Les lauriers des collectivites locales

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LES LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES ÉDITION 2016


N OT R E GROUPE DE PRESSE


Le Républicain Lorrain, L’Est Républicain et Vosges Matin constituent le 1er média en Lorraine. Notre groupe de presse représente aujourd’hui 1 162 000 lecteurs/jour, 1 050 000 pages vues/jour, 525 000 visites/ jour, 4,2 millions de visiteurs uniques/mois. Pour le Républicain Lorrain, 484 000 lecteurs par jour et 140 000 vistites web par jour. Pour L’Est Républicain, 570 000 lecteurs par jour et 178 000 visites web par jour. Pour Vosges matin, 120 000 lecteurs par jour et 25 500 visites web par jour.

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LES LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES


LE CONCEPT


En 2016, Le Républicain Lorrain, L’Est Républicain et Vosges Matin en collaboration avec les associations des Maires départementaux et les maires ruraux de France lancent la 1ère édition des LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES de Moselle et Meurthe-et-Moselle;

Nous organisons une soirée par département avec pour la 1ère édition deux rendez-vous en 2016 : En Moselle au Galaxie d’Amnéville le 23 mai 2016 En Meurthe-et-Moselle au Zénith de Nancy 25 mai 2016

La cérémonie de remise de trophées vise à mettre en valeur des initiatives originales et efficaces dans 12 domaines d’action des communes. Au total 10 communes, 1 communauté de commune et 1 coup de cœur sont ainsi mis à l’honneur et récompensés par un jury. Cela nous permettra d’organiser un rendez-vous pérenne, où nous allierons remise de trophées et rencontres/échanges lors du cocktail.

Seront invités à cette soirée, tous les maires des départements accompagnés de leur cabinet et de leur conseil municipal. Le département de la Moselle compte 730 mairies, 5 communautés d’agglomération et 28 communautés de communes. Le département de Meurthe-et-Moselle compte 594 mairies, 1 communauté urbaine et 30 communautés de commune.

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LES LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES


LE LIEU


ZENITH, NANCY 54

GALAXIE, AMNÉVILLE 57

Nous privilégions de grandes salles pour toutes les commodités qu’elles nous proposent. Proximité des autoroutes, parking, modularités des lieux, accessibilité PMR... En Moselle au Galaxie d’Amnéville le 23 mai 2016 En Meurthe-et-Moselle au Zénith de Nancy 25 mai 2016

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LES LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES


LES TROPHテ右S


TROPHÉE SPORT ET LOISIRS (Remis par un partenaire) TROPHÉE DU DÉVELOPPEMENT NUMÉRIQUE (Remis par un partenaire) TROPHÉE DE LA CULTURE (Remis par un partenaire) TROPHÉE DE LA SOLIDARITÉ (Remis par un partenaire) TROPHÉE DE L’URBANISME (Remis par un partenaire) TROPHÉE DU DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL (Remis par un partenaire) TROPHÉE DE L’ARCHITECTURE (Remis par un partenaire) TROPHÉE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (Remis par un partenaire) TROPHÉE DE L’INNOVATION (Remis par un partenaire)

LES LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES

TROPHÉE COMMUNAUTÉS DE COMMUNES «DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE» (Remis par un partenaire) TROPHÉE COMMUNAUTÉS DE COMMUNES «COMPÉTENCES TOURISME» (Remis par un partenaire) TROPHÉE COMMUNAUTÉS DE COMMUNES «SERVICE D’AIDE À LA PERSONNE» (Remis par un partenaire) TROPHÉE COUP DE CŒUR DU JURY (Remis par un partenaire)

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LES LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES


DÉROULÉ DE LA SOIRÉE


19H : TABLE RONDE Christian MOREL, Directeur de la communication RL-ERVM accompagné du parrain Jean-Pierre PERNAUT journaliste TF1, animeront les débats avec le président de l’AMF départementale et les partenaires.

20H : REMISE DES TROPHÉES Chaque partenaire remet un trophée Diffusion clip partenaire Annonce lauréat Diffusion d’un clip pour chacun des lauréats Question/Réponse menées par Christian MOREL

21H30 : SOIRÉE COCKTAIL

Exemple scénographie « Les Ailes de Cristal» édition 2015

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LES LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES


LE JURY ET SÉLECTION D E S L A U R É AT S


Le jury des Lauriers des collectivités locales se composera :

Les critères de sélection des lauréats sont :

1 Président du jury (à déterminer)

L’originalité de l’initiative

6 Journalistes issus de nos rédactions

La durabilité de l’initiative (pour éviter les simples coups de communication)

6 maires désignés par l’Association des maires 1 représentant des partenaires Premium et Gold.

L’impact visible de l’initiative (résultats concrets observés) L’association de la population au projet

Chaque partenaire propose 1 candidat “ nominé ” pour chacun des trophées et transmet ses propositions au Président du Jury.

Le pourcentage budget communal investi sur l’initiative

Le jury se réunira au siège du Républicain Lorrain afin de procéder à la désignation des lauréats 2016 des Lauriers des collectivités locales. Les lauréats sont désignés à la majorité des membres du jury. Le jury veille à la parité homme/femme, mixité et à un équilibre entre les petites, les moyennes et les grandes communes.

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LES LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES


OFFRES PA R T E N A R I AT


JEUDI 26 NOVEMBRE SOIRÉE DE GALA ATELIERS ET RENCONTRES EXPERTS de 14 h à 18 h salle de l’Orangerie

ARSENAL METZ

Les Lauriers des collectivités locales feront l’objet d’une médiatisation poussée.

