Supplément Coupe du monde 2018

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SpĂŠcial

Coupe du monde 14 juin > 15 juillet 2018


14 juin > 15 juillet 2018


Directeur général : Christophe Mahieu

Rédacteur en chef : Jean-Marc Lauer

Articles : Jean-Sébastien Gallois, Romain Jacquot, Clément Commolet, Florian Tonizzo et Christian Jougleux

Création graphique et mise en page : Christophe Kubiak

Crédits Photos : AFP, Shutterstock

Objectif Lune ! Pour la première fois de son histoire, la Russie accueille, dans un climat crispé, la Coupe du monde de football. Avec, dans les rôles de favoris, le champion en titre allemand, une revancharde sélection brésilienne, une équipe espagnole en pleine mutation et une armada bleue. nviron deux millions de visiteurs – et trentedeux sélections – sont attendus en Russie durant le Mondial-2018, vingt-etunième du nom. Un rendez-vous universel pour lequel le Kremlin n’a pas compté à la dépense. Des sommes gigantesques ont été engagées dans la construction ou la rénovation des douze stades mais aussi dans les infrastructures hôtelières ou de transports… Car, au-delà d’un très attendu enjeu sportif, il s’agit aussi pour le pays dirigé par Vladimir Poutine de soigner une vitrine éclaboussée récemment par plusieurs crises diplomatiques d’envergure… La Russie va donc tout mettre en œuvre pour éviter les tacles. Sur et en dehors du terrain. Car il sera évidemment également question de jeu. Au-delà des maux, quels qu’ils soient, perdurent les symboles, les émotions et le rêve de vivre une Coupe du monde. Au pays de Dostoïevski, Tolstoï, Tchekhov, Tchaïkovski, Kandinsky ou Chagall, les artistes du ballon rond auront, quatre ans après la samba brésilienne, un nouveau théâtre d’inspiration à leur disposition. Un concert des grandes nations auquel se sont invités deux petits nouveaux : le Panama et les très rafraîchis-

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L’Allemagne parviendra-t-elle à décrocher un cinquième sacre et ainsi égaler le Brésil ?

sants Islandais – après leur belle campagne européenne en 2016 – vont, en effet, venir au monde cet été sur le sol russe.

L’Allemagne pour un doublé Encore bien trop frêles sur la scène universelle, ces deuxlà ne décrocheront sans doute pas la lune. Ce sera, en revanche, l’objectif des grosses cylindrées. A commencer par la berline haut de gamme allemande. Championne du monde en titre, la sélection de Joachim Löw trimballe une belle éti-

quette de favori d’autant qu’elle a un beau défi à relever : devenir la première équipe à remporter deux titres mondiaux d’affilée depuis le Brésil en 1962… Évidemment, après le flop domestique de 2014, la Seleçao de Neymar revient sur l’échiquier du football mondial plus déterminée que jamais. Tout comme l’Espagne qui aborde un nouveau cycle plutôt prometteur, alors que l’Argentine de Messi, le champion d’Europe portugais de Ronaldo ou encore la génération dorée belge auront également leur mot à dire. Reste l’éternel postulant anglais

qui rêve, depuis son succès en 1966, de reconquête ou encore une formation sénégalaise aux forts accents messins qui a de réels arguments (offensifs notamment) à avancer. Quant à la Russie, atteindre les huitièmes de finale semble un objectif raisonnable. Au-delà, cela paraît compliquer pour le pays hôte. Enfin, la France et son armada offensive, finaliste du dernier Euro, sera l’une des grosses attractions de ces montagnes russes. Une rampe de lancement vers la lune ?

Jean-Sébastien GALLOIS


14 juin > 15 juillet 2018

FRANCE

Participations : 15 Palmarès / Meilleure performance : Vainqueur en 1998 (FRA) Sélectionneur : Didier DESCHAMPS (FRA) Classement FIFA : 7e

COMPOSITION PROBABLE DE LA

FRANCE

Mendy Umtiti

Mbappé Matuidi

Kanté

Lloris Varane Sidibé

Giroud Pogba Griezmann

Un défi et des hommes Dans l’élan de leur deuxième place de l’Euro-2016 et portés par une force de frappe impressionnante, les Bleus débarquent en Russie avec de réelles ambitions cernées de quelques incertitudes. ’est un fameux paradoxe. Très français, après tout. Cet art du contre-pied, cette remise en question permanente. Ce sentiment de frustration accompagnant inexorablement le parcours des Bleus.

C

A l’image de cette victoire étriquée face à la Biélorussie (21), en octobre dernier, synonyme de qualification pour le Mondial-2018. Bien plus qu’un objectif, un devoir pour une équipe de France finaliste du dernier Euro et quart de finaliste de la Coupe du monde 2014 au Brésil. Pour autant, les Bleus abordent leur campagne de Russie avec quelques interrogations collées aux crampons : cette agaçante attirance pour les montagnes russes et une arrière-garde pas toujours très rassurante, peu expérimentée et fragilisée par deux convalescents (Sidibé,

Mendy). Mais ce groupe concocté par Didier Deschamps possède également – surtout – une force de frappe inédite. Peu de nations, parmi les trente-deux qualifiées, peuvent, en effet, compter sur un outillage offensif aussi impressionnant, avec des cartouches telles que Griezmann, Mbappé, Dembélé, Fekir, Lemar et Thauvin sans oublier Olivier Giroud, souvent décrié mais auteur de trente buts sous la bannière tricolore (9 lors de ses 9 dernières titularisations).

‘‘ Dans le dernier carré ’’ Personne ne connaît évidemment à l’avance la trame de l’histoire. Mais les Bleus ne manquent pas d’arguments et avancent démasqués vers Moscou. Le président de la Fédération, Noël Le Graët, a d’ailleurs prévenu : « L’objectif, c’est d’être dans le der-

nier carré ». Et plus si affinités. Mais avant de se projeter vers le 15 juillet, Hugo Lloris et ses partenaires doivent d’abord confirmer leur statut de grands favoris du groupe C face au Pérou, à l’Australie et au Danemark. Il sera ensuite temps de passer aux choses sérieuses avec un effectif finalement très remanié par rapport aux deux derniers rendez-vous internationaux. « Six étaient là en 2014, ce n’est pas énorme, et seulement neuf à l’Euro », a souligné Didier Deschamps lors de l’annonce des vingt-trois Mondialistes. « Pour les quatorze autres, ça va être la découverte. Ils ont beaucoup de qualités. J’ai dû choisir parmi des joueurs qui ont du potentiel et qui méritaient d’être là. Par rapport au Brésil ou à l’Allemagne, c’est vrai, on compte moins de sélections. Mais ça ne nous empêchera pas d’avoir de

Mbappé au rendez-vous ?

l’ambition et d’être performants.» Reste désormais à trouver la bonne formule (et le bon schéma tactique). A doser intelligemment ces appétissants ingrédients. C’est là tout le défi qui attend Didier Deschamps et ses hommes.

Jean-Sébastien GALLOIS


Griezmann, leader malgré lui Chef de file de la nouvelle vague bleue lors de l’Euro-2016, Antoine Griezmann arrive lancé en Russie après son succès en Ligue Europa avec l’Atlético Madrid et, surtout, un statut de leader à assumer en équipe de France. imanche 10 juillet 2016. Les Bleus, battus par le Portugal, laissent filer un titre de champion d’Europe qui leur tendait pourtant les bras. Dans les entrailles du Stade de France, la déception est immense. Elle se lit sur tous les visages tricolores. Antoine Griezmann, lui, retient ses larmes. « J’ai pleuré après la défaite en Ligue des Champions. Là, je veux garder la tête haute », lâchait alors le joueur de l’Atlético Madrid quelques semaines seulement après le revers en finale de la C1 face au rival du Real. Deux échecs forcément difficiles à avaler d’autant que cette saison 20152016 fut celle de l’ascension irrésistible du Français. « Des finales, j’en jouerai d’autres et je les gagnerai cette fois », promettait-il ce funeste 10 juillet 2016. Je reviendrai plus fort en club et en sélection, je donnerai tout pour enlever les titres. » Après une année 2017 un brin compliquée, Antoine Griezmann a finalement tenu parole en offrant à lui tout seul, ou presque,

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la Ligue Europa à l’Atlético le 16 mai dernier. Auteur d’un doublé et impliqué sur le troisième but de son équipe face à Marseille (3-0), il a ainsi conclu une saison particulièrement prolifique avec 29 buts et 15 passes décisives en 48 matches toutes compétitions confondues avec les Colchoneros.

‘‘ Plus de poids, de référence ’’ A vingt-sept ans, il va poser ses crampons en Russie avec le plein de confiance où il devra, quoi qu’il en pense, revêtir la panoplie de leader des Bleus. « Leader ou patron, ça ne m’intéresse pas », affirmait-il en mars dernier en marge d’un rassemblement à Clairefontaine. « Le leadership, c’est quelque chose de naturel. Ça vient avec le temps et ça dépend du caractère et de la personnalité », confiait Didier Deschamps juste après l’annonce de sa liste. « Paul (Pogba) et Antoine ont du vécu, ils ont déjà fait une Coupe du monde et un Euro.

