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Périscope
Le Maroc dans le top 15 mondial des pays producteurs d’oliveraies biologiques Le Maroc occupe la 12ème place mondiale de la production d’oliveraies biologiques. 881.000 hectares d’oliviers biologiques ont été enregistrés dans le monde en 2019, contre 872.237 hectares l’année précédente, ce qui représente 8,4% de la superficie totale de cette culture, selon un rapport intitulé “World of Agriculture Organic” et publié par l’Institut de recherche sur l’agriculture biologique (FiBL) et la Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique (IFOAM). Les trois premiers pays sont l’Italie, suivie de la Tunisie et de l’Espagne. Ainsi, près de 70,8% de la superficie mondiale d’oliveraies biologiques se trouve en Europe, suivie de l’Afrique du Nord, avec 27,6%. Les chiffres disponibles indiquent que 113.561 hectares sont en conversion. Par ailleurs, le Maroc a entamé un projet de reconversion des superficies à vocation non céréalière par la plan¬tation d’oliviers dans la région de Tétouan. Ce projet, d’un budget de 7 millions de dirhams, vise la mise en valeur de 4.200 ha d’oliveraies. Création d’une halle technologique dédiée à l’industrie agroalimentaire et cosmétique L’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) et le Cluster Menara, spécialisé dans les industries agroalimentaire et cosmétique de luxe ont signé, mercredi à Marrakech, une convention de partenariat pour la création d’une halle technologique (centre d’innovation) dédiée à l’industrie agroalimentaire et cosmétique, implémentée au sein de la Cité de l’Innovation de l’Université Cadi Ayyad (UCA). Cette plateforme technologique va permettre aux membres du cluster de venir tester leurs produits et continuer à se former afin d’être en mesure de créer de nouveaux produits de haut standard, leur permettant d’accéder aux nouveaux marchés en Europe et en Afrique.
Les cultures sucrières en baisse Au Maroc La superficie réservée aux cultures sucrières a baissé au cours de la campagne agricole 2020/2021, passant de 55 000 à 45 000 ha. La forte consommation en eau de ces cultures contraint les exploitants agricoles à se tourner vers d’autres cultures. Du coup, le pays assure la couverture de ses besoins en sucre, à 50% seulement. De plus, le rendement baisse d’année en année, pour une consommation qui reste la même. « Toutefois, nous sommes en train d’améliorer des aspects techniques en vue d’augmenter les rendements et rattraper le déficit causé par l’abaissement de la superficie irriguée», a rassuré Mohamed Alamouri, Président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural. www.resagro.com
