Les Métiers de l’Environnement et du Développement Durable
Le MEDEF et son réseau se mobilisent pour la formation et l’emploi
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Découvrez 137 métiers sur
www.beautravail.org
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Édito
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es clips « Beau travail » présentent des témoignages de salariés sur le métier qu’ils exercent. Filmés dans leur environnement professionnel, ils racontent leur parcours, leurs activités au quotidien et les satisfactions qu’ils en tirent.
Les 137 épisodes mettent en lumière des métiers en tension, c’est-à-dire des métiers qui embauchent, mais qui peinent à trouver des candidats. En une minute, « Beau travail » permet ainsi de découvrir les qualités personnelles et professionnelles requises pour exercer un métier et les formations pour y accéder. Tous les métiers présentés sont accessibles via une formation en alternance.
Bien connaÎtre les métiers pour bien choisir
Pour faciliter les échanges avec les élèves, les guides « Beau Travail » sont regroupés par grande thématique professionnelle. Vous y trouverez des informations clés sur les secteurs d’activités, les idées reçues, le détail des métiers présentés mais aussi des tests à distribuer pour préparer le parcours d’orientation des élèves. L’ensemble des informations est synthétisé dans les fiches métiers. Vous y retrouverez une question clé à poser pour approfondir la compréhension de chaque métier. La séquence s’appuie sur la diffusion des épisodes d’une minute que vous trouverez sur www.beautravail.org. Ainsi constitués, ces kits ont vocation à vous servir de supports lors des séquences spécifiques qui seront par exemple mises en place dans le cadre du Parcours Avenir, de la 6e à la 3e (découverte des métiers, préparation des visites d’entreprises et des stages de 3e …) mais aussi au sein des dispositifs d’accompagnement des décrocheurs scolaires.
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Connaissez-vous vraiment les métiers de l’environnement et du développement durable ? Travailler pour préserver l’environnement ? Ca signifie rouler à vélo, être toujours à l’extérieur… Très peu pour vous ! Et pourtant, la préservation de la nature concerne toutes les entreprises et s’intègre dans de nombreux métiers. Cela passe notamment par un comportement plus responsable au bureau : du tri des déchets à la consommation d’énergie. Voici de quoi tordre le cou aux idées reçues et de voir sous un nouvel œil le développement durable. Les métiers du développement durable ne connaissent pas la crise. PLUTÔT VRAI ! Les chiffres démontrent en effet que les métiers liés à l’environnement ont davantage résisté à la crise de 2009. Selon le Commissariat Général au développement durable, l’offre d’emploi dans l’environnement augmente en moyenne de 3,4 % par an, contre une moyenne nationale de l’emploi quasi stable à 0,5 %. Dès 2010, les emplois verts sont repartis à la hausse : à cette période, on compte la création de 136 emplois verts pour 100 emplois dits « classiques ». Une croissance qui s’explique beaucoup par la dynamique du secteur du tri des déchets et des énergies renouvelables.
Dans le secteur de l’environnement, il n’y a que des hommes. PAS FAUX MAIS… Si le secteur reste encore très masculin, les femmes y ont également leur place. En effet, les emplois verts nécessitent généralement un contact direct avec la nature, des compétences techniques particulières et le goût du travail en équipe. Des aspects qui conviennent autant aux femmes qu’aux hommes. Néanmoins, les métiers verts restent essentiellement masculins : assainissement et traitement des déchets (94 % d’hommes), production et distribution d’énergie et d’eau (84 %) ou protection de la nature. On retrouve davantage de femmes (près d’un tiers) dans les métiers transversaux, c’est-à-dire qui relèvent principalement de la protection de l’environnement mais
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qui s’exercent dans divers secteurs d’activités. Enfin, l’apparition de la dimension écologique dans certains secteurs comme le bâtiment ou l’agriculture a notamment séduit la gente féminine.
Les métiers de l’environnement s’exercent à l’extérieur. PAS TOUS ! Quand on parle de métiers liés à l’environnement, on pense principalement à des fonctions s’exerçant en plein air. Certes, les agents techniques de l’Office National des forêts, les animateurs environnement et les gardes des espaces naturels passent leur temps de travail dans la nature. Cependant, ces professionnels ne représentent que 10 % du secteur. Le plus gros des emplois concernent la gestion des déchets et des eaux usées ainsi que la récupération de matières métalliques. C’est sans compter sur l’augmentation des postes à pourvoir dans les prochaines années dans le secteur des énergies renouvelables et dans la lutte contre les pollutions et les nuisances sonores dont plus de la moitié s’exercent depuis un bureau.