Griezmann a fini meilleur buteur de l’Euro 2016, avec six reéalisations.

Ils ont plus de poids, de référence. On ne peut pas les obliger, il faut que ça vienne naturellement. » Certes. Mais Antoine Griezmann ne pourra pas se cacher éternellement. Surtout après avoir confié très récemment à un média américain faire « partie des trois meilleurs joueurs

du monde grâce à lui », son entraîneur, Diego Simeone. Et quoi de mieux que de mener les Bleus vers un deuxième titre mondial pour se hisser véritablement aux côtés de ses illustres aînés Messi et Ronaldo ?

Jean-Sébastien GALLOIS


14 juin > 15 juillet 2018 GARDIENS DE BUT

STAFF ÉQUIPE DE FRANCE Photo FFF

Didier DESCHAMPS Né le : 15/10/1968 Sélectionneur

Guy STÉPHAN Né le : 17/10/1956 Adjoint du Sélectionneur

Franck RAVIOT Né le : 12/07/1973 Entraîneur des gardiens

Hugo LLORIS Né le : 26/12/1986 Club : Tottenham Hotspur FC (Ang) Sélections : 96 Buts : 0

Steve MANDANDA Né le : 28/03/1985 Club : Olympique de Marseille (Fra) Sélections : 26 Buts : 0

Alphonse ARÉOLA Né le : 27/02/1993 Club : Paris Saint-Germain (Fra) Sélections : 0 Buts : 0

Samuel UMTITI Né le : 14/11/1993 Club : FC Barcelone (Esp) Sélections : 16 Buts : 1

Presnel KIMPEMBE Né le : 13/08/1995 Club : Paris Saint-Germain (Fra) Sélections : 1 Buts : 0

Adil RAMI Né le : 27/12/1985 Club : Olympique de Marseille (Fra) Sélections : 33 Buts : 1

N’Golo KANTÉ Né le : 29/03/1991 Club : Chelsea FC (Ang) Sélections : 22 Buts : 1

Steven NZONZI Né le : 15/12/1988 Club : FC Séville (Esp) Sélections : 2 Buts : 0

Blaise MATUIDI Né le : 09/04/1987 Club : Juventus Turin (Ita) Sélections : 64 Buts : 9

Paul POGBA Né le : 15/03/1993 Club : Manchester United (Ang) Sélections : 51 Buts : 9

Nabil FEKIR Né le : 18/07/1993 Club : Olympique Lyonnais (Fra) Sélections : 10 Buts : 1

Thomas LEMAR Né le : 12/11/1995 Club : AS Monaco (Fra) Sélections : 10 Buts : 3

Florian THAUVIN Né le : 26/01/1993 Club : Olympique de Marseille (Fra) Sélections : 3 Buts : 0

Kylian MBAPPÉ Né le : 20/12/1998 Club : Paris Saint-Germain (Fra) Sélections : 12 Buts : 3

Grégory DUPONT Né le : 05/09/1972 Préparateur physique

DÉFENSEURS

Djibril SIDIBÉ Né le : 29/07/1992 Club : AS Monaco (Fra) Sélections : 15 Buts : 1

Benjamin PAVARD Né le : 28/03/1996 Club : VfB Stuttgart (All) Sélections : 3 Buts : 0

Raphaël VARANE Né le : 25/04/1993 Club : Real Madrid (Esp) Sélections : 41 Buts : 2

MILIEUX DE TERRAIN

Benjamin MENDY Né le : 17/07/1994 Club : Manchester City (Ang) Sélections : 4 Buts : 0

Lucas HERNANDEZ Né le : 14/02/1996 Club : Atlético de Madrid (Esp) Sélections : 2 Buts : 0

ATTAQUANTS

Corentin TOLISSO Né le : 03/08/1994 Club : Bayern Munich (All) Sélections : 6 Buts : 0

Ousmane DEMBELÉ Né le : 15/05/1997 Club : FC Barcelone (Esp) Sélections : 9 Buts : 1

SUPPLÉANTS

Antoine GRIEZMANN Né le : 21/03/1991 Club : Atlético de Madrid (Esp) Sélections : 51 Buts : 19

Olivier GIROUD Né le : 30/09/1986 Club : Chelsea FC (Ang) Sélections : 71 Buts : 30

Benoît COSTIL Prénom Né le : NOM 03/07/1987 Né le :: 00/00/1900 Poste Gardien Poste: Stade : Club Rennais (Fra) Club : Club... Sélections : 1(AAA) Sélections : 000 Buts : 0 Buts : 00

Mathieu DEBUCHY Né le : 28/07/1987 Poste : Défenseur Club : AS Saint-Étienne (Fra) Sélections : 27 Buts : 2

Mamadou SAKHO Né le : 13/02/1990 Poste : Défenseur Club : Crystal Palace (Ang) Sélections : 28 Buts : 2

Kurt ZOUMA Né le : 27/10/1994 Poste : Défenseur Club : Stoke City (Ang) Sélections : 2 Buts : 0

Lucas DIGNE Né le : 20/07/1993 Poste : Défenseur Club : FC Barcelone (Esp) Sélections : 21 Buts : 0

Moussa SISSOKO Né le : 16/08/1989 Poste : Milieu Club : Tottenham Hotspur FC (Ang) Sélections : 53 Buts : 2

Kingsley COMAN Né le : 13/06/1996 Poste : Attaquant Club : Bayern Munich (All) Sélections : 15 Buts : 1

Anthony MARTIAL Né le : 05/12/1995 Poste : Attaquant Club : Manchester United (Ang) Sélections : 18 Buts : 1

Wissam BEN YEDDER Né le : 12/08/1990 Poste : Attaquant Club : FC Séville (Esp) Sélections : 1 Buts : 0

Alexandre LACAZETTE Né le : 28/05/1991 Poste : Attaquant Club : Arsenal FC (Ang) Sélections : 16 Buts : 3


AUSTRALIE

CONFRONTATIONS

Participations : 5 Palmarès / Meilleure performance : 1/8e de finale en 2006 (All) Sélectionneur : Bert VAN MARWIJK (PB) Classement FIFA : 40e • FRANCE (16/06) 12 h (Kazan) • DANEMARK (21/06) 14 h (Samara) • PÉROU (26/06) 16 h (Sotchi)

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Behich Degenek

Rogic

CONFRONTATIONS VS

FRANCE

À SUIVRE

Cahill

Mooy

Risdon

Kruse

1

1

07

Le joueur

Jedinak

Ryan Milligan

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Leckie

2

Du neuf et de l’ancien

L’Australie aborde son Mondial avec un nouveau sélectionneur, nommé en urgence, et son éternel avant-centre, bientôt quadragénaire.

Un triplé pour M. Jedinak face au Honduras.

rois ans d’éliminatoires, vingt-deux matchs, deux barrages face à la Syrie puis le Honduras… Le parcours australien pour rejoindre la Russie fut usant. À tel point que le sélectionneur Ange Postecoglou, lessivé, a jeté l’éponge à l’issue des qualifications. À sa place, Bert van Marwijk, finaliste du Mondial 2010 avec les Pays-Bas. Le Hollandais a été nommé fin janvier. Le nouveau sélectionneur des Socceroos s’attend à un défi immense : « Je vais en Russie

avec une seule chose en tête : survivre au premier tour. » Pour cela, le premier adversaire des Bleus s’appuiera sur son buteur Tim Cahill (38 ans), auteur de onze buts en qualifications. Seul problème : l’attaquant de Millwall a très peu joué en D2 anglaise cette saison. En 2014, il vivait une situation similaire. Quelques mois plus tard, « Tim » avait brillé au Brésil avec une superbe reprise de volée contre les Pays-Bas. Bis repetita ?

Tim CAHILL Poste : Attaquant Le meilleur buteur de la sélection australienne (50 buts) s’apprête à disputer son quatrième Mondial d’affilée. Il a marqué lors de ses trois premières participations.


14 juin > 15 juillet 2018

PÉROU

Advincula

CONFRONTATIONS

Participations : 5 Palmarès / Meilleure performance : 1/4 de finale en 1970 (MEX) Sélectionneur : Ricardo GARECA (ARG) Classement FIFA : 11e • DANEMARK (16/06) 18 h (Saransk) • FRANCE (21/06) 17 h (Ekaterinbourg) • AUSTRALIE (26/06) 16 h (Sotchi)

Rodriguez

Le joueur

Tapia Cueva

Gallese Ramos

À SUIVRE

Farfan

Yotún Trauco

CONFRONTATIONS VS

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Carrillo

Flores

1

FRANCE

0

0

Trente-six ans après

La dernière participation péruvienne remontait à 1982. Les Sud-Américains reviennent avec leurs qualités, mais sans leur capitaine. 0 juin 1985, Buenos Aires, Estadio Monumental. Il reste neuf minutes à jouer quand l’attaquant argentin Ricardo Gareca marque face au Pérou. L’Albiceleste se qualifie pour le Mondial 1986 (Mexique) à la place de la Blanquirroja. Pendant trente-deux ans, la disette s’éternise. C’est avec Gareca, devenu sélectionneur, qu’elle cesse. Au terme d’un barrage face aux Néo-Zélandais, les Péruviens retrouvent la Coupe du monde. Solides et solidaires, les coéquipiers de Jefferson Farfán

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C. Ramos, buteur face à la Nouvelle-Zélande.

seront toutefois privés de leur capitaine Paolo Guerrero (34 ans), suspendu par le Tribunal arbitral du sport après un contrôle positif à la cocaïne. Le deuxième adversaire de l’équipe de France reste une équipe dangereuse pour Didier Deschamps : « Je les ai regardés face à la Croatie (victoire 2-0, le 24 mars). Ce sont des morts de faim ! » Cette opposition pourrait néanmoins porter chance aux Bleus. En quatre participations au Mondial, le Pérou a toujours affronté le futur vainqueur.

