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Avec le Soutien de :
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Shalom Arush chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir . Et plein d’autres Gdoley aDor...
SOMMAIRE :
LE MOIS DE lYAR
Pages 4-5
GUIDE DU OMER
Pages 6-7
GUIDE SPIRITUEL DU OMER
Pages 8-17
14 lYAR - PESSA’H CHENI
Pages 18-21
18 lYAR - LAG BAOMER
Pages 22-25
IDEES CREATIVES
Pages 26-27
LES JARDINS DE RAV AROUSH
Pages 28-32
VIVRE SON TEMPS
Pages 34-38
7 MITSVOTH DES BNEI NOAH
Pages 39
FEMME VAILLANTE - LACHON ARACHEMOT ATSADIKIM
Pages 40
DEDICASSES
Pages 43
SEGOULOT
Pages 44
DEDICASSE :
A la réussite de ma femme, et de mes enfants que le créateur m’a donné ainsi qu’à l’élèvation de l’âme de mon père, la réussite de ma mère, ma soeur et mon frère et de toute ma famille en génèral.
De la Réussite de mes maitres et de tous leurs élèves ainsi que toutes leurs familles.
De tous mes amis et connaissances.
Et en tout particulier à tout le peuple d’Israel que nous méritions tous de nous rapprocher de HaKadosh Barou’khou et de recevoir le Mashia’h Tsidkénou Amen.
Qu’est-ce que Chavouot ?
La fête où nous acceptons de nouveau la Torah
La fête de Chavouot dure deux jours, commençant au coucher du soleil le 5 Sivan et dure jusqu’à la tombée de la nuit le 7 Sivan (du 25 au 27 mai 2023). En Israël, elle ne dure qu’un jour et s’achève à la tombée de la nuit le 6 Sivan.
Ce que Chavouot commémore
Le mot Chavouot signifie « semaines ». Cette fête marque l’achèvement de la période des sept semaines du compte du Omer entre Pessa’h et Chavouot.
La Torah fut donnée par D.ieu au peuple juif sur le mont Sinaï il y a plus de 3300 ans. Chaque année, lors de la fête de Chavouot, nous renouvelons notre acceptation de ce cadeau divin, et D.ieu « redonne » la Torah.
Le don de la Torah fut un événement spirituel d’une grande portée, qui marqua l’essence de l’âme juive pour l’éternité. Nos Sages l’ont comparé à un mariage entre D.ieu et le peuple juif. Chavouot signifie également « serment », et en ce jour, D.ieu fit un serment d’alliance perpétuelle avec nous, et, en retour, nous lui avons juré une fidélité éternelle.
Dans l’Antiquité, deux pains de blé étaient offerts au Saint Temple à Chavouot. C’était aussi à ce moment-là que les gens commençaient à amener les Bikourim, leurs premiers et meilleurs fruits, pour remercier D.ieu pour l’abondance de la terre d’Israël.
Comment Chavouot est-elle célébrée ?
Les femmes et les jeunes filles allument les bougies de la fête pour accueillir celle-ci, le premier et aussi le second soir. C’est une tradition de demeurer éveillé toute la nuit en étudiant la Torah le premier soir de Chavouot.
- Tous les hommes, femmes et enfants se rendent traditionnellement à la synagogue le premier jour de Chavouot pour écouter la lecture des Dix Commandements.
Comme lors des autres fêtes, des repas festifs sont consommés et aucun « travail » ne peut être accompli. Il est de coutume de consommer des aliments lactés le premier jour de Chavouot. Il y a plusieurs raisons à cette coutume :
- Lors de la fête de Chavouot, une offrande constituée de deux pains était apportée au Temple au nom de tout le peuple juif. Pour commémorer cela, nous prenons deux repas à Chavouot : d’abord un repas lacté, puis, après une courte interruption, nous prenons le repas de viande traditionnel de la fête.