L’écologie, c’est un effet de mode et un prétexte marketing pour vendre. Ça ne va pas durer… FAUX ! Plus qu’un effet de mode, l’écologie est devenue un mode de vie dans lequel les entreprises trouvent un intérêt économique, pour une meilleure compétitivité. De plus, la conscience de l’importance de la protection de l’environnement est créatrice d’emplois : selon le rapport d’activité de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte publié en février 2015, les métiers de l’économie verte représentent 13,7 % de l’ensemble des professions avec 143 000 personnes exerçant un métier vert et près de 3 660 000 professionnels dans les métiers verdissants. Une tendance qui n’est pas près de s’arrêter !
Les métiers verts sont réservés aux ouvriers peu qualifiés FAUX… Les métiers verts ont pour avantage de s’adresser à tous les niveaux de qualification, de l’ouvrier à l’ingénieur cadre. Il existe d’ailleurs de nombreuses formations dans le domaine allant du CAP au Bac+5. Notons qu’une grande variété de diplômes de l’enseignement supérieur comme le BTS Hygiène Sécurité Environnement, le DUT Mesures Physiques, la licence en gestion des risques industriels ou encore les diplômes d’ingénieurs spécialisés dans le développement durable sont très recherchés par les entreprises.
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Quand les entreprises se mettent au vert Tri des déchets, traitement des eaux usées, utilisation des énergies renouvelables… Depuis quelques années, la lutte contre le changement climatique est au cœur des enjeux du XXIe siècle. Les entreprises françaises l’ont bien compris et intègrent désormais dans leurs stratégies le facteur « vert ». Profitons de l’organisation de la 21e Conférence des parties sur les changements climatiques (COP21) à Paris pour faire le tour des métiers de l’environnement. Saviez-vous qu’en un peu plus d’un siècle le niveau de la mer a augmenté de 19 cm et que la température moyenne de la planète affiche 0,85°C de plus ? Face à ces changements climatiques causés en particulier par l’activité humaine, les autorités et les entreprises mettent au point de nombreuses mesures pour la protection de l’environnement. C’est la transition énergétique. Ainsi, en 2015, la France accueille les Nations-Unies pour la 21e Conférence sur les changements climatiques. Une date cruciale car la réunion internationale doit aboutir pour la première fois à un accord universel permettant de lutter contre le dérèglement climatique et d’accélérer la transition vers des sociétés moins polluantes.
La France, cette bonne élève ! Grâce à ses choix historiques en matière de stratégies énergétiques et la mobilisation de nombreux acteurs, en particulier de l’industrie, la France est l’un des meilleurs élèves de la planète : > Entre 1990 et 2010, le pays a réduit de 7 % son émission de gaz à effet de serre (GES). > 90 % de l’électricité produite en France l’est avec des moyens qui n’émettent pas directement de GES, faisant de l’Hexagone le 2e pays le moins émetteur de CO2 en Europe après la Suède.
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Vous avez dit vert ou verdissant ? Quand on parle de métiers de l’environnement, on pense essentiellement aux métiers de la protection de la nature comme garde-pêche, gardeforestier ou encore juge pour l’environnement. Les professions liées à l’environnement sont toutefois plus vastes et peuvent s’exercer dans de nombreux secteurs comme le bâtiment, le tourisme, l’agriculture, etc. On peut ainsi diviser ces métiers en deux catégories : les métiers verts et les métiers verdissants. Les métiers verts sont des activités dont le but et les compétences sont au service de la prévention, de la maîtrise et de la correction des impacts négatifs et des dommages sur l’environnement. En 2011, les métiers verts représentaient 143 000 emplois en France, répartis sur 9 professions liées à la production et la distribution d’énergie et d’eau, à l’assainissement, au traitement des déchets, au traitement des pollutions ou à la protection des espaces naturels. Les métiers « verdissants » sont quant à eux des métiers qui existent déjà et qui n’ont pas de finalité environnementale à l’origine. Ils s’adaptent en intégrant de nouvelles « briques de compétences » pour prendre en compte de manière significative la dimension environnementale dans le geste métier. Notons comme exemple le plombier qui installe des pompes à chaleur, l’agriculteur qui produit bio ou encore le conducteur de poids lourds qui se forme à l’éco-conduite. Près des deux tiers des métiers verdissants concernent le bâtiment, le transport et l’agriculture.
Métiers verts 143 000 personnes
Métiers verdissants 3 660 000 personnes
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Le % de métiers verts et verdissants exercés en France
0,5 %
13,7 %
Métiers verts
Métiers verdissants
▲ personne exerçant son métier (vert ou verdissant) dans une entreprise dont l’activité principale relève des éco-activités. ▲ personne exerçant son métier (vert ou verdissant) dans une entreprise dont l’activité principale relève des activités périphériques. ▲ personne exerçant son métier (vert ou verdissant) dans une entreprise dont l’activité principale n’entre pas dans le champ de l’économie verte, telle que définie par l’Onemev.
