devoir faire du près si le vent s'orientait au nord est. Ceci n'a jamais été le cas et le vent restant Est


Nous avons pu remonter au "bon plein" sans grand difficulté (16 à 23 nœuds de vent , 6/7 nœuds de vitesse ). TOBAGO CAYS J6 ...inutile d'en rajouter. A voir absolument ! Mais nous n'avons pas vu les tortues qui nous avaient été promises. J7 CANOUAN, escale très agréable où nous avons vu les tortues ....qui ne nous avaient pas été promises !!

J8 BEQUIA, de nouveau l'incontournable Margaret Beach et clearance de sortie ! J9 ST VINCENT et la baie de Cumberland, superbe, ressemblant aux mouillages du Pacifique et sauvage. Faute d'aussière assez longue, nous avons été obligés de relier les 3 aussières du bateau pour nous attacher à terre mais les boat-boys sont bien aidants moyennant qq petites coupures).Mouillage calme enfin ! J10 : Escale à STE LUCIE à la Soufrière. Âme sensible s'abstenir. Le mouillage près de la terre (il y en a un autre plus loin sans doute plus paisible ) est situé au sein du village qui ressemble aux favelas d'Amérique du sud ...la pauvreté y est malheureusement criante ce qui apparait très vite dès que l'on met le pied à terre pour la clearance .Préparer les petites coupures salvatrices pour tout ce que vous voudrez entreprendre car la tension est forte entre tous ceux qui veulent vous aider ( garder l'annexe pendant que vous êtes à terre , vous accompagner dans vos déplacements jusqu’'à la police ou jusqu'au restaurant ....!). Restez Zen et tout ira bien ! J11 retour sur la Martinique (j’avais gardé ce jour au cas où nous aurions eu un souci pendant la croisière) et cap sur la petite anse d'Arlet au Nord du Diamant un paradis de sécurité et de propreté par rapport à la soirée précédente ! Et des poissons tropicaux exceptionnels sur le rocher à 100 m de la plage ...


J12 retour au mouillage de St Anne près du Marin, en contournant le rocher du Diamant .Le diamant est très photogéniques ! Arrivée le lendemain à 10 h après avoir refait le plein de carburant (1h d’attente), accueillis par Stephan et Céline. Je voudrais les remercier tous les deux : Céline avec laquelle j'avais eu de nombreux contacts préparatoires à notre croisière dont l'amabilité et la réactivité sont dignes d'éloges mérités ... et bien sûr Stephan qui aime ses bateaux et les prépare à merveille. Croisière réussie ! A refaire sur une autre destination .... Vers le Nord, pourquoi pas ? Merci à vous 2 et peut être à bientôt.

Jean, le skipper Carole, la gabière Eric, le skipper adjoint et le maitre (absolu) de l'annexe


Patrick D’août 2009 à aujourd’hui Pogo 8,50 ‘’ LIBELLULE’’,Gib sea 302 ‘’ NORIA’’ Gib sea 43 ‘’ MARCELLO’’’ Sun Fast 3200 ‘’ NUIT BLANCHE’’

J’ai été nommé à la Martinique (Fort de France) le 24 août 2009. Dès le WE suivant, je traînais mes guêtres sur les pontons du Marin, la Marina la plus importante de la Martinique. Je suis tombé en arrêt devant un POGO 8.50 avec un écriteau : « Bateau à louer », suivi d’un numéro de téléphone. J’ai appelé et j’ai réservé le POGO pour la semaine suivante : c’est comme ça qu’a commencé mon aventure avec RDV Caraïbes ! Depuis je loue dès que je peux, c’est à dire dès que j’ai le temps … je loue essentiellement le WE, mais j’ai également réservé le 43 pieds de RDV pour une expédition aux Grenadines en mars.

Que dire : les bateaux sont performants, en forme – bien équipés et très propres – et Céline, autrement surnommée par moi Madame POGO, charmante au téléphone. Pas qu’au téléphone, en vrai aussi d’ailleurs. Quant à Stéphan, c’est un vrai pro : il intervient pour la maintenance même en mer ! (J’ai eu un souci de vérin de pilote branché à l’envers …) Quant à la propreté des bateaux, il y veille jalousement. RDV m’a fait rencontrer un voileux célibataire géographique comme moi, Gilles, avec lequel j’ai navigué moultes fois. Gilles est devenu plus qu’un ami, un vrai « pote ». Nous avons navigué avec de nombreux autres équipages, débutants ou pas, mais toujours enchantés. Débutants, ne cachez rien, ni à Céline, ni à Stéphan : ils savent détecter ceux qui croient qu’un voilier, parce que ça possède un moteur, ça se manipule comme une voiture ! Ne soyez pas vexés ni anxieux si l’une ou l’autre vous propose de vous faire accompagner par un skipper : c’est toujours pour votre sécurité ! Et j’en connais même un qui fait cours de voile ! Je ne sais pas comment Céline et Stéphan m’ont admis pour la location … je ne les ai pas déçus, je n’ai rien cassé à bord !