- Lors du don de la Torah, les Juifs reçurent l’obligation d’observer toutes les lois alimentaires de la Cacherout. Comme la Torah fut donnée un Chabbat, il fut impossible d’abattre rituellement des animaux, ni de « cachériser » les ustensiles de cuisine. Ainsi, ce jour-là, nos ancêtres consommèrent des produits laitiers.
Une autre raison est que la Torah est comparée au lait nourrissant. En outre, le mot hébraïque pour lait est « ‘halav ». La somme des valeurs numériques de chacune des lettres du mot ‘halav – 8, 30, 2 – donne quarante. C’est précisément le nombre de jours que Moïse passa sur le mont Sinaï pour recevoir la Torah.
Le second jour de Chavouot, la prière de Yizkor, à la mémoire des disparus, est récitée.
Dans certaines communautés, on lit le Livre de Ruth, car le Roi David – qui quitta ce monde à Chavouot – était un descendant de Ruth la Moabite.
Les noms de la fête de Chavouot
Aussi étrange que cela paraisse, la date du jour où la Torah nous fut donnée n'est pas mentionnée dans le texte biblique. Pourtant, Chavouot a pour but la célébration de cet événement important entre tous.
Sept semaines
Chavouot, qui est célébré les 6 et 7 Sivan, est indiquée dans la Torah seulement comme étant la fête qu'on célèbre à l'expiration de la période des sept semaines qui suivent le jour de l'offrande du Omère au Temple. En effet, le cinquantième jour de ce compte correspond régulièrement au 6 du troisième mois (Sivan), le jour où nous célébrons le Don de la Torah. La fête tire ainsi son nom de cette période qui la précède : Chavouot signifie « Semaines »
La raison de ce rapport étroit entre la fête et la période qui la précède est dans l'intention d'associer dans notre esprit Chavouot et Pessa'h. Car Chavouot se présente presque comme la conclusion de Pessa’h. La fête est d’ailleurs connue dans le Talmud sous le nom de Atséreth, qui signifie « conclusion » ou « clôture ».1
Nos Sages nous expliquent que si la date exacte du Don de la Torah sur le Mont Sinaï n'est pas mentionnée dans la Bible, c'est afin que nous sachions que la Torah doit être considérée par nous chaque jour comme si elle venait de nous être donnée.
Le Don de la Torah
Dans nos prières et dans le Kiddouche nous nous référons à Chavouot comme Zemane Matan Toraténou – « la Saison du Don de notre Torah ». La Révélation sur le Mont Sinaï, quand D.ieu nous donna la Torah, eut lieu le saint jour du Chabbat 6 Sivan, en l'an 2448 après la Création. Voici la date vraiment importante que nous devons retenir, car c'est à partir d'elle que nous sommes devenus le peuple juif.
La Fête de la Moisson et des Prémices
Plus tard quand notre peuple s'établit dans la Terre Sainte et que le saint Temple fut érigé à Jérusalem, la fête de « Matane Torah » acquit encore plus d'importance comme Fête de la Moisson (‘Hag HaKatsir) et comme Jour des Premiers Fruits (Yom HaBicourime), car c'était l'époque de la récolte du blé, et deux pains de farine de froment étaient portés en offrande au Beth Hamikdache en signe de gratitude envers D.ieu pour l'abondante récolte.
Chavouot est la seconde des Trois Fêtes de Pèlerinage (Chaloch Régalim), les deux autres étant Pessa'h et Souccot. Contrairement aux deux autres fêtes qui comportent des Mitsvot spécifiques (la Matsa, le Maror, etc. à Pessa’h ; la Souccah, les « quatre espèces » à Souccot), Chavouot n'a aucune Mitsva particulière, ni aucune cérémonie distincte. La raison en est qu’à Chavouot nous la Torah entière fut donnée et, par voie de conséquence, les Mitsvot dans leur totalité.
La veille de Chavouot
On a coutume de se couper les cheveux la veille de Chavouot (jeudi 25 mai 2023) en l’honneur de la fête.