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L’écologie au service de la compétitivité Qui a dit que croissance économique et protection de l’environnement ne faisaient pas bon ménage ? Au contraire, l’économie verte peut devenir un véritable levier pour les entreprises. Pour Nicholas Stern, ex-économiste en chef de la Banque mondiale, la transition écologique est même un passage obligatoire pour rester compétitif : « Le changement climatique nous menace d’une récession de l’ordre de 20 % du PIB mondial. » Seule solution : se mettre au vert en intégrant le climat dans ses décisions économiques et en intensifiant l’innovation dans les technologies à faible émission de carbone. C’est ce que l’on appelle la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Et puisque écologie peut rimer avec économie, l’Agence internationale de l’énergie estime que la mise en œuvre de pratiques de management de l’énergie permet d’économiser entre 5 et 22 % d’énergie. Les entreprises sont gagnantes jusqu’au bout ! La planète, génératrice d’emploi Loin d’être un effet de mode, la protection de l’environnement est un facteur de création d’emplois. Selon le Commissariat Général au développement durable, l’offre d’emploi dans l’environnement augmente en moyenne de 3,4 % par an, contre une moyenne nationale de l’emploi à 0,5 %. Lors du Grenelle de l’environnement lancé en 2007, le gouvernement annonçait la création de plus de 600 000 postes en moyenne sur la période 20092020, en priorité dans le BTP et le transport. À noter qu’actuellement, les trois quarts des emplois se trouvent dans le traitement et la gestion de l’eau et des déchets. De nombreuses places sont donc à pourvoir dans différents niveaux, du CAP aux diplômes d’ingénieurs. De nombreuses formations sont également accessibles en alternance.
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Test : pour quel métier êtes-vous fait ? Géomaticien, conseiller clientèle particulier, responsable logistique, consultant en responsabilité sociétale des entreprises… : pour quel type de métier êtes-vous réellement fait ? Voici un test pour vous aider à le découvrir. Pour cela, rien de plus simple : entourez à chaque fois la réponse qui vous correspond le mieux. Attention : il faut répondre de façon spontanée ! Les résultats vous permettront de voir le type de fonctions qui pourraient vous intéresser dans les métiers de l’économie verte par-exemple. 1. Vous êtes plutôt : Naturel Hyper sensible Curieux Dynamique 2. Dans votre apprentissage, Vous êtes celui sur qui on peut compter : vous êtes le roi du rétro-planning Vous aimez la compétition et on peut compter sur vous pour prendre des décisions ! Vous cherchez les applications concrètes : les travaux pratiques, c’est votre fort ! Vous aimez surtout résoudre des problèmes. Vous avez besoin de comprendre ce qui vous entoure. 3. Votre activité préférée : Cuisiner ou bricoler Assister à un concert ou voir une expo Participer à une réunion familiale, discuter avec des amis Prendre la parole en public, tenter de convaincre
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Test : pour quel métier êtes-vous fait ? 4. Vous aimez : Travailler en plein air Ranger et classer Voir des amis Chercher le pourquoi du comment 5. Vous êtes bénévole dans une association : Vous organisez une collecte Vous réorganisez les stocks Vous écoutez et cherchez à comprendre les gens que vous aidez Vous créez les prospectus pour faire connaître l’association 6. On dit de vous que vous êtes : Parfois l’avocat du diable Idéaliste Réaliste Bavard 7. Vous travaillez cet été dans la grande distribution Vous faîtes les remises de chèques et rangez les dossiers Au plus proche des clients, vous êtes déterminé à augmenter les ventes ! Vous êtes à la caisse au contact de la clientèle Vous êtes dans le service sécurité, à la recherche du resquilleur 8. Le boulot de vos rêves : Un travail en équipe, mais c’est encore mieux si c’est vous qui dirigez ! Enseigner, conseiller, pourvu que ce soit utile et en lien avec les autres ! Évoluer dans un cadre structuré, c’est plus rassurant ! Imaginer, créer, inventer, innover, c’est votre credo !
