Lauriers des collectivités 57

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Supplément du Républicain Lorrain, ne peut être vendu séparément

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DES COLLECTIVITÉS LOCALES


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EDITO

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UNE PROXIMITÉ COMMUNE

n créant les Lauriers des Collectivités territoriales, nous avons souhaité, avant toute chose, promouvoir une dynamique gratifiante des actions menées par ces centaines de mairies qui jalonnent nos départements et font vivre l’économie de notre région. Quoi de plus naturel, puisque nous développons, ensemble, depuis des décennies, une stratégie commune de proximité, proche des citoyens, en parfaite osmose avec les conseils municipaux et le monde associatif. Le quotidien régional a pour mission essentielle de relater les faits et méfaits de l’actualité locale, mais également de mettre en lumière les actions valorisantes développées dans nos villes et villages. La mairie demeure, quant à elle, l’entité majeure de la vraie citoyenneté. En cherchant à améliorer la vie de ses habitants elle contribue, chaque jour, à façonner un avenir meilleur à sa population, tout en veillant au respect scrupuleux des valeurs de la République : liberté, égalité et fraternité. C’est en s’appuyant sur cette logique de reconnaissance du travail accompli par des milliers d’élus locaux, que les journaux de votre région ont décidé d’unir leurs forces afin de promouvoir les réalisations marquantes de ces dernières années dans nos communes, sans distinction d’importance. De la grande agglomération au petit bourg, nous avons placé, sur un même plan, l’initiative locale favorisant le mieux-être des citoyens. D’un réseau d’alerte interconnecté dans un village à un outil de rayonnement culturel au cœur d’une métropole, nous avons récompensé, le 23 mai au Galaxie d’Amnéville, pour la Moselle et le 25 mai au Zénith de Nancy, pour l a Meurthe-et- Moselle, des démarches exemplaires identifiées par nos journaux.

La fête de la territorialité

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Il a bien sûr fallu faire des choix, pour départager des projets tout aussi pertinents et mobilisateurs que ceux des lauréats. Que les nominés, non retenus, ou les communes non sélectionnées, ne nous en tiennent pas rigueur. Ce palmarès doit être reçu comme une valorisation du savoir-faire communal, dans son ensemble, et non comme un banal alignement de remises de trophées, à des individualités. C’est dans cet esprit fédérateur et consensuel que cette première édition des Lauriers des Collectivités territoriales, a été organisée, en partenariat étroit avec les associations des maires (AMF et AMR), les Conseils départementaux de la Moselle et de Meurthe-et-Moselle, les Communautés d’agglomération de Metz et de Nancy, la Caisse des Dépôts régionale et de prestigieux partenaires privés, qui ont rejoint cette fête de la territorialité. Je les en remercie vivement, sans eux nous n’aurions pu aller au bout de notre initiative. Il s’agit de la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne -Ardenne, SFR, Veolia, Demathieu Bard, Renault-Batilly, Viessmann, Batigère et Terralia. Un remerciement tout aussi appuyé, enfin, au grand témoin de ces deux soirées, en la personne de Jean-Pierre Pernaut qui, d’un TGV à l’autre, a relié Metz et Nancy au sortir de son journal de 13 h. Journellement, sur TF1, en lien avec des correspondances de la Presse Quotidienne Régionale, il s’efforce de mettre en valeur les richesses de notre patrimoine communal et artisanal. Ce défenseur de la proximité sera sans doute un précieux ambassadeur afin de promouvoir la qualité des atouts de nos communes et la dynamique de ce précieux maillage du territoire, constitué par les élus locaux. Christophe MAHIEU, Directeur Général du Républicain Lorrain, de l’Est Républicain et de Vosges Matin,


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MAIRIE DE CRÉHANGE COUP DE CŒUR

a Ville de Créhange avec l’association «Vivons le sport ensemble» mène depuis de nombreuses années une politique d’accueil des personnes en situation de handicap (facilité d’accès au bâtiment…) Et cela fonctionne très bien car les résultats nous le prouvent. L’association a dépensé plus de 50 000 € pour l’accueil, le transport, l’achat de matériel et d’équipements spécifiques et la formation. Plus de 30 bénévoles nous aident dans cette mission.

François Lavergne, maire de Créhange

Originalité ou intérêt du projet Le projet a débuté en 2006, son but : - permettre à des personnes en situation de handicap de pratiquer une activité sportive et intégrer les clubs sportifs. La pratique d’activités physiques est sans conteste aussi utile à une personne handicapée qu’à une personne valide. - Pratiquer un sport ou une activité associative, c’est enrichir ses loisirs, établir des relations conviviales. C ’est aussi s’intégrer à la vie sociale à travers la vie associative avec d’autres personnes. Unique dans la région et le secteur, ce projet permet aux personnes en situation de handicap de pratiquer un sport avec les valides dans une association partenaire quelque soit l’âge et le handicap.

Coût du projet - Montage financier Georges Kirchner, Adjoint au Maire de Créhange, Gérard Zimmermann, Président de l’association «Vivons le sport ensemble» Joseph Muller, représentant de l’Association des Paralysés de France

Charges, coût : 30 000 € : transport, achat matériel spécifique, intermédiaire, réceptions, missions, etc... Produits : 30 000 € - Subvention du Conseil Départemental de la Moselle, Ville de Créhange, DUF c/c, sponsors et dons.

ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE Se regrouper pour progresser La Fédération départementale des Maires et Présidents d’E.P.C.I. de la Moselle, dans le respect d’une stricte neutralité, poursuit un double objectif. Elle apporte aux élus locaux un concours, dans le cadre de leurs fonctions électives sous la forme d’actions de formation et d’information et permet par des rencontres, l’échange mutuel d’expériences. Elle représente l’ensemble des maires de la Moselle et des présidents d’E.P.C.I. dans leur diversité, auprès des pouvoirs publics. Quel est le lien entre votre entité et les collectivités territoriales ? La FDMM est la correspondante mosellane de l’Association des Maires de France. Elle regroupe les maires et présidents d’EPCI (intercommunalités) de la Moselle. Elle est un réseau d’information, de formation et de soutien entre les maires. Elle représente aussi l’ensemble des maires auprès des instances étatiques, régionales et départementales. Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ?

François GROSDIDIER Sénateur-Maire de Woippy, Président de la Fédération Départementale des Maires de la Moselle

Ce réseau permet un conseil approprié, mais aussi l’échange des bonnes pratiques et des initiatives probantes. La multiplicité des problèmes auxquels sont confrontés les maires le rend plus nécessaire que jamais. Nous revendiquons aussi un droit à

l’innovation et à l’expérimentation systématique, à une époque où la réglementation surabondante et sa mise en œuvre tatillonne entrave comme jamais la capacité d’action des communes. Quelles sont vos perspectives de développement dans l’innovation technologique, le développement durable et la promotion de l’image de notre région ? La mutiplicité et la complexité grandissantes des problèmes, en même temps que la réduction des moyens financiers, nous conduisent à une quête constante de méthodes nouvelles et de moyens nouveaux, pour faire aussi bien sinon mieux, avec moins. Les rigidités administratives et juridiques nous gênent hélas dans cette quête. Quant au développement durable, qui conjugue les dimensions économiques, écologiques et sociales, il est dans la vocation

même des collectivités publiques que nous sommes. La conscience citoyenne aiguë des maires en font les champions du principe « penser global, agir local ». Enfin, ils ont un amour charnel pour leur territoire et une obsession, son attractivité qui conditionne tout le reste. Mais ils savent que l’image n’est pas d’abord une question de communication. On ne peut pas mentir. L’image est celle de la réalité. Elle ne peut être bonne si la réalité ne l’est pas. En revanche, surtout dans notre région, l’image peut ne pas être à la hauteur de la réalité. La communication peut y parfaire. Mais elle doit toujours se fonder sur une réalité et, si celle-ci doit être améliorée, être précédée par des actions concrètes. Cet ancrage dans la réalité, c’est ce qui caractérise les maires plus que tout autre élu ou responsable public.