Les bateaux : outre le POGO, déjà cité, qui est une vraie bête, il y a un Sun Fast 3200, un Gib Sea 302 et un Gib Sea 43. Avec le POGO, nous sommes montés à pratiquement 10 nœuds (9,8) dans le canal de Ste Lucie … étonnant pour ce bateau de dimension modeste avec ses voiles de croisière ! Mon terrain de jeu – je ne navigue pour l’instant que le WE, au sortir du Marin, est simple : soit c’est l’aller-retour dans le canal de Ste Lucie – jusqu’à Ste Lucie sur deux jours, soit l’aller-retour sur la côte Caraïbe jusqu’au Rocher du Diamant, ou jusqu’aux anses (Arlet, à l’Ane, etc.) sur un WE. Il faut se méfier du retour depuis le Diamant jusqu’au Marin, qui se passe toujours au près, et qui peut durer quelques heures (3 à 5). Ensuite, on peut mouiller à Ste Anne ou à l’Anse Caritan pour se baigner et se restaurer (attention au ti’punch : c’est traître). Je ne vous parle pas des tortues et des dauphins … Le temps est majoritairement beau hors saison cyclonique, et même la plupart du temps en saison chaude, avec quelques grains tropicaux qui nous font enfiler les vestes de quart. Le vent se maintient majoritairement de secteur Est avec quelques variantes en force et direction, la mer est houleuse en atlantique et dans les canaux, calme à plate en Caraïbes. Le vent jusqu’à présent n’a pas dépassé un bon 6 quand je suis sorti. On raconte ici des horreurs sur la mer dans les canaux : rien qui puisse affoler le méditerranéen que je suis ou le normand qu’est Gilles … en tout cas, rien jusqu’à présent, et on s’est pris jusqu’à 4m : ça monte et ça descend gentiment, sans déferler, sauf la mer du vent, bien sûr. Tout ça pour vous dire : la Martinique, c’est beau et c’est un paradis pour les amoureux de la voile et de la mer ; RDV Caraïbes, c’est un loueur sympa, soucieux avant tout de votre sécurité, avec de bons bateaux performants et confortables (y compris le Gib Sea 302, étonnant pour sa taille). Patrick.


Vonny, Arnaud et Nicolas Janvier 2009 Gib sea 302 ‘’ NORIA’’

Il nous est difficile de vous décrire le plaisir que nous avons eu avec ce bateau bien adapté avec sa taille de 30 pieds et sa facilité d’utilisation à naviguer à quatre pendant 10 jours de croisière de la Martinique aux Tobago Cayes. Après marigot Bay, escale touristique mais incontournable, pour la beauté de son anse profonde nous avons particulièrement aimé notre mouillage entre les 2 pitons. Sur l’île de Saint Vincent, nous vous recommandons tout particulièrement la crique de Wallilabou bay à condition de savoir échanger avec les locaux (Bon troc !). Le bateau nommé Noria est un Gib Sea est remarquable par son caractère marin. Son gréement et ses voiles neuves favorisant sa rapidité et sa bonne remontée au vent. Le sérieux de notre loueur Stéphan a fait que tous les détails de fonctionnement ont été vérifiés avec nous avant notre départ, une rigueur et une gentillesse très agréable. L’organisation de notre arrivée a été réglée de façon remarquable par sa femme Céline. Nous avons apprécié le caractère familial et l’accueil chaleureux de ce jeune couple avec ses deux petites filles. Le rapport qualité prix de cette location est excellent et tout à fait recommandable.

Nicolas


Stéphane et Anne Février 2010 Pogo 8,50 ‘’ LIBELLULE’’

Superbe croisière en duo sur Libellule bercés par les alizés entre la Martinique et Sainte - Lucie et accompagnés par les dauphins les poissons volants et les tortues. La qualité maritime du POGO a été au delà de nos attentes avec en plus un espace habitable très fonctionnel et un cockpit digne d'un grand bateau. Quant à l'accueil aussi charmant que compétent ; organisation parfaite ; nous n'avons qu'une envie celle de recommencer !!!!!! N.B

escapade d'une journée en scooter sur les routes de Sainte -Lucie délicieuse Stéphane et Anne


Nicolas Janvier 2008 Pogo 8,50 ‘’LIBELLULE’’

Tous mes remerciements pour votre bateau et la très bonne organisation de cette croisière. J’espère que la remontée du bateau fut aussi agréable que notre périple. Cordialement, Nicolas


Jérôme et Sophie Novembre 2007 Pogo 8,50 ‘’LIBELLULE’’