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Test : pour quel métier êtes-vous fait ? 9. Quelle activité vous correspond le mieux ? Vous passeriez votre temps à faire des recherches sur Internet : il y a tellement de choses à découvrir ! Plonger dans un livre ou une BD ! Faire du sport au grand air : ça permet de remettre les idées en place et de se déstresser ! Organiser votre temps, faire vos comptes et planifier vos actions : vous y voyez clair et vous savez où vous en êtes ! 10. On vous reconnait : Un gout certain pour l’initiative Un esprit pratique Une capacité d’expression originale Une efficacité indéniable 11. Les vacances : Avec les amis ou en famille L’itinéraire, les pauses, le déjeuner : tout est déjà planifié Sur un chantier de fouilles archéologiques ! Vous allez enfin terminer cette maquette ! 12. Quel livre aimeriez-vous lire ? Un roman policier Une histoire d’amour et d’amitié L’histoire d’un grand entrepreneur comme Steve Jobs Une histoire vraie
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Résultats Pour découvrir quel est votre profil et les métiers qui s’y rattachent, additionnez le nombre de signes et reportez-vous aux résultats ! Vous avez plus de « » : vous êtes un réaliste. Vous aimez les activités concrètes. Vous aimez obtenir des résultats fiables, tangibles et mesurables… Vous aimez passer aux actes et vous êtes persévérant quand votre objectif est clairement défini. Les réalistes s’épanouissent dans les métiers concrets et un peu techniques : les métiers de la sécurité, de la nature, de la construction ou encore de la logistique et des transports, de l’entretien et de la rénovation. C’est ici que les métiers « opérationnels » de l’économie verte prennent toute leur place. Vous avez plus de « » : vous êtes un investigateur. Vous aimez chercher le pourquoi du comment. Vous avez un bon esprit critique et vous savez prendre du recul face à un problème. Vous êtes généralement rigoureux et sérieux et vous préférez la réflexion à l’action. Les investigateurs s’épanouissent dans les métiers scientifiques, de la recherche ou de l’information. Faire des études pour trouver les solutions de demain : c’est aussi ce dont le secteur de l’environnement a besoin ! Vous avez plus de « » : vous êtes un artiste. Vous aimez imaginer, créer, inventer. Vous avez besoin de vous sentir passionné pour entreprendre quelque chose. Vous êtes enthousiaste, intuitif et original. Vous êtes de ceux qui innovent et détestent appliquer une méthode. Les artistes s’épanouissent dans les métiers du spectacle, de la communication, de la publicité, de la mode ou de la culture. Vous avez plus de « » : vous êtes un social. Vos points forts sont la communication, la compréhension des autres. Vous êtes celui ou celle vers qui on se tourne en cas de problème. Vous avez besoin d’être entouré et vous aimez le travail en équipe. Les sociaux s’épanouissent dans les professions d’éducation, de conseil, et les métiers paramédicaux. Vous avez plus de « » : vous êtes un entreprenant. Vous aimez décider, diriger, convaincre les autres. Vous êtes dynamique, vous aimez les responsabilités et parfois les risques. Vous aimez bouger, voyager et vous êtes plutôt ambitieux. Les entreprenants s’épanouissent dans des secteurs variés pourvu qu’ils aient des responsabilités, comme les professions commerciales, les métiers de l’hôtellerie et la restauration, les métiers de la banque et de la finance ou ceux du développement durable. Vous avez plus de « » : vous êtes organisé. Vous aimez plutôt planifier, classer, vérifier et structurer. Vous êtes celui sur lequel on peut compter car vous êtes prévoyant et organisé. Souvent respectueux de la hiérarchie, vous êtes méticuleux, efficace, consciencieux et méthodique. Les conventionnels s’épanouissent dans les métiers du droit, la gestion comptable, les ressources humaines, les assurances ou l’audit.
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Des métiers à découvrir de toute urgence ! Vous avez envie de travailler au service de la planète et des générations futures ? Excellent choix. Les métiers de l’économie verte peuvent concerner de nombreuses fonctions différentes mais toutes aussi importantes les unes que les autres dans la « chaîne » de protection de l’environnement. Voici quelques métiers qui recrutent et qui vont continuer à recruter dans les années à venir…
Géomaticien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14 Responsable excellence opérationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 15 Consultant RSE (responsabilité des entreprises). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 16 Manager logistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 17 Technicien réseau gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18 Chef de projet / Ingénieur ENR (énergies renouvelables). . . . . . p. 19 Responsable HSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 20 Chargé d’affaires en génie climatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 21 Responsable foncier et environnement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 22
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GÉOMATiCIEN ◆ Ses missions principales
Ses qualités ? Être un bon communicant, curieux et avoir l’esprit de synthèse.
Le géomaticien (mélange entre géographe et informaticien) est l’expert des problématiques d’aménagement du territoire. Ses travaux permettent de simuler et d’anticiper les évolutions urbaines et les risques naturels. Une fonction qui prend de plus en plus d’importance face au réchauffement climatique. De grandes responsabilités pèsent alors sur ses épaules ! Il peut agir dans de nombreux domaines comme l’implantation d’un nouveau centre commercial, la délimitation du trajet effectué par les camions de ramassage des ordures ou bien l’identification des risques d’inondation dans les zones habitées. La mission du géomaticien commence par l’élaboration de bases de données constituées de cartes, d’images de satellites, de statistiques et de rapports. Il traite ensuite ces données avec des systèmes d’informations géographiques (SIG) informatisés pour représenter le plus fidèlement possible le territoire sur des cartes intelligentes. Il aide ensuite ses collaborateurs à interpréter les cartes pour qu’ils puissent prendre les bonnes décisions.