Le second jour de Chavouot tombant un Chabbat, on prépare un érouv tavchiline avant la fête pour pouvoir cuisiner le premier jour de la fête pour le Chabbat.
L’allumage des bougies
Il convient de préparer un nombre suffisant de bougies pour Chabbat et les deux jours de fête ainsi que deux bougies de vingt-quatre heures.
Jeudi soir 25 mai, (cliquez ici pour les horaires dans votre ville), les femmes allumeront les deux bougies de la fête (les jeunes filles et les petites filles n’allumeront qu’une bougie), en récitant les bénédictions 1 et 3
Vendredi soir 26 mai, c’est en même temps Chabbat (cliquez ici pour les horaires dans votre ville).
Les femmes allumeront les deux bougies de Chabbat et de la fête (les jeunes filles et les petites filles n’allumeront qu’une bougie), à partir d’une flamme déjà allumée et avant la tombée de la nuit, en récitant les bénédictions 2 et 3
Bénédictions de l’allumage des bougies
1. BAROUKH ATAH ADO-NAÏ É-LOHÉNOU MÉLEKH HAOLAM ACHÈRE KIDÉCHANOU BE-MITS-VO-TAV VETSIVANOU LÉHADLIK NÈR CHEL YOM TOV.
« Béni sois-Tu Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui nous a sanctifié par Ses commandements, et nous a commandé d’allumer les bougies du jour de fête. »
2. BAROUKH ATAH ADO-NAÏ É-LOHÉNOU MÉLEKH
HAOLAM ACHÈRE KIDÉCHANOU BE-MITS-VO-TAV
VETSIVANOU LÉHADLIK NÈR CHEL CHABBAT VÉCHEL
YOM TOV.
« Béni sois-Tu Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui nous as sanctifiés par Ses commandements et nous as ordonné d’allumer les bougies du Chabbat et du jour de fête. »
3. BAROUKH ATAH ADO-NAÏ É-LOHÉNOU MÉLEKH
HAOLAM CHÉ-HÉ’HÉ-YA-NOU VÉ-KI-YÉ-MA-NOU
VÉ-HI-GUI-YA-NOU LIZMANE HA-ZÉH.
« Béni sois-Tu Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui nous a fait vivre, qui nous a sustenté et nous a permis d’atteindre cette occasion. »
Yizkor
Chabbat 27 mai, on récite, pendant l’office du matin, la prière de Yizkor en souvenir des disparus. À cette occasion, on promet de l’argent à la Tsédaka (charité) pour leur mérite.
Fin de la fête
La fête se termine samedi soir 27 mai après la tombée de la nuit.
Érouv Tavchiline
À faire jeudi 25 mai 2023
Un jour de fête,1 il est interdit d’accomplir tout acte en préparation du jour suivant,2 même si celui-ci est Chabbat. Toutefois, les Sages ont créé un dispositif halakhique, appelé érouv tavchiline, qui autorise une personne à cuire un jour de fête de la nourriture destinée à être consommée le Chabbat qui le suit immédiatement.
Si un jour de fête – que ce soit le premier ou le second jour de la fête – tombe un vendredi, un érouv tavchiline est préparé et mis de côté le jour qui précède la fête (mercredi ou jeudi après -midi), de sorte qu’il nous sera permis de préparer la nourriture du Chabbat (ce qui inclut l’action de cuire et toutes les autres actions3 nécessaires à sa préparation) pendant la fête. Un seul érouv est requis par foyer.
Ce érouv consiste en une ‘hallah ou une matsa, et un aliment cuit, tel que de la viande, du poisson ou un œuf dur non pelé. Prenez ces aliments (c’est une bonne idée de les envelopper dans du papier aluminium ou un autre emballage distinctif, pour les distinguer facilement du reste des aliments) et donnez -les à une autre personne (si possible à une personne qui ne fait pas partie de votre foyer), et dites :
Ani mézaké lekhol mi chérotsé lizkoth velismokh al érouv zé.
Je fais présentement prendre part à ce érouv toute personne qui désire en être partenaire et s’y associer.