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MAIRIE DE TERVILLE INNOVATION ARCHITECTURALE

ransformer une église désaffectée en médiathèque, pour une parfaite intégration au cœur du village de Terville est une réalisation exemplaire en matière de développement durable. Fondée en 1492, reconstruite en 1860, l’église de Terville fut le lieu de culte des Tervillois jusqu’à la construction de l’actuelle église Saint-Sébastien. L’ancienne église a alors été transformée en salle de sport en 1955, puis en gymnase jusqu’en 2004, date à laquelle Patrick Luxembourger, maire de Terville, a pris un arrêté interdisant son utilisation pour cause de vétusté. L’idée de l’équipe municipale de donner une seconde vie à l’ancienne église permet aujourd’hui aux Tervillois, très attachés à leur histoire, de retrouver l’architecture de l’édifice cultuel, sa lumière et sa voûte étoilée. Originalité ou intérêt du projet Patrick Luxembourger et son équipe municipale avaient une idée précise concernant l’architecture du projet de médiathèque. Ils ont fait le pari d’un projet exemplaire : conserver l’architecture d’une chapelle du XVe siècle, respecter son implantation au cœur du village pour transformer ces atouts en une médiathèque centrale, intégrée au paysage urbain, atypique, lumineuse, apaisante. Cette requalification d’un ancien édifice cultuel s’inscrit dans une véritable démarche de développement durable, tant dans les choix intégrés des procédés de construction que dans les cibles d’écogestion et de création d’un bel environnement intérieur. Pour mener à bien ce projet ambitieux, la municipalité a fait appel à des concepteurs architecturaux français (Philippe Schmitt à Thionville) et luxembourgeois (Jim Clemes) qui se sont imprégnés de l’histoire de cette église pour lui donner sa nouvelle vocation. Le projet visait à requalifier entièrement l’édifice cultuel en développant sur 538 m2, répartis sur trois niveaux. Le concept s’est développé autour de l’idée de conserver et de valoriser le volume de l’édifice, sans faire abstraction de son affectation ecclésiastique initiale. Il a ainsi été décidé d’enlever le faux plafond existant et de rendre la charpente visible afin

Patrick Luxembourger, Maire de Terville.

d’accentuer l’impression d’espace. La rampe symbolise un cheminement partant de l’accueil à la salle de travail placée dans l’ancienne nef, sous une voûte bleue étoilée reconstituée à l’identique. Les circulations intérieures invitent le public à passer d’un rez-de-chaussée consacré à l’accueil, aux expositions et aux ateliers pédagogiques, vers un deuxième niveau dédié aux livres et conduisant au cœur de l’ancienne nef réhabilitée, puis un troisième adapté aux plus jeunes lecteurs. Une attention particulière a été portée sur le choix des matériaux en rapport à l’acoutisque, à la poussière, à l’électricité statique et à la conservation des livres et œuvres exposés.

Coût du projet - Montage financier FINANCEURS

MONTANT %

DRAC

462 679,50 €

29,54 %

Conseil Général 57

209 327,00 €

13,36 %

FEDER

200 000,00 €

12,77 %

Région Lorraine

150 000,00 €

9,58 %

1 022 006,50 €

65,25 %

544 259,00 €

34,75 %

Total Ville de Terville

CAISSE DES DÉPÔTS Investir dans le Grand Est La Caisse des dépôts et consignations et ses filiales constituent un groupe public au service de l’intérêt général et du développement économique du pays. Le Groupe remplit des missions d’intérêt général en appui des politiques publiques conduites par l’Etat et les collectivités locales et peut exercer des activités concurrentielles. La Caisse des dépôts et consignations est un investisseur de long terme et contribue, dans le respect de ses intérêts patrimoniaux, au développement des entreprises. Quel est le lien entre votre entreprise et les collectivités territoriales ? Comme l’a dit notre directeur général devant le président de la République à l’occasion du lancement du bicentenaire de notre institution, la Caisse des Dépôts veut être la Caisse des Dépôts des territoires, de tous les territoires. Afin d’accompagner la relance de l’investissement local, je souhaite que la caisse des dépôts investisse 40 M€ en 2016 sur des projets du territoire du Grand Est, soit plus du double de 2015, et mobilise davantage encore ses prêts en faveur des collectivités locales. Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ? La Caisse des Dépôts accompagne les collectivités, de l’ingénierie en amont à la concrétisation des projets, de façon à faire émerger les initiatives innovantes des col-

lectivités. A titre d’illustration, elle soutient la redynamisation du centre-ville de villes moyennes, comme à Lunéville, en mobilisant l’ensemble des outils du groupe. De même, Mairie-Conseils, dont nous venons de fêter les 25 ans, apporte son ingénierie aux collectivités pour favoriser l’émergence de pratiques innovantes sur le territoire.

d’entreprises innovantes au travers des trois sociétés d’accélération de transfert de technologies présentes sur le territoire, comme Conectus en Alsace, reconnue nationalement. Mais elle investit aussi directement comme récemment dans Freshmile Services, un opérateur de charge pour véhicules électriques.

La Caisse des Dépôts est aussi prête à prendre davantage de risques pour investir dans des projets structurants pour le territoire, que ce soit en quartier politique de la ville, en zone rurale ou dans les agglomérations.

La Caisse des Dépôts va aussi continuer à investir dans l’efficacité énergétique des bâtiments, la biodiversité et les énergies renouvelables.

Quelles sont vos perspectives de développement dans l’innovation technologique, le développement durable et la promotion de l’image de notre région ? En matière d’innovation technologique, la Caisse des Dépôts accompagne l’émergence

Patrick François, directeur Régional Grand Est.

Pour ce qui est de la promotion de l’image de la région, elle est dans mon ADN, en tant que Lorrain, époux d’une Champenoise, installé à Strasbourg ! J’y travaille tous les jours dans mes déplacements sur les territoires du Grand-Est et auprès de mes interlocuteurs parisiens…


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COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE SARREBOURGMOSELLE-SUD / DÉVELOPPEMENT DURABLE

aire face aux défis environnementaux, préserver la qualité de l’air, réduire les consommations d’énergie et des ressources naturelles, limiter la production de déchets des ménages et des entreprises,… Face à tous ces enjeux, et parce que « penser et agir » durablement est implicitement gravé dans nos compétences, notre Communauté de Communes est à la manœuvre depuis plusieurs années. Notre engagement dans la transition écologique et énergétique s’est traduit par de nombreuses actions significatives et souvent inédites, toujours exemplaires. Une démarche qui nous valu d’être labellisé à la fois « Territoire Zéro Déchet, Zéro Gaspillage » (novembre 2014) ainsi que « Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte » (avril 2015) par le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer.

Roland Klein Président de la Communauté de Communes de Sarrebourg Moselle-Sud

Originalité ou intérêt du projet Agir pour l’environnement n’a en fait rien de bien original, si ce n’est que cela relève d’une prégnante nécessité. Donc voilà l’intérêt majeur qui s’impose… Toutefois, l’originalité peut se trouver dans la nature des actions déjà menées (rappel : pour la plupart inédites et exemplaires) ou celles programmées. Construction de plusieurs bâtiments basse consommation ; campagne de thermographie aérienne ; gestion exemplaire des déchets ; ressourcerie ; modes de déplacement doux ; rénovation énergétique de l’habitat ; production d’énergies renouvelables (photovoltaïque, méthanisation)…

Calendrier de réalisation : 2016-2018 Coût du projet - Montage financier Notre programme « TEP CV » signé avec le ministère se traduit par 14 actions pour un montant estimé à 5 130 000 € • État (dotation TEPCV) 2 000 000 € • État (Développement des Territoires) 159 000 € • Participation des communes membres 600 000 € • SEM Ville de Sarrebourg 850 000 € • Ville de Sarrebourg 815 000 € • Autofinancement (CC SMS) 706 000 €

VEOLIA Des enjeux, des réponses, des prestations innovantes Veolia accompagne les collectivités territoriales dans la gestion, l’optimisation et la valorisation de leurs ressources en eau, en matières et en énergie. Veolia fait évoluer ses métiers traditionnels en en créant d’autres pour mieux accompagner le futur des collectivités et de leur territoire. Développer l’accès aux ressources, les préserver et les renouveler est une vocation. Quel est le lien entre votre entreprise et les collectivités territoriales ? Nous leur apportons des solutions qui contribuent à développer l’accès aux ressources, à les préserver et à les renouveler, augmentant ainsi leur efficacité environnementale, économique et sociale. Nous aidons ainsi les collectivités à répondre aux nouveaux et nombreux défis auxquels elles doivent faire face : garantie d’accès à des services de qualité, prise en compte des facteurs sociétaux (solidarité, emploi), économies de ressources naturelles (eau, énergie), valorisation des déchets et réduction des empreintes écologiques.

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Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ?

Eric Lahaye, directeur du Centre Régional Alsace, Lorraine Franche-Comté

Dans le domaine de l’eau, nous déployons des systèmes de modélisation qui permettent d’optimiser les performances des

réseaux d’eau potable et les investissements nécessaires pour préserver ce patrimoine. Cette expertise va permettre d’accompagner les collectivités dans la mise en place des futurs regroupements prévus dans le cadre de la loi NOTRe. Il y a également les innovations liées à la « ville intelligente » qui permettent d’intégrer et d’analyser tous les flux de données des infrastructures d’eau, de gestion et de tri des déchets, d’énergie, des équipements publics et des bâtiments collectifs à partir de capteurs connectés. Par exemple, avec le télé-relevé des compteur Veolia met également en œuvre des solutions innovantes d’accès aux services , adaptés aux contextes locaux pour les populations les plus démunies. « Eau pour tous » est un dispositif de mesures pour répondre aux usagers en difficultés : tarification éco-

solidaire, chèques eau et médiation auprès des usagers. Quelles sont vos perspectives de développement dans l’innovation technologique, le développement durable et la promotion de l’image de notre région ? Veolia est un acteur majeur de l’économie circulaire. Nous innovons pour améliorer la qualité de l’eau : la gamme de substances rejetées dans l’environnement ne cesse de s’étendre au fil de l’évolution des habitudes de consommation. Des solutions d’avantgarde sont mises en place pour les détecter et les éliminer. Nous imaginons la ville de demain  : en 2050, 70 % de la population mondiale vivra en ville. L’accès à l’eau, l’assainissement des eaux usées, la gestion des déchets et la maitrise énergétique constituent dès à présent des défis majeurs pour notre future qualité de vie.