DANEMARK

Dalsgaard

CONFRONTATIONS

Participations : 5 Palmarès / Meilleure performance : 1/4 de finale en 1998 (FRA) Sélectionneur : Åge HAREIDE (NOR) Classement FIFA : 12e • PÉROU (16/06) 18 h (Saransk) • AUSTRALIE (21/06) 14 h (Samara) • FRANCE (26/06) 16 h (Moscou)

Delaney

Bjelland

CONFRONTATIONS VS

FRANCE

Le joueur

À SUIVRE

Sisto Eriksen

Christensen

5

Jørgensen

1

Champion de Russie avec le Lokomotiv Moscou, l’attaquant péruvien (33 ans) avait inscrit un but décisif pour son équipe en barrages face à la Nouvelle-Zélande, mi-novembre (0-0, 2-0).

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Poulsen Kvist

Kjaer K. Schmeichel

Jefferson FARFÁN Poste : Attaquant

8

Intimement liés

Français et Danois se croiseront pour la sixième fois en phase finale de compétition internationale. En Russie, les Bleus affronteront un adversaire coriace et déterminé. ’est devenu une tradition. Au gré des tirages au sort, les Tricolores ont pris l’habitude de rencontrer les Scandinaves en poules. Mise sur orbite (Euro 1984 et 2000, Mondial 1998), trou noir (Euro 1992), chute (Mondial 2002)… L’histoire des Bleus est parsemée d'oppositions franco-danoises. Seize ans après leur dernière confrontation officielle, les deux nations se retrouvent. Pour rejoindre la Russie, les Danois ont triomphé de l’Irlande en barrages (0-0, 5-1). Présent depuis

C

L’ancien lillois S. Kjær guide le Danemark.

décembre 2015, le sélectionneur Åge Hareide croit en son équipe : « Nous ne craignons rien en football. Sinon, il vaudrait mieux changer de métier. » Dans ses rangs, le Danemark compte notamment Christian Eriksen, l’un des meilleurs milieux du championnat anglais, ainsi que le défenseur et capitaine Simon Kjær, ancien Lillois désormais à Séville. Ses retrouvailles avec la France auront lieu le 26 juin à Moscou. Avec, peut-être, la première place du groupe en jeu.

Christian ERIKSEN Poste : Milieu de terrain À Tottenham (Angleterre), comme en sélection, le milieu relayeur danois (26 ans) fluidifie le jeu grâce à sa technique hors pair. Il reste sur un triplé face à l'Irlande, en barrages.


.tani muroc eacilim derom uirreS .suinere pacilus idnoc subilite tid ,erela tsnoc ,mer eilpmevnoc em cefitircsnoc en ,ita et rom siretnev ,ticamo mauq ,ser mauq .suinere pacilus idnoc USSIE

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Participations : 11 (dont celles de l'URSS) Palmarès / Meilleure performance : 4e en 1966 (ANG) Sélectionneur : Stanislav TCHERTCHESSOV (RUS) Classement FIFA : 66e (Pays Hôte)

EGYPTE

Participations : 3 Palmarès / Meilleure performance : 1er tour en 1934 (ITA) et 1990 (ITA) Sélectionneur : Hector CÚPER (ARG) Classement FIFA : 46e

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ARABIE

Participations : 5 Palmarès / Meilleure performance : 1/8e de finale en 1994 (USA) Sélectionneur : Juan Antonio PIZZI (ARG) Classement FIFA : 67e

URUGUAY

Participations : 13 Palmarès / Meilleure performance : Vainqueur en 1930 (URU) et 1950 (BRE) Sélectionneur : Óscar TABÁREZ (ITA) Classement FIFA : 17e

Dans un groupe déséquilibré, le pays hôte semble supérieur à l’Arabie Saoudite. Mais il aura fort à faire face aux deux favoris, l’Égypte et l’Uruguay.

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L’Uruguay favorite En match d’ouverture, la Russie affrontera l’ARABIE SAOUDITE,

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SAOUDITE

La Russie peut-elle y croire ? n 2010, l’Afrique du Sud devenait le premier pays organisateur à être éliminé au premier tour de la Coupe du monde. Huit ans plus tard, place à la RUSSIE ? Les cadres du CSKA Moscou Igor Akinfeev (gardien, 32 ans) et Aleksandr Golovin (milieu, 22 ans) mènent une équipe nationale peu acclimatée au plus haut niveau. La défaite de la Sbronaya face à la France (3-1), le 27 mars dernier, semblait alarmante… sauf pour le sélectionneur Stanislav Tchertchessov, en poste depuis août 2016 : « Par rapport à nos derniers matchs, on a beaucoup plus attaqué. On a eu plus de possession. C’était un de nos meilleurs matchs. » L’ancien entraîneur de Mathieu Valbuena à Moscou reste vivement critiqué par la presse russe. L’intéressé répond, sans détour : « Je prends un grand plaisir à travailler pour l’équipe nationale et ça va continuer. Dites bonjour à votre source qui annonce ma démission ! » Ambiance.

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Le chiffre

16

Le Saoudien Mohammad al-Sahlawi a inscrit seize buts en qualifications. Il termine meilleur buteur des éliminatoires avec le Polonais Robert Lewandowski et l’Émirien Ahmed Khalil.

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Le joueur

À SUIVRE

Stanislav Tchertchessov (Russie) reste sur cinq matchs sans victoire avec son équipe.

la nation la moins bien classée parmi les 32 équipes qualifiées. Les Faucons arriveront en Russie avec du plomb dans l’aile. Fin 2017, la fédération a changé trois fois de sélectionneur en trois mois. Juan Antonio Pizzi a finalement été nommé à la tête de l’équipe nationale. L’entraîneur espagnol avait échoué à qualifier le Chili pour la Coupe du monde, quelques mois plus tôt. Russes et Saoudiens s’attendent à souffrir face à l’ÉGYPTE. Emmenés par leur vizir Mohamed Salah, les Pharaons retrouvent la Coupe du monde, vingt-huit ans après. Une fierté pour le sélectionneur argentin Hector Cúper : « Atteindre le

Mondial avec l’Égypte est le défi le plus relevé auquel j’ai fait face. » L’URUGUAY demeure le grand favori du groupe. La Celeste pourra compter sur son brillant duo offensif. Edinson Cavani (PSG) et Luis Suarez (FC Barcelone) figurent parmi les meilleurs attaquants du monde. Demi-finalistes en 2010, les Sud-Américains sont dirigés par le « Maestro » Óscar Tabárez depuis douze ans. Les Uruguayens devraient aisément sortir du groupe. Ils pourraient alors tomber sur le Portugal ou l’Espagne en huitièmes. Un tout autre calibre.

Mohammed SALAH Poste : Attaquant Élu meilleur joueur du championnat anglais avec Liverpool, l’attaquant égyptien (25 ans) est une icône dans son pays. Avec les Pharaons, il a inscrit un doublé décisif en éliminatoires pour qualifier son équipe contre le Congo, en octobre dernier.


14 juin > 15 juillet 2018

ESPAGNE

Participations : 15 Palmarès / Meilleure performance : Vainqueur en 2010 (ADS) Sélectionneur : Julen LOPETEGUI (ESP) Classement FIFA : 8e

MAROC

Participations : 5 Palmarès / Meilleure performance : 1/8e de finale en 1986 (MEX) Sélectionneur : Hervé RENARD (FRA) Classement FIFA : 42e

IRAN

Participations : 5 Palmarès / Meilleure performance : 1er tour en 1978 (ARG), 1998 (FRA), 2006 (ALL) et 2014 (BRE) Sélectionneur : Carlos QUEIROZ (POR) Classement FIFA : 36e

PORTUGAL

Participations : 7 Palmarès / Meilleure performance : 3e en 1966 (ANG) Sélectionneur : Fernando SANTOS (POR) Classement FIFA : 4e

Si proches, si loin Pays frontaliers, l’Espagne, le Maroc et le Portugal se retrouvent aux côtés de l’Iran dans un groupe corsé. Avec plus ou moins de certitudes. ille-deux-cent-quatorze kilomètres. C’est l’étendue de La Raya, la frontière entre l’Espagne et le Portugal. Les deux pays partagent une longue bande de terre. Mais sur un terrain de football, leurs dynamiques récentes sont aux antipodes. Tel un phénix, l’ESPAGNE renaît de ses cendres. Sèchement sortie au premier tour de la Coupe du monde 2014, puis en huitièmes de finale de l’Euro 2016, la Roja est depuis invaincue. La correction infligée à l’Argentine (6-1), le 27 mars dernier, a marqué les esprits. Avant cela, les Espagnols étaient sortis premiers de leur groupe de qualification, pourtant composé de l’Italie. Le capitaine Sergio Ramos relativise ces succès : « Nous devons rester calmes car nous n’avons encore rien gagné. Nous devons garder cette ambition, mais sans être arrogants. » Présent depuis juillet 2016, le sélectionneur Julen Lopetegui a relancé une équipe en perte de vitesse. Derrière, Gérard Piqué (FC Barcelone) et Sergio Ramos (Real Madrid) restent des valeurs sûres. Devant, les Madrilènes Marco Asensio et Isco assurent. L’été russe sera également la dernière partition du chef d’orchestre Andrés Iniesta, avant sa retraite internationale.