La personne à qui le érouv a été remis le soulève d’une largeur de main puis le rend à la personne qui effectue le érouv, qui récite alors ce qui suit : Baroukh Ata Ado-naï E-lohénou Melekh haolam, achère kidéchanou bémitsvotav vétsivanou al mitsvat érouv.
Bédeine yehé chara lana laafouyé oulevachoulé ouleatmouné ouleadlouké chraga ouletakana ouleméévad kol tsarkhana miyoma tava leChabbata, lana oulekhol Yisraël hadarim ba-ir hazoth.
Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné la mitsvah du érouv.
Par cela il nous sera permis de mettre au four, de cuire et de garder au chaud, d’allumer une bougie,4 de préparer, de confectionner, le jour de la fête, tout ce qui nous est nécessaire pour le Chabbat – à nous et à tous les Israélites qui demeurent dans cette ville.
Le érouv est mis de côté jusqu’à Chabbat et sera consommé en ce jour. Dans de nombreuses communautés, il est de coutume d’utiliser la ‘hallah ou la matsa du érouv pour la bénédiction sur le pain du repas de Chabbat.5
Remarques importantes :
• Le érouv tavchiline autorise à préparer de la nourriture à la condition qu’après cette préparation il reste suffisamment de temps pour la consommer théoriquement avant le coucher du soleil (si une cohorte d’invités débarquait chez vous, par exemple). C’est un important détail à avoir en tête lorsqu’il s’agit de préparer dafina et autre tchoulent qui demeurent sur le feu jusqu’au lendemain matin.
• Le érouv tavchiline autorise seulement à cuisiner du vendredi pour le Chabbat. Il ne permet pas de cuisiner d’un jour de la fête pour le suivant (c’est-à-dire le jeudi pour le vendredi).
Les jours de fête, il est seulement permis de cuisiner à partir d’une flamme préexistante, allumée depuis avant l’entrée de la fête. (Il n’est pas permis d’allumer une plaque électrique.)
Kidouch pour les soirs de Chavouot
Le Chabbat on commence ici : Yom hachichi. Vayekhoulouhachamaïm vehaaréts vekhol tsevaam. Vayekhal Élohim bayom hachevii mélakhto achèr assa, vayichboth bayom hachevii mikol mélakhto achèr assa. Vayevarèkh Élohim eth yom hachevii vayekadéch oto, ki vo chavath mikol mélakhto achèr bara Élohim, laassoth.
La veillée d’étude de Chavouot
La première nuit de Chavouot, les Juifs de par le monde suivent la tradition millénaire de veiller toute la nuit en étudiant la Torah et en se préparant à la recevoir de nouveau le lendemain matin.
L’une des explications de cette coutume est que les Juifs ne s’étaient pas levés tôt le jour où D.ieu a donné la Torah au Sinaï et il fallut que le Créateur Lui-même les réveille. Pour réparer cette erreur, les Juifs ont pris sur eux l’habitude de rester éveillés toute cette nuit.
La lecture des Dix Commandements
Lors de la fête de Chavouot, nous célébrons la révélation du don de la Torah au mont Sinaï, il y a 3335 ans. Vous étiez au pied de cette montagne. Vos grands-parents et arrière-grands-parents aussi. Les âmes de tous les Juifs, de toutes les époques, se sont réunies pour entendre les Dix Commandements de la bouche de D.ieu Lui-même. Cette année, vendredi 26 mai 2023, rendez-vous à la synagogue pour entendre la lecture des Dix Commandements et réaffirmer l’alliance avec D.ieu et Sa Torah.
Puisque nous étions tous au mont Sinaï, nous devons tous réaffirmer notre engagement. Les bébés, les petits enfants, les personnes âgées : tous ceux capables de venir doivent être présents.