Ayant appris la voile aux Antilles, je souhaitais y retourner pour notre voyage de noces et faire un « retour aux sources » en louant un voilier à 2 pour redécouvrir la Martinique et Ste Lucie sur 8 jours. Malheureusement la tendance actuelle est aux gros bateaux, biens lourds, biens habitables, biens rentables mais plus proches de la caravane flottante pour familles nombreuses que du « vrai » voilier maniable, rapide, marin, sûr et générateur de sensations. Je commençais à désespérer de trouver le bateau de mes rêves lorsque je tombai par hasard sur RDV Caraïbes et son Pogo 8.50. LE bateau idéal pour les personnes aimant par-dessus tout naviguer, en quête de sensations, et surtout en toute sécurité. Après de très bons contacts par email et téléphone avec Céline, la loc est finalisée et nous débarquons au Marin un Vendredi soir. Et ce fut un choc, généralement un bateau de loc qui a 2 ans est toujours « fatigué », sous accastillé, voiles au rabais, odeur d’humidité, gel coat défoncé, peinture de coque passée, etc, etc… Ici rien de tout cela, le bateau est plus que neuf, avec le meilleur équipement possible (Harken / Raymarine / North sails / Delta Voiles, pour les connaisseurs)… Stephan est aux petits soins pour ses bateaux et ça se voit…. Notre 1ere impression très positive se confirma pendant ces 8 jours, ce bateau est extraordinairement marin, sur et rapide, une mobylette que je maniais seul sans aucun problème. Notre petit périple nous fit découvrir la côte Ouest de Ste Lucie, de Rodney Bay au Vieux Fort en passant par l’incontournable Marigot Bay (demander Mickael, très sympa, parle français et a de plein de choses à proposer), puis toute la côte Ouest de la Martinique (Ne surtout pas manquer d’aller à St Pierre….) Le retour de la baie de Fort de France au Marin fut épique avec 20 / 22 Knts d’alizés pile dans l’axe du parcours, associés à une mer formée, du courant, l’effet du rocher du


Diamant et la remontée des fonds. Ce fut 5 heures de plaisir pur à tirer des bords au près dans la brise, alors que les cata rentraient les voiles pour finir au moteur (c’est bien connu un cata, il lui faut du vent, mais entre 110 et 110,04 ° d’angle de vent sinon ça marche encore mieux au moteur ☺ ) et que de nombreux voiliers peinaient face à la mer et au vent, notre Libellule sautait de vagues en vagues, avalant un par un les voiliers présents sur le plan d’eau (un 44’ un peu présomptueux s’en souvient encore…), acceptant sans broncher les fortes risées et les trains de vagues croisées. Ce fut un peu triste que nous quittâmes notre petit compagnon orange mais c’est sûr : nous reviendrons. D’ailleurs, ma femme, qui n’est pas très rassurée en bateau dès que la mer et le vent se lève, est d’accord pour acheter un voilier….. Mais un POGO 8.50 et rien d’autre….. Merci encore à Céline et Stephan

Jérôme et Sophie


Marine et jean-René Novembre 2007 Pogo 8,50 ‘’LIBELLULE’’

lundi 5 novembre 2007, ça y est, il est là, devant nous, ce « POGO » que j’ai tant envie de faire marcher et qui n’était pas arrivé lors de ma première location chez RDV. Sûr que Noria est un bon bateau, mais Libellule, à côté, est un avion de chasse, qu’il me tarde de barrer. A quai, la largeur et l’espace du cockpit impressionne, et la couleur de coque orange me plait beaucoup, sûr qu’on va nous repérer !!! l’intérieur fonctionnel et spacieux m’épate pour un bateau de cette taille et la hauteur sous barreau me permet de déplier mes 1m93 sans problème. Le petit panier de fruits frais que Céline à mis à notre intention sur la table, diffuse un parfum d’ananas dans la bateau fort agréable, nul doute que la croisière sera un bon moment. Le tour du bateau s’effectue avec Stephan qui me vante les qualités de Libellule, et j’ai la chance de bénéficier d’un jeu de voiles neuves et d’un carénage effectué la semaine précédente, d’ailleurs, je me demande si je ne vais pas rentrer en POGO directement…mais ça ferai trop mal à Stéphan de se séparer de son joujou. Après avoir embarqué nos bagages, il est temps de larguer les amarres, et de se diriger pour une première escale vers Sainte-Anne pour déjeuner, après, nous foncerons vers les anses d’Arlet pour y passer la nuit. Mon équipage inexpérimenté n’est pas trop anxieux et à part Marine, n’a jamais fait de voile. je vais donc pour une première, me contenter de longer la côte sous le vent, et l’année prochaine si tout va bien, nous ferons les grenadines. Le bateau se manœuvre facilement seul, et j’ai tout le temps de former mon équipage lors de notre semaine de navigation. L’ambiance est au beau fixe à bord et nous donne envie de chanter, il me trotte d’ailleurs un air des années 40 de Ray Ventura et son orchestre « vive les bananes », parce qu’il y a pas d’os dedans qui à déclenché l’hilarité et nous suivra toute la semaine. Un ti’ punch et « vive les bananes » !!!Nous descendons donc vers le rocher du diamant avec un vent faible qui me pousse à lancer le moteur si je veux être au mouillage pour la nuit à « grande anse », que nous atteindrons vers 18 h.