Les ailes de cristal

LES

TROPHÉES

DES ENTREPRISES

MÉDIATISATION

LORRAINES

& ATELIERS RENCONTRES EXPERTS

Annonces multiples de la soirée dans le titre. Supplément spécial : 16 pages dans Le Républicain Lorrain ou L’Est Républicain publié à 120 000 exemplaires.

P a r t e n a i r e o fficie l

RDI

Lorraine

Réseau de Développement et d’Innovation en Lorraine

CHAÎNE LORRAINE D’APPUI À LA CRÉATION D’ENTREPRISES

Chambre de Métiers et de l’Artisanat

CGPME

MEDEF Lorraine

LORRAINE

Région Lorraine

Les ailes de cristal

LES TROPHÉES

Jeudi 19 Novembre 2015

MEURTHE-ET-MOSELLE

FOOTBALL

GE POWER CONVERSION (Nancy)

MIROITERIE RIGHETTI (Fléville) PLAN ADVANCED TECHNOLOGIES (Vandœuvre-

Le club mosellan (CFA 2) affrontera Dijon au 8e tour de la Coupe de France. Le mauvais tirage est pour lui. Nancy n’est pas trop verni non plus.

lès-Nancy) ACCCRELAB (Villers-lès-Nancy) ADISTA (Maxéville)

C

hristophe Marie était « un peu remonté » hier. L’objet de son courroux ? « Je suis très déçu des instances fédérales qui ont eu la grande intelligence de ne pas mettre les clubs du secteur dans le même groupe, explique le président du Sarreguemines FC. C’est absurde de voir Metz (et Pagny) dans le groupe du Nord et des Parisiens. Mais on va faire avec. » En l’occurrence, il faudra composer avec la venue de Dijon, ténor de L2, le weekend des 5 et 6 décembre, au stade de la Blies. Pour un club de CFA 2, ce n’est pas un cadeau. Les Faïenciers espéraient un tirage plus accessible pour ce 8e tour de la Coupe de France, histoire de rêver d’une prime coquette et de la possibilité de croiser une Ligue 1 ensuite. C’est raté. Leur seul avantage consistera à jouer sur une pelouse en souffrance. La leur. « Mon équipe est dure, elle ne lâche rien, ajoute le président. Il nous reste une petite chance de passer, avec quelques renforts de poids (Idazza, Hassli…) et j’espère qu’on fera une belle fête, comme l’an dernier, face à Auxerre. » Il faudra un exploit pour la rendre plus joyeuse.

DELIPAPIER (Frouard) ENVIE LORRAINE (Toul) GRIS DECOUPAGE (Pont-à-Mousson) LE BRAS FRÉRE (Jarny) NOREMAT (Ludres) PERTUY CONSTRUCTION (Nancy) PHARMAGEST (Villers-lès-Nancy) SAINT-HUBERT (Ludres) TRACIP (Messein) VENATECH (Vandœuvre-lès-Nancy)

MEUSE Temps d’échanges après la cérémonie.

Rédaction décentralisée

PIERRE ET HABITAT (Lavallée)

dans le hall de

BERNI (Verdun)

l’Arsenal.

BOUCHERIE POLMARD (Saint-Mihiel) CLAIR DE LORRAINE (Void-Vacon) CMI (Commercy) EMC2 (Verdun) ESSILOR (Ligny-en-Barrois) EVOBUS (Ligny-en-Barrois) FROMAGERIE DONGE (Triconville) LE BRAS FRÉRES (Verdun) REALMECA (Clermont-en-Argonne)

Le FC Metz ira à Wasquehal

SAFRAN (Commercy) SIÈGES COLLINET (Baudignecourt)

Le FC Metz a vécu un tirage aux antipodes hier. L’adversaire, Wasquehal (CFA), est a priori très accessible mais les Grenats devront se farcir un voyage dans le Nord. Cette perspective ne semblait pas les transporter de joie hier… Pour information,

MOSELLE CLAAS (Woippy)

Joliot, société Bovi, Philippe Jean-Valér y et Tracip, are. Co-Operh

MY MUSIC TEACHER (Sarrebourg) CIMULEC (Ennery) CRÉA-DIFFUSION (Solgne)

Paul Arker, président de la CCI, à Christophe compte non seulement Mahieu : « La Lorraine des pépites mais aussi des lingots. »

le tirage au sort

DODO (Saint-Avold)

Sébastien Chuste , BPI France, et Audrey Wendling, Caisse d’Epargne.

E-FLUID (Metz)

SARREGUEMINES FC (CFA2) - Dijon FCE (L2) ES Wasquehal (CFA) - FC METZ (L2) FC Sochaux (L2) ou Strasbourg (National) - NANCY (L2) AS PAGNY (CFA2) - Maccabi de Paris (CFA2) US RAON-L’ETAPE (CFA2) - Colmar (National) Schirrhein (Excellence Alsace) - Sarre Union (CFA)

ESCALIER SOMME (Dieuze) FM LOGISTIC (Phalsbourg) GAÏATREND (Rohrbach-lès-Bitche)

CCI, Anne Premel, Catherine Paquotte, Amandine Vercellino, Metz-Métropole, société Alternative.

coupe de france

Sarreguemines est servi

GLAGLA (Nancy) LE BRAS FRÉRE (Jarny)

CINI (Tomblaine)

L’économie à visage humain en pleine lumière

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Chaque partenaire bénéficie d’une page dont une demipage pour expliquer les motivations de son engagement et une demi-page de communication institutionnelle

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TTE

BACCARAT PRÉCISION (Baccarat) HANDISCO (Nancy)

LORRAINES

Les ailes de cristal

Sports

LES NOMINÉS

LA SOIRÉE DE GALA

Les ailes de cristal

DES ENTREPRISES

Matches programmés les 5 et 6 décembre

KUTHE (Woippy)

Benjamin Brat. Photo Pierre HECKLER.