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MAIRIE DE LOMMERANGE DÉVELOPPEMENT NUMÉRIQUE

e site internet de la commune de Lommerange a été créé en 2004. La transmission des alertes par SMS et des infos par newsletter a été mis en place sur le site de Lommerange le 7 juillet 2010. Le gouvernement avait mis en place un système d’alerte des communes pour les situations graves particulières et notamment les alertes météo. Lorsque des risques sont encouru par les populations, la préfecture avise sur leur téléphone mobile le maire et les adjoints. Ce qui ne règle pas le problème de la transmission de ces informations à la population. Chaque habitant a été prévenu qu’il pouvait adhérer gratuitement à ce service en remplissant un formulaire spécialement créé. Dès que ses coordonnées sont enregistrées, il est prévenu quasiment en temps réel de ces alertes ou évènements exceptionnels.

Originalité ou intérêt du projet Lommerange était parmi les premières communes de France à se doter de ce système d’alerte.

René André, Maire de Lommerange et Vianey Zahner webmaster.

Calendrier de réalisation La plateforme texto est en place depuis le 7 juillet 2010 et constamment améliorée depuis.

Coût du projet - Montage financier

René André, Maire de Lommerange

Le bénévolat caractérise le fonctionnement du site internet de Lommerange et la mise en œuvre du système d’alerte en place. Un outil internet minimal revient normalement à 1 500, 2 000 € à une commune. À Lommerange le coût du site est de plus ou moins 300 €, somme qui inclut l’hébergement du site sur un serveur dédié et l’abonnement chez le fournisseur canadien qui transmet les SMS, en l’occurrence Klickatel, opérateur de transmission SMS. Le prix d’un SMS est de l’ordre de 0,049 € le SMS.

Le coût du projet est limité en raison des règles de fonctionnement adoptées : - le webmaster, hors l’encaissement de la somme précitée, a assuré et assure bénévolement la création du site, son développement, la maintenance-mise à jour ainsi que le suivi des évolutions technologiques. - le maire assure l’approvisionnement du site et met sur le site les contenus que sont les textes, les photographies, les publications diverses. - la secrétaire de mairie assure sur le site l’insertion des délibérations du conseil municipal.

SFR Offrir une qualité de service optimale SFR propose une offre complète de services d’accès à Internet, de téléphonie fixe et mobile et de contenus audiovisuels. SFR se positionne également comme un expert de solutions de communications unifiées, d’Internet des objets et de cloud computing pour les entreprises. Vous êtes partenaire des lauriers des collectivités pour les départements 54 et 57. Où en est l’aménagement numérique de ces territoires par SFR ? En matière de très haut débit mobile, 119 communes bénéficient déjà de la 4G en Moselle et 132 en Meurthe-et-Moselle, dont 13 communes en 4G+ (Nancy et son agglomération). Concernant le très haut débit fixe, SFR propose déjà la fibre à + de 85 000 logements en Meurthe-et-Moselle et 190 000 en Moselle.

Didier Jenczak, Directeur de Relations Régionales.

En 2016, les investissements vont encore s’intensifier avec notamment l’augmentation des débits fibre pouvant aller jusqu’à 1 Gbit/s. Avec 8 millions de prises éligibles, SFR dispose déjà du 1er réseau de fibre optique en France et a pour objectif d’atteindre 12 millions de prises éligibles à la fibre en 2017 et 22 millions en 2022.

Pour votre société, que représente le partenariat avec cette soirée des trophées ? SFR met tout son savoir-faire et son expérience au service des collectivités locales (plus de 250 sur les deux départements) avec lesquelles il collabore depuis de nombreuses années. L’aménagement numérique des territoires est un enjeu majeur pour les collectivités et une priorité nationale pour SFR qui investit fortement depuis de nombreuses années sur le déploiement très haut débit sur ses réseaux fixes et mobiles. C’était donc une évidence pour SFR d’être présent à cette première édition .

Pourquoi avez-vous souhaité remettre le trophée du développement numérique ?

La révolution numérique représente une opportunité de développement que les territoires ne peuvent manquer. Les déploiements des réseaux très haut débit fixes et mobiles sont devenus un objectif majeur pour les collectivités afin que nos concitoyens puissent pleinement les utiliser pour des services et des usages nouveaux. Pour accompagner les collectivités dans leur transformation numérique, SFR a d’ailleurs conçu des services innovants comme le SMS Parking, pour le paiement du stationnement, le paiement sans contact pour les transports et SFR Geostatistics pour l’analyse des flux de populations afin de maximiser les infrastructures ou les transports. Avec la remise de ce trophée, nous souhaitons encourager les collectivités à innover avec le numérique


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MAIRIE DE METZ DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

éritable fabrique d’arts et de numérique, TCRM-BLIDA croise les pratiques qui s’inventent au présent en résonnance avec les modes de travail collaboratifs où le monde de la création et de l’entreprenariat contemporain rencontre celui de l’économie et de l’industrie. Partager, décloisonner, relier, mais aussi risquer, errer, chercher, sont les conditions de l’émergence du nouveau, au risque sinon de la répétition et de la convention. TCRM-BLIDA est un lieu innovant et moderne qui rassemble aussi bien les acteurs de la Nuit Blanche que les startups de LORnTECH. Cette mixité entrepreneuriale est source de fertilisations croisées puisque ce ne sont pas uniquement les idées qui arrivent à TCRM-BLIDA qui y trouvent le terreau fertile à leur croissance, mais aussi toutes celles qui naissent sur ce lieu grâce aux espaces partagés où les expériences et les savoirs se croisent. William Schuman, Président de l’association Tcrm-Blida.

ACTE 1 : l’héritage de la Nuit Blanche

ACTE 3 : TCRM-BLIDA, bâtiment totem LORnTECH

Fin 2013, la Ville de Metz organise sa sixième et dernière Nuit Blanche. Cet événement annuel proposait aux presque 100.000 visiteurs, le temps d’une nuit, des événements et performances artistiques et culturelles répartis dans toute la ville. Il est décidé de sédentariser les artistes et entrepreneurs créatifs à TCRM-BLIDA, ancien dépôt des TCRM (les Transports en Commun de la Région Messine), rendu disponible par l’arrivée de Mettis. TCRM devient « Toutes les Cultures en Réseau à Metz ». La Grande Serre (environ 5 000 m²) devient un lieu de création artistique et culturelle, animé par l’ex-équipe de la Nuit Blanche.

À compter du 21 février 2014, le pôle Métropolitain Européen du Sillon Lorrain, qui regroupe les villes et agglomérations de Thionville, Metz, Nancy et Épinal, est candidate au label French Tech. Cet appel à projets, porté par le Secrétariat d’État au Numérique, vise à labelliser des métropoles françaises particulièrement dynamiques et structurées en matière d’économie numérique (French Tech est l’écosystème des startups françaises). Chacune des quatre villes du Sillon Lorrain doit désigner un bâtiment totem. Pour Metz, ce sera TCRMBLIDA, qui fait l’objet, au premier semestre 2015, de travaux d’aménagement pour créer un « pôle numérique », destiné à accueillir des startups. Le dossier du Sillon Lorrain, baptisé LORnTECH, obtient le label « Métropole French Tech » le 25 juin 2015. L’espace LORnTECH est inauguré. Les premières startups investissent TCRM-BLIDA.

ACTE 2 : accueil d’autres activités Le site de TCRM-BLIDA, qui couvre environ 30.000 m² à sept minutes à pied du centre-ville, accueille courant 2014 de nouvelles activités : un fablab, un espace de co-working, un laboratoire de l’Université de Lorraine consacrée à la sociologie des jeux vidéos (le seul en France) et des entreprises du jeu vidéo (développement, animation événementielle), qui se sont depuis peu regroupées au sein d’un cluster (East Games).

ACTE 4 : Mirabelle TV annonce son arrivée à TCRM-BLIDA Fin mars 2016, Mirabelle TV annonce sa future implantation, prévue fin 2017, sur le site de TCRM-BLIDA, au sein d’un pôle média.

ACTE 5 : le programme de développement pour 2017/2018 À ce stade, il prend en compte, en plus de réaménagements intérieurs améliorant la performance énergétique du site et optimisant son urbanisation, les projets suivants : • La création d’un pôle média d’environ 1500 m², avec notamment l’arrivée de Mirabelle TV - la création d’une halle de startups d’environ 1600 m², incluant une dimension «showroom» - un restaurant, et plus généralement des espaces ouverts au public • Une école du numérique - l’extension des activités artistiques et culturelles sur environ 2000 m², pour compenser les surfaces réattribuées au pôle média - la création d’espaces dédiés à des activités de e-commerce (bureaux + entrepôts).

Coût du projet - Montage financier À ce stade, l’ensemble des réalisations et aménagements se monte à environ 500.000 euros d’investissement. Le montant du projet d’investissement est de l’ordre de 11 M€, dont 2,5 M€ apportés par les cinq investisseurs et un emprunt de 8,5 M€ porté par une filiale de la SEM.