Après une nuit de sommeil léger, nous allons chercher du pain à l’épicerie locale, que je déconseille, tellement les propriétaires sont antipathiques et les prix à la tête du client (2 pack de bière Lorraine et un pain : 17 €). notre prochaine escale nous conduira à La Pointe du Bout, et la remontée de la baie de fort de France au prés et avec un alizé établi à 20 nœuds me permet de juger de l’excellent équilibre à la barre, sous grande voile haute et génois. la barre est légère, je ne me bat pas avec le bateau, le liston est dans l’eau, et je me demande à quel moment il faudra prendre un ris, nous marchons à 8 nœuds au prés : génial ! je donne la barre à chacun. Franck, qui ne connaît que le bateau à moteur, barre avec un plaisir non dissimulé. Il faut dire que pour cet ancien marin pêcheur, la voile est une grande découverte. Florence, qui se demandait comment elle allait tenir sur un bateau gîté, ne se pose plus de questions, et tient son cap sans problèmes. Mon équipage apprend vite, ce soir nous ferons du matelotage ! « le serpent sort du puits », etc , etc Le mouillage de la pointe du bout étant trop rouleur , nous décidons de retraverser la baie et d’aller dormir sous Schœlcher. L’ancre jetée, Franck met sa ligne de pêche à l’eau, et, on va voir ce qu’on va voir, un poisson, fut-il des caraïbes ça se pêche comme chez nous, d’autant que le soir, on les entend sauter autour du bateau et on les voit dans la lueur du néon. Et là, bêtement, il me vient l’idée d’un pari ! « si tu pêche un poisson, je te paye le champagne ». Il ne faut jamais se moquer d’un pêcheur … car, quitte à y passer la nuit, il faudra qu’il pêche même si il faut y aller à la grenade ! Alors donc, après avoir jeté le pain du soir pour appâter, il réussi à prendre par le dos un minuscule petit poisson, à la limite de l’alevin, y a pas de quoi être fier, mais j’ai perdu mon pari. Le lendemain, départ pour le carbet ou nous avons prévu d’aller déjeuner dans un excellent restaurant local qui s’appelle « chez les pêcheurs ».Tenu par des pêcheurs ce restaurant propose peu de choix , car le menu se composent de la pêche du jour,


mais super bien cuisinée. J’y vais à chaque séjour et la qualité ne s’est jamais démentie, un seul bémol, ils ne servent pas de pain pendant le repas. La tranche de marlin mariné et en dessert un excellent flan coco avalés, retour au bateau pour aller mouiller dans la baie de St Pierre pour la nuit. Baignade, visite de la ville et marché local au programme des 2 dernières journées avant de redescendre sur Le Marin, que nous atteindrons au terme d’une petite semaine de plaisir à la voile. Mon équipage de novices à fait de gros progrès et le nœud de chaise ne pose plus de problèmes à Florence, Franck à la manœuvre des winchs se débrouille comme un équipier de l’America’s Cup et ils sont tellement ravis de leur premier séjour en Martinique qu’ils reparlent déjà du prochain voyage, et à la voile bien sûr. Ma fille Marine à passé son temps à parfaire son bronzage et garde un souvenir ému de sa plongée avec une tortue, et moi je regrette l’absence de ma femme, qui souffrante n’a pu venir avec nous au dernier moment, mais ce n’est que partie remise. Jean-René


Philippe et Geneviève Novembre 2007 Gib sea 302 ‘’ NORIA’’

Cap au nord cette fois-ci. Les Grenadines, c’est bien, et les îles du nord ? Pour pouvoir répondre à cette question, nous décidons d’effectuer en 4 semaines un aller-retour MartiniqueSt Martin-Martinique… Anse d’Arlet, Grande Anse, Anse Noire, St Pierre…Nos premiers mouillages donnent presque envie de mieux connaître la Martinique, d’autant que sa côte au vent est réputée belle et intéressante pour la navigation, ce sera pour une autre fois. Navigation de nuit au départ de St Pierre, pour arriver le matin aux Saintes. Quelques jolis mouillages et une ambiance particulière dans le bourg. Petites cases créoles mais beaucoup de commerces pas très couleurs locales. Les îles sont petites et il est facile d’aller à pied de l’autre coté pour voir…La côte au vent de la Guadeloupe ressemble à celle de la Martinique. Petite halte à midi à l’Anse des 3 Tortues. Le soir, Noria et son équipage relâchent à Deshaies, c’est très sympa, calme et bien protégé. C’est notre dernière nuit en « France », demain ce sera Antigua. Un peu de moteur au départ du mouillage, puis un bon vent nous pousse à English Harbourg. C’est très british, très propre. A cette période, c’est plutôt calme. Avantage du début de saison. Clearance, plein d’eau et de carburant, puis belle nav au près. Il nous faut plus de 3 heures pour rejoindre le magnifique mouillage de Green Island, sur la côte au vent d’Antigua. Lagon turquoise, très vaste. Il vaut mieux regarder vers l’ouest, des complexes hôteliers, relativement discrets poussent ça et là sur la côte. Mais côté ouest c’est très sauvage. Petite balade sur l’île. Snorkeling dans la barrière de corail. L’endroit est magique. 30 milles au nord voilà Barbuda. De Green Island à Cocoa Point, c’est que de la voile et pas de moteur. Noria se régale et nous aussi.