◆ Les compétences requises - Compétences informatiques et géographiques - Savoir encadrer et diriger une équipe - Être pluridisciplinaire
◆ Quelle(s) formation(s) ? Si le BTS Géomètre-topographe peut ouvrir les portes du métier de géomaticien, il est néanmoins recommandé de poursuivre au moins jusqu’au bac+3 avec une licence en géographie, sciences de la terre ou encore aménagement. À bac+5, les Masters en systèmes d’information géographique ou en géomarketing et certains diplômes d’écoles d’ingénieurs permettent également d’accéder à ces fonctions plus rapidement.
Expert en géographie et en informatique… Pensez-vous pouvoir être polyvalent et assurer sur différents tableaux ? Retrouvez le témoignage de Willy, géomaticien, sur www.beautravail.org
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Responsable excellence opérationnelle
Ses qualités ? Être rigoureux, avoir le sens du contact et un esprit critique.
◆ Ses missions principales Comme son nom l’indique, le but du responsable excellence opérationnelle est de faire en sorte d’optimiser au maximum la productivité de son entreprise. Pour cela, il maximise les performances en matière de productivité, de qualité, de produits et de réduction des coûts. Process, comptabilité, gestion des stocks, choix des fournisseurs, mode de livraison… Tout est passé au peigne fin ! Le responsable excellence opérationnelle ne reste pas derrière son bureau à juger ce qui va ou ne va pas. Il passe une bonne partie de son temps de travail sur le terrain avec les équipes afin de se rendre compte de la situation et de trouver une solution. Il participe par exemple à l’élaboration de l’organisation du travail, à la maîtrise des flux, à l’optimisation de la qualité et des coûts… L’intégration de développement durable étant bon pour la planète mais aussi pour la productivité des entreprises, le responsable attache par exemple beaucoup d’importance à la minimisation des déchets en luttant contre le gaspillage. Cela passe notamment par le choix de bons fournisseurs locaux en amont.
◆ Les compétences requises - Compétences techniques - Avoir une bonne organisation - Avoir un sens prononcé du service et de l’excellence
◆ Quelle(s) formation(s) ? Le responsable excellence opérationnelle est le plus souvent issu d’une école d’ingénieurs (bac+5), de préférence spécialisée dans le développement durable, et plus marginalement d’une école de commerce. Certains masters sont accessibles en alternance.
Êtes-vous suffisamment curieux et persévérant pour chercher à toujours améliorer les activités de votre entreprise ? Retrouvez le témoignage d’Angélique, responsable excellence opérationnelle, sur www.beautravail.org
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Consultant RSE ◆ Ses missions principales
Ses qualités ? Être polyvalent, avoir le sens du contact et être bon pédagogue.
« RSE » est un acronyme signifiant « Responsabilité Sociétale d’Entreprise », c’est-à-dire la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. Le rôle du consultant RSE est d’aider les entreprises à intégrer cet aspect dans leur politique. Son enjeu est double puisqu’il doit inscrire l’entreprise dans une dynamique de développement durable sans nuire à sa compétitivité. Dans un premier temps, l’expert effectue un diagnostic de la situation afin de proposer des solutions pour améliorer le bilan environnemental. Il met ensuite en place la nouvelle réglementation en créant des outils de sensibilisation et en proposant des contenus pédagogiques. Son rôle n’est pas de sensibiliser les employés au tri du papier mais d’intégrer le développement durable dans les métiers de manière plus profonde. Ses missions vont ainsi de la régulation des dépenses énergétiques à la diminution des émissions de gaz à effet de serre en passant par la mise en place des politiques d’achat, d’approvisionnement et de logistique plus respectueuses de l’environnement.
◆ Les compétences requises - Maîtrise de l’anglais - Compétences techniques en matière d’environnement - Parfaite connaissance des problématiques de productivité de ses clients
◆ Quelle(s) formation(s) ? Si l’accès à ce métier peut se faire via divers cursus, il est rare d’accéder à un poste de consultant RSE avec un bac+3. Il est recommandé d’aller jusqu’au bac+4/5 dans le domaine de l’urbanisme, l’environnement, l’aménagement du territoire ou encore le génie civil. Si les diplômés d’écoles d’ingénieurs sont majoritaires dans cette fonction, de plus en plus de diplômés d’écoles de commerce sont recrutés.