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Le chiffre

3

Invaincu en éliminatoires, leader de son groupe devant la Corée du Sud, l’Iran a été le troisième pays à composter son ticket pour la Coupe du monde après la Russie et le Brésil.

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Le joueur

À SUIVRE

Sacré en 2010, Andrés Iniesta (Espagne) dispute son quatrième et dernier Mondial.

Le Portugal tremble, lieu monégasque João Moutinho. Le MAROC, lui, avance sans le Maroc flambe Les Portugais, eux, ont eu du mal à digérer leur succès à l’Euro 2016. La Seleção a dû attendre la dernière journée de la phase éliminatoire pour rallier la Russie. Une cinglante défaite face aux PaysBas (3-0), le 26 mars dernier, a révélé ses faiblesses. Le sélectionneur Fernando Santos se veut rassurant : « Je ne pense pas qu’on ait perdu notre confiance, je crois encore en ces joueurs pour l’avenir. » Comme toujours, le PORTUGAL pourra compter sur son capitaine Cristiano Ronaldo, ainsi que sur son mi-

complexe. Vingt ans après, les Lions de l’Atlas retrouvent la Coupe du monde. Avec le Français Hervé Renard à leur tête. Adulé en Afrique, le « Sorcier Blanc » voudra briller sur la scène internationale. L’entrée marocaine dans la compétition contre l’IRAN sera scrutée. Début mai, Rabat a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec Téhéran. L’Iran aurait aidé un mouvement indépendantiste du Sahara occidental. Les retrouvailles avec la Team Melli, elle aussi invaincue en qualification, s’annoncent tendues.

Cristiano RONALDO Poste : Attaquant Le quintuple Ballon d’or (2008, 2013, 2014, 2016, 2017) voudra surfer sur la vague de l’Euro 2016, remporté par le Portugal (en France). À 33 ans, l’attaquant du Real Madrid n’a plus de temps à perdre dans la seule compétition qui manque à son palmarès.


ARGENTINE Participations : 17 Palmarès / Meilleure performance : Vainqueur en 1978 (ARG) et 1986 (MEX) Sélectionneur : Jorge SAMPAOLI (ARG) Classement FIFA : 5e

ISLANDE

Participations : 1 Palmarès / Meilleure performance : 1ère participation Sélectionneur : Heimir HALLGRÍMSSON (ISL) Classement FIFA : 22e

CROATIE

Participations : 5 Palmarès / Meilleure performance : 3e en 1998 (FRA) Sélectionneur : Zlatko DALIC (CRO) Classement FIFA : 18e

NIGERIA

Participations : 6 Palmarès / Meilleure performance : 1/8e de finale en 1994 (USA), en 1998 (FRA) et 2014 (BRE) Sélectionneur : Gernot ROHR (ALL) Classement FIFA : 47e

Incertains Argentins Pourvue de talents indéniables, l’Argentine peine à se montrer performante. Elle devra se méfier de la Croatie, de l’Islande et du Nigeria dans un groupe piège. ionel Messi, Sergio Agüero, Paulo Dybala… Les noms font rêver. Mais sur le terrain, la réalité est tout autre. Si l’ARGENTINE a réussi à se qualifier pour la Coupe du monde, elle le doit à un homme : Lionel Messi. À Quito (Équateur) début octobre, la « Pulga » avait qualifié sa patrie, avec un triplé au terme d’une campagne de qualification chaotique. Depuis ? Une gifle reçue face à l’Espagne (6-1) fin mars a signalé les lacunes d’une équipe qui n’en est pas une, portée par ses individualités. Finaliste en 2014, l’Albiceleste semble à des années-lumières de son niveau d’antan. Pis, le pays est divisé. La légende Diego Maradona a dénigré le sélectionneur Jorge Sampaoli : « Il est arrivé en sélection avec une flopée d’adjoints, tout ça pour expliquer que la balle est ronde. Nous, qui sommes issus du monde du football, n’avons pas le souvenir d’avoir entendu un but de Sampaoli, ou que nous ait été commenté un but de Sampaoli. » (CNN).

L

Trois outsiders ambitieux Surprise de l’Euro 2016, avec un quart de finale face à la France, l’ISLANDE (348 000 habitants)

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Le chiffre

1

Grande première pour l’Islande ! Leader de son groupe de qualifications, la sélection insulaire s’est qualifiée pour la première Coupe du monde de son histoire.

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Le joueur

À SUIVRE

L’Argentine et Ángel Di María ont toujours battu le Nigeria en Coupe du monde.

est le premier pays à moins d’un million de ressortissants à participer à une Coupe du monde. Clapping, barbes fournies et longues touches… Le pays insulaire s’appuiera sur son état d’esprit pour créer la surprise. En qualifications, il avait fini en tête, devant les Ukrainiens, les Turcs… et les Croates. Les retrouvailles avec l’équipe au damier s’annoncent excitantes. La CROATIE possède un effectif de qualité avec des joueurs comme Luka Modric (Real Madrid), Ivan Rakitic (FC Barcelone) et Mario Mandžukic (Juventus de Turin). Vingt-ans après la demi-finale atteinte en France, Luka Modric croit en sa sélection : « En 1998, elle nous avait fait ressentir beaucoup

de fierté. Cette année, nous avons une équipe très talentueuse et je pense que nous pouvons rééditer son exploit ! » (SVT Sport). Dernier représentant du groupe, le NIGÉRIA est l’équipe africaine la plus expérimentée en Coupe du monde (sixième participation). Le sélectionneur allemand Gernot Rohr, passé par Bordeaux et Nice, anticipe « un défi physique face aux Islandais, technique contre les Croates et un défi tout court face aux Argentins » (RFI). Les Super Eagles retrouveront l’Albiceleste pour la cinquième fois dans la compétition. Jusqu’ici, ils ont toujours perdu. Mais cette fois, la donne pourrait changer.

Lionel MESSI Poste : Attaquant Le Barcelonais, également quintuple Ballon d’or (2009, 2010, 2011, 2012, 2015), avait frôlé le sacre en 2014 avec l’Argentine. À bientôt 31 ans, le meilleur buteur de la sélection albiceste (61 buts) vient en Russie pour laver l’affront.