CAISSE D’ÉPARGNE LORRAINE CHAMPAGNE-ARDENNE Évoluer ensemble La Caisse d’Epargne est la première banque des collectivités, derrière ses partenaires de la CDC. C’est évidemment une réalité en Lorraine où elle tient le rang de financeur de l’économie régionale et où elle accompagne les décideurs locaux dans leurs projets. Quel est le lien entre votre entreprise et les collectivités territoriales ? Nous mettons toute notre énergie et notre expertise au service des ambitions de nos territoires. Grâce à notre ancrage local, notre expertise, la Caisse d’Épargne Lorraine-Champagne-Ardenne est réellement la « Banque des décideurs en région », élus, professionnels du logement social, de l’économie sociale et solidaire... Nos décisions sont prises en région, au plus près des clients, par des équipes d’experts qui connaissent parfaitement l’environnement local et ses enjeux.

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D’ailleurs, notre organisation illustre cette proximité avec quatre centres d’affaires à Metz, Nancy, Reims et Troyes. Benoit MERCIER Président du directoire de la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne

Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ?

Quelles sont les perspectives de développement dans l’innovation technologique ou le développement durable ?

Notre ambition est d’accompagner les décideurs locaux dans leurs projets, y compris les plus ambitieux. C’est pourquoi, par exemple, nous accompagnons les villes du Sillon Lorrain dans la démarche LornTech.

L’une des missions des collectivités est notamment d’adapter les territoires aux mutations multiples de notre environnement. Et notre job, c’est de les accompagner, de leur faire bénéficier de notre expertise régionale mais aussi de celle de notre groupe BPCE, deuxième groupe bancaire en France. Ainsi, dans le domaine du développement durable par exemple, nous sommes l’un des partenaires de référence de cette filière. Nous disposons de solutions adéquates pour financer des investissements photovoltaïques, éoliens ou de biomasse des entreprises ou des collectivités. Nous pouvons citer aussi notre implication auprès des collectivités pour promouvoir et structurer la silver économie, qui est un autre enjeu majeur pour nos populations et notre territoire.

A ce titre, nous avons annoncé que nous serons présents dans chacun des sites totems de LornTech à Metz, Nancy, Epinal, Thionville. C’est d’ailleurs déjà une réalité à Metz. Et bientôt dans les autres villes. Les élus ont compris très tôt l’enjeu pour nos territoires de la révolution numérique. Ils peuvent compter sur notre appui pour relever ce défi.


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MAIRIE D’ARRIANCE INNOVATION

ette action a été mise en place en 2014 après les élections municipales. La première journée réunissait le conseil municipal, la seconde s’est ouverte aux habitants volontaires. Ces deux journées annuelles au bénéfice du village sont consacrées au fleurissement et à l’embellissement du cadre de vie. La population arriançoise (210 habitants) est invitée - en particulier les jeunes volontaires -, enfants et adolescents s’impliquent dans un atelier de décoration extérieure (aménagement du rond-point et prochainement de l’abri bus). Les adultes se consacrent à des tâches de nettoyage, de plantations, d’amélioration. Un repas offert par les conseillers est pris ensemble pour renforcer les liens.

Originalité ou intérêt du projet

Calendrier de réalisation

L’objectif de ces journées est multiple : lien social, lien intergénérationnel, apprentissage citoyen, partage des compétences et nombreuses réalisations possibles grâce au nombre de participants. Les tâches partagées permettent de tisser du lien : - Entre les générations : anciens du village, jeunes retraités, actifs, adolescents, enfants. - Entre les habitants, les Arriançois « de souche » et les nouveaux installés pour une meilleure intégration et une compréhension mutuelle. Ces journées permettent une reconnaissance et un étayage du travail fourni par l’employé municipal qui œuvre sur la commune, 2 journées et demi par semaine. Elles donnent aux jeunes, aux nouveaux arrivés et à tous les habitants, le sentiment d’appartenance et génèrent responsabilité et respect des installations. Ce sont des moments de rapprochement entre les administrés et les élus, le conseil municipal et l’employé communal travaillent avec la population.

Les dates des journées au profit du village sont choisies en conseil municipal, généralement un jour férié qui correspond à la disponibilité de chacun. Une journée au printemps est dévolue aux plantations, au fleurissement, à l’embellissement, l’autre en automne est consacrée au nettoyage, à l’entretien des parterres, aux décorations liées aux fêtes de fin d’année. La restitution de ces journées paraissent dans le bulletin municipal et sur le site de la commune : arriance.fr.

Coût du projet - Montage financier

- A chats des plants, de matières premières en fonction des activités. - Priorité est donnée aux matières premières de récupération. - L’outillage est fourni par les membres du conseil (tronçonneuse, tracteur, nettoyeur haute pression, bétonnière...) Aucune subvention ne finance cette action qui coûte de 400 à 500 € par journée.

DEMATHIEU BARD L’excellence pour référence Entreprise fondée en 1861 en Lorraine, Demathieu Bard est l’un des premiers acteurs indépendants français du secteur de la construction. Valeurs morales, technicité et capacité d’adaptation ont permis à Demathieu Bard de s’imposer en tant qu’entreprise performante, humaine, respectueuse de ses engagements et de ses clients. Quel est le lien entre votre entreprise et les collectivités territoriales ? Nous attachons une grande importance à l’ancrage local. Nous avons la chance de travailler en étroite collaboration avec les collectivités qui sont nos principaux donneurs d’ordres. Sur nos chantiers, nous recherchons les compétences du territoire et nous travaillons avec des partenaires locaux. Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ?

Jean-Sébastien MICHELET Directeur de l’Agence Lorraine

À travers notre fonds de dotation Demathieu Bard Initiatives. Créé en 2012, il illustre de manière concrète une volonté forte du Groupe : participer au plus près à la vie des territoires. Destiné à soutenir financièrement des projets portés par des acteurs

du monde associatif, dans les domaines de l’équité sociale, de l’art et de la culture, du sport, ce fonds nous permet de créer une nouvelle relation avec la société. Ce lien que nous voulons nouer entre le monde de l’entreprise et le monde associatif passe par le soutien d’initiatives qui portent haut des valeurs communes à celles de Demathieu Bard : créativité, audace, esprit d’entrepreneuriat et respect de l’Homme. Quelles sont vos perspectives de développement dans l’innovation technologique, le développement durable et la promotion de l’image de notre région ? En tant que constructeur, nous sommes directement concernés par la montée en puissance des exigences de performance énergétique. Cette situation nous pousse à réfléchir à la meilleure façon d’offrir à nos

clients des solutions innovantes. Récemment, nous avons rénové huit gymnases à Metz. Nous nous étions engagés à réduire de moitié les consommations énergétiques. Le gain a été de 58,77 % sur les 8 bâtiments àn+1! De son côté, DB Immobilier s’inscrit dans une démarche de développement durable, à travers notamment la réalisation d’éco-quartiers ou la certification de ses réalisations. Concernant la promotion de l’image régionale, le Groupe a toujours été fier de ses origines. À ce titre, nous nous impliquons auprès des collectivités lors d’événements sortant du cadre contractuel : Festival Cabanes en Moselle, Renaissance à Nancy, Club des Partenaires de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole …


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MAIRIE DE WOUSTVILLER CULTURE

a salle W de Woustviller a été inaugurée le 6 septembre 2013. Ce nouvel équipement doté de 500 places assises ou de 1490 debout, complètement modulable permet d’accueillir de nombreuses activités. Ainsi depuis deux ans, la commune de Woustviller organise de nombreux concerts, spectacles et aussi diverses animations pour la jeunesse. Des têtes d’affiche (Keen V, Soldat Louis…) sont venus émerveiller le public mais également des artistes locaux ont pu mettre le feu sur la scène du W. Cette salle est très appréciée car elle permet d’animer le village et les alentours et de faire découvrir des artistes au public.

Sonya Critinelli-Fraibœuf Maire de Woustwiller et Jacques Engler

Originalité ou intérêt du projet La saison culturelle de Woustviller est riche et variée, un travail est également réalisé avec les équipes pédagogiques, cela a permis notamment d’initier les élèves au jazz grâce à un partenariat avec Nancy Jazz Pulsations. D’autres projets sont envisagés avec les écoles pour la prochaine saison. Une commission formée d’élus motivés et passionnés se réunit régulièrement afin de discuter des propositions culturelles et des besoins de la population.

Calendrier de réalisation Du 20 septembre 2016 au 4 juin 2016 Opération reconduite sur 2016 - 2017

.

Coût du projet - Montage financier Ce projet non subventionné est inclus dans le budget d’animation communal au même titre que les fêtes, cérémonies et manifestations organisées.