Wasquehal a dû s’employer, au tour précédent, pour éliminer aux tirs au but une équipe ardennaise de DHR. Au moins, les Messins connaissent déjà leur adversaire. S’agissant de Nancy, il faudra patienter un peu. Les joueurs de Pablo Correa savent déjà qu’ils se déplaceront mais la destination est suspendue au résultat de Sochaux-Strasbourg, qui se joue ce week-end. Pour trouver un club qui a le sourire, il fallait se tourner vers Pagny-sur-Moselle (CFA 2). Les hommes de Romuald Giamberini accueilleront l’UJA Maccabi de Paris (CFA 2). « On a envie d’y croire, confirme le capitaine, Benjamin Brat. C’est une équipe que l’on ne connaît pas du tout, mais on est déjà content de recevoir. On pourra faire la fête dans un stade bien rempli. » Les derniers renforts parisiens du club (Sissoko et Donisa) sauront aller à la pêche aux renseignements pour faciliter le travail des Pagnotins. Enfin, le dernier club lorrain engagé en Coupe de France, Raon-L’Étape (CFA), a hérité de Colmar (National). Difficile mais pas impossible. Ch. J.

ligue 2

Le rebond de Mayuka Peu utilisé à Southampton, l’attaquant Emmanuel Mayuka s’est engagé pour trois saisons à Metz cet été. Il était temps de faire connaissance avec le champion d’Afrique 2012 avec la Zambie d’Hervé Renard.

L

e sourire est facile, naturel. La bonhomie évidente. Et l’anglais, sa langue, s’écoule dans un flot de vocabulaire travaillé, entre de touchants élans de sincérité et les passages obligés des gens de son métier. « Le collectif, le sérieux à l’entraînement, l’envie de progresser, les ambitions de montée » : Emmanuel Mayuka n’a rien oublié. Mais l’attaquant zambien s’est un peu dévoilé aussi. Sans tricher. Le natif de Lusaka (24 ans) laisse d’abord transpirer un amour sans borne pour son sport. Car le ballon est son compagnon depuis toujours, sa « passion d’enfant, dit-il. Il n’y avait que ça pour moi. Je jouais dans la rue, tout le temps. Si je n’avais pas eu le foot, je serais incapable de dire ce que j’aurais pu faire comme métier. Je n’ai jamais pensé qu’à ça. » Dans son parcours émerge « une figure paternelle ». Hervé Renard, l’ex-entraîneur de Lille, autrefois sélectionneur de la Zambie et champion d’Afrique 2012 avec ces mêmes Chipolopolos. Mayuka était de la partie, ainsi qu’à Sochaux, voici deux ans, pour répondre à l’appel de son ancien sélectionneur. « Il connaît mes qualités et mes faiblesses, remarque l’attaquant. C’est un homme fort. Quand il dit quelque chose, il faut le faire. Il m’a beaucoup apporté. Il n’est pas le seul mais il a été important dans ma carrière. »

« Je n’ai pas à me plaindre »

Cette carrière, justement, restait en suspens l’an passé à Southampton. Mayuka jouait peu voire plus du tout, malgré le défilé de « trois entraîneurs différents ». « C’est difficile à expliquer, poursuit l’attaquant. Il y avait peut-être des raisons tactiques ou alors, je n’ai pas montré assez… Je ne sais pas. Mais je n’en veux à personne. Cela fait partie du football et c’est quelque

La sécurité au stade ce samedi Attentats à Paris obligent, la sécurité sera renforcée dans tous les stades professionnels ce week-end. Saint-Symphorien n’échappe pas à la règle et plusieurs mesures seront appliquées pour la venue de l’AJ Auxerre, ce samedi, à Metz (14h). Quelque 13 000 supporters sont en effet attendus et ils doivent se préparer à des palpations accrues et plus minutieuses. « On conseille vraiment aux gens de venir les mains dans les poches, explique Jean-François Girard, reponsable de la sécurité au FC Metz. On fera ouvrir tous les sacs et cela faciliterait le travail… » Pour fluidifier autant que possible ce trafic humain et faire entrer les premiers supporters, « les portes du stade devraient s’ouvrir dès midi » et le club prévoyait «un barriérage spécifique». Auparavant, l’enceinte aura été fouillée du sol au plafond « en collaboration avec les forces de l’ordre ». Un gardiennage sera également mis en place en amont pour éviter toute intrusion. Naturellement, il faut prévoir un déploiement plus massif de forces de l’ordre. Ch. J.

fc metz express

Emmanuel Mayuka a inscrit deux buts pour Metz, toutes compétitions confondues. Il veut « faire mieux ».

chose que je dois accepter. » Le FC Metz est donc l’opportunité d’un rebond. Renseignements pris, ce sympathique attaquant apprécie sa nouvelle orientation de carrière. « Je n’ai pas à me plaindre, convient-il encore. Je me sens plutôt bien ici. La ville est belle, tranquille. Je suis aussi satisfait dans le sens où je retrouve du rythme et le jeu. Mais je peux encore m’améliorer. Je travaille pour ça. »

Emmanuel Mayuka se définit comme un attaquant polyvalent et manifestement… peu contrariant. « Je peux tout faire, du moins j’essaie, détaille-t-il. J’ai une préférence pour le rôle de n°9 mais s’il faut jouer sur un côté ou autrement, ça me va aussi. Je peux m’adapter aux systèmes et aux hommes. » Selon toute vraisemblance, il emmènera l’attaque des Grenats face à Auxerre, puisque Juan Fal-

con a été retenu, cette semaine, par la sélection du Venezuela. Sa présence au coup d’envoi prolongerait une dynamique personnelle : le Zambien reste sur un but à Montceau, en Coupe (1-3), et il semblait déjà avoir gagné ses galons de titulaire avant une blessure à la cuisse, en octobre. Aujourd’hui, ce garçon renoue le fil d’une histoire mise entre parenthèses le temps d’un mois. Quant à la discrétion statisti-

Photo Pascal BROCARD

que des avants-centres messins, elle n’est qu’affaire de temps, promet-il. « Il faut juste attendre que cette équipe, avec tous ses nouveaux joueurs, trouve la bonne combinaison. Mais je crois que nous allons dans la bonne direction. Et le coach sait ce qu’il fait. » Ce samedi serait un beau jour pour frapper à nouveau. C’est aussi le jour de son anniversaire. Christian JOUGLEUX.

Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement en matinée. Aujourd’hui : une séance à 10h30. Demain : une séance à 15 h (huis clos). Samedi : Metz - Auxerre à 14 h. Dimanche : une séance à 10h30. D’un match à l’autre. Dernier match : Montceau (CFA) - Metz (7e tour de la Coupe de France), vendredi 13 novembre : 1-3. Prochain match : Metz - Auxerre (15e journée de Ligue 2), samedi 20 novembre à 14 h. À suivre : Metz - Bourg-en-Bresse (16e journée de L2) vendredi 27 novembre à 20 h ; Red Star - Metz (17 e journée), mardi 1er décembre à 21 h ; Wasquehal - Metz (8 e tour de la Coupe de France), samedi 5 ou dimanche 6 décembre ; Metz - Dijon (18e journée), samedi 12 décembre à 14 h. À l’infirmerie. Cheick Doukouré (genou) est à l’arrêt. Hamza Sakhi (pubalgie), Amido Baldé (adducteurs) et Oumar Gonzalez ont travaillé individuellement. Thomas Didillon (doigt) doit reprendre l’entraînement ce jeudi.

2 pages spéciales de compte-rendu dans le RL ou ER Compte-rendu de la soirée en photos et vidéos sur le site du RL ou ER dans un univers dédié à l’événement et sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter et LinkedIn.

LABORATOIRES LEHNING (Sainte-Barbe) MEPHISTO (Sarrebourg) MY APP (Metz et Luxembourg) PROCONSULTANT (Jouy-aux-Arches) RENZ (Woustviller) SLY TAB’S (Faulquemont) SMART (Hambach) VIESSMANN (Faulquemont) ZOO (Amnéville)

75 entreprises nominées, huit lauréats et un coup de cœur du jury : le savoir-faire de l’économie lorraine.

Mettre en lumière les entreprises qui se démarquent en Lorraine, c’est toute la volonté des Trophées des entreprises lorraines Les Ailes de cristal, initiés par les trois quotidiens lorrains Le Républicain Lorrain, L’Est Républicain et Vosges-Matin. Une première qui s’est déroulée hier soir, à l’Arsenal à Metz, avec la volonté de montrer l’économie sous son côté positif, convivial et humain. L’économie n’est-elle pas histoire d’hommes avant de se transformer en bilan et business plan ? Soixante-quinze entreprises nominées, désignées par un jury composé de journalistes des trois titres,

présidé par Jean-Marc Lauer, leur rédacteur en chef. Toutes là, dans un moment de franche convivialité, fières de représenter ce territoire en mouvement, d’incarner l’entreprenariat qui bouge, celui qui veut aller de l’avant, sait cultiver sa culture d’entreprise tout en dépassant limites et frontières. Avec les conseils de ses partenaires, le jury a arrêté son choix sur huit lauréats et un prix spécial Coup de cœur. Lourde charge que de trancher. 8 + 1 lauréats qui reflètent des identités fortes, éclectiques et ont su se faire remarquer hors de Lorraine pour leur savoirfaire souvent hors du commun et leur audace. Pas de

VOSGES

Michael Zenevre, CGPME; Fabrice Genter, CCI Moselle.

Photo Pascal Brocard

catégorie pour une volonté de liberté, un esprit d’union sacrée entre nos trois titres, nos partenaires, ces entreprises, la promotion de la Lorraine et son avenir au sein de la future grande région. Dodo à Saint-Avold, Somme à Dieuze, Le Bras Frères à Jarny, Tracip à Messein près de Nancy, Salveco à Saint-Dié-lès-Vosges, Essilor à Ligny-en-Barrois (55), Moustache Bikes (88) et la fromagerie Dongé à Triconville (55) sans oublier le prix spécial coup de cœur pour le Zoo d’Amnéville sont les lauréats de cette première édition des Trophées des entreprises lorraines. Déjà, la deuxième se prépare.

BLEU FORÊT (Vagney)

Catherine Thouvenin société La-Minca

DE BUYER (Le Val d’Ajol) FROMAGERIE L’ERMITAGE (Bulgnéville) GARNIER THIEBAUT (Gérardmer GLACES THIRIET (Eloyes) HENRYOT ET CIE (Liffol-le-Grand) IN BO (Les Voivres) LABELLEMONTAGNE (La Bresse) LAVAL (Liffol-le-Grand) LE NAPPAGE MODERNE (Grange-sur-Vologne) MERCIER-DAVID (Saint-Dié) MOUSTACHE BIKES (Golbey) PAPETERIE CLAIREFONTAINE (Étival) RENÉ LACROIX (Sans Vallois) SALVECO (Saint-Dié) SEBELIER (Bleurville) VENTRON CONFECTION (Ventron)

José Collinet, gérant d’entreprise, Greg Sand de la société Moustache et Virginie Collinet.