14 juin > 15 juillet 2018

RUSSIE

PORTUGAL

FRANCE

ARGENTINE

BRÉSIL

ALLEMAGNE

BELGIQUE

POLOGNE

ARABIE SAOUDITE

ESPAGNE

AUSTRALIE

ISLANDE

SUISSE

MEXIQUE

PANAMA

SÉNÉGAL

ÉGYPTE

MAROC

PÉROU

CROATIE

COSTA RICA

SUÈDE

TUNISIE

COLOMBIE

URUGUAY

IRAN

DANEMARK

NIGERIA

SERBIE

CORÉE DU SUD

ANGLETERRE

JAPON

RUSSIE - ARABIE SAOUDITE 14 JUIN • MOSCOU LOUJNIKI 17 h

MAROC - IRAN 15 JUIN • ST-PETERSBOURG 17 h

FRANCE - AUSTRALIE 16 JUIN • KAZAN 12 h

ARGENTINE - ISLANDE 16 JUIN • MOSCOU SPARTAK 15 h

COSTA RICA - SERBIE 17 JUIN • SAMARA 14 h

ALLEMAGNE - MEXIQUE 17 JUIN • MOSCOU LOUJNIKI 17 h

BELGIQUE - PANAMA 18 JUIN • SOTCHI 17 h

COLOMBIE - JAPON 19 JUIN • SARANSK 14 h

ÉGYPTE - URUGUAY 15 JUIN • EKATERINBOURG 14 h

PORTUGAL - ESPAGNE 15 JUIN • SOTCHI 20 h

PÉROU - DANEMARK 16 JUIN • SARANSK 18 h

CROATIE - NIGERIA 16 JUIN • KALININGRAD 21 h

BRÉSIL - SUISSE 17 JUIN • ROSTOV-SUR-LE-DON 20 h

SUÈDE - CORÉE DU SUD 18 JUIN • NIJNI-NOVGOROD 14 h

TUNISIE - ANGLETERRE 18 JUIN • VOLGOGRAD 20 h

POLOGNE - SÉNÉGAL 19 JUIN • MOSCOU SPARTAK 17 h

RUSSIE - ÉGYPTE 19 JUIN • ST-PETERSBOURG 20 h

PORTUGAL - MAROC 20 JUIN • MOSCOU LOUJNIKI 14 h

DANEMARK - AUSTRALIE 21 JUIN • SAMARA 14 h

ARGENTINE - CROATIE 21 JUIN • NIJNI-NOVGOROD 20 h

BRÉSIL - COSTA RICA 22 JUIN • ST-PETERSBOURG 14 h

CORÉE DU SUD - MEXIQUE 23 JUIN • ROSTOV-SUR-LE-DON 17 h

BELGIQUE - TUNISIE 23 JUIN • MOSCOU SPARTAK 14 h

JAPON - SÉNÉGAL 24 JUIN • EKATERINBOURG 17 h

URUGUAY - ARABIE SAOUDITE 20 JUIN • ROSTOV-SUR-LE-DON 17 h

IRAN - ESPAGNE 20 JUIN • KAZAN 20 h

FRANCE - PÉROU 21 JUIN • EKATERINBOURG 17 h

NIGERIA - ISLANDE 22 JUIN • VOLGOGRAD 17 h

SERBIE - SUISSE 22 JUIN • KALININGRAD 20 h

ALLEMAGNE - SUÈDE 23 JUIN • SOTCHI 20 h

ANGLETERRE - PANAMA 24 JUIN • NIJNI-NOVGOROD 14 h

POLOGNE - COLOMBIE 24 JUIN • KAZAN 20 h

ARABIE SAOUDITE - ÉGYPTE 25 JUIN • VOLGOGRAD 16 h

ESPAGNE - MAROC 25 JUIN • KALININGRAD 20 h

*

AUSTRALIE - PÉROU 26 JUIN • SOTCHI 16 h

ISLANDE - CROATIE 26 JUIN • ROSTOV-SUR-LE-DON * 20 h

SERBIE - BRÉSIL 27 JUIN • MOSCOU SPARTAK * 20 h

CORÉE DU SUD - ALLEMAGNE 27 JUIN • KAZAN 16 h

ANGLETERRE - BELGIQUE 28 JUIN • KALININGRAD 20 h

JAPON - POLOGNE 28 JUIN • VOLGOGRAD 16 h

URUGUAY - RUSSIE 25 JUIN • SAMARA 16 h

IRAN - PORTUGAL 25 JUIN • SARANSK 20 h

*

DANEMARK - FRANCE 26 JUIN • MOSCOU LOUJNIKI 16 h

NIGERIA - ARGENTINE 26 JUIN • ST-PETERSBOURG * 20 h

SUISSE - COSTA RICA 27 JUIN • NIJNI-NOVGOROD * 20 h

MEXIQUE - SUÈDE 27 JUIN • EKATERINBOURG 16 h

PANAMA - TUNISIE 28 JUIN • SARANSK 20 h

SÉNÉGAL - COLOMBIE 28 JUIN • SAMARA 16 h

1ER GPE D - 2E GPE C 1ER JUILLET • NIJNI-NOVGOROD 20 h

1ER GPE F - 2E GPE E 3 JUILLET • ST-PETERSBOURG 16 h

1ER GPE H - 2E GPE G 2 JUILLET • MOSCOU SPARTAK 20 h

8e DE FINALE 1ER GPE A - 2E GPE B 30 JUIN • SOTCHI 20 h

1ER GPE C - 2E GPE D 30 JUIN • KAZAN 16 h

1ER GPE E - 2E GPE F 2 JUILLET • SAMARA 16 h

1ER GPE G - 2E GPE H 2 JUILLET • ROSTOV-SUR-LE-DON 20 h

1ER GPE B - 2E GPE A 1ER JUILLET • MOSCOU LOUJNIKI 16 h

QUARTS DE FINALE 1ER A OU 2E B - 1ER C OU 2E D 6 JUILLET • NIJNI-NOVGOROD 16 h

1ER E OU 2E F - 1ER G OU 2E H 6 JUILLET • KAZAN 20 h

1ER B OU 2E A - 1ER D OU 2E C 7 JUILLET • SOTCHI 20 h

1ER F OU 2E E - 1ER H OU 2E G 7 JUILLET • SAMARA 16 h

DEMI-FINALES VAINQUEUR Q1 - VAINQUEUR Q2 10 JUILLET • ST-PETERSBOURG 20 h *

*le *le *le *le

25 26 27 26

JUIN, JUIN, JUIN, JUIN,

TF1 TF1 TF1 TF1

retransmettra retransmettra retransmettra retransmettra

ESPAGNE-MAROC ou IRAN-PORTUGAL NIGERIA-ARGENTINE ou ISLANDE-CROATIE SERBIE-BRÉSIL ou SUISSE-COSTA RICA ANGLETERRE-BELGIQUE ou PANAMA-TUNISIE

TF1 retransmettra 5 HUITIÈMES DE FINALES et 3 QUARTS DE FINALE, en fonction des résultats.

MATCH 3e PLACE PERDANT D1 - PERDANT D1 14 JUILLET • ST-PETERSBOURG 16 h

FINALE VAINQUEUR D1 - VAINQUEUR D2 15 JUILLET • MOSCOU LOUJNIKI 17 h

STADES VAINQUEUR Q3 - VAINQUEUR Q4 11 JUILLET • MOSCOU LOUJNIKI 20 h

Baltika Arena

Cosmos Arena

Ekaterinbourg Arena

Stade Ficht

KALININGRAD 35 000 PLACES

SAMARA 45 000 PLACES

EKATERINBOURG 35 000 PLACES

SOTCHI 48 000 PLACES

Kazan-Arena

Stade Krestovski

Stade Loujniki

Stade de Mordovie

KAZAN 45 000 PLACES

SAINT-PÉTERSBOURG 67 000 PLACES

MOSCOU 80 000 PLACES

SARANSK 44 000 PLACES

Rostov Arena

Volgograd Arena

ROSTOV-SUR-LE-DON 45 000 PLACES

VOLGOGRAD 45 000 PLACES

Stade de Nijni Novgorod Stade du Spartak NIJNI NOVGOROD 45 000 PLACES

MOSCOU 47 000 PLACES


14 juin > 15 juillet 2018

BRÉSIL

Participations : 21 Palmarès / Meilleure performance : Vainqueur en 1958 (SUE), 1962 (CHI), 1970 (MEX), 1994 (USA) et 2002 (CDS/JAP) Sélectionneur : TITE (BRE) Classement FIFA : 2e

SERBIE

Participations : 5 Palmarès / Meilleure performance : 1/8e de finale en 1986 (MEX) Sélectionneur : Mladen KRSTAJIC (SER) Classement FIFA : 35e

COSTA RICA Participations : 5 Palmarès / Meilleure performance : 1/4 de finale en 2014 (BRE) Sélectionneur : Oscar RAMIREZ (COS) Classement FIFA : 25e

SUISSE

Participations : 7 Palmarès / Meilleure performance : 3e en 1966 (ANG) Sélectionneur : Vladimir PETKOVIC (BOS) Classement FIFA : 6e

Tranquille Brésil ? Avec la Suisse, le Costa Rica et la Serbie, la sélection auriverde dispose d’un groupe largement à sa portée. À moins que les séquelles de l’édition précédente ne rejaillissent… ersonne n’a oublié. Il y a quatre ans, à Belo Horizonte, l’Allemagne mortifiait le BRÉSIL, en demi-finale de « son » Mondial (7-1). Depuis, la Seleção va mieux. Dirigés par leur sélectionneur Tite, les Auriverde ont été les premiers à se qualifier pour la Russie. Là-bas, ils feront partie des favoris, menés par leurs Parisiens (Neymar, Marquinhos, Thiago Silva). Sur leur route, la SUISSE de Vladimir Petkovic. Le sélectionneur de la Nati a transformé le visage de son équipe, bien plus joueuse. Le COSTA RICA, ensuite. Portés par leur gardien madrilène Keylor Navas, les Ticos tenteront de rééditer l’exploit de 2014 (défaite

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Le joueur

À SUIVRE

P

NEYMAR Poste : Attaquant Le Brésil de Marcelo avait triomphé en Allemagne (1-0), le 27 mars en amical.

en quarts face aux Pays-Bas). La SERBIE, enfin. Des joueurs expérimentés guident cette jeune équipe : Branislav Ivanovic (34 ans), Aleksandar Ko-

larov (32 ans) et Nemanja Matic (29 ans). Trois adversaires idoines, donc, pour lancer le Brésil vers un sixième sacre. Que personne n’oublierait.

La star du PSG (26 ans) a sacrifié sa fin de saison française pour se soigner au Brésil. Avec un seul but : être en pleine forme en Russie.