Barbuda dont le sommet culmine à 59 m ne se voit que lorsque l’on doit préparer le mouillage. Les plages sont immenses, le sable plus blanc que blanc nous éblouie et les bateaux quasi absents. Ne cherchons pas de criques, de baies bien protégées. Ici c’est face à de belles langues de sable. Donc un peu rouleur. Le village de Codrington vit un peu au ralenti. La clearance se fait au domicile du policier. Nous achetons du poulet grillé et des langoustes pour 3 fois rien… Quels bons dîners en perspective. Nouvelle superbe navigation au grand largue pour rejoindre St Kitts. Encore une fois nav sans utiliser le moteur d’un mouillage à l’autre. Passage par « The Narrows » au nord de Névis. Nous jetons l’ancre au sud de la capitale à White House. Nous sommes seuls. Le lendemain, nous remontons la côte sous le vent partiellement au moteur. L’île nous semble très belle. Puis les alizés, bien soutenus poussent Noria au port de Gustavia à St Barthélemy. Mouillage sur corps mort. C’est dimanche soir et la vie dans le bourg est complètement inexistante. Toutes les boutiques de luxes sont fermées. Difficile même de trouver une terrasse pour prendre une bière. Nous attendrons le lendemain pour faire un tour en ville afin d’acheter des produits frais. L’ambiance business ne nous convient guère. Le midi, nous mouillons à l’Anse du Grand Colombier. Le soir nous prenons un corps mort à l’île Fourchue. Elle porte bien son nom, cet endroit nous plait beaucoup. C’est aride, sauvage. Des petits sommets accessibles en traversant la végétation de cactus permettent d’aller se dégourdir les jambes. Peut-être un de nos endroits préférés. St Martin n’est plus très loin. Après un mouillage du midi à l’île de Tintamarre, nous arrivons le soir à Marigot Baie au nord de St Martin. Beaucoup de bateaux ; ici ce n’est pas Barbuda !! Ambiance particulière sur cette île en partie hollandaise et française. C’est ici que nous changeons d’équipage, grâce à l’aéroport international. Nous prenons une place au port de St Louis ou nous sommes accueillis avec gentillesse et professionnalisme. Jean et Béa qui nous accompagnaient depuis le début sont remplacés par Annabelle et Pierre qui découvrent à la fois les Antilles et le bateau. Donc la vie à bord. A 4 sur un 30 pieds sous les tropiques, il n’y a pas de problème. Nous serions en Bretagne, ce serait un peu plus difficile.


Pour le retour, nous ne passerons pas par Barbuda et Antigua. Mais par St Barth, très rapidement, et par l’île Fourchue, bien sûr. C’était le premier mouillage pour Annabelle et Pierre. Les alizés bien soutenus soufflent en rafales ce soir là. C’est peut-être une façon de souhaiter à nos nouveaux équipiers : bon séjour. Nous pointons l’étrave de Noria sur St Kitts. Nous avons amarrés Noria dans la minuscule marina de Basseterres. Ainsi, nous avons loué un taxi pour faire un tour dans le nord de l’île ; 2 à 3 heures suffisent mais cela en vaut le coup. A la sortie de la marina, un vrai centre commercial est en train de voir le jour. En saison, c’est au moins 1 paquebot voir 2 par jour qui viennent déverser près de 2000 passagers, pour la plupart américains. Entre St Kitts et la Guadeloupe se trouve l’île de Montserrat. Une longue et forte houle de nord nous empêche de mouiller devant cette île en partie dévastée depuis 1995 par une éruption volcanique. Mais en longeant la côte ouest, la vue sur les ruines calcinées de Plymouth offre un décor spectaculaire et triste. Il nous aura fallu 18 heures pour relier Deshaies de St Kitts. Du vent, bien fort, une houle de nord, une mer et un courant portant à l’ouest n’ont pas facilité les choses. Malgré le chaud soleil, nous étions trempés quasiment tout le temps. La navigation au près dans une mer bien formée, même aux Antilles, ça mouille. Nous sommes heureux de retrouver Déshaies et une mer bien calme pour passer la nuit. Demain c’est repos. Puis nous retournons aux Saintes. A l’îlet Cabrit nous ressentons une secousse sismique de 7,3° dont le centre se situe entre la Martinique et la Dominique. Joli point de vue du sommet où se trouve un fort en ruine. Petite halte au nord de la Dominique avant de retrouver la Martinique, Grande Anse, Anse d’Arlet, St Anne et Le Marin. Avec Geneviève, nous avons beaucoup apprécié ce séjour dans le nord. Les navigations sont plus longues qu’au sud. Les distances entre les îles sont plus grandes et souvent c’est à la voile que l’on navigue d’un mouillage à l’autre. Les bateaux sont moins nombreux, sauf à St Barth et St Martin. Certes, il n’y a pas de lagon comme aux Grenadines, mais la côte sauvage de Barbuda, les mouillages solitaires rendent ces îles très attachantes. C’est sûr, nous y reviendrons. Les Grenadines, c’est bien, les îles du nord aussi.