VOLETS THIEBAUT (Dommartin-sur-Vraine) WM88 (Châtenois) XILOPIX (Épinal)

P Chambre de Métiers et de l’Artisanat

CGPME

MEDEF Lorraine

LORRAINE

Région Lorraine

P MEDEF Lorraine

TROPHÉES LORRAINES

L’association du savoir-faire, de l’envie d’agir, de la jeunesse et de l’expérience. Hier soir, les tout premiers trophées des entreprises lorraines Les Ailes de cristal ont fait souffler un vent de fraîcheur entreprenante dans la grande salle de l’Arsenal à Metz. Pas loin de six cents personnes et la preuve sur scène de l’énergie du monde économique lorrain, la force de sa volonté, sa capacité à forcer ses limites et dépasser ses frontières. « La région regorge de pépites et le désir de nos trois journaux lorrains était de les mettre

Zoo d’Amnéville : le coup de cœur

Philippe et Clément Joliot à l’honneur.

L’expertise de Tracip

en lumière », a expliqué Christophe Mahieu, directeur-général des trois quotidiens. Soixante-quinze nominés représentant cette énergie. Huit lauréats et un prix spécial, dans des domaines très différents. C’était la volonté du jury d’identifier ces pépites différentes, parfois aux antipodes, qui souvent travaillent dans l’ombre tout en se battant avec force sur le terrain. Technologie, artisanat d’art, agroalimentaire, industrie, du grand groupe à la start-up, en passant par la Scop, tous adeptes du made in France. Christian

Morel, maître de cérémonie, a alterné les témoignages de ces chefs d’entreprise souvent discrets, mais toujours fiers de la société qu’ils dirigent et des salariés qui contribuent à leur réussite. Le tout entrecoupé des mots directs, concrets sur leurs projets des jeunes étudiants-entrepreneurs du Peel de l’Université de Lorraine. Une présence repérée et appréciée de tout un public, ravi de voir l’entreprise valorisée. Une vision rassurante sur un avenir pris à pleines mains par une jeunesse pleine de volonté.

Créée en 1994 avec pour cœur de métier la récupération de données perdues, Tracip (Traces, indices et preuves, 17 salariés et 3M€, en 2014) évolue au gré des demandes de la justice et des missions confiées par les juges d’instruction au début des années 2000. Après avoir beaucoup travaillé sur les dossiers de pédopornographie, Tracip planche sur ces mêmes affaires, mais plus complexes. « Celles qui visent les créateurs d’images et les diffuseurs, davantage que ceux qui les consultent. On fait de plus en plus de criminel, des homicides, de la drogue, des braquages. Les suspects ont tous des téléphones sur eux, des GPS », résume Claude Risse, un des piliers de l’entreprise, expert auprès des cours d’appel de Metz et Nancy. Tracip fait également parler les images de vidéosurveillance. Depuis quinze ans, « dès qu’une affaire comporte une analyse de disque dur, de portable…, les juges font appel à nous »,

affirme Philippe Joliot, expert auprès de la cour d’appel de Nancy et patron de Tracip. Il décrypte ainsi le faux listing de l’affaire Clearstream 2 (trafiqué par Imad Lahoud et dans lequel apparaissait Nicolas Sarkozy). L’expert en récupération de données informatiques est également intervenu dans la terrible affaire Flactif (ou tuerie du GrandBornand) mais aussi dans une des affaires concernant l’ex-magnat des médias, JeanMarie Messier. « Et des dizaines d’autres encore. » Il est aujourd’hui un des laboratoires de référence en investigation numérique judiciaire en France. Dans la société mondialisée post-attentats de Charlie Hebdo et de Paris, Tracip développe son expertise dans les affaires de terrorisme et s’ouvre à la lutte contre les virus informatiques dans le cadre de partenariat avec la recherche en Lorraine.

Il en rêvait, il l’a fait. «A l’impossible nul n’est tenu », pourrait être la devise de Michel Louis. À la fin des années 80, il fallait, en effet, un sacré aplomb et une bonne dose d’audace pour miser sur une butte balayée par les vents et destinée à l’oubli si un certain Jean Kiffer n’y avait eu une vision : bâtir ex-nihilo un centre touristique autour du thermalisme en plein cœur de la Moselle postindustrielle. À l’époque, Michel Louis connaît déjà bien le maire d’Amnéville. Il l’a approché dès 1973 pour lui faire part de son rêve de gosse né du côté de Cholet dans le Maine-et-Loire : créer un parc zoologique. Une chimère qui deviendra réalité douze ans plus tard. La rencontre des deux personnages fait des étincelles. Jean Kiffer confie 5 hectares à l’entrepreneur et à son associé et compagnon de route, Jean-Marc Vichard. Michel Louis fonde une Scop (Société coopérative de production). Modèle d’entreprise participative, son zoo est inauguré le 28 juin 1986. C’est un succès immédiat. Fondu de pro-

A.M.

LES AILES DE CRISTAL

Essilor rend la vue

Le trophée pour Marc Dongé, président, des mains de MM. Marcotullio et Zouaoui.

Dongé : tradition et modernité

Marc Cerf, directeur général, honoré par Roger Thirlicien de la Région Lorraine et Martin Thiriau (Peel).