HILLOULA DAVID AMELEK’H
A Chavouot en l'an 2924 après la création du monde, l'âme du roi David d'Israël monta au ciel. Soixante-dix ans de vie continue et pleine. Avec justice et honnêteté, David a gagné sa place centrale et importante dans l'histoire du peuple juif
Regardons un peu la pureté de son cœur malgré les épreuves difficiles que nous vivrons. Il est dit dans les livres qu'à la naissance de David, mon père et ses frères ont soupçonné qu'il n'était pas casher, et en conséquence ils l'ont éloigné de la famille, et comme il le dit dans les Psaumes : "Car j'étais étranger à mon frères et étranger aux enfants de ma mère." Les choses sont arrivées à un point tel que lorsque le Tout-Puissant s'est révélé à Samuel et l'a envoyé à Bethléem vers Jessé, "car j'ai vu en ses fils un roi pour moi".
Alors Shmuel demande à Yishai: "Les garçons sont-ils morts?" Sont-ce seulement vos fils ? Le Tout-Puissant ne m'a-t-il pas dit que dans tes enfants je trouverai le prochain roi, puis Jesse dit: "Et le reste du petit, et voici un berger du troupeau." Et même si la logique dit qu'il aurait dû l'amener ainsi que ses autres frères, mais il n'était pas du tout candidat, et donc a été laissé dans le pâturage, et n'a pas participé avec sa famille au sacrifice dont le prophète a témoigné.
Et ici, quand Shmuel voit David, Dieu lui dit : « Lève-toi de son onction, car c'est lui », et à sa grande surprise, le rejeté fut choisi par Dieu pour être roi sur son peuple. Et l'huile qui n'a pas été versée de la corne sur la tête de ses frères tombe sur sa tête et l'oint comme roi. Pouvons-nous même décrire ce que David traverse en ce moment ? Toutes ces longues années (vingt-sept !!) au cours desquelles il souffre de honte et d'humiliation, il est traité comme imparfait et invalide, et seuls lui et son créateur savent ce qu'il traverse, et ici il reçoit à la fois non seulement la qualification et l'approbation de venir dans la congrégation de Dieu du prophète qui est l'autorité suprême dans le peuple mais même oint pour le roi !! Qui peut décrire l'abondance d'émotions et de joie qui entourait David ! Et ici, il témoigne de lui-même et dit: "Le Seigneur n'a pas détourné mon cœur, ni mes yeux ne m'ont trompé, et je n'ai pas marché dans la grandeur et les merveilles de moi-même" (Psaumes 11: 1). Les sages disent qu'il "n'a pas pris mon cœur", ce qui signifie que lorsque Shmuel m'a oint roi, même alors, même dans mon cœur, il a disparu des yeux des étrangers, même là, l'orgueil n'a pas pénétré la simple pensée humaine.
Lorsque David arrive en mission de son père auprès de ses trois frères qui sont recrutés dans l'armée de Saül, et qu'il apporte avec lui un "colis de chez lui" pour renforcer leur esprit, il entend les paroles de Goliath le Philistin. Les descriptions de l'homme sont en effet extrêmement effrayantes : sa taille, son armement, son expérience du combat semblent invincibles. Mais David, avec la force de son esprit, part à la guerre en disant : "L'Éternel qui m'a sauvé de la main du lion et de l'ours me sauvera de la main de ce Philistin" (1 Samuel 17:37), même si pour quarante jours le moral du peuple est tordu et personne n'ose prendre le gant et aller contre lui. Ici, David se transforme en un mythe qui dit que les faibles et les faibles ne doivent pas tomber en esprit, car rien n'arrête le sauveur. Et donc le verset dit: "Et David se fortifia du Philistin, et elle le tira d'une fronde et le tua, et il n'y avait pas d'épée dans la main de David." Et ainsi de suite : "David courut et se leva vers le Philistin et prit son épée et la tira de son fourreau et lui coupa la tête avec. Et les Philistins virent que leur héros était mort et s'enfuirent. Et quand il a pris la tête de son ennemi dans sa main et que tout Israël a applaudi le merveilleux miracle qui s'est produit sous leurs yeux. Mais David: "Et mes yeux ne se sont pas levés" - pendant que je tenais la tête du Philistin Goliath, je n'ai pas levé les yeux pour voir les acclamations de la joie et les joies de la victoire.