Philippe.



Florence et Franck Novembre 2007 Pogo 8,50 ‘’ LIBELLULE’’

C’est après avoir passé une semaine à terre en Martinique que nous avons embarqué sur le « Libellule » pour notre première expérience de la voile. Guidés par notre skipper et ami Jean-René, nous avons pu goûter au charme de la navigation sans bruit de moteur et à la position à 45° ! Le capitaine ayant une parfaite connaissance de la voile et des côtes Martiniquaises, la balade a été des plus agréables. Franck sait maintenant ce que c’est qu’un winch ou une baume et sait hisser la grand voile. Jean –René a appris à ses dépends qu’il ne faut pas parier le champagne avec un ancien pêcheur professionnel sur la prise éventuelle d’un poisson martiniquais : même s’ils ne sont pas très enclins à mordre à l’hameçon, ils sont tellement nombreux qu’on arrive à en attraper par le dos !

Le bateau quant à lui nous a paru très bien même si nous ne sommes pas des experts. Les propriétaires sont quant à eux tout à fait charmants et m’ont même renvoyé mon maillot de bain oublié dans le bateau. Nous garderons de ce séjour quelques termes techniques sur la navigation et les voiliers, des images magnifiques plein les yeux et la tête, et des souvenirs de franches rigolades entre amis. Mais nous avons surtout une envie irrésistible de réitérer ce voyage en voilier dans les mêmes conditions : on ne change pas un équipage aussi sympathique sauf pour le compléter par la femme du capt’ain qui nous a bien manqué mais ce n’est que partie remise.

Florence



Pascal Juin 2005 & juin 2006 Gib sea 302 ‘’ NINI’’ & Pogo 8,50 ‘’LIBELLULE

Après avoir loué depuis de nombreuses années de nombreux catas aussi luxueux et confortables qu'insipides en sensation et en manœuvre, j'avais besoin de sentir la mer, les embruns, un bateau pas trop grand, puissant et raide à la toile au prés. Mais qui glisse au portant du bout d'un stick grâce à sa carène très large à l'arrière. Bref être au contact de ce milieu si particulier des Caraibes. Je l'ai rêvé, Rdv Caraibes l'a fait avec son Pogo 8.50 m ! Juin 2006 : une semaine de vrai voile autour de la Martinique, au vent de l'île jusqu'a la caravelle en passant par le loup garou et l'ilet hardi, un bord de folie en largue avec asymétrique sur la dominique par 25 nœuds de vent établi dans un bateau extrêmement sain et rassurant... J'ai reloué depuis un gros cata mollasson (43 pieds) pour "promener les mamans" vers Antigua, mais je garde la nostalgie de cette semaine en Pogo 8.50 avec mes enfants qui restera l'un de mes plus beaux souvenir de voile. Une grande bouffée d'alizés !! Merci à RDV Caraibes pour la qualité de ses prestations et à l'audace qu'ils ont eu de proposer à la location un bateau si performant.

Pascal.


Julie-Anne et Cyril Mai 2006 et mai 2008 Gib Sea 302 ‘’ NORIA’’ et Pogo 8,50 ‘’LIBELLULE’’

Nous avons loué un GIB SEA 302 pour notre première croisière ensemble sur un voilier. En couple, c'est un bateau idéal. Nous avons navigué en faisant une boucle de 8 jours du marin jusqu'au 2 pitons à Sainte Lucie, en revenant par la Pointe du bout en Martinique. C'était la première croisière pour Julie-Anne et elle a été très enthousiaste. Nous reviendrons la prochaine fois, mais avec le POGO pour pouvoir allonger la foulée jusqu'aux Grenadines.