Vous sentez-vous suffisamment impliqué dans la cause de la protection de l’environnement pour en faire votre métier ? Retrouvez le témoignage de Fanny, consultante en responsabilité sociétale d’entreprise, sur www.beautravail.org
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Manager logistique ◆ Ses missions principales
Ses qualités ? Être très bien organisé et rigoureux. Être à l’écoute et dynamique.
Souvent appelé supply chain manager, le responsable logistique est un véritable chef d’orchestre. C’est à lui qu’incombe la responsabilité de gérer les commandes, les livraisons et le stockage des marchandises de son entreprise. Son objectif premier : réduire au maximum les stocks, les délais et les coûts. Le manager travaille souvent sur le terrain et est en étroite collaboration avec la direction, la production, les responsables d’achat et des entrepôts mais aussi les clients. Pourvu d’une incroyable organisation, il met tout en œuvre pour que le personnel évolue dans les meilleures conditions possibles, en mettant un point d’honneur sur les conditions de sécurité. Le transport étant l’une des principales causes de l’émission de gaz à effet de serre, le manager logistique veille à l’optimisation du remplissage des camions, à la rationalisation des trajets et à la gestion des déchets, notamment des emballages. Une organisation plus écologique et plus économique !
◆ Les compétences requises - Savoir diriger une équipe - Être un fin négociateur - Savoir gérer des stocks et des flux
- Connaissance en droit fiscal et juridique en matière de transport et logistique - Maîtrise de l’anglais
◆ Quelle(s) formation(s) ? Le poste de manager logistique est généralement confié aux titulaires d’un bac+5, diplômés d’une école de commerce ou d’ingénieurs avec une spécialisation en logistique, après quelques années d’expérience. À noter que des formations à bac+2 constituent de bonnes bases comme le BTS Transport et logistique ou encore le DUT Gestion logistique et transport (GLT).
Emploi du temps du personnel, gestion de stock et livraison… Pensez-vous être suffisamment organisé pour gérer un flux continu de marchandises ? Retrouvez le témoignage de Fanny, manager logistique, sur www.beautravail.org
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Technicien réseau gaz ◆ Ses missions principales
Ses qualités ? Avoir du sang froid, être rigoureux et avoir le sens du contact.
C’est grâce au technicien réseau gaz que tous les bâtiments sont approvisionnés en gaz. En effet, le technicien a pour rôle d’assurer les branchements, de surveiller et d’entretenir les canalisations qui acheminent le gaz des centrales aux habitations. Présent lors de la mise en place des branchements, il effectue régulièrement des tournées afin de vérifier le bon fonctionnement des équipements (vannes, soupapes, clapets de sécurité, appareils de détente). Il recherche les éventuelles pannes et relève des informations grâce à ses appareils de mesure. Il entretient également les appareils en nettoyant et remplaçant les filtres, en graissant les vannes et en réalisant quelques travaux comme des soudures, de la mécanique ou de la plomberie. En cas de fuite ou de dysfonctionnement, c’est à lui que revient la tâche de la réparation. Pour cela, il doit intervenir très rapidement et surtout s’assurer de la sécurité des personnes présentes en mettant hors circuit la partie affectée. Il constate les éléments de la panne, change les pièces si nécessaire avant de remettre en service le réseau.
◆ Les compétences requises - Être méthodique - Savoir travailler en équipe - Solides connaissances techniques et pratiques - Maîtrise de la réglementation
◆ Quelle(s) formation(s) ? Pour accéder aux fonctions de technicien réseau gaz, il est nécessaire d’être titulaire d’un bac+2/3. Le DUT Mesures physiques, le BTS Fluides énergies environnement ou le BTS électrotechnique sont des formations adaptées à ce métier.
Êtes-vous plutôt quelqu’un de manuel, qui aime chercher la solution aux problèmes et qui sait travailler dans l’urgence ? Retrouvez le témoignage de Charline, technicienne de réseau gaz, sur www.beautravail.org
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Chef de projet ingénieur ENR
Ses qualités ? Être rigoureux, dynamique et avoir le sens du contact.
◆ Ses missions principales À l’heure où les réserves naturelles en gaz, en pétrole et en charbon déclinent à grande vitesse, nous sommes à la recherche de sources d’énergie qui ne se tarissent pas à l’image des énergies renouvelables comme le vent, le soleil et l’eau. Le chef de projet en énergie renouvelable (ENR) a pour objectif d’intégrer ses sources d’énergie dans la politique de son entreprise. C’est ainsi à lui de mettre en place de A à Z des projets de construction de centrales de production d’énergie comme des champs d’éoliennes ou des panneaux solaires. Il est ainsi présent depuis la phase de prospection jusqu’à la mise en service. Au cours de sa mission, il ne doit pas oublier de mettre en place des solutions pour limiter les coûts et surtout les émissions de gaz à effet de serre. Outre ses connaissances techniques, le chef de projet doit également maîtriser les obligations légales en matière d’environnement, les normes et les exigences des collectivités. À la fois dans les bureaux et sur le terrain, il se charge d’obtenir un permis de construire et supervise les travaux.