C'est le summum de la confiance et de la foi. Et ici, David a gagné l'âme amie Jonathan qu'il a rencontrée lorsqu'il est venu à Saül, après s'être présenté: "Fils de ton serviteur Jesse Beit Halami". Immédiatement - "Et quand il était prêt à parler à Saül, et l'âme de Jonathan était liée à l'âme de David, et Jonathan l'aimait comme son âme." C'est-à-dire que lorsque Jonathan montre sa vertu et sa modestie, une réponse simple, lisse, non prétentieuse et arrogante, soulignant sa soumission à son père - "le fils de ton serviteur", et plus encore à son filsle fils du serviteur.
Ici, Jonathan voit sa vertu, et ce lien deviendra un lien familial, lorsque David se mariera avec Michal, la sœur de Jonathan, et même dans les moments difficiles, lorsque Saül le poursuit, Mais ici, les cieux ont choisi de l'essayer à nouveau, et un esprit maléfique afflige Saul, et il essaie de le tuer deux fois, et Dieu l'a abrité et protégé, et il a réussi à esquiver la lance de Saul. Et comme il le décrit à son ami Jonathan - comme une étape entre lui et la mort.
Néanmoins, il convient que David épouse Michal, la fille du roi, et cela dépend de l'humeur de Saül - un esprit mauvais. Mais les choses continuent de se détériorer jusqu'à ce qu'il envoie Saul et encercle sa maison afin de le capturer et de le tuer. Et seules l'ingéniosité et la loyauté de Michal sa femme le sauvent de l'épée de Shaul. Commence alors une période terrible. David a été persécuté. La Terre d'Israël est petite et il est difficile de s'y échapper et de s'y cacher.
En effet, les chaumes et les propriétaires de Keila et d'autres veulent le remettre entre les mains de Saül, et il est dans des épreuves difficiles jour après jour et heure après heure. Et Shaul est tombé deux fois par la main - dans la grotte, alors qu'il se cachait au fond d'une grotte dans laquelle Shaul est entré, même s'il aurait pu le tuer, il l'a évité et a coupé l'aile de son manteau, pour prouver à lui qu'il n'a pas demandé son mal, même s'il était dans sa main, il ne lui a fait aucun mal.
Plus tard, lors d'une poursuite qu'ils ont menée après David, alors que Saül et ses hommes dorment dans les champs, David vient vers le roi endormi avec Abishai, fils de Zeruiah, prend la lance et le plat d'eau de Saül, pour lui prouver une fois de plus qu'il a pas de cœur pour lui, et même s'il aurait pu le tuer, il ne l'a pas fait. Il n'a rien à voir avec cela.
Lors de son évasion, David lance une démarche pour obtenir l'asile politique pour ses parents et toute la maison de son père auprès du roi de Moab, mais Héla tue toute sa famille et un seul frère s'échappe de toute la famille. Alors David maintenant, après avoir été le gendre du roi, un ministre de l'armée couronné de succès et admiré de tout le peuple, est arrivé à une situation où il a été séparé de sa femme et de ses enfants, et toute sa famille a été massacrée, et le roi le voit comme un ennemi et souhaite le tuer, le poursuivant à la tête de milliers de guerriers.
Existe-t-il une situation difficile et décourageante que celle-ci ? Un rayon de lumière peut-il éclairer une si terrible obscurité ? Et tout cela après avoir été sacré roi par le prophète Shmuel. Une telle chose était-elle possible ? Une expérience des plus terribles. Nous trouvons un écho de ces jours difficiles dans les psaumes des Psaumes. Celui qui le traverse fait confiance et adhère au Créateur, jusqu'à ce qu'il dise: "Même si je suis passé par le ravin de Zalmat, rien de mal ne s'est produit parce que tu es resté à mes côtés."