Merci à Céline et à Stephan de nous donner l'occasion de pouvoir naviguer sur de petits bateaux agréables et bien entretenus. Julie-Anne et Cyril


Sabine, Marine et Jean -René octobre 2005 Gib Sea 302 "NORIA"

La réservation par Internet très sérieuse, un accueil super sympa et un bateau bien entretenu et parfaitement conforme à notre attente et à la description que nous en avions. A notre arrivée à Fort de France, un taxi affrété spécialement nous attendait (super sympa le chauffeur) et nous a déposé directement au prés du ponton, Céline et steph nous attendait avec leur jolie petite fille, et nous avons vraiment apprécié cet accueil très familial et personnalisé. Avec RDV, le client n’est pas un porte monnaie. Nous avions commandé l’avitaillement sur listing (pas plus cher qu’en grande surface), tout était à bord avec des fruits frais et même un petit plus , des citrons cueillis par Céline dans son jardin … Le bonheur , c’est pas compliqué . Une fois les présentations effectuées, Céline et Steph nous ont remis l’inventaire que nous avons remplis (il faut le faire sérieusement, car après, plus de réclamations possible). La nuit étant tombée, nous sommes partis le lendemain matin pour une première escale à grande anse. Noria n ‘est pas un avion de chasse, mais le rapport qualité prix et sa facilité de manœuvre pour nous trois était intéressant, et nous permis de faire notre petite croisière martiniquaise sans soucis. un super souvenir. Vos coups de cœurs et mouillages préférés : Grande anse d’Arlet est un mouillage super sympa , Sainte Anne aussi ; mais l’endroit que nous apprécions le plus , c’est Saint-Pierre car pas trop fréquenté . Nous n’avons pas du tout aimé le mouillage à la pointe du bout (anse à l’âne) car super rouleur et constamment dérangé par les navettes de fort de France. Jean-René


Philippe Novembre 2004 – Novembre 2006 Gib Sea 302 ‘’ NINI’’

Je vais tenter de vous raconter notre croisière plus de six mois après, mais les souvenirs sont encore bien présents la tant ce fut une réussite. Un tel voyage se prépare longtemps à l'avance, on y pense, nous lisons 100 fois le Patuelli, le Pilote Côtier alors que ce périple dans les Grenadines est peut être le dixième...mais je ne me lasse jamais de ces navigations tropicales, surtout que cette fois-ci j'y retourne après une transat au printemps dernier, et l'idée de caboter d'ile en ile me fais encore plus rêver qu'un voyage au long cours. Nous avons loué Noria pour 5 semaines en faisant la croisière en deux parties : une première de deux semaines à trois à bord, puis les trois autres à deux. Ce "petit bateau" a tout ce qu'il faut à bord pour une navigation dans les eaux antillaises. Certes le bimini est bien mini, et aux heures chaudes de la journée le soleil n'est pas si facile à supporter mais il suffit de bien se placer à bord où de mettre à la cape et de se tremper, ce qui n'est pas une torture. Céline et Stephan nous accueillent sur le ponton du Marin et la mise en main est faite sérieusement bien que le bateau n'était pas un inconnu pour moi. Après une première nuit bien tiède, l'avitaillement se fait de façon stratégique sur les conseils de Céline. L'après-midi nous nous baignons à Sainte Anne: le premier coucher de soleil, le premier apéro, la nuit étoilée, le vent tiède... nous pouvons dormir. Le lendemain, cap sur Sainte Lucie puis Saint Vincent, Béquia, Canouan, Union et ses Tobago cayes. Nous avons poussés jusqu'à Tyrell Bay pour nous rendre compte à quel point Sandy Island avait changé ! Plus de grands cocotiers résistants aux alizés, un cyclone est passé par là, mais de jeunes palmes sortent déjà du sable de cet îlot de rêve. Descendre aux Grenadines en deux semaines et revenir en Martinique c'est du voyage TGV ! Heureusement nous avons avec Geneviève encore trois semaines à bord, après 5 secondes de réflexion nous décidons de retourner vers le sud, les Grenadines... Noria sera bien toujours là pour nous amener au nord une autre fois. Donc cap au sud ! Un très bon vent nous pousse à Rodney Bay en trois heures! Pas mal pour un 30 pieds ! Nous sommes heureux de profiter du mouillage bien calme du nord de Sainte Lucie. Nous avons également aussi beaucoup aimé l'Anse Cochon au sud de Marigot. Cette dernière n'est plus aussi sauvage, dommage. A l'anse Cochon les fonds sont très beaux, les courants assez faibles et nous pouvons admirer tranquillement la faune sous marine. L'après midi nous partons mouiller à l'anse Chastanet, notre but étant de partir au plus tôt dans la nuit pour Bequia.