◆ Les compétences requises - Compétences techniques en énergies renouvelables - Aptitude à travailler en équipe
- Être un bon communicant - Avoir un esprit d’analyse et logique
◆ Quelle(s) formation(s) ? Le chef de projet ENR est le plus souvent titulaire d’un diplôme d’ingénieur généraliste ou spécialisé en génie énergétique, en environnement ou en énergies renouvelables. Petit plus : avoir des connaissances en droit et en économie de l’environnement.
Mener à bien un projet du début à la fin, diriger une équipe, respecter les normes et les exigences des autorités… Vous sentez-vous capable d’être sur tous les fronts ? Retrouvez le témoignage d’Isabelle, ingénieure ENR, sur www.beautravail.org
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Responsable HSE ◆ Ses missions principales
Ses qualités ? Être polyvalent. Être un bon communiquant et pédagogue. Avoir le sens de l’initiative.
« HSE » est un acronyme signifiant « Hygiène, sécurité et environnement ». Le responsable HSE doit ainsi faire en sorte que les salariés soient en bonne santé physique et morale et réduire l’impact de l’activité de son entreprise sur l’environnement. C’est à lui d’établir, en collaboration avec la direction, une politique de sécurité. Il identifie, évalue et maîtrise tous les risques professionnels comme les conditions de travail, la sécurité des personnes et du matériel et la protection de l’environnement. Il analyse les risques (accidents du travail, maladies professionnelles, pollutions, nuisances sonores, etc.), les évalue et préconise des solutions adaptées. Il organise des sessions de formation du personnel pour le sensibiliser et réduire le nombre d’accidents. Enfin, il s’assure de faire respecter les consignes.
◆ Les compétences requises - Bonne connaissance de l’activité de l’entreprise, des process et technologies associés - Compétences scientifiques, techniques et juridiques - Maîtrise de l’anglais et des outils bureautiques
◆ Quelle(s) formation(s) ? Les entreprises recherchent principalement les titulaires d’un bac+5 pour occuper rapidement un poste à responsabilités. Il est ainsi recommandé de suivre une école d’ingénieurs ou bien un Master pro dans le domaine de l’environnement, de l’économie, du développement durable et de la gestion des déchets. Quelques places sont néanmoins accessibles aux titulaires d’un bac+2. Par exemple le BTS ou le DUT Hygiène, propreté et environnement (HSE). Le responsable HSE doit également posséder un diplôme de secourisme en entreprise.
Êtes-vous sensible à l’impact négatif des activités sur l’environnement et souhaitez-vous participer à sa réduction ? retrouvez le témoignage de Claire, responsable HSE, sur www.beautravail.org
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Chargé d’affaires en génie climatique
Ses qualités ? Être curieux, méthodique et rigoureux.
◆ Ses missions principales Le chargé d’affaires en génie climatique répond à des appels d’offre des entreprises qui souhaitent l’installation d’un chauffage, d’une climatisation ou de la plomberie. Il suit le projet du début à la fin. Tout d’abord, il étudie les besoins du client pour qu’il ait des installations confortables et économiques. Il travaille à partir d’un cahier des charges pour rédiger un dossier de construction ou de fabrication. Il n’hésite pas à aller sur le terrain pour se rendre compte par lui-même de la situation et proposer un projet adapté à la demande. Pas question en effet de proposer la construction d’un grand bac de récupération de l’eau de pluie pour un tout petit terrain ! C’est lui qui réalise les plans pour l’exécution des travaux. Il suit également l’avancée du chantier. Enfin, la notion de développement durable est primordiale dans ce métier. Le chargé d’affaires doit avoir plusieurs cordes à son arc et pouvoir proposer des systèmes peu polluants et peu émetteurs de gaz à effet de serre. Il peut par exemple être spécialiste du solaire thermique, des panneaux photovoltaïques ou encore de la pompe à chaleur.
◆ Les compétences requises - Avoir le sens du contact
- Compétences techniques
- Faire preuve d’adaptabilité
◆ Quelle(s) formation(s) ? Pour exercer ce métier, il est nécessaire d’obtenir au minimum un bac+2 comme le BTS Assistant technique d’ingénieur ou le DUT Génie thermique et énergie. Il est possible de se spécialiser en poursuivant avec une licence pro, par exemple dans le domaine de l’expertise énergétique.