ALLEMAGNE

Participations : 19 Palmarès / Meilleure performance : Vainqueur en 1954 (SUI), 1974 (RAF), 1990 (ITA) et 2014 (BRE) Sélectionneur : Joachim LÖW (ALL) Classement FIFA : 1er

MEXIQUE

Participations : 16 Palmarès / Meilleure performance : 1/4 de finale en 1970 (MEX) et en 1900 (MEX) Sélectionneur : Juan Carlos OSORIO (COL) Classement FIFA : 15e

CORÉE DU SUD

Participations : 10 Palmarès / Meilleure performance : 4e en 2002 (CDS/JAP) Sélectionneur : Shin TAE-YONG (CDS) Classement FIFA : 61e

SUÈDE

Participations : 12 Palmarès / Meilleure performance : Finaliste en 1958 (SUE) Sélectionneur : Janne ANDERSSON (POR) Classement FIFA : 23e

La poigne de l’Allemagne Le champion du monde en titre reste un rouleau compresseur. Le Mexique, la Suède et la Corée du Sud auront bien du mal à se dresser sur son passage. ix sur dix. L’ALLEMAGNE a réalisé un sans-faute en qualifications, fait unique en Europe. L’équipe de Joachim Löw, en poste depuis 2006, impressionne. Manuel Neuer (gardien, Bayern Munich), Mats Hummels (défenseur, Bayern Munich), Toni Kroos (milieu, Real Madrid), Thomas Müller (attaquant, Bayern Munich)… À chaque ligne sa star. Seul point d’ombre : les blessures. Neuer (pied) et Boateng (cuisse) restent incertains pour rallier la Russie. Face à la Mannschaft, le MEXIQUE honorera son éternel capitaine, Rafael Márquez (39 ans). L’ancien Monégasque devrait disputer son cinquième et dernier Mondial. Sans Zlatan Ibrahimovic, la SUÈDE cherche-

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Le joueur

À SUIVRE

D

Toni KROOS Poste : Milieu de terrain L’Allemagne de J. Draxler a gagné la Coupe des confédérations 2017 en Russie.

ra à confirmer son succès en éliminatoires contre la France, puis en barrages face à l’Italie. Enfin, portée par son ailier Son Heung-min (Tottenham, Ang),

la CORÉE DU SUD demeure coriace. Les Allemands restent favoris de leur poule, idéale pour démarrer la compétition et filer vers un cinquième sacre.

Il est une pièce maîtresse du jeu allemand. À 28 ans, son palmarès parle pour lui : champion du monde (2014) et multiiple vainqueur de la Ligue des champions (2013, 2016, 2017 et 2018 (?)).


14 juin > 15 juillet 2018

ANGLETERRE

Participations : 15 Palmarès / Meilleure performance : Vainqueur en 1966 (ANG) Sélectionneur : Gareth SOUTHGATE (ANG) Classement FIFA : 13e

PANAMA

Participations : 1 Palmarès / Meilleure performance : 1ère participation Sélectionneur : Hernan Dario GOMEZ (COL) Classement FIFA : 55e

BELGIQUE

Participations : 13 Palmarès / Meilleure performance : 4e en 1986 (MEX) Sélectionneur : Roberto MARTINEZ (ESP) Classement FIFA : 3e

TUNISIE

Participations : 5 Palmarès / Meilleure performance : 1er tour en 1978 (ARG), 1998 (FRA), 2002 (CDS/JAP) et 2006 (ALL) Sélectionneur : Nabil MAÂLOUL (TUN) Classement FIFA : 14e

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Du talent mais des tensions 1978 Le chiffre

L’Angleterre et la Belgique, têtes d’affiche du groupe, mais aussi la Tunisie manquent encore de liant pour exprimer pleinement leur potentiel en Russie. Le Panama, lui, s’y rend sans pression. ette fois, c’est la bonne ? À chaque Mondial, l’expression revient comme un leitmotiv. Cinquante-deux ans après, l’ANGLETERRE cherche encore les héritiers de la bande à Bobby Charlton afin d’atteindre le toit du monde. Pour retrouver une trace anglaise dans le dernier carré d’une grande compétition, il faut remonter à l’Euro 1996. Chez eux, les Three Lions avaient été éliminés par les Allemands en demi-finale, après un tir au but manqué par… Gareth Southgate, l’actuel sélectionneur. Avec lui, les Anglais ont fini meilleure défense européenne des qualifications (trois buts encaissés, à égalité avec l’Espagne). Et l’attaque ? Tout aussi virevoltante avec les cadres de Tottenham Dele Alli et Harry Kane. Sur le papier, l’Angleterre dispose de certitudes. Mais sur le terrain, elle est trop souvent apparue inhibée par l’enjeu. D’autant plus qu’elle se déplace en terre hostile, en Russie, après l’affaire Skripal.

C

Martinez - Maâloul, même combat La tension existe aussi en BELGIQUE, mais elle reste interne et cantonnée au football. La problématique se résume par les

Lors de l’édition 1978, en Argentine, la Tunisie avait battu le Mexique en poules. Une victoire historique : la première d’une équipe africaine en Coupe du monde.

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Le joueur

À SUIVRE

L’Angleterre et Kyle Walker n’ont pris qu’un but sur leurs six derniers matchs.

mots de Kevin De Bruyne, à l’issue des six buts encaissés par les Diables Rouges face à la Bosnie (4-3) et au Mexique (3-3), fin 2017 : « On doit trouver un plan tactique pour l’équipe. Je pense que défensivement il y a trop d’espaces, car nous n’avons pas le courage de placer l’équipe plus haut. » Le casse-tête pour le sélectionneur espagnol Roberto Martinez est là : gérer les egos et créer un collectif pour atteindre l’objectif fixé par l’attaquant de Chelsea (Ang) Eden Hazard : « On a un seul objectif : arriver en finale. On est plus mature qu’en 2014 et on a plus d’expérience. » En TUNISIE, le talent brut est bien moindre, mais le problème

du collectif est identique. Emmenés par l’attaquant rennais Wahbi Khazri, les Aigles de Carthage volent vers le Mondial, douze ans après. Et leur qualification a fait des envieux. De nombreux binationaux, jusque-là réticents, se bousculent désormais pour arborer la tunique tunisienne. Le processus divise tout le pays. Le mot d’ordre pour le sélectionneur Nabil Maâloul ? « La cohésion ». Au PANAMA, toute une nation fête la première participation de sa sélection à un Mondial. Limités techniquement, les Canaleros ont déjà réussi leur tournoi, grâce à une qualification obtenue après dix campagnes infructueuses. Pour eux, cette fois, c’est la bonne.

Kevin de BRUYNE Poste : Milieu de terrain

Champion d’Angleterre, le milieu de Manchester City (26 ans) a fini meilleur passeur du championnat anglais avec 16 offrandes. En Russie, sa vision du jeu et sa qualité de passe devraient faire merveille dans le jeu des Diables Rouges.


COLOMBIE

Participations : 6 Palmarès / Meilleure performance : 1/4 de finale en 2014 (BRE) Sélectionneur : José PÉKERMAN (ARG) Classement FIFA : 16e

POLOGNE

Participations : 8 Palmarès / Meilleure performance : 3e en 1974 (RFA) et 1982 (ESP) Sélectionneur : Adam NAWALKA (POL) Classement FIFA : 10e

JAPON

Participations : 6 Palmarès / Meilleure performance : 1/8e de finale en 2002 (CDS/JAP) Sélectionneur : Akira NISHINO (JAP) Classement FIFA : 60e

SÉNÉGAL

Participations : 2 Palmarès / Meilleure performance : 1/4 de finale en 2002 (CDS/JAP) Sélectionneur : Aliou CISSÉ (SEN) Classement FIFA : 28e

Un fort accent messin

Eiji Kawashima pour le Japon, des anciens Grenats au Sénégal… Le FC Metz sera dignement représenté dans un groupe où la Pologne et la Colombie font figure de favoris. eize ans après, les Lions de la Teranga s’apprêtent à rugir de nouveau. En 2002, en Corée et au Japon, le SÉNÉGAL n’avait fait qu’une bouchée de la France et de la Suède, avant de tomber sur un os face à la Turquie, en quarts. Aliou Cissé, capitaine à l’époque, est devenu sélectionneur. Pour le Mondial russe, sa bande effectuera sa préparation en… France, à Vittel « en raison des coûts,du temps qu’il fait en juin au Sénégal et de l’état de la pelouse du stade à Dakar ». Un autre motif explicatif serait la centaine de kilomètres qui séparent la ville vosgienne de Metz, club commun à de nombreux cadres de la sélection. Le défenseur de Naples Kalidou Koulibaly (présent entre 2010 et 2012) et les attaquants rennais Diafra Sakho (20082014) et Ismaïla Sarr (2016-17) sont tous passés chez les Grenats. Sans oublier la star de la sélection, Sadio Mané, aujourd’hui étincelant du côté de l’Angleterre, à Liverpool. L’ancien Messin (2011-2012) reste modeste lorsqu'il évoque les ambitions de son pays : « Nous savons que nous avons de grosses qualités individuelles et collectives, qu’il y a du talent dans ce groupe. Mais nous avons besoin de temps, même si nos supporters aimeraient que ça aille plus vite. » (Eurosport)

S

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Le chiffre

43

L'ancien portier colombien F. Mondragón (passé par le FC Metz) est le plus âgé à avoir disputé un match de Mondial (43 ans et 3 jours). En Russie, son record pourrait tomber si le gardien égyptien Essam El Hadary (45 ans) venait à jouer.