METZ MÉTROPOLE Créativité, synergie, attractivité : des priorités Metz-Métropole fait preuve d’un fort dynamisme à un double niveau : les projets portés par le biais de l’intercommunalité, et ceux engagés directement par les communes et soutenus par Metz-Métropole et ses partenaires. 44 communes représentant 230 000 habitants sont concernées. Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ?

e

Jean-Luc BOHL Président de Metz Métropole, Maire de Montigny-lès-Metz, Conseiller Régional

Nous accompagnons nos communes membres dans nombre de projets porteurs d’innovation (immobiliers, développement économique, environnement, transport, urbanisme, culture, mémoire, développement durable, haut débit et très haut débit…). Nous leur apportons également un fort appui financier par un reversement de plus de 20% du budget aux communes membres, (dotation de solidarité communautaire, fonds de concours, partenariats…). Il est important de signaler que Metz Métropole collabore avec toutes les intercommunalités proches, mais aussi avec le Département de la Moselle, la Région, Le Pôle Métropolitain Européen du Sillon Lorrain, … pour que le développement, l’innovation et l’attractivité de notre territoire soient des priorités partagées.

Quelles sont vos perspectives de développement dans l’innovation technologique, le développement durable et la promotion de l’image de notre région ? Metz Métropole recueille le fruit de 30 ans d’investissements dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nos grandes écoles d’ingénieurs (ENIM, ESITC, Arts et Métiers Paristech, Centrale SUPELEC, Georgia Tech Lorraine) et l’Université constituent un campus technologique autour des matériaux qui accueille aujourd’hui l’Institut Lafayette et le CEA Tech. L’agglomération s’implique dans les actions du Sillon Lorrain (Épinal-Metz-Nancy-Thionville), premier pôle métropolitain de France et particulièrement sur le volet LornTech et le développement d’un écosystème innovant autour du numérique. Ma volonté pour Metz Métropole est de valoriser nos

atouts en les mettant en synergie avec des logiques de développement économique, dans une attention marquée pour le développement durable (Saint Quentin, gestion des inondations, urbanisme, mobilités, collecte et tri des déchets…) L’écologie urbaine est née avec Jean-Marie Pelt et fonde la qualité de vie dans l’agglomération. L’innovation en la matière est inscrite dans les gènes de Metz-Métropole, labellisée Ecocité. Le plan pluriannuel d’investissement 2016/20 de la collectivité renforce une dynamique d’aménagements où la mise de fond publique privilégie l’effet de levier en attirant les investisseurs privés. Le nouveau quartier de l’Amphithéâtre, réunit la culture (Centre-Pompidou-Metz)le tourisme d’affaires (notre futur Centre de congrès), le commerce (Muse, plus grand chantier privé de France actuellement en œuvre) des bureaux, des services et des logements.


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MAIRIE D’AY-SUR-MOSELLE DÉVELOPPEMENT & REVITALISATION COMMERCIALE

e magasin de producteurs, l’Ayotte (du nom des habitants d’Ay), est un point de vente collectif des producteurs d’un concept innovant ; il permet la vente de produits locaux en circuits courts directement des producteurs aux consommateurs. Il n’existe pas en Moselle de point de vente de ce type et avec un tel fonctionnement. L’idée de cette réalisation est née le 30 octobre 2009, lors d’un colloque sur l’agriculture organisé par le Conseil général de la Moselle avec comme thèmes la diversification, les circuits courts et la Moselle gourmande qui révèlent une problématique : trouver une gamme de produits locaux de qualité dans un même lieu. Le point de vente est ouvert depuis le 28 mai 2014 ; cinq années d’une réelle aventure humaine. Un très grand nombre de réunions ont été nécessaires entre la commune, les services du département, de la

chambre d’agriculture et des producteurs. Dans le même temps, nous recherchons des partenaires financiers ; le Conseil général, l’État et la Région répondront favorablement. Le point de vente collectif s’inscrit dans un contexte plus global d’éco-quartier, il en sera la vitrine et le fer de lance. La volonté de réaliser ce projet a été également motivée par le fait qu’il n’existait aucune structure de ce type en Moselle. Le bâtiment construit par la commune est géré par un groupement de producteurs mosellans réunis en association « SAS Du Champ à l’Assiette ». Il permet également à la commune de diversifier et de développer son offre de commerces tout en privilégiant la vente de produits locaux de qualité. Des emplois sont à créer ; les producteurs présents ont à disposition des lieux fonctionnels, adaptés et modulables.

Originalité ou intérêt du projet

Catherine Lapoirie, maire d’Ay-sur-Moselle.

Il n’existe pas en Moselle un commerce de ce type qui plus est, situé sur un axe important, la départementale N°1 ; l’intérêt est de trouver en un seul point de vente une gamme importante de produits locaux proposés en vente directe du producteur au consommateur. De plus, il est créateur d’emplois ; deux emplois au début et aujourd’hui 7 personnes travaillent au magasin et ce sont plus de 20 emplois induits qui ont été créés sur les exploitations. C’est un groupement de quatre producteurs réunis en association « SAS Du Champ à l’Assiette » qui gère le magasin. Les produits restent la propriété des producteurs jusqu’au moment où ils passent en caisse ; les autres producteurs sont des apporteurs et ils laissent à la structure un certain pourcentage de leur vente qui sert à payer entre autres, le loyer, l’énergie, les fournitures et les salariés. À l’ouverture 30 producteurs sont présents à l’Ayotte, ils sont aujourd’hui plus de 50. A noter également la présence obligatoire au magasin d’au

moins un producteur.ils doivent également assurer des animations. L’intérêt de ce projet se trouve aussi de par le changement de comportement des consommateurs. Calendrier de réalisation L’idée : octobre 2009 ; le conseil municipal délibère le 5 mars 2010 pour valider le projet d’éco-quartier ; vient ensuite un temps important de réunions, de rencontres, de visite de structures existantes en France, de montage de dossiers, d’achats des terrains et enfin l’appel d’offres. Début des travaux le 2 septembre 2013, ouverture du magasin 28 mai 2014 ! Coût du projet - Montage financier Coût du bâtiment : un peu plus de 1 million d’€ HT Le Conseil Général 414 814 € (le président ajoute 200 000€ à notre Pacte) L’Etat : 80 000 € La Région Lorraine : 50 000 € Notre conseiller général (JL Masson) : 6 900€

VIESSMANN L’énergie : un défi, une force Le groupe Viessmann compte parmi les principaux fournisseurs mondiaux de systèmes de chauffage. De 1,5 kW à 120 000 mégawatts (ou MW), la gamme de chaudières et systèmes de chauffage et les solutions de réfrigération Viessmann s’adaptent à toutes les applications, du logement résidentiel à une utilisation industrielle. Quel est le lien entre votre entreprise et les collectivités territoriales ? Sur notre territoire le lien est étroit avec le DUF qui nous accompagne dans note expansion. Nous participons à toutes les initiatives des collectivités territoriales visant à diminuer la consommation d’énergies en les conseillant dans leurs choix mais aussi en étant partenaires de certaines opérations comme le Pacte Lorraine où nous avons proposé un partenariat avec la région et l’UEM, une offre particulière en chauffe-eau solaire avec des panneaux produits dans notre usine de Faulquemont qui emploie 580 personnes. Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ?

Claude Gemelli PDG VIESSMANN France SAS

Notre force de vente suit les collectivités territoriales pour les conseiller dans la recherche d’économies d’énergie. Lorsque certaines collectivités ont la volonté de se

lancer dans des initiatives innovantes, nous travaillons de concert afin d’apporter la solution technique et l’installateur qui est notre client au quotidien afin que la collectivité soit satisfaite. Par exemple, nous avons accompagné la ville de Forbach, pionnière dans le développement de l’hydrogène, fournissant 3 piles à combustible et en accompagnant l’installateur qui a réalisé la mise en œuvre : l’entreprise Dorkel de Bitche. Quelles sont vos perspectives de développement dans l’innovation technologique, le développement durable et la promotion de l’image de notre région ? Viessmann est une entreprise à la pointe de la technologie dans le monde du génie climatique, la philosophie de notre marque se résume en trois mots : innovation, qualité, économies d’énergies. Ainsi, le site de production de Faulquemont est centre

de compétence pour l’ensemble du groupe Viessmann pour les ballons d’eau chaude et les capteurs solaires. Afin de rester à la pointe de la technologie et pour proposer des solutions durables, nous travaillons en collaboration avec le milieu universitaire. C’est ainsi que nous avons développé, avec l’institut Jean Lamour de Nancy, un absorbeur thermique breveté (thermoprotect) qui permet d’améliorer le rendement de nos panneaux solaires, d’éviter la surchauffe et prolonge la durée de vie du capteur. Parallèlement à cela, nous avons développé un chauffe-eau thermodynamique qui, à ce jour, dispose des meilleurs rendements du marché. Le métier du chauffage au sens large est un univers en constante évolution qui nous oblige à faire évoluer en permanence nos produits, afin de diminuer l’impact écologique.