Proposer des solutions adaptées à la demande en prenant en compte l’aspect technique et environnemental du projet, vous en sentez-vous capable ? Retrouvez le témoignage de Jean-Baptiste, chargé d’affaires en génie climatique, sur www.beautravail.org
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Responsable foncier et environnement
Ses qualités ? Être autonome, dynamique, avoir un bon relationnel et être bien organisé.
◆ Ses missions principales Le rôle du responsable foncier et environnement est double : il recherche à la fois des terrains exploitables pour implanter des carrières tout en protégeant la nature. Il recherche dans un premier temps l’emplacement idéal pour un projet d’exploitation. Pour s’assurer de la faisabilité du projet, il lance des études techniques (géologie, écologie, études d’impacts, paysagères…). Une fois certain du terrain qu’il souhaite acquérir, il négocie avec les propriétaires afin d’acquérir l’espace choisi dans les meilleures conditions. Il doit également séduire les autorités locales afin de les rallier à sa cause et obtenir les autorisations nécessaires. Le but du responsable foncier n’est pas de raser tout un territoire pour exploiter les ressources. Il faut savoir allier la production de ressources indispensables à l’homme comme le sable et la protection de la nature. C’est pourquoi, une fois la terre exploitée, il veille à ce que tout ne soit pas détruit. Il s’assure ainsi du suivi des réaménagements des carrières en forêt ou bien en terrain agricole.
◆ Les compétences requises - Maîtrise des réglementations - Capacités de négociation - Savoir gérer un projet - Être autonome
◆ Quelle(s) formation(s) ? Le responsable foncier et environnement est généralement titulaire d’un bac+5 en géologie, aménagement, environnement ou en droit rural. Des formations accessibles à l’université et en école d’ingénieurs.
Est-ce possible pour vous d’allier exploitation du territoire et protection de l’environnement ? Retrouvez le témoignage de Sabine, responsable foncier et environnement, sur www.beautravail.org
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Bien préparer son stage, c’est 2 fois plus de chances de le réussir ! Faire un stage, c’est une belle occasion de mettre un pied dans l’entreprise et avoir une idée des tâches et des missions qui pourraient vous plaire et correspondre à votre personnalité pour votre future vie active. Le stage reste l’un des meilleurs moyens de savoir ce que l’on a envie de faire ou de ne pas faire. Encore faut-il bien le préparer et se poser les bonnes questions avant, pendant et après.
1 L’entreprise, son histoire, son récit • Qui ? le(s) créateur(s) de l’entreprise (motivations du chef d’entreprise, sa stratégie), une famille, les évolutions historiques de l’entreprise à travers ses transmissions • Quoi ? les produits, les services fabriqués, la relation avec l’environnement (opportunité géographique, technique, accès aux matières premières…) • Quand ? date de création et grandes étapes de son évolution • Comment ? les évolutions technologiques (ex : automatisation, robotique, bureautique, digital…) et la communication (l’évolution des logos et des moyens de communiquer)
2 L’entreprise, ses caractéristiques principales, son identité • Son activité principale et la nature de l’activité (industrielle, commerciale, artisanale, de service…) • Sa taille (nombre de salariés, implantations…) • Les différents services et postes de l’entreprise et leurs rôles • Les principaux clients ou interlocuteurs
3 Choisir un métier dans l’entreprise et le décrire Quelles sont les tâches, les responsabilités de ce professionnel ? Qu’est-ce qui est attendu de lui ? Quelles sont les aptitudes particulières et les qualités personnelles nécessaires pour exercer cette profession ? Comment organise-t-il son travail (horaires, organisation de son emploi du temps) et les conditions d’exercice du travail (à l’extérieur, dans un bureau, assis, debout, en déplacement) ? Avec qui ce professionnel est-il amené à travailler, au sein de l’entreprise et en dehors de celle-ci ? La personne a-t-elle choisi son métier ? La personne a-t-elle des possibilités de formation continue ? Quelles sont ses évolutions professionnelles possibles ?
4 Mon expérience du stage Quel secteur d’activité de l’entreprise m’intéresse ? Si je pouvais choisir, quel poste aimerais-je occuper ? Le service dans lequel j’ai réalisé mon stage me plaisait-il ? Pourquoi ? Parmi mes missions, lesquelles ai-je préférées ? Pourquoi ? Lesquelles ai-je détestées ? Pourquoi ? Est-ce un métier intéressant ? Si oui ou si non, pourquoi ? Quelles sont mes qualités qui pourraient faire de moi un bon professionnel ? Que faudrait-il que j’améliore ? Quelle est la formation nécessaire (quelles sont les études) pour entrer dans la profession ?
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Guide réalisé en partenariat avec
55 avenue Bosquet, Paris 7ème ISBN : 978-2-86658-159-6 • Dépôt légal : novembre 2015