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Le joueur

À SUIVRE

L’ancien Messin Sadio Mané (à droite) a fait ses débuts professionnels avec le FC Metz en 2012.

Le Japon en eaux troubles Les Sénégalais croiseront la route du JAPON d’ Eiji Kawashima, gardien du FC Metz. Malgré sa sixième qualification consécutive pour la Coupe du monde, la sélection japonaise est actuellement en plein marasme. À quelques mois du début de la compétition, la fédération a décidé de changer de sélectionneur. Exit Vahid Halilhodzic, remplacé par Akira Nishino. Une décision inattendue pour le Franco-bosniaque : « C’est le moment le plus difficile de ma carrière ! Je ne comprends rien à ce qui s’est passé. On m’a jeté à la poubelle. »

Sereine et enthousiaste, la COLOMBIE de Radamel Falcao (AS Monaco) s’affiche comme le favori du groupe. Le 23 mars dernier, les Cafeteros avaient renversé l’équipe de France, chez elle, à Saint-Denis (3-2). Un véritable tour de force réalisé par les coéquipiers du milieu offensif James Rodriguez (Bayern Munich). Le meilleur buteur du Mondial 2014 retrouvera, d’ailleurs, son coéquipier bavarois Robert Lewandowski. À 29 ans, le capitaine et meilleur buteur de l'histoire de la POLOGNE va disputer sa première Coupe du monde. Et il compte bien marquer la compétition de son empreinte.

Robert LEWANDOWSKI Poste : Attaquant

À 29 ans, l’attaquant du Bayern Munich (ALL) empile aussi les buts avec son pays. Meilleur buteurde la sélection (52 réalisations), « Lewa » a été le joueur le plus prolifique des qualifications européennes, avec 16 buts marqués. Du jamais-vu !


14 juin > 15 juillet 2018

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ORS-JEU

La VAR en chiffres

Le conseil de la FIFA a adopté l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), fin mars, pour les soixante-quatre matchs du Mondial. Plongée au cœur du dispositif. La VAR pourra être utilisée dans quatre situations. Deux cas ne devraient souffrir d’aucune contestation : la validation d’un but et l’identification d’un joueur à sanctionner. Les deux autres s’annoncent sujets à débats : désignation d’un penalty et attribution d’un carton rouge. La salle d’opération vidéo est composée de neuf membres : un représentant de la FIFA, quatre techniciens et quatre arbitres. Parmi eux, le VAR principal communiquera avec l’arbitre central. Ses trois adjoints s’occuperont de différentes tâches.

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Le premier scrutera le match en cas de vérification, le deuxième sera assigné à la règle du hors-jeu et le dernier devra épauler chacun et coordonner tout le monde. Enfin, le représentant de la FIFA communiquera les décisions arbitrales aux diffuseurs et spectateurs. Sifflets centraux, assistants, spécialistes vidéo… Cent-douze arbitres ont été désignés par la FIFA à la Coupe du monde. Parmi eux, trois Français : Clément Turpin (35 ans, arbitre central) et ses assistants Nicolas Danos et Cyril Gringore.

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S’il le souhaite, l’arbitre central pourra consulter les images lui-même.

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Tradition & modernité En plus de rendre h o m mage au ballon du Mondial 1970, le

Telstar 18 sera équipé d’une puce afin que les fans puissent recueillir informations et statistiques sur leur smartphone.

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Zabivaka

Le loup Zabivaka, dont le nom signifie « celui qui marque» en russe, a été élu mascotte officielle de la compétition par plus d’un million d’internautes, fin 2016.


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RONOSTICS

Ils voient tous Griezmann Grégory Proment, milieu du FC Metz, 26 buts (1997-2006 puis 2012-2013) : Ses favoris : « J’en vois quatre : l’Allemagne, le Brésil, l’Espagne et la France. » La finale et le vainqueur : « La France va gagner, contre le Brésil, vingt-ans après. » Le meilleur joueur : « Antoine Griezmann. Il a été très intéressant en finale de la Ligue Europa contre l’OM. Il est très adroit devant le but. » La surprise : « Je pense que le Portugal va être très vite éliminé, là, je vois bien le Maroc se qualifier avec l’Espagne. »

Mickaël Isabey, milieu du FC Sochaux, 31 buts (1997-2009) : Ses favoris : « Quatre équipes se détachent : l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil et la France. » La finale et le vainqueur : « Je vois bien la France contre l’Argentine, gagner trois à zéro, comme en 1998. » Le meilleur joueur : « Antoine Griezmann. C’est un attaquant très talentueux et efficace. Son grand match en finale de Ligue Europa laisse présager un Grand Mondial. » La surprise : « L’Espagne reste dans un nouveau cycle. Je les vois en difficulté, en panne de résultats. »

Xavier Collin, entraîneur d’Epinal depuis 2015. Ses favoris : « C’est très ouvert. Pour moi, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne et la France sont favoris. Mais il y a aussi les Sud-Américains : l’Argentine et le Brésil. » La finale et le vainqueur : « Je vois bien une finale Brésil-Espagne, avec une victoire de la Roja. » Le meilleur joueur : « Allez, on va dire un Français : Antoine Griezmann. Ce serait sympa qu’il marque 5 ou 6 buts. » La surprise : « L’Angleterre. On ne parle pas beaucoup d’eux, mais c’est une équipe d’une grande qualité. »

Frédéric Biancalani, ancien défenseur de l’AS Nancy Lorraine (1993-2001) : Ses favoris : « L’Italie… Non, je rigole. Je vais faire classique : l’Allemagne,l’Argentine, le Brésil et la France. » La finale et le vainqueur : « La France, j’espère ! Après, peu importe l’adversaire : une finale, ça se gagne. » Le meilleur joueur : « Je vois et j’espère Antoine Griezmann, dans la lignée de son Euro 2016 et de sa belle fin de saison avec l’Atlético. » La surprise : « Méfions-nous des équipes asiatiques et africaines qui progressent. Allez, on va dire le Maroc et le Japon. »

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Citoy-foot

Le samedi 16 juin, jour du premier match de l’équipe de France en Russie, le centre social et culturel Pauline-Kergomard de Verdun organise le tournoi « Citoy-foot » avec tous les centres sociaux de la Meuse. Le matin, l’ancien joueur du FC Metz David Terrier, désormais parrain de l’association « Foot de bonheur », animera une conférence sur la citoyenneté.

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Mini Mondial

Le FC Bulgnéville Contrex Vittel a lancé sa mini Coupe du monde, début mai. Douze équipes de dix joueurs, âgés de 11 à 15 ans, visent la finale du 13 juin à Vittel. Le tournoi est aussi l’occasion de sensibiliser les jeunes aux notions de fairplay, de mixité et de citoyenneté. Kalidou Koulibaly, international sénégalais et défenseur de Naples, en est le parrain.


14 juin > 15 juillet 2018

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UPPORTERS DE LORRAINE

ce. b de Fran Quirot, lu t C n e s r c e t in r V po r du Sup fondateu

Sylva in présid Quirot, ent du Suppo rters C lub

de Fra nce.

Le Clairefontaine du supporter est en Lorraine Le Supporters Club de France, dont le siège est basé à Frouard chez son président Sylvain Quirot, sera encore de la partie lors de la Coupe du monde en Russie. Ambiance garantie. es compétitions passent, les sélectionneurs et les joueurs aussi mais il y a bien une chose qui ne change pas au sujet des Bleus, c’est le soutien du Supporters Club de France. La première association de fans de football en France a été déclarée au Journal Officiel, en 1995. Son siège se situe à Frouard, dans la banlieue nancéienne, au domicile de son président Sylvain Quirot. « Mon frère jumeau Vincent est à l’origine de tout. Au départ, pour l’Euro 1992 en Suède, c’est lui qui a créé le Platini Supporters Club de France pour soutenir Michel Platini, le sélectionneur national à l’époque. On est devenu le Supporters Club de France trois ans plus tard.» Depuis, la machine à déplacements et à encouragements pour les Bleus n’a fait que grandir, malgré la disparition tragique de Vincent Quirot dans un accident sur la route du ValD’ajol, en 2001. « C’est pour lui que j’ai repris la présidence de l’association et j’en suis fier » , confie son frère jumeau Sylvain, aussi dévoué que courageux, lui-même contraint de lutter contre la maladie depuis de longs mois

L

Le Supporters Club de France suit aussi les équipes nationales de handball, basket et volley.