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MAIRIE DE SARREGUEMINES COMPÉTENCES TOURISME

istinguée par son Office de tourisme Catégorie1, le label « Pavillon Bleu » de son port de Plaisance, et sa 4ème fleur au palmarès des Villes et Villages fleuris, Sarreguemines dispose, depuis plusieurs années, de nombreux atouts touristiques. Ces labels sont le fruits d’un travail de longue haleine, s’articulant sur la mise en valeur de ses trois piliers patrimoniaux que sont la présence de deux rivières, la Sarre et son affluent la Blies, une ville verte de 3 500 arbres d’alignement et autant sous forme de petits bois éparses, et enfin son passé faïencier prestigieux. Le projet de la Bande Bleue, en s’inscrivant parfaitement dans la ligne de conduite de mise en valeur de la vallée de la Sarre, a été l’occasion de compléter cette offre touristique. Le tronçon de la Sarre compris entre le Port centre-ville et le Moulin de Welferding, est un lieu apprécié de stationnement pour les oiseaux d’eau hivernants. On peut y observer régulièrement de nombreuses espèces : colvert, martin pêcheur, héron cendré, fuligule morillon et milouin, gallinulepoule d’eau, grand cormoran, cygne tuberculé, mouette rieuse, bergeronnette des ruisseaux, grèbe castagneux, chevalier guignette, chevalier cul blanc, sarcelle d’hiver… Originalité ou intérêt du projet Le Sentier du Héron a pour vocation première de faire découvrir, de manière ludique, interactive et bilingue, la faune et la flore de la rivière. Le mobilier en bois naturel, implanté sur un circuit de 1,5 km, interpelle nos différents sens, longue-vue pour l’observation des oiseaux, borne audio pour écouter leur chant, module tactile pour percevoir les formes des plumes, des œufs et des pattes des différentes espèces. Outre le thème principal axé sur la biodiversité de notre rivière, ce circuit d’interprétation rappelle également l’importance historique de la Sarre et de la confluence dans le développement économique et industriel ainsi que dans les relations transfrontalières. Par ailleurs, quatre bornes de lecture par codes 2D, diffusent, à partir du site internet de la ville, des informations complémentaires sur les oiseaux, les grands végétaux présents sur le site, les poissons de la rivière et la confluence. Des fresques et des sculptures agrémentent le parcours.

Celeste Lett Député Maire de sarreguemines

Calendrier de réalisation Phases

Planning réalisé

Etudes

février à juillet 2013

Procédure de marché de travaux Fabrication du mobilier

août à septembre 2013 décembre 2013 à mai 2014

Mise en place mobilier et fresques

Juillet et août 2014

Réception

Fin août 2014

Coût du projet - Montage financier Le coût total du projet s’élève à 79.030,27 € HT, soit 94.836,32 € TTC Subventionné à hauteur de 47.009,76 € HT, soit 60 % ORGANISMES

SUBVENTIONS VERSEES

INTERREG 36.066,31 ETAT - FNADT

5.690,83

REGION - CADT

5.252,62

TOTAL GENERAL

47.009,76 HT

ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DE LA MOSELLE Unis pour avancer ! L’Association des maires ruraux de France fédère, informe et représente les maires des communes de moins de 3 500 habitants sur tout le territoire national. L’association s’engage au quotidien au niveau local comme national pour défendre et promouvoir les enjeux spécifiques de la ruralité. L’Association des maires ruraux de la Moselle en fait partie. Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ?

Quel est le lien entre votre entité et les collectivités locales ? L’Association des maires ruraux de la Moselle est une émanation des communes de Moselle.

L’AMR 57 ne dispose pas de moyens spécifiques dédiés au soutien à de telles initiatives. Cependant, en tant que lieu de rencontres et de de débats, elle favorise les échanges d’expériences entre les communes et facilite la promotion et la diffusion des bonnes pratiques.

Elle regroupe les communes dites rurales, c’est-à-dire de moins de 3 500 habitants. Aujourd’hui, plus de 400 communes en sont membres. Elle est rattachée à l’Association des maires ruraux de France. Au plan national, comme au plan départemental, notre objectif commun est de défendre la commune, les libertés locales et de développer une image positive, moderne et dynamique de la ruralité.

On apprend toujours beaucoup des succès, comme des échecs, des autres. Quelles sont vos perspectives de développement dans l’innovation technologique, le développement durable et la promotion de l’image de notre région ? Jean-Marie Mizzon Maire de Basse-Ham et président de l’Association des maires ruraux

Les nouvelles technologies ont un rôle important dans la mobilisation du poten-

tiel rural, car elles permettent de lever les obstacles liés à la localisation. Elles rendent possibles le travail en réseau, le télétravail et favorisent de nouvelles perspectives de délocalisation de la production. Elles nécessitent cependant que les territoires ruraux soient équipés d’infrastructures adéquates et de plateformes intelligentes. Dès lors, pour que ces perspectives deviennent réalité, notre association agit sans cesse auprès des pouvoirs publics, afin que les espaces ruraux soient traités de la même manière que les espaces urbains et que, par exemple, le soutien aux formes d’innovations concrètes (fabs labs...) sociales et organisationnelles (économie sociale, circulaire ....) soit fort, constant et adapté, y compris en milieu rural.


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MAIRIE DE KANFEN ÉCONOMIE SOCIALE & SOLIDAIRE

es logements séniors réalisés par la Commune sont des logements adaptés aux contraintes du vieillissement de la population et destinés aux séniors et aux personnes à mobilité réduite. Il s’agit de la construction de 11 pavillons de plain-pied en structure bois de type T2 de 68 m² comprenant 1 pièce de vie avec cuisine ouverte, 2 chambres à coucher et 1 salle d’eau. Ils sont localisés à proximité des écoles et à l’arrière du gymnase afin de créer un lien intergénérationnel. 8 logements seront conventionnés et ouvriront droit à l’APL. Ils sont loués selon des prix au m2 qui sont inférieurs au prix du marché. Cela signifie que les bénéficiaires sont éligibles selon des conditions de ressources.

Denis Baur, Maire de Kanfen.

Originalité ou intérêt du projet : Ils s’adressent à des personnes désireuses de rester autonomes dans leur domicile, en vue d’assurer leur bien-être social et de leur éviter un placement en maison de retraite. Ils conserveront ainsi le lien social avec le village

Calendrier de réalisation : Le début des travaux a eu lieu en mars 2016 et devraient s’achever à l’automne 2016. La construction en structure bois a l’avantage d’écourter le temps de la construction et de respecter les dispositions sur la transition énergétique.

Coût du projet - Montage financier Les logements seront réalisés par la commune avec le concours de la SNI, filiale de la caisse des dépôts et consignations et 1er bailleur social de France avec 345 00 logements en gestion. Le coût de cette opération est de 1 222 000 € TTC sans les VRD.

RENAULT-BATILLY En connexion directe avec son environnement Le lien entre Renault Batilly et son territoire est très important puisqu’il s’agit du premier employeur privé de Meurthe-et-Moselle. Ce site industriel majeur pour la région et surtout pour le territoire de Briey. compte 3 000 salariés et génère près du double en emplois indirects, chez les sous-traitants notamment.

Quel est le lien entre votre entreprise et les collectivités territoriales ? Le poids de Renault-Batilly dans l’économie locale démultiplie nos liens et nos responsabilités avec et envers les collectivités voisines. Responsabilité en tant qu’employeur, responsabilité vis-à-vis de la société civile et enfin responsabilité vis-à-vis de l’environnement. [Le site de Batilly est certifié ISO 14001, 100 % de ses déchets banals sont valorisés et depuis cinq ans sa consommation d’eau a été diminuée de 30 % ; 70 000 m2 de panneaux photovoltaïques sont installés sur son périmètre]. Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ? Javier Novo Directeur usine.

Nous accordons beaucoup d’importance et d‘intérêt à travailler en étroite collaboration

avec les acteurs des collectivités du secteur. Nous avons décidé depuis quelques années de partager régulièrement avec les institutionnels locaux les enjeux qui vont à court et à moyen terme engager le site et ses 3 000 collaborateurs. Régulièrement, nous ouvrons nos portes pour faire découvrir au grand public notre process industriel, les savoir-faire et expertises qu’exercent et entretiennent nos équipiers depuis plus de 35 ans. En 2015, nous avons accueilli plus de 7 000 visiteurs lors des célébrations de notre 35e anniversaire. Mais la grande entreprise que nous sommes est aussi un acteur « politique » au sens étymologique du terme. Etre une grande entreprise, c’est s’inscrire de plain-pied dans la vie de la cité et de ses citoyens en apportant son

soutien, ponctuellement, à des projets portés par les communes voisines dans lesquelles résident nos salariés ou en accompagnant chaque année dans leur formation plus d’une centaine d’apprentis. Quelles sont vos perspectives de développement dans l’innovation technologique, le développement durable et la promotion de l’image de notre région ? La promotion dont nous sommes la plus fière pour notre région : pouvoir affirmer que Renault, via notre site de Batilly, est le seul constructeur à fabriquer du gros utilitaire en France. Un véhicule qui, l’année dernière, a battu son record de production depuis sa création en 1980 avec plus de 126 000 véhicules dont 83 % destinés aux marchés européens.


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MAIRIE DE MARLY URBANISME

’opération initiée par la collectivité en 2011, permet d’encadrer le développement urbain. En effet, le besoin pour Marly était de pouvoir proposer une mixité sociale à l’époque insuffisante sur la commune, et offrir différentes typologies de logements. La ZAC Paul Joly développe ainsi 25 000 m2 de surface de plancher détaillée en 258 logements répartis comme suit : 17 terrains à bâtir, 241 logements collectifs dont 54 % de logements sociaux , 6 cellules commerciales, 1 pôle tertiaire destiné à accueillir des professions libérales.