Vent faible au départ jusqu'au milieu du canal. Puis les alizés se réveillent poussant Noria vers Saint Vincent et ses cotes magnifiques. Nous prenons un corps mort à Admiralty Bay à la mi journée. Ici débutent vraiment les Grenadines. Le village est charmant, bien propre, ambiance antillaise très agréable. Vue sur le mouillage splendide au moment du coucher du soleil depuis le fort au nord ouest de la baie. 3

Après une nuit courte, départ pour Canouan et son mouillage au sud devant une plage magnifique. Un hotel bien calme ne gêne en rien la tranquillité des lieux. Mais nous préférons aller passer la nuit à Mayereau à l'anse Saline. La navigation à cette époque est agréable car les bateaux pas encore trop nombreux. Tous ces mouillages face à l'ouest, donc au soleil couchant, sont de toutes beautés. Se relaxer dans le cockpit en fin de journée, fait partie des meilleurs moments de la vie à bord. Aujourd'hui, deux courtes nav au programme : Morpion le midi pour un repas face à l'ilot puis nav au portant pour Chatam Bay après une courte relâche sous l'ilet Frégate au moment d'un grain particulièrement fort. Chatam est l'un de nos mouillages préférés: le ballet des pélicans, le passage de quelques tortues, la tranquillité du rivage, les pécheurs locaux donnent un caractère sauvage à l'endroit. Après Chatam, nous allons pointer l'étrave de Noria vers Clifton, la "capitale" d'Union. A peine avons nous aborder la passe d'entrée, que les "boats boys" viennent nous proposer langoustes, poissons et menus de tel où tel restaurant...où corps morts. Nous acceptons l'aide de l'un deux pour amarer le Gib sea. Le vent souffle frais, nous préférons une bouée, plutôt que le mouillage sur ancre. Devant l'Anchorage, plus de requin, le bassin étant éventré. Le ponton du Bougainvilla semble prospérer. A terre, Unitech, la boutique de Laurent, toute proche de l'aéroport est bien pratique pour des besoins du bord. Le village est sympa et l'ambiance bien décontractée. Nous en profitons pour acheter quelques fruits et légumes sur le petit marché fait de cases de couleurs. Le lendemain matin avant de quitter l'île, nous montons "à la fraiche" au Fort Hill. Belles perspectives sur Cariacou, Petit Martinique et Tobago. Les 25 minutes d'ascensions sont vite oubliées.Après une nouvelle nuit au Tobago Cays, nous débutons notre retour vers la Martinique. Nous allons vers Bequia pour les formalités de sortie de l'état de St Vincent.


Nous quittons avec regret les Grenadines en sachant que nous y reviendrons un jour où l'autre. Notre mouillage préféré restera Saline Island au sud de Carriacou. De Tyrell Bay il y a nécessité de tirer des bords pour rejoindre ce mouillage, désert ce jour là...Nous avons beaucoup aimé aussi l'ambiance à l'Ilet Frégate et à Chatam. Au retour, nous nous sommes à nouveau arrêtés 2 nuits à l'Anse Cochon à Ste Lucie. Quelques corps morts sont disponibles et apparemment payant. Cette fois ci nous avons pu remonter la côte sous le vent de Ste Lucie sans l'aide du moteur, sauf vers l'Anse Chastanet. Sinon le vent était toujours suffisant voir excellent. Vive les alizés!! Comme il nous restait encore quelques jours avant la restitution du bateau, nous décidons de passer encore 2 jours vers Anse d'Arlet et Grande Anse. Nous profitons des fonds de l'Anse Chaudière, Anse Noire et des bonnes brises de la baie de Fort de France. La veille du jour du départ, nous effectuons notre dernière navigation pour retourner à Ste Anne. Les courants et les vents contrarient un peu la route aux abords du Diamant. Puis les virements s'enchaînent avec plus de facilités à l'approche du mouillage. Dernière après-midi à bord. Encore des bains dans les eaux antillaises, un dernier ti-punch, dernier coucher de soleil à bord. Demain nous serons à bord d'un ... Airbus. Mais au fond de nous, nous savons que nous serons à nouveau ici en Martinique.



Françoise et Gilles Croisières de 2004 à 2007 Gib Sea 302 ‘’NINI’’, ‘’NORIA’’ & Pogo 8,50 ‘’LIBELLULE’’

Rose des Vents, bonjour, Nous avons beaucoup navigué sur Nini, puis Noria et Libellule entre 2004 et 2007, période ou nous étions installés à Ste Anne . L'accueil professionnel et amical, et les bateaux toujours en très bon état de navigation, nous ont fidélisés à RDV ; pour des promenades de 1 à 3 jours entre Ste Lucie ( Rodney Bay , Marigot Bay ) ou tout simplement le long de la côte jusqu'à St Pierre , avec arrêt aux mouillages de Grande Anse , Anse Chaudière , sans oublier Caritan pour une soirée de repos , et l'Ilet Cabri pour un pique nique. La solution "location à RDV" à été de loin la meilleure pour profiter à plein de la navigation sans soucis. Françoise et Gilles.


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