Près de cent Lorrains au Mondial Ses proches se demandent souvent où Sylvain va chercher toute son énergie. Toujours aux petits oignons, il s’occupe de la question des transports, des billets et organise même des buffets pour des grands moments de convivialité. « C’est sûr que ça me prend du temps mais j’adore ça ! Et quand j’ai un coup de fatigue, ça repart vite en pensant aux matches qui arrivent et au bonheur que l’on

va partager entre supporters.» Si les Bleus comptent des millions et des millions de fans partout dans le pays, et même au-delà des frontières, c’est bien dans cette petite commune de Frouard que se préparent les grands déplacements comme celui de la Coupe du Monde. Chez Sylvain Quirot, c’est un peu le « Clairefontaine des supporters ». Près de cent Lorrains iront soutenir la bande à Didier Deschamps cette année en Russie. Comme tous

les fans des Bleus, Sylvain Quirot rêve d’un long et beau parcours de l’équipe de France mais, il sait déjà qu’il a gagné : « Tous les supporters présents en Russie vont rentrer avec des souvenirs incroyables, quels que soient les résultats de nos Bleus. C’est quelque chose qui n’a pas de prix.» Qu’on compte en roubles ou en euros.

Romain JACQUOT


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UPPORTERS DE LORRAINE

Avec la banderole de Sarreguemines évidemment

Cédric Schramm va tenter d’introduire la banderole « Sarreguemines » dans les stades du Mondial. En habitué. ’est l’histoire d’une banderole qui a pris l’habitude de faire le tour du monde, de promouvoir la ville de Sarreguemines dans les grands événements sportifs et qui va tenter de s’exposer dans les stades de Russie, cet été. Son propriétaire, Cédric Schramm, 42 ans, a déjà son billet d’avion pour un atterrissage le 21 juin à 200 km du stade. La suite ? Comme d’habitude : « De la débrouille pour rejoindre Ekaterinbourg, pour trouver où dormir et pour obtenir une entrée pour le deuxième match des Bleus. Marché noir, sans doute… » Cette banderole bleu, blanc, rouge est passée à la postérité depuis les

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JO de Rio, en 2016. Rares étaient les épreuves où elle n’apparaissait pas en arrière-plan. Elle était même visible à l’écran lors de la cérémonie d’ouverture. Ce qui a valu à Cédric Schramm d’être fait citoyen d’honneur de la ville de Sarreguemines. Ce salarié de la SCNF s’est donc « pris au jeu » et veille à installer sa banderole là où les caméras sauront l’immortaliser, mais il s’interroge sur ses chances dans un événement verrouillé par la Fifa. « Je n’y crois pas trop, mais je vais essayer », confie-t-il. Sinon ? Il regardera les matches. Car son plaisir originel est ailleurs : « Faire du sport, voir Ch. J. du sport et voyager ».

crédit photo : Christian Jougleux

Cédric Schramm, l’homme à la banderole « Sarreguemines »


14 juin > 15 juillet 2018

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USSES DE CHEZ NOUS

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De la Lorraine Ă Moscou Pendant le Mondial, des fans venus des quatre coins de la planète poseront leurs valises en Russie. Parmi eux, Ludovic Hudebine et Daria Smorzhevskaya, couple franco-russe de Montigny-lès-Metz. 0 juin 2018. Dans un monde parfait, la France, en tĂŞte de son groupe, dispute son huitième de finale face au 2e du groupe D. Du moins, c’est ce qu’ont imaginĂŠ Ludovic Hudebine et Daria Smorzhevskaya, habitants de Montigny-lès-Metz, lorsqu’ils ont prĂŠparĂŠ leur voyage pour la Russie. ÂŤ On a fait le pari que l’Êquipe de France finirait première de son groupe Âť, explique Ludovic. ÂŤ On a donc pris des places pour le huitième de finale de ce groupe-lĂ , le 30 juin Ă Kazan, et pour le quart de finale le 6 juillet. LĂ aussi, on espère voir la France Âť. Ce voyage, planifiĂŠ il y a dĂŠjĂ quelques temps, a commencĂŠ Ă prendre forme au mois de dĂŠcembre. ÂŤ J'ai soumis l’idĂŠe Ă des amis et deux d’entre eux ĂŠtaient partants. Après le tirage au sort, en dĂŠcembre, on a rĂŠservĂŠ nos logements Âť.

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Combien ça coĂťte ? Les billets d’avion, les logements, les places pour assister aux matches‌ Les prix sont aujourd’hui devenus exorbitants, Ă quelques jours de la compĂŠtition. Pour se dĂŠplacer de Bruxelles Ă Moscou, puis de Moscou Ă Kazan, et se loger sur place, le

Les trois mĂŞmes couleurs, deux drapeaux mais une passion identique, le football.

couple ÂŤ s’y est pris Ă l’avance Âť, et la note s’Êlève Ă ÂŤ environ 1700 euros Âť. Et pour assister aux matches ? ÂŤ On visait la catĂŠgorie 3, mais la dernière phase pour acheter les billets, c’Êtait : premier arrivĂŠ, premier servi. Il ne restait que les places les plus chères, en catĂŠgorie 1. Environ 500 euros par personne les deux matches Âť, dĂŠtaille l’homme âgĂŠ de 49 ans.

'' Le Mondial va redorer l’image de la Russie '' Au moment d’Êvoquer quelles Êquipes ils vont supporter pen-

dant la compĂŠtition, les amoureux rĂŠpondent Ă l’unisson : ÂŤ le France et la Russie Âť. DĂŠjĂ prĂŠsents Ă Sotchi pour les Jeux Olympiques d'hiver 2014, Ludovic et Daria voient d’un bon Ĺ“il l’organisation du Mondial au pays de Vladimir Poutine. ÂŤ C’est bien fait, comme les trains gratuits pour les supporters par exemple. Ce sera une vraie fĂŞte, une vraie rĂŠussite d’un pays fascinant et mystĂŠrieux Âť, d’après Ludovic. Pour Daria, originaire de Novorossiisk, au bord de la Mer Noire, ÂŤ le Mondial va redorer l’image de la Russie Âť. En dehors de la compĂŠtition,

les jeunes mariĂŠs ont prĂŠvu quelques visites. ÂŤ On a aussi choisi en fonction des villes. Kazan est magnifique, mĂŞme si je n’y suis encore jamais allĂŠ. Entre les deux matches, on espère voir l’entraĂŽnement des Bleus, Ă Istra, au nord de MoscouÂť, justifie Ludovic. ÂŤ Je ne suis jamais allĂŠe Ă Kazan non plus, ce sera la première fois. C’est beaucoup plus beau que certaines villes comme Rostov Âť, conclut Daria.

F. T.


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ÉDIAS

Diffuseurs Officiels

Stéphane Lannoy, ancien arbitre international (20022017) sera consultant pour le groupe TF1/LCI. n an après votre retraite, vous voilà de l’autre côté de l’écran, comme consultant. Comment appréhendezvous ce nouveau rôle ?

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Le onze des consultants : Charbonnier (RMC) Lebœuf Desailly (RMC) (BeIN) Sagnol (RMC) Larqué (RMC) Djorkaeff (TF1)

Lizarazu (TF1)

Petit (RMC) Pirès (BeIN) Anderson (BeIN)

‘‘ Éclairer le téléspectateur ‘‘

Giuly (TF1)

Manager : A. Wenger (BeIN) Coach : J. Mourinho (RT) Adjoint : P. Dupraz (TF1) Remplaçants : Alonso (L’Equipe TV), Di Méco (RMC), Dhorasoo (L’Equipe TV), Papin (BeIN), Giresse (France Info), Dugarry (RMC). Arbitre : S. Lannoy (TF1)

« Très sereinement. C’est une nouvelle mission que je prends avec beaucoup de sérieux. C’est un domaine intéressant que je voulais explorer. Je suis très fier et content. Cette année, je suis resté accroché au monde du football. Je regarde encore deux matchs par week-end, minimum. »

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uel sera votre rôle en plateau ?

« Je serai là pour parler d’arbitrage, bien entendu, et plus précisément pour expliquer toutes les décisions controversées. Mon but est d’éclairer le téléspectateur sur l’outil vidéo, notamment, car c’est totalement nouveau. Je me vois faire de la

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Bon à

SAVOIR

Sur quelles chaînes ? Le groupe TF1 diffusera les 28 plus belles affiches de la compétition, dont les matchs des Bleus. BeIN Sports retransmettra l’intégralité des 64 rencontres.

La der de Captain Larqué Jean-Michel Larqué mettra un terme à 40 ans de carrière médiatique après la Coupe du monde qu’il analysera sur RMC.

pédagogie, et non de la polémique, comme certains consultants. »

’idée est-elle, également, d’améliorer l’image de l’arbitre auprès du grand public ?

L

« Il y a de ça, en effet. Mais, surtout, je veux éviter que les téléspectateurs croient certaines choses dites par des gens qui ne connaissent même pas les lois du jeu. L’idéal serait de rendre l’arbitrage intelligible au plus grand nombre. »

Le Mondial en direct Dernières infos, analyse, comptes rendus… Vivez le Mondial dans les pages et sur le site de L’Est Républicain, du Républicain Lorrain et de Vosges Matin, en compagnie de nos quatre envoyés spéciaux en Russie.


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