Après la chute de Saul et Jonathan au combat, la perte de son beau-frère et de son ami le plus proche, une nouvelle ère commence. Après tout, Israël l'accepte comme roi, l'ère de la royauté commence - le roi David. Ici aussi, des troubles l'entourent, jusqu'à ce que son fils demande sa vie, organise une rébellion contre le roi, et pendant une courte période prend même le contrôle de la ville royale de Jérusalem, et s'empare de la barre royale. Mais David, selon sa coutume, "et David fut fortifié par l'Éternel, son Dieu". Toutes ces choses ne l'accablent pas, et le roi ne s'élève au-dessus d'aucune d'elles, et fait de ces épreuves difficiles un levier pour son ascension.
Hilloula Du Baal Chem Tov
À l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès), le jour de Chavou'ot, de notre maître Rabbi Israël surnommé le Ba'al Chem Tov, l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik le jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod ha-Baal Chem Tov, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israël, Amen !
Les années 5408 et 5409 (1648 et 1649) furent particulièrement douloureuses pour le peuple juif en Pologne, en Russie et en Lituanie. Le chef sanguinaire des Cosaques, Khmelnitski, accompagné de sa bande de criminels, attaquait, tuait, pillait sans merci les différentes communautés. Des milliers de victimes moururent pour la Sanctification du Nom Divin. Le peuple juif connut la souffrance morale et physique, la pauvreté. Quelques personnes qui avaient pu, par un miracle de D.ieu, conserver quelques biens, devinrent les dirigeants des communautés. Ceux-ci n'étaient pas nécessairement des érudits et, bien souvent, ne se distinguaient pas par leurs qualités de cœur. Assoiffés d'honneurs, ils dénigraient le Rav, chef spirituel de la communauté et ceux qui consacraient leur vie à l'étude.
C'est dans cette période particulièrement critique, qu'abusant de l'espoir des Juifs en la délivrance, des faux messies se révélèrent, semant la déception et la tristesse. Les Juifs simples, issus du peuple, furent ceux qui en souffrirent le plus. Les quelques érudits qui pouvaient encore consacrer leur vie à l'étude les délaissaient et le risque d'une scission irrémédiable au sein du peuple juif se dessina. C'est alors que D.ieu, prenant Son peuple en pitié, lui envoya le Ba'al Chem Tov, qui vint rappeler l'unité du peuple Juif, la possibilité, pour chacun, de s'approcher de D.ieu et de percevoir Sa grandeur dans la création.
Fondateur de la 'Hassidout, le Ba'al Chem Tov naquit le 18 Eloul 5458 (1698), à Okoup, en Podolie. Le prophète Elie annonça sa naissance à ses parents, Rabbi Eliezer et la Rabbanite Sarah, alors qu'ils étaient déjà d'un âge avancé. Il perdit ses parents lorsqu'il avait cinq ans et fut tout d'abord élevé par les Juifs d'Okoup. Encore enfant, il avait coutume de s'isoler, vivant dans les champs et dans les forêts, se consacrant à l'étude des manuscrits de la Kabbala qui lui avaient été confiés, avec l'aide des Tsadikim (Justes) cachés. A l'âge de quatorze ans, il entra dans la « Confrérie des Tsadikim cachés », alors dirigée par Rabbi Adam Ba'al Chem de Ropchits.
Les Tsadikim cachés se répandirent dans les villes et villages et devinrent professeurs et enseignants. Sous son impulsion, ils parvinrent, entre 5475 et 5490 (1715 et 1730), à rapprocher de la connaissance et de la pratique, des milliers de Juifs, dont bon nombre devinrent ensuite des 'Hassidim du Ba'al Chem Tov.
Rabbi Israël étudia la Torah auprès du prophète Elie et de son maître, A'hya de Chilo. Il avait en effet l'âme du Machia'h ben Yossef. On sait en particulier que le prophète Elie se révéla à lui pour la première fois le 18 Eloul 5474 (1714).