Dodo, le roi de nos nuits 20 000 couettes, 25 000 oreillers sortent chaque jour des ateliers Dodo à Saint-Avold. Chaque été une nouvelle collection et la volonté d’être présent sur toutes les gammes ; des plus accessibles distribuées en grandes surfaces aux plus luxueuses avec duvets d’oie et de canard travaillés chez Drouault au Mans. De quoi faire du groupe Dodo le leader français du secteur et chantre du Made in France. L’explosion de la couette, dans les années 90, Dodo a plongé dedans à bras-lecorps, avec des choix stratégiques pris dès les années 80. Depuis dix ans, la société septuagénaire, ne cesse d’innover, investir dans des machines qui lui ont permis de dépasser tous ses concurrents, développer ses propres procédés de fabrication, étendre ses ateliers au point de laisser le siège historique au cœur de la cité naborienne, et construire de nouvelles lignes de production dans la

zone du Bois-du-Hêtre, en périphérie de la ville. L’ensemble doublé d’un hangar logistique dernier cri. Dodo travaille à sa croissance externe depuis dix ans pour habiller nos nuits et nos matelas. Rachat de Drouault en 2004, des textiles Lasson, protection de lit et surmatelas, un an plus tard, collection de linge de lit sous licence avec Descamps, gamme de matelas sous licence avec le groupe Cauval. L’an dernier, dernière acquisition, avec CTM Style, une société familiale lyonnaise spécialisée dans la lingerie de nuit. Le binôme aux commandes, Marc Cerf et Didier Hannaux, a même relocalisé la production Lasson depuis la Slovaquie. Pour la première fois l’an dernier, le groupe a dépassé les 100 M€ de chiffre d’affaires pour un peu plus de 600 salariés, quelque 300 à Saint-Avold.

Dongé, un nom indissociable du brie de Meaux, un des plus vieux fromages français, dont 70 % de la production française est fabriquée en Lorraine. Un nom qui s’est taillé une belle part du marché national (15 %) depuis un beau jour de 1930 quand Etienne Dongé rachète une petite fromagerie qui fabrique alors de l’emmental. On est à Triconville, une petite localité meusienne qui, trois générations plus tard, est toujours le fief de la fromagerie Dongé. À la tête de l’entreprise familiale depuis 2002, deux frères, Jean-Michel Dongé, l’aîné, directeur général et responsable de production et Luc, le cadet, président de la société et responsable commercial. Ils n’ont de cesse de moderniser l’entreprise transmise par leurs parents Madeleine et Claude. Depuis dix ans, les deux frères avaient en projet de construire un nouvel atelier, qui est devenu une réalité de 3 700 m², un lieu de fabrication beaucoup plus rationnel pour la quarantaine de salariés. Du flambant neuf où, depuis le début de l’année, le lait est transformé (9 millions de litres annuellement) et les bries de Meaux (350 000 par an) et coulommiers (90 000) sont moulés à la louche et à la main pour être affinés sur place. Dans la plus pure tradition artisanale, un savoir-faire qui vaut de l’or. La Fromagerie Dongé a décroché sa 12e médaille d’or au Salon de l’agriculture 2015. Fort de ses 150 clients, essentiellement des grossistes, Dongé exporte 25 % de sa production, principalement en Europe du Nord, mais aussi vers le Canada et même le Japon.

Dans son berceau historique de Ligny-en-Barrois (Meuse), Essilor, le géant mondial du verre ophtalmique, développe des verres spéciaux pour grands malvoyants. Sur le site des Battants fondé en 1867, le métier d’artisan-verrier cohabite avec les technologies de pointe dans un laboratoire unique au monde, le Special Lenses Laboratory, qui regroupe 91 salariés. « C’est le seul site du groupe qui permet de fabriquer des verres avec des corrections extrêmes, c’est-à-dire à partir d’une dioptrie de -14 pour la myopie et +8 pour l’hypermétropie », explique Marc Stéphan, le directeur de l’usine. Les troubles de la vision (amétropies) hors normes, dus à une malformation congénitale ou à un traumatisme oculaire, affectent environ une personne sur 1 000, soit 60 000 en France. Le SL Lab produit 120 verres par jour adaptés à ces pathologies. Une goutte d’eau parmi les 430 millions de verres classiques produits par Essilor. Peu d’entreprises dans l’optique sont capables de faire des verres à la main. Certains verres spéciaux de plus en plus fins et légers nécessitent jusqu’à 10 à 15 jours de fabrication, avec des machines modifiées et des ouvriers formés 2 à 3 ans. « Ce que l’on apprend en fabriquant des verres spéciaux irrigue toute l’innovation du groupe », précise le directeur général d’Essilor France, Ludovic Mathieu. En décembre dernier, le SL Lab a battu un record mondial de correction visuelle, en taillant des verres d’une dioptrie de -104 pour un client slovaque qui peut désormais lire ses mails et descendre les escaliers. Depuis la Meuse, en doublant la production d’ici à 2017, Essilor vise à déployer dans le monde entier ses verres spéciaux, jusqu’à présent vendus sur le marché français et européen. S.B.

Philippe Etienne, directeur général d’Acoris, récompense Gilles Somme.

Pas loin de six cents personnes ont assisté, hier soir, à la première édition des Ailes de cristal. La deuxième se prépare déjà.

Région Lorraine

Économie et politique : je t’aime, moi non plus

tection animal, Michel Louis s’inscrit tout de suite dans la préservation des espèces menacées. Dès lors, lui et ses équipes n’auront de cesse de développer et d’étendre le parc zoologique qui s’étend, aujourd’hui, sur 17 hectares, compte près de 2 000 animaux dont des stars comme les gorilles ou les grands fauves, et attire plus de 600 000 visiteurs chaque année. Ce spot touristique lorrain devenu en trente ans l’un des plus beaux zoos de France, classé dans le Top 10 TripAdvisor, s’est transformé peu à peu en parc thématique en proposant des spectacles de fauconnerie, de pingouins, de perroquets et, depuis avril 2015, de tigres avec TigerWorld. En construisant cet amphithéâtre de 2 000 places autour de ses tigres qu’il met en scène et dirige, Michel Louis a atteint une nouvelle étoile, celle qui le guide depuis l’enfance : sa fascination pour le monde du cirque.

Marc Stéphan, directeur, félicité par Paul Arker (CRCI) et Salah Ghamizi (Peel).