Originalité ou intérêt du projet : L’opération est une « greffe » sur le village, le quartier Paul Joly est maintenant en connexion avec le noyau ancien et constitue une nouvelle entrée du cœur de bourg pour Marly. Ce quartier est respectueux de l’environnement et des riverains. Il avait été anticipé des normes BBC et RT 2012 pour les bâtiments. Les choix des partenaires promoteurs se sont d’ailleurs fait, par mise en place d’un concours par lot, permettant de vérifier l’intégration de chaque exigence du cahier des Prescriptions Architecturales Paysagères et Environnementales. Le projet est doté : - d’un maillage vert et piéton - d’un parc public d’1,5 ha en bordure de la seille et du RD 113 - d’une grande NOUE paysagère qui dissimule un véritable ouvrage hydraulique, et correspondant au cône de vue sur le clocher du village - Maillage piétonnier sur le cœur du village.

Calendrier de réalisation : Avril 2011 : NEXITY/CM CIC aménagement foncier destiné à l’aménageur en après-concours Décembre 2011 : dossier de réalisation signé Février 2012 : signature du traité de concession - choix des partenaires promoteurs

Thierry Hory, Maire de Marly.

Juillet 2012 : achat du foncier et démarrage travaux Novembre 2012 : livraison des terrains par l’aménageur Décembre 2012 : 1er démarrage de chantier de construction Fin 2013 : arrivée des premiers habitants Mi-2014 : Lancement des travaux de voirie définitive

Coût du projet - Montage financier Subventions perçues par la collectivité à l’aménageur au titre du logement social : 618 470 € Chiffre d’affaire généré : 6 623 470 € HT Coût des travaux d’aménagement 3 295 000 € HT

TERRALIA Un engagement à fort potentiel Terralia construit aujourd’hui le cadre de vie de demain. Grâce aux compétences d’une équipe pluridisciplinaire, la société instaure un dialogue permanent avec les collectivités. Elle leur propose des solutions créatives et environnementales.

Quel est le lien entre votre entreprise et les collectivités territoriales ? Avec TERRALIA, nous sommes partenaires des collectivités territoriales et, pour elles, nous étudions, montons, réalisons, des opérations d’aménagement ou de promotion immobilière. Nous répondons ainsi aux besoins des communes dans leur problématique d’aménagement territorial. Nous les accompagnons pour valoriser leur foncier et développer avec elles de nouveaux quartiers, de nouveaux lotissements, en y intégrant naturellement le développement durable.

Olivier Martzel Président

études ou nos propositions d’aménagements, nous valorisons et mettons en application leurs volontés et leurs initiatives. Nous les accompagnons et conseillons tout au long de la conception du projet afin que la réalisation finale corresponde bien à la qualité technique et environnementale recherchée. L’innovation est une constante dans la réalisation de nos projets.

Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ?

Quelles sont vos perspectives de développement dans l’innovation technologique, le développement durable et la promotion de l’image de notre région ?

TERRALIA est une force de proposition au service des communes. Par nos

Premier aménageur de la région Est labellisé HQE Aménagement, TERRALIA,

attentive à toutes les innovations, a su développer ses compétences techniques, enrichissant ainsi son expérience et son savoir-faire en matière d’aménagement. Des procédés innovants ont été testés et mis en application avec succès (gestion de l’eau, habitat dense, habitat senior …) notamment dans le cadre de nos réalisations en Lorraine. Pour l’avenir, nous avons des projets de développements et de croissance externe dans d’autres régions de France, cela contribuera, nous le souhaitons, à valoriser aussi les « savoir-faire », les compétences professionnelles et l’image de notre région.


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MAIRIE D’APACH SERVICE D’AIDE À LA PERSONNE

’objectif de la nouvelle équipe municipale était de mettre en place rapidement un service de garderie périscolaire ouvert aux élèves des écoles du village. Après un sondage fait en mai 2014, en partenariat avec l’Association des parents d’élèves, et au vu des demandes, la municipalité a choisi d’ouvrir le service dès la rentrée de septembre 2014. Vu le délai très court et les restrictions budgétaires, il a été décidé d’utiliser un local existant, de le rénover et de l’adapter en fonction des besoins des enfants, de gérer la structure sans prestataire externe, de recruter du personnel qualifié en local et de travailler avec le restaurateur apachois « Le Clos de la Ravine. »

Éric et Nathalie Schneider

Originalité ou intérêt du projet : Initier les enfants au bien-manger grâce aux produits frais et locaux du restaurateur du village. Lors de l’ouverture, 11 dossiers d’inscriptions avaient été retirés. Aujourd’hui, 38 enfants fréquentent la garderie municipale et nous procédons actuellement à l’agrandissement des locaux.

Calendrier de réalisation : Projet lancé en avril 2014 / Ouverture en septembre 2014.

Coût du projet - Montage financier 20.000 € hors main-d’œuvre (travaux réalisés par les ouvriers municipaux). Subventions de la CAF.

Patrick Gutières, Maire d’Apach et son adjointe Émilie Feltz. Marie-Laurence Meiss et Mikela Pasho

BATIGÈRE Une diversité de savoir-faire En partenaire historique de la région, BATIGÈRE cherche à apporter aux collectivités locales les meilleures solutions possibles pour répondre aux enjeux des politiques de l’habitat. Son engagement est quotidien. Il se distingue par une volonté de qualité et de multiplicité des services rendus. Quel est le lien entre votre entreprise et les collectivités locales ? S’appuyant sur les compétences d’un réseau national d’acteurs du logement social, BATIGERE s’attache à proposer une expertise sociale, économique et immobilière adaptée à chacun de ses territoires d’implantation. Cette proximité avec les collectivités locales se traduit également par la transparence dont fait preuve BATIGÈRE dans ses relations et à l’occasion d’événements institutionnels tel que le Salon des Maires de France. Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ?

Nicolas Zitoli Vice-Président du Conseil de Surveillance

Véritable acteur engagé aux côtés des collectivités locales, BATIGÈRE s’insère naturellement dans la promotion des initiatives innovantes de la région. Outre les innovations portées en interne sur les différents métiers

et opérations de notre structure, BATIGÈRE bénéficie de l’appui d’une fondation d’entreprise, la Fondation BATIGèRE. Créée en 2007, elle contribue au développement de projets visant à promouvoir l’égalité des chances, encourager le développement économique et à renforcer le lien social. Au travers de sa fondation, BATIGÈRE cherche à consolider son ancrage sur les territoires et affirme clairement ses responsabilités dans l’amélioration durable du cadre de vie au sens économique, écologique et sociétal. Quelles sont les perspectives de développement dans l’innovation technologique, le développement durable et la promotion de l’image ? Sur l’ensemble de ses opérations, BATIGÈRE s’efforce de développer les solutions techniques les plus efficientes à mettre

en place. Cette volonté permet de garantir à ses clients de bénéficier des meilleures solutions en matières de services et de performance énergétique (Bâtiment passif, Bâtiment bas carbone, Résidence éco-solidaire…). Afin de contribuer activement à l’innovation technologique dans ses territoires d’implantation, BATIGÈRE développe ainsi un ensemble de services digitaux (site internet, application mobile, …) en direction de sa clientèle et de ses partenaires. D’Clic, un extranet client a été mis à disposition des locataires afin de mettre en relation ces derniers et nos fournisseurs au sein d’un même espace. Cette plateforme offre ainsi un meilleur suivi des demandes et des prestations réalisées tout en garantissant l’animation de la relation bailleur / fournisseur / locataire.


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COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE ROHRBACH-LÈS-BITCHE SPORTS ET LOISIRS

’ancien équipement, une piscine caneton, ne répondait plus aux besoins actuels. Son unique bassin ne permettait pas d’accueillir tous les publics et ne satisfaisait plus à la demande. Les coûts des travaux de réhabilitation s’élevaient à 2,4 millions d’euros HT et il n’y avait plus de terrain aux alentours permettant une extension pour la mise aux normes des vestiaires. La construction d’un nouveau centre aquatique devenait nécessaire et s’inscrivait dans une politique de développement et de dynamisme de la collectivité. L’objectif de ce projet était de répondre à la demande, notamment avec un volet ludique et de satisfaire les attentes des scolaires. Le centre aquatique avec son bassin de 25 m et cinq couloirs, a une vocation scolaire mais aussi, grâce à son bassin d’apprentissage, son petit espace bien-être (2 cols de cygne et une banquette massante) et sa pataugeoire, permet au plus grand nombre de se détendre en profitant du paysage.

Originalité ou intérêt du projet : L’une des particularités de ce nouveau centre aquatique intercommunautaire, c’est de s’implanter dans un site exceptionnel avec une fenêtre ouverte sur un grand paysage rural singulier. En effet, les nombreuses baies vitrées offrent aux usagers une vue traversante du hall d’entrée, sur les bassins et jusqu’à un panorama de la vallée. L’équipement dispose de deux zones de vestiaires séparées avec deux entrées différentes. La première réservée au public avec des vestiaires individuels, la seconde, pour les scolaires, menant à des vestiaires collectifs. Ces deux zones permettent de faciliter les flux d’entrées et de sorties de quatre classes.