Pendant plusieurs années, il fut gardien d'une maison d'étude puis aide d'un professeur d'école. A vingt ans, il épousa la sœur de Rabbi Avraham Guerchon de Kitov et vécut loin de la ville, tirant sa subsistance du travail de ses mains. Il étudia la
Torah en cachette et, avant de se révéler, accumula de nombreuses connaissances de la partie révélée comme de la partie cachée de la Torah, s'efforçant cependant de ne révéler à personne qui il était réellement, refusant même de faire connaître sa grandeur et l'élévation de son âme. Jusqu'à sa révélation, il s'efforça de cacher ses vastes connaissances et ses comportements. Cette révélation intervint, à la demande de son maître A'hya de Chilo, alors qu'il était âgé de trente six ans.
Ses nombreuses pérégrinations le conduisirent dans les villes et villages de Podolie, de Wholinie et de Galicie. Là, il faisait de nombreux miracles. Par ses bénédictions, il guérissait les malades et aidaient ceux qui étaient dans le besoin. C'est ainsi qu'il fut bien connu de tout le peuple. Son arrivée dans une ville était considérée comme un grand événement. Tous prirent alors conscience qu'il était un Tsadik hors du commun.
En 5500 (1740), il s'installa à Medzibodzh et les érudits dirigeant la ville, Rabbi Zeev Kitsès et Rabbi David Furks, qui virent d'abord d'un mauvais œil son arrivée, devinrent très vite ses élèves. Bientôt, de nombreux disciples accoururent à lui de tous les horizons et son enseignement se diffusa très largement. C'est alors que fut fondé le mouvement 'Hassidique, dont l'influence sur le peuple juif fut et est encore déterminante. Lorsqu'il quitta ce monde, il avait déjà plus de dix mille 'Hassidim
Son enseignement fut basé sur celui du Ari Zal, Rabbi Its'hak Louria de Tsfat, qu'il développa considérablement. Il rejeta les mortifications et les souffrances physiques, condamna la tristesse, stérile dans le service de D.ieu, et souligna la nécessité de se réjouir, même pendant l'épreuve.
À plusieurs reprises, il tenta de se rendre en Terre d’Israël, et parvint à Constantinople, mais, pour différentes raisons, il ne put poursuivre son voyage. Il envoya en Erets Israël son beau-frère, Rabbi Avraham Guerchon de Kitov, qui diffusa son enseignement à Jérusalem et y forma de nombreux 'Hassidim.
Le Ba'al Chem Tov ne rédigea pas lui même son enseignement. Ses principaux ouvrages, « Keter Chem Tov » et « Tsavaat HaRibach », furent rédigés par ses disciples.
En 5519 (1759), un an avant que le Ba'al Chem Tov ne quitte ce monde, eut lieu à Lemberg, une confrontation entre les Rabbanim de Pologne et les chefs de file des Frankistes. Parmi quarante grands Rabbanim, trois furent choisis pour cette confrontation. Le Ba'al Chem Tov fut l'un d'entre eux. Celui-ci sortit vainqueur de la discussion et le Talmud ne fut pas brûlé, comme le demandaient les Frankistes, qui durent abandonner le Judaïsme, ce qui, malgré cette grande victoire, affligea le Ba'al Chem Tov, soucieux de rapprocher chaque Juif du Judaïsme, même celui qui s'était égaré dans des croyances étrangères.
Il quitta ce monde à Medzibodzh, le second jour de Chavou'ot 5520 (1760), laissant un fils unique, Rabbi Tsvi et une fille, Odel, mère de Rabbi de Moché ‘Haïm Efraïm de Sedlikov et de Rabbi Barou’h de Medzibodzh. Toute sa vie fut un tissu de miracles et de merveilles. Nombre de ceux-ci sont consignés dans le « Chiv'heï Haba'al Chem Tov », rédigé par Rabbi Dov Ber ben Chmouel Cho’het, gendre de Rabbi Alexander, le Sofer du Ba'al Chem Tov.
par Haïm Mellul