L’escalier connecté, c’est une histoire de créativité, l’envie de prouver qu’un escalier n’a aucune limite. Gilles Somme, l’homme tombé dans l’escalier, cherche sans cesse à en révolutionner les codes. De là, à inventer une pièce unique au monde au cœur de cette entreprise de trente salariés à Dieuze… Le verre des marches, c’est la miroiterie Righetti de Fléville (54) qui l‘a conçu. Le défi électronique est devenu aventure humaine. Le prototype, défini comme podotactile, peut presque tout faire : diffuser la musique, actionner une alarme en cas de franchissement, calculer les calories perdues, s’éclairer… Une folie que personne ne lui avait commandée, que personne ne lui achètera peut-être jamais. Présent au salon Maisons & Objets à Paris, Gilles Somme a su accrocher les médias nationaux. Le 13h sur TF1 a convaincu un constructeur de maisons belge. « Depuis, j’ai décroché une commande de 100 à 150 escaliers par an. On travaille à l’idée de créer un escalier connecté dans une maison témoin », raconte le chef d’entreprise, convaincu de la nécessité d’innover. « Entre le développement du projet connecté et le salon, 50 000 € ont été investis ! C’est indispensable pour continuer à aller de l’avant. » Aller de l’avant, c’est aussi l’export. Il y a quelques semaines, Gilles Somme était au Congo pour installer l’escalier dans une des maisons du fils du président de la république du Congo. « Ils n’ont pas de savoir-faire artisanal là-bas. Mais l’argent ne s’y partage pas. » Il en a profité pour charger une valise complète de fournitures scolaires qu’il a déposée à l’école voisine. « Pas grand-chose. » Un geste d’humanité. L.S.

Yacine Chouieb, lauréat du concours régional des créateurs d’entreprise, sur plus de 1000 projets présentés. Son site web La-Minca propose plus de 150 accessoires conçus pour personnes handicapées.

Partir de zéro et arriver, quatre ans plus tard à 14 M€ de chiffre d’affaires, 10 000 vélos électriques vendus pour la seule année 2015… la classe ! Moustache Bikes, c’est le nom typé de la société spinalienne, montée par deux passionnés du vélo, Emmanuel Antonot et Greg Sand, particulièrement complémentaires. En tête : démocratiser le vélo en passant par le développement du vélo électrique. Il y a quatre ans, l’accueil fut mitigé et les deux trentenaires se sont accrochés avec une vision précise de leur produit. « Une recherche ergonomique, esthétique, un produit haut de gamme, qualitatif », aime expliquer Nicolas Antonot. D’emblée, la start-up a investi dans le design et l’ergonomie avec un guidon à l’ancienne faisant penser aux moustaches d’antan. La conception, l’assem-

Diffusion d’un clip pour chaque partenaire lors de la soirée.

« Le Lorrain ne renonce jamais, le Lorrain est fidèle, le Lorrain a une grande capacité de travail » Cette ode à la Lorraine, on la doit à Claude Gemelli, directeur général de Viessmann France, spécialiste chaudières et installations de chauffage. Invité à participer hier soir à la table ronde, cet homme du Pays-Haut qui a étudié à Nancy s’est présenté comme un « patron heureux et fier de travailler pour M. Viessmann, qui ne parle que de recherche et développement, d’innovation et de maintien de l’emploi. Il aime la France et la Lorraine où on est implanté depuis 1972 et où 14 M€ viennent d’être investis dans un nouveau siège social et un nouveau panneau solaire. »

Damien Brisson, directeur du bureau d’études, reçoit le trophée des mains de Franck Didier, président d’Yziko.

T.F.

blage se font entièrement à Epinal avec une équipe d’une bonne dizaine de personnes. Certes, les cadres du vélo sont fabriqués à Taïwan, mais par principe de réalité. « Fabriquer son cadre en France et maintenir des prix corrects, ça n’est pas possible. Taïwan, c’est le haut de gamme. Si nous n’avions pas eu ce partenaire, nous serions mort-nés. » Le système électrique, c’est Bosch qui l’a trouvé. « Il s’agit du moteur référence. On est même leur premier client historique. » Un travail d’orfèvre qui permet à Moustache Bikes d’être distribué sur l’ensemble du territoire national. 40 % sont vendus à l’export, dont une bonne partie en Allemagne, pourtant précurseur et leader du vélo électrique en Europe. Une performance. L.S.

Trophée pour Salveco, l’entreprise de Saint-Dié-des-Vosges, remis à Elodie Clariond, seule femme a être montée sur scène.

Salveco, la chimie inspirée de l’avenir Experte de la chimie du végétal, Salveco développe des produits d’hygiène, d’entretien et de désinfection 100 % biodégradables. Créée en 1994 par Gérard et Stephan Auberger qui en est aujourd’hui le dirigeant, elle s’est d’abord concentrée sur le marché professionnel avant de s’attaquer au grand public par le biais de sa marque « You by Salveco » développée dès 2011 et désormais présente sur les linéaires de la grande distribution en France comme à l’étranger. Directement issus de son centre Recherche et développement, les produits Salveco sont exclusivement composés d’extraits végétaux, minéraux, d’eau et d’huiles essentielles et sont dépourvus de substances chimico-synthétiques issues du pétrole. Un concept unique et résolument dans l’air du temps qui explique l’essor de la petite entreprise déodatienne dont les effectifs sont passés de 20 à 38 salariés ses deux dernières années et qui, il y a un an, investissait quelque 2 millions d’euros pour gagner 1600 m2 dédiés au stockage et au conditionnement faisant ainsi passer sa surface totale à 3 000 m2. Salveco vient de lancer sur le marché européen une gamme de désinfectants mains et de désinfectants de surfaces professionnelles. Une gamme exclusivement issue de ressources renouvelables et sécuritaires pour l’homme comme pour l’environnement qui, grâce au strict respect de normes contraignantes, a pu bénéficier d’une Autorisation de mise sur le marché simplifiée - AMMS. De quoi conforter un chiffre d’affaires qui s’établissait à 4,6 millions d’euros en 2014.