Calendrier de réalisation : Vingt mois de travaux furent nécessaires à la construction du centre aquatique. Ils débutèrent en avril 2014 et la piscine put ouvrir ses portes pour la première fois le 4 janvier 2016. Dès l’origine du projet, la collectivité avait prévu une extension du bâtiment de 140 m² avec la réalisation d’un espace bien-être, doté d’un sauna, d’un hammam, d’un spa et de

Christian Martiné Vice-Président de la Communauté de communes de Rohrbach-lès-Bitche

douches massantes. Grâce aux aides publiques dont a pu bénéficier la collectivité pour cette deuxième tranche de travaux, la réalisation de l’extension débutera au mois de mai 2016, pour une ouverture prévue fin d’année.

Coût du projet - Montage financier Coût total : 5,03 millions d’euros HT Subventions : - Conseil départemental de la Moselle : 400 000 euros - Conseil régional d’Alsace : 300 000 euros - Coût de l’extension : 530 000 euros HT

CONSEIL DÉPARTEMENTAL 57 Réussir ensemble avec le Conseil Départemental de la Moselle Incontournable échelon de proximité tant auprès des Mosellans que des élus, le Conseil Départemental de la Moselle intervient au quotidien pour améliorer la qualité de vie. La solidarité, la sécurité, l’environnement, les routes, l’éducation, le sport, la culture font notamment partie de ses compétences. Le Conseil Départemental de la Moselle est une institution active au service de tous.

Patrick Weiten Président du Conseil Départemental

Quel est le lien entre votre entité et les collectivités locales ?

Comment accompagnez-vous les initiatives innovantes dans les communes ?

Les relations entre le département et les communes sont historiques. Elles s’inscrivent dans la proximité, du fait que les élus du département, aujourd’hui comme hier, ont toujours été des élus de terrain, et que, dès lors, la construction et la consolidation de liens soutenus avec les maires en ont été facilitées. Ces relations sont également partenariales, un grand nombre de sujets constituant des priorités partagées par les communes et le département, en particulier dans le domaine de l’emploi, du développement local, de l’environnement ou encore du sport et de la culture.

De manière générale, le département apporte des conseils, notamment juridiques et techniques, à toutes les collectivités qui le sollicitent, en amont de leur projet. Sur le plan financier il soutient les projets portés par les communes et leurs regroupements, au travers du dispositif AMITER « Aide Mosellane à l’Investissement des Territoires» Ses collectivités peuvent bénéficier de l’expertise de MATEC (Moselle Agence Technique), agence créée à l’initiative du département, qui accompagne tous les porteurs de projets qui ont des besoins d’ingénierie. Enfin, soucieux de mettre l’économie du numérique à la portée de tous, afin de favoriser l’ère ce de nouveaux pôles de croissance, le département s’est investi, plus qu’ailleurs, dans le développement du très haut-débit, en association avec les territoires.

Quelles sont vos perspectives de développement dans l’innovation technologique, le développement durable et la promotion de l’image de notre région ? Notre département doit s’adapter aux mutations économiques mondiales et aux défis environnementaux globaux. Sa vitalité, sa capacité à peser dans l’espace régional, passent par une meilleure mobilisation de ses atouts et une valorisation plus forte de tous ses potentiels de développement, en milieu urbain comme en milieu rural. C’est dans cet objectif que nous créons Moselle-Attractivité, l’agence qui sera chargée d’impulser une nouvelle dynamique sur tout le territoire, en s’appuyant sur le gisement actif de savoir-faire, de créativité , d’innovation qu’il recèle et en tirant le meilleur parti des espaces d’activités, de culture de production de biens et de services qui le caractérisent.


LES LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES

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JEAN-PIERRE PERNAUT LA PROVINCE VUE DE L’INTÉRIEUR

I

l sera l’invité du Républicain Lorrain, le 23 mai au Galaxie d’Amnéville et de L’Est Républicain, le 25 mai au Zénith de Nancy pour les deux soirées des Lauriers des collectivités locales, consacrées aux innovations locales, tant sur le plan technologique, économique, architectural que culturel ou touristique. Jean-Pierre Pernaut, l’âme du journal de 13 heures sur TF1, depuis bientôt trente ans, sera le grand témoin de ces rencontres, premières du nom, pour la Moselle et la Meurthe-et-Moselle. Passionné par le patrimoine régional et le savoir-faire des artisans de la « France profonde », l’emblématique rédacteur en chef de la chaîne la plus populaire n’a pas hésité une seconde à effectuer ces déplacements éclairs en Lorraine.

Parallèlement à cette passion pour l’information de proximité et l’actualité régionale, le chantre de la France vue de l’intérieur, est aussi un redoutable observateur de la vie publique. Pendant dix-neuf ans, il anima en prime time une émission culte, « Combien ça coûte », révélatrice des dépenses inconsidérées et parfois des détournements de l’argent du contribuable, « la plus longue période pour une émission d’investigation, avec des audiences qui ont dépassé les 10 millions de téléspectateurs. Un record absolu, jamais égalé

J’adore aller au contact des téléspectateurs et rencontrer ces maires, sans qui notre pays n’aurait plus de racines. » Hommage sensible à l’engagement de ces hommes et de ces femmes qui perpétuent les vraies valeurs de la citoyenneté.

et qui me donne vraiment envie de réactualiser ce concept ». Loin des caméras, Jean-Pierre Pernaut est aussi un auteur à succès. Avec son épouse, Nathalie Marquay, il a écrit en 2010, le scénario de « Piège à Matignon », une comédie de boulevard sur les mœurs de la vie politique et l’impact d’internet. « 150 représentations à Paris, autant en province, ce vaudeville très contemporain entrera, à la rentrée, dans sa sixième saison. On ne s’en lasse pas. Le public non plus ». Raison suffisante pour envisager une suite, toujours dans les coulisses de la politique, en s’inspirant d’une actualité fertile en situations cocasses. « Notre originalité, c’est finalement d’actualiser notre interprétation. Chaque soir, en fonction des informations, nous rajoutons une petite tirade qui redonne un coup de fraîcheur à l’ensemble ».

Fier de ses origines picardes, Jean-Pierre Pernaut fait ses premiers pas à la télévision en 1971 à l’ORTF, dans la station régionale d’Amiens. En 1975, il entre à TF1, « en même temps qu’Evelyne Delhiat. Nous sommes aujourd’hui les doyens de l’antenne ». Grand reporter, puis journaliste au service économique, il apparaît en plateau aux côtés d’Yves Mourousi pour coprésenter, durant deux années, le journal de 13 heures. « Un souvenir inoubliable… avec à la clé le début d’une bien belle aventure. » En effet , pour déstabiliser le journal d’Antenne 2, alors en tête des audiences, la direction de la chaîne décide de changer son fusil d’épaule et de confier la présentation du 13 heures, en solo, à JPP, « une manière comme une autre de casser le « parisianisme » des informations et d’accorder une place beaucoup plus importante aux régions ». C’est ainsi que va naître le réseau des correspondances de province, en collaboration avec la presse quotidienne régionale. « Il faut savoir que 70 % de mon journal est aujourd’hui alimenté par les 150 journalistes répartis sur tout le territoire. Une situation unique en Europe. » Illustration parfaite, avec la correspondance lorraine, aujourd’hui rattachée à Strasbourg, mais qui a vu défiler à sa tête Florence Marchal, puis Denis Sébastien, Dominique Hennequin et aujourd’hui Vincent Dietsch. « De vrais ambassadeurs pour votre région. Ils sont force de proposition et ont la possibilité de travailler sur des formats magazine de fin de journal, afin de promouvoir le travail

méconnu d’artisans extraordinaires, nichés au cœur des Vosges, de l’Auvergne ou du Pays basque. »

Piège à Matignon Le secret de la réussite, puisque Jean-Pierre Pernaut s’est installé, dès son arrivée, en tête de tous les sondages d’audience et de popularité, en se positionnant comme le premier journal d’Europe. « Nous disposons aujourd’hui de la plus belle banque d’images patrimoniales de France. Un trésor que l’on retrouve illustré, dans l’Almanach des Régions, dont la 7e édition sortira en 2017. »

Et pour se délasser, les quelques week-ends où il n’est pas dans une ville de province au théâtre, Jean-Pierre Pernaut se cale dans le baquet de sa voiture de compétition avec son fils Olivier, champion de France GT, pour participer au Trophée Andros de pilotage sur glace, « avec un passage sympathique, chaque année, par Saint-Dié-des-Vosges » Rien ne peut freiner l’enthousiasme de ce personnage haut en couleur de la télévision française qui croque à pleines dents les plaisirs de la vitesse, en se délectant de l’humour et des éclats de rire de sa pièce, tout en assurant, sans faille, avec un naturel et une conscience professionnelle dont il a le secret, le 13 heures de TF1, « un arrêt de travail en quarante ans de carrière, suite à mon accident du genou ».

Du petit écran à la scène avec « Piège à Matignon »

Un cocktail savoureux, à consommer sans modération, régénéré par l’actualité du jour, dans la lucarne du petit écran, comme sur la scène des plus beaux théâtres. Respect Monsieur Pernaut.


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