Emmanuel Antonot et Grégory Sand reçoivent le trophée des mains de MM. Gardin (Crédit Mutuel) et Houbre (Peel)

Table-ronde de haut vol avec des chefs d’entreprise parlant de la future région. Entreprenariat et politique ne sont pas toujours convergents.

Interrogée lors de la table ronde sur la future nouvelle région, Catherine Barthélémy, PDG de Manuloc, n’a pas mâché ses mots. « Je n’entrevois pas du tout ce nouveau territoire. Quand on crée quelque chose, il faut toujours un objectif. Là, c’était de réduire les échelons et de faire des économies. C’est raté ! Le coût pourrait être plus élevé de 12 % dans un premier temps », a réagi sous les applaudissements cette « déçue de la vie politique », qui a dit « ne plus croire qu’aux initiatives individuelles. » A ses côtés, Laurent Vergely, à la tête de PSA Metz et Trémery, a souligné avec humour la cohérence du nouveau périmètre pour son groupe, « entre la confection des pièces en fonderie à Charleville-Mézières, la fabrication des boîtes de vitesse et des moteurs en Moselle et l’assemblage final à Mulhouse. »

S.G.

Moustache Bikes la classe !

Somme, l’escalier connecté

K. D.

L.S.

Les étudiantsentrepreneurs du programme Peel ont apporté un vent de fraîcheur et de dynamisme en présentant chacun leur projet d’entreprise. Bluffant et brillant.

STA09

Chambre de Métiers et de l’Artisanat

Avec Le Bras Frères, la Lorraine rayonne depuis les hauteurs. Les deux branches de la société (couverture charpente et échafaudages) qui interviennent pour les particuliers, les entreprises et les collectivités sur les toitures des plus simples aux plus complexes multiplient aussi les chantiers de prestige. Son activité Monuments historiques pèse près de 45 % de son chiffre d’affaires (environ 20 M€) avec la restauration de toitures selon des méthodes ancestrales, où le plomb est façonné au maillet et l’ardoise taillée au ciseau, et l’installation d’échafaudages permettant la restauration. Ainsi, en 2015, Le Bras Frères a participé à réhabilitation du Panthéon. Ils ont changé en moins de huit mois la couverture en plomb éreintée par le temps et, au sommet, le lanternon à bout de souffle dont ils ont réalisé une copie de la charpente. Le chantier s’est déroulé sur place à près de 100 m au-dessus de Paris et à l’atelier où une réplique d’une partie du dôme du Panthéon a été réalisée pour préparer les plaques de plomb à poser. Outre le Monument des grands hommes, les hommes de Le Bras Frères sont intervenus ou ont posé leurs échafaudages sur le Louvre, la cathédrale de Paris ou la colonne Vendôme et les toits du palais synodal de Sens, les châteaux de Saint-Germain-en-Laye et Rambouillet ou encore le palais des beaux-arts de Lille, l’hôpital de Mulhouse, la cathédrale d’Amiens, le campus Artem à Nancy. Le charpentier-couvreur installé en Meuse (Verdun et Bar-le-Duc) et en Meurthe-et-Moselle (Jarny) est dirigé depuis un an par Julien Le Bras, 28 ans et représentant de la troisième génération. Avec ses oncles et ses cousins, il dirige plus de 150 personnes qui associent les technologies les plus modernes comme la conception 3D aux outils les plus rudimentaires. En respectant et perpétuant l’esprit de leurs grands aînés.

Christophe Mahieu, directeur général du Républicain Lorrain-Est Républicain-Vosges Matin, décerne le prix spécial du jury à Michel Louis.

Un monde de pépites

LORRAINE

Le savoir-faire de Le Bras Frères

DES ENTREPRISES Les ailes de cristal

CGPME

Standing ovation pour Vincent Ferry, l’emblématique dirigeant de Clair de Lorraine.

« J’ai racheté la boîte où j’étais stagiaire » Vincent Ferry, PDG de Clair de Lorraine à Void-Vacon (55) a fait rire tout L’Arsenal hier en racontant comment il s’est lancé. Passant de 5 à 80 salariés aujourd’hui. « Rien n’est impossible si on a envie », a expliqué le patron, tétraplégique depuis 2008 suite à un accident de moto. « Sur mon lit d’hôpital, alors que les médecins venaient de m’annoncer que je ne pourrai plus bouger, j’ai enregistré une vidéo pour dire à mes collaborateurs qu’ils seraient mes bras et mes jambes. » Un témoignage qui a ému la salle, qui lui a réservé une standing ovation.

Photos Pascal BROCARD et Anthony PICORÉ

F.M.-B.

Christian Morel a ouvert la soirée aux côtés de Christophe Mayeux, directeur général, et Jean-Marc Lauer, rédacteur en chef.

Exemple de parution « Les Ailes de Cristal» édition 2015

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LES LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES


V O S C O N TAC T S


PARTENARIAT Républicain Lorrain OLIVIER SCHAAL olivier.schaal@republicain-lorrain.fr Est Républicain/Vosges Matin FRANÇOIS BERTHELOT francois.berthelot@estrepublicain.fr

COMMUNICATION CHRISTIAN MOREL christian.morel@republicain-lorrain.fr

ÉVÉNEMENTIEL CATHERINE BOURGUIGNON catherine.bourguignon@republicain-lorrain.fr

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LES LAURIERS DES COLLECTIVITÉS LOCALES



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